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Episode 207: Le Maghreb par les textes, XVIIIe – XXIe siècl Dans ce podcast, les Historiennes Charlotte Courreye et Annik Lacroix présentent l'ouvrage qu'elles ont coécrit avec Augustin Jomier, intitulé Le Maghreb par les textes, XVIIIe – XXIe siècle. Malgré ses liens étroits avec la France, Le Maghreb (Algérie, Libye, Maroc et Tunisie) est généralement méconnu et son passé souvent réduit aux colonisations européennes. Afin de mieux comprendre le devenir et les cultures de cette région du monde, cet ouvrage on retrace l'histoire, du XVIIIe siècle à nos jours. Un corpus original d'une centaine de documents -témoignages, discours politiques, tracts, rapport d'ONG ou encore poèmes et films - éclair les grands événements politiques, ainsi que les dynamiques sociales, économiques, et culturelles. Le lecteur saisit ces sociétés de façon vivante, découvrant la parole des populations locales et de toutes celles et ceux que l'on entend peu d'ordinaire. Précédé d'une introduction qui en présente le contexte de rédaction, chacun de ces textes s'adresse aussi bien à des étudiants et des enseignants du secondaire et du supérieur, qu'à un public curieux de découvrir davantage le Maghreb. (Texte extrait de la 4ème de couverture de l'ouvrage) Charlotte Courreye est chercheuse postdoctorale à l'École normale supérieure, Université Jean Moulin Lyon 3. Elle a enseigné l'histoire et l'arabe à l'INALCO. Annik Lacroix est Maîtresse de conférences en Histoire contemporaine à l'Université Paris-Nanterre et a enseigné l'histoire du Maghreb à l'INALCO. Augustin Jomier est Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine du Maghreb à l'INALCO. Cet épisode a été enregistré le 21 avril 2024 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Dr. Belkacem Benzenine, Politologue et Directeur de recherche au CRASC, a modéré le débat de cette rencontre Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Matinale très chargée aujourd'hui ! Au programme : 2:30 Vers une adhésion cachée de la Suisse à l'UE ?
Surnommée « la Divina », Maria Callas demeure encore au XXIe siècle l'une des cantatrices les plus célèbres, à la fois par le timbre particulier de sa voix, son art du chant et sa vie amoureuse – une tragédie moderne. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frédéric Taddeï reçoit l'économiste André Masson pour décrypter le plus grand transfert de richesse de l'histoire, lié à la disparition des baby-boomers. Inégalités, héritage, réforme : un débat passionnant sur l'avenir du patrimoine en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il existe un décalage croissant entre notre biologie et l'environnement alimentaire moderne.Nous sommes programmés pour rechercher le sucre, les graisses et le sel — autrefois rares, aujourd'hui omniprésents. Les aliments ultra-transformés détournent notre cerveau et surchargent notre organisme, rendant la santé plus difficile à maintenir que jamais.Dans cet épisode, on explore comment nos instincts évolutifs entrent en collision avec le système alimentaire du XXIe siècle — et ce qu'on peut faire pour y faire face.Go check out my website for tons of free resources on how to transition towards a healthier diet and lifestyle.You can download my free plant-based recipes eBook and a ton of other free resources by visiting the Digital Downloads tab of my website at https://www.plantbaseddrjules.com/shopDon't forget to check out my blog at https://www.plantbaseddrjules.com/blog You can also watch my educational videos on YouTube at https://www.youtube.com/channel/UCMpkQRXb7G-StAotV0dmahQCheck out my upcoming live events and free eCourse, where you'll learn more about how to create delicious plant-based recipes: https://www.plantbaseddrjules.com/Go follow me on social media by visiting my Facebook page and Instagram accountshttps://www.facebook.com/plantbaseddrjuleshttps://www.instagram.com/plantbased_dr_jules/Last but not least, the best way to show your support and to help me spread my message is to subscribe to my podcast and to leave a 5 star review on Apple and Spotify!Thanks so much!Peace, love, plants!Dr. Jules
Démoderniser pour décoloniser : les musées d'art moderne au XXIe siècleCharles Esche, curateur et écrivain vivant à Amsterdam, interroge la façon dont les musées d'art moderne et contemporain sont conditionnés par leur passé moderne et colonial et nous invite à explorer de nouvelles stratégies et propositions curatoriales à travers l'exemple du Van Abbemuseum aux Pays-Bas, qu'il a dirigé pendant 20 ans.Au cours de cette conférence, Charles Esche aborde la façon dont les musées d'art moderne et contemporain sont mis en difficulté par leur passé moderne, dont ils peuvent encore créer des récits qui répondent aux enjeux du moment et à la diversité de leurs usagers. Il s'appuie sur l'exemple du Van Abbemuseum aux Pays-Bas pour explorer des stratégies concrètes qui pointent vers des activités potentiellement pluriverselles et porteuses de sens.Il aborde également la question des processus continus et sans fin de décolonisation à partir d'une position de l'Europe occidentale, ainsi que les limites de ce type d'approches. La conférence se terminera par une brève excursion au-delà du cadre institutionnel de l'art, en explorant les réponses potentielles de l'art et de la pensée artistique face au climat politique réactionnaire actuel.Conservateur et écrivain basé à Amsterdam, Charles Esche est conseiller à la Jan van Eyck Academy et professeur d'art contemporain et de pratique curatoriale à l'University of the Arts de Londres. De janvier à avril 2026, il résidera à la Cité internationale des arts à Paris. Jusqu'en 2024, il a été directeur du Van Abbemuseum (Pays-Bas). Sa dernière publication majeure est Art and Its Worlds, Afterall and Koenig Press, 2021.Il a été commissaire de plusieurs expositions internationales, parmi lesquelles : Soils, Australie et Pays-Bas, 2024; The Meeting That Never Was, Vilnius 2022; Art Turns, Word Turns; Musée MACAN, Jakarta 2017; Biennale de Jakarta 2015; 31ème Biennale de Sao Paulo 2014, RIWAQ Biennale, Palestine, 2007 et 2009; Istanbul Biennale, 2005 et Gwangju Biennale, 2002Amphithéâtre des LogesMardi 3 juin 2025Crédit photo : © 2025 Gluklya Pershina
Itinérance ferroviaire de Paris à Istanbul, sur le tracé historique de l'Orient-Express. Une éloge de la lenteur et du voyage en train, avec beaucoup d'escales. Paris-Munich-Vienne-Budapest-Bucarest-Istanbul : c'est le trajet historique de l'Orient-Express inauguré en 1883. Parti pour la première fois depuis la gare de l'Est à Paris, ce train de légende va ouvrir les portes de l'Orient, rapprocher les cultures et les hommes. À l'époque, certains commentateurs allaient même jusqu'à dire que le Bosphore était devenu la banlieue de Paris. L'avion n'en était alors qu'à ses balbutiements et quatre pour rejoindre directement Constantinople et cet Orient rêvé, fantasmé, c'était une vraie révolution ! Jusqu'en 1977, ce train mythique, luxueux, va embarquer toute une aristocratie européenne en mal de grands voyages et d'écrivains en quête de sensations. Aujourd'hui, au XXIe siècle, alors que le train revient en force et que les voyageurs s'interrogent sur l'impact carbone de leurs mobilités, il aura fallu aussi quatre jours à Sibylle d'Orgeval, notre reporter, pour rejoindre les rives du Bosphore, après de multiples escales, de rencontres inattendues, d'images furtives et de changements de train : six au total. Prenez votre billet, embarquement immédiat sur l'Orient pas si Express…Un voyage sonore de Sibylle d'Orgeval initialement diffusé en mars 2024.
durée : 01:48:07 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Dans un monde fragmenté, l'UNESCO doit être un moteur de justice, d'inclusion et de transformation pour affronter les défis du XXIe siècle. / Alors que l'IA transforme nos usages numériques, la cybersécurité s'impose comme un enjeu démocratique et citoyen. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Gabriela Ramos Candidate à la direction générale de l'UNESCO; Yasmine Douadi Fondatrice et présidente-directrice générale de Riskintel Media et du Risk Summit
Itinérance ferroviaire de Paris à Istanbul, sur le tracé historique de l'Orient-Express. Une éloge de la lenteur et du voyage en train, avec beaucoup d'escales. Paris-Munich-Vienne-Budapest-Bucarest-Istanbul : c'est le trajet historique de l'Orient-Express inauguré en 1883. Parti pour la première fois depuis la gare de l'Est à Paris, ce train de légende va ouvrir les portes de l'Orient, rapprocher les cultures et les hommes. À l'époque, certains commentateurs allaient même jusqu'à dire que le Bosphore était devenu la banlieue de Paris. L'avion n'en était alors qu'à ses balbutiements et quatre pour rejoindre directement Constantinople et cet Orient rêvé, fantasmé, c'était une vraie révolution ! Jusqu'en 1977, ce train mythique, luxueux, va embarquer toute une aristocratie européenne en mal de grands voyages et d'écrivains en quête de sensations. Aujourd'hui, au XXIe siècle, alors que le train revient en force et que les voyageurs s'interrogent sur l'impact carbone de leurs mobilités, il aura fallu aussi quatre jours à Sibylle d'Orgeval, notre reporter, pour rejoindre les rives du Bosphore, après de multiples escales, de rencontres inattendues, d'images furtives et de changements de train : six au total. Prenez votre billet, embarquement immédiat sur l'Orient pas si Express…Un voyage sonore de Sibylle d'Orgeval initialement diffusé en mars 2024.
Le trumpisme apparaît comme le phénomène politique majeur du premier quart du XXIe siècle. Il est né de la rencontre entre un personnage hors norme, Donald Trump, héritier, entrepreneur et star de la téléréalité, quelques idées fortes et un socle électoral républicain en recomposition, particulièrement après la présidence de George W. Bush et les années de guerre en Irak et en Afghanistan. Donald Trump bouleverse les codes du Parti républicain, secoue les institutions américaines et influence bien au-delà des frontières des États-Unis. Il transforme le paysage politique américain. Entre populisme, nationalisme, rejet des élites – quoique – polarisation extrême et guerre contre les médias, le trumpisme réunit autour de lui chrétiens évangélistes, idéologues nationaux conservateurs, masculinistes et titans de la tech. Il entend détruire l'ordre international hérité de la Seconde Guerre mondiale. Peut-on dire avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche que le trumpisme n'est ni une parenthèse ni une anomalie et qu'il s'est imposé comme une force politique durable et dominante ?Maya Kandel est notre invitée. Chercheuse indépendante associée à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, historienne spécialiste de la politique étrangère.À lire aussiHistoire du Parti républicain, de l'abolition de l'esclavage à Donald J. Trump
durée : 00:03:47 - Le Regard culturel - par : François Angelier - "Désert, déserts : du Moyen Âge au XXIe siècle", de l'historienne de l'art Marie Gautheron explore le désert sous toutes ses coutures. Le désert, lieu de désertion, d'abandon et de révélation, passe du statut de décor géographique à celui de symbole de marginalité ou de solitude inspiratrice.
Avez-vous déjà entendu parler de l'affaire Cambridge Analytica ? Ou encore du scandale des pentagones papers ou celui du médiator ? Si ces histoires ne vous disent rien vous serez surpris d'apprendre l'existence de ces véritables complots. Des histoires qui dépassent largement la fiction. L'affaire Cambridge Analytica Dans une salle d'audition du Congrès américain, Mark Zuckerberg fait face à 44 sénateurs, impassible malgré les accusations. Au cœur de l'affaire : Cambridge Analytica, qui a siphonné les données de 80 millions d'utilisateurs Facebook. Ces données ont permis de cibler les électeurs indécis avec des contenus politiques sur mesure. Résultat : deux votes historiques – le Brexit et l'élection de Trump – ont peut-être été influencés. Découvrez ce récit et plongez dans l'un des plus grands scandales d'État du XXIe siècle. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : combat contre l'Apocalypse (1/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : la bombe mentale (2/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : massacres et sauvetages (3/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : l'ennemi public des braconniers (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans ce huitième épisode du Son des Territoires, Victor Delage, fondateur de l'Institut Terram, reçoit Antoine Bristielle, auteur de l'étude « Eau sous tension : les Français face aux défis hydriques de leurs territoires ». Ensemble, ils s'intéressent à un sujet qu'on croit souvent maîtriser, mais qui est en train de devenir l'un des grands enjeux du XXIe siècle : l'eau. On a grandi avec l'idée que l'eau était partout, disponible, accessible. Pourtant, depuis quelques années, les signes s'accumulent : multiplication des épisodes de sécheresse prolongée, intensification des inondations et la dégradation de la qualité de l'eau dans de nombreux territoires sont autant de signaux d'alerte attestant de la pression exercée sur le cycle hydrologique… Mais comment cette réalité est-elle perçue par les Français ? Comment la vivent-ils, comment la comprennent-ils ? Est-ce une inquiétude abstraite, ou un enjeu concret, quotidien, visible dans les territoires ? Et surtout : quelles réponses jugent-ils acceptables, efficaces, urgentes ? On parle souvent du climat, de l'énergie, de la biodiversité… Il est temps que l'eau entre pleinement dans le débat public. Et ça commence maintenant.Antoine Bristielle est docteur en science politique, directeur France de l'ONG Project Tempo, directeur de l'Observatoire de l'opinion de la Fondation-Jean-Jaurès et président de la société d'études et de conseil Vasco. Il est spécialiste des questions d'opinion et de communication, en particulier sur les enjeux environnementaux. Il a récemment publié « Qui fait l'opinion ? Crises démocratiques et nouveaux médias » (Fayard, 2024).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un rapport qui agite la classe politique française. Un peu plus de 70 pages sur les Frères musulmans et l'islamisme, rédigées par un ancien ambassadeur et un préfet. Ils pointent notamment le « danger d'un islamisme municipal » en France, et une « menace pour la cohésion nationale ». Leurs conclusions ont été évoquées lors d'un Conseil de défense, la semaine dernière, à l'Élysée. Certains dénoncent toutefois une instrumentalisation politique, d'autres assurent que ce travail n'apporte pas de nouvelles connaissances, et qu'il est déjà dépassé. C'est en tout cas l'occasion de revenir sur un autre volet de ce rapport, qui tente aussi d'analyser l'implantation des Frères musulmans en Europe, et dans certains pays en particulier. Lesquels sont concernés, précisément ? Quelle est aujourd'hui l'influence des Frères musulmans sur le continent européen ? Pourquoi et comment s'y sont-ils installés ? Faut-il craindre d'autres mouvances ? On en parle avec notre invité : Hakim El Karoui, chercheur à l'Institut Montaigne, président du club XXIe siècle, chercheur associé à Terra Nova et auteur de l'ouvrage L'islam, une religion française, aux éditions Gallimard.
Florent Ménégaux est le CEO de Michelin, une entreprise emblématique du CAC 40 qui emploie plus de 130 000 personnes dans 175 pays. J'étais intéressé de mieux comprendre la culture d'un groupe aussi large et qui reste, en France, le plus engagé dans le "care".C'est nécessairement une question de leadership donc j'ai voulu comprendre qui était l'homme à la tête de cette entreprise avec ses convictions mais aussi ses oeillères parfois.Car derrière le titre, il y a un homme profondément humain, introspectif, engagé — et c'est cet homme que j'ai eu la chance d'interviewer dans cet épisode.Dans notre échange, nous avons parlé de leadership bien sûr, mais pas n'importe lequel : un leadership conscient, humain, non-pyramidal. Un leadership du XXIe siècle. Florent défend une vision qu'il incarne avec conviction : celle d'un dirigeant qui ne cherche pas à tout contrôler, mais qui s'attache à créer un environnement où chacun peut prendre ses responsabilités, être acteur, et surtout, se développer.Nous avons parlé de ce qu'il appelle le leadership neuronal, inspiré du corps humain : chaque salarié est une cellule autonome, interconnectée, porteuse de l'ADN de l'entreprise. Une image à la fois simple et radicale qui change profondément la manière de penser le pouvoir, l'organisation, la performance.Florent partage aussi avec une sincérité rare ce que c'est que d'être CEO d'une entreprise mondiale : la solitude des décisions, les doutes, les peurs, la vulnérabilité. Il m'a raconté comment il a été coaché pendant plusieurs années avant de prendre la tête du groupe, et pourquoi il pense qu'on ne peut pas gérer les autres si l'on ne s'est pas d'abord occupé de soi. Il parle de ses routines, de sa discipline de vie, de sa vision du courage, et de la manière dont il a traversé la crise du Covid — en prenant, en quelques heures, la décision d'arrêter toutes les usines Michelin à travers le monde pour protéger ses collaborateurs.Nous avons aussi abordé des sujets plus larges : l'excès de capitalisme, la cohésion sociale, l'éco-anxiété, l'importance de garantir un salaire décent dans tous les pays, ou encore la tension entre croissance et soutenabilité. Et toujours avec cette lucidité et cette capacité à se remettre en question qui m'ont profondément touché.Florent Ménégaux n'est pas un dirigeant comme les autres. Il incarne une forme de leadership profondément moderne, audacieuse et surtout profondément humaine. Cet épisode est une leçon de management, mais c'est surtout une leçon de vie.5 citations marquantes« Une entreprise, c'est un tissu de relations humaines. »« Le leadership, c'est un chemin de développement, pas une destination. »« Il faut apprendre à se gérer soi-même avant de prétendre gérer les autres. »« Chaque salarié chez Michelin est une cellule qui porte tout l'ADN du groupe. »« Je suis un capitaliste convaincu, mais l'excès de capitalisme est condamnable. »10 questions structurées posées Pouvez-vous présenter Michelin en quelques chiffres ?Comment votre vision du leadership a-t-elle évolué au fil du temps ?Qu'est-ce qu'un leader idéal selon vous ?Y a-t-il une rencontre qui a marqué votre parcours ?Comment avez-vous pris la décision d'arrêter toutes les usines Michelin pendant le Covid ?Comment faites-vous pour ne pas tomber dans une organisation pyramidale ?Quel regard portez-vous sur la solitude du CEO ?Comment prenez-vous soin de vous pour tenir dans la durée ?Comment Michelin aborde-t-elle les questions de transition écologique et d'innovation ?Pensez-vous que Michelin pourrait devenir une entreprise à mission ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:04 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La fraternité et la sororité sont des mots métaphores, qui désignent le plus souvent ce qui excède le cadre de la famille. Universelle ou choisie, cette solidarité horizontale occupe une place fondamentale dans l'histoire militante et littéraire contemporaine. - réalisation : Thomas Beau - invités : Alexandre de Vitry Maître de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècles à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université; Florence Rochefort Chercheuse au CNRS, spécialiste d'histoire des féminismes, des femmes et du genre
durée : 00:57:48 - Avec philosophie - par : Géraldine Mosna-Savoye, Nassim El Kabli - Lors de l'avènement de la Troisième République, Victor Hugo permet au peuple de se reconstruire une mythologie républicaine, avec un modèle de fraternité humaine et universelle. Incarnation du "sacre de l'écrivain", il apparaît ainsi comme la figure publique permettant de croire en la République. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Philippe Raynaud Professeur émérite de science politique à l'université Panthéon-Assas, membre de l'Institut universitaire de France; Alexandre de Vitry Maître de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècles à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université
Spéciale Denzel Washington avec Jacques Demange, auteur du livre "Denzel Washington, en toute(s) conscience(s)" (Carlotta). En 2020, The New York Times élisait Denzel Washington « meilleur acteur du XXIe siècle ». Symbolique, ce titre met en évidence la popularité jamais démentie de l'un des plus grands acteurs du cinéma contemporain nord-américain, ainsi que son rôle de modèle pour la nouvelle génération d'actrices et d'acteurs d'Hollywood. La carrière de Washington frappe d'abord par la haute conscience qui anime le choix de ses rôles, mais également l'organisation de ses représentations et l'orchestration de son jeu à l'écran. Cet ouvrage, le premier en langue française consacré à la star, s'emploie à étudier ces différents états de conscience, mettant en évidence leur constance et leurs évolutions. Une analyse précise de séquences permet de comprendre les particularités d'une persona et d'un style de jeu que l'acteur consolida sur la scène de théâtre avant de l'affiner devant la caméra. La maîtrise méthodologique de Washington fait écho à une sensibilité particulière concernant son statut d'icône culturelle. Cette particularité donne lieu à une réflexion généalogique invitant à une comparaison avec certains acteurs qui l'ont précédé (Sidney Poitier, Fred Williamson, Eddie Murphy) et les nouvelles vedettes du grand écran (Michael B. Jordan, John David Washington). Si son nom est fréquemment associé au cinéma d'action grand public (Man on Fire, Training Day, Equalizer et ses suites), Washington présente un répertoire éclectique partagé entre adaptations de pièces shakespeariennes (Macbeth), biopics (Cry Freedom, Malcolm X, Hurricane Carter), thrillers (Bone Collector), westerns (Les Sept Mercenaires), films historiques (Glory), de science-fiction (Le Livre d'Eli) ou drames plus intimistes (Philadelphia, Fences). Acteur fétiche de certains cinéastes bien connus du public (Spike Lee, Antoine Fuqua, Tony et Ridley Scott), Denzel Washington est également le réalisateur de productions engagées dont ce volume propose une étude détaillée. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'histoire d'un des monuments de la politique française au XXIe siècle. 40 ans de carrière politique, une liste de mandat longue comme le bras. Mais surtout un politicien cultivé, érudit, inatteignable dans sa maîtrise oratoire, insaisissable dans ses débats télévisés. Initialement, dans le couloir de la gauche social, laïcarde, bien-pensante, alors que le champ de la facilité idéologique et électoral s'offrait à lui, il réussira l'impressionnant exploit de devenir l'homme le plus diabolisé de France. À raison.
Nos invités du mardi 13 mai 2025 : Immigration et travail: Hakim El Karoui Fondateur du cabinet de conseil Volentia, président du club XXIe siècle et expert associé de Terra Nova dont l'étude « Les Travailleurs immigrés : avec ou sans eux ? » est publiée aujourd'hui par Terra Nova.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Retrouvez Clémence Houdiakova pour la matinale de Tocsin du 13 mai 2025, au sommaire aujourd'hui :2:30 Des écologistes veulent interdire le comté !
Imaginez une ancienne mine de charbon creusée dans les flancs gelés d'une montagne, tout près du cercle polaire. Un lieu hors du temps, à Svalbard, l'archipel norvégien réputé pour son calme… et ses bunkers. C'est là, dans ce décor presque post-apocalyptique, que repose l'un des trésors les plus précieux du XXIe siècle : l'Arctic World Archive.Depuis 2017, ce sanctuaire de l'information accueille trois fois par an des dépôts de données du monde entier. Pas sur des serveurs, non : sur film analogique. Livres rares, langages menacés, logiciels libres, chefs-d'œuvre culturels… Tout y est archivé pour résister à l'épreuve du temps. L'objectif ? Préserver l'essentiel de notre patrimoine numérique, même en cas de black-out global.Pour accéder au dépôt, il faut marcher plusieurs centaines de mètres dans un tunnel glacé, vestige de l'époque minière. L'air est sec, la température constamment sous zéro : les conditions idéales pour une conservation sur plusieurs siècles. « Ici, pas besoin d'électricité, ni de logiciel », explique Rune Bjerkestrand, fondateur de Piql, la société norvégienne en charge du site. Chaque fichier est converti en une image microscopique, lisible avec un simple scanner optique. Pas d'interfaces complexes, juste des millions de pixels codés comme des QR codes du futur. Sur les étagères métalliques : des bobines venues de plus de 30 pays. Parmi elles, des modèles 3D du Taj Mahal, des pages de la bibliothèque du Vatican, des images satellites de la Terre, ou encore les partitions de Chopin. Même GitHub, le géant du logiciel, a placé ici son « Code Vault », un coffre-fort renfermant l'ADN du code open source mondial.Pourquoi ce bunker ? Parce que le numérique oublie vite : CD-Roms illisibles, formats périmés, fichiers inaccessibles… Joanne Shortland, archiviste chez Jaguar, le résume : « Migrer sans cesse les formats, c'est un combat sans fin. » Le film, lui, reste. Silencieux, fiable, inchangé. Alors que Microsoft ou des chercheurs britanniques explorent d'autres voies – verre, cristaux optiques, ADN synthétique – le vieux film analogique tient toujours la corde. Prochaine étape ? L'arrivée de journaux nationaux et de nouvelles archives culturelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l'étude menée par Hakim El Karoui, fondateur du cabinet Volentia, « Les Travailleurs immigrés : avec ou sans eux ? » publiée par Terra Nova mais aussi l'enquête du Crédoc sur les représentations de l'immigration au travail, on y découvre que 73% des sondés surestiment la part des immigrés dans la population. Une méconnaissance qui va très loin car un Français sur dix pense qu'un habitant sur deux est un immigré, ce qui est absolument faux. On reçoit donc Hakim El Karoui Fondateur du cabinet de conseil Volentia, président du club XXIe siècle et expert associé de Terra Nova. L'étude « Les Travailleurs immigrés : avec ou sans eux ? » est publiée aujourd'hui par Terra Nova.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
“Jean Gaumy et la mer”au Musée national de la Marine, Parisdu 14 mai au 17 août 2025Entretien avec Marion Veyssière, directrice adjointe du musée national de la Marine, et commissaire générale de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 mai 2025, durée 22'53,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3622_jean-gaumy_musee-national-de-la-marine/Communiqué de presseCommissariat scientifique de l'exposition Jean Gaumy et la merMarion Veyssière et Matthieu Rivallin, chef du département de la photographie de la Médiathèque du patrimoine et de la photographieCommissariat scientifique de l'exposition La pêche au-delà du cliché, inédits de la collectionMarine Désormeau, chargée de collections du musée national de la Marine Le musée national de la Marine à Paris propose une immersion fascinante dans l'univers de la photographie maritime de la seconde moitié du XIXe siècle à nos jours.L'exposition Jean Gaumy et la mer célèbre une figure majeure de la photographie contemporaine, membre de l'agence Magnum Photos, de l'Académie des beaux-arts et peintre officiel de la Marine. Première grande exposition dédiée aux photographies maritimes de Jean Gaumy, elle réunit près de 150 tirages issus des collections de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP).L'exposition La pêche au-delà du cliché, inédits de la collection révèle la manière dont la mer et les communautés de pêcheurs ont été perçues par les photographes du milieu du XIXe siècle au début du XXIe siècle, à travers près de 130 pièces issues de la collection du musée, dont certaines sont présentées au public pour la première fois.En faisant dialoguer deux collections photographiques aux univers complémentaires, cette double exposition porte un regard captivant sur la vie quotidienne des gens de mer du XIXe siècle à nos jours.L'exposition Jean Gaumy et la mer, réalisée en partenariat avec la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) où est aujourd'hui conservé ce fonds exceptionnel, met en lumière le travail d'une figure majeure de la photographie contemporaine. Membre de l'agence Magnum Photos, de l'Académie des beaux-arts et peintre officiel de la Marine, Jean Gaumy est un amoureux de la mer et de ses rivages, qu'il n'a de cesse de sillonner depuis le début de sa carrière dans les années 1970. Le parcours dévoile comment le photographe saisit, avec une intensité rare, des thématiques maritimes aussi diverses que la pêche, la pleine mer, le traumatisme des marées noires, le huis clos des sous-marins ou encore l'exploration des pôles. De la Normandie au Groenland, en passant par l'Andalousie, Long Island ou la Gironde, du reportage documentaire à une poésie plus contemplative, le « style Gaumy » se dévoile aux yeux du public à travers des photographies emblématiques mais aussi d'autres plus confidentielles, dont certaines sont présentées au public pour la première fois.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est le scandale sanitaire de ce début du XXIe siècle : les PFAS. Ces polluants éternels sont des substances chimiques très persistantes. On en trouve dans nos objets du quotidien : produits de beauté, pesticides, emballages alimentaires, revêtements antiadhésifs... Mais ils sont aussi apparentés à des perturbateurs endocriniens, et leurs effets sur la santé humaine, avérés ou potentiels, sont multiples. En France, une loi a été votée en février dernier sur le sujet. Objectif : interdire les cosmétiques, vêtements ou encore les chaussures qui en contiennent à partir de 2026. Une législation bien loin de satisfaire les habitants de la « vallée de la chimie », près de Lyon. Dans la région, alors que près de 220 000 personnes sont concernées par cette pollution, la lutte contre les PFAS s'organise : une action judiciaire de masse a été lancée par plusieurs ONG pour aider les habitants de la région. « Là, c'est le centre d'essai et derrière, c'est Daikin avec ses ateliers ». Thierry Mounib habite Pierre-Bénite, dans le sud de Lyon. Face à lui : les usines Daikin et Arkema. « Si on se retourne, on a les stades de foot. Là, c'est l'école maternelle. On a fait des prélèvements sur l'école maternelle, c'est une catastrophe. »Avec son association Bien vivre à Pierre-Bénite, Thierry Mounib alerte sur la pollution de son environnement, et sur des problèmes de santé dans son entourage, qu'il soupçonne être liés aux PFAS. « Ma femme a été opérée d'un d'un cancer du sein et elle a Parkinson. Autour de moi, dans toutes les maisons, il y a des cancers. Aux États-Unis, qu'est-ce qui s'est passé quand c'était prouvé ? Les entreprises 3M et DuPont ont été obligées de verser des milliards pour le suivi de la population. Arkema et Daikin, ils refusent. Ils ne vont pas verser les milliards pour la population de Pierre-Bénite. »À lire aussiPFAS: peut-on se débarrasser des polluants éternels ?« Un sérieux doute sur la qualité désormais des légumes »Tous ces espoirs reposent désormais sur une action judiciaire de masse. Objectif : que 500 victimes potentielles des PFAS dans la région lyonnaise demandent en même temps des réparations financières aux entreprises Arkema et Daikin pour de multiples préjudices subis concernant la santé, le moral ou une perte de valeur immobilière par exemple. Alain a déposé son dossier après avoir fait une prise de sang. Il s'est aperçu être contaminé en regardant les microgrammes de PFAS présents par litre de sang.« Moi, je suis à 22,6. Quand vous regardez la grille donnée par le laboratoire, au-dessus de 20, il y aura des problèmes sur la santé. Ceux qui ne sont pas le plus proche de l'usine, comme nous, par exemple, à un kilomètre et demi, ils ont l'impression quand même d'avoir échappé au problème. On a quand même un sérieux doute sur la qualité désormais des légumes qui nous sont fournis ou des œufs. »À lire aussiPFAS: «La France doit prendre des mesures urgentes contre la pollution de l'eau potable»Une action judiciaire unique en FranceCette action au civil sur les PFAS est une première en France. Louise Tschanz est avocate spécialiste du droit de l'environnement au cabinet Kaizen, celui qui s'occupe des potentielles victimes de contamination aux PFAS.« L'idée, c'est qu'on crée de la jurisprudence qui ait vraiment beaucoup d'impact et que ça amène les entreprises à ne pas faire des décisions comme celles qui étaient prises par Arkema. C'est-à-dire de savoir qu'il y a une pollution très grave qui est en train de se passer et de continuer à faire des profits. L'idée, c'est que ça leur coûte tellement cher que la prochaine fois, lors de leur décision business et dans leur comité de pilotage, ils se disent, "Ok, ce n'est pas possible de réagir comme ça". Il faut préserver l'environnement et la santé, sinon la population va faire des actions en justice qui vont nous coûter très cher. »Selon l'avocate, cette action judiciaire de masse est unique par son ampleur et pourrait être la plus importante d'Europe.À lire aussiPFAS: une vaste enquête journalistique révèle le coût astronomique de la dépollution en Europe
L'intelligence artificielle n'est plus un sujet d'avenir, mais un outil du présent — à condition de savoir s'en emparer. Marjolaine Grondin, entrepreneuse, cofondatrice de Jam et créatrice du Bootcamp IA, partage une vision concrète, pragmatique et inspirante de l'IA générative dans le monde de l'entreprise.En partenariat avec le salon Ready for IT : https://www.ready-for-it.com/fr-FRUtilisée comme un assistant, un chef de projet ou même un cofondateur personnel, l'IA devient selon elle « l'électricité du XXIe siècle » : omniprésente, invisible et indispensable. Marjolaine raconte comment elle forme des entreprises de toutes tailles à intégrer efficacement ces outils dans leurs processus, en insistant sur l'importance d'itérer, d'expérimenter, et surtout de poser les bonnes questions.Loin des discours anxiogènes ou trop théoriques, cet échange met en lumière des cas d'usage très concrets : traitement des emails, préparation de réunions, création de présentations, automatisation des recherches… Le tout avec une posture lucide sur les limites et les enjeux (coût, protection des données, impact cognitif). Une plongée passionnante dans l'ère post-exploratoire de l'IA.Site Web du Bootcamp IAhttps://www.lebootcampia.com/Sites mentionnés dans l'interviewhttps://www.fyxer.com/https://gamma.work/https://happygeranium.notion.site/Mes-agents-IA-1da9d1ca276c80a8a0e7d9ff208013e9-----------
Norman Borlaug est sans doute l'un des héros les plus méconnus du XXe siècle. Cet agronome américain, né en 1914 dans l'Iowa, est considéré comme le père de la « Révolution verte », un mouvement qui a transformé l'agriculture mondiale et permis de lutter efficacement contre la famine dans de nombreux pays en développement. Grâce à ses travaux, on estime qu'il aurait sauvé plus d'un milliard de personnes de la sous-alimentation.Après des études en biologie et phytopathologie, Borlaug entame sa carrière au Mexique dans les années 1940, dans le cadre d'un programme financé par la Fondation Rockefeller. À cette époque, le pays fait face à des rendements agricoles très faibles et à des maladies du blé comme la rouille. C'est dans ce contexte qu'il commence à développer des variétés de blé naines, à haut rendement et résistantes aux maladies, capables de pousser dans des conditions climatiques difficiles.Ces nouvelles variétés s'accompagnent d'un ensemble de techniques agricoles modernisées : irrigation contrôlée, engrais chimiques, pesticides et sélection génétique. Cette combinaison, qui sera plus tard appelée Révolution verte, est ensuite appliquée à d'autres cultures, notamment le riz et le maïs. En quelques années, la production de blé au Mexique double, et le pays devient auto-suffisant en céréales dès 1956.Le succès mexicain attire l'attention d'autres nations. Dans les années 1960, l'Inde et le Pakistan, alors menacés par la famine, adoptent les méthodes de Borlaug. En très peu de temps, la production céréalière y explose : l'Inde passe d'importatrice à exportatrice de blé en moins d'une décennie. Ce tournant spectaculaire permet de nourrir des millions de personnes, dans un contexte de croissance démographique galopante.Pour cet accomplissement exceptionnel, Norman Borlaug reçoit en 1970 le prix Nobel de la paix, une distinction rarement accordée à un scientifique. Le comité Nobel souligne que « plus que toute autre personne de son époque, il a contribué à assurer la paix dans le monde en réduisant la faim ».Cependant, la Révolution verte n'est pas exempte de critiques. Certains soulignent l'impact écologique de l'agriculture intensive : épuisement des sols, usage massif de produits chimiques, réduction de la biodiversité. D'autres pointent des inégalités sociales, les petits agriculteurs n'ayant pas toujours les moyens d'accéder à ces technologies.Malgré ces limites, l'œuvre de Borlaug reste monumentale. Jusqu'à sa mort en 2009, il n'a cessé de défendre l'importance de la science pour nourrir l'humanité. Son héritage demeure une source d'inspiration pour les chercheurs du XXIe siècle face aux défis de la sécurité alimentaire mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:39:05 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Depuis le meurtre d'un fidèle vendredi dernier dans une mosquée du Gard, la colère monte contre des réactions politique jugées trop discrètes et un climat ambiant perçu comme propice aux violences anti-musulmanes. Que nous apprend cet évènement tragique de l'islamophobie en France ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Hakim El Karoui Essayiste et consultant, co-fondateur du "Club du XXIe siècle" ; Kaoutar Harchi Sociologue, romancière
durée : 02:30:04 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Thierry Coville, chercheur à l'IRIS / Emilien Ruiz, historien, professeur à Sciences Po Paris / Hakim El Karoui essayiste et consultant, co-fondateur du "Club du XXIe siècle" et Kaoutar Harchi, écrivaine et sociologue - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:05:36 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La compétition de tous les pays pour les mêmes métaux, croisée avec les incertitudes géopolitiques, pousse la France et plus généralement l'Europe à vouloir sécuriser leurs approvisionnements. - invités : Celia Izoard journaliste independante, autrice de "La Ruée minière au XXIe siècle"
durée : 00:39:13 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Le Vatican a annoncé hier la mort du Pape François qui laisse derrière lui des idées progressistes en faveur des plus pauvres. Ses messages de paix ont encore aujourd'hui une portée mondiale au nom du dialogue interreligieux. Comment a-t-il fait entrer l'Eglise dans le XXIe siècle ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle de Gaulmyn Journaliste, productrice déléguée des Matins de France Culture; François Euvé Rédacteur en chef de la revue Etudes; Mario Giro responsable des relations internationales de Sant'Egidio et ancien vice-ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale italien
In this episode, I'm with my daughter Lisa who is working on a creative writing project for her French class! She's writing about our neighborhood street in the style of author Thomas Clerc. I explain how her class is creating a book called "Bois-Colombes, Museum of the 21st Century" We also celebrate Emilie who completed the Paris Marathon in exactly 3 hours and 27 minutes - matching her age! Discover French teaching methods, teen vocabulary, and unique writing techniques called "bornes" (markers). Perfect for understanding real French family conversations and educational approaches! #LearnFrench #FrenchPodcast #FrenchVocabulary #ParisMarathon #FrenchWriting #BoiscolombesGuide #FrenchTeenLife #EverydayFrench #FrenchSchoolProject #FrenchCulture
Bienvenue dans la saison 3 de DeepTechs, le podcast de Challenges. Un moment particulier pour l'équipe puisque nous avons la grande joie de vous annoncer l'arrivée de Mascaret, le conseil en communication des entreprises de Tech, comme partenaire de notre émission. Challenges et Mascaret ont régulièrement collaboré sur des dossiers divers comme le classement des influenceurs ou le baromètre des initiatives IA des grandes entreprises. Cette collaboration est donc, pour nous, une évolution naturelle. L'ouverture de cette nouvelle saison est aussi l'occasion de rappeler que DeepTechs, c'est d'abord une équipe : Flora Issingui, Maël Lorand, Charly Labyod, Guillaume Payan, et Gilles Fontaine.Et comme entrée en matière, nous vous proposons une conversation avec une personnalité exceptionnelle : Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). Nommée en 2021, elle est la première femme à occuper ce poste depuis la création de l'institution, en 1851. Avocate de formation, spécialiste de la propriété intellectuelle, elle a d'abord travaillé pour Universal Music France où elle a occupé successivement les postes de directrice legal & business affairs, puis de directrice consulting & content. Elle est arrivée à la Sacem en 2013, en tant que directrice des licences et membre du comité exécutif. Ses responsabilités se sont rapidement étendues à l'international avant qu'elle ne prenne la tête d'un nouveau département en 2019, couvrant les licences, l'international et les opérations. À ce poste, elle a piloté des négociations stratégiques et des partenariats mondiaux avec les grandes plateformes numériques, de YouTube à Apple en passant par Spotify, contribuant à moderniser la gestion des droits d'auteur à l'ère du streaming. Avec Cécile, nous parlons de DeepTechs et de musique, et du chemin accompli par la plus grande société d'auteurs au monde pour continuer à garantir les droits des créateurs au milieu des bouleversements technologiques du XXIe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode de C'est arrivé demain, le romancier et conservateur en chef Julien Donadille explore la relation entre l'individu et l'Histoire. Alors que le XXIe siècle s'ouvre sur des événements marquants — attentats, pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine — Il interroge ce sentiment de « vivre l'Histoire ».Avec une plume précise, il démonte la "tentation de l'Histoire", cette impression que certains moments seraient naturellement historiques. Il rappelle que l'Histoire est une construction narrative, façonnée par les historiens, et non une sensation immédiate. Nous ne sommes pas toujours capables de discerner ce qui comptera vraiment demain.Julien Donadille aborde aussi le pouvoir de la fiction — romans, séries, cinéma — dans notre façon de percevoir le passé. Ces récits influencent notre compréhension des faits, parfois au détriment de la réalité historique. Il met en lumière ce mélange entre récit collectif et imaginaire populaire.Plus qu'une critique, c'est une invitation à repenser notre liberté d'action dans un monde contraint. À travers des exemples concrets, Donadille rappelle que l'Histoire n'écrase pas l'individu, et que chaque geste du quotidien, aussi banal qu'un achat, a un sens.Un podcast essentiel pour repenser notre place dans le récit historique contemporain.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Moe Clark nous présente la contrebassiste abénakise Mali Obomsawin. Issue d'une famille originaire d'Odanak, au Québec, cette artiste au parcours musical remarquable jongle avec les sonorités expérimentales, rock et jazz pour traduire une identité autochtone bien ancrée dans le XXIe siècle. Assistante à la recherche Geraldine Eguiluz.
Faut-il transformer le capitalisme et comment pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre ? Ou à l'inverse est-il la solution pour mener la bataille climatique ? Comment penser un système économique différent et qui améliore la vie du plus grand nombre ?Thomas Piketty est économiste, auteur de nombreux ouvrages sur les inégalités de richesse, notamment "Le Capital au XXIe siècle". Il est également co-auteur, avec Julia Cagé, d'une somme sur la démocratie parue en 2022 "Une histoire du conflit politique". Il est également chroniqueur au Monde, et ses articles ont été publiés en 2025 au Seuil sous le titre "Vers le socialisme écologique".« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Thomas Zeng. Musique originale : Amandine Robillard.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En Suisse, l'eau fait partie intégrante de l'identité du pays, qui ne compte pas moins de 1'500 lacs. La région des 3 lacs, située entre Neuchâtel, le Jura et le Jura Bernois, comprend le lac de Bienne qui accueillait les pallafittes (villages lacustres) à la préhistoire. Ces groupes humains une fois installés transforment le paysage de cette région lacustre jusqu'à modifier la trajectoire des cours d'eau et le niveau de ses lacs. On leur rend visite depuis notre XXIe siècle grâce à René Koelliker, responsable du développement de l'offre touristique dans le Jura et le Jura bernois et d'après Witold Langlois qui tient le micro, leur meilleur ambassadeur.
Rendez-vous le jeudi 20 mars à 18h30 pour le prochain GDI-Live sur le thème : "Se lancer plus vite plus fort grâce à l'IA". Inscrivez-vous ici“J'étais sûr que ça allait marcher. Il n'y avait pas de plan B.”Eddy de Pretto a toujours su qu'il était destiné à monter sur scène.Il n'a pourtant pas été poussé (et encore moins soutenu) par son entourage proche lorsqu'il a voulu se lancer dans la musique.Eddy a commencé en tant que surveillant dans les catacombes avant de jouer des reprises sur les Bateaux-Mouches.Avec une amie, il distribue massivement des cartes de visite jusqu'à être découvert par des producteurs.En 2017, le titre Kid sort et bénéficie d'un accueil retentissant par le public. Il est révélé au grand public grâce à ses passages à la télévision et connaît le succès très rapidement.Engagé, Eddy parle de masculinité, de dépression et d'amour à travers ses chansons qui oscillent entre le hip-hop, le rap et l'électro.Il est devenu une figure centrale de la communauté LGBT. En 2021, Il crée son propre label Otterped qui produit exclusivement des artistes de la communauté LGBT.Commercialement, l'œuvre d'Eddy fait un carton avec notamment son premier album “Cure” est triple disque de platine avec ses 300 000 exemplaires vendus.On parle d'un peu tout ce qui constitue son univers, sa méthode pour être créatif, ses débuts sur les bateaux-mouches, son rapport à la masculinité ou encore sa manière d'occuper la scène et de se créer une aura.Bref. Un épisode génial avec un artiste singulier qui donne à voir le quotidien et l'esprit d'un génie créatif.TIMELINE:00:00:00 : De Jules César à chanteur00:14:33 : Le feat rêvé d'Eddy et ses morceaux avortés00:23:53 : Le plus grand juge d'Eddy de Pretto : lui ou son chat ?00:30:53 : Comment canaliser sa créativité00:38:10 : Monter sur scène contre vents et marées00:45:26 : Qu'est-ce que la masculinité au XXIe siècle01:05:42 : Comment faire face au harcèlement et aux commentaires négatifs01:11:08 : L'ascension avec des cartes de visite : des bateaux-mouches au grand écran01:18:16 : Le point de bascule peut arriver n'importe quand : un succès soudain mais préparé01:28:48 : Être un éternel insatisfait : comment éviter la double peine de la frustration01:34:47 : La création de son propre label (très engagé)01:41:20 : Comment bien occuper la scène : se créer une aura01:47:10 : Quelles sont les sources d'inspiration d'Eddy de Pretto01:55:22 : Sa relation à son physiqueLes anciens épisodes de GDIY mentionnés#405 - Nicolas Santi-Weil - Ami Paris & The Kooples - “Si tu n'arrives pas à en faire un client fais-en un ami”#14 Eric Bellion - ne jamais rien lâcher - aller deux pas dans l'inconnu pour trouver le bonheur#439 - Amanda Sthers - Écrivaine, réalisatrice, productrice - La liberté créative : se donner les moyens de ses ambitions#454 - Joël Dicker - Auteur et entrepreneur - Lire pour reprendre le contrôle de notre attention#338 - Gad Elmaleh - On est tous le blond de quelqu'unNous avons parlé de :Le site d'Eddy de PrettoChaîne YouTube d'EddyInstagram d'EddyLes InvinciblesEddy de Pretto — LOVE'n'TENDRESSEEddy de pretto - Maison at "LOVE FACTORY”Eddie de Pretto Pub en Jules CésarEddy de Pretto - RandomEddy de Pretto - KidLa première émission Quotidien avec EddyÉglise Saint-EustacheEddy de Pretto - Fête de tropCharlotte Cardin - Feel GoodOtterped RecordsEddy de Pretto - ParfaitementLes recommandations de lecture : Clear Thinking: Turning Ordinary Moments into Extraordinary ResultsLe mythe de la virilité (Olivia Gazalé)The Tipping Point: How Little Things Can Make a Big DifferencePeau d'HommeVous pouvez contacter Eddy sur Instagram et Tiktok.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Candidate à la présidence du Comité international olympique, à l'occasion de la 144ᵉ session à Costa Navarino (Grèce) le 20 mars, la Zimbabwéenne de 41 ans, double championne olympique du 200 m dos en 2004 et 2008, membre de la Commission exécutive du CIO et ministre des Sports depuis 2018, détaille à RFI ses positions sur les grands enjeux auxquels l'institution est confrontée. RFI : Vous êtes la plus jeune candidate à cette élection, la seule femme et la première représentante d'Afrique à briguer la présidence du CIO. Êtes-vous le meilleur symbole de ce que devrait être le CIO au XXIe siècle ? Kirsty Coventry : J'espère que c'est ce que ressentent les membres du Comité, mais je veux aussi être la meilleure personne pour le poste, pas seulement en raison de mon genre ou de mon origine. Je veux que les membres sentent qu'ils peuvent avoir confiance en moi et qu'ils pensent que je serai la meilleure pour diriger notre incroyable organisation, en particulier dans cet avenir qui change si rapidement.En tant qu'ancienne sportive de haut niveau et ex-présidente de la commission des athlètes du CIO, vous êtes consciente des défis auxquels sont confrontés les athlètes, en particulier en Afrique, pour atteindre le plus haut niveau international. Quelle devrait être la priorité pour accroître leurs chances ?En tant qu'ancienne athlète, la partie la plus difficile de mon parcours a été de devenir championne olympique. C'est là que je pense que nous devrions concentrer un peu plus les programmes dédiés du CIO. Je veux également m'assurer que les voix des athlètes soient toujours entendues, car c'est ainsi que nous savons ce qu'ils attendent de nous, par le biais de la commission des athlètes, en veillant à ce que nous écoutions précisément ce dont les athlètes ont besoin, et comment nous pouvons travailler à leur protection et à leur soutien. En revanche, je ne crois pas aux primes [versées aux médaillés en athlétisme lors des JO de Paris 2024, une mesure annoncée par World Athletics, présidée par Sebastian Coe, autre candidat à la présidence du CIO, NDLR]. Encore une fois, en regardant mon parcours et en parlant aux athlètes autour de moi, la partie la plus difficile, c'est toujours avant de devenir champion olympique ou avant d'être célèbre. Une fois que vous l'êtes ou que vous avez gagné des médailles, beaucoup plus d'opportunités s'offrent à vous. La question est donc de savoir comment nous pouvons aider davantage d'athlètes à devenir champions ou finalistes olympiques. C'est comme ça que nous pourrons concerner davantage d'athlètes.À lire aussiLes sportifs de la solidarité olympique qualifiés pour les JO 2024Vous êtes très sensible à la place du sport féminin et à la représentation des athlètes féminines dans les médias. Quelle serait la première mesure que vous mettriez en œuvre dans ce domaine si vous étiez élue ?Au sein du mouvement olympique, nous avons déjà réussi à faire du bon travail pour la promotion de l'égalité des sexes. Il faut maintenant l'étendre. Nous avons besoin d'une meilleure représentation des femmes dans les fédérations internationales et dans les comités nationaux olympiques. On doit voir davantage d'opportunités pour les femmes entraîneurs et l'entourage des athlètes. Au lancement d'un programme ou lorsqu'on essaie de faire avancer quelque chose, les quotas jouent certainement un rôle parce qu'ils aident à changer la culture. Une fois que les gens ont adhéré à cette culture et qu'ils voient la véritable valeur d'avoir plus de diversité autour de la table, et que cela devient vraiment ancré dans la culture d'une organisation, alors les systèmes de quotas peuvent être supprimés. Donc, je pense vraiment qu'ils servent un objectif au début.La question des athlètes transgenres ou des personnes concernées par une différence de développement sexuel, comme la boxeuse algérienne Imane Khelif, médaillée d'or à Paris 2024, mais visée par des messages haineux sur les réseaux sociaux, reste controversée. Quel est votre avis à ce sujet ?Je veux m'assurer que nous protégeons la catégorie féminine et je crois que nous devons trouver une voie à suivre en le faisant collectivement avec les fédérations internationales. Le CIO doit jouer un rôle de premier plan et nous devons nous assurer, là encore, que nous protégeons et servons les athlètes. Ce que j'entends par « protéger les athlètes », c'est que lorsque l'une d'elles vit quelque chose comme ce qu'il s'est passé à Paris, ou si vous regardez le cas des athlètes à différence de développement sexuel, comme le cas bien connu de Caster Semenya, ça n'est pas géré avec sensibilité. Nous devrions faire beaucoup mieux, nous devons trouver une voie collective qui ne mette pas un athlète en danger.À lire aussiLa boxeuse algérienne Imane Khelif dénonce l'offensive judiciaire de la Fédération internationale de boxeLes Jeux olympiques de Paris 2024 ont été un grand succès populaire et financier pour le CIO. Est-ce désormais le modèle à suivre et comment ce succès peut-il être mis à profit pour engager la jeune génération dans un paysage médiatique en constante évolution ?Paris 2024 était exactement ce dont le monde avait besoin, surtout après le COVID. C'étaient des Jeux incroyables et extrêmement réussis, et nous devons utiliser cette plateforme en ce moment où tout le monde en parle encore. Le Comité d'organisation de Paris 2024 et Tony Estanguet ont fait un travail incroyable à travers le pays en engageant les jeunes, les écoliers, et en les impliquant dans le sport, et c'est la mission du CIO de construire un monde meilleur grâce au sport. Donc, la question est de savoir comment on peut utiliser ce qui a été fait à Paris 2024 et le répandre à travers le monde.Les JO devraient-ils être diffusés sur des plateformes telles que Netflix ?À mesure que nous allons vers l'avenir, Netflix, Apple TV, YouTube, ces entreprises de streaming en ligne, ne font que se renforcer. Et quand on regarde l'Afrique par exemple, dans quelques années, vous aurez plus d'un demi-milliard de jeunes de moins de 35 ans et la plupart d'entre eux auront des smartphones. Donc, si nous ne trouvons pas des moyens créatifs de nous connecter avec eux sur ces plateformes en ligne, ça sera vraiment une occasion manquée.Êtes-vous favorable au retour des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques, à commencer par Milan Cortina l'année prochaine, et sous quelles conditions ?Malheureusement, dans le monde d'aujourd'hui, nous allons surtout devoir faire face à la question de savoir comment protéger et soutenir les athlètes dans toutes les zones de conflit. Nous constatons de plus en plus de conflits en Afrique, vous en avez en Europe et au Moyen-Orient. Pour moi, nous devons créer un groupe de travail qui élaborera un cadre qui permettra de protéger et de soutenir les athlètes de toutes ces zones de conflit afin de les aider à participer aux Jeux. Au bout du compte, nous devons également nous assurer que tous les athlètes présents aux Jeux seront protégés. Donc, il pourrait être nécessaire de mettre en place différentes réglementations pour garantir que tous les athlètes sont soutenus et qu'il n'y en ait pas qui soient davantage protégés que d'autres.À lire aussiJO 2024: les Russes et Biélorusses ne défileront pas à la cérémonie d'ouverture à ParisVous êtes actuellement la présidente de la commission de coordination des Jeux olympiques de la jeunesse de Dakar 2026. Le succès de ces Jeux sera-t-il crucial pour la crédibilité de l'Afrique à accueillir un jour les Jeux olympiques ?Oui, à 100 %. C'est la première fois que le mouvement olympique vient en Afrique et peut découvrir notre enthousiasme, notre énergie, notre culture, et cette opportunité nous excite. Mais cela s'accompagne de beaucoup de responsabilités. Nous travaillons en étroite collaboration avec Dakar 2026 pour nous assurer de donner cette tribune au Sénégal, mais aussi à l'Afrique, pour montrer au monde ce que nous pouvons faire.En général, pensez-vous que les intérêts du sport africain sont suffisamment représentés au sommet du mouvement olympique et que feriez-vous pour améliorer les choses ?Il y a toujours des points que nous pouvons améliorer pour nous en assurer. L'une des grandes choses dont j'ai parlé aux membres du CIO serait d'essayer de trouver des moyens innovants de combler le fossé entre les comités nationaux olympiques qui sont très bien soutenus et bien gérés et ceux qui ont besoin de beaucoup plus de soutien, car encore en développement. L'utilisation de la technologie et de l'intelligence artificielle en particulier sera très importante pour combler ce fossé, car une fois qu'il sera un peu comblé, les pays en développement pourront consacrer plus de temps et d'argent à soutenir leurs athlètes, et nous pourrons alors voir plus de médailles gagnées dans le monde entier.Apprendrez-vous le français si vous êtes élue au CIO ?Oui (elle le dit en français, et en riant)… C'est une promesse que j'ai faite aux membres du CIO. C'est quelque chose que je prendrai très au sérieux. Nous avons une école française au Zimbabwe et j'ai déjà fait quelques démarches (rires). Ce serait certainement un grand honneur pour moi de pouvoir parler la langue de notre fondateur, Pierre de Coubertin !À lire aussiSur les traces des Jeux olympiques de 1924, à Paris et ailleurs
Au milieu du XXe siècle, alors que la guerre s'achève, la société fait peau neuve et connaît de profondes mutations. Les Trente Glorieuses marquent l'avènement de la société de consommation durant laquelle de nouveaux biens s'invitent dans les foyers, et dans les armoires notamment. Les années 1950 sont en effet marquées par le développement du vêtement produit en série; le prêt-à-porter, devenu, depuis, l'une des principales industries mondiales. Pour retracer l'histoire du prêt-à-porter, Virginie Girod reçoit Sophie Lemahieu, historienne de la mode, spécialiste des XXe et XXIe siècles, elle est conservatrice au département Mode et Textile du musée des Arts décoratifs de Paris.
Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 23 octobre 2024.La new romance, genre rassemblant des fictions amoureuses agrémentées de suspense et d'érotisme, existe depuis plus de dix ans, mais depuis 2023, les ventes de ces romans à l'eau de rose version XXIe siècle explosent en France. La new romance, inventée aux Etats-Unis, est devenue un phénomène d'édition auprès des lectrices de moins de 35 ans en France où le chiffre d'affaires dégagé par ces romans a doublé en 2023, porté par les réseaux sociaux et, en France, le pass Culture, qui offre aux jeunes un forfait pour accéder à des contenus culturels. Écrits essentiellement par des autrices, ces romans représentaient 7% du marché français du livre en 2023 et un livre sur neuf en littérature.Pour en parler, Sur le Fil a invité Lara Swann, autrice, Arthur de Saint-Vincent, directeur général de Hugo Publishing, Marie Legrand, directrice du label Romance chez Hachette et Hugues Honoré, journaliste qui suit l'édition à l'AFP. Réalisation : Emmanuelle Baillon Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Retrouvez l'épisode en version originale ici : https://www.gdiy.fr/podcast/reid-hoffman-en/Reid Hoffman est un mastodonte de l'entrepreneuriat. Il a d'abord fait partie de la “mafia Paypal” avant de fonder LinkedIn en 2003 devenant un OG des Big Tech américaines et mondiales.Selon lui, une startup peut difficilement réussir si les membres fondateurs travaillent moins de 80 heures par semaine, la Silicon Valley imposant un rythme “effréné” au reste du monde.Il a été membre du conseil d'administration de multiples géants de la tech comme Airbnb, OpenAI et Microsoft.Depuis la révélation de l'IA au grand public en 2022, il y a déjà co-fondé deux entreprises dans le secteur (Inflexion AI et Manas AI).Mais il connaissait déjà bien le sujet depuis… 1990 ! Lorsqu'il était étudiant à Oxford, il étudiait l'IA et la philosophie simultanément pour comprendre le mystère de l'intelligence et du langage.Son approche est fondamentalement humanisme et son objectif clairement défini :Comment utiliser la technologie pour faire de nous de meilleurs individus ?Tech-optimiste, il s'évertue tant sur le plan politique qu'entrepreneurial pour que l'humanité se saisisse des nouvelles technologies et en tire au maximum parti.Dans cet épisode, Reid nous partage :Réussir dans le monde des startups : des semaines de 80hComment bien recruter et maintenir un “esprit de corps” (une culture d'entreprise saine)Sa vision sur les réglementations autour de l'IA et pourquoi ça peut tuer l'innovationComment utiliser les IA comme un pro au quotidienLe rapport de l'homme à la technologie (minute philosophique)Toute l'équipe de GDIY est fière de vous proposer cet épisode avec une figure centrale de la tech dans le monde. À écouter sans attendre pour apprendre de l'un des meilleurs de la tech et de l'entrepreneuriat.TIMELINE:00:00:00 : Comment maintenir un "esprit de corps" et une culture d'entreprise saine00:10:15 : Homo technicus : l'influence de la technologie sur l'humanité00:15:29 : IA et philosophie : la tech au service du bien commun et du dépassement de soi00:25:03 : Comment utiliser les différentes IA comme un pro00:34:07 : L'aventure PayPal et les angoisses persistantes autour de la tech00:44:43 : L'erreur de l'Europe : "la réglementation tue l'innovation"00:50:04 : Comment recruter LA bonne personne ?00:55:10 : Les meilleurs cas d'usage de l'IA01:03:45 : Pourquoi les gouvernements doivent s'intéresser à l'industrie technologique01:10:10 : Les secrets pour réussir en 2025Les anciens épisodes de GDIY mentionnés#210 - David Gurlé - Symphony - Apprendre aux côtés de Bill Gates à son apogée, le succès fou et les apprentissages d'un entrepreneur méconnuNous avons parlé de :LinkedInworkdayAneel BhusriPeter ThielInflection AIManas AIGreylock PartnersAI Action SummitLes recommandations de lecture : SuperagencyBlitzcaling ou la croissance éclairBlitzscaling: The Lightning-Fast Path to Building Massively Valuable CompaniesThe Start-up of You: Adapt, Take Risks, Grow Your Network, and Transform Your LifeImpromptu: Amplifying Our Humanity Through AIMasters of Scale: Surprising truths from the world's most successful entrepreneursThe Alliance: Managing Talent in the Networked AgeThe Coming Wave: AI, Power and Our Future: The instant Sunday Times bestseller from the ultimate AI insiderLa Déferlante: Technologie, pouvoir et le dilemme majeur du XXIe siècle (fr)SapiensAll Systems Red: The Murderbot DiariesVous pouvez contacter Reid sur LinkedIn, X, Instagram.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.
Retrouvez l'épisode en version française ici : https://www.gdiy.fr/podcast/reid-hoffman-fr/Reid Hoffman is a giant in the world of entrepreneurship. A founding member of the “PayPal Mafia,” he went on to create LinkedIn in 2003, firmly establishing himself as one of the OGs of the world's biggest tech companies.According to Reid, a startup can hardly succeed if its founding members work less than 80 hours per week, as Silicon Valley imposes a "fast and aggressive" pace upon the rest of the world.He was on a board member of some of the world's most important tech companies, including Airbnb, OpenAI, and Microsoft.Since AI's breakthrough to the public in 2022, he has already co-founded two companies in the sector (Inflexion AI and Manas AI). Reid has already co-founded two companies in the field—Inflexion AI and Manas AI. But his fascination with AI goes way back to 1990, when he studied AI and philosophy at Oxford to explore the nature of intelligence and language.His approach is fundamentally humanistic, and his goal is crystal clear:How can we leverage technology to become better people?A staunch tech optimist, Reid advocates—both politically and entrepreneurially—for humanity to embrace new technologies and harness their full potential.In this episode, Reid shares:Why 80-hour weeks are key to thriving in the startup worldTips for smart hiring and building a strong, healthy cultureHis take on AI regulation and how it might stifle innovationHow to use AI like a pro in everyday lifeA philosophical look at the relationship between humans and technologyThe entire GDIY team is thrilled to bring you this conversation with one of the most influential figures in global tech. Tune in to learn from one of the best in the business and get inspired to build tomorrow's great companies.TIMELINE:00:00:00 : How to maintain an "esprit de corps" and a healthy corporate culture00:10:15 : Homo technicus : the influence of technology upon humanity00:15:29 : AI and philosophy : using tech to become better humans00:25:03 : How to use the different AIs like a pro00:34:07 : The PayPal adventure and the never-ending concerns towards technology00:44:43 : The biggest European mistake : "regulation kills innovation"00:50:04 : A good hire can learn, iterate and work in teams00:55:10 : The best use cases for AI01:03:45 : Why governments have to care about the tech industry01:10:10 : The easiest way to be successfulWe referred to previous GDIY episodes :#210 - David Gurlé - Symphony - Apprendre aux côtés de Bill Gates à son apogée, le succès fou et les apprentissages d'un entrepreneur méconnuWe spoke about:LinkedInworkdayAneel BhusriPeter ThielInflection AIManas AIGreylock PartnersAI Action SummitReading Recommendations : SuperagencyBlitzcaling ou la croissance éclairBlitzscaling: The Lightning-Fast Path to Building Massively Valuable CompaniesThe Start-up of You: Adapt, Take Risks, Grow Your Network, and Transform Your LifeImpromptu: Amplifying Our Humanity Through AIMasters of Scale: Surprising truths from the world's most successful entrepreneursThe Alliance: Managing Talent in the Networked AgeThe Coming Wave: AI, Power and Our Future: The instant Sunday Times bestseller from the ultimate AI insiderLa Déferlante: Technologie, pouvoir et le dilemme majeur du XXIe siècle (fr)SapiensAll Systems Red: The Murderbot DiariesYou can contact Reid on LinkedIn, X, Instagram.Do you like the theme music? It's thanks to Morgan Prudhomme! Contact him at: https://studio-module.com. Interested in sponsoring Generation Do It Yourself or proposing a partnership? Contact my label Orso Media through this form.
David Duhamel est économiste et enseigne la démographie à Sciences Po Paris. Il est l'auteur du livre "Un Monde sans Enfants", un titre qui résume une tendance de fond : la chute de la natalité dans de nombreux pays.On nous parle tellement de surpopulation que j'ai été le 1er à être totalement surpris par tout ce que David nous raconte et vous allez voir c'est un sujet dont personne ne parle alors qu'en réalité il est fondamental!David en plus raconte super bien et nous entraine avec lui de manière incroyable!Dans cet épisode, nous parlons de ce phénomène et de ses implications profondes. Pourquoi fait-on de moins en moins d'enfants ? Quels sont les facteurs qui influencent la fécondité dans le monde ? Est-ce une question économique, sociétale, technologique, écologique ?J'ai interrogé David sur des exemples frappants : la Corée du Sud, où la fécondité est tombée à 0,6 enfant par femme, le Japon, l'Italie, la Chine, mais aussi la situation en France. Nous avons évoqué l'impact des politiques publiques, du féminisme, de la précarité, de la technologie, et même de la montée du masculinisme et des divisions politiques entre hommes et femmes.Nous avons aussi parlé de l'immigration : alors que les pays occidentaux ont de plus en plus besoin d'immigrés pour compenser la baisse de leur population active, ceux-ci se font plus rares. Les États-Unis semblent mieux armés que l'Europe ou la Chine pour affronter ce défi démographique.C'est une discussion essentielle pour comprendre notre avenir. La question n'est pas de savoir si ce problème va nous toucher, mais comment il va transformer nos vies, nos politiques, nos sociétés.Des citations marquantes : "Un monde sans enfants, c'est un avenir qui se joue aujourd'hui, pas en 2100.""L'histoire du XXe siècle, c'est la montée des droits des femmes. L'histoire du XXIe siècle, c'est la chute de la natalité.""En Corée, il faut aujourd'hui huit personnes pour faire un enfant. Imagine l'impact à long terme.""La technologie change notre rapport aux autres, à l'amour, à la sexualité… et donc à la fécondité.""Si on veut plus d'enfants, il faut une société plus égalitaire, pas plus répressive."10 questions que l'on traite:Pourquoi parle-t-on autant de surpopulation alors que la natalité chute partout ?Quels sont les impacts économiques et sociaux de cette baisse de la fécondité ?Pourquoi les femmes choisissent-elles de moins en moins d'avoir des enfants ?Quel est le rôle de la précarité et du coût de l'éducation dans cette tendance ?En quoi MeToo et la remise en question du patriarcat influencent-ils la démographie ?Est-ce que la religion peut jouer un rôle dans le maintien d'une forte natalité ?Pourquoi les États-Unis sont-ils mieux armés que la Chine ou l'Europe face à cette crise démographique ?Quel est l'impact de la technologie et des réseaux sociaux sur la baisse des relations amoureuses et donc de la natalité ?Comment les politiques natalistes, comme en Corée du Sud ou en Israël, influencent-elles la démographie ?Assiste-t-on à une polarisation politique entre hommes et femmes sur ces sujets ?Timelaps00:00 – Introduction : Pourquoi parle-t-on si peu de la crise démographique ?02:15 – Comprendre la chute de la natalité dans le monde06:30 – Immigration et déclin démographique : un paradoxe ?10:50 – Le cas de la Corée du Sud : une société sans enfants ?15:40 – Féminisme, MeToo et impact sur la natalité22:10 – Les États-Unis vs la Chine : qui dominera le XXIe siècle ?26:00 – L'impact des smartphones et des réseaux sociaux sur les relations et la fécondité30:30 – Pourquoi les jeunes sont-ils de plus en plus divisés politiquement sur ces sujets ?35:00 – Vers un monde avec de moins en moins d'immigrés disponibles ?40:00 – Conclusion : quelles solutions pour une démographie équilibrée ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : #299 Une autre histoire de l'humanité avec Christian Grataloup (https://audmns.com/AuGwnAl) Vlan #76 Mythes et réalités autour des migrants avec Josephine Goube (https://audmns.com/OOXKKZV) Vlan #103 Comment passer du rejet des migrants à leur accueil avec Lionel Pourtau (https://audmns.com/QaEGpTn)
David Duhamel est économiste et enseigne la démographie à Sciences Po Paris. Il est l'auteur du livre "Un Monde sans Enfants", un titre qui résume une tendance de fond : la chute de la natalité dans de nombreux pays.On nous parle tellement de surpopulation que j'ai été le 1er à être totalement surpris par tout ce que David nous raconte et vous allez voir c'est un sujet dont personne ne parle alors qu'en réalité il est fondamental!David en plus raconte super bien et nous entraîne avec lui de manière incroyable!Dans cet épisode, nous parlons de ce phénomène et de ses implications profondes. Pourquoi fait-on de moins en moins d'enfants ? Quels sont les facteurs qui influencent la fécondité dans le monde ? Est-ce une question économique, sociétale, technologique, écologique ?J'ai interrogé David sur des exemples frappants : la Corée du Sud, où la fécondité est tombée à 0,6 enfant par femme, le Japon, l'Italie, la Chine, mais aussi la situation en France. Nous avons évoqué l'impact des politiques publiques, du féminisme, de la précarité, de la technologie, et même de la montée du masculinisme et des divisions politiques entre hommes et femmes.Nous avons aussi parlé de l'immigration : alors que les pays occidentaux ont de plus en plus besoin d'immigrés pour compenser la baisse de leur population active, ceux-ci se font plus rares. Les États-Unis semblent mieux armés que l'Europe ou la Chine pour affronter ce défi démographique.C'est une discussion essentielle pour comprendre notre avenir. La question n'est pas de savoir si ce problème va nous toucher, mais comment il va transformer nos vies, nos politiques, nos sociétés.Des citations marquantes : "Un monde sans enfants, c'est un avenir qui se joue aujourd'hui, pas en 2100.""L'histoire du XXe siècle, c'est la montée des droits des femmes. L'histoire du XXIe siècle, c'est la chute de la natalité.""En Corée, il faut aujourd'hui huit personnes pour faire un enfant. Imagine l'impact à long terme.""La technologie change notre rapport aux autres, à l'amour, à la sexualité… et donc à la fécondité.""Si on veut plus d'enfants, il faut une société plus égalitaire, pas plus répressive."10 questions que l'on traite:Pourquoi parle-t-on autant de surpopulation alors que la natalité chute partout ?Quels sont les impacts économiques et sociaux de cette baisse de la fécondité ?Pourquoi les femmes choisissent-elles de moins en moins d'avoir des enfants ?Quel est le rôle de la précarité et du coût de l'éducation dans cette tendance ?En quoi MeToo et la remise en question du patriarcat influencent-ils la démographie ?Est-ce que la religion peut jouer un rôle dans le maintien d'une forte natalité ?Pourquoi les États-Unis sont-ils mieux armés que la Chine ou l'Europe face à cette crise démographique ?Quel est l'impact de la technologie et des réseaux sociaux sur la baisse des relations amoureuses et donc de la natalité ?Comment les politiques natalistes, comme en Corée du Sud ou en Israël, influencent-elles la démographie ?Assiste-t-on à une polarisation politique entre hommes et femmes sur ces sujets ?Timelaps00:00 – Introduction : Pourquoi parle-t-on si peu de la crise démographique ?02:15 – Comprendre la chute de la natalité dans le monde06:30 – Immigration et déclin démographique : un paradoxe ?10:50 – Le cas de la Corée du Sud : une société sans enfants ?15:40 – Féminisme, MeToo et impact sur la natalité22:10 – Les États-Unis vs la Chine : qui dominera le XXIe siècle ?26:00 – L'impact des smartphones et des réseaux sociaux sur les relations et la fécondité30:30 – Pourquoi les jeunes sont-ils de plus en plus divisés politiquement sur ces sujets ?35:00 – Vers un monde avec de moins en moins d'immigrés disponibles ?40:00 – Conclusion : quelles solutions pour une démographie équilibrée ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : #299 Une autre histoire de l'humanité avec Christian Grataloup (https://audmns.com/AuGwnAl) Vlan #103 Comment passer du rejet des migrants à leur accueil avec Lionel Pourtau (https://audmns.com/QaEGpTn) Vlan #76 Mythes et réalités autour des migrants avec Josephine Goube (https://audmns.com/OOXKKZV)
Ce matin du jeudi 13 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur un éventuel échange de territoires russo-ukrainiens, le report de la commission d'enquête sur le 7-Octobre et la nomination accidentelle d'un directeur du FBI anti-Trump. RDC : violences communautaires dans l'Ituri L'est de la RDC est le théâtre de violentes attaques entre deux groupes armés qui prétendent chacun défendre une communauté. Que sait-on de ces groupes appelés Zaïre et Codeco ? Quelles sont leurs revendications ?Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. Guerre en Ukraine : vers un échange de territoires ? Dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, Volodymyr Zelensky a évoqué l'éventualité d'effectuer un « échange » de territoires avec la Russie. Pourquoi le président ukrainien suggère-t-il cette idée maintenant ? De quels territoires parle-t-il ?Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Israël : à quand une enquête sur les failles sécuritaires du 7-Octobre ? Benyamin Nétanyahou a de nouveau repoussé les discussions sur la création d'une commission d'enquête sur les événements du 7-Octobre. Comment expliquer cette décision ? Le gouvernement sera-t-il contraint d'entamer cette enquête ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris, auteur de l'ouvrage Les Voies de la puissance: Penser la géopolitique au XXIe siècle (éditions Odile Jacob, 2022). États-Unis : comment un anti-Trump s'est retrouvé à la tête du FBI ? Brian Driscoll, agent expérimenté du FBI opposé à Donald Trump, s'est retrouvé à la tête de l'agence fédérale en raison d'une erreur de la Maison-Blanche. Comment expliquer une telle méprise ? Le président américain peut-il faire annuler cette décision ?Avec Augustin Habran, maître de conférence en histoire des États-Unis à l'Université d'Orléans.
En à peine deux semaines, l'administration Trump 2.0 a lancé un assaut sans précédent contre les institutions américaines. Derrière le chaos apparent se dessine un projet méthodique porté par une alliance inédite entre populistes, technocrates de la Silicon Valley et théoriciens néo-réactionnaires. De la prise de contrôle des agences fédérales par le DOGE de Musk aux purges systématiques du FBI, nous analysons les mécanismes, les acteurs et les implications de cette transformation radicale du pouvoir qui pourrait bien préfigurer l'avenir de nos démocraties.L'investiture de Trump et les premières actions radicalesLa méthode du chaos contrôléL'alliance inédite des forces anti-démocratiquesLe populisme de Bannon et la stratégie du "flood the zone"La tech-right et l'idéologie Silicon ValleyLe Dark Enlightenment et les réseaux chrétiensLe rôle central de Trump comme arbitreLe DOGE de Musk et la capture des données fédéralesLes purges administratives et la résistance bureaucratiqueLa stratégie de l'opacité et des zones grises légalesLes nouvelles formes de résistanceLa fusion pouvoir politique/technologiqueLa redéfinition de la souveraineté à l'ère numériqueL'émergence d'un nouveau modèle de gouvernanceLes dangers pour la démocratie en EuropeLa séduction de l'autoritarisme technologiqueLe piège de la disruption permanenteL'avenir de la démocratie face aux défis du XXIe siècleEpisode enregistré le 06/02/2025---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.