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durée : 00:58:30 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - À peine son nom est-il prononcé que l'on voit surgir une sorte d'obsédé sexuel, un égoïste prédateur réduit dans sa vieillesse à en restituer la chronique dans des mémoires sulfureux. Michel Delon dresse le portrait bien plus riche d'un aventurier polymorphe qui demeura toujours étonnamment libre. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Michel Delon Professeur émérite de littérature française du XVIIIe siècle à l'Université Paris IV-Sorbonne
Au programme :Dans cet épisode hors-série je vous propose une plongée dans les archives du RDV Jeux, on va remonter en 2016 au moment de l'annonce de la switch 1, d'abord dans l'épisode 47 du RDV Jeux, avec Oscar Lemaire et Jean Noël. Puis 5 mois plus tard dans l'épisode 56, en mars 2017 avec JK Lauret et Sylvain Charroy on donne nos impressions sur la console quand on l'a eu en main.---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique par Daniel Beja.---Liens :
durée : 00:58:24 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - La Russie en 1839, récit de voyage d'Astolphe de Custine, offre de ce pays un portrait dont l'acuité est toujours soulignée aujourd'hui. Samantha Caretti évoque la déception de l'écrivain devant ce régime despotique dont il rêvait, et les réactualisations dont son œuvre fait régulièrement l'objet. - réalisation : Colin Gruel - invités : Samanta Caretti Docteure en littérature, présidente de la Société des amis de Custine
Nous sommes en direct du festival Beauregard, au château d'Hérouville-Saint-Clair, à côté de Caen. Il fait beau, il fait chaud, mais on n'est pas en train de dégouliner, c'est la nouvelle escale de Tsugi Radio en Normandie, sur le site de Beauregard. Alexandra Dumont reçoit, pour la 17ème édition du festival Beauregard, Jean-Noël Scherrer de Last Train, Guesnay, le vainqueur du templin John' Sessions, Lucky Love et Claire Lasaulnier, co-directrice du festival Beauregard.
C dans l'air du 3 juillet 2025 - Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?Le sort des otages français en Iran continue de susciter une vive inquiétude. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés à la fin d'un voyage touristique en mai 2022, ont été inculpés hier par la justice iranienne pour "espionnage au profit du Mossad", "complot contre le régime" et "corruption sur terre", des chefs d'accusation passibles de la peine de mort. Des accusations chacune passible de la peine de mort. Une "diplomatie des otages", selon les termes utilisés par la diplomatie française, a son paroxysme, quelques jours après les frappes américaines et israéliennes en Iran. La République islamique, profondément affaiblie et humiliée militairement depuis la "guerre des douze jours", mène actuellement une vague de répression sévère, notamment contre des ressortissants étrangers, arrêtés dans différentes provinces du pays, au motif qu'ils coopéraient avec l'Etat hébreu.Le 23 juin dernier, un bombardement israélien a visé la prison d'Evin, à Téhéran, où étaient détenus les deux Français. Le raid a fait 79 morts. Après dix jours d'inquiétude, une visite consulaire a permis hier d'obtenir la preuve que Cécile Kohler et Jacques Paris sont toujours en vie. Un soulagement de courte durée pour leurs proches avant l'annonce officielle des charges. Jean-Noël Barrot, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, a exigé, ce jeudi, "la libération immédiate et inconditionnelle" du couple.Le Quai d'Orsay a également affirmé son engagement en faveur de la libération d'un autre ressortissant français détenu à l'étranger : le journaliste Christophe Gleizes, arrêté en 2024 et condamné dimanche dernier à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Cette condamnation intervient dans un contexte diplomatique extrêmement tendu entre Paris et Alger. Mardi, la France a appelé les autorités algériennes à faire preuve de « responsabilité et d'humanité » après la confirmation en appel de la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison. La diplomatie française espère une grâce présidentielle qui permettrait la libération de l'écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans et souffrant de problèmes de santé.Face à cette escalade — renvoi de diplomates, refus d'expulser des ressortissants algériens visés par des OQTF — certains s'interrogent : l'Algérie a-t-elle adopté une forme de diplomatie des otages, à l'image de celle pratiquée par l'Iran ? Et quelles sont les conditions de détention de Cécile Kohler et Jacques Paris ? Pourquoi ces accusations maintenant ?Enfin, dans #cdanslair nous reviendrons sur un angle encore largement ignoré des crimes russes en Ukraine : les violences sexuelles infligées à des hommes, civils ou prisonniers dans les zones occupées. Un sujet encore tabou, autant pour la communauté internationale que pour la société ukrainienne. Notre journaliste Théo Maneval a recueilli un témoignage rare et bouleversant.LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU et auteur de D'un monde à l'autre - Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d'Iran en crise systémique- Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran
durée : 00:15:00 - Journal de 12h30 - Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux ressortissants français détenus en Iran, ont été inculpés hier pour espionnage pour le compte d'Israël.
Le ministre des Affaires Étrangères Jean-Noël Barrot exige la libération immédiate des deux otages français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis plus de trois ans en Iran, et désormais passibles de la peine de mort. Ils sont inculpés pour "espionnage au profit du Mossad", le service de renseignement israélien, C'est en tout cas ce qu'ils ont dit à leur proches. Écoutez Chirinne Ardakani, l'avocate de Cécile Kohler. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 03 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:00 - Journal de 12h30 - Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux ressortissants français détenus en Iran, ont été inculpés hier pour espionnage pour le compte d'Israël.
« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».
« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».
On se retrouve pour le dernier C CE SOIR de cette saison… Une saison commencée par la guerre au Liban, conclue par celle qu'on appelle déjà la guerre des 12 jours entre Israël et l'Iran et marquée entre temps par l'enfer de Gaza et par la brutalisation permanente des relations internationales depuis le retour à la Maison Blanche de Donald TRUMP… Alors face à ce monde nouveau, que peut la France ? Quelle voix peut-elle faire entendre dans ce nouvel ordre mondial où la force a remplacé la diplomatie ? On en débat avec le Ministre des Affaires étrangères Jean-Noël BARROT et nos autres invités ce jeudi 26 juin : ▶︎ Jean-Noël BARROT, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères▶︎ Sepideh FARSI, Réalisatrice, scénariste, réalisatrice du film « Put your soul on your hand and walk » (2025)▶︎ Yasmina ASRARGUIS, Chercheuse associée à l'université de Princeton, co-fondatrice de l'Atlantic Middle East Forum▶︎ Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Historien, directeur d'études à l'EHESS, co-auteur de « Faire la guerre sans l'aimer ? » édité par Philosophie Magazine (13.09.24), et auteur de « La Part d'ombre - Le risque oublié de la guerre » aux éditions Les Belles Lettres (03.02.23)▶︎ Philippe GELIE, Directeur adjoint de la Rédaction chez Le Figaro▶︎ Pierre HASKI, Chroniqueur Géopolitique sur France Inter, président de RSF, auteur de « Une terre doublement promise - Israel-Palestine, un siècle de conflit» aux éditions Stock (24.01.24) et « Décolonisations africaines » aux éditions Stock (09.04.25)
durée : 00:58:40 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Jean Lebrun revient sur l'histoire de ce petit territoire français au seuil de l'Amérique du Nord, forgé par la nature et par l'Histoire. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Jean Lebrun Producteur
C dans l'air l'invité du 19 juin 2025 avec Chirinne Ardakani, avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, professeure de lettres française détenue en Iran.Depuis le début de la guerre entre Israël et l'Iran, les frappes ont officiellement fait 224 morts en Iran, et 24 morts côté israélien. "Les civils iraniens et israéliens "ne doivent pas payer le prix d'actions militaires "irresponsables", a indiqué dans un communiqué hier Amnesty international. Aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé "à la retenue, à la désescalade, à l'arrêt des frappes des deux côtés et au retour des négociations".Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains est notre invitée. Elle appelle à un rassemblement aujourd'hui, devant le Panthéon, à Paris, contre la guerre, pour préserver les vies civiles, des Israéliens comme des Iraniens, sous le slogan "Ni Khamenei, ni Netanyahu". Avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, elle nous dira comment elle réagit aux bombardements en cours. Que ressentent les Iraniens, est-il possible de communiquer avec les habitants sur place ? Quelle est son niveau d'inquiétude pour les prisonniers et otages ? Qu'attend-elle de la Communauté internationale ? Et plus largement, quel avenir pour la société iranienne?
Alors que les échanges de missile entre Israel et l'Iran touchent désormais des hôpitaux, le patron du Quai d'Orsay est ce soir notre invité. Jean-Noël Barrot qui rencontre demain son homologue iranien à Genève pour tenter de relancer les négociations et mettre fin au conflit.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'Europe.Jean-Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Depuis le discours violent de JD Vance à Munich, est-ce que la ligne entre le quai d'orsay et Washington est coupée? Quid des sanctions promises faute de cessez le feu par le président Macron et l'Europe? Quel est le poids de l'Europe face aux Russes et à la guerre commerciale lancée par Trump? C'est un entretien exclusif mené par Caroline Roux.
Ecoutez Le grand jury avec Olivier Bost du 15 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:51 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Benoît Garnot revient sur ce phénomène, apparemment rare, qui dans son insolence même n'a cessé d'adresser comme un pied de nez à l'institution du mariage. Longtemps tolérée et aujourd'hui en recul, la bigamie est devenue un acte répréhensible avec l'arrivée du christianisme. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Benoît Garnot Professeur d'histoire moderne à l'Université de Bourgogne
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:20 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - À l'occasion de la réédition du "Dictionnaire de Pédagogie et d'instruction primaire" de Ferdinand Buisson (1841-1932), Jean-Noël Jeanneney revenait en 2017 avec Pierre Nora sur cette œuvre d'une génération, dont les apports demeurent aujourd'hui essentiels. - réalisation : Anne Kobylak - invités : Pierre Nora Historien et éditeur français
Appel à l'aide des habitants de Gaza, espoir de paix qui s'éloigne en Ukraine : écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 06 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
With music festival season in full swing, we chat to Last Train frontman Jean-Noël Scherrer. His band have just had a sold-out tour here in France and played extensively in Germany, the UK and other European countries. We also speak to Tallulah Sim-Savage of up-and-coming English trio HotWax, whose debut album is a punchy blend of grunge and rock 'n' roll.
durée : 00:58:47 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Longtemps consommée dans toutes les catégories de la société, la tête de veau mérite une histoire à la fois sociale et politique. Pierre Michon présente ce plat devenu symbole d'agapes régicides et objet d'un humour vache et inquiétant. - réalisation : Vincent Abouchar
durée : 02:59:47 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Jean-Noël Rieffel, docteur vétérinaire et directeur de l'OFB de la région Centre-Val nous parle des Albatros. Dans le Grand entretien, la journaliste Judith Perrignon vient pour son livre “L'autre Amérique. Quand Roosevelt défiait le capitalisme aux Etats Unis” (Grasset- France Culture).
durée : 00:09:27 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le vétérinaire Jean-Noël Rieffel, directeur de l'OFB de la région Centre-Val de Loire, était l'invité de France Inter ce jeudi. Il est l'auteur de “Aimer comme un albatros” (Les Équateurs). - invités : Jean-Noël Rieffel - Jean-Noël Rieffel : Directeur régional Centre-Val de Loire à l'Office français de la biodiversité
durée : 00:09:27 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le vétérinaire Jean-Noël Rieffel, directeur de l'OFB de la région Centre-Val de Loire, était l'invité de France Inter ce jeudi. Il est l'auteur de “Aimer comme un albatros” (Les Équateurs). - invités : Jean-Noël Rieffel - Jean-Noël Rieffel : Directeur régional Centre-Val de Loire à l'Office français de la biodiversité
L'émission 28 minutes du 29/05/2025 Découvrez ou redécouvrez les meilleurs moments de 28 minutes !Au programme : la Soprano Colorature Sabine Devieilhe, la secrétaire nationale d'Amnesty International Agnès Callamard, tout comprendre sur le cœur avec le cardiologue et professeur de médecine Jean-Noël Fabiani-Salmon, la violence décomplexée des nouveaux despotes avec l'ancien conseiller politique Giuliano da Empoli, un vol avec les Albatros accompagné de la docteure en écologie des populations Deborah Pardo et enfin Antoine de Caunes revient sur la relation avec son père, Georges de Caunes. Retour sur un débat d'actualité : peut-on juger les politiques sans faire de la politique ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'agonie du dictateur Franco en 1975. Marie Bonnisseau raconte l'histoire d'un livre de sabotage écrit en 1944 et qui connaît un franc succès aux États-Unis. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les commentaires du ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Noël Barrot, après la Palme d'or attribuée au cinéaste iranien dissident Jafar Panahi ne passent pas du côté de Téhéran qui convoque le Chargé d'affaires français en poste dans la capitale iranienne. Le début d'une nouvelle crise diplomatique ? On va plus loin avec Niagalé Bagayoko, Anne Corpet et Siavosh Ghazi à Téhéran.
durée : 00:58:42 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Les femmes de l'Antiquité grecque auraient été accablées par une implacable misogynie. Était-ce vraiment le cas ? Violaine Sebillotte Cuchet nuance cette idée : les femmes avaient leur place dans la vie publique parmi la diversité des activités politiques, économiques ou religieuses. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Violaine Sebillotte Cuchet Historienne, spécialiste du genre dans les mondes antiques
Pour ce numéro de "Parlez-moi d'Histoire", Guillaume Perrault reçoit l'historien spécialiste de l'éducation en France, Jean-Noël Luc, auteur de l'ouvrage «Le temps de l'école, de la maternelle au lycée», ainsi que le docteur en histoire et professeur de lycée Pierre Porcher-Ancelle.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
durée : 00:21:29 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dénonce "la violence aveugle et le blocage de l'aide humanitaire" à Gaza par le gouvernement israélien. "Qui sème la violence, récolte la violence", alerte-t-il. - invités : Jean-Noël Barrot - Jean-Noël Barrot : Homme politique français
durée : 02:59:46 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Les invités de la Matinale de France Inter ce mardi 20 mai 2025 sont : Aurélien Rousseau / Jean-Noël Barrot / Débat sur le Trumpisme ? / Jodie Foster et Rebecca Zlotowski / Sam Sauvage
durée : 00:21:29 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dénonce "la violence aveugle et le blocage de l'aide humanitaire" à Gaza par le gouvernement israélien. "Qui sème la violence, récolte la violence", alerte-t-il. - invités : Jean-Noël Barrot - Jean-Noël Barrot : Homme politique français
durée : 00:58:41 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Depuis l'agression de la Russie contre l'Ukraine, nous vivons dans l'angoisse que cette guerre se généralise à l'Europe entière. Robert Frank revient sur l'avant 1914 et l'avant 1939 pour examiner comment les peuples d'Europe ont vécu la montée des périls. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Robert Frank Historien, professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.
C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune : « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.
Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Paris va expulser de nouveaux diplomates algériens, d'après une déclaration de Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française. La France réplique après l'annonce par Alger dimanche du rapatriement de 15 agents français envoyés en mission de renfort temporaire en Algérie.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:40 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Depuis la Restauration, les procès politiques abondent. Certains sont affichés comme politiques par les pouvoirs en place, d'autres sont jugés ordinaires, mais dits politiques par les accusés. Pierre Allorant revient sur plusieurs cas retentissants, du procès de Béranger au procès du Petit-Clamart. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Pierre Allorant Historien du droit et politologue français
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Jean Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Hugo Micheron, politologue français spécialiste de la radicalisation islamique ou encore Boaz Bismuth, député Likoud à la Knesset... Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:18 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - On disait des chauves dans la Rome antique qu'ils étaient bêtes, dépravés et fourbes. L'apparence physique du citoyen, de la démarche à la voix, en passant par la pilosité, était l'expression de sa valeur morale. Caroline Husquin se penche sur la place des crânes dénudés dans la société antique... - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Caroline Husquin Maître de conférence en histoire ancienne à l'Université de Lille
durée : 00:58:22 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Franz Anton Mesmer, le magnétiseur des Lumières, l'inventeur de l'hypnose, se trouva adulé et piétiné, célébré et ridiculisé selon un contraste dont on rencontre rarement, ailleurs, l'intensité. Bruno Belhoste l'appréhende selon toutes ses facettes. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Bruno Belhoste Professeur d'histoire moderne à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
durée : 01:00:36 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Infatigable entrepreneur aujourd'hui largement ignoré, Émile de Girardin a pourtant initié une formidable mutation de la presse, dont il a considérablement élargi le public. Adeline Wrona fait resurgir un homme au cœur des bouleversements du XIXe siècle, qu'ils soient journalistiques ou politiques. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Adeline Wrona Professeure des universités au CELSA Sorbonne Université et spécialiste de la presse et de la littérature au XIXe siècle
C dans l'air l'invité du 16 avril 2025 : Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l'Iris, ancien ambassadeur de France au Sénégal, au Brésil et en Russie. Il a été sous directeur pour l'Afrique du Nord.Emmanuel Macron a décidé mardi d'expulser douze agents consulaires algériens en réponse à une mesure similaire de l'Algérie. Le président français, qui s'était personnellement entretenu au téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune le 31 mars pour relancer le dialogue après des mois de brouille, a aussi "décidé de rappeler pour consultations l'ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Les autorités algériennes avaient déclaré dimanche persona non grata douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à l'arrestation en France, puis à sa mise en détention, d'un agent consulaire algérien."Les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale de nos relations bilatérales", juge l'Elysée. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui était allé à Alger début avril pour recoudre les liens, Alger a "choisi l'escalade". Il a aussi rappelé sur France Inter la nécessité de reprendre "un dialogue franc, lucide et exigeant".Jean de Gliniasty, ancien diplomate, nous expliquera ce que signifient les expulsions d'agents consulaires, et le rappel d'un ambassadeur pour "consultations". Il reviendra également avec nous sur l'histoire des relations franco-algériennes, et sur la nécessité de maintenir des relations apaisées.
durée : 00:58:18 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Issu de faits étranges déformés par l'imagination populaire, le mythe du vampire prospère depuis le 17e siècle dans la littérature puis au cinéma. Claude Lecouteux dresse un inventaire des précurseurs de la redoutable créature réputée sucer le sang des vivants. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Claude Lecouteux
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