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Direction l'Asie pour évoquer le sort d'un Français, Tom Félix, 34 ans. Il est incarcéré en Malaisie dans des conditions assez effroyables pour détention et trafic de stupéfiants. Ses parents vont tenter de rencontrer Emmanuel Macron, qui justement poursuit sa tournée en Asie du Sud-Est.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"Donald Trump a durci le ton contre le maître du Kremlin après un week-end d'attaques russes meurtrières en Ukraine malgré les pourparlers engagés pour arriver à un cessez-le-feu. Le président des États-Unis dit vouloir une fin rapide de la guerre mais, malgré son optimisme affiché lundi dernier après un appel de près de deux heures avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés ces derniers jours. La nuit dernière, 355 drones ont été lancés sur l'Ukraine, un record depuis le début de l'invasion russe en février 2022.Un peu plus tôt dans la journée Donald Trump a fait part de son mécontentement vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui "envoie des roquettes sur des villes et tue des gens" en Ukraine alors que "nous sommes en pleines discussions" pour parvenir à un éventuel cessez-le-feu. "J'ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU", a écrit Donald Trump sur le réseau social Truth Social. "J'ai toujours dit qu'il voulait TOUTE l'Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste mais s'il le fait, cela mènera à la chute de la Russie !", a-t-il ajouté.Ces attaques russes ont poussé Kiev et ses alliés européens à appeler à punir Moscou et à exercer une plus forte pression internationale sur la Russie, pour notamment limiter ses exportations de pétrole et le gaz, essentiels à son effort de guerre. Mais Donald Trump reste évasif sur toute action concrète visant la Russie alors que dans le même temps il multiplie les volte-face vis-à-vis de l'Union européenne. Ainsi après avoir menacé l'UE, vendredi, de lui imposer des droits de douane à hauteur de 50 % à partir du 1er juin, le président américain a rétropédalé, dimanche soir. Il a annoncé reculer cet ultimatum au 9 juillet prochain, soit plus ou moins un retour à la date initiale. Celle de la fin de la période de trois mois qu'il a laissé au monde entier, début avril, avant l'entrée en vigueur de ses "droits de douane réciproques".En déplacement en Asie du sud-est, Emmanuel Macron s'est dit ce lundi "confiant" au sujet des discussions commerciales entre l'Union européenne et les États-Unis. Il a, par ailleurs, estimé que "le président Trump réalise que lorsque le président Poutine lui a dit qu'il était prêt à la paix, il lui a menti". Lors de ce point presse, le chef d'État a également réagi aux images le montrant recevant dans le visage une main de son épouse dans l'avion, à leur arrivée à Hanoï dimanche soir et qui ont suscité de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. "On se chamaillait, on plaisantait", a assuré le chef de l'Etat. "Nous sommes surpris de voir que ça devient une espèce de catastrophe planétaire. C'est un peu n'importe quoi, il faut que tout le monde se calme". Les vidéos sont vraies mais on fait dire aux vidéos beaucoup de bêtise", a ajouté Emmanuel Macron alors qu'une autre vidéo du chef de l'Etat dans un train pour Kiev, avait agité ces dernières semaines les milieux complotistes, le voyant cacher un mouchoir usagé, interprété comme étant un sachet de cocaïne.LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express
durée : 00:54:53 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce dimanche 25 mai, autour de Victor Matet.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro ; Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud et Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs. Ils se sont penchés sur les annonces Google I/O en direct, Apple qui bloque le retour de Fortnite, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, ainsi que Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs. Ils se sont penchés sur sur l'agent IA dédié à la programmation d'OpenAI, l'envoi d'une constellation de douze superordinateurs en orbite par la Chine, et les raisons de l'attractivité de la France dans le domaine de l'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis ont un impact sur le commerce du bois, et précisément sur l'exportation de grumes américaines en Chine. Ce bois brut, destiné à être transformé, est soumis depuis le mois de mars à une mesure non tarifaire de la part de Pékin. Le bois américain est soumis à une barrière sanitaire due, selon la douane chinoise, à la présence de petits ravageurs dans le bois américain – scolytes et longicornes – arrivé en Chine. Le bois a donc été immobilisé dans les ports, et les importations de nouveaux lots venant des États-Unis suspendues, officiellement, pour des raisons de « biosécurité ».Il est cependant difficile de ne pas interpréter cette mesure sanitaire comme une forme de rétorsion commerciale : elle a en effet été prise juste après l'annonce de l'instauration de droits de douanes par Donald Trump. Vers la reprise des échanges ?Maintenant qu'une partie des tarifs douaniers ont été mis en pause pour 90 jours, la Chine a accepté de suspendre, voire de supprimer, les mesures non tarifaires prises depuis le 2 avril en rétorsion contre les États-Unis. En théorie, donc, l'interdiction sanitaire pourrait être concernée, si ce n'est que la mesure est antérieure puisqu'elle date de début mars.Le commerce de bois brut des États-Unis vers la Chine pourrait-il cependant reprendre et si oui, dans quel délai ? « L'incertitude est notre nouvelle certitude dans ces temps heurtés. On sait seulement que les Américains ont besoin de vendre leurs essences de feuillus en Chine », résume Emmanuel Groutel, spécialiste des flux internationaux de bois et co-auteur du rapport CyclOpe sur les matières premières.Parmi les bois américains exportés en Chine figurent en particulier le chêne rouge, le chêne blanc et le noyer ainsi que des résineux.Coup dur pour l'est des États-UnisLes exportateurs de grumes sont les victimes inattendues de la guerre commerciale, comme l'écrit WoodCentral, plateforme digitale dédiée au secteur du bois : avant le mois de mars, environ 40 % du bois américain était exporté en Chine.C'est un coup dur, particulièrement pour l'est des États-Unis, notamment la région montagneuse des Appalaches, explique Emmanuel Groutel. Et ce, même si la production totale de bois de feuillus dans la région pourrait avoir été en 2024 la plus faible depuis 65 ans, selon l'édition 2025 du rapport CyclOpe.Aujourd'hui, l'industrie américaine de l'ameublement peut difficilement absorber beaucoup plus de volumes, elle s'est délocalisée au fil des ans en Asie. En revanche, le Vietnam s'impose comme un acheteur de plus en plus important de bois américain. Une opportunité peut-être pour les États-Unis d'écouler, en 2025, une partie de ce qui aurait été exporté en Chine.
durée : 01:02:22 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Quelle est la place du Japon dans la Seconde Guerre mondiale ? Son expansion, son attaque des États-Unis, sont les thèmes du 13e épisode de la série diffusée en 1983 sur la Deuxième Guerre mondiale. Elle fait appelle à des historiens et à des archives pour raconter le conflit. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Philippe Masson
Depuis lundi, le Groenland, préside le Conseil de l'Arctique. Huit grands pays nordiques, dont la Russie, le Canada et les États-Unis, appartiennent à ce groupe scientifique. C'est une inuite, l'actuelle ministre des Affaires étrangères du Groenland, qui orientera le développement de la région. Pour le chercheur à l'École de guerre de Paris, Mikaa Blugeon-Mered, les enjeux dépassent le refus d'appartenir aux États-Unis de Donald Trump. Le Groenland veut devenir un modèle de transport écologique en adoptant l'hydrogène et en développant une pratique du tourisme limitée. RFI : Une petite révolution cette nouvelle présidence du Conseil de l'Arctique ? Mikaa Blugeon-Mered : C'est en effet le Danemark (auquel le Groenland est rattaché) qui a décidé de donner la main aux inuits pour ces deux années de présidence tournante. Avec les huit pays membres – États-Unis, Russie, Danemark, Norvège, Canada, Suède, Finlande, Islande – ajoutés à plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) et à l'OMI, l'Organisation maritime internationale, les inuits vont orienter les choix économiques du Grand Nord. Avec deux grandes priorités, la fabrication d'hydrogène écologique (à partir de l'énergie de l'eau, hydraulique) et le tourisme encadré. Quels changements pour le transport ? Les changements sont majeurs et ils ont déjà commencé. Il faut savoir que l'Arctique est une région glaciale avec peu de routes. Le principal mode de transport entre pays voisins est l'avion. Par ailleurs, les étrangers du monde entier ne peuvent pas venir en train ni même en voiture. Il faut donc le bateau et l'avion.Avec, en ligne de mire, le développement du tourisme ? L'an dernier, le Groenland a ouvert le nouvel aéroport de Nuuk, la capitale, au sud-ouest du pays, et deux autres aéroports dont les travaux seront définitivement terminés en 2026. D'autre part, l'énergie qui alimentera ces aéroports pourrait devenir un modèle écologique pour le monde.Grâce à la fabrication de l'hydrogène vert, à base d'eau. Mais comment peut-il se préserver du tourisme de masse qui a causé des dommages, par exemple à Venise en Italie ? Le Groenland avait besoin de ces aéroports pour se moderniser. Il a déjà régulé son tourisme maritime en limitant la distance des paquebots sur certaines de ses côtes. Par ailleurs, il y a plusieurs types de tourisme selon les endroits où se trouvent les aéroports. Par exemple, à Nuuk, le tourisme d'affaires, tandis qu'au sud du pays, où il n'y pas d'ours blancs, les autochtones préfèreraient un tourisme d'agriculture, car les terres sont cultivables.Le Groenland est à sa façon à l'avant-garde du tourisme écologique à l'hydrogène ? Pour les batteries, pour les nouveaux transports, il faudra de l'hydrogène sur lequel elle mise tant avec l'idée de développer son économie sur cet hydrogène. Aujourd'hui, 70% de l'énergie du Groenland est déjà à base d'énergie renouvelable, hydrogène.Avec une retombée politique majeure, l'indépendance.Parfaitement. Le Groenland est un territoire rattaché au Danemark, il veut son indépendance. Avec cette nouvelle économie basée sur le tourisme et l'hydrogène, il pourrait s'émanciper et devenir indépendant.En exportant son énergie ? C'est le projet. Générer des profits avec une nouvelle économie plus exportatrice. Fabriquer des nouveaux carburants – hydrogène, e-carburants, e-méthanol – dont l'aviation a tant besoin pour remplacer les carburants lourds comme le diesel et de cette façon, les constructeurs et les compagnies aériennes pourraient atteindre leurs objectifs de dépollution.Le Groenland pourrait servir de modèle pour l'Afrique avec leur énergie à eux, qui n'est pas l'hydrogène, mais le solaire.Ce serait tout à fait possible. D'ailleurs pas uniquement pour l'Afrique, mais pour de nombreux territoires en Asie, en Amérique latine également. L'administration américaine de Donald Trump veut s'installer au Groenland pour développer son industrie des minerais. Le Groenland s'y est opposé, il en aura vraiment les moyens ? Ce refus reste le choix du Groenland et du Danemark. La Chine a cherché un temps à développer l'extraction des mines du sud du pays où le Groenland ouvre son nouvel aéroport. Pour le moment, le choix des inuits s'oriente vers le tourisme vert et non pas l'extraction des minerais, des batteries électriques, à savoir des terres rares faites de composés de métalliques ou de l'uranium.À lire aussiAujourd'hui l'économie: pourquoi l'Arctique est un territoire si convoité
C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune : « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.
Il veut révolutionner le fromage... sans une seule goutte de lait.Pas avec du soja. Pas avec du marketing. Mais avec de la science. De la vraie. Celle qui transforme un procédé ancestral en arme de souveraineté alimentaire.Romain Chayot, microbiologiste, agronome, entrepreneur — et peut-être un peu magicien — s'attaque avec Standing Ovation à un monument : la caséine, cette protéine reine du lait qui donne au fromage son goût, sa texture, sa magie.
C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune : « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur le cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan, la dissolution du PKK et une potentielle rencontre entre Zelensky et Poutine à Istanbul. Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam quitte la présidence du PDCI-RDA Tidjane Thiam a renoncé à la présidence du PDCI-RDA alors qu'il fait face à une contestation judiciaire concernant sa nationalité invoirienne. Quel impact cette démission peut-elle avoir sur l'unité et la stratégie du parti d'opposition à l'approche de la présidentielle ? Malgré cette décision, Tidjane Thiam peut-il toujours se présenter à l'élection d'octobre 2025 ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Inde/Pakistan : un possible retour au calme ? Après plusieurs jours d'affrontements, l'Inde et le Pakistan semblent avoir accepté un cessez-le-feu. Comment les États-Unis ont-ils procédé pour trouver un accord de cessez-le-feu entre ces deux pays ? Qu'est-ce qui a favorisé cet accord ? Quelles sont les chances que cette trêve dure sur le long terme ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Turquie : après plus de 40 ans de lutte armée, le PKK annonce sa dissolution Quelques mois après l'annonce d'un cessez-le-feu entre le Parti des travailleurs kurdes et les autorités turques, le PKK a annoncé sa dissolution officielle, mettant fin à quatre décennies de lutte armée. Le groupe armé se justifie en annonçant avoir « accompli sa mission historique », mais qu'entend-il par cette déclaration ? Qu'est-ce que le PKK va obtenir en contrepartie de sa dissolution et qu'adviendra-t-il de ses membres ?Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux. Guerre en Ukraine : vers une rencontre Zelensky/Poutine à Istanbul ? Volodymyr Zelensky a proposé à Vladimir Poutine une rencontre à Istanbul afin de procéder à des négociations « directes ». Le président russe pourrait-il accepter une telle proposition ? Sous quelles conditions cette rencontre pourrait-elle avoir lieu ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
你最想一个人前往的海滩是哪里?Where is your ideal solo beach destination?这一集,我和你分享来自法国的 Marion 的回答。In this episode, I'm sharing a heartfelt answer from Marion, a traveler from France.她说的不是阳光普照的天堂岛,Her answer wasn't a sunny paradise island,而是一个经常下雨、有点冷,但充满爱的地方——布列塔尼。but a rainy, chilly place full of love and childhood memories — Brittany, in France.这集特别适合英语初学者收听,This episode is perfect for English beginners,你可以一边学习听力,一边思考:and it will also get you thinking:� “What makes a place truly special to you?”� “什么样的地方,对你来说才是真正特别的?”Marion和Agusti的旅行IG:@travel_ma.pDon't forget to subscribe, share your thoughts, and join Fly with Lily's event to grow with us.别忘了订阅、留言,赶快到 flywiithlily.com 下载我们的离开舒适圈中英语挑战手册,和Lily一起进行华丽变身、成长、冒险!�Marion 法语回答逐字稿(中法对照 + 解说)段落 1|这个问题好难!Du coup, pour moi, cette question était assez difficile.对我来说,这个问题还挺难的。学习:assez difficile = 相当困难,适合用来表达犹豫、挣扎的感觉。C'est assez étrange de trouver une question si simple, si difficile,这么简单的问题竟然会变得这么难,感觉有点奇怪。学习:étrange = 奇怪的,si simple, si difficile 则是一种反差式修辞。段落 2|理想中的独旅海滩?Parce qu'au final, quelle est la plage où tu irais toute seule ?因为说到底,你会想一个人去的海滩是哪里呢?学习:au final = 最终,toute seule = 一个人(女性用法)。Au début, je me suis dit, on est en train de voyager en Asie avec mon copain pour plusieurs mois.我一开始想,我现在和男友正在亚洲旅行几个月。学习:en train de = 正在进行中,pour plusieurs mois = 为期好几个月。段落 3|想到了柬埔寨的 Koh RongQuelle a été la plage paradisiaque que tu as préférée, où tu devrais aller toute seule ?我就想,哪个天堂海滩是我最喜欢、也可能会想自己去的?学习:plage paradisiaque = 天堂般的海滩。J'ai pensé à Koh Rong, au Cambodge, qui était une plage de sable fin, paradisiaque, super belle.我想到的是柬埔寨的 Koh Rong,那里有细致的沙滩,是超美的天堂海滩。学习:sable fin = 细沙,super belle = 超美!Mais au bout de quelques jours, je ne voudrais plus être sur cette plage-là.但几天之后,我其实就不想继续待在那里了。学习:au bout de = 经过…之后,表达时间感受。段落 4|天堂海滩让她想起布列塔尼À chaque fois que je me retrouve sur une plage incroyable en Asie ou dans des endroits merveilleux, je repense à la Bretagne.每次我来到亚洲的美丽海滩或其他迷人地点,我都会想起布列塔尼。学习:je repense à = 我再次想起,endroits merveilleux = 奇妙地方。L'endroit où je passais tous mes étés avec ma famille, où mes grands-parents et mes cousins vivent.那是我小时候与家人一起度过夏天的地方,我的祖父母和表亲都住在那里。学习:passer mes étés = 度过我的夏天。段落 5|布列塔尼不是完美的海滩,但…En Bretagne, il ne fait pas spécialement beau. Souvent, il pleut.在布列塔尼,天气并不是特别好,常常下雨。学习:il pleut = 正在下雨,spécialement beau = 特别好(天气)。Du coup, aller à la plage, là-bas, j'avais du mal parce qu'il fait froid.所以去海滩时常常有点辛苦,因为很冷。学习:j'avais du mal = 我有困难(形容不舒服或难以做到的事)。段落 6|真正的心之海滩Mais à chaque fois que je suis sur une plage paradisiaque, je repense à la Bretagne.但每次在天堂海滩时,我还是会想起布列塔尼。学习:je suis sur une plage = 我在一个海滩上。Pour moi, le meilleur endroit pour être toute seule, ce serait sur une plage de Bretagne,对我来说,最适合独处的地方,是布列塔尼的某个海滩,et apprendre à savourer cet endroit-là, qui compte beaucoup plus pour moi学会好好品味这个地方,这对我来说比其他海滩更有意义,qu'une plage en Asie, même si elle est si belle et qu'il fait si chaud.比起亚洲那些再美再温暖的海滩都来得重要。学习:savourer = 细细品味,compte beaucoup pour moi = 对我很重要。
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'élection du nouveau chancelier allemand et les tensions indo-pakistanaises. Soudan : depuis dimanche, des drones attaquent Port-SoudanJusque-là épargnée par la guerre, la ville de Port-Soudan où se trouvent le siège provisoire du gouvernement et de nombreuses ONG, est frappée par des raids aériens des paramilitaires FSR. Pourquoi cette ville est-elle désormais ciblée ? Comment les autorités soudanaises réagissent-elles ?Avec Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI. Allemagne : démarrage difficile pour le nouveau chancelierSon élection par les députés aurait dû être une formalité, mais Friedrich Merz a échoué à obtenir la majorité lors du premier tour. Il a fallu un second scrutin pour qu'il soit désigné chancelier. Une première en Allemagne. Comment expliquer cette situation inédite ? Si le nouveau chancelier est autant contesté, pourquoi le choix s'est-il porté sur lui ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Inde/Pakistan : vers une nouvelle guerre ?En représailles à l'attentat du 22 avril dans le Cachemire indien, l'Inde a attaqué des « infrastructures terroristes » sur le sol pakistanais. Dans la foulée, le Pakistan a annoncé avoir abattu cinq avions de chasse indiens. Jusqu'où peut aller l'escalade entre ces deux pays qui possèdent l'arme nucléaire ? Qui peut jouer le rôle de médiateur dans ce conflit ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Auteure de Pogroms et ghetto, les musulmans dans l'Inde contemporaine (éditions Karthala).
Il y a cinquante ans, entre 1975 et 1979, le Cambodge sombrait dans l'un des épisodes les plus tragiques du XXe siècle : le génocide perpétré par les combattants communistes cambodgiens, les Khmers rouges, sous la direction de Pol Pot, soutenus par leurs alliés vietnamiens, et pas seulement eux. En moins de quatre ans que dura cette révolution maoïste devenue totalitaire, génocidaire et ultranationaliste, près de deux millions de personnes – un quart de la population – ont péri, victimes d'exécutions, de famine, de travaux forcés ou de purges idéologiques. Le 17 avril, c'est la date choisie par le président chinois Xi pour fouler le sol cambodgien dans le cadre de sa toute récente tournée en Asie du Sud-Est. Le 17 avril marquant le jour anniversaire de l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh et le début de leur campagne agraire de terreur appuyée par le Parti communiste chinois.L'étape cambodgienne du président chinois a été l'occasion de la signature de 37 accords, couvrant des domaines tels que les infrastructures, la santé et la finance. La coopération militaire a par ailleurs été renforcée, notamment avec l'expansion des infrastructures de la base navale de Ream, suscitant des interrogations quant à une éventuelle utilisation militaire chinoise. Plus grand partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure cambodgienne, soit 11 milliards de dollars. Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie.Pays très dépendant de l'aide étrangère, le Cambodge a vécu comme un très rude choc la fermeture par Donald Trump des programmes de l'USAID sans compter l'impact des barrières douanières. Les États-Unis étant le plus grand marché pour les exportations cambodgiennes. Regard sur les défis de ce petit État de 17 millions d'habitants pris en tenaille entre ses deux grands voisins vietnamien et thaïlandais, surplombé par le géant chinois.Invités : Marie-Sybille de Vienne, professeure émérite à l'Inalco, membre de l'Académie des sciences d'Outre-Mer, directrice de la revue Péninsule. Anne-Yvonne Guillou, anthropologue, directrice de recherche au CNRS, en poste au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative à l'Université Paris Nanterre. Auteure de Puissance des lieux, présence des morts. Sur les traces du génocide khmer rouge au Cambodge, éd. Société d'ethnologie. Co-rédactrice en chef de la revue Mousson. Raul-Marc Jennar, docteur en science politique et en études khmères de l'Inalco, conseiller diplomatique du ministre cambodgien des Affaires étrangères, auteur de La Politique étrangère du Cambodge, éditions Yu Feng.À lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rouges
Dans cet épisode, Laurent Kretz reçoit Nicolas Rebet, fondateur de Retailoscope, cabinet de conseil et média spécialisé dans l'innovation retail pour les maisons de luxe, mode et beauté.Deux ans après un premier échange, Nicolas revient dans Le Panier pour dresser un état des lieux des mutations du retail haut de gamme. Il partage avec nous les signaux faibles à suivre de près : intelligence artificielle, storytelling sensoriel, transformation du rôle du vendeur, clienteling par WhatsApp, retail design multilocal…
Dans cet épisode de Famille & Voyages, Samuel nous emmène pour 3 semaines d'aventures en famille entre la Malaisie, le sultanat de Brunei et Singapour. Des jungles profondes de Bornéo aux marchés de nuit en passant par des îles paradisiaques et des villes modernes, il nous raconte son voyage pensé pour petits et grands.Points clésPourquoi intégrer Brunei dans un voyage en famille en Asie.Kuala Lumpur : une première étape pour s'acclimater et découvertes urbaines.Brunei : marchés flottants, jungle sauvage et calme étonnant.Bornéo : immersion nature et animaux rares.Singapour : entre modernité et escapades familialesEnvie d'allier nature, traditions et modernité pour votre prochain voyage en famille ? Plongez dans l'aventure de Samuel. Et restez à l'écoute : notre prochain épisode sera un guide pratique pour voyager avec des enfants en Asie du Sud-Est.-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
durée : 00:58:42 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir de 1860, l'art khmer fascine les voyageurs et fonctionnaires occidentaux. Des sculptures aux bas-reliefs des temples, la France s'érige en principale figure de restauration des œuvres. À l'encontre du discours colonial, l'art khmer n'a pourtant jamais été oublié des populations locales. - réalisation : Thomas Beau - invités : Gabrielle Abbe Docteure en histoire contemporaine; Pierre Baptiste directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est
Le sujet :Dans un monde toujours plus instable, comment investir intelligemment ? Or, immobilier, actions, obligations, crypto : quel portefeuille construire ? L'un des financiers français les plus suivis livre son analyse.L'invité du jour :Charles Gave est un économiste, financier et entrepreneur français, connu pour ses analyses indépendantes et sans langue de bois sur les marchés, la géopolitique et l'économie. Au micro de Matthieu Stefani, Charles partage ses secrets d'investisseur :Son analyse de l'économie actuelleL'entrepreneuriat : le seul moyen de devenir riche ?Le portefeuille permanent de Harry BrownePourquoi faut-il s'intéresser à l'Asie ?Le problème avec les obligationsLes actions à suivre de prèsIls citent les références suivantes :Le livre de Charles : Cessez de vous faire avoir La chaîne YouTube de l'Institut des libertésL'Université de l'épargneHarry BrowneOn vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ou ici si vous préférez Spotify.Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici.La Martingale est un podcast du label Orso Media.La Martingale est un podcast du label Orso Media.Merci à notre partenaire eToro de soutenir La Martingale.Allez sur etoro.com et prenez le contrôle de vos investissements. E-T-O-R-O point com.eToro est une plateforme d'investissement multi-actifs. La valeur de vos placements peut augmenter ou diminuer. Votre capital est assujetti à un risque.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Zhubl téměř dvanáct kilo, takže si pochvaluje dobrou kondici. A dobré kondici se těší i jeho společnost GZ Media. „Ta je na tom ještě lépe, protože hubnout nepotřebuje,“ říká pobaveně Zdeněk Pelc a se smíchem souhlasí s tím, že firma klidně může ještě „přibrat“. Však k tomu má také nakročeno: po severoamerickém kontinentu plánuje GZ Media expanzi do Asie. Kam přesně do Asie chce GZ Media zamířit? V čem tato expanze spočívá? Na jakém úspěchu firma spolupracovala s Yoko Ono a synem Johna Lennona? Jak se společnosti daří v porovnání s minulými léty? Jak je Zdeněk Pelc rozhodnutý ohledně budoucího předávání firmy rodině? A proč se za něj modlí sestry Boromejky? Tohle vše – a ještě mnoho dalšího – se dozvíte v novém díle Forbes Byznys podcastu.
Z mnoha stran se v poslední době ozývá stesk po tradičním průmyslu. Donald Trump na nostalgii po továrnách postavil část své kampaně. V Evropě je deindustrializace kontinentu divokou kartou populistů, ač často zkratkovitě a mylně připisovaná takzvanému Green Dealu. Slibují, že se z Asie vrátí staré dobré továrny, které dají slušnou obživu místním lidem.
Mercredi 30 avril, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur la suppression de 1000 postes chez STMicroelectronics en France, et l'annonce de Microsoft sur le renforcement de sa présence avec les data centers et l'IA en Europe, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Mercredi 30 avril, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ça bouge au Rassemblement National puisque Marine Le Pen semblait ouvrir la porte à l'idée qu'elle ne pourrait pas forcément être candidate à la présidentielle de 2027. Jordan Bardella, lui, s'est avancé, mais rien n'est simple. Ruth Elkrief estime que c'est un ballet auquel on a commencé à assister et qui, à son avis, va durer. "Il s'agit d'une pièce en quatre actes", évoque-t-elle. La France commence à s'interroger sur l'usage et la dépendance aux écrans. Pour Pascal Perri, il ne s'agit pas seulement d'une question de santé publique puisque le temps d'écran vaut aussi de l'or. Les économistes, eux, parlent de l'économie de l'attention qui vise à l'arrêter et à la fixer sur une chose. "Capter l'attention du public représente une valeur", explique-t-il. Pascal Perri trouve également alarmant l'évolution du temps d'écran quotidien par catégories d'âges. Il a peur qu'on soit en train de fabriquer aujourd'hui des générations des gens qui seront décérébrés. La prochaine guerre aura-t-elle lieu en Asie ? C'est la question que tout le monde se pose depuis l'attentat meurtrier du 21 avril au Cachemire indien, revendiqué par un groupe pakistanais. L'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, sont à nouveau au bord de la guerre. Les forces armées des deux pays se sont déjà livré trois guerres depuis 1947 pour avoir la main et le contrôle de ce territoire de Cachemire. Et la tension atteint aujourd'hui un niveau jamais vu. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Z mnoha stran se v poslední době ozývá stesk po tradičním průmyslu. Donald Trump na nostalgii po továrnách postavil část své kampaně. V Evropě je deindustrializace kontinentu divokou kartou populistů, ač často zkratkovitě a mylně připisovaná takzvanému Green Dealu. Slibují, že se z Asie vrátí staré dobré továrny, které dají slušnou obživu místním lidem. Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 400 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Des missions chrétiennes en Asie, on retient surtout l'évangélisation des jésuites, à partir du xvie siècle. Quelques noms nous reviennent : François-Xavier, Mateo Ricci, Michele Ruggieri... Mais on oublie que les chrétiens d'Orient ont porté l'Évangile en Chine dès le viie siècle et que le christianisme y fut autorisé par l'empereur pendant plusieurs centaines d'années. C'est cette aventure missionnaire que retrace l'auteur, Alexis Balmont. Il nous livre ici l'histoire des chrétiens syriaques de Perse, de Chine et d'Asie centrale. Il déchiffre aussi leur théologie, fruit d'un dialogue inédit entre la tradition chrétienne et les traditions religieuses de l'Asie, en particulier le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. Cet ouvrage contient notamment la première édition critique des sept textes chrétiens chinois du haut Moyen Âge ainsi que la première traduction française jamais réalisée de l'ensemble de ce corpus. L'auteur rassemble ici ce qui est aujourd'hui connu sur ces textes fascinants et inspirants, pour lesquels un nouveau cadre d'interprétation est proposé. Une contribution novatrice, érudite et extrêmement bien documentée. Un texte de référence qui renouvelle notre compréhension du fait chrétien en Chine.Alexis Balmont est notre invité en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Xavier Dupont de Ligonnès en Asie : le parquet dément Les médecins et futurs médecins en grève
durée : 00:02:32 - Le vrai ou faux - Non, selon le parquet. "Aucun élément factuel" ne permet de dire que l'homme, recherché depuis 2011 pour un quintuple assassinat familial, est en Asie, déclare le procureur de la République de Nantes.
Le salaire d'un cardinal de l'Église catholique n'est pas officiellement publié, mais certaines informations fiables permettent d'avoir une estimation assez précise.Mais avant de voir combien, qu'est-ce exactement qu'un cardinal ? C'est un haut dignitaire de l'Église catholique nommé par le pape dont le rôle principal est de le conseilleret, en cas de vacance du siège pontifical, de participer à l'élection d'un nouveau pape si ag'es de moins de 80 ans.En avril 2025, il y a environ :239 cardinaux au totalLes cardinaux sont nommés directement par le pape.Il y a des cardinaux sur tous les continents, avec une présence de plus en plus forte en Afrique, Asie et Amérique latine, notamment sous les pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François.Montant du salaireUn cardinal vivant à Rome, notamment ceux qui travaillent au Vatican (la Curie romaine), touche environ 5 000 à 6 000 euros par mois. Cela correspond à un revenu brut mensuel.Précisions importantes :- Ce salaire est versé par le Vatican, et non par un diocèse.- Les cardinaux vivant hors de Rome, comme les archevêques ou cardinaux d'un grand diocèse (ex : Paris, New York), ne perçoivent pas ce salaire vatican, mais sont généralement rémunérés par leur diocèse. Dans ces cas, les montants peuvent varier (souvent autour de 3 000 à 4 000 euros par mois pour un archevêque en France, par exemple).- Ils bénéficient aussi de logement gratuit, souvent dans des résidences ecclésiastiques prestigieuses, ainsi que de frais de déplacement pris en charge pour leurs missions officielles.Autres avantages :- Aucun impôt à payer au Vatican (état indépendant), et généralement exonérés de certaines charges.- Accès à des soins médicaux financés par l'État du Vatican.- Accès à un personnel de service dans certains cas (cuisiniers, chauffeurs, secrétaires).Le pape François et la modération des salaires :Depuis le début de son pontificat, le pape François a demandé une réduction des salaires des hauts responsables, notamment après les pertes économiques dues à la pandémie. En 2021, il a baissé de 10 % le salaire des cardinaux du Vatican, ce qui les a amenés d'environ 6 000 € à 5 400 € mensuels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:48:16 - Soft Power - par : Frédéric Martel - L'exposition universelle d'Osaka au Japon d'avril à octobre 2025 convie le monde entier à s'interroger sur la "société du futur". Mais derrière ce déploiement de politique culturelle se cachent des enjeux d'influence diplomatiques primordiaux pour le Japon. - réalisation : Peire Legras - invités : Hitoshi Suzuki Président de la Maison de la culture du Japon à Paris; Constance Colonna-Cesari Journaliste et réalisatrice, spécialiste du Vatican
durée : 00:12:45 - Les Enjeux internationaux - par : Jean Leymarie - La suppression de l'article 370 de la Constitution indienne en 2019 a intensifié le conflit entre l'Inde et le Pakistan dans le Cachemire. Après des décennies de violences, la décision de retirer à cette région à majorité musulmane son autonomie partielle continue de susciter de vives protestations. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Charlotte Thomas Politiste, spécialiste de la minorité musulmane en Inde et chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria
Créée en 2004, l'agence fédérale américaine MCC (Millennium Challenge Corporation) va fermer ses portes. Une décision prise par le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, qui signe un nouveau recul de l'engagement des États-Unis en matière d'aide au développement. Décryptage. Après l'USAID, c'est au tour du MCC de disparaître. Cette agence américaine, fondée en 2004 sous l'administration Bush, avait pour mission d'aider au financement de projets d'infrastructure dans les pays en développement, notamment en Afrique et en Asie. Avec plus de 17 milliards de dollars investis en vingt ans, elle incarnait un instrument majeur de la diplomatie économique américaine. Pourtant, sur le site officiel du MCC, un message s'affiche en grand : « Le MCC contribue à la sécurité, la force et la prospérité du peuple américain grâce à des investissements qui favorisent la croissance et la stabilité dans le monde entier ». Un slogan qui résonne désormais comme une promesse inachevée. La décision, impulsée par le DOGE (Département de l'efficacité gouvernementale) dans le cadre d'une politique de rationalisation des dépenses fédérales, met un terme aux activités du MCC. Une vingtaine de projets en cours ou en planification sont immédiatement mis sur pause. L'Afrique, première victime de l'arrêt des financements L'Afrique était l'une des principales régions bénéficiaires du MCC. Au Sénégal, entre 2010 et 2015, 540 millions de dollars ont été investis dans des infrastructures rurales et l'électrification de zones isolées. Un second programme de 600 millions de dollars, prévu sur la période 2018-2025, vise à réformer le secteur énergétique et améliorer l'accès à l'électricité. Avec la fin du MCC, de nombreux chantiers cruciaux sont suspendus au Sénégal, mais aussi au Népal, en Mauritanie, et en Côte d'Ivoire. Des pelleteuses remisées, des sites bouclés : c'est tout un écosystème de développement qui se retrouve à l'arrêt. Pour les pays concernés, c'est un coup dur, car ces fonds servaient souvent à boucler des projets stratégiques dans des secteurs clés comme l'eau, l'agriculture, ou encore l'éducation. Une perte d'influence face à la Chine Au-delà de l'impact local, la fermeture du MCC fragilise la position stratégique des États-Unis dans des régions où d'autres puissances, comme la Chine, renforcent leur présence. Pékin est aujourd'hui le premier partenaire commercial du continent africain, et sa capacité à financer de grands projets d'infrastructure lui offre une influence croissante. Ironie de l'histoire, le MCC avait été conçu justement pour contrebalancer cette montée en puissance. En mettant fin à cette agence, l'administration Trump affaiblit un levier d'action diplomatique essentiel, tout en laissant un terrain libre à la concurrence internationale. Côté américain, plus de 300 agents fédéraux perdront leur emploi, principalement à Washington. Mais c'est à l'échelle globale que la perte pourrait être la plus lourde : celle d'un outil d'influence, de partenariat, et de présence sur des territoires stratégiques. À lire aussiJeunes, inexpérimentés et fans de Musk: les «DOGE Kids» à l'assaut du budget américain
On emploie parfois « singe » et « primate » comme des synonymes, mais en réalité, ce n'est pas la même chose. 1. Le mot « primate » est un terme scientifiqueLe mot primate désigne un ordre zoologique dans la classification des animaux. C'est un groupe large qui inclut :Les singes (comme les babouins, les macaques, les capucins…),Les grands singes (chimpanzés, gorilles, orangs-outans),Les prosimiens (comme les lémuriens et les tarsiers),Et aussi… les humains ! Oui, nous faisons partie de l'ordre des primates.Donc :Tous les singes sont des primates, mais tous les primates ne sont pas des singes.2. Le mot « singe » est plus restreint (et non scientifique)Le terme singe, lui, n'est pas un terme scientifique, mais un mot courant qui désigne certains primates à queue (le plus souvent), qui ne sont ni lémuriens, ni humains. On distingue souvent deux grands types de singes :Les singes du Nouveau Monde (Amérique centrale et du Sud) : capucins, ouistitis, atèles…Les singes de l'Ancien Monde (Afrique, Asie) : macaques, babouins, colobes…Ils sont généralement plus petits que les grands singes et vivent en groupes très sociaux.3. Et les grands singes dans tout ça ?Les grands singes (ou « hominoïdes ») sont aussi des primates, mais ne sont pas considérés comme des « singes » au sens courant, car ils n'ont pas de queue et partagent une anatomie plus proche de l'humain.Ils comprennent :Le gorilleLe chimpanzéL'orang-outanLe bonoboEt l'humain, qui en est une branche particulière.Donc, paradoxalement :Un macaque est un singe,Un chimpanzé est un primate, mais pas un singe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
V sobotu se svět rozloučí s papežem Františkem. Podle teologa Martina Vaňáče během svého pontifikátu pokračoval v otevírání církve vůči novým myšlenkám a projevoval se jeho jihoamerický původ. „Mentalita a prostředí Latinské Ameriky je výrazně odlišné a je to něco, co Evropa potřebovala slyšet. Větší roli tam hraje lidová zbožnost, radost a větší emoce,“ přibližuje pro Český rozhlas Plus.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le rapprochement entre la Russie et les talibans, le conflit entre Donald Trump et l'Université Harvard et la demande d'un désarmement du Hezbollah. Kenya : retour sur l'affaire du trafic de fourmis Quatre personnes ont été arrêtées pour avoir tenté d'exporter illégalement plusieurs milliers de fourmis vivantes pour les vendre à des collectionneurs en Europe ou Asie. Quelles sont les circonstances de ces arrestations ? Les fourmis en question étaient-elles des espèces protégées ?Avec Albane Thirouard, correspondante de RFI à Nairobi. Russie/Afghanistan : Moscou fait un pas vers le régime taliban La Russie a annoncé retirer les talibans de sa liste d'organisations terroristes. Pourquoi les autorités russes dialoguent avec les talibans depuis déjà plusieurs années alors qu'ils étaient sur leur liste noire jusqu'à aujourd'hui ? Cette décision est-elle un signe que le Kremlin pourrait être le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban ?Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. États-Unis : Donald Trump en guerre contre l'Université Harvard Donald Trump a gelé les subventions de l'université d'Harvard qu'il accuse d'enseigner «la haine et l'imbécilité». Mais concrètement, que reproche le président à cette université ? Quel pouvoir le gouvernement Trump a-t-il réellement sur cet établissement privé ?Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Liban : vers un désarmement du Hezbollah ? J'ai lu sur le site de RFI que le président libanais plaide pour un désarmement du Hezbollah. Quelle stratégie Joseph Aoun compte-t-il prendre pour amorcer un dialogue avec le Hezbollah sur ce sujet ? À l'heure actuelle, le mouvement chiite libanais envisage-t-il d'accéder à cette demande ?Avec Karim-Emile Bitar, enseignant à Sciences Po Paris.
V sobotu se svět rozloučí s papežem Františkem. Podle teologa Martina Vaňáče během svého pontifikátu pokračoval v otevírání církve vůči novým myšlenkám a projevoval se jeho jihoamerický původ. „Mentalita a prostředí Latinské Ameriky je výrazně odlišné a je to něco, co Evropa potřebovala slyšet. Větší roli tam hraje lidová zbožnost, radost a větší emoce,“ přibližuje pro Český rozhlas Plus.Všechny díly podcastu Interview Plus můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
Après presque vingt ans de pérégrinations en Asie, Marco Polo aspire à rentrer chez lui, et c'est peut-être lors de ce voyage vers l'Italie qu'il est fait prisonnier par les Génois, les vieux rivaux des Vénitiens. Dans sa cellule, il écrit avec Rustichello de Pise Le Devisement du Monde, le récit de son voyage. Un siècle et demi plus tard, il fait partie des livres que Christophe Colomb consulte pour imaginer son voyage à travers l'Atlantique. C'est à cause de ce livre qu'il croit avoir trouvé les îles de Cipango, le Japon actuel, en arrivant aux Antilles ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le salon de l'automobile de New York s'est ouvert cette semaine avec au cœur des discussions les mesures commerciales de Donald Trump. 25% sur l'acier et l'aluminium, deux matériaux essentiels pour l'industrie, 25% également pour tout le secteur en tant que tel d'ailleurs. Forcément, ça déboussole les constructeurs et cela rebat les cartes pour les géants du monde entier. Décryptage. La logique est implacable et purement protectionniste, Donald Trump souhaite rapatrier la production de véhicules sur le sol américain. L'ambition du locataire de la Maison Blanche, c'est de créer de l'emploi aux États-Unis grâce aux relocalisations et de mettre un coup de frein à la concurrence étrangère. Mais ce plan, qui sur le papier a l'air simple, n'est pas si bénéfique que ça pour les géants américains de l'auto. Les mesures de Donald Trump pourraient même être contre-productives pour le secteur. Tesla face à BYD L'Américain Tesla est très exposé par les nouvelles règles commerciales. Ces surtaxes augmentent ses coûts de production, et cela même pour ses modèles fabriqués localement. Même situation pour les trois grands constructeurs américains que sont Ford, General Motors et Stellantis. Certaines usines de Stellantis d'ailleurs ont dû mettre leur activité sur pause. D'après le Center for Automotive Research, les mesures de Donald Trump vont coûter 108 milliards de dollars à l'industrie automobile américaine rien que pour 2025. À lire aussiPourquoi Donald Trump pourrait faire du mal à la voiture américaineMais le secteur peine déjà à faire face aux constructeurs étrangers. Le géant chinois de la voiture électrique, BYD, a dépassé Tesla en ventes 100% électriques deux trimestres de suite l'année dernière. La particularité, c'est que la Chine est le deuxième marché de Tesla. Face aux mesures de Donald Trump, les appels au boycott peuvent s'y amplifier du jour au lendemain. Les ventes de Tesla dans le pays justement ont plongé de 11,5% en mars dernier pendant que celles de BYD grimpaient dans les mêmes proportions. Avantage comparatif des géants chinois C'est sa force. BYD n'est pas présent aux États-Unis. Le groupe s'est déployé un peu partout, en Europe, en Amérique latine, en Asie évidemment. Paradoxalement, c'est cette stratégie qui est en train de l'immuniser contre les nouvelles surtaxes américaines. Pour faire simple, l'isolement américain devient un avantage stratégique pour la voiture électrique chinoise. BYD pour ne citer que ce constructeur n'a strictement aucun actif ni enjeu sur le sol américain. Résultat, il est à l'abri de la guerre commerciale menée par l'administration Trump. À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?Et alors que les autres groupes automobiles sont frappés de plein fouet par ces mesures, les constructeurs chinois peuvent continuer leur progression sur les marchés mondiaux et donc grapiller des parts à leurs homologues américains et a fortiori occidentaux. Cela veut dire que Donald Trump donne sans le vouloir à la Chine un avantage concurrentiel majeur. C'est l'effet boomerang de ses mesures protectionnistes. Ce que l'on constate, c'est qu'en cherchant à imposer sa logique au reste du monde, Donald Trump fragilise les entreprises américaines et encourage les autres à s'émanciper de ce marché. Les chaines d'approvisionnement, elles, qui sont mondialisées sont pour l'heure en train de se désorganiser. C'est d'ailleurs pour cela que le président américain a laissé entrevoir cette semaine la possibilité d'un nouveau revirement concernant les surtaxes sur l'automobile !
durée : 00:13:14 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Xi Jinping poursuit sa tournée en Asie du Sud-Est après deux jours au Vietnam, où pas moins de 45 accords ont été signés pour renforcer les relations économiques bilatérales. Cette visite survient dans un contexte marqué par les droits de douane américains affectant les deux pays. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emmanuel Véron Géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'école navale et à l'INALCO, membre de l'Institut Français de Recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE)
Mardi 15 avril, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Thomas Serval, PDG de Baracoda, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud. Ils se sont penchés sur l'utilisation de nos données par Meta pour alimenter son IA, et l'amélioration des fonctions d'Apple Intelligence, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Mardi 15 avril, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Thomas Serval, PDG de Baracoda, ainsi que Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud. Ils ont parlé de Nvidia qui va construire pour 500 milliards de dollars de serveurs aux États-Unis, de l'atmosphère et l'ambiance dans la Silicon Valley actuellement, du projet d'OpenAI de développer un réseau social, et du rachat par Hugging face de Pollen Robotics, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Ce mardi 15 avril, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Thomas Serval, PDG de Baracoda, et Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Le président chinois a réagi aux droits de douane des États-Unis en imposant des taxes sur les produits américains, mais Xi Jingping veut aussi renforcer ses liens avec ses alliés du continent asiatique. Le président chinois fait une grande tournée en Asie du Sud-est : Vietnam, Malaisie et Cambodge. Pour lui, "une guerre commerciale ne produit aucun gagnant". Chine et Vietnam ont exprimé leur soutien à l'OMC. Les deux pays se sont également opposés à l'hégémonie, à la politique de puissance et à l'unilatéralisme, dans une déclaration commune.
L'exposition universelle d'Osaka 2025 a ouvert ses portes ce 13 avril pour une durée de six mois. À l'heure où les équilibres géopolitiques vacillent en Asie, où les barrières douanières se redressent aux portes des États-Unis, le Japon ouvre les bras au monde entier pour dessiner les contours de la société de demain. Que peut une exposition universelle face aux incertitudes géopolitiques ? À une époque où certains États utilisent la force pour changer le statu quo et où le leadership américain apparait moins prévisible, le Japon s'impose comme un acteur majeur de la région Indo-Pacifique et de la nouvelle géopolitique mondiale. Discrète, Tokyo contribue pleinement à la dynamique des relations internationales contemporaines, forte d'une diplomatie d'influence centrée sur les valeurs libérales, la coopération entre États et le respect du droit international. Un soft power qui n'empêche pas la renaissance d'un certain militarisme. Quelle place pour le Japon dans la région Indo-Pacifique ? Quel rôle pour Tokyo dans la préservation des grands équilibres du monde actuel ? Quels défis face aux attaques à la fois de la Chine, de la Russie et des États-Unis… sans compter la Corée du Nord qui n'est pas loin ?Invités : Valérie Niquet, directrice du programme Japon à la Fondation pour la recherche stratégique, autrice de Le Japon en 100 questions Guibourg Delamotte, professeure de science politique à l'Inalco, spécialiste du Japon, autrice de La démocratie au Japon (ENS éditions) et Le Japon, un leader discret (Éd. Eyrolles) Robert Dujarric, codirecteur de l'Institute of Contemporary Asian Studies (ICAS) à Temple University JapanÉdition en partenariat avec la Revue internationale et stratégique : « Le Japon et les métamorphoses de la puissance ».
Nous sommes en 480 avant notre ère. C'est en septembre que se livre la bataille de Salamine, une île située non loin d'Athènes. Cette bataille navale voit l'alliance des Cités grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l'Empire perse, mené par Xerxès. L'affrontement se solde par la victoire des Grecs. Le roi Xerxès décide alors de rentrer en Asie avec ce qui reste de ses navires et laisse son général en chef, Mardonios, prendre la tête d'un conflit qui va se poursuivre par des opérations terrestres en Grèce d'Europe. Au cours de cet épisode, une femme va s'illustrer, elle se nomme Artémise. Elle a dirigé la cité d'Halicarnasse, en Carie, au Sud-Ouest de l'Asie mineure. Bien que Grecque, elle fait partie de l'état-major perse. Qui est réellement cette femme de pouvoir ? L'historien Hérodote l'admire mais pour d'autres, sa présence à la guerre indigne. En effet, comment des citoyens d'Halicarnasse auraient-ils pu accepter qu'une femme les gouverne et commande leurs navires ? Quel regard, au fond, les habitants des cités grecques portaient-ils sur les femmes de pouvoir ? Comment organisaient-ils les relations sociales entre les sexes ? Comment construisaient-ils la masculinité et la féminité. La vie d'Artémise a-t-elle été exceptionnelle ? En quoi nous éclaire-t-elle celle de ses contemporaines ? Avec nous : Violaine Sebillote Cuchet, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Autrice de : « Artémise – Une femme capitaine de vaisseaux dans l'Antiquité grecque » ; éd. Fayard. Sujets traités : Artémise, Grèce, Athènes, Epire Perse, Xerxès, vaisseau, capitaine, Hérodote, féminité Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Semaine plutôt folle sur le terrain des barrières douanières. Après l'annonce par Donald Trump d'un gel de 90 jours des taxes à l'importation qu'il venait d'imposer à une soixantaine de pays et partenaires, mais du maintien de celles imposées à la Chine, qu'il a au passage relevées à 125%, Pékin a appelé au compromis, ouvrant la porte à des négociations. Un revirement inattendu du président américain. La Chine de son côté annonce vouloir se battre jusqu'au bout tout en souhaitant un dialogue mené sur un « pied d'égalité et basé sur le respect mutuel ». C'est essentiellement sur le terrain de Xi Jinping que la bataille planétaire engagée par Donald Trump se joue. Les leviers de Pékin ne manquent pas, à commencer par les terres rares sur lesquelles la Chine s'est assurée une mainmise de la production. La Chine est entrée dans le nouvel âge de « MAGA », « Make America Great Again », en étant plus forte que lors du premier mandat de Donald Trump. Le rapport de force est à un niveau élevé.Invités : Mathieu Duchatel, directeur des Études internationales de l'Institut Montaigne, spécialiste de la sécurité économique et des questions stratégiques en Asie orientale. Jean-François Huchet, président de l'Inalco, professeur des universités.
L'armée populaire de libération (APL), munie de ses avions de chasse, d'une marine modernisée et d'une force de frappe infiniment supérieure, a intensifié sa pression sur Taïwan et ses 23 millions d'habitants. Face à Goliath, la petite île cherche à utiliser tous ses atouts pour rendre trop couteux le rêve de « réunification » de Xi Jinping. De Nicolas Rocca envoyé spécial à Taïwan et Igor Gauquelin à Paris,Les mirages 2000 décollent et atterrissent dans un balai incessant sur la base aérienne de Hsinchu, chargés de protéger la capitale Taipei, à 80 km plus au nord. Cette ville de la côte ouest héberge aussi le siège de TSMC, l'entreprise dont les semi-conducteurs de pointe sont vitaux pour faire tourner l'économie planétaire. Quelques jours plus tôt, ont été lancés des exercices de « réponse immédiate » mobilisant toutes les branches de l'armée taïwanaise pour répliquer à la pression chinoise.« La plupart du temps, on prépare l'avion en quelques minutes, mais si on est très pressé, on peut aller plus vite », explique le lieutenant-colonel Wu Meng-che à côté d'un des 54 avions de chasses encore opérationnels parmi les 60 livrés par la France à la fin des années 1990.Pression croissanteSi ces chasseurs à la carlingue fatiguée sont encore opérationnels, c'est, notamment, car Taïwan fait face à un défi unique. Personne, sauf les États-Unis, n'accepte désormais de lui livrer des armes ou des équipements militaires de peur de fâcher le voisin chinois. Pourtant, l'année dernière, plus de 3 000 avions de l'APL [NDLR Armée populaire de libération, nom de l'armée chinoise] ont été identifiés dans l'ADIZ taïwanais (espace d'identification aérienne). Contre 972 en 2021. « La plupart du temps, on a déjà des avions dans les airs qui vont effectuer les vérifications nécessaires, mais parfois, on nous demande de décoller en urgence », assure le lieutenant-colonel de 39 ans. « Notre centre de commandement dit aux avions chinois : "Notre limite est ici, vous ne pouvez pas la franchir", mais eux répondent : "C'est notre territoire, notre espace aérien". » Une intimidation permise par le déséquilibre des forces. Malgré une récente livraison de 66 nouveaux F-16 américains, ses vieux mirages et sa production d'avions indigènes, Taïwan possède seulement un peu moins de 400 avions de chasses. La Chine, elle, en dispose de plus de 1 500. Un chiffre en constante augmentation.Ce déséquilibre est flagrant dans tous les secteurs. Amaigris par un taux de natalité en chute libre, les effectifs de l'armée taïwanaise ne cessent de se réduire. En plus du service militaire, allongé de quatre mois à un an, pour ceux nés après 2004, qui vient grossir le rang du 1,6 million de réservistes, l'armée compte sur ses soldats de métiers, plus 152 000 en 2024. Des chiffres limités face aux 2 millions de militaires de carrière de l'APL.Alors, dans les villes de l'île, des affiches sont placardées pour inciter les jeunes recrues à s'engager. « Moi, je veux bien faire carrière dans la marine, mon père me dit que c'est une bonne idée et que la paie est bonne », assure un jeune homme de 17 ans, emmené par son lycée au port de Keelung visiter deux frégates et un ravitailleur mis en avant par la marine. Même question à un adolescent, mais une réponse à l'opposée. « On n'apprend rien en un an de service militaire. Et si on va à la guerre, notre armée n'a pas la capacité de résister. Qu'est-ce que je dois faire ? Me battre ? Fuir ? » Des réactions qui témoignent de l'incertitude persistante sur la résilience taïwanaise en cas de conflit. « Cette question de l'esprit de défense à Taïwan n'est pas claire, résume Mathieu Duchatel, directeur du programme Asie à l'Institut Montaigne. Du côté de Pékin, on constate qu'il y a une erreur d'appréciation terrible de la Russie sur la détermination de l'Ukraine à résister. On peut même se dire que ce flou sur la réaction de la société taïwanaise est une forme de dissuasion pour la Chine. »À écouter aussiTaiwan secoué par les infiltrations chinoises« Porc-épic »Ce mot résume la mentalité de l'armée de l'île, symbolisée par ce pari d'une défense asymétrique ou celle dite du « porc-épic », selon les mots utilisés par l'ex-présidente Tsai Ying-wen. À l'image du rongeur, l'objectif est de rendre, avec des moyens limités, la proie taïwanaise trop dure à avaler pour le prédateur chinois. « L'armée est en transition, mais elle est héritière de celle du KMT (Guo Min-tank), qui a fui la Chine en 1949, avec des plateformes lourdes, des chars, des gros navires…, explique Tanguy Le Pesant, chercheur associé au Centre d'études français sur la Chine contemporaine. Maintenant, elle souhaite se doter d'armes plus petites et moins couteuses, des missiles anti-navires, des drones aériens, de surface, sous-marins. »Une mutation déjà bien entamée, avec une industrie locale dynamique permettant de produire missiles et drones en grande quantité. Mais la tradition persiste. « Il y a eu longtemps une inertie culturelle au sein de l'armée taïwanaise, favorable aux gros équipements qui sont aussi une cible facile », résume Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l'Ifri. Une inertie loin d'avoir disparu, en témoigne le projet très décrié et onéreux du Hai Kun, premier sous-marin indigène, dont les derniers essais sont censés avoir lieu en avril 2025. Mais face à la flotte chinoise et sa soixantaine de sous-marins qu'elle devrait affronter dans un détroit peu profond, son utilité est très débattue. « L'autre élément pour Taïwan est d'utiliser la géographie de l'île à son avantage, explique Tanguy Lepesant : « Il existe une centaine de sommets permettant à l'armée taïwanaise de se cacher, d'envoyer des salves de missiles, et les côtes sont aussi à leur avantage, très difficiles d'accès et escarpées. » De quoi rendre un débarquement extrêmement complexe, malgré les imposantes barges développées récemment par l'APL.Si Taïwan ne manque pas d'atout pour décourager la Chine d'envahir, « notre sécurité dépend aussi de la crédibilité de l'armée américaine dans la région », reconnaît François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères de l'île. Et rien de tel pour garantir le soutien continu de Washington que de préserver la place centrale de Taïwan au sein de l'économie mondiale. 68% des semi-conducteurs sont produits par des entreprises taïwanaises et 90% des puces les plus innovantes par TSMC, qui vient d'investir 100 milliards de dollars aux États-Unis. Cette industrie, surnommée « bouclier du silicium », semble représenter une assurance-vie encore plus cruciale que son armée, pour l'île de 23 millions d'habitants.
C dans l'air du 5 avril 2025 - Trump : le monde au bord de la crise de nerfsDeux jours après le choc provoqué par Donald Trump, qui a imposé des tarifs douaniers de 20 % à l'Europe 34% à la Chine ou encore 24 % au Japon, la planète économique est groggy. Les dirigeants hésitent entre négociation et riposte. Quelles que soient les décisions qui seront prises dans les jours et semaines à venir, les marchés financiers ont, eux, déjà envoyé un signal extrêmement négatif. Ils ont en effet dévissé jeudi et vendredi. Partout, y compris aux Etats-Unis, les bourses ont perdu entre 3 % et 6 % chaque jour.Les premiers perdants sont les consommateurs américains. Ces barrières douanières vont se retrouver dans les hausses de prix. La Fed, la Réserve fédérale américaine, prévoit une chute de la croissance nationale, voire même une récession, ainsi qu'une augmentation des prix.Alors que Trump est actuellement tout occupé à sa guerre économique, il délaisse le rôle, longtemps dévolu à son pays, de gendarme du monde. Et la Chine en profite. Pékin continue de mettre une pression maximale sur Taiwan. Des exercices miliaires très impressionnants ont eu lieu autour de l'ile cette semaine. L'armée chinoise a en effet lancé des manœuvres mimant le blocage des voies d'approvisionnements maritimes et aériennes de "l'île rebelle", afin de faire monter la pression sur Taipei. Elle a même diffusé mardi une vidéo montrant ses bâtiments de guerre et ses avions de chasse encerclant Taïwan, avec le titre "Ça se rapproche". Un message envoyé aussi à Washington.Car le frein que constituait l'annonce américaine de protéger Taiwan commence à s'affaiblir. Donald Trump, qui ne veut plus jouer au protecteur, pourrait laisser les mains libres à Xi Jinping. Le dirigeant chinois n'a de son côté jamais caché son ambition d'unir à la Chine cette île considérée comme la 23ème province du pays.Aux Etats-Unis, la politique de coupe dans les budgets publics se poursuit. Ces réductions drastiques ont récemment ciblé l'USAID. L'annonce par le Secrétaire d'Etat Marco Rubio de la suppression de 83% des programmes soutenus par l'agence américaine de développement a ainsi provoqué un choc planétaire. Il s'agit d'un véritable cataclysme pour le secteur humanitaire. Beaucoup d'ONG se retrouvent désormais sans moyens de financer tous leurs travaux. De nombreux programmes vont être purement et simplement mis à l'arrêt à Gaza, en Asie ou en Afrique. Sur ce continent, la plus grande perte sera celle du financement des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.Ces coupes décidées par l'Administration Trump pourraient ainsi coûter la vie à des millions de gens dans le monde, a mis en garde en mars le chef de l'Organisation mondiale de la santé. L'agence a elle-même déjà commencé à réduire ses dépenses après que les Etats-Unis aient annoncé leur retrait. Washington était jusqu'alors le principal bailleur de fonds de l'OMS, contribuant à environ 20 % de son financement total.La chute des bourses peut-elle forcer Donald Trump à revoir sa politique douanière ? Les Etats-Unis vont-ils laisser la Chine s'emparer de Taiwan ? Quel avenir pour les nombreuses ONG privées du financement américain ?Les experts :- Elie COHEN - Economiste - CNRS- Laurence NARDON - responsable du Programme Amériques de l'Institut français des relations internationales- Eric ALBERT - Journaliste – Le Monde - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Auteure de Taïwan face à la Chine : demain la guerre ? PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Chine a procédé à des manœuvres militaires autour de Taiwan, simulant un blocus de l'île que Pékin veut conquérir ; un test de la volonté de l'administration US de défendre l'île qui se gouverne indépendamment de Pékin. Trump n'a pas encore totalement dévoilé ses cartes en Asie de l'Est.