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Vous vous levez déjà épuisée, avec la sensation de “tirer sur la corde” depuis trop longtemps ?Vous vous demandez sérieusement : “Mais pourquoi je suis crevée comme ça, alors que je fais juste tourner ma vie ?”Dans cet épisode, je vous propose de regarder votre fatigue autrement.Pas comme un défaut à corriger, mais comme un signal précieux de votre corps : un tableau de bord qui vous montre où vos ressources se vident, et comment commencer à les recharger vraiment.On explore :les trois types de fatigue (et les solutions pour chacune)ce que la fatigue dit concrètement de l'état de vos “réserves d'énergie”pourquoi la fatigue n'est pas un problème en soi… mais devient un problème dans la façon dont on la vitle lien entre fatigue physique, symptômes du corps et fatigue émotionnelleen quoi vos jugements empirent les chosesSi vous avez l'impression de vivre en permanence “sur la réserve”, cet épisode va vous aider à retrouver de la clarté et à identifier des pistes pour remédier à votre fatigue avec plus de compréhension et de bienveillance.Autre épisode mentionné :“Comment rebondir après un échec ?” : https://changemavie.com/episodes/comment-rebondir-apres-un-echecVous pouvez aussi :
L'histoire de Gilles Garnier, surnommé le “loup-garou de Dole”, est l'un des procès les plus étranges et terrifiants de la Renaissance. Cet ermite, vivant dans les bois de Saint-Bonnot, près de Dole, dans l'actuelle Franche-Comté, fut accusé en 1573 d'avoir assassiné et dévoré plusieurs enfants. Son procès, mené par le Parlement de Dole, est resté célèbre comme l'un des premiers cas documentés de “lycanthropie judiciaire” — autrement dit, la croyance selon laquelle un homme pouvait réellement se transformer en bête.À l'époque, la région était frappée par la famine. Les habitants vivaient dans la peur des loups et des brigands. Gilles Garnier, un ermite pauvre et marginal, vivait à l'écart avec sa femme, se nourrissant de ce qu'il trouvait dans la forêt. Bientôt, des disparitions d'enfants se multiplièrent : leurs corps, retrouvés mutilés, portaient des marques de morsures. Très vite, la rumeur enfla : un “homme-loup” rôdait.Les villageois organisèrent des battues. Un soir, des témoins affirmèrent avoir vu Garnier sous la forme d'un loup, traînant le corps d'un enfant. Arrêté, il fut torturé — pratique courante à l'époque — et finit par avouer. Selon les procès-verbaux, il raconta qu'un esprit lui serait apparu, lui donnant une pommade magique pour se transformer en loup afin de mieux chasser et nourrir sa femme. Sous l'effet de cette “métamorphose”, il aurait tué plusieurs enfants et consommé leur chair.Le tribunal le déclara coupable de sorcellerie, de lycanthropie et de cannibalisme. Le 18 janvier 1574, Gilles Garnier fut condamné au bûcher. Son exécution publique visait à “purifier” la communauté d'une présence jugée démoniaque. Pour les juges, il n'était pas un simple criminel, mais un homme ayant pactisé avec le diable, symbole vivant du mal.Aujourd'hui, les historiens voient en Gilles Garnier une victime du contexte social et religieux de son époque. Dans une France obsédée par la sorcellerie et les signes du diable, la marginalité suffisait à faire de quelqu'un un monstre. Le “loup-garou de Dole” incarne cette peur collective où la faim, la superstition et la violence judiciaire se mêlaient.Ainsi, ce procès montre comment, au XVIᵉ siècle, la frontière entre l'homme et la bête, le réel et le fantastique, pouvait disparaître — jusqu'à faire condamner un ermite pour avoir, dit-on, porté la peau du loup. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:25:17 - Journal de 18h - Le discours du général Mandon devant les maires de France provoque une vive polémique : Les Insoumis, les communistes et le Rassemblement national dénoncent des propos jugés irresponsables, tandis que le gouvernement défend la "légitimité du général Mandon à alerter sur les menaces".
Rediffusion. Une affaire au cœur d'un club sportif pour évoquer les violences sexuelles dans le sport… Ces clubs sont pour certaines personnes une véritable famille de substitution, pourtant les violences y sont parfois présentes. L'histoire que Caroline Nogueras va vous raconter, c'est celle d'Isabelle Demongeot, ancienne championne de tennis, violée à plusieurs reprises par son entraîneur. Isabelle est la première victime de Régis de Camaret à avoir parlé bien avant la vague #Metoo. La fin de l'omerta ? Dans ce dernier épisode de la saison, Caroline Nogueras est accompagnée d'Isabelle Demongeot et de Greg Décamps, psychologue du sport, professeur à l'université de Bordeaux et spécialiste de la question des abus sexuels dans le sport. Avant d'arriver à la condamnation de Régis de Camaret, il aura fallu 9 années d'une longue bataille judiciaire menée en grande partie par Isabelle Demongeot. Comme elle, 25 femmes disent avoir été abusées par cet homme dans leur jeunesse. Aujourd'hui, les choses ont-elles changé ? Depuis la vague #Metoo, les victimes de viols et d'attouchements de la part d'autres sportifs ou de leur entraîneur osent-elles porter plainte ? Comment se reconstruire après des viols ? Le milieu sportif de haut niveau a-t-il évolué en la matière ? C'est à toutes ces questions que nous allons tenter de répondre. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer. Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès. Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison. À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger. « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international
durée : 00:07:54 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Thomas Narcejac qui signe avec son compère Boileau, sous le nom de Narcejac–Boileau, une œuvre policière à succès, revient sur la différence entre les cinéastes Clouzot et Hitchcock qui ont chacun adapté un de leurs polars. Un entretien dans "Plein feu sur les spectacles du monde", en 1955. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Thomas Narcejac Écrivain français, auteur de romans policiers
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 18 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode des Fabuleux Destins nous allons vous raconter l'histoire d'un braquage qui a marqué la Suède. Il a été le premier événement criminel diffusé en direct à la télévision suédoise. Son nom : La prise d'otages de Stockholm. Du braquage au syndrome qui lui est associé, découvrez son étrange destin. Kristin est employée de banque. Comme tous les matins elle s'installe à son bureau et se prépare à travailler. Le brouhaha et les murmures des clients emplissent l'air, lorsque soudain, son regard se fige. Une vision surréaliste prend vie sous ses yeux, tandis qu'un homme étrange, au visage masqué de crème marron et coiffé d'une perruque insolite, s'avance lentement. Avant même qu'elle ait le temps de réfléchir, il dévoile une mitraillette qu'il laisse nonchalamment glisser autour de son cou. Un seul coup de feu déchire l'air, Kristin se précipite au sol, son cœur tambourine dans sa poitrine. Soudain, le regard impitoyable de l'homme se pose sur elle… Un podcast Bababam Originals Voix : Andréa Brusque Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:05:33 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - En Malaisie, le VIH circule surtout parmi les homosexuels, les toxicomanes, les personnes transgenres et/ou prostituées. La PT Foundation est une ONG pionnière car dès les années 80 elle a mené illégalement des programmes d'échanges de seringues. Aujourd'hui encore, les autorités la surveillent. - réalisation : Annie Brault
Tous les jours à 12h50, Anthony Morel vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Estelle Midi, sur RMC.
Ils sont les derniers à avoir régné à Versailles. Comme pour chacun, le hasard, le destin a joué pour beaucoup. Dans leur accession prématurée au trône, puis dans leurs vies, jusqu'à leur déchéance et leur mort. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:37 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Louise se demande s'il est possible de sentir des odeurs sous l'eau. Pour lui répondre, Hirac Gurden, neuroscientifique et directeur de recherches au CNRS, spécialiste du cerveau et de l'odorat. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:33 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire de "La planète des sciences" cette semaine : Une carte routière interactive de l'Empire romain d'une ampleur inédite, des abeilles qui détrônent leur reine et la meilleure manière de faire fuir un goéland chapardeur sans le blesser... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:48:17 - Comme un samedi - par : Arnaud Laporte - Alors que le nouveau film de la cinéaste, "Vie privée", sort bientôt au cinéma, nous lui proposons une carte blanche qu'elle a clairement désirée sous le signe de l'écoute avec un livre sur la parole retrouvée, une vie à faire entendre les mots des autres, et le montage des silences au cinéma. - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Rebecca Zlotowski Réalisatrice; Michel Zlotowski Interprète, traducteur, journaliste et comédien; Géraldine Mangenot Monteuse; Maria Larrea Réalisatrice et romancière; P.R2B Chanteuse, auteure-compositrice, musicienne, réalisatrice
Invité : GulixChroniqueurses : Macalys, Matthieu B, Lam SonMontage : Lam Son Il est difficile de définir le sport. Est-ce une simple activité physique pour se sentir mieux dans son corps, s'amuser, se distraire, ou est-ce qu'on a besoin de la notion de compétition pour séparer sport et activité physique ? Les ethnologues qui associent sport et compétition remarquent que dans les sports modernes on trouve une organisation sociale originale avec des fédérations qui définissent des règles qui se veulent universelles. Les compétitions qui suivent ces règles sont aussi souvent des spectacles avec un fort caractère narratif : records, rivalités, héros et héroïnes du stade, supporters, etc. Donc oui, le sport est là pour qu'on se raconte des histoires. Le cinéma l'a bien compris, de Rasta Rocket à Rocky, de Comme des garçons à Water boys. Mais la littérature, l'animation, la BD et même la chanson ne sont pas en reste. Et le jeu de rôle dans tout ça ? Gulix est un auteur et traducteur de jeu de rôle. On peut retrouver son travail sur son blog et sur itch.io. En particulier: Un dernier tour de piste pour jouer la dernière course de la saison autour d'une championne grande favorite.La coupe du Chaos, un cadre pour Fiasco pour jouer la dernière semaine avant la finale d'un tournois. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer ? On a parlé surtout de jeux de sport qui insistent sur le narratif du sport plutôt que la simulation d'une partie : Fight with spirit, un JdR sur le drama du sport, chroniqué par MacalysGlorieuses, un JdR d'entraide entre catcheuses dans les années 80 par Cendrones. Un super actual play est disponible chez Alceste.My Way un autre jeu pour jouer un catcheur en fin de carrière tout cabosséAutres jeux de catch : World Wide Wrestling RPG VF & VO, Kayfabe, Doing the job VF & VOXCrawlLuchadoresVolley Boyz!!Superstars: Racing Icons VFFakechessla page itch.io avec le tag sports : https://itch.io/physical-games/genre-sports Des ancêtres qui touchaient un peu le sport Space quest contient des sports futuristesJames Bond 007 RPG où les espions pouvaient exceller au sport avec une classe britanniqueShadow run sports violents et augmentés en arrière planTooniversal Tour Guide avec son chapitre Street and StadiumGURPS qui inclus aussi des compétences sportives On a aussi parlé de Blood Bowl un jeu de plateau simulant un sport par équipe dans l'univers de WarhammerA Single Moment qui parle du drama pendant un duel de samurai
Ceci n'est pas un épisode. Ceci est une annonce ! Comme vous le savez peut-être déjà on va commencer à faire des vidéos en lien avec la petite histoire. Donc n'hésitez pas à nous dire ce que vous aimeriez voir et entendre dans ces vidéos. Est-ce qu'il y a des formats vidéos que vous aimez ? On attend vos commentaires. Quoiqu'il en soit on a déjà diffusé en avant-première une vidéo de 22 min sur le Patreon de la petite histoire. Les abonnés patreon commencent d'ores et déjà à nous faire leurs premiers retoursdonc si vous aimez La Petite Histoire et si vous voulez nous aider à continuer à produire ces épisodes en audio et en vidéo chaque semaine, vous pouvez rejoindre le Patreon du podcast. C'est ce qui nous permet de financer les recherches, le matériel et tout le travail de montage derrière chaque histoire. En plus, vous y trouverez des contenus exclusifs ! Et surtout, vous ferez vraiment partie de l'aventure.
Tous les samedis et dimanches, à 7h11, l'avocat Roland Perez fait le point sur une question de droit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment vivre pleinement une histoire d'amour quand la vie a tout fait pour bousculer les certitudes ?Quand Hugo apprend que la femme qu'il aime est atteinte de la maladie de Charcot, il choisit de vivre au jour le jour, sans jamais laisser la maladie altérer ce qu'ils partagent.Après le choc, ils ont trouvé la force de rester heureux, autrement, ensemble… jusqu'au bout. L'histoire que vous allez entendre est si belle, et vous allez voir, elle est pleine de joie, et de vie.Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Stéphane Bidart l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je vais droit au but : 5 stratégies essentielles pour te rapprocher du naturel d'un vrai francophone.Tu vas y découvrir :Les tics de langage : comprendre les codes implicites du français oral pour éviter les maladresses.Dire “j'sais pas” au lieu de “je ne sais pas”, “t'arrives ?” au lieu de “tu arrives ?”, bref… le vrai français à l'oral.Les expressions idiomatiques : ces tournures typiquement françaises qui donnent immédiatement du relief à ton discours.Les petites réactions spontanées, indispensables à ton discours.La fin de la traduction littérale : apprendre à penser en français pour gagner en fluidité et en crédibilité.C'est un épisode pratique, rempli d'exemples concrets, d'astuces immédiatement applicables et d'explications claires pour t'aider à parler avec plus de naturel, de rythme et d'assurance.Écoute l'épisode et commence à transformer ton français dès aujourd'hui.Bonne écoute,Virginie d'ehoui!-----------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours particuliers avec moi, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don
durée : 00:05:03 - Comme personne - Après les attentats de Bruxelles, en mars 2016, l'une des victimes, Sandrine Couturier, a intégré le groupe "Retissons du lien", lieu d'échanges qui rassemble des personnes confrontées à la radicalisation djihadiste et organise des rencontres avec les prisonniers.
« Je suis né en 1910 à Tourcoing … Toute ma jeunesse s'est passée près des bords de l'Escaut », déclare Eugène Leroy, le peintre qui « voulait toucher la peinture comme la peinture vous touche ». La lumière du Nord, il la décrivait ainsi : « (…) envahissante, gourmande qui rend visible dans ses mirages d'eau et de fenêtres ce qu'il faut rendre visible. C'est une mère féconde et dominatrice. Lentement avec le temps, ai-je changé, vaincu, suis-je un homme ? Elle me laisse rêver davantage et puis elle est autour et au cœur des autres. Alors je suis dur, exigeant, ce n'est pas elle la plus forte, mais cet amour fou qui doit tout sauver et elle-même. Oui, le remède est dans l'action. Il s'agit d'être libre. » En 1998, car il est mort âgé, Leroy confiait à Jean Daive écrivain français, né à Bon-Secours en Wallonie, « Combattre avec l'ange comme Monsieur Delacroix, l'ange est un nigaud dans l'affaire, mais je peins avec mes yeux, corps et âme. » Eugène Leroy, un artiste passionnant mais longtemps oublié, malgré sa participation, de son vivant, à de nombreuses expositions et à quelques événements prestigieux. Pourquoi faut-il le redécouvrir ? Avec nous : Anne Hustache, historienne de l'art. sujets traités : Eugène Leroy, peinture, artiste, Tourcoing Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du diabète. Quels peuvent être les symptômes du diabète qui touchent particulièrement les femmes ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qu'est-ce que le diabète gestationnel ? Pr Maimouna N'Dour-Mbaye, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital Abass Ndao, directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar, au Sénégal. La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ►Almok – C'est ma prière ► Nour – Ahlami
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 14 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du diabète. Quels peuvent être les symptômes du diabète qui touchent particulièrement les femmes ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qu'est-ce que le diabète gestationnel ? Pr Maimouna N'Dour-Mbaye, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital Abass Ndao, directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar, au Sénégal. La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ►Almok – C'est ma prière ► Nour – Ahlami
« Les tensions entre les deux hommes sont de plus en plus perceptibles » : c'est ce qu'observe, comme de nombreux médias ouest-africains, Le Pays. « Au cœur de la crise, résume le journal burkinabé : l'organisation de la "Coalition Diomaye président", du nom de cette entité créée pour rassembler les soutiens à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en 2024. » « Les deux hommes n'arrivent pas à s'accorder sur la personne qui doit diriger cette coalition. Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans une note publiée le 11 novembre, la démission de Aïssatou Mbodj, proche d'Ousmane Sonko. En remplacement, il a nommé Aminata Touré (aussi surnommée « Mimi Touré », ndlr) qui est sa conseillère spéciale et coordinatrice de sa campagne électorale en 2024. La réaction du Premier ministre a été immédiate, relate Le Pays. Ousmane Sonko a convoqué une réunion du Pastef, le parti au pouvoir qu'il dirige. Dans la foulée, le bureau politique de ce parti a affirmé que Bassirou Diomaye Faye "n'avait pas le pouvoir de démettre" Aïssatou Mbodj, et il a rejeté la candidature d'Aminata Touré. Le moins que l'on puisse dire, conclue Le Pays, c'est que le conflit est désormais ouvert au sommet de l'État. » Le Pays qui précise, d'ailleurs, qu'Ousmane Sonko a « snobé » le Conseil des ministres de ce mercredi 12 novembre. Aminata Touré entre les deux dirigeants C'est donc la nomination d'Aminata Touré qui a « déclenché une véritable tempête au sein du mouvement », « une explosion de tensions sur le groupe WhatsApp officiel de la coalition, devenu en quelques heures un champ de bataille numérique », raconte Afrik.com. « Certains ont félicité Mimi Touré, saluant "une femme d'expérience et de rigueur", tandis que d'autres ont dénoncé un "coup de force politique". Réputée pour son franc-parler et son sens de la méthode, Diomaye Faye espère qu'elle saura transformer la coalition en un instrument politique plus efficace. » Mais depuis le Sénégal, Le Quotidien revient sur la carrière de ce « personnage politique controversé ». Ancienne Première ministre de Macky Sall, passée dans l'opposition, « les regards inquisiteurs se posent toujours sur elle à cause de son passé critique sur le leader du Pastef », rappelle Le Quotidien, qui revient aussi sur ses « terribles défaites électorales » ayant « nourri les critiques de ses détracteurs qui la présentent comme une figure sans "base électorale" solide ». Aminata Touré, une « femme combative », résume le quotidien sénégalais, dont « l'ascension fulgurante et le caractère entier ont suscité autant d'admiration pour sa compétence et sa rigueur que d'animosité en raison de son autonomie et de ses ambitions ». C'est elle qui se retrouve, écrit Le Quotidien, « au milieu de ce duel fratricide ». Jusqu'où ira ce « duel » ? « Du duo, on a glissé au duel », confirme Aujourd'hui au Faso, observant cette « bataille à fleurets mouchetés depuis des mois, de plus en plus frontal » entre Diomaye Faye et Sonko. « Comme deux lutteurs au stade, forcément il y en aura un à terre », prédit Aujourd'hui au Faso, qui voit « les attaques au fil du quinquennat se multiplier », puisque le président pourrait penser à un second mandat, alors que le Premier ministre pourrait envisager de participer à la présidentielle de 2029… L'ancien « duo gagnant » qui suscitait, pas plus tard que l'an dernier, rappelle Le Pays, « tant d'admiration auprès des Sénégalais et de tous les partisans de la démocratie ». Désormais, « confronté à ce qui apparaît comme une crise d'autorité, avec un Premier ministre qui, visiblement, prend trop de place au point de lui faire de l'ombre, le président se serait-il enfin décidé à reprendre la main ? », s'interroge Le Pays, qui assure que « les jours à venir s'annoncent déterminants ». Priorités économiques Une chose est sûre, pour Dakar Matin : l'unité politique est « un impératif pour la stabilité économique ». « Dans un contexte marqué par un endettement croissant et une tension budgétaire persistante, le Sénégal ne peut se permettre la moindre fissure politique au sommet de l'État. » « Trois scénarios s'esquissent, d'après Dakar Matin : la rupture, qui provoquerait un choc économique brutal ; la cohabitation conflictuelle, source d'immobilisme et de lenteur réformatrice ; ou la réconciliation, seule issue capable de restaurer la confiance et de relancer la dynamique de développement. » « L'enjeu est historique, prévient encore le média dakarois. Chaque mois d'instabilité politique se traduit par des milliards de francs CFA perdus et des opportunités économiques manquées. Dans un pays en quête d'émergence, la stabilité n'est pas un idéal abstrait : c'est une condition vitale à la prospérité collective. » À écouter aussiBras de fer Sonko/Diomaye: «Une crise politique profonde qui va se métastaser en crise institutionnelle»
La parole circule de plus en plus librement sur les questions de santé mentale, et c'est une bonne chose. Loin de la vision stéréotypée qui prévalait jusqu'ici, cette libéralisation de la parole offre une perspective plus nuancée et réaliste. Mais elle offre aussi un boulevard aux expert•es autoproclamé•es et à une cacophonie de conseils qui perturbe la transmission d'informations fiables sur le sujet. Comme toujours, ces offres non validées scientifiquement passent à côté de la complexité du vécu de chacun•e et de la prise en compte des déterminants sociaux, économiques et environnementaux qui influencent pourtant lourdement notre santé mentale.En septembre 2025, j'ai été invitée à participer à la journée “Foule santé mentale : de l'intime au collectif“ organisée par Psycom au ministère de la Santé. L'occasion de faire un état des lieux du “marché“ de la santé mentale et de ses potentielles dérives. L'occasion aussi de présenter des solutions collectives, à contre-courant de l'injonction actuelle à “prendre soin de soi“ pour s'adapter à des conditions de vie difficiles.Comment prendre soin de sa santé mentale ? Nous abordons cette question autour d'une table-ronde avec les intervenant•es suivants :Aude CARIA : Directrice de Psycom - Santé mentale Info ;Sophie ARFEUILLÈRE : Chargée d'innovation pédagogique de Psycom ;Élisabeth FEYTIT : Documentariste et créatrice du podcast Méta de Choc ;Samir KHALFAOUI : Conseiller santé de la Miviludes ;Maeva MUSSO : Psychiatre et pédopsychiatre, Présidente de l'Association des jeunes psychiatres et jeunes addictologues (AJPJA) ;Marie-Christine STANIEC-WAVRANT : Adjointe santé et lutte contre les exclusions Mairie de Lille, Vice-Présidente du Réseau français Villes-Santé.•• SOUTENIR ••Méta de Choc est gratuit, indépendant et sans publicité. Vous pouvez vous aussi le soutenir en faisant un don ponctuel ou mensuel : https://soutenir.metadechoc.fr/.•• RESSOURCES ••Toutes les références en lien avec cette émission sont sur le site Méta de Choc : https://metadechoc.fr/podcast/sante-mentale-fausses-promesses-et-solutions/.•• SUIVRE ••Facebook, Twitter, Instagram, Threads, LinkedIn, Bluesky, Mastodon, PeerTube, YouTube.•• TIMECODES ••01:32 : Présentation des intervenant•es.04:20 : État des lieux des problématiques de santé mentale : les idées reçues sur la santé mentale, soigner et prendre soin, évolutions du marché du bien-être, différence entre croyance et connaissance, juger les pratiques, l'emprise mentale et les dérives sectaires en santé mentale, les effets des déterminants sociaux sur la souffrance psychique, impact du logement, de l'emploi et de l'urbanisme sur la santé mentale.29:06 : Les solutions pour améliorer la santé mentale : prises de parole publiques, actions fondées scientifiquement, les risques du développement personnel, quête de performance, escalade de l'engagement, perte de chance, prévention des dérives en santé mentale, méthode de l'open dialogue, pair-aidance, les actions concrètes au niveau local et territorial.53:00 : Les pistes collectives pour une meilleure santé mentale : action collective mais à l'écoute des singularités, développer la pensée critique et la métacognition, réglementer les pratiques non conventionnelles en santé, implication des usagers pour améliorer la prise en charge, politique publique, les offres au niveau des villes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 14 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Tri Chaud, le podcast 100% Triathlon revient pour une saison 3 !LE Talkshow du triathlon français est de retour pour une troisième saison. Comme d'habitude, pas de langue de bois, des débats animés, des exclues, ... Bref, on vous dit tout sur l'écosystème du triathlon. S3 - Ep13 - Léo Ouabdesselam Les chroniqueurs Jérémy Quindos et Julien Paquet reviennent sur les actualités de la semaine avec l'invité de la semaine, Léo Ouabdesselam. Le Triathlete de Saint Jean de Monts Triathlon participait récemment aux Championnats du Monde Ironman 70.3 a Marbella en Groupes d'Ages. Il s'est classé 3e au scratch GA. Découvrez le parcours de cet ancien nageur de haut niveau devenu triathlete.
Invité : Charles Rodwell, député Ensemble Pour la République des Yvelines et membre de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pikachu, c'est cette petite souris jaune de 40 centimètres de haut pour 7 kilos, tête de gondole de la franchise la plus rentable de l'histoire du jeu vidéo et même du divertissement. Depuis leur création il y a 25 ans, en 1996, les Pokémon, abréviation de "Pocket Monstres" : Monstres de Poche, ont rapporté 100 milliards de dollars, ce qui est quasiment le double de "Star Wars" et le triple de la galaxie Marvel ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cyril, 42 ans, quitte sa femme, la mère de ses deux enfants de 5 et 3 ans, après 18 ans de relation pour sa collègue âgée de 29 ans, ne pouvant pas résister à la joie de se sentir enfin connecté. Jusqu'ici, il vivait sa vie à l'image du couple de ses parents… très plan-plan !Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ce triste anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, j'ai souhaité rediffuser cet extrait du témoignage de Victor Rouart, rescapé du Bataclan (épisode 15, dont l'intégralité est disponible sur toutes les plateformes).« Quelle injustice ! L'odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l'être autour de moi me donnaient l'impression d'être un soldat à l'agonie sans avoir combattu. Je n'étais qu'un simple citoyen français, à l'affût d'un plaisir banal, rattrapé par la triste réalité du monde. Paris était ce soir plongée dans les ténèbres. »Cet extrait de son livre, intitulé « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d'autres lors de cette soirée du 13 novembre 2015.Cette phrase exprime notamment comment une journée comme les autres, riche de plaisirs ou d'évènements que l'on tient trop souvent pour évident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.C'est ce que Victor a partagé avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu'il était le matin du 13 novembre et celle qu'il est devenu à l'aube du jour suivant.Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.Il nous livre un témoignage sincère et poignant qui doit nous rappeler, à tous, la fragilité de notre existence et l'importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.Comme l'a dit Sénèque : « Ne remettons rien à plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».Réf.Comment pourrais-je pardonner ? Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l'Observatoire.Lettres à Lucilius, Sénèque – Flammarion 2017.Ils avaient tout compris , Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Troisième et dernier volet de notre série de reportages chez le peuple Akuak au Soudan du Sud, cette communauté de pêcheurs qui vit sur des îles dans les marécages de la plaine du Nil. Situées à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bor, la capitale du Jonglei, leurs terres ancestrales sont aujourd'hui entièrement recouvertes d'eau. Des inondations catastrophiques provoquées par le changement climatique sévissent depuis cinq ans, une montée des eaux qui a démarré il y a des décennies et qui s'accélère, bouleversant le mode de vie des habitants, tiraillés entre s'adapter et partir. Reportage de notre correspondante dans la région. De notre correspondante à Juba, de retour des îles Akuak, Serrés sous un tukul, une demi-douzaine de voisins jouent aux dominos. Ils sont venus en canoë pour se retrouver chez l'un d'entre eux. Le chef de la communauté Akuak, Makech Kuol Kuany, veut espérer qu'ils ne sont pas condamnés à vivre éternellement confinés sur ces îles minuscules. Mais les changements climatiques ont déjà eu un impact dramatique. « La vie de notre communauté a beaucoup changé, affirme-t-il. Par le passé, nous avions des vaches, des champs agricoles, et aussi du poisson. La seule chose qui nous manquait, c'étaient des acheteurs pour notre poisson. Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Nous n'avons plus ni champ ni bétail, mais par contre nous pouvons vendre notre poisson, c'est le seul changement positif actuel. Mais ces inondations nous ont forcés à tous devenir pêcheurs. Prenez mon cas : moi et mes six fils pratiquons la pêche. Car sans ça, comment allons-nous nous nourrir ? Et comment acheter des vaches pour la dot lors des mariages ? Nous nous sommes appauvris car, avant les inondations, nous avions ces trois ressources : l'agriculture, le bétail et la pêche. Mais maintenant il ne nous reste plus que le poisson ». À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3] La vie éreintante dans les îles, loin de tout service, et la persistance des inondations, ont poussé de nombreux Akuak à partir, confie le chef. « Avant ces inondations, la vie était meilleure » Pour Machiek Machar Riak, un pêcheur de 25 ans, il ne faut pas baisser les bras, car le mode de vie traditionnel reste à ses yeux meilleur pour les enfants que la vie urbaine, même s'il a bien changé : « Il y a des difficultés maintenant qu'il y a de l'eau de partout, ce n'est pas comme au temps de mon enfance. Nous étions très libres, nous avions des terrains de jeu, nous pouvions aller d'un village à l'autre à pied, nous pouvions facilement jouer avec les enfants des autres familles. Et nous cultivions du maïs, le maïs nous manque beaucoup aujourd'hui. » Comme tous les pêcheurs Akuak, Angui Kuol Kuany, 45 ans, fait l'aller-retour régulièrement entre les îles et Bor. Lui s'est spécialisé dans le commerce de poisson. Il voit pourtant la généralisation de la pêche d'un mauvais œil : « Dans le passé, avant ces inondations, la vie était meilleure, car toutes ces activités liées à la pêche étaient réservées à ceux qui avaient des filets et des canoës. Mais de nos jours, tout le monde a ces équipements et donc le commerce et la vie en général sont devenus très compétitifs. Beaucoup de gens sont partis des îles, et ceux qui y restent ont une vie misérable. » Des inondations d'ampleur similaire avaient frappé la région dans les années 1960, et la communauté avait réussi à résister pendant près de dix ans. Certains espèrent donc que la crue actuelle s'arrêtera un jour. À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, la pêche comme unique source de subsistance [2/3]
La peur a beau être une émotion extrêmement subjective, il y a certains sujets qui mettent un gros paquet de gens d'accord. Les araignées, par exemple, ont tendance à créer le malaise chez beaucoup, beaucoup d'individus à travers le monde. Qu'on vive à Paris, où ces pauvres bêtes sont loin d'être un danger, ou en Australie, où il est un peu plus logique de se méfier, ça ne change rien. Huit pattes et beaucoup trop d'yeux, ça suffit à mettre fin à toute forme de raisonnement rationnel. La peur du vide, des espaces trop étroits ou fermés, de l'obscurité… ça se comprend, ça remonte aux racines de l'humanité, y a une certaine logique là-dedans. La peur des fantômes aussi, elle est là depuis si longtemps qu'on ne peut s'empêcher d'y être sensible. Mais plus récemment, à cause notamment d'un certain roman écrit par Stephen King en 1986, la peur des clowns a pris une grosse place dans notre panthéon des trouilles les plus répandues. Je ne connais pas grand monde capable de me dire que les clowns ne les mettent jamais au minimum un peu mal à l'aise. Alors maintenant, imaginez le résultat si on venait à fusionner deux de ces peurs pour en créer une nouvelle. Comme par exemple, la peur des clowns fantômes… Feu de Camp est un podcast NRJ, écrit et incarné par Taous Merakchi. Une production disponible sur l'application et le site NRJ rubrique podcast, et sur toutes les plateformes d'écoute. Production : Anne-Cécile Kirry Réalisation : Cédric le Doré Graphisme : Marlène Boulère et Guillaume Mermet Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à nous laisser des étoiles ou des commentaires. Et pour être au courant de la sortie des nouveaux épisodes, abonnez-vous au flux sur votre plateforme préférée !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
TEASER, vendredi dans EX… "Vivre chaque jour comme si c'était le dernier" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les legs de l'État islamique demeurent en Syrie. L'organisation y avait installé, dès 2014, la capitale de son califat autoproclamé. Baghouz, aux confins avec l'Irak, tout au sud, en avait été son dernier réduit. Le village est tombé en mars 2019 après plus de deux mois d'assauts et de siège de la coalition internationale et de leurs alliés, les Forces démocratiques syriennes, signant la fin de l'organisation terroriste. Depuis, la ville peine à se relever. La majorité des infrastructures sont détruites. Nombre des habitants sont encore déplacés dans les camps du Nord-Est. Et la menace des cellules dormantes de l'État islamique plane sur la région. Reportage de notre correspondante en Syrie. De notre correspondante en Syrie, C'est sur les hauteurs d'une colline, à la frontière avec l'Irak, que les jihadistes de l'organisation État islamique ont été enterrés. Tout autour, un paysage aride, lunaire. Et à perte de vue, des centaines de monticules de terre. Baghouz, c'est le dernier bastion de l'État islamique. La ville est tombée le 23 mars 2019, après plus de deux mois de siège et de bombardement de la coalition internationale. « Lorsque nous sommes revenus pour la première fois à Baghouz, nous avons tout simplement trouvé des cadavres », explique Farhan Al Dawod. Il a réussi à en être évacué avant l'assaut final. Mais lorsqu'il est revenu quelques mois plus tard, il est devenu, malgré lui, fossoyeur du village. « Nous trouvions des cadavres dans les maisons, sur les terres agricoles, dans les fosses communes, sans savoir vraiment s'il s'agissait de civils ou de membres de l'État islamique. Il y avait des personnes décapitées, leurs têtes gisaient encore à leurs pieds. Il y avait des corps brûlés, d'autres recouverts de poussière. Nous en avons enterré plus de 5 000 », raconte-t-il. Baghouz a vu débarquer les jihadistes de l'organisation État islamique fin 2014, avec la promesse de combattre le clan Assad. « Au tout début, ils nous promettaient de vivre confortablement, de conduire des voitures, ils nous disaient que nous allions devenir des hommes d'affaires. Puis au bout d'un certain temps, ils ont commencé à réprimer le peuple, à décapiter quiconque s'opposait à eux, que ce soit un rebelle de l'armée syrienne libre, ou bien un simple habitant qui refusait de coopérer », explique Dib Kalel Daoud, membre du comité local de la ville. La coalition internationale, épaulée par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes, mène l'assaut depuis le nord, repousse un à un les combattants de l'organisation terroriste vers le sud. Tous se retrouvent bientôt coincés à Baghouz. « Vous, en tant que coalition internationale, vous êtes venus pour libérer la région. Mais vous l'avez détruite à la place. Vous avez tout détruit, sous prétexte de la présence de l'État islamique. Entre 1 400 et 1 700 maisons ont été totalement rasées », affirme Mana Rajab Safr, cheikh de la ville. À lire aussiL'étau se resserre autour du groupe Etat Islamique dans l'est de la Syrie Depuis, les habitants qui ont survécu sont de retour, ils reconstruisent coûte que coûte leur maison. Comme cet homme qui vient de dépenser 10 000 dollars. « Je n'imaginais pas que je reviendrais à Baghouz. Mais pour être sincère, j'aurais préféré rester déplacé et ne pas voir ces scènes d'horreur à mon retour. Regardez, tous ces cheveux gris que ça m'a fait pousser ! », s'exclame-t-il. La plupart des habitants ont été déplacés dans le camp d'Al-Hol, plus au nord. Avec l'ensemble des familles de jihadistes de l'État islamique. Cette femme est institutrice. Elle s'occupe de l'éducation des enfants au retour du camp. « C'est très dur pour eux, précise-t-elle. Il y avait bien des écoles dans le camp d'Al Hol, notamment financées par l'Unicef. Mais nous, habitants de Baghouz, refusions que nos enfants aillent étudier à côté de ceux de l'État islamique. » Alors que la menace des cellules dormantes de l'organisation terroriste demeure, les habitants craignent ici d'être à nouveau pris en étau dans des combats qui ne sont pas les leurs. Dans la région, les opérations de la coalition internationale sont fréquentes. La nuit, il n'est pas rare d'entendre le vrombissement de leurs hélicoptères. À lire aussiEn Syrie, sur les traces de l'État islamique
durée : 00:16:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Extraits de l'émission "Plein feu sur les spectacles du monde - Jacques Porel". Ce jour-là Jacques Porel se souvenait de sa mère la comédienne Réjane et plus particulièrement du jour de sa mort, le 14 juin 1920. - réalisation : Virginie Mourthé
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Laura Warton Martinez, sophrologue, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
C dans l'air l'invité du 10 novembre 2025 avec Cyril Dion, cinéaste, essayiste et militant écologiste. Son film "Demain", coréalisé avec Mélanie Laurent, ressort en salles 10 ans après. Il publie également La lutte enchantée, aux éditions Actes Sud.Du 10 au 21 novembre, 170 pays se réunissent à Belém au Brésil pour la Cop30. Ces Etats ont signé la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Comme un retour aux sources, car cette dernière avait déjà été adoptée au Brésil, à Rio de Janeiro, en 1992 lors du Sommet de la Terre. La COP-30 se tient dans un contexte difficile en raison du retrait américain de l'accord de Paris, des attaques contre le multilatéralisme et contre le consensus scientifique sur l'origine humaine du changement climatique. Le but de cette Cop30 est de rendre plus concrète la lutte contre le changement climatique avec des propositions pour mettre fin à la déforestation d'ici 2030, accélérer la transition énergétique mondiale, et abandonner progressivement les combustibles fossiles, tout en essayant de l'inscrire dans une transition juste socialement. Lula, le président brésilien, l'appelle la « COP de la vérité », elle doit permettre d'évaluer la crédibilité des promesses.Cyril Dion, cinéaste, essayiste et militant écologiste, coréalisateur de "Demain", avec Mélanie Laurent, et auteur de l'ouvrage "La lutte enchantée", aux éditions Actes Sud, est notre invité. Il nous fera part de ses attentes quant à la Cop30, et à la "diplomatie du climat". « Les COP ne vont pas miraculeusement définir un nouvel agenda compatible avec les limites planétaires », a-t-il écrit dans une tribune au Monde aujourd'hui...Lui qui préfère "proposer les solutions pour ce nouveau monde", plutôt que de "rabâcher la catastrophe".
La remise en liberté de Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce mardi 11 novembre, en présence de l'ancien commissaire européen et ex-ministre de l'Économie, Thierry Breton.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’année 2025 se termine, et il est temps de se poser la question : quels sont les meilleurs mangas de création, français ou européens, du moment ? Comme chaque année, nous passons au crible les... L'article Nos mangas français du moment (2025) – La 5e de Couv’ – #5DC – Saison 11 épisode 9 est apparu en premier sur La 5e de Couv' - Le podcast de débat autour du manga !.
Retrouve la vidéo et la transcription sur : https://www.francaisauthentique.com/parle-comme-un-natif-20-adjectifs-a-maitriser
Le « test de la chaise bancale » est une épreuve informelle mais redoutée utilisée dans certains entretiens d'embauche pour évaluer la réaction d'un candidat dans une situation d'inconfort. Comme son nom l'indique, il s'agit littéralement d'une chaise instable, dont un pied est légèrement plus court que les autres, ou d'un siège volontairement inconfortable. Le but n'est pas de juger la posture du candidat, mais sa manière de réagir à un désagrément inattendu.Ce test appartient à la catégorie des épreuves de résistance psychologique. Il ne repose pas sur des critères objectifs, mais sur l'observation du comportement. L'employeur ou le recruteur cherche à voir si le candidat garde son calme, s'il tente de réparer la situation, s'il manifeste de la gêne, de l'agacement, ou au contraire de l'humour. En somme, ce n'est pas le confort qui est testé, mais la résilience émotionnelle et la gestion du stress.L'idée est de recréer une mini-crise, un moment de perte de contrôle, dans un contexte où le candidat ne s'y attend pas. Face à cette situation, plusieurs attitudes peuvent apparaître : certains s'enfoncent dans la chaise en serrant les dents, d'autres la réajustent naturellement, d'autres encore signalent poliment le problème. Le recruteur observe alors la spontanéité, la capacité à s'adapter, et surtout la manière dont la personne exprime une gêne. Dans les métiers de relation client, de management ou de vente, cette réaction en dit parfois plus qu'un CV.Ce type de test s'inscrit dans une mouvance plus large d'entretiens “non conventionnels”, popularisés dans les années 2000 par certaines entreprises américaines, comme Google ou Zappos, qui posaient des questions déstabilisantes du type : « Combien de balles de golf peut-on mettre dans un avion ? ». L'objectif est le même : sonder la personnalité, la créativité, et la réaction à l'imprévu.Toutefois, le test de la chaise bancale est controversé. Certains psychologues du travail estiment qu'il ne mesure rien de fiable et peut être perçu comme une forme de manipulation, voire d'humiliation. D'autres rappellent qu'un bon entretien doit mettre le candidat en confiance, non en déséquilibre. Dans les faits, ce genre de test tend à disparaître dans les grands groupes, mais il subsiste parfois dans les petites structures ou les secteurs où la personnalité compte autant que les compétences.En définitive, la « chaise bancale » est moins un test qu'un symbole : celui d'un monde du travail qui, au-delà des diplômes, cherche à jauger l'attitude, la souplesse et la capacité à rester digne, même quand tout vacille — littéralement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.