village in Markazi, Iran
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4. September 1996: Fortsetzung von vor drei Wochen. Die ausgesetzte Voyager-Crew ärgert sich über Eingeborene, Fauna, Feuermachen und die Elemente. Indes sind das Dreamteam Hologramm und Soziopath emsig am Werk, das Schiff zurückzuerobern und – au Backe, Seska! – es ist gar nicht Chakotays Baby. Und weil Chef Michael Piller Star Trek verlässt, beendet man unzählige Handlungselemente und Charaktere. In Deutschland: Der Kampf ums Dasein, Teil 2, ausgestrahlt am 24. April 1998.
Pour comprendre le conflit entre l'Inde et le Pakistan, il faut remonter à l'été 1947. Cette année-là, le Royaume-Uni quitte l'Inde, sa plus grande colonie. Mais au lieu d'un départ en douceur, c'est une partition brutale qui est décidée : l'Empire des Indes est scindé en deux États indépendants — l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane.Cette division, improvisée, précipitée, provoque le plus grand déplacement de population de l'histoire contemporaine : plus de 10 millions de personnes traversent les frontières dans la panique. Hindous et sikhs fuient vers l'Inde, musulmans vers le Pakistan. Environ un million de morts et des milliers de viols et massacres jalonnent cet exode tragique. Dès le départ, la naissance des deux pays est marquée par le sang, la peur… et la haine.Le nœud du conflit ? Le Cachemire.Ce territoire montagneux, majoritairement musulman mais dirigé à l'époque par un maharadjah hindou, est réclamé par les deux pays. En 1947, l'Inde annexe le Cachemire après une rébellion locale soutenue par des tribus pakistanaises. C'est le début de la première guerre indo-pakistanaise, et la première d'une série de trois conflits majeurs autour de cette région.Depuis, le Cachemire est coupé en deux, avec une ligne de cessez-le-feu surveillée par l'ONU, mais régulièrement violée. L'Inde contrôle environ deux tiers du territoire, le Pakistan le reste. Les deux États ne cessent de revendiquer la souveraineté totale sur la région.Un conflit identitaire et géopolitiqueAu-delà du Cachemire, le conflit entre l'Inde et le Pakistan est aussi religieux et identitaire. Le Pakistan s'est construit comme un État musulman. L'Inde, elle, se veut officiellement laïque, mais reste dominée politiquement et culturellement par la majorité hindoue. Ce choc de visions alimente les tensions, surtout depuis la montée du nationalisme hindou en Inde.La menace nucléaireDepuis 1998, les deux pays possèdent l'arme nucléaire, ce qui fait de leur rivalité l'une des plus dangereuses du monde. À plusieurs reprises, notamment en 1999 et 2019, des affrontements ont failli dégénérer en guerre ouverte. Heureusement, la dissuasion nucléaire et la pression internationale ont jusque-là évité l'irréparable.Aujourd'hui ?Le conflit est toujours latent. Le Cachemire reste un territoire militarisé. Les relations diplomatiques sont tendues, les échanges économiques limités, et la méfiance est profonde. 77 ans après la partition, l'Inde et le Pakistan sont toujours liés… par une frontière qui ne cicatrise pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 22 avril, un groupe islamiste commettait un attentat à Pahalgam, ville touristique du Cachemire indien, provoquant la mort de 26 civils, majoritairement hindous. Le mode opératoire a choqué l'Inde : les assaillants ont demandé à leurs otages de prouver qu'ils étaient musulmans, et non hindous, en récitant une prière. Si ceux-ci n'y parvenaient pas, ils étaient froidement tués.Par la suite, l'Inde a accusé le Pakistan d'être à la manœuvre derrière le groupe terroriste responsable de l'attaque et a lancé une opération militaire qui a failli entraîner les deux puissances nucléaires dans une guerre totale.Pourquoi la région du Cachemire se trouve-t-elle au cœur des tensions entre l'Inde et le Pakistan, deux pays nés de la partition de l'empire des Indes britanniques, en 1947 ? Quand cette rivalité mortifère a-t-elle débuté ? Et comment la situation est-elle susceptible d'évoluer ? Dans cet épisode de « L'Heure du Monde », Sophie Landrin, correspondante du Monde à New Delhi, répond à ces questions.Un épisode de Jean-Guillaume Santi, réalisé par Amandine Robillard. Présentation : Claire Leys. Suivi éditorial : Adèle Ponticelli et Claire Leys. Montage : Marion Bothorel. Dans cet épisode : extraits des journaux des Actualités françaises, diffusés le 19 juin 1947 et le 25 septembre 1947 ; d'un discours de l'ancien premier ministre du Pakistan, Imran Khan, prononcé à la tribune de l'ONU, le 27 septembre 2019 ; d'une prise de parole du premier ministre indien, Narendra Modi, le 24 avril 2025.Cet épisode a été publié le 16 mai 2025.À réécouter : "Inde : comment Narendra Modi menace la démocratie"---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022
La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022
Viele Fragen standen nach AEW Dynasty im Raum. Liefert AEW Dynamite die Antworten? Wir kennen alle Ergebnisse und Highlights. Jon Moxley spricht über sein Lebenswerk, die Bucks über Business und Kenny Omega über Kot.Will Ospreay kämpft in einem prestigeträchtigen und hochexplosiven 8-Man Tag Team Match um 400.000 Dollar, damit Mark Briscoe endlich sein Aktiendepot diversifizieren kann. Indes versucht MJF weiter Teil des Hurt Syndicates zu werden. Findet er diese Woche endlich Zustimmung? Das und mehr bespricht für euch Team TJT!TJ:Alexander Bedranowsky stieg als Thumbtack Jack in den Ring. Mit seinen Death Matches bekam er internationale Aufmerksamkeit. ...Du möchtest deinen Podcast auch kostenlos hosten und damit Geld verdienen? Dann schaue auf www.kostenlos-hosten.de und informiere dich. Dort erhältst du alle Informationen zu unseren kostenlosen Podcast-Hosting-Angeboten. kostenlos-hosten.de ist ein Produkt der Podcastbude.Gern unterstützen wir dich bei deiner Podcast-Produktion.
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Drübergehalten – Der Ostfußballpodcast – meinsportpodcast.de
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REDIFF - Personne ne croyait au projet de Magellan de rejoindre les Indes par l'Ouest. Son pays, le Portugal ne le soutient pas ? Qu'à cela ne tienne, ce sera son grand rival, l'Espagne et Charles Quint qui vont finir par céder. Les chances de réussite sont minces mais accéder aux îles aux épices serait une manne commerciale. Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Personne ne croyait au projet de Magellan de rejoindre les Indes par l'Ouest. Son pays, le Portugal ne le soutient pas ? Qu'à cela ne tienne, ce sera son grand rival, l'Espagne et Charles Quint qui vont finir par céder. Les chances de réussite sont minces mais accéder aux îles aux épices serait une manne commerciale. Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 13 janvier 1806. Ce jour-là, Francis Beaufort, officier de la Royal Navy, consigne dans son journal de bord, son projet d'échelle du vent. Son invention consiste à mesurer la force du vent grâce à l'observation des changements de vagues et des effets des différents vents sur les voiles des navires britanniques. C'est l'échelle de Beaufort que les météorologistes utilisent encore de nos jours. Souvenons-nous : à 0, la mer est comme un miroir, lisse et sans vague. A 1, on note quelques rides ressemblant à des écailles de poisson, mais sans aucune écume. A 6, le vent est frais, on aperçoit des crêtes d'écume blanches, avec lames, embruns et vagues de 3 à 4 m. 12 : conditions exceptionnelles dues aux vents qui soufflent à plus de 120 km/h : l'air est plein d'embruns. La mer est entièrement blanche du fait des bancs d'écume dérivants. Visibilité fortement réduite. Vagues supérieures à 14 mètres. L'échelle de Beaufort : une avancée scientifique majeure qui a contribué à augmenter la sécurité des voyages en mer. Mais qui est Francis Beaufort ? Irlandais d'origine française, très jeune aspirant à la Compagnie des Indes orientales qui va gravir les échelons de la marine commerciale, d'abord, puis celle de guerre. Soldat lors des conquêtes napoléoniennes, cartographe de sa Majesté George III, Inspecteur du service d'hydrographie, inspirateur de l'expédition du Beagle autour du monde, à laquelle prit part Charles Darwin. Passionné par la météorologie, cette nouvelle science qu'il eut à cœur de mettre au centre d'un faisceau de disciplines, Francis Beaufort est un acteur incontournable des progrès de la navigation à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe : de l'âge d'or de la marine à voile aux débuts des navires à vapeur et de l'exploration polaire. Remontons aux origines de l'échelle de Beaufort … Avec les Lumières de : Raymond Reding, chirurgien, consultant à Hôpital universitaire des Enfants reine Fabiola. Membre de l'Académie royale de Médecine de Belgique, professeur ordinaire à l'Université catholique de Louvain. Sujets traités : Francis Beaufort, Royal Navy, mer, vent, lames, embruns , vagues, voyage, Charles Darwin, exploration, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:18 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Nous sommes en 1707 à Marseille, le Saint-Jean-Baptiste dit le Lévrier commandé par le capitaine-corsaire Jean-François Doublet, largue les amarres pour chercher fortune dans les Indes occidentales. Un périple qui durera plus de trois ans présenté par Claudine Zysberg...
Passionnée de botanique et de récits d'aventures, la voyageuse et autrice française Katia Astafieff a décidé de suivre les pas d'un illustre botaniste, depuis oublié et parti en Inde près de deux cent ans avant elle... Victor Jacquemont... c'est son nom. Un nom tombé dans l'oubli, présent pourtant sur la façade de l'hôtel de ville à Paris avec sa statue, entre les pages de certains livres de botanique, Stendhal ou Mérimée, ou dans le nom de près d'une centaine d'espèces : «Arum Jacquemontii», «Betula Jacquemontii» ou «Prunus Jacquemontii»...Depuis plus de 10 ans, l'écrivaine et biologiste française Katia Astafieff a su allier son amour des plantes, de l'écriture et des chemins de traverse, des chemins qu'elle arpente le plus souvent seule, l'œil rivé sur les trésors végétaux, naturels de notre planète.Et après le Grand Nord, les steppes mongoles, le désert marocain ou les forêts de Bornéo, la voilà lancée sur les chemins des Indes, en quête de ce botaniste français du XIXè siècle, décédé à seulement 31 ans pendant sa mission en Inde, alors qu'il était envoyé par le Jardin du Roy, aujourd'hui Muséum d'histoire naturelle. Son existence aussi brève qu'intense, ses écrits, sa correspondance ou ses aventures jusqu'au Cachemire vont alors passionner et embarquer Katia jusqu'en Inde. « Par les chemins des Indes » c'est le titre de son récit, paru aux Éditions Paulsen, qui entremêle à deux cent ans d'écart le périple indien de Jacquemont et celui de Katia partie sur ses traces. Un livre qui nous rappelle ce temps des grandes expéditions scientifiques et botaniques, quand des Européens sont partis à l'aventure, en contexte colonial, explorer, inventorier, comprendre le monde, parfois au péril de leur vie, pour le simple et si romantique amour des plantes. À lire :- « Par les chemins des Indes », de Katia Astafieff. Éditions Paulsen. 2025- « L'aventure extraordinaire des plantes voyageuses », de Katia Astafieff. Éditions Dunod. 2023- « La fille qui voulait voir l'ours », de Katia Astafieff. Éditions Arthaud. 2022.
Passionnée de botanique et de récits d'aventures, la voyageuse et autrice française Katia Astafieff a décidé de suivre les pas d'un illustre botaniste, depuis oublié et parti en Inde près de deux cent ans avant elle... Victor Jacquemont... c'est son nom. Un nom tombé dans l'oubli, présent pourtant sur la façade de l'hôtel de ville à Paris avec sa statue, entre les pages de certains livres de botanique, Stendhal ou Mérimée, ou dans le nom de près d'une centaine d'espèces : «Arum Jacquemontii», «Betula Jacquemontii» ou «Prunus Jacquemontii»...Depuis plus de 10 ans, l'écrivaine et biologiste française Katia Astafieff a su allier son amour des plantes, de l'écriture et des chemins de traverse, des chemins qu'elle arpente le plus souvent seule, l'œil rivé sur les trésors végétaux, naturels de notre planète.Et après le Grand Nord, les steppes mongoles, le désert marocain ou les forêts de Bornéo, la voilà lancée sur les chemins des Indes, en quête de ce botaniste français du XIXè siècle, décédé à seulement 31 ans pendant sa mission en Inde, alors qu'il était envoyé par le Jardin du Roy, aujourd'hui Muséum d'histoire naturelle. Son existence aussi brève qu'intense, ses écrits, sa correspondance ou ses aventures jusqu'au Cachemire vont alors passionner et embarquer Katia jusqu'en Inde. « Par les chemins des Indes » c'est le titre de son récit, paru aux Éditions Paulsen, qui entremêle à deux cent ans d'écart le périple indien de Jacquemont et celui de Katia partie sur ses traces. Un livre qui nous rappelle ce temps des grandes expéditions scientifiques et botaniques, quand des Européens sont partis à l'aventure, en contexte colonial, explorer, inventorier, comprendre le monde, parfois au péril de leur vie, pour le simple et si romantique amour des plantes. À lire :- « Par les chemins des Indes », de Katia Astafieff. Éditions Paulsen. 2025- « L'aventure extraordinaire des plantes voyageuses », de Katia Astafieff. Éditions Dunod. 2023- « La fille qui voulait voir l'ours », de Katia Astafieff. Éditions Arthaud. 2022.
A Amsterdam, des marchands hollandais fondent l'une des plus puissantes et prospères compagnies commerciales… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
„Ich glaube, dass diese Woche einige sehr große Dinge passieren könnten“, prognostizierte US-Präsident Donald Trump am Sonntag – und tatsächlich scheint eine Waffenruhe im Ukraine-Krieg in greifbarer Nähe. Nach Gesprächen in Saudi-Arabien hat Kiew einer 30-tägigen Feuerpause zugestimmt, jetzt liegt der Ball beim Kreml. Indes stehen in Europa die Zeichen auf Aufrüstung, auch eigene Atomwaffen sind im Gespräch. Während viele bereits vor einem Überfall Wladimir Putins auf ein EU-Land warnen, mahnen andere zur Mäßigung - zu groß sei die Gefahr einer Eskalation. Ist nach drei Jahren tatsächlich ein Ende des Ukraine-Kriegs in Sicht? Oder spielt Trumps Politik in Wahrheit nur Putin in die Hände? Wie positioniert sich die EU im Schach der Großmächte? Oder muss jetzt jeder Staat selbst für seine Sicherheit sorgen - auch das neutrale Österreich? Zu Gast sind Josef Braml, Politikwissenschaftler und USA-Experte Susanne Fürst, Außenpolitik-Sprecherin und stellvertretende Klubchefin der FPÖ Irmgard Griss, ehemalige Präsidentin des Obersten Gerichtshofs Michael von der Schulenburg, EU-Abgeordneter (BSW) Oberst a.D. Wolfgang Richter, Militär-Experte Moderation: Michael Fleischhacker
durée : 00:51:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Cyclope, sirène, hermaphrodite, siamois... Les monstres sont des aberrations biologiques, des animaux mythiques et des animaux fantastiques. C'est ce que raconte l'embryologiste Marie-Josèphe Wolff-Quenot, autrice "Des monstres aux mythes", dans ce numéro de "La Malle des Indes" en 1997. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Aujourd'hui sur la Tsugi Radio, c'est potion magique pour tout le monde. Oui, même pour toi Obélix ! Partant du constat qu'il ne fait pas bon vivre en 2025 avec la liste des catastrophes qui s'annoncent, deux jeunes histrions sont allés dans la forêt à la recherche du savoir des druides. Ils ont observé le cycle de la lune, du soleil et des étoiles. En quête d'un état modifié de conscience, à grand renfort de rythmes psychédéliques, de basses enveloppantes et de mélopées enivrantes… Dans la potion magique de Walter Astral, pas de gui ou de genièvre, mais du banjo, de la TB303, du MPC et peut-être quand même un soupçon de LSD. Après une belle tournée en 2024, Walter Astral attaque l'année le pied sur le champignon avec Éclipse, un copieux premier album qui ne s'embarrasse pas des formats, le premier morceau fait 9 minutes et 17 secondes n'en déplaise aux plateformes de streaming. Dans Place des Fêtes, il va être question de Nitrolutin, de Turbofée, de Nouvelle Lune et d'un Serpent Mental, quelques-uns des personnages de leur premier album. Walter Astral qui est venu dans notre cabane de la Villette avec ses instruments pour une session live exclusive. Nouvelle voix, Juliette de Prigny viendra désormais chaque mois nous présenter ses jeux vidéos préférés. Aujourd'hui, on enquête sur The Return of the Obra Dinn, vaisseau-fantôme de la Compagnie des Indes, un jeu de Lucas Pope.
Hoy en el Tema del Día conversamos en vivo desde nuestro estudio con Yamil Bukele, Presidente Ad Honorem del Instituto Nacional de los Deportes (INDES).
Guiri al Aire, jueves 27 de febrero del 2025
Guiri al Aire, miércoles 26 de febrero del 2025
Guiri al Aire, martes 11 de febrero del 2025
Somos LOS EX DEL FÚTBOL. El único programa de radio donde se analiza el fútbol con expertos que han vivido el deporte rey. 104.5
Maurice marque en ce moment un double événement lié à l'esclavage. Samedi 1er février, jour férié, le pays a commémoré le 190ᵉ anniversaire de l'abolition de la traite négrière. Lundi 3 février s'ouvre la conférence de l'Unesco sur « La route des personnes mises en esclavage », un projet lancé il y a 30 ans. L'occasion aussi de redécouvrir Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, premier savant métis des Mascareignes. Membre de la première société savante de Maurice, il est nommé en 1786 membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Paris. Ingénieur, géographe et esprit éclectique, il a laissé son empreinte à Madagascar, aux Seychelles, à La Réunion et à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,Le génial savant métis Jean-Baptiste Lislet Geoffroy a participé aux grands travaux de génie civil et militaires à Port-Louis entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, au temps du système esclavagiste colonial. S'il est un lieu où son empreinte est encore visible, c'est la Galerie du Génie – anciennement Hôtel du Génie – qu'il dirigeait. Longtemps oublié, ce premier savant de sang mêlé des Mascareignes renaît aujourd'hui à travers Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, album de bande dessinée bilingue français-anglais de 50 pages signé Didier Sooben.« Ce livre démontre comment, à une époque de notre histoire, il y a eu l'esclavage, le Code Noir qui interdisait le mélange entre Blancs et Noirs, et dans cette même époque, il y a eu un petit jeune, le premier métis qui est devenu le premier savant de la zone indianocéanique », raconte l'auteur réunionnais, qui souhaite redonner vie à cette figure historique majeure, native à La Réunion et qui a servi à Maurice.Né en 1755 à La Réunion (alors Ile Bourbon), en pleine période esclavagiste, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est le fils d'un blanc, ingénieur de la Compagnie des Indes, et de l'esclave Niama, une princesse de la tribu Galam, sur la côte de Guinée. Le destin de Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est intimement lié à Maurice, La Réunion, les Seychelles et Madagascar.Devenu ingénieur-géographe, il a fait ses premières armes aux côtés du chevalier de Tromelin et a réalisé les premières cartes précises des Mascareignes. L'une d'elles, d'une précision scientifique remarquable, est exposée au Blue Penny Museum à Port-Louis. Un travail qui fascine encore aujourd'hui Emmanuel Richon, son conservateur : « C'est quand même à lui que l'on doit les premières cartes de Madagascar et des Seychelles, et puis les premières cartes par exemple avec La Réunion et Maurice, voire La Réunion, Maurice et Rodrigues. C'est lui qui a fait les premières cartes terrestres et maritimes de toute cette région, les premières cartes qui soient d'un caractère scientifique », détaille-t-il.Son expertise impressionne à tel point le milieu scientifique qu'il est nommé membre correspondant de l'Académie royale des Sciences en France, le 23 août 1786. En 1810, lors de la conquête britannique de Maurice (alors Isle de France), Lislet Geoffroy est commandant en chef du génie, à la tête des ingénieurs militaires en charge des infrastructures et des constructions. Ses qualités sont aussi reconnues par l'administration britannique qui succède, à la période française, dans l'île. « C'est lui qui a remis les clés, qui a fait le travail de passation, entre l'administration française et l'administration anglaise. C'est un travail de diplomate, il était quand un peu diplomate, pour servir de lien entre les deux. D'ailleurs, il a fait les deux premières cartes anglaises, ça s'appelle encore Île-de-France dessus », explique-t-il.Une question intrigue les historiens : comment Lislet Geoffroy s'est-il fait connaître dans la région ? Selon Pierre Baissac, le président de la Société royale des Arts et des Sciences de l'île Maurice, tout commence à La Réunion, où le naturaliste français Philibert Commerson le découvre lors de son voyage dans les Mascareignes. « C'était le premier contact avec Lislet Geoffroy. Commerson en revenant à Maurice en a parlé. Il l'a donc fait venir. Lislet Geoffroy s'est implanté à Maurice comme ingénieur, il avait ses bureaux de la marine, ici, à Port-Louis », indique-t-il.Jean-Baptiste Lislet Geoffroy meurt à Port-Louis le 8 février 1836, à l'âge de 81 ans. À l'annonce de son décès, l'Institut de France lui rend hommage. Le savant François Arago, scientifique et ministre de la Marine et des Colonies au sein du gouvernement provisoire de la Seconde République française, saluait à l'Académie des Sciences un homme de « brillante intelligence, chercheur de valeur et érudit ».Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy de Didier Sooben est publié par ARS Terres Créoles/Leko à la Réunion.
Numéro exceptionnel en direct du Paris Radio Show, qui s'est tenu à la Bellevilloise les 28 et 29 janvier 2025.Rémy Bertholon et Olivier Oddou ont reçu en direct et en public deux invités exceptionnels : Jean-Éric Valli - Président des Indés Radios, de Radioplayer France et de Groupe 1981, et Yann Chouquet - Directeur Adjoint de ICI (ex-France Bleu) en charge des antennes et de la stratégie éditoriale. Ils nous partagent leur vision croisée de la radio de proximité, des enjeux du numérique, de l'expérience du rebranding, de la convergence audio et TV, de l'union de l'industrie radio et de sa place dans un environnement de plus en plus concurrentiel.Animation / réalisation : Olivier OddouIntervenants : Rémy Bertholon, Jean-Éric Valli (Président des Indés Radios et de Radioplayer France) et Yann Chouquet (Directeur Adjoint de ICI - ex-France Bleu - en charge des antennes et de la stratégie éditoriale)Crédits musicaux : Rob - It's a blast (BO du film 'Radiostars'), jingles produits par Pure JinglesVoix off : Estelle HubertContactPar mail : contact@vocast.frTwitter : @DesOndesVocastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si l'Europe n'était plus qu'une simple filiale des Etats-Unis ? Trump est revenu au pouvoir mais cette fois avec un plan : plus grand, plus radical, plus impérial. Avec Musk comme bras armé, il veut faire de l'Occident un vassal docile et nous, on regarde sans réagir. Mondialisation heureuse ou vassalisation assumée ? Il est temps d'ouvrir les yeux. Avec le retour de Trump en 2025, ce n'est plus seulement un changement de président, mais un basculement géopolitique majeur qui se profile. Et si on n'y prend pas garde, on risque de se réveiller un matin en se demandant : depuis quand l'Europe est-elle devenue une simple filiale des États-Unis ? 2025, ce n'est pas 2017. Cette fois, Trump revient avec un plan. Et on le voit se dessiner un peu plus chaque jour. Il ne revient pas avec un programme improvisé, mais avec une stratégie claire, structurée et assumée. Son idée ? Finie l'Amérique isolationniste. Place à l'Amérique impériale. Un empire ? Oui. Mais pas à la romaine, avec des légions et des territoires conquis. Un empire technologique, militaire et idéologique. Et ça, ça change tout. L'OTAN version Trump : un pacte de Varsovie inversé ? Vous pensiez que l'OTAN était une alliance où tout le monde avait son mot à dire ? Erreur. Le retour du “techno césarisme”, le cœur du projet trumpiste, parce qu'en 2025, un empire ne se construit plus avec des armées, mais avec des monopoles technologiques. Un Occident sous tutelle américaine ? Cette domination ne passe même pas par la force. Elle s'impose en douceur, par un pacte faustien : vous, Européens, vous abandonnez votre souveraineté, et en échange, on vous offre une illusion de stabilité. L'Europe, dernier rempart ? On fait quoi ? On continue à regarder ça en spectateurs ? Ou on décide d'agir ? Mots-Clés : directoire, souveraineté, numérique, Washington, transition écologique, règles du jeu, alliés fidèles, Danemark, indépendance. Objectif, État souverain, planète, nerf de la guerre, dispositif milliardaire, ordre mondial, futur, SpaceX, Starlink, colonisation martienne, X, Twitter, outil de propagande, mission, Compagnie des Indes, épices, données, or noir, Alain Minc, ennuis, deal, loyer, cerveau, média, politiques, Russie, Poutine, contre-pouvoirs, failles, aiguillon, Amérique, modèle alternatif, hypnose collective, Histoire, Chine, DeepSeek, empire, éternel. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Dans cet épisode, Andréa Brusque va vous parler d'un explorateur visionnaire qui a repoussé les limites de la navigation au début du XVIème siècle. Convaincu de pouvoir rejoindre l'Océan Pacifique en traversant le continent américain, il est parti, pendant près de 3 ans, pour une expédition aussi courageuse qu'insensée. Tout le monde savait, à son époque, que la terre était ronde. Mais lui l'a prouvé. Son nom : Fernand de Magellan. De ses premières virées à son voyage révolutionnaire, découvrez son Fabuleux Destin. À la découverte du monde 10 août 1519. Sur les eaux du Guadalquivir, le fleuve qui relie Séville à l'océan Atlantique, cinq petites caravelles sont prêtes à hisser les voiles. Depuis l'Antiquité, on sait que la terre est ronde. Ces trente dernières années, le commerce des épices a ouvert des routes vers les Indes, à l'Est. Quelques navires ont déjà accosté sur les côtes américaines, à l'Ouest. Mais personne n'a encore jamais entrepris de faire le tour du globe. Et c'est exactement l'objectif de ce nouveau voyage. Écoutez nos autres épisodes : L'expédition Franklin, le naufrage le plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Gautam Shukla, Antoine Berry Roger) Première diffusion : 13 juin 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Schluss mit illegaler Migration, Klimaschutz und Wokeness. Schon am Tag seiner Angelobung macht Trump Nägel mit Köpfen: Ab sofort soll kein illegaler Einwanderer mehr über die Südgrenze in die USA gelangen, die Geschlechtervielfalt ist beendet, die Öl- und Gasproduktion wird entfesselt, das Pariser Klimaschutzabkommen ist Geschichte. Schockiert zeigen sich viele Beobachter über Trumps rechte Hand Elon Musk, der den Hitlergruß gezeigt haben soll. Österreichs Grüne wollen Musk ab sofort die Einreise verwehren. Indes feiert die FPÖ-Vertreterin in Washington Susanne Fürst Trumps America First. Eine solche Zeitenwende wünscht sie sich auch unter einem Kanzler Kickl. Führt Trump die USA zu alter Stärke, oder gefährdet er die Demokratie? Wird er zum Vorreiter einer „rechten Welle“, die auch andere Länder erfasst? Wird sich auch FPÖ-Chef Herbert Kickl ein Beispiel an ihm nehmen? Und was kommt dann auf Österreich zu? Das Attentat von Aschaffenburg versetzt ganz Deutschland in Schock. Der Täter ist Afghane, amtsbekannt und sein Asylgesuch wurde abgelehnt. Ähnlich war es bei den Fällen in Brokstedt, Mannheim und Solingen. CDU-Chef Merz fordert jetzt striktere Asylgesetze, Olaf Scholz hatte schon davor „endlich in großem Stile“ abschieben wollen. Doch viele Beobachter zweifeln an den Beteuerungen der Politik. Wird Aschaffenburg zur Wende in der Asylpolitik? Darüber diskutiert Kathrin Prähauser mit diesen Gästen: Roger Köppel, Chefredakteur von „Die Weltwoche“ Katharina Körber-Risak, Unternehmerin Florian Klenk, Chefredakteur von "Der Falter" Franz Schellhorn, Direktor der Agenda Austria
Il y a plus de 150 ans, en 1871, la reine Victoria était titrée « impératrice des Indes » – mais à quoi ressemblait cet « empire » qu'elle ne devait jamais visiter ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:41 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Prisées par les élites, les "indiennes", toiles de coton colorées importées des Indes, sont pourtant longtemps prohibées par le roi. C'est à partir du 18ᵉ siècle que les manufactures françaises investissent le marché de l'imprimé, qui s'étend des motifs végétaux aux scènes de la vie pastorale. - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Aziza Gril-Mariotte Professeur en histoire de l'art à Aix-Marseille université, chercheur au laboratoire TELEMMe et directrice générale du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon; Esclarmonde Monteil Conservatrice en chef du patrimoine au ministère de la Culture
Le 13 novembre 1520, après des mois d'une navigation périlleuse, les hommes de l'expédition de Magellan découvrent enfin le passage reliant l'Atlantique au Pacifique, qui sera nommé plus tard le détroit de Magellan. Parti en 1519 avec cinq navires et 237 hommes, Magellan, un Portugais au service de l'Espagne, cherche une nouvelle route vers les Indes et leurs précieuses épices. L'expédition est marquée par des mutineries et des conditions de navigation extrêmes, entre tempêtes, froid glacial et scorbut. En novembre 1520, la flotte traverse enfin le Pacifique, une épreuve épuisante où les hommes survivent grâce à des conserves de céleri sauvage. Aux Philippines, Magellan tente d'établir son autorité auprès des tribus locales, mais trouve la mort lors d'une bataille sur l'île de Mactan. Seul le navire Victoria revient en Espagne en 1522, accomplissant la première circumnavigation de l'histoire et prouvant définitivement que la Terre est ronde, un exploit qui marquera l'histoire de la navigation et des découvertes géographiques. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La dinde est un incontournable des tables de fête, mais son nom suscite souvent une question : pourquoi cet oiseau s'appelle-t-il ainsi ? Pour répondre, il faut remonter au XVIᵉ siècle, à une époque où les découvertes géographiques et les échanges commerciaux ont considérablement élargi les horizons des Européens. Un oiseau qui vient de loin… ou presqueLa dinde, ou Meleagris gallopavo, est une espèce originaire d'Amérique du Nord. Elle était élevée et consommée par les populations indigènes bien avant l'arrivée des Européens. Lorsque les Espagnols découvrent cet oiseau au Mexique au début du XVIᵉ siècle, ils le ramènent en Europe, où il rencontre un succès rapide grâce à sa chair savoureuse. Mais alors, pourquoi l'appelle-t-on "dinde" et non "mexicaine" ? Cela tient à une confusion géographique courante à l'époque. Les Européens, fascinés par les "Indes", un terme générique qui désignait à la fois l'Asie et le Nouveau Monde, associaient souvent tout produit exotique à ces contrées lointaines. En français, l'oiseau est donc rapidement désigné comme "poule d'Inde", raccourci au fil du temps en "dinde". Des noms différents selon les languesLe cas français n'est pas unique. Dans d'autres langues, la dinde porte également des noms reflétant cette confusion géographique. En anglais, elle s'appelle "turkey", car les Anglais pensaient qu'elle venait de Turquie, un autre carrefour du commerce mondial à l'époque. En turc, l'oiseau est appelé "hindi", renforçant encore l'idée des "Indes". Quant aux Portugais, ils l'ont d'abord nommée "peru", en lien avec le pays d'Amérique du Sud, bien que l'oiseau soit originaire d'Amérique du Nord. Un succès européenLa dinde s'est vite imposée en Europe grâce à son élevage facile et sa chair abondante, notamment pour nourrir de grandes tablées. Elle devient un met de choix pour les fêtes et les banquets, remplaçant progressivement le paon ou l'oie dans certaines traditions culinaires. En résumé, la dinde doit son nom à une confusion géographique. Importée des Amériques, elle a été associée aux "Indes", un terme générique utilisé par les Européens pour désigner des terres lointaines et mystérieuses. Un malentendu historique, mais qui n'empêche pas l'oiseau de trôner fièrement sur nos tables de fête ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:17:25 - Les Odyssées - En 1519, le grand navigateur portugais Fernando de Magellan tente de rejoindre les Indes en passant par l'Ouest. Tempêtes, naufrages, trahisons : un beau programme l'attend. Voici l'Odyssée d'une folle expédition, celle qui sans le chercher, deviendra le premier tour du monde de l'humanité !
Gijs voelt een innige band met zijn personal trainer Jos. Hij gaat tot het uiterste voor Jos, hengelt naar complimentjes van Jos en Jos houdt van hem om wie hij is. Teun bleef achter in zijn glimmende sportonderbroek maar heeft zich wel van twee belangrijke taken gekweten. De conclusie: tuinieren heeft niks te maken met natuur. Hannekes somberheid verdween als sneeuw voor de zon want ze zit in Hotel des Indes met de echte Matthijs. We sluiten af met een diepgewortelde samenwerking tussen vier grootheden.
Le 13 novembre 1520, après des mois d'une navigation périlleuse, les hommes de l'expédition de Magellan découvrent enfin le passage reliant l'Atlantique au Pacifique, qui sera nommé plus tard le détroit de Magellan. Parti en 1519 avec cinq navires et 237 hommes, Magellan, un Portugais au service de l'Espagne, cherche une nouvelle route vers les Indes et leurs précieuses épices. L'expédition est marquée par des mutineries et des conditions de navigation extrêmes, entre tempêtes, froid glacial et scorbut. En novembre 1520, la flotte traverse enfin le Pacifique, une épreuve épuisante où les hommes survivent grâce à des conserves de céleri sauvage. Aux Philippines, Magellan tente d'établir son autorité auprès des tribus locales, mais trouve la mort lors d'une bataille sur l'île de Mactan. Seul le navire Victoria revient en Espagne en 1522, accomplissant la première circumnavigation de l'histoire et prouvant définitivement que la Terre est ronde, un exploit qui marquera l'histoire de la navigation et des découvertes géographiques. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Want to see video of this episode? Click here to watch on YouTube and subscribe to our channel!We're back with our semi-blind reviews series — but with a twist! In this mystery sample edition, both of us have no idea what the identity of this rum is before diving in headfirst for a review. Along the way, we offer our best guesses as to the rum's origin and key characteristics. This time, it's a 20-year-old rum from Trinidad Distillers Limited bottled by Compagnie Des Indes. Tune in to see how close we get! A special thank you to Rumcast patron Ben for providing the mystery sample. Have a listen and let us know what you think of this rum!P.S.Did you know you can support The Rumcast on Patreon now and get bonus episodes, happy hours, and more? You can! Head to patreon.com/therumcast to check it out.
Bounty, Soleil Royal, Superbe… autant de vaisseaux amiraux qui ont traversé les océans et dont les aventures qui les accompagnent continuent, elles aussi, de traverser les siècles. À Madagascar, en banlieue de la capitale Antananarivo, un petit atelier, le Village, et sa trentaine d'artisans aux doigts d'or font revivre depuis 30 ans ces navires d'exception en fabriquant leurs maquettes. Un savoir-faire unique sur l'île, qui, au fil des années, a acquis une renommée internationale auprès d'une clientèle étrangère. De notre correspondante à Antananarivo,Armé de son racloir, Rafah Ralahy rectifie la coque du Soleil d'Orient, un navire de commerce français du 17ᵉ siècle, ayant appartenu à la Compagnie des Indes. Ses doigts caressent le bois encore rugueux, comme pour mieux y déceler les aspérités à gommer. Lui est accastilleur. « Mon travail, c'est d'être le plus fidèle au plan. Donc, à chaque étape, pour que la maquette qu'on crée soit identique au navire conçu il y a des siècles, on fait les rectifications », explique le sexagénaire, les yeux rivés sur l'immense plan étalé sur son établi.Dans la même pièce, en face de lui, Tovo-Hery Andrianarivo façonne les balustres du château arrière d'un navire de guerre du 18ᵉ siècle. Ciseau à bois à la main, ses gestes sont d'une précision extrême. Comme la plupart de ses camarades autour de lui, il a trente ans d'expérience. « J'aime mon métier, parce que c'est de l'art. Et je suis fier de voir nos maquettes voyager partout dans le monde. Une fois, mon ancien patron m'a montré un documentaire sur le navire Hermione, qui reprenait la mer, se rappelle-t-il. Derrière le conservateur du musée qui parlait, il y avait notre maquette. Le sentiment que j'ai ressenti ce jour-là était incroyable ! » « C'est ce qui attire les têtes couronnées »Le Village, c'est un clan. Les employés appartiennent à une quinzaine de familles différentes et habitent le même quartier. La plupart ont été formés en interne par le fondateur, un maquettiste naval français qui a depuis revendu l'entreprise. Quant aux plus jeunes artisans, ils sont souvent les enfants des « anciens ».Et si l'atelier a su résister aux tempêtes provoquées par les crises économiques et sociales répétées dans le pays, « c'est grâce à la qualité unique des productions des artisans », affirme Grégory Postel, propriétaire du Village depuis 2023.« On est sur ce qui se fait de mieux dans le monde, on n'a pas peur de le dire ! C'est même notre marque de fabrique. Il y a d'autres concurrents qui font des très belles pièces, mais pas aussi abouties que les nôtres », précise-t-il. Dans le jargon, on appelle cela « la finition musée ».« Forcément, ça nécessite plus de travail, plus de finitions, poursuit le propriétaire du Village. Mais je pense que c'est ce qui attire par exemple les têtes couronnées, qui cherchent vraiment le produit pur, parfait, qui ressemble à ce qu'ont connu leurs aïeux lorsqu'ils étaient rois de leur pays dans les années 1600-1700. »Le prince Albert de Monaco, la famille royale d'Espagne, le pape François... ces personnalités possèdent au moins une des maquettes de prestige réalisées ici.Des commandes spéciales ou proposées sur catalogue, comme ce Soleil Royal, de 1,20 m de longueur, sur lequel les quatre artisanes de l'atelier gréement achèvent de tendre la dizaine de mètres de cordages durcis à la cire d'abeille et hisser les pavillons. Il aura fallu 15 personnes et plus de 800 heures de travail pour concevoir cette pièce d'exception, vendue 5 300 euros hors frais d'envoi, à un particulier en France.À lire aussiÀ Antananarivo, une tour Eiffel de douze mètres de haut attire les curieux
durée : 00:59:16 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir du XVIIe siècle, la diplomatie devient une affaire véritablement mondiale. Des Petites Antilles à la Nouvelle-France, l'équilibre géopolitique européen excède désormais les frontières du Vieux Continent. - réalisation : Thomas Beau - invités : Éric Schnakenbourg Professeur d'histoire moderne à l'Université de Nantes, directeur du Centre de Recherche en Histoire Internationale et Atlantique; François Ternat Professeur d'histoire à l'INSPE de l'université de Rouen
Dans son dernier livre, l'écrivaine voyageuse française Lucie Azema convoque l'utopie et les ailleurs, réels ou imaginaires, pour dire le besoin que nous avons tous et toutes de rêver à demain et à ailleurs. Après avoir livré une réjouissante et salutaire analyse féministe du voyage dans son premier livre « Les femmes aussi sont du voyage », après être partie ensuite sur les multiples routes du thé dans son second ouvrage « L'usage du thé. Une histoire sensible du bout du monde », Lucie Azema a décidé de nous emmener ailleurs. « Nous avons besoin d'un ailleurs qui n'existe pas » : c'est le titre de son dernier essai, érudit mais très didactique qui vient puiser, comme à chaque fois avec l'écrivaine nomade, dans la littérature de voyage et ses figures imposées pour mieux les questionner, les déconstruire, voire les réenchanter. « Réenchanter le voyage », c'est d'ailleurs le sous-titre de ce livre aux allures de manifeste pour tous les coureurs d'horizons, mangeurs de ciel, brûleurs de route, qui enfants, ont rêvé sur les cartes ou lignes de crête, pour mieux se lancer dans le vaste monde, dans des ailleurs réels ou rêvés. De l'Atlantide à l'île d'Utopie, de l'Eldorado à Katmandou, de cités idéales en paradis perdus, Lucie Azema tisse des réflexions personnelles sur sa vie de femme voyageuse et son rapport au monde à une trame plus collective, celle des rêves de ses congénères occidentaux qui n'ont eu de cesse de projeter des ailleurs, de les chercher, de les inventer. L'autrice revient aussi longuement sur les années 60-70, quand toute une jeunesse occidentale, en quête d'idéal et de vie libre sur la route, s'est lancée sur le « Hippie Trail » ou « Route des Indes », d'Istanbul à Katmandou. Ode à l'imaginaire et au rêve, de puissants motifs de voyage, son livre invite à partir et à ne jamais renoncer à cette promesse qu'incarne l'ailleurs, où qu'il soit : celle d'un monde différent, renouvelé et qui sait meilleur. À lire :- « Nous avons besoin d'un ailleurs qui n'existe pas ». Lucie Azema. Éditions Allary. 2024- « L'usage du thé, une histoire sensible du bout du monde ». Lucie Azema. Éditions Flammarion. 2022- « Les femmes aussi sont du voyage, l'émancipation par le départ ». Lucie Azema. Éditions Flammarion. 2021- « L'Utopie », de Thomas More. 1516. Éditions Gallimard Folio 2012- « Magic bus, sur la routes des hippies d'Istanbul à Katmandou ». Rory MacLean. Hoëbeke Éditions. 2011- « Les villes invisibles », Italo Calvino. Éditions Gallimard. Édition originale 1972. Réédition Folio 2013.
Contexte historiqueAu 17ème siècle, de nombreuses nations européennes, dont la France, l'Angleterre, le Portugal et les Pays-Bas, étaient impliquées dans la traite transatlantique des esclaves. Les navires marchands étaient utilisés pour transporter des marchandises entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, dans un commerce tristement célèbre sous le nom de « commerce triangulaire ». Le "Providentz" faisait partie de ces navires qui assuraient les échanges de marchandises et d'êtres humains entre ces continents.Le "Providentz"Le "Providentz" était un navire français, probablement un voilier de type "flûte", un modèle de navire utilisé pour le commerce et la guerre en raison de sa grande capacité de chargement. Comme beaucoup d'autres navires de cette époque, il était utilisé à la fois pour le transport de marchandises, mais aussi pour la traite des esclaves. Il faisait partie des navires armés par des compagnies françaises, telles que la Compagnie des Indes occidentales ou des armateurs privés, pour faire du commerce entre la France, les côtes d'Afrique de l'Ouest et les colonies des Amériques.En 1674, le "Providentz" effectue un voyage notable. Lors de ce voyage, il quitte les ports français pour les côtes africaines, où il est chargé de capturer des esclaves destinés à être vendus dans les colonies françaises des Antilles. La pratique courante à cette époque consistait à échanger des produits manufacturés ou des armes contre des esclaves africains. Ces derniers étaient ensuite entassés dans les cales des navires et emmenés à travers l'Atlantique dans des conditions inhumaines.Naufrage du "Providentz"L'épisode marquant de l'histoire du "Providentz" survient en août 1674. Le navire fait route vers les Antilles, transportant une cargaison de marchandises et d'esclaves africains. Cependant, il est frappé par une tempête au large de l'île de la Réunion (appelée alors île Bourbon). Le navire, endommagé et surchargé, fait naufrage près des côtes de cette île.Mais ce qui rend cet événement particulier, c'est la rumeur selon laquelle ce naufrage aurait été causé par l'ivresse de l'équipage.Selon certaines sources historiques, l'équipage du "Providentz", après avoir consommé de grandes quantités d'alcool, aurait perdu le contrôle du navire. L'ivresse aurait conduit à une navigation imprudente et à de mauvaises manœuvres, ce qui aurait précipité la perte du bateau au large de l'île de la Réunion, alors appelée l'île Bourbon. Ces comportements irresponsables en mer, liés à la consommation excessive d'alcool, étaient malheureusement relativement fréquents sur les navires de l'époque.Le navire, en route vers les colonies avec une cargaison d'esclaves et de marchandises, s'est échoué près des côtes. Une partie de l'équipage a péri dans le naufrage, et il est rapporté que quelques esclaves auraient réussi à survivre et se sont enfuis dans l'île.Bien que l'histoire exacte du "Providentz" soit entourée d'incertitudes, le rôle de l'ivresse de l'équipage dans le naufrage semble être une explication plausible, surtout dans un contexte où les conditions de vie et de discipline à bord des navires de l'époque étaient souvent précaires.Selon les récits historiques, peu de personnes ont survécu à ce naufrage. Cependant, un groupe d'esclaves aurait réussi à atteindre les rives de l'île. Ces survivants se seraient échappés dans l'intérieur de l'île, où ils auraient formé l'un des premiers groupes de "marrons". Les marrons étaient des esclaves qui s'étaient enfuis et qui vivaient dans des communautés autonomes, souvent dans des zones difficiles d'accès, comme les montagnes ou les forêts tropicales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 15 octobre 1917, au fort de Vincennes. Il est 6h15. Le temps est brumeux, le silence règne. Une femme arrive dans une voiture cellulaire. En sortant, elle se dirige vers son poteau d'exécution. Elle refuse le bandeau qu'on lui tend. Son avocat, autrefois son amant, l'embrasse avec passion… Pour une dernière fois. La femme se tient fièrement, et lance un dernier baiser en direction des soldats qui assistent à cette scène. Pourtant, cette femme ne méritait pas vraiment sa peine… Son nom : Margaretha Geertruida Zelle, qui deviendra la célèbre Mata Hari. Entre danse de charme, et espionnage, découvrez son fabuleux destin. Une passion pour la danse Margaretha est une belle jeune femme au teint hâlé. En 1895, elle répond à une annonce matrimoniale d'un capitaine de vaisseau de l'armée royale des Indes "Officier de retour des Indes cherche jeune femme affectueuse pour mariage". Alors qu'elle n'a pas 20 ans, elle épouse Rudolf, l'homme en question, de 19 ans son aîné. Le couple s'installe à Amsterdam. Rapidement, Margaretha et Rudolf mettent au monde leur premier enfant, Norman. Pour que Rudolf reprenne du service, ils partent tous les deux vivre sur l'île de Java en Indonésie, colonie hollandaise. Ils donnent naissance à une fille. Là bas, Margaretha apprend la danse orientale qu'elle apprécie particulièrement, et prend le surnom de Mata Hari, qui signifie “Oeil du jour”, un nom aujourd'hui mondialement connu. Mais, au bout de quelques années, Margaretha se lasse de la vie javanaise... De danseuse de charme à espionne La jeune femme s'installe à Paris, pour y faire carrière. Elle veut devenir danseuse de charme et commence à se déhancher dans des salons privés. Elle commence alors à travailler au Musée Guimet. Face au public, Mata Hari se déhanche de manière subjective, elle enlève un à un les voiles qui recouvrent ses formes généreuses, jusqu'à se retrouver quasiment nue. Pour séduire encore davantage les foules, et plus particulièrement les hommes, Mata Hari s'invente un personnage aux origines hindoues. Mata Hari fréquente des personnes haut-placées. Mais les temps sont durs pour l'Europe. En 1914, la Première guerre Mondiale éclate et les puissances européennes entrent en conflit en août. Mata Hari, qui vit désormais à Berlin, fuit l'Allemagne et revient s'installer à Paris, au Grand Hotel. Fascinée par les hommes, la danseuse papillonne autour des soldats lors des grandes réceptions. Elle deviendra l'une des espionnes les plus connues du 20ème siècle... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : L'énigmatique Grigori Raspoutine : les premières visions (1/4) L'énigmatique Grigori Raspoutine : la fin de la dynastie Romanov (2/4) L'énigmatique Grigori Raspoutine : de dangereuses rumeurs (3/4) L'énigmatique Grigori Raspoutine : le début de la légende (4/4) Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le "Slavery Abolition Act" de 1833 a officiellement mis fin à l'esclavage dans l'ensemble des colonies britanniques, à l'exception des territoires administrés par la Compagnie britannique des Indes orientales, Ceylan (actuellement le Sri Lanka) et Saint-Hélène. Cette loi a libéré environ 800 000 personnes qui étaient réduites en esclavage dans les colonies britanniques, notamment dans les Caraïbes, en Afrique du Sud et au Canada.Et si je vous en parleaujourd'hui,c'est pour soulogner son impact financier considérable sur l'État britannique, et ce pour plusieurs raisons :1. Compensation des propriétaires d'esclaves : Pour compenser les propriétaires d'esclaves pour la perte de leur "propriété," le gouvernement britannique a prévu une énorme indemnisation. Cette compensation s'élevait à environ 20 millions de livres sterling, ce qui représentait environ 40 % du budget annuel de l'État à l'époque. Cet emprunt était l'un des plus importants jamais réalisés par le gouvernement britannique jusqu'alors.2. Dette nationale : Le coût de cette compensation a été si élevé qu'il a contribué à accroître considérablement la dette nationale. Cet emprunt a été remboursé par les contribuables britanniques, et les paiements d'intérêts sur cette dette ont duré jusqu'en 2015, ce qui montre l'ampleur de l'engagement financier.3. Impact économique : Les colonies esclavagistes étaient une source importante de revenus pour l'économie britannique à travers le commerce des produits comme le sucre, le coton, et le tabac. L'abolition de l'esclavage a affecté ces économies et, par conséquent, les revenus de l'État. De plus, la transition vers une main-d'œuvre libre n'a pas été instantanée ni sans coûts supplémentaires, ce qui a ajouté à la charge économique.4. Répercussions à long terme : Bien que l'abolition ait été moralement justifiée, elle a entraîné une restructuration économique et sociale des colonies britanniques, ce qui a nécessité d'importants investissements et a eu des conséquences économiques à long terme.En somme, le "Slavery Abolition Act" a imposé un lourd fardeau financier à l'État britannique en raison des indemnisations massives versées aux propriétaires d'esclaves et des impacts économiques connexes. Cependant, bien que cet acte ait fortement affecté les finances publiques, il n'a pas complètement "ruiné" l'État britannique, mais plutôt accru de manière significative sa dette nationale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6. November 1995: Auf der Suche nach Warpgondel-Dämmstoff stolpert Chakotay unverhofft über ein CHAH-mooz-ee, was ihn und uns in ausführliche Rückblenden stürzt, denn zuletzt erblickte er dieses Symbol im mittelamerikanischen Regenwald, als er mit Fatter Kolopak widerwillig auf Expedition nach seinen Vorfahren ging, dem Stamm der Gummibaum-Leute. Indes leidet der Doktor unter Männergrippe. In Deutschland: Ausgestrahlt am 10. Januar 1997.
durée : 02:05:00 - Les Nuits de France Culture - Euphonia 2/2 : -4 : La route, musique noire américaine et beat génération, -5 : La route, le psychédélisme, le voyage vers les Indes et le voyage dans la tête (1ère diffusion : 22 et 23/02/1990)
Nous connaissons tous l'histoire de Christophe Collomb qui pense découvrir les Indes, lorsqu'il a pourtant découvert l'Amérique. Mac Leggsy nous fait découvrir aujourd'hui une drôle de conséquence de cette erreur historique... Cet été, Florian Gazan vous propose de découvrir le meilleur de "Ça va faire des histoires". Du lundi au vendredi, RTL organise un grand concours d'histoires et d'anecdotes entre trois experts, en trois manches. Tout au long de l'émission, les auditeurs votent en direct pour leurs histoires préférées afin d'élire le meilleur expert du jour ! Retrouvez "Ça va faire des histoires" en podcast sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Au 17e siècle, les diamants sont prisés par les rois et les joaillers. Ils sont traqués par des chasseurs de diamants comme le Français Jean-Baptiste Tavernier, de l'Inde à la Colombie. - invités : Pierre Ménard Écrivain; Léonard Pouy Docteur en Histoire de l'Art, responsable des contenus et de la transmission pour l'Ecole des Arts Joailliers avec le soutien de Van Cleef & Arpels
Certains militaires se sont fait un nom du fait de leur bravoure mais aussi de leurs excentricités. C'est le cas du major Allison Digby Tatham-Warter. Né en 1917, il devient très vite orphelin.Gazé durant la Grande Guerre, son père meurt en effet à la fin du conflit. Allison est bien décidé à suivre son exemple. Sorti du prestigieux collège de Sandhurst, il devient donc officier et sert aux Indes.Durant la Seconde Guerre mondiale, il revient en Angleterre et prend la tête d'une unité de parachutistes. À la fin du conflit, elle participe notamment à une opération aux Pays-Bas, chargée de s'emparer de ponts stratégiques.Mais le major Digby Tatham-Warter ne se signalait pas seulement par sa bravoure. C'était aussi un original, y compris sur le champ de bataille.En effet, cet officier, qui ne manquait pas d'humour, conduisait ses hommes au combat en brandissant, non pas une arme ou une canne, mais...un parapluie ! Et il n'oubliait pas de se coiffer d'un chapeau melon.Si le major emportait son parapluie au combat, c'est, d'après ses dires, pour être plus facilement reconnu. Assez distrait, il oubliait souvent les mots de passe. Son parapluie lui servait alors de sésame.Il pensait que cet accessoire ne pouvait que l'identifier aux yeux des soldats alliés. En effet, qui pouvait agiter un parapluie en pleine bataille et s'affubler d'un chapeau melon sinon un Anglais ? La légende veut même que ce fameux parapluie ait servi d'arme au major. Il lui aurait permis de blesser un conducteur de char ennemi.Mais cet officier n'était pas à une excentricité près. Ainsi, il remet à l'honneur l'usage du clairon, que l'armée britannique avait abandonné depuis plus d'un siècle. Il pense en effet que les communications passeront mieux par le son de cet instrument que par des messages radio souvent défaillants.Un autre épisode met bien en évidence l'originalité de son comportement. En effet, il est également connu pour avoir affrété un avion qui emmena directement ses hommes à une fête donnée au prestigieux hôtel Ritz à Londres ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Économiste austère, Salazar est parvenu à la tête de l'Etat Portugais pour imposer sa dictature pendant près de 40 ans. Virginie Girod vous raconte la suite de son histoire. Sous la dictature salazariste, l'opposition est muselée. Il n'y a qu'un seul parti politique, la presse est censurée et les Portugais étroitement surveillés par une police politique. En échange de sa docilité, le peuple a des gratifications. Salazar lance une politique de grands travaux, porte une attention particulière à l'éducation et souhaite que chacun puisse accéder à l'instruction. Mais surtout, il veut assainir l'économie portugaise. Fidèle à sa doctrine “Tout pour la Nation, rien contre la Nation”, le dictateur refuse de prendre parti dans la Seconde Guerre mondiale. Le Portugal exporte des denrées alimentaires pendant toute la guerre vers l'Allemagne mais permet aussi à l'Angleterre d'utiliser ses installations portuaires. Préservé de la guerre, le Portugal est néanmoins touché de plein fouet par un autre remous de l'histoire : la décolonisation. Les richesses du Portugal reposent sur son empire ultramarin, et Salazar refuse de le perdre. Les conflits armés éclatent en Afrique et dans les Indes portugaises. Les Portugais ne supportent vite plus d'aller y verser leur sang. Victime d'un AVC en 1968, Salazar est écarté du pouvoir, remplacé dans ses fonctions par un de ses proches, lui aussi professeur d'université, Marcello Caetano. Salazar s'éteint deux ans plus tard et l'Estado Novo reposait sur lui. Fatiguée des guerres coloniales, l'armée mène un coup d'État le 25 avril 1974 et rétablit la démocratie. C'est la Révolution des Œillets ! Si le rouge des fleurs portés par les militaires en signe de ralliement est omniprésent, il n'y a pas d'effusion de sang. Thèmes abordés : Portugal, dictature Salazar, Seconde Guerre mondiale, développement, guerre de décolonisation "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie : Franco Nogueira, Salazar, 6 volumes, Atlantida Editora, 1986. Ressources en ligne : https://www.oliveirasalazar.org/download/documentos/Biografia___27A44D66-60D3-48D2-82CE-0AF13C6ECF75.pdf https://www.cairn.info/revue-pole-sud-2005-1-page-39.htm https://repositorio-aberto.up.pt/bitstream/10216/152863/2/643094.1.pdf A voir : Antonio Oliveira de Salazar, réal. Bruno Gonçalves, RTP et BBC Worldwide production, 2007. Archives Europe 1 : - Francisco Balsemo, directeur de l'Espresso, décrit la situation actuelle à Lisbonne, au moment de la révolution des oeillets, le 25 avril 1974, au micro de la journaliste Annick Gaidoz.- A la suite de la révolution des oeillets, les socialistes et les communistes célèbrent le 1er mai au stade de Lisbonne. A la tribune se trouvent le leader socialiste Suarez et le secrétaire national du parti communiste portugais Alvaro CUNHAL. Reportage de Jean-Pierre Joulin.
Christian Grataloup est géographe, il se décrit comme un géohistorien mais pour moi c'est sans doute le meilleur raconteur d'histoire ever. Le 1er épisode que nous avions fait ensemble il y a des années (le 113) avait eu un énorme succès et je peux vous assurer que vous allez ADORER celui là aussi. Vous allez apprendre qui a découvert l'Amérique (et évidemment ce n'est pas Christophe Colomb). Dans cet épisode, nous allons explorer les méandres de l'histoire humaine à travers les yeux de Christian qui nous amènera de l'unité économique et religieuse de la chrétienté latine à l'impérialisme de l'Empire chinois, éclairant les différences fondamentales de ces civilisations et leur influence sur le monde tel que nous le connaissons. Christian nous révélera comment l'Europe a marqué de son empreinte le reste de la planète, en insistant sur des vérités souvent oubliées, comme le rôle du pillage dans les conquêtes des conquistadors en Amérique, plutôt qu'une prétendue supériorité technique. Il nous parlera également des Vikings en tant que commerçants et de la vision commerciale chinoise, tout en abordant des sujets aussi variés que la physiologie humaine, l'évolution de nos sociétés et le rôle vital de la communication et des langues. Accompagnez-nous dans ce voyage passionnant qui remettra en question bon nombre de nos préconceptions sur l'histoire de l'humanité, et préparez-vous à être stupéfait par la profondeur des connaissances de Christian C'est une discussion que vous ne voudrez certainement pas manquer ! Les questions que l'on aborde : 1. Quelles comparaisons pouvez-vous faire entre la diversité politique européenne et l'unité politique de la Chine à différentes époques historiques, et quelles en sont les conséquences sur l'histoire mondiale? 2. Comment l'histoire scientifique et industrielle de l'Europe a-t-elle contribué à son expansion à travers le monde, contrairement à d'autres régions? 3. En quoi la conquête de l'Amérique met-elle en question l'idée de la supériorité technique des Européens et quelle était la véritable nature de leur échange avec les peuples autochtones? 4. Comment les adaptations physiologiques humaines, comme la gestion de la grossesse et la prématuration des bébés, ont-elles contribué au succès de notre espèce malgré les difficultés? 5. De quelle manière les langues et la communication ont-elles joué un rôle essentiel dans la survie et l'évolution de l'humanité? 6. En évoquant la théorie de l'invention de la langue humaine par absorption de champignons, quelles sont les réflexions de Christian sur les origines de notre capacité à communiquer? 7. Selon les discussions de l'épisode, quelle est l'importance de l'année 1537 dans notre reconnaissance de l'unité et de la diversité humaine? 8. Comment l'histoire et la diffusion de l'humanité à travers toutes les terres émergées contrastent-elles avec les autres espèces et quelle influence cela a-t-il eu sur notre développement? 9. Quel est le rôle des dynamiques géographiques et physiologiques dans l'évolution humaine, selon l'analyse de Christian sur les différents environnements et leurs influences? 10. Comment la cartographie et les représentations du monde ont-elles influencé notre compréhension de la taille et de l'importance des différents continents et pays? Timelaps : 00:00 Marsupiaux, évolution humaine, histoires anciennes. 06:56 Capacité de course, tête grosse et feu. 14:51 Polynésiens découverts en Amérique du Sud, légendes. 20:58 Relations amérindiennes-européennes, première mixité et conquête. 27:59 Progressive intégration dans le monde byzantin, servage. 30:20 Présence ancienne des grands glaciers en Europe. 36:42 Impasse biologique due à la station debout. 43:33 Diffusion humaine diversifie langage et innovations nécessaires. 50:04 L'histoire de l'Europe et sa conquête. 53:02 Impact des maladies européennes sur les populations autochtones. 57:46 Conflits européens et chinois, conquêtes en Asie. 01:05:23 Exploration européenne du Mali, développement technique monde ancien. 01:07:17 Supériorité européenne au 19e siècle technique et démographique. 01:12:21 Pays d'Europe occidentale, commerce, conquête, Indes. 01:20:20 Histoire géographique mondiale et dimension horizontale. 01:26:44 Arbres anciens, traces archéologiques, climat changeant. 01:29:56 Refus de souverainisme, préconisation du métissage culturel. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #113 Revenir au temps long pour comprendre le monde avec Christian Grataloup (https://audmns.com/eSlZGOZ) #292 Les enjeux de la géopolitique climatique avec David Djaiz (https://audmns.com/BoZGVQa) #274 L'eau va t'elle devenir une denrée rare en France avec Magali Reghezza (https://audmns.com/TpVPDYg)