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Quand on dresse la liste des super-héros, on pense spontanément à Superman, Batman ou Spider-Man. Pourtant, beaucoup d'historiens de la bande dessinée considèrent que le premier véritable super-héros moderne n'est pas américain ni doté de superpouvoirs grandioses : c'est Le Fantôme (The Phantom), créé en 1936 par Lee Falk, trois ans avant Superman. Ce personnage mystérieux, vêtu d'un costume moulant violet et d'un masque opaque, a posé presque toutes les bases du super-héros contemporain.Ce qui fait du Fantôme un pionnier, c'est d'abord son apparence. Avant lui, aucun héros de fiction n'avait porté un collant intégral conçu comme un uniforme. Les détectives pulp, les aventuriers ou les justiciers masqués de l'époque (comme Zorro ou le Shadow) utilisaient des vêtements ordinaires. Le Fantôme introduit l'idée du costume iconique, reconnaissable, pensé pour intimider les criminels et inspirer les innocents. Cette tenue deviendra le modèle standard de tous les super-héros du « Golden Age » américain.Le deuxième élément fondateur est l'identité secrète. Le Fantôme n'est pas un individu unique, mais une dynastie de justiciers qui se succèdent depuis le XVIᵉ siècle. Chacun porte le même costume et entretient la légende d'un être immortel surnommé « L'Ombre qui marche ». Ce principe de continuité, de mythe transmis, préfigure les alter ego complexes de super-héros modernes, où l'identité civile et l'identité héroïque coexistent dans une tension permanente.Troisième innovation : son univers. Le Fantôme évolue dans un monde qui combine aventures exotiques, justice morale et codes visuels qui seront repris par les comics américains après lui. On y retrouve une forteresse secrète creusée dans la jungle, des alliés animaux, un anneau-symbole, des ennemis récurrents et un territoire à protéger. Beaucoup d'éléments qui deviendront des lieux communs du super-héroïsme apparaissent ici pour la première fois de manière structurée.Le Fantôme est aussi l'un des premiers héros à mener une guerre contre le mal fondée sur des principes éthiques durables. Il protège les populations menacées, lutte contre le colonialisme, les pirates et les trafiquants. Il incarne une forme de justice non létale, un pilier central des super-héros modernes, qui préfèrent neutraliser plutôt que tuer.Enfin, son succès international a façonné l'imaginaire de générations entières en Europe, en Asie ou en Océanie, bien avant l'arrivée massive des super-héros américains. Il a ouvert la voie, défini des règles narratives et visuelles, et inspiré directement des créateurs comme ceux de Batman.Ainsi, si Superman popularise le genre, le Fantôme en pose les fondations. C'est cette antériorité esthétique, narrative et symbolique qui fait de lui, encore aujourd'hui, le premier super-héros moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A Turin, en Italie, vendredi, les locaux du quotidien la Stampa, l'un des plus vieux et des plus importants du pays, ont été mis à sac par des activistes pro-palestiniens. En marge d'une manif, une cinquantaine de militants pro palestiniens cagoulés ont pénétré de force dans la rédaction qu'ils ont saccagée. Les murs ont été tagués de messages «Free Palestine» ou «Les journaux complices d'Israël». On a entendu des cris glaçants : “journaliste terroriste, tu es le premier sur la liste”. L'affaire fait scandale en Italie La classe politique s'indigne unanimement. C'est un «acte très grave qui mérite la plus ferme condamnation», selon Giorgia Meloni. Dans ce concert d'indignation, une voix discordante. Celle de Francesca Albanese, italienne rapporteur spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens, qui, depuis le 7 octobre, multiplie les sorties douteuses et les dérapages, expliquant que les pogroms devaient « être replacés dans leur contexte». Après une condamnation de pure forme, elle a expliqué que le saccage devait servir “d'avertissement” à la presse italienne pour «qu'elle reprenne son travail, qu'elle remette les faits au centre de ses préoccupations et qu'elle fournisse un minimum d'analyse et de contextualisation». Une justification. Pire : une carte blanche. Pour Francesca Albanese, il est légitime que des nervis fanatisés s'en prennent à journal dont le sérieux est reconnu en Europe. On peut utiliser la menace, les représailles pour imposer aux journalistes une lecture de l'actualité. En parlant d'”avertissement”, elle suggère que la presse est responsable de la violence qui peut la frapper si elle ne plie pas. Dicter l'analyse à coup de nerfs de boeuf et de terreur ça s'appelle le fascisme. Cette volonté d'imposer à la presse une “ vérité” peut prendre d'autres formes. Oui, plus douces, plus insidieuses, mais qui doivent alerter. Ainsi, Emmanuel Macron veut-il relancer une de ses obsessions : la labellisation des médias pour trier la bonne de la mauvaise information. Mais qui décide de ce qui est une bonne information? Une bonne analyse de faits? Des ONG ? Des organisations professionnelles ? D'autres médias ? Et qui décidera que les juges de l'info correcte sont eux mêmes impartiaux ? Le pouvoir en place qui n'aurait évidemment aucun intérêt dans l'affaire ? C'est vertigineux. Comme s'il n'y avait qu'une seule analyse qui s'imposait à tous les médias face aux mêmes faits. Rien de mieux pour tuer la liberté de la presse que de lui imposer une vitrification officielle Selon vous, l'affaire italienne démontre par l'absurde que c'est dangereux. Une fois qu'on aura admis le concept de vérité certifiée, il y aura toujours des Francesca Albanese, persuadées de détenir la vérité, qui estimeront que le coup de poing est un label, un label légitime pour faire taire les "mauvais" journalistes. Oui, la désinformation est un problème et les RS n'arrangent rien. Mais il existe chez nous un droit de la presse. Il punit lourdement la diffusion de fausses informations. Chacun peut s'en saisir. Il existe aussi un autre garde-fou, le bien le plus précieux de la presse. Ses lecteurs, libres de déterminer ce qui est, ou pas, un bon ou un mauvais média, dans la diversité qui leur est offerte. Oui, on doit les inciter à affuter leur esprit critique. Mais la tentation des gardiens de la vérité de décider à leur place, que ce soit sous forme de milice cagoulée ou de grand jury de la pureté, doit faire horreur à la Démocratie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A Turin, en Italie, vendredi, les locaux du quotidien la Stampa, l'un des plus vieux et des plus importants du pays, ont été mis à sac par des activistes pro-palestiniens. En marge d'une manif, une cinquantaine de militants pro palestiniens cagoulés ont pénétré de force dans la rédaction qu'ils ont saccagée. Les murs ont été tagués de messages «Free Palestine» ou «Les journaux complices d'Israël». On a entendu des cris glaçants : “journaliste terroriste, tu es le premier sur la liste”. L'affaire fait scandale en Italie La classe politique s'indigne unanimement. C'est un «acte très grave qui mérite la plus ferme condamnation», selon Giorgia Meloni. Dans ce concert d'indignation, une voix discordante. Celle de Francesca Albanese, italienne rapporteur spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens, qui, depuis le 7 octobre, multiplie les sorties douteuses et les dérapages, expliquant que les pogroms devaient « être replacés dans leur contexte». Après une condamnation de pure forme, elle a expliqué que le saccage devait servir “d'avertissement” à la presse italienne pour «qu'elle reprenne son travail, qu'elle remette les faits au centre de ses préoccupations et qu'elle fournisse un minimum d'analyse et de contextualisation». Une justification. Pire : une carte blanche. Pour Francesca Albanese, il est légitime que des nervis fanatisés s'en prennent à journal dont le sérieux est reconnu en Europe. On peut utiliser la menace, les représailles pour imposer aux journalistes une lecture de l'actualité. En parlant d'”avertissement”, elle suggère que la presse est responsable de la violence qui peut la frapper si elle ne plie pas. Dicter l'analyse à coup de nerfs de boeuf et de terreur ça s'appelle le fascisme. Cette volonté d'imposer à la presse une “ vérité” peut prendre d'autres formes. Oui, plus douces, plus insidieuses, mais qui doivent alerter. Ainsi, Emmanuel Macron veut-il relancer une de ses obsessions : la labellisation des médias pour trier la bonne de la mauvaise information. Mais qui décide de ce qui est une bonne information? Une bonne analyse de faits? Des ONG ? Des organisations professionnelles ? D'autres médias ? Et qui décidera que les juges de l'info correcte sont eux mêmes impartiaux ? Le pouvoir en place qui n'aurait évidemment aucun intérêt dans l'affaire ? C'est vertigineux. Comme s'il n'y avait qu'une seule analyse qui s'imposait à tous les médias face aux mêmes faits. Rien de mieux pour tuer la liberté de la presse que de lui imposer une vitrification officielle Selon vous, l'affaire italienne démontre par l'absurde que c'est dangereux. Une fois qu'on aura admis le concept de vérité certifiée, il y aura toujours des Francesca Albanese, persuadées de détenir la vérité, qui estimeront que le coup de poing est un label, un label légitime pour faire taire les "mauvais" journalistes. Oui, la désinformation est un problème et les RS n'arrangent rien. Mais il existe chez nous un droit de la presse. Il punit lourdement la diffusion de fausses informations. Chacun peut s'en saisir. Il existe aussi un autre garde-fou, le bien le plus précieux de la presse. Ses lecteurs, libres de déterminer ce qui est, ou pas, un bon ou un mauvais média, dans la diversité qui leur est offerte. Oui, on doit les inciter à affuter leur esprit critique. Mais la tentation des gardiens de la vérité de décider à leur place, que ce soit sous forme de milice cagoulée ou de grand jury de la pureté, doit faire horreur à la Démocratie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nathalie de Baudry d'Asson "Miniatures et pointes sèches" (La Trace)Voici des histoires de femmes face à leur destin choisi ou subi et de leur courage, leur folie, leur amour. Toutes sont vraies ! Ces miniatures sont des portraits brefs, au vif, des scènes de vie, une collection de destins qui parlent de l'inattendu, de l'impensable qu'o?re l'existence : tout peut arriver, y compris le néant et le sujet tient dans la réponse donnée par chacune aux aiguillages, aux dés jetés par mer vive ou étale. Elles sont un message entre rire et larmes à toutes les femmes pour vivre au vrai, à plein sa vie, au risque de déplaire. Elles sont porteuses de l'essence de la liberté en contrepoint aux jugements, aux peurs et interdits. Chacun et chacune pourra piocher, non de l'exemplarité qui paralyse, mais de l'énergie, une certaine libération intérieure. Elles plaident pour un féminisme vigilant, entre mémoire de nos aînées et transmission aux jeunes générations ; puissent-elles sortir des cases assignées et dessiner leur propre destinée.Musique : Mahler (Wo die Schönen Trompeten blasen) … chanté par Jessye NormanHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si entreprendre en couple était ta plus grande force ? C'est exactement ce que vivent Alizée et Mathieu, fondateurs de LULLIE. Ensemble dans la vie, ensemble dans l'entrepreneuriat, ils ont créé des bagues anti-stress made in France. Leur parcours ? Loin d'être un long fleuve tranquille :→ Période critique en septembre 2024 avec des CV envoyés,→ Remontée spectaculaire grâce à une prise de risque,→ Moments de doute où ils ont failli tout abandonner.Leur secret ? La complémentarité totale :→ Mathieu gère l'informatique et la stratégie publicitaire,→ Alizée apporte son expertise joaillerie et conception,→ Chacun a son domaine sans marcher sur les pieds de l'autre. Mais attention, entreprendre en couple a ses défis. Quand ça va mal, les deux sont impactés. Pas de salaire de sécurité qui tombe à côté. "On a tous les deux peur", confie Alizée. Pourtant, c'est dans leurs moments les plus sombres qu'ils ont trouvé leur déclic. En sortant de leur zone de confort, en montrant leurs visages dans leurs publicités, ils ont tout changé. Aujourd'hui, avec plus de 15 modèles de bagues qui aident vraiment les gens anxieux, ils développent leur réseau de revendeurs partout en France. Leur philosophie ? "Il n'y a jamais rien d'acquis. Il faut se réinventer tout le temps." Et toi, as-tu déjà pensé à transformer tes défis personnels en solution pour les autres ? Site web : https://lullie.co/Linkedin : https://www.linkedin.com/in/mathieu-capet/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux-cent-trente-sixième numéro de Chemins d'histoire, neuvième numéro de la septième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le dimanche 30 novembre 2025 Thème : Géographie morale des mobilités Invitée : Camille Schmoll, directrice d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, autrice de Chacun sa place. Une géographie morale des mobilités, CNRS éditions, 2025.
Au fond du placard, dans des bocaux, des sachets, se nichent des trésors : des feuilles de figuier séchées, du sumac, des feuilles de curry et des graines de moutardes infusées dans l'huile, des goûts à parsemer ici et là sur le riz du jour- ni tout le même ni tout à fait un autre. Un peu d'ailleurs sur ce qui fait votre quotidien avec, en prime, un supplément d'âme. Cette petite épicerie est subjective, forcément, puisque chacun y conserve ce qu'il est bien d'avoir toujours sous la main, des graines, des mélanges partagés ou souvenir de voyage, de rencontres. «J'ai tout ça dans mes placards, qu'est-ce que j'invente aujourd'hui.» Avec Céline Brisset, cuisinière, photographe, autrice de «Ma petite épicerie du monde», aux éditions Glénat, et aux éditions Menu Fretin «London Menu», dans la collection «Le voyageur affamé» Paris, Bruxelles, Lisbonne et Londres, les magazines de Menu Fretin : Céréales, Appert... Pour aller plus loin : - Épices, un voyage avec Olivier Roellinger, de Christian Lejalé. Éditions Imagine - N'duja : saucisse épicée italienne, calabraise fondante qui peut se griller, s'étaler, se manger à la cuillère - Paprika fumé : pimenton fumé - Angostura : bitter originaire de Trinidad - Kimchi : avec Luna Kyung - Borough Market à Londres - Fortnum and mason - Neki Segnit le répertoire des saveurs, éditions Marabout - Tofu, une anthologie de Camille Oger, éditions de La Plage - Monsieur Suzuki. Programmation musicale : Figa de Guiné, de Marine Froes. Recette : Scotch egg, «Ma petite épicerie du monde», de Céline Brisset.
Au fond du placard, dans des bocaux, des sachets, se nichent des trésors : des feuilles de figuier séchées, du sumac, des feuilles de curry et des graines de moutardes infusées dans l'huile, des goûts à parsemer ici et là sur le riz du jour- ni tout le même ni tout à fait un autre. Un peu d'ailleurs sur ce qui fait votre quotidien avec, en prime, un supplément d'âme. Cette petite épicerie est subjective, forcément, puisque chacun y conserve ce qu'il est bien d'avoir toujours sous la main, des graines, des mélanges partagés ou souvenir de voyage, de rencontres. «J'ai tout ça dans mes placards, qu'est-ce que j'invente aujourd'hui.» Avec Céline Brisset, cuisinière, photographe, autrice de «Ma petite épicerie du monde», aux éditions Glénat, et aux éditions Menu Fretin «London Menu», dans la collection «Le voyageur affamé» Paris, Bruxelles, Lisbonne et Londres, les magazines de Menu Fretin : Céréales, Appert... Pour aller plus loin : - Épices, un voyage avec Olivier Roellinger, de Christian Lejalé. Éditions Imagine - N'duja : saucisse épicée italienne, calabraise fondante qui peut se griller, s'étaler, se manger à la cuillère - Paprika fumé : pimenton fumé - Angostura : bitter originaire de Trinidad - Kimchi : avec Luna Kyung - Borough Market à Londres - Fortnum and mason - Neki Segnit le répertoire des saveurs, éditions Marabout - Tofu, une anthologie de Camille Oger, éditions de La Plage - Monsieur Suzuki. Programmation musicale : Figa de Guiné, de Marine Froes. Recette : Scotch egg, «Ma petite épicerie du monde», de Céline Brisset.
durée : 00:04:10 - Le Grand reportage de France Inter - Le groupe de musique Terrenoire parcourt la France pour une tournée atypique : avant chaque concert, ils passent plusieurs jours sur place et participent à des actions culturelles et des ateliers aux côtés d'associations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Merci à Yaël ! Par ici pour en savoir plus sur Imfusio et son profil Linkedin est ici==COACHING RELATION À L'ARGENT
durée : 00:01:32 - Bernadette et Jean Claude Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Investir à Bruxelles ou en Wallonie : qui gagne le match ? Deux équipes, deux visions, deux régions qui s'affrontent. Chacun défend sa région avec ses forces, ses avantages… et ses limites.
Faut -il vraiment que je vous présente Julien Clerc? je ne pense pas. En revanche je peux vous dire que dans cet épisode tout à fait exceptionnel vous allez découvrir des choses sur la vie de cet artiste exceptionnel. Son enfance, ses amis poètes, son oral de Sciences-Po, sa vision de la chanson et des hommes de notre époque, mais aussi ce que la paternité a changé chez lui ou encore les chansons qu'il aurait aimé écrire...sans oublier ses premières parties d'Adamo et le souvenir impérissable que cela lui a laissé et ses premières interviews chez Denise Glaser, tout cela et tellement plus encore, c'est à écouter et à ré-écouter autant que vous voudrez. Bonne écoute et n'hésitez pas à me dire ce que vous aurez pensé de cet épisode. D'autant que je n'ai pas oublié de poser vos questions cher.e.s ami.e.s auditeurs et auditrices! Un vrai travail d'équipe.Merci d'ailleurs. Merci d'être là. Merci Jean Thévenin pour le générique de ce podcast. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était hier une journée d'hommage à Mehdi Kessaci, à Marseille. Mehdi, 20 ans, assassiné le 13 novembre dernier, était le frère d'Amine Kessaci, jeune militant écologiste engagé contre le narcotrafic dans les quartiers Nord de la ville. Un assassinat interprété comme un « crime d'avertissement ». Hier, plus de 6 000 personnes se sont rassemblées à Marseille, dont de nombreuses personnalités politiques. Le Parisien-Dimanche a choisi une photo où l'on voit la mère des deux jeunes hommes, portant un foulard blanc, éplorée, soutenue par son fils Amine. Elle s'est adressée aux assassins de Mehdi, abattu par deux hommes à moto : « Assassins », leur a-t-elle dit, « vous m'avez déjà tuée, mais vous ne tuerez jamais mon amour, celui que j'ai pour mes enfants ». Dans la foule, une maman témoigne : « On craint pour notre vie, pour notre famille. Il faut briser le silence, sortir de l'omerta et couper la tête de ces mafias ». La vie dans les quartiers La Tribune Dimanche a, elle aussi, rencontré des Marseillais venus participer à ce rassemblement. C'est le cas de Béatrice, une enseignante d'une quarantaine d'années qui raconte : « Dans les quartiers, il n'y a plus aucun service public, à part l'école. Même les médecins ont fui. Il ne reste plus que la drogue et la mort. C'est comme si on ne voulait pas que les pauvres s'en sortent ». Dans son éditorial, Bruno Jeudy appelle, lui, à faire front contre le narcotrafic : « Plus personne ne doit baisser les yeux » dit-il, « ni les élus, ni les forces de l'ordre, ni les magistrats, ni surtout les citoyens. Luttons contre cette pieuvre qui étouffe la République, brise des vies et fabrique la mort ». Netanyahu sur la corde raide L'Express se penche sur l'avenir de Benyamin Netanyahu. A l'approche de nouvelles élections, l'année prochaine, l'hebdomadaire soupèse les chances du Premier ministre israélien, 76 ans. « Cerné de toutes parts, donné perdant, il devra mener une campagne des législatives à haut risque. » D'autant que, ajoute l'hebdomadaire, « depuis le 7 octobre, Netanyahou a perdu deux de ses principaux atouts : il s'était toujours vendu comme "Monsieur Sécurité", capable de protéger Israël, et il se disait le seul capable de défendre les intérêts israéliens, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis. Or, il ne peut plus rien refuser à Trump ». Pour autant, Netanyahu ne part pas perdant, précise l'Express : « Même si les sondages ne le placent pas très haut, toute personne suivant la politique israélienne sait qu'il reste une force majeure et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour survivre politiquement. » Retour en France L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est en France et à la Une du Point. Boualem Sansal, libéré le 12 novembre après avoir passé un an en prison en Algérie. Il a finalement été gracié par le président algérien, à la suite d'une médiation du président allemand. Avant de revenir en France, cette semaine, Boualem Sansal a passé plusieurs jours en Allemagne. En Une, le Point nous promet « ses premières paroles d'homme libre », paroles recueillies par son ami Kamel Daoud, écrivain franco-algérien lui aussi, qui a pu joindre Boualem Sansal, alors qu'il était encore en Allemagne. « Veux-tu que j'écrive une phrase précise ? », lui demande Kamel Daoud. « Bonjour la France, Boualem revient, on va gagner ! » répond Boualem Sansal. L'écrivain raconte également qu'en prison, il n'a pas pu écrire. « J'étais comme coupé du monde » dit-il. Discrétion On n'en saura guère plus. Car depuis qu'il est rentré en Europe, en Allemagne, puis en France, Boualem Sansal n'a fait aucune apparition publique, n'a répondu à aucune question de journaliste. Une discrétion toute diplomatique, qui a sans doute été négociée en même temps que la libération de l'écrivain, et alors que les relations semblent se réchauffer entre la Paris et Alger. Ce qui donne un peu d'espoir pour un autre détenu en Algérie. Le Point rappelle que le journaliste français Christophe Gleizes, accusé notamment « d'apologie du terrorisme », « condamné en juin dernier à 7 ans de prison, sera jugé en appel, le 3 décembre prochain ». Boues industrielles L'eau potable manque dans certaines régions du nord-est de la France. C'est le Nouvel Obs, qui s'est penché sur la question et nous explique « que les habitants de plusieurs communes ont interdiction depuis l'été de consommer l'eau du robinet, en raison de taux de polluants éternels supérieurs à la norme », les fameux PFAS, qui font si peur... En cause, notamment, des boues industrielles, « épandues sur des parcelles agricoles ». Pour les habitants, contraints d'utiliser l'eau en bouteille, l'heure est à l'inquiétude. « Depuis combien de temps boivent-ils une eau contaminée ? Des mois, des années, voire des décennies ? » interroge le Nouvel Obs. Chacun craint pour sa santé. Une habitante, qui a même renoncé à l'eau du robinet pour faire ses lessives, le dit franchement :« Cette eau, je la vois maintenant comme du poison ».
On fait quoi samedi ? Et si on préparait Noël en participant à une bourse gratuite aux jouets ? Elle a lieu toute la journée de samedi à Fribourg. Chacun est invité à venir donner, chercher ou échanger des jouets ou des articles de sport. Delphine Gendre sera aux côtés de Benoît Decurtins pour en parler.
durée : 00:03:58 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - La nouvelle série de Vince Gilligan, diffusée depuis quelques jours sur Apple TV, rend littérale la fameuse devise américaine de "à partir de tous, un seul", en campant une anti-héroïne grognon dans une humanité refondée d'un coup sur une harmonie radicale.
durée : 00:03:58 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - La nouvelle série de Vince Gilligan, diffusée depuis quelques jours sur Apple TV, rend littérale la fameuse devise américaine de "à partir de tous, un seul", en campant une anti-héroïne grognon dans une humanité refondée d'un coup sur une harmonie radicale.
MIKA était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 21 novembre. L'artiste, qui cumule plus de 20 millions d'albums vendus à travers le monde, est venu présenter son nouveau single "Modern Times", sorti le 31 octobre. En live, MIKA a interprété "Modern Times" ainsi que son classique "Relax, Take It Easy". Il a également évoqué sa grande tournée européenne qui débutera en février 2026, avec six dates en France et un concert très attendu à l'Accor Arena le 16 février, en partenariat avec RTL2. L'info du matin - Grégory Ascher et Erika Moulet ont expliqué que la musique live est désormais le divertissement numéro 1 dans le monde. Le winner du jour - Après une opération des yeux, un winner hallucine et voit des poitrines géantes partout. Les savoirs inutiles - La vache possède quatre estomacs : le rumen, le réseau, le feuillet et la caillette. Chacun assure un rôle spécifique, ce qui en fait un animal polygastrique. La chanson du jour - Deee-Lite "Groove Is in the Heart" Le jeu surprise - Zoé de Lille remporte un bon d'achat de 500 euros à utiliser sur Spartoo.com. La Banque RTL2 - Chloé de La Chapelle-Palluau (vers Nantes) repart avec un calendrier de l'Avent Blissim. - Emilie de Châlons (près de Laval) gagne 500 euros. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, j'aborde avec beaucoup de sensibilité la question du dialogue en fin de vie, entre famille, aidants et aidés.Un vrai équilibre à trouver, comme sur une slackline : ni trop tôt, ni trop vite… mais à la bonne hauteur humaine.Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles
Ce podcast a été réalisé en partenariat avec l'Agence de la biomédecine, l'institution publique chargée d'accompagner et d'encadrer le don de gamètes, d'organes, de tissus, et de moelle osseuse en France. L'objectif : libérer la parole, informer, et encourager un mouvement de solidarité dans les Outre-mer. https://www.dondespermatozoides.fr/https://www.dondovocytes.fr/ Collaboration commerciale Aujourd'hui, on parle d'un sujet essentiel mais encore trop silencieux : la fertilité dans les territoires d'Outre-mer. En Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, ou à La Réunion, les demandes d'assistance médicale à la procréation (AMP) augmentent — notamment depuis la loi de bioéthique de 2021 qui ouvre la PMA à toutes les femmes : femmes seules, couples de femmes et couples hétérosexuels. Mais cette hausse des demandes met en lumière un autre enjeu : le manque de donneuses et de donneurs de gamètes (sperme et ovocytes). Sans don, des centaines de familles restent en attente chaque année. Sans don, certains projets de parentalité n'aboutissent jamais. Donner, c'est aider des femmes et des couples d'ici, chez nous, à réaliser un projet de vie. Dans cet épisode, on revient sur : • la fertilité dans les DROM • les tabous qui entourent encore l'infertilité • la baisse de natalité et l'évolution des modes de vies • les demandes croissantes depuis la loi de 2021 • en Guadeloupe, la demande de la PMA avec don de spermatozoïdes c'est : 73 % de femmes seules, 21 % de couples de femmes, 6 % de couples hétéro — et très peu de dons • Ce don est gratuit, anonyme, encadré… et surtout nécessaire • Chacun peut contribuer à changer les choses • Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(00:00:43) COP30, qu'est-ce qui se cache derrière le coup de marteau final ? (00:05:28) "Chacun d'entre nous est un leader" : Dev Karan, 17 ans, Jeune activiste de l'année 2025 (00:13:02) Abou Dhabi part à la chasse aux nuages
durée : 00:19:57 - Journal de 12h30 - Une "escalade dangereuse". C'est par ces mots que le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, condamne ce matin les dernières frappes de l'Etat hébreu sur Gaza.
durée : 00:19:57 - Journal de 12h30 - Une "escalade dangereuse". C'est par ces mots que le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, condamne ce matin les dernières frappes de l'Etat hébreu sur Gaza.
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Carine Galli, journaliste. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Réalisé entre 1893 et 1917, ce tableau est l'une des œuvres les plus connues au monde, certainement la plus reconnaissable par le grand public après La Joconde de Léonard de Vinci. Peint par le norvégien Edvard Munch, le tableau interpelle par le côté angoissant et anxiogène qui en ressort. Chacun peut se faire son interprétation, entre horreur, mythologie ou même cauchemar. Pourtant, la véritable genèse de cette œuvre est peu connue, alors qu'elle a été clairement expliquée par son auteur dans son journal. Qui Munch a-t-il voulu représenter sur son tableau ? À qui Munch a-t-il volé les traits ? D'un point de vue plus métaphorique, qui est représenté sur ce tableau ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Thomas Deseur. Première diffusion : octobre 2022 À écouter aussi : Quel est le tableau qui suscite le plus de mystère ? Pourquoi dit-on que le tableau « Le garçon qui pleure » de Bruno Amadio est une œuvre maudite ? Quel est le plus petit tableau du monde ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un rendez-vous pour petits et grands. A Marckolsheim, les festivités de Noël sauront sans nul doute émerveiller toute la famille. Pour cela, un vaste panel d'animations proposé par les différents acteurs locaux attendra les visiteurs. Des traditionnelles séances de cinéma à des spectacles et concerts, sans oublier l'ouverture du musée numérique Micro-Folie ou encore l'arrivée du Père Noël… Chacun pourra se montrer ravi. Une attention particulière sera encore portée aux plus jeunes, avec la mise en place d'un espace dédié exclusivement aux enfants dans la cour de l'école Brant, qui accueillera manèges, ateliers et balades à dos d'ânes. Près de 70 exposants seront présents lors de ces festivités, tout comme les commerçants du Bugue, ville jumelée à Marckolsheim. Noël à Marckolsheim se tiendra ce samedi 22 novembre 2025, de 14h à 21h, ainsi que ce dimanche 23 novembre 2025, de 11h à 19h. Le programme complet est à retrouver sur le site marckolsheim.fr.Retrouvez les différentes festivités de Noël en Alsace dans notre article : https://www.azur-fm.com/news/les-festivites-de-noel-prevues-ce-week-end-en-alsace-2584Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les salles d'opération ou chez le dentiste, il y a une chose que l'on remarque sans toujours y penser : les lampes ne projettent pas d'ombre. Pourtant, elles éclairent intensément. Ce miracle d'ingénierie lumineuse a un nom : la lumière scialytique — du grec skia (ombre) et lytikos (qui dissout). Autrement dit, une lumière “qui supprime les ombres”.Les lampes scialytiques ont été conçues pour un besoin vital : offrir aux chirurgiens un champ visuel parfait, sans zones obscures. Dans une opération, la moindre ombre portée peut masquer un vaisseau, une lésion ou une aiguille, avec des conséquences graves. Le défi était donc de créer une lumière à la fois puissante, uniforme et sans ombre, ce qu'aucune ampoule ordinaire ne permet.Le secret réside dans leur architecture optique. Une lampe scialytique n'est pas une source unique, mais un ensemble de dizaines de petits faisceaux lumineux, orientés sous des angles légèrement différents. Chacun éclaire la zone opératoire depuis un point distinct. Ainsi, lorsqu'un obstacle — la main du chirurgien, un instrument, ou la tête d'un assistant — intercepte un faisceau, les autres prennent immédiatement le relais et comblent la zone d'ombre. Résultat : aucune ombre nette ne se forme, même en mouvement. C'est ce qu'on appelle la superposition des lumières.De plus, ces lampes utilisent une lumière blanche froide, reproduisant fidèlement les couleurs naturelles des tissus humains. Cela permet de distinguer précisément les structures anatomiques, ce qui serait impossible avec une lumière trop jaune ou trop bleue. Cette neutralité chromatique est obtenue grâce à un spectre lumineux continu, proche de celui du soleil, mais sans chaleur excessive — pour ne pas dessécher les tissus ou gêner les praticiens.La plupart des scialytiques modernes reposent aujourd'hui sur la technologie LED. Ces diodes, très efficaces, consomment peu, chauffent moins que les halogènes et offrent une longévité remarquable. Surtout, elles permettent d'ajuster la température de couleur et l'intensité lumineuse selon le type d'intervention.En résumé, si les lampes d'hôpital ne créent pas d'ombre, c'est parce qu'elles ne se comportent pas comme une simple ampoule, mais comme une constellation de mini-soleils. Chaque faisceau compense les autres, formant un éclairage parfaitement homogène. Ce dispositif ingénieux transforme la lumière en alliée invisible des chirurgiens — un outil aussi essentiel que le bistouri lui-même. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans beaucoup d'usines pharma, le pilotage qualité ressemble encore à un bulletin scolaire. Pourcentage de backlog, déviations en retard, capas non clôturées, tout est orienté sur ce qui ne va pas. Résultat. les équipes vivent les indicateurs comme une sanction, pas comme un outil pour progresser. Une idée intéressante consiste à déplacer le focus. Plutôt que gamifier la clôture des déviations (comme on en avait parlé dans l'épisode 7 en 2020...), qui risque de pousser à bâcler les investigations, pourquoi ne pas gamifier la qualité proactive ? Concrètement, cela veut dire récompenser tout ce qui se passe avant la déviation. Par exemple :
13 novembre 2015 : « cette nuit qui nous hante encore », soupire Le Parisien en première page. « C'est comme si c'était hier. » Tout le monde se rappelle ce qu'il faisait ce soir-là. « Chacun son 13-novembre, pointe le journal, chacun son histoire, chacun sa soirée, chacun ses souvenirs (…), c'est la somme de ces minuscules histoires personnelles qui fait notre mémoire collective. » « Les sanglots qui remontent avec les images des terrasses endeuillées, la fosse du Bataclan transformée en enfer, les rues de Paris traversées par le cri strident des sirènes. Larmes de peur et de douleur, glas du deuil : rien n'a disparu, s'exclame Le Figaro, tout est inscrit dans nos mémoires. » Prétexte ? Le Figaro qui se réfère à Boualem Sansal, libéré hier de sa prison algérienne : « La menace islamiste est au cœur de l'œuvre prophétique de l'écrivain, écrit le journal. Il y voit la forme ultime du totalitarisme, celle qui broie l'existence dans les moindres détails. Force hostile qui n'aime ni la musique, ni le football, ni les cafés, les jeunes filles, les cloches des églises, les chants des synagogues, Charlie, Voltaire, Péguy, Sansal… Force hideuse qui progresse encore et veut soumettre le pays des enfants de la liberté. » Attention, prévient pour sa part Le Monde : « Si le dessein des terroristes consistant à provoquer la peur (…) a globalement échoué, si Paris, meurtrie voilà dix ans, brille à nouveau dans le monde, les attentats de 2015 ont servi de prétexte à la montée d'une violence d'ultradroite antimusulmane, déplore le quotidien du soir. Ils ont aussi suscité une série de reculs des libertés publiques et accentué une focalisation des discours de la droite et de l'extrême droite sur l'islam, dont les conséquences politiques ne finissent pas d'être mesurées. » Insouciance et vigilance… Certes, « aujourd'hui, constate Libération, la République est chahutée, morcelée, attaquée, mais elle est là. Le monde a changé et nous aussi. Le groupe de l'EI n'étend plus sa terreur sur tout le Moyen-Orient et notre capacité à faire face à la menace jihadiste s'est améliorée. Ce 13-novembre aura certes fait basculer toute une génération dans l'horreur. Mais dix ans après, ce que nous n'avons pas perdu, c'est notre capacité à être vivant. À être insouciants, être parisiens, être en terrasse. » Alors, « arrive aujourd'hui le temps, si ce n'est de l'histoire, au moins celui de la mémoire, relève La Croix. Il faut impérativement qu'elle demeure vive, en souvenir des victimes du 13-novembre comme des autres attentats commis sur notre sol. Notre démocratie nous fournit les outils de cette vigilance. Elle passe par la recherche, l'éducation, la création, et l'information : tout ce qui porte haut notre compréhension et notre réflexion communes. Comme autant de victoires sur la barbarie. » À lire aussiAttentats du 13-Novembre: «Au Bataclan, je n'arrive pas à croire ce que je vois», se souvient François Molins
La mer Caspienne est un cas unique au monde : immense étendue d'eau fermée, elle est qualifiée de mer par son nom, mais de lac par sa géographie. Pourtant, d'un point de vue juridique international, elle n'est ni tout à fait l'un ni l'autre.Située entre la Russie, le Kazakhstan, le Turkménistan, l'Azerbaïdjan et l'Iran, la mer Caspienne est un bassin endoréique : elle n'a aucune communication naturelle avec les océans. Selon la géographie physique, c'est donc un lac salé, le plus grand du monde, avec une superficie de 370 000 km². Mais sa salinité (autour de 12 g/l) et son immense taille ont longtemps nourri l'ambiguïté : historiquement, les peuples riverains l'ont appelée “mer”, et les cartes l'ont toujours représentée ainsi.La vraie question, toutefois, est politico-juridique. Car si la Caspienne est une mer, elle relève du droit maritime international, notamment de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (dite de Montego Bay, 1982). Dans ce cas, chaque pays riverain aurait une zone économique exclusive et un plateau continental, avec des droits d'exploitation sur le pétrole et le gaz situés dans sa partie. Si, en revanche, on la considère comme un lac, il faut la partager selon des règles spécifiques de droit interne entre États, par des accords bilatéraux ou multilatéraux.Pendant des décennies, cette ambiguïté a provoqué des tensions diplomatiques. L'effondrement de l'URSS en 1991 a tout compliqué : de deux États riverains (URSS et Iran), on est passé à cinq. Chacun voulait défendre sa part des immenses gisements d'hydrocarbures sous le fond caspien. L'enjeu était colossal.Après des années de négociations, un compromis a été trouvé en 2018 avec la Convention d'Aktau, signée par les cinq pays. Elle a établi un statut hybride :La mer Caspienne n'est ni un océan ni un lac au sens strict.Son eau de surface est partagée comme celle d'une mer, ouverte à la navigation commune.Mais son fond marin (où se trouvent les ressources) est divisé entre les États, comme pour un lac.Ainsi, la Caspienne bénéficie d'un régime juridique sui generis, c'est-à-dire unique en son genre. Ce statut permet à chacun des pays riverains d'exploiter ses ressources tout en maintenant une souveraineté partagée sur l'ensemble. En somme, la mer Caspienne est juridiquement… un peu des deux : une mer par son nom et ses usages, un lac par sa nature, et un compromis diplomatique par nécessité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Laura Warton Martinez, sophrologue, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La mort à San Francisco d'un chat écrasé par un taxi autonome a provoqué l'émotion de tout un quartier. Une affaire en apparence anodine, révélatrice de nos craintes face à une technologie irresponsable.L'émotion était grande, fin octobre, dans le quartier de Mission Street, à San Francisco, après la mort du chat Kitkat, tué accidentellement par un robotaxi de la compagnie Waymo. L'animal, qui passait ses journées dans une supérette, était la mascotte du quartier, si l'on en croit le média local San Francisco Standard.Technologie irresponsableCe n'est pas tant la mort de l'animal qui a bouleversé les habitants, que l'absence totale de réaction humaine. Pas de conducteur pour descendre, pas de mot d'excuse, pas de visage à accuser. Juste une machine qui redémarre. L'intelligence artificielle est plus précise, rapide et plus sûre que l'humain mais elle est aussi incapable d'empathie et de regret.Qui est responsable ? L'IA ne peut pas être coupable. Alors, est-ce le concepteur ? L'entreprise qui exploite le véhicule ? Le régulateur ? Cette dilution de la responsabilité augmente au fur et à mesure que les machines prennent des décisions. Un monde où plus rien ni personne ne répond des erreurs commises.Près de 900 incidents en 2025Kit Kat n'est pas le premier animal victime d'un robotaxi à San Francisco. D'autres chats, des chiens et aussi des cyclistes ou des piétons ont été heurtés de manière plus ou moins grave. On déplore près de 900 incidents chez Waymo cette année. Chacun de ces cas révèle la même faille : la difficulté pour ces systèmes, pourtant calibrés au millimètre, à gérer les imprévus du réel.La mésaventure du chat Kitkat incarne le tiraillement entre deux visions du progrès : d'un côté, une technologie qui nous protège, et, de l'autre, un futur qui, parfois, nous échappe.-----------♥️ Soutenez Monde Numériquehttps://donorbox.org/monde-numerique
Au Japon, l'arbre de vie a pris une dimension nouvelle au XXᵉ siècle, lorsque le ginkgo biloba, déjà symbole de longévité dans la culture asiatique, est devenu le témoin d'un événement tragique : la bombe atomique d'Hiroshima. Le 6 août 1945, à 8 h 15, l'explosion pulvérisa presque toute la ville. Les températures atteignirent plus de 4 000 °C, et plus de 100 000 personnes périrent instantanément. Pourtant, parmi les ruines calcinées, quelques arbres résistèrent — et parmi eux, plusieurs ginkgos.Ces arbres, situés à moins d'un kilomètre de l'hypocentre, furent entièrement brûlés à la surface, mais leurs racines restèrent vivantes. À la stupéfaction des survivants, de jeunes pousses vertes apparurent au printemps suivant, dans une ville dévastée. Ce phénomène devint un symbole national : la vie plus forte que la destruction. Ces ginkgos, appelés hibakujumoku (« arbres bombardés »), existent encore aujourd'hui. On en recense une centaine à Hiroshima, soigneusement identifiés, protégés et entretenus. Chacun porte une plaque indiquant sa distance du point d'explosion et sa date de repousse.Mais la sacralité du ginkgo ne naît pas seulement de sa survie physique : elle rejoint une tradition spirituelle japonaise ancienne. Dans le shintoïsme, la nature est habitée par les kami, les esprits divins. Les arbres, par leur longévité et leur verticalité, sont perçus comme des passerelles entre le ciel et la terre. Le ginkgo, avec sa capacité à renaître après la destruction, incarne désormais une forme moderne d'arbre de vie : il relie la souffrance du passé à l'espérance du futur.Les Japonais voient dans ces arbres rescapés une métaphore de la résilience nationale. Après la guerre, ils devinrent lieux de recueillement et d'enseignement moral. Autour de certains d'entre eux, les habitants plantèrent des jardins de paix. Des graines furent envoyées à travers le monde, jusqu'en Europe et aux États-Unis, comme symboles de réconciliation.Aujourd'hui encore, ces ginkgos rappellent la capacité humaine à se relever. Leur silhouette élégante, leurs feuilles en éventail qui jaunissent chaque automne, racontent une histoire plus vaste que celle du Japon : celle de la vie qui persiste malgré la folie des hommes. C'est pourquoi, au Japon, l'arbre de vie n'est pas seulement une métaphore spirituelle : c'est une réalité historique, gravée dans l'écorce brûlée des ginkgos d'Hiroshima, témoins silencieux de la survie du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:03:59 - Une semaine dans leurs vies - Une quarantaine de graffeurs venus de partout en France peigne un long mur de plus d'une centaine de mètres. C'est une "jam graffiti". Chacun dans son style. L'un d'eux se nomme Panzer, il vient de région parisienne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tout le monde me trouvait sublime, phénoménale. Je n'en revenais pas. J'étais enfin consacrée. Mais pour compenser cette joie, aberrante, il me fallait expier. Rester un corps souffrant. Ça a commencé au niveau des pieds, ils enflaient dans les chaussures. Dans « Avale », on suit deux parcours, celui de Lame, une jeune comédienne montante qui découvre aux portes du succès qu'elle est atteinte d'une mystérieuse maladie de peau, et Tom, un jeune homme désœuvré et tourmenté, obnubilé par la jeune actrice jusqu'à développer pour elle une obsession dévorante, angoissante et malsaine. Chacun, dans l'écriture, a sa langue propre. Écrit à la façon d'un polar ou d'un thriller, par moment gore, inspiré et nourri du parcours et de l'expérience personnelle de Séphora Pondi sans être pour autant de l'auto-fiction, le roman explore les thématiques du harcèlement, de la vie d'actrice et de tout ce qu'elle implique dans sa corporéité la plus brute, ainsi que la question du désir sous toutes ses déclinaisons. Invitée : Séphora Pondi, actrice franco-camerounaise. Elle grandit en banlieue parisienne dans un environnement modeste, où elle découvre très tôt le goût de la lecture et de la scène. Après une formation théâtrale à l'École départementale de théâtre de l'Essonne, elle rejoint le programme « Premier Acte » de Stanislas Nordey au théâtre de la Colline, avant d'intégrer l'École régionale d'acteurs de Cannes et Marseille (ERACM). En septembre 2021, elle devient pensionnaire de la Comédie-Française. Artiste polyvalente, elle travaille actuellement au scénario d'un long-métrage et prépare sa première mise en scène, l'adaptation de Bestioles de Lachlan Philpott. « Avale », publié en 2025 aux éditions Grasset, est son premier roman. Programmation musicale : La colère - Dernière fois ► Séphora Pondi est à l'affiche d'Hécube, pas Hécube de Tiago Rodrigues au théâtre 13E Art dans le XIIIe Arrondissement de Paris du 21 mars au 2 mai 2026.
Tout le monde me trouvait sublime, phénoménale. Je n'en revenais pas. J'étais enfin consacrée. Mais pour compenser cette joie, aberrante, il me fallait expier. Rester un corps souffrant. Ça a commencé au niveau des pieds, ils enflaient dans les chaussures. Dans « Avale », on suit deux parcours, celui de Lame, une jeune comédienne montante qui découvre aux portes du succès qu'elle est atteinte d'une mystérieuse maladie de peau, et Tom, un jeune homme désœuvré et tourmenté, obnubilé par la jeune actrice jusqu'à développer pour elle une obsession dévorante, angoissante et malsaine. Chacun, dans l'écriture, a sa langue propre. Écrit à la façon d'un polar ou d'un thriller, par moment gore, inspiré et nourri du parcours et de l'expérience personnelle de Séphora Pondi sans être pour autant de l'auto-fiction, le roman explore les thématiques du harcèlement, de la vie d'actrice et de tout ce qu'elle implique dans sa corporéité la plus brute, ainsi que la question du désir sous toutes ses déclinaisons. Invitée : Séphora Pondi, actrice franco-camerounaise. Elle grandit en banlieue parisienne dans un environnement modeste, où elle découvre très tôt le goût de la lecture et de la scène. Après une formation théâtrale à l'École départementale de théâtre de l'Essonne, elle rejoint le programme « Premier Acte » de Stanislas Nordey au théâtre de la Colline, avant d'intégrer l'École régionale d'acteurs de Cannes et Marseille (ERACM). En septembre 2021, elle devient pensionnaire de la Comédie-Française. Artiste polyvalente, elle travaille actuellement au scénario d'un long-métrage et prépare sa première mise en scène, l'adaptation de Bestioles de Lachlan Philpott. « Avale », publié en 2025 aux éditions Grasset, est son premier roman. Programmation musicale : La colère - Dernière fois ► Séphora Pondi est à l'affiche d'Hécube, pas Hécube de Tiago Rodrigues au théâtre 13E Art dans le XIIIe Arrondissement de Paris du 21 mars au 2 mai 2026.
Jean-Michel Juste - Éphésiens 5.22-33 ➡️ RÉSUMÉ: Aujourd’hui, nous allons parler d’amour dans le mariage. Comment vivre ce sentiment fort, comment le comprendre alors que nous avons tellement de mal à le définir? Comment comprendre les bonheurs et les malheurs qu’il nous fait vivre? Est-ce que la Parole nous guide dans ce processus d’aimer l’autre. PLAN: 1. Au féminin (v.22-24) 2. Au masculin (v.25-30) 3. Le mystère (v.31-33) Lectures complémentaires: Colossiens 3.1-4.5 ; Ép 5.31-32 (Cène)
durée : 00:24:22 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Marine Le Pen, députée du Pas-de-Calais, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. Elle appelle à voter la censure du gouvernement Lecornu II, qui devrait toutefois s'en sortir après avoir rallié le PS à sa cause en suspendant la réforme des retraites. - invités : Marine LE PEN - Marine Le Pen : Femme politique française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:22 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Marine Le Pen, députée du Pas-de-Calais, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. Elle appelle à voter la censure du gouvernement Lecornu II, qui devrait toutefois s'en sortir après avoir rallié le PS à sa cause en suspendant la réforme des retraites. - invités : Marine LE PEN - Marine Le Pen : Femme politique française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:15 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Musicien tourmenté de retour dans sa ville natale dans le dernier film d'Arnaud Desplechin,"Deux Pianos", François Civil donne la réplique à Charlotte Rampling et Nadia Tereszkiewicz. Présent sur les écrans du cinéma français depuis plus de quinze ans, il fait ici son entrée dans le cinéma d'auteur. - réalisation : Laurence Malonda - invités : François Civil Acteur français
Dans le nord du pays les femmes peinent encore à imposer leurs opinions et sont souvent reléguées au second plan, une injustice pour ces petites mains qui permettent à la société de fonctionner. En marge de cette élection présidentielle, quelques voix de femmes s'élèvent... Elles sont commerçantes, mères célibataires ou sont à la tête des associations qui militent pour l'épanouissement de la femme. Sous son hangar au marché palar Maman Didi vend les mets locaux, le lalo, folere, gubdo... Il y a quelques mois, les autorités de la ville de Maroua l'ont contraint de quitter son premier stand, pour l'installer dans ce secteur de la ville, où l'eau se fait rare. « Depuis qu'on nous a déplacé ici, au carrefour Para au marché du dimanche, nous manquons d'eau. Notamment en saison sèche où les difficultés d'accès à l'eau se multiplient, il y a qu'un seul puits ici et un particulier est en train de construire autour, si jamais il finit l'élévation, on aura plus d'eau ici, il n'y aura aucun point d'eau dans la zone. Il faut que les autorités regarde cette affaire d'eau et nous viennent en aide. Si on installe ne serait ce qu'une seule pompe, ça va nous aider », dit-elle. « Personne ne pense qu'il y a une mère célibataire quelque part qui souffre » À l'autre bout de la ville, au quartier Domayo une autre femme s'affaire à servir des clients. Longtemps au chômage, C'est grâce à une association que Nafi, à décroché ce travail de serveuse. En cette période de campagne, des militants s'arrêtent ici pour manger. La mère célibataire les écoute d'une oreille, car il n'y a pas place pour les femmes dans leur programme selon elle. « Je ne vois pas de candidat qui parle de questions de femmes. Chacun ne pense pas qu'à son intérêt personnel, surtout les hommes. Personne ne pense qu'il y a une femme quelque part qui souffre avec les enfants. Personne ne pense qu'il y a une mère célibataire quelque part qui souffre pour l'éducation des enfants, pour l'inscription des enfants à l'école, pour la nutrition des enfants. Personne ne pense à ça ». Esther, 28 ans, dirige l'association Perles du Sahel, qui aide les femmes à trouver du travail auprès des particuliers. Son combat : rendre les femmes et les jeunes filles du nord du pays autonomes. « On aimerait outiller vraiment la jeune fille, la femme. On aimerait que peut-être notre "woman weeks" où on fait la promotion de la femme, de ses œuvres, de son bien-être et de son leadership, qu'on puisse être en mesure de mobiliser encore plus qu'on ne le fait déjà » explique-t-elle. Esther en est consciente, le combat pour l'autonomisation de la jeune fille est encore long. Il faut entre autre lutter contre la sous scolarisation, les mariages précoces et plusieurs stéréotypes culturels qui limite grandement le potentiel des jeunes fille et femmes du septentrion.
durée : 00:31:15 - Les Pieds sur terre - par : Sophie Simonot - C'est le premier anniversaire de Grégoire sans Grégoire. L'occasion de parler de sa naissance et de son enfance, de cet enfant timide et un peu mystérieux, que je ne connaissais pas vraiment. Pour en savoir plus, je pars à Marseille rencontrer ses grands-parents, puis son grand frère, Benoît. - réalisation : Sylvain Richard
Les styles d'attachement influencent profondément notre manière d'aimer, de réagir aux conflits et de construire nos relations. Dans ce deuxième épisode de la mini-série consacrée aux liens d'attachement, nous découvrons les quatre grands styles décrits par la psychologie : l'attachement sécure (50-60 % de la population), l'attachement anxieux (20 %), l'attachement évitant (25 %),l'attachement désorganisé (5 %). Chacun correspond à une façon d'équilibrer notre besoin de proximité et notre besoin d'autonomie, héritée de nos premières expériences mais capable d'évoluer tout au long de la vie. Se reconnaître dans ces styles, sans se juger ni culpabiliser, est une clé précieuse pour mieux comprendre ses réactions et avancer vers plus de sécurité affective et relationnelle.**********Retrouvez le texte de l'épisode sur notre blog.En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur !En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d'astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine.Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez un bon de réduction de 5% sur notre site.Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d'être heureux !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
«Je m'ennuie», «je ne sais pas quoi faire», quel parent n'a pas entendu ces phrases de la part de son enfant et quel enfant n'a pas regretté de les avoir prononcées après s'être vu assigner une tâche ménagère en guise d'occupation. Dans nos sociétés où performance et efficacité sont mises sur un piédestal, ne rien faire a inévitablement mauvaise presse. Chacun cherche alors à combler les temps vides et ceux de ses enfants. On fuit l'ennui par tous les moyens y compris grâce aux nouvelles technologies. Quoi de plus simple que de se réfugier derrière un écran ? Pourtant, ennui ne rime pas forcément avec inactivité. C'est aussi un moment pour développer sa créativité, favoriser la mémorisation, développer l'autonomie et la confiance en soi. Des éléments essentiels pour un enfant et un futur adulte épanoui. Quel équilibre entre ennui et activité ? Comment faire accepter à son enfant ce temps passé à ne rien faire ? Avec : • Sylvie Chokron, neuropsychologue, directrice de recherche au CNRS et autrice de Plongez dans votre cerveau. L'explorer, c'est l'apprivoiser (Les presses de la cité, 2025) • Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste, fondatrice et vice-présidente de l'association d'accueil familial Les Pâtes au beurre, autrice de Ce que les enfants nous enseignent (Les liens qui libèrent, 2024) et du livre Les trésors de l'ennui (éditions Yapaka). En première partie de l'émission, l'École autour du Monde s'intéresse à Zoa, la chaîne du quotidien des jeunes Africains, 100% numérique du groupe France Médias Monde. Nous retrouvons Kaourou Magassa, le rédacteur en chef de Zoa. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui, il répond à la question de Daman à Kaduna au centre du Nigeria dont les trois fils de 7, 10 et 12 ans sont accrocs aux jeux vidéo et à la télévision. Programmation musicale : ► Autodance - Disiz ► Fun - Rema.
C dans l'air l'invité du 20 septembre 2025 avec Gérald Bronner, professeur de sociologie à la Sorbonne, membre de l'Académie des technologies et de l'Académie nationale de médecine. Il publie "À l'assaut du réel", aux éditions PUF.Dans son nouveau livre, le sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances collectives, décrypte comment l'humain est de plus en plus convaincu qu'il peut façonner la réalité selon ses désirs. Il pointe le risque que « chacun s'enferme dans un espace polarisé, un petit monde subjectif et communautaire, sans dialogue possible ». Ce qui « empêche toute action collective ».Il prend en exemple Donald Trump - qui lui offre l'exemple d'une personnalité tordant la réalité pour la plier à ses désirs. Il cite aussi nombre d'autres cas, y compris en France, pour s'interroger sur « les fractures qui cassent notre monde commun ».Gérald Bronner, professeur de sociologie à la Sorbonne, et auteur de "À l'assaut du réel", aux éditions PUF, est notre invité. Il nous donnera son analyse du rapport à la vérité dans nos sociétés, à travers des faits d'actualité récents. Que révèlent, par exemple, la bataille narrative autour de l'identité de Tyler Robinson, le tueur présumé de l'activiste américain Charlie Kirk ? Et si chacun ne souhaite croire qu'en sa propre vérité, comment faire société ?