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La notion de "libertés académiques" a souvent été invoquée, lorsque le gouvernement Trump veut empêcher certaines recherches scientifiques, ou lorsque des directions d'université ont fait appel aux forces de l'ordre pour réprimer les manifestations contre l'invasion israélienne à Gaza. Ces libertés académiques sont un héritage qui date de l'invention des universités et du Moyen-Age. On retrouve alors un autre acteur majeur de la dispute entre sciences et pouvoir : l'Eglise. Parce qu'à ce moment-là, l'Eglise a aussi à voir avec la politique. Avec Joël Chandelier, professeur d'histoire de la médecine médiévale à l'UNIL.
Quels médicaments utilisait-on au Moyen Age ? Des scientifiques tentent d'y répondre en étudiant des taches dans des codex - Open House Prague tout le week-end dans la capitale tchèque - Revue de la presse tchèque
Quels médicaments utilisait-on au Moyen Age ? Des scientifiques tentent d'y répondre en étudiant des taches dans des codex - Open House Prague tout le week-end dans la capitale tchèque - Revue de la presse tchèque
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Le procès des Templiers est l'un des épisodes les plus troublants et fascinants de l'histoire médiévale. Il mêle pouvoir royal, manipulation politique, torture inquisitoriale et chute spectaculaire d'un ordre puissant. Voici tout ce qu'il faut savoir sur ce procès hors normes, qui scella la fin tragique des célèbres moines-soldats.Les Templiers : richesse et puissanceFondé vers 1119, l'ordre du Temple avait pour mission initiale de protéger les pèlerins en Terre sainte. Rapidement, il devient un acteur militaire incontournable des croisades, mais aussi un acteur économique majeur. Grâce aux dons, à leurs privilèges fiscaux et à un réseau de commanderies dans toute l'Europe, les Templiers accumulent des richesses colossales, agissant même comme banquiers pour les rois et les papes.Mais après la chute de Saint-Jean-d'Acre en 1291, dernier bastion chrétien en Orient, leur raison d'être semble affaiblie. Et un homme en particulier voit d'un très mauvais œil leur pouvoir : le roi de France Philippe IV le Bel.Une manœuvre politique implacableEndetté auprès des Templiers, Philippe le Bel décide de frapper fort. Le 13 octobre 1307, il ordonne l'arrestation massive de tous les Templiers de France, y compris leur grand maître, Jacques de Molay. L'accusation est grave : hérésie, idolâtrie, pratiques obscènes lors des cérémonies d'initiation, voire sodomie et reniement du Christ.Ces accusations reposent essentiellement sur des aveux obtenus sous la torture, avec l'aide de l'Inquisition. Beaucoup de Templiers avouent tout… avant de se rétracter aussitôt après. Mais le mal est fait : la rumeur court, et l'image des Templiers s'effondre.Un procès sans justiceLe pape Clément V, d'abord réticent, cède peu à peu à la pression du roi. Il ouvre un procès pontifical, mais les dés sont pipés. En 1312, sous la menace d'un schisme, Clément dissout l'ordre du Temple lors du concile de Vienne. Il ne le déclare pas coupable, mais supprime l'ordre par "pragmatisme".Le 18 mars 1314, après sept ans de captivité, Jacques de Molay est brûlé vif à Paris, sur l'île de la Cité, après avoir rétracté ses aveux en public. Il aurait lancé, selon la légende, une malédiction sur le roi et le pape, tous deux morts dans l'année suivante.Héritage et mytheCe procès, orchestré plus par la volonté politique que par la foi, reste un symbole de l'instrumentalisation de la justice à des fins de pouvoir. Il a aussi alimenté un immense imaginaire autour des Templiers : trésors cachés, savoirs occultes, et sociétés secrètes. Mais derrière le mythe, il reste une vérité plus crue : celle d'un ordre sacrifié pour des raisons d'argent et de souveraineté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes au Ve siècle avant notre ère, à Athènes. Dans le livre II de son ouvrage intitulé « La République », Platon énumère les différents métiers qui seraient présents dans la cité. Après avoir évoqué les paysans, les artisans et les commerçants, il ajoute : « Il y a encore, je crois, d'autres gens à employer, des gens peu dignes par leur esprit d'être admis dans la communauté, mais qui par leur vigueur physique sont propres aux gros travaux. Ils vendent l'emploi de leur force, et, comme ils appellent salaire le prix de leur peine, on leur donne, je crois, le nom de salariés » Le travail a lui aussi son histoire qui traverse les siècles. Celui de Platon, mais bien avant cela au Néolithique : avait-on conscience de travailler ? Que nous disent les textes sacrés à propos du travail ? Malédiction divine dans la Bible : est-ce aussi simple ? Le paysan du Moyen Âge n'a-t-il rien à voir avec les exploités de la Révolution industrielle ? Le travail a-t-il sauvé l'humanité ? Vit-il sa plus grande crise, aujourd'hui ? Revenons à l'invention du travail… Avec nous : Olivier Grenouilleau, directeur de recherche au centre Roland-Mousnier de Sorbonne-Université. « L'invention du travail » ; éd. du Cerf. Sujets traités : travail, Platon, métier, artisan, commerçants, emploi, Néolithique, Bible, Moyen Âge, Révolution, humanité Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Né au Moyen Age, Le Carnaval de Bâle aurait résisté à la Réforme du 16ème siècle avant dʹentrer officiellement au patrimoine culturel de lʹUNESCO en 2017. Bâloise dʹorigine espagnole, Laura Fernandez découvre le Carnaval à lʹâge de 4 ans. Depuis son adolescence et jusquʹà aujourdʹhui elle sʹest investie dans plusieurs " cliques " (ensembles de musiciens qui font vivre la manifestation). Elle nous raconte son lien à cette fête traditionnelle et moderne qui mélange musique, théâtre et artisanat local. Laura Fernandez est au micro de Layla Shlonsky
Au Moyen Âge, l'uroscopie était l'un des outils médicaux les plus utilisés pour diagnostiquer les maladies. Pratiquée depuis l'Antiquité, cette méthode consistait à examiner l'urine du patient — sa couleur, son odeur, sa consistance, voire parfois son goût — afin de détecter des déséquilibres dans le corps. Bien qu'aujourd'hui considérée comme obsolète, l'uroscopie reposait sur une vision scientifique cohérente pour l'époque, fondée sur la théorie des humeurs.Le fondement théorique : la médecine humoraleLa médecine médiévale s'appuyait sur la doctrine des quatre humeurs, héritée de Hippocrate et Galien : sang, phlegme (ou lymphe), bile jaune et bile noire. Ces humeurs étaient censées réguler la santé physique et mentale. Un déséquilibre entre elles provoquait les maladies. L'urine était vue comme un reflet direct des humeurs internes, et donc un indicateur privilégié de l'état de santé.Les médecins pensaient que les organes filtraient les humeurs, et que l'urine en représentait le produit final. Analyser l'urine, c'était ainsi avoir accès à une sorte de "miroir du corps". L'uroscopie devenait alors un examen central dans le diagnostic médical.Une observation rigoureuse… mais limitéeL'analyse de l'urine reposait sur plusieurs critères très codifiés. Les médecins observaient :La couleur : du blanc au noir, en passant par le jaune, le rouge ou le verdâtre, chaque teinte était associée à un trouble particulier.La clarté : une urine trouble ou opaque était suspecte.Les dépôts : des résidus au fond du flacon indiquaient une mauvaise "coction" (digestion des humeurs).L'odeur : jugée révélatrice d'excès de bile ou de pourriture interne.La texture : une urine "filante" ou trop épaisse était vue comme un mauvais signe.Et parfois, le goût (rarement pratiqué, mais mentionné dans certains traités).Les médecins utilisaient un flacon sphérique en verre transparent, souvent appelé matula, pour observer l'urine à la lumière du jour. Des tables d'uroscopie, illustrées de couleurs et de formes types, servaient de guide comparatif. Ces manuels, très répandus, faisaient partie intégrante de la formation médicale.Entre science et symbolismeL'uroscopie était considérée comme une méthode sérieuse et scientifique. Pourtant, elle avait ses limites : elle se fondait sur des observations empiriques non vérifiées expérimentalement, et sans lien réel avec la physiologie humaine telle que nous la comprenons aujourd'hui. Néanmoins, elle représentait une tentative méthodique d'objectiver les symptômes, à une époque où l'imagerie médicale n'existait pas.En résumé, l'uroscopie médiévale était un mélange de science pré-moderne, de symbolisme médical et d'observation empirique. Si elle nous paraît aujourd'hui dépassée, elle témoigne d'une volonté ancienne de comprendre le corps humain à travers les moyens disponibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Deux-cent-quinzième numéro de Chemins d'histoire, vingtième numéro de la sixième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le jeudi 24 avril 2025 Thème : Faux et forgerie au Moyen Age Invité : Paul Bertrand, professeur d'histoire médiévale à l'université de Louvain, auteur de Forger le faux. Les usages de l'écrit au Moyen Age, Seuil, 2025.
Marco Polo a voyagé jusqu'aux confins du continent asiatique, à la découverte de civilisations encore mal connues de l'Occident au Moyen-Age. Le récit de son périple, Le Devisement du monde ou Le Livre des Merveilles, influencera des générations d'explorateurs après lui. À l'occasion du 700ème anniversaire de la mort de Marco Polo, Virginie Girod vous fait voyager le long des Routes de la Soie dans un récit inédit en deux parties. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant des siècles, l'image que l'on s'est faite du copiste médiéval est celle d'un moine penché sur son pupitre, dans la pénombre d'un scriptorium monastique. Mais cette vision masculine et cloîtrée est aujourd'hui sérieusement remise en question par des chercheurs norvégiens. Grâce à une analyse minutieuse de près de 24 000 colophons, ces notes personnelles glissées à la fin des manuscrits, des chercheurs norvégiens révèlent une vérité restée dans l'ombre : les femmes ont joué un rôle bien plus important dans la production de manuscrits médiévaux qu'on ne le pensait.Les colophons, archives intimes des copistesLe colophon, souvent relégué à la dernière page d'un manuscrit, est bien plus qu'une simple formule de clôture. Il s'agit parfois d'un véritable instantané de vie, où le copiste note la date de fin de copie, ses conditions de travail, ses sentiments… et parfois, son nom. C'est en épluchant ces milliers de colophons, issus de manuscrits dispersés dans les bibliothèques européennes, que les chercheurs ont commencé à identifier des signatures féminines, souvent discrètes mais indéniables.Parmi elles, des nonnes copistes, travaillant dans des couvents où la culture du livre tenait une place centrale, mais aussi des femmes laïques, parfois membres de confréries lettrées ou même artisanes indépendantes. Leurs œuvres couvrent une grande variété de textes : traités religieux, livres de prières, romans, ouvrages scientifiques, manuels médicaux…Une production massive et longtemps ignoréeSelon l'estimation des chercheurs, plus de 110 000 manuscrits du Moyen Âge pourraient avoir été copiés par des femmes, un chiffre impressionnant qui vient ébranler l'idée d'un monopole masculin sur le savoir médiéval.Comment expliquer alors ce long silence autour de ces scribes ? D'abord, beaucoup de femmes signaient peu ou pas leurs travaux, par humilité religieuse ou parce que leur signature n'était pas jugée digne d'intérêt. Ensuite, les historiens eux-mêmes ont longtemps négligé les sources qui permettaient d'identifier ces actrices de l'ombre.Enfin, les colophons féminins, quand ils existent, sont parfois cryptiques : prénoms tronqués, formulations effacées, ou usages de noms religieux flous. Il faut donc une enquête philologique et historique minutieuse pour leur redonner une voix.Un nouvel éclairage sur le Moyen ÂgeCes découvertes obligent à repenser le rôle des femmes dans la transmission du savoir et la culture de l'écrit. Elles montrent que, loin d'être passives, de nombreuses femmes ont été des actrices discrètes mais fondamentales de la vie intellectuelle médiévale.Grâce aux colophons, ces "mains silencieuses" reprennent enfin la parole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:23:45 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Jacques Le Goff, Christine Goémé, Albane Penaranda - En mars 1997, les historiens Odile Blanc, Jacques Chiffoleau et Michel Pastoureau débattaient sur le thème "Parades et parures l'invention du corps de mode à la fin du Moyen Âge" dans l'émission "Les lundis de l'histoire". - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Michel Pastoureau Historien, directeur d'études à l'École pratique des hautes études; Jacques Chiffoleau Historien, spécialiste du Moyen Âge; Odile Blanc Historienne, spécialiste du Moyen Age
Retour au Moyen Age avec le Béhourd, des bagarres avec des épées, des haches, des lances, des hallebardes, la belle vie quoiLe discord : https://discord.gg/eUTA6CB2hKMusic : Funky Sundays by Adhesive Wombat Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes à l'été 782. Cela fait dix ans déjà que Francs et Saxons se cherchent, mais aucun camp ne parvient à prendre l'avantage et la guerre est ravageuse. Charlemagne veut absolument étendre son territoire vers l'Est et doit donc écraser toute résistance. Cette année-là, le roi des est informé du soulèvement des peuples aux frontières de son royaume. Ses espions et ses éclaireurs lui apprennent que des Slaves sont entrés en territoire saxon et que Widikund, le chef de ses adversaires, prépare une armée pour lancer une nouvelle offensive. D'après les « Annales royales des Francs », dans la version dite d'Eginhard, on peut lire que le comte Théodoric « donna aux ambassadeurs le conseil de s'enquérir aussi vite que possible, par des espions, du lieu où étaient les Saxons, de ce qui se passait au milieu d'eux, et de les attaquer tous ensemble, si la nature des lieux le permettait. (…) A mauvais préparatifs, mauvaise issue, ajoute l'auteur de la première biographie de Charlemagne, car les Francs, entourés par les Saxons, furent presque tous massacrés (…). Sous quelle forme l'espionnage se pratique-t-il au Moyen Âge ? Quelles sont les moyens militaires, diplomatiques et politiques mis en œuvre ? La dissimulation, l'imposture, la trahison, l'intoxication, relèvent-elles déjà de l'art consommé du renseignement ? Avec nous : Valentin Baricault. Auteur de « L'espionnage au Moyen Âge » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : Charlemagne, roi, Francs, Théodoric, espions, espionnage , Moyen Âge, militaires, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez le Mont-Saint-Michel tout en améliorant votre français ! Dans ce cours, nous explorerons ce site emblématique, son histoire fascinante et son importance culturelle. Apprenez du vocabulaire lié aux voyages, posez des questions sur les visites touristiques et pratiquez votre compréhension orale et écrite. Un voyage linguistique et culturel vous attend ! ✨ Join us and start speaking French with confidence! I help French learners improve their language skills with my Learn French Program. Join the program!speaking, listening, reading, and writing skillsBeginner and Elementary/Pre-intermediate level: A1/A2-B1 level BOOK A FREE CONSULTATION SESSION WITH ME: https://calendly.com/davidalexandercantu Follow me on social media below: Instagram: https://www.instagram.com/davidalexandercantuTiktok: https://www.tiktok.com/@davidalexanderfrenchFacebook: https://www.facebook.com/davidalexandercantuLinkedin: https://www.linkedin.com/in/davidalexandercantu Remember to like, subscribe, and leave a comment below. I'll answer all questions.
Journée internationale de la Femme – 2025Portraits de femmes exceptionnelles, philosophes de l'âmeAu service de l'humain et de la vie8 philosophes de notre école de Montréal uniront leur voix pour partager un peu de la vie et de l'oeuvre de quelques femmes remarquables qui ont su conjuguer quête de la sagesse avec amour de l'humanité, devenant des phares dans notre histoire.Dans une ambiance chaleureuse et inspirante, un rendez-vous avec la beauté, la poésie et le mystèreDans cet épisode, Hildgarde de BingenNée en 1098 et décédée en 1179, Hildegarde De Bingen est une Moniale Bénédictine Allemande. Habitée de visions dès son plus jeune âge, elle consacrera sa vie à la véritable religion, celle qui unit au-delà des différences apparentes.À la fois abesse, mystique et visionnaire, elle a développé en outre de nombreux autres talents en composition musicale, poésie, illustration, médecine et biologie.Toute son oeuvre vouée à l'amour de l'humanité et à la nature est un mélange de théologie et de philosophie naturelle. Nous découvrirons ses idées avant-gardistes sur l'organisation de l'univers et la nature de l'Homme.Découvrons Hildgarde de Bingen, une grande dame qui a illuminé le Moyen-Age et dont les enseignements continuent de briller et de nous inspirer aujourd'hui!“L'Humain est le miroir du monde. Il n'y a pas de maladies, mais des humains malades, et ces humains sont intégrés dans un univers qui, de même qu'il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la guérison ; ils doivent être soignés dans leur totalité, corps et âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c'est bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur maîtrise d'eux-mêmes, qu'ils trouveront les forces qui soutiendront le processus de guérison..” -Hildegarde de BingenDans les précédents, Helena Petrovna Blavatsky et Hypatie d'AlexandrieDans le prochain, Simone WeilSupport the show
En 1215, l'Angleterre est en pleine guerre civile. Le roi Jean sans Terre, en conflit avec ses barons rebelles, assiège le château de Rochester, une forteresse stratégique tenue par les forces rebelles fidèles à la Magna Carta. Ce siège restera célèbre non seulement pour son intensité, mais aussi pour l'utilisation d'une arme aussi surprenante qu'efficace : les cochons enflammés.Un siège implacableLe château de Rochester était une place forte réputée imprenable, avec ses épais murs de pierre et sa position défensive sur la Medway, un fleuve du sud de l'Angleterre. Les forces du roi Jean, bien décidées à reprendre la forteresse, tentèrent plusieurs assauts directs, sans succès. Les défenseurs, bien retranchés derrière leurs murs, résistèrent farouchement, obligeant les assiégeants à changer de tactique.Plutôt que d'attaquer frontalement, le roi Jean ordonna à ses troupes de creuser une mine sous la grande tour sud du château. L'idée était de saper les fondations pour provoquer son effondrement. Mais un simple tunnel ne suffisait pas : il fallait un moyen efficace d'y mettre le feu pour fragiliser la structure et faire tomber les défenses.L'arme secrète : la graisse de cochonC'est alors que le roi Jean eut recours à une technique redoutable mais peu orthodoxe. Il fit amener quarante cochons gras, spécialement choisis pour leur forte teneur en graisse inflammable. Une fois le tunnel suffisamment creusé sous la tour, les cochons furent sacrifiés, et leur graisse utilisée pour alimenter un immense brasier.Le feu, amplifié par le confinement du tunnel, fit chauffer les fondations en pierre, affaiblissant leur structure. La chaleur intense fit craquer la maçonnerie, et sous le poids colossal de la tour, les fondations cédèrent. En quelques instants, une partie du château de Rochester s'effondra sous les yeux des assiégés, terrifiés.Une victoire cruelle du roi JeanAvec une brèche ouverte dans les défenses, les forces royales lancèrent l'assaut final. Après plusieurs semaines de siège, les défenseurs furent contraints de se rendre. Certains furent exécutés, d'autres emprisonnés.Cet épisode du siège de Rochester illustre parfaitement l'ingéniosité et la brutalité des guerres médiévales. L'utilisation des cochons comme combustible de destruction témoigne de la créativité militaire de l'époque, où même les animaux pouvaient devenir des armes redoutables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Comédie Française a d'abord été le nom d'une troupe de théâtre avant de devenir celui d'un lieu.Mais l'histoire du théâtre remonte au Moyen-Age avec les spectacles de rue. Les premières salles de spectacles sont apparues au XVIème siècle. Le Cardinal de Richelieu a encouragé le développement du théâtre dans Paris et Louis XIV a créé la première troupe royale de théâtre.La Comédie Française propose des visites en famille. Informations ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mais au fait, comment on faisait pour se laver à l'antiquité ? Ou au Moyen-Age ? Philippe et Sandy vous disent tout !
L'empereur Constantin Ier est malade de la lèpre. Dieu l'aurait ainsi puni pour avoir persécuté les chrétiens. Il lui est suggéré, pour se soigner, de se baigner dans le sang de 3 000 enfants innocents. Constantin refuse, ému par les pleurs désespérés des mères. C'est alors que saint Paul et Saint Pierre lui apparaissent en rêve et lui affirment qu'il guérira s'il s'immerge dans un bassin que lui désignera le pape Sylvestre Ier . Ce qui signifie qu'il doit se faire baptiser. Cette fois, le malade s'exécute et ressort de l'eau miraculeusement guéri. En remerciement, Constantin offre à l'évêque de Rome le privilège d'être à la tête de tous les prêtres du monde romain , à l'instar d'un roi. Il lui donne tout pouvoir sur l'Eglise d'Occident. Cette donation est considérée comme la légende de fondation de la papauté. Il s'agit, en réalité, d'un texte appelé « Constitutum Constantini ». Un document considéré comme la mère de toutes les forgeries, càd une fake news qui va se transmettre de siècle en siècle, après diverses réinterprétations et utilisations, par la papauté, notamment. En 1440, l'humaniste romain, Lorenzo Valla, lui règlera son compte dans une démonstration considérée, par beaucoup, comme l'origine de la critique textuelle. De cette fausse donation de Constantin aux évangiles apocryphes, des fausses reliques aux faux monnayeurs, des milliers de fausses chartes aux comptabilités trafiquées, le Moyen Âge semble bien être l'empire du faux. Aujourd'hui, les concepts de fake news et de post-vérité ont aussi pris une place importante dans notre monde. Mais s'agit-il du même faux ? Qu'est-ce qui en constitue le caractère viral au Moyen Âge ? A quelles nécessité cette vérité alternative répond-elle ? De quelle manière nous éclaire-t-elle ? Avec nous : Paul Bertrand, professeur en histoire médiévale à L'Université catholique de Louvain. « Forger le faux – Les usages de l'écrit au Moyen Âge » ; Seuil. Sujets traités : Fake news, Moyen-Age, Constantin Ier, Rome, Lorenzo Valla, vérité, écrit, usage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Nous sommes dans la première moitié du XIVe siècle. Gentile da Foligno, surnommé « le prince des médecins » ou « le spéculateur », né en Ombrie, région centrale de l'Italie, écrit à propos du mal d'amour : « Au sujet de l'amour, nombreux sont ceux qui cherchent à savoir quantité de choses : premièrement, si la femme est plus affectée par l'amour que l'homme ; ensuite par quel sens on devient amoureux, par la vue, l'ouïe ou le toucher ; et tant d'autres choses que nous ne prenons pas la peine de traiter ici, car nous avons déjà dit beaucoup sur l'amour dans nos chansons en langue vulgaire. » Mais précisément de quelle manière s'exprime le discours amoureux au Moyen-Âge ? Qu'en est-il de l'amour dit courtois ? Comment les théologiens, les philosophes, les médecins ont-ils contribué, non seulement, aux débats, aux controverses, mais aussi à la construction d'un idéal amoureux ? Quel est le rôle des chevaliers et gentes dames ? Celui des clercs et des troubadours ? En quoi « Le roman de la rose » est-il un tournant ? Sexualité, virginité, chasteté, désir, conjugalité, célibat : les femmes ont-elles voix au chapitre ? Le discours amoureux est multiple au Moyen-Âge : tentons de lever un coin du voile… Avec nous : Joël Blanchard : « Poétiques de l'amour – Sexualité, genre, pouvoir XI-XVe siècle » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : Gentile da Foligno, Moyen-Age, amour, philosophe, clercs, troubadours, chevaliers, Sexualité, virginité, chasteté, désir, conjugalité, célibat , Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Nous sommes en 1438, au cœur de l'automne du Moyen Âge. Sur la plupart des régions de l'Europe, voici qu'une violente famine s'abat. Elle plonge le peuple dans la plus grande des détresses. Un chroniqueur de l'époque écrit : « le blé était alors si cher que les pauvres gens mourraient de faim, gisant à même le sol sur le bord des routes ou confluant vers les villes en quête désespérée d'un morceau de pain. Craignant de voir des épidémies se propager, les autorités des villes expulsèrent ces foules de mendiants, pour les confiner dans des campements de fortune établis hors des enceintes ». Sombre, sombre tableau d'un phénomène tragique et bien connu à cette période. Qu'est-ce qu'une famine à la fin du Moyen Âge ? Le « pauvre peuple » est-il abandonné à son triste sort ? Quelles sont les solutions mises au point par les différentes autorités ? Quels sont les gagnants et les perdants ? Il y a-t-il des profiteurs de malheur ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre… Invité : Nicolas Barla, chercheur et docteur en Histoire médiévale à l'Université Libre de Bruxelles. Auteur de « Pour la nécessité du pauvre peuple. La gestion des crises alimentaires à Lille et à Mons au XVe siècle »,paru dans les Mémoires de l'Académie Royale de Belgique. Sujets traités : crise, alimentaire, Moyen Âge, peuple, faim, blé, Moyen Âge, Lille, Mons Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Après le XXème siècle et l'affaire Violette Nozière, nous vous proposons un voyage dans le temps, pour remonter aux sources du silence sur l'inceste avec l'historien Didier Lett, spécialiste des liens de parenté, des relations entre frères et sœur. Pendant toute sa carrière, il a travaillé sur l'histoire de la famille. Dans l'ouvrage collectif Dire et entendre et juger l'inceste (Seuil, 18 oct. 2024), il écrit sur les procès pour viol incestueux du XIVème au XVème siècle.
A.B McGlendale "Le Livre des créatures" (Chronica)Ana avait trois ans quand ses parents sont morts lors du naufrage de leur bateau dans les Hébrides extérieures. Elle grandit dans une vaste maison entre une grand-mère issue d'une ancienne famille écossaise et un grand-père portugais qui, après l'avoir rencontrée, n'est jamais rentré au pays. Elle a dix ans lorsque sa grand-mère disparaît dans les collines du Fairy Glen. Dévastée par cette perte, Ana plonge dans un mutisme désarçonnant et s'isole de son entourage. Son grand-père Oscar part alors s'établir, avec elle, dans sa ville d'origine, Porto. Il y retrouve des gens qui étrangement n'ont pas pris une ride. Véranis, le patron de la librairie Lello ainsi que trois mystérieux personnages habitant une maison cachée. Des personnages sortis du Moyen-Age et de l'Antiquité se croisent et s'affrontent lors de grands voyages accomplis par les hommes depuis des temps immémoriaux. Les légendes peuplant les collines de Damas, les close d'Edimbourg, les falaises de Whitby, les plages de Lewis et la vallée du Douro, tout converge vers cet escalier de la librairie Lollo dont les marches plongent vers un temps qu'on dit non perdu.Musique : Billie Eilish "Birds of a feather" Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1296. À l'occasion d'un discours sur la légitimité de la fiscalité royale, Godefroid de Fontaines, originaire de Liège, qui fut chanoine de la Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert et enseigne la théologie à l'Université de Paris, en vient à mettre en garde les individus face aux beaux discours des gouvernants. Il dit : « Puisque, en effet, le prince a coutume d'alléguer la nécessité de la chose publique et l'utilité de tous les sujets lorsqu'il impose une telle charge, si ce n'est pas le cas, il ne peut, de droit, l'imposer. Si l'on dit qu'il suffit que le prince dise que c'est bien le cas, et qu'il agit en vertu d'un conseil de qualité et d'importance, cela n'a aucune valeur. Car les tyrans avaient également coutume de le dire [...] Or presque tous les princes tendent à gouverner comme des tyrans. Plus loin, il ajoute : « Lorsqu'un homme gouverne des hommes libres et non des esclaves, il ne tient le droit de gouverner que de la communauté toute entière, c'est elle qui l'élit, qui l'institue ou l'accepte et lui donne son consentement. Son gouvernement ne doit s'exercer que pour le bien commun, pour l'utilité commune ». S'il est une notion qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est, assurément, celle de bien commun. Un concept toujours très actuel, dans une société que l'on dit pourtant égocentrée, où les intérêts individuels supplantent souvent ceux de la collectivité. Mais quel rôle ce concept de « bien commun » joue-t-il entre gouvernants et gouvernés ? En la matière, le Moyen Âge peut-il nous aider à repenser notre rapport individuel et collectif à la politique ? Avec nous : Nicolas Michel, post-Doctorant. Département d'Histoire - Centre des Pratiques Médiévales de l'Ecrit (PraME). Université de Namur. Sujets traités : Godefroid de Fontaines, Moyen-Age, bien, commun , bien commun, politique, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Les légendes paranormales ou les récits autour de créatures mythiques qui hantent forêts, routes ou autres bâtiments, tout cela vient souvent d'histoires remontant à des temps reculés comme le Moyen Age ou bien l'Antiquité. C'est vrai que de nos jours, il y a peu de nouvelles légendes… Mais attention… Peu ne veut pas dire aucune ! J'en veux pour preuve l'histoire de Slender Man. Qui est ce Slender Man et quelles sont ses origines ? Réponse dans ce nouvel épisode de La Petite Histoire !
Il est courant de penser que les paysans du Moyen Âge travaillaient beaucoup plus que les travailleurs modernes, vivant dans des conditions de labeur extrême et de fatigue incessante. Pourtant, cette idée est largement exagérée et ne reflète pas la réalité du rythme de vie médiéval. Un rythme de travail saisonnier Contrairement à l'image d'un labeur incessant, la vie paysanne médiévale était rythmée par les saisons agricoles. Les périodes de forte activité, comme les semailles au printemps et les moissons en été, nécessitaient en effet des journées longues et intenses. Cependant, ces périodes étaient entrecoupées de moments de moindre activité en hiver et à l'automne, où les tâches se faisaient plus rares et moins exigeantes. Cette alternance de rythmes permettait aux paysans de bénéficier de pauses naturelles imposées par la météo et les cycles de la nature. Des jours fériés nombreux Un autre aspect souvent méconnu est l'importance des jours de repos liés aux fêtes religieuses. Le calendrier chrétien du Moyen Âge était jalonné de nombreuses fêtes et célébrations – parfois jusqu'à 80 à 100 jours par an – durant lesquelles le travail était interrompu. Ces jours fériés offraient aux paysans des occasions de repos, de réjouissances et de vie communautaire. De plus, les dimanches étaient généralement chômés, conformément aux prescriptions religieuses. Des horaires de travail plus souples Les paysans travaillaient souvent de l'aube au crépuscule, mais la durée des journées de travail variait selon les saisons. En hiver, la faible lumière solaire limitait naturellement le temps de travail quotidien, alors qu'en été, les jours longs permettaient des heures supplémentaires. Cependant, la pression du rendement n'était pas aussi forte qu'aujourd'hui, car il n'existait pas de mesures précises de la productivité et les objectifs de subsistance primaient sur les notions de rentabilité économique. Comparaison avec le monde moderne Aujourd'hui, bien que les technologies aient réduit la pénibilité du travail, la société impose des rythmes soutenus, des horaires fixes et une pression constante pour la performance. Le travail moderne, souvent mental et répétitif, entraîne une fatigue cognitive différente de l'effort physique des paysans. En outre, les congés et jours de repos sont souvent moins nombreux que ceux dont bénéficiaient les paysans médiévaux. Ainsi, l'idée selon laquelle les paysans du Moyen Âge travaillaient davantage que nous est une simplification erronée. Leur rythme était certes physique et parfois rude, mais ponctué de repos réguliers et adapté aux cycles naturels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes aux environs de 1330. Jean de Vignay, originaire de Normandie, s'attaque à la traduction d'un ouvrage colossal écrit en latin, moins d'un siècle plus tôt, par le frère dominicain Vincent de Beauvais : le « Speculum historiale ». Une compilation des savoirs ayant l'ambition de retracer l'histoire de l'humanité depuis la création. Dans son prologue, Beauvais explique avoir eu l'idée « de réunir en un seul volume, condensé et ordonné, selon un agencement de mon invention, écrit-il, des extraits choisis parmi tout ce que j'ai pu lire… » « Je traite, ajoute-t-il plus loin, selon l'ordre de la sainte Écriture, en premier lieu du Créateur, puis des créatures, de la chute et de la restauration de l'homme, ensuite des faits et des gestes historiques selon la chronologie ». Le dominicain a pris soin d'ouvrir chaque partie par un sommaire, afin, explique-t-il, que « le lecteur ne perde pas son temps à tourner les pages à l'aveuglette ». La traduction de Jean Vignay, en français moyen, s'intitule « Le Miroir historial ». Aujourd'hui, elle fait l'objet d'une nouvelle édition qui va nous permettre de nous interroger sur la conception de l'Histoire au Moyen Âge. Mais aussi sur les principes de la compilation des sources, sur l'essor de la traduction, l'évolution de la langue, sur le rôle des correcteurs et sur ce titre énigmatique « Miroir historial »… Avec nous : Mattia Cavagna, philologue médiéviste, professeur de langue et littérature française médiévale à l'Université catholique de Louvain. Responsable de la nouvelle édition du « Miroir historial », par Jean de Vignay chez Paillart éditeur Sujets traités : Jean de Vignay, Moyen-Age, miroir, Historial, Speculum, traduction, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La Méditerranée est un espace de communs et de conflits. Avant le Moyen Age, ce carrefour des peuples et des civilisations s'invente, avec ses parcours commerciaux et ses batailles navales historiques. Mais on ne se rencontre pas sans en être transformé. C'est aussi un territoire liquide où les interactions entre Phéniciens, Grecs, Romains, Egyptiens ou encore Carthaginois façonnent les sociétés et leur géopolitique. Ce qu'on parvient à savoir de l'histoire ancienne de ce territoire liquide du bassin méditerranéen, c'est Hédi Dridi qui nous en parle. Historien et archéologue, il pose le cadre au micro de Marie Giovanola.
La Méditerranée, c'est l'espace par excellence des rivalités maritimes et commerciales. Parce que c'est une mer presque fermée, les appétits de domination ont voulu profiter de cet aspect très pratique, à priori pour la contrôler et y prospérer. Venise en fait partie et pendant quelques temps, cela lui a réussi. Aujourd'hui, Venise la Sérénissime est plutôt l'objet de nos inquiétudes, la ville carte postale, son carnaval et ses intrigues romanesques. Au XXIème siècle, elle lutte pour ne pas s'effondrer dans sa lagune et limiter l'afflux de touristes et de paquebots qui déferlent sans relâche dans ses eaux. Mais au Moyen Age, Venise est une puissance qu'on admire et qu'on craint. Elisabeth Crouzet Pavan historienne médiéviste, spécialiste de l'histoire des derniers siècles du Moyen Âge, de l'histoire de l'Italie et tout particulièrement de Venise, nous raconte cet âge d'or au micro de Marie Giovanola. Son livre : Venise VIe-XXIe siècle (Belin, 2021).
Nous sommes en 1831. Année de la parution d'un recueil de poèmes signés Victor Hugo. Ce recueil s'intitule « Les Feuilles d'automne », on y trouve une série de textes dont un, au moins, évoque les joies de la famille : « Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux (…) » La famille s'est-elle toujours rassemblée autour du nouveau-né, dans une telle harmonie ? Et au fond : qu'est-ce que la famille ? Depuis le Moyen Âge, ce sont les grandes étapes de son évolution que nous allons observer : mariage, séparation, monoparentale ou recomposée … Invité : Quentin Bullens, docteur en sciences psychologiques, à l'ULG. Sujets traités :famille , Moyen-Age, évolution, mariage, séparation, monoparentale, recomposée Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Au Moyen-Âge, période trop souvent associée à la barbarie et à la violence, la condamnation à mort est-elle une sentence anodine ? Potences et bûchers font-ils partie du quotidien ? Pas tant que cela, selon l'historienne Claude Gauvard, l'invitée d'Au cœur de l'Histoire.Membre honoraire de l'Institut universitaire de France, elle est professeure émérite d'histoire du Moyen Âge à l'Université de Paris I-Panthéon Sorbonne et auteure, notamment, du livre Condamner à mort au Moyen Âge: Pratiques de la peine capitale en France XIIIe-XVe siècle disponible aux PUF. Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
Nous sommes au mois de mars 1229, à Paris. Comme le veut la tradition estudiantine, les festivités du mardi gras sont l'occasion de grandes beuveries dans les rues du Quartier latin. Mais cette année-là, une altercation éclate entre un groupe d'étudiants et le propriétaire d'une taverne qui les fait jeter à la rue. Les fêtards reviennent, le lendemain, en nombre, armés de bâtons et de gourdins : ils veulent en découdre avec le tavernier. Ils pénètrent de force dans l'établissement, rossent son propriétaire et saccagent les lieux. Des rixes éclatent dans les rues avoisinantes. C'est alors que Blanche de Castille, alors régente de France pendant la minorité du futur roi Saint Louis, décide de mettre de l'ordre et fait réprimer l'émeute, violemment. La garde de Paris s'en prend si brutalement aux étudiants que certains meurent dans la bataille. L'émotion est très vive au sein de l'Université, parce que ces étudiants sont tombés sous les coups d'un corps armé relevant du pouvoir civil, alors qu'étant clercs, ils dépendaient, théoriquement de l'autorité ecclésiastique. La grève est déclarée… Comment s'organise l'Université au Moyen Âge ? Entre science et foi, entre pouvoir du roi et mainmise de l'Eglise, le combat vers l'autonomie est bien ardu… Invité : Thibaut Radomme, historien de l'art et archéologue – Médiéviste. Sujets traités : Sciences, universités, Moyen-Age, Blanche de Castille, ecclésiastique. Eglise, combat Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Plus de 200 poissons indigenes du Danube équipés de radios spéciales ont été relâchés dans le Danube. Ils font partie du projet Life Living Rivers visant a étudier le mouvement des poissons. Greenpeace Slovaquie proteste fermement contre la construction d'une nouvelle source nucléaire. Le consigne des emballages de boissons est utilisée par 95 % de la population slovaque. Meme si, a l'époque communiste, feter l'Avent n'était pas une coutume tres répandue, aujourd'hui elle reprend vie et est de plus en plus suivie dans les familles. La vie ecclésiastique a Bratislava au cours du Moyen Age pendant l'Avent.
durée : 00:51:49 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Sophie-Catherine Gallet - Marchand, ambassadeur, moine, femme du peuple... un bon espion (ou une bonne espionne) au Moyen Âge n'en a pas l'habit. Alors que la guerre de Cent Ans se joue sur les champs de bataille, une lutte d'influence s'opère également dans l'ombre. - réalisation : Laurence Millet - invités : Valérie Toureille Maître de conférences d'Histoire du Moyen Age à l'Université de Cergy-Pontoise; Rudi Beaulant Docteur en histoire médiévale, chercheur associé à l'UMR Artehis de l'Université de Bourgogne-Franche-Comté
Nous sommes en 1745, dans la région de Montpellier. Dans les statuts diocésains qu'il édicte, Mgr de Souillac, évêque de Lodève, écrit : « Jésus-Christ a voulu que le Baptême, le plus nécessaire de tous les Sacrements, pût être administré dans un pressant besoin par toutes sortes de personnes. A cet effet, les curés instruiront, avec beaucoup de soin, leurs paroissiens de tout ce qui regarde la matière, la forme de ce sacrement, la manière de le bien donner et l'intention qu'il faut avoir. Ils apprendront combien le retardement est dangereux et l'omission irréparable, puisque le Ciel est fermé à tous ceux qui meurent sans être régénérés (…) nous leur ordonnons de faire baptiser leurs enfants nouvellement nés aussitôt que faire se pourra, et nous leur défendons, sous peine d'excommunication, de laisser passer trois jours après leur naissance sans les porter à l'Eglise pour leur faire donner le Baptême. » A cette époque et depuis le Moyen Âge, rares sont les enfants nés qui ne reçoivent pas le baptême. Le sacrement est, à la fois, le premier rite religieux dans le vie du chrétien et le moment d'intégration d'un nouveau membre dans la vie de la communauté locale. Comment la pratique a-t-elle évolué jusqu'à nos jours ? Quelles sont les conséquences produites par la sécularisation de nos sociétés ? Il y a-t-il des différences entre la ville et la campagne ? Entre les classes sociales ? Quelle place a-t-on réservée à la mère de l'enfant ? Que signifiait, autrefois, être parrain ou marraine ? Comment expliquer la chute du nombre de baptême ? Faut-il la nuancer ? Avec nous : Vincent Gourdon, cofondateur de Patrinus, le « réseau européen d'histoire culturelle et sociale du baptême et du parrainage », qui regroupe plus de 70 chercheurs, en Europe et en Amérique. « Histoire du baptême – Du Moyen Âge à nos jours » éditions Passés/Composés. Sujets traités : Baptême, famille, Jésus-Christ, Eglise, sacrement, Moyen-Age, chrétien Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Alors que nos modernes "idiot" ou "imbécile" semblent parfois manquer de panache, les médiévaux, eux, avaient un art bien à eux pour exprimer leur mépris. Plongeons ensemble dans l'univers des invectives oubliées, là où l'on savait insulter avec style et poésie. 1"Villain" désignait à l'origine un paysan ou un serf lié à la terre d'un seigneur. Cependant, au fil du temps, le terme a pris une connotation péjorative pour désigner une personne grossière, sans éducation, et de basse extraction. L'insulte jouait sur le mépris des classes sociales nobles envers les classes laborieuses. Être traité de "vilain" signifiait non seulement être perçu comme un roturier, mais aussi comme une personne rustre, vulgaire et malhonnête. Ainsi, appeler quelqu'un "vilain" au Moyen Âge revenait à insulter non seulement son statut social, mais aussi sa conduite et ses manières. Cette insulte était extrêmement courante en raison de la hiérarchie sociale très marquée de l'époque. 2. Gueux larron de goret ! Voici une insulte pleine de charme qui marie à merveille la pauvreté et la bassesse du vol de cochons. "Gueux", pour rappeler la misère, et "larron", pour désigner un voleur, sont déjà deux belles piques. Mais en y ajoutant le vol d'un goret, c'est comme si vous traitiez votre adversaire de voleur de bas étage, incapable de s'en prendre à quelque chose de valeur. Bref, un triste personnage. 3. Faquin ! Loin des injures brutales de notre époque, "faquin" est une insulte que l'on pourrait presque glisser dans une conversation aujourd'hui, tant elle est élégante. Ce terme désigne un homme vil et méprisable, un bon à rien. Au Moyen Âge, être traité de "faquin" revenait à dire à votre adversaire qu'il n'était qu'un parasite insignifiant. Essayez-le lors de votre prochaine dispute pour voir l'effet produit ! 4. Coquebin ! Ah, le "coquebin", ce mot musical pour désigner une personne stupide et sans jugeote. On pourrait presque imaginer un troubadour ridiculiser un chevalier maladroit avec un "coquebin" lancé d'un ton moqueur. Si vous cherchiez une alternative médiévale au classique "crétin", la voilà ! 5. Ribaudaille ! Le terme "ribaudaille" désigne une bande de personnes dissolues, paresseuses, et vivant de mauvaises mœurs. Utiliser ce mot pour décrire un groupe, c'était leur signifier qu'ils n'étaient guère plus qu'un ramassis de vauriens. Que diriez-vous d'essayer ça lors de votre prochaine partie de foot amicale pour insulter l'équipe adverse ? Succès garanti ! 6. Couard ! Être traité de "couard" au Moyen Âge, c'était se voir accusé de lâcheté. À une époque où l'honneur et le courage étaient des valeurs cardinales, c'était une des pires accusations. Dire à quelqu'un qu'il était un "couard" revenait à douter de sa bravoure. Aujourd'hui, ce mot a disparu de nos échanges, mais imaginez le plaisir de l'exhumer pour qualifier ceux qui fuient à la moindre difficulté ! 7. "Putier" ou "puterelle" : Ces termes étaient utilisés pour désigner un homme ou une femme de mauvaise vie, ayant des mœurs dissolues. "Putier" faisait référence à un homme fréquentant régulièrement les prostituées, tandis que "puterelle" était une insulte désignant une femme perçue comme débauchée ou immorale. 8. "Paillard" : Ce mot décrivait une personne obsédée par les plaisirs charnels, souvent avec un sous-entendu de conduite dévergondée et lascive. Être traité de "paillard" revenait à accuser quelqu'un de comportements sexuels indécents et excessifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes en 1090, dans la vallée de l'Alborz, au sud de la mer Caspienne, à 100 kilomètres de l'actuelle Téhéran, dans le nord-ouest de ce que l'on appelait alors la Perse. Là où le jeune Hasan Sabbâh a trouvé refuge. Et c'est depuis la forteresse d'Alamût que cet ambitieux va fonder l'un des Ordres les plus décriés du Moyen Âge : les Assassins. Un ordre ismaélien nizarite, l'une des branches du chiisme. Il y règne une discipline implacable : ses membres sont liés par une culture du secret, par une abnégation totale pouvant aller jusqu'à la mort et par une culture ésotérique qui prône de hautes valeurs morales. Le Moyen-Orient est sous tensions, les Assassins font face aux Turcs, aux Mongols et aux Croisés qui veulent y installer des Etats latins et contrôler la Terre sainte. Des ennemis qui présentent les Assassins comme des fanatiques meurtriers. L'Ordre chute en 1256 mais il survit, d'abord dans la clandestinité puis sous le patronage de ses héritiers spirituels directs, les Aga Khans. Alors qui étaient réellement les Assassins : des terroristes ou des réformateurs de l'Islam ? SAvec nous : Yves Bomati, spécialiste de l'histoire de l'Iran. « Les Assassins d'Alamût – Les dessous d'une politique de la terreur » aux éditions Armand Colin. Sujets traités : Assassins, Alamut, Moyen Âge,Téhéran,Perse,Hasan Sabbâh,ismaélien,chiisme, Moyen-Orient, Turcs,Mongols,Croisés,Terre sainte,Aga Khans, islam Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:10:39 - L'Avant-scène - par : Aurélie Charon - François Chaignaud a été invité par le Festival d'Automne à imaginer une performance au Musée du Louvre, en écho à l'exposition "Figures du fou, du Moyen Age aux Romantiques". - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : François Chaignaud Chorégraphe et danseur
Chaque semaine, nous recevons des experts qui vulgarisent avec nous des concepts, des histoires...Pour cet épisode, nous recevons Emanuele Arioli qui nous parle d'un chevalier découvert lorsqu'il avait 22 ans, d'Alexandre, l'orphelin de la Table Ronde, de Merlin qui agressait les femmes, et du consentement au Moyen-Âge (si si !), entre autres.---Retrouvez Vulgaire sur Instagram : @vulgaire_lepodcastl'instagram d'Emanuele Arioli : https://www.instagram.com/emanuele_arioli/les livres d'Emanuele Arioli : Ségurant, le chevalier au dragon : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251454535/segurant-le-chevalier-au-dragonAlexandre l'orphelin de la table ronde : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251456362/alexandre-l-orphelin-de-la-table-rondeLes chevaliers de la Table Ronde : : https://www.librairie-de-paris.fr/livre/9782021569094-les-chevaliers-de-la-table-ronde-emanuele-arioli/---VULGAIREUn podcast de Marine Baousson et Marie Missetproduit par Marine Baousson / Studio BruneRéalisé par Antoine OlierGénérique : Romain BaoussonGraphisme et illustrations : Juliette PoneyCapsules Vidéo : Emma Estevezprogrammation : Louise TempéreauEnregistré au studio ACAST que nous remercions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:54:21 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Qui fut le théologien Ibn Hazm (994-1064) ? Et dans quelle tradition s'inscrit celui pour qui la véritable foi consiste à s'en tenir au livre d'Allah, à la véritable Sunna de Son prophète et à en exiger des preuves de ceux qui se font les interprètes autoproclamés et les hérauts de la parole divine? - réalisation : Franck Lilin - invités : Omar Merzoug Docteur en philosophie, spécialiste de la pensée au Moyen Age
Au Moyen Âge, le poivre était l'une des épices les plus prisées et recherchées en Europe, souvent comparée à l'or en termes de valeur. Plusieurs facteurs expliquent cette cherté exceptionnelle, notamment sa rareté, les coûts liés à son transport, son utilisation symbolique et sociale, ainsi que ses propriétés et son importance dans la cuisine et la médecine de l'époque. Tout d'abord, le poivre était extrêmement rare en Europe, car il provenait de régions lointaines d'Asie, principalement des côtes de l'Inde et d'Asie du Sud-Est. Ces régions étaient pratiquement inaccessibles pour les Européens du Moyen Âge, qui dépendaient des intermédiaires arabes, perses et vénitiens pour obtenir les épices. Le voyage pour transporter le poivre jusqu'en Europe était long, complexe, et coûteux. Le poivre parcourait des milliers de kilomètres à travers des routes terrestres et maritimes périlleuses, et il était soumis à divers droits de douane et de taxes imposés par les différentes civilisations le long de la route, ce qui augmentait considérablement son prix. Le coût du transport était un facteur majeur de la cherté du poivre. Le commerce des épices empruntait les routes de la soie et les routes maritimes, passant par l'océan Indien jusqu'aux ports de la mer Rouge ou du golfe Persique. Ensuite, les épices étaient acheminées par caravanes à travers le Moyen-Orient jusqu'aux marchés méditerranéens, principalement à Alexandrie ou Constantinople. De là, des marchands italiens, surtout vénitiens, prenaient le relais pour les distribuer en Europe. Chaque étape du parcours augmentait la valeur marchande du poivre, du fait des risques encourus et des multiples taxes prélevées en chemin. Le poivre avait également une grande valeur symbolique et sociale. Posséder du poivre était un signe de richesse et de statut. Il était utilisé comme monnaie d'échange dans certaines transactions, et il servait de cadeau de prestige entre nobles et monarques. En effet, à une époque où les denrées alimentaires étaient relativement basiques, le poivre permettait de relever le goût des plats et de masquer le goût des aliments parfois avariés, notamment la viande, en raison de l'absence de systèmes de conservation modernes. Cette capacité à améliorer les repas le rendait indispensable dans la cuisine des élites. Enfin, au Moyen Âge, le poivre et les épices en général étaient également prisés pour leurs propriétés médicinales supposées. Les médecins et apothicaires médiévaux utilisaient le poivre dans diverses préparations pour soigner des maux tels que les troubles digestifs, les infections, et les douleurs articulaires. La médecine médiévale attribuait au poivre des propriétés réchauffantes, ce qui en faisait un remède prisé, surtout dans les climats plus froids d'Europe du Nord. Ainsi, la rareté du poivre, les difficultés de transport, sa signification sociale et ses vertus médicinales en faisaient une denrée précieuse, souvent échangée et valorisée autant que l'or. Les circuits commerciaux du poivre illustrent l'interconnexion de l'Asie et de l'Europe au Moyen Âge, et l'importance des épices dans la société et l'économie médiévales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes en 1520. Etrange année qui ne se caractérise pas par un événement majeur, mais bien par la multiplication de faits qui vont souligner la bascule du Moyen Âge dans ce que l'on appelle la Modernité. Une année au cours de laquelle l'Europe se divise, qui voit les rivalités s'exacerber et les grands souverains, tels les jeunes Charles Quint et François Ier, rêver d'empire universel. Alors qu'à l'Est, Soleiman le Magnifique menace l'Occident, le Portugal étend sa domination du Brésil à la Chine. La France, l'Espagne et l'Angleterre, quant à elles, se lancent dans la conquête du Nouveau Monde. Une expansion qui va profondément modifier la connaissance du globe et transformer la chrétienté. Quels ont été ces soubresauts qui ont donné naissance à l'Europe moderne, c'est la question du jour. Avec nous : Guillaume Frantzwa, docteur en histoire de l'art à l'université Paris-I. Auteur de « 1520 – Au seuil d'un nouveau monde » aux éditions Perrin. Sujets traités : Moyen Âge, Charles Quint, François Ier,Soleiman le Magnifique, Nouveau Monde, chrétienté., Europe, moderne Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
4 femmes qui ont fait l'Histoire 4 destins d'exception 4 formes de leadership Indéniablement, 4 Legend Ladies. C'est au travers des parcours d'Aliénor d'Aquitaine au Moyen-Age, de Manon Rolland à la Révolution, de Simone Veil ou encore d'Elizabeth II que nous avons retracé avec Gérald Karsenti les caractéristiques majeures de ces femmes hors du commun. Quels étaient leurs traits de personnalité ? Pourquoi ont elle marqué leur époque ? Quel style de leadership ont elles développé ? Quels obstacles ont elles eu à dépasser ? Et surtout, comment s'inspirer de leurs parcours et de leurs actions pour développer notre propre leadership au quotidien ? Voici le podcast, issu d'une rencontre autour des petits-déjeuners organisés au Nolinski Paris que nous vous proposons avec Gérald Karsenti. NOTES DE L'ÉPISODE: Le podcast vous plaît ? Prenez 30 secondes pour le noter 5 étoiles sur Apple podcast ou Itunes, et commentez si vous le souhaitez, c'est très précieux pour moi !
4 femmes qui ont fait l'Histoire 4 destins d'exception 4 formes de leadership Indéniablement, 4 Legend Ladies. C'est au travers des parcours d'Aliénor d'Aquitaine au Moyen-Age, de Manon Rolland à la Révolution, de Simone Veil ou encore d'Elizabeth II que nous avons retracé avec Gérald Karsenti les caractéristiques majeures de ces femmes hors du commun. Quels étaient leurs traits de personnalité ? Pourquoi ont elle marqué leur époque ? Quel style de leadership ont elles développé ? Quels obstacles ont elles eu à dépasser ? Et surtout, comment s'inspirer de leurs parcours et de leurs actions pour développer notre propre leadership au quotidien ? Voici le podcast, issu d'une rencontre autour des petits-déjeuners organisés au Nolinski Paris que nous vous proposons avec Gérald Karsenti. NOTES DE L'ÉPISODE: Le podcast vous plaît ? Prenez 30 secondes pour le noter 5 étoiles sur Apple podcast ou Itunes, et commentez si vous le souhaitez, c'est très précieux pour moi !
Vous l'avez forcément vu dans des films ou sur des tableaux, il semble qu'au Moyen Age il était très tendance de porter ce type de chaussures ! Pour être plus précis, c'est vers 1200, que cette mode étrange apparaît en Europe : des souliers à la pointe de plus en plus allongée; jusqu'à atteindre parfois 50 cm ! on les appelle des "poulaines”, et elles semblent originaires de Cracovie, en Pologne.On pense que ses chaussures sont une forme évoluées solerets, qui etaient des pièces d'armure pour les pieds. Mais pour les civils, disons le, les poulaines n'avaient strictement aucune utilité pratique. Pourtant, malgré leur aspect peu gracieux, elles sont devenues un symbole de statut social pendant plus de 250 ans.Au XVe siècle, cette mode atteint son apogée. Les nobles arborent des modèles de plus en plus extravagants. Et ce, malgré des tentatives d'interdiction par les rois de France et d'Angleterre. Ce n'est finalement qu'à la fin du XVe siècle que cette mode s'estompe naturellement.Mais alors comment expliquer le succès des poulaines, l'obsession même pour ce type de chaussures ? Ces chaussures étaient peu pratiques pour travailler ou marcher de longues distances. Seuls les nobles et riches pouvaient donc en porter car il n'avait nul besoin d'effectuer ce type de deplacement. Donc elles devienrent rapidement un symbole de richesse et de pouvoir. Plus elles étaient longues, plus elles signalaient une position élevée dans la société. Signe de sophistication et de bon goût, les poulaines participaient à un code vestimentaire complexe et renforçaient la division entre les classes sociales. La noblesse rivalisait en exagérant les proportions pour montrer leur raffinement et se distinguer des classes inférieures.Mais cette mode a aussi suscité des critiques. L'Église et certains moralistes voyaient ces chaussures comme un symbole de vanité et de décadence. Aussi, et je vous l'ai dit, certains monarques ont tenté de limiter la longueur des poulaines par des lois somptuaires, car elles étaient perçues comme outrancières et inappropriées.Et puis, péché moins avouable, ces chaussures avaient aussi une connotation sexuelle qui déplaisait clairemernt à l'Église. La mode des poulaines s'acheva finalement sous les règnes de François Ier et Henri VIII, remplacée par des chaussures à bout large et carré, puis par des chaussures à talons. Cependant, une nouvelle mode controversée fit son apparition : celle des braguettes proéminentes. Mais c'est une autre histoire ! Je la garde peut-être pour le week-end prochain ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Ve siècle de notre ère, alors que l'Empire romain d'Occident finit de s'effondrer, Clovis Ier s'impose par ses conquêtes et devient roi de tous les Francs. Au fil des siècles, des épisodes de sa vie plus ou moins documentés, comme son baptême, l'épisode du vase de Soissons ou la bataille de Tolbiac, deviennent des récits fondateurs de l'Histoire de France, tandis qu'il est désigné comme étant le tout premier de nos rois.Mais comment une Histoire nationale s'écrit-elle ? L'Histoire de France débute-t-elle vraiment par le règne de Clovis ?Pour en parler, Virginie Girod reçoit l'historien Bruno Dumézil, Professeur des Universités en Histoire médiévale, spécialiste du haut Moyen-Age et auteur, notamment du livre Le baptême de Clovis, 24 décembre 505 ? aux éditions Gallimard.Thèmes abordés : Histoire de France, Moyen-Age, roman national Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe1.- Présentation : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
Stéphane Bern raconte l'abbaye de Cluny, la plus grande église de la Chrétienté pendant plusieurs siècles qui a placé la France au coeur de l'Europe et attiré les hommes les plus célèbres de leur époque respective, un monument élevé au Moyen-Âge dont il ne reste hélas quasiment plus rien aujourd'hui… Qui en a décidé la fondation et pour quelles raisons ? Comment cette abbaye bénédictine est-elle devenue un centre chrétien majeur au Moyen-Age ?Comment l'archéologie nous renseigne-t-elle sur les bâtiments médiévaux aujourd'hui disparus ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Benoît-Henry Papounaud, administrateur de l'Abbaye et Musée d'art et d'archéologie de Cluny.
Stéphane Bern raconte l'abbaye de Cluny, la plus grande église de la Chrétienté pendant plusieurs siècles qui a placé la France au coeur de l'Europe et attiré les hommes les plus célèbres de leur époque respective, un monument élevé au Moyen-Âge dont il ne reste hélas quasiment plus rien aujourd'hui… Qui en a décidé la fondation et pour quelles raisons ? Comment cette abbaye bénédictine est-elle devenue un centre chrétien majeur au Moyen-Age ?Comment l'archéologie nous renseigne-t-elle sur les bâtiments médiévaux aujourd'hui disparus ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Benoît-Henry Papounaud, administrateur de l'Abbaye et Musée d'art et d'archéologie de Cluny.