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« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.
“C'est un scandale !” selon le Ministre chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot dans une interview accordée au Parisien le 5 février 2023. Selon un rapport du Sénat publié en novembre 2022, sur 19 millions de Français qui consomment de la pornographie en ligne au moins 1 fois par mois, plus de 2 millions sont mineurs. La France souhaite devenir pionnière dans la protection de ses enfants face à la pornographie car les conséquences peuvent être terribles, notamment dans leur rapport à la sexualité. Depuis 2020, différents parlementaires chargés des questions numériques tentent de trouver un moyen de bloquer l'accès aux sites pornographiques aux mineurs. En effet, avec les confinements successifs en France, la consommation a grimpé de près de 30% pendant l'année Covid. Aujourd'hui, pour prouver que l'on a plus de 18 ans sur un site porno, il suffit de cocher la case “Je suis majeur“. Mais Jean-Noël Barrot l'a annoncé : “en 2023, c'est la fin de l'accès aux sites pornographiques pour nos enfants”. Comment la France compte-t-elle protéger les mineurs des sites pornographiques ? Est-ce réalisable ? Quels en sont les problèmes éthiques ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le porno éthique ? Qu'est-ce que Pornhub ? Qu'est-ce que l'affaire Jacquie et Michel, qui bouscule le monde du porno ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 10/04/2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 01:00:36 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Infatigable entrepreneur aujourd'hui largement ignoré, Émile de Girardin a pourtant initié une formidable mutation de la presse, dont il a considérablement élargi le public. Adeline Wrona fait resurgir un homme au cœur des bouleversements du XIXe siècle, qu'ils soient journalistiques ou politiques. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Adeline Wrona Professeure des universités au CELSA Sorbonne Université et spécialiste de la presse et de la littérature au XIXe siècle
L'Italienne Giorgia Meloni est à Washington, au moment où les Européens tentent de trouver une réponse coordonnées face à Trump sur les droits de douane et sur l'Ukraine. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, est également à Washington pour rencontrer son homologue Pete Hegseth. Au même moment, Marco Rubio le secrétaire d'Etat américain est à Paris avec son émissaire sur le Proche-Orient, Steve Witkoff, où ils ont rencontré Jean-Noël Barrot et Emmanuel Macron. Steve Witkoff se rendra aussi à Rome ce samedi pour parler de l'Iran. Enfin, du côté de Moscou, l'émissaire de Vladimir Poutine accuse "de nombreux pays" de tenter de "perturber" le dialogue entre la Russie et les États-Unis.
Entre l'Algérie et la France, le torchon brûle de nouveau. Suite à la décision d'Alger, ce dimanche, d'expulser douze agents consulaires français, Paris prend une décision identique et rappelle son ambassadeur en Algérie. Après le coup de fil Tebboune-Macron du 31 mars et les gestes d'apaisement qui avaient suivi, la surprise est totale. Comment en est-on arrivé là ? Va-t-on vers une rupture des relations diplomatiques ? Le Franco-Algérien Lyes Djebaili a milité pour le mouvement démocratique Hirak à Alger et dirige aujourd'hui en France le collectif Algérie Droit Devant. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à cette nouvelle escalade entre l'Algérie et la France ? Lyes Djebaili : C'est regrettable. C'est incompréhensible. Les relations franco-algériennes s'acheminaient vers une détente, vers un dégel. Et puis subitement, les relations se crispent davantage. Manifestement, on a l'impression que les deux présidents, Monsieur Macron et Monsieur Tebboune, malgré leurs relations personnelles, qui sont de bonnes relations, n'arrivent pas à se parler comme naguère le faisaient Monsieur Bouteflika et Monsieur Chirac. Là, c'est quelque chose d'inédit, du jamais vu depuis l'indépendance de l'Algérie depuis 1962. Le rappel des ambassadeurs côté algérien et côté français. L'expulsion de douze agents consulaires et diplomatiques français et algériens. Tout cela ouvre la voie vers la rupture des relations diplomatiques.Vous craignez une rupture ? Je le crains. Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie parce que c'est inédit depuis 1962, une fermeture des deux côtés. Les ripostes sont fermes de part et d'autre. Voilà, espérons des jours meilleurs pour les relations franco-algériennes. Après tout, ce sont des relations historiques, profondes où s'entremêlent les relations de famille, les relations de culture, du sang, ainsi de suite. Voilà, en tout cas, en tant que militant, en tant que franco-algérien aussi, l'Algérie, c'est mon pays de naissance. Et la France, c'est mon pays d'adoption. Et je me sens aussi bien Algérien que Français. Et c'est la raison pour laquelle j'appelle de tous mes vœux au dégel de ces relations et au retour tant soit peu à la sagesse.Alors, il y a huit jours, après le coup de fil Tebboune-Macron et la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, tout le monde pensait que les deux pays allaient reprendre le dialogue, la coopération. Et puis depuis ce week-end, patatras ! L'Algérie décide d'expulser douze agents français et la France réplique comme vous le savez. Comment expliquez-vous ce nouveau raidissement ? Moi, je rappelle, en tant que militant des droits humains, en tant que militant pour la démocratie, pour l'établissement d'un État de droit et de citoyenneté dans mon pays, je rappelle que, dans un État de droit, la justice est indépendante. Honnêtement, je ne sais pas les détails de cet enlèvement de l'influenceur algérien…Amir DZ, oui… Et donc de la mise en examen et de l'arrestation vendredi dernier par la justice française de trois Algériens de France, dont un membre du consulat d'Algérie à Créteil, près de Paris…Oui, mais ces trois personnes qui sont impliquées dans l'enlèvement… Personnellement, en tant que citoyen, j'appelle à l'indépendance de la justice parce que nous militons pour une justice indépendante dans notre pays d'origine en Algérie. Laissons la justice faire son travail. La justice en France est une justice indépendante. Je ne pense guère qu'elle soit soumise, assujettie à l'exécutif. Mais j'appelle aussi bien l'Algérie et la France à retrouver les chemins de la sagesse pour renouer un dialogue d'égal à égal pour le bien-être de l'Algérie, de la France et des deux peuples algériens et français.Donc, vous pensez qu'après l'arrestation de cet agent algérien du consulat de Créteil, Alger n'était pas obligé d'expulser douze agents français d'Algérie ? C'est une décision qui était lourde de conséquences suite à une décision de justice. C'est un yoyo diplomatique. On retombe dans les travers alors que nous étions tous heureux que les relations franco-algériennes repartent de plus belle.Est-ce que le fond du problème, ce n'est pas la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France ? C'était il y a neuf mois…Oui, chaque pays est souverain dans la prise de sa décision. Maintenant, est-ce que la France aurait pu garder sa neutralité, rester neutre ? Est-ce que cette reconnaissance allait passer par le Parlement ? On se demande. Moi je me le demande, en tant que citoyen sachant les conséquences de cette reconnaissance. La France, c'est un grand pays qui a toujours su garder une certaine neutralité. Monsieur Macron aurait pu garder cette neutralité vis-à-vis de cette question du Sahara occidental. C'est une question qui dépend de l'ONU. C'est une question de décolonisation. Elle dépend de l'ONU. D'ailleurs, entre le ministre des Affaires étrangères français, Monsieur Barrot, et le ministre des Affaires étrangères algérien, Monsieur Attaf, il y avait un communiqué conjoint disant que la question du Sahara occidental dépendait de l'ONU.À lire aussiFrance-Algérie: Paris annonce l'expulsion de douze diplomates et rappelle son ambassadeur
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
durée : 00:10:05 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité de France Inter ce mercredi.
Paris a annoncé le rappel de son ambassadeur à Alger et l'expulsion de 12 agents algériens du territoire français. Une riposte à l'expulsion par Alger de 12 fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, en poste en Algérie. C'est une mesure qu'Alger affirme avoir prise en réponse à la mise en examen et au placement en détention vendredi à Paris de trois de ses ressortissants, dont un agent consulaire, soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement et la séquestration d'un influenceur opposant au régime algérien et exilé en France. Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie.
durée : 00:10:05 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité de France Inter ce mercredi.
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barraud, s'exprime sur la crise diplomatique entre la France et l'Algérie, affirmant que la France a répondu de manière proportionnée aux provocations d'Alger et exige le respect des accords bilatéraux.Le régime algérien désigne le ministre de l'Intérieur français, Bruno Retailleau, comme le principal responsable de cette crise diplomatique, l'accusant de "barbouserie à des fins purement personnelles".Le gouvernement français annonce 40 milliards d'euros d'efforts budgétaires pour l'année prochaine et envisage d'utiliser la méthode "Budget Basse Zéro" pour identifier des pistes d'économies.Le Premier ministre français, François Bayrou, reçoit le comité de soutien à l'écrivain Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis 150 jours, qualifiant sa situation d'"insupportable".Le président de la Cour des comptes menace de ne pas certifier le prochain budget de l'État si les réserves exprimées par les sages ne sont pas suffisamment prises en compte par le gouvernement.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 14 avril 2025 : Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions ArthaudLe ton est remonté d'un cran lundi entre la France et l'Algérie avec l'annonce, par Paris, de la décision des autorités algériennes d'expulser douze fonctionnaires français, au risque de représailles. Alger a demandé à ces agents de quitter son territoire, a fait savoir lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, précisant que cette décision était une réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens en France. Vendredi en effet, trois hommes, dont l'un employé de l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen à Paris notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste français. Ils ont été placés en détention provisoire."Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n'aurons d'autre choix que d'y répondre immédiatement", a averti le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot lundi. Ces échanges tendus des derniers jours contrastent avec la volonté affichée tout récemment des deux pays de relancer leur relation bilatérale. Début avril, le ministre des Affaires étrangères s'était entretenu avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour faire part du souhait de la France de "tourner la page des tensions actuelles" depuis Alger.
Il fallait être bien naïf pour se dire « confiant », comme Emmanuel Macron, dans la libération de Boualem Sansal. Quant aux amabilités faites à Jean-Noël Barrot, récemment à Alger, elles avaient tout de l'hypocrisie diplomatique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:18 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Issu de faits étranges déformés par l'imagination populaire, le mythe du vampire prospère depuis le 17e siècle dans la littérature puis au cinéma. Claude Lecouteux dresse un inventaire des précurseurs de la redoutable créature réputée sucer le sang des vivants. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Claude Lecouteux
durée : 00:58:18 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Issu de faits étranges déformés par l'imagination populaire, le mythe du vampire prospère depuis le 17e siècle dans la littérature puis au cinéma. Claude Lecouteux dresse un inventaire des précurseurs de la redoutable créature réputée sucer le sang des vivants. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Claude Lecouteux
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur un faux journal attribué à RFI, la crise diplomatique entre l'Algérie et les pays de l'AES et la normalisation des relations franco-algériennes. Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?Alors que les pressions américaines persistent pour un cessez-le-feu en Ukraine, la Chine pourrait à son tour jouer un rôle de médiateur entre Moscou et Kiev. Quels intérêts Pékin pourrait trouver dans cette initiative ? Connaissant les liens qui l'unissent à la Russie, comment la Chine pourrait-elle mener des négociations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Intox : un faux journal attribué à RFISur les réseaux sociaux et les chaînes WhatsApp, un audio créé par l'intelligence artificielle simule un journal de RFI sur la situation en RDC. On y entend Corneille Nangaa, l'ancien président de la Céni devenu coordinateur de l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23, présenter ses excuses aux Congolais. Comment s'assurer qu'une information provient bien de RFI ?Avec Grégory Genevrier, journaliste à la Cellule Info-Verif. Algérie : les pays de l'AES rappellent leurs ambassadeursAprès la destruction d'un drone malien par l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs à Alger. Bamako affirme que ce drone volait au-dessus du territoire malien, Alger assure qu'il était entré dans l'espace aérien algérien. Que sait-on de cet incident ? Pourquoi les pays de l'AES dénoncent-ils des « provocations à répétitions » de la part de l'Algérie ? Une crise plus importante est-elle inévitable ?Avec Akram Kharief, journaliste et chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg. France/Algérie : un premier pas vers la normalisation ?Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s'est rendu en Algérie pour rencontrer son homologue algérien Ahmed Attaf et le président Abdelmadjid Tebboune. Objectif, permettre un réchauffement des relations entre Paris et Alger. À l'issue de ces entretiens, quels sont les engagements concrets pris sur les questions sécuritaires et migratoires ?Avec Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE).
Entre les trois régimes putschistes du Sahel et l'Algérie, c'est la crise ouverte. Dimanche, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont accusé l'Algérie d'avoir abattu un drone malien en territoire malien et ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. Lundi 7 avril, l'Algérie a répliqué du tac au tac et est allée encore plus loin en fermant son espace aérien à tous les avions en provenance ou à destination du Mali. Et dans la soirée d'hier, Bamako a décidé de faire de même en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination d'Algérie. Pourquoi ce clash ? Le Niger est-il prêt à une telle escalade ? Et la France dans tout cela ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. RFI : Pourquoi le torchon brûle entre Alger et Bamako ? Seidik Abba : Je crois qu'on peut situer la dégradation des relations entre les deux pays à la prise de Kidal en novembre 2023 par l'armée malienne. À la suite de cette prise de Kidal, les ex-rebelles s'étaient repliés sur la frontière algérienne et se sont réorganisés militairement. Pour Bamako, au bas mot, l'Algérie a fermé les yeux sur leurs efforts de réorganisation.Alors, depuis ce dimanche 6 avril, il y a une nouvelle crise parce que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger et parce que l'Algérie vient de répondre du tac au tac. Pourquoi cette nouvelle montée de tension ? Oui, cette nouvelle crise est liée à un drone malien qui a été abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. L'aviation algérienne a abattu ce drone au-dessus de la frontière commune et les deux pays sont d'accord sur cet incident. Mais les versions divergent sur la localisation de l'endroit où le drone a été abattu. En tous les cas, le régime de Bamako a rappelé cette fois-ci en renfort les deux autres pays de l'AES, le Niger et le Burkina Faso, pour créer un rapport de force plus favorable parce que, par le passé déjà, le Mali a eu à protester contre ce qu'il considère comme des actes d'hostilité de la part de l'Algérie, mais ça n'a pas changé. Ça veut dire qu'on s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien.Alors vous parlez du Niger, est-ce que ce pays est prêt à l'escalade avec l'Algérie ?Non, je ne pense pas que le Niger soit prêt parce que, lorsqu'on regarde, il y a quand même des intérêts importants du Niger qui sont en jeu. Sur le plan diplomatique, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine s'est rendu en août 2024 à Alger à la tête d'une forte délégation. Il avait à l'époque été reçu par le président du pays Abdelmadjid Tebboune. Ça traduit quand même le réchauffement des relations diplomatiques. Au plan économique aussi, le ministre nigérien du Pétrole était à Alger en février 2025 et la Sonatrach, qui a mené des prospections dans la partie nord du Niger, dans la région d'Agadez…La compagnie algérienne Sonatrach…C'est ça, la grande compagnie de pétrole et des hydrocarbures algériens, la Sonatrach, a fait des prospections au Niger qui se sont révélées concluantes et il y a même eu un essai. Il est question de passer aujourd'hui au forage des puits et il est envisagé dans un schéma inédit que le pipeline soit connecté à partir du Niger au pipeline algérien. En plus de ça, la Sonatrach est dans une perspective de former des Nigériens aux métiers du pétrole. Donc, il y a sur le plan économique et politique un réchauffement avec Niamey qui, à mon avis, pourrait être affecté par cet alignement de Niamey sur Bamako dans le cadre de la solidarité inter AES.Depuis le dégel entre Alger et Paris, c'était ce 6 avril avec la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l'Algérie et la France engagent un dialogue stratégique sur le Sahel. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que, comme la France n'a plus aucun canal de discussion avec les pays de l'AES, elle souhaite se rapprocher de l'Algérie parce qu'il y a des intérêts réciproques entre les pays de l'AES et l'Algérie. Et la France parie sur justement le retour à la normale entre les pays de l'AES et l'Algérie pour pouvoir faire passer des messages politiques et diplomatiques.Mais au contraire, est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer un soutien de l'Algérie et de la France aux rebelles touaregs du FLA, le Front de libération de l'Azawad ? Non, je pense que l'Algérie a toujours été très prudente dans le soutien à l'irrédentisme qu'il y a au Mali parce que, elle-même, elle n'a pas fini de régler les questions irrédentistes qu'il pourrait y avoir dans son propre territoire national. Et je ne pense même pas que la France, d'ailleurs, a intérêt encore à aggraver la situation de ses relations avec les pays de l'AES.Depuis douze ans, Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste du JNIM, est protégé par l'Algérie. Est-ce qu'un rapprochement entre Alger et Paris pourrait se faire au détriment de ce chef jihadiste ? Je crois que c'est tout à fait possible. Iyad Ag Ghaly avait par le passé échappé de justesse à une élimination par les forces françaises à la suite d'un couac avec l'Algérie.C'était à Tamanrasset…C'était à Tamanrasset. Il avait échappé justement à une élimination physique par les forces françaises. Et je crois que, s'il y a un rapprochement intensif entre Paris et Alger, ça pourrait justement se faire au détriment d'un personnage comme Iyad Ag Ghaly, qui a toujours été évalué comme une cible à haute intensité par la France et qui a échappé à l'élimination alors que d'autres chefs jihadistes importants ont été éliminés par l'armée française.
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
« Entre la France et l'Algérie, les relations reviennent à la normale », affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, qui a été reçu le 6 avril 2025 à Alger en audience pendant plus de deux heures par le président Abdelmadjid Tebboune. Ces derniers mois, la crise entre Paris et Alger avait fait craindre une rupture des relations diplomatiques. Mais le 31 mars, un coup de téléphone Macron - Tebboune a tout débloqué. Quelles sont les coulisses de ce rebondissement ? À Paris, Akram Belkaïd est le rédacteur en chef du Monde Diplomatique. Il est aussi membre du comité éditorial du site Orient XXI. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : « Le rideau se lève », dit Abdelmadjid Tebboune. Est-ce que ça y est, la lumière jaillit ?Akram Belkaïd : Oui, quelle étrange formule ! « Le rideau se lève », c'est plutôt un spectacle. Et donc, on se dit que le spectacle continue dans ce feuilleton interminable des relations franco-algériennes. Mais peut-être que c'est aussi pour dire qu'on revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes.« Les questions de réadmission et les questions de visas seront traitées dans le cadre des accords existants », dit le ministre français Jean-Noël Barrot. Est-ce à dire que ce sera donnant-donnant, réadmission contre visas ? Alors on peut effectivement comprendre ça, même si pour le moment ce sont les accords qui existent qui priment. Donc, le fameux accord de 1968 qui a été révisé à plusieurs reprises, faut-il le rappeler, et donc les dispositions bilatérales concernant les visas. Donc on n'est pas dans un contexte où on nous explique que tout va être remis à zéro, même si, dans le même temps, on nous dit tout de même qu'il va y avoir des négociations, en tout cas des « enrichissements ».Et des rencontres entre les consuls d'Algérie en France et les préfets de France… Ça, c'est une très bonne chose. On se demande pourquoi ça n'existait pas avant. Il y a une importante communauté algérienne en France. Il y a des problèmes concrets qui se posent à la communauté algérienne de France et c'est une très bonne chose, à mon sens, que ces consuls puissent dialoguer avec les préfectures de manière à ce que la vie quotidienne de cette communauté ne soit pas entravée.Est-ce que les déclarations du ministre français des Affaires étrangères ne sont pas en contradiction avec celles de son collègue de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui accusait récemment l'Algérie de vouloir agresser et humilier la France ? Absolument. On se demande d'ailleurs quelle va être la réaction de monsieur Retailleau, puisque c'est lui qui, au cours des dernières semaines, a jeté de l'huile sur le feu par des déclarations incandescentes. Une menace de démission aussi. Là, visiblement, le dossier lui échappe puisqu'il n'a même pas été cité dans la liste des contacts bilatéraux à venir, puisque c'est le garde des sceaux français qui a été cité sur le plan, en tous les cas, des questions juridiques. Je dirais que, là, pour le coup, ça devient un problème de politique intérieure française.Dans le domaine sécuritaire, le ministre français des Affaires étrangères a annoncé qu'il y aura désormais entre l'Algérie et la France « un dialogue stratégique sur le Sahel ». Comment réagissez-vous ? Alors, c'est une déclaration qui est très importante parce que, dans le contexte actuel du Sahel, avec la montée en puissance, je dirais, de la contestation contre la France mais aussi contre l'Algérie, il est évident que Paris et Alger ont intérêt à trouver un accord pour suivre ce qui se passe au Mali, au Niger, au Burkina Faso aussi, qui sont des zones où traditionnellement les intérêts français et algériens n'ont pas toujours été convergents, mais là où, pour le coup, ils le deviennent. On parle beaucoup de l'influence russe, on parle beaucoup de l'influence turque. Et les deux, je dirais, acteurs habituels semblent avoir perdu la main sur les questions géostratégiques qui concernent cette région.Peut-on parler d'une convergence entre Paris et Alger contre la présence de Wagner à Kidal ? En tous les cas, il est vrai aussi qu'il y a aujourd'hui une dissonance dans les rapports algéro-russes sur la présence effectivement de Wagner à Kidal, que l'Algérie n'accepte pas, que l'Algérie dénonce de manière plus ou moins explicite. Et donc effectivement, on sent bien que là, pour le coup, il y a une entente possible entre Algériens et Français sur ce point-là.Dans le communiqué conjoint des deux présidents lundi 31 mars, comme dans la déclaration du ministre français du 6 avril, pas un mot sur le Sahara occidental qui a pourtant été l'élément déclencheur de la crise au mois de juillet dernier. Est-ce à dire que l'Algérie se résigne à voir la France reconnaître la marocanité du Sahara ? C'est un point qui a été volontairement et délibérément mis de côté. Maintenant, les langues se délient un peu… Quand Emmanuel Macron a adressé sa lettre au roi du Maroc, il est apparu que, en fait, c'était une perspective que les Algériens avaient entérinée depuis un moment et que ça faisait partie, je dirais, des choses qui semblaient être inscrites. Donc, oui, c'est une sorte non pas de résignation, mais Alger prend acte de la position française et l'idée, c'est d'avancer en mettant ce dossier à part, c'est-à-dire en essayant de le réduire à un point, je dirais, de non-accord entre l'Algérie et la France, sachant qu'il est très possible aussi que des choses puissent se cristalliser dans les prochains mois dans, non pas un rapprochement, mais dans un léger réchauffement des relations entre Alger et Rabat.
Visite de Jean-Noël Barrot à Alger : un espoir de grâce pour Boualem Sansal ? Kamel Daoud, journaliste et écrivain, prix Goncourt 2024, publie "Avant qu'il ne soit trop tard", aux Presse de la cité, recueil de ses chroniques de 2015 à 2025. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump assume sa politique de taxes douanières qui provoque un tsunami financier sur les places boursières mondiales, notamment à Tokyo et Hong Kong.Plusieurs manifestations ont lieu en France ce week-end, avec des rassemblements du Rassemblement National, de la France Insoumise et du parti présidentiel Renaissance, qui s'affrontent sur la scène politique.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud se rend en Algérie dans l'espoir de sceller la fin de la brouille diplomatique entre les deux pays.Deux hommes sont mis en examen et incarcérés dans le nord de la France pour un projet d'attentat, avec la découverte d'une ceinture artisanale susceptible d'accueillir une bombe.Sur le plan sportif, Marseille consolide sa deuxième place en Ligue 1 après sa victoire 3 à 2 contre Toulouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Visite de Jean-Noël Barrot à Alger : un espoir de grâce pour Boualem Sansal ? Kamel Daoud, journaliste et écrivain, prix Goncourt 2024, publie "Avant qu'il ne soit trop tard", aux Presse de la cité, recueil de ses chroniques de 2015 à 2025. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce lundi, il revient sur la visite de Jean-Noël Barrot en Algérie qui a annoncé vouloir "reconstruire un partenariat d'égal à égal". Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump assume sa politique de taxes douanières qui provoque un tsunami financier sur les places boursières mondiales, notamment à Tokyo et Hong Kong.Plusieurs manifestations ont lieu en France ce week-end, avec des rassemblements du Rassemblement National, de la France Insoumise et du parti présidentiel Renaissance, qui s'affrontent sur la scène politique.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud se rend en Algérie dans l'espoir de sceller la fin de la brouille diplomatique entre les deux pays.Deux hommes sont mis en examen et incarcérés dans le nord de la France pour un projet d'attentat, avec la découverte d'une ceinture artisanale susceptible d'accueillir une bombe.Sur le plan sportif, Marseille consolide sa deuxième place en Ligue 1 après sa victoire 3 à 2 contre Toulouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après plusieurs années de tensions diplomatiques, la France et l'Algérie amorcent un rapprochement. La visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à Alger début avril 2025, a permis de relancer la coopération entre les deux pays, notamment sur le dossier sensible des réadmissions de ressortissants algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
durée : 00:58:07 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Isabelle Matamoros restitue les pratiques de la lecture par les femmes au XIXe siècle, et révèle la manière dont certaines en firent un outil essentiel pour l'émancipation. Avec la volonté, l'audace d'apprendre, de débattre, d'enseigner et même d'agir dans l'arène politique. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Isabelle Matamoros Historienne, spécialiste d'histoire de la famille et d'histoire des femmes
Jean-Noël Barrot sera demain en Algérie - On décrypte le monde
C dans l'air l'invité du 3 avril 2025 : Fabrice d'Almeida, historien, vice-président université Paris Panthéon Assas, auteur de GÉNIES DU MAL , aux éditions PLON.Les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont eu un long échange téléphonique, lundi. Ils sont convenus de "donner une nouvelle ambition à la relation" bilatérale. Cette reprise de contact renforce la probabilité d'une prochaine libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Le président français a décidé, à la suite de cet appel téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, de dépêcher le 6 avril à Alger le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot afin de "donner rapidement" un nouvel élan aux relations bilatérales après des mois de crise, selon le communiqué conjoint publié lundi soir.L'objectif commun affiché est de "donner une nouvelle ambition à la relation" dans un "esprit d'amitié", mais aussi dans un "souci d'efficacité et de résultat".
Toute cette semaine, Au Coeur de l'Histoire met "des soeurs à l'honneur", ces soeurs qui sont entrées dans l'Histoire à plusieurs. Pour le quatrième épisode, Stéphane Bern nous entraîne direction l'Angleterre à la rencontre de Nancy, Pamela, Diana, Unity, Jessica et Déborah, toutes Mitford ! 6 filles de l'aristocratie anglaise, 6 sœurs excentriques qui ont traversé le siècle et pris des chemins aussi différents que… surprenants ! Qu'est-ce qui a rendu cette fratrie de sœurs si célèbres ? En quoi les 6 sœurs Mitford ont-elles marqué, chacune à leur manière, le 20ᵉ siècle ? Comment expliquer que ces femmes issues d'une famille aristocrate, aisée, bien éduquées, aient dévié de leur voie qui semblait toute tracée ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Noël Liaut, biographe et traducteur, auteur de "Nancy Mitford, la dame de la rue Monsieur" (Allary) et traducteur des livres de Nancy et Deborah Mitford aux éditions Payot. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, Au Coeur de l'Histoire met "des soeurs à l'honneur", ces soeurs qui sont entrées dans l'Histoire à plusieurs. Pour le quatrième épisode, Stéphane Bern nous entraîne direction l'Angleterre à la rencontre de Nancy, Pamela, Diana, Unity, Jessica et Déborah, toutes Mitford ! 6 filles de l'aristocratie anglaise, 6 sœurs excentriques qui ont traversé le siècle et pris des chemins aussi différents que… surprenants ! Qu'est-ce qui a rendu cette fratrie de sœurs si célèbres ? En quoi les 6 sœurs Mitford ont-elles marqué, chacune à leur manière, le 20ᵉ siècle ? Comment expliquer que ces femmes issues d'une famille aristocrate, aisée, bien éduquées, aient dévié de leur voie qui semblait toute tracée ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Noël Liaut, biographe et traducteur, auteur de "Nancy Mitford, la dame de la rue Monsieur" (Allary) et traducteur des livres de Nancy et Deborah Mitford aux éditions Payot. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des parents d'élèves de l'école Émile Zola à Saint-Ouen votent pour déplacer temporairement les classes de maternelle en raison de la présence de trafic de drogue dans la cour de récréation.La Commission européenne réagit aux nouvelles taxes douanières américaines de 10% minimum et jusqu'à 34% pour certains produits, qualifiées de "regrettables et totalement déraisonnables" par les partenaires commerciaux des États-Unis.La Cour d'appel de Paris annonce que le procès en appel de Marine Le Pen aura lieu avant l'été 2026, afin qu'il ne coïncide pas avec la campagne présidentielle.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud se rend à Alger pour tenter d'apaiser les tensions diplomatiques avec l'Algérie, notamment concernant le cas de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Une exposition au Musée du Luxembourg à Paris met en lumière l'influence de l'artiste français Fernand Léger, pionnier de l'art moderne, sur des artistes contemporains comme Niki de Saint-Phalle ou Keith Haring.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des parents d'élèves de l'école Émile Zola à Saint-Ouen votent pour déplacer temporairement les classes de maternelle en raison de la présence de trafic de drogue dans la cour de récréation.La Commission européenne réagit aux nouvelles taxes douanières américaines de 10% minimum et jusqu'à 34% pour certains produits, qualifiées de "regrettables et totalement déraisonnables" par les partenaires commerciaux des États-Unis.La Cour d'appel de Paris annonce que le procès en appel de Marine Le Pen aura lieu avant l'été 2026, afin qu'il ne coïncide pas avec la campagne présidentielle.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud se rend à Alger pour tenter d'apaiser les tensions diplomatiques avec l'Algérie, notamment concernant le cas de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Une exposition au Musée du Luxembourg à Paris met en lumière l'influence de l'artiste français Fernand Léger, pionnier de l'art moderne, sur des artistes contemporains comme Niki de Saint-Phalle ou Keith Haring.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »
durée : 00:58:23 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Certaines affaires judiciaires marquent les mémoires. C'est le cas de "l'affaire Lacenaire" qui défraya la presse en novembre 1835. Anne-Emmanuelle Demartini revient sur le criminel et poète Pierre-François Lacenaire qui tout à la fois fascina, scandalisa et angoissa la société de son temps. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Anne-Emmanuelle Demartini Historienne, professeure d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre du centre d'histoire du XIXe siècle
durée : 00:47:11 - La 20e heure - par : Eva Bester - Historien, auteur de nombreux livres sur la vie politique française, les milieux d'affaires et les médias, Jean-Noël Jeanneney a aussi fait partie du gouvernement et dirigé de grandes institutions publiques. Son ouvrage "Une République française 1870-1940" est paru aux éditions Robert-Laffon.
durée : 00:58:37 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Yves Saint-Geours revient sur l'histoire de l'Équateur et les raisons d'un mal-être qui s'est exprimé sur le long terme et qui se montre encore dans l'actualité. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Yves Saint-Geours Historien et diplomate, ancien ambassadeur en Bulgarie, au Brésil et en Espagne
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, tente de désamorcer les tensions entre la France et l'Algérie lors d'un dîner à la Grande Mosquée de Paris, alors que le ministre de l'Intérieur a boycotté l'événement.Le Premier ministre maintient que le retour à l'âge de départ à la retraite à 62 ans est impossible, malgré les protestations des syndicats.Le gouvernement est recadré sur la question du port du voile dans les compétitions sportives, après des déclarations contradictoires de plusieurs ministres.La députée Prisca Thévenot accuse la France Insoumise d'alimenter une campagne de menaces de mort à son encontre sur les réseaux sociaux.Maryam Radjavi, dirigeante des Moudjahidines du peuple iranien, est épinglée pour son train de vie dispendieux en France, soupçonné d'être financé par des fonds douteux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, tente de désamorcer les tensions entre la France et l'Algérie lors d'un dîner à la Grande Mosquée de Paris, alors que le ministre de l'Intérieur a boycotté l'événement.Le Premier ministre maintient que le retour à l'âge de départ à la retraite à 62 ans est impossible, malgré les protestations des syndicats.Le gouvernement est recadré sur la question du port du voile dans les compétitions sportives, après des déclarations contradictoires de plusieurs ministres.La députée Prisca Thévenot accuse la France Insoumise d'alimenter une campagne de menaces de mort à son encontre sur les réseaux sociaux.Maryam Radjavi, dirigeante des Moudjahidines du peuple iranien, est épinglée pour son train de vie dispendieux en France, soupçonné d'être financé par des fonds douteux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'exprime avec diplomatie lors d'un dîner à la Grande Mosquée de Paris pour tenter d'apaiser les tensions entre la France et l'Algérie.Une influenceuse franco-algérienne est jugée à Lyon pour des menaces de mort proférées sur les réseaux sociaux, un an de prison avec sursis est requis.Le gouvernement tente de mettre fin à la cacophonie autour de l'interdiction du port de signes religieux dans le sport, la ministre de l'Égalité Aurore Berger affirme qu'il n'y a qu'une seule ligne politique.Le conclave sur la réforme des retraites se délite, les petits patrons et FO claquent la porte des négociations, la CGT devrait suivre.Donald Trump et Vladimir Poutine s'entretiennent pendant 2h30 pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, des sirènes d'alerte retentissent à Kiev.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'exprime avec diplomatie lors d'un dîner à la Grande Mosquée de Paris pour tenter d'apaiser les tensions entre la France et l'Algérie.Une influenceuse franco-algérienne est jugée à Lyon pour des menaces de mort proférées sur les réseaux sociaux, un an de prison avec sursis est requis.Le gouvernement tente de mettre fin à la cacophonie autour de l'interdiction du port de signes religieux dans le sport, la ministre de l'Égalité Aurore Berger affirme qu'il n'y a qu'une seule ligne politique.Le conclave sur la réforme des retraites se délite, les petits patrons et FO claquent la porte des négociations, la CGT devrait suivre.Donald Trump et Vladimir Poutine s'entretiennent pendant 2h30 pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, des sirènes d'alerte retentissent à Kiev.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:46 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - L'agression de l'Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine a redonné à la Mer Noire la situation de décor et d'enjeu qu'elle a occupée bien souvent dans l'Histoire. Marie-Pierre Rey revient sur la guerre de Crimée (1853-1856) et montre son empreinte dans la mémoire collective russe. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Marie-Pierre Rey Professeure d'histoire russe et soviétique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Dans cette édition :La présidente de Moldavie est reçue à l'Élysée par Emmanuel Macron, qui réaffirme le soutien de la France à l'indépendance et à la souveraineté de la Moldavie face aux craintes d'une prochaine offensive russe.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky négocie avec les Américains à Jeddah sur la course à l'armement et le rétablissement éventuel du service militaire en Ukraine.Plus de 60 000 patrons de TPE et PME ont perdu leur emploi en 2024, conséquence de l'instabilité politique et économique, avec notamment la hausse des coûts et le désengagement des banques.Un accident maritime spectaculaire a eu lieu au large des côtes britanniques, impliquant un pétrolier et un cargo, faisant 32 blessés et risquant de provoquer une marée noire.Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot entame une tournée en France pour expliquer la crise internationale aux citoyens.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
C'est à la Une du Parisien Dimanche : trois drapeaux qui flottent au vent : drapeaux français, européen et ukrainien, c'est « le réveil de l'Europe », titre le journal, qui a interrogé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lequel se montre ferme : « Ne nous laissons pas intimider », dit-il. « La France pourrait-elle entrer en guerre ? » lui demande le journal : « notre objectif est d'assurer une paix durable sur le continent européen », répond prudemment le chef de la diplomatie française, selon lequel « nous obtiendrons cette paix en nous donnant les moyens de dissuader la menace ». La Tribune Dimanche, de son côté, a interviewé Sébastien Lecornu. « Ceux qui nient la menace russe se trompent », estime le ministre des armées. Les États-Unis sont-ils toujours les alliés de la France ? « Je les considère toujours comme des alliés, en dépit de leur grande imprévisibilité », assure le ministre. Quant aux intentions côté russe, la méfiance est de mise : « ils ciblent notre démocratie et notre économie », accuse Sébastien Lecornu.Menace contre la démocratieC'est aussi avec la guerre en Ukraine en toile de fond que le Nouvel Obs a interrogé Raphaël Glucksmann. Le député européen, intellectuel de gauche, opposant de longue date à Vladimir Poutine, fait la Une de l'hebdomadaire, à l'occasion d'une grande interview. « Nous avons un ennemi », explique Raphaël Glucksmann, « Poutine, qui incarne une menace directe contre nos démocraties. Il soutient les mouvements d'extrême droite partout en Europe, attaque nos infrastructures stratégiques. Sa cible, c'est l'existence même de cette Union Européenne qui garantit la paix et la liberté sur le continent ». Mais pour Raphaël Glucksmann, pas question de baisser les bras. « Nous avons les moyens d'agir, de devenir une puissance avec laquelle il faut compter », assure-t-il. « Nous n'avons pas à être les serpillères sur lesquelles les empires s'essuient les pieds ». Le député européen n'est est pas pour autant moins inquiet. Et rappelle : « cela fait vingt ans que j'alerte sur le fait que la guerre va revenir dans nos vies, parce que nous avons affaire à un régime fasciste, la Russie de Poutine qui fonde sa dynamique interne sur l'expansionnisme et l'exaltation nationaliste ».Quelle opposition ?Nous allons à présent aux États-Unis, où se pose la question de l'opposition à Donald Trump. Question posée par l'Express. « Qui pour freiner le 47ème président ? » demande l'hebdomadaire, selon lequel « l'opposition peine à s'organiser et à se faire entendre ». Il y a bien quelques manifestations ici et là, mais aucun mouvement de grande ampleur. « Le Parti démocrate est aux abonnés absents » explique l'Express. « Il n'a pas de vrai leader, est divisé entre centristes et progressistes, et semble incapable d'articuler un message efficace contre le rouleau compresseur républicain ». « Le seul qui se fait entendre » remarque l'hebdomadaire, « c'est le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, ex- candidat à la présidentielle. À 83 ans, il s'est lancé dans un tour des états conservateurs et fait salle comble. « Le trumpisme ne va pas être vaincu par les hommes politiques de Washington », harangue-t-il, mais par vous, les électeurs ! » La contestation contre Trump n'en est donc encore qu'à ses débuts, mais « à mesure que les effets des licenciements de fonctionnaires et des suppressions de subventions publiques vont se faire sentir, la grogne pourrait s'amplifier », estime l'Express qui cite Marc Cuban. Ce milliardaire « hostile à Trump » assure ainsi : « les gens commencent à comprendre que le chaos n'est pas bénéfique pour le pays ». Tableau d'honneurNous ouvrons à présent le Point, qui fait sa Une sur « le pouvoir des femmes ». À l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, l'hebdomadaire annonce « un état des lieux en France et dans le monde (…) Quel est leur vrai pouvoir dans l'économie, la politique, dans le top 50 de l'industrie culturelle, dans le tableau d'honneur des scientifiques ? » interroge le Point. L'hebdomadaire dresse de nombreux portraits d'entrepreneuses, qui brillent dans la mode ou le monde du football, de patronnes de sociétés fleurissantes, de scientifiques. Cela va de la chanteuse américaine et milliardaire Taylor Swift à l'astronaute française Sophie Adenot. Autant dire que les femmes puissantes ne manquent pas, même si elles ont souvent dû faire face à une forme d'hostilité ou d'ignorance du côté des hommes… Exemple avec Laura Chaubard, la directrice de la prestigieuse École polytechnique. « Je ne compte pas le nombre de fois où on m'a prise pour la secrétaire du service » raconte-t-elle. Graphiques à l'appui, le Point nous explique qu'il faudra encore beaucoup d'efforts pour que les femmes soient aussi nombreuses que les hommes aux postes à responsabilité. Sans oublier les inégalités salariales, toujours d'actualité. Les femmes de pouvoir mises à l'honneur par le Point, car, nous dit-on, « rien n'est plus efficace que les rôles modèles qui font rêver ». Tout de même, les autres femmes, celles qui ne font (peut-être) pas rêver, peuvent, elles aussi être des modèles...
durée : 00:58:34 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - À l'occasion des 150 ans du Palais Garnier, Mathias Auclair retrace l'histoire de l'opéra en France, depuis la fondation de l'Académie royale de Musique par Colbert en 1669 jusqu'à l'Opéra National de Paris aujourd'hui. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Mathias Auclair Conservateur général, directeur du département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France
C dans l'air du 3 mars 2025 - Et maintenant Trump veut punir ZelenskyLe président ukrainien est plus que jamais dans le viseur de Washington, et le soutien européen réaffirmé ces dernières heures à Londres n'y a rien changé. Qualifié de dictateur, puis quasiment expulsé de la Maison-Blanche après la scène brutale dans le bureau ovale devant les caméras du monde entier, entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et JD Vance, les États-Unis font encore monter la pression sur le dirigeant ukrainien, laissant planer l'idée qu'il pourrait devoir quitter son poste."Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz. "S'il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles, soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu'on a un vrai problème", a-t-il ajouté, interrogé sur la chaîne CNN. Une position qui reprend celle défendue par le Kremlin depuis le début de l'invasion de l'Ukraine et qui a une nouvelle fois appelé ce lundi à "forcer" le dirigeant ukrainien à faire "la paix"."Me remplacer ne sera pas si facile", avait répondu dans la soirée Volodymyr Zelensky depuis Londres, où il a reçu le soutien de ses alliés européens. Rassemblés dans la capitale anglaise pour un sommet ce dimanche 2 mars, une quinzaine de chefs d'États européens ont rappelé qu'ils seraient aux côtés de Kiev "aussi longtemps qu'il le faudrait" et souhaitent infléchir la position américaine en proposant un plan de paix. Mais alors qu'Emmanuel Macron a développé dimanche soir dans la presse l'idée d'une trêve d'un mois en Ukraine, présentée comme une proposition franco-britannique, ce lundi, le Premier ministre Keir Starmer a affirmé qu'il n'y avait pas encore d'"accord" sur le sujet. "Plusieurs options sont sur la table, sous réserve de discussions plus approfondies avec les partenaires américains et européens, mais une trêve d'un mois n'a pas fait l'objet d'un accord", a également souligné un responsable du gouvernement britannique.Des dirigeants européens bien décidés, en revanche, à se réarmer face à la menace russe et au désengagement américain. L'Allemagne envisagerait d'investir dans la défense et les infrastructures plusieurs centaines de milliards d'euros, et son futur chancelier Friedrich Merz s'est dit prêt à parler de protection nucléaire avec Paris et Londres. Un plan global sera présenté lors d'un sommet européen ce jeudi. D'ici là, deux débats sans vote auront lieu aujourd'hui à l'Assemblée et au Sénat en France sur la situation en Ukraine, alors que le débat sur un parapluie nucléaire européen a été relancé depuis qu'Emmanuel Macron s'est dit prêt samedi à "ouvrir la discussion" sur le sujet.Mais pour la leader du Rassemblement national (RN), les États-Unis restent "évidemment" un allié de la France au sein de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord). Ceux qui disent le contraire "ne sont pas des gens raisonnables", a affirmé Marine Le Pen, qui, dans son programme de 2022, défendait la sortie du commandement intégré de l'Otan et un rapprochement stratégique avec la Russie. Pour Marine Le Pen, la dissuasion nucléaire de la France doit rester "française". "On ne doit pas la partager", a-t-elle estimé, en minimisant la portée des échanges très tendus entre les présidents américain et ukrainien, la veille, dans le Bureau ovale. "C'est assez normal", a-t-elle jugé, parce que "le chemin de la paix est un chemin qui est difficile".Le ministre des Armées Sébastien Lecornu lui a répondu sur X que la dissuasion nucléaire "restera" française "de la conception et la production de nos armes jusqu'à leur mise en œuvre sur décision du président de la République", mais qu'en même temps, "nos intérêts vitaux comportent une 'dimension européenne'". Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté "mis en garde contre une ligne de front qui ne cesse de se rapprocher de nous".Autre sujet au centre des débats : la réponse européenne à la hausse des droits de douane annoncée par le président américain. Pour l'ancien chef d'État François Hollande, "face à ce qui est une offensive commerciale de Donald Trump, il va falloir être très ferme, très dur… " "Nous, les Européens – et les Français doivent être en première ligne – nous devons lui faire mal, très mal". Le député de Corrèze a estimé, par ailleurs, que "le peuple américain reste notre ami, mais lui n'est plus notre allié" alors qu'aux Etats-Unis des manifestations ont lieu à New York, Los Angeles et Boston mais aussi à Waitsfield, dans le Vermont, où le vice-président américain est venu pour un séjour en famille.Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de Dans la forge du monde- Peer DE JONG - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de Agir entre les lignes- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales chez SynopiaPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
(00:00:37) Le réveil d'une Europe post-Amérique (00:05:27) "Depuis 15 ans, la menace ne cesse de se rapprocher de nous": Jean-Noël Barrot, ministre français des affaires étrangères (00:08:49) Jusqu'où le fossé politique entre jeunes hommes et jeunes femmes se creusera-t-il ? (00:16:12) Lisbonne se rebiffe à son tour contre le surtourisme
durée : 02:58:29 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Jean-Noël Barrot, François Hollande, Denis Olivennes et Stéphane Hasbanian, Jérémy Ferrari, Elsa Guedj sont les invités de ce lundi 3 mars.
durée : 00:58:40 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Fausses correspondances, fausses chartes, fausses reliques, fausses monnaies ! La tromperie semble régner au Moyen Âge. Paul Bertrand revient sur les usages du faux à une époque où le texte original n'avait pas ce sens sacré et intouchable qu'il aura plus tard. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Paul Bertrand
durée : 00:58:27 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Existe-t-il une spécificité des intellectuels dans une révolte armée ? Alya Aglan revient sur la vie et le combat de Jean Cavaillès, ce résistant de la première heure, tombé injustement dans l'oubli. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Alya Aglan Historienne de la Seconde Guerre mondiale. Elle a codirigé avec Jean-Pierre Azéma "Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes" (Flammarion, 2002)
Les dés sont jetés, l'AGI (intelligence artificielle générale) sera là avant la fin de l'année selon Karim Beguir.Ce polytechnicien originaire de Tataouine (Tunisie) est aujourd'hui à la tête du leader européen et africain dans le monde de l'IA.En 2015, il fonde InstaDeep qui devient rapidement une entreprise IA dans le B2B. Il regroupe aujourd'hui 450 collaborateurs à travers le monde qui développent des systèmes d'IA décisionnels pour des problèmes industriels complexes et font de la recherche avancée.Les domaines d'application sont variés, allant des logiciels pour le trafic ferroviaire aux analyses biochimiques.En 2023, l'entreprise est vendue à BioNTech pour presque 700 millions de dollars, devenant le plus grand exit d'une société dans l'IA dehors des États-Unis.Karim nous dévoile l'arrière-cuisine de la plus grande avancée technologique que l'humanité n'aie jamais connu :Entre jeux de données ou simulations : pourquoi l'IA apprend toujours plus viteL'opportunité africaine en or dans le domaine de la tech que tout le monde ignoreComment mieux utiliser les IAs dans son quotidienLe triplet du futur : Bitcoin, IA et énergies renouvelablesComment le fonctionnement des entreprises et du travail vont être métamorphosés en profondeurUn épisode crucial pour ne pas être pris de court lorsque la technologie atteindra des niveaux de science-fiction et pour apprendre comment travailler de concert avec nos futurs “collègues digitaux”.TIMELINE:00:00:00 : De Tataouine, à Polytechnique00:23:47 : Les enjeux lorsqu'on se lance à l'étranger00:39:54 : Créer le leader européen et africain de l'IA00:45:08 : Passer d'un salaire flamboyant à l'entrepreneuriat jusqu'au bord de la banqueroute00:58:44 : Le pivot inattendu d'InstaDeep vers l'IA01:10:12 : IA : l'apprentissage par les jeux de données vs par la simulation01:15:17 : L'AGI (intelligence artificielle générale) émergera avant 202601:23:54 : Comprendre comment l'IA opère et apprend toute seule01:31:40 : Naviguer entre les IA : GPT-4, DeepSeek, Mistral01:40:18 : Demain tout sera différent : explication de la progression exponentielle de l'IA01:54:12 : À quoi ressembleront les métiers de demain02:02:42 : Une opportunité en or pour l'Afrique (et pour l'Europe)02:10:24 : Le triplet du futur : Bitcoin, IA et énergies renouvelables02:17:13 : Le rachat d'InstaDeep pour 700 millions de dollars02:26:55 : La course internationale à l'IALes anciens épisodes de GDIY mentionnés :#397 - Yann Le Cun - Chief AI Scientist chez Meta - L'Intelligence Artificielle Générale ne viendra pas de Chat GPT#418 - Clément Delangue - Hugging Face - 4,5 milliards de valo avec un produit gratuit à 99%#426 - Thomas Clozel - Owkin - Comment casser Big Pharma grâce à l'IA#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul#300 - Mathieu Blanchard - Ultratrail et Aventure - Commencer le running à 26 ans et devenir une légende de l'ultratrail#413 - Alexandre Boucheix (Casquette Verte) - Ultra-Traileur - “Je suis jamais le meilleur mais j'adore briller”Nous avons parlé de :InstaDeepGOMYCODESommet pour l'action sur l'Intelligence ArtificielleTataouine (ville de Tunisie)BrevoDeepMindBioNTechNcodiNOVNIKyberÉchelle de KardachevEntretien avec Jean-Noël BarrotAlvoLes recommandations de lecture : Thinking, Fast and SlowSystème 1 / Système 2. Les deux vitesses de la pensée (fr)Le Saut Décisif - Construire l'avenir de l'Afrique à l'ère de l'IAThe Singularity is NearerVous pouvez contacter Karim sur LinkedIn et X.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.