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Selon une information du "Parisien", ces nouveaux millionnaires ont joué à Paris, dans le XVIe arrondissement. RTL a rencontré le gérant du tabac où les cinq inséparables amis ont joué le ticket gagnant. "Je suis super heureux", confie-t-il. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 30 août 1979, l'actrice Jean Seberg est portée disparue. Son corps est retrouvé le 8 septembre, enroulé dans une couverture à l'arrière de sa Renault blanche rue du Général-Appert dans le XVIe arrondissement de Paris, près de son domicile. On trouve dans sa main un mot d'adieu adressé à son fils. Le rapport d'autopsie indique qu'elle a succombé à une surdose massive de barbituriques mais aussi d'alcool. Même si l'enquête de police va conclure au suicide, il reste néanmoins de très nombreuses zones d'ombre sur les circonstances de sa mort. Alors, profond désespoir ou crime déguisé en suicide ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion des 500 ans des mennonites neuchâtelois, cette conférence invite à parcourir le destin – historique, géopolitique, mais aussi local – d'une idée qui a transformé nos sociétés, et mérite d'être toujours réfléchie. Séparer l'Église et l'État : cette idée révolutionnaire surgit au XVIe siècle, chez une poignée de dissidents. Ces dissidents, les mennonites neuchâtelois, en sont les héritiers directs. Longtemps combattue par les autorités catholiques et protestantes, l'idée fait son chemin, traverse l'Atlantique et finit par s'imposer, sous des formes variées, dans les sociétés démocratiques, libérales et séculières. Jusqu'à peu, elle paraissait aller de soi. Les poussées fondamentalistes et les nationalismes religieux qui s'emparent aujourd'hui de pays entiers rappellent sa fragilité, et sa valeur : coexister pacifiquement, malgré nos différences. - Philippe Gonzalez est sociologue à l'Université de Lausanne, spécialiste de l'évangélisme. Ses travaux actuels portent notamment sur le statut des religions dans l'espace public et le dialogue interreligieux, à l'articulation avec des enjeux politiques. En 2014, il publie Que ton règne vienne : des évangéliques tentés par le pouvoir absolu (Genève, Labor et Fides), un ouvrage de référence tiré de ses recherches postdoctorales. Il a notamment dirigé Le religieux entre science et cité (avec Christophe Monnot, Genève : Labor et Fides, 2012), Quel âge post-séculier ? Religions, démocraties, sciences (avec J. Stavo-Debauge et R. Frega, Paris : Éditions de l'EHESS, 2015). Il est l'auteur de plus d'une soixantaine de contributions académiques. - Enregistré au Club 44 le 2 octobre 2025
Des premières cathédrales à la série à succès Wednesday, le Louvre-Lens explore jusqu'au 26 janvier 2026 plus de mille ans d'histoire et d'esthétiques. L'exposition s'intitule « Gothiques », tant ce mouvement, né au XIIe siècle en France, revêt différents atours. « Cette exposition gothique au Louvre-Lens a la particularité de proposer un voyage à travers 1000 ans d'histoire », précise la directrice du musée, Annabelle Ténèze. Elle nous propose de traverser ce que peut-être la vie gothique, aussi bien au Moyen Âge, jusqu'à la contre-culture goth. Pour résumer, de Notre-Dame de Paris à Gotham City, la ville de Batman. Ce voyage dans le temps et l'espace commence en 1 140 par l'architecture et la sculpture. Parmi les quelque 250 œuvres, dessins, peintures, vitraux ou même musique, on trouve beaucoup de sculptures médiévales extrêmement raffinées. Le conseiller scientifique de l'exposition, Florent Meunier, conservateur en chef du patrimoine au musée du Louvre, nous présente une pièce d'exception.« C'est le moulage du Tentateur de la cathédrale de Bâle, donc un canton Suisse actuel. Derrière le moulage, il y a des animaux venimeux, des serpents, des crapauds. Alors de face, par contre, c'est un homme qui essaie de séduire. Il a enlevé un gant, c'est extrêmement intéressant », raconte-t-il. Le gothique révolutionne l'architecture des églises, et pourtant, le terme « gothique » est, à l'origine, péjoratif. C'est même une insulte lâchée par les artistes de la Renaissance. « Les contemporains du gothique ne lui donnent pas un nom et au XVIe siècle, Raphaël, Castiglione, Vasari, mais aussi Rabelais pour la France, se mettent à appeler l'art du Moyen Âge "gothique", c'est-à-dire aussi barbare que l'art des Goths et des Vandales, qui avaient détruit Rome au Ve siècle », explique Annabelle Ténèze. Le retour en grâce du gothique Au XIXe siècle, avec la rénovation de Notre-Dame ou la mode des romans gothiques anglais, le style revient en grâce et impose une nouvelle esthétique, qui se diffuse jusqu'à nos jours. Le Louvre-Lens expose des œuvres contemporaines, comme une sorte de cathédrale bulldozer de métal conçue par le Belge Wim Delvoye, ou un tryptique, réalisé par la jeune artiste, Agathe Pitié. « Une œuvre qui s'appelle "Le sac de Rome par les Goths". Au lieu que ce soit les Goths, le peuple contre les Romains, ce sont les gothiques de la contre-culture. On retrouve dans mon travail des éléments d'architecture gothique, des stars de la contre-culture, mais aussi une référence au Moyen Âge gothique avec un trait rappelant l'enluminure médiévale », précise Agathe Pitié. Et à l'heure actuelle, entre le succès du concert de Mylène Farmer, Nevermore, et celui de la série Wednesday de Tim Burton sur Netflix, le gothique a encore de beaux jours devant lui. À lire aussiNotre-Dame de Paris: histoire d'une cathédrale hors norme
Des premières cathédrales à la série à succès Wednesday, le Louvre-Lens explore jusqu'au 26 janvier 2026 plus de mille ans d'histoire et d'esthétiques. L'exposition s'intitule « Gothiques », tant ce mouvement, né au XIIe siècle en France, revêt différents atours. « Cette exposition gothique au Louvre-Lens a la particularité de proposer un voyage à travers 1000 ans d'histoire », précise la directrice du musée, Annabelle Ténèze. Elle nous propose de traverser ce que peut-être la vie gothique, aussi bien au Moyen Âge, jusqu'à la contre-culture goth. Pour résumer, de Notre-Dame de Paris à Gotham City, la ville de Batman. Ce voyage dans le temps et l'espace commence en 1 140 par l'architecture et la sculpture. Parmi les quelque 250 œuvres, dessins, peintures, vitraux ou même musique, on trouve beaucoup de sculptures médiévales extrêmement raffinées. Le conseiller scientifique de l'exposition, Florent Meunier, conservateur en chef du patrimoine au musée du Louvre, nous présente une pièce d'exception.« C'est le moulage du Tentateur de la cathédrale de Bâle, donc un canton Suisse actuel. Derrière le moulage, il y a des animaux venimeux, des serpents, des crapauds. Alors de face, par contre, c'est un homme qui essaie de séduire. Il a enlevé un gant, c'est extrêmement intéressant », raconte-t-il. Le gothique révolutionne l'architecture des églises, et pourtant, le terme « gothique » est, à l'origine, péjoratif. C'est même une insulte lâchée par les artistes de la Renaissance. « Les contemporains du gothique ne lui donnent pas un nom et au XVIe siècle, Raphaël, Castiglione, Vasari, mais aussi Rabelais pour la France, se mettent à appeler l'art du Moyen Âge "gothique", c'est-à-dire aussi barbare que l'art des Goths et des Vandales, qui avaient détruit Rome au Ve siècle », explique Annabelle Ténèze. Le retour en grâce du gothique Au XIXe siècle, avec la rénovation de Notre-Dame ou la mode des romans gothiques anglais, le style revient en grâce et impose une nouvelle esthétique, qui se diffuse jusqu'à nos jours. Le Louvre-Lens expose des œuvres contemporaines, comme une sorte de cathédrale bulldozer de métal conçue par le Belge Wim Delvoye, ou un tryptique, réalisé par la jeune artiste, Agathe Pitié. « Une œuvre qui s'appelle "Le sac de Rome par les Goths". Au lieu que ce soit les Goths, le peuple contre les Romains, ce sont les gothiques de la contre-culture. On retrouve dans mon travail des éléments d'architecture gothique, des stars de la contre-culture, mais aussi une référence au Moyen Âge gothique avec un trait rappelant l'enluminure médiévale », précise Agathe Pitié. Et à l'heure actuelle, entre le succès du concert de Mylène Farmer, Nevermore, et celui de la série Wednesday de Tim Burton sur Netflix, le gothique a encore de beaux jours devant lui. À lire aussiNotre-Dame de Paris: histoire d'une cathédrale hors norme
Soeur ainée du roi d'Angleterre Henri VIII, Margaret Tudor est envoyée en Écosse pour rétablir la paix entre les deux royaumes. Devenue reine son destin n'est pas près de se simplifier, surtout quand son mari décède et lui laisse la régence. Plongez à la cour des Tudors et dans l'Écosse du XVIe siècle dans cet épisode au format différent de nos habitudes ! N'hésitez pas à vous abonner et à me suggérer des femmes dont vous souhaitez découvrir le destin.En attendant, nous nous retrouvons sur Tiktok et Instagram @lunerobMerci à la créatrice de la musique libre de droit The rainbow bridge by Hildegarde Tummers qui illustre cet épisode. Et, merci à Simon Berthoud pour son travail sur le jingle de ce podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte l'annulation du mariage d'Henri IV et de Marguerite de Valois - connue, depuis Alexandre Dumas, sous le nom de reine Margot -, un roi et une reine qui, au 16e siècle et en pleine guerre de religion, ont mis fin à leur union, 27 ans après leurs noces. Elle, fille et sœur de rois de France, catholique. Lui, prince du sang et souverain du petit royaume de Navarre, protestant. Un mariage qui devait pacifier la France mais différents drames - à commencer par le massacre de la Saint Barthélémy - n'ont pas aider à la paix…Dans quel contexte le mariage a-t-il eu lieu ? Que sait-on des rapports entretenus par les époux ? Les annulations de mariage étaient-elles fréquentes, au XVIe siècle ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Nicolas Le Roux, historien, professeur des Universités en Histoire moderne, et auteur de "Les Guerres de Religions" (Collection Que sais-je ? PUF). (rediffusion)Au Coeur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Stéphane Bern - Réalisation : Loïc Vimard- Rédaction en chef : Benjamin Delsol- Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau- Journaliste : Armelle Thiberge- Programmation : Morgane VianeyHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:27:59 - Relax ! du mardi 21 octobre 2025 - par : Lionel Esparza - Si le formalisme de la période classique ne s'est que peu emparé de la fantaisie, la liberté qu'elle offre a inspiré les compositeurs du XVIe siècle jusqu'à aujourd'hui, en passant par les plus grands de la période romantique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nicolas Copernic est l'astronome qui a bouleversé notre compréhension du cosmos au XVIe siècle en proposant le modèle héliocentrique. Dans un monde encore dominé par la vision géocentrique héritée de Ptolémée, il affirma que la Terre n'était pas le centre de l'univers, mais qu'elle tournait autour du Soleil, tout comme les autres planètes. Cette idée, simple en apparence, allait déclencher une véritable révolution scientifique.Dans cette vidéo, nous reviendrons sur la vie et le travail de Copernic, de ses études en mathématiques et en astronomie à la rédaction de son ouvrage majeur De revolutionibus orbium coelestium. Nous explorerons les résistances et les polémiques que sa théorie a suscitées, mais aussi le contexte intellectuel et religieux de son époque.Nous verrons comment ses idées, d'abord marginales, ont peu à peu transformé la vision de l'univers et ouvert la voie aux grandes avancées astronomiques des siècles suivants, de Kepler à Galilée. Copernic n'a pas seulement déplacé la Terre du centre du monde, il a déplacé l'humanité de son piédestal cosmique.
durée : 01:27:59 - Relax ! du mardi 21 octobre 2025 - par : Lionel Esparza - Si le formalisme de la période classique ne s'est que peu emparé de la fantaisie, la liberté qu'elle offre a inspiré les compositeurs du XVIe siècle jusqu'à aujourd'hui, en passant par les plus grands de la période romantique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'arrêt progressif des combats n'est que la première étape de la sortie d'une guerre. Il s'agit d'un long processus qui implique successivement la gestion des retours des combattants et des civils, une démobilisation culturelle et des enjeux de mémoire. Dans cet ouvrage collectif, Guillaume PIKETTY et ses collaboratrices et collaborateurs analysent à travers cette grille de lecture neufs conflits, depuis les guerres de Religion du XVIe siècle aux guerres asymétriques contemporaines.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:51:47 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Entre les XVIe et XIXe siècles, artistes de grand nom, soldats et touristes anonymes ont creusé dessins et inscriptions au-dessous d'œuvres majeures à Rome. Acte de dégradation ou symbole d'adoration ? Comment interpréter ces graffitis ? - réalisation : Clément Nouguier - invités : Charlotte Guichard Historienne de l'art, directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l'École normale supérieure
À la veille de Noël 1588, au château de Blois, deux anciens amis, deux Henri s'affrontent pour le cœur du peuple de France. D'un côté, le roi Henri III ; de l'autre, Henri de Lorraine, duc de Guise et chef de la Ligue catholique. Dans les appartements royaux, réputés inviolables, un piège mortel se referme... attisant le feu des guerres de religion. Revivez l'assassinat du Duc de Guise et préparez-vous au noël le plus sanglant du XVIe siècle. Crédits : Lorànt Deutsch, Ayrton Morice Kerneven. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la veille de Noël 1588, au château de Blois, deux anciens amis, deux Henri s'affrontent pour le cœur du peuple de France. D'un côté, le roi Henri III ; de l'autre, Henri de Lorraine, duc de Guise et chef de la Ligue catholique. Dans les appartements royaux, réputés inviolables, un piège mortel se referme... attisant le feu des guerres de religion. Revivez l'assassinat du Duc de Guise et préparez-vous au noël le plus sanglant du XVIe siècle. Crédits : Lorànt Deutsch, Ayrton Morice Kerneven. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1515 Marignan. Qui ne connaît cette correspondance entre un millésime facile à retenir et la victoire remportée par François Ier dans le nord de l'Italie ?Cet essai d'histoire synchronisée entend replacer dans son contexte une bataille longtemps considérée comme une date majeure de l'histoire de France.Le début du XVIe siècle fut un moment de circulation des hommes, des oeuvres et des idées sans précédent. Les nouvelles formes artistiques inspirées par la redécouverte de la culture antique se diffusaient en Europe, et l'on a pu voir dans ce mouvement une véritable « renaissance » du Vieux Continent.Alors qu'Érasme défendait une vision renouvelée de la vie chrétienne et prônait la paix entre les créatures de Dieu, certains s'interrogeaient sur le sens profond des guerres qui ravageaient l'Ancien Monde et sur celui des « découvertes » ultra-marines.Ces événements n'annonçaient-ils pas la fin des temps ?L'auteur, Nicolas Le Roux, historien et professeur à la Sorbonne, est avec nous en studio.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au milieu du XVIe siècle, à Namur. Dame Julienne de Glymes, prieure de l'abbaye cistercienne de Salzinnes passe commande d'un antiphonaire, càd un livre liturgique. Le résultat sera un objet culturel exceptionnel fabriqué pendant deux années. Parmi les manuscrits enluminés, cette ouvrage est unique par ses nombreuses images de religieuses identifiées par leurs noms. Des images qui accompagnent les chants, témoins de la piété de la communauté monastique. Il y a deux siècles, l'abbaye de Salzinnes ne résista pas à la bascule révolutionnaire qui provoqua sa fin. Quelle fut la destinée de l'antiphonaire, chef-d'œuvre de l'art religieux, que l'on retrouvera, bien des années plus tard, à Halifax, au Canada ? Invitée : Aurore Carlier, conservatrice à la Société archéologique de Namur. sujets traités : découverte, l'antiphonaire ,Salzinnes, Namur, abbaye, cistercienne, chef-d'œuvre, ,art , religieux, Halifax, Canada Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au milieu du XVIe siècle, à Namur. Dame Julienne de Glymes, prieure de l'abbaye cistercienne de Salzinnes passe commande d'un antiphonaire, càd un livre liturgique. Le résultat sera un objet culturel exceptionnel fabriqué pendant deux années. Parmi les manuscrits enluminés, cet ouvrage est unique par ses nombreuses images de religieuses identifiées par leurs noms. Des images qui accompagnent les chants, témoins de la piété de la communauté monastique. Il y a deux siècles, l'abbaye de Salzinnes ne résista pas à la bascule révolutionnaire qui provoqua sa fin. Quelle fut la destinée de l'antiphonaire, chef-d'œuvre de l'art religieux, que l'on retrouvera, bien des années plus tard, à Halifax, au Canada ? Invitée : Aurore Carlier, conservatrice à la Société archéologique de Namur. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:57 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir du milieu du XVIe siècle, l'économie chinoise est florissante et ses réseaux de marchands prospèrent. Pourtant, la puissance commerciale de l'empire du Milieu ne se mue pas en capitalisme et l'écart se creuse avec l'Europe. Qu'est-ce qui a freiné le décollage économique chinois ? - réalisation : Alexandre Manzanares, Daphné Leblond - invités : François Gipouloux Directeur de recherches émérite au CNRS, enseignant à l'EHESS, spécialiste de l'histoire économique chinoise; Alessandro Stanziani Historien, directeur d'études à l'EHESS, directeur de recherches au CNRS et membre du Centre de Recherches Historiques
durée : 00:03:11 - Le Fil histoire - Rires obscènes, hiérarchies inversées, parodies du sacré : au Moyen Âge, la Fête des Fous célébrait le monde à l'envers. Tolérée puis bannie par l'Église au XVIe siècle, elle pose encore une question brûlante : peut-on vraiment rire de tout ? - réalisation : Nicolas Berger
durée : 00:59:11 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - De l'église Saint-Gervais-Saint-Protais du XVe siècle à la Bibliothèque Richelieu construite à partir du XVIe siècle, en passant par La Samaritaine, Jean-François et Xavier Lagneau, architectes de père en fils, traversent chaque jour l'histoire, avec pour métier le souci de la préserver. - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Jean-François Lagneau Architecte en chef des Monuments historiques, ancien inspecteur général des Monuments historiques; Xavier Lagneau Architecte du patrimoine
Dans le petit village languedocien d'Artigat, Martin Guerre disparait un jour sans laisser de traces. Silence radio pendant huit ans... jusqu'à ce qu'un homme prétendant être Martin Guerre revienne. Tout le village le reconnaît : ses voisins, ses amis et surtout sa femme, Bertrande. Mais est-ce vraiment lui ? Un procès hors du commun révèlera la vérité. Découvrez l'histoire incroyable de Martin Guerre... et celle du plus grand imposteur du XVIe siècle. Crédits : Lorànt Deutsch, Ayrton Morice Kerneven. Dans le podcast « Entrez dans l'Histoire », Lorànt Deutsch vous dresse le portrait d'une personnalité qui a marqué l'Histoire. Des récits captivants pour apprendre et enrichir sa culture générale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le petit village languedocien d'Artigat, Martin Guerre disparait un jour sans laisser de traces. Silence radio pendant huit ans... jusqu'à ce qu'un homme prétendant être Martin Guerre revienne. Tout le village le reconnaît : ses voisins, ses amis et surtout sa femme, Bertrande. Mais est-ce vraiment lui ? Un procès hors du commun révèlera la vérité. Découvrez l'histoire incroyable de Martin Guerre... et celle du plus grand imposteur du XVIe siècle. Crédits : Lorànt Deutsch, Ayrton Morice Kerneven. Dans le podcast « Entrez dans l'Histoire », Lorànt Deutsch vous dresse le portrait d'une personnalité qui a marqué l'Histoire. Des récits captivants pour apprendre et enrichir sa culture générale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La grande affaire d'usurpation d'identité du XVIe siècle, le dictateur qui a terrorisé l'Espagne au XXe siècle, un exploration maritime mystérieuse ou encore l'événement qui a mené à la proclamation de la IIIe République... Découvrez le programme de la semaine du 15 au 19 septembre 2025. Chaque dimanche dans un podcast inédit, au micro de Chloé Lacrampe, Lorànt Deutsch présente le programme à venir dans "Entrez dans l'Histoire". Retrouvez l'émission du lundi au vendredi, de 15h à 15h30 sur RTL. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:28:47 - En pistes ! du lundi 25 août 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - L'Accademia del Piacere et Fahmi Alqhai mettent en lumière les influences chrétiennes, musulmanes, juives et américaines de la musique espagnole des XVIe et XVIIe siècles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:28:47 - En pistes ! du lundi 25 août 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - L'Accademia del Piacere et Fahmi Alqhai mettent en lumière les influences chrétiennes, musulmanes, juives et américaines de la musique espagnole des XVIe et XVIIe siècles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:57:05 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - La vie d'Ambroise Paré est un modèle d'ascension sociale au XVIe siècle. Comment ce modeste barbier né dans un bourg de Laval au début du siècle a-t-il fini premier chirurgien du roi, au nez et à la barbe de médecins lettrés et omniscients...
durée : 00:58:27 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Le Moyen Âge éthiopien s'étend du IVe au XVIe siècle. Dans ce temps long, la ville d'Aksoum occupe une place importante. Comment faire l'histoire de cette cité par laquelle le christianisme est arrivé en Éthiopie ? Comment fonctionne le monachisme éthiopien, et quels sont ses liens avec l'Égypte ? - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Martina Ambu Docteure en histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse post-doc dans le cadre du Fonds National de la Recherche Scientifique à l'Université Libre de Bruxelles; Anaïs Wion Historienne, chargée de recherche CNRS à l'Institut des Mondes Africains, spécialiste de l'Éthiopie chrétienne du XVe au XIXe siècles
Peut-on apprendre à lire, écrire ou parler grâce à l'intelligence artificielle ? Des enseignants et formatrices partagent leur expérience avec les outils numériques éducatifs. A l'occasion du XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français, nous vous proposons une émission enregistrée à Besançon où est rassemblée pendant la communauté mondiale des professeurs de français. Les outils numériques et l'intelligence artificielle sont de plus en plus présents dans le quotidien des enseignants. Mais comment les professeurs de français s'en servent-ils réellement ? Ces technologies peuvent-elles aider à mieux enseigner, à gagner du temps, à stimuler la créativité des élèves ? Ou risquent-elles de remplacer des aspects essentiels du métier, comme la relation humaine ou le plaisir de lire et d'écrire ? L'IA peut-elle enrichir l'enseignement du français ? Et comment accompagner les enseignants dans cette transition numérique ? Avec : • Viviane YOUX, professeure de français et formatrice, présidente du comité d'organisation de Besançon2025 - XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français • Deborah GROS, enseignante-formatrice de français langue étrangère, réalisatrice radiophonique et chargée de projets pédagogiques au service Langue française de RFI. Présentatrice du podcast En cours, le rendez-vous des profs de FLE • Christelle MIGNOT, Directrice académique de l'Alliance française de Lima, Pérou. • Agatha TUMWINE, professeure à l'Université de Makerere, dans le Département des Langues européennes et orientales, et présidente de l'association des professeurs de français en Ouganda. • Srunika KANNAN, professeure de français à l'Université de Chennai en Inde. Programmation musicale : ► The Wandering - Patrick Watson & MARO ► Settle Down - AYLØ
Peut-on apprendre à lire, écrire ou parler grâce à l'intelligence artificielle ? Des enseignants et formatrices partagent leur expérience avec les outils numériques éducatifs. A l'occasion du XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français, nous vous proposons une émission enregistrée à Besançon où est rassemblée pendant la communauté mondiale des professeurs de français. Les outils numériques et l'intelligence artificielle sont de plus en plus présents dans le quotidien des enseignants. Mais comment les professeurs de français s'en servent-ils réellement ? Ces technologies peuvent-elles aider à mieux enseigner, à gagner du temps, à stimuler la créativité des élèves ? Ou risquent-elles de remplacer des aspects essentiels du métier, comme la relation humaine ou le plaisir de lire et d'écrire ? L'IA peut-elle enrichir l'enseignement du français ? Et comment accompagner les enseignants dans cette transition numérique ? Avec : • Viviane YOUX, professeure de français et formatrice, présidente du comité d'organisation de Besançon2025 - XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français • Deborah GROS, enseignante-formatrice de français langue étrangère, réalisatrice radiophonique et chargée de projets pédagogiques au service Langue française de RFI. Présentatrice du podcast En cours, le rendez-vous des profs de FLE • Christelle MIGNOT, Directrice académique de l'Alliance française de Lima, Pérou. • Agatha TUMWINE, professeure à l'Université de Makerere, dans le Département des Langues européennes et orientales, et présidente de l'association des professeurs de français en Ouganda. • Srunika KANNAN, professeure de français à l'Université de Chennai en Inde. Programmation musicale : ► The Wandering - Patrick Watson & MARO ► Settle Down - AYLØ
Nous sommes au tout début des années 1570, à Venise. Deux ans après qu'un incendie, dans leur réfectoire, a détruit une peinture du Titien représentant la Cène, c'est-à-dire le dernier repas que le Christ partage avec ses apôtres, les moines dominicains de l'église Santi Giovanni e Paolo passent une commande à celui que l'on appelle Véronèse. Celui-ci ne va pas lésiner sur les moyens et finit par livrer une immense toile de treize mètres de long. On peut y voir Jésus entouré de personnages pour le moins étonnants : hallebardiers, maître d'hôtel, cuisiniers vêtus à la mode du XVIe siècle. Un personnel non mentionné dans les Évangiles. De plus, nous ne sommes pas dans une auberge de Palestine mais dans un riche palais d'inspiration néo-antique. Shocking ! Le peintre sera sommé de s'expliquer devant le tribunal du Saint-Office le 18 juillet 1573. Quelle sera sa défense ? Nous l'apprendrons en suivant le deuxième épisode de notre diptyque « Venise, art et Renaissance »… Avec nous, Anne Hustache , historienne de l'art. Sujets traités : Venise, Art, Renaissance, Titien, Cène, Véronèse, Jésus, néo-antique. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1548. Dans son ouvrage « Dialogo della Pintura », le peintre et écrivain Paolo Pino défend la supériorité de la peinture vénitienne sur la peinture florentine. Il en veut pour preuve, notamment le travail d'un artiste qu'il nomme Giorgione, surnom qui signifie « Grand Georges ». On ignore le véritable patronyme du peintre mais ses contemporains l'appelaient Zorzi. Dans son célèbre recueil biographique « Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes », qui paraît au milieu du XVIe siècle, Giorgio Vasari nous en dit un peu plus. Il écrit : « Pendant que Florence acquérait tant de gloire par les travaux de Vinci, Venise de son côté s'illustrait par le talent de l'un de ses citoyens, qui laissait bien loin de lui les Bellini, si estimés de leurs compatriotes, et tous les artistes qui l'avaient précédé dans cette ville. Cet homme fut Giorgio, né à Castelfranco, dans l'état de Trévise, l'an 1478, sous le dogat de Giovan Mozzenico, frère du doge Piero. Giorgio fut plus tard surnommé Giorgione, à cause tout à la fois de sa haute stature et de son grand mérite. Élevé à Venise, il montra toujours, malgré son humble extraction, les manières les plus élégantes et les plus distinguées. Adonné aux aventures amoureuses, passionné pour la musique, ses chants et son luth le faisaient rechercher pour les concerts et les parties de plaisir de la noblesse vénitienne. » Mais, Giorgione, aussi célèbre soit-il dans cette Venise de la Renaissance, n'est pas le seul représentant de cette riche et féconde page de l'histoire de l'art. En quoi la République de Venise est-elle inoubliable en la matière ? Cela valait bien une émission en deux parties avec Anne Hustache, historienne de l'art Sujets traités : Venise , art, renaissance, peinture, vénitienne, florentine, Paolo Pino, Giorgio Vasari, Giovan Mozzenico Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'éphéméride new yorkais de la semaine 27 - Le 4 juillet 1776, la fête de l'indépendance américaineCe premier éphéméride inédit de l'été revient sur la date du 4 juillet 1776 - connu sous le nom de The Independence Day - qui est le jour de la Déclaration d'indépendance par laquelle les treize colonies américaines ont officiellement rompu avec la couronne britannique.Célébrée dans les 50 états du pays, cette fête prend une ampleur toute particulière à New York, berceau et porte d'entrée de ce nouveau monde dès le XVIe siècle.Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a 500 ans disparaissait Josquin des Prés. Cette figure dominante de la troisième génération de ce qu'on a appelé l'Ecole franco-flamande aura dominé la musique du XVIe siècle. La diversité de son œuvre, des techniques d'écriture, de sa palette poétique, le situe pleinement dans le rayonnement humaniste.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1590, en Castille, au palais-monastère de Saint-Laurent de l'Escurial, résidence du roi Philippe II, à quelques kilomètres de Madrid. C'est cette année-là que commence la réalisation d'une fresque représentant la première batailles de Gravelines. Celle qui eut lieu en 1558, dans l'imposante ville du nord de la France, et qui vit la victoire de l'armée espagnole, commandée par le comte d'Egmont, sur l'armée française du maréchal de Thermes. Une fois la fresque achevée, un an plus tard, on voit nettement se détacher, au premier plan, à l'écart du champ de bataille principal, un homme dont le costume tranche avec les armures des chevaliers. Il marche seul, une épée au côté gauche et un chapeau à plume blanche vissé sur la tête. Il tient, dans la main droite, une dépêche. Ce personnage est, en réalité, un courrier, fonction essentielle à la circulation de l'information militaire et politique. Il est l'un des maillon essentiel de l'administration sous l'ancien régime. Cette administration qui est aussi l'expression et le lieu de transmission du pouvoir royal. Transmission qui passe par la figure du ministre. Alors en quoi, ce ministre est-il ce que l'on peut appeler le « troisième corps du roi « ? Quels sont les deux autres corps ? Quelles est la puissance de l'écrit et de l'image dans la communication politique et diplomatique aux XVIe et XVIIe siècles ? Jérémie Ferrer-Bartomeu, chargé de recherche du FRS-FRNS à l'Université de Liège et à l'Université catholique de Louvain. Article « La figure du ministre ou le troisième corps du roi » in « La part de l'œil », numéro 39, 2025. + « L'Etat à la lettre – Ecrit politique et société administrative en France au temps des guerres de religion » ; éd. Champ Vallon. Sujets traités : Philippe II, Gravelines, Richelieu, Ministre, Roi, politique, transmission Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le café "mocha" – ou "moka" en français – n'est pas seulement une boisson aromatisée au chocolat. C'est avant tout un nom chargé d'histoire, qui puise ses origines dans le commerce maritime et les débuts de la mondialisation du café. Ce nom fait directement référence à la ville portuaire de Mokha, située sur les côtes du Yémen, au bord de la mer Rouge.Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Mokha fut le principal port d'exportation du café au monde. C'est depuis ce comptoir que les Européens ont découvert le café, et ce bien avant que les premières plantations ne soient créées ailleurs. À cette époque, les grains étaient cultivés exclusivement sur les plateaux du Yémen, notamment autour de la ville de Sana'a. Les grains récoltés étaient ensuite transportés à dos de mulets ou de chameaux jusqu'au port de Mokha, d'où ils prenaient la mer pour rejoindre les grandes villes d'Europe et d'Asie.Le café exporté par Mokha avait une saveur particulièrement réputée : corsée, intense, légèrement cacaotée. Ce profil aromatique unique, dû à l'altitude et au climat des hauts plateaux yéménites, allait marquer les palais européens. Très vite, le nom "mocha" devint synonyme de café de qualité, et par extension, de café tout court dans certaines régions.Au fil des siècles, la ville de Mokha perdit de son importance. À partir du XIXe siècle, de nouvelles plantations virent le jour ailleurs, notamment à Ceylan (l'actuel Sri Lanka), en Indonésie, puis en Amérique latine. Les Hollandais, puis les Britanniques, développèrent ces cultures coloniales qui finirent par supplanter le quasi-monopole yéménite. Le port de Mokha déclina peu à peu, concurrencé par Aden et d'autres hubs maritimes plus modernes.Malgré cela, le nom "mocha" resta dans les mémoires et s'ancrera durablement dans le langage du café. Lorsque, plus tard, les Italiens ou les Américains commenceront à mélanger du café espresso avec du chocolat fondu et du lait, cette boisson prendra naturellement le nom de "mocha" — en hommage à l'arôme chocolaté du café original venu du Yémen.Aujourd'hui, dans les coffee shops, le terme "mocha" désigne surtout une recette gourmande, à base de café, de chocolat et de lait. Mais son nom raconte une histoire bien plus ancienne, celle des premiers grains exportés sur les voiliers arabes, du goût inimitable du café yéménite… et d'un petit port oublié qui a donné son nom à une boisson mondialement célèbre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le Lot-et-Garonne, perché sur un éperon rocheux, le château de Bonaguil semble tout droit sorti du Moyen Âge. Avec ses tours massives, ses douves, ses ponts-levis et ses meurtrières, il incarne l'image même du château fort médiéval. Et pourtant… Bonaguil est un anachronisme architectural. Car il a été bâti à une époque où les canons régnaient déjà sur les champs de bataille. C'est ce qui en fait un monument à part : le dernier grand château fort construit en France.L'histoire commence au XIIIe siècle, mais c'est au tournant des XVe et XVIe siècles que Bonaguil prend son allure actuelle. Un homme va lui donner sa forme définitive : Bérenger de Roquefeuil, un riche baron visionnaire — ou entêté, selon les points de vue. Entre 1480 et 1510, il entreprend de transformer la vieille forteresse médiévale en une place forte ultra-moderne, capable de résister aux armes à feu.À cette époque, le paysage militaire a changé. L'invention de l'artillerie à poudre a rendu obsolètes les châteaux classiques. Les canons peuvent pulvériser des murailles en pierre. Les seigneurs abandonnent les forteresses verticales pour des bastions bas, aux murs épais et inclinés, comme dans les citadelles de Vauban un siècle plus tard. Et pourtant, Bérenger, lui, persiste à construire une forteresse féodale, avec créneaux, tours et échauguettes — mais en y intégrant des innovations militaires de son temps.Bonaguil est ainsi un château fort "hybride". Il possède :– des douves profondes et des murs inclinés pour amortir les tirs de canon ;– une barbette, plate-forme de tir pour l'artillerie défensive ;– des casemates voûtées pour stocker des munitions ;– des cheminées renforcées contre les incendies ;– et surtout, une complexité défensive hors norme : sept ponts-levis, des galeries souterraines, des herses, des pièges.Mais ce chef-d'œuvre d'architecture militaire ne servira jamais à la guerre. Bonaguil n'a jamais été attaqué. Trop isolé, trop coûteux, il devient rapidement obsolète. Pire : à peine terminé, il est déjà dépassé par les progrès de l'artillerie.C'est précisément cela qui en fait un monument unique : le dernier château fort construit selon les principes médiévaux, au seuil de la Renaissance. Un pont suspendu entre deux mondes, figé dans la pierre.Aujourd'hui, Bonaguil attire les visiteurs non pour ses batailles, mais pour le témoignage historique qu'il incarne : la fin d'une époque, celle des seigneurs bâtisseurs de forteresses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Virginie Girod vous emmène à l'aube du XVIe siècle, à la rencontre de La Malinche, figure mexicaine controversée. En 1519, le conquistador Hernán Cortés débarque sur les côtes du Mexique afin de conquérir ce territoire au nom de Charles Quint. Pour former des alliances avec certains peuples locaux, il s'entoure d'interprètes. Une jeune Nahua bientôt surnommée La Malinche entre alors en scène…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'histoire d'une maladie affreuse, doublée d'expérience sur les afro-américains et d'une dose de racisme. En gros, on fait croire à toute une catégorie de population qu'on va les traiter, mais, en fait, on veut juste les voir mourir et constater les effets de la maladie. À noter , un film a été fait sur le sujet, Miss Ever's boys sorti en 1997. Script: Françoise Dulong et Laurent Turcot Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Bad Blood, The Tuskegee syphilis experiment, James H. Jones, The Free Press, 1981 Code de Nuremberg https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Nuremberg#cite_note-vialla-25 Syphilis : Symptômes et traitement, Gouvernement du Canada https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/syphilis.html HISTOIRE – Syphilis : le scandale des afro-américains privés de traitements, www.egora.fr Auteur : A.B. https://lesgeneralistes-csmf.fr/2014/11/14/histoire-syphilis-le-scandale-des-afro-americains-prives-de-traitements/ L'enquête Tuskegee sur la syphilis - 02/12/10. Doi : 10.1016/j.lpm.2010.03.030 , Patrick Berche, Jean-Jacques Lefrère https://www.em-consulte.com/article/274589/lenquete-tuskegee-sur-la-syphilis XVIe siècle, La syphilis, cadeau empoisonné du Nouveau Monde, Alban Dignat, 2019-12-29 https://www.herodote.net/La_syphilis_cadeau_empoisonne_du_Nouveau_Monde-synthese-310.php#:~:text=La%20terrible%20maladie%20importée%20du,vérole%2C%20surnom%20de%20la%20variole. Le diagnostic et la prise en charge de la syphilis congénitale : ne laisser passer aucune occasion, Mars 2024, Sergio Fanella MD, Ari Bitnun MD, Michelle Barton MD, Laura Sauvé MD, Société canadienne de pédiatrie https://cps.ca/fr/documents/position/syphilis-congenitale#:~:text=La%20transmission%20des%20sous%2Despèces,la%20peau%20de%20la%20mère. L'enquête Tuskegee sur la syphilis - Patrick Berche, Jean-Jacques Lefrère Vol 39 - N° 12 P. 1324-1329 - décembre 2010 La régulation éthique de la recherche aux États-Unis : histoire, état des lieux et enjeux, Par François Bonnet et Bénédicte Robert, P.87 à 108 https://shs.cairn.info/revue-geneses-2009-2-page-87?lang=fr Deux cents Noirs américains atteints de la syphilis ont été volontairement privés de tout traitement, Le Monde, Publié le 27 juillet 1972 https://www.lemonde.fr/archives/article/1972/07/27/deux-cents-noirs-americains-atteints-de-la-syphilis-ont-ete-volontairement-prives-de-tout-traitement_2375586_1819218.html 40 Years of Human Experimentation in America: The Tuskegee Study, Ada McVean, 25 Jan 2019, History https://www.mcgill.ca/oss/article/history/40-years-human-experimentation-america-tuskegee-study Éthique et syphilis : l'affaire de Tuskegee. Margaux Illy, Presses universitaires de Provence, p. 407-416 Tuskegee –un nom et toute une histoire. Ariel Fenster Vendredi 18 février 2011, Cet article provient du blogue Ariel Fenster Brandt, Allen M. No Magic Bullet: A Social History of Venereal Disease in the United States Since 1880. New York: Oxford University Press, 1987. Parascandola, John. Sex, Sin, and Science: A History of Syphilis in America. Westport, CT: Praeger Publishers, 2008. Roberts, Samuel. Infectious Fear: Politics, Disease, and the Health Effects of Segregation. Chapel Hill: University of North Carolina Press, 2009. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #tuskegee #syphilistreatment #blacklifematters
L'invité : Fabien Levy, médiéviste, prof en classes préparatoires Le livre : Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial, XIVe-XVIe siècle La discussion :· Gênes, cité négligée ?· De la gloire du XIIIe siècle à la crise· Une cité qui « rate » le tournant du XVe siècle vers un État militaro-fiscal (16:10)· Une faiblesse politique qui devient un atout économique (26:00)· Le rebond génois, grâce à de nouveaux navires et de nouveaux instruments financiers (29:30)· Les Génois parmi les pionniers de l'esclavagisme moderne (36:40)· Gênes, appui de la puissance Habsbourg au XVIe siècle (41:00) Les références évoquées dans l'émission :· Fernand Braudel· La genèse de l'État moderne· Boucheron et la peste noire· Aurélia Michel sur l'esclavage Le conseil de lecture : Claire North, La maison des jeuxUn podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez les jeux vidéos, vous avez peut-être entendu parler de la querelle autour de Yasuke, le samouraï noir… La semaine prochaine, dans Au cœur de l'Histoire, Virginie Girod vous emmène au Japon, le pays du Soleil-Levant, à la rencontre d'un esclave, débarqué du Mozambique au XVIe siècle. Cet homme promis à un destin terrible est finalement devenu samouraï.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Eldorado… Un mot qui évoque un lieu fabuleux, une terre de richesses infinies, un paradis perdu. Aujourd'hui encore, on l'utilise pour désigner un endroit rêvé, plein de promesses, souvent lié à la richesse, au bonheur ou à l'espoir d'une vie meilleure. Mais d'où vient ce mythe ? Pourquoi ce mot est-il si chargé d'or et de mystère ?Aux origines : un roi couvert d'orLe mythe de l'Eldorado prend racine au XVIe siècle, lors des grandes explorations espagnoles en Amérique du Sud. Les conquistadors, avides de conquêtes et de richesses, entendent parler d'un roi fabuleux qui, selon les récits indigènes, se couvrait de poussière d'or avant de se baigner dans un lac sacré. Ce roi était surnommé "El Dorado", littéralement "l'homme doré" en espagnol.Ce rituel aurait eu lieu en Colombie, près du lac Guatavita, et appartenait à une tradition des Muiscas, un peuple indigène local. À chaque cérémonie, le roi doré offrait de l'or et des pierres précieuses aux dieux en les jetant dans le lac. De quoi enflammer l'imaginaire des Européens.De l'homme doré à la cité d'orTrès vite, le personnage devient un lieu : Eldorado ne désigne plus un homme, mais une cité fabuleuse, puis un royaume entier où l'or serait aussi abondant que la poussière.Les Espagnols, puis les Anglais, les Allemands et les Portugais, envoient expéditions sur expéditions à la recherche de cet Eldorado, quelque part entre l'Amazonie, les Andes, le Venezuela ou même le Brésil. Des centaines d'hommes périssent dans la jungle, dévorés par la fièvre, les serpents, ou simplement l'épuisement… sans jamais trouver cette fameuse terre d'or.Parmi les plus célèbres chercheurs d'Eldorado, on compte Francisco de Orellana, le premier Européen à descendre le fleuve Amazone, ou Sir Walter Raleigh, qui échouera à deux reprises dans sa quête, mais publiera malgré tout un récit enflammé sur la richesse du royaume de Guyane.Un mythe qui dépasse l'orAu fil du temps, Eldorado devient un symbole : celui d'un espoir démesuré, d'une quête sans fin, parfois tragique. On le retrouve dans la littérature (Voltaire en parle dans Candide), dans les récits d'explorateurs, et aujourd'hui dans les discours politiques ou économiques — on parle par exemple d'Eldorado pétrolier, Eldorado numérique, ou Eldorado écologique.En résumé, Eldorado est moins un lieu réel qu'un mirage. Il raconte notre désir d'ailleurs, de richesse, de bonheur facile… et aussi notre tendance à projeter nos rêves sur des terres inconnues. Un mythe doré, au sens propre comme au figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 3 janvier 1521, le pape Léon X signe une bulle d'excommunication contre un moine allemand nommé Martin Luther. Ce geste n'est pas anodin : il marque la rupture officielle entre l'Église catholique romaine et celui qui va devenir le père fondateur du protestantisme. Mais qu'a donc fait Luther pour mériter une telle sanction ? Voici les faits, replacés dans leur contexte.Une Église en criseAu début du XVIe siècle, l'Église catholique est à son apogée… mais aussi minée par la corruption. De nombreux évêques cumulent des fonctions politiques, le népotisme règne à Rome, et le peuple chrétien assiste impuissant à la vente des indulgences – ces documents censés réduire le temps passé au purgatoire, moyennant finances. Pour certains religieux, ce commerce n'a rien d'évangélique : c'est une forme de simonie, la vente de biens spirituels.Les 95 thèses : le point de départLe 31 octobre 1517, Martin Luther, moine augustin et professeur de théologie à Wittenberg, affiche sur la porte de l'église du château 95 thèses critiquant la pratique des indulgences et appelant à un retour aux fondements bibliques. Il ne cherche pas à créer un schisme, mais à réformer l'Église de l'intérieur.Ses idées rencontrent un immense écho dans toute l'Europe, notamment grâce à l'imprimerie. Luther affirme que le salut ne s'obtient pas par les œuvres ou les indulgences, mais uniquement par la foi et la grâce divine. Il remet aussi en cause l'autorité absolue du pape, ce qui, pour Rome, est intolérable.Une condamnation progressiveEn 1520, le pape Léon X publie une première bulle, Exsurge Domine, condamnant 41 propositions extraites des écrits de Luther. Il lui donne 60 jours pour se rétracter. La réponse de Luther est cinglante : il brûle publiquement la bulle pontificale devant les étudiants de Wittenberg.Le pape n'a alors plus d'autre choix : le 3 janvier 1521, il signe la bulle Decet Romanum Pontificem qui excommunie Martin Luther, le déclarant hérétique. Cette excommunication signifie son exclusion de l'Église et la perte de toute protection spirituelle.Une rupture irréversibleQuelques mois plus tard, lors de la diète de Worms, Luther refuse encore de renier ses propos. Sa célèbre phrase – "Je ne puis faire autrement. Que Dieu me vienne en aide." – marque le début d'un nouveau chapitre dans l'histoire du christianisme : celui de la Réforme.En somme, Luther a été excommunié non pour une simple critique, mais pour avoir remis en cause le fondement même de l'autorité ecclésiale. Une décision qui, au lieu de l'éteindre, a fait de lui le catalyseur d'un bouleversement religieux et culturel majeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Binche, au XVIe siècle, sous le règne de Marie de Hongrie, une légende raconte l'histoire d'un homme du château tombé amoureux d'une jeune meunière. Mais le travail de la jeune femme est menacé par un projet porté par la régente. Cette histoire, bien que légendaire, s'inscrit dans un contexte historique réel : Marie de Hongrie a bien fait bâtir un palais à Binche, avec de vastes jardins. Une légende où politique et sentiments s'entrelacent au fil de l'eau, nous est racontée par de Sylvie Urbain, guide et musicienne au Musée international du Carnaval et du Masque, et Fanny Cuisset. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si tu observes attentivement la Joconde, le célèbre tableau de Léonard de Vinci exposé au Louvre, un détail intrigue immédiatement : elle n'a ni sourcils ni cils. Un visage d'une précision incroyable, un regard presque vivant… mais un front totalement nu. Comment expliquer cette absence ?Une mode de la Renaissance ?Pendant longtemps, on a pensé que l'absence de sourcils était simplement liée à la mode de l'époque. Au début du XVIe siècle, en Italie, certaines femmes aristocrates s'épilaient les sourcils (et parfois la racine des cheveux) pour dégager le front, considéré alors comme un signe de beauté et de noblesse. Selon cette hypothèse, Mona Lisa (ou Lisa Gherardini, si l'on en croit la thèse majoritaire) aurait pu suivre cette tendance esthétique.Mais cette explication ne tient pas totalement : d'autres portraits de femmes de la même époque montrent clairement des sourcils, même fins ou discrets. Et Léonard de Vinci, connu pour son obsession du réalisme, aurait-il vraiment volontairement omis un tel détail ?Une disparition progressiveL'explication la plus crédible aujourd'hui repose sur l'histoire matérielle du tableau. La Joconde a plus de 500 ans, et au fil des siècles, elle a été soumise à des restaurations, nettoyages et vernissages qui ont pu altérer les détails les plus fins.Une étude scientifique menée par le spécialiste Pascal Cotte, en 2004, à l'aide d'une technologie de réflectographie multispectrale, a révélé qu'à l'origine, Léonard avait bien peint des sourcils et des cils, très fins et délicats. Mais ces détails auraient disparu avec le temps, en raison de l'usure naturelle de la couche picturale ou de restaurations trop agressives. En somme, les sourcils étaient là, mais ils se sont effacés au fil des siècles.Un effet renforçant le mystèreL'absence de sourcils contribue aussi, paradoxalement, au mystère et à l'ambiguïté du visage de la Joconde. Son expression indéfinissable, ce mélange de sourire et de neutralité, est renforcé par ce manque de lignes faciales qui encadreraient normalement le regard. Ce flou contribue au caractère intemporel et énigmatique du tableau, qui fascine depuis des siècles.En résumé : la Joconde avait probablement des sourcils, peints avec la finesse propre à Léonard de Vinci. Mais le temps, les restaurations et les vernis les ont effacés. Ce détail oublié est devenu un élément clé de son mystère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, road trip à travers l'Amérique où nous découvrirons comment la diversité est mise à mal par les partisans du président Donald Trump. En deuxième partie, direction le Pérou, à la rencontre de la communauté afro-péruvienne qui se bat pour la reconnaissance de leurs droits. Les trumpistes à l'assaut de la diversité historique de l'AmériqueIl y a 100 jours, Donald Trump redevenait président des États-Unis. Ce grand reportage, consacré à ce bouleversement à l'échelle de la planète, est un road trip. À travers quatre États : Alabama, Indiana, Géorgie, Kentucky, nous allons découvrir la marche arrière radicale en termes de diversité qui a été enclenchée. La nouvelle administration Trump, à coups de décrets expéditifs, de déclarations blessantes, renvoie à leurs difficultés d'intégration, personnes de couleur, femmes, handicapés, LGBT. Les républicains au pouvoir, dont les élus les plus ultras avaient déjà amorcé le mouvement, bannissent la fameuse politique du DEI, le DEI pour diversité, équité, inclusion. Visées : la fonction publique, les universités, les entreprises. Là où, pour Donald Trump, le rêve américain bâti sur le mérite est mis à mal.Un Grand reportage d'Edward Maille qui s'entretient avec Jacques Allix.La nouvelle génération d'Afro-Péruviens donne de la voixAu Pérou, au moins 3,5 % de la population, soit plus de 825 000 Péruviens, déclarent avoir des ascendances africaines. Conséquence d'un passé esclavagiste, imposé par les colons espagnols dès le XVIe siècle. Si les Afro-Péruviens ont laissé une forte empreinte dans la culture du pays, par leurs danses, leurs musiques, leur gastronomie... la communauté reste toujours plus défavorisée que la moyenne. Elle se bat donc pour la reconnaissance de ses droits, un combat qui ne cesse de se renforcer.Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.
Au Pérou, au moins 3,5% de la population, soit plus de 825 000 Péruviens, déclarent avoir des ascendances africaines. Conséquence d'un passé esclavagiste, imposé par les colons espagnols dès le XVIe siècle. Si les Afro-Péruviens ont laissé une forte empreinte dans la culture du pays, par leurs danses, leurs musiques, leur gastronomie... la communauté reste toujours plus défavorisée que la moyenne. Elle se bat donc pour la reconnaissance de ses droits, un combat qui ne cesse de se renforcer. « La nouvelle génération d'Afro-Péruviens donne de la voix », un Grand reportage de Juliette Chaignon.
Aujourd'hui, la Suisse est mondialement associée au chocolat de qualité. Pourtant, ce petit pays alpin ne cultive pas de cacao et n'a découvert le chocolat qu'assez tardivement dans son histoire. Alors comment expliquer qu'il soit devenu, au fil des siècles, l'un des berceaux du chocolat moderne ? La réponse se trouve dans un savant mélange d'innovation, d'industrie, de marketing… et de culture du goût.1. Une entrée tardive, mais décisiveLe chocolat arrive en Europe au XVIe siècle via l'Espagne, ramené par les conquistadors. Pendant longtemps, il est consommé sous forme de boisson amère, souvent épicée. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que le chocolat commence à se démocratiser et que les premiers artisans suisses s'y intéressent. La Suisse ne fait donc pas partie des pionniers du chocolat… mais elle va bientôt révolutionner sa fabrication.2. Des inventions suisses qui changent toutLe véritable tournant s'opère au XIXe siècle, lorsque les Suisses ne se contentent plus de transformer le cacao, mais inventent de nouvelles techniques qui vont redéfinir le chocolat.Tout commence en 1875, avec Daniel Peter, un chocolatier de Vevey, qui cherche à rendre le chocolat plus doux et plus accessible. À cette époque, le chocolat est encore amer et assez dur. Peter a l'idée d'y intégrer du lait condensé, un produit mis au point par son voisin et beau-frère, Henri Nestlé, pionnier de l'alimentation infantile. Cette alliance va donner naissance au premier chocolat au lait solide, plus onctueux, plus sucré, et immédiatement populaire. Ce type de chocolat devient rapidement la norme en Europe et conquiert le monde.Mais la texture du chocolat restait encore granuleuse. C'est là qu'intervient Rodolphe Lindt, chocolatier à Berne. En 1879, il invente la technique du conchage, un procédé qui consiste à malaxer lentement le chocolat pendant des heures dans une cuve chauffée. Ce processus, alors révolutionnaire, permet d'éliminer l'acidité résiduelle, de réduire la granulométrie des particules et d'ajouter du beurre de cacao pour obtenir une texture extrêmement lisse et fondante, jusqu'alors inconnue.Grâce à ces deux innovations – le chocolat au lait et le chocolat conché – la Suisse transforme un produit amer et rustique en une douceur raffinée et addictive. Elle impose une nouvelle norme de qualité, qui deviendra le modèle pour l'industrie chocolatière mondiale.3. Une industrie structurée et tournée vers l'exportTrès tôt, les chocolatiers suisses comprennent l'intérêt de l'industrialisation et de l'exportation. Des marques comme Cailler, Suchard, Toblerone, Nestlé ou Lindt se développent rapidement et partent à la conquête des marchés étrangers. Grâce à la qualité constante de leur production, à un emballage soigné et à une forte identité visuelle, ces marques s'imposent comme des références internationales.4. Un savoir-faire et une image soignéeEnfin, la Suisse a su cultiver une image d'excellence : propreté, précision, neutralité… Des valeurs que les marques suisses ont transposées au chocolat. Associée à des paysages alpins et à un art de vivre raffiné, la tablette suisse devient un symbole de qualité, de tradition et de fiabilité, renforcé par une réglementation stricte sur la pureté des produits.En résumé, la Suisse est devenue le pays du chocolat non pas grâce à ses plantations de cacao, mais grâce à des inventions décisives, une maîtrise industrielle hors pair, et une identité forte qui font encore aujourd'hui rayonner son chocolat dans le monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Roi souvent méconnu, Louis XII a marqué le début du XVIe siècle par son volontarisme. Comme ses prédécesseurs et successeurs, il s'est aussi laissé éblouir par le rivage italien… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.