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durée : 00:55:45 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie DUNCAN - Colette avait connu la guerre de 14-18. Comme la plupart des femmes, elle l'avait vécue à l'arrière, et comme écrivaine, elle l'avait évoquée dans ses romans et ses chroniques. Quand en 1939, la Seconde guerre mondiale avait éclaté, cette ardente patriote l'avait affrontée avec la même abnégation.
Comme chaque année, le monde en entier garde un œil sur la Croisette. En oubliant toutes les vicissitudes qui ont marqué les débuts du festival de Cannes. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
durée : 00:03:54 - La chronique d'Hippolyte Girardot - par : Hippolyte Girardot - Aujourd'hui, Hippolyte nous parle de la série Beef (Acharnés en français).
Rejoignez la communauté d'auditeur.ices de Passerelles pour accéder aux transcriptions et à des ressources supplémentaires (www.patreon.com/passerelles) ---- Vous pouvez également vous abonner à la newsletter pour cultiver votre curiosité, échanger avec moi et recevoir un petit guide gratuit qui vous accompagnera dans votre pratique de l'écoute ---- Pour plus d'infos sur mon programme audio inspiré par Le Petit Prince, je vous invite à cliquer sur le lien suivant : https://passerelles.podia.com/qui-es-tu-re-decouvre-le-petit-prince/ Venez (re)découvrir ce classique avec moi ! ---- Bienvenue dans Passerelles, un podcast pensé pour éveiller la curiosité des apprenantes et des apprenants de français. Dans chaque épisode, je partage avec vous une question inspirée par les podcasts que j'écoute, par mes lectures. Et tout simplement par des choses qui m'ont marquée, qui m'ont étonnée récemment. J'ai eu envie de créer ce podcast pour transmettre des idées et encourager la conversation sur des sujets variés. Vous pouvez participer en vous abonnant à Passerelles, sur votre application de podcasts préférée. Je suis aussi sur Instagram : @frenchdiaries Merci pour votre écoute et à très vite ! ---- La question du jour : Pourquoi écrire nous fait du bien ? La phrase à retenir : Écrire régulièrement, ça peut être une vingtaine de minutes ici et là pendant votre semaine, ça favorise l'apprentissage. Parce que la prise de note vous rend actif. Elle permet une représentation mentale du contenu. [Elle] aide à synthétiser et à mémoriser les choses. Résumé de l'épisode : Dans l'épisode de cette semaine, on parle d'écriture, de lettres et d'un roman japonais. Le sujet du jour est inspiré par une des mes lectures : "La papeterie Tsubaki" de l'écrivaine japonaise Ito Ogawa. Cette histoire commence en été, dans la ville de Kamakura. Au fil des saisons, on suit la vie quotidienne d'Hatoko, une jeune femme de 25 ans qui revient dans sa ville natale après la mort de sa grand-mère. Cette dernière tenait une papeterie qu'elle a léguée à sa petite-fille. Comme sa grand-mère, elle est écrivain public. À Kamakura, Hatoko croise toute une galerie de personnages. Et parmi eux, certains viennent lui demander de l'aide. Elle écrit toutes sortes de lettres, à la main, pour ses clients. Des lettres de condoléances aux lettres d'amour, chaque type de correspondance doit respecter des règles bien précises… Aujourd'hui, la question qu'on se pose, c'est la suivante : pourquoi écrire nous fait du bien (02:30) ? D'abord, je vous parle de ce roman pour lequel j'ai eu un vrai coup de cœur (03:15). Ce qui m'a plu dans cette lecture, c'est notamment la douceur qui se dégage de ce roman (07:44). Ensuite, on se demande ce que l'écriture nous apporte (11:15). Et pour finir, on s'intéresse à l'impact de la multiplication des outils de communication sur nos échanges à l'écrit et sur nos conversations (17:21). Bonne écoute ! Pour aller plus loin : L'épisode "Pourquoi écrire fait du bien ?", du podcast "Grand bien vous fasse !" sur l'appli de Radio France Le roman d'Ito Ogawa, "La papeterie Tsubaki", 2018, publié aux Éditions Philippe Picquier ---- Crédit musique : Betty Dear + Taoudella by Blue Dot Sessions
Ce mercredi 10 mai, Philippe Caverivière est revenu sur les 150 nouveaux mots, sens et expressions qui vont intégrer le Petit Larousse et le Petit Robert en 2024.
Les quelques photos connues de Charazed Bendouiou montrent une petite fille de 10 ans, souriante, espiègle et insouciante. Ce visage s'est brutalement effacé du paysage à l'été 1987 au pied d'un immeuble tranquille de Bourgoin-Jallieu, dans l'Isère. Comme dans un scénario aux allures de déjà-vu, la petite fille s'est volatilisée alors qu'elle jouait seule avec la promesse qu'elle allait remonter bientôt dans l'appartement. Mais la famille ne l'a plus jamais revue. L'enquête ne va pas faire beaucoup de bruit et être rapide. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 10 mai 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Les quelques photos connues de Charazed Bendouiou montrent une petite fille de 10 ans, souriante, espiègle et insouciante. Ce visage s'est brutalement effacé du paysage à l'été 1987 au pied d'un immeuble tranquille de Bourgoin-Jallieu, dans l'Isère. Comme dans un scénario aux allures de déjà-vu, la petite fille s'est volatilisée alors qu'elle jouait seule avec la promesse qu'elle allait remonter bientôt dans l'appartement. Mais la famille ne l'a plus jamais revue. L'enquête ne va pas faire beaucoup de bruit et être rapide. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 10 mai 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Aujourd'hui, je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode de podcast.Comme toutes les semaines, je vais à la rencontre de personnalités toutes plus exceptionnelles les unes que les autres.Et cette semaine, non seulement je ne déroge pas à la règle, mais en plus, je suis allée au bout des choses, si je puis dire, puisque j'ai littéralement pris mon baluchon et suis allée dans le sud de la France à la rencontre de mon invité : Boris Cyrulnik.Alors pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Boris Cyrulnik est psychologue, neuropsychiatre de formation, ayant un temps exercé comme tel, mais aussi comme psychanalyste et puis il a travaillé notamment au Centre hospitalier intercommunal de Toulon.Boris est également auteur d'un certain nombre de livres à succès qui ont été pionniers dans le domaine, notamment le concept de résilience qu'il a vulgarisé.Dans cet épisode, on a naturellement parlé de résilience, des traumatismes, et de comment réussir à les surmonter. On a aussi parlé d'ambition, de névrose et de santé mentale.On a évoqué tout un panel de sujets autour du développement personnel et de la psychologie que j'ai trouvé passionnants. Un épisode essentiel que je vous invite à écouter jusqu'au bout et où Boris a accepté de se livrer avec énormément de sincérité.Notes et références de l'épisode Citations“La réussite n'est pas toujours une preuve d'épanouissement, elle est souvent même le bénéfice secondaire d'une souffrance cachée.”“Le principal organe de la vision c'est la pensée” Ses livres Le Laboureur et les Mangeurs de ventLa nuit, j'écrirai des soleilsSauve-toi, la vie t'appelleLes Nourritures affectivesUn merveilleux malheurBoris Cyrulnik et la petite enfance1. Faites vous coacher par moi !DEMIAN, un concentré de 10 ans d'expérience d'entrepreneur. Les formations DEMIAN vous apportent des outils et méthodes concrètes pour développer votre projet professionnel. Il s'agit d'un concentré maximal de valeur et d'expérience pour qu'en quelques heures vous gagniez l'équivalent d'années de travail. Découvrez DEMIAN !2. La NewsLa News du vendredi est une mini newsletter pour vous nourrir en plus du podcast. C'est une newsletter très courte, à lire en 5mn top chrono de ce qui m'a marqué dans les dernières semaines : livres à lire, réflexions, applis à télécharger, citations, films ou documentaires à voir etc. Pour la recevoir, il n'y a qu'à s'abonner à la newsletter sur mon site !3. Des conseils concrets sur ma chaîne YouTubeEnvie de lancer votre propre podcast ? De bénéficier de conseils sur quel matériel utiliser ? Ma nouvelle chaîne YouTube est faite pour vous !4.Contactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pas :)Pour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici :Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Pour cet nouvel épisode, je vais vous faire saliver avec mon invitée du jour la cheffe pâtissière aux nombreuses distinctions, Claire Heitzler. Elle est élue cheffe pâtissière de l'année par le festival Omnivore en 2018 et a reçu le prix d'excellence de la meilleure pâtissière par Relais dessert en 2014 et j'en passe. J'ai rencontré Claire lors d'une formation et j'ai été très touchée par sa sensibilité et son humilité. Passionnée des métiers de bouche dès son plus jeune âge, c'est avec ténacité et rigueur qu'elle s'impose dans ce milieu dominé par les hommes. A 26 ans, elle part au Japon pour travailler pour Alain Ducasse et là commence sa grande aventure internationale. Elle travaille au parc Hyatt à Dubai, puis de retour à Paris, elle rejoint les équipes du Ritz, de Lasseres puis de Ladurée. Aujourd'hui Claire cherche sa voie et c'est pour cette raison que j'ai voulu la rencontrer afin de montrer que même ceux qui ont des passions évidentes peuvent aussi se questionner sur la manière d'accomplir leur vocation. J'ai évidemment adoré mon échange avec Claire, qui normalement ne se livre pas trop aux journalistes et comme je n'en suis pas une j'ai réussi à lui soutirer plus d'informations que ce qu'elle a l'habitude de donner ;) Je vous souhaite une bonne écoute! PS: depuis notre épisode, Claire a ouvert sa boutique Claire Heitzler et producteurs que je vous invite à découvrir! Références: Site internet Instagram Livre: "L'expérience alimentaire: Manger et rester sain d'esprit”- Stanislas Kraland Let's keep in touch 1. Gatemeri lance sa chaine Youtube!!! Pour visionner certains interviews, rendez-vous sur notre nouvelle chaine Youtube, abonnez-vous et surtout partagez autour de vous
Chaque fois que Daniel Radcliffe sort de chez lui ou du théâtre où il joue, il décide de mettre exactement la même tenue : même chapeau, même pantalon, même chaussures et même blouson qu'il ferme jusqu'en haut pour qu'on ne puisse pas voir qu'il a éventuellement changé de tee-shirt. Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
Au Liban, les retraités sont les plus impactés par la crise économique foudroyante que traverse le pays depuis quatre ans. Leurs pensions ont été englouties par l'effondrement du système bancaire. Des restrictions draconiennes ont été mises en place par les banques. Résultat : les plus âgés se retrouvent sans ressources. Alors que le Liban compte 11% de personnes de plus de 64 ans, ce sont des dizaines de milliers de retraités qui sont obligés de reprendre le travail malgré un âge avancé ou de dépendre de la charité. De notre correspondante à Beyrouth, Au Liban, les plus âgés sont les laissés-pour-compte de la crise. À Beyrouth, dans le quartier d'Achrafiyeh, Hekmat Skaff continue de tenir son épicerie malgré ses 80 ans. Comme 80% des Libanais, il ne cotisait pas à la retraite. Il avait donc économisé pour ses vieux jours. Mais son épargne est bloquée par sa banque : « On s'est fatigué pendant 60 ans jusqu'à aujourd'hui. Tout a été avalé par la banque. J'avais beaucoup d'argent à la banque, mais tout a disparu. J'aurais voulu voyager, découvrir le monde. » s'exaspère-t-il. À la place, Hekmat Skaff sera contraint de tenir son magasin jusqu'à la fin de sa vie. ► À lire aussi : Liban: la juge anticorruption libanaise Ghada Aoun démise de ses fonctions Tous les jeunes partent Ceux qui ne peuvent pas travailler dépendent de la charité, comme Bernadette Waked, 78 ans. Ancienne secrétaire de direction, la septuagénaire avait droit à une pension qui a perdu 95% de sa valeur à cause de la dévaluation : « J'avais un travail où j'allais tous les jours, j'avais un revenu. Aujourd'hui, je ne touche rien. J'ai trois ans de loyers impayés. Peut-être que je vais me retrouver à la rue. J'ai fait une dépression très forte. Et cette dépression a eu des conséquences sur ma santé. Nous sommes abandonnés, personne ne s'intéresse à nous à part les ONG. » Ce jour-là, elle reçoit la visite d'une équipe de l'association libanaise Amel, venue lui donner des repas chauds et vérifier son état de santé. Roy Melhem, médecin en gériatrie de l'association, raconte l'exode inéluctable que vit le pays depuis la crise : « Dans notre société, il n'y a pas plus d'emplois pour les jeunes. Tous les jeunes partent. Quand on va de maison en maison, on ne voit que des personnes âgées, seules. Bien sûr, leurs familles parlent avec eux, mais ils ne peuvent pas les voir, ni les emmener chez le médecin. On voit beaucoup de gens dans cette situation. Ils souffrent beaucoup et les cas augmentent de manière effrayante. » ► À lire aussi : Reportage au Liban: l'entreprenariat des femmes en temps de crise « L'État n'a aucune considération pour nous » Les retraités de la fonction publique ne font pas exception. Le général Georges Nader, a servi 35 ans dans l'armée de terre libanaise, en tant que général, il est maintenant à la retraite : « Avant la crise, mon salaire était de 4 500 dollars. Aujourd'hui, c'est 60 dollars. Mes enfants travaillent. Ce sont eux qui m'aident pour vivre. Imaginez, je suis général de brigade. » Depuis la crise, le sexagénaire est de toutes les manifestations pour demander une hausse des pensions des militaires. « L'État n'a aucune considération pour nous. Vous avez déjà vu des généraux manifester dans les rues ? Nulle part, sauf au Liban ! » D'après les Nations unies, 80% des retraités libanais ont besoin de l'aide de leur proche ou d'ONG pour survivre face à la crise. ► À lire aussi : Liban: nouvelle manifestation devant la Banque centrale à Beyrouth
durée : 00:49:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Cheikha Rimitti : "Je chante tout ce qui m'inspire, les mots me piquent comme des abeilles"
Synthia Edima Mbala est une jeune étudiante camerounaise de 29 ans, maman d'un garçon de deux ans et épouse. Elle vit à Sherbrooke au Québec. Avec Diane Audrey, elles parlent de maladie mentale et des non-dits qui l'entourent. Synthia a découvert sa bipolarité à 16 ans après un séjour en hôpital psychiatrique. Les mots de Diane Audrey : Synthia est le second épisode que nous réalisons à distance. Comme celui de Louise, Il est peut être beaucoup plus rassurant pour certains de mes invité.e.s. J'ai apprécié faire cet épisode car Synthia a pris la peine de libérer la parole sur ses troubles mentaux afin que ceux et celles qui en souffrent aient et gardent espoir. Elle m'a dit : « j'ai un diagnostic de bipolarité depuis mes 16 ans, mais cela ne m'empêche pas de vivre ma vie. J'ai des rêves, de l'ambition et des projets de vie comme tout le monde mais mon plus grand souhait par dessus tout est de démystifier les maladies mentales au sein de la population ». En effet, il y a encore beaucoup de tabous autour de la maladie mentale. Cela fait en sorte que l'on ne comprend pas toujours de quoi il s'agit et qu'il y a plusieurs fausses idées qui circulent à ce sujet. Dans un premier temps, il faut différencier la santé mentale de la maladie mentale. La santé mentale est la capacité qu'a chacun d'entre nous de ressentir, de penser et d'agir de manière à améliorer notre aptitude à jouir de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l'humeur ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à un état de détresse et à un dysfonctionnement marqués. D'après différentes études, les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. C'est à 16 ans après son premier séjour en hôpital psychiatrique que sa tante lui dit que sa mère aussi avait la même maladie… et plus tard son père lui dira que sa grand-mère aussi. Malgré sa volonté d'en savoir plus, sa mère n'a jamais souhaité avoir cette conversation en lui demandant constamment de se tourner vers la réligion. À l'écoute de Synthia, Les troubles bipolaires retentissent sur la personne touchée mais aussi sur ses proches. Les proches peuvent avoir un rôle crucial dans les processus du traitement de la bipolarité, par leur présence, leur disponibilité, leur compréhension et leur volonté d'aider. Cher.e.s auditeurs, auditrices, je vous invite à écouter ce podcast et à le partager. L'enregistrement de cette saison 4 est possible grâce au soutien de Spotify Africa et l'agence OMENKART. N'hésitez pas à nous donner vos feedbacks via notre compte instagram (@Simamanmavaitdit) ou en commentaire en utilisant le hashtag #SIMAMANMAVAITDIT. Afin d'accompagner la production, vous êtes invités à nous soutenir sur Tipee : https://fr.tipeee.com/si-maman-mavait-dit D'ici là je vous souhaite pleines de bonnes choses et on se donne rendez-vous jeudi 18 mai 2023.
Présentation de l'invitée : Alix Depondt-Reynis est une designer et artiste française. Véritablement passionnée par les techniques artisanales et la beauté des matériaux, elle tire son inspiration de son expérience en sculpture ainsi que de ses voyages à travers le monde. En 2011, elle fonde sa marque Alix D Reynis, spécialisée dans la création et la fabrication d'objets de décoration, de vaisselle et de bijoux en porcelaine. La marque met en avant des designs modernes et élégants, tout en s'inspirant des techniques artisanales traditionnelles de fabrication de la porcelaine. Les produits sont fabriqués en France avec une grande attention aux détails et à la qualité, et sont souvent utilisés pour ajouter une touche de sophistication à une table dressée ou à une décoration intérieure. Ainsi, le style de la créatrice est reconnaissable par ses formes élégantes et épurées, souvent associées à des motifs délicats et intemporels. Au fil des années, la marque Alix D Reynis est devenue une marque de référence dans le monde de la décoration et de la vaisselle en porcelaine, avec une présence internationale dans de nombreux magasins et boutiques en ligne. Dans ce nouvel épisode d'Entreprendre dans la mode, la créatrice revient sur son parcours, de sa plus tendre enfance à ses débuts en tant qu'entrepreneure, en passant par son expérience dans la sculpture. Elle nous livre de précieux conseils, nous parle de ses doutes, et nous présente ce qui l'inspire au quotidien afin de nourrir sa marque. Ce que vous allez apprendre dans ce podcast : - Le choix du nom - Elle se présente - Son expérience dans une école alternative - Ses études de droit - Son expérience en tant que sculpteur - Son rapport au regard des autres - Son expérience en tant que notaire - Les débuts de sa marque - Son approche de l'art de vivre à la française - Ses débuts avec la porcelaine - Ses premiers pas d'entrepreneure - Ses premiers salons - Sa première rencontre avec son producteur - Ses premières ventes - Les canaux de distribution - Sa rencontre avec Sézane - L'ouverture de sa boutique dans le Marais - La particularité de ses bijoux - Ses inspirations - La DA de sa marque - Son processus créatif - Les revendeurs de sa marque - Les nouvelles habitudes de consommation - L'importance du site web - Sa clientèle - Sa communication sur les réseaux - L'importance de sa boutique - La rentabilité de sa marque - L'augmentation des prix - L'influence - L'ouverture de sa boutique à Saint-Germain-Des-Prés - Son corner à Le Bon Marché - Ses futurs projets - Ses erreurs - Qui elle souhaiterait entendre dans ce podcast « C'est jamais les petites marques qui vont voir les grosses, ça, ça ne marche pas. Comme dans le commerce, la prospection ça ne marche pas. Il faut être désirable, et c'est les grandes marques qui vont vers les petites parce qu'ils se disent, lui, il a une fraîcheur que les grosses marques n'ont plus. Les grosses marques ont besoin de nous comme nous on a besoin d'elles. » « Ce qui fait que mes créations marchent, c'est qu'on a l'impression qu'elles ont toujours existé, il y a une espèce d'évidence dans cette intemporalité, une impression qu'on les a toujours connues, ça pourrait venir de la grand-mère, ça pourrait venir d'un pays d'Europe latine, il y a quelque chose dans les codes et dans le ressenti qui est familier. » « Aujourd'hui, en termes de DA, je ne pourrais pas la refiler à quelqu'un. Ça va sur un micro détail, c'est ce micro détail qui fait que l'objet il a cette âme, il a cette différence par rapport à un autre et c'est ce qui fait qu'il est reconnaissable comme étant fait par moi. De la position à la taille de la petite pastille à la forme de la hanse… Il faudrait que cette personne enfile mes chaussures et soit avec moi pendant vraiment longtemps avant de réussir à faire perdurer cet esprit. » « Aujourd'hui, on s'aperçoit que les habitudes d'achat ont changé, même si on habite à 2 rues, on préfère se le faire livrer et l'acheter de son téléphone portable dans son lit, d'où l'importance du site internet. » « La première boutique, ça a été la clé. La première elle donne une vitrine, elle donne de la crédibilité, la première boutique de la rue Commines du Marais, ça a été une étape hyper importante. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode !
durée : 00:20:07 - Journal de 18h - Selon l'observatoire américain NOAA, la température moyenne de la surface des océans a battu un nouveau record en avril, 21,1 degrés. La hausse est particulièrement sensible dans le Pacifique et sur les côtes atlantiques d'Europe du Sud et d'Afrique de l'Ouest.
Si vous passez du temps sur LinkedIn, vous avez certainement déjà croisé un sketch de l'humoriste Karim Duval. Le sujet de son dernier spectacle : la génération Y, la génération Y – « why » comme pourquoi - et ses aspirations professionnelles et de vie. Tout y passe : le langage incompréhensible des start-uppers, le bullshit des organisations qui créent de la complexité à partir de choses très concrètes et simples, les reconversions. Si Karim parle si bien de tout ça, c'est parce qu'il a connu ce monde, de l'intérieur. Dans une vie antérieure, il était ingénieur, issu des parcours et mondes qu'il raille si bien aujourd'hui. Karim, c'est un équilibriste à plein d'égards, et en particulier sur ce fil de l'humour, très ciselé. Très fin observateur de nos absurdités, de nos incohérences aussi. Avec Karim, nous avons parlé de : Son enfance à Fez Son début de carrière comme ingénieur – terreau de ses sketches d'aujourd'hui Comment on passe d'un domaine à l'autre quand ce qu'on vit dans son boulot est si intense en rencontres, en émotions (très concrètement, ça fait quoi d'aller manger sa soupe et se coucher dans un hôtel au fin fond de la France après avoir fait rire 1000 personnes ?) La contrainte (plutôt qu'une forme de censure) comme source de créativité Sa manière de sortir de la pression du « toujours plus » et être dans le plaisir de créer, de faire rire La différence entre le fait d'être heureux et le fait d'être vivant – et si c'était ça, en réalité, l'équilibre ? J'espère que vous apprécierez l'écouter autant que j'ai aimé l'interviewer, bonne écoute ! Comme toujours, venez partager vos expériences sur le site www.lesequilibristes.com, ou sur LinkedIn. Très bonne écoute ! Sandra Les dates des prochains spectacles de Karim : https://www.karimduval.com/agenda – 2h non-stop à rire Son Petit Précis de culture bullshit – j'ai autant ri que pendant le spectacle, les chapitres sont comme des bonbons à savourer un par un, ou par poignées entières Le sketch « Elever son enfant en mode start-up » : https://www.youtube.com/watch?v=Ps3UNPLpmKc Je fais référence dans l'épisode au post LinkedIn de Louise Browaeys qui propose un hôpital pour les mots galvaudés, malmenés : https://www.linkedin.com/posts/louise-browaeys-b25b02105_je-viens-de-lire-avec-grand-plaisir-et-en-activity-7054093519996506112-I3B8?utm_source=share&utm_medium=member_desktop ********************************************** Pour suivre l'actualité des Équilibristes, rendez-vous dans la lettre « Numéros d'Équilibristes » envoyée 2 mercredis par mois : https://www.lesequilibristes.com/articles Des anecdotes et prises de hauteur sur nos vies d'équilibristes, des ressources, des informations en avant-première. Il paraît qu'elle fait du bien ! Retrouvez-nous aussi sur LinkedIn et Instagram. ********************************************** Merci de faire une place aux Équilibristes dans votre vie
Présentation de l'invitée : Alix Depondt-Reynis est une designer et artiste française. Véritablement passionnée par les techniques artisanales et la beauté des matériaux, elle tire son inspiration de son expérience en sculpture ainsi que de ses voyages à travers le monde. En 2011, elle fonde sa marque Alix D Reynis, spécialisée dans la création et la fabrication d'objets de décoration, de vaisselle et de bijoux en porcelaine. La marque met en avant des designs modernes et élégants, tout en s'inspirant des techniques artisanales traditionnelles de fabrication de la porcelaine. Les produits sont fabriqués en France avec une grande attention aux détails et à la qualité, et sont souvent utilisés pour ajouter une touche de sophistication à une table dressée ou à une décoration intérieure. Ainsi, le style de la créatrice est reconnaissable par ses formes élégantes et épurées, souvent associées à des motifs délicats et intemporels. Au fil des années, la marque Alix D Reynis est devenue une marque de référence dans le monde de la décoration et de la vaisselle en porcelaine, avec une présence internationale dans de nombreux magasins et boutiques en ligne. Dans ce nouvel épisode d'Entreprendre dans la mode, la créatrice revient sur son parcours, de sa plus tendre enfance à ses débuts en tant qu'entrepreneure, en passant par son expérience dans la sculpture. Elle nous livre de précieux conseils, nous parle de ses doutes, et nous présente ce qui l'inspire au quotidien afin de nourrir sa marque. Ce que vous allez apprendre dans ce podcast : - Le choix du nom - Elle se présente - Son expérience dans une école alternative - Ses études de droit - Son expérience en tant que sculpteur - Son rapport au regard des autres - Son expérience en tant que notaire - Les débuts de sa marque - Son approche de l'art de vivre à la française - Ses débuts avec la porcelaine - Ses premiers pas d'entrepreneure - Ses premiers salons - Sa première rencontre avec son producteur - Ses premières ventes - Les canaux de distribution - Sa rencontre avec Sézane - L'ouverture de sa boutique dans le Marais - La particularité de ses bijoux - Ses inspirations - La DA de sa marque - Son processus créatif - Les revendeurs de sa marque - Les nouvelles habitudes de consommation - L'importance du site web - Sa clientèle - Sa communication sur les réseaux - L'importance de sa boutique - La rentabilité de sa marque - L'augmentation des prix - L'influence - L'ouverture de sa boutique à Saint-Germain-Des-Prés - Son corner à Le Bon Marché - Ses futurs projets - Ses erreurs - Qui elle souhaiterait entendre dans ce podcast « C'est jamais les petites marques qui vont voir les grosses, ça, ça ne marche pas. Comme dans le commerce, la prospection ça ne marche pas. Il faut être désirable, et c'est les grandes marques qui vont vers les petites parce qu'ils se disent, lui, il a une fraîcheur que les grosses marques n'ont plus. Les grosses marques ont besoin de nous comme nous on a besoin d'elles. » « Ce qui fait que mes créations marchent, c'est qu'on a l'impression qu'elles ont toujours existé, il y a une espèce d'évidence dans cette intemporalité, une impression qu'on les a toujours connues, ça pourrait venir de la grand-mère, ça pourrait venir d'un pays d'Europe latine, il y a quelque chose dans les codes et dans le ressenti qui est familier. » « Aujourd'hui, en termes de DA, je ne pourrais pas la refiler à quelqu'un. Ça va sur un micro détail, c'est ce micro détail qui fait que l'objet il a cette âme, il a cette différence par rapport à un autre et c'est ce qui fait qu'il est reconnaissable comme étant fait par moi. De la position à la taille de la petite pastille à la forme de la hanse… Il faudrait que cette personne enfile mes chaussures et soit avec moi pendant vraiment longtemps avant de réussir à faire perdurer cet esprit. » « Aujourd'hui, on s'aperçoit que les habitudes d'achat ont changé, même si on habite à 2 rues, on préfère se le faire livrer et l'acheter de son téléphone portable dans son lit, d'où l'importance du site internet. » « La première boutique, ça a été la clé. La première elle donne une vitrine, elle donne de la crédibilité, la première boutique de la rue Commines du Marais, ça a été une étape hyper importante. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode !
durée : 00:54:32 - Joe Lovano, Trio Tapestry - par : Alex Dutilh - "Our Daily Bread", le troisième album pour ECM du Trio Tapestry de Joe Lovano, continue de développer une musique à la fois lyrique et atmosphérique. A paraître le 5 mai.
Présentation de l'invitée : Alix Depondt-Reynis est une designer et artiste française. Véritablement passionnée par les techniques artisanales et la beauté des matériaux, elle tire son inspiration de son expérience en sculpture ainsi que de ses voyages à travers le monde. En 2011, elle fonde sa marque Alix D Reynis, spécialisée dans la création et la fabrication d'objets de décoration, de vaisselle et de bijoux en porcelaine. La marque met en avant des designs modernes et élégants, tout en s'inspirant des techniques artisanales traditionnelles de fabrication de la porcelaine. Les produits sont fabriqués en France avec une grande attention aux détails et à la qualité, et sont souvent utilisés pour ajouter une touche de sophistication à une table dressée ou à une décoration intérieure. Ainsi, le style de la créatrice est reconnaissable par ses formes élégantes et épurées, souvent associées à des motifs délicats et intemporels. Au fil des années, la marque Alix D Reynis est devenue une marque de référence dans le monde de la décoration et de la vaisselle en porcelaine, avec une présence internationale dans de nombreux magasins et boutiques en ligne. Dans ce nouvel épisode d'Entreprendre dans la mode, la créatrice revient sur son parcours, de sa plus tendre enfance à ses débuts en tant qu'entrepreneure, en passant par son expérience dans la sculpture. Elle nous livre de précieux conseils, nous parle de ses doutes, et nous présente ce qui l'inspire au quotidien afin de nourrir sa marque. Ce que vous allez apprendre dans ce podcast : - Le choix du nom - Elle se présente - Son expérience dans une école alternative - Ses études de droit - Son expérience en tant que sculpteur - Son rapport au regard des autres - Son expérience en tant que notaire - Les débuts de sa marque - Son approche de l'art de vivre à la française - Ses débuts avec la porcelaine - Ses premiers pas d'entrepreneure - Ses premiers salons - Sa première rencontre avec son producteur - Ses premières ventes - Les canaux de distribution - Sa rencontre avec Sézane - L'ouverture de sa boutique dans le Marais - La particularité de ses bijoux - Ses inspirations - La DA de sa marque - Son processus créatif - Les revendeurs de sa marque - Les nouvelles habitudes de consommation - L'importance du site web - Sa clientèle - Sa communication sur les réseaux - L'importance de sa boutique - La rentabilité de sa marque - L'augmentation des prix - L'influence - L'ouverture de sa boutique à Saint-Germain-Des-Prés - Son corner à Le Bon Marché - Ses futurs projets - Ses erreurs - Qui elle souhaiterait entendre dans ce podcast « C'est jamais les petites marques qui vont voir les grosses, ça, ça ne marche pas. Comme dans le commerce, la prospection ça ne marche pas. Il faut être désirable, et c'est les grandes marques qui vont vers les petites parce qu'ils se disent, lui, il a une fraîcheur que les grosses marques n'ont plus. Les grosses marques ont besoin de nous comme nous on a besoin d'elles. » « Ce qui fait que mes créations marchent, c'est qu'on a l'impression qu'elles ont toujours existé, il y a une espèce d'évidence dans cette intemporalité, une impression qu'on les a toujours connues, ça pourrait venir de la grand-mère, ça pourrait venir d'un pays d'Europe latine, il y a quelque chose dans les codes et dans le ressenti qui est familier. » « Aujourd'hui, en termes de DA, je ne pourrais pas la refiler à quelqu'un. Ça va sur un micro détail, c'est ce micro détail qui fait que l'objet il a cette âme, il a cette différence par rapport à un autre et c'est ce qui fait qu'il est reconnaissable comme étant fait par moi. De la position à la taille de la petite pastille à la forme de la hanse… Il faudrait que cette personne enfile mes chaussures et soit avec moi pendant vraiment longtemps avant de réussir à faire perdurer cet esprit. » « Aujourd'hui, on s'aperçoit que les habitudes d'achat ont changé, même si on habite à 2 rues, on préfère se le faire livrer et l'acheter de son téléphone portable dans son lit, d'où l'importance du site internet. » « La première boutique, ça a été la clé. La première elle donne une vitrine, elle donne de la crédibilité, la première boutique de la rue Commines du Marais, ça a été une étape hyper importante. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode !
durée : 00:02:06 - Le vrai du faux - L'eurodéputé Rassemblement national a affirmé que les prélèvements obligatoires avaient atteint 45,3% du PIB en France.
Comme la plupart des organismes vivant sur cette planète, le sommeil et le réveil sont régis par le rythme circadien, un rythme biologique qui dure environ 24 heures. Humains comme animaux succombent dans les bras de Morphée. Mais qui a dit que Dame Nature n'avait pas aussi droit à une pause de temps en temps ? Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
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Merci à Elodie Arnould !
Série 18 - Episode 2 ---- Je vous parle spontanément d'une formation en ligne que j'ai suivie en mars 2023... et qui a eu un gros impact sur moi !
Presque huit mois après la mort de Mahsa Jina Amini, les cortèges de manifestants habillent de moins en moins les rues iraniennes. Mais cet état de fait n'abime pas l'espoir de la résistance kurde iranienne retranchée en Irak. Au contraire : elle y voit une nouvelle étape de la « révolution de Jina ». De notre correspondant au Kurdistan d'Irak et en Syrie, Les rayons de soleil d'un printemps kurde irakien largement installé caressent les arbres de cette base arrière du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran, le PDKI. Nous sommes à quelques kilomètres d'Erbil, capitale de la région autonome kurde irakienne. C'est dans ces montagnes que se sont installées les bases militaires et civiles du groupe armé il y a plus de 30 ans. Chassés du Kurdistan d'Iran par la République islamique. Depuis septembre dernier et la mort de Mahsa Amini (Jina, de son nom kurde et d'usage), des jeunes Kurdes ont rejoint la lutte de partis comme le PDKI. Souvent anciens manifestants, beaucoup disent avoir constaté « l'impuissance de la lutte pacifiste ». Et ont donc traversé les montagnes, souvent clandestinement, pour rallier des camps comme celui-ci. Au plus fort de la mobilisation, le PDKI affirme avoir accueilli plusieurs centaines de jeunes Kurdes iraniens prêts à prendre les armes. Aujourd'hui, le flux est nettement moins important. L'Iran a renforcé ses forces militaires à la frontière avec l'Irak selon le PDKI. « Les Pasdarans [armée idéologique de la République islamique d'Iran, Ndlr], sont partout dans les montagnes et tirent à vue », soutient Karim Pervisi, membre du comité de gestion du parti. Il est assis à son bureau. Habillé en costume kurde, chemise rentrée dans un pantalon bouffant. La taille marquée par un long tissu enroulé comme une ceinture. L'essoufflement de la mobilisation ? Karim Pervisi n'y croit pas, même s'il reconnait que les rues sont plus silencieuses depuis quelques semaines, notamment au Baloutchistan et au Kurdistan où les contestations ont été les plus intenses. Selon lui, la répression de la République islamique a conduit les protestataires à changer de mode d'action. Passant davantage par des actes de désobéissance civile. « Notre espoir est en fait plus important qu'avant. Avant le mouvement, nous étions seuls à se révolter contre le gouvernement iranien. Mais maintenant, c'est tout l'Iran qui s'est battu. Toutes les régions se sont révoltées ». « Les militants font juste une pause » Le haut gradé de la résistance kurde iranienne soutient que son parti entretient d'importants réseaux de militants au Kurdistan d'Iran. Ce qui lui permet d'avoir des informations en temps réel sur cette région où aucun journaliste ne peut faire son métier sous la pression du régime iranien. Il constate que de nombreuses choses ont changées depuis sept mois : « Le gouvernement central ne peut plus contrôler cette région comme avant. Ils marchent continuellement sur des œufs. Ils font vraiment attention à ce qu'ils font, à ce qu'ils disent, à ce qu'ils décident sur le Kurdistan. Le représentant de Khamenei au Kurdistan a avoué, il y a peu dans une interview, qu'il ne pouvait plus appliquer le port obligatoire du voile. Ils n'ont plus un pouvoir total dans la région ». Tout à coup, une sonnerie retentit. C'est la pause de midi dans l'école située à quelques mètres de là. Le camp n'est pas qu'une base militaire. C'est aussi un lieu de vie, où les combattants kurdes vivent, parfois s'aiment et fondent une famille. C'est le cas de Vyan Ghishkar, une Kurde iranienne de 25 ans. Elle a traversé les montagnes en 2020 depuis le Kurdistan d'Iran, celles qui se dressent à l'horizon. C'est ici qu'elle a rencontré son mari, aussi combattant pour le PDKI. Ils se reposent sous un arbre chargé d'oiseaux. Le calme des rues iraniennes ne ternit pas non plus son espoir de renversement du régime « Les militants font juste une pause. Mais ça peut reprendre à tout moment. Comme vous l'avez vu ces derniers jours, après l'empoisonnement des écolières. On a revu l'émergence des mobilisations ». En stratégie militaire, la combattante soutient la ligne de son parti : pas d'offensive armée vers l'Iran. C'est ce que nous expose le chef des services secrets du PDKI, Sadiki Dervichi. Malgré les bombardements et missiles balistiques lancés contre les bases du parti par le régime iranien au plus fort des mobilisations, à aucun moment la résistance n'a menacé de représailles armées contre les territoires iraniens : « Le gouvernement iranien cherche constamment des excuses pour tuer les protestataires. Et une présence militaire comme la nôtre aurait été une très bonne excuse pour déclencher un bain de sang ». Pas d'aide armée donc, mais une aide logistique et d'influence par les militants restés de l'autre côté des montagnes. « À l'avenir, nous avons nos plans pour nourrir cette révolution », promet le chef des services secrets. Impossible d'en savoir plus.
Comme la plupart des organismes vivant sur cette planète, le sommeil et le réveil sont régis par le rythme circadien, un rythme biologique qui dure environ 24 heures. Humains comme animaux succombent dans les bras de Morphée. Mais qui a dit que Dame Nature n'avait pas aussi droit à une pause de temps en temps ? Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.
durée : 00:03:06 - Le billet de Sophia Aram - par : Sophia Aram - Le billet de Sophia Aram du lundi 1er mai.
Elles sont peu nombreuses mais se font une place: en Egypte une poignée de femmes DJ enflamme les dancefloor. Comme en France le métier de Dj compte une majorité d'hommes , mais en Egypte et au Caire, ces artistes mènent deux combats, pour leur place dans cet univers plutôt masculin, mais aussi pour la musique électro… encore considérée avec le rap comme peu respectable par l'establishment musical egyptien, même si elle fait l'unanimité chez les plus jeunes. Sur le Fil part dans la capitale égyptienne où Sofiane Alsaar, Mohamed Abouelenen et Khalid Mohamed ont écumé les soirées électro plus ou moins underground. Avec la participation de Hajer Ben Boubaker, historienne et autrice de podcasts dont "Vintage Arab", sur le patrimoine musical arabe. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 16 janvier 2023. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Comme son nom l'indique, cet épisode est une version courte (moins de 30min !) de l'épisode #46 de l'émission Business of Bouffe.Nos invités sont Pierre-Julien et Grégory Chantzios, les fondateurs de Kalios et Eleni Group. Ces 2 frères d'origine grecque ont transformé la petite oliveraie familiale de Kalamata en une marque d'huile d'olive à succès. Ils fournissent aujourd'hui les plus grands restaurants et épiceries fines en produits grecs de qualité, et dirigent plus d'une dizaine de restaurants, parmi lesquels Yaya, Vida, Bazurto, etc... Pour co-animer cet épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné de Samir Ouriaghli, sourceur d'épices et fondateur de la marque Ankhor.Dans cette version éditée, nous évoquons notamment :La genèse du projet Kalios, de l'idée à la mise en œuvreLa création des cuvées de chefs, puis l'élargissement de la gamme à d'autres produits d'épicerie grecsLeur association avec Juan Arbelaez et le développement de leur activité dans la restaurationPour découvrir tous les sujets abordés lors de cette rencontre unique et écouter l'épisode original en entier, tapez "Business of Bouffe Kalios" sur votre appli audio préférée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 30 mai 1631, sort le premier numéro de "La Gazette", le premier journal périodique paru en France. Il tire son nom d'une monnaie vénitienne, dont la valeur correspondait au prix du journal. Il est dû à l'initiative de Théophraste Renaudot, un médecin protestant. Soucieux de trouver des remèdes à la misère et au vagabondage, ce philanthrope avait créé, quelques années auparavant, un "bureau d'adresses", qui recueillait les offres et les demandes d'emplois. On voit que, dans ce domaine également, Renaudot fut un pionnier. Sa "Gazette" n'était pas un journal d'opinion. Comme il est fondé avec l'appui de Richelieu, principal ministre de Louis XIII, son fondateur évite de lui donner un contenu critique à l'égard du pouvoir. "La Gazette" était un hebdomadaire paraissant tous les samedis. Elle comptait, selon les numéros, entre quatre et douze pages. Ses articles informaient les lecteurs, souvent avec un certain retard, de ce qui se passait à la Cour et en France, mais aussi à l'étranger. Des personnages illustres participent à la rédaction du journal. Louis XIII en personne, et le cardinal de Richelieu, ne dédaignent pas de lui donner quelques articles. "La Gazette" compte d'autres collaborateurs de qualité, comme le poète Voiture ou La Calprenède, dramaturge et auteur de romans précieux. Le tirage de ce premier périodique variait entre 300 et 800 exemplaires. Ce qui peut paraître modeste, au regard des tirages actuels. Mais, compte tenu du mode de fabrication du journal, c'était déjà un beau résultat. Et il ne faut pas oublier que "La Gazette" n'avait pas de concurrents. Et sa position dominante fut encore confirmée par le monopole de l'information politique qu'elle finit par recevoir du Roi. Au fil du temps, le journal se transforme et change légèrement de titre, pour devenir, à la fin du XVIIIe siècle, la "Gazette de France". Mais il survit à tous les régimes et ne cesse de paraître qu'au début de la Première Guerre mondiale, en 1915. Ce qui lui permet de détenir, en termes de durée de parution, un véritable record. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En Turquie, à quelques semaines du scrutin, la reconstruction des villes détruites est un enjeu de campagne important pour le président sortant Recep Tayip Erdogan. Il a fait de Nurdagi détruite à 80% par le séisme du 6 février une de ses villes symboles. Les nouveaux immeubles sortent déjà de terre alors que la population peine à se remettre de la catastrophe. De notre envoyé spécial à Nurdagi, « C'était juste au coin… Voilà, mon appartement était exactement ici. Il y avait trois chambres les unes à côté des autres. Dans la dernière chambre, moi et ma femme, nous étions en train de dormir…» Chaque jour Mehmet Topal revient sur ce terrain vague parsemé de bout de matelas, de vêtements, de ferraille. Il ne reste plus rien de son immeuble. Il habitait au premier étage, et n'a pu sauver son fils de 18 ans, mort dans le tremblement de terre. « Je suis en colère. Moi, je suis illettré, j'ai arrêté l'école très tôt, mais on sait tous depuis notre enfance que nous sommes sur une faille sismique. Si je construis une maison, je dois demander aux services techniques de la mairie. Alors pourquoi n'ont-ils pas vu les problèmes ? Ce n'est pas moi qui ai construit cet immeuble. C'est l'entrepreneur. Moi, j'ai seulement acheté cet appartement et c'est devenu la tombe de mon fils », déplore Memhet Topal. Lui, sa femme et son dernier fils vivent désormais dans des préfabriqués posés dans les champs autour de Nurdagi. Il attend que les nouveaux immeubles sortent de terre. À quelques kilomètres du centre, sur une colline surplombant la ville dévastée, des ouvriers travaillent sept jours sur sept. ► À lire aussi : Élections en Turquie: face aux rumeurs de manipulation, des volontaires s'organisent 26 nouveaux immeubles « Ici, nous avons deux pâtés de maisons. Ça fera au total 26 immeubles de quatre étages maximum », annonce Erdal Bal. Le chef de ce chantier financé par l'État se veut rassurant quant aux futures infrastructures : « Comme vous pouvez le voir, nous avons mis des fondations sur radier. On a commencé début mars, l'excavation est bientôt terminée. Les baguettes de fer sont connectées. Il nous reste sept mois pour tout terminer ici. Comme vous voyez, c'est un sol rocailleux, c'est le meilleur sol contre les séismes et les radiers au sol, c'est le meilleur système pour lutter contre les tremblements de terre. C'est ce qu'il y a de plus résistant, donc c'est bon. » Reconstruction à toute vitesse, mais sans les entrepreneurs locaux pointés du doigt par la population. Le président turc Recep Tayip Erdogan est venu prononcer un discours sur ces terres il y a quelques semaines et a promis la construction de 7 045 logements en un an, rien qu'à Nurdagi. Mehmet, électeur convaincu du président sortant, veut lui faire confiance. Il espère pouvoir remettre les pieds dans un immeuble un jour : « C'est un bon sol ici, je pense que ça va aller… Mais je suis encore sous le choc… Dès que je m'approche d'un immeuble, j'ai l'impression qu'il va me tomber dessus. J'ai vraiment peur. » Sur cette colline, les quelques immeubles de logements sociaux construits dans les années 80 sont toujours debout. Quasiment intacts. ► À lire aussi : Turquie: «Vingt ans après son arrivée au pouvoir, Erdogan n'est plus en phase avec les jeunes»
Peut-on parler d'un lobby trans ? Les femmes sont-elles paradoxalement invisibilisés par ce mouvement ? Quelle influence a-t-il sur les jeunes ? Qu'est-ce que le Manifeste femelliste ? Livre Noir a interrogé Dora Moutot. Comme l'ancien Femen Marguerite Stern, Dora Moutot est une figure militante féministe qui affiche régulièrement ses désaccords avec le militantisme transsexuel. Ex-rédactrice en chef adjointe de Konbini, elle est l'auteur de deux livres « À fleur de pêt : le 1er livre sur la maladie des hyperballonnés qui ont le microbiote à l'envers » et « Mâle-baisées : le livre qui dénonce le patriarcat sous les draps », chez Guy Trédaniel éditions. Soutenez-nous !
Rejoignez la communauté d'auditeur.ices de Passerelles pour accéder aux transcriptions et à des ressources supplémentaires (www.patreon.com/passerelles) ---- Vous pouvez également vous abonner à la newsletter pour cultiver votre curiosité, échanger avec moi et recevoir un petit guide gratuit qui vous accompagnera dans votre pratique de l'écoute ---- Pour plus d'infos sur mon programme audio inspiré par Le Petit Prince, je vous invite à cliquer sur le lien suivant : https://passerelles.podia.com/qui-es-tu-re-decouvre-le-petit-prince/ Venez (re)découvrir ce classique avec moi ! ---- Bienvenue dans Passerelles, un podcast pensé pour éveiller la curiosité des apprenantes et des apprenants de français. Dans chaque épisode, je partage avec vous une question inspirée par les podcasts que j'écoute, par mes lectures. Et tout simplement par des choses qui m'ont marquée, qui m'ont étonnée récemment. J'ai eu envie de créer ce podcast pour transmettre des idées et encourager la conversation sur des sujets variés. Vous pouvez participer en vous abonnant à Passerelles, sur votre application de podcasts préférée. Je suis aussi sur Instagram : @frenchdiaries Merci pour votre écoute et à très vite ! ---- La question du jour : D'où viennent les régionalismes ? La phrase à retenir : Dans les régionalismes, on trouve des expressions, des verbes qui permettent de décrire des réalités régionales qui n'existent pas toujours ailleurs. Ils viennent enrichir la langue parlée. Ce qui donne l'identité du français, c'est justement son identité plurielle. Résumé de l'épisode : Cette semaine, on parle de guides de voyage. Mais aussi de régionalismes. Le lien entre ces deux sujet, c'est le livre du linguiste Mathieu Avanzi, Comme on dit chez nous. C'est une sorte de guide lui aussi, un guide qui nous permet d'explorer les différentes régions de l'Hexagone à travers leurs régionalismes. Peuchère, dracher, chocolatine, kenavo, pinzutu, voilà quelques exemples de régionalismes. À Lille, à Toulouse, à Marseille, à Bordeaux, en Corse et ailleurs, on trouve des mots, des expressions et parfois même des prononciations qui sont utilisés spécifiquement dans certaines régions. Dans cet épisode, je vous parle un peu plus en détail du Pays basque, la région où je suis née. Quand je pense au Pays basque et aux régionalismes, ça m'évoque plein de mots liés à la gastronomie de cette région, comme la piperade. Cette semaine, la question qu'on se pose, c'est la suivante : D'où viennent les régionalismes (02:39) ? D'abord, on s'intéresse à l'histoire des guides de voyage (03:22). En France, Adolphe Joanne donne son nom à une collection de guides publiés chez Hachette (06:48). Ensuite, on revient sur les origines des régionalismes, sur ce qu'ils nous apprennent sur la langue française (11:38). Et pour finir, je vous emmène au Pays basque, à la découverte des mots de cette région où j'ai grandi (18:08). Bonne écoute ! Pour aller plus loin : L'épisode "Mathieu Avanzi : Ce qui donne l'identité de la langue française, c'est cette identité plurielle des régions", du podcast "Voyages en France" sur l'appli de Radio France L'article "50 ans du Routard : d'où viennent les guides de voyage ?", sur le site de France Culture ---- Crédit musique : Betty Dear + Taoudella by Blue Dot Sessions
Bernard Mabille a tenté le programme "Comme j'aime". Mais il n'a pas eu les résultats escomptés... Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
Ariane Baer Harper partage avec nous l'importance de bien intégrer le contexte scolaire dans le réflexion de la mise en œuvre d'un programme de l'IB. Ayant elle-même supervisé des établissements dans leur cheminement pour être autorisés à offrir des programmes de l'IB, elle nous propose des astuces pour que cela se passe au mieux, en s'assurant que les enseignants sont inclus dans la réflexion. Chaque établissement est différent et cela ajoute à la richesse des programmes proposés.
durée : 00:02:05 - Le vrai du faux - Le député insoumis dit vrai et se base sur les chiffres de l'Insee. Les explications du "vrai du faux".
Comme toujours, nous commencerons notre programme en passant en revue quelques gros titres de cette semaine. Tout d'abord, nous commenterons le conflit armé entre les factions rivales du gouvernement militaire du Soudan qui a entraîné l'évacuation des étrangers et la fermeture d'ambassades. Ensuite, nous discuterons de la décision des autorités espagnoles d'exhumer lundi la dépouille du fondateur du parti de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera. Puis, dans la partie scientifique de notre émission, nous nous pencherons sur une étude publiée le 20 avril dans la revue Current Biology qui pourrait ouvrir de nouvelles voies dans le traitement de divers troubles alimentaires et de la toxicomanie. Enfin, nous parlerons de la Journée nationale du thé en Grande-Bretagne qui a eu lieu le 21 avril. Poursuivons maintenant avec la deuxième partie de notre programme, « Trending in France ». Nous parlerons du documentaire plein de tendresse sur l'univers psychiatrique qui vient de sortir en salles : Sur l'Adamant. Nous discuterons pour conclure de la création par Météo France d'une « météo des forêts », afin d'anticiper les risques d'incendie cet été. - L'ombre de la Russie plane au-dessus du Soudan, au bord d' une guerre civile - L'Espagne exhume la dépouille du fondateur de la Phalange du Valle de los caídos - Des scientifiques découvrent que des vers exposés au cannabis ont envie d'aliments riches en calories - La Grande-Bretagne célèbre la Journée nationale du thé - Sur l'Adamant, un documentaire sur la psychiatrie qui émeut la critique et le public - Lancement d'une « météo des forêts »
In French in this CDA S3#5 (Monday online), " Transformation as an act of creation ", an interview of Charles Morris and Antoine Renaud, architects, founders and presidents of Morris & Renaud office. In English in CDA S3#6 (Wednesday online), " A former Carmes convent rehabilitated in Provence (France) ", by Charles Morris and Antoine Renaud, Morris & Renaud office.En français dans le CDA S3#5 (lundi en ligne), " La transformation comme acte de création ", une interview de Charles Morris et Antoine Renaud, architects, founders and presidents of Morris & Renaud office – En anglais dans CDA S3#6 (Mercredi en ligne), " Un ancien couvent des Carmes réhabilité en Provence ", par Charles Morris et Antoine Renaud, agence Morris & Renaud.___L'agence d'architecture Morris & Renaud a été créée en 1989. Elle exerce des missions d'étude et de maîtrise d'œuvre dans des domaines très divers et à toutes les échelles spatiales. À l'opposé de la notion de spécialisation, elle aime tisser des liens sensibles et des correspondances entre les projets : approches constructives, usage des matériaux, attention aux lieux, développement durable… Autant d'objectifs qui visent la cohérence d'une démarche plutôt qu'une uniformité stylistique.Plurielle, l'activité de l'agence se structure autour de deux grands champs de réflexion : le temps libre et le temps utile. A découvrir dans notre CDA S3#5, Charles Morris et Antoine Renaud, ses dirigeants, aux personnalités très différentes et complémentaires racontent leurs parcours respectifs, l'histoire de leur association, de leurs projets sensibles dont l'ADN culturel est souvent présent. Portrait teaser © Morris & Renaud architectsIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, demanière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter mes épisodes: Quelle maladie touche tous ceux qui ont marché sur la Lune ? Quel ingrédient secret est caché dans la Joconde ? Rendez-vous sur: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492?mt=2 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Pensez à vous abonner ;) __________________________________ En créant, à l'aube d'Hollywood, son personnage de Charlot, ce vagabond au grand cœur, reconnaissable entre tous, Charlie Chaplin est devenu l'un des cinéastes les plus célèbres au monde. Ce qui ne l'empêcha pas, au début des années 1950, d'encourir les foudres des services secrets américains. L'Amérique est alors en proie au "maccarthysme", cette paranoïa anticommuniste qui voyait en nombre de citoyens américains, et notamment des acteurs, des agents de l'Internationale rouge. Chaplin n'a jamais appartenu au parti communiste, mais on le soupçonnait d'avoir pour lui une secrète sympathie. Aussi le puissant patron du FBI, J. Edgar Hoover, fait ouvrir un dossier au nom du comédien. Il s'épaissira, au fil du temps, jusqu'à compter 2.000 pages. Sur quoi les accusations formulées à l'encontre de Chaplin étaient-elles fondées ? Sur de vagues soupçons bien plus que sur des faits tangibles. Ils étaient puisés dans l'œuvre même du maître. À défaut d'y faire une propagande ouverte pour le communisme, Chaplin y révélait sa sympathie pour la démocratie et sa condamnation du capitalisme. Qu'on se souvienne, à cet égard, du ridicule autocrate, inspiré par Hitler, qui, dans "Le dictateur", jonglait avec un ballon en forme de mappemonde. Ou du malheureux ouvrier des "Temps modernes" qui, incapable de suivre le rythme dément du travail à la chaîne, finit par se perdre dans d'immenses engrenages. À chaque fois, l'humour de ces films n'en soulignait que mieux la satire féroce d'une société injuste et privée de ses valeurs humanistes. On ne pouvait cependant pas incriminer Chaplin sur le seul fondement de ses films. Alors Hoover s'en prend à sa vie privée. Comme celle de beaucoup d'acteurs de cette époque, elle est assez agitée. Ainsi, la seconde femme de Chaplin, l'actrice Lita Grey, l'accuse de cruauté et d'infidélité. Une autre actrice lui intente un procès en reconnaissance de paternité. On prend prétexte de ces accusations pour lui interdire de rentrer aux États-Unis, en 1952, alors qu'il se trouve à Londres. Il n'y reviendra que vingt ans plus tard, en 1972, pour recevoir un oscar d'honneur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comme les autres pays côtiers du Golfe de Guinée, la Côte d'Ivoire est confrontée à la menace jihadiste venant du Mali et du Burkina Faso. Plusieurs fois endeuillé en 2020 et 2021, le pays n'a pas connu d'attaques depuis deux ans. Comment la Côte d'Ivoire parvient-elle à contenir l'avancée des groupes terroristes ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? La coopération régionale est-elle efficace ? Cette émission a été enregistrée à Abidjan dans le cadre du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo. Les auditeurs ont pu discuter de la sécurité dans les pays au Sahel avec : - Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse. Porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien - William Assanvo, chercheur à l'ISS, l'Institut d'Études de Sécurité.
Comme les autres pays côtiers du Golfe de Guinée, la Côte d'Ivoire est confrontée à la menace jihadiste venant du Mali et du Burkina Faso. Plusieurs fois endeuillé en 2020 et 2021, le pays n'a pas connu d'attaques depuis deux ans. Comment la Côte d'Ivoire parvient-elle à contenir l'avancée des groupes terroristes ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? La coopération régionale est-elle efficace ? Cette émission a été enregistrée à Abidjan dans le cadre du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo. Les auditeurs ont pu discuter de la sécurité dans les pays au Sahel avec : - Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse. Porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien - William Assanvo, chercheur senior à l'ISS, l'Institut d'Études de Sécurité.
En Russie, le départ de McDonald's avait rapidement été compensé par l'ouverture dans les mêmes locaux d'une chaîne de hamburgers « made in Russia ». L'opération a été un peu plus lente pour Ikea. Le géant du meuble d'origine suédoise a totalement fermé l'été dernier et ce n'est qu'il y a 10 jours qu'une boutique baptisée « La maison suédoise » a ouvert ses portes à Moscou, suscitant des réactions contrastées. De notre correspondante à Moscou, Même centre commercial dans la banlieue de Moscou, même emplacement, même code couleur entre le bleu, le blanc et le jaune. À part sa taille, trois fois plus petite, au premier abord, « La maison suédoise » a tout d'une jumelle de son prédécesseur Ikea. Cela suffit à l'enthousiasme d'une cliente qui ressort avec un achat qu'elle juge prometteur. « J'ai acheté ces bougies, car elles brûlent durant 4 heures. Toutes les autres, c'est seulement deux heures. C'est le même fabricant qu'avant et je pense qu'elles dureront tout autant. » Son attente risque d'être pourtant très vite déçue. « Les [employés] de la boutique ont copié les bougies d'avant. Sauf que le prix est nettement plus élevé et qu'au vu de l'épaisseur de ces bougies, c'est sûr qu'au mieux, elles brûleront pendant 3 heures, maximum trois heures et demie. La qualité est donc déjà beaucoup moins bonne », explique Aram. « Tout est dans les détails » À 34 ans, ce barbu souriant est un ancien designer d'Ikea. Depuis l'ouverture de sa copie, il publie sur son compte Instagram à 15 000 abonnés de petites vidéos le plus souvent critiques sur la nouvelle offre. Aram a accompagné RFI à « la maison suédoise ». Premier arrêt, à quelques pas de l'entrée, le rayon vaisselle. « Regardez ces assiettes que je tiens dans mes mains : la copie est défectueuse. Il ne devrait pas y avoir de marques à cet endroit, les proportions n'ont pas été faites correctement. Tout est dans les détails. De plus, leur revêtement est douteux. On ne sait pas bien combien de temps, il va tenir... », observe-t-il. « Ikea a toujours donné une très bonne garantie de durée avec le lave-vaisselle et le micro-ondes. Ici, je ne sais pas ce qui serait possible, si ça ne tient effectivement pas longtemps comme je le pense. Je pense que probablement, il n'y aura pas de bon service après-vente », estime Aram. « Ikea devrait revenir » Quelques pas plus loin, arrêt devant une commode à vêtements blanche : « Le prix est presque deux fois plus élevé que le modèle original. Et là aussi, regardez les détails de ce tiroir », indique Aram. « Sur le modèle, c'est le style traditionnel, donc à l'intérieur, lorsque vous l'ouvrez, vous voyez une doublure avec un joli graphisme avec des rayures, c'est très beau. Ici, ils n'ont rien copié, c'est juste blanc. De plus, dans l'original, le tiroir est construit de telle manière que même s'il est plein, vous pouvez ouvrir et fermer, il ne se cassera pas. Et regardez, si vous ouvrez le tiroir, il tombe déjà, alors qu'il est encore vide. » Un jeune couple venu de Novossibirsk, troisième ville du pays, se montre lui plus mesuré : « dans notre ville, Ikea a fermé et il n'y a pas de boutiques de remplacement », explique la jeune femme. « Alors nous avons profité de nos vacances à Moscou pour venir regarder ce qu'il y avait ici. C'est déjà bien qu'il y ait une offre de substitution ». Ce couple n'a rien acheté ce jour-là, mais envisage de le faire à l'avenir. Cela ne semble pas l'option majoritaire chez les Moscovites. Certains repartent avec des emplettes, mais beaucoup les mains vides : « La boutique ne nous a vraiment pas impressionné. Nous ne reviendrons certainement pas ici une deuxième fois, nous n'avons pas aimé », souffle une mère de famille. Un autre client lâche simplement en partant « Ikea devrait revenir ». Comme si personne à Moscou n'avait fait encore le deuil du départ de la chaîne. Sur les plateformes internet russes, les produits Ikea originaux se revendent déjà beaucoup plus cher qu'à l'achat. Des filières d'approvisionnement parallèles semblent aussi se mettre en place. Ont-elles un avenir ? En tout cas, les copies sur les nouvelles collections sont peu probables, juge Aram : « Tout ce qui est présenté à la vente ici, ce sont des produits qui se vendent très bien depuis de nombreuses années, certains depuis plus de dix ans. Il est peu probable que quelque chose de nouveau soit mis dans les rayons, car ce n'est pas rentable de fabriquer à partir de zéro ». ► À lire aussi : En Russie, McDonald's rouvre sous le nom «Vkusno i tochka»
Les footballeurs parlent aux footballeurs ! « Rothen s'enflamme », le rendez-vous des passionnés du ballon rond revient pour une deuxième saison ! Jérôme Rothen animera des débats enflammés avec sa Dream Team d'anciens joueurs composée d'Emmanuel Petit, Lionel Charbonnier, Éric Di Meco, Mathieu Bodmer, Mathieu Valbuena et Jean-Michel Larqué. Julien Cazarre sortira cette saison encore, des infos exclusives toujours avec son humour et sa plume acérée. En cette année de Coupe du Monde de football, Jérôme Rothen et Jean-Louis Tourre s'entourent d'un casting 5 étoiles avec le grand retour de Juninho (déjà présent lors de la Coupe du Monde au Brésil en 2014), et les arrivées de Patrice Evra, Steven Nzonzi, Mamadou Niang et Jérémy Ménez.
durée : 00:03:18 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - L'Assemblée votera-t-elle pour la réforme des retraites cet après-midi ? Tout dépend de la décision d'une poignée de députés de droite. Et à 9 heures, dans trois minutes, le vote a lieu au sénat. Les sénateurs voteront-ils le texte qu'ils ont eux-mêmes réécrit ? Zéro suspens. En revanche, à l'Assemblée, la majorité a besoin des voix de la droite. Chez LR, ils font moins de 5% à la Présidentielle, mais ils vont quand même décider de l'avenir des Français. Parce que pour faire passer cette « réforme de gauche ». il faut convaincre la droite. Ca faisait longtemps que les députés Les Républicains n'avaient plus joué un rôle aussi important. Les dernières personnes à leur avoir prêté autant d'attention, c'est les juges d'instruction. Donc, les Ministres qui ont quitté LR pour rejoindre Macron, c'est eux qui sont chargés de convaincre leurs anciens collègues. Cette semaine dans leurs ministères, c'était la hotline de Free. Ils étaient tous là, casque de standardiste sur les oreilles. : "Votre député est encore indécis ? Avez-vous essayé de débrancher et de rebrancher votre député ?! Allez-y, je reste en ligne." Macron a chargé Franck Riester de passer un max de coups de fils. Vous imaginez le député qui reçoit un appel de Riester : "Mais qui êtes-vous, Monsieur ? Franck. comment ?... MONIIIQUE ? Y'a un Franck RISTERNE au téléphone, tu connais ? Il dit qu'il est ministre des relations avec le Parlement !" Et Bruno Le Maire. il est là : " Mais NON je ne vous appelle pas pour le compte professionnel de formation ! " Voilà. Le Maire et Riester qui rappellent leurs anciens copains. Comme quand un pote que t'as plus vu depuis trois ans t'appelle pour savoir si t'es dispo pour son déménagement. " Oula oui, Y'A PLEIN DE CARTONS. Oui on déménage les acquis sociaux des travailleurs. Et au fait, t'as gardé le numéro d'Eric ? " Aujourd'hui à chaque fois qu'Eric Ciotti entend un "S'il te plait" prononcé par Bruno Le Maire, ça fond délicatement dans ses oreilles. Donc les Ministres essaient de vendre le texte de la réforme aux Républicains, mais pour le moment le seul geste commercial qu'ils ont fait, c'est un bras d'honneur de Dupont-Moretti. Enfin, TROIS bras d'honneur pour le prix d'un. le sens du commerce. Et je rappelle qu'au Sénat les deux principaux soutiens de cette réforme, c'est Gérard Larcher et Bruno Retailleau. Quand Macron construit son "nouveau monde", comme architectes, il prend Larcher et Retailleau. On est assez vite passé de la start-up nation. à l'Ehpad. Pour tout vous dire, je lisais hier l'édito du Figaro : "L'un des adversaires les plus acharnés du texte"... c'est. un indice, quand t'es un rebel, de droite, tu t'appelles. Charles-Amédée de Courson. Lui c'est déjà une resta. Ouais sur LCP, mais ça compte. Verdict cet après-midi, donc. Si jamais ça ne passe pas, je vois déjà tous les ministres devant les micros demain : " Comment ça mais. quelle réforme des retraites ? » Le texte aura tellement voyagé, qu'ils l'auront perdu*.*Mais attention. Les Français eux, ils ont bien suivi tout le processus parlementaire. Les gens sont devenus hyper calés. Au PMU on entend : "Mais non Michel, tu ne peux pas dire ça. Tu sais bien que les délais de la navette parlementaire sont contraints et que la CMP penche en faveur de la majorité eu égard aux équilibres des deux chambres. Allez, remets-moi une Suze !" D'ailleurs pendant les débats, toute la collection des articles de la Constitution ont été utilisés. Pour les amateurs de droit constitutionnel, cette réforme c'est leur Coupe du Monde. Voilà. Macron voulait faire entrer la société civile en politique. et c'est la politique qui est rentrée dans la société civile. Les Français s'y connaîtront bientôt mieux en Vème République qu'en fromages. Donc au moment de choisir, ils seront sans doute plus exigeants.