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durée : 00:16:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Extraits de l'émission "Plein feu sur les spectacles du monde - Jacques Porel". Ce jour-là Jacques Porel se souvenait de sa mère la comédienne Réjane et plus particulièrement du jour de sa mort, le 14 juin 1920. - réalisation : Virginie Mourthé
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Laura Warton Martinez, sophrologue, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
C dans l'air l'invité du 10 novembre 2025 avec Cyril Dion, cinéaste, essayiste et militant écologiste. Son film "Demain", coréalisé avec Mélanie Laurent, ressort en salles 10 ans après. Il publie également La lutte enchantée, aux éditions Actes Sud.Du 10 au 21 novembre, 170 pays se réunissent à Belém au Brésil pour la Cop30. Ces Etats ont signé la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Comme un retour aux sources, car cette dernière avait déjà été adoptée au Brésil, à Rio de Janeiro, en 1992 lors du Sommet de la Terre. La COP-30 se tient dans un contexte difficile en raison du retrait américain de l'accord de Paris, des attaques contre le multilatéralisme et contre le consensus scientifique sur l'origine humaine du changement climatique. Le but de cette Cop30 est de rendre plus concrète la lutte contre le changement climatique avec des propositions pour mettre fin à la déforestation d'ici 2030, accélérer la transition énergétique mondiale, et abandonner progressivement les combustibles fossiles, tout en essayant de l'inscrire dans une transition juste socialement. Lula, le président brésilien, l'appelle la « COP de la vérité », elle doit permettre d'évaluer la crédibilité des promesses.Cyril Dion, cinéaste, essayiste et militant écologiste, coréalisateur de "Demain", avec Mélanie Laurent, et auteur de l'ouvrage "La lutte enchantée", aux éditions Actes Sud, est notre invité. Il nous fera part de ses attentes quant à la Cop30, et à la "diplomatie du climat". « Les COP ne vont pas miraculeusement définir un nouvel agenda compatible avec les limites planétaires », a-t-il écrit dans une tribune au Monde aujourd'hui...Lui qui préfère "proposer les solutions pour ce nouveau monde", plutôt que de "rabâcher la catastrophe".
La remise en liberté de Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce mardi 11 novembre, en présence de l'ancien commissaire européen et ex-ministre de l'Économie, Thierry Breton.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou
Retrouve la vidéo et la transcription sur : https://www.francaisauthentique.com/parle-comme-un-natif-20-adjectifs-a-maitriser
Le « test de la chaise bancale » est une épreuve informelle mais redoutée utilisée dans certains entretiens d'embauche pour évaluer la réaction d'un candidat dans une situation d'inconfort. Comme son nom l'indique, il s'agit littéralement d'une chaise instable, dont un pied est légèrement plus court que les autres, ou d'un siège volontairement inconfortable. Le but n'est pas de juger la posture du candidat, mais sa manière de réagir à un désagrément inattendu.Ce test appartient à la catégorie des épreuves de résistance psychologique. Il ne repose pas sur des critères objectifs, mais sur l'observation du comportement. L'employeur ou le recruteur cherche à voir si le candidat garde son calme, s'il tente de réparer la situation, s'il manifeste de la gêne, de l'agacement, ou au contraire de l'humour. En somme, ce n'est pas le confort qui est testé, mais la résilience émotionnelle et la gestion du stress.L'idée est de recréer une mini-crise, un moment de perte de contrôle, dans un contexte où le candidat ne s'y attend pas. Face à cette situation, plusieurs attitudes peuvent apparaître : certains s'enfoncent dans la chaise en serrant les dents, d'autres la réajustent naturellement, d'autres encore signalent poliment le problème. Le recruteur observe alors la spontanéité, la capacité à s'adapter, et surtout la manière dont la personne exprime une gêne. Dans les métiers de relation client, de management ou de vente, cette réaction en dit parfois plus qu'un CV.Ce type de test s'inscrit dans une mouvance plus large d'entretiens “non conventionnels”, popularisés dans les années 2000 par certaines entreprises américaines, comme Google ou Zappos, qui posaient des questions déstabilisantes du type : « Combien de balles de golf peut-on mettre dans un avion ? ». L'objectif est le même : sonder la personnalité, la créativité, et la réaction à l'imprévu.Toutefois, le test de la chaise bancale est controversé. Certains psychologues du travail estiment qu'il ne mesure rien de fiable et peut être perçu comme une forme de manipulation, voire d'humiliation. D'autres rappellent qu'un bon entretien doit mettre le candidat en confiance, non en déséquilibre. Dans les faits, ce genre de test tend à disparaître dans les grands groupes, mais il subsiste parfois dans les petites structures ou les secteurs où la personnalité compte autant que les compétences.En définitive, la « chaise bancale » est moins un test qu'un symbole : celui d'un monde du travail qui, au-delà des diplômes, cherche à jauger l'attitude, la souplesse et la capacité à rester digne, même quand tout vacille — littéralement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In conversation with Stephanie Cahyadi of @comme.please, a vintage shop with a focus on Comme Des Garcons pieces based in Singapore. We dive into Rei Kawakubo's unconventional entry into fashion and how this later influenced the abstract creative process she evolved with her design team. We discuss some of her design philosophies and how she revolutionised our perspectives of fashion, advertising and stores. As a a collector of Comme herself, Stephanie shares her appreciation for the designer, favourite pieces and so much more
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le nouveau maire de New-York, le démocrate anti-Trump Zohran Mamdani, n'est pas seulement de nationalité américaine. Il est aussi de nationalité ougandaise, car c'est à Kampala qu'il est né, il y a 34 ans. Et sa solidarité avec le peuple palestinien tient beaucoup à l'engagement de ses parents à la fois contre l'apartheid et pour la Palestine. Quel rôle ont joué son père et sa mère, Mahmood Mamdani et Mira Naïr, dans ses choix politiques d'aujourd'hui ? Abdoulaye Bathily est l'envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour les affaires internationales. Il est ami avec la famille Mamdani depuis quarante ans. En ligne de Dakar, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un vieil ami de Mahmood Mamdani, le père de Zohran Mamdani, qui vient d'être élu à New York. Vous l'avez rencontré où, Mahmood Mamdani ? Abdoulaye Bathily : J'ai rencontré Mahmood Mamdani à Dar es Salam en 1979. Il était professeur au département de sciences politiques de l'Université de Dar es Salam, et il était à l'époque, comme beaucoup d'intellectuels ougandais, réfugié à Dar es Salam pour fuir la dictature de Idi Amin Dada qui, avec son slogan xénophobe, avait chassé tous les Asiatiques de l'Ouganda. Mais il avait aussi chassé tous les intellectuels, tous les opposants, militaires comme civils. Donc toute l'élite ougandaise s'est retrouvée à Dar es Salam. Il y avait également Yoweri Museveni, qui était étudiant là-bas, qui va par la suite former le Mouvement national de résistance contre la dictature de Idi Amin et qui va recruter des jeunes réfugiés rwandais comme Paul Kagame. Alors nous nous retrouvions souvent dans des espaces publics après les cours, après les conférences, pour discuter de l'avenir du continent, de la lutte contre l'apartheid, de la lutte contre le colonialisme. Et vous étiez tous des freedom fighters, contre l'apartheid ? Contre l'apartheid qui était soutenu à l'époque, il faut le rappeler, par Israël. Et on verra comment, en fait, le jeune Zohran, par la suite, suivra les traces de son père dans cette lutte pour le soutien à Gaza, le soutien à la Palestine. Alors, après la chute de Idi Amin Dada en 1979, Mahmood Mamdani peut rentrer en Ouganda. Et quand Mahmood Mamdani et Mira Naïr se marient et quand nait leur enfant, Zohran en 1991, la petite famille est toujours en Ouganda. Et le deuxième prénom que choisissent les parents pour leur enfant, c'est le prénom Kwame. Est-ce que c'est tout un symbole ? Mahmood Mamdani est un militant de la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, ce qu'on appelle aujourd'hui un panafricaniste. Et pendant qu'il enseignait en Ouganda, il était régulièrement au Sénégal parce qu'il était membre actif du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, le Codesria. Il venait souvent à Dakar et d'ailleurs, en 2007, il est venu ici avec sa famille, avec le petit Zohran. Je me rappelle, ils sont venus ici à la maison. Et Zohran lui-même, il a vécu dans cette ambiance militante. Comme son prénom l'indique, puisque Kwame, c'est Kwame Nkrumah. Mais aussi Zohran a fait sa thèse sur Frantz Fanon et sur Jean-Jacques Rousseau. Donc vraiment, c'est le fils de son père. Quand Zohran nait à Kampala en 1991, sa maman, Mira Naïr, est déjà une personnalité très connue puisqu'elle a sorti « Salaam Bombay ! », un film à succès qui sera primé partout. Est-ce que Mira Naïr est aussi une femme aux convictions politiques ? Oui, elle a des convictions politiques affirmées. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à Kampala, mais également à New York et ils sont venus ici à Dakar. Ils ont visité l'île de Gorée avec leur fils Zohran, et ils sont vraiment engagés à la fois pour les causes de l'Afrique, pour les causes de l'Asie, pour les causes de la Palestine et du monde progressiste en général. En 2018, Zohran Mamdani a été naturalisé citoyen américain et pour autant, il n'a pas abandonné sa nationalité ougandaise. Comment interprétez-vous cela ? Mahmood Mamdani, son père, est profondément attaché à l'Ouganda et à l'Afrique. Donc, cet attachement à l'Afrique, ce n'est pas quelque chose d'artificiel chez eux. Et puis leur foi musulmane également, c'est une donnée importante. C'est un couple de militants qui a donné naissance à un militant engagé pour les causes justes. Et aujourd'hui, est-ce que Mahmood Mamdani continue d'entretenir des relations avec des hommes politiques africains en dehors de vous-même ? Oui, Mahmood continue de parcourir le continent. Il est en contact avec tous nos amis d'il y a 50 ans. Donc c'est un internationaliste, Mahmood Mamdani. Et Zohran est né dans cette ambiance-là. Et est-ce que Mahmood Mamdani est toujours en contact avec Yoweri Museveni ? Oui je pense qu'ils sont en contact, mais peut-être leur chemin, en tout cas du point de vue des idées, ont divergé. Parce que malheureusement, nous avons vu que notre ancien camarade et ami Museveni aujourd'hui est au pouvoir depuis 1986, et ce n'est pas de notre goût.
La ville indonésienne de Jakarta est l'une des plus touchées par les inondations. Exposée aux moussons et aux marées importantes, elle manque d'un système de drainage et souffre d'un urbanisme inadapté aux fortes pluies. Djakarta s'enfonce dans le sol notamment, et sa situation s'aggrave à cause du changement climatique, qui intensifie les pluies extrêmes et la montée des eaux. Mais les habitants et les autorités ne restent pas les bras croisés. Depuis 2017, PetaBencana, une carte en ligne, aide à faciliter l'évacuation des sinistrés. C'est un système dit d'alerte précoce, essentiel pour sauver des vies. De notre correspondante à Jakarta Au sud de Jakarta, des inondations, il y en a tout le temps, raconte Ambon, un habitant d'une vingtaine d'années. Il nous montre une vidéo sur son téléphone, dans laquelle, on l'y voit secourir des gens, à bord d'un canot pneumatique. Il vit en contrebas de la route principale, tout près d'un canal cerné de deux murs en béton qui ne permettent pas de stopper l'eau quand elle déborde. « L'eau peut monter jusqu'à la taille d'un adulte, voire jusqu'à 2 ou 3 mètres. Et là, c'est la panique », raconte-t-il. En Indonésie, quand l'eau monte, plus l'alerte est donnée rapidement, plus il y a de chances de sauver des vies. Pour cela, Ambon utilise une application sur son téléphone : PetaBencana, « carte des catastrophes » en indonésien. C'est un outil gratuit, en ligne, ouvert à tous. Ambon nous en explique le fonctionnement : « Alors, pour faire un signalement, on renseigne la localisation sur cette carte. On indique que dans ce lotissement de la ville de Tangerang Sud, il y a des points inondés, et là, plus précisément, c'est le long de cette route principale, sur ce tronçon. Apparaît alors sur la carte une icône en forme de goutte d'eau, là où l'inondation a lieu. » Autre mission pour Ambon : envoyer des photos et vidéos dans un groupe WhatsApp, géré ici par Latif. T-shirt orange sur le dos, il dirige un groupe de secouristes bénévoles. Il l'assure : PetaBencana permet d'intervenir plus vite. Car selon lui, « s'il existe bien une carte de risques fournie par les autorités, PetaBencana est plus facile à comprendre ». Une réussite indonésienne qui inspire les Philippines, l'Inde et le Pakistan Cet outil a été lancé en 2017, avec le soutien des autorités indonésiennes et de chercheurs. Comme l'association de Latif, 900 ONG l'utilisent, et 47 000 habitants y sont formés. Un défi, nous explique Latif, car « certains sont peu à l'aise avec la technologie. Parfois, ils ont peur de simplement cliquer sur un lien ». Pour ne rater aucune information, la plateforme scrute aussi les réseaux sociaux, comme l'explique, Nashin Mahtani, directrice de PetaBencana : « On a remarqué que pendant une catastrophe, les gens postaient activement sur les réseaux, des posts géolocalisés et horodatés. C'est une incroyable source d'information locale. » Les informations sont ensuite vérifiées avec l'aide d'outils d'intelligence artificielle. L'objectif, pour Nashin Mahtani, est d'impliquer au maximum les habitants, « parce que ça change la perception du risque dans les communautés. Avant, elles se sentaient paniquées et sans solution. Là, elles retrouvent une capacité d'agir ». L'application coûte 400 000 dollars par an. Elle est financée par des dons privés, le gouvernement et l'aide internationale. Le code est libre de droits : la plateforme a déjà été répliquée aux Philippines, et le sera bientôt en Inde et au Pakistan.
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Comme chaque année, j'aime aller au salon Marjolaine et tendre mon micro à de belles personnes authentiques, animées d'un feu intérieur et surtout, qui ont de vraies et belles histoires à raconter…. Ma 1ère rencontre est avec Sanja Pilagora d'Aromusique qui se trouve sur le stand de ses amis Naïs et Gaetan, des Sens en Herbe, paysans distillateurs, en Auvergne, dont je vous reparlerai plus tard. Sanja nous invite à un voyage où les huiles essentielles et la musique se rencontrent. Deux univers qu'elle connaît bien puisqu'elle est pianiste et olfactothérapeute. Très à l'écoute avec une belle sensibilité qui capte rapidement sous un dehors franc, Sanja guide la personne sur ce chemin de rencontres avec les huiles et la musique.Soutenir Tatousenti :· Faire un don pour soutenir et encourager Tatousenti à continuer, cliquez ici· Site : www.tatousenti.com· Instagram : https://www.instagram.com/bettinaaykroyd/Production : Bettina Aykroyd Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Tatousenti à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.Plan de l'épisode 0,06 : Intro générale1,27 : pourquoi faire un don à Tatousenti2,26 : 5,14 : début de l'épisodeTatousenti, le podcast qui agite le parfum Tatousenti podcast explore le monde du parfum dans tous ses sens. Le sens de l'innovation, de la créativité et de l'audace. Chaque semaine, Bettina donne la parole à celles et ceux qui créent et imaginent le parfum de demain. On y parle parfum, saveurs, ingrédient, odeur, émotion, développement durable avec les parfumeurs et des chefs d'entreprise, des chocolatiers, des chefs cuisiniers à titre d'exemple.Bettina Aykroyd, franco-britannique et expert odeur, parfum et saveurs. Mon motto : pour bien sentir, il faut se sentir bien.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si on découvrait la France... mais pas celle des cartes postales ? Savez-vous qu'en ville, vous marchez peut-être sur une rivière ? Qu'il existe des stations de ski fantômes, abandonnées au milieu des montagnes... pendant qu'on peut skier sur de fausses montagnes ? Ce matin, on part explorer la France insolite : surprenante, décalée, drôle... parfois émouvante. Celle immortalisée par notre guide, le cartographe Lucas Destrem, auteur du livre « La France comme vous ne l'avez jamais vue » paru aux éditions Autrement. Ecoutez C'est ça la France avec Vincent Perrot du 09 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:48:26 - Comme un samedi - par : Arnaud Laporte - De "L'arabe du futur" aux "Cahiers d'Esther", en passant par "Les Beaux Gosses", Riad Sattouf est l'auteur d'une œuvre culte et foisonnante. Il se fait plaisir en illustrant l'un de ses auteurs fétiches, Saint-Exupéry. Il nous raconte cette aventure, avec des artistes prometteurs à ses côtés. - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Riad Sattouf Auteur-dessinateur de BD et réalisateur; Théo Grosjean Auteur de bandes dessinées; Enya Baroux Réalisatrice, scénariste et comédienne; Zaza Fournier Chanteuse, musicienne
Jacqueline Kelen, avec la flamme si ardente qui l'anime, propose d'aller à la rencontre de femmes inoubliables et remarquables, des femmes qui nous viennent de plus loin encore que les premières étoiles. Ces femmes, une trentaine de figures qui appartiennent aux mythes et aux légendes, expriment les milles facettes de l'âme féminine, l'un des deux composantes de l'âme humaine, qui anime autant les femmes que les hommes. Une nouvelle fois, Zeteo propose d'aller revisiter les mythes. Pour Jacqueline Kelen, ils viennent au secours de la vie, ils lui donnent le sens du large, ils parient toujours sur l'infini, la grandeur, et ce qui paraît impossible : « Autant dire sur la merveilleuse liberté de l'être humain », précise t-elle. En évoquant ici Antigone, Pénéloppe, Médée, Pandore, Viviane, Juliette, Dulcinée et tant d'autres, Jacqueline Kelen nous décrit des femmes passionnées, furieuses ou jalouses, possessives ou rêveuses, des victimes inadaptées ou sacrifiées. Avec ces grandes figures, elle restaure l'identité et la vocation sacrée de la femme, qui est pour elle à la fois reine et fée, éveilleuse de lumière, médiatrice céleste. Il y a un lien, dans la pauvreté de notre époque, entre la désertion du sacré et du spirituel – tout juste tolérés dans une sphère privée où ils ne peuvent qu'étouffer – et l'ignorance des mythes relégués à des fables dépassées ou, pire, à des affabulations. Les trésors que nous recherchons, nous les détenons sans le savoir. Ils sont à trouver dans l'éveil d'une vie spirituelle animée par le souffle divin, et dans le réveil des figures et des symboles archétypiques que les peuples premiers, antiques et médiévaux ont découvert. En ces temps agités, il semble plus important que jamais de réconcilier notre humanité avec sa propre mémoire. Il n'est plus temps d'ignorer tout ce qui a été révélé, dans leur dialogue permanent avec le Ciel, aux hommes et aux femmes depuis qu'ils vivent sur cette Terre. Avec une attention particulière aux messages trop longtemps oubliés qui nous viennent des femmes qui « respirent dans l'éternité ». -------------- Pour lire Les femmes inoubliables, le livre de Jacqueline Kelen, cliquer ici. -------------- Pour en savoir plus au sujet J'ai besoin d'air, c'est pour ça que je fume, la pièce de Clémence de Vimal, cliquer ici. À NE PAS MANQUER Clémence de Vimal est femme exceptionnelle et une excellente comédienne. Avec un grand courage, une authenticité et une sensibilité si émouvantes, et la légèreté de son humour mordant, elle témoigne d'une histoire personnelle très douloureuse, du combat qu'elle a mené avant de pouvoir lever le lourd secret familial qui l'accablait, et de s'en libérer. Clémence a déjà participé à l'épisode #111 de Zeteo avec le poète Éric de Rus. Elle a raconté sa propre histoire au cours des épisodes #10 et #11 de notre podcast Bethesda. Dans quelques jours, Clémence va interpréter pour la première fois J'ai besoin d'air, c'est pour ça que je fume, la pièce qu'elle a écrite. Pourquoi faut-il absolument y aller ? Parce que cette pièce n'est pas seulement un spectacle, c'est une invitation à parler, à guérir, à se rassembler. En exergue de la présentation de sa pièce, Clémence cite Christiane Singer : « Je crois qu'il existe une manière d'offrir sans impudeur ce qui touche au tréfonds de l'être, d'en faire le don sans porter atteinte à son inviolable secret. » Nous sommes tous, de près ou de loin, touchés par les abus sexuels dont les coupables, si souvent, sont nos plus proches… Pour en savoir plus, pour vivre l'expérience théâtrale bouleversante que propose Clémence de Vimal, cliquer ici. CES FEMMES ÉTERNELLES QUI NOUS TOUCHENT Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Qui ne sera pas gagné par l'élan qui anime si fort Hervé Leprêtre, et qui entraîne autour de lui tant de personnes qui vont aujourd'hui à sa rencontre aux quatre coins de France ? Si je n'ai pas connu Hervé avant l'amputation et la perte de sa jambe, je ne suis pas sûr que le jeune homme qu'il était, avant le grave accident qu'il a vécu il y a près de 20 ans, avait en lui une énergie aussi forte que celle qui rayonne aujourd'hui en lui avec tant de force, de joie et de douceur à la fois. Écouter ou rencontrer Hervé, c'est recevoir en soi une magnifique vague de cette lumière infinie dont il témoigne. Celle qui nous donne la force suffisante d'accepter tout ce qui vient. Ce qui nous terrorise souvent dans la vie, c'est la peur de ce qui risque d'advenir. C'est souvent plus la menace, plus que la réalité de ce que nous vivons vraiment, ici et maintenant. C'est ce qu'Hervé appelle la folie des hommes. Ce qui est formidablement révélateur et réconfortant, dans le témoignage d'Hervé comme de tant d'autres porteurs de lumière, c'est d'apprendre que nous n'avons pas à nous préoccuper de ce qui vient. Comme les oiseaux qui ne sèment ni ne moissonnent, qui n'amassent rien dans des greniers. C'est le Père céleste qui les nourrit. L'adversité, comme le dit encore Hervé, c'est l'aventure. Elle peut nous transporter plus loin et plus haut que nous. La force de surmonter toutes les adversités, le mal, la mort, la solitude et les souffrances, nous ne l'avons pas. Elle nous est donnée. Notre foi, c'est la confiance que cette force ne nous manquera pas au moment de l'épreuve, et qu'elle nous accompagnera, qu'elle nous portera jusqu'à l'autre rive. Notre foi, c'est grâce à elle que nous pouvons accueillir tout ce qui vient et qui nous dépasse si souvent. L'amour nous dépasse toujours. Il nous transforme et nous transporte, en nous surprenant si souvent. Qu'il est bon de sentir dépassé, et de reconnaître que c'est la bienveillance d'autrui qui est à l'oeuvre à travers nous ! C'est cette foi, cette merveilleuse confiance que nous sommes si heureux de partager avec vous. L'une de nos récentes invités disait que tous ensemble, nous sommes les chevaliers de la lumière. Hervé le confirme. Des liens invisibles et divins nous relient tous les uns aux autres. Ceux de la lumière et de l'amour. Fraternellement, Guillaume Devoud Pour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo. Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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durée : 00:04:46 - Comme personne - Quand Gérôme Truc a démarré une thèse de sociologie en 2006 en travaillant sur la réaction sociale aux attentats en s'inspirant de recherches menées après le 11 septembre, il était très isolé, et largement incompris par ses pairs. Dix ans ont passé depuis le 13 novembre 2015 et ça a beaucoup changé. - invités : Gérôme Truc Sociologue, chargé de recherche au CNRS
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la douleur. Que faire lorsqu'elle s'installe ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes ? Dr Ndiaga Matar Gaye, neurologue à la Clinique Neurologique du Centre Hospitalier National Universitaire de Fann de Dakar. Maître de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Charlotte Dipanda, Tayc – Dis-moi ► Zocco Baia – La Strega
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la douleur. Que faire lorsqu'elle s'installe ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes ? Dr Ndiaga Matar Gaye, neurologue à la Clinique Neurologique du Centre Hospitalier National Universitaire de Fann de Dakar. Maître de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Charlotte Dipanda, Tayc – Dis-moi ► Zocco Baia – La Strega
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Patrick Sébastien, chanteur, imitateur et animateur à la personnalité singulière, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La parole circule de plus en plus librement sur les questions de santé mentale, et c'est une bonne chose. Loin de la vision stéréotypée qui prévalait jusqu'ici, cette libéralisation de la parole offre une perspective plus nuancée et réaliste. Mais elle offre aussi un boulevard aux expert•es autoproclamé•es et à une cacophonie de conseils qui perturbe la transmission d'informations fiables sur le sujet. Comme toujours, ces offres non validées scientifiquement passent à côté de la complexité du vécu de chacun•e et de la prise en compte des déterminants sociaux, économiques et environnementaux qui influencent pourtant lourdement notre santé mentale.En septembre 2025, j'ai été invitée à participer à la journée “Foule santé mentale : de l'intime au collectif“ organisée par Psycom au ministère de la Santé. L'occasion de faire un état des lieux du “marché“ de la santé mentale et de ses potentielles dérives. L'occasion aussi de présenter des solutions collectives, à contre-courant de l'injonction actuelle à “prendre soin de soi“ pour s'adapter à des conditions de vie difficiles.Comment prendre soin de sa santé mentale ? Nous abordons cette question autour d'une table-ronde avec les intervenant•es suivants :Aude CARIA : Directrice de Psycom - Santé mentale Info ;Sophie ARFEUILLÈRE : Chargée d'innovation pédagogique de Psycom ;Élisabeth FEYTIT : Documentariste et créatrice du podcast Méta de Choc ;Samir KHALFAOUI : Conseiller santé de la Miviludes ;Maeva MUSSO : Psychiatre et pédopsychiatre, Présidente de l'Association des jeunes psychiatres et jeunes addictologues (AJPJA) ;Marie-Christine STANIEC-WAVRANT : Adjointe santé et lutte contre les exclusions Mairie de Lille, Vice-Présidente du Réseau français Villes-Santé.Notre conversation intégrale sera diffusée vendredi prochain à 18h !•• SOUTENIR ••Méta de Choc est gratuit, indépendant et sans publicité. Vous pouvez vous aussi le soutenir en faisant un don ponctuel ou mensuel : https://soutenir.metadechoc.fr/.•• RESSOURCES ••Toutes les références en lien avec cette émission sont sur le site Méta de Choc : https://metadechoc.fr/podcast/sante-mentale-fausses-promesses-et-solutions/.•• SUIVRE ••Facebook, Twitter, Instagram, Threads, LinkedIn, Bluesky, Mastodon, PeerTube, YouTube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Bien que les fetes de fin d'année soient encore un peu éloignées, l'arbre de Noël qui se dressera au-dessus du marché de Noël de Bratislava, l'embellira et lui conferera son ambiance particuliere jusqu'au 6 janvier 2026, a déja été érigé le 4 novembre dernier sur la place principale de la capitale.Comme chaque année, a la meme période, le Service des montagnes slovaques informe tous les touristes et visiteurs du Parc National des Hautes Tatras de la fermeture saisonniere, des sentiers balisés et des chemins touristiques. Le Festival du Vin nouveau a Bratislava est un événement automnal qui enchaine pour la sixieme année consécutive aux festivités viticoles de la Saint-Martin.
Dans cet épisode, je partage une scène du quotidien pendant les courses. Et le contexte ça change tout! Une anecdote à la fois amusante et révélatrice, pour réfléchir autrement à la compréhension du français authentique. À écouter pour mieux décoder le français de tous les jours. Tu veux mieux comprendre les Français dans les situations du quotidien? Rejoins mon défi de 10 jours gratuit : https://thefrenchinstinct.fr . Clique sur le lien pour débuter ton parcours avec moi et commencer à mieux comprendre ce que les Français veulent vraiment dire! Et pour devenir membre Premium, accéder aux transcriptions, explications détaillées, bonus, podcast Premium, communauté ou pour t'inscrire à mes mails : https://thefrenchinstinct.org (Les épisodes 141 à 155 sont des épisodes privés réservés aux membres) ----more---- The French Instinct c'est un podcast unique spécialement conçu pour t'aider à atteindre un niveau avancé et enfin comprendre ce que les Français veulent VRAIMENT DIRE dans les conversations du quotidien. Pour saisir toutes les subtilités des conversations de tous les jours et pouvoir réagir de façon appropriée, tu as besoin de comprendre le français familier et idiomatique, l'argot, l'humour, les sous-entendus, les références culturelles. Pour y parvenir, il te faut apprendre plus intuitivement, à travers du contenu inspirant
durée : 00:04:46 - Comme personne - Quand Gérôme Truc a démarré une thèse de sociologie en 2006 en travaillant sur la réaction sociale aux attentats en s'inspirant de recherches menées après le 11 septembre, il était très isolé, et largement incompris par ses pairs. Dix ans ont passé depuis le 13 novembre 2015 et ça a beaucoup changé. - invités : Gérôme Truc Sociologue, chargé de recherche au CNRS
Alors que s'ouvre, lundi 10 novembre, la COP30 à Belém au Brésil, de nombreuses délégations ont encore des difficultés à trouver des logements pour participer à la conférence. Très courants dans les pays d'Amérique latine, les « love motels », généralement réservés à l'heure, se reconvertissent en auberge longue durée. De notre envoyée spéciale à Belém « La lumière verte indique que la chambre est disponible. Comme ça clignote ici, c'est occupé », indique Yorann Costa, gérant du Motel Secreto. Il nous fait visiter son établissement, spécialisé dans les rencontres amoureuses. Il dispose de 33 chambres, de la plus simple à la suite royale, avec jacuzzi et sauna. Situé à quelques kilomètres seulement du siège de de la COP30, il espère louer tout son établissement à une délégation étrangère. « Pour moi, c'est plus simple de faire un paquet intégral du motel, plutôt que de louer individuellement les chambres et devoir gérer 33 demandes différentes », explique-t-il. Pour s'adapter à la demande, Yorann a enlevé tout ce qui était explicite dans les chambres : les chaises érotiques, les tableaux de nus, les miroirs au plafond, dans la limite du possible. Il nous dit sa raison : « Par exemple, les barres de pole dance font partie de la structure. Ça n'a pas de sens de tout casser, parce qu'après la COP, nous redeviendrons un motel. Nous n'avons pas l'intention de nous transformer en hôtel. » Pourtant, il n'a toujours pas trouvé de clients intéressés, alors qu'il a réussi à louer son autre bien à une délégation d'Europe du Nord. Mais cette résidence n'est pas un motel, et il pense que son secteur souffre de discriminations. Alberto Braga, propriétaire d'un motel dans le centre historique, a repeint la façade et changé le nom de son établissement, mais il est inquiet : « Nous, chefs d'entreprises de ce secteur, avons investi des sommes importantes pour répondre à des exigences que nous avons reçues. Mais maintenant, c'est l'incertitude. On marche sur des œufs et on est inquiets, car on a dépensé beaucoup d'argent. » Face à la course aux logements sur des plateformes, comme Booking ou Airbnb, les agents immobiliers permettent d'offrir plus de sécurité à travers des contrats de location. Lucas Bombonato gère l'une des plateformes d'hébergement pour la COP30. Sur son site, où se trouvent certains motels, les offres commencent avec des chambres à 200 dollars la nuit. C'est le prix subventionné par l'ONU pour certaines délégations. « L'organisation de la COP a pu réserver pour l'ONU entre 10 et 15 chambres par ambassade. Donc quand je vois que des ambassades se plaignent des prix, je ne comprends pas pourquoi. Parce que la demande a été satisfaite », s'étonne-t-il. Après des mois de polémiques sur la pénurie de logements ou certains prix abusifs, les organisateurs espèrent enfin recentrer l'attention sur l'essentiel : les négociations climatiques.
[Attention, certaines scènes racontées peuvent heurter la sensibilité des personnes fragiles.] Rediffusion. C'est l'histoire d'une famille ordinaire dont la vie bascule du jour au lendemain. Le 3 juin 1974, à Marseille, Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, est enlevée sous les yeux de son petit frère Jean-Baptiste, 6 ans. Connue sous “l'affaire du pull over rouge”, cette histoire a défrayé les chroniques judiciaires des années 70 et 80. Christian Ranucci a été reconnu coupable du meurtre et a été l'un des derniers guillotinés de France. Le doute s'est installé : et si Ranucci n'était finalement pas le meurtrier de la petite Marie-Dolores ? Embarqué dans un long combat judiciaire, Jean-Baptiste Rambla en est devenu presque fou… fou au point de tuer à son tour... Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras sera accompagnée de la journaliste Agnès Grossmann, autrice d'une enquête L'affaire Rambla ou le Fantôme de Ranucci, éditée aux Presses de la cité. Un drame qui plane comme une malédiction Jean n'a jamais pu faire son deuil. Depuis ses 6 ans, il porte sa croix à bout de bras. Il est toujours “le petit Jean” : celui qui a vu partir sa sœur et qui n'a rien fait, celui qui n'a pas su reconnaître Ranucci, celui qui n'est que le frère de Marie-Dolorès. Il n'est que ça. L'affaire Ranucci c'est son fardeau, son combat, sa malédiction. Dans ce dernier épisode, Caroline Nogueras revient sur l'affaire avec la journaliste Agnès Grossmann. Un podcast Bababam Originals Voix : Caroline Nogueras Ecriture : Capucine Lebot Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Plusieurs dizaines de morts et plusieurs centaines de personnes arrêtées ». C'est le premier bilan de la crise post-électorale au Cameroun, que révèle ce matin, sur RFI, le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Depuis l'annonce officielle de la réélection de Paul Biya, l'opposant Issa Tchiroma dénonce « une mascarade » et appelle la population à résister. Y a-t-il un mandat d'arrêt contre Issa Tchiroma ? L'heure est-elle à la fermeté ou à l'apaisement ? En ligne de Yaoundé, le ministre René-Emmanuel Sadi, qui est aussi porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour beaucoup d'observateurs, et notamment pour l'archevêque de Douala, Monseigneur Kleda, les résultats officiels ne sont pas crédibles parce qu'il s'est passé quinze longues journées entre le jour du vote et le jour de la proclamation des résultats, et parce qu'en quinze jours, toutes les manipulations sont possibles… René-Emmanuel Sadi : Évidemment, l'opinion de Monseigneur Kleda lui est propre, mais je pense qu'il n'ignore pas que nous avons un code électoral qui a une procédure tout à fait connue, et l'élection présidentielle a connu toutes les étapes au niveau de son dépouillement. Et s'agissant du délai de quinze jours, il est non seulement conforme à la loi électorale, mais il tient compte aussi de nos réalités du moment. Il faut encore plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour disposer de tous les procès-verbaux. Ceux-ci devant être acheminés à partir des localités parfois très éloignées des centres urbains. Oui, mais pendant les quinze jours, on ne sait rien au niveau des instances officielles, on n'a aucun chiffre, aucun rapport d'étape, rien du tout. Vous savez que justement, le problème, c'est que ce sont ces tendances, que l'on proclame parfois à travers les réseaux sociaux, qui créent des polémiques inutiles. Et ceci est de nature à porter atteinte à l'ordre public. Mais si les instances officielles et si Elecam publiaient des rapports d'étape, faisaient le point bureau de vote par bureau de vote, département par département, région par région, est-ce qu'il n'y aurait pas plus de transparence et moins de suspicion ? C'est une hypothèse que vous avancez. Pour l'instant, l'instance chargée de ces élections, qui est Elecam en premier, je crois, essaie de faire du mieux possible. Maintenant, si cette hypothèse que vous avancez est favorablement appréciée avec le temps, il est possible que, au cours des échéances prochaines, on procède de cette manière pour, comme vous le dites, plus de transparence de cette façon. La semaine dernière, votre collègue le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a fustigé « l'irresponsabilité d'Issa Tchiroma » et a déclaré que celui-ci devrait répondre devant les juridictions compétentes. Est-ce qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre le candidat de l'opposition ? Je crois qu'à ma connaissance, Monsieur Tchiroma n'aurait pas encore fait de façon officielle l'objet d'un mandat d'arrêt. Ce sont un certain nombre de choses qui relèvent de nos juridictions. Il est vrai que les appels à l'insurrection, les appels aux atteintes à l'ordre public, les incitations à la révolte, face à une situation comme celle-ci, sont passibles de sanctions par la loi. Et il n'est pas à exclure que Monsieur Tchiroma fasse l'objet d'une interpellation. Il n'est pas à l'exclure. Et pour vous, l'heure est plutôt à la fermeté ou à l'apaisement avec Issa Tchiroma ? Ecoutez, tout est possible. Nous pensons que nous avons tous intérêt à faire en sorte que notre pays connaisse la paix et la stabilité. Et donc le porte-parole que je suis ne prêche que l'apaisement. La semaine dernière, la proclamation des résultats officiels a été suivie de manifestations et d'affrontements avec les forces de l'ordre. Et aujourd'hui, deux sources de l'ONU citées par l'agence Reuters donnent le chiffre de 48 morts. Est-ce que vous confirmez ? Il y a eu certes des pertes en vies humaines et cela ne peut que nous attrister. Les forces chargées du maintien de l'ordre ne pouvaient rester inactives face au déchaînement des manifestants, en dépit de l'extrême retenue dont ces forces ont su faire preuve. Et les chiffres qui sont avancés par ces instances, comme l'ONU, ne sont pas vérifiés, ne sont pas recoupés. Toujours selon ces deux sources de l'ONU citées par Reuters, près de la moitié de ces 48 morts seraient survenues à Douala, et parmi ces morts, il y aurait trois gendarmes. Oui. Parmi les personnes qui ont perdu leur vie, comme vous le savez, il y a eu des jeunes Camerounais. Mais il y a également des membres des forces de défense et de sécurité. Combien de victimes d'après vos informations ? Combien de morts ? On a parlé de plusieurs dizaines. Comme les enquêtes sont en cours, nous saurons dans les prochains jours le bilan de tous ces morts. Donc, vous nous dites plusieurs dizaines de morts ? Plusieurs dizaines de morts, selon les indications qui ont été données par le gouverneur de la région du Littoral, il y a quelque temps. Il y a les morts et puis il y a les prisonniers. D'après le collectif des avocats camerounais qui s'en occupe, il y aurait actuellement 2 000 personnes qui auraient été mises en prison à la suite de la proclamation des résultats officiels. Est-ce que vous confirmez ce chiffre ? Nous sommes effectivement à plusieurs centaines de personnes arrêtées. Vous ne dites pas 2 000, mais plusieurs centaines, c'est ça ? En tout cas, plusieurs centaines. Plusieurs centaines.
Aussi craint qu'idéalisé à leur époque, le couple Bonnie & Clyde continue de fasciner la pop culture aujourd'hui, jusqu'à être érigé au rang de mythe. Mais que cache vraiment cette histoire d'amour sans foi ni loi ? Comment Bonnie est-elle tombée amoureuse d'un jeune homme si dangereux ? Nous allons vous raconter l'envers du décor du couple de meurtriers le plus célèbre. Une voiture criblée de balles Avril 1934, toujours au Texas. Comme à leur habitude, Bonnie et Clyde roulent à toute berzingue, cheveux au vent, dans leur sempiternelle Ford Model 18 kaki. Le couple est au sommet de sa gloire. Bonnie et Clyde adorent se voir à la Une des journaux. Sur les photos, ils semblent forts, beaux, puissants. Écoutez la saison précédente : Elvis Presley et Priscilla Beaulieu Un podcast Bababam Originals Écriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Gilles Bawulak Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
LIBERTY Sessions with Nada Jones | Celebrating women who do & inspiring women who can |
Lisa Congdon is an internationally known, award-winning artist and illustrator. She is best known for her colorful, graphic style and her exploration of themes of joy, liberation, and inclusion. She makes art for clients around the globe, including The Library of Congress, Target, The U.S. Postal Service, Wired Magazine, Amazon, Google, Warby Parker, Method, Comme des Garçons, Brooks Running, Peets Coffee, REI, and MoMA, among many others. Lisa exhibits internationally, including solo shows at Saint Mary's College Museum of Art (California), Chefas Projects (Oregon), and Paradigm Gallery (Philadelphia), along with group shows at Hashimoto Contemporary in Los Angeles, Museum of Design Atlanta, and The Contemporary Jewish Museum in San Francisco. Lisa is self-taught and didn't achieve momentum in her career until she was nearly 40 years old. Despite her untraditional path, Lisa has achieved recognition, not just as an artist but as a leader in the industry for her work in social justice, mentoring, and teaching. In March of 2021, she was named “One of the 50 Most Inspiring People and Companies According to Industry Creatives,” published by AdWeek. When she's not making art, you can find her racing her bike around the gravel roads of the United States. In today's episode, Nada talks with Lisa about finding success later in life as an artist, author, and shop owner. Lisa reflects on the relationship that first inspired her creativity, the time she spent in art classes, and the daily practice that honed her unique aesthetic. Lisa brings an honest and optimistic outlook for what lies in the middle third, as the two reflect on the advantages of grit and determination that accumulate throughout life, helping us embrace the messiness of new endeavors. Be sure to check out Lisa's book, A Glorious Freedom, and her website for information on books, classes, and her shops. Follow on Instagram: @lisacongdon. Please follow us at @thisislibertyroad on Instagram; we want to share and connect with you and hear your thoughts and comments. Please rate and review this podcast. It helps to know if these conversations inspire and equip you to consider your possibilities and lean into your future with intention.
Comme il y a des normes très strictes sur le sel dans le pain, Martin veut aider les boulangers. D'après lui, il suffit de dessaler le pain, comme on le fait avec la morue. Bon, le boulanger , quant à lui, a quelques petites réserves sur le procédé.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 05 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 05 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ep. 167: Comme on se retrouve - France vs Afrique de Sud Preview !Après quelques semaines de pause, le Pack s'est remis en selle à l'approche de la tournée d'automne de nos bleus ! L'occasion de faire un tour d'horizon de la planète rugby sans oublier le Top 14, la Pro D2 et bien sûr les filles du rugby en Elite 1. Mais par dessus tout nous parlerons du grand RDV que TOUS les fans français attendent : les retrouvailles contre l'ogre d'Afrique de Sud, double champion du monde et héros maudit du 1/4 de finale à domicile, horrible souvenir encore dans toutes les têtes et dans tous les cœurs. A vos marques, prêts ? Vengez !N'oubliez pas que c'est MOVEMBER ! Chaque mois de novembre, les moustaches fleurissent pour une bonne cause : sensibiliser à la santé masculine. Au-delà de la prévention des cancers de la prostate et des testicules, Movember met aussi en lumière la santé mentale et l'importance de rester actif. Vous pouvez apprendre plus sur leur site web ici, l'Instagram ici ou dans notre entretien de l'année dernière avec l'Ambassadeur Movember France Stephane Beaumont ici Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastNotre instagram: Packdepotes_podcastmusique par Manu Rodier Art grâce à Albane BorelHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette période des prix littéraires en France, la récompense suprême a été décernée ce mardi 4 novembre 2025. Le Goncourt 2025 revient à Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide». Un ouvrage publié aux Éditions de minuit, maison détenue par un groupe. Comme les trois quarts du secteur. Quelles sont les conséquences de cette concentration ? Comment se traduit l'idéologie des patrons à la tête de certains grands groupes ? Quels garde-fous pour limiter cette influence ? Pour en débattre - Julien Hage, maître de conférences en Sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris Nanterre, chef du département Infocom du Pôle Métiers du livre de Saint-Cloud - Laurent Mauduit, co- fondateur de Médiapart, écrivain journaliste. Il publie aux éditions de La Découverte Collaborations, Enquête sur l'extrême droite et les milieux d'affaires, et son précèdent livre Vous ne me trouverez pas sur Amazon, publié aux éditions Divergences - Olivier Bessard-Banquy, professeur des Universités, spécialiste de l'édition contemporaine, au sein du pôle Métiers du livre et du patrimoine de l'Université Bordeaux-Montaigne. Auteur du livre Éloge de la petite édition littéraire, éditions Actes Sud.
Lorsque l'on a créé ce média, la mission que l'on s'était fixée était assez simple : mettre en lumière ce sport, notre sport. Celui qui depuis toujours nous anime, celui qui nous fait rêver, celui qui donne un sens à nos vies personnelles mais aussi professionnelles. Bien sûr, la majorité de nos invités sont des cavaliers, ceux que l'on admire dans les championnats, que l'on observe pendant des heures au paddock, ceux qui nous semblent avoir atteint un niveau d'excellence que nous aspirons à décrypter. Mais les entrepreneuses et communicantes que nous sommes sont aussi avides de rencontres un peu différentes, de plongées dans des univers de marque, dans des histoires entrepreneuriales, dans les coulisses de notre industrie. Forestier fait partie de ce cercle restreint de marques qui ont, elles aussi, marqué l'Histoire de notre sport. Comme nous le rappelle Barbara dans cet épisode, on a tous et toutes ou presque commencé à monter à cheval dans une Forestier. Je me revois encore dans la cour du centre équestre que gérait mon père, avec dans la main droite, la longe de mon poney Vagabond -prononcé Vadabond par la petite fille de 3 ans que j'étais alors- et sur le bras gauche une petite selle Forestier, avec des petits étriers de sécurité en acier, avec un plancher blanc et des élastiques marrons. J'avais même un casque blanc, quelle drôle d'idée. Tout depuis cette image, depuis ce souvenir a changé. Ma démarche, ma monture, mes équipements. A l'exception d'une chose peut-être : ma selle Forestier.Le Groupe Voltaire a réussi ce pari : faire revivre la marque Forestier, lui redonner du sens et une place pour continuer sa mission. La semaine dernière, à Equita'lyon, on a pris le temps de rencontrer la directrice de la marque Forestier. Ensemble on a parlé d'innovation, de sens, de vie d'entreprise et croyez-moi, cet épisode est passionnant. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il n'existe pas un âge unique où l'intelligence humaine atteint son apogée. En réalité, selon les chercheurs, différentes formes d'intelligence culminent à des moments distincts de la vie. C'est ce que montre une étude majeure publiée en 2015 dans la revue Psychological Science par Joshua Hartshorne et Laura Germine. Ces scientifiques du MIT et de l'hôpital de Boston ont analysé les performances de plus de 48 000 personnes à travers une série de tests cognitifs en ligne. Leurs résultats bousculent les idées reçues : l'intelligence n'a pas de “pic” unique, mais plusieurs sommets répartis sur le parcours de vie.Les capacités dites de “vitesse de traitement”, qui consistent à comprendre et à réagir rapidement à une information nouvelle, atteignent leur maximum vers 18 ou 20 ans. La mémoire de travail, qui permet de manipuler temporairement des données pour résoudre un problème, culmine un peu plus tard, autour de 25 à 30 ans. Ensuite, elle décline progressivement mais reste souvent suffisante pour la vie quotidienne. D'autres compétences, plus sociales ou émotionnelles, comme la reconnaissance des visages ou la compréhension des intentions d'autrui, continuent à se perfectionner jusqu'à la quarantaine.En revanche, ce que l'on appelle l'intelligence “cristallisée” — l'ensemble des connaissances acquises, du vocabulaire, de l'expérience — ne cesse de croître pendant des décennies. Elle peut atteindre son sommet bien après 50 ans. C'est pourquoi on dit souvent que la sagesse ou la capacité à prendre de bonnes décisions s'affine avec l'âge. L'étude souligne d'ailleurs qu'il n'y a pas un âge où l'on excelle dans tout, mais une série d'âges où chaque domaine cognitif brille tour à tour.Ces découvertes ont une portée optimiste : elles montrent que notre cerveau reste dynamique et adaptable tout au long de la vie. En continuant à apprendre, lire, échanger et relever de nouveaux défis intellectuels, il est possible de maintenir des performances élevées très longtemps. En somme, l'intelligence ne connaît pas un sommet unique, mais une succession de plateaux, différents selon les individus et les compétences. Comme le résument les chercheurs : il n'y a pas d'âge où l'on est “le plus intelligent”, seulement des moments où certaines aptitudes atteignent leur meilleur niveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un jeune de moins de 35 ans sur dix a déjà consommé du protoxyde d'azote, selon une étude de l'Ipsos pour la sécurité sous-routière. Elle pointe une montée en puissance de cette drogue, appelé "gaz hilarant" et se trouvent sous la forme de petites bonbonnes qui s'aspirent et qui provoquent une sorte d'euphorie et de perte de contrôle. C'est peut-être ce qui a provoqué la mort de Matisse, 19 ans, à Lille dans la nuit du samedi 1 novembre, renversée par un chauffard. Des petites bonbonnes de ce gaz ont été retrouvées à l'intérieur du véhicule. Laetitia, la maman de Matisse, a témoigné au micro de RTL. "Plus entendre sa voix, plus voir ses pitreries. Donc c'est ça qui va être dur. Je voyais l'accident sans l'avoir vécu. Je me suis imaginée ce que lui a pu ressentir, le choc de la voiture", a-t-elle raconté. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette période des prix littéraires en France, la récompense suprême a été décernée ce mardi 4 novembre 2025. Le Goncourt 2025 revient à Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide». Un ouvrage publié aux Éditions de minuit, maison détenue par un groupe. Comme les trois quarts du secteur. Quelles sont les conséquences de cette concentration ? Comment se traduit l'idéologie des patrons à la tête de certains grands groupes ? Quels garde-fous pour limiter cette influence ? Pour en débattre - Julien Hage, maître de conférences en Sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris Nanterre, chef du département Infocom du Pôle Métiers du livre de Saint-Cloud - Laurent Mauduit, co- fondateur de Médiapart, écrivain journaliste. Il publie aux éditions de La Découverte Collaborations, Enquête sur l'extrême droite et les milieux d'affaires, et son précèdent livre Vous ne me trouverez pas sur Amazon, publié aux éditions Divergences - Olivier Bessard-Banquy, professeur des Universités, spécialiste de l'édition contemporaine, au sein du pôle Métiers du livre et du patrimoine de l'Université Bordeaux-Montaigne. Auteur du livre Éloge de la petite édition littéraire, éditions Actes Sud.
durée : 00:03:15 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Je m'absente une semaine et la taxe Zucman à 2% devient la taxe "Zucman light". Je reviens, et c'est devenu une taxe 0%... Les ultras-riches n'ont même plus besoin de faire l'optimisation fiscale, l'Assemblée la fait pour eux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:15 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Je m'absente une semaine et la taxe Zucman à 2% devient la taxe "Zucman light". Je reviens, et c'est devenu une taxe 0%... Les ultras-riches n'ont même plus besoin de faire l'optimisation fiscale, l'Assemblée la fait pour eux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:55 - LSD, la série documentaire - par : Isabelle de Gaulmyn - Dans ce paysage catholique bouleversé, certains cherchent à vivre de nouvelles utopies. Comme le Frère François, moine-paysan ermite du Cantal, les plus jeunes cherchent à incarner autrement leur foi dans la société. - réalisation : Anne Fleury
durée : 01:32:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Francesca Piolot - Avec Bernard Honoré (philosophe et psychiatre) - Avec en archives, la voix de Gaston Bachelard - Réalisation Véronique Vila - réalisation : Rafik Zénine, Vincent Abouchar, Emily Vallat