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Pendant des siècles, l'arrivée de la Peste noire en Europe (1347-1351), le fléau le plus meurtrier de l'histoire du continent, a été vue comme une simple fatalité : le bacille Yersinia pestis, né en Asie centrale, aurait voyagé avec les caravanes et les marchands jusqu'aux ports méditerranéens.Cependant, une étude révolutionnaire propose un scénario d'« effet papillon » climatique. Selon cette hypothèse, la pandémie ne serait pas seulement due au commerce, mais aurait été indirectement causée par une éruption volcanique tropicale survenue au milieu du XIVe siècle, dont l'identité exacte reste inconnue. Ce n'est pas l'éruption elle-même qui a infecté les gens, mais la chaîne d'événements climatiques qu'elle a déclenchée, préparant le terrain pour la catastrophe.La Réaction en Chaîne ClimatiqueUne éruption volcanique majeure injecte des quantités massives de cendres et de soufre dans la stratosphère, formant un voile d'aérosols qui peut persister pendant des années. Ce voile reflète la lumière du soleil, provoquant un refroidissement global temporaire, une période connue en paléoclimatologie comme un « hiver volcanique ».ShutterstockEn Europe, ce refroidissement soudain et les perturbations météorologiques associées ont provoqué une crise agricole sans précédent. Les récoltes ont chuté drastiquement, plongeant la population dans la famine et la faiblesse immunitaire.L'Importation FatalePour survivre à la pénurie, les royaumes européens ont été contraints d'importer massivement des céréales par voie maritime. C'est ici que le scénario prend une tournure fatale. Ces importations ne provenaient pas de régions voisines épargnées, mais probablement de zones de la mer Noire ou d'Asie, où la bactérie de la Peste noire était déjà endémique au sein des populations de rongeurs et de puces.L'étude suggère que ce besoin urgent et massif d'importer a créé un pont écologique idéal pour la transmission. Les navires transportant le grain contenaient inévitablement des rats noirs (Rattus rattus) et leurs puces infectées. Celles-ci, normalement confinées aux steppes d'Asie, ont ainsi été transportées en grand nombre, rapidement et directement, des foyers asiatiques jusqu'aux centres portuaires européens (Constantinople, Marseille, Messine, etc.).L'éruption volcanique a donc agi comme un détonateur climatique, forçant l'Europe médiévale à dépendre d'importations qui ont involontairement apporté le bacille. C'est l'illustration parfaite de l'effet papillon : un événement géologique lointain a mis en place les conditions météorologiques et socio-économiques exactes pour transformer un foyer régional de maladie en une pandémie mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je reçois Nicolas Macquin, président et cofondateur d'Archinvest, pour une plongée passionnante dans l'envers du décor du private equity et de l'émergence d'un nouveau modèle d'accès aux marchés privés pour les investisseurs privés.Nous avons parlé :De son parcours de 25 ans, des débuts du private equity artisanal en Europe à la montée en puissance de stratégies plus sophistiquées.De l'évolution majeure du private equity en deux décennies: d'un métier d'artisans et de relations à une industrie mondialisée, professionnalisée et digitalisée. De la genèse d'Archinvest, société de gestion née du constat qu'il était essentiel de faciliter l'accès au private equity pour les investisseurs privés.De son expérience unique avec la diaspora française – un réseau mondial d'entrepreneurs expatriés extrêmement résilients et créatifs, souvent derrière des succès colossaux aux États-Unis ou en Asie.De la construction d'un portefeuille non coté : diversification, choix des stratégies, liquidité, risques, allocation long terme et arbitrages entre LBO, dette privée, secondaire et co-investissement.De l'importance de la confiance, de la pédagogie et de l'accompagnement pour les conseillers en gestion de patrimoine et family offices encore hésitants face à cette classe d'actifs.De la question de la liquidité : fonds fermés, évolution vers le semi-liquide, limites structurelles du modèle et état réel du marché secondaire.Un échange riche en retours d'expérience qui éclaire la transformation profonde du private equity, son ouverture au retail et la manière dont un nouvel acteur comme Archinvest cherche à démocratiser l'accès à des gérants d'excellence tout en restant fidèle à l'ADN d'investisseurs.En fin d'épisode, la recommandation de Nicolas :“Les Cavaliers” de Joseph KesselLiens utiles: Nicolas Macquin: https://www.linkedin.com/in/nicolas-macquin/ Archinvest: https://www.archinvest.am/ ***************************AvertissementArchinvest est une société de gestion agréée par l'AMF sous le numéro GP-202221. L'investissement dans les fonds Archinvest est réservé exclusivement aux investisseurs avertis tels que définis dans la documentation juridique des fonds Archinvest.Un investissement dans un fonds peut comporter des risques significatifs, notamment de perte totale ou partielle de capital, du fait, entre autres, de la nature des investissements que le fonds envisage de réaliser. Il ne peut donc y avoir aucune assurance que le taux de rendement attendu du fonds puisse être atteint ou même que le fonds puisse, à son terme, restituer aux porteurs de parts le montant du capital qu'ils ont versé. Les performances passées ne sont notamment pas un indicateur fiable de performances futures. Les investisseurs doivent donc posséder les capacités et les moyens financiers d'accepter les risques et l'absence de liquidité qui sont les caractéristiques des investissements décrits dans cette présentation.Toutes les informations présentées sont des opinions et interprétations propres à Archinvest. Les critères d'investissement et les règles de fonctionnement des fonds présentés par Archinvest sont disponibles sur demande dans la documentation juridique qui prévaut sur les termes de la présente vidéo.Cette vidéo est un support commercial.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Dans cet épisode d'Aventtitudes, je ne recommande pas un livre ou un film.Je vous recommande de trouver un espace. Votre espace communautaire.Pour quoi faire ? Lesquels existent ?Je vous présente des exemples de collectifs et associations d'asiodesncendant•es et plus en détail ce qu'on fait nous, dans l'association Asiattitudes. Mélanie Hong***Aventtitudes est une série de mini-épisodes proposée par les membres de l'association Asiattitudes. Des recommandations culturelles pour faire rayonner nos histoires, amplifier les voix des personnes asio-descendantes et célébrer nos identités.
En 1307, le prince arménien Hayton de Korykos se rend à Poitiers, capitale éphémère de la chrétienté et offre au pape Clément V « La Fleur des histoires de la terre d'Orient », un ouvrage qui deviendra rapidement une source majeure de l'histoire et de la géographie de l'Asie au Moyen Age. Tombé dans l'oubli, ce livre retrouve la lumière avec Antoine Ghislain, doctorant à l'UCLouvain en philologie médiévale. Avec Yasmine Boudaka, ils feuillettent ce texte unique, dicté en 1307 par le prince-moine arménien, et qui à la fois un traité de géographie et d'histoire des Mongols et un plan de croisade désespéré. Sujets traités : Asie , orient, Hayton de Korykos Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:14 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Implanté dans plus de 50 pays en Afrique, en Amérique latine, en Asie, dans le Pacifique et les outre-mer, l'IRD (Institut de recherche pour le développement) mène une recherche engagée, tournée vers l'action, pour répondre aux grands défis planétaires. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans ce podcast, Edmund Shing, Global Chief Investment Officer, dévoile sa stratégie d'investissement pour décembre 2025.1. Stimulus gouvernemental pour soutenir la croissance. Les États-Unis devraient privilégier des baisses d'impôts et des mesures de déréglementation avant les élections de mi-mandat de novembre 2026. L'Europe investira dans les infrastructures et la défense, tandis que la Chine et le Japon mettront en place des mesures ciblées pour soutenir la consommation domestique et le marché immobilier. 2. Inflation modérée permettant une baisse des taux américains. Une inflation stable aux États-Unis et en baisse en Europe et en Asie devrait ouvrir la voie à des taux d'intérêt plus bas aux États-Unis et sur les marchés émergents. Les rendements à long terme devraient rester proches des niveaux actuels, avec un potentiel resserrement des spreads pour le crédit IG. Préférence pour le crédit IG en euros, y compris le secteur financier, ainsi que pour les obligations souveraines émergentes en devise locale. 3. Marché haussier durable sur les actions. Une liquidité abondante, des taux plus bas, la croissance des bénéfices, la déréglementation et des rachats d'actions dynamiques soutiennent les marchés actions mondiaux. Préférence pour les actions Monde hors États-Unis (Japon, marchés émergents), la santé, les banques européennes et le secteur minier. 4. Métaux précieux et stratégiques. Perspectives positives à long terme pour les métaux précieux, soutenues par un dollar américain plus faible, des taux plus bas et une volatilité géopolitique persistante. Le cuivre devrait bénéficier d'une forte demande mondiale liée à l'IA et à l'électrification, dans un contexte d'offre limitée. Préférence pour une exposition au cuivre physique et aux valeurs minières mondiales. 5. Six thèmes d'investissement pour 2026 i) Surfez la vague haussière, ancrez vos bénéfices; ii) La fin du cash-roi : privilégiez le rendement; iii) Au-delà des algorithmes : les nouvelles frontières de l'IA; iv) Fin de l'abondance : repenser l'investissement à l'heure de la rareté; v) Entre investissements politiques et politiques d'investissement : le nouveau paradigme vi) Cap sur l'Asie, terre d'opportunités.Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.
Que seraient nos vies sans les couleurs ? Leurs rôles dans le Vivant sont souvent mé- ou inconnus du grand public. Pourtant, elles sont un des langages, une des conditions sina qua non du Vivant… Il était tant que BSG consacre aux couleurs une grande saga inédite.Invité : Frédéric Archaux, biologiste et chercheur, auteur de Toutes les couleurs de la nature (Quae, 2025)._______
Je suis enfin de retour… Et j'ai plein de choses à raconter...Après 4 mois sans podcast, je reviens avec un épisode très différent.J'ai passé un mois entier en Asie — Bangkok, Bali, Hanoï, la boucle de Ha Giang, Sa Pa, Chiang Mai, Pai…Et ce voyage m'a littéralement retourné.Dans cet épisode, je te raconte la vérité :pourquoi j'ai pris du recul, ce que ce trip m'a appris,les galères entrepreneuriales de ces derniers mois,et pourquoi je pense sérieusement à vivre à Bangkok plusieurs mois par an.Si tu veux suivre la suite : entraînement athlétique, entrepreneuriat, construction de projets, lifestyle entre Europe et Asie… tu es au bon endroit.
durée : 00:02:00 - Bientôt chez vous - Le Japon entre en guerre contre le "jus de zombie", une nouvelle drogue, à l'origine un puissant anesthésiant, apparue en Asie du Sud-est, qui se propage désormais chez les adolescents et les jeunes adultes du pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Mardi 9 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Yves Maitre, Operating partner Jolt capital. Ils sont revenus sur l'autorisation de vente des puces IA en Chine de Nvidia, l'enquête de Bruxelles sur l'IA de Google, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Mardi 9 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Yves Maitre, Operating partner Jolt capital. Ils se sont penchés sur la publicité bientôt intégrée aux intelligences artificielles, la comparaison de fiabilité entre les robotaxis et les conducteurs humains, et l'ambition européenne dans la robotique, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Mardi 9 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Yves Maitre, Operating partner Jolt capital, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Mardi 9 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Yves Maitre, operating partner Jolt capital, Léa Benaim, journaliste BFM Business, Matthieu Barbet, directeur des Opérations RX France chez EssilorLuxottica, Kesso Diallo, journaliste Tech&Co, et Benjamin Azoulay, PDG d'Oledcomm, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Dans cet épisode d'Aventtitudes, Estelle By partage ses lectures marquantes de l'année, autour de l'autrice Rebecca F. Kuang.Elle vous parle de Babel et Yellowface, deux romans puissants qui abordent des thématiques comme l'appropriation culturelle, le racisme structurel, la colonisation et le monde de l'édition.Deux livres très différents, mais portés par une même plume, acérée et politique.
Aujourd'hui, je vous emmène au Japon, où j'ai eu le privilège de rencontrer une personnalité aussi rare qu'inspirante : Jérôme Chouchan, CEO de Godiva Asie-Pacifique et auteur d'un ouvrage qui m'avait profondément marquée “La Cible”. Ce qui rend son parcours unique, ce n'est pas seulement sa réussite professionnelle, mais aussi son état d'esprit inspiré du kyudo, l'art du tir à l'arc japonais, qui allie exigence, présence et sagesse.Dans notre échange, nous parlons de destin, de rencontres, d'intuition, de management et surtout de cette tension que nous connaissons tous : allier ambition et sérénité au quotidienC'est un épisode profond, surprenant et lumineux. J'espère qu'il vous touchera autant qu'il m'a touchée.Bonne écoute ✨00:00 – Introduction02:22 – Le Japon : la rencontre qui change tout07:56 – Quitter le chemin classique pour l'aventure12:10 – Premiers pas entrepreneuriaux au Japon16:20 – De LVMH à Lladró : choisir le contenu plutôt que le statut22:40 – Réinventer un business grâce à l'observation du terrain26:55 – Le marché japonais : tradition, innovation et surprises30:53 – S'autoriser du temps non planifié pour créer36:10 – Le rôle du regard, du corps et du geste dans le management41:45 – L'importance du travail bien fait et de la valeur du détail47:00 – Organisation personnelle : comment dirige-t-on 1 000 personnes ?53:00 – Trouver son équilibre face à la pression du temps58:54 – Son plus bel échec et l'enseignement qui l'a transformé01:03:00 – L'art de viser sans viser : philosophie du kyudo01:08:00 – Le résultat ne nous appartient pas : sagesse de l'action01:12:32 – Les livres recommandés par Jérôme ChouchanNotes et références de l'épisode
En 1887, la IIIe République poursuit le dessein colonisateur du Second Empire en s'implantant en Asie du Sud-Est. Territoire stratégique, l'Indochine française devient la “perle de l'Empire français”. Dans un double épisode inédit d'Au cœur de l'Histoire, Virginie Girod revient sur l'histoire de la présence française en Indochine, des premiers temps de la colonisation aux luttes qui menèrent à l'indépendance du Viêt Nam.Quels ont été les enjeux politiques et économiques de la colonisation française de l'Indochine ? Comment la conquête de ce territoire d'Asie du Sud-Est s'est-elle déroulée ?Pour en parler, Virginie Girod reçoit l'historien Alain Ruscio. Spécialiste de l'Indochine coloniale, il est notamment l'auteur de Dien Bien Phu, la fin d'une illusion aux éditions L'Harmattan. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La semaine dernière, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron s'est rendu en Chine afin d'y rencontrer son homologue le président Xi Jinping. Comment lire le dialogue sino-français malgré un déséquilibre bilatéral très net ? Emmanuel Macron s'illusionne-t-il sur la capacité de la France à négocier ? - invités : François Bougon Journaliste, responsable du service international de Mediapart; Emmanuel Lincot Professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur associé à l'Iris et sinologue; Françoise Nicolas Conseillère du centre Asie de l'Ifri
Alors que la Chine s'impose comme championne mondial de la voiture électrique, un paradoxe bouscule le marché automobile : les véhicules thermiques délaissés par les consommateurs chinois sont massivement exportés vers le reste du monde. Une stratégie agressive qui séduit les pays émergents et inquiète les constructeurs occidentaux. Pékin est aujourd'hui le premier exportateur mondial d'automobiles. Portée par des marques comme BYD ou MG, la Chine inonde le marché international de véhicules électriques. Pourtant, cette ascension fulgurante ne s'accompagne pas d'un recul de la production thermique. Bien au contraire. Comme le révèle une enquête de Reuters, les voitures à essence dont les Chinois ne veulent plus sont envoyées massivement à l'étranger, où elles rencontrent un succès inattendu. Depuis cinq ans, la Chine a vu la voiture électrique exploser grâce à des subventions publiques importantes, une stratégie industrielle volontariste et l'arrivée de jeunes marques très agressives. Résultat : ces modèles représentent désormais la moitié des ventes nationales. Pendant ce temps, les constructeurs traditionnels — chinois comme étrangers — voient leurs voitures thermiques s'accumuler. Leurs usines tournent au ralenti, et les entrepôts débordent de dizaines de milliers de modèles invendus. La parade ? Exporter, et vite. Les marchés émergents, nouveaux terrains de jeu des constructeurs chinois Si l'Occident achète désormais surtout des véhicules électriques chinois, les pays du Sud, eux, restent largement dépendants du thermique. Une aubaine pour Pékin, qui vise clairement les marchés émergents : Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est, Europe de l'Est. Ces régions disposent de peu de bornes de recharge, de routes parfois difficiles et d'un pouvoir d'achat limité. Autant de raisons qui poussent les consommateurs vers des modèles robustes, en particulier les SUV. Et la stratégie porte ses fruits. En Afrique du Sud, les marques chinoises représentent déjà 16 % du marché. Au Chili, elles comptent pour un tiers des ventes. Les constructeurs chinois ne se contentent pas d'exporter. Ils ouvrent rapidement des réseaux de distribution, s'allient à des partenaires locaux et proposent une gamme complète de véhicules adaptés aux attentes locales. Des prix imbattables et une montée en gamme qui bousculent les Occidentaux Pourquoi ces voitures rencontrent-elles un tel succès ? Le prix, surtout : les modèles chinois sont souvent 20 à 40 % moins chers, parfois deux fois moins, que leurs équivalents occidentaux. Ajoutez à cela une nette montée en gamme : meilleurs systèmes de sécurité, écrans plus modernes, connectivité renforcée, intérieurs soignés. Les véhicules chinois offrent désormais un rapport qualité-prix difficilement égalable. Le tout accompagné d'une stratégie commerciale offensive : implantation rapide, distribution agile, gammes sur mesure pour chaque marché. Résultat : la Chine gagne du terrain partout, ce qui représente une menace frontale pour les constructeurs européens, japonais et américains. Car derrière ces succès se cache une double stratégie : inonder aujourd'hui le monde de véhicules thermiques, et imposer demain les modèles électriques. Les projections confirment cette dynamique. D'ici cinq ans, une voiture sur trois dans le monde pourrait être chinoise. Aujourd'hui l'économiePourquoi les constructeurs automobiles retombent amoureux de l'essence?
durée : 00:38:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La semaine dernière, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron s'est rendu en Chine afin d'y rencontrer son homologue le président Xi Jinping. Comment lire le dialogue sino-français malgré un déséquilibre bilatéral très net ? Emmanuel Macron s'illusionne-t-il sur la capacité de la France à négocier ? - invités : François Bougon Journaliste, responsable du service international de Mediapart; Emmanuel Lincot Professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur associé à l'Iris et sinologue; Françoise Nicolas Conseillère du centre Asie de l'Ifri
✨ Ce samedi, je vous propose un extrait où Jérôme Chouchan nous raconte comment son parcours s'est construit grâce à une succession de détours et de rencontres inattendues. Une manière unique de voir le destin comme une graine déjà présente en nous.La suite dès lundi matin !Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Dans cet épisode d'Aventtitudes, Xuyen nous fait découvrir L'incroyable Mademoiselle Bang de Yoon-Sun-Park, une bande dessinée venue de Corée, drôle, vive, un peu décalée.Une héroïne audacieuse, un récit aussi fort qu'inattendu.Pourquoi cette BD l'a t-elle marquée ?Et ce que ça change de lire une œuvre comme celle-là quand on est asio-descendante ?Réponse dans ce 2e épisode de notre série Aventtitudes.
durée : 02:29:03 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Bienvenue dans Aventtitudes, une série spéciale de mini-épisodes pour vous faire découvrir des recommandations culturelles choisies par moi mais aussi par les membres de l'association Asiattitudes.Livres, films, BD, musiques, pièces de théâtre…Projets, activités de l'association...Dans cet épisode, je vous présente ce que vous pourrez découvrir dans cette série collective Aventtitudes, édition 2025 !Mélanie***Aventtitudes est une série de mini-épisodes proposée par les membres de l'association Asiattitudes. Des recommandations culturelles pour faire rayonner nos histoires, amplifier les voix des personnes asio-descendantes et célébrer nos identités.
durée : 00:11:53 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En une semaine, c'est tout un sous-continent qui s'est retrouvé submergé. En Asie du Sud-Est, les pluies torrentielles de la mousson, amplifiées par deux cyclones tropicaux d'une intensité exceptionnelle, ont ravagé l'Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie et le Sri Lanka. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sophie Boisseau du Rocher Chercheuse associée au Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (IFRI)
Quand on dresse la liste des super-héros, on pense spontanément à Superman, Batman ou Spider-Man. Pourtant, beaucoup d'historiens de la bande dessinée considèrent que le premier véritable super-héros moderne n'est pas américain ni doté de superpouvoirs grandioses : c'est Le Fantôme (The Phantom), créé en 1936 par Lee Falk, trois ans avant Superman. Ce personnage mystérieux, vêtu d'un costume moulant violet et d'un masque opaque, a posé presque toutes les bases du super-héros contemporain.Ce qui fait du Fantôme un pionnier, c'est d'abord son apparence. Avant lui, aucun héros de fiction n'avait porté un collant intégral conçu comme un uniforme. Les détectives pulp, les aventuriers ou les justiciers masqués de l'époque (comme Zorro ou le Shadow) utilisaient des vêtements ordinaires. Le Fantôme introduit l'idée du costume iconique, reconnaissable, pensé pour intimider les criminels et inspirer les innocents. Cette tenue deviendra le modèle standard de tous les super-héros du « Golden Age » américain.Le deuxième élément fondateur est l'identité secrète. Le Fantôme n'est pas un individu unique, mais une dynastie de justiciers qui se succèdent depuis le XVIᵉ siècle. Chacun porte le même costume et entretient la légende d'un être immortel surnommé « L'Ombre qui marche ». Ce principe de continuité, de mythe transmis, préfigure les alter ego complexes de super-héros modernes, où l'identité civile et l'identité héroïque coexistent dans une tension permanente.Troisième innovation : son univers. Le Fantôme évolue dans un monde qui combine aventures exotiques, justice morale et codes visuels qui seront repris par les comics américains après lui. On y retrouve une forteresse secrète creusée dans la jungle, des alliés animaux, un anneau-symbole, des ennemis récurrents et un territoire à protéger. Beaucoup d'éléments qui deviendront des lieux communs du super-héroïsme apparaissent ici pour la première fois de manière structurée.Le Fantôme est aussi l'un des premiers héros à mener une guerre contre le mal fondée sur des principes éthiques durables. Il protège les populations menacées, lutte contre le colonialisme, les pirates et les trafiquants. Il incarne une forme de justice non létale, un pilier central des super-héros modernes, qui préfèrent neutraliser plutôt que tuer.Enfin, son succès international a façonné l'imaginaire de générations entières en Europe, en Asie ou en Océanie, bien avant l'arrivée massive des super-héros américains. Il a ouvert la voie, défini des règles narratives et visuelles, et inspiré directement des créateurs comme ceux de Batman.Ainsi, si Superman popularise le genre, le Fantôme en pose les fondations. C'est cette antériorité esthétique, narrative et symbolique qui fait de lui, encore aujourd'hui, le premier super-héros moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre robotaxis, robots humanoïdes téléopérés et compétition géopolitique autour de l'IA, Michel Lévy-Provençal raconte trois semaines au cœur des métropoles asiatiques les plus innovantes.Michel Lévy-Provençal, prospectiviste et dirigeant de BrightnessPourquoi avoir entrepris ce long voyage en Asie et qu'est-ce qui vous a le plus frappé à Shenzhen ?Je suis parti à la fois pour respirer et pour une opportunité professionnelle qui m'a conduit dans six métropoles asiatiques. À Shenzhen, j'ai reçu une véritable claque : une ville verte, silencieuse, largement électrifiée, bien loin des clichés de mégalopole polluée. Là-bas, tout repose sur l'écosystème mobile local. Sans WeChat, on ne peut strictement rien faire : payer, s'identifier, réserver un billet. Cette dépendance crée un mélange étrange de confort et d'oppression, renforcé par la biométrie systématique aux frontières et la surveillance omniprésente. Malgré cela, l'efficacité est bluffante. J'ai compris que Shenzhen est pensée comme une scène technologique destinée à montrer, très explicitement, la puissance numérique chinoise.Comment avez-vous vécu l'expérience des robotaxis et des robots humanoïdes ?Les robotaxis ont été une découverte spectaculaire. J'ai utilisé un taxi autonome de Pony.ai pour quelques euros à peine, une démonstration assumée de maturité technologique. Certaines voitures roulent totalement sans chauffeur, d'autres disposent d'un superviseur immobile, volontairement mis en retrait pour prouver la fiabilité du système. C'est fluide, précis, impressionnant. Du côté de la robotique humanoïde, j'ai visité les laboratoires d'Engine AI. Leurs robots marchent, courent, se rattrapent, dansent, manipulent des objets avec des gestes très crédibles. Mais tout est téléopéré : aucune autonomie réelle. Les vidéos virales que nous voyons montrent des machines pilotées à distance. La mécanique est brillante, mais la couche d'intelligence embarquée manque encore pour évoluer dans un environnement complexe.Quel regard portez-vous sur la compétition technologique entre la Chine, les États-Unis et le Japon ?La Chine mène aujourd'hui une offensive technologique assumée. En IA, des modèles comme Kimi cherchent clairement à rivaliser avec les modèles américains. En robotique ou en mobilité autonome, la communication est massive, calculée, internationale. À l'inverse, le Japon m'a semblé en retrait. Lors d'un échange avec l'ancien ministre de la Transformation Numérique, j'ai été frappé d'entendre Mistral cité comme exemple positif de stratégie souveraine. On voit bien que la compétition ne se joue plus seulement sur la performance brute mais sur la vitesse d'exécution, la frugalité, la cohérence stratégique et le récit.Qu'avez-vous observé en Asie concernant l'image de la France et ses opportunités ?J'ai été surpris par la puissance de la marque France dans toute l'Asie. À Séoul, Hong Kong ou Singapour, j'ai vu des dizaines de marques jouant la carte française, parfois sans lien réel avec la France. Notre imaginaire séduit : design, qualité, exigence, poésie. Nous sous-exploitons clairement ce potentiel. Des acteurs français comme Dassault Systèmes, Airbus ou TotalEnergies y jouissent déjà d'un immense respect. Je suis convaincu que nous pourrions créer bien plus de valeur en combinant technologies venues d'ailleurs et excellence française dans l'expérience, le software ou la conception. Le marché asiatique est une opportunité majeure.Brightness France : https://www.brightness.fr/-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
durée : 00:05:31 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Bien que la saison des moussons soit souvent synonyme de fortes précipitations dans la région, les bilans humains sont parmi les pires jamais connus. Les inondations font près de 1 000 morts. Les conséquences des ingérences politiques, selon des experts.
D'une enfance bourgeoise au flash de l'héroïne Episode 1A la naissance de sa fille, Audrey réalise qu'elle ignore presque tout de sa mère, morte du Sida trente ans plus tôt. Elle décide alors d'enquêter : de l'enfance bourgeoise à une vie de fêtes et de drogues qui la conduira en Asie, Audrey remonte le fil d'une existence aussi libre que mystérieuse…Mon héroïneAudrey avait 11 ans quand ses parents toxicomanes ont été fauchés par le Sida au début des années 1990. Longtemps elle les a idéalisés, faisant de sa mère une jeune aristocrate devenue junkie, une héroïne rock égarée dans les années 1980, et de son père un photographe curieux de tout et n'ayant peur de rien. Mais en devenant mère à son tour, cette idéalisation s'est transformée en colère. Une question se met alors à la hanter : que va-t-elle transmettre à sa fille de son histoire, dont les souvenirs sont à la fois flous et terrifiants ? C'est cette urgence intime qui déclenche en elle la volonté d'enquêter sur sa mère, une figure absente et pourtant omniprésente. Elle retrouve des amis de ses parents, interroge sa famille et ouvre une boîte de Pandore en remontant le fil du passé. Des secrets enfouis et des blessures jamais refermées refont surface et dessinent le portrait d'une femme libre et insaisissable. A travers des témoignages, des récits épiques parfois drôles et souvent émouvants, Audrey fait revivre une époque marquée par la liberté et les excès mais ravagée par le VIH. Un récit de mères et de filles sur plusieurs générations traversé par le manque, le silence mais aussi la force des femmes. D'une quête personnelle et universelle émerge l'histoire d'un amour maternel complexe où se mêlent transmission et pardon ; celle de parents qui, malgré tout, demeurent des enfants blessés ; celle, enfin, de ce que l'on donne, pour le meilleur et pour le pire.MentionExtrait de l'interview de Jean Marie Le Pen dans "L'heure de vérité" Antenne 2 - 06/05/1987RemerciementsJean Luc Perreard, Pauline Seigland, Fantomette et bien sûr Gerard, Ines, Gratiane et Emmanuelle. Enregistrements Avril 2022 - décembre 2024 Prises de son, entretiens et montage Audrey Chazal Réalisation et mixage Charlie Marcelet Illustration Pierre Place Musiques originales Charlie Marcelet et Alexandre Millet
durée : 00:12:39 - Journal de 7 h - Depuis quatre jours, l'Asie du Sud-Est fait face à des inondations à très larges échelles. Le bilan humain s'élève déjà à plus d'un millier de morts, soit l'une des plus grandes catastrophes depuis le tsunami de 2004.
durée : 00:12:39 - Journal de 7 h - Depuis quatre jours, l'Asie du Sud-Est fait face à des inondations à très larges échelles. Le bilan humain s'élève déjà à plus d'un millier de morts, soit l'une des plus grandes catastrophes depuis le tsunami de 2004.
durée : 00:14:56 - Journal de 12h30 - La Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie font face à des pluies diluviennes depuis plusieurs jours. Du jamais vu en vingt ans. Habituellement, les moussons s'estompent fin septembre. Mais la semaine dernière, plusieurs phénomènes météorologiques se sont combiné pour aboutir à ce désastre. - invités : Caroline Seguin Responsable des projets MSF au Yémen
durée : 00:14:56 - Journal de 12h30 - La Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie font face à des pluies diluviennes depuis plusieurs jours. Du jamais vu en vingt ans. Habituellement, les moussons s'estompent fin septembre. Mais la semaine dernière, plusieurs phénomènes météorologiques se sont combiné pour aboutir à ce désastre. - invités : Caroline Seguin Responsable des projets MSF au Yémen
durée : 00:58:27 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Enguerrand Armanet qui rentre de Chine, puis table-ronde sur le Japon, où la nouvelle première ministre tient une position de fermeté face à la Chine. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Enguerrand Armanet Journaliste au Figaro; Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
durée : 00:37:00 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - À peine élue, Sanae Takaichi a provoqué l'ire de Pékin en raison de propos sur Taïwan. L'escalade verbale et militaire durant le mois de novembre 2025 a fini par se calmer, pourtant la relation entre les deux pays semble aujourd'hui contrariée. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan constituerait une « menace existentielle » pour le Japon, la première ministre japonaise encourt les foudres de Pékin depuis trois semaines. Taiwan est la question centrale des tensions en Asie de l'Est, avec Trump qui s'en mêle avec ambivalence. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Salime Nassur, fondateur de Maars, et Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA. Ils se sont penchés sur les débuts de ChatGPT, notamment son adoption fulgurante, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Salime Nassur, fondateur de Maars, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, et Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud. Ils se sont penchés sur l'évolution de l'intelligence en trois ans dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Salime Nassur, fondateur de Maars, et Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Jeudi 27 novembre, François Sorel a reçu Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, Salime Nassur, fondateur de Maars, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, Léa Benaim, journaliste BFM Business, David Rio, responsable d'études et innovation R&D chez EssilorLuxottica, Thomas Jund, directeur de la simulation en ophtalmologie chez InSImo, Salomé Ferraris, journaliste Tech&Co, et Antoine Fourcade, cofondateur de Sirius Space Services, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan constituerait une « menace existentielle » pour le Japon, la première ministre japonaise encourt les foudres de Pékin depuis trois semaines. Taiwan est la question centrale des tensions en Asie de l'Est, avec Trump qui s'en mêle avec ambivalence. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis le début de l'année, la junte birmane affirme réprimer les centres d'arnaque en ligne tenus par des mafias chinoises avec la complicité de milices ethniques pro-régime birman. Dans ces usines à fraude, des dizaines de milliers d'hommes et de femmes escroquent des victimes partout dans le monde. Mae Sot, au bord de la rivière Moei, dans l'ouest de la Thaïlande. Sur la berge d'en face, la Birmanie et ses dizaines de centres d'arnaque en ligne, cachées derrière de banals bâtiments d'habitation. Depuis mi-octobre, la junte birmane a pilonné une partie des lieux, dont on aperçoit les toitures et les murs éventrés. Sous pression de la Chine et des États-Unis, et à l'approche d'élections décriées, les militaires au pouvoir communiquent sur ces opérations « place nette » le long de la frontière thaïlandaise. Mais la plupart des spécialistes, comme Amy Miller, restent sceptiques : « C'est du spectacle pour montrer au reste du monde que les autorités agissent. Le plus probable est que les travailleurs aient été déplacés d'un centre à un autre. Ou qu'ils patientent quelque part en attendant que ça se calme pour mieux revenir. Il y a certes de plus en plus de volontaires, mais aussi beaucoup de victimes de trafic d'êtres humains », dénonce la responsable de l'ONG Americ. Des centres d'arnaques en ligne, il y en a des dizaines autour de Mae Sot. En se promenant au bord de la rivière, les habitants aperçoivent ces multiples complexes clôturés par des barbelés et entendent leurs générateurs d'électricité. Des gardes – souvent des miliciens – patrouillent autour, armés de fusils d'assaut. « Je m'imaginais des histoires joyeuses pour m'évader mentalement » Deedee, 26 ans, a travaillé douze heures par jour dans l'un de ces centres durant un an et demi pour 1 000 dollars par mois. Il arnaquait des internautes dans le monde entier en leur promettant des investissements en cryptomonnaies. Son entreprise lui fournissait un protocole tout fait. « Ce n'est pas amusant du tout. Ce n'est pas bien d'arnaquer. C'est pesant. Je m'imaginais des histoires joyeuses pour m'évader mentalement », se souvient-il. C'était son seul moyen, opposant à la junte et sans travail, de payer les soins de sa grand-mère. « Ils subissent des tortures en continu » Comme lui, de plus en plus de Birmans font le même choix. Ils sont mieux traités que leurs nombreux collègues chinois, indiens ou éthiopiens, amenés de force dans ces centres. Alice, militante birmane, reçoit régulièrement leurs messages de détresse. Sur son téléphone : des photos de visages tuméfiés, des vidéos de torture par électrochoc, des récits de viols aussi. « Ils subissent des tortures en continu. Ils souffrent beaucoup », alerte la jeune militante qui aide les étrangers à sortir. Elle non plus ne croit pas à la répression de la junte birmane. Et pour cause, l'armée dit avoir expulsé 9 000 étrangers depuis le début de l'année alors que les rapports officiels dénombrent plus de 100 000 travailleurs exploités le long de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Chaque année, le secteur de la fraude en ligne rapporterait près de 40 milliards de dollars en Asie du Sud-Est. À lire aussiBirmanie: la junte affirme avoir arrêté près de 1600 étrangers dans un centre d'arnaque en ligne
Alors que le président américain Donald Trump a interrompu les négociations commerciales avec le Canada, le Premier ministre canadien, Mark Carney souhaite que son pays se rapproche de l'Inde et de la Chine. Pour quelles raisons ? Mark Carney, s'est engagé à doubler les échanges de son pays au cours de la prochaine décennie. Il a donc besoin de diversifier ses partenariats économiques. On a déjà observé un réchauffement des relations entre le chef de l'exécutif canadien et son homologue indien, Narendra Modi, en marge du récent G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Renouer des liens avec la cinquième puissance mondiale Les deux dirigeants ont convenu de relancer les négociations en vue d'un accord commercial. Des discussions, au point mort depuis deux ans en raison de la crise diplomatique entre les deux pays suite à l'assassinat d'un leader sikh à Vancouver. Le Canada avait accusé les autorités indiennes d'être impliquées. Mais depuis les taxes Trump ont rebattu les cartes. « L'Inde est la cinquième économie mondiale, et c'est une grande opportunité pour les travailleurs et entreprises canadiens », a écrit Mark Carney sur la plateforme X lors du G20. De quelles opportunités parle-t-il ? Légumes, combustibles, pâte de bois et engrais partent du Canada vers l'Inde. Produits pharmaceutiques, machinerie, électronique, pierres précieuses, font le chemin inverse entre l'Inde et le Canada. Le commerce entre deux pays tourne actuellement à l'avantage du Canada grâce aux exportations de services. Ottawa souhaite aussi pérenniser l'approvisionnement de l'Inde en uranium. L'objectif est de doubler ses échanges bilatéraux avec New Dehli pour atteindre 50 milliards de dollars américains d'ici 2030. Choisir bien sa stratégie avec la Chine Pour compenser les conséquences de taxes Trump sur son économie, Ottawa veut aussi se rapprocher de la Chine. Mais d'abord il faudra mettre un terme à la guerre commerciale qui fait rage entre Ottawa et Pékin. Supprimer le droit de douane de 100 % sur les véhicules électriques chinois. Une mesure que le gouvernement fédéral examinerait actuellement. La Chine, quant à elle, devra lever les taxes imposées sur le canola, utilisé pour faire de l'huile, les fruits de mer et le porc canadiens. Des liens économiques qu'il faudra aussi étendre à la recherche et au développement, à la production industrielle et aux services. La Chine est déjà le deuxième partenaire commercial du Canada. Mais seulement 5% des exportations canadiennes partent vers la Chine, alors que près de 75% sont destinés aux États-Unis. Remplacer Washington ne sera donc pas simple. D'autant que des inquiétudes persistent par rapport à la Chine concernant les droits de l'homme et les risques de cyber ingérence. À lire aussiGuerre commerciale entre le Canada et les États-Unis: Mark Carney en quête d'alliés en Asie
Le 27 septembre 1825 marque un tournant décisif dans l'histoire moderne. Ce jour-là, sous les applaudissements d'une foule enthousiaste, une locomotive à vapeur nommée Locomotion No. 1, construite par l'ingénieur visionnaire George Stephenson, embarque environ 600 passagers et s'élance entre Stockton et Darlington, dans le nord de l'Angleterre. C'est l'inauguration de la toute première ligne de chemin de fer au monde ouverte au transport de passagers et de marchandises, une innovation qui allait transformer durablement l'économie, la société et même la perception du temps et de l'espace.Avant 1825, des rails existaient déjà, mais ils étaient en bois ou en fonte, utilisés pour tirer des wagonnets par des chevaux, essentiellement dans les mines. L'idée d'y faire circuler une locomotive à vapeur tractant des voyageurs relevait de la science-fiction. La ligne Stockton–Darlington change tout : elle combine rails en fer, locomotive à vapeur et transport public, donnant naissance à une véritable révolution industrielle.Pourquoi cette ligne est-elle née dans cette région ? Parce que le nord-est de l'Angleterre était alors un bassin charbonnier essentiel. Transporter rapidement et à moindre coût le charbon vers le port de Stockton représentait un enjeu économique colossal. Les investisseurs espéraient que la vapeur, plus régulière et plus puissante que les chevaux, réduirait drastiquement les frais et augmenterait les volumes transportés. Ils ne s'attendaient pas à déclencher une mutation mondiale.Le jour de l'inauguration, la locomotive tire un convoi de wagons de charbon, mais aussi des wagons ouverts accueillant des centaines de curieux : une sorte de première « excursion ferroviaire ». Le train atteint une vitesse impressionnante pour l'époque, environ 24 km/h, un rythme jugé presque effrayant par certains témoins. Plusieurs passagers affirment avoir la sensation que « le monde recule ». Une ère nouvelle s'ouvre.L'impact de cette ligne pionnière est gigantesque. En quelques années, le modèle de Stephenson est adopté dans toute la Grande-Bretagne, puis en Europe, aux États-Unis et jusqu'en Asie. Le train accélère le commerce, facilite la mobilité des populations, crée des villes nouvelles, uniformise les horaires nationaux et bouleverse profondément les économies agricoles et industrielles. En 1850, le monde compte déjà plus de 37 000 kilomètres de rails.La ligne Stockton–Darlington n'était qu'un tracé de 40 kilomètres, mais elle a inauguré l'une des plus grandes révolutions de transport de l'histoire humaine. En quelques décennies, elle a fait passer l'humanité du rythme lent des chevaux à celui, fulgurant, de la machine à vapeur. Et elle a ouvert la voie à tout ce que nous appelons aujourd'hui la modernité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode d'Au coeur de l'Histoire, Jean des Cars vous propose de revenir sur le travail fondamental des chercheurs "pasteuriens" du XIXe siècle. La vie de l'un d'entre eux, en particulier, mérite d'être racontée. Il s'agit d'Alexandre Yersin, un franco-suisse, à la fois médecin et explorateur. Ses aventures en Asie l'ont conduit à isoler le bacille d'une maladie qui terrifie l'humanité depuis l'Antiquité : la peste. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production, diffusion et édition : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière- Visuel : Sidonie ManginRessources bibliographiques : - Henri Mollaret et Jacqueline Brossollet, Alexandre Yersin, un pasteurien en Indochine, avant-propos d'Anne-Marie Moulin (Fayard 1985, rééditions Belin 1993, et Belin/Humensis 2017).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ces grands félins qu'on croise essentiellement en Asie ont un pouvoir que possède aussi le petit sorcier à lunettes : l'invisibilité. Si Harry Potter l'obtient grâce à sa fameuse cape, les tigres, eux, l'ont grâce à leur pelage. Pourtant, nous les voyons parfaitement avec nos yeux d'humains. Il faut dire que dans les forêts, à dominante verte, où les tigres se déplacent, cette fourrure orange rayée noire n'est pas de la plus grande discrétion. Sauf que leurs proies, elles, n'ont pas les mêmes yeux que nous et c'est ce qui fait la différence ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alicia raconte leur arrivée à Yogyakarta, loin de l'image qu'ils se faisaient de l'Indonésie. Entre la ville animée, les carrioles tirées par des chevaux, les habitants curieux et l'appel à la prière à 4 h du matin, Java a été un vrai choc culturel. Elle explique comment elle a dû adapter sa tenue pour se sentir à l'aise, et comment cette première étape a donné le ton d'un voyage très différent de ce qu'ils avaient connu en Asie.Écouter l'épisode en entier : Lever de soleil sur le volcan Bromo, rizières, cascades & surf en Indonésie-----------Si l'épisode vous a plu, laissez-moi une note 5 ⭐️ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify
Hello mes chers amis, ici Pauline Laigneau !J'espère que vous allez bien. Je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle leçon du mercredi, ce format où je réponds à la question de l'un d'entre vous.Et cette semaine, c'est Emline Zbinden, fondatrice de la très belle marque suisse Joli Samedi, qui m'a rejoint. Joli Samedi, ce sont des vêtements pour bébés et enfants, éco-responsables, locaux, et entièrement faits à la main en Suisse.Emline m'a posé une question à la fois sincère et complexe :Est-ce que je perds ma légitimité de marque éco-responsable si je commande une matière première en Asie, faute d'alternative européenne ?Une vraie problématique à laquelle beaucoup de créateurs responsables sont confrontés : comment rester fidèle à ses valeurs quand le marché évolue, que le savoir-faire local disparaît et que certaines matières ne sont plus disponibles près de chez soi ?Dans cette leçon, je l'aide à clarifier sa décision, à dialoguer avec sa communauté, et à trouver le juste équilibre entre ses valeurs et la réalité de son business.Bonne écoute ✨CHAPITRAGE 00:00 – Introduction01:22 – Présentation d'Emline et de la marque Joli Samedi01:34 – Sa question : perdre sa légitimité si la matière vient d'Asie ?02:17 – Pourquoi demander l'avis de sa communauté04:45 – L'intention des clients versus leur comportement réel05:19 – Les enjeux business : chiffre d'affaires, best-seller et arbitrages06:12 – Trouver un compromis et anticiper financièrement09:34 – Faire appel à un petit focus group de clientes fidèles10:06 – Pourquoi même 5–6 retours suffisent pour décider#LeçonDuMercredi #Entrepreneuriat #MarqueResponsable #EcoResponsable #MadeInSwitzerland #JoliSamedi #ModeEnfant #CréateursDeMarques #StratégieDeMarque #BusinessÉthique #PaulineLaigneau #PodcastBusinessNotes et références de l'épisode Pour retrouver Emline : Sur LinkedInSur son siteSur Instagram Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Aarushi Talwar est une jeune fille à qui tout pourrait réussir. Elle est douée à l'école, est entourée d'amis, ses parents sont dans une situation très confortable et elle a toute la vie devant elle. Hélas, dans la nuit du 16 mai 2008, elle est sauvagement assassinée dans son sommeil. Qui aurait pu s'en prendre à cette innocente qui n'a jamais cherché de problèmes ? Peut-être un ennemi de la famille, jaloux de sa richesse ? Le domestique qui aurait voulu punir ses employeurs, Rajesh et Nupur Talwar, les parents d'Aarushi ? L'enquête menée par le CBI, l'équivalent du FBI en Inde, révélera de nombreux éléments troublants.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.