Exposition : "Trois artistes à l’écoute du corps"

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Université Paris Descartes


    • Aug 31, 2010 LATEST EPISODE
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    Le corps en miettes

    Play Episode Listen Later Aug 31, 2010 53:29


    Conférence de Michela Marzano, Université Paris Descartes, présentée par François de Singly, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes et Directeur du Cerlis. Organisé par la mission "Savoir et Culture" de l’Université Paris Descartes dans le cadre de l’exposition "Trois artistes à l’écoute du corps", qui a lieu du 6 au 28 avril 2010.Le corps est l’une des données constitutives et évidentes de l’existence humaine : c’est dans et avec son corps que chacun de nous est né, vit, meurt ; c’est dans et par son corps qu’on s’inscrit dans le monde et qu’on rencontre autrui. Chacun est à la fois un corps physique projeté dans le monde du « dehors » et un corps psychique qui renvoie au « dedans » de l’être. Pourtant, le seul corps aujourd’hui acceptable semble être un corps parfaitement maîtrisé. Depuis les images publicitaires jusqu’aux vidéo-clips, nous sommes d’ailleurs confrontés à un nombre croissant de représentations qui renvoient toutes, d’une façon ou d’une autre, à l’idée de « contrôle » : exhiber un corps bien maîtrisé semble la preuve la plus évidente de la capacité d’un individu à assurer un contrôle sur sa propre vie. C’est l’image corporelle qui séduit ou choque, allèche ou dégoûte. La rhétorique contemporaine est bien rodée. Chaque individu doit être libre de choisir la vie qui lui convient : il doit pouvoir « être lui-même ». Mais, pour cela, il ne lui suffit pas tout simplement « d’être ». Le corps doit être contrôlé. Au point qu’on peut affirmer, sans trop se tromper, que derrière la prétendue liberté de déterminer sa propre vie par la domestication du corps, se cache une dictature des préférences, des désirs et des émotions. Michela Marzano est philosophe, chargée de recherches au CNRS, Université Paris Descartes. Elle travaille dans le domaine de la philosophie morale, politique et s'intéresse en particulier à la place qu'occupe aujourd'hui l'être humain, en tant qu'être charnel. L'analyse de la fragilité de la condition humaine représente pour elle le point de départ de ses recherches et de ses réflexions philosophiques. Elle est notamment l'auteur du Dictionnaire du Corps et de Philosophie du Corps. PUF, 2007. Elle vient de publier L'éthique appliquée, dans la collection « Que sais-je ? » PUF, 2010.

    L’invention de la silhouette aux limites de l’art (XVIIIe-XXIe siècles)

    Play Episode Listen Later May 27, 2010


    Conférence de Georges Vigarello, Directeur de recherche à l'EHESS, présentée par François de Singly, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes et Directeur du Cerlis. Organisé par la mission "Savoir et Culture" de l’Université Paris Descartes dans le cadre de l’exposition "Trois artistes à l’écoute du corps", qui a lieu du 6 au 28 avril 2010.La notion de « silhouette » est une invention historique. Le mot apparaît dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il témoigne d’une volonté précise : celle de prendre en compte l’ensemble du corps lorsqu’est évoquée sa présence, celle de désigner cette même présence en l’enveloppant d’un seul regard. La nouveauté du mot est accompagnée d’une nouveauté de l’iconographie : dessiner autrement les allures et les tenues, accentuer le sens global des contours et des traits. L’enjeu, dans ce cas, est bien de souligner l’importance de la globalité corporelle comme celle de sa singularité. Cette invention du XVIIIe siècle, celle même qui permet de croiser le mot et le trait, porte sur ce qui ne cessera de hanter la société occidentale moderne jusqu’aux sensibilités les plus récentes : interroger le « mystère » de la présence physique (et non plus seulement celui de l’âme) interroger son individualité, son évidente personnalisation. Pourquoi la silhouette ? Pour conduire les études sur le corps vers des objets circonstanciés et précis : éviter coûte que coûte les approximations et généralités qui affaiblissent les investigations des sciences sociales à son sujet. Georges Vigarello est directeur de recherches à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales L'ensemble de son travail porte sur l'histoire des représentations et des pratiques du corps. Il obéit à un projet bien particulier : montrer combien ces représentations et ces pratiques révèlent, dans leurs trajets historiques, des changements majeurs de culture et de société. Les titres de ses ouvrages trahissent ses préoccupations : le corps avec ses normes et les pratiques destinées à l'embellir, à l'entretenir : Histoire de la beauté, corps et embellissement de la Renaissance à nos jours. Ed. du Seuil, 2004. Le sain et le malsain, santé et mieux être depuis le Moyen Age, Ed. du Seuil, 1993. Il vient de publier Les Métamorphoses du gras - Histoire de l'obésité, aux éditions du Seuil en Mars 2010.

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