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durée : 02:29:03 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:11:53 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En une semaine, c'est tout un sous-continent qui s'est retrouvé submergé. En Asie du Sud-Est, les pluies torrentielles de la mousson, amplifiées par deux cyclones tropicaux d'une intensité exceptionnelle, ont ravagé l'Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie et le Sri Lanka. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sophie Boisseau du Rocher Chercheuse associée au Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (IFRI)
Quand on dresse la liste des super-héros, on pense spontanément à Superman, Batman ou Spider-Man. Pourtant, beaucoup d'historiens de la bande dessinée considèrent que le premier véritable super-héros moderne n'est pas américain ni doté de superpouvoirs grandioses : c'est Le Fantôme (The Phantom), créé en 1936 par Lee Falk, trois ans avant Superman. Ce personnage mystérieux, vêtu d'un costume moulant violet et d'un masque opaque, a posé presque toutes les bases du super-héros contemporain.Ce qui fait du Fantôme un pionnier, c'est d'abord son apparence. Avant lui, aucun héros de fiction n'avait porté un collant intégral conçu comme un uniforme. Les détectives pulp, les aventuriers ou les justiciers masqués de l'époque (comme Zorro ou le Shadow) utilisaient des vêtements ordinaires. Le Fantôme introduit l'idée du costume iconique, reconnaissable, pensé pour intimider les criminels et inspirer les innocents. Cette tenue deviendra le modèle standard de tous les super-héros du « Golden Age » américain.Le deuxième élément fondateur est l'identité secrète. Le Fantôme n'est pas un individu unique, mais une dynastie de justiciers qui se succèdent depuis le XVIᵉ siècle. Chacun porte le même costume et entretient la légende d'un être immortel surnommé « L'Ombre qui marche ». Ce principe de continuité, de mythe transmis, préfigure les alter ego complexes de super-héros modernes, où l'identité civile et l'identité héroïque coexistent dans une tension permanente.Troisième innovation : son univers. Le Fantôme évolue dans un monde qui combine aventures exotiques, justice morale et codes visuels qui seront repris par les comics américains après lui. On y retrouve une forteresse secrète creusée dans la jungle, des alliés animaux, un anneau-symbole, des ennemis récurrents et un territoire à protéger. Beaucoup d'éléments qui deviendront des lieux communs du super-héroïsme apparaissent ici pour la première fois de manière structurée.Le Fantôme est aussi l'un des premiers héros à mener une guerre contre le mal fondée sur des principes éthiques durables. Il protège les populations menacées, lutte contre le colonialisme, les pirates et les trafiquants. Il incarne une forme de justice non létale, un pilier central des super-héros modernes, qui préfèrent neutraliser plutôt que tuer.Enfin, son succès international a façonné l'imaginaire de générations entières en Europe, en Asie ou en Océanie, bien avant l'arrivée massive des super-héros américains. Il a ouvert la voie, défini des règles narratives et visuelles, et inspiré directement des créateurs comme ceux de Batman.Ainsi, si Superman popularise le genre, le Fantôme en pose les fondations. C'est cette antériorité esthétique, narrative et symbolique qui fait de lui, encore aujourd'hui, le premier super-héros moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre robotaxis, robots humanoïdes téléopérés et compétition géopolitique autour de l'IA, Michel Lévy-Provençal raconte trois semaines au cœur des métropoles asiatiques les plus innovantes.Michel Lévy-Provençal, prospectiviste et dirigeant de BrightnessPourquoi avoir entrepris ce long voyage en Asie et qu'est-ce qui vous a le plus frappé à Shenzhen ?Je suis parti à la fois pour respirer et pour une opportunité professionnelle qui m'a conduit dans six métropoles asiatiques. À Shenzhen, j'ai reçu une véritable claque : une ville verte, silencieuse, largement électrifiée, bien loin des clichés de mégalopole polluée. Là-bas, tout repose sur l'écosystème mobile local. Sans WeChat, on ne peut strictement rien faire : payer, s'identifier, réserver un billet. Cette dépendance crée un mélange étrange de confort et d'oppression, renforcé par la biométrie systématique aux frontières et la surveillance omniprésente. Malgré cela, l'efficacité est bluffante. J'ai compris que Shenzhen est pensée comme une scène technologique destinée à montrer, très explicitement, la puissance numérique chinoise.Comment avez-vous vécu l'expérience des robotaxis et des robots humanoïdes ?Les robotaxis ont été une découverte spectaculaire. J'ai utilisé un taxi autonome de Pony.ai pour quelques euros à peine, une démonstration assumée de maturité technologique. Certaines voitures roulent totalement sans chauffeur, d'autres disposent d'un superviseur immobile, volontairement mis en retrait pour prouver la fiabilité du système. C'est fluide, précis, impressionnant. Du côté de la robotique humanoïde, j'ai visité les laboratoires d'Engine AI. Leurs robots marchent, courent, se rattrapent, dansent, manipulent des objets avec des gestes très crédibles. Mais tout est téléopéré : aucune autonomie réelle. Les vidéos virales que nous voyons montrent des machines pilotées à distance. La mécanique est brillante, mais la couche d'intelligence embarquée manque encore pour évoluer dans un environnement complexe.Quel regard portez-vous sur la compétition technologique entre la Chine, les États-Unis et le Japon ?La Chine mène aujourd'hui une offensive technologique assumée. En IA, des modèles comme Kimi cherchent clairement à rivaliser avec les modèles américains. En robotique ou en mobilité autonome, la communication est massive, calculée, internationale. À l'inverse, le Japon m'a semblé en retrait. Lors d'un échange avec l'ancien ministre de la Transformation Numérique, j'ai été frappé d'entendre Mistral cité comme exemple positif de stratégie souveraine. On voit bien que la compétition ne se joue plus seulement sur la performance brute mais sur la vitesse d'exécution, la frugalité, la cohérence stratégique et le récit.Qu'avez-vous observé en Asie concernant l'image de la France et ses opportunités ?J'ai été surpris par la puissance de la marque France dans toute l'Asie. À Séoul, Hong Kong ou Singapour, j'ai vu des dizaines de marques jouant la carte française, parfois sans lien réel avec la France. Notre imaginaire séduit : design, qualité, exigence, poésie. Nous sous-exploitons clairement ce potentiel. Des acteurs français comme Dassault Systèmes, Airbus ou TotalEnergies y jouissent déjà d'un immense respect. Je suis convaincu que nous pourrions créer bien plus de valeur en combinant technologies venues d'ailleurs et excellence française dans l'expérience, le software ou la conception. Le marché asiatique est une opportunité majeure.Brightness France : https://www.brightness.fr/-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
durée : 00:05:31 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Bien que la saison des moussons soit souvent synonyme de fortes précipitations dans la région, les bilans humains sont parmi les pires jamais connus. Les inondations font près de 1 000 morts. Les conséquences des ingérences politiques, selon des experts.
D'une enfance bourgeoise au flash de l'héroïne Episode 1A la naissance de sa fille, Audrey réalise qu'elle ignore presque tout de sa mère, morte du Sida trente ans plus tôt. Elle décide alors d'enquêter : de l'enfance bourgeoise à une vie de fêtes et de drogues qui la conduira en Asie, Audrey remonte le fil d'une existence aussi libre que mystérieuse…Mon héroïneAudrey avait 11 ans quand ses parents toxicomanes ont été fauchés par le Sida au début des années 1990. Longtemps elle les a idéalisés, faisant de sa mère une jeune aristocrate devenue junkie, une héroïne rock égarée dans les années 1980, et de son père un photographe curieux de tout et n'ayant peur de rien. Mais en devenant mère à son tour, cette idéalisation s'est transformée en colère. Une question se met alors à la hanter : que va-t-elle transmettre à sa fille de son histoire, dont les souvenirs sont à la fois flous et terrifiants ? C'est cette urgence intime qui déclenche en elle la volonté d'enquêter sur sa mère, une figure absente et pourtant omniprésente. Elle retrouve des amis de ses parents, interroge sa famille et ouvre une boîte de Pandore en remontant le fil du passé. Des secrets enfouis et des blessures jamais refermées refont surface et dessinent le portrait d'une femme libre et insaisissable. A travers des témoignages, des récits épiques parfois drôles et souvent émouvants, Audrey fait revivre une époque marquée par la liberté et les excès mais ravagée par le VIH. Un récit de mères et de filles sur plusieurs générations traversé par le manque, le silence mais aussi la force des femmes. D'une quête personnelle et universelle émerge l'histoire d'un amour maternel complexe où se mêlent transmission et pardon ; celle de parents qui, malgré tout, demeurent des enfants blessés ; celle, enfin, de ce que l'on donne, pour le meilleur et pour le pire.MentionExtrait de l'interview de Jean Marie Le Pen dans "L'heure de vérité" Antenne 2 - 06/05/1987RemerciementsJean Luc Perreard, Pauline Seigland, Fantomette et bien sûr Gerard, Ines, Gratiane et Emmanuelle. Enregistrements Avril 2022 - décembre 2024 Prises de son, entretiens et montage Audrey Chazal Réalisation et mixage Charlie Marcelet Illustration Pierre Place Musiques originales Charlie Marcelet et Alexandre Millet
durée : 00:12:39 - Journal de 7 h - Depuis quatre jours, l'Asie du Sud-Est fait face à des inondations à très larges échelles. Le bilan humain s'élève déjà à plus d'un millier de morts, soit l'une des plus grandes catastrophes depuis le tsunami de 2004.
durée : 00:12:39 - Journal de 7 h - Depuis quatre jours, l'Asie du Sud-Est fait face à des inondations à très larges échelles. Le bilan humain s'élève déjà à plus d'un millier de morts, soit l'une des plus grandes catastrophes depuis le tsunami de 2004.
La semaine s'est achevée dans le calme sur les marchés.Après la pause de Thanksgiving jeudi et une séance écourtée à Wall Street pour le Black Friday, les échanges sont restés modérés vendredi.Les principaux indices américains ont terminé dans le vert, soutenus par l'apaisement des craintes liées à une bulle sur les valeurs de l'intelligence artificielle et par la probabilité croissante d'une baisse des taux par la Fed en décembre, désormais estimée à 87%.En Europe, la tendance était similaire : le Cac 40 a légèrement progressé, bouclant une semaine positive, tandis que l'inflation en France s'est stabilisée à 0,9% sur un an.En Allemagne, en revanche, les prix à la consommation ont accéléré à 2,6% en novembre, contre 2,3% en octobre. le mois de décembre /La semaine s'ouvre sous le signe des indicateurs d'activité manufacturiers, attendus en Asie, en Europe et aux États-Unis.Les investisseurs surveilleront également l'évolution de l'inflation en zone euro, ainsi que les statistiques sur l'emploi et les dépenses des ménages américains, prévues un peu plus tard dans la semaine.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:56 - Journal de 12h30 - La Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie font face à des pluies diluviennes depuis plusieurs jours. Du jamais vu en vingt ans. Habituellement, les moussons s'estompent fin septembre. Mais la semaine dernière, plusieurs phénomènes météorologiques se sont combiné pour aboutir à ce désastre. - invités : Caroline Seguin Responsable des projets MSF au Yémen
durée : 00:14:56 - Journal de 12h30 - La Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie font face à des pluies diluviennes depuis plusieurs jours. Du jamais vu en vingt ans. Habituellement, les moussons s'estompent fin septembre. Mais la semaine dernière, plusieurs phénomènes météorologiques se sont combiné pour aboutir à ce désastre. - invités : Caroline Seguin Responsable des projets MSF au Yémen
durée : 00:58:27 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Enguerrand Armanet qui rentre de Chine, puis table-ronde sur le Japon, où la nouvelle première ministre tient une position de fermeté face à la Chine. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Enguerrand Armanet Journaliste au Figaro; Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
durée : 00:37:00 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - À peine élue, Sanae Takaichi a provoqué l'ire de Pékin en raison de propos sur Taïwan. L'escalade verbale et militaire durant le mois de novembre 2025 a fini par se calmer, pourtant la relation entre les deux pays semble aujourd'hui contrariée. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
Inondations en Asie. Hong Kong : le bilan s’alourdit. Incendie dans une usine de bois. Manifestations des syndicats en fin de semaine. Sorties de routes : chaussées glissantes. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Alimentation Couche-Tard a fait état de résultats financiers supérieurs aux prévisions des analystes au second trimestre de son exercice 2026. Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, entreprise actionnaire de Couche-Tard depuis plus de 20 ans, s’est dit satisfait de la performance de l’entreprise. «Les résultats étaient supérieurs à nos attentes aussi. L'entreprise a généré un bénéfice par action de 0,78$US, en hausse de 5% sur un an. On s'attendait à 0,75$US. Il s’agit d’une bonne performance généralisée, autant du côté des ventes de marchandises que de carburant», dit-il Il souligne aussi l’augmentation du programme de rachat d’actions, ce qui était prévisible à la suite du retrait de l’offre d’achat de Seven & i Holdings. «C'est tout un revirement pour un deuxième trimestre consécutif, et la performance a été bonne dans les trois principales régions où Couche-Tard est active, soit les États-Unis, le Canada et l’Europe. Sans oublier que les ventes et les marges ont grimpé. On n’a donc pas augmenté les ventes en sacrifiant la rentabilité en faisant des promotions», explique-t-il. Marc L’Écuyer ajoute que Couche-Tard gagne des parts de marché dans les territoires où elle possède des activités et a déjà les yeux tournés vers 2026. «Du côté des acquisitions, Couche-Tard n’a pas été chanceuse ces dernières années, avec Seven & i Holdings, mais aussi avec Carrefour il y a quelques années. On s'attend à ce qu'il y ait quand même des acquisitions de plus petite taille en continu. On peut aussi s'attendre à des rachats d'actions plus importants s'il n'y a pas d'acquisition majeure», dit-il. Selon lui, si Couche-Tard souhaite augmenter sa présence en Amérique du Nord ou en Asie, des occasions se présenteront. «Couche-Tard, généralement, ne réalise pas d'acquisition hostile. On peut toujours s'entendre avec les gens qu'on souhaite acquérir. Le défi pour l’entreprise est de trouver des partenaires intéressants», croit-il. Principal risque à long terme Marc L’Écuyer estime que le principal risque à long terme pour Couche-Tard est de diversifier son offre dans un contexte de diminution des ventes de carburant. «Même si on ne voit pas ce défi en ce moment aux États-Unis, la société opère dans des marchés où cette réalité-là est bien présente, notamment en Norvège, où la presque la totalité des ventes d'automobiles sont des modèles électriques», rappelle-t-il. Il soutient que la direction de Couche-Tard est bien consciente de ce défi, mais qu’elle possède un beau laboratoire en Norvège pour s’ajuster à la tendance dans ses autres marchés. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan constituerait une « menace existentielle » pour le Japon, la première ministre japonaise encourt les foudres de Pékin depuis trois semaines. Taiwan est la question centrale des tensions en Asie de l'Est, avec Trump qui s'en mêle avec ambivalence. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Salime Nassur, fondateur de Maars, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, Léa Benaim, journaliste BFM Business, David Rio, responsable d'études et innovation R&D chez EssilorLuxottica, Thomas Jund, directeur de la simulation en ophtalmologie chez InSImo, Salomé Ferraris, journaliste Tech&Co, et Antoine Fourcade, cofondateur de Sirius Space Services, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Salime Nassur, fondateur de Maars, et Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Salime Nassur, fondateur de Maars, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, et Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud. Ils se sont penchés sur l'évolution de l'intelligence en trois ans dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Salime Nassur, fondateur de Maars, et Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA. Ils se sont penchés sur les débuts de ChatGPT, notamment son adoption fulgurante, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan constituerait une « menace existentielle » pour le Japon, la première ministre japonaise encourt les foudres de Pékin depuis trois semaines. Taiwan est la question centrale des tensions en Asie de l'Est, avec Trump qui s'en mêle avec ambivalence. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Čína protestuje proti výrokům japonské premiéry o obraně Tchajwanu. Jde o největší krizi sino-japonských vztahů od roku 2012? Rozhovor Michala Kolmaš s Alešem Karmazinem (Katedra asijských studií Metropolitní univerzita Praha) Redakce a zprávy: Michaela Buchníčková a Radka Jančová
Depuis plusieurs semaines, la Chine est engagée dans un bras de fer diplomatique avec le Japon autour de la question de Taïwan, que Pékin considère toujours comme l'une de ses provinces. Pour la Chine, le Japon a franchi une "ligne rouge" lorsque que la nouvelle Première Ministre japonaise Sanae Takaichi a déclaré son soutien à Taïwan au début du mois. Ces dernières heures, le président taiwanais Lai Ching‑te a proposé 40 milliards de dollars supplémentaires pour la défense, une hausse historique.
Depuis le début de l'année, la junte birmane affirme réprimer les centres d'arnaque en ligne tenus par des mafias chinoises avec la complicité de milices ethniques pro-régime birman. Dans ces usines à fraude, des dizaines de milliers d'hommes et de femmes escroquent des victimes partout dans le monde. Mae Sot, au bord de la rivière Moei, dans l'ouest de la Thaïlande. Sur la berge d'en face, la Birmanie et ses dizaines de centres d'arnaque en ligne, cachées derrière de banals bâtiments d'habitation. Depuis mi-octobre, la junte birmane a pilonné une partie des lieux, dont on aperçoit les toitures et les murs éventrés. Sous pression de la Chine et des États-Unis, et à l'approche d'élections décriées, les militaires au pouvoir communiquent sur ces opérations « place nette » le long de la frontière thaïlandaise. Mais la plupart des spécialistes, comme Amy Miller, restent sceptiques : « C'est du spectacle pour montrer au reste du monde que les autorités agissent. Le plus probable est que les travailleurs aient été déplacés d'un centre à un autre. Ou qu'ils patientent quelque part en attendant que ça se calme pour mieux revenir. Il y a certes de plus en plus de volontaires, mais aussi beaucoup de victimes de trafic d'êtres humains », dénonce la responsable de l'ONG Americ. Des centres d'arnaques en ligne, il y en a des dizaines autour de Mae Sot. En se promenant au bord de la rivière, les habitants aperçoivent ces multiples complexes clôturés par des barbelés et entendent leurs générateurs d'électricité. Des gardes – souvent des miliciens – patrouillent autour, armés de fusils d'assaut. « Je m'imaginais des histoires joyeuses pour m'évader mentalement » Deedee, 26 ans, a travaillé douze heures par jour dans l'un de ces centres durant un an et demi pour 1 000 dollars par mois. Il arnaquait des internautes dans le monde entier en leur promettant des investissements en cryptomonnaies. Son entreprise lui fournissait un protocole tout fait. « Ce n'est pas amusant du tout. Ce n'est pas bien d'arnaquer. C'est pesant. Je m'imaginais des histoires joyeuses pour m'évader mentalement », se souvient-il. C'était son seul moyen, opposant à la junte et sans travail, de payer les soins de sa grand-mère. « Ils subissent des tortures en continu » Comme lui, de plus en plus de Birmans font le même choix. Ils sont mieux traités que leurs nombreux collègues chinois, indiens ou éthiopiens, amenés de force dans ces centres. Alice, militante birmane, reçoit régulièrement leurs messages de détresse. Sur son téléphone : des photos de visages tuméfiés, des vidéos de torture par électrochoc, des récits de viols aussi. « Ils subissent des tortures en continu. Ils souffrent beaucoup », alerte la jeune militante qui aide les étrangers à sortir. Elle non plus ne croit pas à la répression de la junte birmane. Et pour cause, l'armée dit avoir expulsé 9 000 étrangers depuis le début de l'année alors que les rapports officiels dénombrent plus de 100 000 travailleurs exploités le long de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Chaque année, le secteur de la fraude en ligne rapporterait près de 40 milliards de dollars en Asie du Sud-Est. À lire aussiBirmanie: la junte affirme avoir arrêté près de 1600 étrangers dans un centre d'arnaque en ligne
Alors que le président américain Donald Trump a interrompu les négociations commerciales avec le Canada, le Premier ministre canadien, Mark Carney souhaite que son pays se rapproche de l'Inde et de la Chine. Pour quelles raisons ? Mark Carney, s'est engagé à doubler les échanges de son pays au cours de la prochaine décennie. Il a donc besoin de diversifier ses partenariats économiques. On a déjà observé un réchauffement des relations entre le chef de l'exécutif canadien et son homologue indien, Narendra Modi, en marge du récent G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Renouer des liens avec la cinquième puissance mondiale Les deux dirigeants ont convenu de relancer les négociations en vue d'un accord commercial. Des discussions, au point mort depuis deux ans en raison de la crise diplomatique entre les deux pays suite à l'assassinat d'un leader sikh à Vancouver. Le Canada avait accusé les autorités indiennes d'être impliquées. Mais depuis les taxes Trump ont rebattu les cartes. « L'Inde est la cinquième économie mondiale, et c'est une grande opportunité pour les travailleurs et entreprises canadiens », a écrit Mark Carney sur la plateforme X lors du G20. De quelles opportunités parle-t-il ? Légumes, combustibles, pâte de bois et engrais partent du Canada vers l'Inde. Produits pharmaceutiques, machinerie, électronique, pierres précieuses, font le chemin inverse entre l'Inde et le Canada. Le commerce entre deux pays tourne actuellement à l'avantage du Canada grâce aux exportations de services. Ottawa souhaite aussi pérenniser l'approvisionnement de l'Inde en uranium. L'objectif est de doubler ses échanges bilatéraux avec New Dehli pour atteindre 50 milliards de dollars américains d'ici 2030. Choisir bien sa stratégie avec la Chine Pour compenser les conséquences de taxes Trump sur son économie, Ottawa veut aussi se rapprocher de la Chine. Mais d'abord il faudra mettre un terme à la guerre commerciale qui fait rage entre Ottawa et Pékin. Supprimer le droit de douane de 100 % sur les véhicules électriques chinois. Une mesure que le gouvernement fédéral examinerait actuellement. La Chine, quant à elle, devra lever les taxes imposées sur le canola, utilisé pour faire de l'huile, les fruits de mer et le porc canadiens. Des liens économiques qu'il faudra aussi étendre à la recherche et au développement, à la production industrielle et aux services. La Chine est déjà le deuxième partenaire commercial du Canada. Mais seulement 5% des exportations canadiennes partent vers la Chine, alors que près de 75% sont destinés aux États-Unis. Remplacer Washington ne sera donc pas simple. D'autant que des inquiétudes persistent par rapport à la Chine concernant les droits de l'homme et les risques de cyber ingérence. À lire aussiGuerre commerciale entre le Canada et les États-Unis: Mark Carney en quête d'alliés en Asie
Tradiční papírnictví upadá. Může za to málo narozených dětí a levná čínská konkurence na e-shopech, říká majitel skupiny Koh-i-noor Vlastislav Bříza. 20 procent jeho prodejen už dnes nerentabilních a čeká je tak zavírání. Koh-i-noor chystá přesun části výroby do Asie. „Vyrábět celou šíři sortimentu v Česku není udržitelné,“ říká v rozhovoru pro Agendu SZ Byznys Bříza. Aktuálně vyjednává o výrobě levnějšího sortimentu bez přidané hodnoty, jako jsou třeba pravítka a podobně, v Bangladéši. Agenda. Rozhovory s top lídry českého byznysu, zakladateli firem, odborníky. Čtvrthodinka o byznysu z první ruky. Každý všední den na SZ Byznys a ve všech podcastových aplikacích. Odebírejte na Podcasty.cz, Apple Podcasts nebo Spotify.
Depuis le début de l'année, la junte birmane affirme réprimer les centres d'arnaque en ligne tenus par des mafias chinoises avec la complicité de milices ethniques pro-régime birman. Dans ces usines à fraude, des dizaines de milliers d'hommes et de femmes escroquent des victimes partout dans le monde. Mae Sot, au bord de la rivière Moei, dans l'ouest de la Thaïlande. Sur la berge d'en face, la Birmanie et ses dizaines de centres d'arnaque en ligne, cachées derrière de banals bâtiments d'habitation. Depuis mi-octobre, la junte birmane a pilonné une partie des lieux, dont on aperçoit les toitures et les murs éventrés. Sous pression de la Chine et des États-Unis, et à l'approche d'élections décriées, les militaires au pouvoir communiquent sur ces opérations « place nette » le long de la frontière thaïlandaise. Mais la plupart des spécialistes, comme Amy Miller, restent sceptiques : « C'est du spectacle pour montrer au reste du monde que les autorités agissent. Le plus probable est que les travailleurs aient été déplacés d'un centre à un autre. Ou qu'ils patientent quelque part en attendant que ça se calme pour mieux revenir. Il y a certes de plus en plus de volontaires, mais aussi beaucoup de victimes de trafic d'êtres humains », dénonce la responsable de l'ONG Americ. Des centres d'arnaques en ligne, il y en a des dizaines autour de Mae Sot. En se promenant au bord de la rivière, les habitants aperçoivent ces multiples complexes clôturés par des barbelés et entendent leurs générateurs d'électricité. Des gardes – souvent des miliciens – patrouillent autour, armés de fusils d'assaut. « Je m'imaginais des histoires joyeuses pour m'évader mentalement » Deedee, 26 ans, a travaillé douze heures par jour dans l'un de ces centres durant un an et demi pour 1 000 dollars par mois. Il arnaquait des internautes dans le monde entier en leur promettant des investissements en cryptomonnaies. Son entreprise lui fournissait un protocole tout fait. « Ce n'est pas amusant du tout. Ce n'est pas bien d'arnaquer. C'est pesant. Je m'imaginais des histoires joyeuses pour m'évader mentalement », se souvient-il. C'était son seul moyen, opposant à la junte et sans travail, de payer les soins de sa grand-mère. « Ils subissent des tortures en continu » Comme lui, de plus en plus de Birmans font le même choix. Ils sont mieux traités que leurs nombreux collègues chinois, indiens ou éthiopiens, amenés de force dans ces centres. Alice, militante birmane, reçoit régulièrement leurs messages de détresse. Sur son téléphone : des photos de visages tuméfiés, des vidéos de torture par électrochoc, des récits de viols aussi. « Ils subissent des tortures en continu. Ils souffrent beaucoup », alerte la jeune militante qui aide les étrangers à sortir. Elle non plus ne croit pas à la répression de la junte birmane. Et pour cause, l'armée dit avoir expulsé 9 000 étrangers depuis le début de l'année alors que les rapports officiels dénombrent plus de 100 000 travailleurs exploités le long de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Chaque année, le secteur de la fraude en ligne rapporterait près de 40 milliards de dollars en Asie du Sud-Est. À lire aussiBirmanie: la junte affirme avoir arrêté près de 1600 étrangers dans un centre d'arnaque en ligne
Le marché des œufs est sous tension, en Europe, mais aussi dans d'autres régions du monde. Le prix des œufs est tiré par une consommation très dynamique et la difficulté des producteurs à répondre à la demande. La consommation ne cesse de croître en France, en Europe, et en Asie : +17 % en dix ans soit une moyenne de 192 œufs par an et par habitant. La Chine et l'Inde sont les deux moteurs de la demande mondiale. À court terme, la consommation d'œufs ne devrait pas faiblir, « tous les voyants sont au vert », résume Simon Fourdin directeur du pôle économie de l'Institut technique des filières avicole, cunicole et piscicole (Itavi). Résultat, la production mondiale ne suffit pas alors qu'elle augmente pourtant en moyenne de près de 2,8 % chaque année. La grippe aviaire, gros frein à la production Parmi les freins à la production, figure la grippe aviaire qui a fait un retour notable depuis 2022 et a touché aussi bien la France, les États-Unis que l'Espagne dernièrement : sur les dix premiers mois de l'année 2025, 90 millions de volailles ont été touchées dans le monde dont plus de la moitié aux États-Unis. En Europe, le rythme de production est affecté également par la fin progressive des élevages en cage au profit de systèmes alternatifs, comme les élevages de plein air par exemple. Cette transition prend du temps parce qu'elle nécessite de nouvelles installations. Boom des importations européennes Cette tension sur le marché européen a fait bondir les importations. En 2025, elles ont augmenté de 60 % pour combler le déficit, avec des situations très disparates selon les pays d'Europe. La France est presque à l'équilibre, mais le sera un peu moins l'année prochaine que cette année. Le principal fournisseur de l'Europe en œufs est l'Ukraine, avec 70 % de part de marché. Le pays a exporté cette année plus d'ovoproduits, ces œufs sous forme liquide ou en poudre, qui sont utilisés par les restaurateurs et les industriels. Ses ventes d'œuf coquille à l'Europe ont aussi augmenté, voire explosé. Elles ont été multipliées par quatre en l'espace de deux ans. Prix records Si l'on en croit la hausse des prix en Europe, les importations n'ont pas suffi à soulager le marché. À titre d'exemple, en France, « sur les 9 premiers mois de l'année 2025, sur du circuit généraliste et de l'œuf plein air – principal mode de production –, l'augmentation est de 4,6 % », selon les données de l'Itavi. Ce prix a augmenté de 18,4 % si on compare à janvier 2022. C'est une date charnière, car la guerre en Ukraine qui a débuté le mois suivant a entrainé une augmentation des matières premières agricoles, et donc de l'alimentation de la poule, qui fait l'œuf. Simon Fourdin rappelle que « 50 % du coût de production d'une volaille est dû à son alimentation ». Selon les pays, les hausses sont variables mais « la tendance est à l'augmentation des prix un peu partout », selon l'expert de l'Itavi. Cela devrait durer tant que la production n'arrivera pas à suivre l'appétit des nouveaux consommateurs qui voient dans l'œuf, une source de protéine économique et adaptée à de nombreux régimes alimentaires. « À court terme, des importations encore plus importantes seront probablement nécessaires pour répondre aux besoins du marché européen », selon Nicolas Pinchon, expert des marchés agricoles. À lire aussiEn Côte d'Ivoire, la production de la filière avicole est en hausse
Le 27 septembre 1825 marque un tournant décisif dans l'histoire moderne. Ce jour-là, sous les applaudissements d'une foule enthousiaste, une locomotive à vapeur nommée Locomotion No. 1, construite par l'ingénieur visionnaire George Stephenson, embarque environ 600 passagers et s'élance entre Stockton et Darlington, dans le nord de l'Angleterre. C'est l'inauguration de la toute première ligne de chemin de fer au monde ouverte au transport de passagers et de marchandises, une innovation qui allait transformer durablement l'économie, la société et même la perception du temps et de l'espace.Avant 1825, des rails existaient déjà, mais ils étaient en bois ou en fonte, utilisés pour tirer des wagonnets par des chevaux, essentiellement dans les mines. L'idée d'y faire circuler une locomotive à vapeur tractant des voyageurs relevait de la science-fiction. La ligne Stockton–Darlington change tout : elle combine rails en fer, locomotive à vapeur et transport public, donnant naissance à une véritable révolution industrielle.Pourquoi cette ligne est-elle née dans cette région ? Parce que le nord-est de l'Angleterre était alors un bassin charbonnier essentiel. Transporter rapidement et à moindre coût le charbon vers le port de Stockton représentait un enjeu économique colossal. Les investisseurs espéraient que la vapeur, plus régulière et plus puissante que les chevaux, réduirait drastiquement les frais et augmenterait les volumes transportés. Ils ne s'attendaient pas à déclencher une mutation mondiale.Le jour de l'inauguration, la locomotive tire un convoi de wagons de charbon, mais aussi des wagons ouverts accueillant des centaines de curieux : une sorte de première « excursion ferroviaire ». Le train atteint une vitesse impressionnante pour l'époque, environ 24 km/h, un rythme jugé presque effrayant par certains témoins. Plusieurs passagers affirment avoir la sensation que « le monde recule ». Une ère nouvelle s'ouvre.L'impact de cette ligne pionnière est gigantesque. En quelques années, le modèle de Stephenson est adopté dans toute la Grande-Bretagne, puis en Europe, aux États-Unis et jusqu'en Asie. Le train accélère le commerce, facilite la mobilité des populations, crée des villes nouvelles, uniformise les horaires nationaux et bouleverse profondément les économies agricoles et industrielles. En 1850, le monde compte déjà plus de 37 000 kilomètres de rails.La ligne Stockton–Darlington n'était qu'un tracé de 40 kilomètres, mais elle a inauguré l'une des plus grandes révolutions de transport de l'histoire humaine. En quelques décennies, elle a fait passer l'humanité du rythme lent des chevaux à celui, fulgurant, de la machine à vapeur. Et elle a ouvert la voie à tout ce que nous appelons aujourd'hui la modernité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Route de la Soie : un nom qui évoque immédiatement des caravanes de chameaux, des déserts immenses et des marchandises exotiques. Mais derrière cette image de carte postale se cache une réalité bien plus vaste.Découvrez avec cet épisode l'histoire des Routes de la Soie, un immense réseau terrestre et maritime long de près de 10 000 à 12 000 km, qui relia pendant plus de quinze siècles la Chine, l'Asie centrale, l'Iran et la Méditerranée.Bien plus qu'un simple axe commercial, ce réseau a fait circuler la soie, les épices et les pierres précieuses, mais aussi des techniques, des savoirs, des religions, des arts… et parfois des armées entières.Des routes qui ont façonné l'Histoire et les échanges entre Orient et Occident.#6ème #terminale***T'as qui en Histoire ? * : le podcast qui te fait aimer l'Histoire ?Pour rafraîchir ses connaissances, réviser le brevet, le bac, ses leçons, apprendre et découvrir des sujets d'Histoire (collège, lycée, université)***✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com*** Sur les réseaux sociaux ***Instagram : @tasquienhistoireTiktok : @tasquienhistoire Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoireX (Twitter) : @AsHistoire *** Crédits sonores ***Musiques : SunoMarco Polo Saison 1 Bande Annonce VF@perfect downhttps://www.youtube.com/watch?v=2WY1iYNg9mE Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le mois de septembre, les navires pétroliers sont de plus en plus sollicités, et leurs coûts d'affrètement a bondi. Pour les plus gros tankers, cela fait cinq ans que ces coûts n'avaient été pas été si élevé. Pour louer un pétrolier qui transporte du brut des pays du Golfe vers la Chine, il faut compter environ 137 000 dollars, soit six fois qu'au mois de janvier. Cette hausse est particulièrement forte pour les VLCC (Very Large Crude Carriers), ces très grands transporteurs qui peuvent charger jusqu'à deux millions de barils. L'augmentation des coûts concerne aussi les navires plus petits, les Suezmax qui transportent environ moitié moins que les superpétroliers, et les Aframax, qui ont une capacité encore plus petite – environ 700 000 barils. Certains de ces navires-là ont quitté la flotte commerciale, pour aller transporter du pétrole russe, ce qui a fait grimper le coût d'affrètement de ceux qui restent disponibles. La hausse du marché aurait même, selon l'agence Bloomberg, poussé les navires qui transportent du kérosène et du diesel à se convertir au transport de brut, pour gagner plus. Demande très forte sur des routes plus longues Les réservations de navires se multiplient, en particulier sur la route qui relie les pays du Golfe à la Chine et à l'Inde. Cette hausse est essentiellement due à l'augmentation de la production de l'Opep+, explique Matthew Wright, analyste principal Fret au sein du cabinet de suivi maritime Kpler. Durant l'été, cette production a été en grande partie absorbée par la demande intérieure des pays du Moyen-Orient, détaille l'expert, mais les fortes chaleurs étant passées, ces barils ont été reportés vers l'export et ont fait grimper la demande de bateau depuis septembre. Les nouvelles sanctions américaines qui visent les sociétés Rosneft et Lukoil n'ont rien arrangé. Ces mesures ont incité certains acheteurs de brut, en Asie, à se détourner de ces entreprises russes et donc à acheter plus de pétrole d'Arabie saoudite, du Koweït, d'Irak, ou encore des Émirats arabes unis, ce qui mobilise les pétroliers sur des routes plus longues. Perspectives 2026 Difficile à ce stade de dire si les prix vont continuer à monter en flèche, mais ils pourraient se maintenir jusqu'au premier trimestre 2026 : l'arrivée de l'hiver correspond généralement à une hausse saisonnière de la demande. « De nombreux pays constituent par ailleurs des stocks, car le prix du brut a baissé d'environ 15 % en glissement annuel depuis novembre 2024, ce qui augmente la demande de pétroliers » ajoute Robert Elliot, responsable du développement commercial des pétroliers chez Bureau Veritas qui précise que « le nombre de livraisons des VLCC a été très faible en 2024 et 2025, la plupart des livraisons ayant concerné des pétroliers Aframax », ce qui alimente encore la tension sur le marché des supertankers. Parmi les facteurs à prendre en compte, il y a aussi la difficulté des navires commerciaux partis vers les routes sanctionnées pour transporter du pétrole russe à revenir vers le commerce « égal », puisqu'ils sont, pour simplifier, désormais sur la liste noire des États-Unis. Ce qui changera la donne, c'est peut-être la décision des pays de l'Opep+ de mettre en pause leurs hausses de production à partir de janvier, car cela entraînera potentiellement une baisse des exportations. À lire aussiL'Opep+ annonce une nouvelle hausse de la production de pétrole en décembre avant une pause
Dans ce nouvel épisode d'Au coeur de l'Histoire, Jean des Cars vous propose de revenir sur le travail fondamental des chercheurs "pasteuriens" du XIXe siècle. La vie de l'un d'entre eux, en particulier, mérite d'être racontée. Il s'agit d'Alexandre Yersin, un franco-suisse, à la fois médecin et explorateur. Ses aventures en Asie l'ont conduit à isoler le bacille d'une maladie qui terrifie l'humanité depuis l'Antiquité : la peste. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production, diffusion et édition : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière- Visuel : Sidonie ManginRessources bibliographiques : - Henri Mollaret et Jacqueline Brossollet, Alexandre Yersin, un pasteurien en Indochine, avant-propos d'Anne-Marie Moulin (Fayard 1985, rééditions Belin 1993, et Belin/Humensis 2017).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ces grands félins qu'on croise essentiellement en Asie ont un pouvoir que possède aussi le petit sorcier à lunettes : l'invisibilité. Si Harry Potter l'obtient grâce à sa fameuse cape, les tigres, eux, l'ont grâce à leur pelage. Pourtant, nous les voyons parfaitement avec nos yeux d'humains. Il faut dire que dans les forêts, à dominante verte, où les tigres se déplacent, cette fourrure orange rayée noire n'est pas de la plus grande discrétion. Sauf que leurs proies, elles, n'ont pas les mêmes yeux que nous et c'est ce qui fait la différence ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alicia raconte leur arrivée à Yogyakarta, loin de l'image qu'ils se faisaient de l'Indonésie. Entre la ville animée, les carrioles tirées par des chevaux, les habitants curieux et l'appel à la prière à 4 h du matin, Java a été un vrai choc culturel. Elle explique comment elle a dû adapter sa tenue pour se sentir à l'aise, et comment cette première étape a donné le ton d'un voyage très différent de ce qu'ils avaient connu en Asie.Écouter l'épisode en entier : Lever de soleil sur le volcan Bromo, rizières, cascades & surf en Indonésie-----------Si l'épisode vous a plu, laissez-moi une note 5 ⭐️ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify
Dans cet épisode de Ta Face B, tu découvriras que Sébastien nourrit une passion pour la musique, au point d'avoir créé un label pour mettre en lumière de jeunes artistes. Entre son amour des longues randonnées, un rêve de marathon et un voyage marquant en Asie, il partage aussi une petite anecdote familiale inattendue. Support the showListen to all the episodes, rate and review us wherever you listen to your podcasts!--Écoute tous les épisodes, laisse nous une note et un commentaire partout où tu écoutes tes podcasts!Contact: Instagram (EN) Instagram (FR) TwitterLinkedinFacebookEmail: your.bside.podcast@gmail.com Credits: Jazzy Abstract, by BeatComa-Media
La Pologne connaît l'une des plus fortes croissances de l'Union européenne, 3,7% du PIB au troisième trimestre. Ces derniers mois, l'économie polonaise s'est montrée résiliente face aux tensions douanières et à la guerre en Ukraine. Mais aujourd'hui, l'intelligence artificielle vient menacer ce miracle économique. L'économie polonaise a été portée ces dernières années par les investissements étrangers. Finance, ressources humaines, marketing et construction. Le pays est aussi devenu le champion de l'externalisation des processus métiers. Cela consiste, par exemple, à confier une partie des opérations commerciales d'une entreprise française à un prestataire de services, basé en Pologne. L'IA pourrait faire disparaître certains emplois Mais aujourd'hui, le coût de la main-d'œuvre a augmenté et un certain nombre de ces emplois dans le secteur des services, qui ont attiré les jeunes Polonais, pourraient disparaître. Ils risquent d'être remplacés par l'intelligence artificielle. Les multinationales implantées en Pologne suppriment des emplois. À lire aussiPologne : la difficile croissance des start-up de l'industrie d'armement C'est le cas à Cracovie qui était devenue une des villes les plus dynamiques du pays. Cela concerne les spécialistes du traitement des données, de l'hébergement web, de la comptabilité et même le conseil fiscal. Le brasseur Heineken, par exemple, transfère progressivement plusieurs centaines de postes en Inde. C'est aussi le cas de la banque HSBC, pour des opérations simples qui seront désormais effectuées en Asie. Effet domino Est-ce un risque pour l'économie du pays ? Pas encore, mais c'est ce que redoutent les Polonais. Le pays est le premier pays européen pour les services aux entreprises internationales, devant l'Inde et les États-Unis. Un secteur qui représente 6% du PIB polonais et qui emploie près d'un demi-million de personnes. Et l'IA dans ces entreprises aussi est en train d'automatiser certains processus. Avec, à la clé, un effet domino. Les suppressions d'emplois dans les entreprises de service et les multinationales fragilisent les autres secteurs. Celui de la restauration qui perd une partie de sa clientèle aisée. On peut aussi citer les sociétés de locations de bureaux dont les tours se vident parce qu'une partie des opérations a été transférée vers des pays à moindres coûts. Vers un nouveau modèle économique Dans ce contexte, la Pologne devra changer son modèle économique pour s'adapter. La mutation est en marche. La Pologne aussi veut prendre le train de l'IA. Une deuxième usine d'intelligence artificielle dotée de supercalculateur devrait bientôt être inaugurée à Cracovie, comme la première. Un projet ambitieux qui vise à faire de la Pologne un leader européen de l'IA. Attirer une nouvelle vague d'investissements et de talents pour in fine créer des emplois plus qualifiés. À lire aussiPologne: manifestation à Varsovie contre le pacte migratoire européen et l'afflux de migrants
Dans les montagnes frontalières de la Thaïlande, de la Birmanie et du Laos, le Triangle d'or - ancien royaume de l'opium - est devenu une plaque tournante du trafic de stupéfiants. Les drogues de synthèse, la méthamphétamine et la kétamine, y sont produites à une échelle industrielle, avant d'être exportées en Asie et ailleurs dans le monde. Militaires thaïlandais, milices birmanes et triades s'affrontent dans l'ombre. La production dépasse celle de l'Amérique latine et des cartels mexicains. Enquête de nos correspondants, Constantin Simon, Aruna Popuri, William de Tamaris.
Hello mes chers amis, ici Pauline Laigneau !J'espère que vous allez bien. Je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle leçon du mercredi, ce format où je réponds à la question de l'un d'entre vous.Et cette semaine, c'est Emline Zbinden, fondatrice de la très belle marque suisse Joli Samedi, qui m'a rejoint. Joli Samedi, ce sont des vêtements pour bébés et enfants, éco-responsables, locaux, et entièrement faits à la main en Suisse.Emline m'a posé une question à la fois sincère et complexe :Est-ce que je perds ma légitimité de marque éco-responsable si je commande une matière première en Asie, faute d'alternative européenne ?Une vraie problématique à laquelle beaucoup de créateurs responsables sont confrontés : comment rester fidèle à ses valeurs quand le marché évolue, que le savoir-faire local disparaît et que certaines matières ne sont plus disponibles près de chez soi ?Dans cette leçon, je l'aide à clarifier sa décision, à dialoguer avec sa communauté, et à trouver le juste équilibre entre ses valeurs et la réalité de son business.Bonne écoute ✨CHAPITRAGE 00:00 – Introduction01:22 – Présentation d'Emline et de la marque Joli Samedi01:34 – Sa question : perdre sa légitimité si la matière vient d'Asie ?02:17 – Pourquoi demander l'avis de sa communauté04:45 – L'intention des clients versus leur comportement réel05:19 – Les enjeux business : chiffre d'affaires, best-seller et arbitrages06:12 – Trouver un compromis et anticiper financièrement09:34 – Faire appel à un petit focus group de clientes fidèles10:06 – Pourquoi même 5–6 retours suffisent pour décider#LeçonDuMercredi #Entrepreneuriat #MarqueResponsable #EcoResponsable #MadeInSwitzerland #JoliSamedi #ModeEnfant #CréateursDeMarques #StratégieDeMarque #BusinessÉthique #PaulineLaigneau #PodcastBusinessNotes et références de l'épisode Pour retrouver Emline : Sur LinkedInSur son siteSur Instagram Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Aarushi Talwar est une jeune fille à qui tout pourrait réussir. Elle est douée à l'école, est entourée d'amis, ses parents sont dans une situation très confortable et elle a toute la vie devant elle. Hélas, dans la nuit du 16 mai 2008, elle est sauvagement assassinée dans son sommeil. Qui aurait pu s'en prendre à cette innocente qui n'a jamais cherché de problèmes ? Peut-être un ennemi de la famille, jaloux de sa richesse ? Le domestique qui aurait voulu punir ses employeurs, Rajesh et Nupur Talwar, les parents d'Aarushi ? L'enquête menée par le CBI, l'équivalent du FBI en Inde, révélera de nombreux éléments troublants.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Aujourd'hui, j'ai le b-honneur immense d'ouvrir une nouvelle mini-série de 4 épisodes avec Camille DENOY sur les sagesses ancestrales d'Amérique latine. Ce premier épisode est dédié aux sagesses des plantes médicinales de ces terres si riches, diversifiées et nourricières du continent sud américain que Camille explore depuis plusieurs années maintenant.Camille vit à Medellin en Colombie, au cœur de la cordillère des Andes, avec son compagnon et ses trois filles. Elle revient sur sa double casquette professionnelle : l'une en tant quedoula, un métier qu'elle exerce depuis plus de 8 ans, après avoir connu une première grossesse arrêtée in utero ; l'autre en tant que conseillère dans les filières responsables avec les producteurs de terroirs, en France, en Europe, en Asie et en Amérique latine. Camille nous inonde d' informations sourcées sur les plantes qu'elle a reçues soit par transmissions orales, au contact des populations locales, soit au travers de sa grande passion d'investigation qui l'anime tant.Camille nous décrit ici ce qu'est la medicina en Amérique latine, un usage des plantes quotidien en prévention et non en curation comme on le pratique dans nos frontières. Un riche échange sur les vertus des plantes de la main de celle/celui qui les cultive, les récolte jusqu'à leur utilisation.Camille met l'accent sur la richesse naturelle incroyable de la Colombie, reconnue comme le deuxième pays les plus riches en biodiversité au monde, après le Brésil. Elle revient aussi sur le pillage de certaines terres et sur l'importance de tout à chacun de prendre ce temps d'explorer l'environnement qui nous entoure, de ré-apprendre la magie des plantes de nos terroirs en les ressentant et en les consommant en conscience.Entre la coca, le viche et les multiples rituels autours de la maternité, Camille vous embarque dans un voyage qui vous transcendera de multiples façons afin de vous permettre d'ouvrir de nouveaux horizons et vous proposer une nouvelle lecture des plantes qui nous entourent, nous portent et nous apportent depuis la nuit des temps ...Un immense MERCI à Camille pour sa présence et sa confiance !➡️ Pour retrouver Camille sur Instagram : @mamacam__ / @soror.collective
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail Ecommerce de Monaco.
Élisabeth et Francis mènent une vie nomade depuis juillet dernier. Lorsque je les avais reçus à l'épisode 189, ils rêvaient encore de ce grand départ. Aujourd'hui, le rêve est devenu réalité : ils ont vendu toutes leurs possessions, pris leur retraite au beau milieu de la quarantaine, et sont partis découvrir le monde, espadrilles de trail aux pieds. La colonne vertébrale de leur projet, c'est le trail, et le rêve de retourner participer à l'UTMB. Ils se posent plusieurs semaines dans chacune de leurs destinations, tantôt pour participer à une course de l'UTMB World Series, tantôt pour connecter avec la communauté trail locale, et tantôt pour donner un coup de main comme bénévoles. Dans l'épisode, on revient sur leurs premiers mois de vie nomade, notamment leur passage en Asie, qui les a menés jusqu'à la TransJeju 100K en Corée du Sud. Ils se sont imaginé cette vie depuis des années, ils l'ont préparée pendant des mois… et maintenant, ils la vivent pleinement. Une jasette inspirante sur le temps, la liberté, le voyage et la passion du trail.*Magasinez dès maintenant chez Altitude Sports et profitez d'un rabais jusqu'à 20% sur votre première commande avec le code promo PASSORTIDUBOIS. Cliquez ici pour commander : https://bit.ly/altitude-sortiduboisDes conditions s'appliquent : Valide pour un temps limité sur les produits à prix régulier. Non cumulable avec d'autres offres ou le rabais membre. Une utilisation par client.CréditsDesign graphique : David HébertThème musical : Frédérick DesrochesIdée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina© Pas sorti du bois 2025
Cet épisode est un peu différent des autres, par la nature même du business que nous abordons, par la personnalité de mon invité et par son chemin de vie.Il ne sera pas seulement question d'entrepreneuriat, mais aussi de quête, de lenteur, de sens. Car aujourd'hui, je vous emmène en voyage.Mon invité s'appelle Alexandre Le Beuan, fondateur de Chemins, une entreprise qui conçoit des séjours itinérants à vélo électrique dans le sud de la France. Mais réduire Chemins à un simple acteur du slow tourism serait passer à côté de l'essentiel. Derrière cette aventure, il y a un homme qui a passé plus de quinze ans en Asie, qui a fondé Shanti Travel, pionnier du voyage sur mesure en Inde et dans l'Himalaya, et qui a choisi, un jour, de ralentir pour mieux avancer.Nous commençons cette conversation par le parcours singulier d'Alexandre, fait d'expéditions en Himalaya, d'apprentissage du hindi et du tibétain, de passion pour la randonnée et d'un goût profond pour l'altérité. Il raconte comment ces expériences, loin d'un simple curriculum professionnel, ont forgé sa vision du voyage comme rencontre, transformation et humilité.Dans une deuxième partie, nous revenons sur l'aventure Shanti Travel, une success story née en 2005 à New Delhi avec 10 000 euros en poche et une idée audacieuse : créer du sur-mesure B2C dans un monde encore dominé par les tours opérateurs traditionnels. Alexandre y partage les clés de sa réussite : l'importance de la connaissance intime du terrain, de la relation directe avec le voyageur et de la cohérence entre ses valeurs personnelles et celles de son entreprise.La troisième partie explore la genèse de Chemins, née après une prise de conscience écologique et une réflexion sur la responsabilité du secteur du tourisme face au réchauffement climatique. Alexandre y explique comment il a imaginé un nouveau modèle de voyage : proche, lent et régénératif, accessible en train et à vélo électrique. Il décrit une expérience inclusive et immersive, qui reconnecte les voyageurs au territoire et à ceux qui le font vivre : producteurs, artisans, vignerons, lavandiculteurs…Enfin, nous terminons par la vision d'avenir de Chemins : un modèle hybride, associant des partenaires locaux à un pilotage centralisé, un développement raisonné vers l'Europe du Sud, une diversification vers les entreprises et les marchés nord-européens. Alexandre nous parle ici d'économie d'usage, de saisonnalité, de sobriété et de croissance maîtrisée — autant de notions qui redéfinissent ce que pourrait être le voyage de demain.Entre récit personnel et stratégie entrepreneuriale, cet épisode invite à prendre le temps. Le temps de comprendre, d'écouter et, pourquoi pas, de se remettre en route autrement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Paris s'apprête à commémorer, ce jeudi 13 novembre 2025, les attentats les plus meurtriers de son histoire, dix ans plus tard, le terrorisme islamiste reste un danger… en France, mais pas seulement. Dans un rapport datant du mois d'août dernier, les Nations unies assurent que la menace que représentent le groupe État islamique et ses affiliés «reste intacte», sa «stratégie» s'orientant «de plus en plus» vers l'Afrique. Au Moyen-Orient aussi, dans les régions irako-syriennes qu'elle dominait, il y a dix ans, l'organisation pourrait potentiellement regagner de l'influence. Sans oublier une autre branche particulièrement active en Asie centrale. Alors comment le terrorisme islamiste parvient-il à perdurer ? Comment expliquer son influence dans certaines régions du monde ? Et peut-on faire face à cette menace ? Invités - Anne-Clémentine Larroque, historienne, spécialiste des idéologies islamistes. Auteure de Géopolitique des islamismes et Le trou identitaire (PUF) - Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l'Irak et du Moyen-Orient. Auteure de cet ouvrage : L'État islamique est-il défait ? (CNRS Éditions) - Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, au Congo-Brazzaville et au Sénégal. Auteur du Grand livre de l'Afrique : chaos ou émergence au sud du Sahara ? (Eyrolles).
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Quelle est la pâtisserie préférée des archéologues et des historiens ? Le mille-feuille. Car les empires, dynasties et civilisations, c'est comme les mille-feuilles, mais sans la crème pâtissière. Sans pâte feuilletée non plus. Bon, en fait oubliez le mille-feuille ! N'empêche que quand on parle de “l'Empire de Charlemagne”, on s'imagine un bloc tout bien unifié. En réalité, les hommes en mouvement créent une histoire en mouvement : c'est couche après couche, à force de changements sociaux, d'influences extérieures et d'impulsions politiques que les empires naissent et périssent. Au bout du compte, ils sont aussi fragiles et éphémères que des îles flottantes. C'est comme ça que la conquête d'Alexandre le Grand, mêlée à des influences chinoises et indiennes, va donner un nouvel empire, qui lui-même va mourir au profit d'autres empires, comme les Sassanides de Perse et les Gupta d'Inde. Cet empire, c'est l'empire Kouchan. Ça rime avec flan, croissant, ou friand, et je commence à croire que j'aurais vraiment pas dû sauter le petit déj' avant de tourner cet épisode…Bonne écoute !
Il y a un an, le 5 novembre, Donald Trump était réélu à la présidence des Etats-Unis.Alors, après un an de présidence MAGA ("Make America Great Again"), Donald Trump a-t-il réussi à rendre sa grandeur à l'Amérique ? Qu'a-t-il réussi en matière économique ? Et sur la scène internationale, quels sont ses succès et ses échecs ?Pour en parler, Sur le Fil a invité l'historien François Godement, conseiller spécial Asie et Etats-Unis à l'Institut Montaigne.Réalisation : Emmanuelle BaillonLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).
durée : 00:11:44 - L'invité d'un jour dans le monde - Décryptage avec notre invitée Valérie Niquet spécialiste de l'Asie à la Fondation pour la recherche stratégique, auteure de « L'Indo Pacifique –nouveau centre du monde » sortie aux éditions Tallandier (collection Texto) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:26 - Le Grand reportage de France Inter - Donald Trump poursuit sa tournée en Asie. Il doit s'entretenir cette semaine avec Xi Jinping. Au menu des discussions : la guerre commerciale. Chine et Etats-Unis se rendent coup pour coup sur les droits de douane, si bien que Pékin n'achète presque plus de soja américain. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.