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durée : 00:28:36 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Au musée Cognacq-Jay de Paris, les œuvres de l'artiste plasticienne Agnès Thurnauer entrent en "Correspondances" avec les collections du XVIIIe siècle du musée et mettent à l'honneur les oubliées de l'Histoire de l'art. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Agnès Thurnauer Artiste peintre et plasticienne
Aventurier, musicien, espion, alchimiste... Cet homme du XVIIIe siècle possède tous les talents et peut-être même celui de traverser les siècles. Immortel ou mythomane ? De nombreux témoins hésitent entre ces deux qualificatifs. Polyglotte, intime de Louis XV, riche et mystique, Saint-Germain aura traversé son époque avec panache jusqu'en 1784. Plongez dans l'énigme toujours irrésolue de ce gentilhomme des Lumières. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:43 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - La grande majorité des gens de lettres ne pouvaient vivre de leur plume au XVIIIe siècle. Robert Darnton restitue les modes de vie, les pratiques éditoriales, les heurs et les malheurs de ces milliers d'écrivains qui ont alors animé en profondeur la vie des idées et les sensibilités. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Robert Darnton Historien américain, spécialiste des Lumières et de l'histoire du livre sous l'ancien régime. Ancien directeur de la Harvard University Library.
Oui, cette histoire est tout à fait vraie, et elle illustre à merveille les mœurs étonnantes — et souvent cruelles — de la justice d'Ancien Régime. Jusqu'au XVIIIe siècle, la France connaissait une institution pour le moins singulière : les tribunaux d'impuissance, chargés de juger si un mari était, ou non, capable de “remplir son devoir conjugal”. Ces procès, souvent spectaculaires, mêlaient droit, médecine, religion… et humiliation publique. Et c'est un noble français, le marquis de Langey, qui, bien malgré lui, mit fin à cette pratique absurde.L'affaire éclate en 1659. Le marquis de Langey, jeune aristocrate d'une vingtaine d'années, épouse Mademoiselle de Saint-Simon de Courtemer. Mais très vite, leur union tourne court : l'épouse, frustrée, l'accuse d'impuissance, c'est-à-dire d'incapacité physique à consommer le mariage. À cette époque, cette accusation n'est pas anodine : un mariage non consommé peut être annulé, privant l'époux de son honneur et de ses droits. La femme dépose donc plainte, et l'affaire est portée devant le Parlement de Paris.Ce qui suit confine au cauchemar. Le marquis est sommé de se soumettre à une “épreuve de virilité” : une inspection médicale complète, menée devant médecins, sages-femmes et témoins. Puis vient la fameuse “épreuve du congrès”, une procédure officielle au cours de laquelle l'accusé devait, en présence d'experts, tenter d'accomplir l'acte sexuel avec son épouse. Les contemporains décrivent cette scène avec un mélange d'effroi et de curiosité. Évidemment, sous la pression, le marquis échoue. Il est déclaré impuissant et, par conséquent, incapable de mariage. Le verdict est rendu public : humiliation totale.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Peu après, le marquis quitte Paris et se réfugie en Italie, où il se remarie. Cette fois, miracle : il a plusieurs enfants. La nouvelle fait scandale et ridiculise la justice française. Comment un homme officiellement reconnu “impuissant à jamais” peut-il devenir père ailleurs ? Le Parlement, embarrassé, annule la décision précédente, et le tribunal du congrès est définitivement supprimé en 1677 par le roi Louis XIV lui-même, sur avis de ses juristes.Cette affaire du marquis de Langey mit ainsi un terme à une procédure qui relevait plus du théâtre que du droit. Elle révèle aussi combien la sexualité, au XVIIe siècle, était perçue comme une affaire publique, surveillée et jugée — jusqu'à ce qu'un homme humilié prouve, au fond, que la justice pouvait être bien plus impuissante que lui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En près de 250 ans d'existence, la constitution américaine a surmonté bien des défis. Survivra-t-elle aux coups de menton de Donald Trump ? Pour en parler, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Michel Rosenfeld, constitutionnaliste à l'école de droit Cardozo, dans l'état de New York.La Constitution régit les États-Unis depuis la fin du XVIIIe siècle, un record de longévité pour une démocratie moderne. Aujourd'hui, le texte est confronté au défi de Donald Trump. Le républicain ne cache pas son intention de remettre en cause son contenu. Dès le début de sa présidence, il a signé un décret censé revenir sur le droit du sol, principe pourtant écrit noir sur blanc dans le texte.Son gouvernement a ignoré les décisions de certains juges fédéraux, chargés du contrôle de constitutionnalité, et les prérogatives du Congrès, au détriment de l'architecture des contre-pouvoirs imaginée par les Pères fondateurs.Ses détracteurs l'accusent aussi de bafouer le premier amendement sur la liberté d'expression et de s'arroger des pouvoirs extraordinaires en s'appuyant sur des lois d'exceptions militaires et économiques pour répondre à des crises qu'il amplifie. Enfin, il laisse entendre qu'il pourrait se présenter pour un troisième mandat alors que la constitution stipule que ce n'est pas possible.Quelle est sa stratégie ? Pour en parler, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec le constitutionnaliste Michel Rosenfeld, professeur de droit à la Cardozo School of Law de l'université Yeshiva (New York).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:01 - Disques de légende du jeudi 09 octobre 2025 - Trois ans déjà que Teresa Berganza s'est éteinte, elle qui s'était aussi bien illustrée chez Mozart que dans Carmen ou Le Barbier de Séville. La voici dans des airs du XVIIIe siècle, période de transition entre les époques baroque et classique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:20:01 - Disques de légende du jeudi 09 octobre 2025 - Trois ans déjà que Teresa Berganza s'est éteinte, elle qui s'était aussi bien illustrée chez Mozart que dans Carmen ou Le Barbier de Séville. La voici dans des airs du XVIIIe siècle, période de transition entre les époques baroque et classique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont parlé d'une nouvelle révolution du travail : les chaussons au bureau ! Le winner du jour - À Valence, en Espagne, deux stagiaires du permis se rendent à leur stage... en voiture, sans permis. - Le nouveau Prix Nobel de médecine 2025 est actuellement en pleine randonnée, sans réseau : il n'est toujours pas au courant de sa récompense ! Le flashback du jour - Janvier 2007 : Aaron sort son premier album avec le titre culte "U-Turn (Lili)". La même année, Sylvester Stallone fait ses adieux à la boxe avec "Rocky Balboa". Les savoirs inutiles - Jeanne Barret a été la première femme à faire le tour du monde, à la fin du XVIIIe siècle. Déguisée en homme, elle embarque avec l'expédition de Bougainville en 1766 ! La chanson du jour - Coldplay "Speed of Sound" Les 3 choses à savoir Qu'est-ce qu'on demande ? - Après la bande-son de la vie de Greg créée par Janis, l'IA pop rock de l'émission, Justine a eu droit à la sienne ce matin ! Le jeu surprise (Ni oui ni non) - Guillaume de Bussy-Saint-Georges (vers Paris) gagne un bon d'achat de 2 000 € valable chez Belambra Clubs. La banque RTL2 - Chrystelle de Mions (vers Lyon) repart avec le vinyle "Zen" (édition 30e anniversaire) de Zazie. - Mélanie de Bruz (vers Rennes) remporte également le vinyle "Zen" de Zazie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:53 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - À l'occasion du 300e anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste Greuze, le Petit Palais lui consacre une exposition majeure. Réputé pour ses portraits et scènes de genre, cet artiste audacieux du XVIIIe siècle est ici révélé sous un nouveau jour, à travers le thème central de l'enfance. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sally Bonn Maître de conférence en esthétique à l'Université Picardie Jules Verne, auteure, critique d'art et commissaire d'exposition.; Sarah Ihler-Meyer Critique d'art et commissaire d'exposition
durée : 00:05:56 - Le Bach du matin du jeudi 25 septembre 2025 - Jean-Philippe Collard interprète la fugue de la "Toccata, adagio et fugue en Ut Majeur" BWV 564, œuvre de jeunesse composée par Bach dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle, et transcrite pour piano par Ferruccio Busoni. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:56 - Le Bach du matin du jeudi 25 septembre 2025 - Jean-Philippe Collard interprète la fugue de la "Toccata, adagio et fugue en Ut Majeur" BWV 564, œuvre de jeunesse composée par Bach dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle, et transcrite pour piano par Ferruccio Busoni. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Quand Vasco de Gama prend la mer en 1497 pour relier l'Europe aux Indes, il écrit l'une des pages les plus marquantes de l'histoire des explorations. Mais derrière la gloire de la découverte se cache un ennemi invisible, bien plus redoutable que les tempêtes ou les pirates : le scorbut.Au fil des mois passés en mer, l'équipage de Gama – environ 170 hommes au départ – commence à montrer d'étranges symptômes. Gencives qui saignent, dents qui tombent, plaies qui ne cicatrisent pas, fatigue extrême… Les chroniqueurs racontent que les marins étaient littéralement rongés de l'intérieur. Le mal est si terrible qu'à leur retour, seuls une soixantaine de survivants fouleront de nouveau le sol portugais.Le scorbut, on le sait aujourd'hui, est une maladie liée à une carence en vitamine C, nutriment essentiel pour la formation du collagène, qui maintient nos tissus solides et nos vaisseaux sanguins intacts. Or, sur les navires du XVe siècle, le régime alimentaire se résumait à du biscuit de mer, de la viande salée et de l'eau plus ou moins croupie. Rien qui ne puisse fournir cette vitamine présente dans les fruits et légumes frais. Résultat : après quelques mois sans apports, les marins s'effondraient littéralement.Pendant des siècles, le scorbut restera la hantise des navigateurs. On estime qu'il a tué plus de marins que toutes les batailles navales réunies, parfois jusqu'aux deux tiers d'un équipage lors d'une expédition longue.La solution n'arrivera qu'au XVIIIe siècle grâce au médecin écossais James Lind. En 1747, il mène l'une des premières expériences cliniques de l'histoire : il donne à certains marins des citrons et des oranges, et constate leur guérison rapide. L'explication biochimique ne sera comprise que bien plus tard, mais dès lors, la distribution de jus d'agrumes devient une arme médicale essentielle dans les marines européennes. C'est d'ailleurs ce qui vaudra aux marins britanniques leur surnom de limeys, à cause du jus de citron vert embarqué à bord.Ainsi, si Vasco de Gama a ouvert la route des Indes, son expédition illustre aussi combien la science médicale était encore balbutiante à la Renaissance, et à quel point une simple vitamine pouvait faire basculer le destin de centaines d'hommes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand Vasco de Gama prend la mer en 1497 pour relier l'Europe aux Indes, il écrit l'une des pages les plus marquantes de l'histoire des explorations. Mais derrière la gloire de la découverte se cache un ennemi invisible, bien plus redoutable que les tempêtes ou les pirates : le scorbut.Au fil des mois passés en mer, l'équipage de Gama – environ 170 hommes au départ – commence à montrer d'étranges symptômes. Gencives qui saignent, dents qui tombent, plaies qui ne cicatrisent pas, fatigue extrême… Les chroniqueurs racontent que les marins étaient littéralement rongés de l'intérieur. Le mal est si terrible qu'à leur retour, seuls une soixantaine de survivants fouleront de nouveau le sol portugais.Le scorbut, on le sait aujourd'hui, est une maladie liée à une carence en vitamine C, nutriment essentiel pour la formation du collagène, qui maintient nos tissus solides et nos vaisseaux sanguins intacts. Or, sur les navires du XVe siècle, le régime alimentaire se résumait à du biscuit de mer, de la viande salée et de l'eau plus ou moins croupie. Rien qui ne puisse fournir cette vitamine présente dans les fruits et légumes frais. Résultat : après quelques mois sans apports, les marins s'effondraient littéralement.Pendant des siècles, le scorbut restera la hantise des navigateurs. On estime qu'il a tué plus de marins que toutes les batailles navales réunies, parfois jusqu'aux deux tiers d'un équipage lors d'une expédition longue.La solution n'arrivera qu'au XVIIIe siècle grâce au médecin écossais James Lind. En 1747, il mène l'une des premières expériences cliniques de l'histoire : il donne à certains marins des citrons et des oranges, et constate leur guérison rapide. L'explication biochimique ne sera comprise que bien plus tard, mais dès lors, la distribution de jus d'agrumes devient une arme médicale essentielle dans les marines européennes. C'est d'ailleurs ce qui vaudra aux marins britanniques leur surnom de limeys, à cause du jus de citron vert embarqué à bord.Ainsi, si Vasco de Gama a ouvert la route des Indes, son expédition illustre aussi combien la science médicale était encore balbutiante à la Renaissance, et à quel point une simple vitamine pouvait faire basculer le destin de centaines d'hommes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Société libertine du XVIIIe siècleExtrait du premier roman de Denis Diderot “Les bijoux indiscrets” publié anonymement en 1748.Dans cet épisode, Colette & Alice vous font découvrir Les Bijoux Indiscrets de Denis Diderot, un classique de la littérature érotique. Entre séduction, confidences et jeux de pouvoir, laissez-vous emporter par un dialogue amoureux aussi piquant qu'intemporel.Si tu veux lire cette histoire, je te l'offre ici : https://colette-se-confesse.kit.com/les-bijoux-indiscretsLove, Colette
“Jean-Baptiste Greuze” L'enfance en lumièreau Petit Palais, Parisdu 16 septembre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecYuriko Jackall,directrice du département de l'art Européen & Conservatrice « Allan et Elizabet Shelden » en charge des peintures européennes, Detroit Institute of Arts, et co-commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 15 septembre 2025, durée 21″56,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/09/29/3639_jean-baptiste-greuze_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat scientifique :Annick Lemoine, conservatrice générale du patrimoine, directrice du Petit PalaisYuriko Jackall, directrice du département de l'art Européen & Conservatrice “Allan et Elizabeth Shelden” en charge des peintures européennes, Detroit Institute of ArtsMickaël Szanto, maître de conférences, Sorbonne UniversitéLe Petit Palais rend hommage à Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) à l'occasion du 300e anniversaire de sa naissance. Peintre de l'âme, célèbre pour ses portraits et ses scènes de genre, Greuze est l'une des figures les plus importantes et les plus audacieuses du XVIIIe siècle. Aujourd'hui méconnu, il fut en son temps acclamé par le public, courtisé par les collectionneurs et adulé par la critique, Diderot en particulier. Le peintre est aussi l'un des artistes les plus singuliers de Paris. Esprit frondeur, il ne cesse de réaffirmer sa liberté de création et la possibilité de repenser la peinture en dehors des conventions.L'exposition propose de redécouvrir son oeuvre au prisme du thème de l'enfance, à partir d'une centaine de peintures, dessins et estampes, provenant des plus grandes collections françaises et internationales, avec des prêts exceptionnels du musée du Louvre (Paris), du musée Fabre (Montpellier), du Metropolitan Museum of Art (New York), du Rijksmuseum (Amsterdam), du Kimbell Museum of Art (Fort Worth), des Galeries Nationales d'Ecosse (Édimbourg), des collections royales d'Angleterre, ainsi que de nombreuses collections particulières.Rarement peintre n'a autant représenté les enfants que Greuze, sous forme de portraits, de têtes d'expression ou dans ses scènes de genre : candides ou méchants, espiègles ou boudeurs, amoureux ou cruels, concentrés ou songeurs, ballotés dans le monde des adultes, aimés, ignorés, punis, embrassés ou abandonnés. Tel un fil rouge, ils sont partout présents dans son oeuvre, tantôt endormis dans les bras d'une mère, tantôt envahis par une rêverie mélancolique, tantôt saisis par la frayeur d'un évènement qui les dépasse. Le parcours les met en lumière autour de sept sections, de la petite enfance jusqu'aux prémices de l'âge adulte.La centralité du thème de l'enfance dans la peinture de Greuze se fait le miroir des grands enjeux du XVIIIe siècle. Le nouveau statut de l'enfance – désormais considéré comme un âge à part entière –, les débats sur le lait maternel et le recours aux nourrices, la place de l'enfant au sein de la famille ou encore l'importance de l'éducation pour la construction de sa personnalitéet la responsabilitédes parents dans son développement sont les préoccupations des pédagogues et des philosophes, tels que Rousseau, Condorcet ou Diderot. Ces questions hantent alors tous les esprits. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 25 avril 1722, à Paris. Le jour de ses trente ans, Marie-Jeanne Gautier, actrice célèbre de la Comédie-Française et femme aux mœurs plutôt libres pour son époque, voit sa vie basculer. Au cours de la messe à laquelle elle assiste, elle reçoit, en effet, une sorte de révélation divine. C'est, en tous les cas, un tournant décisif. Il monte en elle un ardent désir d'expier un passé qu'elle place, désormais, sous le signe du péché. Marie-Jeanne Gautier décide alors d'abandonner sa carrière théâtrale. Après une confession générale et un repas d'adieux plein d'émotion, elle quitte discrètement Paris. On la retrouve, un peu plus tard, au Carmel de Lyon. Devenue Sœur Augustine de la Miséricorde, elle va vouer son existence à la pénitence. Pour quelles raisons une femme du XVIIIe siècle qui s'est illustrée par son indépendance et sa liberté a-t-elle pu connaître un tel revirement et s'enfermer derrière une grille ? Avec nous : Heather Krasker, diplômée de l'Ecole pratique des hautes études en Sciences religieuse, de Paris. « De la Comédie-Française au Carmel : la vocation de Marie-Jeanne Gautier au siècle des Lumières » ; Honoré Champion. Sujets traités : Marie-Jeanne Gautier, actrice,Comédie-Française, Sœur Augustine, Miséricorde, pénitence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La mousse au chocolat, ce dessert léger et aérien, est aujourd'hui une évidence dans la gastronomie française. Pourtant, son histoire est moins simple qu'il n'y paraît, et un nom étonnant revient souvent lorsqu'on cherche son véritable inventeur : celui du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.Dès le XVIIIe siècle, on trouve déjà des recettes de mousses au chocolat. Mais elles n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons : il s'agissait plutôt de préparations épaisses, proches d'une crème dessert, à base de lait, de beurre ou de crème. À cette époque, le chocolat, encore perçu comme un produit de luxe, se dégustait surtout chaud ou en pâtisserie riche. L'idée de l'alléger grâce aux œufs battus en neige n'était pas encore répandue.Tout change au XIXe siècle. Dans les cuisines aristocratiques et bourgeoises, on commence à utiliser les blancs d'œufs pour donner du volume à des mousses de fruits, de légumes, et même de poisson. Cette technique culinaire inspire un amateur aussi passionné de cuisine que de peinture : Henri de Toulouse-Lautrec.Connu pour ses affiches du Moulin Rouge et ses portraits de danseuses parisiennes, Lautrec (1864-1901) était aussi un gastronome avide d'expérimentations. Il aimait cuisiner pour ses amis artistes et modèles, parfois tard dans la nuit, et voyait la cuisine comme un art à part entière. Son ami Maurice Joyant publiera après sa mort un recueil de ses recettes, L'Art de la Cuisine, où figure une préparation baptisée « mousse au chocolat simple ».Son idée fut brillante : transposer la technique des mousses salées dans l'univers du dessert. En incorporant des blancs d'œufs battus en neige au chocolat fondu, il obtint une texture aérienne et légère, sans perdre l'intensité du cacao. Cette innovation donna naissance à la mousse au chocolat telle que nous la connaissons.Pourquoi l'attribue-t-on à Toulouse-Lautrec plus qu'à d'autres ? Parce que sa recette est la première qui correspond clairement à notre version moderne. Et surtout parce que sa position dans le milieu artistique et mondain de la Belle Époque lui permit de populariser rapidement ce dessert, qui se diffusa bien au-delà de ses cercles.Bien sûr, il n'était pas le seul à travailler le chocolat de cette façon. Mais il fut le passeur décisif, celui qui transforma une expérimentation culinaire en un classique de la gastronomie française.Ainsi, derrière la légèreté d'une mousse au chocolat se cache un héritage inattendu : celui d'un peintre qui, entre deux toiles, a su donner au monde l'un des desserts les plus aimés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:28:47 - En pistes ! du lundi 15 septembre 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Voyage dans le temps grâce à l'ensemble La Rêveuse qui nous fait revivre la vie musicale de la capitale anglaise au XVIIIe siècle. Un renouveau exceptionnel que l'on doit à George III et à son épouse Charlotte, tous deux fins musiciens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:28:47 - En pistes ! du lundi 15 septembre 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Voyage dans le temps grâce à l'ensemble La Rêveuse qui nous fait revivre la vie musicale de la capitale anglaise au XVIIIe siècle. Un renouveau exceptionnel que l'on doit à George III et à son épouse Charlotte, tous deux fins musiciens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il aura été le plus grand soldat anglais du XVIIIe siècle, en même temps qu'un courtisan assidu, ambitieux sans limites. Retour sur les dernières années du célèbre Marlborough.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Quel est le point commun entre une prison étatsunienne, la mythologie grecque, un sport de plein air et un ancêtre de l'avion ? Réponse... l'Albatros ! La preuve en 4 fun facts :
Si vous regardez de près certaines représentations de la Révolution française, vous verrez souvent un bonnet rouge, tombant vers l'avant, porté par Marianne ou par les sans-culottes. Ce couvre-chef n'est pas un simple accessoire vestimentaire : c'est le célèbre bonnet phrygien, devenu un symbole universel de liberté. Mais d'où vient-il exactement ?L'histoire du bonnet phrygien commence bien avant 1789. Son nom provient de la Phrygie, une région d'Asie Mineure, dans l'actuelle Turquie. Dans l'Antiquité, les habitants de cette région portaient un bonnet de feutre à la pointe rabattue, reconnaissable sur de nombreuses fresques et sculptures. Très vite, ce couvre-chef a été associé, dans l'imaginaire gréco-romain, aux peuples orientaux. Les dieux et héros venus de l'Est, comme Attis, étaient souvent représentés coiffés de ce bonnet.Mais le vrai basculement symbolique se fait à Rome. Dans la République romaine, un bonnet de forme proche, appelé pileus, était remis aux esclaves affranchis. Recevoir ce bonnet signifiait accéder à la liberté. Le pileus, puis le bonnet phrygien par extension, s'ancrent donc très tôt dans l'idée d'émancipation.Ce souvenir antique ressurgit au XVIIIe siècle. Les penseurs des Lumières et les révolutionnaires français, très friands de références classiques, se réapproprient ce symbole. Lors de la Révolution française, le bonnet phrygien devient l'emblème de la liberté conquise contre la tyrannie. Les sans-culottes l'arborent fièrement, et Marianne, allégorie de la République, est presque toujours représentée coiffée de ce bonnet rouge.Pourquoi rouge ? La couleur est héritée de la Révolution : elle renvoie au sang versé, au courage, mais aussi à la fraternité entre citoyens. Ce bonnet rouge devient rapidement un signe de ralliement politique, au point d'être porté dans les cortèges, peint sur les murs et brandi sur les piques.Au XIXe siècle, le symbole s'universalise. On retrouve le bonnet phrygien sur les armoiries de nombreux pays d'Amérique latine nouvellement indépendants, de l'Argentine à Cuba. Partout, il représente la liberté, la rupture avec l'oppression et la naissance d'une nation.Aujourd'hui encore, il reste omniprésent : sur le sceau de la République française, dans les mairies, ou sur certaines pièces de monnaie. Le bonnet phrygien rappelle qu'un simple objet peut traverser les siècles et les civilisations pour incarner une idée intemporelle : celle de la liberté conquise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au XVIIIe siècle, les "indiennes", ces tissus imprimés prohibés en France mais très prisés, font l'objet d'un trafic intense entre la Suisse, la France et l'Italie. La Suisse devient la plaque tournante de ce commerce illicite où les femmes jouent un rôle crucial mais méconnu. Ces contrebandières, souvent veuves ou sans soutien masculin, développent des stratégies ingénieuses adaptées aux saisons et aux contextes politiques. La contrebande d'indiennes est si importante qu'elle déclenche en France la "querelle des toiles peintes", débat qui aboutira finalement à la légalisation de ces tissus tant convoités. Avec Anne Montenach, professeure d'histoire moderne à Aix-Marseille, auteure de "Femmes, pouvoirs et contrebandes dans les Alpes au XVIIIe siècle" paru aux Presses Universitaires de Grenoble.
Louis Mandrin est la figure légendaire de la contrebande entre la Savoie, la France et la Suisse. Ce bandit du XVIIIe siècle s'attaquait à la Ferme générale, l'institution de collecte des impôts, avec une audace remarquable: il revendait aux fermiers généraux leurs propres marchandises volées. Sa popularité a traversé les siècles, faisant de lui un symbole de résistance aux injustices fiscales qui inspire encore aujourd'hui la culture populaire. Avec Laurence Fontaine, Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire de la pauvreté et de la circulation des richesses.
Un mage italien du XVIIIe siècle, l'histoire des évadés de la prison la plus sûre au monde ou encore l'affaire du dernier duel judiciaire autorisé en France... Découvrez le programme de la semaine du 8 au 12 septembre 2025. Chaque dimanche dans un podcast inédit, au micro de Chloé Lacrampe, Lorànt Deutsch présente le programme à venir dans "Entrez dans l'Histoire". Retrouvez l'émission du lundi au vendredi, de 15h à 15h30 sur RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette question quasi philosophique sous-tend chaque départ et oriente aussi chaque retour. Interroger les motifs du voyage dit beaucoup de nos désirs et représentations de l'ailleurs, de l'autre comme de nous-même. Il éclaire notre époque et nos héritages. Introspection historique… Dans L'usage du monde, l'écrivain voyageur suisse du XXe siècle Nicolas Bouvier écrivait que « le voyage se passe de motifs ». « Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait » ajoute-t-il. Au-delà de cette si belle formule depuis devenue célèbre, cette citation porte en elle un romantisme certain du voyage et des lettres en voyage, tout droit venu du XIXe siècle. Cet héritage, pour le meilleur et le pire, l'historien français Sylvain Venayre a décidé de l'interroger dans son dernier livre Pourquoi voyager ? 17 leçons du XIXe siècle, car ce siècle a laissé des traces dans les imaginaires européens et notre rapport au voyage, ses modalités comme son récit, encore aujourd'hui… Ce spécialiste de l'histoire culturelle du voyage et des représentations plonge alors dans les récits des grandes plumes nomades de ce siècle (Verne, Chateaubriand, Flaubert, Gautier, Baudelaire…) et vient détailler les fondements d'une certaine culture du voyage qu'il soit pèlerinage, savant, d'étude ou d'agrément. Des fondements posés donc au XIXe siècle, siècle de progrès et de mouvements, de révolutions industrielles, de trains et de bateaux à vapeur, d'exploration coloniale, de récits de voyage à la première personne et de romans d'aventures. Ce faisant, il nous invite à regarder ce siècle en face pour mieux en tirer les leçons et qui sait réinventer le voyage, mieux le libérer… Avec Sylvain Venayre, historien français, spécialiste de l'histoire culturelle du voyage et des représentations. À lire Pourquoi voyager ? 17 leçons du XIXe siècle de Sylvain Venayre. Éditions CNRS. 2025 L'Épicerie du monde. La mondialisation par les produits alimentaires du XVIIIe siècle à nos jours sous la direction de Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre. Éditions Fayard, 2022. Écrire le voyage de Sylvain Venayre. Éditions Citadelles & Mazenod, 2014 Panorama du voyage : 1780-1920 : mots, figures, pratiques de Sylvain Venayre. Éditions Les belles lettres, 2012
durée : 00:57:43 - Avec philosophie - Qu'il s'agisse du Dom Juan de Molière ou de Casanova, d'un personnage fictif ou réel, ces personnages sont devenus des noms communs volontiers usités. Qui étaient-ils ? Revenons avec les grandes œuvres des 17e et 18e siècles aux sources de la liberté sexuelle et amoureuse. - invités : Michel Delon Professeur émérite de littérature française du XVIIIe siècle à l'Université Paris IV-Sorbonne; Jean-Charles Darmon Professeur de littérature
Si vous imaginez un noble du XVIIIe siècle, vous le voyez sans doute coiffé d'une perruque poudrée, les joues roses et le visage d'une blancheur presque surnaturelle. Ce teint pâle, loin d'être un simple effet de mode, était un véritable marqueur social. Mais pourquoi donc les aristocrates se poudraient-ils ainsi la peau en blanc ?La réponse tient à la symbolique du teint dans les sociétés européennes de l'époque. Dès la Renaissance, et surtout sous l'Ancien Régime, la blancheur du visage devient le signe ultime de distinction. Avoir la peau claire signifiait que l'on appartenait à une classe oisive, qui n'était pas exposée au soleil. À l'inverse, une peau bronzée ou hâlée évoquait le travail manuel, les champs, les basses classes. Se blanchir le visage, c'était donc afficher son statut, son raffinement, et surtout… son absence d'activité physique.Pour obtenir cet effet, les nobles utilisaient des poudres à base de plomb blanc ou de fard céruse, un mélange toxique de carbonate de plomb. Ce produit, appliqué sur le visage, masquait les imperfections et donnait cette pâleur recherchée. Mais il avait aussi un effet désastreux : le plomb est un poison lent, qui provoquait ulcères, chute des cheveux, atteintes neurologiques… Ironiquement, plus le teint devenait abîmé, plus il fallait de maquillage pour cacher les dégâts. C'était un cercle vicieux.Outre le plomb, certains utilisaient aussi des poudres à base de farine de riz ou de fécule, moins nocives mais moins couvrantes. On complétait souvent le maquillage par des mouches, ces petits morceaux de taffetas noir collés sur la peau pour masquer les boutons ou accentuer la blancheur du teint. Elles pouvaient aussi transmettre des messages amoureux ou politiques selon leur position sur le visage !Mais cette mode n'était pas uniquement réservée aux femmes. Les hommes de cour aussi se poudraient, surtout dans la France de Louis XIV et Louis XV. Cela faisait partie d'un ensemble de codes très stricts de l'élégance et de la courtoisie, notamment à Versailles.La Révolution française a marqué la fin de cette esthétique. Le maquillage blanc, désormais associé à la décadence aristocratique, est devenu symbole d'orgueil et de superficialité. À partir de là, un teint plus naturel, voire légèrement bronzé, devient progressivement à la mode.En résumé, si les nobles se poudraient la peau en blanc, ce n'était pas seulement pour être “beaux”, mais pour manifester leur rang, leur pureté supposée et leur pouvoir. Une pratique aussi politique qu'esthétique, où le visage devenait le miroir d'une société hiérarchisée… jusqu'à l'excès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:53:46 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Une laïcité ouverte et pluraliste est-elle compatible avec le fait islamique ? Et peut-on s'appuyer sur une définition stable et indiscutable de la laïcité ? - réalisation : François Caunac - invités : Rita Hermon-Belot Directrice d'études de l'EHESS, spécialiste d'histoire religieuse au XVIIIe siècle
Virginie Girod raconte Condorcet (1743-1794), homme du XVIIIe siècle et figure oubliée des Lumières sacrifiée par la Révolution. Dans le premier épisode de ce double récit inédit d'Au coeur de l'Histoire, Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, porte les idées des Lumières. Formé à Paris, proche des encyclopédistes, il prend fait et cause pour les droits de l'homme, défendant des idées modernes telles la fin de l'escalavage et l'émancipation des femmes. En 1789, Condorcet prend part à la Révolution française. Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.Présentation et écriture : Virginie GirodProduction : Armelle ThibergeRéalisation : Nicolas GaspardDiffusion : Estelle LafontComposition du générique : Julien TharaudVisuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Muriel Gilbert explique pourquoi l'année 1789 appartient au XVIIIe siècle et non au XVIIe. Elle aborde le concept de décalage des siècles, l'absence d'année zéro et donne des astuces pour déterminer le siècle d'une année donnée. L'émission se termine sur une note musicale avec une référence à une chanson de Pierre Bachelet.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux fois par jour, la marée dévoile les rives de la Tamise, permettant à des dizaines de Londoniens de venir ratisser les plages à la recherche de vestiges archéologiques. Ces trouvailles, fortement régulées par la ville, permettent de reconstruire, collaborativement, l'histoire de la capitale britannique. Les cloches de la cathédrale Saint-Paul de Londres retentissent au loin. Les touristes font la queue devant la Tate Modern, musée situé sur la rive opposée. La marée atteindra son point le plus bas dans une demi-heure. Alors, Carolina se fraie un chemin sur la plage de galets de Cannon Street, dotée de gants en latex et de bottes imperméables. « Ici, c'est un endroit très spécial, s'enthousiasme-t-elle, on peut trouver des restes très anciens, jusqu'à l'époque romaine, mais on n'a pas le droit de creuser. » Ce matin-là, ils sont une poignée armés, comme elle, d'un petit seau en plastique, à ratisser du regard la rive de Tamise. Leur passion : le « mudlarking », un mot intraduisible qui décrit les fouilles archéologiques entreprises par ces Londoniens amateurs sur les bords de leur fleuve. En quelques minutes, Carolina a déjà ramassé quelques trésors : « Voyez, un fragment de céramique bleue ici, sûrement un vase. Ça, c'est un bout d'os, du temps où les bouchers jetaient leurs carcasses dans la Tamise... Et là, un morceau de pipe, mais je ne vais pas le prendre. » Il faut dire que ces longs tubes d'argile, parfois accompagnés d'une chambre à tabac entière, sont trop communs pour représenter un quelconque intérêt pour les mudlarkers expérimentés. Le frisson de la découverte Londonienne d'adoption depuis 20 ans, Carolina s'intéresse particulièrement aux fossiles. Sur son téléphone, elle fait défiler les photos d'oursins fossilisés trouvés près de chez elle, au sud-est de la capitale. À deux pas, une autre chercheuse, Emma, s'émerveille d'un éclat de céramique romaine... Après tout, la « City » de Londres a été construite sur les frontières de Londinium, fondée au premier siècle. Emma s'empresse de prendre une photo pour la partager sur son compte Instagram : « Je viens ici parce qu'on trouve surtout des vestiges de l'époque Tudor. J'adore trouver des pièces qui datent du règne de Henri VIII ou d'Elizabeth Ire... Je frissonne quand je pense que je suis la première personne à la toucher depuis des siècles. » Carolina connaît bien cette excitation : « On trouve de tout, c'est vraiment une manière de reconstruire l'histoire de Londres. » Et justement, parce qu'on trouve de tout et de toutes les époques, il a fallu réguler la pratique. « Il faut un permis pour mudlarker », explique Carolina, pour qui l'attente a duré plusieurs mois. Seuls 4 000 Londoniens sont accrédités en même temps, et la liste d'attente dépasse les 10 000 noms... Les agents de la Port of London Authority (PLA) contrôlent de temps en temps. « Il n'y a pas de formation, mais on doit s'engager à respecter les différentes zones, et à déclarer ce qu'on trouve si l'objet date d'il y a plus de 300 ans », poursuit Carolina. Si la trouvaille présente un intérêt archéologique, elle se retrouve sur le bureau de Stuart Wyatt, officier des trouvailles auprès du Programme d'antiquités mobile (PAS). Le chercheur l'examine, tente de reconstituer l'histoire de l'artéfact puis le restitue au mudlarker ou recommande la transmission aux institutions culturelles... Le processus prend environ cinq mois. Une exposition pour mettre en valeur ces trésors du fleuve... et leur face sombre Cette année, pour la première fois, un musée londonien a prêté ses étagères aux plus belles trouvailles. En quelques mois, plusieurs milliers de curieux ont franchi les portes de Secrets of the Thames, l'exposition du Museum of London Docklands. « Nous avons des objets qui reflètent l'histoire portuaire de Londres, comme ce cadran solaire dont les deux parties ont été trouvées à huit ans d'intervalle, détaille James Stewart, guide intarissable sur l'exposition. Beaucoup de bijoux, quelques couteaux de l'époque Tudor... La vase a permis de conserver le bois et le cuir du manche. » Dans une armoire, un œil de verre des années 1920, frappant de réalisme ; dans une autre, les médailles remportées par le tennisman Peter Fleming à Wimbledon et jetées dans la Tamise par un cambrioleur... Le guide s'arrête devant une vitrine consacrée à l'histoire coloniale de la capitale britannique, et pointe du doigt le visage d'un homme africain sculpté dans une pipe : « Dans l'Empire, on commercialisait du tabac, du sucre, dont la production dépendait de l'esclavage. Des objets comme cette pipe sont typiques des représentations du XVIIIe siècle, déshumanisantes, comme pour justifier l'esclavage. » La pipe, qui reprend les stéréotypes de l'époque, a été trouvée aux côtés de cauris, un coquillage utilisé comme monnaie en Afrique de l'Ouest, ramené en larges quantités par les marchands coloniaux. Les premiers mudlarkers, à l'aube du XIXe siècle, peignaient les rives de la Tamise à la recherche de morceaux de charbon, de cordes, de métaux : « Des choses qu'ils pouvaient revendre pour survivre dans le Londres de l'époque victorienne », bien loin de ces nouveaux mudlarkers en quête d'un frisson de découvertes... Mais la survie de la pratique a permis de compléter le tableau déjà très riche de l'histoire de la capitale, selon James Stewart : « Tellement de gens mudlarkent aujourd'hui. Les objets qu'ils trouvent et l'endroit où ils les trouvent permettent de comprendre à quoi ressemblait la vie de nos ancêtres, plus encore qu'un livre ou qu'un tableau puisqu'il s'agit d'objets du quotidien. » Même s'il ne représente qu'une goutte d'eau (3%) des découvertes archéologiques nationales, le mudlarking fournit chaque année 2 000 trésors potentiels aux institutions culturelles. À lire aussiRoyaume-Uni: la préservation du mur d'Hadrien
durée : 00:57:41 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - "Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde" : ainsi s'ouvre le roman le plus philosophique de Diderot, "Jacques le Fataliste". Alors, comment raconter les aventures d'un personnage qui croit que tout est déjà écrit ? - réalisation : Riyad Cairat - invités : Colas Duflo Professeur de littérature française à l'université Paris Nanterre; Sylviane Albertan-Coppola spécialiste du XVIIIe siècle, professeur émérite à l'université d'Amiens et membre de l'Académie des Sciences
Salut tout le monde. Je suis Florent Mounier je suis l'auteur et le narrateur de La Petite Histoire et je passe mon été avec mon acolyte de toujours j' ai nommé Sébastien Girard lui aussi auteur et réalisateur de ce podcast. Cet été c'est vous qui êtes à la programmation de La Petite Histoire. On a organisé un grand vote il y a quelques semaines pour vous demander ce dont vous aviez envie pour ces vacances et vous avez été nombreuses et nombreux à vouloir écouter des petites histoires d'explorateurs et exploratrices, de grandes aventures ! Aujourd'hui je vous propose donc de vous replonger dans le tour du monde de Jeanne Barret, une botaniste et exploratrice française qui a embarqué sur deux navires, l'Étoile et la Boudeuse et est devenue la 1ère femme à faire le tour du monde. Mais qui a dû pour cela se déguiser en homme pour qu'on la laisse embarquer sur les bateaux !Dans cet épisode de La Petite Histoire des Pirates, partez à la découverte de Jeanne Barret, la première femme à avoir accompli le tour du monde, en dépit des interdits de son époque. Botaniste française du XVIIIe siècle, Jeanne Barret s'est déguisée en homme pour embarquer à bord de l'expédition du célèbre explorateur Louis Antoine de Bougainville. Au péril de sa vie, elle s'est introduite dans un monde exclusivement masculin et a bravé les dangers d'un voyage maritime interminable pour satisfaire sa passion pour la botanique. Ce parcours hors du commun nous plonge dans les réalités et les risques d'une femme qui a tout sacrifié pour la science et l'aventure, traversant océans et contrées exotiques. Cet épisode rend hommage à une femme d'exception, qui a su défier les conventions pour s'ouvrir à un monde inconnu, inscrivant son nom dans l'histoire des explorations maritimes.
Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Dans le premier épisode de ce double récit, au XVIIIe siècle, une rébellion a lieu en Corse, dont les habitants rejettent l'autorité de la République de Gênes. 30 ans plus tard, Pascal Paoli, fils d'un révolté, revient sur son île après des années d'exil. Homme des Lumières, il fait bientôt de la Corse indépendante un modèle démocratique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet été, découvrez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod, qui vous emmène en visite plusieurs pieds sous terre, à la découverte des catacombes de Paris. Le plus grand ossuaire du monde, installé dans d'anciennes galeries de carrières et ouvert au public depuis 1809, abrite les restes de millions de Parisiens depuis la fermeture des cimetières de la ville à la fin du XVIIIe siècle. Directeur du laboratoire Anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines/Paris-Saclay, le Dr Philippe Charlier mène actuellement dans ce labyrinthe souterrain la première étude scientifique et anthropologique jamais réalisée sur place afin de quantifier le nombre d'individus dont le squelette y a été déposé, et d'évaluer l'état de santé des Parisiens à travers les siècles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Orient Express est bien plus qu'un simple train. C'est une icône de l'histoire des transports, un symbole de luxe et d'aventure, et une fenêtre sur les transformations économiques, sociales et culturelles de l'Europe à la fin du 19e siècle et au début du X20e. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Dominic Lagacé de @LesHistovores Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Guillaume Picon, Orient-Express : De l'histoire à la légende, Paris, Éditions Albin Michel, 2017, 262 p. Joanne Vajda, « Les Pereire et Nagelmackers, promoteurs du transport ferroviaire et du réseau hôtelier parisien, 1855-1900 », Revue d'histoire des chemins de fer, no 38, 2008, p. 27-44. Orient-Express — Wikipédia L'Orient-Express, la traversée de l'Histoire à toute vapeur Orient-Express et Cie : histoire et patrimonialisation d'une marque ferroviaire (19e-21e siècles) L'histoire mythique de l'Orient-Express | ICI Explora L'Orientalisme au XIXème siècle Orientalisme — Wikipédia L'Empire ottoman et l'Europe au XIXe siècle | Cairn.info L'Empire ottoman au XIXe siècle | Cairn.info L'histoire du train | Orient Express, trains et hôtels de luxe L'Orientalisme, une mode, un style | BnF Essentiels Entre ottomanité, colonialisme et orientalisme: les racines ambiguës de la modernité urbaine dans les villes du Maghreb (1830-1960) (PDF) L'Orientalisme, les orientalistes et l'Empire ottoman de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Actes du colloque international (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 12-13 février 2010). S. Basch, P. Chuvin, M. Espagne, N. Seni éd. Archives d'Abbadia - Notice thématique : L'Orientalisme dans l'art et l'architecture du XIXe siècle Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #train #orientexpress #oriental #wagon
Au premier tiers du XVIIIe siècle, la découverte, près de Naples, des premières cavités d'Herculanum – bientôt suivie de celles de Pompéi – lève le voile sur l'une des plus grandes tragédies de l'Antiquité romaine. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:30 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - À peine son nom est-il prononcé que l'on voit surgir une sorte d'obsédé sexuel, un égoïste prédateur réduit dans sa vieillesse à en restituer la chronique dans des mémoires sulfureux. Michel Delon dresse le portrait bien plus riche d'un aventurier polymorphe qui demeura toujours étonnamment libre. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Michel Delon Professeur émérite de littérature française du XVIIIe siècle à l'Université Paris IV-Sorbonne
En empruntant l'artère principale d'Expo 64, on rencontre un géant en veste rouge et pantalon jaune avec ses bottes et son grand chapeau. Impossible de rater ce géant de fête foraine, c'est un passage obligé de l'exposition qui fait couler beaucoup d'encre. C'est Gulliver de passage en Suisse. Le Gulliver inventé par Jonathan Swift au XVIIIe siècle pour critiquer la société britannique. Au cours de ses voyages extraordinaires, Gulliver débusquait les paradoxes et les dysfonctionnements de sa propre civilisation. Un dispositif de satire repris pour la Suisse en 1964, par Charles Apothéloz et ses complices. Avec : Alexandra Walther, autrice de La Suisse s'interroge ou l'exercice de l'audace, paru aux éditions Antipodes, Olivier Lugon, historien, spécialiste de l'histoire des expositions et François Vallotton, historien tous deux co-directeurs de l'ouvrage Revisiter l'Expo 64 : acteurs, discours, controverses.
Parmi les monuments parisiens méconnus, s'élève discrètement, au milieu des immeubles du XVIIIe arrondissement, une chapelle édifiée au début du XIXe siècle, sous la Restauration. La Chapelle expiatoire, gérée par le Centre des monuments nationaux, est d'abord un monument commémoratif dédié au souvenir de Louis XVI et Marie-Antoinette, couple royal guillotiné durant la Révolution française. Mais on verra lors de notre visite, que ces lieux symbolisent des mémoires plurielles, renfermant le souvenir des monarques, mais aussi des révolutionnaires… Pour cette visite guidée, Virginie Girod est accueillie par Aymeric Peniguet de Stoutz, l'administrateur de la Chapelle expiatoire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le café "mocha" – ou "moka" en français – n'est pas seulement une boisson aromatisée au chocolat. C'est avant tout un nom chargé d'histoire, qui puise ses origines dans le commerce maritime et les débuts de la mondialisation du café. Ce nom fait directement référence à la ville portuaire de Mokha, située sur les côtes du Yémen, au bord de la mer Rouge.Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Mokha fut le principal port d'exportation du café au monde. C'est depuis ce comptoir que les Européens ont découvert le café, et ce bien avant que les premières plantations ne soient créées ailleurs. À cette époque, les grains étaient cultivés exclusivement sur les plateaux du Yémen, notamment autour de la ville de Sana'a. Les grains récoltés étaient ensuite transportés à dos de mulets ou de chameaux jusqu'au port de Mokha, d'où ils prenaient la mer pour rejoindre les grandes villes d'Europe et d'Asie.Le café exporté par Mokha avait une saveur particulièrement réputée : corsée, intense, légèrement cacaotée. Ce profil aromatique unique, dû à l'altitude et au climat des hauts plateaux yéménites, allait marquer les palais européens. Très vite, le nom "mocha" devint synonyme de café de qualité, et par extension, de café tout court dans certaines régions.Au fil des siècles, la ville de Mokha perdit de son importance. À partir du XIXe siècle, de nouvelles plantations virent le jour ailleurs, notamment à Ceylan (l'actuel Sri Lanka), en Indonésie, puis en Amérique latine. Les Hollandais, puis les Britanniques, développèrent ces cultures coloniales qui finirent par supplanter le quasi-monopole yéménite. Le port de Mokha déclina peu à peu, concurrencé par Aden et d'autres hubs maritimes plus modernes.Malgré cela, le nom "mocha" resta dans les mémoires et s'ancrera durablement dans le langage du café. Lorsque, plus tard, les Italiens ou les Américains commenceront à mélanger du café espresso avec du chocolat fondu et du lait, cette boisson prendra naturellement le nom de "mocha" — en hommage à l'arôme chocolaté du café original venu du Yémen.Aujourd'hui, dans les coffee shops, le terme "mocha" désigne surtout une recette gourmande, à base de café, de chocolat et de lait. Mais son nom raconte une histoire bien plus ancienne, celle des premiers grains exportés sur les voiliers arabes, du goût inimitable du café yéménite… et d'un petit port oublié qui a donné son nom à une boisson mondialement célèbre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En cette année 2022, la série d'été de Com d'Archi accompagne l'inventaire des richesses architecturales françaises. Du 4 juillet au 28 août, se succèdent des promenades architecturales à travers des demeures, des châteaux, connus et moins connus. Les quatre premiers numéros sont écrits par Esther Greslin. Les quatre numéros suivants sont écrits par Anne-Charlotte Depondt qui porte, par sa voix, la version française. Esther prête sa voix à la version anglaise.Dans ce troisième numéro, nous parlons de la Maison La Rivette, édifiée au XVIIIème siècle au bord de la Saône à Caluire-et-Cuire (69), et attribuée à Jacques Germain Soufflot : d'un côté une maison de maître aux influences françaises régionales et italiennes, à la veille de l'avènement de la modernité, de l'autre le grand architecte français du XVIIIe siècle en début de carrière, qui sera l'auteur de l'église Sainte-Geneviève à Paris, le Panthéon d'aujourd'hui.Image teaser DR © Arnaud Fafournoux - Sous licence Creative CommonsIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episode 207: Le Maghreb par les textes, XVIIIe – XXIe siècl Dans ce podcast, les Historiennes Charlotte Courreye et Annik Lacroix présentent l'ouvrage qu'elles ont coécrit avec Augustin Jomier, intitulé Le Maghreb par les textes, XVIIIe – XXIe siècle. Malgré ses liens étroits avec la France, Le Maghreb (Algérie, Libye, Maroc et Tunisie) est généralement méconnu et son passé souvent réduit aux colonisations européennes. Afin de mieux comprendre le devenir et les cultures de cette région du monde, cet ouvrage on retrace l'histoire, du XVIIIe siècle à nos jours. Un corpus original d'une centaine de documents -témoignages, discours politiques, tracts, rapport d'ONG ou encore poèmes et films - éclair les grands événements politiques, ainsi que les dynamiques sociales, économiques, et culturelles. Le lecteur saisit ces sociétés de façon vivante, découvrant la parole des populations locales et de toutes celles et ceux que l'on entend peu d'ordinaire. Précédé d'une introduction qui en présente le contexte de rédaction, chacun de ces textes s'adresse aussi bien à des étudiants et des enseignants du secondaire et du supérieur, qu'à un public curieux de découvrir davantage le Maghreb. (Texte extrait de la 4ème de couverture de l'ouvrage) Charlotte Courreye est chercheuse postdoctorale à l'École normale supérieure, Université Jean Moulin Lyon 3. Elle a enseigné l'histoire et l'arabe à l'INALCO. Annik Lacroix est Maîtresse de conférences en Histoire contemporaine à l'Université Paris-Nanterre et a enseigné l'histoire du Maghreb à l'INALCO. Augustin Jomier est Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine du Maghreb à l'INALCO. Cet épisode a été enregistré le 21 avril 2024 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Dr. Belkacem Benzenine, Politologue et Directeur de recherche au CRASC, a modéré le débat de cette rencontre Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Louis XV, roi qui aimait les femmes, eut de nombreuses maîtresses. On connaît la trajectoire à la cour de la dernière favorite royale, Jeanne du Barry, devenue héroïne de cinéma dans le film de la réalisatrice française Maïwenn. Après la mort du roi, en 1774, sa scandaleuse maîtresse est éloignée de Versailles. Qu'advient-il alors de Madame du Barry, symbole de l'Ancien Régime bientôt renversé par la Révolution ? Pour répondre à ces questions, Virginie Girod reçoit l'historienne Cécile Berly. Spécialiste du XVIIIe siècle, elle a notamment publié "Les femmes de Louis XV" aux éditions Perrin. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'élixir à l'arsenic, parfois appelé "solution arsenicale", est l'héritier d'une très longue histoire de la médecine… et du poison.Pendant des siècles, l'arsenic a eu une réputation double : poison redoutable — surnommé "poudre des héritiers" dans l'Europe de la Renaissance — mais aussi remède puissant.Son usage médicinal s'est structuré au XIXe siècle. L'un des pharmaciens les plus célèbres à avoir formalisé un élixir à base d'arsenic est Thomas Fowler, un médecin anglais. En 1786, il met au point ce qu'on appellera bientôt la solution de Fowler : un élixir à base d'arsénite de potassium dilué dans de l'eau et de l'alcool.Thomas Fowler ne l'invente pas totalement, car on savait déjà depuis l'Antiquité que l'arsenic (notamment l'orpiment ou le réalgar) pouvait avoir des effets médicinaux à très faibles doses. Mais Fowler, lui, en standardise la préparation et en fait un remède prescrit officiellement.À quoi servait cet élixir ?De façon surprenante, à beaucoup de choses ! À l'époque, la solution de Fowler devient un médicament courant, prescrit :contre le paludisme (en remplacement ou en complément du quinquina),contre les fièvres récurrentes,comme tonique général pour les personnes affaiblies,contre les affections cutanées, notamment l'eczéma ou le psoriasis,et même, plus tard, contre la syphilis avant l'arrivée de traitements plus modernes.Au XIXe siècle, l'arsenic est aussi utilisé en micro-doses pour stabiliser l'humeur ou comme "booster" de la vitalité : en Autriche ou en Suisse, certains montagnards prenaient de minuscules doses d'arsenic pour améliorer leur endurance !Jusqu'à quand ?La solution de Fowler a été utilisée jusque dans les années 1930–1940.Mais à mesure que la médecine progresse, on découvre ses effets secondaires graves : cancers, lésions de la peau, neuropathies.Elle est progressivement abandonnée, sauf pour certains usages très spécifiques.Fait fascinant : même aujourd'hui, des dérivés arsenicaux modernes (non toxiques à dose contrôlée) sont utilisés en oncologie. Par exemple, le trioxyde d'arsenic est un traitement de certaines leucémies aiguës.En résuméC'est donc Thomas Fowler qui, au XVIIIe siècle, a "popularisé" l'élixir à l'arsenic sous une forme médicale fiable. Ce remède, à la fois sauveur et dangereux, rappelle que beaucoup de substances toxiques peuvent, bien dosées, devenir des médicaments. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est 16h et depuis quelques jours, un arracheur de dents œuvre sur la place. Un rassemblement de badauds curieux se pressent pour assister à l'extraction d'une molaire. La médecine est alors un spectacle commercial qui scénarise la mise en acte de cette science et de ce savoir-faire. Philippe Rieder est historien et s'intéresse à l'histoire de la formation des médecins et de l'expérience des patients. Son article : La figure du patient au XVIIIe siècle
Il est 10 du matin et c'est l'heure du marché à Genève. Il est temps de prendre des nouvelles. Mais comment s'informer sur l'actualité de la vie et de la cité ? De nos jours, les rendez-vous de l'information sont devenus de véritables rituels mais n'ont pas grand-chose à voir avec Genève au XVIIIème siècle. Avec Marco Cicchini, historien et spécialiste des questions d'ordre public. Son livre : La police de la République. L'ordre public à Genève au XVIIIe siècle.
Virginie Girod vous transporte Au Cœur de l'Histoire, à la découverte des poèmes de Phillis Wheatley (1753-1784). Arrachée à ses terres natales et réduite en esclavage dans l'Amérique coloniale du XVIIIe siècle, Phillis Wheatley parvient à sortir de sa condition et marque bientôt l'Histoire de la littérature afro-américaine, devenant une poétesse majeure. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouvernement colombien a commencé à explorer une épave du XVIIIe siècle d'un galion espagnol surnommé le "Saint Graal des naufrages".Traduction :The Colombian government has started exploring a sunk 18th Century Spanish galleon dubbed the “holy grail of shipwrecks”. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.