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Alicia raconte leur arrivée à Yogyakarta, loin de l'image qu'ils se faisaient de l'Indonésie. Entre la ville animée, les carrioles tirées par des chevaux, les habitants curieux et l'appel à la prière à 4 h du matin, Java a été un vrai choc culturel. Elle explique comment elle a dû adapter sa tenue pour se sentir à l'aise, et comment cette première étape a donné le ton d'un voyage très différent de ce qu'ils avaient connu en Asie.Écouter l'épisode en entier : Lever de soleil sur le volcan Bromo, rizières, cascades & surf en Indonésie-----------Si l'épisode vous a plu, laissez-moi une note 5 ⭐️ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify
Dans cet épisode de Ta Face B, tu découvriras que Sébastien nourrit une passion pour la musique, au point d'avoir créé un label pour mettre en lumière de jeunes artistes. Entre son amour des longues randonnées, un rêve de marathon et un voyage marquant en Asie, il partage aussi une petite anecdote familiale inattendue. Support the showListen to all the episodes, rate and review us wherever you listen to your podcasts!--Écoute tous les épisodes, laisse nous une note et un commentaire partout où tu écoutes tes podcasts!Contact: Instagram (EN) Instagram (FR) TwitterLinkedinFacebookEmail: your.bside.podcast@gmail.com Credits: Jazzy Abstract, by BeatComa-Media
La Pologne connaît l'une des plus fortes croissances de l'Union européenne, 3,7% du PIB au troisième trimestre. Ces derniers mois, l'économie polonaise s'est montrée résiliente face aux tensions douanières et à la guerre en Ukraine. Mais aujourd'hui, l'intelligence artificielle vient menacer ce miracle économique. L'économie polonaise a été portée ces dernières années par les investissements étrangers. Finance, ressources humaines, marketing et construction. Le pays est aussi devenu le champion de l'externalisation des processus métiers. Cela consiste, par exemple, à confier une partie des opérations commerciales d'une entreprise française à un prestataire de services, basé en Pologne. L'IA pourrait faire disparaître certains emplois Mais aujourd'hui, le coût de la main-d'œuvre a augmenté et un certain nombre de ces emplois dans le secteur des services, qui ont attiré les jeunes Polonais, pourraient disparaître. Ils risquent d'être remplacés par l'intelligence artificielle. Les multinationales implantées en Pologne suppriment des emplois. À lire aussiPologne : la difficile croissance des start-up de l'industrie d'armement C'est le cas à Cracovie qui était devenue une des villes les plus dynamiques du pays. Cela concerne les spécialistes du traitement des données, de l'hébergement web, de la comptabilité et même le conseil fiscal. Le brasseur Heineken, par exemple, transfère progressivement plusieurs centaines de postes en Inde. C'est aussi le cas de la banque HSBC, pour des opérations simples qui seront désormais effectuées en Asie. Effet domino Est-ce un risque pour l'économie du pays ? Pas encore, mais c'est ce que redoutent les Polonais. Le pays est le premier pays européen pour les services aux entreprises internationales, devant l'Inde et les États-Unis. Un secteur qui représente 6% du PIB polonais et qui emploie près d'un demi-million de personnes. Et l'IA dans ces entreprises aussi est en train d'automatiser certains processus. Avec, à la clé, un effet domino. Les suppressions d'emplois dans les entreprises de service et les multinationales fragilisent les autres secteurs. Celui de la restauration qui perd une partie de sa clientèle aisée. On peut aussi citer les sociétés de locations de bureaux dont les tours se vident parce qu'une partie des opérations a été transférée vers des pays à moindres coûts. Vers un nouveau modèle économique Dans ce contexte, la Pologne devra changer son modèle économique pour s'adapter. La mutation est en marche. La Pologne aussi veut prendre le train de l'IA. Une deuxième usine d'intelligence artificielle dotée de supercalculateur devrait bientôt être inaugurée à Cracovie, comme la première. Un projet ambitieux qui vise à faire de la Pologne un leader européen de l'IA. Attirer une nouvelle vague d'investissements et de talents pour in fine créer des emplois plus qualifiés. À lire aussiPologne: manifestation à Varsovie contre le pacte migratoire européen et l'afflux de migrants
Dans les montagnes frontalières de la Thaïlande, de la Birmanie et du Laos, le Triangle d'or - ancien royaume de l'opium - est devenu une plaque tournante du trafic de stupéfiants. Les drogues de synthèse, la méthamphétamine et la kétamine, y sont produites à une échelle industrielle, avant d'être exportées en Asie et ailleurs dans le monde. Militaires thaïlandais, milices birmanes et triades s'affrontent dans l'ombre. La production dépasse celle de l'Amérique latine et des cartels mexicains. Enquête de nos correspondants, Constantin Simon, Aruna Popuri, William de Tamaris.
Aujourd'hui on parle de mon arrivée en Asie, mon avis sur l'Indonésie et une partie de la Thaïlande ! On parle de voyage sous un autre angle, de vouloir rencontrer et créer du lien mais de vouloir passer du temps avec soi même pour avancer.Enjoy !Tiktok & Insta : @cctvpodcast Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Hello mes chers amis, ici Pauline Laigneau !J'espère que vous allez bien. Je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle leçon du mercredi, ce format où je réponds à la question de l'un d'entre vous.Et cette semaine, c'est Emline Zbinden, fondatrice de la très belle marque suisse Joli Samedi, qui m'a rejoint. Joli Samedi, ce sont des vêtements pour bébés et enfants, éco-responsables, locaux, et entièrement faits à la main en Suisse.Emline m'a posé une question à la fois sincère et complexe :Est-ce que je perds ma légitimité de marque éco-responsable si je commande une matière première en Asie, faute d'alternative européenne ?Une vraie problématique à laquelle beaucoup de créateurs responsables sont confrontés : comment rester fidèle à ses valeurs quand le marché évolue, que le savoir-faire local disparaît et que certaines matières ne sont plus disponibles près de chez soi ?Dans cette leçon, je l'aide à clarifier sa décision, à dialoguer avec sa communauté, et à trouver le juste équilibre entre ses valeurs et la réalité de son business.Bonne écoute ✨CHAPITRAGE 00:00 – Introduction01:22 – Présentation d'Emline et de la marque Joli Samedi01:34 – Sa question : perdre sa légitimité si la matière vient d'Asie ?02:17 – Pourquoi demander l'avis de sa communauté04:45 – L'intention des clients versus leur comportement réel05:19 – Les enjeux business : chiffre d'affaires, best-seller et arbitrages06:12 – Trouver un compromis et anticiper financièrement09:34 – Faire appel à un petit focus group de clientes fidèles10:06 – Pourquoi même 5–6 retours suffisent pour décider#LeçonDuMercredi #Entrepreneuriat #MarqueResponsable #EcoResponsable #MadeInSwitzerland #JoliSamedi #ModeEnfant #CréateursDeMarques #StratégieDeMarque #BusinessÉthique #PaulineLaigneau #PodcastBusinessNotes et références de l'épisode Pour retrouver Emline : Sur LinkedInSur son siteSur Instagram Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Dans ce 395ᵉ épisode, on reçoit Lucas De Rossi, coureur cycliste professionnel marseillais, installé en Chine depuis 2022. Un échange passionnant avec un rider qui a osé sortir des sentiers battus pour relancer sa carrière à l'autre bout du monde.On revient avec lui sur : • ses débuts et ses années formatrices à Delko Marseille, • sa découverte du circuit asiatique, • les opportunités réelles qu'offre ce circuit pour les coureurs européens prêts à tenter l'aventure, • son année 2025, • ses ambitions pour 2026, sportivement et humainement,On évoque aussi son lien familial avec son cousin, le footballeur Daniele De Rossi, ainsi que son amour indéfectible pour l'Olympique de Marseille.Retrouvez Lucas De Rossi sur :• Instagram• Facebook• StravaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aarushi Talwar est une jeune fille à qui tout pourrait réussir. Elle est douée à l'école, est entourée d'amis, ses parents sont dans une situation très confortable et elle a toute la vie devant elle. Hélas, dans la nuit du 16 mai 2008, elle est sauvagement assassinée dans son sommeil. Qui aurait pu s'en prendre à cette innocente qui n'a jamais cherché de problèmes ? Peut-être un ennemi de la famille, jaloux de sa richesse ? Le domestique qui aurait voulu punir ses employeurs, Rajesh et Nupur Talwar, les parents d'Aarushi ? L'enquête menée par le CBI, l'équivalent du FBI en Inde, révélera de nombreux éléments troublants.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Aujourd'hui, j'ai le b-honneur immense d'ouvrir une nouvelle mini-série de 4 épisodes avec Camille DENOY sur les sagesses ancestrales d'Amérique latine. Ce premier épisode est dédié aux sagesses des plantes médicinales de ces terres si riches, diversifiées et nourricières du continent sud américain que Camille explore depuis plusieurs années maintenant.Camille vit à Medellin en Colombie, au cœur de la cordillère des Andes, avec son compagnon et ses trois filles. Elle revient sur sa double casquette professionnelle : l'une en tant quedoula, un métier qu'elle exerce depuis plus de 8 ans, après avoir connu une première grossesse arrêtée in utero ; l'autre en tant que conseillère dans les filières responsables avec les producteurs de terroirs, en France, en Europe, en Asie et en Amérique latine. Camille nous inonde d' informations sourcées sur les plantes qu'elle a reçues soit par transmissions orales, au contact des populations locales, soit au travers de sa grande passion d'investigation qui l'anime tant.Camille nous décrit ici ce qu'est la medicina en Amérique latine, un usage des plantes quotidien en prévention et non en curation comme on le pratique dans nos frontières. Un riche échange sur les vertus des plantes de la main de celle/celui qui les cultive, les récolte jusqu'à leur utilisation.Camille met l'accent sur la richesse naturelle incroyable de la Colombie, reconnue comme le deuxième pays les plus riches en biodiversité au monde, après le Brésil. Elle revient aussi sur le pillage de certaines terres et sur l'importance de tout à chacun de prendre ce temps d'explorer l'environnement qui nous entoure, de ré-apprendre la magie des plantes de nos terroirs en les ressentant et en les consommant en conscience.Entre la coca, le viche et les multiples rituels autours de la maternité, Camille vous embarque dans un voyage qui vous transcendera de multiples façons afin de vous permettre d'ouvrir de nouveaux horizons et vous proposer une nouvelle lecture des plantes qui nous entourent, nous portent et nous apportent depuis la nuit des temps ...Un immense MERCI à Camille pour sa présence et sa confiance !➡️ Pour retrouver Camille sur Instagram : @mamacam__ / @soror.collective
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail Ecommerce de Monaco.
Comment passer de coureur cycliste à créateur de sa propre marque de vélos ?Cette question, Nils MANGOLD de NILMAN BICYCLE se l'est posée en 2022 avant de franchir le cap de l'entrepreneuriat. Et sa réponse est fascinante : il a toujours eu cette âme d'entrepreneur, cette envie de liberté. Pas forcément dans le vélo au départ, mais l'opportunité s'est présentée après un constat qui l'a profondément marqué. Voici ce qui l'a fait réagir : ✅ Dans le meilleur des cas, seule la peinture est française, ✅ L'écrasante majorité des cadres de vélos sont fabriqués en Asie, ✅ La plupart du temps, aucune pièce n'est réellement fabriquée en France. ✅ Beaucoup de vélos "made in France" sont juste assemblés en France, Face à cette réalité, Nils a décidé de prendre le contre-pied total : Créer un vélo vraiment français. Son approche ? Se concentrer sur la pièce principale d'un vélo : le cadre et la fourche. Et pas n'importe comment. Il utilise le carbone comme matière de fabrication pour des cadres haut de gamme. Pourquoi le carbone ? Parce qu'il permet une flexibilité incomparable pour travailler le comportement du vélo, bien plus que n'importe quel métal. Le défi était énorme : recréer un savoir-faire qui n'existe quasiment plus en France, ni même en Europe. Repartir presque de zéro pour réindustrialiser cette expertise sur notre territoire. Mais Nils ne s'arrête pas là. Sa philosophie va plus loin : créer un maximum de valeur en France. Pneus, jantes, guidons... Il privilégie au maximum les composants fabriqués en France. Bien sûr, il y a parfois des arbitrages à faire. Certaines pièces ne sont pas disponibles localement ou rendraient le vélo trop cher. Mais l'objectif reste clair : un vélo le plus français possible. Et toi, as-tu déjà eu cette envie de créer quelque chose qui te tient à cœur ? Cette volonté de faire différemment, même si c'est plus compliqué ? Site web : https://nilman-bicycle.com/Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nils-mangold-12619928/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Élisabeth et Francis mènent une vie nomade depuis juillet dernier. Lorsque je les avais reçus à l'épisode 189, ils rêvaient encore de ce grand départ. Aujourd'hui, le rêve est devenu réalité : ils ont vendu toutes leurs possessions, pris leur retraite au beau milieu de la quarantaine, et sont partis découvrir le monde, espadrilles de trail aux pieds. La colonne vertébrale de leur projet, c'est le trail, et le rêve de retourner participer à l'UTMB. Ils se posent plusieurs semaines dans chacune de leurs destinations, tantôt pour participer à une course de l'UTMB World Series, tantôt pour connecter avec la communauté trail locale, et tantôt pour donner un coup de main comme bénévoles. Dans l'épisode, on revient sur leurs premiers mois de vie nomade, notamment leur passage en Asie, qui les a menés jusqu'à la TransJeju 100K en Corée du Sud. Ils se sont imaginé cette vie depuis des années, ils l'ont préparée pendant des mois… et maintenant, ils la vivent pleinement. Une jasette inspirante sur le temps, la liberté, le voyage et la passion du trail.*Magasinez dès maintenant chez Altitude Sports et profitez d'un rabais jusqu'à 20% sur votre première commande avec le code promo PASSORTIDUBOIS. Cliquez ici pour commander : https://bit.ly/altitude-sortiduboisDes conditions s'appliquent : Valide pour un temps limité sur les produits à prix régulier. Non cumulable avec d'autres offres ou le rabais membre. Une utilisation par client.CréditsDesign graphique : David HébertThème musical : Frédérick DesrochesIdée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina© Pas sorti du bois 2025
Cet épisode est un peu différent des autres, par la nature même du business que nous abordons, par la personnalité de mon invité et par son chemin de vie.Il ne sera pas seulement question d'entrepreneuriat, mais aussi de quête, de lenteur, de sens. Car aujourd'hui, je vous emmène en voyage.Mon invité s'appelle Alexandre Le Beuan, fondateur de Chemins, une entreprise qui conçoit des séjours itinérants à vélo électrique dans le sud de la France. Mais réduire Chemins à un simple acteur du slow tourism serait passer à côté de l'essentiel. Derrière cette aventure, il y a un homme qui a passé plus de quinze ans en Asie, qui a fondé Shanti Travel, pionnier du voyage sur mesure en Inde et dans l'Himalaya, et qui a choisi, un jour, de ralentir pour mieux avancer.Nous commençons cette conversation par le parcours singulier d'Alexandre, fait d'expéditions en Himalaya, d'apprentissage du hindi et du tibétain, de passion pour la randonnée et d'un goût profond pour l'altérité. Il raconte comment ces expériences, loin d'un simple curriculum professionnel, ont forgé sa vision du voyage comme rencontre, transformation et humilité.Dans une deuxième partie, nous revenons sur l'aventure Shanti Travel, une success story née en 2005 à New Delhi avec 10 000 euros en poche et une idée audacieuse : créer du sur-mesure B2C dans un monde encore dominé par les tours opérateurs traditionnels. Alexandre y partage les clés de sa réussite : l'importance de la connaissance intime du terrain, de la relation directe avec le voyageur et de la cohérence entre ses valeurs personnelles et celles de son entreprise.La troisième partie explore la genèse de Chemins, née après une prise de conscience écologique et une réflexion sur la responsabilité du secteur du tourisme face au réchauffement climatique. Alexandre y explique comment il a imaginé un nouveau modèle de voyage : proche, lent et régénératif, accessible en train et à vélo électrique. Il décrit une expérience inclusive et immersive, qui reconnecte les voyageurs au territoire et à ceux qui le font vivre : producteurs, artisans, vignerons, lavandiculteurs…Enfin, nous terminons par la vision d'avenir de Chemins : un modèle hybride, associant des partenaires locaux à un pilotage centralisé, un développement raisonné vers l'Europe du Sud, une diversification vers les entreprises et les marchés nord-européens. Alexandre nous parle ici d'économie d'usage, de saisonnalité, de sobriété et de croissance maîtrisée — autant de notions qui redéfinissent ce que pourrait être le voyage de demain.Entre récit personnel et stratégie entrepreneuriale, cet épisode invite à prendre le temps. Le temps de comprendre, d'écouter et, pourquoi pas, de se remettre en route autrement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Paris s'apprête à commémorer, ce jeudi 13 novembre 2025, les attentats les plus meurtriers de son histoire, dix ans plus tard, le terrorisme islamiste reste un danger… en France, mais pas seulement. Dans un rapport datant du mois d'août dernier, les Nations unies assurent que la menace que représentent le groupe État islamique et ses affiliés «reste intacte», sa «stratégie» s'orientant «de plus en plus» vers l'Afrique. Au Moyen-Orient aussi, dans les régions irako-syriennes qu'elle dominait, il y a dix ans, l'organisation pourrait potentiellement regagner de l'influence. Sans oublier une autre branche particulièrement active en Asie centrale. Alors comment le terrorisme islamiste parvient-il à perdurer ? Comment expliquer son influence dans certaines régions du monde ? Et peut-on faire face à cette menace ? Invités - Anne-Clémentine Larroque, historienne, spécialiste des idéologies islamistes. Auteure de Géopolitique des islamismes et Le trou identitaire (PUF) - Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l'Irak et du Moyen-Orient. Auteure de cet ouvrage : L'État islamique est-il défait ? (CNRS Éditions) - Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, au Congo-Brazzaville et au Sénégal. Auteur du Grand livre de l'Afrique : chaos ou émergence au sud du Sahara ? (Eyrolles).
Le cinquième pays le plus vaste de la planète abrite plus de 10% des espèces vivantes sur Terre. Du capybara à l'hévéa, petit tour d'horizon des plantes et des animaux les plus emblématiques du Brésil. Il s'appelle le Curupira, et c'est la mascotte officielle de la COP30, le sommet mondial sur le climat qui s'ouvre officiellement ce lundi 10 novembre à Belém, aux portes de l'Amazonie. Mais le Curupira n'est ni une plante, ni un animal ; c'est un personnage légendaire et folklorique, aux cheveux roux, qui hante la forêt amazonienne et la protège, en chassant les braconniers et les bûcherons. Le Brésil abrite 10% de toutes les espèces vivantes sur Terre, grâce à son climat tropical et l'immensité de ses forêts où on pourrait croiser le jaguar, le plus gros félin du continent. Il n'a aucun prédateur, à part l'Homme, évidemment. En 15 ans, la population des jaguars a chuté de 80%, en particulier à cause de la déforestation. Gros rongeur et araignée géante Tant qu'il y aura des arbres, il y aura des paresseux, qui passent une grande partie de leur temps à dormir et le reste à manger. Il leur faut avaler beaucoup de feuilles, parce que celles-ci ne sont pas très caloriques. Elles ne sont pas très faciles à digérer non plus ; les paresseux ont parfois besoin de plusieurs semaines pour y parvenir. Chez ces animaux, même le système digestif est paresseux. Parmi les animaux mignons du Brésil, il y a aussi le capybara, devenu star des réseaux sociaux. C'est le plus gros rongeur au monde. C'est aussi au Brésil qu'on trouve la plus grande araignée : la mygale goliath, 30 centimètres d'envergure. Elle est aussi grosse qu'un gros rat, a des griffes à ses huit pattes, et on l'entend même marcher ! Record de plantes Le Brésil abrite aussi plus de 50 000 espèces de plantes. Aucun pays n'en a autant. Et le tiers est endémique et ne pousse qu'au Brésil. C'est le cas d'un arbre, le pernambouc, emblème national, en voie d'extinction, surexploité depuis la colonisation parce qu'on en tire de la teinture rouge. On en fait aussi des archets pour jouer du violon. Depuis des années, des musiciens pétitionnent pour que le pernambouc échappe à l'interdiction totale de son commerce. L'hévéa, lui, produit du latex, un liquide blanc, toxique, pour dissuader les herbivores et tuer les pathogènes. L'hévéa, endémique en Amazonie, a ensuite été planté partout en Afrique et en Asie, dans les colonies françaises ou britanniques, pour en tirer du caoutchouc et fabriquer des pneus. Sur toutes routes de la planète, il y a donc un peu d'hévéa, mais ce n'est pas très naturel. La question de la semaine
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Quelle est la pâtisserie préférée des archéologues et des historiens ? Le mille-feuille. Car les empires, dynasties et civilisations, c'est comme les mille-feuilles, mais sans la crème pâtissière. Sans pâte feuilletée non plus. Bon, en fait oubliez le mille-feuille ! N'empêche que quand on parle de “l'Empire de Charlemagne”, on s'imagine un bloc tout bien unifié. En réalité, les hommes en mouvement créent une histoire en mouvement : c'est couche après couche, à force de changements sociaux, d'influences extérieures et d'impulsions politiques que les empires naissent et périssent. Au bout du compte, ils sont aussi fragiles et éphémères que des îles flottantes. C'est comme ça que la conquête d'Alexandre le Grand, mêlée à des influences chinoises et indiennes, va donner un nouvel empire, qui lui-même va mourir au profit d'autres empires, comme les Sassanides de Perse et les Gupta d'Inde. Cet empire, c'est l'empire Kouchan. Ça rime avec flan, croissant, ou friand, et je commence à croire que j'aurais vraiment pas dû sauter le petit déj' avant de tourner cet épisode…Bonne écoute !
Tous les matins, Étienne Bracq revient sur les performances des principaux marchés boursiers et les tendances du moment dans Morning Briefing, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Il y a un an, le 5 novembre, Donald Trump était réélu à la présidence des Etats-Unis.Alors, après un an de présidence MAGA ("Make America Great Again"), Donald Trump a-t-il réussi à rendre sa grandeur à l'Amérique ? Qu'a-t-il réussi en matière économique ? Et sur la scène internationale, quels sont ses succès et ses échecs ?Pour en parler, Sur le Fil a invité l'historien François Godement, conseiller spécial Asie et Etats-Unis à l'Institut Montaigne.Réalisation : Emmanuelle BaillonLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).
Professeur de Sciences politiques à l'Université américaine de Paris, Philip Golub analyse pour RFI la politique étrangère de Donald Trump, qui poursuit cette semaine sa tournée en Asie. «America first», l'expression est née dans les années 1920 aux États-Unis, dans la bouche de ceux qui étaient en désaccord avec les engagements internationaux du président de l'époque, puis remise au goût du jour par Donald Trump près d'un siècle après. Il la martèle depuis son retour à la Maison Blanche. Pourtant, Donald Trump est présent sur un maximum de fronts ces derniers mois. Alors comment qualifier la politique étrangère de Donald Trump ? «Les États-Unis sont structurellement une puissance globalisée, nuance Philip Golub. Donald Trump n'est pas un isolationniste, mais un unilatéraliste, qui veut imposer sa volonté dans différents théâtres du monde, selon ce qu'il estime être l'intérêt national des États-Unis, poursuit celui qui enseigne à l'Université américaine de Paris (AUP). Ce qui correspond d'assez près à son intérêt personnel». Il va plus loin : «La politique internationale de Donald Trump est dirigée par son ego». Après la Jamaïque, l'ouragan Melissa touche Cuba et fait au moins 10 morts en Haïti Le jour d'après en Jamaïque. L'ouragan Melissa a traversé l'île des Caraïbes, mardi 28 octobre 2025, laissant de lourds dégâts sur son passage. Un «Désastre !» pour The Jamaica Observer. En Une du journal, s'affiche un amas de tôles et de poutres en partie immergées dans une eau boueuse. The Gleaner, pour sa part, multiplie les adjectifs choc : «Défiguré(e)», écrit le journal en majuscules, à sa Une ce mercredi 29 octobre 2025. «Ravagé(e)», lit-on aussi en titre d'un article sur son site. Le quotidien décrit les arbres arrachés, les lignes téléphoniques à terre. Melissa a atteint, mercredi 29 octobre 2025, le sud-est de Cuba. Rétrogradé en catégorie 3 (sur 5), mais avec des vents qui peuvent encore souffler à près de 200 km/h. L'ouragan a déjà provoqué «d'importants dégâts», assure le président cubain Miguel Diaz Canel. Plus de 700 000 personnes ont été évacuées. Haïti, pour sa part, n'a pas été touchée directement par l'œil de l'ouragan, mais toute la moitié sud du pays est en alerte rouge, y compris la capitale, Port-au-Prince. Face à cela, les autorités haïtiennes ont déclaré, ce mercredi chômé, explique Gazette Haïti. Objectif : «permettre à la population de se préparer et de réduire les risques liés au passage de l'ouragan», poursuit le site d'information. À lire aussiLa Jamaïque, «zone sinistrée» après le passage de l'ouragan Melissa Brésil : L'opération de police la plus meurtrière de l'histoire de Rio À Rio de Janeiro, une gigantesque opération de police ordonnée par le gouverneur Claudio Castro s'est soldée, mardi 28 octobre 2025, par au moins 132 morts. Ce mercredi matin, des dizaines cadavres ont été alignés dans la rue par les habitants eux-mêmes, dans l'un des quartiers visés par l'opération, écrit Folha de Sao Paulo sur son site. Les familles cherchent à identifier les victimes. D'après les autorités, les policiers visaient des membres du principal groupe criminel de la ville, le Comando Vermelho. À lire aussiScène de guerre à Rio de Janeiro: des dizaines de morts dans une opération anti-drogue
Dans cette édition :L'ouragan Mélissa s'abat sur Cuba avec des vents atteignant 195 km/h, entraînant la déclaration de l'état d'alerte dans six provinces de l'Est du pays.Après avoir durement frappé la Jamaïque, l'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 et l'état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des dommages importants constatés notamment dans certains hôpitaux.En France, les députés ont voté pour doubler le taux d'imposition des géants du numérique comme Apple, Amazon, Facebook et Google, ainsi qu'une taxe massive sur leurs bénéfices, pour un gain espéré de 26 milliards d'euros.Le gouvernement était opposé à ces mesures, craignant des représailles de l'administration Trump, tandis que Bruno Retailleau, de la droite, juge le projet de budget "invotable".Le tribunal administratif de Paris doit décider si les députés de La France Insoumise seront autorisés à rendre visite à l'ancien président Nicolas Sarkozy en prison.Aux États-Unis, le président Donald Trump poursuit sa tournée en Asie, avec des contrats à la clé pour des entreprises américaines comme Amazon qui annonce un investissement de 5 milliards de dollars en Corée du Sud.Le numéro 1 mondial de tennis Carlos Alcaraz a été éliminé dès le deuxième tour du Masters 1000 de Paris.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).
Dans cette édition :L'ouragan Mélissa s'abat sur Cuba avec des vents atteignant 195 km/h, entraînant la déclaration de l'état d'alerte dans six provinces de l'Est du pays.Après avoir durement frappé la Jamaïque, l'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 et l'état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des dommages importants constatés notamment dans certains hôpitaux.En France, les députés ont voté pour doubler le taux d'imposition des géants du numérique comme Apple, Amazon, Facebook et Google, ainsi qu'une taxe massive sur leurs bénéfices, pour un gain espéré de 26 milliards d'euros.Le gouvernement était opposé à ces mesures, craignant des représailles de l'administration Trump, tandis que Bruno Retailleau, de la droite, juge le projet de budget "invotable".Le tribunal administratif de Paris doit décider si les députés de La France Insoumise seront autorisés à rendre visite à l'ancien président Nicolas Sarkozy en prison.Aux États-Unis, le président Donald Trump poursuit sa tournée en Asie, avec des contrats à la clé pour des entreprises américaines comme Amazon qui annonce un investissement de 5 milliards de dollars en Corée du Sud.Le numéro 1 mondial de tennis Carlos Alcaraz a été éliminé dès le deuxième tour du Masters 1000 de Paris.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la Malaisie, Donald Trump poursuit sa tournée asiatique au Japon. Le début d'un "âge d'or" entre les deux pays selon la Première ministre japonaise. Les deux dirigeants ont scellé plusieurs accords stratégiques, notamment sur les terres rares, et ce à deux jours d'un face-à-face crucial avec Xi Jinping.
durée : 00:11:44 - L'invité d'un jour dans le monde - Décryptage avec notre invitée Valérie Niquet spécialiste de l'Asie à la Fondation pour la recherche stratégique, auteure de « L'Indo Pacifique –nouveau centre du monde » sortie aux éditions Tallandier (collection Texto) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:26 - Le Grand reportage de France Inter - Donald Trump poursuit sa tournée en Asie. Il doit s'entretenir cette semaine avec Xi Jinping. Au menu des discussions : la guerre commerciale. Chine et Etats-Unis se rendent coup pour coup sur les droits de douane, si bien que Pékin n'achète presque plus de soja américain. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:13 - Journal de 12h30 - Donald Trump à Kuala Lumpur ou il s'apprête a signer une série d'accords commerciaux avec plusieurs pays, dont la Malaisie, la Thaïlande ou encore le Cambodge.
durée : 00:15:13 - Journal de 12h30 - Donald Trump à Kuala Lumpur ou il s'apprête a signer une série d'accords commerciaux avec plusieurs pays, dont la Malaisie, la Thaïlande ou encore le Cambodge.
durée : 00:14:34 - Journal de 12h30 - Le président américain Donald Trump est en route pour sa tournée en Asie. Il doit rencontrer jeudi prochain son homologue chinois pour des dernières discussions commerciales, avant l'entrée en vigueur de droits de douane. - invités : Richard Banégas Professeur de science politique à Sciences Po et chercheur au CERI
durée : 00:14:34 - Journal de 12h30 - Le président américain Donald Trump est en route pour sa tournée en Asie. Il doit rencontrer jeudi prochain son homologue chinois pour des dernières discussions commerciales, avant l'entrée en vigueur de droits de douane. - invités : Richard Banégas Professeur de science politique à Sciences Po et chercheur au CERI
Quand on n'a pas reçu les recettes de sa famille, est-ce qu'il est trop tard pour les apprendre ?Et si on ne sait pas cuisiner les plats de chez soi… est-ce qu'on est encore “de là” ?Dans cet épisode, je discute avec Diana Chao, fondatrice de Chez Mama Ly (chaine youtube, consulting culinaire) et autrice du livre La cuisine de Mama Ly, un recueil de recettes vietnamiennes, cambodgiennes et chinoises du sud, transmises à partir de souvenirs - et reconstruites avec patience.Elle raconte comment elle a appris à cuisiner les plats de sa mère, sans mesures, sans fiche, sans transmission directe.Et ce que ça lui a permis : retrouver un lien, transmettre à son tour, se sentir légitime dans sa cuisine, et dans son histoire.Avec Diana, on parle de :- pourquoi la cuisine n'a pas toujours été transmise dans les familles asiatiques- comment on peut apprendre plus tard, même à partir de rien- la peur d'oublier… et le pouvoir de réécrire- les recettes “au pif” devenues recettes accessibles-la joie de pouvoir dire : “c'est moi qui l'ai fait”Si vous voulez cuisiner les plats de votre culture, mais que vous n'avez jamais osé vous lancer, cet épisode est une invitation à commencer.
durée : 01:28:38 - Paul Meyer, le naturel d'un musicien accompli - par : Aurélie Moreau - Paul Meyer, célèbre clarinettiste, mène aussi une brillante carrière de chef d'orchestre en Europe, Asie, Amérique du Sud... Il est chef principal de l'Orchestre de Chambre de Manheim. Aujourd'hui : Beethoven, Weber, Mendelssohn, Zemlinsky, Haydn… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Europe traverse depuis plusieurs années une pénurie chronique de médicaments. Derrière les rayons parfois vides des pharmacies, c'est tout un système qui montre ses limites. Les causes sont multiples, mais une idée centrale revient : notre continent est devenu dépendant, fragile et mal coordonné.Tout commence par la dépendance extérieure. Aujourd'hui, plus de 80 % des ingrédients actifs utilisés dans les médicaments européens sont produits en Asie, principalement en Chine et en Inde. Pendant des décennies, les laboratoires ont délocalisé leur production pour réduire les coûts, sans anticiper les risques. Résultat : lorsqu'une usine asiatique ferme temporairement ou rencontre un problème logistique, les conséquences se répercutent jusqu'aux hôpitaux européens.Cette vulnérabilité s'est traduite par une explosion des ruptures. Selon l'Agence européenne du médicament (EMA), 136 pénuries critiques ont été signalées entre 2022 et 2024, concernant des produits essentiels comme les antibiotiques, les traitements contre le cancer ou les anticoagulants. Dans la moitié des cas, les autorités ont été prévenues trop tard, parfois une fois les stocks déjà vides.Le problème vient aussi de la manière dont l'industrie fonctionne. Beaucoup de médicaments génériques ne sont produits que dans un seul site mondial, souvent en dehors de l'Union européenne. Si cette usine s'arrête, toute la chaîne tombe. Les prix, tirés vers le bas par les appels d'offres publics, découragent les fabricants de maintenir plusieurs lignes de production. Faire « au moins cher » devient alors synonyme de prendre le plus grand risque.À cela s'ajoutent les dysfonctionnements internes au marché européen. Chaque pays a ses règles, ses prix et ses circuits. Les grossistes réexportent parfois les stocks vers des pays où les prix sont plus élevés, créant des pénuries locales. En hiver, les épidémies font bondir la demande d'antibiotiques, mais la production, rigide et planifiée, met plusieurs mois à s'ajuster.L'Union européenne tente de réagir. En 2024, elle a lancé une plateforme de suivi des pénuries et un mécanisme de solidarité entre États membres. Mais ces outils restent partiels : ils agissent en aval, une fois la crise déjà là.En 2023, chaque pharmacien européen a passé en moyenne près de dix heures par semaine à gérer des ruptures, contre trois heures dix ans plus tôt. Derrière ces chiffres, il y a des patients privés de leurs traitements, des médecins contraints de modifier leurs prescriptions, et des professionnels de santé à bout.En somme, la pénurie de médicaments en Europe n'est pas une fatalité : c'est le résultat d'un système mondialisé qui a troqué la sécurité contre l'économie, et qui découvre aujourd'hui, à ses dépens, le prix de sa dépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2025, des mouvements de contestation menés par la jeunesse émergent aux quatre coins du globe : Indonésie, Maroc, Madagascar, Pérou, et même en France. Partout, un même symbole s'impose : le drapeau de Luffy, héros du manga culte One Piece. Née en Asie du Sud-Est, cette vague est portée par la “Gen Z”, génération née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010. Au travers de leurs manifestations, motivées entre autres par le rejet de la corruption, l'exigence de justice sociale, ou encore la dénonciation de l'élitisme, le drapeau de Luffy devient pour eux un emblème de liberté et de rébellion. Comment ce drapeau est-il devenu un symbole mondial ? Pourquoi One Piece ? Que revendique réellement la Gen Z ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la Génération Z ? Quelle incroyable histoire se cache derrière la création de One Piece ? #Bloquonstout : quels sont les grands mouvements qui ont totalement bloqué la France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:57 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le 17 septembre 2025, la Nouvelle-Guinée et l'Australie ont signé un traité de défense. Le premier entre les deux pays depuis la fin de la guerre froide. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:57 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le 17 septembre 2025, la Nouvelle-Guinée et l'Australie ont signé un traité de défense. Le premier entre les deux pays depuis la fin de la guerre froide. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'histoire du sushi est bien plus ancienne — et bien plus surprenante — qu'on ne l'imagine. Avant d'être un mets raffiné servi dans les restaurants du monde entier, le sushi fut d'abord… une méthode de conservation du poisson. Rien à voir, donc, avec les bouchées délicates que l'on déguste aujourd'hui.Tout commence en Asie du Sud-Est, plusieurs siècles avant notre ère. Les pêcheurs du Mékong, puis ceux de Chine, avaient découvert un moyen ingénieux de conserver le poisson sans réfrigération : ils le salaient, puis l'enfermaient dans du riz cuit. Ce riz, en fermentant, produisait de l'acide lactique, qui empêchait la chair du poisson de se décomposer. Après plusieurs mois, on retirait le riz — devenu acide et peu appétissant — pour ne manger que le poisson, désormais parfaitement conservé. Cette pratique s'appelait le narezushi, littéralement « poisson fermenté dans le riz ».Au VIIIe siècle, cette méthode arrive au Japon, où elle est rapidement adoptée. Le Japon, archipel de pêcheurs, y trouve un moyen idéal de préserver ses ressources marines. Mais peu à peu, les Japonais, fins gastronomes, vont transformer cette technique de survie en art culinaire. D'abord, ils raccourcissent la durée de fermentation : quelques semaines au lieu de plusieurs mois. Puis, ils se mettent à consommer aussi le riz, découvrant que son goût légèrement acide s'accorde bien avec le poisson.C'est au XVIIᵉ siècle, à l'époque d'Edo (l'actuel Tokyo), qu'une véritable révolution se produit. Les habitants d'Edo, pressés et amateurs de nouveautés, n'ont plus le temps d'attendre la fermentation. Un chef anonyme a alors l'idée de reproduire le goût acidulé du riz fermenté… en y ajoutant du vinaigre de riz ! C'est la naissance du hayazushi, le « sushi rapide ». Plus besoin d'attendre des mois : on mélange du riz vinaigré à du poisson frais, et on peut le consommer immédiatement.De cette invention naîtront les différentes formes de sushi modernes, dont le nigirizushi — cette petite bouchée de riz surmontée d'une tranche de poisson cru — popularisé au XIXᵉ siècle à Tokyo, vendu dans la rue comme un fast-food local.Ainsi, le sushi, symbole aujourd'hui de raffinement et de fraîcheur, est né d'un besoin très pragmatique : conserver le poisson dans le riz pour éviter qu'il ne pourrisse.Autrement dit, avant d'être un art, le sushi fut une astuce — et c'est peut-être là que réside tout le génie japonais : transformer une contrainte en tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie. - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie. - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.
durée : 00:58:59 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que les partis nationalistes et d'une droite de plus en plus dure gagnent du terrain en Europe — du Royaume-Uni à l'Allemagne en passant par la République tchèque —, de l'autre côté du globe, une figure très conservatrice s'apprête à devenir Première ministre du Japon. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Valérie Niquet Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Pauline Schnapper Professeure de civilisation britannique à l'université Sorbonne Nouvelle; Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI (Centre de recherches internationales) de Sciences Po; Dominique Reynié Politologue, Professeur des Universités à Sciences Po Paris, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol); Hans Stark Professeur de civilisation allemande contemporaine à Sorbonne Université, conseiller pour les relations franco-allemandes à l'IFRI
La France est secouée de toutes parts, en interne comme à l'international. La crise politique de cet automne fait entrer le pays dans une nouvelle période d'instabilité alors que l'influence de la France à l'extérieur est en plein questionnement, que la guerre se poursuit en Europe, que les foyers de crise se multiplient dans le monde et que la politique étrangère française semble déboussolée, voire à contretemps. La France a, ces dernières années, enregistré d'importants revers diplomatiques en Afrique, ainsi qu'une perte d'influence majeure dans le monde arabe, en Asie et en Amérique Latine. Cherchant à incarner une troisième voie en Indo-Pacifique, le poids politique, diplomatique et militaire de la France dans cette région lui assigne davantage un rôle d'observateur que d'acteur de premier plan face à la Chine et aux États-Unis. Longtemps portée par ses atouts maritimes, militaires, économiques et diplomatiques, la puissance internationale de la France est aujourd'hui contestée. Ses territoires d'outre-mer -dans les Caraïbes, le Pacifique, l'océan Indien et l'Atlantique Sud -qui fondent une large part de son rayonnement mondial, sont désormais au cœur des critiques. Accusée de néocolonialisme, en particulier en Afrique et dans ses anciennes colonies, également au sein même de ses départements ultramarins, la France fait face à des stratégies de déstabilisation portées par divers acteurs internationaux. Regard sur les nouvelles formes de remise en cause de l'influence de la France et sur les leviers permettant de les repenser, dans un contexte géopolitique en profonde mutation. Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée. FMES/FRS. Invités : Niagalé Bayayoko, présidente de l'African Security Sector Network et responsable de formation Afrique à la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques Yannick Chenevard, député du Var, Rapporteur du budget de la Marine et de l'exécution de la Loi de Programmation militaire Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient.
Peut-on vraiment dialoguer avec ses parents quand on ne parle pas la même langue ?Et si la barrière n'était pas que linguistique, mais plus profonde, plus invisible ?Dans cet épisode hors-série proposé par les membres de l'association Asiattitudes, Jean-Baptiste Phou, artiste multidisciplinaire asio-descendant, partage sa tentative de lien avec sa mère cambodgienne.Un récit intime autour de son œuvre La langue de ma mère, qui interroge ce que signifie hériter, transmettre, comprendre, dialoguer…Dans cet épisode, Mélanie Hong interroge Jean-Baptiste Phou sur :la difficulté de communication entre parents immigrés et enfants nés en Francela quête d'identité en tant qu'enfant de la diaspora asiatiquele rôle de la langue maternelle dans la transmission culturellel'impact des traumatismes (exil, génocide, silence) sur le lien familialle poids de l'héritage quand il n'est pas nommél'apprentissage du khmer comme tentative de réconciliationles gestes du quotidien comme langage d'amourla place de l'art pour réparer ce qui n'a pas pu être ditUn épisode pour celleux qui n'ont jamais su comment parler à leurs parents. Mais aussi à toustes celleux qui se sentent entre plusieurs langues, cultures, et générations***Cet épisode a été enregistré en public lors de l'évènement “Festival du Printemps” co-organisé par le collectif d'associations Village 13 en octobre 2023. C'est un hors série réalisé par l'équipe Podcast de l'association Asiattitudes Family : Kim Huynh (présentation de l'épisode), Mélanie Hong (interview), Mai Nguyen (réalisation et montage sonore). Générique : Hongli Wang.Pour suivre les actualités de l'association, rendez-vous sur Instagram.Pour rejoindre l'association, rendez-vous sur Hello Asso.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En visite à partir de ce jeudi en Asie centrale, Vladimir Poutine participe à un sommet avec les cinq dirigeants de cette région riche en ressources naturelles. Un déplacement à forte portée économique pour une Russie sous sanctions, qui cherche à préserver son influence face à la montée en puissance de la Chine et d'autres partenaires. Le président russe est au Tadjikistan à l'occasion d'un sommet réunissant les cinq pays d'Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Tadjikistan. Longtemps considérée comme le cœur de l'influence soviétique, puis russe, cette région stratégique tente depuis la chute de l'URSS de diversifier ses partenariats. Désormais, ces États multiplient les liens économiques avec la Chine, la Turquie et plusieurs pays occidentaux, notamment la France. Une évolution que Moscou observe avec attention. Sous le coup de lourdes sanctions depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie cherche dans cette région un moyen de compenser ses pertes économiques et d'affirmer qu'elle reste un acteur incontournable. L'énergie, au cœur de la stratégie économique russe Le principal levier de cette visite est énergétique. Le sous-sol de ces pays regorge de ressources naturelles — pétrole, gaz et uranium — qui attirent les convoitises. Le Kazakhstan, par exemple, est l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures de la région, mais son pétrole transite à 80 % par les oléoducs russes. L'uranium, essentiel au fonctionnement des centrales nucléaires, constitue un autre enjeu majeur. Plusieurs puissances se positionnent sur ce marché, dont la France. Emmanuel Macron s'est rendu en Ouzbékistan au printemps dernier pour signer de nouveaux partenariats. Moscou, de son côté, veut consolider sa place en proposant sa technologie nucléaire et en négociant de nouveaux contrats énergétiques. Mais Vladimir Poutine avance désormais sur un terrain où la Chine a pris une longueur d'avance. Pékin, Paris, Ankara… la Russie n'est plus seule à la table Derrière ce déplacement, c'est aussi une bataille d'influence qui se joue. Avec son vaste projet des « Nouvelles routes de la soie », Pékin a transformé l'Asie centrale en un couloir commercial entre la Chine et l'Europe, y investissant massivement dans les infrastructures et les technologies. Cette présence chinoise offre aux États centrasiatiques une alternative crédible à Moscou, qui voit son influence se réduire. Dans ce contexte, la visite de Vladimir Poutine apparaît comme une tentative de démontrer que la Russie peut encore peser économiquement malgré la guerre et l'isolement international. Mais le centre de gravité économique de la région s'est déplacé. Les capitaux viennent désormais de Pékin, d'Ankara, parfois même de Paris. Si Moscou demeure un acteur historique et symbolique, elle doit désormais composer avec d'autres puissances bien installées. L'Asie centrale, forte de cette rivalité, tient un rôle d'arbitre, profitant de cette compétition pour renforcer sa souveraineté sans sacrifier son autonomie.
Afrique, Occident, Pacifique, Asie, Nord/Sud, Orient, Europe… autant de grands ensembles qui permettent de parler du Monde en le découpant. Pourtant aucun n'est naturel, aucun n'est neutre. S'ils peuvent isoler, stigmatiser, servir à fonder une identité, ce sont avant tout des représentations, historiquement datées, et aujourd'hui en plein mouvement. L'Orient est un rêve colonial évanoui, et l'Occident ne semble pas avoir plus de sens. Les continents sont une fiction qui n'a rien de réel, les aires de civilisations sont plus que suspectes…Certaines parties du Monde s'effacent de notre vocabulaire, comme l'Océanie. D'autres prennent une signification nouvelle, comme l'Asie. D'autres encore se veulent identitaires, tout en échouant à se définir, comme l'Europe. Personne ne justifie plus le couple Nord/Sud, mais il hante encore le discours économique.Toutes ces visions géographiques, qui sont autant de grands récits du Monde, sont issues du regard que les Européens ont porté sur les autres pour mieux se définir eux-mêmes. Christian Grataloup reconstruit leur genèse, les superpose, les articule, analyse et critique leurs dynamiques pour proposer une nouvelle lecture de l'espace de l'Humanité.L'auteur, Christian Grataloup, géohistorien, est avec nous en studio pour une super interview, et confrontation d'idées !!Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi est-il si difficile de raconter son histoire, quand on est asiatique en France ?Dans cet épisode solo, je vous parle à cœur ouvert de ce qui m'a bloquée pendant des mois. Ce n'est pas un manque d'idées. Ni du à mon perfectionnisme (un peu, mais pas que). Il y avait autre chose. Qui vous touche peut-être aussi. J'ai eu un déclic. Et j'ai voulu vous partager mes batailles intérieures, les mécanismes qui nous empêchent, souvent, de prendre la parole, et les réponses que j'ai trouvées récemment.Dans cet épisode, je vous parle de :ce qui m'a empêchée de publier des épisodes sur ce podcastdu mythe de la minorité modèle et de ses effets sur nos parcoursde l'exigence de perfection héritée de notre éducation et de notre culturede la légitimité à raconter nos histoires dites "ordinaires"de la violence de l'invisibilisation des récits asiatiquesde ce que signifie "reprendre la parole" dans un contexte de sous-représentationet de comment j'ai décidé de relancer Asiattitudes avec moins de blocagesC'est un bout de journal intime qui j'espère, résonnera chez certain•es d'entre vous. C'est ma manière de me rappeler, et de nous rappeler à tous•tes, par la même occasion, que nos histoires méritent d'exister. Même quand elles ne sont pas spectaculaires. Parce que ces histoires nous appartiennent. Elles ne seront racontées par personne d'autre que nous. Et qu'elles sont le seul moyen de transformer les représentations.Bonne écoute !Mélanie***Références citées dans l'épisode :Podcast : Comment écrire de nouveaux récits - Renverser la table, avec Alice ZeniterComprendre l'histoire des immigrations est et sud-est asiatiques - Asiattitudes, avec Simeng WangSuivre Asiattitudes :✨ Abonnez-vous au podcast sur votre application d'écoute ✨ Partagez les épisodes qui vous ont interrogé, qui ont résonné en vous✨ Suivez Asiattitudes sur les réseaux : Instagram, Linkedin✨ Abonnez-vous à la newsletter AsiattitudesCrédits :Ecriture, animation, réalisation : Mélanie Hong.Générique : Hongli Wang.Graphisme : Mélanie Hong.Email : asiattitudes (at) gmail.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mercredi 1er octobre, François Sorel a reçu Hugo Weber, vice-président de Mirakl, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Léa Benaim, journaliste BFM Business, Kesso Diallo, journaliste Tech&Co, Paul Chaîne, directeur du service numérique du Château de Versailles, Isabelle Hilali, fondatrice et CEO de Datacraft, Tristan Marandin, cofondateur de DivinData et ingénieur IA, et Paul Decroux, data scientist à la Société Générale, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Ce mercredi 1er octobre, François Sorel a reçu Hugo Weber, vice-président de Mirakl, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, ainsi que Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur les nouvelles enceintes et les écrans connectés d'Amazon, le lancement de Sora, le TikTok IA lancé par OpenAI, et la possibilité de réaliser des achats directement dans ChatGPT, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Ce mercredi 1er octobre, François Sorel a reçu Hugo Weber, vice-président de Mirakl, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur un nouveau visa en Chine pour attirer les cerveaux étrangers de la tech, le lancement de la filiale d'Ubisoft aux côtés de Tencent, et Daniel Ek qui quitte son rôle de PDG chez Spotify, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Mercredi 1er octobre, François Sorel a reçu Hugo Weber, vice-Président de Mirakl, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Arme du Diable ou des assassins pour les uns, symbole de liberté pour les autres, l'arbalète a révolutionné l'art de la guerre. Conçue probablement en Asie au 5e siècle avant notre ère, l'arbalète s'installe en Suisse et pour longtemps, au 11e siècle. Des fédérations pratiquent aujourd'hui encore l'art ancestral du tir à l'arbalète sur cible ou sur des perroquets en bois. Symbole de l'unité helvétique par excellence grâce au personnage de Guillaume Tell, l'arbalète se fait label de promotion des produits suisses après la crise économique mondiale de 1929. Avec Daniel Jaquet, historien médiéviste et Anne Pastori Zumbach, historienne de l'art Entretiens : Pierre Jenny pour Histoire Vivante