Podcast du Collège de France
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
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Alberto Manguel Collège de France L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2021-2022) Année 2021-2022 Le mythe comme métaphore d'identité La chaire annuelle L'invention de l'Europe par les langues et les cultures, créée en partenariat avec le ministère de la Culture (Délégation générale à la langue française et aux langues de France), porte sur les enjeux contemporains de la création intellectuelle et artistique en Europe
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
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Patrice Boucheron Collège de France Année 2021-2022 La peste noire Résumé Prenant la suite du cours de l'année précédente (« La peste noire »), ainsi que des trois journées d'études qui l'ont accompagné (« Nouvelles recherches sur la peste noire »), l'enseignement de cette année tentera d'en tirer toutes les conséquences du point de la narrativité du récit historique et de ses causalités. Plongeant dans la mémoire archivistique et textuelle de l'événement (la peste noire entre 1347 et 1352, entendue comme le moment paroxystique de la deuxième pandémie de peste), mais aussi dans les archives du vivant comme dans toutes celles que met désormais à disposition les sciences de l'environnement, la réflexion de l'année dernière a fait subir au récit traditionnel différents débordements disciplinaires. Dès lors se pose la question du point de vue : à quelle hauteur raconter cette histoire à la fois globale et discontinue ? C'est en convoquant à nouveaux frais les recherches sur la conjoncture politique, économique et sociale, mais aussi spirituelle et religieuse du temps de peste que nous tenterons de répondre à cette question. Elle embrasse à la fois des questions que l'historiographie se pose depuis longtemps (la crise de la fin du Moyen Âge, son rapport avec la réorganisation des pouvoirs publics) et d'autres plus récents, relatifs notamment aux paysages et à l'habitat, à l'environnement d'une manière générale, à l'histoire non seulement démographique mais sanitaire des populations survivantes. Elle propose de saisir toute cette histoire non seulement après ou d'après la peste, mais depuis elle, comme événement, comme durée et comme temporalité.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
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Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2021-2022 La peste noire Résumé Prenant la suite du cours de l'année précédente (« La peste noire »), ainsi que des trois journées d'études qui l'ont accompagné (« Nouvelles recherches sur la peste noire »), l'enseignement de cette année tentera d'en tirer toutes les conséquences du point de la narrativité du récit historique et de ses causalités. Plongeant dans la mémoire archivistique et textuelle de l'événement (la peste noire entre 1347 et 1352, entendue comme le moment paroxystique de la deuxième pandémie de peste), mais aussi dans les archives du vivant comme dans toutes celles que met désormais à disposition les sciences de l'environnement, la réflexion de l'année dernière a fait subir au récit traditionnel différents débordements disciplinaires. Dès lors se pose la question du point de vue : à quelle hauteur raconter cette histoire à la fois globale et discontinue ? C'est en convoquant à nouveaux frais les recherches sur la conjoncture politique, économique et sociale, mais aussi spirituelle et religieuse du temps de peste que nous tenterons de répondre à cette question. Elle embrasse à la fois des questions que l'historiographie se pose depuis longtemps (la crise de la fin du Moyen Âge, son rapport avec la réorganisation des pouvoirs publics) et d'autres plus récents, relatifs notamment aux paysages et à l'habitat, à l'environnement d'une manière générale, à l'histoire non seulement démographique mais sanitaire des populations survivantes. Elle propose de saisir toute cette histoire non seulement après ou d'après la peste, mais depuis elle, comme événement, comme durée et comme temporalité.
Frantz Grenet Collège de France Chaire Histoire et cultures de l'Asie centrale préislamique Année 2021 - 2022 L'argenterie de prestige en Asie centrale : un mode d'expression politique et idéologique
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Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
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Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2021-2022 La peste noire Résumé Prenant la suite du cours de l'année précédente (« La peste noire »), ainsi que des trois journées d'études qui l'ont accompagné (« Nouvelles recherches sur la peste noire »), l'enseignement de cette année tentera d'en tirer toutes les conséquences du point de la narrativité du récit historique et de ses causalités. Plongeant dans la mémoire archivistique et textuelle de l'événement (la peste noire entre 1347 et 1352, entendue comme le moment paroxystique de la deuxième pandémie de peste), mais aussi dans les archives du vivant comme dans toutes celles que met désormais à disposition les sciences de l'environnement, la réflexion de l'année dernière a fait subir au récit traditionnel différents débordements disciplinaires. Dès lors se pose la question du point de vue : à quelle hauteur raconter cette histoire à la fois globale et discontinue ? C'est en convoquant à nouveaux frais les recherches sur la conjoncture politique, économique et sociale, mais aussi spirituelle et religieuse du temps de peste que nous tenterons de répondre à cette question. Elle embrasse à la fois des questions que l'historiographie se pose depuis longtemps (la crise de la fin du Moyen Âge, son rapport avec la réorganisation des pouvoirs publics) et d'autres plus récents, relatifs notamment aux paysages et à l'habitat, à l'environnement d'une manière générale, à l'histoire non seulement démographique mais sanitaire des populations survivantes. Elle propose de saisir toute cette histoire non seulement après ou d'après la peste, mais depuis elle, comme événement, comme durée et comme temporalité.
Dominique Charpin Collège de France Année 2021 - 2022 Civilisation mésopotamienne En matière politique, l'utilisation des précédents était un des éléments qui structuraient les relations diplomatiques. Mais on voit aussi de façon étonnante des rois prétendre innover, se targuant d'avoir fait « ce que nul de mes prédécesseurs n'avait fait ». La création de villes neuves est un des aspects essentiels de ce dossier, qui mêle tradition et innovation.
Dominique Charpin Collège de France Année 2021 - 2022 Civilisation mésopotamienne En matière politique, l'utilisation des précédents était un des éléments qui structuraient les relations diplomatiques. Mais on voit aussi de façon étonnante des rois prétendre innover, se targuant d'avoir fait « ce que nul de mes prédécesseurs n'avait fait ». La création de villes neuves est un des aspects essentiels de ce dossier, qui mêle tradition et innovation.
Frantz Grenet Collège de France Chaire Histoire et cultures de l'Asie centrale préislamique Année 2021 - 2022 L'argenterie de prestige en Asie centrale : un mode d'expression politique et idéologique
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Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
Alberto Manguel Collège de France L'invention de l'Europe par les langues et les cultures (chaire annuelle 2021-2022) Année 2021-2022 Le mythe comme métaphore d'identité La chaire annuelle L'invention de l'Europe par les langues et les cultures, créée en partenariat avec le ministère de la Culture (Délégation générale à la langue française et aux langues de France), porte sur les enjeux contemporains de la création intellectuelle et artistique en Europe
Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
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Dario Mantovani Droit, culture et société de la Rome antique Collège de France Année 2021-2022 Du bon usage de la richesse. Le droit comme économie morale à Rome Les Anciens avaient une idée de l'économie différente de la nôtre : elle faisait partie de la philosophie, notamment de l'éthique. Elle était l'art du « bon usage des richesses » : « bon », car l'économie, en tant qu'administration des biens du foyer, dans leur dimension à la fois humaine et matérielle, avait un objectif précis, le bien-vivre au sens moral. Les moyens d'acquisition des richesses – le commerce, les échanges, les contrats – devaient eux aussi être « beaux et justes ». C'est pourquoi le droit romain, qui posait les règles valables dans ce domaine, peut être lu comme une technique du bon et du juste pour acquérir et gérer un patrimoine. Ainsi, par rapport à nos conceptions, la relation entre droit et économie s'inverse. Aujourd'hui, on tend souvent à analyser le droit par le biais de la science économique, pour le mettre à son service, dans un but d'efficience. Dans un monde comme celui de l'Empire romain, qui ne connaissait pas de science économique au sens contemporain, c'était le droit qui fournissait les critères d'action et de choix ; ce que la justice, en tant que valeur morale et sociale, visait, tenait la place actuelle de la maximisation du profit. Les cours, à travers une histoire des mentalités, des institutions, des modes de vie anciens, analyseront la société romaine grâce aux savoirs qu'elle a développés pour se penser.
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Jean-Noël Robert Collège de France Philologie de la civilisation japonaise Année 2021-2022 Le départ du bouddhisme : le tournant anti-bouddhique de la pensée d'Edo Docteur d'État, directeur d'études à l'EPHE, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Jean-Noël Robert a d'abord étudié l'histoire de la pensée bouddhique au Japon. Ses travaux ont surtout concerné les doctrines de l'école Tendai, fondée sur le Sutra du Lotus, dont il a traduit la version chinoise, les débats doctrinaux et l'histoire de l'assimilation de la pensée bouddhique au Japon à travers la poésie classique et l'évolution linguistique. Dans le prolongement de cette enquête langagière sino-japonaise, il étudie cette année l'une des œuvres non encore traduites du grand romancier Ihara Saikaku (XVIIe siècle) sous l'éclairage croisé du Roman du Genji et de l'influence bouddhique, particulièrement sensible dans ce livre.
Patrice Boucheron Collège de France Année 2021-2022 La peste noire Résumé Prenant la suite du cours de l'année précédente (« La peste noire »), ainsi que des trois journées d'études qui l'ont accompagné (« Nouvelles recherches sur la peste noire »), l'enseignement de cette année tentera d'en tirer toutes les conséquences du point de la narrativité du récit historique et de ses causalités. Plongeant dans la mémoire archivistique et textuelle de l'événement (la peste noire entre 1347 et 1352, entendue comme le moment paroxystique de la deuxième pandémie de peste), mais aussi dans les archives du vivant comme dans toutes celles que met désormais à disposition les sciences de l'environnement, la réflexion de l'année dernière a fait subir au récit traditionnel différents débordements disciplinaires. Dès lors se pose la question du point de vue : à quelle hauteur raconter cette histoire à la fois globale et discontinue ? C'est en convoquant à nouveaux frais les recherches sur la conjoncture politique, économique et sociale, mais aussi spirituelle et religieuse du temps de peste que nous tenterons de répondre à cette question. Elle embrasse à la fois des questions que l'historiographie se pose depuis longtemps (la crise de la fin du Moyen Âge, son rapport avec la réorganisation des pouvoirs publics) et d'autres plus récents, relatifs notamment aux paysages et à l'habitat, à l'environnement d'une manière générale, à l'histoire non seulement démographique mais sanitaire des populations survivantes. Elle propose de saisir toute cette histoire non seulement après ou d'après la peste, mais depuis elle, comme événement, comme durée et comme temporalité.