Storiavoce est une radio web exclusivement consacrée à l'histoire. Storiavoce s'adresse à un grand public cultivé, étudiant et universitaire.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ En 1939, le nazisme et sa vision du monde se pensent désormais à l'échelle de l'Europe. Ce continent sombre dans l'abîme d'un nouveau type, la guerre génocidaire et la brutalisation des sociétés européennes décrites par l'historien George Mosse atteignent son apogée. Dans cette déflagration inouïe, les autorités allemandes font tout pour préserver leurs populations des affres du conflit. Quelle était la nature de cette politique de préservation des populations ? Est-ce que, malgré tout, la société allemande est devenue combattante ? Comment cette brutalisation s'impose peu à peu dans les consciences ? Concernant le génocide lui-même, comment s'organise-t-il dans le contexte des féodalités du pouvoir nazi ? Est-ce que le dessein meurtrier est un plan centralisé ou laissé aux autorités locales ? Johann Chapoutot décrit, dans cette dernière émission, l'ultime étape du "monde nazi" jusqu'à sa défaite en 1945. Notre invité : spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot est professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne université. Il vient de publier avec Christian Ingrao et Nicolas Patin Le Monde nazi .1919-1945 (Tallandier, 630 p., 27,50 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Comment la République de Weimar, qui était un régime stable ou à peu près stable, bascule-t-il dans la crise politique aussi vite à la fin des années 1920 et au début des années 1930 ? À partir de cette question, Johann Chapoutot décrit non pas la "prise de pouvoir" du parti nazi, mais son "arrivée au pouvoir", dans le contexte si particulier de la crise de 1929 et d'une volonté de retour à l'ordre. Se pose alors une autre question : certes, les nazis qui sont au pouvoir en 1933 ont une vision du monde, mais possèdent-ils un programme ? Dans les faits, ils entament selon leur propre propos une "mise au pas" de toutes les couches de la sociétés allemande. Le régime en est-il pour autant totalitaire ? Pour les auteurs du Monde nazi, la lecture du régime par d'Hannah Arendt doit être remise en cause au profit d'une nouvelle idée : celle d'une "dictature de la participation". Notre invité : spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot est professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne université. Il vient de publier avec Christian Ingrao et Nicolas Patin Le Monde nazi.1919-1945 (Tallandier, 630 p., 27,50 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Venise a su, dès l'époque médiévale, faire de sa particularité géographique un atout militaire et commercial indéniable. Sa puissance et ses artistes ont contribué à diffuser partout en Europe la légende grandiose de la très sereine République. Pour Storiavoce, Claire Judde de Larivière raconte l'histoire de Venise par un prisme original : celui du quotidien de ses habitants à la fin du Moyen Âge. Que cela signifie-t-il concrètement d'être Vénitien en 1520 ? La réponse recouvre des réalités plurielles, une communauté riche de différents corps de métiers, d'origines géographiques et de pratiques religieuses variées. L'étude de la ville à l'échelle quotidienne permet de matérialiser très concrètement des dynamiques de pouvoir, de sociabilité, d'entraide et d'exclusion qui s'exercent dans l'Occident médiéval. Claire Judde de Larivière propose une rencontre avec ces Vénitien.ne.s de la fin du Moyen Âge qui participaient, chacun.e.s à leur manière, à faire de la ville la puissante cité qui fascine encore aujourd'hui. L'invitée : Claire Judde de Larivière est professeure d'histoire médiévale à l'université de Toulouse Jean Jaurès. Elle est spécialiste de l'histoire sociale et politique de Venise à la fin du Moyen Âge et pendant la Renaissance. Elle a publié La Révolte des boules à neige. Murano face à Venise, 1511 (Fayard, 2014) et L'Ordinaire des savoirs. Une histoire pragmatique des sociétés vénitiennes. XVe-XVIe siècle (Éditions de l'EHESS, 2023). Au micro de Storiavoce, elle présente son dernier livre : Vénitiens ! Vénitiennes ! La traversée d'une ville (Venise, 1520) (Seuil, 2024, 288 p., 33 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Nous associons généralement les cathédrales à l'époque médiévale : n'est-ce pas l'historien Georges Duby qui, après le temps des moines et avant le temps des villes, situait le temps des cathédrales? Or, c'est oublier que ces édifices se sont davantage développés dans le monde entier à l'époque moderne et contemporaine. Quand apparaissent les cathédrales ? Quels sont leur sens et leur rôle pour les chrétiens ? Comment ces vaisseaux de pierre vont-ils évoluer au moment de la Réforme, mais aussi dans le grand mouvement de mondialisation du XVIe siècle ? Que nous disent-elles des liens entre les sphères religieuse et politique ? Dans cette émission, l'historien de l'architecture Mathieu Lours nous révèle des pans méconnus de leur histoire au rayonnement universel. L'invité : Mathieu Lours est historien de l'architecture. Il est dernièrement l'auteur de Les Cathédrales dans le monde. Entre religion, nation et pouvoir (Folio, 343 p., 9,90 €) et de Rebâtir Notre-Dame (Tallandier, 304 p., 49,90 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Comprendre la réalité du nazisme n'est pas un exercice facile. Refusant le terme de racines, d'origines ou même d'idéologie, l'historien Johann Chapoutot lui préfère le terme de "vision du monde". Parce que le nazisme souhaite effacer les conséquences de la Révolution française en Allemagne puis en Europe, il est à placer dans les mouvements contre-révolutionnaires. En-est il réactionnaire pour autant ? Quelle est, dans sa nature profonde, la part de modernité, et même de "sciences", dans cette vision du monde ? Naturellement, la Grande Guerre a été comme un incubateur du mouvement. Puis la défaite, la révolution de 1918 -1919 et le traité de Versailles ont comme alimenté une nouvelle ère : celle de l'angoisse et de l'obsession d'une décadence. Ainsi, la crise de 1929 ne constitue pas l'unique cause du développement de ce mouvement singulier et complexe, qu'on ne peut désolidariser du contexte germanique du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Notre invité : spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot est professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne université. Il vient de publier avec Christian Ingrao et Nicolas Patin Le Monde nazi .1919-1945 (Tallandier, 630 p., 27,50 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Qu'est-ce qui caractérise un esprit des Lumières appliqué à la couleur ? Le XVIIIe siècle est marqué par une révolution de la pensée. Ainsi, la manière de percevoir, de décrire et d'employer la couleur change. Une rupture s'opère avec les périodes antique et médiévale. Les découvertes de Newton, à travers l'expérience du prisme, apportent de nouvelles connaissances scientifiques, qui améliorent la compréhension du fonctionnement de la perception visuelle. La philosophie des Lumières conduit à une volonté de classifier, conceptualiser et mieux désigner les couleurs. De cette intention heuristique naît un véritable surgissement de la couleur dans les domaines de l'art, de la mode, de la littérature. Elle devient ainsi associée à l'expression du sentiment et adopte une fonction esthétique, qui diffère de la portée symbolique qui lui était attribuée aux époques antérieures. L'auteur : Aurélia Gaillard, professeur agrégée de littérature française du XVIIIe siècle à l'université Bordeaux-Montaigne, est autrice d'une thèse sur l'esthétique de la fable. Elle vient de publier un ouvrage illustré, intitulé L'Invention de la couleur par les Lumières. De Newton à Goethe, Belles Lettres, Paris, 325 p., 27 €. *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Les Romains sont-ils devenus grecs ou, au contraire, est-ce que ce sont les Grecs qui sont devenus romains ? Comment la civilisation grecque a-t-elle influencé la civilisation romaine et quelle fut, à l'opposé, l'influence de la romanité sur la Grèce ? Dans cette émission enregistrée à l'occasion des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2024, l'historien Gerbert-Sylvestre Bouyssou nous emmène dans la Grèce hellénistique et romaine. Il commence sa réflexion sur l'expression d'Empire gréco-romain, puis la prolonge sur l'universalisme des deux civilisations. Quelles sont, dès lors, leurs différences d'appréciation du monde ou bien leurs conceptions communes ? Comment les empereurs romains s'approprient-ils très concrètement les éléments de la culture grecque ? Quels rôles, enfin, jouent les bibliothèques, la paideia, mais aussi la philosophie grecque dans ces processus d'appropriation ? Notre invité : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s'est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l'histoire politique et à la guerre dans l'Antiquité. Avec Pierre-Olivier Hochard, ils est le co-auteur avec Christophe Chandezon, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Afin de répondre au vandalisme des révolutionnaires, le fameux abbé Grégoire (1750-1831) développa la notion de "patrimoine". Son idée était de combattre les destructions et les déprédations des œuvres d'arts perpétrés durant la période la plus sombre de la Révolution. Il s'agissait non seulement lui de défendre le patrimoine existant mais aussi le patrimoine à venir. Une telle idée, en soit, n'était pas nouvelle. On la retrouve dans l'Antiquité grecque (Pausanias) et romaine (Auguste) mais aussi dans l'Antiquité tardive au VIe siècle, chez l'érudit Cassiodore : faisant face aux ruines de Rome, ce dernier cherche les moyens de "les protéger et d'établir un pacte entre passé et présent". Peu à peu, au delà même de la préservation des sources écrites du passé, s'impose l'idée d'une préservation des pierres. On ne parlait pas encore d'archéologie, mais les principes étaient établis. Notre invité : professeur émérite d'archéologie à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Jean-Paul Demoule est aussi membre honoraire de l'Institut universitaire de France et ancien président de l'Inrap. Spécialiste du néolithique et du rôle social de l'archéologie, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Il vient de publier avec Alain Schnapp Qui a peur de l'archéologie ? La France face à son passé (Belles Lettres, 346 p., 21,90 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Dans la mythologie grecque, Europe est la fille d'Agénor, roi de Tyr. On la représente le plus souvent avec un taureau blanc, fruit de la métamorphose de Zeus, qui utilise ce subterfuge afin de la séduire et de s'accoupler avec elle. Même si le nom d'Europe fait référence à cette mythologie, il nous est difficile de considérer notre propre Europe occidentale au prisme du monde antique. Pourtant, nous considérons généralement que l'Antiquité nous a transmis des modèles qui fondent aujourd'hui notre conception de l'Europe. Avec une nouvelle Histoire de l'Europe, des historiens ont fait le pari de revenir aux origines. Quand naît l'Europe ? Quel est l'écart qui existe entre notre conception de l'Europe et la conception antique ? Comment aborder cette histoire européenne fortement influencée par les civilisations gréco-romaines, alors qu'elle ne peut se réduire à elles ? Quels sont surtout les legs de l'Europe à notre société contemporaine ? Peut-on d'ailleurs comparer nos propres concepts (démocratie, égalité, etc.) à ceux de l'Antiquité ? Nos invités : Violaine Sebillotte Cuchet est spécialiste de l'Antiquité grecque. Professeur à l'université Paris I Panthéon Sorbonne, elle vient de diriger le premier tome de la collection Histoire de l'Europe (Passés composés, 672 p., 42 €). Benjamin Deruelle est professeur d'histoire moderne à l'université du Québec à Montréal. Il dirige, quant à lui, l'ensemble de la collection de l'Histoire de l'Europe, qui comptera quatre volumes de l'Antiquité à nos jours. *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Le 2 mars 2020, le Vatican annonçait l'ouverture des archives du pape Pie XII. Alors que celles de la secrétairerie d'État étaient accessibles en ligne depuis plusieurs années, l'ouverture des papiers "Pie XII" allait permettre à tous les historiens de renouveler leur regard sur l'un des règnes les plus controversés de l'histoire contemporaine. D'origine romaine, Eugenio Pacelli est élu pape en 1939, au seuil de la Seconde Guerre mondiale. Ses silences sur la Shoah sont ainsi considérés comme une faute à la fois morale et politique. Quelle a été la place de la Grande Guerre sur les perceptions du futur Pie XII ? Quel a été son rôle diplomatique à Munich puis à Berlin ? Comment a-t-il participé à l'élaboration de l'encyclique Mit Brennender Sorge (1937) condamnant le nazisme, sous le pontificat de Pie XI ? Pourquoi, enfin, ces silences : étaient-ils délibérés ? Finalement, Pie XII était-il fait pour gouverner dans ce moment si particulier de l'histoire, et a-t-il été à la hauteur de cet événement inouï ? Notre invité : Frédéric Le Moal est historien, spécialiste du fascisme (Histoire du fascisme, Victor-Emmanuel III. Roi d'Italie), professeur au lycée militaire de Saint-Cyr-l'École. Il vient de publier Pie XII. Le pape face au mal (Perrin, 432 p., 25 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ À la différence des civilisations méditerranéennes, les peuples du Nord des époques antique et médiévale ne forment pas une civilisation de l'écrit. Dans son travail quotidien, l'historien avance donc principalement grâce aux découvertes archéologiques. Pourtant, les runes prouvent que le monde scandinave entretenait un lien particulier avec l'écriture. Quand apparaissent-elles ? Qu'est-ce que les chartes et les lois nous disent des organisations politiques ? Quels sont les différents genres littéraires chez les Vikings, et que nous enseignent-ils de leur société ? Est-ce que les sagas sont au monde scandinave ce que L'Iliade est au monde hellénique ? Notre invitée : Ancienne élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l'autrice d'une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22 €) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d'hommes de l'ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90 €). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Loin de l'image véhiculée par les récits de Marco Polo dans le Livre des merveilles ou encore de nos jour par un jeu vidéo au titre évocateur, Les Assassins d'Alamût met en lumière les fondements politiques, culturels et religieux qui ont contribué au développement de la secte chiite des ismaéliens nizarites, appartenant en leur temps à l'islam minoritaire. Au Moyen Âge, en Occident, nombreuses furent les fondations d'ordres religieux. Nous en connaissons bien les règles et la discipline. Pourtant, lorsqu'en Orient, au XIe siècle, un jeune Iranien du nom d'Hassan Sabbah fonde l'ordre des Assassins, ses membres sont très rapidement perçus comme des fanatiques et des meurtriers, et ce au-delà de leur territoire, au-delà même de leur temps, jusqu'à nos jours. Les Assassins, terme qui qualifie en réalité les ismaéliens nizarites, apparaissent à la suite d'une crise de succession qui survient à la mort du calife fatimide al-Mustansir, en 1094. Son fils aîné, Nizar, est écarté du pouvoir, mais en Iran le missionnaire Hassan ibn al-Sabbah lui apporte son soutien. Il organise dès lors un mouvement autour de grands maîtres ayant pris pour base la forteresse d'Alamût, dans le nord de l'Iran actuel. Parfois qualifiée de secte, cet ordre religieux se maintient en Orient malgré la puissance de ses opposants venus de l'Empire seldjoukide. Mais les incursions des Mongols et de leur chef Gengis Khan finissent par faire chuter l'ordre des Assassins. L'auteur : Yves Bomati, historien, spécialiste de l'Iran et auteur de L' Âge d'or de la Perse. L'épopée des Saffavides 1501-1722, rétablit une vision historique de l'ordre des ismaéliens nizarites à travers son ouvrage, Les Assassins d'Alamut (Armand Colin, Paris, 2024, 288 p. 23,90 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Contrairement à l'idée reçue, les Vikings ne sont pas seulement un peuple tourné vers le monde maritime. Loin s'en faut. La terre est aussi essentielle dans leur vie quotidienne que l'est la mer : la terre donne du bois pour les bateaux et des céréales pour l'alimentation ; elle permet aussi l'élevage, qui sert autant à se vêtir qu'à se nourrir. Quelles étaient d'ailleurs les conditions de subsistances de ces peuples du Nord ? Peut-on se représenter de façon précise leur habitat ? Comment la hiérarchie sociale était-elle structurée ? Est-ce que les frontières entre les catégories sociales étaient mouvantes, notamment pour les esclaves ? Quel était enfin le rôle du thing dans la gestion de la communauté ? Notre invitée : Ancienne élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l'autrice d'une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d'hommes de l'ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90€). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La guerre en Ukraine, le printemps arabe ou la montée du protectionnisme et du nationalisme au aux États-Unis : pour comprendre ces événements, la question du blé reste un impensé, alors même que son importance est déterminante. Comment expliquer le rôle stratégique occupé par cette céréale ? Pour répondre à cette question, Alessandro Stanziani offre une réflexion sur le temps long à travers le prisme du blé, en associant histoire économique, politique, sociale et environnementale. Dans cette perspective originale, l'historien démontre l'importance consubstantielle du blé dans la construction des États modernes européens et eurasiatiques. Moteur de l'expansion territoriale et des conquêtes coloniales, le blé constitue un paramètre décisif pour appréhender l'extermination des peuples autochtones aux Amériques et dans les steppes d'Eurasie entre le XVIIe et le XIXe siècle. L'impact du blé se mesure aussi dans les bouleversements politiques et économiques qui secouent le Vieux Continent. À la fin du siècle des Lumières, les spéculations et la mise en place des marchés céréaliers sont pointées comme responsables des famines et des révoltes qui aboutissent parfois à de véritables révolutions. Pourquoi certains États parviennent-ils à se maintenir tandis que d'autres s'effondrent ? Comment les conditions de travail des paysans ont-elles évolué ? Peut-on expliquer les troubles politiques grâce au climat ? Quelles ont été les conséquences de l'industrialisation et de l'accélération des échanges ? L'invité : Directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche au CNRS, Alessandro Stanziani est spécialiste d'histoire économique. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, comme Les Métamorphoses du travail contraint. Une histoire longue du monde d'après (Presses de Sciences Po, 2020, 336 p., 24€) ou Capital Terre (Payot, 2021, 432 p., 24€. Au micro de Storiavoce, il présente son dernier livre : Les guerres du blé. Une éco-histoire écologique et géopolitique (La Découverte, 2024, 344 p., 22€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Grâce aux héros Marvel, le monde des dieux vikings suscite un intérêt renouvelé dans le grand public. Odin, Thor ou encore Loki nous semblent ainsi familiers. Ils reflètent nos joies et nos peurs, nos plaisirs et nos peines. Autrement dit, ils sont proches de ce que nous sommes au quotidien. Pourtant, la réalité du fait religieux des peuples du Nord reste difficile à appréhender, faute de sources suffisantes. Longtemps considéré à travers un prisme chrétien, le polythéisme scandinave est étroitement lié à la nature dans une forme d'animisme. Il est aussi pluriel et mouvant. La religion scandinave possède-t-elle une dimension civique comme sous l'Empire romain ? Quels sont les cultes rendus aux dieux, et qui les célèbre ? Comment, enfin, le christianisme a-t-il transformé la société et les croyances ? Notre invitée : Ancienne élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l'autrice d'une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d'hommes de l'ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90€). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Alors que nos regards sont tournés vers la réouverture de Notre-Dame de Paris au début du mois de décembre, nous en oublierions presque le millénaire chartrain. En effet, après l'incendie de la quatrième cathédrale en 1020, l'évêque Fulbert fait refaire l'ensemble de la crypte. En 1024, il annonce l'achèvement des travaux dans une lettre adressée au duc d'Aquitaine, Guillaume V. Dans cette émission, Storiavoce retrace tout d'abord l'histoire de l'édifice inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité. Dans ce reportage enregistré sur place, nous évoluons aussi au cœur des fouilles archéologiques, nous partons à la découverte du trésor de la chapelle Saint-Piat, et nous terminons notre parcours par la découverte des deux expositions organisées au musée des Beaux-Arts, consacrées aux enluminures et aux sculptures du Moyen Âge jusqu'à l'époque contemporaine. Nos invités : Mathias Dupuis est Directeur de l'archéologie pour le service territorial de Chartres métropole / Ville de Chartres depuis août 2021. Hervé Yannou est administrateur du Centre des monuments nationaux et administrateur par intérim de la cathédrale de Chartres. Grégoire Hallé est directeur du musées des Beaux-Arts de Chartres. *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La Seconde Guerre mondiale a été le terrain de grandes batailles mémorables, comme Barbarossa ou Overlord. Mais derrière la guerre officielle se cachent des opérations secrètes tout aussi spectaculaires. Durant le conflit, les services secrets des différents belligérants font preuve d'ingéniosité, de ruse et parfois d'imprudence, afin de renverser l'ennemi. La figure de l'espion est complètement fantasmée dans la pop culture, avec James Bond, personnage de roman puis de cinéma, ou Alan Turing, dont la vie a été adaptée en biopic en 2014. Au micro de Storiavoce, Rémi Kauffer montre que la réalité n'a rien à envier à la fiction. Par des trajectoires individuelles hors du commun ou par la grande Histoire, l'historien révèle toute la complexité de cette guerre souterraine. L'invité : Historien, journaliste et enseignant, Rémi Kauffer est un spécialiste des services secrets. Auteur d'une trentaine d'ouvrages sur le sujet, comme L'Histoire mondiale des services secrets (Perrin, 2017, 1024 p., 14.90 €), ou plus récemment Les Espions de Cambridge. Cinq taupes soviétiques au cœur des services secrets de Sa Majesté (Perrin, 2022, 384 p., 22€). Au micro de Storiavoce, il vient nous parler de son dernier livre : La Guerre Mondiale des services secrets (Perrin, 2024, 496 p., 25 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Le 29 mai 1453, Constantinople tombe. La ville est prise par le sultan Mehmet II, dénommé dès lors le “conquérant”. Constantin XI Dragasès meurt, les armes à la main, anonyme dans la masse des guerriers” La chute de Constantinople marque la fin d'un empire qui, depuis la chute de Rome, avait maintenu l'Occident dans l'ère chrétienne : l'empire byzantin. Cette ville porteuse du nom de son bâtisseur Constantin revêt une symbolique particulière. Les turcs du sultan Mehmet II sont parvenus à mettre Constantinople à sac par un déploiement colossal d'artillerie et de guerriers et de navires. Les récits des témoins oculaires de cette bataille sans précédant, mettent en lumière la puissance de l'empire ottoman, qui parvient de faire de la basilique Sainte Sophie une mosquée stambouliote. Perte majeure pour l'occident chrétien la prise de la ville résultât d'un long abandon, d'un délaissement des marges de l'empire qui représentaient pourtant un point de contact central avec l'ennemi Turc. La prise constitue l'apogée de la lutte entre l'occident chrétien et l'orient musulman. L'auteur : Sylvain Gougenheim, historien médiéviste, spécialiste de la Réforme Grégorienne auteur de Constantinople 1453 “La ville est tombée” , Perrin, Paris, 2024, 372 p. 25 € *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Longtemps, Cicéron nous est apparu comme un philosophe désincarné, éloigné de toute contingence politique. En réalité, Cicéron fut aussi un homme d'action, un avocat d'exception et un politicien, alors que Rome était plongée dans la guerre civile au Ier siècle av. J.-C. L'un et l'autre sont d'ailleurs indissociables : Cicéron agit en philosophe et il philosophe en homme d'action. Luttant pour la protection de la République romaine, il promeut la culture du débat en associant la rhétorique et la sagesse, jusqu'au prix de sa vie. Éloigné d'une conception moraliste ou vertueuse de la politique, il prône un retour de la justice, l'amour de la raison et des institutions. Une posture qui rend son message profondément universel. L'invité : Charles Guérin est un ancien élève de l'ENS et membre honoraire de l'Institut universitaire de France. Professeur à la Sorbonne, il mène ses recherches sur les pratiques intellectuelles, judiciaires et politiques de la Rome classique. Il vient de publier chez Calype Cicéron. Un philosophe en politique (111 p., 11,90 €). Il est aussi l'auteur de La voix de la vérité. Témoin et témoignage dans les tribunaux romains du Ier siècle av. J.-C. (Belles Lettres, 432 p., 27,50 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La mondialisation ibérique qui se met en place au cours du XVIe siècle crée des liens entre les quatre parties du monde : l'Europe, l'Asie, l'Afrique et les Amériques. Dans ce processus inédit dans l'histoire, on échange des esclaves mais aussi des objets, des denrées et des savoirs. Qui sont les acteurs de cette mondialisation et les premières "élites mondialisées" ? Est-ce qu'il existe une globalisation de la pensée ? Alors que l'Europe est intimement liée à la Renaissance, quelle est la place des savoirs antiques dans ce Nouveau Monde ? Enfin, quels sont les objets et les denrées que l'on retrouve sur ce marché "global" ? Dans cette émission, Serge Gruzinski nous révèle un monde fait de mosaïques, loin d'être uniformisé et occidentalisé. L'invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l'Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l'École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l'auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l'Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l'Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Les Roosevelt ont joué un rôle absolument fondamental dans la destinée de l'Amérique de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Émigrée des Pays-bas au XVIIe siècle, puis séparée en deux branches, la famille Roosevelt réussit, s'enrichit et s'intègre à la haute société américaine. Qu'est-ce qu'une dynastie dans un pays qui affirme être celui de la démocratie ? Les Roosevelt donnent deux présidents aux États-Unis. L'un est républicain : Théodore (1858-1919) ; l'autre est démocrate : Franklin (1882-1945), élu quatre fois. Et pourtant, on souligne leur parenté spirituelle dans leur manière de gouverner. La continuité et la popularité de la famille n'est pas le seul fait de ces deux présidents. On les doit également aux femmes de la famille : "Princesse Alice" (1884-1980), la grande mondaine, fille de Théodore, et Eleanor (1884-1962), épouse de Franklin. Comment expliquer la durabilité et la célébrité de cette immense famille, et sa soudaine disparition après la Seconde Guerre mondiale ? L'auteur : Georges Ayache, ancien diplomate et universitaire, est l'auteur de livres d'histoire contemporaine, et plus particulièrement d'histoire américaine : Les Roosevelt. Une dynastie américaine (Perrin, 2023, 384 p., 23.00 €), Les présidents des États-Unis. Histoire et portraits (Perrin, 2016, 450 p.,24.00 €),1960, la première élection moderne de l'Amérique (Perrin, 2024, 400 p., 24.00 €) *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Véritable fourmilière humaine avant et après la conquête, la ville de Mexico s'inscrit au cœur de la mondialisation ibérique au XVIe siècle : "Les origines et les couleurs se mêlent, mais également les langues et les activités, les croyances et les idées. Les êtres et les choses se côtoient comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant". Serge Gruzinski présente les mutations d'un monde indien qui intègre les techniques occidentales, ne reste jamais passif au vaste mouvement de la colonisation, ni à ce qui se passe en Espagne. Mexico nous révèle ainsi la coexistence, les affrontements, mais aussi les métissages entre les mondes. Fait majeur le plus souvent oublié, la ville gigantesque est aussi tournée vers l'Asie et l'Afrique. Elle se situe ainsi au cœur des réseaux marchands qui se mettent en place, et participe à l'émergence de la mondialisation. L'invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l'Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l'École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l'auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l'Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l'Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Entre 1940 et 1944, la France mène une politique de collaboration active avec le pouvoir nazi. De ces années noires, on retient souvent la participation du personnel politique, des administrations, des entreprises ou encore de la milice française. Pourtant, l'une des images symboliques de la collaboration et de sa condamnation représente une femme anonyme : La tondue de Chartres. Cette femme, photographiée par Robert Capa en 1944, est devenue une figure de la collaboration “horizontale”, qui désigne les Françaises qui ont pris des allemands pour amants. L'épuration violente et spontanée contre ces femmes a pu occulter dans les mémoires les rôles extrêmement variés des femmes dans la collaboration. Loin d'être l'apanage des hommes, des femmes artistes, mondaines, intellectuelles comme Arletty ou Coco Chanel, ont collaboré avec l'Occupant. D'autres profils, les filles de ou femmes de collaborateur comme Josée Laval de Chambrun, la fille de Pierre Laval, interrogent. À l'heure de la révolution nationale, qui circonscrit les femmes à l'espace domestique, comment définir le rôle tenu par celles qui sont les proches des collaborateurs ? Mais Joëlle Dusseau et Pierre Brana ne s'arrêtent pas là. Dans leur livre, ils mettent au jour ces milliers de femmes anonymes, qui ont participé à une collaboration du quotidien à diverses échelles. Ces femmes ont pratiqué la délation, se sont engagées dans la milice, ont espionné au profit de l'Occupant… La question de la motivation des collaboratrices reste un point central : pourquoi, alors même que l'idéologie nazie est délétère pour les femmes, ces dernières choisissent de se mettre à son service ? L'invitée : Agrégée d'histoire et docteur ès lettres, Joëlle Dusseau concilie une carrière politique dans l'Éducation nationale à une production d'ouvrages historiques abondante. Avec Pierre Brana, elle écrit sur des politiques et des syndicalistes, et leurs itinéraires dans la collaboration et la Résistance. On peut citer par exemple sa biographie du collaborateur Philippe Doriot parue en 2017. Cette année, toujours en tandem avec Pierre Brana, elle publie Collaboratrices. 1940-1945, Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l'occupant nazi (Perrin, 2024, 24 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Au XVIe siècle, la monarchie catholique a pour ambition de dominer "les quatre parties du monde" : Europe, Amériques, Asie et Afrique. Cette mobilisation ibérique est-elle sans précédent dans l'histoire ? Comment faut-il définir ce nouvel espace-monde : faut-il parler de "royaume universel" ou de "planète philippique", en référence à Philippe II d'Espagne ? Comment pense-t-on aussi ce "Nouveau Monde", et doit-on le réduire à un rapport de dominants et de dominés ? Dans cette émission, l'historien Serge Gruzinski révèle un monde mouvant, fait d'échanges et d'ouvertures, loin d'être européo centré. Il décrit aussi un monde métissé, avec ses limites et ses seuils, que les colonisateurs franchissent parfois. Loin des clichés habituels sur la colonisation, l'auteur révèle une nouvelle modernité, qui ne se pense pas à l'échelle de l'Europe, mais bien au-delà. L'invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l'Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l'École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l'auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l'Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l'Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Phénomène tentaculaire, violent et mystérieux, la mafia italienne effraie autant qu'elle fascine. Celle qu'on surnomme la pieuvre œuvre à couvert aux quatre coins du monde. C'est en Calabre, à la pointe de la botte italienne, que se transmet la légende de sa création. Trois chevaliers espagnols en fuite auraient établi une société secrète, de laquelle seraient issues la mafia sicilienne, la Camorra napolitaine et la ‘Ndrangheta calabraise. Mais pour découvrir les véritables origines de la mafia, il faut s'éloigner du mythe chevaleresque et plonger dans l'Italie du milieu du XIXe siècle. La période, marquée par les guerres et les soulèvements populaires, a engendré l'État italien moderne. C'est plus précisément dans le royaume des Deux-Siciles, au cœur des conspirations révolutionnaires, mais aussi à l'ombre des citronniers, que se forment les fondements de la mafia telle que nous la connaissons aujourd'hui. Qui sont les premiers mafieux ? Comment opèrent-ils ? Comment ces organisations criminelles issues du XIXe siècle ont-elle réussi à perdurer jusqu'à aujourd'hui ? Cet épisode est adapté d'un article paru dans Histoire & Civilisations de mars 2020 de John Dickie, University College, Londres, « Naples, Sicile, Calabre : dans l'antre de la mafia ». *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Au Ier siècle de notre ère, le terme Hellènistes apparaît dans les Actes des Apôtres : le mot désigne alors "celui qui parle grec" ou "celui qui adopte les mœurs grecques". Dans le contexte du texte biblique, il s'agit ici d'un Juif hellénisé. Le terme, avec le temps, évolue. L'époque contemporaine lui donne ainsi un autre sens, à la fois volontariste et même extensif. Il qualifie alors le génie, mêlant à la fois la civilisation, la langue et l'esprit des Hellènes par opposition aux mondes barbares. Depuis une soixantaine d'années, le mot perd sa dimension missionnaire et qualifie, selon le mot d'Hérodote, "une communauté de sang, de langue, de cultes et d'usages". Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s'est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l'histoire politique et à la guerre dans l'Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses anacoluthes portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Bénéficiant d'un effet de loupe évident, le débarquement en Normandie rayonne dans les études historiographiques et les mémoires, tant et si bien qu'on en oublierait presque le débarquement de Provence du 15 août 1944. Redouté par Hitler, l'événement est pourtant essentiel dans la libération de la France. L'opération Anvil-Dragoon (Enclume-Dragon) se distingue avant tout par l'importance des forces françaises engagées, mais aussi par la rapidité de l'avancée des troupes. Quand la décision d'un débarquement dans le Sud est-elle prise ? Quelles sont les forces en présence ? Comment les troupes sont-elles accueillies par la population ? Quel rôle joue la résistance au cours des événements ? L'historienne Claire Miot répond à toutes ces questions. Dans un album illustré, elle a réuni de nombreuses photos inédites sur ce moment de notre histoire, dont nous célébrons le 80e anniversaire. L'invitée : ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de Cachan, Claire Miot est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Aix. Dans le cadre de ses recherches, elle a travaillé sous la direction d'Olivier Wieviorka. Autrice de nombreux ouvrages sur la guerre au XXe siècle, elle a notamment publié La Première Armée française, de la Provence à l'Allemagne (1944-1945), chez Perrin en 2021. Son dernier ouvrage s'intitule Le Débarquement de Provence. Août 1944 (Passés composés, Ministère des Armées, ECPAD, 175 p., 25 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Pour les cités grecques, la monarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'un seul, était une idée profondément choquante. Pourtant, les royautés hellénistiques se sont imposées sur l'ensemble du pourtour oriental de la Méditerranée. Alexandre le Grand fut l'archétype de ce nouvel exercice du pouvoir. Cependant, la recherche historique nous révèle que la polis grecque ne disparaît pas pour autant, ni ne décline. En outre, des trois royautés ( lagide en Egypte, séleucide en Orient et antigonide en Grèce), cette dernière fait figure d'exception. Quelle est cette exception et comment l'expliquer ? Peut-on parler de centralisation du pouvoir ou, au contraire, d'une "archipélisation" du processus de décision politique ? Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s'est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l'histoire politique et à la guerre dans l'Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Rival potentiel du numéro un ou serviteur dévoué ? Au cours de l'Histoire, la place des numéros deux a varié en fonction des contextes et des espaces. Dans le même temps, des stéréotypes se sont développés à leur égard. Mauvais seconds, traîtres, ambitieux assoiffés de pouvoir. En effet, la place de numéro deux peut être choisie ou subie, car tous les hommes de pouvoirs ne peuvent pas devenir le numéro un. La place de numéro un, quel que soit le type d'État est l'objet d'une lutte plus ou moins intense. Ainsi, certaines personnalités politiques restent volontairement secondes, tels Cambacérès dans l'ombre de Napoléon ou bien Waldeck-Rousseau auprès de Gambetta. D'autres, de par les faveurs de leurs princes, atteignent presque un rang égal, tel Richelieu aux côtés de Louis XIII, faisant parfois eux-même de l'ombre au numéro un. Pour mieux comprendre ce qu'il en a réellement été de la place des numéro deux, leur observation historique de l'Antiquité grecque à nos jours se révèle particulièrement intéressante. Elle permet de distinguer des types de postures politiques, ainsi que des évolutions en fonction des périodes et des espaces géographiques concernés. Enfin, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, livre son témoignage sur sa place de numéro deux sous la Ve République. L'invité : Warren Pezé, maître de conférences à Paris Créteil, diplômé de l'ENS, spécialiste de l'histoire sociale à l'époque carolingienne a publié Le Virus de l'erreur. La controverse carolingienne sur la double prédestination : essai d'histoire sociale (Brepols, 2017, 565 p. 94,95 €). Il dirige aux côtés de Pierre-Emmanuel Guigo Être le numéro deux. Une histoire des rapports de pouvoir à la tête de l'État (PUR, 2024, 314 p. 28 €) *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La « passion arabe » pour Bonaparte prend de l'ampleur à partir du départ des troupes françaises en 1801. En témoignent les récits du chroniqueur égyptien Abdel al-Jabarti, issu de l'élite égyptienne et témoin direct de l'expédition napoléonienne, et du chrétien libanais Nicolas Turc, qui rédigea la Chronique d'Égypte. L'attrait des Arabes pour Napoléon s'explique d'abord par le contexte politique et social : l'Égypte est occupée depuis 1516 par les Ottomans. Quelles sont les relations entre le jeune général et l'élite arabe ? S'est-il présenté comme leur libérateur ? Napoléon débarque en Orient accompagné de scientifiques, de savants et de son armée, dont le dévouement ne manque pas de marquer les populations arabes, comme le remarque des chroniqueurs : « Malgré tous les maux et les dangers qu'ils avaient essuyés, ils conservaient pour leur général une obéissance aveugle, et lui témoignaient toujours un dévouement sans bornes. Ils se soumettaient à ses ordres comme si il eût été leur Dieu, partageaient sans murmure sa mauvaise fortune, et ne cessaient pas de chanter ses louanges. » Cependant les exploits militaires ne peuvent à eux seuls expliquer la construction de cette passion arabe pour Napoléon, qui a profondément marqué la culture arabe et musulmane jusqu'à nos jours. L'auteur : Ahmed Youssef est un historien franco-égyptien, membre du conseil d'administration de l'Institut d'Égypte au Caire et spécialiste des relations entre le monde arabe et la France. Il vient de publier Bonabarta. Napoléon, une passion arabe ? (Passés composés, 2024, 160 p., 17 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Pompéi, c'est quatre millions de visiteurs par an, soit l'un des sites culturels les plus visités d'Italie, les plus étudies, les plus fouillés. « Dans le monde, il s'est produit nombre de catastrophes, mais il en est peu qui aient causé autant de joie aux générations futures », remarque Goethe dans ses souvenirs de voyage publiés sous le titre Voyage en Italie en 1816. Pompéi est avant tout une ville de l'Empire romain détruite par l'éruption du Vésuve en apr. J.-C. qui en l'ensevelissant l'a conservée. Redécouverte à la fin du XVIe siècle, Pompéi est devenue un site archéologie qui a été raconté, admiré, et même mis en scène par de nombreux artistes : madame de Staël, Mozart, Théophile Gauthier, Chateaubriand, Primo Lévi, et même les Pink Floyd, qui ont organisé un concert mythique dans l'un des théâtres du site… Massimo Osanna, ancien directeur du site archéologique de Pompéi tire également le constat suivant : « La ville continuera à restituer connaisses et émotions, à inspirer des expérimentations scientifiques, des pensées, des modes de vêtement, des attitudes, et aussi la littérature, la musique, l'art. La ville continuera à être célébrée, usée, abusée, comprise et incomprise. » À partir de quelles sources, hormis les sources archéologiques, pouvons-nous écrire l'histoire de Pompéi ? Que savons-nous du déroulé de l'éruption et de la réaction des Pompéiens aux premiers signes de la catastrophe ? Peut-on voir grâce aux fouilles l'exemple type d'une cité romaine du Ier siècle apr. J.-C. ? Reste-t-il encore beaucoup à découvrir ? L'auteur : Stéphane Gompertz est écrivain, latiniste et ancien ambassadeur. Il vient de diriger avec Pascal Charvet et Annie Collognat un remarquable ouvrage de synthèse sur Pompéi, regroupant tous les plus grands spécialistes du site archéologique : Pompéi (Bouquins, 2023, 1152 p., 32 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Véritable mythe, Alexandre le Grand est la figure du héros civilisateur. Même si l'empereur Auguste et ses successeurs ont méprisé le Macédonien, la vanité de ses conquêtes et de son pouvoir monarchique, il reste -et pour longtemps- l'archétype du pouvoir impérial. Au cours de cette émission, nous nous interrogeons sur ses relations avec son père, Philippe II, et sur son éducation par deux grandes figures de la pensée antique, Léonidas et Aristote. Puis nous abordons la fameuse guerre contre les Perses : peut-on considérer ce conflit et donc l'expédition d'Alexandre en Orient comme l'expression d'un panhellénisme ? Que représente l'Empire perse au IVe siècle avant J.- C. ? Faut-il réhabiliter le roi perse Darius III ? Comment Alexandre remporte-t-il la victoire à Gaugamèles, près de Ninive, en 331av. J.-C. ? Pourquoi Alexandre rebrousse-t-il chemin après à la bataille de l'Hydaspe en 326 av. J.-C. contre les éléphants du Raja ? Quelles sont les éléments qui vont précipiter sa fin ? Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s'est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l'histoire politique et à la guerre dans l'Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'Université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] Lénine reste une sorte de mythe qu'il faudrait séparer de la figure bien évidemment accablante de Staline. Storiavoce vous propose de comprendre ce que le totalitarisme soviétique doit à son fondateur. Quel a été le parcours de cet homme exceptionnel qui a pensé, puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts et les instruments qui devaient signer les horreurs du XXe siècle ? Notre invité : Stéphane Courtois. *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] Né en Ukraine en 1906, Léonid Brejnev, succède au bouillonnant Nikita Khrouchtchev en 1964. Or, étrangement, Brejnev n'apparait pas comme une grande figure du panthéon des génies du communisme soviétique. Certains le considéraient comme « une carpette », un "beau parleur" et "une personnalité sans personnalité ". Qui était vraiment Léonid Brejnev, ce personnage qui est resté pas moins de dix-huit ans au pouvoir ? Etait-il un vieillard sénile ? Un gendarme qui a écrasé le Printemps de Prague et occupé l'Afghanistan ? Était-il un cynique qui a laissé prospérer la corruption, les pénuries et a plongé son pays dans la "stagnation" ? Ou bien était-il un héros militaire qui a ressoudé les Russes ? Ou bien même un diplomate rusé qui a tout simplement éloigné le spectre de la Troisième Guerre mondiale ? avec notre invité Andreï Kozovoï. *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] Empereur des Français entre 1804 et 1814, chef de guerre remarquable, Napoléon Bonaparte semble surplomber avec majesté le terrain diplomatique et le champ militaire européen. Il n'a pourtant jamais agi seul. Fin stratège, Napoléon est également un diplomate clairvoyant. En élevant sa famille au rang de dynastie, en élaborant un vaste système de réseaux aux dimensions politiques, diplomatiques et militaires, il illustre l'idée que le rôle et le pouvoir d'un homme sont profondément dépendants du système auquel il se rattache. Napoléon a créé ce système à sa mesure. Notre invité : Vincent Haegele *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] 1789 est la dernière année de Versailles comme lieu de pouvoir. Les rituels de la vie de cour, qui semblent imperturbables, sont bousculés par les événements révolutionnaires suivant un rythme et une densité sans précédent. Le 17 juin, le roi perd son pouvoir au profit de l'Assemblée nationale. Cette révolution politique et institutionnelle est suivie d'une révolution populaire le 14 juillet, d'une révolution sociétale le 4 août, d'une révolution idéologique le 26 août, d'une révolution sociale les 5 et 6 octobre. En moins de quatre mois, un système plus que millénaire est abattu. Notre invité : Alexandre Maral *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] Qu'est-ce qu'une religion ? Storiavoce vous propose de sortir quelque peu du sillon de l'histoire, sans l'abandonner tout à fait, en se posant cette question qui peut paraître simple mais qui, au regard précisément de l'histoire mais aussi de la philosophie est bien plus complexe. Comment peuvent s'articuler la foi et la raison que, pendant longtemps, une vision positiviste de l'histoire a souhaité séparer ? Mais plus encore, est-ce que la religion est dans l'histoire, et notamment dans le récit biblique, source de liberté ou au contraire de soumission? De violence ou bien de paix ? Notre invité : Rémi Brague *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La « passion arabe » pour Bonaparte prend de l'ampleur à partir du départ des troupes françaises en 1801. En témoignent le récit du chroniqueur égyptien Abdel al-Jabarti, issu de l'élite égyptienne et témoin direct de l'expédition napoléonienne, et du chrétien libanais Nicolas Turc qui rédigea la Chronique d'Égypte. L'attrait des Arabes pour Napoléon s'explique d'abord par le contexte politique et social : l'Égypte est occupée depuis 1516 par les Ottomans. Quelles sont les relations entre le jeune général et l'élite arabe ? S'est-il présenté comme leur libérateur ? Napoléon débarque en Orient accompagné de scientifiques, de savants et de son armée dont le dévouement ne manque pas de marquer les populations arabes comme le remarque l'un de leurs chroniqueurs : « Malgré tous les maux et les dangers qu'ils avaient essuyés, ils conservaient pour leur général une obéissance aveugle, et lui témoignait toujours un dévouement sans bornes. Ils se soumettaient à ses ordres comme si il eut été leur Dieu, partageaient sans murmure sa mauvaise fortune, et ne cessaient pas de chanter ses louanges ». Cependant les exploits militaires ne peuvent à eux seuls expliquer la construction de cette passion arabe pour Napoléon qui a profondément marqué la culture arabe et musulmane jusqu'à nos jours. Notre invité : Ahmed Youssef *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] le nom de Vercingétorix nous apparaît comme un nom de légende qui, jusqu'à nos jours, donne aux défaites françaises une forme de noblesse et de grandeur. En son temps, Jules César plaça le personnage au centre de son œuvre de propagande La Guerre des Gaules. Pourtant, pendant des siècles, le vaincu d'Alésia ne fut guère au centre de l'attention, bien au contraire. En effet, le caractère légendaire du célèbre Arverne est né dans les têtes romantiques du XIXe siècle. Or le romantisme n'est pas l'histoire. Storiavoce vous propose de revenir à une réalité plus prosaïque : qui était Vercingétorix, fils de roi ? Dans quelle société a-t-il vécu ? Quels étaient ses rapports avec le monde romain et, tout particulièrement, avec Jules César dont il fut un temps l'otage? Comment enfin naquit la rébellion des Gaules ? Notre invité : Jean-Louis Brunaux *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] Nous écrivons l'histoire politique de l'Empire romain avec des lambeaux de texte. Nous nous fondons sur une bibliothèque lacunaire pour tisser les récits de notre civilisation. Et pourtant, nous avons à notre disposition un texte quasi intégral et qui émane directement de l'autorité impériale : la monnaie. Que nous disent les monnaies de cette histoire politique ? Comment et où frappait-on monnaie sous l'empire ? Les monnaies d'Auguste sont-elles comparables à celles de Constantin trois siècles plus tard ? La même monnaie était-elle utilisée dans l'ensemble des provinces impériales ? Ces monnaies sont-elles enfin le reflet de ce que nous appellerions une civilisation ? Notre invité : Donatien Grau *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com [Rediffusion] Le Moyen Âge est bien plus qu'une période historique : c'est un livre d'images foisonnant où artistes, créateurs et cultures populaires n'ont eu de cesse de puiser, réinventant inlassablement selon leur goût et celui de leur temps enluminures, donjons et cathédrales. Si Notre-Dame de Paris est une cathédrale médiévale, elle a été en partie revisitée par le XIXe siècle. Les chimères, monstres caricaturant le Moyen Âge, sortent tout droit de l'imagination de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879). Quand on les regarde, le Moyen Âge nous apparaît sublime, grandiose, fascinant tout autant que monstrueux, fantastique et effrayant. Eugène Viollet-Le-Duc en architecture, Umberto Ecco et Walter Scott en littérature, Games of Thrones à l'écran et le Puy du fou dans ses spectacles. Chacun réinvente le Moyen Âge à sa manière. On parle alors de médiévalisme. Quand est né ce mouvement et comment-a-t-il évolué ? Qui sont les stars du médiévalisme ? Sert-il ou dessert-il l'histoire ? Notre invité : William Blanc. *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] La nation portugaise est riche de son passé et de ses héros. Des premiers Lusitaniens, en passant par les grands navigateurs comme Vasco de Gamma, l'histoire du Portugal ne manque pas de zones d'ombre entre la brutalité de la colonisation, la traite atlantique ou la dictature de Salazar. L'historien Yves Léonard analyse la construction de la nation portugaise, ses socles communs, ses références historiques, mais aussi ses fractures politiques et culturelles. Il nous emmène, à travers l'histoire, la vie politique, l'économie, la littérature ou le sport, au cœur d'un pays dont la cohésion agrège une large diaspora. Notre invité : Yves Léonard *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] Qui étaient les Vikings ? À travers quatorze portraits d'hommes et de femmes connus et inconnus, l'historienne Lucie Malbos nous offre une description des sociétés scandinaves du IXe au XIe siècles, un monde si particulier et passionnant. Notre invitée : Lucie Malbos. *** Facebook : www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Les racines du sport plongent dans l'époque archaïque. En ces temps reculés où se mêlent les mythes de l'Iliade et la réalité grecque, on n'utilisait guère le terme moderne de "sport" mais celui d'âgon, ce qui signifie affrontement, compétition ou joute. Il s'agit pourtant bien de sport, à savoir une activité motrice, codifiée, institutionnalisée et faisant l'objet de compétition. Alors que les historiens modernes estimaient que la pratique antique se distinguait par sa violence, les chercheurs livrent désormais un tout autre récit. Au cours de cette émission, l'historien Jean-Manuel Roubineau revient sur ses origines et sa nature : quand le sport apparaît-il dans les textes et l'archéologie ? Comment les athlètes deviennent-ils des figures sociales ? Quelles étaient les disciplines exercées ? Les jeux existaient-ils uniquement à Olympie ? Pourquoi le sport antique a-t-il disparu dans l'Antiquité tardive ? L'invité : Spécialiste de l'Antiquité, Jean-Manuel Roubineau est maître de conférences à l'université Rennes 2. Ses travaux portent essentiellement sur les hiérarchies sociales et le sport : explorant les conditions d'apparition de la figure sociale de l'athlète, de la diététique athlétique, de l'articulation entraînement-compétition, et plus largement de la raison sportive, il a publié A poings fermés. Une histoire de la boxe antique (PUF, 2022), une biographie de Diogène (PUF, 2020) et, dernièrement, Le Sport. Récit des premiers temps (PUF, 2024). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Au cours de la période médiévale, l'économie paysanne est centrée sur les productions agricoles, l'élevage et la viticulture. La perception des épisodes météorologiques se trouve particulièrement influencée par la proximité de l'homme avec la nature, mais également par les institutions politiques et religieuses mises en place par les Carolingiens. Ainsi, l'éloignement ou la proximité avec les seigneurs laïcs et ecclésiastiques influencent le type de réponse face aux menaces du ciel. Le Traité sur la grêle et le tonnerre d'Agobard de Lyon permet de mieux comprendre le terreau politique et religieux sur lequels se développent les imaginaires paysans. De multiples aspects culturels, psychologiques et sociaux apparaissent, ce qui nous éclaire sur les manières d'appréhender le climat au cours du haut Moyen Âge. Tempestaires, rites païens, sorcières sont ainsi analysés sous le regard d'un religieux du IXe siècle. L'invité : Professeur émérite à l'université libre de Bruxelles et membre de l'Académie royale de Belgique, Jean-Pierre Devroey est l'un des plus grands spécialistes des sociétés du haut Moyen Âge. Après avoir publié La Nature et le Roi. Environnement, pouvoir et société à l'âge de Charlemagne (740-820) (Albin Michel, 2019, 592 p. 25€), il vient de faire paraître De la grêle et du tonnerre. Histoire médiévale des imaginaires paysans, (Seuil, 2024, 448 p. 26 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Rédigés dans les villes de Munster et d'Osnabrück, les traités de Westphalie sont des classiques de l'histoire des relations internationales. Ils sont l'aboutissement d'un long processus qui vise à restaurer la paix en Allemagne après trente années de conflit. Dans ce long travail, la papauté souhaite proposer ses bons offices, mais sans succès. Il faut dire que les belligérants voient avec intérêt la poursuite des hostilités jusqu'à la défaite impériale de Jankau le 6 mars 1645. Les négociations sont donc longues, parce que les représentations diplomatiques nombreuses. Une véritable course qui évolue entre les bovins et les ballets. Pourquoi ces traités ont-ils été une réussite ? Comment seront désormais gérées les questions religieuses au sein de l'Empire et de 'l'Europe ? Peut-on surtout parler d'un tournant westphalien dans l'histoire des relations internationales ? L'invitée: Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg en Suisse et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Auteure de nombreuses ouvrages, elle a entre autre publié avec Christine Lebeau, elle a codirigé une Le Saint-Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve – Les faces nocturnes de l'âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25€). Son livre La Guerre de Trente ans 1618-1648 a été co-édité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Mille fois représentée et analysée, Marie-Antoinette semble indémodable. Figure mouvante selon les inclinaisons politiques, elle est tantôt dévote, tantôt frivole. Présentée comme une femme banale confrontée à la tragédie sous la plume de Stephan Zweig, elle acquiert un statut d'icône glamour dans le film de Sofia Coppola de 2006. Face à cette profusion de visages, est-il seulement possible d'approcher la véritable personnalité de la souveraine ? Au micro de Storiavoce, Charles-Éloi Vial propose de renouveler le portrait de la dernière reine de France. Grâce à une méthodologie qui emploie exclusivement des sources primaires, l'historien et paléographe parvient à faire émerger une Marie-Antoinette qui formule une pensée politique propre et qui ne se résume pas à une caricature. L'invité : Docteur en histoire, archiviste paléographe et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, Charles-Éloi Vial est un spécialiste de l'Empire et de la Restauration. Déjà invité au micro de Storiavoce au sujet de sa biographie de Marie-Louise (Perrin, 2017, 24 €) et de La Famille royale au Temple (Perrin, 2022, 10 €), il vient de publier Marie-Antoinette (Perrin, 2024, 28 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Dès le lendemain du conflit qui déchira l'Allemagne puis l'Europe entre 1618 et 1648, la guerre est appelée par les contemporains "Guerre de Trente Ans". Un affrontement hors du commun pendant lequel les épidémies font plus de morts que les champs de bataille. À la fois guerre d'usure et guerre révolutionnaire par ses conceptions militaires nouvelles, le conflit atteint une violence paroxystique avec le sac de Magdebourg par la Ligue catholique le 20 mai 1631. La guerre fait par ailleurs l'objet d'un traitement bien particulier dans les gazettes de l'époque, mêlant à la fois le récit factuel des hostilités et la propagande. Quelles sont donc les grandes phases de la guerre ? Comment l'intervention de la Suède puis celle de la France pérennisent le conflit ? Peut-on dire qu'il s'agit du conflit le plus meurtrier dans l'histoire de l'Europe ? L'invitée : Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg en Suisse et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Auteure de nombreuses ouvrages, elle a entre autre publié avec Christine Lebeau, elle a codirigé une Le Saint-Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve – Les faces nocturnes de l'âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25€). Son livre La Guerre de Trente ans 1618-1648 a été co-édité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le tourisme de masse s'est imposé comme une industrie nocive pour les humains et l'environnement. À cette modalité du voyage, on pourrait opposer le Grand Tour, pratique élitiste des aristocrates européens, qui cherchent à enrichir leur culture gréco-latine en Italie. Or, cette dichotomie ne cache-t-elle pas une réalité plus riche ? Au micro de Storiavoce, Gilles Montègre propose de revaloriser le voyage comme un objet d'étude historique complexe avec une perspective transnationale. Femmes, érudits, domestiques, aventuriers ou diplomates : une foule hétéroclite parcourt le vieux continent à la poursuite d'objectifs variés. Passion de l'Antiquité, désir d'accumuler un savoir encyclopédique ou de découvrir les confins de la Laponie, comme le modèle politique d'un pays frontalier, le voyage est une expérience révélatrice des préoccupations de l‘Ancien Régime. Parfois synonyme d'émancipation, il permet de penser le lien entre le temps des Lumières et le siècle des Révolutions. L'invité : Agrégé d'histoire et maître de conférences HDR à l'université Grenoble Alpes, Gilles Montègre est un spécialiste du XVIIIe siècle, de l'histoire du voyage, de la diplomatie et des émotions. Il a publié Le Cardinal de Bernis. Le pouvoir de l'amitié (Tallandier, 2019). Il vient de publier Voyager en Europe au temps des Lumières. Les émotions de la liberté (Tallandier, 2024, 656 pages, 26.90 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Entre 1618 et 1648, l'Europe se déchire dans le conflit le plus meurtrier de son histoire. Dans cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne franco-allemande Claire Gantet aborde les origines de la fameuse guerre de Trente Ans. Tout commence le 23 mai 1618 avec la défenestration des représentants de l'empereur du Saint Empire romain germanique. Que se passe-t-il au cours de cette curieuse affaire, dont les conséquences seront dramatiques ? Pourquoi faut-il replacer cet événement sur le temps long ? Comment le protestantisme s'est-il développé dans la seconde moitié du XVIe siècle, et quelle est sa force à la veille du conflit ? Faut-il voir la guerre de Trente Ans comme un conflit avant tout politique, ou bien religieux, remettant en cause l'équilibre fragile du Saint Empire ? L'invitée: Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg, en Suisse, et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Autrice de nombreux ouvrages, elle a notamment publié avec Christine Lebeau, Le Saint Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve. Les faces nocturnes de l'âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente Ans 1618-1648 a été coédité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Le mythe des Illuminati est largement présent dans la culture populaire et nourrit les fantasmes des théoriciens du complot. Pourtant, les racines de cette société secrète sont issues d'un temps perçu comme celui du triomphe de la raison : le siècle des Lumières. Projetant de lutter contre l'obscurantisme, ceux qu'on appelle aujourd'hui les Illuminati sont d'abord un groupe d'anciens jésuites. La secte, prenant exemple sur les méthodes franc-maçonnes, parvient peu à peu à recruter des membres dans les élites européennes. Rapidement interdite et accusée d'avoir précipité la Révolution Française, l'assemblée des “illuminés” se pare d'une aura sulfureuse. Au début du XIXe siècle, le mythe se teinte d'antisémite, composante aujourd'hui présente dans la plupart des théories du complot. Cet épisode est adapté d'un article de Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d'histoire moderne, « Les Illuminati : des Lumières aux théories du complot », paru dans Histoire & Civilisations en février 2023. Le jingle est extrait de l'œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons. Un texte raconté par Christophe Mory. *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce