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Cap sur une légende bien vivante : celle du Meyboom. Chaque 9 août, Bruxelles doit planter un arbre avant 17h. Si l'arbre n'est pas en terre à temps, la victoire symbolique revient à Louvain. Une rivalité folklorique qui remonte au Moyen Âge, et qui continue de faire vibrer les deux villes. Dans sa nouvelle Un pays gigantesque, Nathalie Stalmans explore les origines de cette fête, à travers les yeux d'une géante qui déambule au cœur du cortège. Une géante qui incarne mémoire et transmission. On plonge dans les racines bruxelloises du Meyboom et des géants. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous avons raconté dans ce podcast comment les aventures du roi Arthur et des chevaliers de Bretagne ont inspiré les premiers romans au Moyen-Âge. Mais nous n'avons pas encore évoqué l'un des plus grands d'entre eux, dont l'histoire fut racontée par le grand Chrétien de Troyes : il s'agit de Perceval le Gallois. Pourtant, Perceval faillit bien ne jamais devenir chevalier. Écoute donc… Conte-moi l'aventure est un podcast original Chérie FM. Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Enregistrement : Cédric le Doré Réalisation : Cédric le Doré et Adrien le Blond Edition : Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Direction des contenus : Sarah ConanDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Vous avez une petite fringale quand vous écoutez cet épisode ? Ça tombe bien, j'ai ce qu'il faut pour vous pour vous régaler, et c'est même dans le nom, un plat de la fin du Moyen Âge qui va vous ravir les papilles : les matefaims !Bonne écoute et bon appétit !➤ En 2025 vous allez pouvoir découvrir 10 recettes succulentes, et c'est notamment grâce au soutien du CNC Talent, merci à lui ! Si vous aussi vous avez besoin d'un coup de pouce pour un projet audiovisuel, jetez y un œil : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814➤ Pour en savoir encore plus sur l'histoire de l'alimentation, suivez les travaux de Fabian :➜ Sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100015340651981➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/fabian.mullers/➜ Via le collectif Cuisine Historique : https://www.facebook.com/CollectifCuisineHistorique➜ Et sur le site de La Muse : https://mondemedieval.fr/
La guerre entre Iran et Israël aura duré 12 jours. Le cessez le feu semble s'installer, mais pour combien de temps ? Quel impact cet affrontement aura t'il eu sur le programme nucléaire iranien ? Et puis nous verrons ce qui est advenu en Ukraine pendant que tous les regards se tournaient vers le Moyen d'Orient. Le Sommet de l'OTAN a confirmé l'implication des européens, mais aussi le désengagement de Donald Trump alors que la Russie grignote jour après jour un peu plus de territoire.
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durée : 00:03:20 - Fête médiévale à Soultz-Sous-Forêts - Alors que l'été vient tout juste de débuter, Soultz-sous-Forêts s'apprête à festoyer comme au Moyen-Âge. Au programme de ce week-end chargé: animations, marché et repas convivial... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Aujourd'hui, le porc est omniprésent dans la cuisine occidentale : jambon, lard, saucisse… Mais au Moyen Âge, cette viande n'avait pas du tout la même image. Dans l'imaginaire médiéval chrétien, le porc est souvent associé à l'impureté, au péché, et même… au diable. D'où vient cette étrange réputation ?Tout d'abord, il faut comprendre que l'Europe médiévale est marquée par une culture profondément religieuse, où les références bibliques imprègnent la vie quotidienne. Or, dans la Bible — notamment dans l'Ancien Testament — le porc est déclaré animal impur. Le Lévitique interdit sa consommation aux Hébreux, car bien qu'il ait le sabot fendu, il ne rumine pas. Cette interdiction sera reprise par le judaïsme puis par l'islam. Mais même si le christianisme ne reprend pas cette règle alimentaire, l'image symbolique du cochon reste négative.Au Moyen Âge, cette dimension spirituelle se renforce. L'Église cherche à moraliser les comportements, y compris à travers l'alimentation. Et dans ce contexte, le porc devient un symbole des appétits charnels. Il représente la gloutonnerie, la luxure, la saleté. Des péchés que l'on retrouve dans les sermons, les textes moralisateurs… et les enluminures. Dans les manuscrits médiévaux, le diable lui-même est parfois représenté avec des traits porcins : groin, sabots, oreilles pointues, queue en tire-bouchon. Une façon de souligner l'animalité, la bestialité, l'opposé de la pureté spirituelle.Mais ce rejet est aussi social. Le porc, contrairement aux animaux nobles comme le cerf ou le faucon, est un animal de basse-cour, qui se nourrit de déchets et vit dans la boue. Dans les villes, on le laisse errer dans les rues, au milieu des immondices. Il incarne le peuple, le désordre, l'instinct — tout ce que l'élite veut contrôler. D'ailleurs, dans les mystères religieux ou les carnavals médiévaux, le diable est parfois flanqué de cochons qui l'accompagnent comme des serviteurs grotesques.Enfin, la peur du porc est parfois liée à des épisodes concrets : il arrive qu'on l'accuse d'attaques contre des enfants, ou qu'il soit exécuté publiquement, comme un criminel. Ce n'est pas une légende : des procès d'animaux ont réellement eu lieu, où des porcs étaient jugés, condamnés, pendus.Ainsi, au Moyen Âge, le porc est bien plus qu'un simple animal : c'est un miroir des passions humaines, une créature ambiguë qui incarne les tentations de la chair. Et dans une société obsédée par la pureté morale, le porc devient l'animal du diable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le format Super Joute Royale de Passion Médiévistes, nous avons classé les rois de France, en toute mauvaise foi mais avec des vrais arguments historiques. En parallèle de cette série, il existe désormais plusieurs épisodes dérivés de ce format sur des thématiques précises, toujours avec pour but de vous en apprendre plus sur le Moyen Âge, avec humour. Ce hors-série a été enregistré dans un lieu unique, le musée Savoisien de Chambéry et nous vous emmenons dans la Savoie du bas Moyen Âge afin de vous présenter les personnalités qui ont porté le titre de Duc de Savoie au XVème siècle. Pour débattre autour de cette table, les meilleurs jouteurs se sont réunis : - Alexandre Parent, doctorant en histoire médiévale en thèse sur « Le bullaire de Félix V (1439-1449), un outil d'hybridation des pouvoirs au milieu du XVe siècle » - Pierre Brugnon, doctorant en histoire médiévale en thèse sur les noblesses « violentes, turbulentes ou frondeuses » en Savoie à la fin du Moyen Âge - Josselin Derbier, archéologue et responsable des collections archéologiques du musée Savoisien (que vous avez pu entendre déjà dans l'épisode sur le lac de Paladru) Nous allons présenter au fur et à mesure neuf ducs de Savoie du XVème siècle et leurs principats. Comme vous pourrez l'entendre dans l'épisode, nous avons donné des points mais le public a eu un rôle aussi, et il vous faudra l'écouter jusqu'à la fin pour connaître le résultat ! Merci encore aux équipes du Musée savoisien pour l'accueil et le financement de cet épisode ! ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Plus d'infos sur cet épisode > passionmedievistes.fr/sjr-ducs-de-savoie ➡ Soutenir le podcast > passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Youtube > www.youtube.com/@passionmedievistespodcast Préparation, enregistrement montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Moustaclem / Clément Nouguier Visuel : Baptiste Mossiere / Winston Si vous avez lu cette description jusqu'ici, dites moi par le moyen de communication que vous préférez le mot "abeille' !
Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Je connais une machine fabuleuse, capable de transformer l'énergie mécanique en énergie hydraulique, qui date de l'Antiquité ! Elle permet de démarrer un avion, de refroidir une centrale nucléaire, ou simplement de tourner un volant de voiture, ce qui fait qu'on la retrouve partout autour de nous ! Cette technologie de pointe, on l'appelle la pompe hydraulique, et elle remonte aux savants grecs d'Alexandrie. Alors aujourd'hui on va plonger - admirez le jeu de mot - dans les mécaniques des fluides de l'Antiquité, et vous allez halluciner !Bonne écoute !
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durée : 00:58:37 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1435, la paix d'Arras met un terme au conflit qui oppose les Bourguignons aux Armagnacs. Pour autant, la guerre contre les Anglais n'est pas achevée et plusieurs soldats profitent de la confusion pour s'adonner aux pillages et à la violence. Ils sont qualifiés d'écorcheurs. - réalisation : Thomas Beau - invités : Christophe Furon Historien, chercheur associé du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique de Nantes Université ; Valérie Toureille Historienne, professeure d'histoire du Moyen Âge à CY Cergy Paris Université, spécialiste de la guerre de Cent Ans
La cosmogonie nordique nous raconte la création de l'univers en neuf mondes. Ces mythes fondateurs ont été chantés au Moyen-Âge dans de longs poèmes, appelés "Edda". On y trouve bien des épisodes fascinants. Nous avons déjà raconté dans ce podcast l'histoire de l'île de Seeland et des géantes Fenja et Menja. Aujourd'hui, c'est l'histoire d'une autre géante, Skadi, que nous allons raconter. Écoute donc.. Conte-moi l'aventure est un podcast original Chérie FM. Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Enregistrement : Cédric le Doré Réalisation : Cédric le Doré et Adrien le Blond Edition : Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Direction des contenus : Sarah ConanDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Invité(s) :Paul AMBLARD, historienne de l'art, spécialisée dans l'iconographie du Moyen Âge et la symbolique chrétienneMathieu LOURS, historien de l'architecture, spécialiste des cathédrales, de l'histoire des religions et du patrimoine religieux.Vincent BORIE, architecte et enseignant en histoire de l'architectureXavier-Laurent SALVADOR, Agrégé de lettres, docteur de la Sorbonne et maître de conférencesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans le Lot-et-Garonne, perché sur un éperon rocheux, le château de Bonaguil semble tout droit sorti du Moyen Âge. Avec ses tours massives, ses douves, ses ponts-levis et ses meurtrières, il incarne l'image même du château fort médiéval. Et pourtant… Bonaguil est un anachronisme architectural. Car il a été bâti à une époque où les canons régnaient déjà sur les champs de bataille. C'est ce qui en fait un monument à part : le dernier grand château fort construit en France.L'histoire commence au XIIIe siècle, mais c'est au tournant des XVe et XVIe siècles que Bonaguil prend son allure actuelle. Un homme va lui donner sa forme définitive : Bérenger de Roquefeuil, un riche baron visionnaire — ou entêté, selon les points de vue. Entre 1480 et 1510, il entreprend de transformer la vieille forteresse médiévale en une place forte ultra-moderne, capable de résister aux armes à feu.À cette époque, le paysage militaire a changé. L'invention de l'artillerie à poudre a rendu obsolètes les châteaux classiques. Les canons peuvent pulvériser des murailles en pierre. Les seigneurs abandonnent les forteresses verticales pour des bastions bas, aux murs épais et inclinés, comme dans les citadelles de Vauban un siècle plus tard. Et pourtant, Bérenger, lui, persiste à construire une forteresse féodale, avec créneaux, tours et échauguettes — mais en y intégrant des innovations militaires de son temps.Bonaguil est ainsi un château fort "hybride". Il possède :– des douves profondes et des murs inclinés pour amortir les tirs de canon ;– une barbette, plate-forme de tir pour l'artillerie défensive ;– des casemates voûtées pour stocker des munitions ;– des cheminées renforcées contre les incendies ;– et surtout, une complexité défensive hors norme : sept ponts-levis, des galeries souterraines, des herses, des pièges.Mais ce chef-d'œuvre d'architecture militaire ne servira jamais à la guerre. Bonaguil n'a jamais été attaqué. Trop isolé, trop coûteux, il devient rapidement obsolète. Pire : à peine terminé, il est déjà dépassé par les progrès de l'artillerie.C'est précisément cela qui en fait un monument unique : le dernier château fort construit selon les principes médiévaux, au seuil de la Renaissance. Un pont suspendu entre deux mondes, figé dans la pierre.Aujourd'hui, Bonaguil attire les visiteurs non pour ses batailles, mais pour le témoignage historique qu'il incarne : la fin d'une époque, celle des seigneurs bâtisseurs de forteresses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
John Tolan, qui dirige des recherches sur l'histoire de la vision du Coran par les Européens depuis le Moyen Âge, fait face à des attaques de l'extrême-droite islamophobe et complotiste. Il est l'invité de cet épisode de « La grande H »▶ Le Média lance le plan "Riposte"
L'émission 28 minutes du 19/06/2025 Renaud Piarroux : le "Sherlock Holmes" des microbesQuels organismes invisibles, et pourtant extrêmement puissants, ont joué un rôle majeur dans l'histoire des sociétés humaines ? Qu'il s'agisse de la peste, du choléra, ou encore de la tuberculose, les microbes ont influencé le destin de l'humanité aux quatre coins du globe. Renaud Piarroux, médecin, épidémiologiste et chef de service parasitologie-mycologie à la Pitié-Salpêtrière, leur rend leurs lettres de noblesse dans son dernier ouvrage, “Sapiens et les microbes, les épidémies d'autrefois. Des origines à 1918” (CNRS Éditions). L'épidémiologiste met en lumière l'interdépendance entre les épidémies et certains tournants historiques, comme la conquête des Amériques par Christophe Colomb ou la Guerre de Cent ans. Il décrit aussi la manière dont la perception des microbes a évolué avec le temps. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, les épidémies “étaient considérées comme des calamités sur lesquelles les populations n'avaient aucune prise, si ce n'est appliquer à la lettre la parole divine”. Iran, Gaza, G7 : le multilatéralisme est-il définitivement mort ?Le 24 octobre 1945 naissaient les Nations Unies, organisation ayant pour but de faire vivre le multilatéralisme pour maintenir la paix. 80 ans plus tard, alors que plusieurs guerres font rage sur la scène mondiale, que reste-t-il du droit international hérité de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Le conflit ouvert entre Israël et l'Iran, débuté dans la nuit du 13 juin avec des frappes israéliennes contre des sites militaires et nucléaires iraniens, ravive le débat autour d'une notion : la guerre "préventive". Cette question avait occupé la scène internationale en 2003 lors de l'invasion américaine de l'Irak, les États-Unis ayant prétexté la possession d'armes de destruction massive par le régime iraquien pour justifier leur action unilatérale. 20 ans après cette offensive aux conséquences dramatiques pour les populations civiles et la région, l'unilatéralisme est-il devenu la nouvelle norme mondiale ?On en débat avec Anne-Cécile Robert, directrice adjointe au "Monde diplomatique", Florian Louis, historien des relations internationales et Bernard Guetta, député européen Renew, spécialiste de géopolitique. Enfin, Xavier Mauduit nous conte l'histoire du "pénis de Titan” qui a fleuri dans un jardin botanique près de Nancy. Marie Bonnisseau décrypte une polémique visant les fans du groupe Oasis, décrits comme des “ivrognes en surpoids” par le conseil municipal d'Édimbourg dans des documents internes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:37:07 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Selon une étude de l'IFOP publiée par WeDemain, le Français moyen est une femme de 42 ans. Elle s'appelle Aurélie Martin, mesure 1m64 et vit éloignée des villes. Mais surtout, elle n'est plus mariée et fait moins d'enfants que son alter ego de 1981. Le portrait d'une société qui bouge.
This week on Podcana, Kawa, Moyen, & Bennet discuss some of the top performing decks from Week 3 of the Reign of Jafar. Bennet also breaks down his winning Amber Emerald list from the 70 Player Home Masters #5 online tournament. ------------------------------------------------------------------------------------------------------ Twitter: https://www.twitter.com/podcana Twitter: https://www.twitter.com/BrendanAPG Twitter: https://www.twitter.com/Moyen_HS Twitter: https://www.twitter.com/Kawatek_CG Guest: Twitter: https://www.twitter.com/Bennet_Lorcana YouTube: https://www.youtube.com/@BennetLorcana Podcana Discord: https://discord.gg/J3YT2SdZKt
Pour souffler ses quarante bougies, le Musée de Pont-Aven en Bretagne convoque les sorcières. Elles sont au cœur d'une exposition foisonnante intitulée « Sorcières ! Fantasmes, savoirs, liberté ». Plus de 200 œuvres - peintures, sculptures, photographies et objets d'art, mais aussi extraits de littérature, de danse, de musique et de cinéma - explorent l'évolution de l'image de la sorcière au XIXe siècle : de la figure effrayante à la femme fatale, jusqu'à devenir un symbole d'indépendance, de connaissance et de résistance face à l'obscurantisme. L'exposition est à découvrir jusqu'au 16 novembre. Entourées de serpents, de chauves-souris et de chats noirs, ces sorcières aux nez crochus et chapeaux pointus, volant sur leurs balais, hantent notre imaginaire depuis le Moyen Âge. Sophie Kervran, conservatrice en chef du Musée de Pont-Aven, souhaite mettre en lumière la femme derrière cette allégorie du mal, de la mort, du vice et de la vieillesse : « Notre exposition se centre vraiment sur la vision qu'ont les artistes du XIXe siècle sur cette figure qui a connu un renversement notamment avec la parution de l'ouvrage de Jules Michelet, qui s'intitule "La Sorcière" en 1862 et qui, pour une fois, montre une sorcière jeune, une femme positive en osmose avec les éléments naturels ». « Dans la campagne, on n'est jamais savant sans être quelque part sorcier », disait George Sand, romancière éclairée et femme farouchement indépendante du XIXe siècle, évoquant ainsi les guérisseuses du village et leurs connaissances de la médecine alternative. Mais l'exposition débute bien avant : « Quand le visiteur entre dans notre exposition, il est confronté à un tableau assez inquiétant qui s'appelle "Victime" de Gustave Moreau où on voit une femme avec un poignard dans le flanc et qui nous montre nous d'un signe accusateur. Et dans une vitrine, on a mis en parallèle le "Malleus Maleficarum", le Marteau des Sorcières, qui a été écrit en 1486 par deux moines dominicains, des inquisiteurs qui est en fait un traité, un véritable best-seller qui indique comment chasser la sorcière - la chasse aux sorcières a eu lieu du 15e au 17e siècle -, comment les torturer pour leur extorquer des aveux ». On estime entre 60 000 à 90 000 personnes pendues ou brûlées pour sorcellerie, dont deux tiers de femmes - victimes de superstition, de règlement de comptes, de misogynie, rappelle la directrice de ce musée en Bretagne qui fait également un clin d'œil à son propre patrimoine : « C'est un tableau d'Edgard Maxence qui s'appelle "La légende bretonne". Et là, pas d'attribut de la sorcière, pas de balai, pas de chapeau pointu, même pas de chat noir. Mais cette femme qu'on reconnaît sorcière parce qu'elle a cette chevelure rousse - et on sait combien le roux était symbolique du diable. Et puis sous sa houppelande d'hermine, on aperçoit ses pieds. Mais est-ce que ce sont des poulaines, ces chaussures médiévales, ou est-ce que ce sont des pieds de bouc ? ». L'ambivalence est reine dans cette exposition aux visions tantôt cauchemardesques, tantôt enchanteresses, des visions masculines que l'exposition met en contrepoint avec une vingtaine d'œuvres d'artistes femmes d'aujourd'hui. Dans sa série « Innocente », Dalila Dalléas Bouzar, d'origine algérienne, montre des sorcières noires, nues, libérées. Sans oublier que le sous-titre « Fantasmes, savoirs, liberté » de l'exposition rend aussi un hommage discret au mouvement iranien « Femme, Vie, Liberté », un rappel que la chasse aux sorcières n'est pas totalement éradiqué dans ce monde. À lire aussi«Sorginak»: à la redécouverte des sorcières du Pays Basque
Stéphane Bern raconte, en ce vendredi 13, le destin de Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers sacrifié par le roi de France, Philippe le Bel, un roi qu'on a dit “maudit” par l'artisan de sa mort terrible survenue un vendredi 13, un jour resté depuis à jamais associé au malheur absolu… Pourquoi cette figure du Moyen Âge, au même titre que l'Ordre des Templiers, continue de fasciner autant de siècles plus tard ? Comment et pourquoi Jacques de Molay devient-il le dernier chef de cette communauté ? Que symbolise son martyr aux yeux de la religion chrétienne ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Josserand, historien et auteur de "Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers" (Editions des Belles Lettres)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, en ce vendredi 13, le destin de Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers sacrifié par le roi de France, Philippe le Bel, un roi qu'on a dit “maudit” par l'artisan de sa mort terrible survenue un vendredi 13, un jour resté depuis à jamais associé au malheur absolu… Pourquoi cette figure du Moyen Âge, au même titre que l'Ordre des Templiers, continue de fasciner autant de siècles plus tard ? Comment et pourquoi Jacques de Molay devient-il le dernier chef de cette communauté ? Que symbolise son martyr aux yeux de la religion chrétienne ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Josserand, historien et auteur de "Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers" (Editions des Belles Lettres)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment l'eau potable est-elle consommée et transportée au Moyen Âge ? Passion Médiévistes a posé ses micros à la médiathèque Amélie Galup, du village de Saint-Antonin-Noble-Val, au nord de Toulouse. Dans cet épisode enregistré en public, nous recevons Angélique Van De Luitgaarden, doctorante à l'Université Toulouse Jean Jaurès, pour échanger autour de l'eau. Sa thèse s'intitule : “Entre Atlantique et Méditerranée, modalités et stratégies adaptatives de l'approvisionnement en eau dans les villes médiévales et modernes du sud-ouest de la France”, qu'elle réalise sous la direction de Laurent Bruxelles et Florent Hautefeuille. Elle s'interroge sur la façon dont les communautés urbaines médiévales se sont organisées pour s'approvisionner en eau destinée à la consommation humaine, de façon pérenne. Abreuvez-vous de nouvelles théories et découvrez, avec Angélique Van De Luitgaarden, ce qui découle des recherches sur le sujet. ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Plus d'infos sur cet épisode > https://passionmedievistes.fr/107-angelique-boire-eau ➡ Soutenir le podcast > https://passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > https://instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > https://facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > https://bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Youtube > https://www.youtube.com/@passionmedievistespodcast Préparation, enregistrement et mixage : Fanny Cohen Moreau Montage : Baptiste Mossiere Générique : Moustaclem / Clément Nouguier Illustration : din Si vous avez lu jusqu'ici, j'ai juste un mot pour vous : merci
durée : 00:04:01 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Eve, 6 ans, se pose des questions sur l'époque médiévale. L'équipe des P'tits Bateaux a contacté un spécialiste pour lui répondre. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Stéphane Bern nous emmène au cœur d'un lieu unique : la basilique Saint-Denis, la première cathédrale gothique de la France du Moyen Âge et la dernière demeure des rois Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois et Bourbons qui, en plus de 1.000 ans d'existence, a traversé les plus grands tumultes de l'Histoire… Après tous les événements vécus par la basilique Saint-Denis, quelle place occupe-t-elle aujourd'hui au sein du patrimoine français ? Comment faire perdurer le travail de mémoire autour de cet édifice à l'histoire si riche ? Quels sont les enjeux de l'actuel chantier de reconstruction de la tour ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Serge Santos, administrateur de la basilique Saint-Denis et auteur de "La Petite Histoire de la Basilique Royale Saint-Denis” (Editions du Patrimoine) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Eloi Audoin-Rouzeau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern nous emmène au cœur d'un lieu unique : la basilique Saint-Denis, la première cathédrale gothique de la France du Moyen Âge et la dernière demeure des rois Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois et Bourbons qui, en plus de 1.000 ans d'existence, a traversé les plus grands tumultes de l'Histoire… Après tous les événements vécus par la basilique Saint-Denis, quelle place occupe-t-elle aujourd'hui au sein du patrimoine français ? Comment faire perdurer le travail de mémoire autour de cet édifice à l'histoire si riche ? Quels sont les enjeux de l'actuel chantier de reconstruction de la tour ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Serge Santos, administrateur de la basilique Saint-Denis et auteur de "La Petite Histoire de la Basilique Royale Saint-Denis” (Editions du Patrimoine) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Eloi Audoin-Rouzeau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez sûrement déjà entendu cette expression : "C'est le b.a.-ba." Elle sert à désigner ce qu'il y a de plus simple, de plus élémentaire dans un domaine. Mais d'où vient cette curieuse formule ?Eh bien, pour le comprendre, il faut remonter à une époque où apprendre à lire était tout sauf évident. Pendant des siècles, l'apprentissage de la lecture commençait par la mémorisation de l'alphabet. Et pour cela, on utilisait ce qu'on appelait un abécédaire. C'était souvent un petit livre ou une planche sur laquelle figuraient les lettres de l'alphabet accompagnées de syllabes simples.Or, comment apprenait-on à associer les lettres pour former des sons ? En les combinant deux par deux. On enseignait par exemple :B + A = BAC + A = CAD + A = DA, et ainsi de suite.On commençait donc littéralement par : B.A.D'où l'expression b.a.-ba, qui évoque ce tout premier pas dans l'apprentissage de la lecture. C'était le socle, la base absolue, le point de départ de toute connaissance. Au fil du temps, cette formule est passée dans le langage courant pour désigner non plus seulement les rudiments de la lecture, mais ceux de n'importe quel domaine : le b.a.-ba de la cuisine, le b.a.-ba de l'astronomie, le b.a.-ba de la photographie…On la retrouve dès le Moyen Âge dans des textes pédagogiques, et surtout à partir du XVIIe siècle, époque où l'instruction primaire commence à se développer davantage en Europe. L'expression va peu à peu s'imposer dans le français courant.Petite anecdote amusante : en anglais ou en allemand, c'est diffétrent, on utilise encore aujourd'hui une autre expression "l'ABC" ou les ABCs pour parler des bases d'un sujet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Moyen-Âge, loin de sceller officiellement l'amour entre deux êtres, le mariage est le pivot de l'alliance entre deux familles. Permettant d'accroître la puissance et la fortune des partis, il répond à une stratégie bien ficelée. Mais certains hommes écartés de ces négociations choisissent de capturer la femme qu'ils convoitent. On parle alors de mariage par rapt. Ces mariages par enlèvement peuvent-ils être qualifiés de stratégies matrimoniales parallèles ? Sont-ils fréquents au Moyen-Âge ? Pour répondre à ces questions, Virginie Girod reçoit l'historienne Sylvie Joye. Spécialiste du haut Moyen-Âge, elle est l'auteure d'une thèse intitulée "La femme ravie. Le mariage par rapt dans les sociétés occidentales du haut Moyen-Âge" et publie "Les Carolingiens" dans la collection "Que sais-je ?"(PUF).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !C'est le plus grand complot de l'Histoire. Car ils sont des millions, qui depuis des milliers d'années, sont là, à nous observer, à nous manipuler, à squatter nos canapés ! Eux, ce sont les chats, ces monstres à qui on laisse tout faire, et qu'en plus on gave de nourriture succulente, aux frais de la princesse ! Et pourtant, entre les humains et les chats, tout n'a pas toujours été tout rose ! Alors, comment tout ça a commencé ?Bonne écoute !
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Je sais pas vous, mais j'aime bien accompagner mon plat d'une bonne sauce ! Et justement, dans ce quatrième épisode de Cuisine Historique, on s'attaque avec Fabian à une sauce du Moyen Âge : la Sauce à Bélier ! Vous m'en direz des nouvelles !Bonne écoute et bon appétit !➤ En 2025 vous allez pouvoir découvrir 10 recettes succulentes, et c'est notamment grâce au soutien du CNC Talent, merci à lui ! Si vous aussi vous avez besoin d'un coup de pouce pour un projet audiovisuel, jetez y un œil : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814➤ Pour en savoir encore plus sur l'histoire de l'alimentation, suivez les travaux de Fabian :➜ Sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100015340651981➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/fabian.mullers/➜ Via le collectif Cuisine Historique : https://www.facebook.com/CollectifCuisineHistorique➜ Et sur le site de La Muse : https://mondemedieval.fr/
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La réponse se trouve dans l'histoire… et dans la logique !Commençons par le constat : en français, nous avons des systèmes de numération un peu… hybrides. Jusqu'à 69, tout est régulier : soixante-neuf, pas de souci. Mais ensuite, les choses se compliquent : on passe à "soixante-dix" (soixante + dix), puis "quatre-vingt" (4 x 20), "quatre-vingt-dix" (4 x 20 + 10). D'où vient ce casse-tête ?Cela remonte au Moyen Âge. À cette époque, en français, plusieurs systèmes de comptage coexistaient. Il y avait le système décimal (basé sur 10), plus simple, et le système vicésimal (basé sur 20), hérité des Celtes et des Normands. Dans certaines régions de France, notamment au nord-ouest, le système vicésimal était courant : on comptait en "vingtaines". C'est ce qui a donné "quatre-vingts", resté dans l'usage en France.Mais en Belgique, en Suisse et dans certaines régions de France (par exemple en Savoie), c'est le système décimal qui a prévalu : "septante", "octante" (anciennement), "nonante". Ces formes sont claires, régulières et en usage depuis longtemps dans ces régions.Alors pourquoi la France a-t-elle gardé les formes complexes ? Cela vient en partie de la centralisation de la langue sous l'Ancien Régime, puis sous la Révolution. Le français "standard" s'est fixé à Paris, où le système vicésimal était dominant. Avec l'école républicaine et l'imprimerie, ce modèle s'est imposé dans toute la France.En revanche, la Belgique, indépendante depuis 1830, a gardé une plus grande liberté linguistique. Le français belge s'est appuyé sur des formes plus régulières, plus claires : "septante", "nonante". Le même phénomène s'observe en Suisse romande.Fait amusant : au XVIIe siècle, même en France, des grammairiens recommandaient "septante" et "nonante", jugés plus logiques ! Mais l'usage parisien l'a emporté.En résumé : les Belges (et les Suisses) disent "septante" et "nonante" car ils ont conservé un système décimal ancien, plus cohérent. Les Français, eux, sont restés fidèles à un héritage médiéval basé sur le système vicésimal. Une petite différence qui raconte toute une histoire de la langue ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir des 14ᵉ et 15ᵉ siècles, la sorcellerie est considérée comme une hérésie par l'Église. L'Inquisition pourchasse les sorciers et les sorcières, qu'elle suspecte de pactiser avec le diable. De l'imaginaire du sabbat à la chasse aux sorcières, comment la sorcellerie est-elle devenue un crime ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Maxime Gelly-Perbellini Doctorant en histoire médiévale; Franck Mercier Historien, professeur en histoire du Moyen Âge à l'Université Rennes 2
durée : 00:03:47 - Le Regard culturel - par : François Angelier - "Désert, déserts : du Moyen Âge au XXIe siècle", de l'historienne de l'art Marie Gautheron explore le désert sous toutes ses coutures. Le désert, lieu de désertion, d'abandon et de révélation, passe du statut de décor géographique à celui de symbole de marginalité ou de solitude inspiratrice.
This week on Podcana, Kawa & Moyen discuss a spicy new 'Infinite Combo' deck from Reign of Jafar, as well as breaking down all of the recently announced formats for the Disney Lorcana World Championship! ------------------------------------------------------------------------------------------------------ Twitter: https://www.twitter.com/podcana Twitter: https://www.twitter.com/BrendanAPG Twitter: https://www.twitter.com/Moyen_HS Twitter: https://www.twitter.com/Kawatek_CG Podcana Discord: https://discord.gg/J3YT2SdZKt
Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Dans le format Super Joute Royale de Passion Médiévistes, nous avons classé les rois de France, en toute mauvaise foi mais avec des vrais arguments historiques. En parallèle de cette série, il existe désormais plusieurs épisodes dérivés de ce format sur des thématiques précises, toujours avec pour but de vous en apprendre plus sur le Moyen Âge, avec humour. Ce hors-série a été enregistré le samedi 12 avril 2025 pour fêter le 8ème anniversaire de Passion Médiévistes à la basilique Saint-Denis, lieu d'inhumation des rois de France et chef d'œuvre de l'architecture gothique ! Pour cet épisode très spécial, nous vous proposons de classer les architectes qui sont intervenus sur l'architecture du monument du Moyen Âge jusqu'à nos jours. Pour en discuter, les meilleurs jouteurs et jouteuses de France et de Navarre : - Hugo Freby, doctorant sur la cathédrale de Noyon à l'Université d'Amiens - Gwenn Fraser, doctorante sur Viollet-le-Duc et la cathédrale Notre-Dame d'Amiens à l'Université d'Amiens - Laurent Gerlot, animateur du patrimoine, scénariste et comédien de parcours immersif Merci énormément aux équipes au Centre des Monuments Nationaux et de l'association Suivez la flèche pour l'organisation et le financement de cet enregistrement ! ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Plus d'infos sur cet épisode > https://passionmedievistes.fr/sjr-saint-denis ➡ Soutenir le podcast > https://passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > https://instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > https://facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > https://bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Youtube > https://www.youtube.com/@passionmedievistespodcast Préparation, enregistrement montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Moustaclem / Clément Nouguier Visuel : Baptiste Mossiere / Winston Si vous avez lu jusqu'ici, dites moi par le moyen de communication que vous préférez quel est votre ville de France préférée !
durée : 00:58:44 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Laboureurs, manouvriers, tavernières, s'intéresser au petit peuple n'a pas toujours été une évidence. Des chroniques de Froissart à la recherche actuelle, quels regards ont été portés sur le peuple médiéval ? Comment connaître les gens ordinaires, eux qui sont souvent silencieux dans les sources ? - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Claude Gauvard Historienne, professeure émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste d'histoire politique, sociale et judiciaire du Moyen Âge
En mai 1429, en pleine guerre de Cent Ans, une nouvelle se répand dans le royaume de France : à Orléans, les Anglais ont été défaits par une armée menée par une très jeune femme au nom du futur Charles VII. Jeanne d'Arc fait son entrée dans l'Histoire. À Paris, un greffier apprenant la nouvelle réalise alors un dessin de la Pucelle. C'est la seule représentation contemporaine de Jeanne d'Arc qui nous soit parvenue, aujourd'hui conservée aux Archives nationales. Pour retracer l'histoire de ce portrait unique et énigmatique, Virginie Girod reçoit Amable Sablon du Corail. Responsable du département du Moyen Âge et de l'Ancien Régime aux Archives nationales, il est commissaire de l'exposition "Jeanne d'Arc, le premier portrait", présentée jusqu'au 19 mai.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Virginie Girod remonte le temps pour raconter le conflit le plus complexe du Moyen-Âge. En 1328, la mort sans héritier du roi de France ouvre une possibilité de succession à un roi anglais : c'est le début de la guerre de Cent Ans. Au XVe siècle, alors que le conflit se poursuit, deux figures majeure de l'histoire de France font irruption : Charles VII et Jeanne d'Arc.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.