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La capital del departamento francés de Finistère es una ciudad única en el mundo. Desde su misterioso origen, envuelto en brumas de leyenda, se ha desarrollado a lo largo de los siglos en torno a tres centros urbanos: una ciudad episcopal, otra ducal y el yacimiento galorromano primitivo que hoy es el barrio de Locmaria. El guía Yannig d’Hervé nos permite unir estos cascos antiguos en un paseo que parte de su esbelta catedral gótica de San Corentin, patrón y primer obispo en los remotos tiempos del rey Gradlon. Tras un primer vistazo a la plaza principal de Quimper, nos asomamos al cercano palacio arzobispal, hoy transformado en el Museo Departamental Bretón. Con la ayuda de su mediadora cultural, Salomé Surle, y de la profesora Sarah Picard, trazamos una completa panorámica etnográfica, histórica y social de esta región del oeste de Francia. Después de conocer jardines históricos y pintorescas callejuelas jalonadas de edificios con fachadas de entramado de madera, nos asomamos a la Plaza de la Mantequilla. Este céntrico rincón presenta probablemente la mayor densidad de creperías del mundo. De delicias gastronómicas nos hablan el responsable de La Biscuiterie de Quimper, Mikael Saliou Lafitte; la directora de un grado universitario de hostelería, Marion Prigent; y la trabajadora de la oficina de turismo Laurence de Greef. Al otro lado del pequeño río Steir se extienden los dominios del duque de Bretaña, calles y plazas como la Terre-au-Duc. Antes de dirigirnos al distrito de Locmaria, algo apartado del resto, nos interesamos por las músicas y danzas bretonas, que toman Quimper cada mes de julio durante el célebre Festival de Cornouaille. Caroline Esqué, integrante del conjunto Eostiged ar Stangala, explica la importancia de estas expresiones enraizadas en el pasado celta del territorio. A orillas del Odet, el río que trae el vaivén de las mareas hasta esta ciudad a 18 kilómetros de la costa atlántica, evocamos al literato Max Jacob con el guía municipal Laurent Paubert. Algunos rasgos únicos del lugar, como la abundancia de pasarelas, están reflejados en su obra. Aguas abajo, en la margen izquierda, encontramos Locmaria. En este primitivo asentamiento nació también la tradición de la loza, una intensa actividad alfarera que descubrimos junto al historiador Mani Pennanguer en el monográfico Musée de la Faïence de Quimper. No nos podemos despedir de este municipio de sesenta mil habitantes sin conocer la factoría de Armor-Lux, una empresa local con proyección nacional e internacional, famosa por sus camisetas marineras y otros muchos productos textiles que se siguen confeccionando en buena medida a mano. Nos reciben en sus instalaciones el director de exportación de la marca, Marco Petrucci, y la asistente de español Silvana Jara.Escuchar audio
Paludisme, dengue, zika... Les moustiques sont les vecteurs de maladies parfois mortelles pour les humains. Le petit insecte piquant est responsable d'environ 800 000 décès par an. D'où l'idée récurrente d'éradiquer tous les moustiques de la planète. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? [REDIFFUSION] Vous avez très certainement déjà tué un moustique, sans doute guidé par votre instinct de survie, puisque le moustique – la femelle moustique – est l'animal le plus dangereux pour les humains : il provoque environ 800 000 morts par an. Alors peut-être qu'en écrasant entre vos mains l'un de ces insectes piquants vous êtes-vous demandé : et si on tuait tous les moustiques pour sauver des vies humaines ? « C'est plutôt un fantasme d'éradiquer les moustiques de la surface de la Terre », répond Frédéric Simard, directeur de recherche à l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement, basé à Montpellier dans le sud de la France. « On n'est absolument pas capable de cela. Les moustiques sont présents sur la planète depuis bien avant nous et ils y seront probablement encore après nous. » Les premiers moustiques sont apparus sur Terre il y a environ 250 millions d'années, quand notre plus lointain ancêtre, Homo habilis, a fait ses premiers pas il y a moins de 3 millions d'années. Le moustique est écologique En finir avec les moustiques serait surtout une mauvaise idée en raison des nombreux services écologiques que rendent les moustiques là où ils se trouvent, c'est-à-dire partout sur la planète, sauf en Antarctique et dans un petit pays insulaire, l'Islande. « Ils sont tout petits, mais ils sont très nombreux, rappelle Frédéric Simard. Ils sont une source de nourriture importante pour tous les insectivores, terrestres et aquatiques. Ils peuvent aussi, à l'âge adulte, contribuer à la pollinisation. Il faut savoir que les moustiques, mâles comme femelles, se nourrissent de sucre – ils vont butiner les fleurs. » Les moustiques ont également un rôle souvent méconnu : ils filtrent l'eau. « Les larves qui se développent dans l'eau vont être un maillon initial de la dégradation des feuilles mortes qui tombent dans les flaques d'eau par exemple. Elles vont les réduire en bouille pour transformer l'azote organique en azote minéral et le rendre disponible pour les plantes. » On connait 3 500 espèces de moustiques sur la planète, et seulement cinq ou six transmettent, malgré elles, des virus, comme la dengue, ou des parasites, comme le paludisme. Ces moustiques dangereux gagnent du terrain en raison de la mondialisation et du réchauffement climatique – en témoigne la très rapide colonisation de la France par le moustique-tigre, une espèce exotique envahissante. Soigner le mal par le mâle La chimie et l'utilisation d'insecticides ayant montré leurs limites (au fil de générations, les moustiques développent une résistance) et leurs effets négatifs sur les autres espèces animales (en frappant les insectes indifféremment), on a imaginé d'autres moyens de démoustication dans certaines zones habitées. L'IRD développe ainsi une technique pour provoquer la ponte d'œuf non fécondé. « On va stériliser les mâles en les exposant à une dose de radiation aux rayons X, comme si on leur faisait passer une radio », décrit Frédéric Simard. « Ça va détruire les spermatozoïdes, et ensuite on va lâcher ces mâles dans l'environnement pour qu'ils s'accouplent avec les femelles. » Lors d'une expérimentation sur l'île de La Réunion, l'IRD a ainsi fait baisser de moitié la fertilité des moustiques. « La technique commence à marcher, mais nécessite du développement, de l'ingénierie. Il va falloir construire des usines de production de moustiques à grande échelle pour être capable de traiter des grandes surfaces », plaide Frédéric Simard. Ou comment soigner le mal par le mâle.
Si vous vous amusez à faire défiler le calendrier de votre smartphone jusqu'en octobre 1582, un détail vous sautera aux yeux : le 4 octobre est immédiatement suivi… du 15 octobre. Onze jours qui semblent avoir disparu. Mais ce n'est ni un bug informatique, ni une plaisanterie de développeur. C'est l'héritage d'une véritable amputation temporelle, décidée en pleine Renaissance par le pape Grégoire XIII.Pour comprendre ce saut dans le temps, il faut revenir au calendrier utilisé en Europe depuis l'Empire romain : le calendrier julien, instauré par Jules César en 46 av. J.-C. Ce calendrier prévoyait une année de 365,25 jours, avec un jour bissextile tous les quatre ans. Problème : l'année solaire réelle — c'est-à-dire le temps que met la Terre à faire un tour complet autour du Soleil — dure en réalité 365,2422 jours. Une petite différence, mais qui, au fil des siècles, finit par décaler le calendrier par rapport aux saisons.Résultat : au 16e siècle, l'équinoxe de printemps, censé tomber le 21 mars, se produisait désormais autour du 11 mars. Ce glissement avait des conséquences concrètes, notamment sur la fixation de la date de Pâques, essentielle dans le calendrier chrétien.Pour y remédier, le pape Grégoire XIII convoqua des astronomes et des mathématiciens, dont le célèbre Luigi Lilio. Leur solution : instaurer un nouveau calendrier, plus précis, que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de calendrier grégorien. Ce nouveau système corrigeait le décalage en ajustant la règle des années bissextiles : désormais, les années séculaires (comme 1700, 1800, 1900) ne seraient bissextiles que si elles sont divisibles par 400.Mais il restait un problème immédiat : comment rattraper les dix jours déjà accumulés ? La solution fut radicale : supprimer purement et simplement 10 jours du calendrier. Le pape promulgua donc la bulle Inter gravissimas, qui imposait qu'après le jeudi 4 octobre 1582, on passerait directement au vendredi 15 octobre.Ce changement fut d'abord adopté par les pays catholiques — Espagne, Portugal, États pontificaux, Pologne. Les pays protestants ou orthodoxes mirent parfois plusieurs siècles à suivre. En Russie, par exemple, le calendrier julien resta en vigueur jusqu'en… 1918.En résumé : l'amputation du mois d'octobre 1582 est le fruit d'une grande réforme temporelle, destinée à réaligner notre calendrier sur les rythmes célestes. Un saut temporel qui rappelle que même le temps que nous croyons si rigide… peut être redéfini par décision humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Kevin talked with Jennifer Stewart & Melissa Benett from Indiana WIC! WIC is a nutrition program that helps pregnant women, new mothers, infants, and young children eat well, learn about nutrition, and stay healthy. They have a family night for the WIC family this Sunday at The Terre haute Children's Museum! Take a listen & learn more more about upcoming events & how important WIC is for our Wabash Valley Mother's!! Go to www.wicaa.org or find them on Facebook Western Indiana Community Action Agency https://www.facebook.com/wicaainc See omnystudio.com/listener for privacy information.
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
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La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
durée : 00:02:12 - Le billet sciences - L'astéroïde 2024 YR4, d'abord soupçonné de pouvoir porter atteinte à la Terre, pourrait finalement entrer en collision avec la Lune en 2032. Ce scénario a 4,3 % de risque de se produire, selon des chercheurs canadiens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La TTV, pour Transit Timing Variation — ou en français, "variation du moment du transit" — est une technique de pointe qui permet de détecter des exoplanètes jusque-là invisibles aux méthodes classiques.Pour bien comprendre, rappelons d'abord la méthode dite du transit : quand une planète passe devant son étoile (vue depuis la Terre), elle bloque une petite partie de la lumière de cette étoile. En mesurant cette baisse de luminosité, les astronomes peuvent repérer la planète et déduire des informations comme sa taille et son orbite. C'est ainsi qu'ont été détectées des milliers d'exoplanètes.Mais certaines planètes échappent à cette méthode : elles ne passent pas exactement devant leur étoile, ou leur signal est trop faible. C'est là que la TTV entre en jeu.Voici le principe : dans un système avec plusieurs planètes, celles-ci s'influencent mutuellement par leur gravité. Résultat : la planète dont on observe le transit ne passe pas toujours devant son étoile au même moment précis à chaque orbite. Il peut y avoir de légères variations — par exemple, quelques secondes ou quelques minutes d'avance ou de retard par rapport au calendrier prévu.Ces infimes décalages révèlent la présence d'une ou plusieurs autres planètes dans le système, même si elles ne transitent pas elles-mêmes !En étudiant soigneusement ces variations de timing, les chercheurs peuvent déduire l'existence, la masse et même la position de ces planètes cachées.C'est précisément ce qu'a réussi une équipe de l'Académie chinoise des sciences en 2024. En utilisant la TTV, ils ont découvert une nouvelle exoplanète située dans la zone habitable d'une étoile semblable au Soleil — c'est-à-dire à une distance où l'eau liquide pourrait exister. Cette planète, sans la TTV, aurait été indétectable par les moyens classiques.Pourquoi cette méthode révolutionne-t-elle l'astronomie ? Parce qu'elle permet :de révéler des planètes non transitées, donc invisibles à la méthode du transit ;de mesurer leur masse, ce que le simple transit ne permet pas de faire directement ;de sonder des systèmes complexes, avec plusieurs planètes en interaction.En résumé, la TTV est un outil ultra-précieux pour explorer des mondes lointains et comprendre la dynamique des systèmes planétaires. Elle ouvre une nouvelle fenêtre sur des planètes jusque-là invisibles — et peut-être, un jour, sur des mondes habitables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découverts par le géologue Abderrazak El Albani dans un site préservé du Gabon, les fossiles des plus anciennes formes de vie complexes révèlent à quel point ces organismes étaient experts en survie. Face au stress chimique et à la forte présence d'arsenic comment se sont-ils adaptés ? Remontons le temps sur les traces des plus anciens, si ce n'est, des tout premiers microorganismes qui ont vécu sur Terre, il y a 2,1 milliards d'années. Une découverte renversante que l'on doit à notre invité, le professeur Abderrazak El Albani de l'Université de Poitiers, qui a mis au jour dans le bassin géologique préservé de Franceville, au Gabon, un véritable monde perdu : les fossiles de formes de vies complexes qui ont peuplé la Terre, un milliard d'années plus tôt qu'on ne le pensait. Mais comment ces organismes complexes ont-ils pu émerger et résister au stress environnemental et chimique de cette terre primitive, de cet océan toxique, rempli d'arsenic et sans oxygène. Avec - le professeur Abderrazak El Albani, enseignant-chercheur à l'Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers (IC2MP – CNRS / Université de Poitiers) - Anna El Khoury, doctorante.
Découverts par le géologue Abderrazak El Albani dans un site préservé du Gabon, les fossiles des plus anciennes formes de vie complexes révèlent à quel point ces organismes étaient experts en survie. Face au stress chimique et à la forte présence d'arsenic comment se sont-ils adaptés ? Remontons le temps sur les traces des plus anciens, si ce n'est, des tout premiers microorganismes qui ont vécu sur Terre, il y a 2,1 milliards d'années. Une découverte renversante que l'on doit à notre invité, le professeur Abderrazak El Albani de l'Université de Poitiers, qui a mis au jour dans le bassin géologique préservé de Franceville, au Gabon, un véritable monde perdu : les fossiles de formes de vies complexes qui ont peuplé la Terre, un milliard d'années plus tôt qu'on ne le pensait. Mais comment ces organismes complexes ont-ils pu émerger et résister au stress environnemental et chimique de cette terre primitive, de cet océan toxique, rempli d'arsenic et sans oxygène. Avec - le professeur Abderrazak El Albani, enseignant-chercheur à l'Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers (IC2MP – CNRS / Université de Poitiers) - Anna El Khoury, doctorante.
Partez à la recherche de quartz hyalin, appelé aussi cristal de roche avec Luz et Noa ! Dans cet épisode, Luz et Noa vous embarquent dans une aventure pour accomplir la mission qu'ils ont reçue de la part de Dolma et Diki, les parents d'un petit yéti de 4 ans qui fait d'horribles cauchemars. Une légende ancienne raconte qu'une pierre transparente qui vient des profondeurs de la Terre, le quartz hyalin, chasserait les mauvais rêves si de la lumière en jaillit. Les Enquêtes fantastiques de Luz et Noa, une création audio originale coproduite par Milan presse, GrandPalaisRmn et le Palais de la découverte, à l'occasion de l'exposition Transparence, présentée au Palais des enfants et coproduite par le Grand Palais et le Palais de la découverte (Universcience). Crédits : Scénario : Sarah Barthère. Direction éditoriale : Aurélya Guerrero. Direction de production : Alexia Neveu. Réalisation : Agence audio créative. Avec les voix d'Alexia Neveu et de Margaux Rinaldi. Droits réservés.
durée : 00:03:12 - L'info d'ici, ici Pays d'Auvergne - Le mouvement scout fête à Clermont Ferrand ses 100 ans. Le groupe "Terre de Volcan" basé dans le centre-ville compte aujourd'hui plus d'une centaine de jeunes et une vingtaine de chefs bénévoles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Notre critique du film "Le Grand Déplacement" réalisé par Jean-Pascal Zadi avec Jean-Pascal Zadi, Reda Kateb, Lous and the Yakuza.Abonnez-vous au podcast CINECAST sur la plateforme de votre choix : https://smartlink.ausha.co/cinecast --- Titre : Le Grand DéplacementSortie : 25 juin 2025Réalisé par Jean-Pascal ZadiAvec : Jean-Pascal Zadi, Reda Kateb, Lous and the Yakuza.Synopsis : Dans le plus grand des secrets, se prépare à décoller la première mission spatiale africaine ! L'équipage, issu du continent et de sa diaspora, doit explorer la planète « NARDAL », afin d'évaluer la possibilité d'y ramener tous les Africains si jamais la Terre devenait inhabitable. Le problème c'est que le voyage sera long. Très long. Et que la plus grande inconnue des missions interstellaires demeure l'entente entre les astronautes…#Zadi #CINECASTHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Office de Tourisme du Pays de Haguenau profite de l'été pour faire découvrir aux locaux comme aux visiteurs les aspects insolites du territoire à travers un programme de visites inédit. Venez apprendre à créer votre Kokedama, art végétal japonais.Cet art consiste à créer une boule autour d'une plante d'intérieur pour remplacer le pot et réaliser une oeuvre zen originale. Il y aura un choix de plantes tropicales variées. Les mains dans la terre, vous vous reconnecterez à la nature et fabriquerez votre boule de mousse autour d'une plante verte de votre choix.Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, il suffit de sortir son téléphone pour connaître sa position exacte sur Terre. Mais ce confort technologique, si banal aujourd'hui, trouve son origine dans un événement tragique. Car l'ouverture du GPS au grand public n'est pas née d'un progrès pacifique… mais d'un drame en pleine Guerre froide.Tout commence le 1er septembre 1983. Un Boeing 747 de la compagnie Korean Air Lines, vol 007, quitte New York à destination de Séoul. Mais quelque part au-dessus de l'océan Pacifique, l'avion s'écarte de sa trajectoire prévue. Il vole à l'aveugle, guidé uniquement par des instruments de navigation classiques, reposant sur le magnétisme terrestre.Ce que l'équipage ignore, c'est que leur appareil entre dans l'espace aérien soviétique, au-dessus de la péninsule de Sakhaline, une zone ultra-sensible militairement. Les Soviétiques, convaincus d'avoir affaire à un avion espion américain, ne prennent aucun risque. Deux chasseurs sont envoyés. L'un d'eux tire un missile. Le Boeing est abattu. Les 269 passagers et membres d'équipage périssent.L'émotion est immense. Le choc est mondial. Et à Washington, le président Ronald Reagan décide de réagir, pas seulement sur le plan diplomatique, mais aussi technologique.À l'époque, les États-Unis disposent déjà du GPS, un système de géolocalisation par satellite, mais il est réservé aux militaires. Reagan annonce alors une décision stratégique : une fois le système finalisé, le GPS sera ouvert à l'usage civil dans le monde entier, gratuitement. L'idée : permettre à l'avenir à tout avion, bateau ou véhicule, de connaître sa position avec précision et d'éviter de tels accidents.Mais il y a un bémol : pendant des années, l'armée américaine garde une main sur le système. Une dégradation volontaire de la précision, appelée "Selective Availability" (SA), est activée. Les civils peuvent utiliser le GPS, mais avec une précision limitée à environ 100 mètres.Il faut attendre l'an 2000 pour que cette restriction soit levée. Le président Bill Clinton donne alors l'ordre de désactiver le SA. Résultat : la précision passe à quelques mètres pour tous les utilisateurs. C'est cette décision qui marque le véritable envol du GPS dans la vie quotidienne : dans les voitures, les téléphones, les avions, les montres de sport.Ce que l'on oublie souvent, c'est que derrière ce confort moderne se cache une tragédie. Le GPS civil, ce n'est pas seulement de la technologie : c'est aussi une réponse politique à une erreur de navigation fatale. Un progrès né du chaos, comme souvent dans l'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Son grand-père est le premier à avoir volé dans la stratosphère, inspirant à Hergé le professeur Tournesol. son père le premier à avoir plongé dans les abysses en bathyscaphe, quant à Bertrand il a réussi le premier tour du monde en avion solaire. Les Piccard en BD, pionniers du ciel et des abysses... Prenons de la hauteur et de la profondeur aujourd'hui dans l'espace comme dans le temps, sur les traces de trois savanturiers de génie. 3 générations de pionniers du ciel et des abysses Dans la famille Piccard, on commence par le grand-père Auguste Piccard, le physicien qui inspira Hergé pour le personnage du professeur Tournesol est le 1er homme à avoir atteint la stratosphère en ballon et à voir la courbure de la Terre. On poursuit avec le père Jacques Piccard, océanographe et écologiste avant l'heure qui descendit avec le bathyscaphe conçu par son père à plus de 10 000 mètres dans la fosse des Mariannes pour y découvrir la vie au fond des océans. Et enfin, dans la famille Piccard, nous aurons la chance d'être en duplex depuis Lausanne avec le fils Bertrand Piccard, aéronaute et pionner des énergies propres, qui réalisa le 1er tour du monde en ballon sans escale et avec Solar impulse le premier tour du monde en avion solaire... Avec Bertrand Piccard (le premier à avoir fait le Tour du Monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec Solar Impulse, l'avion solaire) et l'auteur et dessinateur Jean-Yves Duhoo pour la BD 1, 2, 3 Piccard parue chez Dargaud.
Son grand-père est le premier à avoir volé dans la stratosphère, inspirant à Hergé le professeur Tournesol. son père le premier à avoir plongé dans les abysses en bathyscaphe, quant à Bertrand il a réussi le premier tour du monde en avion solaire. Les Piccard en BD, pionniers du ciel et des abysses... Prenons de la hauteur et de la profondeur aujourd'hui dans l'espace comme dans le temps, sur les traces de trois savanturiers de génie. 3 générations de pionniers du ciel et des abysses Dans la famille Piccard, on commence par le grand-père Auguste Piccard, le physicien qui inspira Hergé pour le personnage du professeur Tournesol est le 1er homme à avoir atteint la stratosphère en ballon et à voir la courbure de la Terre. On poursuit avec le père Jacques Piccard, océanographe et écologiste avant l'heure qui descendit avec le bathyscaphe conçu par son père à plus de 10 000 mètres dans la fosse des Mariannes pour y découvrir la vie au fond des océans. Et enfin, dans la famille Piccard, nous aurons la chance d'être en duplex depuis Lausanne avec le fils Bertrand Piccard, aéronaute et pionner des énergies propres, qui réalisa le 1er tour du monde en ballon sans escale et avec Solar impulse le premier tour du monde en avion solaire... Avec Bertrand Piccard (le premier à avoir fait le Tour du Monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec Solar Impulse, l'avion solaire) et l'auteur et dessinateur Jean-Yves Duhoo pour la BD 1, 2, 3 Piccard parue chez Dargaud.
1) MammAlps: l'IA au service de la protection de la faune sauvage en Suisse Le projet MammAlps utilise l'IA et des caméras infrarouges dans le Parc national suisse pour analyser 43 heures de vidéos. Il identifie et étudie les comportements de la faune, comme les chevreuils et les loups, en lien avec l'environnement. L'objectif est de mieux protéger la faune, malgré des questions éthiques. CQFD reçoit Devis Tuia, responsable du laboratoire de sciences computationnelles appliquées à lʹenvironnement, ECEO, EPFL. 2) SWOT, un satellite pour la gestion mondiale de l'eau Le satellite SWOT, lancé en décembre 2022 par le CNES et la NASA, révolutionne l'hydrologie spatiale en mesurant avec précision les niveaux d'eau des fleuves, lacs et océans de notre planète. Ses données publiques aident à gérer les ressources hydriques et à prévoir inondations et sécheresses. Un documentaire, "Un rêve en eau pour 2100", explore son impact. Sarah Dirren s'entretient avec lʹingénieur, Nicolas Picot, chef de projet au CNES et Thierry Gentet, ancien ingénieur au CNES et auteur-réalisateur du documentaire. 3) 2000 ans de découvertes de l'univers: l'évolution de la cosmologie L'astrophysicienne Françoise Combes retrace 2 000 ans de cosmologie dans son livre "Petite histoire de la cosmologie", publié aux éditions du CNRS. De la Terre plate des Mésopotamiens à l'expansion de l'univers, en passant par Ptolémée, Copernic, Newton et le Big Bang, elle explore les grandes étapes de notre compréhension de l'univers. Stéphane Délétroz interroge l'autrice et astrophysicienne Françoise Combes.
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
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Au milieu des montagnes du territoire de Mahagi, sur les rives du lac Albert, coule la rivière Kakoye. Ce cours d'eau sépare la chefferie de Mokombo en deux : la rive ouest, perturbée par la présence de groupes armés, et la paisible rive est, n'ayant jamais connu d'attaque de groupe armé. Aucun milicien n'ose traverser la rivière que les habitants disent magique. Conséquence : cette zone sécurisée accueille des dizaines de milliers de déplacés qui continuent d'arriver en provenance des rives du Lac Albert. De notre envoyée spéciale, En ce milieu d'après-midi, Martine revient du champ le dos courbé. Son grand âge lui a fait oublier sa date d'arrivée dans le camp de déplacé de Guenguere 3, elle qui a toujours vécu sur les rives ouest de la rivière Kakoye. « Je me suis déplacée jusqu'ici parce que mon village a été attaqué. Mon beau-frère a été tué à la machette, certains enfants de la famille aussi. Nos maisons ont été incendiées et nos biens ont été volés. Alors, je suis venue ici », se souvient-elle. Martine accuse la Codeco, une milice qui dit défendre la communauté Lendu. « Je n'avais connu un tel conflit avant. Même quand j'étais petite. Depuis, c'est très difficile. On n'a rien à manger. Si je ne travaille pas comme journalière dans le champ qui appartiennent à d'autres, comment je vais manger ? Et comment nourrir mes enfants ? », s'interroge-t-elle, désespérée. Malgré cette extrême précarité, les huttes continuent de se construire. Les déplacés sont attirés par la sécurité qui règne dans la zone, en majorité habitée par les Alur. Cette communauté n'a formé aucun groupe armé d'autodéfense et n'est engagée ni dans le conflit communautaire qui oppose les Lendu et les Hema, ni dans les récents affrontements dans la zone littorale à proximité du lac Albert qui opposent les militaires congolais et un nouveau groupe politico-militaire, la CRP. Des affrontements que Silver a fuis il y a trois mois. « Il y a eu un combat acharné. C'était vers une heure du matin, se souvient-il. On a d'abord entendu des coups de feu. On a entendu des bombes. Nous avons pris la fuite d'abord une première fois en septembre dernier. En février, il y a eu de nouveaux affrontements entre les militaires congolais et la CRP. » Ces nouvelles arrivées entraînent des difficultés supplémentaires, déplore Justin Twambe Urumgwa le président du site de Guenguere 3. « Nous manquons de latrines, nous n'avons pas de douches et pourtant, il y a de nouvelles personnes qui arrivent et qui augmentent encore le problème. Pire encore, il n'y a pas de l'eau potable ici. Parfois, les gens se bagarrent à cause des quantités insuffisantes d'eau potable », déplore-t-il. Ces trois derniers mois, 1 880 personnes se sont ajoutées aux 8 000 déjà installées. À lire aussiManenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»
Le mot "océan" vient du latin oceanus, lui-même emprunté au grec ancien Ôkeanós (Ὠκεανός). Dans la mythologie grecque, Océan est un dieu primordial, représentant un immense fleuve qui entourait le monde connu. Pour les Anciens, ce n'était pas un océan au sens moderne, mais un gigantesque cours d'eau formant une frontière liquide autour de la Terre habitée.Avec le temps et l'évolution des connaissances géographiques, le mot oceanus a cessé de désigner un fleuve mythologique pour désigner les vastes étendues d'eau salée qui couvrent aujourd'hui plus de 70 % de la surface terrestre.Pourquoi dit-on "un" océan, et pas "une" ? Tout simplement parce qu'en latin, oceanus est un mot de genre masculin. En français, les mots empruntés au latin conservent très souvent leur genre d'origine. C'est aussi le cas pour d'autres termes liés à l'eau, comme "le fleuve" (latin fluvius), "le courant" (latin currens) ou "le détroit" (latin strictus), qui sont tous masculins.À l'inverse, des mots comme "la mer", issus du latin mare (qui était neutre en latin), sont devenus féminins en français. Cette variation s'explique en partie par l'évolution du genre neutre latin vers les genres masculin ou féminin en français médiéval.Il existe aussi une dimension symbolique. Dans l'imaginaire collectif, la mer et l'océan ont parfois été associés à des qualités genrées : la mer serait plus proche, plus familière, parfois douce ou capricieuse (et donc associée au féminin), tandis que l'océan, immense, sauvage, puissant, incarnerait une force plus brute, plus lointaine, d'où son association avec le masculin. Ce sont bien sûr des représentations culturelles, mais elles ont pu influencer l'usage linguistique.En résumé, on dit "un océan" :– parce que le mot vient du latin oceanus, de genre masculin,– parce qu'il désignait à l'origine un dieu masculin dans la mythologie grecque,– et parce que la langue française conserve généralement le genre des mots empruntés au latin ou au grec.C'est donc un choix à la fois linguistique, historique et symbolique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Salut à tous. Pour continuer notre quête de la compréhension profonde des éléments, ce soir on va vous parler de TERRE. Creuser, pelleter, se terrer, enterrer, tout en restant très terre à terre, nous vous emmenons chercher des pépites de savoir biologique, chimique, géologique et même psychologique. Des mammifères souterrains aux dents de la terre, de notre planète jusqu'à Mars, prenez vos pelles, vos pioches, en rentrant du boulot, c'est parti. Nous sommes le mercredi 28 mai 2025. Vous écoutez l'épisode 528 de Podcast Science, bienvenue ! Notes d'émission : https://www.podcastscience.fm/emission/2025/06/20/podcast-science-528-le-podcast-qui-se-terre/Retrouvez-nous sur PodcastScience.fm, Bluesky, Facebook et Instagram.Soutenez-nous sur Tipeee Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils dirigent les réseaux sociaux, façonnent l'intelligence artificielle, conçoivent les outils qui structurent désormais nos quotidiens. Derrière ces avancées technologiques, des patrons multimilliardaires : Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos... Mais ces barons de la tech ne transforment pas seulement nos usages — ils diffusent un modèle : celui d'une masculinité conquérante, virile et ultralibérale.Comment la tech est-elle devenue le terrain d'expression privilégié du masculinisme ? Pourquoi les algorithmes reproduisent-ils si facilement des logiques sexistes et racistes ? Qui sont ces patrons milliardaires qui façonnent le futur tout en affichant, de plus en plus ouvertement, leur proximité avec l'extrême droite ?Dans cet épisode, Tal Madesta reçoit Marion Olharan Lagan, chercheuse en civilisation américaine et autrice de « Patriartech. Les nouvelles technologies au service du vieux monde » (Éditions Hors d'atteinte, 2024). Ensemble, il et elle interrogent cette obsession de pouvoir qui pousse les barons de la tech à tout s'approprier sur Terre mais aussi au-delà.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/patriartech-lempire-des-tech-brosCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Tal Madesta et enregistré le lundi 20 mai 2025 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn et Léna Fourgeau. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:35:45 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Alors que la planète ne peut plus supporter ce rythme de consommation et de production propre au capitalisme, imaginer une sortie de la croissance n'est pas chose facile tant l'idée fait peur et déchaîne les passions… Comment faire de la sortie de la croissance un projet de société ? - invités : Timothée Parrique - Timothée Parrique : Économiste, chercheur à l'école d'économie de l'Université de Lund en Suède, et spécialiste de la décroissance - réalisé par : Jérôme BOULET
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
La Marche du Temps Profond est une balade de 4,6 km qui permet aux participants de parcourir les 4,6 milliards d'années de l'histoire de la Terre.1 mètre parcouru = 1 million d'années.Notre guide est Sandrine Laplace, qui m'a permis de me glisser dans un groupe d'une dizaine de participant.e.s (sandrine@7eme-generation.org).Cette expérience étrange, ludique, sensorielle, instructive est sournoisement utile. Elle permet un voyage concret dans le "temps long", depuis les origines de notre planète jusqu'à aujourd'hui, en passant par toutes les grandes étapes de la Vie.Cette balade nous plonge inévitablement dans une réflexion profonde sur notre place/rôle dans l'histoire et notre impact sur l'environnement et le Vivant.Et en plus on y croise des personnes sympas !_______La Marche du Temps Profond (Deep Time Walk) a été créée en 2007 au Schumacher College (UK) par Stephan Harding et Sergio Maraschinet.L'atelier (comptez 4h en moyenne) s'adresse à un large public : entreprises, collectivités, écoles, associations, particuliers. Il peut être adapté pour de grands groupes en mobilisant plusieurs animateurs expérimentés. Plus d'infos :https://www.deeptimewalk.org/_______
Elio est un gamin de 11 ans rêveur, passionné d'espace. Il a tellement la tête dans les étoiles qu'il a du mal à trouver sa place sur Terre. Une fable spatiale, un conte cosmique, une grande aventure aux pays des étoiles. Un regard poignant sur la solitude, la différence, le chagrin. Ecoutez La star du jour avec Anthony Martin du 18 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe Colomb découvreur de l'Amérique ? Oubliez. Il est désormais prouvé que des vikings, dès 1021, ont fondé un établissement à la pointe nord de Terre-Neuve afin de s'approvisionner en bois de construction. Une famille de légende a contribué à cette incroyable découverte, celle d'Erik le Rouge. Voici son Histoire.Cette épopée sur trois générations débute en Norvège vers 960. Coupable d'un meurtre, Thorvald s'exile pour l'Islande avec son fils, Erik. À son tour, Erik à la chevelure flamboyante commet l'irréparable et est banni d'Islande. C'est ainsi qu'il découvre le « Greenland », la Terre verte, comme il la baptise car « si le pays portait un beau nom, cela encouragerait fort les gens à y aller ». C'est justement en voulant rejoindre cette nouvelle colonie groenlandaise qu'un navigateur islandais se retrouve, plus à l'ouest, face à une côte inconnue. Leif, un fils d'Erik, explorera cette terre, au climat si tempéré qu'il la baptise Vinland, le pays du Vin. Un paradis terrestre ? Ce n'est que l'Amérique, quatre siècles avant Colomb.Comment de tels voyages furent-ils possibles ? Quel était le secret de leurs navires ? Comment les vikings trouvaient-ils leur route sans boussole durant des semaines au grand large ? En s'appuyant sur les sagas islandaises et les travaux récents d'archéologues scandinaves et de chercheurs passionnés, Dominique Le Brun raconte d'une plume alerte cette étonnante aventure, et nous explique comment un tel exploit fut possible.Son auteur, Dominique Le Brun, est notre invité en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins dans Europe 1 Bonjour, Laurent Tessier revient sur le meilleur de l'émission de Pascal Praud et vous de la veille et vous livre en avant-première les sujets sur lesquels vous pourrez réagir en direct entre 11h et 13h, au 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou sur nos réseaux sociaux. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cela fait maintenant plusieurs années que les géologues scrutent avec fascination un phénomène spectaculaire en Afrique de l'Est. On y observe en effet la lente ouverture du Rift est-africain, une immense fracture qui s'étire sur plus de 3000 kilomètres, du nord de l'Éthiopie jusqu'au sud du Malawi. À la surface, cela ressemble à une série de vallées, de failles, de volcans, de lacs allongés. Mais en réalité, ce que nous voyons n'est que la manifestation visible d'un gigantesque processus en profondeur.Comment expliquer ce phénomène ? A cause de la remontée de roches brûlantes venues du manteau terrestre, à plusieurs centaines de kilomètres sous nos pieds. Ce que les géologues appellent un panache mantellique. Cette colonne de roche partiellement fondue, plus chaude et plus légère que son environnement, pousse vers la surface, fragilisant la croûte terrestre.Grâce à l'imagerie sismique — une technique qui permet de "voir" l'intérieur de la Terre en analysant la propagation des ondes sismiques — les chercheurs ont mis en évidence cette anomalie thermique sous la région. Une étude parue en 2023 dans la revue Nature Geoscience a confirmé que le panache mantellique sous l'Afrique de l'Est était à l'origine de l'amincissement progressif de la croûte.Conséquence directe : la croûte terrestre se fissure, s'étire. En Éthiopie, au niveau de l'Afar, des failles béantes de plusieurs mètres de large sont apparues en quelques jours, suite à des épisodes de volcanisme et de séismes. En 2005, une fracture de 8 mètres de large s'était ainsi ouverte en quelques heures près du volcan Dabbahu.Mais ce processus est-il en train de casser le continent en deux ? À très long terme, oui. Le Rift est-africain est considéré comme une zone de rifting actif. Si le processus se poursuit pendant des millions d'années, il pourrait aboutir à la formation d'un nouvel océan. L'Afrique de l'Est se détacherait alors du reste du continent, comme cela s'est produit pour la mer Rouge.Pour l'instant, nous en sommes aux premiers stades de cette rupture tectonique. Le taux d'ouverture du Rift est de l'ordre de quelques millimètres par an. C'est lent à l'échelle humaine, mais rapide à l'échelle géologique.Ce phénomène nous rappelle que les continents sont loin d'être immobiles. Sous nos pieds, la Terre est en perpétuel mouvement, poussée par des forces colossales que nous commençons à peine à comprendre. L'Afrique de l'Est, quant à elle, nous offre un laboratoire naturel exceptionnel pour observer ce processus en direct. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
durée : 00:29:50 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Notre Soleil, cette étoile familière, est facilement observable du fait de sa proximité avec la Terre. Comment produit-il sa lumière ? D'où vient son énergie ? Réponses très pédagogiques dans cette émission de l'Université de tous les savoirs, dédiée à la question : Qu'est-ce qu'une étoile ? - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Sylvie Vauclair Astrophysicienne
(00:00) Sigla iniziale(00:59) Terre rare alla tempia d'Occidente(18:03) Musk schiva il momento Khodorkovsky(24:23) È il momentum del Btp(40:42) I quaquaraquorum e il nuovo ventennio a colori(56:45) Un pacco chiamato "democratizzazione"(01:13:09) La superbolla cinese a quattro ruoteI fatti più interessanti della settimana, secondo il vostro TitolareDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/phastidio-podcast--4672101/support.
Nous sommes au tournant des Ve et IVe siècles avant notre ère. Dans un dialogue intitulé « Gorgias », du nom de l'un des intervenants, le philosophe grec Platon écrit : « À ce qu'assurent les doctes pythagoriciens (…) le ciel et la terre, les Dieux et les hommes sont liés entre eux par une communauté, faite d'amitié et de bon arrangement, de sagesse et d'esprit de justice, et c'est la raison pour laquelle, à cet univers, ils donnent (…) le nom de cosmos, d'arrangement, et non celui de dérangement non plus que de dérèglement. » Kosmos (avec un « K » en grec ), latinisé avec un « C », aurait été utilisé,pour la première fois, par Pythagore pour décrire l'ordre et l'organisation de l'univers. Les premiers Européens considèrent le cosmos comme un ensemble créé par Dieu et spatialement fini. Un ensemble divisé en deux types de royaumes, l'un situé au-dessus de la Lune et l'autre situé au-dessous. Après leur création, les sphères, que l'on nomme, aujourd'hui, planètes et étoiles, réalisent une rotation au-dessus de la Terre. Nos ancêtres plaçant, en effet, notre planète au centre du cosmos. Ils furent nombreux à vouloir percer les secrets de l'univers, les astronomes qui se sont engagés dans des expéditions aussi périlleuses qu'extraordinaires. Il leur a fallu quitter le confort de leurs observatoires pour affronter la chaleur écrasante des tropiques ou les frissons des régions polaires. Des téméraires qui ont dû faire face à l'inconnu, à l'inattendu et, peut-être le pire, aux rivalités scientifiques. Ces aventuriers cosmiques, à la curiosité insatiable, nous rappellent que lorsque la science rencontre l'audace humaine, même le ciel n'est plus une limite… partons à leur rencontre… Avec nous : Yaël Nazé, docteure en astrophysique, maître de recherches FNRS à l'Université de Liège. « Explorer le ciel, les planètes et la Terre – Les grandes expéditions des astronomes » ; Odile Jacob. Sujets traités : Platon, Astronome, pythagoriciens, Grec, Dieu, Cosmos, planète Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avez-vous déjà entendu parler du point Nemo ? C'est un endroit unique sur notre planète. Un lieu dont on dit qu'il est le plus isolé du monde. Mais où se trouve-t-il exactement, et pourquoi fascine-t-il autant ?Le point Nemo est ce qu'on appelle le pôle d'inaccessibilité océanique. En d'autres termes, c'est le point de l'océan le plus éloigné de toute terre émergée. Il se situe dans le sud de l'océan Pacifique, à environ 2 688 kilomètres des trois terres les plus proches : l'île Ducie (au nord), l'île Motu Nui, qui fait partie des îles de Pâques (au nord-est), et l'île Maher, en Antarctique (au sud).Ce point a été calculé pour la première fois en 1992 par un ingénieur croate, Hrvoje Lukatela, à l'aide de modèles informatiques et de coordonnées GPS. Il se trouve aux environs de la latitude 48°52.6′ Sud et de la longitude 123°23.6′ Ouest.Son nom, "Nemo", est bien sûr un clin d'œil au célèbre capitaine du Nautilus dans le roman de Jules Verne "Vingt mille lieues sous les mers". En latin, "nemo" signifie d'ailleurs… "personne". Un nom parfaitement approprié pour ce lieu si reculé.Ce qui rend le point Nemo fascinant, c'est son isolement extrême. Aucune île habitée à l'horizon. Pas de routes maritimes commerciales. Aucun survol régulier d'avion. Si vous vous trouviez là, les humains les plus proches seraient probablement… les astronautes à bord de la Station spatiale internationale, qui passe parfois à seulement 400 km au-dessus de ce point, bien plus près que n'importe quel continent.Le point Nemo est aussi devenu une zone de "cimetière spatial". Depuis les années 1970, les agences spatiales, dont la NASA ou Roscosmos, y font tomber en fin de vie leurs satellites, sondes ou stations spatiales, comme ce fut le cas pour la station MIR en 2001. Pourquoi là ? Justement parce que c'est une zone quasi déserte, minimisant les risques pour les populations et la navigation.Sur le plan biologique, les eaux autour du point Nemo sont très pauvres en vie marine : peu de nutriments, peu de lumière, peu de courant. Un véritable désert aquatique.En résumé, le point Nemo est une sorte de bout du monde maritime. Une curiosité géographique, un symbole de solitude absolue sur Terre — et une petite touche de science-fiction quand on pense que ce sont les astronautes, depuis l'espace, qui peuvent être ses visiteurs les plus proches. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Xu Guangxian, il "Padre delle Terre Rare cinesi". Chimico, è stato un educatore e accademico di spicco dell'Accademia Cinese delle Scienze: la sua vita e la sua carriera sono state intrinsecamente legate alle esigenze strategiche della Cina. Fino ad arrivare, nel 1975, a dare alla Cina gli strumenti per diventare leader mondiale nella lavorazione e separazione delle terre rare. Gli inserti audio sono tratti da: Trump Says Xi Call Yielded Rare Earths Progress, Bloomberg podcast, 5 giugno 2025. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
This episode features a conversation with Scott Neal, the winemaker and owner at Coeur de Terre Vineyard in the Willamette Valley of Oregon. Along with his wife Lisa, they crafted a humble 57 cases in their inaugural 2002 vintage but have grown to making over 6000 cases a year of Pinot Noir, Chardonnay, Pinot Gris, Riesling, Syrah, and Sparkling wines from grapes grown on their estate vineyard in the McMinnville AVA. We talk a lot about geology in this episode because his wine style is focused on reflecting the time and place from which the grapes were grown by employing a gentle hand and allowing the grapes to express in their voice. In the vineyard, organic growing practices have been followed from the beginning in 1998 with a concentration on regenerative farming. The fun connection we discovered was that we both have roots in Minnesota - Scott grew up on a southern Minnesota farm from which he learned a strong work ethic as well as gained respect for the land and for the whims of Mother Nature. Scott, Lisa and their daughters, Abigail and Tallulah, live on the estate vineyard along with their dog Cici. You can visit www.cdtvineyard.com to learn about and order their wines, and you can follow @cdtvineyard on Instagram. Thank you to the Willamette Valley Wineries Association for connecting us when Pinot in the City came to Atlanta!Recorded June 9, 2025
Giulio Gori racconta il caso di Daniele Pieroni, che il 17 maggio ha esercitato il diritto di morire riconosciuto dalla legge regionale approvata nel febbraio 2025 e impugnata dal governo. Viviana Mazza parla delle indiscrezioni sul progetto (smentito dalla Casa Bianca) di deportare gli irregolari nella celebre base Usa. Giuliana Ferraino analizza il contenuto dell'accordo tra Washington e Pechino.I link di corriere.it:Suicidio assistito, primo caso in Toscana dopo la legge regionaleLos Angeles, proteste e coprifuoco. Trump: «I manifestanti sono animali»Terre rare, chip e studenti: che cosa contiene l'accordo Usa-Cina sui dazi
Dans les années 1920 et 1930, Hermann Oberth, pionnier allemand de l'astronautique et mentor de Wernher von Braun, imagine un concept d'arme révolutionnaire pour l'époque : le « pistolet de soleil » Une arme qui fait partie d'un plan très sérieux mis en place par le régime nazi et découvert en 1945.L'idée, à mi-chemin entre science et science-fiction, repose sur un principe physique bien réel : la concentration de l'énergie solaire à l'aide de miroirs paraboliques. Le but ? Créer une arme spatiale capable de vaporiser des cibles terrestres à distance.Principe scientifiqueLe concept s'appuie sur les lois de l'optique géométrique, en particulier la capacité d'un miroir parabolique à concentrer les rayons parallèles (comme ceux du Soleil) en un point focal. Si l'on place un objet à ce point, il peut être chauffé à des températures extrêmement élevées.Oberth propose alors d'utiliser un miroir géant placé en orbite terrestre, orientable et capable de concentrer les rayons solaires sur un point précis de la surface terrestre. La surface du miroir, selon ses estimations, pourrait atteindre 100 km², construite en feuilles métalliques réfléchissantes assemblées dans l'espace. L'énergie concentrée suffirait, selon lui, à enflammer des villes entières, faire fondre des blindages ou neutraliser des installations stratégiques.Réalisation technique envisagéePour stabiliser la structure dans l'espace, Oberth imagine l'utiliser en orbite géostationnaire, c'est-à-dire à environ 35 786 km d'altitude, où l'engin resterait fixe par rapport à un point au sol. Le système devrait inclure un mécanisme d'orientation motorisée, probablement électromagnétique, pour diriger précisément le faisceau thermique. Les matériaux réfléchissants envisagés à l'époque étaient des feuilles d'aluminium ou de métaux brillants, fixées à une structure tubulaire en titane ou en acier léger.Limites physiques et critiquesPlusieurs obstacles rendent cette arme irréalisable avec les technologies du XXe siècle (et largement encore aujourd'hui) :Mise en orbite : placer des centaines de tonnes de matériaux à une telle altitude dépasserait de loin les capacités de lancement de l'époque.Précision : viser un point sur Terre depuis l'espace avec une structure aussi massive poserait des problèmes de stabilité thermique, de guidage et de dérive orbitale.Diffusion atmosphérique : les rayons concentrés traversant l'atmosphère perdraient une grande partie de leur énergie à cause de la diffusion Rayleigh et de l'absorption infrarouge, rendant l'effet au sol bien moins destructeur que prévu.Héritage scientifiqueSi le "pistolet de soleil" ne fut jamais construit, son concept a inspiré plusieurs recherches en énergie solaire concentrée, ainsi que des œuvres de science-fiction. Il est considéré comme l'un des tout premiers projets théoriques d'arme orbitale. Aujourd'hui encore, l'idée soulève des débats sur les applications civiles ou militaires de l'énergie solaire spatiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d'Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l'on voit, ce n'est pas une invasion brutale, mais l'installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L'archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d'armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l'idée d'un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C'est la seule trace claire d'une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l'Exode, c'est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l'est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C'est cette menace qui les pousse à s'unir. Ils élisent un roi : Saül. C'est le début de la royauté israélite.L'histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l'on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l'héroïsme des batailles, mais dans l'effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L'épopée d'Israël commence dans le silence des collines. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode a été réalisé en co-création avec la Fondation Yves Rocher, merci à eux de soutenir le podcast ! Jacques Rocher a grandi à La Gacilly, petit village breton situé dans le Morbihan. En 1991, aux côtés de son père Yves Rocher, il fonde la Fondation Yves Rocher pour agir concrètement en faveur de la nature. Trente-cinq ans plus tard, cette fondation, désormais reconnue d'utilité publique, est devenue un acteur majeur de la préservation de la biodiversité. Chaque année, la Fondation Yves Rocher soutient et permet le développement d'une multitude de projets engagés à travers le monde. Dans cet épisode, Jacques revient sur son parcours et les rencontres qui ont marqué sa vie : Wangari Maathai, Sadguru, le chef Raoni… Il nous parle du sommet de la Terre de 1992 à Rio, de ses séjours en forêt amazonienne mais aussi des actions locales menées en Bretagne, en Inde ou au Togo. Ensemble, nous explorons les grands programmes de la Fondation : Plant for Life, Terre de Femmes ou encore le Festival Photo La Gacilly, devenu un rendez-vous incontournable entre art, écologie et sensibilisation.Au fil de la conversation, Jacques nous partage sa vision de l'engagement : rester dans l'action, tisser des liens sincères avec celles et ceux qui œuvrent sur le terrain et transmettre toujours. Il nous rappelle que planter un arbre, c'est plus qu'un geste symbolique : c'est un acte de foi en l'avenir, un héritage pour les générations futures. Un immense merci à la Fondation Yves Rocher pour leur confiance dans la réalisation de cet épisode.