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La Compagnie de Jésus naît dans un monde en mutation rapide et dans un espace religieux déchiré par la Réforme protestante. Conformément au vœu d'Ignace de Loyola, elle est une réponse à la crise que traverse le christianisme occidental. Ses succès sont nombreux. Mais elle collectionne, aussi, de féroces ennemis. Ces derniers, très variés, sont, au fil des siècles, protestants, jansénistes, gallicans, royalistes, bonapartistes, républicains, libéraux ou socialistes… Les combats menés par l’Ordre s'y prêtaient. Ses spécificités aussi. Ni vraiment moines ni vraiment clercs séculiers, membres d’une congrégation internationale hiérarchisée, soudés par l’obéissance à un « général » et liés au pape par un vœu spécifique, les jésuites brouillent les repères traditionnels. Ils fascinent au moins autant qu’on les déteste. Au point d’alimenter un imaginaire conspirationniste. Mais le mythe ne surgit pas ex nihilo d’un cerveau dérangé. Il est le résultat d’un faisceau d’attaques et de rumeurs provenant d’horizons et d’intérêts différents. Dès le XVIe siècle, ces dernières créent un climat d'accusations et de rejets, une légende noire qui bascule dans un système d’explication globale sans rapport avec l’activité réelle de la Compagnie. Encore moins avec ses buts religieux que ses adversaires s’appliquent à gommer. Le mythe antijésuite est d’abord un mythe politique. Il fait des jésuites les premiers boucs émissaires d’un monde en gestation et pose le cadre psychologique et conceptuel des futures théories du complot. Ce mythe est présenté dans la revue Codex, partenaire de Storiavoce. Aussi sommaire de la revue Codex #11 Excursion dans la Vallée de la Qadisha, Viande, poisson, citron, crêpes et chocolat… Notre culture alimentaire est-elle d'influence catholique? Vivre la Semaine Sainte en Colombie Etc. Priscille de Lassus: Après des études littéraires et une école de journaliste, Priscille a commencé par travailler chez Radio Classique au service Actualités. Elle est aujourd’hui rédactrice en chef de Codex, un livre-magazine qui raconte l’histoire du christianisme avec pédagogie et curiosité. Codex, partenaire de Storiavoce, assume sa fibre pédagogique et une grande honnêteté intellectuelle, sans avoir peur des controverses. Une trentaine d’universitaires composent le conseil scientifique. Priscille prête régulièrement sa plume à d’autres revues culturelles : L’Objet d’art, Archéologia, Art et métiers du livre, Les Vieilles maisons françaises… ___________________________________________________ - Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/ - Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce - Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
Saint François Xavier (en espagnol Francisco Javier, en basque Frantzisko Xabierkoa), né Francisco de Jasso y Azpilicueta le 7 avril 1506 à Javier, près de Pampelune en Navarre, et mort le 3 décembre 1552 sur l'île de Sancian, au large de Canton en Chine, est un missionnaire jésuite navarrais1. Proche ami d'Ignace de Loyola, il est un des cofondateurs de la Compagnie de Jésus. Ses succès missionnaires en Inde et en Extrême-Orient lui acquirent le titre d'« Apôtre des Indes ». Béatifié en 1619, il est canonisé trois ans plus tard par Grégoire XV. Liturgiquement, il est commémoré le 3 décembre aussi bien par les catholiques que par les anglicans. Lu par : Edition Rassemblement à Son Image
Aujourd'hui, deuxième partie de la vie d'Ignace: on vient découvrir l'Université de Paris dans toute sa splendeur et son chaos!
Aujourd'hui, nous voyons la jeunesse d'Ignace de Loyola, jeune noble devenu ermite mystique, puis étudiant, puis prêtre, puis fondateur du plus grand des ordres missionnaires!