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Fluent Fiction - French: A Forbidden Discovery: The Secret Element of Musée des Sciences Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-11-02-08-38-20-fr Story Transcript:Fr: Le vent soufflait doucement, faisant danser les feuilles d'automne sur le trottoir.En: The wind blew gently, making the autumn leaves dance on the sidewalk.Fr: Le Musée des Sciences, majestueux et imposant, se dressait au milieu de la ville, attirant chaque jour des milliers de visiteurs curieux.En: The Musée des Sciences, majestic and imposing, stood in the middle of the city, attracting thousands of curious visitors each day.Fr: À l'intérieur, des centaines de curiosités attendaient d'être découvertes.En: Inside, hundreds of curiosities awaited discovery.Fr: Étienne, un guide du musée au sourire espiègle et aux grandes idées, se promenait dans les couloirs avec une lueur de défi dans les yeux.En: Étienne, a museum guide with a mischievous smile and big ideas, strolled through the corridors with a glint of challenge in his eyes.Fr: Depuis quelque temps, Étienne avait une obsession : prouver l'existence d'un nouvel élément caché dans un coin oublié de l'exposition "Trésors de la Terre".En: For some time, Étienne had an obsession: proving the existence of a new element hidden in a forgotten corner of the "Trésors de la Terre" exhibit.Fr: Il partageait ses théories avec passion, mais ses collègues, et surtout la direction, restaient sceptiques.En: He passionately shared his theories, but his colleagues, and especially the management, remained skeptical.Fr: "Les expositions ne doivent pas être modifiées," affirmait Marc, un gestionnaire sévère.En: "The exhibits must not be modified," affirmed Marc, a strict manager.Fr: Cela n'arrêtait toutefois pas la détermination d'Étienne qui rêvait de reconnaissance.En: However, this did not stop Étienne's determination, who dreamed of recognition.Fr: Un soir d'Halloween, lorsque le musée se vidait peu à peu, Étienne savait qu'il serait seul.En: One Halloween evening, when the museum was gradually emptying, Étienne knew he would be alone.Fr: Les citrouilles sculptées à l'entrée souriaient dans l'ombre, et une lune pâle inondait le ciel de sa lumière fantomatique.En: The carved pumpkins at the entrance smiled in the shadows, and a pale moon flooded the sky with its phantom light.Fr: C'est à ce moment-là qu'Étienne décida de mener son expérience, en secret.En: At that moment, Étienne decided to conduct his experiment, in secret.Fr: Il savait que c'était risqué, mais son excitation était trop grande.En: He knew it was risky, but his excitement was too great.Fr: Dans l'exposition, parmi les minéraux anciens et les cristaux brillants, Étienne utilisa son petit équipement de chimiste clandestin.En: In the exhibit, among ancient minerals and shining crystals, Étienne used his small clandestine chemistry set.Fr: Il réalisa quelques manipulations soigneusement pensées.En: He carried out some carefully thought-out manipulations.Fr: Tout à coup, un doux cliquetis se fit entendre, suivi d'un grondement sourd.En: Suddenly, a soft clicking sound was heard, followed by a dull rumble.Fr: Le sol trembla légèrement sous ses pieds, et une paroi sembla glisser lentement pour ouvrir le passage vers une salle cachée.En: The ground trembled slightly beneath his feet, and a wall seemed to slowly slide open to reveal a hidden room.Fr: Lucille, une collègue curieuse qui passait par là, se joignit à lui, ébahie par la scène qui se déroulait.En: Lucille, a curious colleague passing by, joined him, amazed by the unfolding scene.Fr: La salle nouvellement découverte étincelait de minéraux rares, certains semblant presque surnaturels.En: The newly discovered room sparkled with rare minerals, some appearing almost supernatural.Fr: Étienne, le souffle court, avait réussi.En: Étienne, short of breath, had succeeded.Fr: Il avait non seulement trouvé des ressources précieuses, mais aussi probablement découvert un nouvel élément.En: He had not only found valuable resources but had probably also discovered a new element.Fr: Pourtant, il savait que son succès était ambigu.En: Yet, he knew his success was ambiguous.Fr: La direction, bien que ravie de l'attention médiatique que cette découverte attirerait, n'était pas impressionnée par ses méthodes clandestines.En: The management, although thrilled by the media attention this discovery would attract, was not impressed by his clandestine methods.Fr: Dans les jours qui suivirent, le musée devint le centre d'intérêt.En: In the days that followed, the museum became the center of attention.Fr: Étienne fut acclamé pour sa découverte mais réprimandé pour avoir contourné les règles.En: Étienne was praised for his discovery but reprimanded for bypassing the rules.Fr: Le musée entama des études approfondies sur le nouvel élément grâce à l'aide de chercheurs de renom.En: The museum began extensive studies on the new element with the help of renowned researchers.Fr: Étienne avait enfin la reconnaissance qu'il désirait, mais il comprit la valeur de la patience et de l'adhérence à l'éthique scientifique.En: Étienne finally had the recognition he desired, but he understood the value of patience and adherence to scientific ethics.Fr: Il avait appris à tempérer son esprit aventureux avec la prudence et à coopérer avec ses collègues, gagnant leur respect ainsi que celui des visiteurs fidèles du musée.En: He learned to temper his adventurous spirit with caution and to cooperate with his colleagues, earning their respect as well as that of the museum's loyal visitors. Vocabulary Words:the wind: le ventto blow: soufflerthe sidewalk: le trottoirmajestic: majestueuximposing: imposantto stroll: se promenerthe corridor: le couloirthe glint: la lueurskeptical: sceptiquethe management: la directionto affirm: affirmerthe determination: la déterminationto flood: inonderthe shadow: l'ombrethe sky: le cielclandestine: clandestinthe chemistry set: l'équipement de chimistethe manipulation: la manipulationthe rumble: le grondementto tremble: tremblerto reveal: révélerto slide: glisserthe wall: la paroithe mineral: le minéralthe resource: la ressourceambiguous: ambiguclandestine methods: méthodes clandestinesto reprimand: réprimanderto adhere: adhérerthe ethics: l'éthique
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources, pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... (Rediffusion du 20 mars 2025). En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
durée : 00:03:11 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Une question se pose alors que l'ouragan Melissa a durement frappé la Jamaïque, Haïti et Cuba. Cet événement météorologique extrême, amplifié par le changement climatique, peut-il ouvrir les yeux des climato-sceptiques ? Pas si sûr, à en croire les propos récents de Donald Trump... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... Rediffusion du 20 mars 2025 En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
Après les révélations V.Clément, médium, sur la résilience de l'âme après la mort, je lui ai demandé quelle était la place de l'Homme sur Terre. •
Georges conclut un pacte méphistophélique avec le Pâté Fondamental.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Denis Lavant (Sergi Mollins) Bernard Gabay (Georges Legroin) Ivan Cori (Sergi Mollins) Rosa Mouterde Monteil (Chloé enfant) Christine Lhôte (L'enzyme) Voix générique Benjamin Abitan Julie Moulier Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
durée : 00:03:54 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Si les premières traces de chevaux sauvages sur Terre remontent à 700 000 ans, à partir de quand nous avons commencé à apprivoiser les chevaux ? Le paléo-généticien au CNRS, Ludovic Orlando répond à Amaïa, 8 ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 03/04/25) Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.
Vous êtes-vous déjà demandé comment la teinture végétale peut transformer non seulement votre couleur de cheveux, mais aussi votre approche de la beauté ? Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, Pauline Leroux, ingénieure agronome et fervente défenseure de la couleur végétale, reçoit Sylvie Prunier, coiffeuse renommée et experte en coloration capillaire à base de plantes tinctoriales. Ensemble, elles plongent dans l'univers fascinant des colorants végétaux, explorant les avantages et les défis de cette méthode de coloration respectueuse de l'environnement. Sylvie partage son parcours inspirant, racontant comment elle a fait le saut d'une carrière traditionnelle vers l'utilisation de produits biosourcés, en mettant l'accent sur les plantes telles que l'indigo et la garance. Ce changement de cap n'est pas qu'une simple tendance ; il répond à une demande croissante pour des solutions capillaires plus saines, qui respectent à la fois notre corps et notre planète. En effet, la coloration végétale ne se limite pas à une simple esthétique, elle s'inscrit dans une démarche éthique et durable. Au cours de cette discussion enrichissante, elles abordent également les idées reçues concernant la teinture végétale, notamment sa capacité à couvrir les cheveux blancs et la durée d'application. Sylvie souligne l'importance cruciale de la formation pour les coiffeurs qui souhaitent se spécialiser dans le végétal, car le passage aux colorants végétaux nécessite un changement d'approche et de technique. Les pigments végétaux, les tanins et les fibres naturelles offrent une palette de nuances infinies, mais leur maîtrise demande un savoir-faire spécifique. En conclusion, cet épisode met en lumière la nécessité d'une communication claire et d'une sensibilisation accrue pour faire évoluer les perceptions autour de la coloration capillaire à base de plantes. Sylvie et Pauline encouragent les professionnels de la coiffure à s'engager dans cette voie, en mettant en avant les bienfaits des colorants biosourcés et en partageant des expériences concrètes. Rejoignez-nous pour découvrir comment l'agriculture tinctoriale et les jardins de plantes tinctoriales peuvent redéfinir notre rapport à la couleur et à la beauté. Ne manquez pas cet épisode inspirant d'ArtEcoVert qui vous ouvrira les portes d'un monde où la couleur végétale rime avec éthique et respect de l'environnement. Belle écoute !
durée : 00:02:52 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Il ne vous aura pas échappé que l'industrie du jeu vidéo a beaucoup évolué depuis Tetris, sorti sur Game Boy en 1984. Plus de jeux, plus de joueurs, plus de façons de jouer, et au final plus de carbone. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 03/04/25) Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.
Petite devinette pour commencer… Est-ce que vous savez ce qui compose la plus grande partie de notre planète ?SON : “Sous l'océan…” Exactement : les océans ! Ils couvrent plus de 70 % de la Terre, et pourtant, on en parle très peu. Souvent, on s'y intéresse seulement en vacances, quand on se baigne ou qu'on admire les poissons. Et pourtant, sous la surface, il y a des mondes fascinants, essentiels à notre survie… et de plus en plus fragiles.Direction Nausicaá, à Boulogne-sur-Mer.Le centre vient d'inaugurer l'Échappée tropicale, un parcours immersif pour découvrir trois milieux incroyables : la mangrove, le lagon tropical et les récifs coralliens.Tout commence dans la mangrove, cette drôle de forêt où la mer et la terre se rencontrent.Des arbres avec des racines aériennes, des petits poissons, des crustacés… C'est une vraie nurserie naturelle, mais aussi un bouclier : la mangrove protège les côtes des tempêtes et de l'érosion.Et c'est là qu'on réalise à quel point ces écosystèmes sont essentiels pas seulement pour la vie marine, mais aussi pour nous, les humains. C'est ce que nous explique Célia Débarreau, médiatrice scientifique à Nausicaa [SON – CÉLIA DEBARREAU, MÉDIATRICE SCIENTIFIQUE À NAUSICAÁ – 30 sec]Oui, on n'y pense pas toujours, mais la mer, c'est aussi notre première barrière de protection.Exactement. Et c'est tout l'intérêt de cette “Échappée tropicale” : nous reconnecter à ce monde sous-marin qu'on oublie souvent. Après la mangrove, on plonge dans un lagon peuplé de poissons multicolores, de requins zèbres et de coraux vivants.Les coraux, justement, ce sont de petits animaux, pas des plantes. Ils vivent grâce à des algues microscopiques qui leur donnent leurs couleurs. Mais quand l'eau devient trop chaude, ces algues meurent ou s'en vont : le corail blanchit, puis meurt. Et avec lui, c'est tout un écosystème qui s'effondre. Mais à Nausicaá, ils montrent aussi qu'il y a de l'espoir, non ?Oui ! Les équipes y présentent une technique qu'on appelle le bouturage du corail : on coupe un petit fragment, on le replante sur une structure biosourcée, et il repousse. Une manière simple de montrer que la restauration est possible et que tout n'est pas perdu.Parce qu'au fond, c'est ça, le message : pour protéger les océans, il faut d'abord les comprendre… et surtout s'en émerveiller. Et c'est vrai que la mer, ce n'est pas qu'un décor de vacances : c'est notre maison à tous. Exactement. Alors si vous voulez plonger dans un univers tropical sans quitter la France, direction Nausicaá à Boulogne-sur-Mer. Promis, pas besoin de tuba pour s'émerveiller !
Georges emmène Chloé au laboratoire et réalise trop tard que ce n'était pas l'idée du siècle.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Denis Lavant (Sergi Mollins) Bernard Gabay (Georges Legroin) Ivan Cori (Sergi Mollins) Rosa Mouterde Monteil (Chloé enfant) Christine Lhôte (L'enzyme) Julie Moulier (Valérie) Voix générique Lisa Toromanian Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
durée : 00:29:47 - Les Nuits de France Culture - par : Geneviève Huttin - De Michel Deutsch - Avec Marc Bodnar - Réalisation Jacques Taroni - réalisation : Mydia Portis-Guérin
durée : 00:02:20 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - C'est bientôt l'hiver, on réchauffe nos logements, sans réchauffer la planète avec des pompes à chaleur. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après un long silence de quatre ans, le colonel Hubert de Guerlasse revient sur son absence : la lutte qu'il a menée avec son service contre ceux qui voulaient asservir la Terre. Il souhaite faire un résumé des précédentes opérations "Tupeutla" et "Psychose-toujours".***Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisateur : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Pierre Dac, José Artur, Alain Rolland et Paul Preboist - Première diffusion : 26/07/1971 sur France Inter - Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sous l'influence de l'Enzyme, Georges prend une décision inattendue qui semble faire plaisir à tout le monde, sauf à Sergi Mollins.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Denis Lavant (Sergi Mollins) Ivan Cori (Sergi Mollins) Alexandra Garcia-Vila (Alexandra) Christine Lhôte (L'enzyme) Bernard Gabay (Georges Legroin) Laurent Ménoret (Journaliste, JT) Fabrice Henry (Chroniqueur) Éloïse Genêt (Passante) Oriol Moulin Garcia-Vila (Enfant) Rosa Mouterde Monteil (Chloé enfant) Voix générique Raphaël Mouterde Rosa Mouterde Monteil Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
À première vue, le Soleil semble être une boule de feu parfaitement uniforme. Mais observé de près, à l'aide de filtres spéciaux, sa surface révèle des zones sombres : les taches solaires. Ces marques, visibles depuis la Terre depuis plus de quatre siècles, intriguent encore les astrophysiciens. Elles ne sont pas des “trous” dans le Soleil, mais les symptômes spectaculaires de son activité magnétique.Des zones plus froides, donc plus sombresLe Soleil est une immense sphère de gaz en fusion, animée de mouvements de convection : la matière chaude remonte, la froide redescend. Ces mouvements génèrent des champs magnétiques puissants, qui peuvent se tordre et s'entremêler. Lorsque ces champs deviennent trop intenses, ils perturbent la circulation de la chaleur à la surface, dans la région appelée photosphère.Résultat : certaines zones se refroidissent légèrement, passant d'environ 5 800 °C à 3 800 °C. Cette différence de température suffit à les rendre visiblement plus sombres que leur environnement. C'est ce contraste thermique qui crée l'illusion d'une “tache noire”, même si ces régions continuent à émettre énormément de lumière et d'énergie.Un phénomène magnétique cycliqueLes taches solaires n'apparaissent pas au hasard. Elles suivent un cycle de 11 ans, au cours duquel l'activité magnétique du Soleil croît puis décroît. Au maximum solaire, des dizaines, voire des centaines de taches peuvent parsemer sa surface ; au minimum, elles disparaissent presque totalement.Ce cycle s'accompagne d'autres manifestations spectaculaires : éruptions solaires et éjections de masse coronale, capables de projeter dans l'espace des milliards de tonnes de particules. Ces événements, liés aux zones où les champs magnétiques se reconnectent, peuvent perturber les communications, les satellites et même les réseaux électriques sur Terre.Un miroir de la santé du SoleilLes taches solaires servent aujourd'hui d'indicateurs précieux pour les scientifiques. En les observant, on mesure l'évolution du champ magnétique solaire, la rotation différentielle de l'étoile et la dynamique de son plasma interne.Historiquement, leur étude a aussi permis de grandes découvertes : dès le XVIIe siècle, Galilée les utilisait pour prouver que le Soleil tournait sur lui-même. Aujourd'hui, grâce aux sondes spatiales comme Solar Orbiter ou Parker Solar Probe, les chercheurs cartographient leur structure en trois dimensions.En somme, les taches solaires sont les pulsations visibles du cœur magnétique du Soleil — des fenêtres sur les forces colossales qui animent notre étoile et rythment la vie de tout le système solaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:02:52 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Le film d'animation Wall-E nous propose un voyage dans le futur, en 2708, où les êtres humains ont quitté la Terre après l'avoir ensevelie sous les déchets. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Là où le découragement t'a arrêté, Dieu veut faire quelque chose de nouveau. Dans la suite du message sur le prophète Élie, pasteur Claude te partage comment Dieu relève ceux qui sont à bout de force pour leur donner une double portion de Sa présence et de Sa bénédiction. Tu vas découvrir que la dépression n'annule pas l'appel de Dieu sur ta vie et que la Terre n'a pas de souffrance que le Ciel ne puisse guérir. Bonne écoute!Versets de référence : 1 Rois 19
Le projet Vol-au-vent se poursuit sur fond de tensions entre Sergi et l'Enzyme.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Denis Lavant (Sergi Mollins) Christine Lhôte (L'enzyme) Ivan Cori (Sergi Mollins) Bernard Gabay (Georges Legroin) Charlotte Issaly (Dominique Poêlon) Françoise Loreau (Mme Merceron) Alexandra Garcia-Vila (Alexandra) Rosa Mouterde Monteil (Chloé enfant) Maayan Dweck (Ryan enfant) Guillaume Bursztyn (Rayan) Voix générique Colette Marie Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Prima intesa tra Stati Uniti e Cina sui dazi, prima della visita di Trump di giovedì. Milei vince nelle elezioni di medio termine in Argentina: quali le ragioni economiche? Con noi il prof. Giuliano Noci, Pro-Rettore del polo territoriale cinese del Politecnico di Milano. L'uragano Melissa si avvicina alla Giamaica: venti oltre i 150 Km/h, allerta ai Caraibi. La Puglia tra emergenza siccità e allerta gialla. Ne parliamo con Giulio Betti, climatologo e meteorologo del CNR - Consorzio Lamma.
durée : 00:02:44 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Vous avez aimé le Nutriscore, la lettre de A et G qui indique la valeur nutritionnelle des aliments ? Vous allez adorer l'affichage du coût environnemental des vêtements que l'on peut trouver sur les étiquettes depuis le 1er octobre; Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Agence spatiale européenne a publié, le 29 août 2023, un cliché inédit de la galaxie du Tourbillon (M51) photographié par le James Webb, le plus puissant télescope envoyé dans l'espace. On peut y observer, avec une précision inégalée, cette célèbre galaxie, prisée par les passionnés d'astronomie. La galaxie du Tourbillon a été découverte en 1773 par Charles Messier, un astrologue français, connu pour avoir créé le catalogue des nébuleuses et des amas d'étoiles. M51 est considérée comme un des plus beaux objets célestes. Elle est à 27 millions d'années-lumière de la Terre, dans la petite constellation des Chiens de chasse, proche de la Grande Ourse. Sa forme, caractéristique des galaxies spirales, est observable avec un télescope amateur. Qu'est-ce qu'une galaxie spirale ? Qu'a-t-on appris de nouveau au sujet de la galaxie du Tourbillon ? À quoi ressemble-t-elle ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : septembre 2023. À écouter aussi : Qu'est-ce que le télescope James-Webb ? Qu'est-ce que la mission “Juice”, pilotée par l'Agence spatiale européenne ? Qu'est-ce que le tourisme spatial ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ceux et celles qui ont ouvert le Saguenay–Lac-Saint-Jean l'ont fait par moments au péril de leur vie. Il fallait du courage pour se lancer dans une telle aventure! Cette communauté qui souhaitait faire une contrée libre s'est plutôt heurtée au clergé et au capitalisme sauvage. Gérard Bouchard, qui vient de publier Terre des humbles: les Saguenayens 1840-1940, revient sur l'histoire du « Royaume ».
durée : 00:58:57 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Des coquillettes aux spaghettis, les pâtes sèches sont aujourd'hui un produit de consommation mondiale. Pourtant, ce n'est qu'au 18e siècle qu'elles entrent véritablement dans les mœurs françaises… - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Pierre-Antoine Dessaux Maître de conférences en histoire à l'Université de Tours, UMR CITERES
durée : 00:58:25 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dès le 12ᵉ siècle, l'exploitation productive d'espaces naturels devient un impératif. De la quête d'une sécurité alimentaire à l'expansion de réseaux commerciaux, quels furent les vecteurs de transformation des milieux naturels ? En quoi cette histoire rencontre-t-elle la crise climatique actuelle ? - réalisation : Laurence Millet - invités : Sunil Amrith Professeur d'histoire à l'université de Yale aux États-Unis, directeur du département d'histoire environnementale
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, frissonnez avec notre saison spéciale horreur. Quatre récits terrifiants, inspirés d'histoires vraies, où la frontière entre le réel et le cauchemar s'efface. L'Ordre du temple solaire Dans cet épisode, Andréa Brusque raconte l'histoire d'une secte qui a fait plusieurs dizaines de morts dans les années 90. Inspirés par le spiritisme et la chevalerie chrétienne, ses deux gourous ont réuni assez de membres pour s'enrichir considérablement. Mais quand les soupçons ont commencé à peser sur eux, ils ont décidé qu'il était temps de libérer les fidèles… du poids de la vie sur Terre. Son nom : l'Ordre du Temple Solaire. Entre suicides collectifs et massacre de masse, découvrez cette effroyable histoire. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Voix : Andréa Brusque Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:02:58 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Sur les ondes radio, les écrans télé, de fausses informations circulent sur le climat. Parfois des erreurs journalistiques non intentionnelles, parfois des campagnes de désinformation savamment orchestrées. L'ONG Quotaclimat a tout écouté. Les résultats sont préoccupants, en France et au Brésil. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Gare de Lyon, prise d'otages de Neuilly, mort de Lady Di, tremblements de terre à Haïti... En 40 ans, le docteur Claude Fuilla, ancien médecin des pompiers de Paris, a été le témoin direct des plus grandes tragédies de notre époque. Il raconte sur RTL ses interventions les plus marquantes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:48 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - En attendant le procès en appel, crucial pour l'avenir de l'autoroute entre Toulouse et Castres, les travaux de l'A69 se poursuivent et le concessionnaire fait tout pour avancer le plus vite possible, y compris la nuit... en toute illégalité ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:49:26 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles : l'étrange histoire de Mad Mike Hughes, l'homme qui croyait que la Terre était plate et qui était prêt à se propulser dans l'espace pour le voir de ses yeux… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Je m'interroge souvent sur la façon dont on peut informer, sensibliser et mobiliser sur les drames de notre époque ? C'est à cette question essentielle que s'attelle la réalisatrice de documentaires ANASTASIA MIKOVA. Aujourd'hui, elle témoigne au micro de Demain N'attend Pas, dans un épisode filmé dans le cadre de ma série avec l'Université de la Terre. Fatigué de toutes les tragédies qui s'empilent, on préfère souvent détourner le regard. Cela permet de dormir tranquille. On en reste à des chiffres qui ne veulent rien dire et qui ne dérangent pas notre façon d'habiter le monde : +1.5°, +2°, +3° … quelques dizaine de milliers de morts en Ukraine … des milliers de migrants engloutis dans la Méditerranée… “Un mort c'est une tragédie, Un million de morts, c'est une statistique” disait Staline non sans cynisme.La réponse d'Anastasia est claire : nous devons dépasser les chiffres. Nous devons montrer les femmes, les hommes, les enfants qui sont victimes de ces tragédies et donner à voir ce qu'ils traversent. Filmons la difficulté de leur vie, la complexité de leur chemin, leur blessure, leur courage et leur beauté. Alors Anastasia n'arrête pas de filmer et de documenter. Elle nous donne à comprendre en profondeur et avec humanité les drames et les joies, ce qui nous unit et ce qui nous sépare. Elle a réalisé plus de 2 000 interviews pour coécrire et coréaliser avec Yann Arthus-Bertrand le documentaire Women. Elle a suivi le long chemin de réparation des victimes d'inceste avec Emmanuelle Béart dans Un silence si bruyant. Depuis plus de 3 ans, elle filme des femmes prises dans la guerre en Ukraine, son pays. Ses documentaires sont bouleversants. On sort de leur visionnage fort d'une compréhension profonde et avec la volonté farouche de ne peut plus détourner les yeux.
Come verranno reperiti i soldi? Come verrà gestito l'aspetto ambientale e quello della raffinazione delle terre rare? Il punto del Professor Max Tani sugli accordi raggiunti tra Trump e Albanese.
durée : 00:02:53 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - C'est un phénomène aussi frappant qu'inquiétant : l'Inde perd des heures d'ensoleillement chaque année depuis 30 ans, en raison de la pollution de l'air. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Installer du Wi-Fi sur la Lune : l'idée peut sembler étrange, voire anecdotique, mais elle répond à des enjeux scientifiques et techniques très concrets. La NASA prépare le retour de l'homme sur notre satellite avec le programme Artemis, et pour y établir une présence durable, il faut bien plus que des fusées : il faut une infrastructure de communication fiable, rapide et autonome.Aujourd'hui, les échanges entre la Terre et la Lune passent par des réseaux radio traditionnels, adaptés aux missions courtes mais insuffisants pour gérer les flux massifs de données qu'exigeront les futures bases lunaires. Photos haute résolution, vidéos, données scientifiques, communications entre astronautes, véhicules et robots… tout cela nécessite une connexion permanente et à haut débit. C'est pourquoi la NASA, en collaboration avec plusieurs entreprises privées, veut déployer un véritable réseau Wi-Fi lunaire.L'idée n'est pas de connecter les habitants de la Terre au Wi-Fi lunaire, mais d'offrir aux astronautes et aux engins robotiques un réseau local permettant de transmettre instantanément les informations d'une base à l'autre. Le projet s'inspire directement des réseaux Wi-Fi terrestres : il s'agit de relier différents points — habitats, rovers, instruments scientifiques — grâce à des antennes et répéteurs répartis sur la surface.Ce projet fait partie d'une initiative plus large baptisée Lunar Communications Relay and Navigation System, qui vise à doter la Lune d'un internet spatial. L'objectif : que les astronautes d'Artemis puissent communiquer entre eux et avec la Terre sans dépendre de relais limités. Une telle infrastructure faciliterait aussi les missions robotisées : par exemple, un rover pourrait envoyer en direct ses données à un module d'habitation, qui les retransmettrait ensuite vers la Terre via un satellite en orbite lunaire.Mais la NASA n'est pas seule sur ce terrain. Nokia, partenaire du projet, travaille à la création du premier réseau 4G lunaire, capable de couvrir plusieurs kilomètres autour d'une base. Cette technologie, plus robuste que le Wi-Fi classique, fonctionnerait avec des antennes compactes et résistantes aux radiations, installées sur le sol lunaire.Au-delà de la recherche scientifique, l'enjeu est stratégique : créer un écosystème numérique durable sur la Lune. Un Wi-Fi lunaire permettrait de tester les technologies de communication qui serviront plus tard sur Mars, où les retards de transmission rendent les échanges encore plus complexes.En somme, la NASA ne cherche pas à offrir le Wi-Fi aux touristes de l'espace, mais à bâtir le réseau vital d'un futur avant-poste humain hors de la Terre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous l'avez sûrement remarqué : la course à pied est plus tendance que jamais. On croise de plus en plus de coureurs, seuls ou en groupe… En 2025, 12,4 millions de Français déclarent courir, selon un Observatoire de l'Union Sport & Cycle. Ils n'étaient que 6,6 millions en 2000. Soit… près du double. Mais alors que les femmes représentent aujourd'hui 48 % des coureurs en France, elles pratiquent ce sport encore trop souvent avec des chaussures inadaptées à leur morphologie et à leur pratique. Résultat : inconfort, blessures, performances limitées. Pourquoi ces chaussures ne sont-elles pas conçues pour elles ? Aucune marque ne propose de modèle pensé pour les femmes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Pourquoi les objets du quotidien ne sont-ils pas pensés pour les femmes ? Sexisme : comment internet creuse-t-il les inégalités hommes femmes ? Pourquoi considère-t-on les femmes comme une minorité, alors qu'elles sont plus nombreuses sur Terre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:02:40 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Environ 16 millions de faisans, perdrix ou canards sont élevés chaque année en France, pour la chasse. Une solution face au manque de petit gibier par endroits, et qui interroge sur le sens de la pratique en la maintenant quasi artificiellement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Courts Circuits est de retour à la ferme de Trévero. Pour ce deuxième épisode, la journaliste Mégane Fleury a accompagné Régis lors d'une journée de moisson de sarrasin, de la préparation de la machine jusqu'au champ. La récolte des céréales et graines est une étape cruciale : aboutissement du travail effectué depuis des mois, elle est aussi risquée. Il faut moissonner le bon jour, celui où la météo est au rendez-vous et où les graines sont suffisamment mûres. Puis, dans le cas du sarrasin, il faut l'emmener rapidement dans un séchoir pour que l'humidité ne l'abîme pas. Après plusieurs heures de préparation, nous partons avec Régis, à bord de la moissonneuse-batteuse que la ferme partage avec plusieurs agriculteurs. Ce temps passé au champ est l'occasion de parler des terres : de la recherche de la ferme aux échanges avec Terre de Liens, une foncière citoyenne devenue propriétaire des lieux. Au micro, Régis parle aussi de sa vision de l'agriculture, des défis à relever et des enjeux à venir. Bonne écoute !Pour rappel, le podcast Courts Circuits vient de changer de format. Chaque mois, nous vous donnons rendez-vous à la ferme de Trévero dans le Morbihan. Pour ne rien rater, nous vous recommandons d'écouter cette nouvelle saison depuis le prologue.
durée : 00:04:55 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Sous les dorsales océaniques, où naît la croûte terrestre, des sources hydrothermales libèrent la chaleur de la Terre. Selon une nouvelle étude, leur température suit un cycle régulier qui permet désormais de prédire les éruptions sous-marines.
Bien avant Google, Wikipedia ou Internet, deux visionnaires belges ont imaginé un système pour rassembler tous les savoirs du monde. À la fin du XIXᵉ siècle, Paul Otlet et Henri La Fontaine, juristes et humanistes, conçoivent à Bruxelles un projet d'une ambition vertigineuse : le Répertoire bibliographique universel (RBU). Leur idée ? Créer une base de données mondiale recensant chaque livre, article, découverte et document publié sur Terre. Un rêve de connaissance totale, bien avant l'ère numérique.Le projet voit le jour en 1895, dans le sillage du positivisme et de l'idéalisme scientifique de l'époque. Otlet et La Fontaine croient en un monde où la paix et le progrès viendraient de la mise en commun du savoir. Pour cela, ils inventent un système révolutionnaire de classification : la Classification décimale universelle (CDU), encore utilisée aujourd'hui dans certaines bibliothèques. Chaque information reçoit un code numérique, permettant de la retrouver et de la relier à d'autres, selon un principe qui annonce déjà les liens hypertextes d'Internet.Le Répertoire bibliographique universel devient rapidement gigantesque. Dans leurs bureaux, des dizaines de collaborateurs compilent, à la main, des fiches cartonnées de 12,5 × 7,5 cm. Chacune décrit un livre, un article ou une donnée scientifique. En quelques années, le projet dépasse les 12 millions de fiches, soigneusement rangées dans des tiroirs métalliques. Pour consulter une information, les chercheurs du monde entier peuvent écrire une lettre : le centre de documentation leur envoie alors, par courrier, les références demandées. Autrement dit, une forme primitive de moteur de recherche humain, avec du papier et des timbres à la place des algorithmes et des câbles.Otlet rêve même d'aller plus loin : il imagine une « cité mondiale du savoir », où chacun pourrait consulter à distance des millions de documents via des écrans connectés. Dans ses carnets, il dessine des machines de lecture à distance, combinant électricité, téléphone et microfilm — une vision étonnamment proche des ordinateurs en réseau.Mais la Seconde Guerre mondiale interrompt le projet ; une partie du répertoire est détruite. Le reste est aujourd'hui conservé au Mundaneum, à Mons, surnommé parfois « le Google de papier ».Ainsi, bien avant l'informatique, un Belge a rêvé d'Internet. Paul Otlet n'a pas inventé le Web, mais il en a conçu l'esprit : celui d'un monde où le savoir circule librement, pour relier les esprits plutôt que les écrans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Merci à Mike, platiste, d'être passé nous voir chez LEGEND ! 9% des Français pensent que la Terre est plate dans un sondage Ifop de 2019. C'est le cas de Mike, qui depuis quelques années croit en cette théorie. Il n'est pas scientifique, et a appris ce qu'il sait sur internet, dans des vidéos Youtube ou des groupes de discussion. Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/vFJAeqcmOzURetrouvez la vidéo de Hardisk sur la lune juste ici ➡️ https://www.youtube.com/watch?v=EmV9p48tc20Suivez Hardisk sur sa chaîne YouTube ➡️ https://www.youtube.com/@hardiskSon Instagram ➡️ https://www.instagram.com/hardisk/Retrouvez l'interview de Samuel Cardillo juste ici ➡️ https://youtu.be/m8OB9FmIFCsPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il 9 ottobre la Cina ha annunciato un pacchetto di restrizioni sull'esportazione di terre rare e tecnologie collegate, che entreranno in vigore il primo dicembre. Con Lorenzo Lamperti, giornalista, da Taipei.Da alcuni mesi è stato un movimento che chiede agli utenti di boicottare Spotify, accusata di pagare diritti d'autore troppo bassi agli artisti. Con Giovanni Ansaldo, giornalista di Internazionale.Oggi parliamo anche di:Libro• Ennio Flaiano, Chiuso per noia (Adelphi)Ci piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan ZentiCi piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan Zenti
durée : 00:02:57 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre, de nombreuses entreprises et les États achètent ce qu'on appelle des "crédits carbone". Mais la science est claire : leurs effets sont très surestimés, et ne freinent pas le réchauffement climatique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Afrique, le royaume de Ganzurgu est secoué par une grave crise politique. Le roi nomme son cousin Katanga à la tête des armées. Mais un devin lui prédit qu'à son tour, il va monter sur le trône. Voilà l'argument du film Katanga, la danse des scorpions, le film qui a décroché l'Étalon d'or de Yennenga au dernier Fespaco, le festival du cinéma panafricain de Ouagadougou. Projeté au festival Visions d'Afrique de Marennes-Oléron, Katanga, la danse des scorpions, adapte en terre africaine la tragédie de Shakespeare, Macbeth. Le réalisateur Dani Kouyaté transpose le récit en langue mooré et a écrit des personnages féminins plus diversifiés que dans la tragédie originelle, qui a souvent été accusée de misogynie.
durée : 00:41:31 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - À la fois militant écologiste, documentariste, auteur, poète, Cyril Dion est inclassable. Il enchantait la lutte l'année dernière dans la Terre au carré avec ses chroniques hebdomadaires et propose depuis 2019 le spectacle Résistances Poétiques. L'occasion de parler des racines de son engagement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le corps humain contient bel et bien de l'or. En quantité infinitésimale, certes, mais réelle. Cet or n'est pas là par hasard : il témoigne à la fois de notre histoire cosmique et de la complexité chimique du vivant.En moyenne, un être humain de 70 kilos contient environ 0,2 milligramme d'or. C'est une trace minuscule — à peine un grain de poussière — mais suffisante pour être détectée par des analyses chimiques de haute précision. Cet or est présent dans presque tous les tissus du corps, avec une concentration légèrement plus élevée dans le sang, le cœur et le cerveau.Mais à quoi peut bien servir un métal aussi précieux dans l'organisme ? En réalité, l'or n'a pas de rôle biologique connu. Contrairement au fer, au cuivre ou au zinc, indispensables à nos enzymes et à nos globules rouges, l'or est un élément neutre : il n'intervient ni dans les réactions chimiques vitales, ni dans le métabolisme. Il s'agit simplement d'une trace issue de l'environnement, absorbée à travers les aliments, l'eau ou l'air. Nos sols, nos plantes et nos animaux contiennent tous d'infimes quantités d'or, et comme nous mangeons et buvons, il finit naturellement dans nos tissus.La vraie question est plutôt : d'où vient cet or ? Et la réponse se trouve bien au-delà de la Terre. Les isotopes d'or présents dans notre corps ont été forgés dans les étoiles, il y a plusieurs milliards d'années. Les astrophysiciens expliquent que l'or est produit lors d'événements cataclysmiques : la fusion de deux étoiles à neutrons ou certaines supernovae, capables de créer des éléments lourds à partir de la matière stellaire. Ces métaux ont ensuite été projetés dans l'espace, intégrés aux poussières cosmiques qui ont formé notre système solaire, puis la Terre… et, par extension, nous.Ainsi, chaque atome d'or que nous portons provient littéralement de la mort d'une étoile.Dans le domaine médical, en revanche, certains composés d'or jouent un rôle bien réel : depuis les années 1920, on utilise des sels d'or pour traiter certaines formes d'arthrite ou d'inflammation chronique. Mais l'or naturellement présent dans le corps n'a, lui, aucune fonction active.En résumé, l'or de notre organisme n'est pas utile à la vie, mais il rappelle une vérité vertigineuse : nous sommes faits, jusque dans nos plus infimes atomes, de la poussière des étoiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment la vie est-elle apparue sur Terre ? C'est l'une des plus grandes énigmes de la science. La théorie dominante, appelée abiogenèse, propose que les premières formes de vie soient nées spontanément à partir de la chimie de la Terre primitive, il y a plus de 3,5 milliards d'années. Dans cette vision, les molécules simples auraient progressivement formé des briques élémentaires comme les acides aminés, puis des structures plus complexes, jusqu'à donner naissance aux premières cellules.Cette hypothèse a connu un grand succès, notamment avec l'expérience Miller-Urey de 1953, qui montrait que l'on pouvait produire des acides aminés en reproduisant les conditions supposées de la Terre primitive. Mais l'abiogenèse se heurte à plusieurs limites. Tout d'abord, le chemin exact qui mène de molécules inertes à un organisme vivant reste extrêmement flou. On sait fabriquer des fragments de “prélife”, mais franchir l'étape vers une cellule capable de se reproduire demeure un mystère. Ensuite, les conditions de la Terre primitive étaient peut-être moins favorables que prévu : l'atmosphère n'était sans doute pas aussi riche en méthane ou en ammoniac qu'on l'imaginait, ce qui complique la synthèse spontanée de molécules organiques. Enfin, la rapidité avec laquelle la vie est apparue — quasiment dès que la Terre a cessé d'être bombardée par les météorites — intrigue. Comment un processus aussi improbable a-t-il pu se produire si vite ?C'est ici qu'intervient un concept plus audacieux : la panspermie dirigée. Popularisée dans les années 1970 par Francis Crick, l'un des découvreurs de l'ADN, cette hypothèse suggère que la vie n'a peut-être pas émergé uniquement sur Terre. Elle aurait pu être “ensemencée” depuis l'espace, volontairement, par une civilisation extraterrestre avancée. L'idée est vertigineuse : des êtres intelligents auraient pu envoyer des micro-organismes, ou du matériel génétique, voyageant à travers l'espace pour coloniser de nouvelles planètes.Pourquoi imaginer un tel scénario ? Parce qu'il contourne certaines limites de l'abiogenèse. Si la Terre a eu du mal à produire spontanément la vie, peut-être qu'elle est arrivée déjà prête, sous forme de spores ou de bactéries capables de résister aux radiations et au vide spatial. Des découvertes récentes montrent d'ailleurs que certains microbes terrestres peuvent survivre des années dans l'espace, accrochés à la Station spatiale internationale.Bien sûr, la panspermie dirigée reste spéculative et controversée. Elle ne résout pas l'énigme ultime : si la vie vient d'ailleurs, alors où et comment est-elle apparue la première fois ? Mais elle élargit notre horizon et rappelle que, dans la quête des origines, la Terre pourrait n'être qu'un chapitre d'une histoire cosmique beaucoup plus vaste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1952, le philosophe et écrivain britannique Bertrand Russell publie un article resté célèbre dans lequel il imagine un objet improbable : une petite théière en porcelaine qui flotterait quelque part dans l'espace, en orbite autour du Soleil, entre la Terre et Mars. Invisible aux télescopes les plus puissants, cette théière serait indétectable. Et pourtant, explique Russell, si quelqu'un affirmait son existence sans pouvoir la démontrer, ce ne serait pas à ses contradicteurs de prouver qu'elle n'existe pas. C'est bien à celui qui avance une affirmation extraordinaire qu'il revient d'en apporter la preuve.Cette image, connue sous le nom de « théière de Russell », est devenue un argument philosophique majeur dans le débat entre croyance et scepticisme. Ce que Russell cherchait à illustrer, c'est le renversement du fardeau de la preuve. Trop souvent, dit-il, on demande aux sceptiques de démontrer que Dieu n'existe pas. Or, selon lui, c'est l'inverse qui devrait être exigé : à ceux qui affirment l'existence d'une divinité de fournir les preuves de ce qu'ils avancent. Sa théière spatiale sert donc de métaphore ironique : absurde mais logique, elle met en évidence la difficulté de réfuter une affirmation invérifiable.La portée de cette parabole va bien au-delà de la théologie. Elle s'applique à de nombreux domaines : les pseudo-sciences, les théories du complot, ou encore les affirmations extraordinaires dans les débats publics. Chaque fois qu'une idée invérifiable est présentée comme une vérité, on peut se rappeler l'enseignement de Russell : l'absence de preuve ne constitue pas une preuve d'existence.La comparaison a également marqué la culture populaire et la vulgarisation scientifique. On retrouve la théière de Russell évoquée dans des discussions sur l'agnosticisme, l'athéisme ou encore dans des manuels de logique. Elle est parfois rapprochée du fameux rasoir d'Occam, ce principe qui recommande de préférer l'explication la plus simple quand plusieurs hypothèses sont possibles.En résumé, la « théière de Russell » est une métaphore provocatrice qui rappelle une règle essentielle du raisonnement critique : ce n'est pas à celui qui doute de prouver son doute, mais à celui qui affirme de justifier son affirmation. Une petite théière imaginaire, lancée dans le vide spatial, pour rappeler que la charge de la preuve n'est pas un détail, mais le cœur même de toute démarche rationnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.