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Le déséquilibre commercial entre la Chine et l'Union européenne atteint des niveaux records. Alors que Pékin redirige massivement ses exportations vers le marché européen, Bruxelles durcit le ton et assume un tournant plus protectionniste, au nom de la défense de son industrie et de sa sécurité économique. Le constat est sans appel. Le déficit commercial de l'Union européenne vis-à-vis de la Chine s'est envolé, atteignant près de 300 milliards d'euros cette année. L'Europe importe aujourd'hui deux fois plus de produits chinois qu'elle n'en exporte vers Pékin. Une situation dénoncée ouvertement par Emmanuel Macron. Ces derniers jours, le président français a évoqué un déséquilibre « insupportable », estimant que le continent européen est désormais confronté à une menace directe pour son tissu industriel. Cette dynamique s'est nettement accélérée depuis le durcissement de la politique commerciale américaine. Les droits de douane massifs imposés par les États-Unis ont poussé la Chine à rediriger une partie de ses marchandises vers d'autres régions du monde. Et dans ce contexte, l'Europe se retrouve en première ligne. À Bruxelles, l'inquiétude est palpable. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parle désormais d'un « point critique » dans la relation commerciale entre l'Union européenne et la Chine. À lire aussiVisite d'Emmanuel Macron à Pékin: pourquoi la France veut désormais apprendre de la Chine Un « nouveau choc chinois » pour l'industrie européenne Les effets de cette montée en puissance des exportations chinoises se font sentir dans presque tous les secteurs. De l'automobile au textile, en passant par les jouets ou l'électronique, toute la chaîne industrielle européenne est sous pression. La guerre commerciale entre Pékin et Washington joue ici un rôle déterminant. Si les États-Unis ont réussi à freiner certaines importations chinoises, l'Europe apparaît comme la victime collatérale de ce bras de fer. Certains observateurs évoquent déjà l'émergence d'un nouveau « choc chinois », rappelant celui des années 2000, mais avec cette fois des secteurs à plus forte valeur ajoutée en première ligne. À cela s'ajoute un phénomène plus récent et particulièrement massif : le commerce en ligne chinois. Les plateformes comme Shein ou Temu expédient chaque jour des millions de petits colis vers l'Union européenne, souvent à très bas prix et en grande partie hors des circuits douaniers classiques. Bruxelles durcit le ton, au risque de représailles Face à cette situation, la Commission européenne a décidé de réagir. Vendredi, l'exécutif européen a annoncé son intention d'imposer une taxe de 3 euros sur les petits colis chinois à partir de juillet 2026. Une mesure d'urgence, destinée à limiter la concurrence jugée déloyale de ces produits et à protéger les commerçants européens. Mais ce n'est qu'un volet d'un changement de philosophie plus large. Après des décennies d'ouverture et de libre-échange, le protectionnisme n'est plus un tabou à Bruxelles. Trois grandes familles de mesures sont actuellement à l'étude. D'abord, la création d'un pôle de sécurité économique, chargé d'identifier les risques et d'anticiper les tensions commerciales. Ensuite, un encadrement plus strict des investissements étrangers, notamment chinois, avec des conditions sur les transferts de technologie et la production sur le sol européen afin d'éviter des investissements jugés prédateurs. Enfin, de nouveaux outils de défense commerciale, comme la taxation de produits fortement subventionnés par Pékin. Un pari risqué. En régulant davantage son marché, l'Europe s'expose à d'éventuelles représailles chinoises. Cela pourrait se traduire par une hausse des prix à l'importation, un impact sur l'inflation, mais aussi par une fragilisation des exportateurs européens si l'accès au marché chinois devenait plus difficile. Bruxelles avance donc sur une ligne de crête : se protéger face à une concurrence jugée déloyale, tout en évitant d'entrer dans une spirale de guerre commerciale incontrôlée.
Bruno Guglielminetti et Jérôme Colombain reviennent sur l'entrée en vigueur de la loi australienne interdisant les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, une mesure déjà contournée par les adolescents via des plateformes non visées par le texte. Ils analysent ensuite le flou entourant un décret américain qui pourrait obliger les voyageurs à fournir l'historique de leurs comptes de réseaux sociaux lors d'une demande d'entrée aux États-Unis. Le duo s'attarde aussi au partenariat entre Adobe et OpenAI, qui permet désormais d'utiliser Photoshop, Acrobat et Adobe Express directement dans ChatGPT. Ils commentent la décision du magazine Time de désigner les grands patrons de l'IA comme personnalités de l'année 2025. Enfin, ils discutent des projets de centres de données dans l'espace, une idée autrefois théorique qui gagne désormais en crédibilité.
Encore un vétéran UFC et encore un KO au premier round pour le phénomène belge Patrick Habirora au PFL ce weekend ! Lors de son duel ultra attendu face au français ex-UFC, Kevin Jousset, le Belgian Bomber délivre une nouvelle masterclass qui confirme son statut de top prospect du MMA européen ! Patrick Habirora est-il le meilleur prospect européen ? Quelle suite pour le Belge ? Tournoi PFL ? Projection à l'UFC ?Nous reviendrons également sur la défaite de Morgan Charrière face à Melquizael Costa, "The Last Pirate" est toujours en cherche de régularité dans la plus grande ligue au monde et n'arrive pas pour l'instant à enchainer les performances, doit-il changer quelque chose ?Enfin, nous finirons sur l'annonce de la signature du champion de kickboxing Alexis Nicolas qui rejoint la ligue française Ares pour sa conversion en MMA, hypés par cette annonce ? Quel peut-être le potentiel d'Alexis Nicolas en MMA ?
Ouhahahahahahaha ! Tu le crois, ça, toi ?Après plus d'un an de conception, de découpe, de vissage, d'assemblage, de désassemblage et de réassemblage, la première partie de mon réseau ferroviaire miniature à l'échelle N est enfin devenue réalité. Dans cet épisode, je te propose de découvrir en premier lieu, en immersion comme d'habitude, le quasi-achèvement de la partie inférieure. Oui, puisque depuis l'enregistrement, elle a encore évolué… mais on fera le point un peu plus tard. Puis, en deuxième partie, j'ai profité du lien entre la construction de voies miniatures et la réfection des voies réelles qui se sont déroulées au bout de mon jardin, pour te faire entendre quelques captations sonores de ces événements. Crédits photos : Zoé Un "J'aime", un partage, ou un petit avis sur la plateforme de ton choix, c'est gratuit, et ça aide à propulser mon travail. Ici ma VCard : https://dpkprod.eu/Documents/FaouenManu.vcf pour prendre contact ou te connecter à mes réseaux sociaux.
Marc Cretin, responsable de la culture à Morez était l'invité de Room Service ce lundi 15 décembre à 8h20 pour présenter les après-midis “Ciné-Bistrot”, un nouveau rendez-vous convivial et intergénérationnel chaque mercredi avant les vacances scolaires, proposés par la Ville de Morez et le Cinéma Casino. Dès 14h, deux espaces s'animeront au cœur du Cinéma Casino : Les enfants profiteront d'une séance de cinéma spécialement choisie pour eux. Les seniors, quant à eux, sont invités à rejoindre la salle “Bistrot” pour partager un café et des jeux de cartes ou de société, dans une ambiance détendue et amicale. À la fin de la séance des enfants, tout le monde se retrouve autour d'un moment de convivialité : gâteaux préparés par les enfants des accueils de loisirs et boisson seront partagés dans la bonne humeur. Enfin, à 17h, c'est au tour des seniors de s'installer confortablement pour leur séance de cinéma dédiée.
Tobie Bureau-Huot et Maripier Morin font l'état des lieux de leur préparation de Noël : le verdict est un échec total ! Entre Mélissa sans sapin, Tobie en retard pour son anniversaire et Maripier qui cherche des valises égarées chez elle, l'esprit des Fêtes est loin. Tobie partage ensuite une anecdote incroyable : sa voisine, Cécile, lui a volé son chat, Petit Brun, un « transfert d'amour » où l'animal a préféré vivre sa vie de célibataire à côté, concluant une amitié intergénérationnelle touchante. La discussion bifurque sur l'anxiété des Fêtes, Maripier ayant frôlé la crise en entendant l'agenda surchargé de sa voisine. Enfin, ils s'étonnent de la nouvelle passion des jeunes : la collection de parfums haut de gamme, avec Tobie qui raconte son « deuil de parfum » lorsque son Lacoste Sensuel est devenu l'odeur de l'ex de sa conjointe.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Commençons par briser un mythe tenace.Non, la culture d'entreprise n'est pas un concept mou ou accessoire.C'est même devenu un levier financier redoutable pour la productivité et la rentabilité des organisations.La culture d'entreprise est désormais un impératif stratégiqueTout d'abord, il faut changer de perspective. La culture d'entreprise est désormais un impératif stratégique. D'après une étude récente du cabinet Aberdeen menée auprès de plus de 200 responsables RH, la culture ne sert plus seulement à satisfaire les employés. Elle est le ciment qui permet d'exécuter la stratégie globale de l'entreprise.Ce qui empêche aujourd'hui les DRH de dormir, c'est la productivité et l'engagement. Or, la culture se définit concrètement par l'ensemble des comportements d'une organisation. Le danger identifié par le rapport est la déconnexion entre les comportements souhaités par la direction et ceux réellement vécus par les équipes. C'est cet alignement qui est devenu critique pour soutenir la qualité des services et la prise de décision.Réduction des coûts opérationnelsEnsuite, parlons chiffres, car l'impact est directement mesurable sur votre bilan. Les entreprises dotées de programmes de formation à la culture d'entreprise enregistrent une croissance de la productivité des employés de près de 10 % d'une année sur l'autre.À l'inverse, celles qui négligent cet aspect voient leurs gains stagner. Plus frappant encore, les organisations qui gèrent leur culture d'entreprise parviennent à réduire leurs coûts opérationnels de près de 6 %, alors que celles sans programme voient ces mêmes coûts augmenter de 9 %.Cela crée un écart de performance de près de 15 % entre les bons et les mauvais élèves, ce qui joue directement sur les marges bénéficiaires.Enfin, comment piloter cette culture efficacement ?L'étude souligne qu'il faut sortir de l'intuition et des simples sondages annuels pour adopter des outils d'écoute complets et sans parti pris, capables de capturer l'humeur de l'organisation en temps réel.Un point crucial à retenir est l'universalité des besoins. Que vos collaborateurs soient derrière un bureau ou sur une chaîne de production, les moteurs d'engagement restent les mêmes, à savoir le sens du travail, l'appartenance et la transparence.Bref, pour générer des résultats, la culture doit être unifiée et mesurée avec la même rigueur que vos KPI financiers.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Noël approche à grands pas et, soyons honnêtes, il arrive parfois que les cadeaux ne fassent pas plaisir. Pas parce qu'ils sont moches ou inutilisables, mais simplement parce qu'ils ne correspondent pas à nos besoins : un pantalon au lieu d'un pull, un livre en double, un bijou qui ne nous ressemble pas. C'est précisément pour ces cadeaux « mal aimés » qu'existe l'opération Cadeaux pourris.Pour la deuxième année consécutive, cette initiative est lancée par l'association Musées et Société en Wallonie, une fédération qui regroupe depuis près de 30 ans de nombreux musées en Wallonie et à Bruxelles. Le principe est aussi simple qu'astucieux : vous apportez un cadeau que vous venez de recevoir mais que vous n'utiliserez pas… et en échange, un musée vous offre une entrée.Près de 30 musées participent à l'opération. Parmi eux : le Musée du Train à Bruxelles, l'Abbaye de Villers-la-Ville, le SPARKOH! (ancien Pass) à Frameries, la Citadelle de Namur ou encore le Préhistomuseum de Ramioul, où l'on peut découvrir la Préhistoire de manière très immersive. Une visite culturelle en échange d'un objet qui dormait dans une armoire : difficile de faire plus circulaire.Les cadeaux récoltés ne sont évidemment pas jetés. Ils sont redistribués via Les Petits Riens, à condition d'être en bon état et dignes d'intérêt. Les musées se réservent le droit de refuser un objet qui ne pourrait pas faire plaisir à quelqu'un d'autre. L'opération est limitée à un cadeau par famille et par musée, histoire de rester équitable.Et tant qu'à parler de cadeaux, autant réfléchir à ce que l'on offre en amont. De plus en plus de personnes cherchent aujourd'hui à sortir du tout-matériel, et les alternatives ne manquent pas. Parmi les idées qui gagnent du terrain : les abonnements à des bouquets de fleurs de saison, parfois même sous forme d'auto-cueillette directement dans les champs. Une manière poétique et locale de faire plaisir tout au long de l'année.Autre option : les potagers en auto-cueillette, où l'on offre quelques mois d'accès à des légumes frais, locaux et de saison. Utile, sain et économique. Les ateliers chez des artisans rencontrent aussi un succès grandissant : création de parfum, céramique, cuisine, textile… En Belgique, une plateforme centralise ces bons cadeaux auprès de plus de 200 artisans et a déjà séduit des dizaines de milliers de personnes. N'hésitez pas non plus à pousser la porte d'un producteur de votre région pour voir s'il organise ce genre d'ateliers... Côté culture, il existe aussi des abonnements nomades au théâtre, valables dans plusieurs salles, ou encore des abonnements cinéma comme Cineville, qui donnent accès à des salles indépendantes dans différentes villes. Enfin, pour celles et ceux qui aiment changer de style sans surconsommer, les abonnements de location de vêtements permettent de porter des pièces de créateurs, de les échanger régulièrement et de réduire l'impact environnemental de la mode.En résumé : même les cadeaux ratés peuvent devenir de belles expériences, et Noël peut aussi être l'occasion d'offrir du sens, du lien et de la culture.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
La sortie de Sur un air de blues avec Hugh Jackman et Kate Hudson va remettre le couvert sur le répertoire d'un des plus grands artistes pops américains, Neil Diamond. Ecrit et réalisé par le New Yorkais Craig Brewer, un disciple de Quentin Tarantino genre “j'assume ma passion référence pour le vintage”, le film raconte l'histoire vraie de deux artistes oubliés avant d'avoir été connus qui vont connaître le succès en faisant des covers de l'homme aux 50 tubes. Ça vous étonne, hein ? Et pourtant, c'est le cas, si on a surtout l'image d'un crooner, celui de Jazz Singer, un album qui a rencontré un succès considérable au début des années 80, Neil Diamond à ses débuts, est catalogué pop rock. Dans la deuxième partie des années 60, on le classe avec les Simon & Garfunkel et Leonard Cohen. On l'a oublié mais Neil Diamond a alors aligné un nombre impressionnant de tubes qui sont devenus immortels, dans leur version originale ou grâce aux artistes qui l'ont repris. Allez au hasard, on commence par cet incontournable, dans le Pulp Fiction de Tarantino … puis le fameux Believer popularisé par les Monkees, je m'en voudrais d'oublier le Song Sung Blue qui vient de donner son titre original au film … et enfin celle-ci dont UB40 a livré une version reggae 15 ans après, on était dans les années 80. Et si Neil Diamond a été chanté par tout le monde, de Frank Sinatra à U2, en passant par Joe Dassin et Elvis Presley, il a aussi donné vie à des chansons françaises dans le monde anglo-saxon comme celle de Jacques Brel … ou encore Gilbert Bécaud … Et comment l'oublier, Neil Diamond est à l'affiche de la dernière du groupe The Band de Bob Dylan en 1976, aux côtés d'Eric Clapton, Joni Mitchell ou encore Ron Wood des Rolling Stones, devant les caméras de Martin Scorsese, ça s'appelle The Last Waltz, et c'est à voir, c'est du patrimoine aujourd'hui. Enfin, je vous mets au défi de ne pas trouver dans la maison (salon, bureau, grenier) d'un ami ou membre de votre famille, un exemplaire du fameux Jonathan Livingstone Seagull, la B.O. du film signée et chantée par Neil Diamond. Tenez-vous bien, il s'en est vendu 200.000 rien qu'en Belgique durant les années 70, et après. E-Nor-Me !Sûr qu'on va écouter du Neil Diamond, en mode folk rock années 60 et 70 ou crooner, cet hiver, c'est une occasion unique de le redécouvrir, son dernier retour fracassant date des années 2000 avec l'immense succès de son album acoustique 12 songs. L'artiste s'est retiré de la vie publique il y a quelques années, annulant une tournée mondiale, après avoir fait part de sa maladie de Parkinson. Mais son catalogue folk rock, pop, crooner et symphonique est toujours aussi présent, comme en témoignent les 135 millions d'albums qu'il a vendus au cours de l'âge d'or du vinyle et de la cassette.
« Notre pire cauchemar devient réalité » : la presse australienne est sous le choc après l'attaque dimanche de Bondi Beach à Sydney. « L'ambiance était festive hier sur la plage la plus emblématique et la plus populaire d'Australie, relate le West Australian. Des milliers de personnes profitaient du soleil et du sable. À proximité, des centaines de membres de la communauté juive de Sydney commémoraient le début de l'une des fêtes les plus importantes du judaïsme, Hanouka. Puis, l'inimaginable, soupire le quotidien australien. Des coups de feu retentissent. Panique et confusion s'ensuivent. Les images sont incroyables. Des passants filment la scène avec leurs téléphones portables : on voit deux hommes armés vêtus de noir et cagoulés, ouvrant le feu avec des armes de forte puissance. Ils tirent sans discernement, de sang-froid. Femmes et enfants. Personnes âgées, malades. Personnes vulnérables. Peu importe. On sait désormais qu'au moins 16 personnes ont été tuées ». « L'Australie n'est plus un lieu sûr pour les juifs » « L'image que notre nation a d'elle-même est désormais cassée, soupire The Australian. Les Australiens percevaient leur pays comme un modèle de libéralisme. Leur éthique dominante reposait sur la conviction de la valeur égale et de la dignité de tous les êtres humains. Cette image que l'Australie avait d'elle-même est aujourd'hui anéantie ». Et le journal sydnéen de hausser le ton : « le fait est que l'Australie n'est plus un lieu sûr pour les juifs. Tout doit changer à partir de maintenant. La loi doit être appliquée. Ceux qui profèrent des discours haineux ne doivent plus être tolérés. Notre pays ne peut plus continuer ainsi. Nos dirigeants doivent enfin prendre leurs responsabilités ». « Cette attaque est d'autant plus inquiétante, souligne le Guardian à Londres, qu'elle s'inscrit dans une recrudescence mondiale des actes et violences antisémites, notamment depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre menée par Israël à Gaza qui a suivi ». Mais « il va sans dire que rien ne saurait justifier la violence abjecte qui s'est déchaînée dimanche, pointe le quotidien britannique. Comme l'a justement fait remarquer le Premier ministre Anthony Albanese, une attaque contre des Australiens juifs est une attaque contre chaque Australien. Les auteurs de ces actes ont ciblé des juifs. Ce faisant, ils ont porté atteinte à la société tout entière. (…) Partout dans le monde, pointe encore le Guardian, les communautés utilisent depuis longtemps la lumière pour dissiper les ténèbres lors de cérémonies et de fêtes au cœur de l'hiver. Ces rituels possèdent des histoires, des résonances et des significations spécifiques. Pourtant, leur point commun est que la lumière peut et doit persister dans l'obscurité. Le fait que ces lueurs s'éteignent si facilement est une raison de plus pour tous de les protéger et de les faire vivre ensemble ». Un héros qui transcende les frontières culturelles et religieuses… « L'attentat terroriste de Bondi Beach a également révélé un héros, pointe le New York Times. Cet homme décrit dans la presse – comme un commerçant local - nommé Ahmed al-Ahmed, qui a désarmé à lui seul l'un des deux terroristes et qui a survécu à deux balles. Une scène filmée devenue virale. Cet acte de bravoure n'a pas seulement sauvé des vies ; il a aussi servi de rappel essentiel que l'humanité peut toujours transcender les frontières culturelles et religieuses ». Toutefois, poursuit le New York Times, « ce massacre illustre également l'incapacité persistante du gouvernement d'Anthony Albanese à protéger la communauté juive du pays ». Le Washington Post s'interroge en écho : « Pourquoi un héros non armé a-t-il été nécessaire pour maîtriser un tireur ? La police australienne était-elle suffisamment préparée à un tel événement ? Qu'a fait le gouvernement australien pour lutter contre l'antisémitisme ? Le pays a-t-il efficacement contrôlé les immigrants et facilité leur intégration ? Et surtout, que va-t-on faire pour éviter que cela ne se reproduise, en Australie et dans le monde entier ? » Enfin, ce commentaire de Libération à Paris : « l'attaque de Sydney acte de manière dramatique une poussée mondiale de l'antisémitisme. Ici en France. En Europe. Et donc aussi en Australie. (…) Il y a quelques jours, début décembre, pointe le journal, des organisations juives de sept pays, dont la France, réunies en Australie, avaient demandé au gouvernement de renforcer les mesures de protection. "En Australie, j'ai trouvé l'espace et la paix", confiait en septembre 2024, à Libération, Yehuda, 60 ans, habitant de Melbourne arrivé sur le sol australien en 1987. Un an après, on s'abstiendra d'imaginer sa réaction hier soir… »
Alors que la République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé un accord de paix la semaine dernière à Washington, les attaques ont repris dans l'est de la RDC. Le groupe armé AFC/M23, soutenu par Kigali, a investi la ville d'Uvira. Cette intensification des combats s'accompagne d'un regain de désinformation sur les réseaux sociaux, à l'image d'un « deepfake » viral du capitaine burkinabè Ibrahim Traoré. À en croire une vidéo mensongère devenue virale sur les réseaux sociaux ces dernières heures, Ibrahim Traoré aurait longuement critiqué le président rwandais Paul Kagame. Durant plus de cinq minutes, on y voit le chef de l'État burkinabè, béret rouge sur la tête, parler devant un micro. On pense alors l'entendre dire : « Paul Kagame. Aujourd'hui, je parle au nom des millions d'Africains qui n'acceptent plus le sang versé et les mensonges répétés. Aujourd'hui, je ne parle pas seulement à un chef d'État, je parle à celui qui croit pouvoir manipuler les peuples et cacher la vérité derrière des sourires diplomatiques. Goma, Goma, une ville meurtrie, une région martyrisée par des guerres qui ne sont pas neutres. Et pourtant, vous, Kagamé, vous avez choisi d'être partie prenante de cette tragédie ». Les comptes qui partagent ce clip affirment qu'Ibrahim Traoré serait « très en colère contre son homologue rwandais pour son rôle dans la guerre à l'est de la RDC ». Détecter un deepfake En réalité, ce discours a été inventé de toutes pièces. Ibrahim Traoré n'a jamais prononcé ces mots. Nous avons consulté l'ensemble des canaux de communications officiels du pouvoir burkinabè et cette déclaration est introuvable. Il s'agit donc d'un deepfake, un hypertrucage généré par intelligence artificielle. L'image et le son ont été manipulés. Ce type d'outil permet de faire dire n'importe quoi à n'importe qui. En observant attentivement la vidéo, on remarque plusieurs incohérences visuelles. D'abord, la synchronisation entre ses lèvres et les mots qu'il prononce n'est pas parfaite. Il y a parfois un décalage de quelques secondes. De plus, on retrouve ce même défaut au niveau du mouvement de ses paupières. Enfin, il y a cet homme visible derrière Ibrahim Traoré qui ne bouge pas d'un pouce durant toute la déclaration. L'élément le plus parlant reste l'une des mains du capitaine burkinabè qui ne compte pas cinq mais six doigts. Ces anomalies sont difficiles à distinguer sur l'écran d'un smartphone. À lire aussiComment RFI démasque les «deepfake» ? Hypertrucages en série Ce n'est pas la première fois qu'un deepfake d'Ibrahim Traoré devient viral sur les réseaux sociaux. Nous avions déjà épinglé une vidéo similaire en octobre dernier, dans le cadre de l'élection présidentielle au Cameroun. Cette fois, on pensait entendre Ibrahim Traoré critiquer le régime de Paul Biya. Mais, là encore, c'était un deepfake. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: attention à ce deepfake d'Ibrahim Traoré Grâce à une recherche par image inversée, nous avons pu remonter la piste de ce deepfake. Le primo-diffuseur est une chaîne YouTube baptisée Rêves Panafricains. Au gré de l'actualité, ce compte diffuse presque quotidiennement des hypertrucages d'Ibrahim Traoré. On pense l'entendre s'adresser à Donald Trump, Emmanuel Macron, Vladimir Poutine ou encore Kylian Mbappé. En légende de ces vidéos, un texte indique bien que le contenu a été généré numériquement. Un message difficile à trouver et volontairement ignoré par ceux qui partagent ce clip sur les réseaux sociaux. Résultat, ces deepfakes d'Ibrahim Traoré cumulent plusieurs millions de vues.
Quand on parle de modifier son apparence, on mélange souvent deux domaines pourtant très différents : la chirurgie esthétique et la médecine esthétique. Elles partagent un objectif commun — améliorer l'apparence physique — mais leurs méthodes, leurs actes et leurs implications n'ont rien à voir.La chirurgie esthétique est une branche de la chirurgie plastique. Elle consiste à intervenir de façon invasive, en salle d'opération, sous anesthésie locale ou générale, avec souvent des incisions et un temps de récupération. Elle modifie de manière durable, parfois définitive, la structure du corps. Par exemple : une rhinoplastie, une augmentation mammaire, un lifting du visage, une liposuccion ou une blépharoplastie. La chirurgie esthétique requiert un chirurgien spécialisé, un bloc opératoire et un suivi médical post-opératoire. Elle engendre aussi des risques plus importants : complications anesthésiques, infections, cicatrices, ou résultats définitifs parfois difficiles à corriger. C'est une démarche lourde, pensée sur le long terme.La médecine esthétique, elle, est une pratique médicale non chirurgicale. Elle repose sur des actes minimaux ou non invasifs, réalisés en cabinet, sans anesthésie générale ni hospitalisation. L'objectif est d'obtenir un embellissement progressif et naturel, souvent avec des résultats temporaires. Parmi les actes les plus courants : les injections d'acide hyaluronique, le Botox, les peelings, la mésothérapie, la lumière pulsée ou encore le laser pour traiter la peau. Ces procédures ont généralement peu d'effets secondaires et n'exigent qu'un temps de récupération très court, parfois aucun. Le médecin esthétique agit donc davantage en surface, en retardant les signes du vieillissement plutôt qu'en modifiant la structure profonde du corps.La différence la plus importante tient donc au niveau d'invasivité et à la réversibilité. La chirurgie esthétique transforme, la médecine esthétique optimise. La première demande une vraie préparation, un bilan médical et un engagement personnel, puisque les résultats sont durables. La seconde s'inscrit souvent dans une routine de soins, réalisée tous les 6 à 18 mois selon les patients et les techniques.Enfin, les motivations des patients divergent parfois. La médecine esthétique attire ceux qui veulent prévenir ou corriger légèrement, sans transformation radicale. La chirurgie, elle, répond aux attentes de changement plus marqué, parfois à des complexes installés de longue date.En résumé : la médecine esthétique embellit, la chirurgie esthétique transforme. Deux approches complémentaires, mais fondamentalement différentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tapis rouge dans le Point, cette semaine. Nicolas Sarkozy, souriant, est en Une, avec ce sous-titre : « Nicolas Sarkozy, le grand entretien ». Une longue interview, d'une dizaine de pages, dans laquelle celui qui vient de passer vingt jours en prison, et qui raconte ce séjour dans le Journal d'un prisonnier, est interrogé sur l'âge de la retraite, le pouvoir judiciaire, ou encore le christianisme. C'est Franz-Olivier Giesbert, l'éditorialiste du Point, qui mène l'interview avec enthousiasme et commence par cette question inattendue : « Aujourd'hui, dans votre situation, la solution la plus logique pour vous ne serait-elle pas de vous présenter à l'élection présidentielle afin de laver dans le suffrage universel l'affront de votre détention ? ». Nicolas Sarkozy répond que « techniquement, c'est impossible ». Il est en effet inéligible. Après cette interview, le Point revient d'ailleurs en détail sur « les batailles judiciaires » de l'ex-président. « Son procès en appel dans l'affaire libyenne s'ouvrira en mars », rappelle l'hebdomadaire, qui constate : « La promotion de son livre pourra le divertir, mais le répit sera de courte durée. Nicolas Sarkozy n'en a pas fini avec les juges, qui auront le dernier mot ». À lire aussiFrance: avec son livre, Nicolas Sarkozy «s'inscrit dans sa stratégie de défense médiatique» « J'ai prié » Le Canard enchaîné a lui aussi lu le Journal d'un prisonnier, et en livre un compte-rendu beaucoup plus caustique. « Merci, saint Nicolas ! », titre l'hebdomadaire satirique. « Nicolas Sarkozy, ironise le Canard, est sur le chemin de la sainteté. C'est ce qu'on comprend en lisant son Journal d'un prisonnier, qui raconte sa rédemption et la nouvelle vie qu'il compte mener désormais, loin des équipées chez Kadhafi, loin de ses liens sulfureux avec le Qatar, loin de l'affairisme pratiqué frénétiquement depuis son départ du pouvoir ». Le Canard enchaîné ne semble donc pas convaincu par les propos de Nicolas Sarkozy, qui dans son livre raconte notamment son rapport à la foi, quand il était en prison : « J'ai prié, assure l'ancien président, je priais pour avoir la force de porter la Croix de cette injustice ». Déclaration dont l'hebdomadaire satirique s'amuse en ces termes : « Dieu est partout à la prison de la Santé et il n'oublie pas la brebis égarée ». À lire aussiFrance: l'ex-président Nicolas Sarkozy raconte sa détention dans «Le journal d'un prisonnier» Ancien ministre En France, la fast-fashion est sur le banc des accusés. Et, cette fast-fashion se résume en un mot : Shein. C'est à la Une du Nouvel Obs cette semaine. L'hebdomadaire nous parle d'une « affaire d'État » et nous promet des « révélations sur un lobbying secret ». Car avant de faire office d'ennemi public numéro 1, en France en tout cas, « la plateforme qui reçoit un million de commandes par jour » a courtisé députés et ministres. Le Nouvel Obs s'en offusque : « Les dirigeants de l'enseigne de fast-fashion ont décroché de discrets rendez-vous à Matignon, pour faciliter leurs affaires en France. Plus dérangeant encore : des représentants bien introduits dans les cercles du pouvoir – l'ex-ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner en tête – ont été grassement rémunérés pour défendre les intérêts du dragon de la mode instantanée ». « Que vient faire un proche du chef de l'État dans ce dossier alors que le Parlement est en train de légiférer ? », interroge le Nouvel Obs. En effet, en mars 2024, les députés sont appelés à se prononcer « sur une proposition de loi, déposée par le groupe Horizons, visant à réguler l'ultra fast-fashion ». BHV et taxe Shein Toutefois, le lobbying en faveur de Shein se heurte à la réalité. Avec tout d'abord, la désastreuse installation de la plateforme chinoise au très chic BHV à Paris, installation qui a fait fuir les marques de luxe, mais aussi les clients. Et, ce n'est pas tout : « La riposte s'organise enfin », s'exclame le Nouvel Obs : « L'État demande devant le tribunal judiciaire de Paris, la suspension du site pendant trois mois, pour avoir commercialisé des poupées à caractère sexuel d'apparence enfantine. Et, dans le cadre du chaotique débat budgétaire, les députés ont adopté une "taxe Shein" de deux euros ciblant les petits colis d'origine extra-européenne ». La partie n'est pas terminée pour autant. Shein s'active dans les coulisses à Bruxelles, « un ancien commissaire européen est à la manœuvre, l'allemand Günther Oettinger », explique le Nouvel Obs, qui reste méfiant et qui soupçonne Ursula von der Leyen de manquer de cran sur la question de la fast-fashion. La présidente de la Commission européenne serait « tétanisée à l'idée de provoquer une guerre commerciale avec la Chine ». À lire aussiFrance: «C'est le naufrage de l'année pour Shein et le BHV» Plaider l'humanité Enfin, l'Express s'inquiète pour Christophe Gleizes. Le journaliste sportif français, récemment condamné, en appel, à 7 ans de prison en Algérie, ne semble pas avoir bénéficié de l'éclaircie entre Paris et Alger, entrevue à l'occasion de la libération de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, le 12 novembre. « Alger a manifestement opté pour le cynisme », accuse l'Express, qui poursuit : « en se délestant de ses deux prisonniers politiques, le régime algérien se serait privé d'un levier utile dans ses négociations, notamment migratoires et mémorielles, avec la France ». « Tout espoir n'est pas perdu », assure toutefois l'Express : « La possibilité d'une grâce demeure entre les mains du président Abdelmadjid Tebboune. Il faudra plaider l'humanité ; Christophe Gleizes aimerait revoir sa grand-mère Georgette. Elle a bientôt 102 ans.» À lire aussiCondamnation de Christophe Gleizes: «Nous sommes sous le choc de ce verdict», disent ses parents
Contrôle coercitif : où en sommes-nous du parcours législatif, en France?La réponse dans ce podcast, en format court, réalisé avec Yvonne Muller, sous le prisme du droit.Dans cette série unique sur le sujet du contrôle coercitif, découvrez des témoignages de professionnels spécialisés sur ce sujet et ce en approche pluridisciplinaire couvrant les notions de droit, sociologie, économie, santé de l'adulte et de l'enfant, les défis de la parentalité et enfin la clinique du lien.Madame Y Muller est professeur de droit pénal à l'université Paris Nanterre. Elle est aussi membre du collège thématique sur le contrôle coercitif mis en place par la Cour de Cassation en septembre 2024. Enfin elle est membre du groupe de travail au ministère de la justice sur le traitement judiciaire des violences sexuelles.Elle a copublié en 2022, avec un maître de conférence en psychologie sociale, un article pour la consécration pénale du contrôle coercitif. Enfin elle publie régulièrement des articles sur le sujet du contrôle coercitif, à commencer par des articles sur les arrêts de la Cour d'Appel de Poitiers, sur le site du Club des Juristes.Nous aborderons, dans cette interview : 1/ Une définition du contrôle coercitif2/ Un état des lieux du parcours législatif3/ Les dernières avancées en termes de consécration du contrôle coercitif ✨ Merci à Madame Yvonne Muller pour cette interview.
Dans cet épisode du podcast Business Partner, Jonathan reçoit Maxime KHATSIANOVICH ancien auditeur chez PwC devenu CFO en startup, pour un échange dense, authentique et extrêmement pratique pour tous les DAF, CFO et contrôleurs de gestion qui évoluent dans des environnements en transformation.Maxime partage les coulisses de six années passées chez The Plug, une startup en hyper-croissance spécialisée dans la recharge de véhicules électriques. Il raconte comment il a dû construire la fonction finance from scratch : recrutement, structuration comptable, création du pôle FP&A, gestion du corporate finance, modélisation, pricing, pilotage commercial… mais aussi RH, juridique, opérationnel — car en startup, un CFO doit être un généraliste capable d'absorber tous les sujets que le CEO ne peut pas gérer.L'épisode plonge également dans la réalité des levées de fonds :Comment bâtir un business plan crédible,Comment gérer les attentes des investisseurs,Comment arbitrer croissance vs rentabilité dans un contexte de cash burn,Pourquoi la transparence, la pédagogie et les bons rituels de communication sont indispensables avec un fonds.Maxime dévoile ce qu'on ne dit jamais dans les manuels : un bon CFO doit être capable de synthétiser en quelques minutes les informations clés et les décisions possibles — parce que dans une startup, chaque jour de retard coûte cher.Enfin, l'épisode s'ouvre sur le marché du CFO part-time, la montée du freelancing dans la finance, l'évolution du rapport au CDI, et la nécessité — pour tout professionnel de la finance — de construire son réseau bien avant d'en avoir besoin. Maxime explique pourquoi il se lance aujourd'hui dans l'indépendance, ce qu'il attend de cette transition et pourquoi elle représente une opportunité unique d'apprendre ce que la vie salariée ne permet jamais d'acquérir.Un épisode riche, concret, inspirant, qui montre le CFO moderne dans toute sa complexité : business partner, data-curious, créateur de structure, pilote du cash, interlocuteur des investisseurs et… parfois DRH improvisé.Je m'appelle Jonathan Plateau. Je suis passé par EY, Valeo et Safran et j'essaye d'engager des échanges et des réflexions sur nos métiers de la finance.Ma mission : vous offrir une expérience éducative, divertissante et parfois surprenante.Ce podcast est fait pour les directeurs financiers (DAF, CFO), les contrôleurs de gestion, qu'ils soient juniors ou confirmés, et qui souhaitent profiter des échanges entre pairs pour enrichir leur pratique de la finance au quotidien et tendre vers le business partner.Joignez-vous à notre communauté passionnée qui explore chaque facette du contrôle de gestion et du business partner.N'oubliez pas que la finance, c'est aussi une question de mindset !N'hésitez pas à partager vos interrogations sur nos discussions ou sur le podcast. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn directement.https://www.linkedin.com/in/jonathan-plateau-1980b610/Vous aimerez cette émission si vous aimez aussi :Coonter (Les Geeks des chiffres) • CFO Radio • Une Cession Presque Parfaite • Voie des comptables • Parlons Cash • Le nerf de la guerre • Feedback by la fée • Radio KPMGHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundisoir nous invitons Christian Ingrao, le big boss de l'histoire française du nazisme. Après Johann Chapoutot qui nous avait parlé du « nazisme zombi », voilà qu'il va nous falloir comprendre ce qu'est le « nazisme quantique ». C'est l'hypothèse de Christian Ingrao dans Soleil noir du paroxysme. Ça a l'air fou, mais c'est en réalité totalement génial.Non seulement nous allons comprendre comment les structures imaginaires de la chasse et de la domestication les plus profondes peuvent soudain surgir en quelques mois à travers les pratiques de guerre des brigades de « chasseurs noirs » nazis sur le front de l'Est, mais nous allons aussi méditer sur la méthode de l'historien lorsque ses objets atteignent des paroxysmes de violence qui rendent tout témoin muet et tétanique. Et puis pourquoi se suicide-t-on en masse à la suite d'une défaite militaire comme en Allemagne nazie ou comme dans le Japon impérial ? Enfin, l'histoire peut-elle emprunter à la physique et à la mécanique quantiques ses concepts et ses instruments pour penser ses propres « incomplétudes » ?Allé, on vous laisse découvrir tout ça, c'est du lourd, du délirant et du super sérieux à la fois, bref, c'est de qualité quantique, à la fois onde et corpuscule. Une belle citation avant de regarder :« Il n'en reste pas moins que le système de « reproduction » des sociétés européennes occidentales du long Moyen Âge qu'ils décrivent est formé de millions d'orgasmes – essentiellement masculins, je le crains fort – et de centaines de millions d'instants suspendus, où des couples tremblants de désir se sont abstenus de faire l'amour, myriades vertigineuses d'étreintes interrompues par des femmes ou des hommes qui bâtissaient – malgré et avec la jouissance, ce paroxysme des corps… – ce qui se dégradait par décohérence en un modèle démographique de limitation des naissances par retard de l'âge au mariage. Ces milliards de possibles, pour certains seulement advenus, qui sont en eux-mêmes les états d'un système, son histoire et son devenir, n'ont jamais été mesurés ni observés. Mais leur enveloppe à peine pensable constitue les espaces probabilistes à dimensions infinies qui font du réel un système quantique sur lequel l'histoire des populations, la démographie historique, mais aussi les observations plus micro-issues de l'histoire sociale, de la microstoria, des cultural studies et des gender studies n'ont et ne pourront peut-être jamais avoir qu'un point de vue newtonien, faute de pouvoir se doter des procédures, des langages et des outils descriptifs aptes, comme le calcul matriciel, les mathématiques probabilistes ou les algèbres non commutatives, à rendre compte de sa nature quantique. Car le réel, en histoire comme dans la plus grande partie de la physique, n'est mesurable qu'après ou à décohérence ; une décohérence constante mais discrète elle aussi ; une décohérence qui élimine superposition des états et suspension des potentialités du réel. Un réel qui nous fuit, donc, mais dont on intuite au moins fugitivement les potentialités, ne serait-ce qu'en formulant des expériences de pensée… Il est d'ailleurs temps, désormais, de conclure celle-ci. » Le Soleil noir du paroxysme, Christian IngraoVous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.
Le concept qui semblait être un tantinet naïf en 2016 s'est petit à petit imposé pour devenir une évidence encore plus flagrante avec la pandémie. Certes, j'ai eu une petite influence sur cette évolution, mais je n'aurai pas la prétention d'imaginer que je suis le seul responsable, bien loin de là. Alors… que s'est-il passé entre 2016 et aujourd'hui pour que l'on passe d'un concept sympathique, mais inexistant, à une réalité inévitable pour toute entreprise qui souhaite réussir ?Et découvrez tous mes contenus (vidéos, articles, tests de personnalité en vous rendant sur mon blog : www.gchatelain.com Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quelques astuces techniques peuvent nous aider à venir à bout de mauvais traits de caractère, parmi les plus tenaces. La mise en pratique de ces conseils doit se faire de manière répétée et avec persévérance pour parvenir à déloger ces mauvaises Middot. Enfin, la bienveillance envers soi-même est indispensable pour parvenir à atteindre l'objectif.
Le Guardian publie aujourd'hui une galerie photo sur les inondations à Gaza. On peut voir un petit garçon marcher pieds nus, dans une grande flaque d'eau, ou encore des familles qui ont érigé des murets de sable pour tenter d'empêcher l'eau d'envahir leurs tentes. Le quotidien britannique explique que « Gaza a été frappée par de fortes pluies et des températures glaciales, aggravant la misère de la plupart de ses deux millions deux cent mille habitants ». Dans le sud de l'enclave palestinienne, « les camps de tentes ont été emportés par les flots », poursuit le quotidien britannique. « Des milliers de Palestiniens ont alors migré vers le nord en direction de la ville de Gaza, où ils ont trouvé refuge parmi les décombres des bâtiments bombardés par Israël ». L'ONU « a confirmé le décès d'un bébé de 18 mois, mort d'hypothermie. Douze autres personnes auraient aussi péri », ajoute le Guardian. À lire aussiGaza sous les eaux: «Nous essayons de survivre face à la pluie» causée par la tempête Byron Dissidence Aux États-Unis, le Washington Post s'intéresse au mouvement de contestation qui s'organise autour de Donald Trump. « Les élus républicains disent à Trump quelque chose qu'il n'a pas l'habitude d'entendre : non », souligne ainsi le quotidien américain, qui remarque que « lors de deux votes quasi simultanés cette semaine, dans l'Indiana et au Congrès, les élus républicains ont fait preuve d'une opposition inhabituelle envers Trump ». Exemple jeudi 11 décembre : « Vingt élus républicains de la Chambre des représentants ont fait dissidence et voté pour annuler le décret de Trump mettant fin aux droits syndicaux dans de nombreuses agences fédérales. » « Certains républicains, poursuit le Washington Post, laissent entendre que la pression exercée par la Maison Blanche commence à se retourner contre ses auteurs et que les parlementaires envisagent un avenir où Trump ne sera plus candidat. » On n'en est pas encore là. Le Washington Post rappelle que « le président américain conserve une influence considérable au sein de son parti et a fréquemment menacé de représailles les républicains qui s'opposent à lui ». À lire aussiÉtats-Unis: l'Indiana résiste à Donald Trump et refuse de redessiner sa carte électorale Frappée aux jambes et saisie par les cheveux En France, Libération alerte sur l'arrestation de la prix Nobel Narges Mohammadi. L'Iranienne, qui était en liberté provisoire pour raisons de santé, a de nouveau été arrêtée. Selon son comité de soutien et sa famille, elle a été arrêtée « alors qu'elle assistait à une cérémonie en mémoire d'un avocat de 45 ans, qui avait défendu des personnes arrêtées lors de la répression des manifestations de 2022. Son corps a été retrouvé la semaine dernière et les organisations de défense des droits réclament une enquête. » Selon une ONG basée aux États-Unis, Narges Mohammadi « assistait à cette cérémonie sans porter le voile obligatoire pour les femmes dans l'espace public en Iran ». D'autres images « la montrent grimpant sur un véhicule et encourageant les gens à scander des slogans ». Selon l'un de ses frères, la prix Nobel de la Paix « a été frappée aux jambes et saisie par les cheveux » lors de son arrestation. Il dit s'inquiéter pour sa santé, expliquant qu'en prison « elle a souffert des poumons et du cœur, et qu'elle a subi plusieurs opérations. » La prison « où elle a passé la majorité des deux dernières décennies », rappelle Libération. À lire aussiIran: la prix Nobel de la paix 2023 Narges Mohammadi a été arrêtée, affirment ses proches Un projet de loi contesté Enfin, en Allemagne, les défenseurs de la biodiversité ont du pain sur la planche. L'hebdomadaire français Courrier international a rassemblé les articles publiés par la presse allemande sur le sujet. Article de Die Zeit notamment, qui nous explique « que le développement des réseaux routiers, fluviaux et ferroviaires, de même que la réparation des ponts, seront dorénavant considérés comme étant "d'un intérêt supérieur public", et pourront être lancés plus rapidement ». Et, cela ne sera pas sans conséquences, nous explique Courrier international : « Le texte prévoit des simplifications bureaucratiques, comme l'exemption d'évaluation d'impact environnemental détaillée pour les projets d'électrification, mais aussi, une restriction du droit des ONG environnementales à intenter des actions en justice ». Sans surprise, le projet de loi inquiète « les associations de défense de l'environnement qui dénoncent une atteinte à la biodiversité ». Toutefois, remarque Courrier international, « ce projet de loi risque bien de se heurter à la législation européenne en matière d'environnement ».
Au Japon, la nouvelle Première ministre, Sanae Takaichi, a déclenché une véritable tempête. Elle qui est ultralibérale sur le plan économique exige que les Japonais travaillent davantage. Elle a donc ordonné que l'on rehausse, voire que l'on supprime, le plafond maximal d'heures supplémentaires exigibles des salariés. Actuellement, il est fixé à 45 heures par mois ou 300 par an – contre 220 seulement en France, à titre de comparaison. Sauf que, tous les ans, d'innombrables Japonais sont victimes du surtravail. Jusqu'à en mourir, souvent. De notre correspondant à Tokyo, Il y a dix ans, Matsuri Takahashi s'est suicidée. Le soir de Noël, cette jeune fille de 24 ans s'est jetée du toit de l'immeuble où elle habitait, épuisée physiquement et nerveusement, car son employeur l'avait contrainte à faire une centaine d'heures supplémentaires. Depuis, une loi portant son nom limite le nombre maximal d'heures de ce type que l'on peut exiger des salariés. C'est ce dispositif que la Première ministre veut abroger ou, à tout le moins, considérablement assouplir. Cela désespère Yukimi Takahashi, la mère de Matsuri: « Le plafond des heures supplémentaires ne peut pas être haussé, et encore moins supprimé. Cela mettrait en danger des millions de salariés. Ce serait donc irresponsable, voire criminel. Mais enfin, le gouvernement a-t-il donc oublié ce qui est arrivé à ma fille ? Elle est morte pour rien, tuée par son travail et son employeur. Dix ans ont beau avoir passé, je m'en veux toujours énormément de ne pas avoir pu lui venir en aide, à l'époque. C'était une jeune fille admirable. Radieuse, aussi, jusqu'à ce qu'elle commence à travailler. Mais ensuite, elle a été détruite, broyée, anéantie. Pourquoi ? C'est terrible. Elle me manque tellement. » Les sondages indiquent que seuls 6% des Japonais souhaitent travailler plus. Ces salariés tokyoïtes, en tout cas, ne sont pas demandeurs : - « Assouplir la loi, donner plus de libertés aux employeurs, ça augmenterait la pression qui pèse sur les salariés et les oblige à se dépenser sans compter pour leur entreprise, explique cette employée. Pour nous, ce serait encore plus difficile de refuser de travailler jusqu'à la déraison. » - « À la fin des années 1980, comme tous mes collègues, je ne rentrais du boulot qu'à 23 heures, se remémore cet autre employé. Mais, depuis, les entreprises ont fait des efforts pour humaniser les rythmes de travail. Cela paraît la moindre des choses, donc, selon moi, il n'y a pas à revenir en arrière. » - « Moi, je veux profiter à fond de ma jeunesse: ma priorité, dans la vie, ce sont mes relations sociales et mes loisirs, pas le travail. Du coup, continuer à en faire le moins possible au bureau, ça me convient très bien. » – « Je fais énormément d'heures supplémentaires, cela m'épuise mais je n'ai pas le choix: si je refusais, ce serait considéré comme un manque de dévouement à mon employeur, donc cela nuirait à ma carrière. » Chaque année, plusieurs dizaines de Japonais meurent d'avoir trop travaillé: ils sont victimes, par exemple, d'un AVC ou d'un infarctus fatal survenu au bureau. L'an dernier, plus de 200 salariés se sont aussi suicidés ou ont tenté de mettre fin à leurs jours car ils n'en pouvaient plus sur le plan professionnel. Enfin, on a dénombré près de 4 000 demandes d'indemnisation pour de graves problèmes de santé mentale liés au travail. C'est trois fois plus qu'il y a quinze ans. À lire aussiJapon: Sanae Takaichi, une Première ministre face à une montagne de défis
La Première dame est au cœur d'un nouveau scandale. Présente en coulisses pour encourager son ami Ary Abittan avant son spectacle, Brigitte Macron a proposé de "dégager" les "sales connes" qui manifestaient devant le théâtre, des féministes de NousToutes en colère contre l'humoriste accusé de viol. Posséder un compte TikTok peut être synonyme de danger pour les jeunes pakistanaises. Ces dernières années, plusieurs d'entre elles ont été victimes de féminicides pour le "déshonneur" que leurs familles estimaient que cela leur attirait ou de la main d'abonnés dont elles avaient repoussé les avances. Enfin, tour d'horizon avec Ingrid Therwath du phénomène de "l'hétérofatalisme". Ce néologisme définit le ras-le-bol des femmes hétérosexuelles, tellement déçues par les hommes ou le couple qu'elles décident de renoncer à toute relation amoureuse traditionnelle.
Le 12 décembre 2015, quand Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères tape avec son marteau sur la tribune devant les représentants de 194 pays qui négocient depuis deux semaines, c'est l'euphorie. Applaudissements, cris de joie, larmes et embrassades... Le monde vient ENFIN de se mettre d'accord pour enrayer le changement climatique en acceptant de ratifier l'Accord de Paris. 10 ans plus tard, nous allons revenir sur les coulisses de cet accord hors norme, rappeler ce qu'il contient et faire le bilan de ce qu'il a changé. Notre invité était aux premières loges et il n'a pas cessé depuis de se battre pour ralentir le réchauffement du climat qui nous menace tous. Avec Emmanuel Guérin, conseiller pour plusieurs organisations environnementales, dont la Fondation européenne pour le climat. Il a été conseiller spécial auprès de Laurence Tubiana pour la COP de Paris. Pour l'ouvrage Le climat est un sport de combat, paru chez Albin Michel. Le podcast de l'IDDRI Urgence climatique, dix ans pour agir : promesses et réalités de l'Accord de Paris. Musiques diffusées dans l'émission - Arat Kilo - Nahel - Cheikh Ibra Fam - Gnou Bollo.
Chef d'entreprise? Téléchargez ce Guide Offert : https://max-piccinini.com « Les 7 moyens pour booster votre C.A. de 100 à 200 % ».Si vous êtes nouveau sur ma chaîne, je m'appelle Max Piccinini. J'ai développé un patrimoine de plus de 50 millions d'euros en partant de zéro (avec un Bac + 1 et une semaine de travail :-)).Je suis l'auteur best-seller du livre « Réussite Maximum ». Mon entreprise est leader sur le marché de l'accompagnement pour chefs d'entreprise.Nous réalisons près de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, et notre passion est d'aider les chefs d'entreprise comme vous à « scaler » leur entreprise, booster leur rentabilité, décupler leur valorisation, et se libérer de l'opérationnel.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail Ecommerce de Monaco.
Code Promo YT1 : - 10% sur toute la plateforme Les Geeks des Chiffres. Dans cet épisode, on rentre dans la vraie vie d'un étudiant en DCG qui ne coche aucune case “parfaite” sur le papier mais qui avance, coûte que coûte. Ilyes raconte comment il est passé d'un projet d'ingénieur à la filière expertise comptable, pourquoi il a choisi le DCG en initial, tout en travaillant le week-end, et comment il a tenu le rythme entre cours, bibliothèque et absence totale de jours de repos. On découvre ensuite son arrivée en cabinet : le stage trouvé en appelant directement l'expert-comptable, la bascule en alternance, puis la prise en main d'un portefeuille d'une quarantaine de dossiers dans un cabinet en pleine croissance. Saisie, TVA, rattrapage d'exercices complets, 6 000 factures à traiter, usage de l'IA pour gagner du temps, relation clients, rendez-vous bilan. Ilyes détaille tout, sans jargon et sans héroïsme forcé. Il partage aussi ce que cette expérience a changé dans sa vision du métier : le rôle réel de l'expert-comptable, “dirigeant de l'ombre” plus que simple producteur de comptes, la psychologie des entrepreneurs, l'impact des mauvais élèves côté clients mais aussi les différences entre cabinets, entre bonnes et mauvaises expériences managériales. Enfin, il donne un retour honnête sur l'alternance : charge de travail, organisation, équilibre de vie, comparaison avec le DCG en initial + job à côté, et ses conseils à ceux qui hésitent encore à se lancer dans la filière. Un épisode concret, humain, qui parlera autant aux étudiants qu'aux professionnels du chiffre et aux entrepreneurs qui collaborent avec des cabinets. Profil Linkedin de Ilyes : https://www.linkedin.com/in/ilyes-boukansa-56880329a/--------Bienvenue sur le podcast n°1 de la filière comptable et financière ! + 650 000 écoutes.Je suis Nicolas Piatkowski, cofondateur de l'école en ligne Les Geeks des Chiffres, qui a formé plus de 14 000 étudiants au DCG & DSCG : https://www.lesgeeksdeschiffres.comChaque semaine, des pros du chiffre me partagent leur parcours, leurs réussites (et galères !), leurs conseils, et t'aident à décrypter un secteur en pleine mutation.Que tu sois en DCG, DSCG, alternance, BTS ou un professionnel aguerri… Tu trouveras ici des interviews inspirantes, des retours d'expérience concrets, des insights métier et des clés pour te démarquer dès tes premières expériences.Au programme :Réalité du métier d'expert-comptable ou de financier aujourd'hui.Les compétences techniques et digitales de demain.Outils tech, indicateurs clés, culture business.RH, management, soft skills… tout ce qui compte vraiment !Et bien sûr, des conseils pour réussir tes études, tes stages, ton alternance ou ton premier CDI.Si tu veux prendre une longueur d'avance dans tes études et ta carrière, ce podcast est ton nouveau compagnon de route.Bonne écoute… et c'est partiiiiii ! »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Champs-Elysées, la plus belle avenue du monde. Nous allons tenter d'en percer le mystère en la descendant depuis la place de l'Etoile. Industries du luxe, restauration, histoire, showroom de constructeurs automobiles, cinéma, magasins mainstream : qu'est-ce qui fait le charme de cette avenue? Anne-Laure et moi avons testé plusieurs moments de la journée : l'après-midi (première visite), le soir et enfin le matin de bonne heure pour une grande promenade. L'avenue peut se révéler assez déconcertante, mais elle ne laisse pas indifférent. On peut y suivre les différentes étapes de son histoire. Je détaillerai davantage l'ambiance de chaque lieu dans la lettre qui accompagne cet épisode, n'hésitez pas à découvrir mes Lettres parisiennes sur www.onethinginafrenchday.com. Enfin, parce que cet épisode est long, vous pourrez jouer à tester votre compréhension au fur et à mesure de l'écoute (réservé aux abonnés des Lettres parisiennes). Ah, et n'oubliez pas le calendrier de décembre sur le site du podcast ! Le 20 décembre, il y aura un concours avec des livres à gagner ! Et à partir de la semaine prochaine, le podcast ouvre sa malle aux trésors… que contient-elle ? Vous le découvrirez en écoutant les épisodes de la semaine prochaine.
C dans l'air du 11 décembre 2025 - Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoiresUne proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d'un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise à Donald Trump, a annoncé ce jeudi 11 décembre le chancelier allemand Friedrich Merz. Le président américain s'était montré ces derniers jours particulièrement critique envers les dirigeants ukrainiens et même européens. Hier, il a déclaré avoir eu des "mots assez forts" pendant son entretien un peu plus tôt avec le président de la République, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand."Ils aimeraient que nous participions à une réunion en Europe ce week-end. Nous allons prendre une décision en fonction de ce qu'ils nous diront. Nous ne voulons pas perdre notre temps", a ensuite affirmé Donald Trump, ajoutant : "Avant d'aller à une réunion, il y a des choses que nous voulons savoir". Mardi, dans une interview accordée au média en ligne Politico, quelques jours après la publication de la Stratégie de sécurité nationale américaine, Donald Trump a également redoublé de critiques contre des dirigeants politiques européens qu'il juge faibles et une Europe déclinante ; contre l'Ukraine, qui n'a selon lui aucune chance car la Russie est la plus grande, et un Zelensky "perdant" accusé d'"utiliser la guerre" pour ne pas remettre en jeu son mandat.Visé par de nouveaux propos acerbes de Donald Trump, le président ukrainien avait assuré mardi être "prêt" à organiser une élection présidentielle en Ukraine, mais pas dans n'importe quelles conditions. "Je demande maintenant (...) aux États-Unis de m'aider, avec nos partenaires européens, à garantir la sécurité nécessaire pour la tenue d'élections. Si cela se produit, l'Ukraine sera prête à organiser des élections dans les 60 à 90 prochains jours", a-t-il assuré. Avec cette déclaration, Volodymyr Zelensky renvoie la balle aux Américains, qui ont échoué à obtenir un cessez-le-feu malgré des mois de négociations avec la Russie.Pour l'heure, la guerre se poursuit et l'Ukraine a lancé ce jeudi une importante attaque aérienne sur Moscou et plusieurs régions de Russie. En mer Noire, un pétrolier russe de sa flotte fantôme a également été touché hier par un drone ukrainien. Le secteur énergétique russe, poumon économique du pays, est sous la pression des sanctions occidentales visant à assécher le financement de la guerre menée par Moscou et de l'intensification, depuis cet été, des frappes ukrainiennes qui visent ses raffineries et infrastructures d'hydrocarbures. Selon l'AIE, les revenus pétroliers du pays sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2020.Alors, où en sont les discussions sur un plan de paix en Ukraine ? Pourquoi Donald Trump multiplie-t-il les critiques envers l'Europe ? Faut-il craindre des ingérences étrangères lors des prochaines élections en France ? Enfin, que faut-il retenir du débat et du vote sur la défense nationale qui se sont déroulés hier à l'Assemblée ?Nos experts :- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM ( en duplex) - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream
Vous écoutez ce podcast, et vous voyez surement la création de contenus, peut être même sur Instagram. Sur les réseaux tout à l'air facile et plutôt simple. On croit aussi que créer du contenu c'est facile.Ce que vous ne voyez pas, c'est tout ce qui se joue en coulisses : les personnes qui bossent avec moi, les décisions difficiles, les moments drôles, les erreurs qu'on ne raconte jamais, les tensions, les fulgurances, les pivots, les ratés, les talents de chacun, et les choses que moi-même j'ai mis du temps à regarder en face.Dans cet épisode, j'ouvre la porte de mon business :Mon équipe et moi avons pris le micro (et c'est la première fois qu'ils font ça !). Ils partagent leurs vérités, racontent comment ils vivent l'intérieur du business, ce qu'ils ont appris, ce qu'ils changeraient, et me posent aussi leurs questions... sans filtre
Voilà un épisode merveilleusement doux et lumineux Je m'y entretiens avec la photographe Charlotte Abramow, dont vous connaissez sûrement le travail, qui mêle couleurs vives et nouvelles représentations des corps féminins (au pluriel).Charlotte vient de publier un très beau livre au sujet de son père, Maurice, qui l'a eue tardivement. Lorsqu'elle a eu 17 ans, Maurice a été malade et a subi une opération qui lui a laissé des séquelles cognitives. Charlotte m'a raconté, 7 ans après sa mort, ce que c'était que de devenir d'un coup une fille qui prend soin de son père. Et comment elle avait réussi à poser un regard de care, un regard poétique et artistique, sur la réalité plus tout à fait réelle dans laquelle évoluait son père. Le livre s'appelle Tristesse et Rigolade - l'expression est de Maurice, forcément.Cet épisode parlera à toutes celles et ceux qui ont dû ou qui doivent accompagner un parent vieillissant, et qui savent peut-être ce que cet accompagnement signifie pour la santé mentale de lae proche-aidant·e.Je me suis aussi beaucoup reconnue dans la façon dont Charlotte parle du deuil : on ne vit pas « sans », on vit avec l'absence.Charlotte Abramow a également participé à l'opération “Santé mentale Grande Cause” avec une exposition pour la Fédération Hospitalière de France, une série bouleversantes de portraits de personnes vivant avec des troubles psy, intitulée La tête haute. En posant son regard bienveillant sur ses sujets, elle a contribué à faire changer les regards sur la santé mentale.Dans cet épisode, on a parlé de la dopamine que lui procure la couleur, de son enfance à Belle-Île, du male gaze et c'était une vraie joie de faire cette rencontre. Je suis sûre que vous ressentirez cette joie à l'écoute !Merci au SIG, Service d'information du gouvernement, d'être notre partenaire sur cet épisode de Folie Douce, et pour plus d'informations, rendez vous sur santementale.gouv.fr.Photo : Charlotte Abramow
Après l'occupation de la ville d'Uvira par les forces rebelles du M23, la presse congolaise s'en prend vertement au Rwanda : « Kigali poursuit sa folle aventure dans l'est de la République démocratique du Congo, dénonce La Tempête des Tropiques à Kinshasa, crachant ainsi sur la communauté internationale et sur les efforts diplomatiques consentis par les États-Unis et le Qatar. (…) Tout porte à croire que les rebelles auraient bénéficié de nouveaux renforts de l'armée rwandaise, avec pour objectif d'élargir le champ d'occupation, violant ainsi ouvertement l'Accord de paix signé le 4 décembre dernier, à Washington, en présence de Donald Trump et de plusieurs dirigeants de la région. » D'ailleurs, la communauté internationale hausse le ton également contre Kigali, relève le site congolais Actualité CD : aux États-Unis, « la majorité républicaine de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a appelé hier à tenir “pleinement responsable“ le Rwanda des engagements pris avec la RDC lors de la signature des Accords de Washington la semaine dernière. “Ces engagements ne sont pas optionnels, et les États-Unis s'attendent à ce qu'ils soient appliqués“, a déclaré la commission, exhortant les dirigeants internationaux à “condamner sans réserve“ les actions de Kigali. (…) Plus tôt, rapporte encore Actualité CD, le Groupe de contact international pour les Grands Lacs – réunissant les États-Unis et l'Union européenne sous présidence allemande – s'est dit “profondément préoccupé“ par la nouvelle offensive du M23. » L'accord de paix piétiné… Pour les autorités congolaises, l'implication du Rwanda n'est plus à démontrer… « Aux yeux de Kinshasa, rapporte Le Monde Afrique, seul l'engagement de l'armée rwandaise a permis l'offensive sur Uvira. Lundi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a accusé Kigali de “violer ses engagements“ pris à Washington. “Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde“, a-t-il dénoncé dans son discours annuel à la nation. Une très bonne source internationale au cœur du dossier, pointe encore Le Monde Afrique, affirme que l'ordre de l'assaut contre Uvira a été pris “au plus haut niveau de l'Etat rwandais avant même le 4 décembre“. Un autre interlocuteur note l'utilisation, ces derniers jours, sur le champ de bataille “de brouilleurs d'ondes de haute technologie, de lance-roquettes multiples, de mortiers de 120 mm guidés par GPS et de drones. Autant d'équipements et d'actions, ajoute-t-il, qui dépassent les capacités du M23“. » Qui plus est, croit savoir Le Monde Afrique, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la RDC, qui sera publié prochainement, est accablant. Ce rapport « souligne en effet “la poursuite du déploiement de forces rwandaises au-delà de leurs frontières, le renforcement de leur présence au Nord et Sud-Kivu, positionnées sur les lignes de front et participant directement aux combats“. Les experts estiment qu'entre 6.000 et 7.000 militaires rwandais – “soit deux brigades et deux bataillons de forces spéciales“ – sont déployées dans les deux provinces. Kigali continue de nier sa présence en RDC, reconnaissant seulement l'existence de “mesures défensives“ sur sa frontière. » Des milliers de réfugiés… Conséquence de la chute d'Uvira : « le flot des déplacés submerge le Burundi » voisin… C'est ce que constate Le Journal de Kinshasa. « Des milliers de personnes ont franchi la frontière ces derniers jours, fuyant l'avancée des combattants de l'AFC-M23 à Uvira. Silhouettes courbées sous le poids de ballots précipités, ces civils cherchent un refuge immédiat. La frontière burundaise s'est rapidement transformée en un espace d'accueil, étroit mais vital. Sur place, l'urgence est totale. Les équipes du HCR et de l'Office national burundais de protection des réfugiés se mobilisent pour organiser les arrivées et protéger les déplacés. (…) La vie de milliers de personnes, soupire Le Journal de Kinshasa, dépend désormais de la capacité du Burundi à leur tendre la main. La réponse de la communauté internationale reste cruciale, alors que le monde risque de détourner le regard. » Tigri au Togo ? Enfin, les suites de la tentative de coup d'Etat au Bénin. D'après Jeune Afrique, « l'instigateur présumé du putsch, le lieutenant-colonel Pascal Tigri aurait trouvé refuge au Togo, à Lomé, en franchissant le fleuve Mono. Il aurait ensuite été hébergé dans le quartier de Lomé 2. » Toujours d'après Jeune Afrique, « Cotonou va demander son extradition. Contactée par le site panafricain, une source proche du président togolais Faure Gnassingbé dit ne pas être informée de cette situation. »
Damien Lucas explore les enjeux de souveraineté, de puissance de calcul et d'indépendance technologique à l'heure où l'IA redéfinit le marché du cloud pour les entreprises.Interview : Damien Lucas, CEO de ScalewayEn quoi l'adoption massive de l'IA change-t-elle les besoins des entreprises dans le cloud ?L'IA transforme avant tout la manière dont nos clients utilisent leurs données. Pour entraîner ou exploiter des modèles, il faut rapprocher l'IA de la data. Comme le rappelle souvent l'industrie, envoyer toutes ses données chez des acteurs extérieurs comme OpenAI n'est pas viable à long terme : cette data est stratégique. Notre rôle, chez Scaleway, est donc de fournir un cloud souverain, immunisé aux lois extraterritoriales et indépendant des technologies américaines, afin que les entreprises développent leurs infrastructures IA sans compromis.Comment Scaleway renforce-t-il sa capacité technologique face à la demande croissante en puissance de calcul ?Nous investissons massivement dans les GPU, désormais indispensables aux grands modèles de langage et à des usages émergents comme l'agentique ou la robotique. Nous avons été les premiers en Europe à proposer les nouveaux GPU NVIDIA Blackwell B300. En parallèle, nous soutenons l'écosystème européen : les modèles d'agentique développés par la startup française H sont par exemple disponibles dans notre cloud. Notre réseau de data centers — de Paris à Stockholm, en passant bientôt par Berlin — garantit une haute disponibilité tout en maintenant une souveraineté forte.Quelles sont les raisons concrètes qui poussent une entreprise à choisir Scaleway plutôt qu'un hyperscaler américain ?Trois raisons principales reviennent. D'abord, la souveraineté : nos clients veulent éviter la dépendance aux technologies américaines comme AWS ou Google Cloud, et protéger leurs données des lois extra-européennes. Ensuite, le prix : nous sommes significativement moins chers, notamment parce que nous ne facturons pas les egress fees, ces frais de sortie que les hyperscalers imposent systématiquement. Enfin, nous couvrons 90 % des besoins cloud du marché grâce à une offre d'environ 200 produits, bien plus simple à maîtriser que les 600 services proposés par AWS.La migration depuis AWS ou Google Cloud est-elle réellement accessible pour une startup ou une grande organisation ?Oui, très clairement. Si l'entreprise a adopté des standards modernes comme Kubernetes, Terraform ou une architecture microservices, la migration est fluide : on traduit l'infrastructure existante et on la redéploie chez Scaleway. Le frein principal est financier : comme lors d'un déménagement physique, le double loyer pèse lourd. C'est pourquoi nous proposons une “franchise de loyer”, avec plusieurs mois gratuits pour absorber la période de transition et éviter les coûts doublés.L'Europe a-t-elle encore une chance de devenir un acteur majeur du cloud ?Absolument. La transformation induite par l'IA représente une rupture technologique qui pousse toutes les entreprises à reconsidérer leur fournisseur cloud pour les années à venir. Les acteurs européens existent, la technologie est là, et les signaux politiques — comme ceux du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique — montrent une prise de conscience forte. Avec trois ou quatre champions solides, l'Europe peut tout à fait rivaliser avec les États-Unis. Il ne manque plus que la commande publique et privée pour accélérer cette dynamique.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
La justice a prononcé ce jeudi 11 décembre la liquidation du groupe centenaire d'électroménager Brandt, fleuron industriel français, en grandes difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. Au-delà du sort de la marque centenaire, c'est tout le secteur du gros électroménager «made in France» qui se trouve fragilisé, entre marché à deux vitesses, appareils plus durables et concurrence étrangère. Quelque 700 emplois supprimés seront supprimés dans l'entreprise, spécialisée dans l'électroménager, des réfrigérateurs aux fours en passant par les machines à laver. « C'est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l'industrie française », a réagi son président François Bonneau, après cette décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre, rapporte l'Agence France presse. Mais au-delà de Brandt, c'est tout un secteur qui est bouleversé et qui se retrouve en difficulté. La marque est connue de toutes les générations, car elle produit des objets que beaucoup de Français ont ou ont eu chez eux. Pourtant, le groupe fait face à une baisse continue des commandes et perd de plus en plus d'argent en produisant en France. Son propriétaire depuis 2014, l'Algérien Cevital, a d'ailleurs cherché des partenaires pour accompagner son développement, en vain. Car derrière ce dossier, c'est bien l'avenir de l'électroménager made in France qui se joue. Et paradoxalement, le marché national ne s'effondre pas. Il reste relativement stable, autour de 9 à 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Les ménages continuent donc de s'équiper ou de renouveler leurs appareils, malgré l'inflation et la pression sur le pouvoir d'achat. Mais cette dynamique est à deux vitesses, et c'est là que les difficultés apparaissent. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne? Un marché à deux vitesses pénalisant le gros électroménager Le petit électroménager se porte très bien. Robots culinaires, machines à café, aspirateurs autonomes, ces produits connaissent un vrai succès. En revanche, le gros électroménager est à la peine. Fours, réfrigérateurs, lave-linge, les ventes reculent fortement. Comme c'est le cœur de métier de Brandt, on comprend mieux les difficultés du groupe. Les explications sont multiples. D'abord, l'immobilier. La France traverse une crise immobilière. On achète moins d'appartements et de maisons. Or, un frigo ou un lave-linge s'achète rarement par plaisir, on le fait lors d'un déménagement ou de l'aménagement d'un nouveau logement. Le marché est grippé, et celui de l'électroménager en subit mécaniquement les symptômes. Deuxième facteur: la durabilité des appareils. Ils durent plus longtemps et sont réparables. C'est une bonne nouvelle pour la planète et pour les consommateurs mais pas pour les industriels, qui vendent moins. Enfin, la France est saturée en équipements. La quasi-totalité des foyers sont déjà équipés. Pas besoin de racheter du neuf, sauf panne grave. Il n'y a ainsi presque plus de clients à conquérir. À lire aussiEn France, le mouvement de désindustrialisation s'accélère Concurrence internationale et explosion des marques distributeurs À ces difficultés internes s'ajoute la concurrence internationale. Aujourd'hui, près de la moitié des produits électroménagers vendus en France sont fabriqués en Chine, souvent à très bas prix. L'Europe de l'Est et la Turquie complètent ce paysage compétitif redoutable. S'ajoute à cela l'explosion des marques de distributeurs, qui tirent les prix vers le bas. Résultat: les prix s'effondrent et les marges pour les fabricants français ne suivent plus. C'est l'ensemble de ces mécanismes dont Brandt est victime. Pour autant, il ne faut pas enterrer l'électroménager français. Certaines marques s'en sortent encore, mais principalement sur le haut de gamme. Dans tous les cas, ces modèles ne recréeront pas les milliers d'emplois industriels d'hier, et ne remplaceront pas les grandes usines qui ont fait le renom du secteur au siècle passé.
Le Président américian a proposé de donner 1 000 dollars à chaque enfant né aux États-Unis dans le cadre d'un programme appelé “Trump Accounts”. L'idée est simple : chaque nouveau-né recevrait un capital initial que le gouvernement placerait ensuite sur un compte d'investissement, géré jusqu'à sa majorité. Ce dispositif s'appliquerait aux enfants nés pendant son mandat, et il s'agit d'une mesure pensée pour offrir un “coup de départ” financier aux jeunes générations.Concrètement, le compte créé à la naissance serait investi en Bourse, principalement via des fonds indiciels. Les parents ou tuteurs pourraient eux-mêmes ajouter jusqu'à 5 000 dollars par an sur ce même compte. L'argent accumulé deviendrait accessible à partir des 18 ans de l'enfant et pourrait servir à financer des études, un logement ou même la création d'une entreprise. L'objectif affiché est de rendre l'investissement financier accessible à tous, y compris aux familles modestes, et de favoriser la constitution d'un patrimoine sur le long terme.Derrière cette mesure se trouvent plusieurs motivations économiques. D'abord, encourager l'épargne et l'investissement dès la naissance : en donnant aux enfants un capital qui peut fructifier pendant 18 ans, Trump espère stimuler une dynamique d'accumulation de richesse à long terme. Ensuite, cette politique vise à renforcer la participation des ménages américains aux marchés financiers, en les familiarisant tôt avec l'épargne boursière. De plus, dans un contexte de baisse des naissances aux États-Unis, un bonus versé à la naissance peut être interprété comme une mesure destinée à soutenir les familles et, indirectement, à encourager la natalité.Il existe aussi une dimension politique : offrir 1 000 dollars par enfant crée un geste visible et immédiatement compréhensible, susceptible de plaire à de nombreux électeurs, en particulier les jeunes parents. Cela permet au gouvernement de montrer qu'il “investit dans l'avenir” tout en affirmant un discours pro-famille.Mais cette mesure suscite déjà des critiques. Beaucoup d'économistes estiment qu'un montant de 1 000 dollars, même placé longtemps, ne suffira pas à réduire les inégalités. Les familles aisées, capables de verser régulièrement de l'argent sur ces comptes, en profiteront beaucoup plus que les ménages pauvres, qui ne pourront pas alimenter ce capital. Cela pourrait donc, paradoxalement, accentuer les écarts de richesse plutôt que les réduire. Enfin, le dispositif ne répond pas aux besoins immédiats des familles les plus fragiles, comme la santé, le logement ou les services de garde.En résumé, l'idée de Trump repose sur un capital de départ universel pour les enfants américains, pensé comme un investissement à long terme. Mais ses effets concrets dépendront fortement de la capacité des familles à compléter ce capital initial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode de Culture Médias, Thomas Isle reçoit Stéphane Eicher pour parler de son nouvel album Poussière d'or, une œuvre sensible et lumineuse. Les humoristes Arnaud Ducré et Tom Villa partagent leurs débuts et des anecdotes hilarantes, tandis qu'Héloïse Gouin nous présente la mini-série Patrick Melrose, portée par un Benedict Cumberbatch magistral. Enfin, Olivier Benkemoun nous emmène à Hollywood avec J. Kelly, une comédie dramatique où George Clooney brille dans le rôle d'une superstar en quête de sens.À retenir :Musique : Stéphane Eicher dévoile son album Poussière d'or, un véritable baume pour le cœur.Humour : Arnaud Ducré et Tom Villa reviennent sur leurs parcours et leurs rencontres marquantes.Écrans : Coup de cœur pour la série Patrick Melrose et focus sur le film J. Kelly avec George Clooney.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'OM s'est imposé 3-2 sur la pelouse de l'Union Saint-Gilloise lors de la sixième journée de Ligue des champions. Une victoire cruciale en vue de la qualifications en barrages... mais des questions demeurent, avec notamment les choix de Roberto De Zerbi. C'est parti pour l'After OM avec Carine Galli, Rémi Dumont et Fabrice Lamperti, de La Provence.
Pendant 2 500 ans, des scientifiques, des astronomes et des navigateurs ont utilisé les méridiens pour mesurer le monde. Les méridiens qui sont aussi des instruments de pouvoir et de domination quand il s'agit de partager le monde et d'établir des frontières. Enfin les méridiens ont imposé des mesures du temps et le système métrique. Avec : - Fabrice Argounès, géographe et géohistorien rattaché à l'INSPE et à l'Université de Rouen, auteur de Méridiens - mesurer, partager, dominer le monde (CNRS éditions).
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
Chaque matin, retrouvez le meilleur débat de l'émission d'hier. Aujourd'hui, la saison du PSG est-elle lancée ? Avec autour de la table Jérôme Rothen, Jean-Michel Larqué, Benoit Costil et Benoit Boutron.
À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »
Dans cet épisode de Culture Médias, Thomas Isle accueille des invités variés pour une plongée dans l'univers des médias et de la culture. Les frères Kretz, stars de L'Agence sur TMC, révèlent les coulisses de leur émission à succès et les défis pour surprendre leurs clients. Marion Gagnot partage ses anecdotes radio issues de son livre L'envers du micro. Enfin, Faudel offre une performance live de son titre emblématique Tellement je t'aime et dévoile les détails de sa nouvelle tournée. Un rendez-vous riche en confidences, découvertes et émotions.À retenirImmobilier de luxe : Valentin et Martin Kretz dévoilent les secrets de L'Agence (saison 6).Radio : Marion Gagnot raconte les coulisses du métier dans L'envers du micro.Musique : Faudel interprète son tube et annonce sa tournée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le “gang des 40 éléphants” est l'un des groupes criminels les plus fascinants — et les plus méconnus — de l'histoire britannique. Actif à Londres du XIXᵉ siècle jusqu'aux années 1950, ce gang est unique pour une raison majeure : il était entièrement composé de femmes, organisées, redoutablement efficaces, et capables de tenir tête à la police comme aux grands syndicats du crime.Leur nom vient du quartier Elephant and Castle, au sud de Londres, où beaucoup d'entre elles vivaient. Dès le départ, elles se spécialisent dans un domaine précis : le vol à l'étalage, mais à une échelle industrielle. À une époque où les magasins se multiplient et où la surveillance est encore rudimentaire, les “40 Elephants” deviennent maîtres dans l'art de dérober des objets de luxe.Pour cela, elles mettent au point des techniques inédites. Elles portent sous leurs jupes ou manteaux des vêtements spécialement cousus pour cacher bijoux, soieries ou parfums. Certaines robes sont équipées de poches secrètes qui permettent de faire disparaître des marchandises en quelques secondes. D'autres membres ont des rôles précis : espionner les routines des vendeurs, distraire les employés ou transporter les biens volés hors de Londres.Ce gang est également unique par son organisation interne, très moderne pour l'époque. Il fonctionne avec une hiérarchie claire, des règles strictes et même un système de solidarité : si une membre est arrêtée, le groupe l'aide à payer avocats et amendes. Certaines dirigeantes deviennent légendaires, comme Alice Diamond, surnommée “Diamond Annie”, connue pour sa taille imposante, ses bagues en diamants… et son autorité sans partage.Le gang se distingue aussi par sa longévité exceptionnelle. Alors que la plupart des groupes criminels disparaissent en quelques années, les 40 Elephants prospèrent pendant presque un siècle. Elles s'adaptent sans cesse : dans les années 1920, elles étendent leurs activités au cambriolage de maisons riches, au racket ou à la revente de marchandises sur un véritable marché parallèle.Enfin, leur singularité tient au contexte social. À une époque où les femmes ont peu de droits, peu d'argent et peu d'indépendance, ce gang représente un phénomène rare : un réseau féminin puissant, organisé et redouté, contrôlant une partie de la criminalité londonienne.Le gang des 40 éléphants reste ainsi unique : un mélange de ruse, d'audace, d'organisation et de résistance aux normes sociales. Un chapitre surprenant et encore trop peu connu de l'histoire criminelle européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
48 heures après le coup de force des militaires à Cotonou, « l'heure n'est plus seulement au soulagement, mais à l'autopsie d'une faillite sécuritaire et politique, relève Afrik.com. En effet, au-delà de l'échec opérationnel des mutins, cet événement marque une rupture : le "modèle béninois", cette exception démocratique (déjà écornée) dans une région sahélienne en feu, vient de montrer ses limites structurelles. « Depuis 2016, précise le site panafricain, le président Patrice Talon a opéré un changement radical de paradigme : sacrifier une part des libertés publiques et du pluralisme politique sur l'autel de l'efficacité économique et de la modernisation des infrastructures. Mais ce coup de force, bien que déjoué, suggère que ce pacte ne fait plus l'unanimité, y compris au sein des "corps habillés". La prospérité macroéconomique vantée par le régime ne ruisselle pas assez vite pour apaiser les frustrations sociales, et celles désormais affichées des militaires, affirme encore Afrik.com. En verrouillant le système électoral (à savoir l'exclusion de l'opposition radicale lors des législatives passées et les difficultés pour la présidentielle de l'année prochaine), le pouvoir a involontairement fait de la caserne le seul lieu de contestation possible. Lorsque l'urne est cadenassée, le fusil devient tentant. » Frustrations nombreuses En effet, renchérit Le Pays au Burkina Faso, « la question qui se pose est de savoir si Patrice Talon saura tirer les leçons de ce pronunciamiento avorté qui, après coup, apparaît comme un avertissement sans frais pour lui. La question est d'autant plus importante qu'au-delà des revendications des comploteurs, l'atmosphère sociopolitique reste teintée de souffre dans ce contexte préélectoral où, entre embastillement d'opposants et mise à l'écart du principal parti d'opposition, "Les Démocrates" de l'ancien président Boni Yayi, les frustrations sont nombreuses. Et ce, dans une ambiance où le président Talon est accusé de dérives autoritaires par ses contempteurs. » Le rôle de la France… Jeune Afrique pour sa part nous éclaire sur le rôle de la France lors de cette tentative de coup d'État. « Dès les premières heures dimanche, le président français a été informé de l'évolution de la situation. Emmanuel Macron et Patrice Talon ont échangé par téléphone au cours de la journée. Selon nos informations, poursuit le site panafricain, le chef de l'État français a fait savoir à son homologue béninois qu'il avait prépositionné à Cotonou des membres des forces spéciales de l'armée française, mises en alerte dès le début des événements. Emmanuel Macron a également joint le chef de l'État nigérian, Bola Tinubu, pour appuyer les demandes d'intervention formulées par les autorités béninoises. (…) Dans le même temps, révèle encore Jeune Afrique, les services de renseignements français ont apporté un appui technique aux Forces de défense et de sécurité béninoises, qui combattaient les mutins aux abords de la présidence, puis des studios de la chaîne de télévision nationale. Un avion de surveillance a notamment survolé la capitale béninoise à de nombreuses reprises durant la journée de dimanche. » Et Jeune Afrique de rappeler enfin que « la France et le Bénin sont liés par des accords de coopération militaire depuis 1977, qui sont très régulièrement mis à jour ». Davantage de coups d'États en Afrique ? Enfin, à lire dans Le Monde Afrique, cet entretien avec Achille Mbembe. Pour le philosophe et politologue camerounais, nous assistons à une crise du multipartisme en Afrique : « une "crise du multipartisme" et non une "crise de la démocratie", affirme-t-il, pour la simple raison que la quasi-totalité des pays du continent n'ont jamais rempli les critères élémentaires d'un État de droit. Dans les années 90, suite à la poussée protestataire contre les régimes autocratiques, des arrangements institutionnels découlant des conférences nationales avaient été mis en place, dont l'autorisation de partis d'opposition. Mais, tout cela n'était que de façade. » Et les institutions actuelles, estime encore Achille Mbembe, « ne sont pas prêtes pour traiter politiquement les conflits que génèrent les sociétés. Héritées dans la plupart des cas de l'époque coloniale, elles ont été conçues pour commander au lieu de dialoguer, pour réprimer au lieu de négocier. C'est ce qui explique le recours systématique à la violence. Tant qu'on ne s'attaque pas à ce système, il y a fort à parier que cette dynamique va se poursuivre. Et, conclut le philosophe et politologue camerounais, dans les temps à venir, nous allons à assister à davantage de coups d'État en Afrique ».
En quelques semaines, la marque à la pomme a vu partir plusieurs de ses figures les plus influentes. Si cela peut ressembler à un simple renouvellement interne, la multiplication de ces départs simultanés interroge sur l'état réel d'Apple, son retard en matière d'intelligence artificielle et sa capacité à rester un leader technologique. Apple traverse une zone de turbulence. En très peu de temps, plusieurs cadres historiques ont quitté le groupe, certains officiellement pour prendre leur retraite, d'autres pour rejoindre la concurrence. Une situation surprenante pour une entreprise généralement perçue comme l'un des modèles de stabilité du secteur technologique. Le premier départ marquant est celui du patron de l'intelligence artificielle, qui quitte Apple pour faire valoir ses droits à la retraite. Un timing qui interroge. Il part au moment même où l'entreprise est sous pression pour accélérer dans l'IA générative, un domaine où elle peine à convaincre. Le choc le plus récent concerne le responsable du design des interfaces. Si vous utilisez un iPhone ou un Mac, vous connaissez son travail. Il quitte Apple pour rejoindre Meta, la maison-mère de Facebook. Un transfert particulièrement sensible, puisque Meta est un rival direct d'Apple — un débauchage qui fait donc figure de coup dur. Enfin, une rumeur persistante évoque le possible départ du « père des puces Apple ». Si les produits de la marque sont si performants, c'est en grande partie grâce à son travail. S'il venait à quitter l'entreprise, ce serait un véritable tremblement de terre technologique. Retard en IA, guerre des talents, fin de génération: les causes d'un phénomène global Alors pourquoi ces départs s'enchaînent-ils ? Plusieurs explications se dessinent. D'abord, Apple accuse un retard important dans le développement et le déploiement de l'intelligence artificielle. Apple Intelligence peine à convaincre et Siri reste en difficulté face à ses concurrents. Une situation qui fragilise les équipes internes et pourrait expliquer certains départs. Ensuite, le phénomène dépasse Apple : toute l'industrie est engagée dans une véritable guerre des talents. OpenAI, Meta, Google ou Microsoft s'arrachent les meilleurs ingénieurs à prix d'or, avec des salaires et bonus parfois hors normes. Un débauchage à plusieurs millions de dollars par an peut évidemment peser dans la balance. Enfin, un facteur générationnel joue également. Une partie des cadres arrivés à l'époque de Steve Jobs, ou juste après l'arrivée de Tim Cook, arrive à un tournant de carrière. Leur départ participe à un renouvellement naturel, mais leur concentration dans le temps donne une impression d'hémorragie. Alors, faut-il s'inquiéter pour la santé d'Apple ? Oui et non. Les postes touchés - IA, architecture des puces - sont aujourd'hui parmi les plus stratégiques du secteur technologique. Mais Apple se réorganise rapidement et attire aussi de nouveaux talents venus de la concurrence. Comme souvent dans la Silicon Valley, un talent en chasse un autre. À lire aussiPourquoi les géants de l'intelligence artificielle s'arrachent les talents à prix d'or? Un impact direct sur les produits Apple et une opportunité de transformation Ces départs ne resteront pas sans conséquences pour les produits de la marque. D'abord, en matière d'intelligence artificielle, Apple doit impérativement rattraper son retard. Le groupe, avec ses nouvelles équipes, va devoir accélérer pour regagner du terrain et redéfinir la place de l'IA dans ses logiciels et ses appareils. Ensuite, sur le design : le remplacement du responsable des interfaces se verra inévitablement sur l'expérience utilisateur des futurs iPhone et Mac. La signature visuelle d'Apple pourrait connaître des évolutions plus visibles qu'à l'accoutumée. Enfin, le point de vigilance majeur reste celui des puces. L'avance d'Apple en matière de performance, d'autonomie et d'efficacité énergétique est l'un de ses principaux atouts. Le maintien de cette supériorité dépend directement de la stabilité de ses équipes internes. En réalité, Apple se fait désormais challenger alors que son fonctionnement était jusque-là parfaitement huilé. Mais cette période de turbulence pourrait aussi être l'occasion pour le groupe de se renouveler, de se réinventer et de moderniser sa gouvernance. Une transition délicate, mais peut-être nécessaire pour aborder la prochaine décennie. À lire aussiGoogle prend l'avantage dans la course à l'IA grâce à ses puces maison
Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/Certaines personnes te rendent fou… et tu ne sais pas pourquoi. Une belle-mère qui pique, un collègue passif-agressif, un voisin qui t'agace rien qu'en apparaissant : on connaît tous quelqu'un qui nous fait perdre notre sérénité.Dans cet épisode, je t'explique pourquoi certaines personnalités déclenchent autant d'émotions en toi — et surtout comment ne plus en souffrir. Si tu veux retrouver le calme intérieur, comprendre tes réactions et transformer tes relations difficiles, cet épisode va t'aider à respirer autrement.Au programme :Pourquoi certains comportements réveillent ta colère ou ton rejet, comment ton cerveau fabrique une image interne qui amplifie tes émotions, et comment la modifier pour retrouver de la paix.Je t'enseigne aussi un changement d'angle puissant : comprendre l'histoire invisible de l'autre pour adoucir ton jugement sans excuser ses actes.Enfin, on explore la technique la plus transformante : reconnaître en toi une trace de ce que tu détestes chez l'autre. Une pratique profonde qui libère, apaise et renforce ton pouvoir intérieur.Si tu veux vivre des relations plus douces, arrêter de ruminer et cesser de laisser les autres diriger ton humeur, cet épisode va devenir un vrai déclic. C'est un travail que je fais chaque jour avec les personnes que j'accompagne, et que tu peux commencer aujourd'hui, à ton rythme.
Comment rester maître de son e-commerce à l'ère de l'IA ?Dans un monde où les cycles technologiques se compressent, où l'IA générative bouleverse nos façons de créer, d'analyser et de décider, les e-commerçants doivent évoluer plus vite que jamais. Comment piloter un business dans un environnement où les outils, les usages et les modèles économiques changent plus vite que les cycles d'investissement ? Comment faire les bons choix lorsque le risque de se tromper n'a jamais été aussi élevé ?Pour répondre à ces questions, je reçois Olivier Binet, CEO de Prestashop.Avec plus de 25 ans d'expérience dans l'e-commerce, les paiements et l'innovation, il observe la transformation de la chaîne de valeur sous toutes ses coutures : front, back-office, acquisition, logistique, data, plateformes et désormais IA.Dans cet épisode, nous abordons les enjeux qui structurent les décisions des e-commerçants en 2026. Olivier explique pourquoi l'accélération technologique crée une véritable anxiété chez les marchands, comment l'usage de l'IA, plus que la technologie elle-même, marque une rupture comparable à l'arrivée d'Internet ou de l'iPhone, et pourquoi les futurs parcours d'achat pourraient être largement délégués à des agents intelligents.Nous parlons également de la montée du GEO, ce « nouveau SEO » destiné aux LLM, de la souveraineté des données, du rôle déterminant de la plateforme technique, des risques de dépendance aux intermédiaires, et de la nécessité, pour les dirigeants, de garder des portes ouvertes plutôt que de chercher une solution définitive.Enfin, Olivier partage sa vision pour Prestashop : une plateforme flexible, ouverte, conçue pour absorber toutes les ruptures à venir et permettre aux marchands de décider vite, mais surtout de décider juste.Un épisode clé pour tous ceux qui pilotent un business e-commerce et qui cherchent à comprendre comment prendre les bonnes décisions dans un monde où tout s'accélère.Bonne écoute, toujours sans coupure !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le Bénin a-t-il connu hier le coup d'État le plus court du monde ? », s'interroge Jeune Afrique. Peut-être bien… Car « une poignée d'heures seulement après que des militaires, casques vissés sur la tête et fusils d'assaut en bandoulière, sont apparus sur les écrans de la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Patrice Talon, les autorités béninoises ont indiqué avoir repris le contrôle de la situation. "Notre pays a vécu aujourd'hui des évènements d'une gravité extrême", a reconnu hier soir le chef de l'État ». Les reporters du site d'information Banouto ont sillonné les rues de Cotonou en fin de journée. « Malgré quelques contrôles de sécurité constatés, les barrages de police et de l'armée et la présence visible de blindés à certains points stratégiques, la majorité des quartiers traversés conserve une atmosphère calme, constataient-ils alors. Aucun mouvement de panique, aucune agitation inhabituelle : la vie continue, simplement rythmée par les mesures sécuritaires renforcées d'un après-midi marqué par une tentative de déstabilisation déjouée ». Réaction rapide des autorités… Plus de peur que de mal donc. « Tentative de coup d'État au Bénin : 13 personnes arrêtées, le gouvernement réagit et rassure », titre La Nouvelle Tribune à Cotonou. « Selon des sources proches du gouvernement, 13 personnes (en effet) ont été arrêtées, précise le journal, dont 12 parmi celles qui ont pris d'assaut dans la matinée la chaine nationale Benin TV, et un ancien militaire, radié des effectifs ». On ne sait pas si le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri figurait parmi les personnes arrêtées. Les autorités légales sont rapidement intervenues pour expliquer et rassurer, donc : le ministre de l'Intérieur, Alassane Séidou, puis le président Talon, mais aussi, pointe encore La Nouvelle Tribune, nombre de personnalités politiques et religieuses, comme l'ancien président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, ou encore l'archevêque de Cotonou. Commentaire du quotidien béninois : « ces différentes réactions traduisent une même volonté : empêcher toute remise en cause de l'ordre républicain et consolider la cohésion nationale. Si l'épisode a ravivé les inquiétudes, il a aussi montré une convergence d'appels à la responsabilité, à la vigilance et au respect des règles démocratiques ». … et de la Cédéao À noter, relève Le Monde Afrique, la réaction rapide de la Cédéao : la Cédéao qui « a annoncé dans la soirée avoir "ordonné le déploiement immédiat d'éléments de sa Force en attente" au Bénin – provenant du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire et du Ghana – afin de "préserver l'ordre constitutionnel". (…) Cette intervention, décidée en quelques heures, relève encore Le Monde Afrique, est la première de l'organisation régionale depuis 2017 en Gambie. En 2023, les États membres de l'organisation avaient menacé les putschistes au Niger de les déloger par les armes mais, divisés, ils avaient finalement renoncé à intervenir ». Dans le sillage des coups d'État au Mali, au Niger et au Burkina Faso ? Alors pourquoi ce coup de force ? D'après Le Point Afrique, « les mutins nourrissaient des griefs politiques contre le pouvoir en place, dénonçant une gouvernance qu'ils jugent excluante ». Pour sa part Jeune Afrique note que « la courte prise de parole du lieutenant-colonel Tigri a fortement résonné avec la rhétorique utilisée pour justifier les coups d'État menés par les militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Lui aussi a pointé "la dégradation de la situation sécuritaire" dans son pays et "la promotion à des grades supérieurs de certains militaires au détriment des plus méritants". Signe de cette proximité idéologique, plusieurs activistes proches de l'AES, l'Alliance des États du Sahel, ont publié, dès hier matin, des messages célébrant la tentative de putsch ». En effet, renchérit Ledjely en Guinée, « ce putsch manqué semble surtout calqué sur les dynamiques observées dans la sous-région, notamment au Burkina Faso et au Niger. Mais les putschistes ont ignoré un élément essentiel (…), relève le site guinéen : depuis 1990, le Bénin fait partie des rares nations de la sous-région à avoir assuré des transitions pacifiques à travers des scrutins relativement consensuels. On ne renverse pas un tel acquis avec une mise en scène improvisée. Il était illusoire d'espérer rallier l'armée autour d'un communiqué standardisé, copié-collé des discours entendus dans d'autres pays de la région ». Enfin, conclut Ledjely, « il était temps que cette sombre spirale se heurte à un mur. Et que la Cédéao y ait contribué n'est pas la moindre des satisfactions. »
durée : 00:58:56 - Le Book Club - par : Marie Richeux - Notre invitée, la dessinatrice Delphine Panique nous plonge dans la vie d'une vieille dame invisible, acerbe et libre. Quelques traits pour dire la peau ridée, le corps avachi, mais surtout l'esprit indomptable d'une femme qui refuse de plier. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Delphine Panique Auteur
Dans cet épisode de Connected Mate, PPC et Alexandre explorent leurs meilleurs outils d'intelligence artificielle du moment, classés en trois catégories : les assistants généralistes, les outils de code, et les générateurs visuels.Ils commencent par ChatGPT, Manus, Perplexity et Notebook LM, en comparant leurs points forts et faiblesses. Alexandre dévoile comment il utilise ces IA au quotidien pour automatiser ses recherches, reformuler ses textes ou synthétiser des documents complexes.Puis direction le monde du code avec Cursor et Lovable. L'un est un véritable copilote pour développeurs, l'autre un outil plus “sexy” mais aux capacités plus limitées. Alexandre raconte comment il développe des apps iPhone sans être développeur, grâce à un système d'agents IA bien rôdé.Enfin, PPC et Alexandre s'attaquent aux IA visuelles, de Seelab à Sora 2, en passant par Higgsfield, et dressent un panorama puissant mais nuancé de ce que ces technologies permettent aujourd'hui… et de ce qu'elles ne permettent pas encore.Un épisode riche, concret et sans langue de bois.Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Et pour découvrir l'ouvrage de PPC Réinventez votre entreprise à l'ère de l'IA, préfacé par Serge Papin, rdv ici https://amzn.to/4gTLwxSHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes aujourd'hui avec Sabine Haltebourg, la directrice des opérations de Citeo Pro, l'éco-organisme qui aide les professionnels, notamment de la restauration, à réduire, réemployer et recycler les emballages. Pour co-animer cet épisode spécial de Business of Bouffe, Philibert est accompagné de Samuel Nahon, le co-fondateur de Terroirs d'Avenir.À travers ce podcast, nous cherchons à mieux comprendre les enjeux liés à la gestion des emballages, notamment pour les professionnels de la restauration. Ce sujet, qui concerne pourtant tout le monde, n'est pas toujours évident. Il était donc temps d'y consacrer un podcast et d'y apporter un éclairage détaillé et pragmatique. Pour cela, on profite de l'expertise de Sabine pour faire un état des lieux complet sur les emballages en France. Sans nous faire la morale, et avec la bonne humeur qui la caractérise, elle nous sensibilise sur la nécessité de réduire l'impact de nos emballages pour préserver les ressources et nos écosystèmes. Puis, on explore ensemble les rouages de la gestion des emballages en France. Sabine nous dévoile ainsi la mécanique qui fait tenir tout le système : cette démarche progressive — réduire, réemployer, recycler — soutenue par un principe fondateur, celui du pollueur-payeur, qui oblige les metteurs en marché à prendre leurs responsabilités.Enfin, on plonge dans la vraie vie des restaurateurs : un million de tonnes d'emballages, des petites cuisines, du personnel en tension et des règles pas toujours lisibles et adaptées. Sabine nous explique ce qui bloque et comment on peut faire mieux, malgré les contraintes, avec des solutions réalistes et pragmatiques.Cet épisode spécial a été enregistré en collaboration avec Citeo Pro : www.citeopro.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.