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Le Premier ministre Bart De Wever se donne 50 jours supplémentaires pour parvenir à sauver son budget et le gouvernement Arizona. Renault a réussi le pari de sortir une nouvelle Twingo électrique à près de 20.000 euros en mois de deux ans. Le groupe français a appliqué des méthodes... chinoises. La Flandre, la Wallonie et les plus gros industriels ont signé un partenariat important pour favoriser le captage du CO2. Une déclaration, mais tout reste à faire. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Un véritable branle-bas de combat a été déclenché pour protéger le ciel belge après le survol de plusieurs drones ces derniers jours. Un Conseil national de sécurité se réunit aujourd'hui. Et la situation sécuritaire vient perturber l'agenda politique. Les négociations budgétaires sont toujours dans l'impasse. Le Premier ministre Bart de Wever se rendra chez le Roi dans la journée, après le Conseil national de sécurité. Mais il est peu probable qu'il en ressorte démissionnaire. Les actionnaires de Tesla doivent voter sur un plan de rémunération astronomique pour Elon Musk. 1000 milliards de dollars! Mais les objectifs à dix ans sont à la hauteur du package. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:04:57 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Selon un nouveau rapport international, le réchauffement dépasse désormais le seuil critique pour les coraux d'eau chaude. Ce point de bascule se traduit par leur blanchissement et la colonisation des récifs par des macroalgues et menace des écosystèmes dont dépendent des populations humaines.
Jean-Luc Barré vous présente son ouvrage "De Gaulle, une vie. Vol. 2. Le premier des Français : 1944-1956" aux éditions Grasset. Entretien avec Christophe Lucet.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:25 - Le premier fossile de dinosaure découvert en France était à Bédoin ! - par : Nathalie Mazet - Le premier fossile attribué à un dinosaure en France est vauclusien ! Cette partie de sauropode, trouvé près de Bédoin, nous plonge dans l'histoire préhistorique de la région, où la mer Thétys recouvrait autrefois le territoire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 4 novembre 2025 : Aides sociales, santé : la fin de la "générosité" ?Une nouvelle étape du marathon budgétaire s'ouvre ce mardi à l'Assemblée : après avoir mis sur pause les débats sur la partie « recettes » du projet de loi de finances, les députés s'attaquent à l'examen du budget de la Sécurité sociale, et des coupes sévères sont avancées. Franchises médicales, durée des arrêts de travail, cotisation sur les tickets-restaurant… Le gouvernement a prévu des économies massives pour réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros en 2026, contre 23 cette année.Les discussions s'annoncent inflammables, et le texte sera sans aucun doute remanié. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a lui-même déclaré vendredi être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et des minima sociaux, l'une des mesures les plus contestées. Une nouvelle concession, après avoir fait inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le texte, l'une des conditions du Parti socialiste pour ne pas censurer. « En réalité, c'est sur le PLFSS que le sort du gouvernement se joue dans les jours qui viennent », a déclaré à l'AFP le socialiste Jérôme Guedj."Si on n'a pas le courage de s'attaquer à bras-le-corps à son équilibre, ça va déraper. On va arriver à un moment où on ne sera plus capable de payer les retraites, de payer les remboursements", a estimé, de son côté, le ministre du Travail ce matin sur France Inter. "Il faut faire attention, je ne suis pas sûr que notre pays ait les moyens de poursuivre ces politiques de générosité maximale", a également averti Jean-Pierre Farandou.Parmi les sujets en discussion, la question des affections de longue durée (ALD) risque notamment de donner ces prochains jours matière à de vifs échanges. Celles-ci concernent des maladies dont la gravité ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé (cancers, accidents vasculaires cérébraux invalidants, diabète de type 1 ou 2, certaines affections psychiatriques, etc.). « L'augmentation inédite des maladies chroniques invite à une réforme profonde du dispositif des affections de longue durée (ALD) : 26 % de la population pourrait relever de ce dispositif en 2035, soit 18 millions de personnes représentant les trois quarts de la dépense d'Assurance maladie, contre 14 millions de bénéficiaires en 2022 », écrit le gouvernement dans le dossier accompagnant la présentation du PLFSS 2026. Nos journalistes ont rencontré des Français atteints d'affections de longue durée (ALD).Ils sont aussi allés à Chalon-sur-Saône, où le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a piloté pendant dix ans la réindustrialisation du site Kodak, fermé en 2008.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Marc VIGNAUD - Journaliste en charge du suivi des politiques économiques – L'Opinion
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Abel Boyi et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ce mardi 4 novembre, Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à New Delhi et Moscou, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Il a abordé la visite officielle du Premier ministre russe en Chine visant à renforcer la coopération économique et stratégique, ainsi que le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Et si les alignements de Carnac étaient encore plus anciens que nous l'imaginions ? C'est ce que proposent les résultats d'une fouille supervisée par l'archéologue Audrey Blanchard à Plouharnel, à l'heure où les mégalithes de Carnac et les rives du Morbihan sont inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO. On en parle dans ce nouvel épisode de l'Almanac'h, une série de podcasts produite par l'association Bretagne Culture Diversité.
Dans cette édition :Des contenus TikTok inquiétants poussant à l'automutilation et au suicide sont dénoncés par Amnesty International, avec le témoignage d'une adolescente victime de harcèlement et de plusieurs tentatives de suicide.Un étudiant de 19 ans a été tué par un chauffard à Lille, un homme de 31 ans a été interpellé.Le gouvernement fait face à de vives critiques sur son projet de budget 2026 de la Sécurité sociale, avec des économies prévues de 7 milliards d'euros.Le Premier ministre fait des concessions, mais la gauche reste opposée à plusieurs mesures du projet de loi.Le Président Macron tente de relancer son image avec un nouveau sommet des entreprises et des investisseurs français.Le magazine Capital en partenariat avec Europe 1 explique comment bien préparer sa retraite avec le plan épargne-retraite (PER).Novembre est le mois sans tabac, avec de nombreux bénéfices pour la santé dès les premiers jours d'arrêt.Jannik Siner remporte le Rolex Paris Masters et redevient numéro 1 mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Premier ministre Sébastien Lecornu fait face à des débats budgétaires difficiles à l'Assemblée nationale, avec une majorité introuvable et des alliances mouvantes.Pour tenter de faire passer le budget, Lecornu mise sur une stratégie des petits pas, avec des discussions en coulisses et des gestes comme la réindexation des retraites ou le dégel des minimas.Le casse du Louvre pousse les musées français à renforcer leur sécurité, avec notamment l'installation de caméras supplémentaires dans les musées de Bordeaux.Un jeune homme de 19 ans est décédé à Lille après avoir été renversé par un chauffard qui tentait d'échapper à un contrôle de police.À Moissac, la décision du procureur de ne pas poursuivre l'agresseur présumé d'une nonne indigne le maire de la ville.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Premier ministre Sébastien Lecornu fait face à des débats budgétaires difficiles à l'Assemblée nationale, avec une majorité introuvable et des alliances mouvantes.Pour tenter de faire passer le budget, Lecornu mise sur une stratégie des petits pas, avec des discussions en coulisses et des gestes comme la réindexation des retraites ou le dégel des minimas.Le casse du Louvre pousse les musées français à renforcer leur sécurité, avec notamment l'installation de caméras supplémentaires dans les musées de Bordeaux.Un jeune homme de 19 ans est décédé à Lille après avoir été renversé par un chauffard qui tentait d'échapper à un contrôle de police.À Moissac, la décision du procureur de ne pas poursuivre l'agresseur présumé d'une nonne indigne le maire de la ville.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des contenus TikTok inquiétants poussant à l'automutilation et au suicide sont dénoncés par Amnesty International, avec le témoignage d'une adolescente victime de harcèlement et de plusieurs tentatives de suicide.Un étudiant de 19 ans a été tué par un chauffard à Lille, un homme de 31 ans a été interpellé.Le gouvernement fait face à de vives critiques sur son projet de budget 2026 de la Sécurité sociale, avec des économies prévues de 7 milliards d'euros.Le Premier ministre fait des concessions, mais la gauche reste opposée à plusieurs mesures du projet de loi.Le Président Macron tente de relancer son image avec un nouveau sommet des entreprises et des investisseurs français.Le magazine Capital en partenariat avec Europe 1 explique comment bien préparer sa retraite avec le plan épargne-retraite (PER).Novembre est le mois sans tabac, avec de nombreux bénéfices pour la santé dès les premiers jours d'arrêt.Jannik Siner remporte le Rolex Paris Masters et redevient numéro 1 mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du 4 au 6 novembre, le nucléaire est à l'honneur de la World Nuclear Exhibition 2025 qui se tient au nord de Paris. Parmi les exposants de ce salon mondial du nucléaire civil, des entreprises et organisations du Canada, deuxième plus grand producteur et exportateur d'uranium. Le Canada, un pays qui a relancé ces dernières années sa production qui avait chuté. La production canadienne avait dégringolé après l'effondrement du marché suite à l'accident de Fukushima de 2011. Le redressement des prix de l'uranium depuis 2021 a redonné de l'élan au secteur et a permis de relancer des mines en sommeil : Cameco a ainsi rouvert en 2022 la mine de McArthur fermée cinq ans plus tôt. Une autre mine, celle de McClean, a repris son activité cette année, comme l'a annoncé Orano qui exploite la mine en co-entreprise avec le canadien Denison. Le nouveau projet Rook1 soutenu par l'entreprise canadienne NexGen, ambitionne d'ouvrir « la plus grande mine mondiale à faible coût de production ». Le projet est toujours dans l'attente de validation de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, la prochaine audience est prévue le 19 novembre. Cette mine se trouve, elle aussi, dans le bassin de l'Athabasca, une région où les teneurs en uranium sont parmi les plus élevées au monde. Nouvelle politique du gouvernement fédéral Une des illustrations de la dynamique actuelle est la mise en place, par le gouvernement fédéral, d'une politique de soutien actif au secteur. L'uranium a été intégré à la nouvelle « Stratégie canadienne sur les minéraux critiques » afin notamment d'encourager l'ouverture de nouveaux gisements grâce à un crédit d'impôt de 30% sur les dépenses d'exploration. Le Canada est vu aujourd'hui comme le pays capable de répondre à court terme à l'augmentation de la demande mondiale en uranium, tirée par la transition énergétique. Mais la relance observée est confrontée à plusieurs obstacles rappellent les auteurs du rapport sur les enjeux de la relance nucléaire publié en janvier 2025, par l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME) et coordonné par l'Institut des relations internationales et stratégiques. Cameco a ainsi par exemple revu ses objectifs de production pour 2025 à la baisse, pour des raisons techniques et par manque de main d'œuvre. Nouvelle centrale nucléaire en Ontario Le Canada extrait de l'uranium, mais construit aussi des réacteurs. Son projet phare du moment est la sortie de terre d'une nouvelle centrale nucléaire, à Clarington, en Ontario, sur le site existant de Darlington. Dans le contexte de guerre commerciale avec les États-Unis, le pays mise sur le développement de grands projets d'intérêt national et cette nouvelle centrale en est un. Le Premier ministre a d'ailleurs annoncé il y a quelques jours un financement de 2 milliards de dollars, pour ce projet qui prendra la forme de quatre petits réacteurs modulaires. Un projet présenté comme une illustration de la nouvelle approche économique du pays. Le Canada se targue d'être le premier pays du G7 à faire usage de cette technologie.
Le rebondissement que personne n’attendait. Elle avait laissé deux lettres d’adieu…Mais elle est vivante.Et Israël est sous le choc. Un mensonge d’État ? Une crise morale ?Le Premier ministre parle du “plus grand attentat contre la société israélienne”.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 novembre 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.BILAN DE L'EXAMEN DU PLFLes députés ont commencé le 24 octobre l'examen de la partie recettes du projet de loi de finances (PLF), à l'Assemblée nationale.Après les trois premiers jours de débat à l'Assemblée nationale, les députés ont dégradé d'environ 4 Mds d'€ l'équilibre de la copie initiale. Lundi, la hausse de 2 Mds d'€ de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises a été votée à l'initiative du gouvernement, mais contre son camp. Les députés ont également adopté une mesure plus favorable aux entreprises, en votant l'article 11 du PLF, qui prévoit de reprendre l'an prochain la baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, dont l'exécutif souhaite la suppression progressive pour « soutenir la dynamique de réindustrialisation ». Mercredi, les députés ont continué à détricoter la copie budgétaire du gouvernement avec l'adoption de deux amendements déposés par LFI : l'un pour élargir le champ d'application de l'impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales, l'autre pour instaurer une taxe exceptionnelle sur les superdividendes. De son côté, le RN a fait adopter grâce à l'abstention de la gauche une taxe de 33% sur les rachats d'actions qui, selon lui, rapporterait 8 Mds d'€. Face à ces revers pour le gouvernement, le bloc central a dénoncédepuis mardi une « surenchère fiscale ». Vendredi, l'article 3 du projet de loi sur le budget : la taxation des holdings a été adoptée par 224 députés, contre 10. La gauche s'est abstenue. La taxe Zucman sur les très hauts patrimoines a été largement rejetée, ainsi que sa version allégée, malgré la pression du PS. Vendredi soir, les députés ont lesté le budget Lecornu près de 45Mds€ de taxes supplémentaires (notamment la taxation proportionnelle des multinationales : 25Mds€, l'extension de la taxe sur les rachats d'actions : 8Mds€, la surtaxe de l'Impôt sur les Sociétés : 6Mds€, et dans la nuit un impôt sur la fortune improductive ...) Le Premier ministre a annoncé de nouvelles discussions avec les différents groupes parlementaires durant ce week-end. Les débats reprendront lundi.Les députés arrêteront leurs discussions sur le PLF lundi soir, avant de s'attaquer au projet de loi de financement de la Sécurité sociale à partir de mardi. Après son vote, prévu le 12 novembre, les débats pourront reprendre sur les recettes de l'État, pour enchaîner sur la deuxième partie du PLF, concernant les dépenses. Les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale doivent être adoptés avant le 31 décembre. Les délais sont serrés, entre promesse de ne pas recourir au 49-3 et débats sur la réforme des retraites.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction l'Assemblée nationale dans la chronique politique. L'Assemblée, où depuis la semaine dernière, les députés se retrouvent dans une situation inédite. Ils examinent le projet de budget 2026 — jusque-là, rien de bien nouveau ! — Sauf qu'ils ont en tête la promesse du Premier ministre : ne pas recourir à l'article 49.3. L'abandon du 49.3, un engagement pris « pour garantir que le débat vivra et ira jusqu'au vote » avait défendu Sébastien Lecornu lors de son Discours de politique générale. Un engagement pris aussi pour éviter la censure du Parti socialiste. Le pouvoir de retour au Parlement ? Le Premier ministre avait alors utilisé le mot « rupture ». Les débats ont commencé il y a plusieurs jours, est-ce que cela a vraiment transformé les échanges ? Ce qui est sûr, c'est qu'on n'avait pas vu autant de députés dans l'hémicycle pour un débat budgétaire depuis plusieurs années. Et il y a, ici ou là, un certain enthousiasme. Pour une élue du PS, « Cette situation rend les débats plus dynamiques et les masques tombent », chaque parti étant davantage amené à se positionner sur chaque sujet en votant. « L'abandon du 49.3 redonne du pouvoir au Parlement », reconnaît aussi un élu MoDem. On trouve également de l'enthousiasme du côté de l'Élysée. Un proche du président l'affirme : « Après des mois d'invectives, le sérieux est de retour dans l'hémicycle. » À lire aussiFrance: l'Assemblée nationale dit non à la taxe Zucman sur les hauts patrimoines « Des dérapages dans tous les sens » Mais toute la classe politique ne partage pas cette « positive attitude », comme la droite et le centre droit, par exemple. Il faut dire que, ces derniers jours, une taxe sur les multinationales, qui rapporterait 26 milliards d'euros, a été votée : un véritable cauchemar fiscal pour ce côté-là de l'hémicycle. « Les débats sont intéressants, mais il y a des dérapages dans tous les sens », résume un élu Horizons. « Cet abandon du 49.3 ne change pas fondamentalement les choses », m'explique, de son côté, un élu LR, qui voit surtout en ce moment une « mainmise du PS sur le budget ». Avant de conclure : « Si ça continue comme ça, je ne vois pas comment on peut adopter un projet de loi qui tienne la route. » Un propos qui donne du grain à moudre à La France insoumise et au Rassemblement national. Le parti de la gauche radicale et celui d'extrême droite attaquent en effet frontalement cette nouvelle configuration. « Cet examen va finir en budget Frankenstein », tacle LFI. « On assiste à une comédie parlementaire », dixit le Rassemblement national. En fait, les deux partis pensent que le budget ne sera pas voté et que le gouvernement finira par le faire passer par ordonnances. Un député du bloc central analyse : « Les forces politiques modérées débattent en responsabilité… et ça démonétise les extrêmes, qui veulent radicaliser les positions de chacun. » À ce stade des débats, en tout cas, le gouvernement se défend vivement de vouloir utiliser les ordonnances. À lire aussiBudget en France: l'Assemblée nationale approuve un amendement gouvernemental augmentant la surtaxe sur les entreprises
(Premier épisode) Des coups de feu retentissent à 20h25 lundi 17 novembre 1986 près de la gare Montparnasse, à Paris. Costume gris, chemise blanche et sacoche à la main, un homme est retrouvé mort devant le 14 boulevard Edgar Quinet. Le Premier ministre, Jacques Chirac, se rend rapidement sur les lieux. La victime s'avère être une figure de l'industrie automobile. Il s'agit de Georges Besse, le PDG de Renault, qui vient d'être tué. Cela fait un an et demi que l'Auvergnat de 58 ans a pris la tête de l'entreprise française en difficulté. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de La Croix, L'Argus, et Secours rouge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième épisode) Des coups de feu retentissent à 20h25 lundi 17 novembre 1986 près de la gare Montparnasse, à Paris. Costume gris, chemise blanche et sacoche à la main, un homme est retrouvé mort devant le 14 boulevard Edgar Quinet. Le Premier ministre, Jacques Chirac, se rend rapidement sur les lieux. La victime s'avère être une figure de l'industrie automobile. Il s'agit de Georges Besse, le PDG de Renault, qui vient d'être tué. Cela fait un an et demi que l'Auvergnat de 58 ans a pris la tête de l'entreprise française en difficulté. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de La Croix, L'Argus, et Secours rouge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
durée : 00:26:11 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron, Alexandra Bensaid - André Corréa do Lago, président de la COP 30 au Brésil en novembre et Laurence Tubiana, ambassadrice de la France lors de la COP 21 à Paris et co-auteure de “Le climat est un sport de combat” (Albin Michel). - invités : André Corrêa do Lago, Laurence Tubiana - André Corrêa do Lago :, Laurence Tubiana : Économiste et diplomate française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:26:11 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron, Alexandra Bensaid - André Corréa do Lago, président de la COP 30 au Brésil en novembre et Laurence Tubiana, ambassadrice de la France lors de la COP 21 à Paris et co-auteure de “Le climat est un sport de combat” (Albin Michel). - invités : André Corrêa do Lago, Laurence Tubiana - André Corrêa do Lago :, Laurence Tubiana : Économiste et diplomate française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Avant une année 2026 qui sera marquée par des concerts, le rappeur chanteur Orelsan réapparaît au cinéma ! Il tient le premier rôle du film « Yoroï » qui sera à l'affiche à partir de mercredi prochain. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Le Service Culture du 28 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:00:12 - Les Nuits de France Culture - par : Geneviève Huttin - Surnommé le "Préfet du maquis", le résistant communiste Georges Guingouin raconte dans "Mémoires du siècle" en 1990 l'organisation de la résistance dès 1940, la création du maquis du Limousin et les combats contre le régime de Vichy et l'armée allemande d'occupation. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Georges Guingouin Instituteur résistant
Le premier couple de l'humanité (Berechit) by Rav David Touitou
C dans l'air l'invité du 24 octobre 2025 avec Benjamin Morel, constitutionnaliste et maître de conférences à l'université Panthéon Assas.Dans la nuit de mercredi à jeudi, le volet recettes du projet de loi de finances a été rejeté en commission des finances, ce qui augure de débats houleux en séance à l'Assemblée, dont le coup d'envoi a été donné aujourd'hui à 15h. Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a d'ores et déjà prévenu que "si dans les toutes prochaines heures, en gros jusqu'à lundi prochain, il n'y avait pas d'évolution sensible sur le texte, en réalité, ce serait terminé". Mais le Premier ministre, qui sera particulièrement présent sur les bancs de l'Assemblée et qui a donné le coup d'envoi de l'examen de la partie recettes du budget, a assuré, selon des propos rapportés par Le Parisien, qu'il fallait "être mobiles, être adeptes de la guerre de mouvement plutôt que de la guerre de tranchées." De son côté Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale dénonce un "théâtre", un "sketch préparé entre le gouvernement et le Parti socialiste", "Un scenario a été écrit. Les décors sont de Sébastien Lecornu, les textes de Olivier Faure."Reste à savoir si des compromis pourront tout de même être trouvés pour donner un budget à la France et ainsi éviter au gouvernement de recourir à une loi spéciale ou, chose inédite, aux ordonnances. En effet, Sébastien Lecornu a fait le choix de renoncer au 49-3 pour satisfaire les socialistes, sur lesquels reposent la responsabilité de faire tomber, ou non, le gouvernement.Benjamin Morel, constitutionnaliste et maître de conférences à l'université Panthéon Assas, sera notre invité ce soir pour nous livrer son éclairage sur le début de l'examen de la partie recettes du budget pour 2026 à l'Assemblée nationale. Il est l'auteur de "Le nouveau régime. Ou l'impossible parlementarisme", paru aux éditions Passés composés.
C dans l'air du 24 octobre 2025 : Face à Poutine, Trump passe à l'offensive« Des sanctions énormes ». C'est ainsi que Donald Trump a qualifié les sanctions économiques inédites qu'il s'apprête à prendre contre la Russie et ses deux grandes compagnies pétrolières. « À chaque fois que je parle avec Vladimir, cela ne mène nulle part », a déclaré le président des États-Unis. Le chef du Kremlin admet un impact possible sur l'économie russe, tout en prévenant que toute livraison de missiles Tomahawk de Washington vers l'Ukraine serait considérée comme une escalade majeure.Dans ce contexte, les Européens se rassemblent pour faire bloc derrière l'Ukraine. Réunis hier à Bruxelles (en présence de Zelensky) puis aujourd'hui à Londres, les Vingt-Sept discutent de l'accélération de leur réarmement et de la livraison d'armes de longue portée à Kiev. L'accord sur l'utilisation des avoirs russes gelés dans l'Union a quant à lui été renvoyé à décembre. Pour aider l'Ukraine, la Commission européenne voudrait en effet utiliser les avoirs russes “immobilisés” par les sanctions occidentales. Le Premier ministre belge se montre là-dessus méfiant : c'est à Bruxelles que se trouve Euroclear, la société internationale de dépôts de fonds qui gère des dizaines de milliards d'euros d'actifs russes.De son côté, le chef d'état-major des armées françaises l'assure : la France doit être « prête à un choc face à la Russie dans trois, quatre ans ». L'Otan, lui, se prépare déjà. Une simulation de débarquement a eu lieu en juin dernier. Plus de trois mille militaires français et étrangers ont participé à cet exercice militaire dans l'Atlantique et dans la Manche. Les forces françaises étaient à la manœuvre de cet exercice de préparation opérationnelle baptisé Polaris 25.Enfin, du côté du Venezuela, la pression américaine continue, officiellement dans le cadre d'une opération contre le narcotrafic. Face au déploiement de bateaux de guerre dans les Caraïbes, et neuf attaques ayant fait au total 37 morts, Nicolás Maduro cherche à apaiser les tensions avec Trump et a réitéré ses appels à la paix. « Non à la guerre des fous !» a-t-il lancé.Alors, les sanctions économiques de Trump envers la Russie seront-elles efficaces ? L'utilisation par l'Europe des avoirs gelés russes est-elle risquée ? À quoi joue Trump au Venezuela ?LES EXPERTS :- Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur D'un monde à l'autre (Robert Laffont)- Anthony BELLANGER - Journaliste, éditorialiste et spécialiste des questions internationales sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie au Monde, ancienne correspondante à Moscou
durée : 00:36:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Des milliers de Hongrois sont descendus dans la rue dans deux manifestations rivales lancées par le gouvernement et l'opposition. Le Premier ministre Viktor Orban, tout comme son concurrent le plus sérieux depuis quinze ans, Peter Magyar cherchent à mobiliser, à six mois des élections législatives. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Joël Le Pavous Journaliste indépendant; Paul Gradvohl Historien, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Hongrie
durée : 00:19:37 - Journal de 18h - L'Assemblée nationale est plongée depuis cet après-midi dans la partie recettes du budget 2026. "Le compromis, c'est la noblesse du débat démocratique" a lancé en ouverture de séance le Premier ministre Sébastien Lecornu. Comment cette phrase est-elle interprétée côté députés ?
À Madagascar, il reste beaucoup de questions après la chute, il y a dix jours, du président Andry Rajoelina et l'arrivée au pouvoir des militaires. Combien de temps va durer la transition ? Les militaires vont-ils s'incruster à la tête de l'État et confisquer ainsi la victoire politique des jeunes manifestants de Génération Z ? L'essayiste politique Serge Zafimahova, qui préside également la Chambre de commerce Chine-Madagascar, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. En ligne d'Antananarivo, il s'exprime aussi sur le nouveau Premier ministre, qui suscite beaucoup de débats dans le pays. RFI : Serge Zafimahova, beaucoup de jeunes de la Gen Z se demandent s'ils ne vont pas se faire confisquer leur victoire par les militaires. Est-ce que leurs craintes vous paraissent fondées ou pas ? Serge Zafimahova : le problème qui se passe actuellement, c'est l'absence d'expérience politique des militaires qui ont pris le pouvoir. Et en fait, ils ne connaissent pas du tout le personnel politique et les oligarques de l'ancien régime. Donc, ils se font un peu dépasser, déborder de ce côté-là. Or, on est face à une Assemblée nationale corrompue qu'on aurait dû abroger dès le départ. Alors, sur la durée de la transition et sur la date des prochaines élections, le nouvel homme fort du pays, le colonel Mickael Andrinirina, n'est pas très clair. Est-ce que vous avez des précisions ? En fait, le plus important pour la communauté internationale, si on prend par exemple la Sadec, que j'ai rencontrée longuement, c'est qu'il y ait un calendrier clair qui justifie que les élections présidentielles ne seront que dans 22 mois. Pourquoi 22 mois ? Cela s'explique pour des raisons simples. Il y a une refonte totale de la liste électorale. Ensuite, il faut savoir qu'un quart de la population malgache n'a pas d'état civil. Donc à 18 ans, ils n'ont pas de carte d'identité nationale. Il y a ensuite la sécurisation des élections au niveau de la Haute Cour constitutionnelle et au niveau de la Cour électorale nationale indépendante. De toute façon, l'Union européenne ne peut pas se contredire. Dans son rapport électoral en 2018, l'Union européenne a demandé à ce que la Haute Cour constitutionnelle soit dissoute. Que la Cour électorale nationale indépendante (Céni) soit dissoute, que des nouveaux textes régissent les élections. Donc tout ça nécessite une période sérieuse, je dirais, pour qu'on puisse remettre tout ça à l'ordre. Tout ce processus devrait être fait en 22 mois. C'est pour ça qu'on parle d'une transition de 24 mois. Sous le couvert du FFKM, le Conseil chrétien des églises à Madagascar. Donc, cette transition de deux ans ne vous paraît pas scandaleuse ? Non, la transition de deux ans n'est pas scandaleuse dans le sens où là, on est déjà dans une procédure, je dirais, accélérée, mais crédible tout de même. L'autre point aussi, en fin de compte, vous avez parlé au tout début de la peur des jeunes que leur révolution soit confisquée. Aujourd'hui, la personne qui a été proposée comme Premier ministre est un proche de l'ancien régime. Donc, c'est un proche d'un grand opérateur économique qui se trouve être le bailleur de l'ancien régime. Donc le fossoyeur de Madagascar. Et c'est tout ça, en fin de compte, qui pose problème aujourd'hui au niveau de la jeunesse. Il y a déjà eu au moins deux coups d'État militaires dans le passé à Madagascar en 1972 et en 2009. Est-ce qu'il n'y a pas le risque que, cette année 2025, les militaires s'installent au pouvoir pour de nombreuses années ? Je ne crois pas parce que, au vu de ce qui s'est passé, je pense que les militaires vont transmettre à un vrai Premier ministre les pleins pouvoirs pour pouvoir mener cette mission. Comme je l'ai dit, la balise, c'est le Conseil des églises chrétiennes à Madagascar, le FFKM. Donc, je ne pense pas que les militaires risquent de confisquer le pouvoir. Et de toute façon, ils ont aussi compris que la population malgache ne va pas se laisser faire. Et ils ont compris qu'il y a quand même un rapport de force qui a été instauré au niveau de la population. Il faut savoir que le problème malgache, c'est la confiscation par l'élite de toutes les sorties de crise. Donc cette fois-ci, on va vraiment partir de la base sociale pour écouter la population, pour qu'on puisse construire ensemble de manière inclusive une loi fondamentale qui tient compte de la réalité socio-économique de Madagascar. De toute façon, on va aller vers une décentralisation forte. Alors, vous l'avez dit, le nouveau Premier ministre est un ami du milliardaire Mame Ravatomanga, qui a fui à l'île Maurice dans la nuit du 11 au 12 octobre. Et aujourd'hui, les nouvelles autorités malgaches ont lancé contre cet homme d'affaires un mandat d'arrêt international avec une notice rouge d'Interpol. Est-ce que le Premier ministre ne risque pas de faire barrage à cette procédure ? Le Premier ministre n'a pas le poids de faire barrage sur cette procédure. De toute façon, au niveau même des militaires, il y a une contestation là-dessus. Je pense que le plus sage pour les dirigeants actuels militaires, c'est de revenir sur leur décision et de mettre en place un Premier ministre accepté par toutes les parties, surtout par ceux qui ont exigé le changement. Donc, je crois qu'on va s'acheminer vers un vrai Premier ministre, cette fois-ci, avec tous les moyens nécessaires pour mettre Madagascar sur les rails, je dirais de l'assainissement et la fin, je dirais, d'un régime oligarchique qui a été mis en place par l'ancien régime. Je crois que c'est en train de se faire. Et sinon, il va y avoir une reprise des manifestations. À lire aussiMadagascar: comment va se dérouler la période de transition
durée : 00:19:37 - Journal de 18h - L'Assemblée nationale est plongée depuis cet après-midi dans la partie recettes du budget 2026. "Le compromis, c'est la noblesse du débat démocratique" a lancé en ouverture de séance le Premier ministre Sébastien Lecornu. Comment cette phrase est-elle interprétée côté députés ?
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 22 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Quel budget faut-il pour la France ? Faut-il organiser un référendum sur les retraites comme le suggère Emmanuel Macron ? En pleine tempête politique, une voix qui sort de la mêlée : le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 22 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Sébastien Lecornu promettait une suspension de la réforme des retraites, Emmanuel Macron a pris le contre-pied : pas de suspension, mais un décalage. L'éditorialiste Ruth Elkrief et l'économiste Nicolas Baverez nous éclairent sur les discordances auxquelles on a assisté ces dernières heures. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 20 octobre 2025 avec Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset.Les députés de la commission des Finances ont commencé aujourd'hui l'examen du budget de l'État, alors que les délais sont particulièrement contraints, et que pèse l'épée de Damoclès d'une adoption du budget par ordonnances s'ils sont dépassés. Les débats permettront avant tout de jauger l'équilibre des forces sur les différentes dispositions, sachant que les députés repartent dans l'hémicycle de la copie initiale. L'examen du texte en séance plénière commencera vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre. Le Premier ministre s'est en outre engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le budget, ce qui suppose que les débats aillent "au bout" du texte, jusqu'au vote.Avec un déficit qui devrait s'établir à 5,4% en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d'une trentaine de milliards d'euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7% du produit intérieur brut (PIB). Il accepterait d'assouplir cet objectif jusqu'à "sous 5%" pour permettre des compromis.Vendredi, une autre donnée s'est ajoutée au tableau : l'agence de notation S&P a annoncé abaisser d'un cran la note de la France, invoquant une incertitude "élevée" sur les finances publiques.Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset, nous livrera son analyse sur le budget de l'Etat, et sur la possibilité d'atteindre les objectifs fixés. Il reviendra également avec nous sur les conséquences de la dégradation de la note de la dette de la France par l'agence S&P. Celui qui avait conseillé Emmanuel Macron, nous donnera également son avis sur sa fin de mandat, et son héritage.
Le Premier ministre Anthony Albanese a rencontré le président Donald Trump à Washington et les deux hommes ont signé un accord sur les minéraux critiques.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, frissonnez avec notre saison spéciale horreur. Quatre récits terrifiants, inspirés d'histoires vraies, où la frontière entre le réel et le cauchemar s'efface. Le docteur Holmes, le premier tueur en série des États-Unis Dans cet épisode, Andréa Brusque vous raconte l'histoire du tout premier tueur en série de l'histoire des États-Unis, et peut-être même le pire ! Dénué de la moindre empathie, il a laissé derrière lui une montagne de cadavres. Car sa fascination pour la mort n'avait d'égal que son ingéniosité pour tuer et couvrir ses traces. Son nom : Herman Webster Mudgett, plus connu sous le nom de docteur Holmes. De son enfance traumatique au temple de la torture qu'il a fait construire, découvrez son histoire. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Journal en français facile du jeudi 16 octobre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C6RE.A
Sébastien Lecornu échappe à la censure et sauve, pour l'instant, son gouvernement. Olivier Faure a fait plier Emmanuel Macron sur sa réforme mère, celle des retraites, totem du macronisme. Mais le gouvernement est en sursis : il faudra faire avaler aux Républicains les taxes sur les grandes fortunes et les mesures d'économies à la gauche. Le gouvernement peut-il tenir ?
Au début des années 1950, c'est pendant la guerre de Corée (1950-1953) que l'arme nucléaire a failli redevenir une arme de champ de bataille. Après l'offensive nord-coréenne de juin 1950, le débarquement d'Inchon permet aux forces de l'ONU, commandées par le général Douglas MacArthur, de reprendre l'avantage. Mais lorsque la Chine entre massivement dans la guerre à la fin de l'année, tout bascule : les troupes onusiennes reculent, Séoul est menacée, et l'état-major américain envisage des options jusque-là impensables.MacArthur propose alors de frapper les ponts et les bases chinoises en Mandchourie avec des bombes atomiques tactiques, afin de couper les lignes d'approvisionnement le long du fleuve Yalou. Il évoque même l'idée d'un « cordon sanitaire » radioactif, une zone contaminée rendant certains passages infranchissables pendant des mois. À Washington, le Conseil de sécurité nationale étudie sérieusement plusieurs scénarios d'emploi. Le Strategic Air Command met en alerte ses escadrons de bombardiers B-29, tandis que des composants de bombes sont discrètement transférés vers Guam et Okinawa. Des vols d'entraînement simulant des frappes nucléaires sont effectués — preuve que l'hypothèse n'était pas purement théorique.Mais à la Maison-Blanche, le président Harry Truman s'inquiète. Depuis 1949, l'Union soviétique possède elle aussi la bombe atomique. Employer l'arme en Corée risquerait de provoquer une riposte soviétique ou une escalade incontrôlable menant à une nouvelle guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Clement Attlee, alarmé, se rend même à Washington en décembre 1950 pour dissuader les Américains de franchir la ligne rouge. Finalement, Truman tranche : il refuse l'usage du nucléaire et, face aux déclarations publiques de MacArthur en faveur d'un élargissement du conflit, le limoge le 11 avril 1951.Son successeur, le général Matthew Ridgway, parvient à stabiliser le front, et la guerre s'enlise dans une longue impasse. L'administration Eisenhower, en 1953, continuera d'agiter la menace nucléaire pour hâter les négociations, mais sans passer à l'acte. Le 27 juillet 1953, un armistice est signé à Panmunjom.Cet épisode reste un tournant majeur : pour la première fois, une puissance dotée de la bombe choisit l'autolimitation. Face au risque d'apocalypse, les États-Unis ont compris que le coût moral, politique et stratégique d'une frappe nucléaire dépassait de loin tout avantage militaire immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 octobre 2025 - Lecornu : la censure s'éloigne... jusqu'à quand ? Sébastien Lecornu a-t-il sauvé sa peau ? Le Premier ministre a en tout cas convaincu les socialistes de ne pas voter la censure. Hier après-midi, dans son discours de politique générale, le chef du gouvernement a en effet répondu aux exigeances du PS en suspendant la réforme des retraites, et en confirmation la non-utilisation du 49.3.Sans les socialistes, la motion de censure déposée par les insoumis ne devrait donc pas être adoptée. Mais les dissidents, PS ou républicains (ceux-ci digèrent mal cette victoire de la gauche, même si leur parti appelle à ne pas censurer) pourraient permettre d'atteindre les 289 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Le compte sera donc serré. Réponse demain matin.En attendant, on en sait plus sur les mesures du budget 2026 proposé par Lecornu. La suppression de l'abattement de 10% sur les retraites est l'un des points principaux.Un abattement forfaitaire de 2000 euros devrait le remplacer et ce, dans l'objectif d'améliorer la situation des retraités les plus modestes, en mettant davantage à contribution les plus aisés. C dans l'air est allé à la rencontre de l'économiste Maxime Sbaihi, favorable à cette suppression. Selon lui, le système français souffre d'une iniquité générationnelle dont les actifs sont les grands perdants.Pendant ce temps, certains patrons de PME ont de plus en plus de difficultés. Prix de l'énergie, inflation, guerre commerciale… La multiplication des chocs conjoncturels menace l'activité de milliers d'entreprises. C dans l'air a suivi un plaquiste et cuisiniste de Troyes, dans l'Aube. Les deux ont parfois du mal à trouver des clients, et à augmenter le salaire de leurs employés...Alors, les motions de censure déposées ont-elles encore des chances d'être adoptées ? La suppression de l'abattement de 10% sur les retraites est-elle une mesure juste ? Comment les PME font-elles face au contexte économique tendu ? LES EXPERTS :- François ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco- Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Thomas PORCHER – Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur du Vacataire
durée : 00:15:30 - Journal de 8 h - Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit envoyer sa copie au parlement ce mardi, avant sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
C dans l'air du 14 octobre 2025 - Lecornu évitera-t-il la censure ?Rarement un discours de politique générale n'aura été autant scruté. Sébastien Lecornu s'est exprimé cet après-midi au Palais Bourbon, et a annoncé les grandes lignes de sa proposition de budget pour 2026. L'enjeu était grand, car plusieurs motions de censure, de gauche comme du RN, ont été déposées pour faire tomber ce gouvernement à peine nommé.Le Premier ministre devait notamment donner sa position sur les retraites. Les socialistes, dont les voix peuvent permettre de faire adopter la censure, demandaient une « suspension immédiate et complète de la réforme de 2023 ». Cette exigence a été écoutée : Lecornu a annoncé cette suspension jusqu'à la prochaine élection présidentielle. L'autre demande du PS, la non-utilisation du 49.3, a elle aussi été confirmée. Dans ce contexte, les socialistes sauveront-ils le gouvernement ? L'étude des motions de censure aura lieu jeudi.Le gouvernement joue donc sa survie, alors qu'il n'a été nommé que dimanche. Trente-quatre ministres le composent, dont un certain nombre issus de la société civile, comme Jean-Pierre Farandou (l'ancien patron de la SNCF), Serge Papin (l'ex-patron de Système U), ou Monique Barbut (l'ex-présidente du WWF France). Mais c'est la nomination et reconduction de six ministres LR qui a aussi fait parlé, et divisé un parti qui avait émis la consigne de ne plus s'associer aux macronistes. Ils ont été exclus par Bruno Retailleau, leur président Pendant ce temps, certains députes continuent de soutenir Emmanuel Macron. Dans la cinquième circonscription des Côtes d'Armor, Éric Bothorel défend le bilan du président de la République, au grand dam de certains électeurs qu'il croise sur le terrain. C dans l'air l'a suivi.Alors, Sébastien Lecornu a-t-il convaincu les socialistes ? Qui sont les nouveaux ministres ? Comment certains macronistes continuent-ils de soutenir Emmanuel Macron ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, auteure du Grand détournement - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public à l'Université de Rouen et Sciences Po
durée : 00:15:30 - Journal de 8 h - Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit envoyer sa copie au parlement ce mardi, avant sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
« C'est confirmé, s'exclame Midi Madagascar. Le président Andry Rajoelina n'est plus au pays et se trouve désormais dans un lieu sûr et sécurisé. Il a lui-même annoncé cette information hier soir lors d'une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux. (…) Les propos du président n'ont pas été diffusés sur la télévision et la radio nationales. Et pour cause, les militaires du CAPSAT l'ont interdit. (…) Andry Rajoelina n'a pas confirmé ni infirmé l'information selon laquelle il avait été exfiltré par un avion de l'armée française, pointe encore Midi Madagascar. Il a toutefois indiqué avoir choisi de partir pour éviter un affrontement entre Malgaches et particulièrement entre militaires. (…) Le chef de l'État a confirmé l'existence d'un projet de coup d'État assorti d'une prise du palais présidentiel qui devait avoir lieu vendredi dernier, ainsi que d'une tentative d'assassinat à son encontre. » Rajoelina à Dubaï ? Rappelons que plusieurs sources, dont RFI, affirment qu'Andry Rajoelina a quitté Antananarivo dimanche 12 octobre. Le président malgache est parti en hélicoptère pour Sainte-Marie, une île située sur la côte orientale de Madagascar, avant de monter à bord d'un avion militaire français à destination de la Réunion. « Cette opération, bien que discrète, aurait été rendue possible grâce à un accord bilatéral entre les Présidents Macron et Rajoelina, affirme Afrik.com. Malgré cette implication logistique, les autorités françaises insistent : il ne s'agit pas d'une intervention militaire ou politique. Paris se veut ferme sur un point : il n'est pas question de s'immiscer dans les affaires internes malgaches, ni de soutenir un changement de régime. » Andry Rajoelina n'est pas le seul à avoir fui. « Une bonne partie des hauts responsables du pays semblent avoir plié bagages », affirme Madagascar Tribune. Le quotidien malgache cite un ancien Premier ministre, des députés, des sénateurs, des gouverneurs et des hommes d'affaires. Dont certains auraient d'ores et déjà demandé l'asile politique à la France. Le vide au sommet de l'État En tout cas, la « situation est embarrassante et inquiétante, s'alarme l'Express, autre quotidien malgache. Le président est parti ailleurs pour sauver sa peau, mais n'a pas démissionné. Au contraire, il affirme tenir la barque et détenir le commandement. (…) Mais sur le terrain, les militaires maîtrisent la situation. À preuve, son discours n'a pas pu passer sur la chaîne nationale. (…) Néanmoins, poursuit L'Express, les militaires n'ont pas en réalité pris le pouvoir, sachant pertinemment qu'un coup d'État militaire est sans issue. Mais il est clair qu'ils le poussent à la démission ou, à la rigueur, à accepter un compromis politique. Dans ce cas, le président resterait à sa place avec un pouvoir réduit et un Premier ministre civil qui ferait l'unanimité. La question est de savoir s'il en existe un. » En attendant, constate encore l'Express, « la situation reste totalement floue (…). Il y a un vide au sommet de l'État. Le Premier ministre ne peut pas réellement gouverner avec trois ministres. La solution doit être politique sinon la situation risque d'empirer. C'est bien d'avoir une volonté de tout changer, de mettre un terme aux injustices et à la corruption, aux mauvaises conditions de vie, mais c'est mieux de préparer au préalable des alternatives. Sinon la victoire ressemble à un cadeau empoisonné. » Vers une « sortie de crise honorable » ? Alors, justement, relève le Monde Afrique, « des discussions se sont engagées entre les militaires du CAPSAT, le nouveau chef d'état-major des armées et un groupe de députés pour explorer ce que pourrait être une “sortie de crise honorable“. Plusieurs options sont sur la table, allant du constat de vacance du pouvoir par l'Assemblée nationale si Andry Rajoelina, sous la pression, se résolvait à démissionner, au vote d'une motion d'empêchement du chef de l'État, ce qui suppose de réunir une majorité qui aujourd'hui n'est pas acquise. “Dans tous les cas, il s'agit de parvenir à la nomination d'un gouvernement qui fasse consensus, affirme un acteur de l'ombre cité par le journal, pour accompagner un dialogue national sous l'égide du FFKM (le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes) et conduire une transition jusqu'à la tenue d'élections dans des conditions acceptées par tous. Certaines voies peuvent paraître tirées par les cheveux sur le plan du droit, mais elles sont défendables. Et toutes valent mieux qu'un coup d'État“, affirme encore cette source pour qui “la priorité doit être d'éviter à Madagascar un nouveau saut dans le vide“. »
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 10 octobre 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LE CHAMBOULE-TOUT FRANÇAISQuatre gouvernements en treize mois, un président affaibli, une Assemblée fragmentée : la France semble prise dans un tourbillon sans fin. La présentation, dimanche soir, par Sébastien Lecornu d'une équipe « resserrée » de 18 membres, dans laquelle les traces de la rupture annoncée n'étaient pas très apparentes a été vivement critiquée à droite comme à gauche. Lundi, en quelques heures, les Français ont assisté à la démission d'un Premier ministre, Sébastien Lecornu, nommé vingt-sept jours plus tôt, puis, en fin d'après-midi, à la désignation par le président de la République du même Sébastien Lecornu pour une mission de quarante-huit heures ayant pour but de « définir une plateforme d'action et de stabilité »., soit précisément ce que Le Premier ministre démissionnaire n'avait pas réussi à faire. M. Lecornu a accepté tout en faisant savoir qu'il ne redeviendrait pas chef du gouvernement, même dans le cas, très hypothétique, d'une réussite des discussions.Estimant qu'il existe « une majorité absolue » de députés opposés à la dissolution, Sébastien Lecornu a affirmé mercredi sur France 2 que les conditions étaient réunies pour que le président nomme un nouveau premier ministre « dans les 48 heures ». La première option pour le président de la République est donc de nommer un nouveau Premier ministre. En cas d'échec, un deuxième scénario serait une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et un retour aux urnes. Le troisième scénario est celui d'une démission du président de la République. Une demande exprimée par l'extrême-droite, LFI, mais aussi, après l'adoption d'un budget par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.La situation est inédite, puisque les passations de pouvoir n'ont pas eu lieu entre les deux gouvernements démissionnaires. Dans ces cas-là, le décret publié au Journal officiel fait foi. Il a été publié dimanche soir, les ministres démissionnaires sont donc bien ceux qui ont été nommés le 5 octobre. Cette équipe devra gérer les « affaires courantes ». Aucun texte n'indique ce que peut faire, ou pas, un gouvernement démissionnaire, mais ses prérogatives sont limitées. Il s'agit de faire face aux urgences, d'assurer le fonctionnement minimal de l'État ainsi que sa continuité. Ce gouvernement peut mettre en application des lois déjà votées mais pas déposer de nouveaux projets de loi. Généralement, le Conseil des ministres ne se réunit pas en période démissionnaire.Si l'incertitude politique ne se traduit pas, à ce stade, par une crise économique aiguë, elle a toutefois déjà provoqué deux cassures dont les effets se feront sentir sur le long terme : le déclassement de la France sur les marchés, et la panne des investissements.LE MOUVEMENT GENZ AU MAROC (ET AU MADAGASCAR, AU NÉPAL …)Le Maroc est le théâtre depuis le 27 septembre de rassemblements quotidiens de jeunes protestataires − parfois mineurs − réclamant de meilleurs services d'éducation et de santé. Début octobre, des débordements violents à proximité d'Agadir ont causé la mort de trois manifestants. Face à une fièvre contestataire comme le Maroc n'en avait pas connu depuis la révolte du Rif en 2016-2017, le gouvernement semble pris de court. Parmi les jeunes urbains de 15-24 ans, la moitié est sans emploi et un quart a déserté l'école. Des marches spontanées avaient déjà eu lieu, début juillet, dans le Haut-Atlas pour l'accès à l'eau, poussant le roi Mohammed VI à manifester son refus d'un « Maroc à deux vitesses », lors de son discours du trône le 29 juillet.Le mouvement actuel est spontané, sans tête d'affiche et assez flou sur le plan des revendications. Il n'a pas de plateforme ni de programme politique, mais défend des grands thèmes sociaux. Né d'une indignation générale face à la mort de huit femmes à la mi-septembre dans un hôpital d'Agadir après des accouchements par césarienne, il s'est structuré une dizaine de jours plus tard sur le réseau social Discord sous la bannière d'un collectif GenZ 212. Une déclinaison locale (212 est l'indicatif téléphonique du Maroc) d'une génération Z − née entre 1997 et 2012 − qui a déjà fait vaciller le pouvoir au Sri Lanka, au Bangladesh et au Népal, et enfiévré plus récemment Madagascar. Connexion numérique, aspiration à la dignité et rejet de la vieille politique : la jeunesse marocaine se met au diapason d'un soulèvement transnational. Les jeunes Marocains se gardent toutefois bien de franchir une ligne rouge : la sacralité de l'institution royale. Si nombre d'entre eux réclament la démission du chef de gouvernement Aziz Akhannouch, un homme d'affaires richissime, symbole d'une oligarchie conquérante, nul n'appelle à la fin de la monarchie, malgré l'acuité des doléances sociales.Déjà électrique, le climat social n'a cessé de se tendre, à mesure que les prestigieux projets lancés dans la perspective de la Coupe d'Afrique des nations de football, qui s'ouvre fin décembre, et de la Coupe du monde de 2030 − que le Maroc coorganisera avec l'Espagne et le Portugal −détournaient les financements des priorités sanitaires et éducatives. Le régime espérait désamorcer le ressentiment populaire dans le patriotisme sportif : il s'est trompé. « Des écoles et des hôpitaux, plutôt que des stades ! », clame en substance la jeunesse soulevée. La GenZ 212 braque une lumière crue sur l'envers de la vitrine scintillante d'un Maroc « émergent ». Le coup est rude pour l'image que le royaume aime à projeter de lui-même à l'étranger. Le roi Mohammed VI doit faire un discours d'ouverture de la session parlementaire, ce vendredi.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur cet épisode de Le Sick Podcast, Anthony Martineau, Jeremy Filosa, Eric Hoziel, Arnaud Gascon-Nadon, Gavino De Falco et Eric Bélanger se joignent à Tony Marinaro pour le premier épisode! Aussi, une entrevue avec Samuel Montembeault et Tony Marinaro. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices