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durée : 00:11:11 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - La loi Forni votée en 1982 mettait fin au délit d'homosexualité qui avait été la règle depuis 40 ans. Jusqu'alors en effet, la loi en vigueur datait du régime de Vichy, signée de la main même du maréchal Pétain, le 6 août 1942. - invités : Florence TAMAGNE - Florence Tamagne : Maîtresse de conférences à l'Université de Lille 3 - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Quand on évoque les grandes civilisations précolombiennes, deux noms surgissent immédiatement : les Mayas et les Incas. Pourtant, si elles ont toutes deux marqué l'histoire de l'Amérique, elles sont très différentes dans leur localisation, leur organisation et leurs héritages.Les Mayas apparaissent bien avant les Incas. Leur civilisation se développe dès 2000 avant notre ère, dans les forêts tropicales du Yucatán, au sud du Mexique, ainsi qu'au Guatemala, au Belize et au Honduras actuels. Les Incas, eux, émergent beaucoup plus tard, au XIIIᵉ siècle, dans la cordillère des Andes, principalement au Pérou. Cette différence chronologique explique déjà un contraste : quand l'empire inca atteint son apogée au XVe siècle, les grandes cités mayas étaient déjà abandonnées depuis longtemps.Sur le plan politique, le contraste est frappant. Les Mayas n'avaient pas un empire unifié mais une mosaïque de cités-États indépendantes, comme Tikal, Palenque ou Copán, qui rivalisaient entre elles par des guerres et des alliances. Les Incas, au contraire, fondèrent un empire centralisé : le Tawantinsuyu. Depuis Cuzco, l'empereur, appelé le Sapa Inca, exerçait un pouvoir absolu sur des millions de sujets et un territoire immense s'étendant de la Colombie jusqu'au Chili.Sur le plan culturel, les Mayas brillèrent surtout par leur écriture et leurs connaissances scientifiques. Ils développèrent un système d'écriture hiéroglyphique complexe, unique en Amérique, qui permettait de noter aussi bien des événements politiques que des récits mythologiques. Ils élaborèrent également un calendrier extrêmement précis, basé sur l'astronomie, et laissèrent des monuments impressionnants comme les pyramides de Chichén Itzá. Les Incas, eux, ne connaissaient pas l'écriture. Pour conserver la mémoire des tributs ou des recensements, ils utilisaient les quipus, des cordelettes nouées dont les combinaisons servaient de code numérique. Leur génie s'exprima surtout dans l'ingénierie : routes pavées traversant les Andes, ponts suspendus, systèmes d'irrigation et villes perchées comme Machu Picchu.Enfin, leurs religions différaient. Les Mayas pratiquaient des rituels sanglants pour apaiser leurs dieux, y compris des sacrifices humains. Les Incas, eux, adoraient surtout Inti, le dieu Soleil, et considéraient l'empereur comme son descendant direct. Leurs sacrifices humains existaient, mais étaient plus rares et souvent réservés à des moments exceptionnels.En somme, les Mayas furent des astronomes et des scribes brillants, mais fragmentés politiquement. Les Incas, eux, bâtirent un empire solide et organisé, mais sans écriture. Deux civilisations fascinantes, qui montrent la diversité et la richesse des mondes précolombiens bien avant l'arrivée des Européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur les photos officielles, il arbore fièrement son uniforme rutilant et ses 7 étoiles qui indiquent son rang de maréchal, à l'instar de son défunt père. Et le maréchal-président tchadien a encore assis son pouvoir vendredi. En effet, pointe Jeune Afrique, « le vote sur la révision constitutionnelle était initialement prévu lundi prochain 13 octobre. Avec dix jours d'avance, c'est donc vendredi que la majorité écrasante des parlementaires a approuvé le texte présenté par le Mouvement patriotique du salut, le parti de Mahamat Idriss Déby Itno, lui conférant un mandat présidentiel de sept ans renouvelable sans limites. Ce texte lève aussi l'incompatibilité des fonctions de chef de l'État avec des activités au sein d'un parti politique et restaure l'immunité des ministres. » Commentaire de Jeune Afrique : « l'histoire ne se répète pas, mais elle peut parfois sérieusement bégayer. (…) Il y a vingt ans, Idriss Déby Itno, père et prédécesseur de l'actuel chef de l'État, avait, lui aussi, fait “sauter“ le verrou de la limitation des mandats, en faisant modifier la Constitution de 1996, pourtant adoptée après une période de concertation nationale. » Vers un pouvoir quasi-absolu En effet, concrètement, analyse Afrik.com, « instituée par les députés, relayée dans les médias, validée par les sénateurs, et promulguée par le Président, cette réforme scelle le nouveau socle d'un pouvoir quasi-absolu. Cette mutation institutionnelle ne saurait se limiter à un simple jeu de chaises législatives, pointe le site panafricain. Elle dessine un scénario politique à long terme, dans lequel l'alternance démocratique devient improbable. (…) Ça n'est pas seulement une révision constitutionnelle : c'est l'officialisation d'un tournant vers la présidentialisation à vie, s'exclame encore Afrik.com. En adoptant formellement une durée de mandat allongée et une absence de limite, le régime Déby verrouille les conditions de perpétuation de sa domination. Le fils succède au père, non pas par un héritage dynastique légal, mais par un enchaînement institutionnel soigneusement orchestré. » Alors, relève encore le site panafricain, « face à cette mutation, la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains, les acteurs politiques africains auront à observer, critiquer, voire exercer des pressions pour rappeler que la légitimité ne se décrète pas, elle se conquiert. Le temps dira si le Tchad, sous Mahamat Déby, rompt avec l'ère Déby père, ou bien en érige une version encore plus rigide. » Sur la vague du souverainisme… « Cette évolution politique intervient dans un contexte international qui favorise les régimes peu portés à la démocratie, note pour sa part Ledjely en Guinée. Les rivalités géostratégiques entre la Russie et les pays occidentaux offrent aux dirigeants du continent de nouvelles marges de manœuvre. La confédération de l'AES (Mali, Burkina Faso, Niger) incarne ce vent de souverainisme dont une des manifestations, est aussi le départ des soldats français de plusieurs pays, dont le Tchad. Dans ce nouveau rapport de force, Mahamat Idriss Déby sait qu'il dispose d'une plus grande liberté pour remodeler les institutions à sa guise, sans craindre de réelles représailles extérieures. Ainsi, conclut Ledjely, loin d'incarner un renouveau politique, Mahamat Idriss Déby semble perpétuer un cycle qui confisque l'alternance et bloque l'émergence d'une gouvernance réellement démocratique. Une dynamique qui semble relever d'une tendance plutôt lourde sur le continent africain. » Réinventer la démocratie sur le continent Enfin, en parallèle, à lire cet éditorial du Monde sur l'émergence des régimes forts en Afrique : « prétendre (comme le font certains militaires au pouvoir) que “l'Afrique n'est pas faite pour la démocratie“ est une ineptie, affirme le journal. Il suffit de rencontrer des Africains, illettrés ou éduqués, se pressant dans des bureaux de vote, pour comprendre le sens évident qu'ils donnent à ce droit fondamental : choisir et renvoyer ses dirigeants sur une base égalitaire. (…) Prétendre, par ailleurs, poursuit Le Monde, que seul un régime fort peut assurer le développement contredit la réalité : aucun autocrate africain ne peut se vanter d'une telle performance. » Et le journal de conclure : « combat par définition inachevé, la démocratie est à réinventer, dans les différents États africains comme dans les pays riches. Avec, sans doute, un point commun : au centre de la réflexion devrait figurer le lien entre démocratie et bien-être des populations. »
Quand on pense aux châteaux forts médiévaux, on imagine tout de suite des murailles épaisses, des ponts-levis et des tours de guet. Mais un détail, souvent oublié, intrigue les visiteurs : ces petites excroissances en pierre, perchées au-dessus du vide, parfois à plusieurs mètres de hauteur. Ce sont les latrines suspendues, ou garde-robes, un élément aussi essentiel qu'ingénieux de la vie quotidienne au Moyen Âge.Pourquoi donc construire les toilettes… à l'extérieur des murs ? La réponse tient à un subtil mélange de praticité, d'hygiène et de défense.D'abord, la question de l'évacuation. Les châteaux abritaient parfois des centaines de personnes : seigneurs, soldats, domestiques. Il fallait bien gérer les besoins naturels sans transformer les salles en cloaques insupportables. En plaçant les latrines en encorbellement au-dessus des fossés ou de la pente extérieure, les déchets étaient directement rejetés à l'extérieur du bâtiment. Un seau ou un simple conduit permettait d'évacuer tout cela par gravité. Pas très élégant, mais rudement efficace.Ensuite, l'hygiène relative. Les conceptions médicales de l'époque n'avaient rien de moderne, mais on comprenait que les miasmes — les mauvaises odeurs — pouvaient rendre malade. Mettre les latrines hors des murs limitait les nuisances et les risques de contamination. Certaines forteresses utilisaient même les fossés remplis d'eau pour entraîner les déchets, créant une forme primitive d'égout.Enfin, l'architecture défensive n'était jamais loin. Dans certains cas, les conduits des latrines donnaient directement sur les fossés, ajoutant aux eaux stagnantes une couche supplémentaire de répulsion pour l'ennemi. Et il arrivait que les assaillants tentent d'utiliser ces ouvertures pour s'infiltrer : d'où la présence de grilles ou de pierres escamotables, preuve que même les toilettes faisaient partie de la stratégie militaire.Bien sûr, le confort restait sommaire. Les sièges étaient en bois, percés d'un simple trou, parfois partagés. Les nobles pouvaient bénéficier de latrines privées attenantes à leur chambre, mais les soldats et les serviteurs se contentaient d'espaces collectifs. Le mot garde-robe lui-même vient de cette habitude d'y suspendre les vêtements : les odeurs fortes repoussaient naturellement les mites et autres parasites du tissu.En somme, ces latrines suspendues sont un symbole du pragmatisme médiéval. Ni luxe, ni raffinement, mais une réponse concrète aux défis d'hygiène et de logistique posés par la vie en autarcie derrière les murailles. La prochaine fois que vous verrez ces petites tourelles en surplomb, rappelez-vous : elles étaient le signe d'une architecture qui pensait autant à l'ennemi qu'aux besoins les plus quotidiens de ses habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Enfin, amis des mots, nous nous penchons ce matin sur un sujet crucial, grâce à Patricia, de Sarzeau, dans le Morbihan, qui me soumet une question que j'ai adorée : "Pourquoi dit-on faire pipi ?" Eh bien figurez-vous, chère Patricia, que ce pipi est loin d'être une invention récente...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand on imagine un pilote d'avion, on pense souvent à quelqu'un doté d'une vue d'aigle, capable de distinguer chaque détail dans le ciel. Mais en réalité, les choses sont plus nuancées. Les autorités aéronautiques n'exigent pas une vision “parfaite”, mais une vision suffisamment bonne, quitte à être corrigée par des lunettes ou des lentilles.Aux États-Unis, par exemple, la FAA impose que les pilotes de ligne obtiennent une acuité visuelle de 20/20 de loin dans chaque œil, mais cela peut être avec correction. Autrement dit, si un pilote a besoin de lunettes, il est tout à fait autorisé à voler, tant que sa vision corrigée atteint le seuil. Pour la vision de près – indispensable pour lire les instruments – une acuité de 20/40 est suffisante. En Europe, sous l'autorité de l'EASA, les règles sont similaires : l'important n'est pas d'avoir une vue naturellement parfaite, mais de pouvoir atteindre les normes grâce à une correction optique. Les pilotes qui portent des lunettes doivent simplement emporter une paire de secours dans le cockpit.Bien sûr, certaines conditions sont encadrées de près. Les lentilles de contact sont admises, mais pas la “monovision” (un œil corrigé pour le loin, l'autre pour le près), car elle perturbe la perception de la profondeur. La chirurgie réfractive, comme le LASIK, est également acceptée, à condition que la vision soit stabilisée et qu'il n'y ait pas de séquelles gênantes, comme des halos lumineux la nuit.Un autre point crucial est la vision des couleurs. Impossible de piloter sans distinguer clairement le rouge, le vert et le blanc : ce sont les couleurs des feux de navigation, des signaux lumineux ou encore des systèmes d'approche visuelle. Les candidats qui échouent aux tests classiques peuvent parfois prouver en situation réelle qu'ils reconnaissent bien ces signaux, mais sinon des restrictions s'appliquent, comme l'interdiction de voler de nuit.Enfin, la vision binoculaire et la perception de la profondeur sont indispensables pour estimer les distances, surtout lors des phases critiques comme l'atterrissage. Certaines pathologies, comme un strabisme important ou une perte du champ visuel, peuvent être éliminatoires.En somme, non, il n'est pas nécessaire d'avoir des yeux parfaits pour devenir pilote. Ce qui compte, c'est de respecter des normes précises, atteignables avec une bonne correction et un suivi médical. Et cela explique pourquoi de nombreux commandants de bord que nous croisons dans les avions de ligne portent… tout simplement des lunettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les manifestations qui se poursuivent à Tananarive. Le pays secoué par un vaste mouvement de contestation, le plus important depuis des années, mené par des jeunes de la génération Z. Également dans l'actualité : au Maroc, le collectif GenZ 212 appelle à la démission du gouvernement après plusieurs jours de mobilisation. Enfin, notre invité est un danseur, chanteur, animateur, dont l'identité musicale est un savoureux mélange de rythmes afro-caribéens et urbains : Jessy Matador.
Écrivain et thérapeute, Juliet Drouar est aussi un de mes amis très proche, ce qui rend cet épisode assez spécial.Je suis très fière et très heureuse de le recevoir dans Folie Douce pour sa toute première interview sur un livre qui fera date j'en suis sûre.Déjà auteur de Sortir de l'hétérosexualité, La Culture de l'inceste (avec Iris Brey) et Cuicui, il fera paraître le 8 octobre prochain Trauma - En finir avec nos violences (ed.Stock), essai dans lequel il évoque les liens entre traumas et violences systémiques. Spécialiste des questions de dominations, Juliet Drouar évoque les doutes qui l'assaillent régulièrement, la “psychoéducation des émotions” dont il parle dans son livre, et le lien « d'amour », terme qu'il assume, qui le lie à ses patient·es.Ses livres, complémentaires, se suivent en parlant de sujets liés : le genre, l'enfance , le traumatisme et les violences sociales. Il évoque également une approche thérapeutique révélant le soi majoritaire, entre empathie, calme, curiosité et créativité, et le lien secure avec l'autre, la meilleure des thérapies.Photo : Dorian Prost
TFL, périostite, syndrome pyramidal… Trois blessures courantes qui menacent chaque coureur, du débutant au marathonien confirmé.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Sortie de la 8ème édition de Understanding Quantum TechnologiesNouvelle édition le 29 septembre. PDF unique de 1 510 pages contenant tout le contenu du livre, avec une version A4 et Letter (> 500 Mo). Vous pouvez également télécharger le livre en 5 parties compressées (prologue, matériel d'informatique quantique, logiciels d'informatique quantique, communications et cryptographie et détection, écosystèmes) également en A4 et Letter. Enfin, vous pouvez également télécharger la version courte des « points clés » de 36 pages, en A4 et en Letter. Il y a même une timeline des principaux progrès dans le domaine depuis 2018, l'année où nous avons plongé dedans.Remerciements à Lucas Leclerc, Stefan Bogdanovic, Raphaël Lescanne, Olivier Hess, Tom Darras, Mathys Rennela, Kenzo Bougneta, Pierre Desjardins, Lydia Baril, Evan Tanner, Jean-Philippe Nominé, Elisabeth Eude et Fanny Bouton pour les relectures . Un grand merci à Vincent Pinte-Deregnaucourt qui a poussé à migrer vers LaTeX, à Michel Kurek qui a soigneusement relu plusieurs fois l'ensemble du livre comme pour de nombreuses éditions précédentes, et même développé quelques scripts pour supprimer les liens morts dans la bibliographie, et Christophe Jurczak pour sa préface mise à jour. Cet ouvrage est également soutenu par le Lab Quantique, non pas financièrement, mais pour sa visibilité. https://www.oezratty.net/wordpress/2025/understanding-quantum-technologies-2025 Evénements Gottingen DPG Congress https://www.oezratty.net/Files/Conferences/Olivier%20Ezratty%20DPG%20Fall%20Gottingen%20Sept2025.pdfSIDO à Lyon- panel sur l'IA et le calcul quantique organisé au SIDO à Lyon le 17 septembre 2025 avec Félix Givois (GENCI), Salvatore Cina (CEA), Filippo Vincentini (Collège de France, Ecole Polytechnique), Giovanni Lammana (Laboratoire d'Annecy de Physique des Particules), animé par Julien Bergouhnoux (Usine Digitale). https://www.youtube.com/watch?v=HldA3KZNGxM Journée France-Allemagne - A Station F puis chez Quandela avait lieu le 23 septembre la seconde journée de rapprochement entre les deux écosystèmes. “French German Dialogue of Quantum Technology Players : Building today the future of Europe for and with the industry”. La matinée était organisée sous forme de séances de brainstorming sur l'adoption des technologies quantiques par les grands utilisateurs. Q2B Paris- La Q2B Paris 2025 avait lieu à la Cité des Sciences de la Villette. Elle regroupait environ 300 participants sur deux journées, les 24 et 25 septembre. Les intervenants étaient un mix de startups et d'entreprises utilisatrices.https://www.oezratty.net/Files/Conferences/Olivier%20Ezratty%20Q2B%20Paris%20FTQC%20Roadmaps%20Sept2025.pdfune grille d'analyse des roadmaps FTQC des constructeurs d'ordinateurs quantiques - énergétique des ordinateurs FTQC, en liaison avec mon rôle de cofondateur de la Quantum Energy Initiative https://www.oezratty.net/Files/Conferences/Olivier%20Ezratty%20Q2B%20Paris%20FTQC%20Energetics%20Sept2025.pdf Les vidéos des interventions seront bientôt publiées. Quantum World Congress https://www.youtube.com/playlist?list=PLqMDXDxb_hzKoVf20NEDZi76tHg7xPhrL Quantum.Tech EuropeCette conférence a lieu la première semaine d'octobre à Rotterdam. Quantum Computing Europe - 1er octobre à Bruxelles. C'est un forum reliant la Commission Européenne et les acteurs de l'écosystème quantique. https://quantumcomputingeurope.com/ Journées QuantAlps 2025 à Grenoble, les 13 et 14 octobre (inscriptions). QET-W, le second forum sur les technologies habilitantes aura lieu le 13 novembre sur le campus de Saint Germain en Laye (inscriptions). GDR-TEQ 2025 à Grenoble des 12 au 14 novembre (inscriptions). Symposium France Singapour chez Bpifrance à Paris les 25 et 26 novembre (inscriptions). Avec notamment une intervention d'Alain Aspect en compagnie d'Artur Ekert. QUEST-IS début du 1ier au 4 décembre 2025 (inscriptions). Q2B Santa Clara la seconde semaine de décembre. Actualités France Alice&Bob- livre blanc sur l'intégration HPC-QPU https://alice-bob.com/newsroom/hpc-report-press-release/ Pasqal-premiers qubits logiques Actualités Internationales Infleqtion - L'une des quatre startups des atomes froids aux USA publiait un papier sur la réalisation d'un QPU de 114 atomes supportant leur architecture Sqale qui gère la connectivité many-to-many entre atomes et jusqu'à 12 qubits logiques. Demonstration of a Logical Architecture Uniting Motion and In-Place Entanglement: Shor's Algorithm, Constant-Depth CNOT Ladder, and Many-Hypercube Code by Rich Rines, Benjamin Hall, Mariesa H. Teo, and Ilya Vinogradov, arXiv, September 2025 (17 pages). Quantum Motion- premier ordinateur à base de qubit silicium au NQCC, ayant obtenu un financement de $8M en 2024. https://quantummotion.com/quantum-motion-delivers-the-industrys-first-full-stack-silicon-cmos-quantum-computer/ IonQ - Première machine avec 64 qubits livrée. https://investors.ionq.com/news/news-details/2025/IonQ-Achieves-Record-Breaking-Quantum-Performance-Milestone-of-AQ-64/default.aspx Financements
Vacances, amis, boulot Renée tente de constituer son crew de vacances parental et se retrouve propulsée, de nouveau, dans les heures les plus sombres de ses cours de sport au collège.Les vacances sa mèreAh les vacances ! Enfin, le moment de se reposer ! Pour tout le monde ? Pas vraiment.Dans une une étude Ifop datant de 2022, on apprenait qu'à la fin de leurs congés, les femmes sont 70% à se trouver se trouver finalement plus fatiguées qu'avant les vacances. Les hommes eux sont 57 % à partager ce ressenti. Et la réalité, c'est que les parents ne partent pas vraiment en vacances. Ils s'occupent juste de leurs enfants dans une ville différente.Ce qu'on devrait appeler la délocalisation parentale est donc globalement une arnaque. Vous croyez que vous partez en vacances, parce que factuellement vous allez dans un endroit super où il fait bon vivre. Un endroit où il y a parfois une piscine, la mer, la montagne, de belles balades à faire, des musées exceptionnels à visiter. Et vraiment, c'est merveilleux tout ça MAIS vous n'allez juste pas en profiter. Tout simplement parce que vous partez “en vacances” avec les personnes certes les plus mignonnes du mondes mais aussi : les pires pour en profiter. Crises, nuits agitées, machines à laver, charge mentale intacte, les vacances épuisent.Mais alors que faire face à ce constat : rêver d'autres ailleurs comme Renée Greusard ou épouser sagement la réalité comme son compagnon Clément ? C'est ce dilemme que la journaliste raconte dans "Les vacances sa mère", mais aussi tout ce qu'il implique comme réflexions sociétales.Bibliographie- La vie en réseau, de Claire Bidart, Alain Degenne, Michel Grossetti, PUF- "Pourquoi les femmes finissent leurs vacances plus fatiguées que les hommes ?" [étude Ifop, PDF] Enregistrements été 2025 Prise de son et montage Renée Greusard Réalisation et mixage Arnaud Forest Illustration Malijo Production ARTE Radio
Négocier les virages Invités en vacances avec leurs amis queers et sans enfants, Renée et son compagnon négocient les virages pour ne pas tomber dans le ravin du rejet amical.Les vacances sa mèreAh les vacances ! Enfin, le moment de se reposer ! Pour tout le monde ? Pas vraiment.Dans une une étude Ifop datant de 2022, on apprenait qu'à la fin de leurs congés, les femmes sont 70% à se trouver se trouver finalement plus fatiguées qu'avant les vacances. Les hommes eux sont 57 % à partager ce ressenti. Et la réalité, c'est que les parents ne partent pas vraiment en vacances. Ils s'occupent juste de leurs enfants dans une ville différente.Ce qu'on devrait appeler la délocalisation parentale est donc globalement une arnaque. Vous croyez que vous partez en vacances, parce que factuellement vous allez dans un endroit super où il fait bon vivre. Un endroit où il y a parfois une piscine, la mer, la montagne, de belles balades à faire, des musées exceptionnels à visiter. Et vraiment, c'est merveilleux tout ça MAIS vous n'allez juste pas en profiter. Tout simplement parce que vous partez “en vacances” avec les personnes certes les plus mignonnes du mondes mais aussi : les pires pour en profiter. Crises, nuits agitées, machines à laver, charge mentale intacte, les vacances épuisent.Mais alors que faire face à ce constat : rêver d'autres ailleurs comme Renée Greusard ou épouser sagement la réalité comme son compagnon Clément ? C'est ce dilemme que la journaliste raconte dans "Les vacances sa mère", mais aussi tout ce qu'il implique comme réflexions sociétales.Bibliographie- « Leurs Enfants dans la ville », Rapport de l'Agence d'urbanisme Bordeaux-Aquitaine, Clément Rivière ;- « Pourquoi prendre des vacances ne sert à rien », Albert Moukheiber, Welcome to The Jungle (Vidéo) Enregistrements été 2025 Prise de son et montage Renée Greusard Réalisation et mixage Arnaud Forest Illustration Malijo Production ARTE Radio
Le matcha, ce thé vert en poudre très concentré, est souvent présenté comme une super-boisson grâce à ses antioxydants et ses composés bénéfiques. Mais est-il dangereux pour la santé ? Les études scientifiques permettent d'apporter une réponse nuancée.Les bienfaits avérésPlusieurs recherches mettent en avant des effets positifs. Une revue critique publiée dans Frontiers in Nutrition décrit que le matcha améliore le métabolisme du glucose, réduit l'inflammation, favorise la perte de graisse et pourrait avoir un effet protecteur sur la cognition. Une étude randomisée publiée dans Nutrients a montré qu'il pouvait influencer favorablement le microbiote intestinal. Enfin, une synthèse publiée dans Food Research International souligne sa richesse en EGCG, un puissant antioxydant, ainsi que son potentiel effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire et le stress oxydatif.Les risques potentielsCependant, la consommation de matcha n'est pas exempte de précautions. Le premier point concerne sa teneur en caféine. Plus concentré que le thé vert classique, le matcha peut provoquer nervosité, insomnie ou palpitations chez les personnes sensibles. Ensuite, les catéchines et tanins qu'il contient réduisent l'absorption du fer non héminique. Des nutritionnistes rappellent que cela peut poser problème chez les femmes en âge de procréer, les végétariens ou toute personne à risque de carence en fer.Autre limite : les effets sur le foie. Des cas de perturbations hépatiques ont été rapportés avec des compléments à base de thé vert très concentré. Même si les doses de matcha en boisson restent généralement bien en dessous, cela incite à la prudence pour ceux qui en consomment de grandes quantités ou présentent des fragilités hépatiques. Enfin, comme tout produit végétal, la qualité est déterminante : des analyses ont mis en avant le risque potentiel de contamination par des métaux lourds ou pesticides si le matcha n'est pas produit correctement.ConclusionLe matcha n'est pas dangereux lorsqu'il est consommé avec modération. Ses bénéfices – antioxydants, soutien métabolique et possible protection cognitive – sont bien documentés. Mais des excès ou une consommation inadaptée peuvent poser problème, surtout en cas de sensibilité à la caféine, de carence en fer ou de troubles hépatiques. Les experts recommandent de ne pas dépasser une à deux tasses par jour, de le consommer loin des repas riches en fer et de privilégier des produits de qualité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Salut à tous et bienvenue pour un nouvel épisode d'Hybrid Podcast.Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir de vous partager ma conversation avec Farid Ailam, fondateur du Breakfast Club.Si vous êtes passé à côté, ce club "Hyrox" défraie la chronique sur les réseaux sociaux avec un engouement surprenant.J'étais donc curieux d'en savoir plus sur son fondateur et ses ambitions.Le BreakFast Club n'est pas une secte.Mais avant de commencer, si vous ne me connaissez pas, je suis Rudy Coia, Formateur, Auteur et Coach depuis près de 20 ans.Je suis surtout connu pour avoir fondé le site SuperPhysique à destination des pratiquants de musculation sans dopage il y a maintenant plus de 15 ans.J'ai toujours cherché des réponses à mes questions et ce podcast est l'occasion de vous partager ses réponses à travers des discussions avec des personnes qui m'intéressent.Vous ne retrouverez pas de questions futiles mais des vraies questions que je me pose.Enfin, ce podcast est rendu possible par mes sponsors, c'est à dire moi-même via SuperPhysique-Nutrition.fr, ma marque de compléments alimentaires destinés à améliorer votre santé et vos performances mais aussi l'application SP Training qui vous permet d'avoir un programme personnalisé et qui vous permet d'avoir votre programme avec vos charges, séries, répétitions et temps de récupération chaque semaine, disponible sur l'App Store et le Play Store.Bonne écoute,Rudy Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans quelques mois, cela fera 20 ans que j'écris des chroniques boursières (presque) tous les matins. Je dois reconnaître qu'il y a eu des dizaines de journées ultra-pénibles durant lesquelles j'ai dû lutter pour trouver des trucs intéressants à raconter. Mais la rédaction de cette chronique fait probablement partie du top dix des plus chiantes … Continued
L'émission 28 minutes du 30/09/2025 Le cinéaste Jafar Panahi, Palme d'or, met à mal le régime iranien Dans son dernier long-métrage, Palme d'Or à Cannes, Jafar Panahi raconte ce qui n'aurait pu être qu'un banal accident, une nuit sur la route lorsqu'un couple en voiture, sa fillette à l'arrière, renverse en pleine campagne un chien errant. “Un simple accident” (titre du film) qui va conduire un garagiste à reconnaître à travers l'automobiliste dont la voiture a été percutée, l'agent des renseignements iraniens, qui l'a torturé autrefois en prison. Le garagiste, le suit, le repère, le kidnappe et le séquestre dans son van avant de solliciter plusieurs anciens prisonniers pour être sûr que l'homme enlevé est bien son tortionnaire. Au coeur de ce film, le cinéaste iranien se pose une question essentielle, pour lui, qui a été emprisonné deux fois en prison en Iran : “Et si un jour, dehors, je croisais celui qui m'a interrogé en prison, si je me retrouvais en face de lui, qu'est-ce que je ferais ?” Jafar Panahi expliquait au magazine “Trois Couleurs” que son œuvre était un film d'anticipation : “Je ne l'ai pas fait pour maintenant. Je l'ai fait pour l'après, pour le moment où ce régime sera renversé.”Plan Trump pour Gaza : un plan pour la paix ou un plan en trompe-l'œil ? Ce lundi 29 septembre, Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont donné une conférence de presse depuis la Maison Blanche. À l'ordre du jour, un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza avec en ligne de mire “la paix au Moyen-Orient”, a déclaré le président américain. Soumis au Hamas, ce plan américain en 20 points, soutenu par Israël et salué par plusieurs pays arabes, prévoit notamment “la libération immédiate de tous les otages dans un délai maximal de 72 heures” qui permettrait la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité et de 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023. Le plan prévoit la libération de tous les otages, le désarmement et le désengagement du Hamas, une nouvelle gouvernance ainsi qu'un plan de développement économique pour la bande de Gaza. La création d'un État palestinien est également envisagée à plus long terme. Israël a assuré le désengagement progressif de ses troupes de Gaza en cas d'accord du Hamas, sans calendrier précis. Cet accord est encore attendu et le premier ministre israélien a déclaré qu'il se gardait le droit de “finir le travail” en cas de refus. Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse au nouveau variant du Covid-19 nommé Frankenstein et nous raconte l'histoire de ce monstre très célèbre. Théophile Cossa nous explique comment fonctionne le nouveau médicament révolutionnaire contre le VIH, bientôt disponible pour 40 dollars par an. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 septembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La question paraît simple, mais elle touche à des mécanismes scientifiques fascinants, mêlant biomécanique, énergie et évolution.Contrairement à la plupart des mammifères terrestres, les kangourous se déplacent presque exclusivement en sautant. Ce mode locomoteur, appelé saltation, peut sembler énergivore, mais en réalité il s'avère extrêmement efficace. Une étude pionnière menée par le chercheur australien Terence J. Dawson dans les années 1970 a montré que le saut permet aux kangourous d'économiser de l'énergie à vitesse élevée.Le secret réside dans leurs tendons d'Achille surdimensionnés, qui fonctionnent comme des ressorts. Lors d'un saut, l'animal emmagasine de l'énergie élastique dans ses tendons. Cette énergie est ensuite restituée lors de l'impulsion suivante, réduisant considérablement l'effort musculaire. Selon une étude publiée dans Nature en 1977 par Dawson et R. Taylor, à partir d'environ 10 km/h, le coût énergétique du saut reste pratiquement constant, alors qu'il augmente chez la plupart des animaux qui courent. Autrement dit, un kangourou qui double sa vitesse ne consomme pas plus d'énergie. C'est une adaptation exceptionnelle.Ce mécanisme est encore renforcé par un second avantage : la respiration couplée au saut. Une étude de R. Carrier (1987) a montré que le mouvement de l'abdomen et du diaphragme pendant le bond facilite l'inspiration et l'expiration. Ainsi, plus le kangourou saute vite, plus il ventile efficacement ses poumons, sans effort supplémentaire.Mais pourquoi cette évolution ? Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses. D'abord, l'environnement australien a joué un rôle clé. Les kangourous vivent dans des zones arides où la nourriture est rare et dispersée. Le saut leur permet de parcourir de longues distances à faible coût énergétique. C'est donc un avantage évolutif majeur pour survivre dans un milieu contraignant.De plus, la posture verticale adoptée lors du saut réduit la surface corporelle exposée au soleil, ce qui aide à limiter la surchauffe dans des environnements très chauds.Enfin, le saut offre aussi un avantage défensif. À vitesse maximale, un grand kangourou peut atteindre près de 60 km/h et franchir des bonds de 9 mètres. Cette mobilité impressionnante leur permet d'échapper rapidement aux prédateurs.En résumé, les kangourous sautent non pas par hasard, mais parce que cette stratégie combine trois atouts majeurs : une locomotion économe en énergie, une respiration optimisée et une adaptation aux vastes espaces australiens. Les recherches biomécaniques menées depuis un demi-siècle montrent que le saut est bien plus qu'un simple moyen de déplacement : c'est une réussite évolutive unique dans le règne animal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une récente méta-analyse menée par l'Université de Singapour soulève une alerte sérieuse : consommer une seule boisson énergisante par mois pourrait déjà accroître le risque de pensées suicidaires ou même de tentatives de suicide.Ce que dit l'étudeLes chercheurs ont examiné 17 études totalisant plus de 1,5 million de participants. Leur but : explorer le lien entre la consommation de café ou de boissons énergisantes et les risques de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide. Leur résultat le plus frappant : même une dose minimale — une canette par mois — est associée à une augmentation significative du risque. Plus la consommation augmente, plus le risque semble croître. En parallèle, la consommation de café, lorsqu'elle reste modérée, paraît au contraire associée à une diminution du risque.Pourquoi une telle différence entre café et boissons énergisantes ?Plusieurs explications sont avancées. D'abord, la composition : les boissons énergisantes contiennent non seulement de la caféine, parfois en grandes quantités, mais aussi d'autres stimulants comme la taurine ou le guarana, souvent combinés à du sucre. Ce cocktail peut accentuer anxiété, nervosité ou troubles de l'humeur. Ensuite, l'impact sur le sommeil : même consommées occasionnellement, ces boissons peuvent perturber l'endormissement et la qualité du repos, deux facteurs cruciaux pour la santé mentale. Enfin, le contexte psychosocial joue un rôle : les consommateurs de boissons énergisantes présentent souvent d'autres habitudes de vie qui peuvent renforcer leur vulnérabilité psychologique.Limites et précautionsIl est important de rappeler qu'il s'agit d'études d'observation. Elles montrent une corrélation, mais pas nécessairement une causalité directe. On ne peut pas affirmer que la boisson énergétique provoque les pensées suicidaires, mais l'association statistique est suffisamment forte pour alerter. De plus, les effets varient selon les profils : âge, sexe, état de santé mentale préexistant, rythme de vie. Les jeunes adultes et les hommes semblent particulièrement exposés.Que retenir ?Même un usage rare de boissons énergisantes n'est pas sans conséquences potentielles sur la santé mentale. Il est donc conseillé de surveiller sa consommation, de prêter attention aux effets ressentis sur le sommeil et l'humeur, et d'envisager des alternatives plus sûres pour retrouver de l'énergie, comme l'activité physique, l'hydratation ou un sommeil suffisant.ConclusionL'étude de Singapour invite à la prudence. Une boisson énergisante “occasionnelle” pourrait ne pas être aussi inoffensive qu'on le pense. Face à une problématique aussi sensible que la santé mentale, mieux vaut limiter, voire éviter, ces produits afin de réduire les risques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce lundi 29 septembre, Marjorie Hache nous invite pour deux heures sur "RTL2 Pop-Rock Station", mêlant rock et pop de toutes époques. Parmi les classiques, Stranglers, Marvin Gaye, Linkin Park, Pink Floyd et Oasis rythment la soirée, tandis que les nouveautés s'illustrent avec Tame Impala" et le dernier Suede. L'album de la semaine est "Caramel" de Coach Party et on découvre ce soir "Disco Dream" ft. Black Honey. Le live du jour est Florence and the Machine et son single "Everybody Scream", à découvrir en concert le 22 février à Paris. La reprise de la soirée est une interprétation métal de "Wannabe" des Spice Girls par Anthony Vincent. Enfin, "Silly Boy Blue" signe la nouveauté Fresh avec "Autumn", tandis que Tool et Suede prolongent l'heure finale avec "The Grudge" cultes et "Dancing With The Europeans" extrait de "Anti Depressants". Florence + The Machine - Everybody Scream Pink Floyd - Run Like Hell Otis Rush - All Your Love The Black Keys - Tighten Up Placebo - Johnny And Mary Serge Gainsbourg - Qui Est "In" Qui Est "Out" Oasis - Cigarettes & Alcohol Coach Party Ft. Black Honey - Disco Dream The Stranglers - No More Heroes Daft Punk - Robot Rock Marvin Gaye - Sexual Healing Tame Impala - Loser Anthony Vincent - Wannabe (In The Style Of System Of A Down) Gwen Stefani - Hollaback Girl Linkin Park - Papercut Deftones - My Mind Is A Mountain America - Ventura Highway Perfume Genius - On The Floor Alabama Shakes - Another Life The Who - My Generation My Chemical Romance - Welcome To The Black Parade Silly Boy Blue - Autumn Queen - Princes Of The Universe Anouk - Nobody's Wife The Beatles - Help Suede - Dancing With The Europeans Tool - The GrudgeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode spécial Debrief Transat, direction Montréal, où Bruno Guglielminetti couvre l'événement All In, grand rassemblement canadien dédié à l'intelligence artificielle.Au programme : un mélange de conférences, de démonstrations et de rencontres entre acteurs publics et privés. Dans les allées du salon, plus de 6 000 participants, une présence remarquée des Émirats arabes unis — ultra-numérisés — et des échanges nourris sur l'avenir de l'IA au Canada.Parmi les sujets qui dominent :La souveraineté numérique, désormais au cœur des discours politiques. Le Canada veut se doter de ses propres infrastructures technologiques, avec à la clé crédits d'impôt et milliards d'investissements annoncés.L'IA responsable, défendue avec conviction par le chercheur Yoshua Bengio et sa “Loi Zéro”, une initiative pour encadrer le développement éthique de l'intelligence artificielle.L'innovation concrète, notamment dans le domaine de la santé, avec une technologie impressionnante développée à Montréal : un dispositif capable d'analyser en temps réel des tissus cancéreux pendant une opération.On y croise aussi des investisseurs à l'affût, des start-ups en pleine démonstration et… une forte présence française !
Cette semaine, Valérie Fayolle reçoit l'autrice Fatou Diome. Elle nous parle de son dernier roman "Aucune nuit ne sera noire", paru aux éditions Albin Michel, un récit tendre et intime en hommage à son grand-père. Et puis, direction le grand magasin Le Bon Marché - Rive Gauche, pour découvrir la dernière création du chorégraphe Mourad Merzouki, "Babel". Enfin, notre coup de cœur avec la chanteuse Imany, qui fait son retour avec un cinquième album engagé, " Women deserve rage".
Si vous aimez mon univers, sachez que je propose des réflexions personnelles sur les sujets abordés ici (à savoir l'amour, la nourriture, la sexualité…) dans une newsletter qui s'intitule La vie gourmande. Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Enfin Seule » de Lauren Bastide, qui a été publié en septembre 2025 chez Allary éditions.Lauren Bastide est autrice et journaliste, et mêle ainsi récit personnel et analyse historique ultra sourcée pour inviter à changer de regard sur la solitude des femmes.Des millions de femmes vivent seules et pourtant, en 2025, pour des raisons que Lauren détaille dans cet essai, elles continuent à être mal vues, y compris par elles-mêmes.Le mot « seule » peut cependant prêter à confusion. Ce livre n'est pas un livre sur le célibat. La solitude que Lauren appelle de ses vœux, et qu'elle désigne comme l'enfinsolitude, n'est pas l'absence de vie amoureuse et sexuelle, ni l'annihilation des liens sociaux. Elle n'est ni esseulement, ni isolement. Elle est tout autant un moyen de se rencontrer, que de se relier pleinement aux autres et au monde.PS : pour en apprendre davantage sur Lauren Bastide, je vous invite à écouter son interview à ce micro, disponible un peu plus bas sur cette chaîne.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je choisis ce mois-ci de rediffuser l'un des épisodes les plus écoutés
L'émission 28 minutes du 29/09/2025 Le romancier du réel qui raconte le quotidien éprouvant des surveillants de prisonUne dizaine de surveillants et de surveillantes pour des centaines de prisonniers, une prison française surpeuplée, un système carcéral au bord du gouffre et, au milieu de tout cela, un écrivain pour en décrire les rouages. Guillaume Poix, nous raconte dans son dernier roman, "Perpétuité" (éditions Gallimard), les innombrables nuits, ordinaires et extraordinaires, de ces "prolétaires de la sécurité" que sont les surveillants de prison. L'auteur s'est plongé pendant trois ans dans le quotidien d'une maison d'arrêt du sud de la France avec un objectif précis en tête : comprendre le travail de ces hommes et femmes souvent oubliés et dévalorisés. Pendant les 12 heures du service nocturne, Guillaume Poix suit les pas des geôliers dans les miradors, les coursives et rondes, dans un monde complexe fait de solidarité, de comportements parfois violents, mais aussi d'attention et de soins à l'égard des détenus. Un Premier ministre faible et sous tutelle : la France est-elle en train de changer de régime ?Nommé le 9 septembre dernier par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu détient le record du Premier ministre qui aura mis le plus de temps à choisir un gouvernement. L'ancien ministre des Armées est déjà sous la menace d'une motion de censure brandie par la gauche, ainsi qu'une poursuite du mouvement social avec une prochaine date de manifestation prévue le 2 octobre. Par ailleurs, Sébastien Lecornu n'a que jusqu'au 13 octobre pour déposer son projet de loi de finances à l'Assemblée. Dans une interview publiée par Le Parisien, vendredi 26 septembre, le Premier ministre ne semble pas changer de cap sur la suppression de la réforme des retraites, sur la taxe Zucman ou encore l'ISF. Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a quant à elle fait savoir qu'elle attendrait le discours de politique générale du Premier ministre avant de se prononcer. La motion de censure qui devrait être déposée ce mercredi 1er octobre s'avère, pour le moment, arithmétiquement impossible à adopter. Pour autant, le nouvel hôte de Matignon se considère comme un "Premier ministre faible", avec un gouvernement "sous tutelle du Parlement". Cet aveu de faiblesse est-il le signe d'un changement de régime sans passer par un changement de Constitution ?Enfin, Xavier Mauduit nous emmène à Arras où un Néerlandais décroche le titre de champion du monde de la frite. Marie Bonnisseau revient, quant à elle, sur ces chasseurs à l'arc appelés pour réguler, en sécurité, des populations d'animaux en zone périurbaine. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le terme barebacking vient de l'anglais et signifie littéralement « monter à cru », une image équestre reprise dans le domaine de la sexualité. Dans ce contexte, il désigne les rapports sexuels anaux entre hommes sans préservatif, en particulier lorsqu'ils sont pratiqués de manière délibérée et recherchée, malgré les risques connus de transmission d'infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH.Le barebacking est apparu comme phénomène social et culturel dans les années 1990, dans certains milieux homosexuels occidentaux. Avec l'arrivée des trithérapies antirétrovirales, qui ont transformé le VIH d'une maladie souvent mortelle en une affection chronique mieux contrôlée, une partie de la communauté a relâché la stricte discipline du préservatif. Pour certains, le barebacking est associé à une recherche de plaisir « pur », sans barrière, mais aussi à une quête d'intimité et de confiance. Le préservatif est alors perçu comme un obstacle, à la fois physique et symbolique.Mais cette pratique reste très controversée. Du point de vue médical, elle accroît considérablement le risque de transmission du VIH et d'autres IST comme la syphilis, l'hépatite C ou la gonorrhée. Les autorités de santé considèrent le barebacking comme un comportement à haut risque. Ce qui alimente le débat, c'est qu'il existe aussi une dimension politique et identitaire : pour certains hommes, le choix du barebacking relève d'une affirmation de liberté sexuelle et d'un rejet des normes imposées par la prévention classique.Depuis les années 2010, la polémique a pris une nouvelle tournure avec l'arrivée des outils de prévention biomédicale comme la PrEP (prophylaxie pré-exposition). Cette stratégie consiste à prendre un traitement antirétroviral préventif pour réduire de façon drastique le risque de contracter le VIH. Associée à la charge virale indétectable chez les personnes séropositives sous traitement, elle a contribué à redéfinir le paysage des pratiques sexuelles. Certains défendent donc l'idée que le barebacking peut être pratiqué de façon « sécurisée » si ces dispositifs sont utilisés, même si cela n'élimine pas les risques liés aux autres infections.Enfin, il existe aussi une dimension psychologique et parfois transgressive : pour une minorité, le barebacking peut être associé à un fantasme de danger, voire à des pratiques extrêmes comme le bug chasing (chercher volontairement la contamination). Ces comportements restent marginaux, mais ils participent à l'image sulfureuse du phénomène.En résumé, le barebacking n'est pas seulement une pratique sexuelle : c'est un objet de controverse où s'entremêlent plaisir, liberté individuelle, risques sanitaires et enjeux de santé publique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La plupart des routes sont faites d'enrobé bitumineux, c'est-à-dire un mélange de granulats (graviers, sable, cailloux) liés par du bitume. Or, le bitume, issu du pétrole, est naturellement noir. C'est lui qui donne aux routes leur couleur sombre caractéristique. On pourrait imaginer remplacer ce liant par une résine claire, ou peindre les routes en blanc, mais ce choix aurait des conséquences techniques et économiques considérables.D'abord, la thermodynamique explique une partie du problème. La couleur noire absorbe davantage de rayonnement solaire que le blanc. Une chaussée noire chauffe donc beaucoup plus vite : jusqu'à 60 °C en surface lors d'un été caniculaire, alors qu'une surface claire resterait autour de 40 °C. Cet échauffement accélère le séchage de l'eau après la pluie et contribue à maintenir une bonne adhérence, réduisant les risques d'aquaplanage. De plus, un bitume chaud reste légèrement plus souple, ce qui permet à la route de mieux encaisser le passage répété de véhicules lourds.Ensuite, il y a la question de la visibilité. Des routes noires permettent un contraste très net avec les marquages peints en blanc ou en jaune. Ce contraste est essentiel pour la sécurité routière, notamment de nuit : la rétroréflexion de la peinture rend les lignes visibles grâce aux phares. Si la chaussée était blanche, ce contraste disparaîtrait, rendant les marquages bien plus difficiles à distinguer.Sur le plan des coûts, l'argument est décisif. Le bitume noir est un sous-produit abondant et relativement peu cher du raffinage du pétrole. En revanche, fabriquer des routes blanches nécessiterait soit des liants synthétiques spécifiques, soit l'ajout massif de pigments clairs comme l'oxyde de titane. Résultat : une route claire coûterait 2 à 3 fois plus cher à produire et à entretenir. Or, le réseau routier français représente près de 1 million de kilomètres ; changer de matériau impliquerait des dépenses colossales.Enfin, il existe un revers écologique. Certains chercheurs avancent que des routes claires réfléchiraient davantage la lumière du soleil et pourraient contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain. Aux États-Unis, des expérimentations à Los Angeles ont montré qu'un revêtement clair permettait de baisser la température au sol de 10 à 12 °C. Mais ces solutions restent marginales, car elles posent d'autres problèmes : éblouissement, durabilité moindre, et coûts prohibitifs.En résumé, si nos routes sont noires, c'est avant tout parce que le bitume l'est naturellement, qu'il offre de bonnes performances mécaniques et de sécurité, et qu'il est peu coûteux. Les alternatives blanches existent mais restent limitées à des cas expérimentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette longue entrevue bilingue accordée à Mon Carnet, le ministre canadien de l'IA et du numérique, Evan Solomon, a profité de son passage à ALL IN pour préciser sa vision de la souveraineté numérique. Selon lui, il s'agit de bâtir une infrastructure infonuagique et des centres de données canadiens, soumis aux lois locales, afin de protéger les données sensibles et de réduire la dépendance aux États-Unis. Il a annoncé la relance d'une loi sur la vie privée et l'encadrement de l'IA, jugés essentiels pour protéger les citoyens contre les usages abusifs comme les deepfakes. Il a également présenté son initiative d'un groupe d'experts qui disposera de 30 jours pour formuler des recommandations en matière de recherche, de sécurité, de commercialisation et de confiance. Enfin, nous avons abordé la filière quantique au Canada.
Autrice féministe et professionnelle du marketing, Solène Cornec explore le lien intime entre maternité et création. Comment le corps, l'imaginaire et l'écriture se transforment-ils quand on devient mère ? Un échange sensible sur la santé des femmes, la liberté et la transmission.Dans cet épisode de Cheminements, nous accueillons Solène Cornec, autrice engagée de Destin de sorcières, un livre qui redonne voix à quinze femmes accusées de sorcellerie entre le XIVᵉ et le XVIIIᵉ siècle, avec des illustrations d'Aline Bureau.Depuis son appartement parisien, Solène mène une double vie : experte marketing le jour, écrivaine la nuit. Nous parlons d'un autre bouleversement fondateur : la maternité. Une expérience ni évidente ni obligatoire, mais qui, quand elle survient, transforme profondément le corps, la santé des femmes, l'identité, la création et notre manière d'habiter le monde.À travers son vécu, Solène interroge : comment on devient mère, comment on reste autrice, et comment on vit les deux — parfois en fusion, parfois en tension. L'épisode convoque des voix phares de la pensée féministe :Adrienne Rich (Of Woman Born / De l'Institution à l'Expérience) : « La naissance d'un enfant, loin d'être la fin d'un processus créatif, en est le commencement. »Rachel Cusk (Un travail à plein temps / A Life's Work) : « La maternité n'est pas une condition qu'on apprend. C'est quelque chose qu'on devient. »Nancy Huston : « Accoucher d'un enfant et accoucher d'un livre, c'est aussi douloureux et jouissif l'un que l'autre. »On parle de représentations et de peurs avant la grossesse, de ce que la gestation et l'accouchement traversent dans le corps et l'esprit, de l'écriture pendant la grossesse, de l'urgence créative après la naissance, de l'équilibre (ou déséquilibre) entre vie littéraire et vie familiale, d'une chambre à soi (coucou Virginia Woolf), de pression sociale, de solitude, mais aussi de puissance et de transmission.Enfin, nous questionnons l'impact de la maternité sur Destin de sorcières : sans cette expérience, le livre aurait-il été le même ? Ce regard transforme-t-il la façon dont Solène lit la solitude, la liberté et la puissance des femmes qu'elle raconte ?Lien du livre de Solène : https://www.editionsmilan.com/livres/79441-destins-de-sorcieres-15-femmes-15-esprits-libres-15-vies-meurtries/
Cette semaine, avec ma co-host invitée Chef Drii, on reçoit Fabiola N. Aladin. On parle de l'impact de la religion sur les relations amoureuses. On discute du problème de la télé québécoise et de la représentation dans les médias. On aborde aussi ce qui arrive quand les chemins se séparent dans un couple. On partage ce qu'on aimerait voir changer à Montréal. Enfin, on réfléchit à l'influence des médias sur notre vision de l'amour et des relations. Rejoignez notre Patreon: https://www.patreon.com/damouretdesexe Vous avez des courriers du coeur, des commentaires et des suggestions? Envoyez nous un courriel au damouretdesexepodcast@gmail.com Suivez nous sur Instagram: https://www.instagram.com/damouretdesexeSuivez nous sur Twitter: https://www.twitter.com/DAEDS_podcastSuivez nous sur Tik Tok: https://www.tiktok.com/@damouretdesexe
Voyage musical entre la Nouvelle Orléans, Paris, Marseille et Dakar. La #SessionLive reçoit Raphaël Imbert, Sarah Quintana et Pierre-François Blanchard pour le festival Jazz Nouvelle Orléans à la Goutte d'Or + Marseille. Entre la Goutte d'Or et la Nouvelle Orléans, la distance est bien moins longue qu'il n'y paraît. Eloignés géographiquement d'un peu moins de 8 000 kilomètres, les deux territoires sont pourtant proches par de bien des façons. Toutes deux terres de métissage dès leur origine, la Crescent City et l'ancienne commune de La Chapelle se sont nourries au fil des années des différentes vagues d'immigration qu'elles ont accueillies et dont les influences ont nourri la culture locale de différentes strates perceptibles aussi bien dans la musique, la gastronomie, la mode ou l'architecture. Comme les années précédentes, le festival 2025 s'est tenu pendant trois jours au 360 Paris Music Factory, cœur battant du quartier de la Goutte d'Or ; avec trois musiciens majeurs issus de la scène néo-orléanaise, Joe Lastie, Cha Wa et, à nouveau, James Andrews. Enfin, événement, le festival se transportera cette année à Marseille, autre terre de métissage, pour une réplique sous la houlette de Raphaël Imbert. Titres interprétés au grand studio - Basin Street Blues Live RFI - Baby don't (Sarah Quintana) Live RFI - Laisse le bon temps rouler Live RFI. Line Up : Raphaël Imbert (sax), Pierre-François Blanchard (piano) et Sarah Quintana (chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Sarah Quintana Baby Don't (Independiente 2025) Festival au Campus Art Méditerranée Raphaël Imbert Sarah Quintana Pierre-François Blanchard. Puis nous recevons Sahad pour la sortie du nouvel album African West Station. Depuis plus de dix ans, Sahad Sarr est le fondateur et le leader vocal du groupe SAHAD, basé à Dakar. Ce projet indépendant et autoproduit innove et participe au développement de la musique alternative au Sénégal. Et ancien finaliste du Prix Découvertes RFI. En 2021, entouré d'une équipe interculturelle, Sahad crée le label indépendant Stereo Africa 432 pour assurer la production à 360° du groupe et participer à la promotion, au soutien et au développement d'autres projets musicaux émergents sur la scène locale. Le label est également à l'origine du Stereo Africa Festival, qui vise à promouvoir les musiques actuelles d'Afrique de l'Ouest à travers une programmation éclectique et devient un lieu de rencontre entre professionnels africains et internationaux pour la promotion, la représentation, la diffusion et la structuration des musiques du continent. Sahad Sarr est aussi le fondateur et l'initiateur de l'écovillage Kamyaak : un projet de développement environnemental, culturel et social qui travaille avec des femmes et des jeunes dans la région de Fatick. Après deux albums acclamés, SAHAD est de retour avec un projet puissant et profondément enraciné : African West Station, une véritable odyssée musicale qui traverse les frontières du temps et de l'espace, reliant l'âme vibrante de l'Afrique de l'Ouest au reste du monde. C'est une célébration de l'histoire, de la liberté et du pouvoir de l'union des peuples. Ce voyage n'est pas figé dans le passé, c'est une Afrique contemporaine tournée vers l'avenir qui s'exprime ici. Tout en rendant hommage aux années 70, aux révolutions culturelles et politiques, SAHAD s'inspire de l'esprit critique, de l'effervescence des luttes pour la fin de la colonisation et de la quête universelle de liberté. S'il se nourrit d'une certaine nostalgie des luttes et des révolutions passées, l'album nous projette avec espoir vers un avenir où les hommes et les femmes, au-delà de leurs différences, apprendront à s'écouter, à vivre ensemble et surtout à danser ensemble. African West Station est aussi un manifeste. C'est un voyage. Une célébration. Une rébellion. Une invitation à se libérer, à danser et à espérer, ensemble. Titres joués : Vultures, Yabon feat. Pat Kalla, Ne Mbife et Ba Nu Faloo. ► Album African West Station (Stereo Africa 432). Bandcamp YouTube.
Voyage musical entre la Nouvelle Orléans, Paris, Marseille et Dakar. La #SessionLive reçoit Raphaël Imbert, Sarah Quintana et Pierre-François Blanchard pour le festival Jazz Nouvelle Orléans à la Goutte d'Or + Marseille. Entre la Goutte d'Or et la Nouvelle Orléans, la distance est bien moins longue qu'il n'y paraît. Eloignés géographiquement d'un peu moins de 8 000 kilomètres, les deux territoires sont pourtant proches par de bien des façons. Toutes deux terres de métissage dès leur origine, la Crescent City et l'ancienne commune de La Chapelle se sont nourries au fil des années des différentes vagues d'immigration qu'elles ont accueillies et dont les influences ont nourri la culture locale de différentes strates perceptibles aussi bien dans la musique, la gastronomie, la mode ou l'architecture. Comme les années précédentes, le festival 2025 s'est tenu pendant trois jours au 360 Paris Music Factory, cœur battant du quartier de la Goutte d'Or ; avec trois musiciens majeurs issus de la scène néo-orléanaise, Joe Lastie, Cha Wa et, à nouveau, James Andrews. Enfin, événement, le festival se transportera cette année à Marseille, autre terre de métissage, pour une réplique sous la houlette de Raphaël Imbert. Titres interprétés au grand studio - Basin Street Blues Live RFI - Baby don't (Sarah Quintana) Live RFI - Laisse le bon temps rouler Live RFI. Line Up : Raphaël Imbert (sax), Pierre-François Blanchard (piano) et Sarah Quintana (chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Sarah Quintana Baby Don't (Independiente 2025) Festival au Campus Art Méditerranée Raphaël Imbert Sarah Quintana Pierre-François Blanchard. Puis nous recevons Sahad pour la sortie du nouvel album African West Station. Depuis plus de dix ans, Sahad Sarr est le fondateur et le leader vocal du groupe SAHAD, basé à Dakar. Ce projet indépendant et autoproduit innove et participe au développement de la musique alternative au Sénégal. Et ancien finaliste du Prix Découvertes RFI. En 2021, entouré d'une équipe interculturelle, Sahad crée le label indépendant Stereo Africa 432 pour assurer la production à 360° du groupe et participer à la promotion, au soutien et au développement d'autres projets musicaux émergents sur la scène locale. Le label est également à l'origine du Stereo Africa Festival, qui vise à promouvoir les musiques actuelles d'Afrique de l'Ouest à travers une programmation éclectique et devient un lieu de rencontre entre professionnels africains et internationaux pour la promotion, la représentation, la diffusion et la structuration des musiques du continent. Sahad Sarr est aussi le fondateur et l'initiateur de l'écovillage Kamyaak : un projet de développement environnemental, culturel et social qui travaille avec des femmes et des jeunes dans la région de Fatick. Après deux albums acclamés, SAHAD est de retour avec un projet puissant et profondément enraciné : African West Station, une véritable odyssée musicale qui traverse les frontières du temps et de l'espace, reliant l'âme vibrante de l'Afrique de l'Ouest au reste du monde. C'est une célébration de l'histoire, de la liberté et du pouvoir de l'union des peuples. Ce voyage n'est pas figé dans le passé, c'est une Afrique contemporaine tournée vers l'avenir qui s'exprime ici. Tout en rendant hommage aux années 70, aux révolutions culturelles et politiques, SAHAD s'inspire de l'esprit critique, de l'effervescence des luttes pour la fin de la colonisation et de la quête universelle de liberté. S'il se nourrit d'une certaine nostalgie des luttes et des révolutions passées, l'album nous projette avec espoir vers un avenir où les hommes et les femmes, au-delà de leurs différences, apprendront à s'écouter, à vivre ensemble et surtout à danser ensemble. African West Station est aussi un manifeste. C'est un voyage. Une célébration. Une rébellion. Une invitation à se libérer, à danser et à espérer, ensemble. Titres joués : Vultures, Yabon feat. Pat Kalla, Ne Mbife et Ba Nu Faloo. ► Album African West Station (Stereo Africa 432). Bandcamp YouTube.
🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸🩸 Ya lo hicimos con la primera temporada, así que no íbamos a dejar pasar la segunda. Tras haber analizado The Boys de arriba abajo, XeviPanda y JP Deferr vuelven al universo de Vought para comentar Gen V temporada 2. Eso sí, no esperes una tesis ni teorías que te cambien la vida: aquí se trata de repasar lo que pasa, reírse de lo absurdo y soltar comentarios sin filtro. Entre explosiones sangrientas, dramas universitarios imposibles y cameos que parecen más marketing que trama, repasamos lo mejor y lo peor de la temporada con el mismo espíritu de siempre: humor, poco rigor y muchas ganas de recordar por qué este spin-off existe. Edita: JP ⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫ ⚫🩸🩸🩸⚫⚫🩸🩸🩸⚫⚫🩸⚫⚫🩸⚫⚫🩸⚫🩸⚫ ⚫🩸⚫⚫⚫⚫🩸⚫⚫⚫⚫🩸🩸⚫🩸⚫⚫🩸⚫🩸⚫ ⚫🩸⚫🩸🩸⚫🩸🩸⚫⚫⚫🩸⚫🩸🩸⚫⚫🩸⚫🩸⚫ ⚫🩸⚫⚫🩸⚫🩸⚫⚫⚫⚫🩸⚫⚫🩸⚫⚫⚫🩸⚫⚫ ⚫🩸🩸🩸⚫⚫🩸🩸🩸⚫⚫🩸⚫⚫🩸⚫⚫⚫🩸⚫⚫ ⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫⚫ Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
Apprends le français en regardant la TV avec Lingopie ! Commence ton essai gratuit aujourd'hui : https://learn.lingopie.com/fravecfluidite Dans cet épisode, je vous dis clairement pourquoi vous ne comprenez pas bien les films en français. J'explique comment vous devez utiliser les sous-titres et je donne des techniques pour mieux comprendre les films, par conséquent pour mieux apprendre le français et en profiter. ▶ Rejoins notre club VIP : https://francaisavecfluidite.com/aboclubvip/
durée : 00:55:37 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie Duncan - 1944. Les Français fêtent la liberté enfin retrouvée, mais l'heure est aussi à la traque et à la punition pour ceux qui ont collaboré avec l'occupant. Ceux mais aussi celles. Car si la majorité des collabos jugés à la Libération sont des hommes, des femmes aussi vont payer le prix de leur trahison. - invités : Fabien Lostec - Fabien Lostec : Historien, chargé d'enseignement à l'Université Rennes 2 - réalisé par : Anne WEINFELD Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La venue de l'entraineur Ben Johnson peut permettre au quarterback Caleb Williams d'accomplir son potentiel en NFL. Cyprien Delmas et Jean-Michel Bougeard vous parlent aussi du rookie Tete McMillan (Carolina) et du pass rusher universitaire Rueben Bain (Miami). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au sommaire : Dénonçant un «instrument de répression néocolonial aux mains de l'impérialisme», les pays de l'AES (Burkina Faso, Mali et Niger) ont annoncé ce lundi (22 septembre 2025) se retirer de la Cour pénale internationale et vouloir se doter d'une Cour pénale sahélienne. Quelles conséquences ? En Guinée, le «Oui» a très largement remporté le référendum constitutionnel. Que faut-il retenir de ce scrutin ? Enfin, plusieurs pays ont reconnu la Palestine ces derniers jours, alors que l'offensive israélienne s'intensifie dans la bande de Gaza. Cette décision n'est-elle que symbolique ? Peut-elle faire progresser la « solution à deux États » ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Wuldath Mama, journaliste béninoise spécialiste des questions internationales - Seidik Abba, journaliste et chercheur associé, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), auteur de «Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ?» (Impacts éditions) - Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Enfin ! Depuis le temps que nous vous parlons - en bien - des travaux de Juni Ba, il était aussi grand temps que nous nous posions à sa table avec nos micros. Alors qu'il était au coeur d'une nouvelle tournée de dédicaces ce mois de septembre pour la sortie de Robin : The Boy Wonder, nous avons profité de la présence de Juni sur la capitale pour vous livrer un nouvel épisode de SuperFriends. Un format qui vous avait peut-être manqué, mine de rien ?Le premier des méga-SuperFriends de l'automne 2025On vous le dit, le programme va désormais être chargé du côté des SuperFriends avec toutes les interviews réalisées ces derniers jours et que nous allons vous proposer rapidement. Pour ce podcast avec Juni Ba, c'est au plus simple, puisque l'auteur qui nous a émerveillé sur Monkey Meat, Mobilis, et Robin : The Boy Wonder (sans compter ses autres albums VO non traduits pour le moment) nous vient du Sénégal et parle donc français. Tout le monde pourra donc profiter de la discussion immédiatement (à l'inverse de nos SuperFriends en anglais), avec un auteur complet qui a plein, plein de choses intéressantes à raconter. On vous laisse découvrir le parcours de Juni Ba et son approche d'artiste dans ce podcast que vous aurez, je l'espère, plaisir à écouter !Et si cette émission vous plaît, alors il faut le faire savoir. Ces interviews long format sont précieux et représentent beaucoup de travail, qu'il faut mettre en avant pour que nos contenus de fond soit plus visibles - et alimentent les discussions sur la bande dessinée dans notre paysage médiatique. Faites tourner le podcast, commentez partout et mettez des bonnes notes sur les plateformes, et discutez avec nous sur le Discord. Vous pouvez aussi nous soutenir sur Tipeee. Merci de votre écoute et à bientôt pour le(s) prochain(s) podcast(s) !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je plonge dans un sujet aussi drôle que riche en vocabulaire : la connerie, les cons et les connards.Tout part d'une petite histoire personnelle qui m'a inspiré cette réflexion.Ensuite, je t'aide à explorer les nuances de sens entre ces mots familiers du français et leur usage au quotidien.Enfin, je partage l'analyse d'un universitaire qui propose une définition précise (et surprenante !) de ce qu'est un connard.Un épisode à la fois linguistique, culturel et plein d'humour, parfait pour enrichir ton français authentique.Si tu veux mieux comprendre le français parlé, ses subtilités et ses expressions populaires, cet épisode est fait pour toi !Le magazine que j'ai mentionné est : Psychologie de la connerie Bonne écoute,Virginie d'ehoui!------------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Tu veux enfin passer à la vitesse supérieure ? Prends des cours particuliers avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, fais un don
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 25 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Humoriste et auteur du livre Fêlé, qui vient de paraître aux éditions Larousse, François Mallet est l'invité de Folie Douce.Il est aussi patineur, bipolaire et gay - ce sont les mots qu'il choisit pour se décrire - et se raconte dans un spectacle salutaire, Heureux soient les fêlés, qui ouvre la parole sur la santé mentale, et on l'en remercie.Au micro de Lauren Bastide, François Mallet évoque l'écriture de son livre, comme une réappropriation de sa propre vie. Ayant aujourd'hui réussi à trouver une forme de rétablissement, il parle de la difficulté du diagnostic - il a tout d'abord été diagnostiqué comme dépressif, comme beaucoup de personnes souffrant de troubles bipolaires. François Mallet décrit le trouble cyclothymique - défini précisément dans l'épisode - et son rapport aux médicaments, qui a évolué au fil de son parcours thérapeutique. Il raconte enfin l'intensité émotionnelle vécue dans son enfance, puis la révélation du patinage, et la notion de sacrifice qu'implique le sport à haut niveau.Merci à merci aux éditions Larousse d'avoir rendu possible cet épisode.Photo : Céline Nieszawer
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 25 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous faisons le point sur l'actualité haïtienne, et tout d'abord sur la situation à l'Estère. «Malgré la présence des groupes d'autodéfense, les assaillants poursuivent leurs attaques sans s'inquiéter d'une quelconque intervention policière», peut-on lire sur le site du Nouvelliste. Des membres du gang Kokorat qui cherchent à s'emparer du commissariat de cette commune agricole riche. L'Hôpital général de Port-au-Prince va déménager. Le ministère de la Santé publique et de la Population et le ministère de l'Économie et des Finances ont signé un protocole d'accord en vue de sa relocalisation provisoire. «Les autorités abandonnent le centre-ville de Port-au-Prince aux gangs», se désole notre confrère. Les mises en garde du chargé d'affaires américain en Haïti «Vos postes ne sont pas à vie», a déclaré Henry Wooster à l'adresse des membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) lors d'un échange avec des journalistes à New York, ce mercredi. Le chargé d'affaires des USA en Haïti leur a rappelé qu'ils devaient organiser des élections et se préparer à partir car le mandat du CPT expire en février 2026, rappelle Frantz Duval. Enfin, l'homme d'affaires Dimitri Vorbe a été arrêté aux États-Unis, nous apprend également le Nouvelliste. Le Pérou cherche à mieux lutter contre le trafic de drogue Au Pérou, deuxième plus gros producteur de cocaïne, les autorités tentent de réguler le trafic de drogue, notamment en l'empêchant de sortir du pays. Reportage à l'aéroport de Lima avec les agents de la police anti-drogue de notre correspondant, Martin Chabal. Le journal de la 1ère Il est question des sargasses en Guadeloupe.
La taxe Zucman a mis la Tech française à feu et à sang. Pour en parler, j'ai réuni un plateau unique avec trois panels d'entrepreneurs, d'investisseurs et de figures fortes de la French Tech.D'un côté, ceux qui dénoncent une taxe qu'ils jugent absurde, de l'autre, ceux qui en appellent à la morale sociale et à la solidarité nationale.Vous allez assister à trois débats :- D'abord, avec Maya Noël, Guillaume Moubeche et Thierry Vandewalle, on se demande pourquoi la grande majorité de la Tech rejette cette taxe.- Ensuite, avec Pierre Gaubil, Arnaud Touati et Mehdi Medjaoui, on analyse ce que cette taxe dit de la France et de son rapport compliqué avec ses entrepreneurs et leur réussite.- Enfin, Armand Thiberge, qui a signé une tribune POUR la taxe aux côtés de JB Rudelle et d'autres stars de la French Tech, viendra défendre sa position face à Christophe Raynaud.Merci à tous mes invités d'avoir choisi le premier Talk Show Tech de France pour débattre. Installez vous confortablement, prenez vos pop-corns, je vous préviens, çà va piquer !!===============================
On dit parfois que la vie commence par une étincelle. Cette image poétique correspond en réalité à un phénomène scientifique bien réel, observé chez plusieurs mammifères, dont l'être humain : lors de la fécondation, l'ovocyte libère une minuscule « explosion » d'ions zinc, produisant une réaction qui s'apparente à un flash lumineux.Tout commence au moment où le spermatozoïde parvient à pénétrer l'ovocyte. Ce contact déclenche une série d'événements biochimiques destinés à activer l'œuf et à lancer le développement embryonnaire. L'un des plus spectaculaires est la libération massive d'ions zinc. Dans l'ovocyte, le zinc est stocké dans de petites vésicules situées juste sous la membrane. Lorsque la fécondation survient, ces vésicules s'ouvrent et projettent leur contenu vers l'extérieur. Cette éjection rapide, combinée aux interactions avec d'autres molécules environnantes, crée une réaction d'oxydoréduction extrêmement brève, qui émet une minuscule étincelle.Ce phénomène a été mis en évidence grâce à des techniques d'imagerie très sensibles, capables de détecter le signal lumineux associé à cette libération de zinc. À l'œil nu, il n'est pas visible : il s'agit d'un flash biochimique, mesurable uniquement en laboratoire. Pourtant, il revêt une grande importance symbolique et biologique.D'abord, il marque l'instant précis où l'ovocyte passe du statut de cellule « en attente » à celui d'embryon en devenir. L'étincelle de zinc signale que l'activation cellulaire a réussi, et qu'un programme de divisions et de différenciations s'apprête à se dérouler.Ensuite, cette réaction joue un rôle protecteur. La libération de zinc contribue à modifier la membrane de l'ovocyte, empêchant d'autres spermatozoïdes de pénétrer. Sans ce mécanisme, plusieurs gamètes pourraient féconder le même ovocyte, conduisant à des anomalies génétiques graves.Enfin, les chercheurs pensent que l'intensité du flash pourrait renseigner sur la « qualité » de l'embryon. Certains travaux ont montré que les ovocytes produisant les étincelles les plus fortes avaient davantage de chances de se développer correctement. Cela ouvre la voie à des applications en médecine reproductive, comme le choix des embryons les plus viables lors d'une fécondation in vitro.En résumé, l'étincelle qui accompagne la fécondation n'est pas une métaphore : c'est une réaction biochimique réelle, liée à la libération d'ions zinc par l'ovocyte. Invisible à l'œil humain, mais mesurable, elle symbolise à la perfection le passage du néant biologique à la vie en devenir. Une minuscule étincelle qui, littéralement, marque le commencement de notre existence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quarterback attendu depuis sa sortie du lycée, Trevor Lawrence a ensuite confirmé les grands espoirs placés sur lui durant ses années universitaires.Cela faisait de lui un joueur très attendu en NFL, capable de sortir une équipe des bas fonds du classement. Pour cela, il est donc logiquement choisi en numéro 1 lors de la Draft NFL 2021.Oui, mais voilà, le quarterback des Jacksonville Jaguars ne fait pas l'unanimité. Pire, il n'est même pas parmi les 15 meilleurs quarterbacks de la ligue après 5 années dans la grande ligue.Comment expliquer ce début de carrière décevant ? Les excuses concernant le casting qui l'entoure ont-elles cachées son véritable niveau ? Enfin, est-il encore la solution au poste de quarterback pour les Jaguars ?Toutes ces nombreuses questions vont être décortiquées par Nithinya Simuong et Kevin Renaudet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.