Commune in Grand Est, France
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Emission en compagnie d'Elodie Pinel, agrégée de Lettres et Philosophie, pour faire toute la lumière sur une femme hors du commun, et un époque ... pas si lointaine finalement.Plongez au cœur du Moyen Âge avec l'histoire fascinante de Marguerite Porete, mystique audacieuse, autrice du Miroir des âmes simples, et brûlée en 1310 pour hérésie. Marguerite est une beguine — une femme pieuse, indépendante, qui écrit en langue française. Et ce qu'elle écrit est exceptionnel. Son livre, Le Miroir des âmes simples, propose une voie spirituelle audacieuse, fondée sur l'amour divin et le dépouillement total de l'âme. Un texte mystique, poétique, parfois déroutant, et surtout, d'une liberté incroyable pour l'époque.À ses côtés, une figure étonnante : Guiard de Cressonessart, un laïc inspiré qui osa défendre publiquement son œuvre et paya cher cet acte de courage. À partir des travaux historiques de Sean L. Field et de recherches récentes d'Elodie Pinel, cette émission raconte comment une femme a défié l'Université de Paris, le pouvoir royal et les tribunaux d'Inquisition. Un récit de liberté, de foi radicale et de résistance spirituelle. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ce lundisoir nous invitons Christian Ingrao, le big boss de l'histoire française du nazisme. Après Johann Chapoutot qui nous avait parlé du « nazisme zombi », voilà qu'il va nous falloir comprendre ce qu'est le « nazisme quantique ». C'est l'hypothèse de Christian Ingrao dans Soleil noir du paroxysme. Ça a l'air fou, mais c'est en réalité totalement génial.Non seulement nous allons comprendre comment les structures imaginaires de la chasse et de la domestication les plus profondes peuvent soudain surgir en quelques mois à travers les pratiques de guerre des brigades de « chasseurs noirs » nazis sur le front de l'Est, mais nous allons aussi méditer sur la méthode de l'historien lorsque ses objets atteignent des paroxysmes de violence qui rendent tout témoin muet et tétanique. Et puis pourquoi se suicide-t-on en masse à la suite d'une défaite militaire comme en Allemagne nazie ou comme dans le Japon impérial ? Enfin, l'histoire peut-elle emprunter à la physique et à la mécanique quantiques ses concepts et ses instruments pour penser ses propres « incomplétudes » ?Allé, on vous laisse découvrir tout ça, c'est du lourd, du délirant et du super sérieux à la fois, bref, c'est de qualité quantique, à la fois onde et corpuscule. Une belle citation avant de regarder :« Il n'en reste pas moins que le système de « reproduction » des sociétés européennes occidentales du long Moyen Âge qu'ils décrivent est formé de millions d'orgasmes – essentiellement masculins, je le crains fort – et de centaines de millions d'instants suspendus, où des couples tremblants de désir se sont abstenus de faire l'amour, myriades vertigineuses d'étreintes interrompues par des femmes ou des hommes qui bâtissaient – malgré et avec la jouissance, ce paroxysme des corps… – ce qui se dégradait par décohérence en un modèle démographique de limitation des naissances par retard de l'âge au mariage. Ces milliards de possibles, pour certains seulement advenus, qui sont en eux-mêmes les états d'un système, son histoire et son devenir, n'ont jamais été mesurés ni observés. Mais leur enveloppe à peine pensable constitue les espaces probabilistes à dimensions infinies qui font du réel un système quantique sur lequel l'histoire des populations, la démographie historique, mais aussi les observations plus micro-issues de l'histoire sociale, de la microstoria, des cultural studies et des gender studies n'ont et ne pourront peut-être jamais avoir qu'un point de vue newtonien, faute de pouvoir se doter des procédures, des langages et des outils descriptifs aptes, comme le calcul matriciel, les mathématiques probabilistes ou les algèbres non commutatives, à rendre compte de sa nature quantique. Car le réel, en histoire comme dans la plus grande partie de la physique, n'est mesurable qu'après ou à décohérence ; une décohérence constante mais discrète elle aussi ; une décohérence qui élimine superposition des états et suspension des potentialités du réel. Un réel qui nous fuit, donc, mais dont on intuite au moins fugitivement les potentialités, ne serait-ce qu'en formulant des expériences de pensée… Il est d'ailleurs temps, désormais, de conclure celle-ci. » Le Soleil noir du paroxysme, Christian IngraoVous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.
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durée : 00:30:27 - avec Pierre Pascal et Jean-Christophe Branger - par : Philippe Venturini - À l'occasion de la parution de "Musiques et vies musicales des cathédrales", consacré à la vie musicale des cathédrales du Moyen Âge à nos jours, nous recevons deux de ses auteurs : Jean-Christophe Branger et Pierre Pascal, co-directeurs de cet ouvrage aux côtés de Nicolas Moron. - réalisé par : Doria Zénine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Musique classique Jean Perron, Laurent Patenaude et Jean Lecomte Tous les samedis matins, de 9 h à 12 h, L'Accroche-coeur propose aux auditeurs et auditrices férus de découvertes et de musiques rares, plus de 1000 ans de musique, des premiers temps du Moyen-Âge à aujourd'hui.; musiques savantes ou populaires, profanes ou sacrées mettant en vedettes les plus grands artistes capables de mettre en valeurs les oeuvres des Pérotin, Machaut, Dufay, Bach, Vivaldi, Beethoven, Chopin, Debussy, Poulenc, Jarrett et tous ces anonymes dont la postérité n'a retenu que les oeuvres. Le samedi matin, c'est le moment privilégié que CKRL, la radio culturelle de Québec, vous offre pour entendre les plus belles oeuvres de la musique occidentale, celles qui ont fait la meilleure partie de l'humanité. Jean Perron, Laurent Patenaude et Jean Lecomte mettent, tour à tour, leurs connaissances et leur amour de la musique à la portée de tous et toutes. C'est le rendez-vous bien-être de la semaine sur nos ondes.
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durée : 00:03:37 - Le Fil histoire - Avant TikTok et ses tutoriels beauté, les conseils de skincare circulaient déjà… et ce, dès le Moyen Âge. En latin donc. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Emanuele Arioli Archiviste paléographe et docteur d'études médiévales, chroniqueur du "Fil histoire" sur France Culture.
On connait le prix moyen d'une place pour la prochaine finale de la Coupe du monde 2026... Et le moins qu'on puisse dire, pour les intéressés, il faut commencer à faire des économies...
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Rejoignez Tim et les Paumés dans une aventure extraordinaire à travers les âges pour percer le mystère du père Noël
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Désormais, lorsqu'on effectue une recherche en ligne, les résultats sont parfois accompagnés d'un résumé généré automatiquement par l'intelligence artificielle. Une aide précieuse ? Pas toujours. L'audit annuel de NewsGuard montre qu'environ 35 % des réponses fournies par les chatbots contiennent des erreurs factuelles. Et ce n'est pas étonnant : l'IA se nourrit d'Internet… et donc de ses imprécisions, de ses approximations et parfois de ses mensonges. Si une information fausse circule largement, l'IA peut la reprendre sans nuance. Alors comment aider les plus jeunes à faire la différence entre un fait vérifié et une intox séduisante ? La réponse se trouve peut-être dans une démarche simple : commencer tôt. Sensibiliser dès l'école primaire permet aux enfants de comprendre comment circulent les informations, pourquoi certaines images sont truquées et comment le cerveau se laisse facilement piéger. En Belgique, un outil précieux existe : les interventions de Journalistes en classe, coordonnées par l'Association des Journalistes Professionnels. Ces professionnels se déplacent dans les écoles—de la maternelle supérieure aux études supérieures—pour expliquer les mécanismes des fake news : pourquoi elles se répandent vite, comment les réseaux sociaux favorisent leur propagation, et comment reconnaître une image manipulée. Les exemples parlent d'eux-mêmes : faux requins dans les rues après un ouragan, crocodiles “photoshopés” dans des métros inondés… Autant d'images qui paraissent crédibles lorsqu'on ne possède pas encore les bons réflexes d'analyse. Cette démarche permet aussi d'aborder une distinction essentielle :La désinformation, volontaire, utilisée pour manipuler ;La mésinformation, involontaire, liée à une erreur ou à un manque de vérification. Comprendre cette nuance aide les enfants à se positionner en citoyens responsables plutôt qu'en relais involontaires de fausses nouvelles.Pour prolonger cet apprentissage, il existe aussi des livres et bandes dessinées ludiques, parfaits pour aiguiser le regard tout en s'amusant.Les parents et enseignants peuvent notamment s'appuyer sur des ouvrages qui décodent les rumeurs, les canulars, la publicité déguisée ou les pièges de l'image. Parmi eux :Le petit livre pour apprendre à s'informer et décrypter les fake news ; Stop à la manipulation : comprendre l'info, décrypter les fake news, Stop à la tyrannie des réseaux sociaux : bien les comprendre, mieux les gérer (tous chez Bayard Jeunesse) ou encore Fake news : tout sur la désinformation de Nereida Carrillo et Alberto Montt aux éditions Les 4 coups. Certaines collections vont encore plus loin en déconstruisant les idées reçues sur l'Histoire.Dans Les Super Mystères de l'Histoire (éd. Quelle Histoire), on enquête par exemple sur le monstre du Loch Ness ou sur la malédiction de Toutankhamon : que disent vraiment les sources ? Que reste-t-il des légendes lorsqu'on examine les faits ?Autre série utile : Les Idées Reçues sur l'Histoire. On y découvre que les Vikings ne portaient pas de casques à cornes, que les gens du Moyen Âge ne vivaient pas tous sales, ou encore que l'apparence de Cléopâtre nous est inconnue, puisque sa dépouille n'a jamais été retrouvée. En apprenant à distinguer mythe et réalité, les enfants acquièrent une compétence essentielle : douter intelligemment, questionner, chercher des preuves.À l'heure où l'IA fabrique du contenu à grande vitesse, où les réseaux sociaux récompensent le sensationnel, où des images plus vraies que nature peuvent être générées en un clic, cette éducation au discernement devient fondamentale. Elle ne vise pas à rendre méfiant, mais à rendre lucide.Former les enfants à l'esprit critique, c'est construire le meilleur antidote contre les intox qui empoisonnent le débat public. C'est aussi les aider à devenir de futurs citoyen.ne.s plus éclairé.e.s et une manière de rendre les adultes d'aujourd'hui moins dupes ! Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
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Une croisade… qui attaque une capitale chrétienne ?Des chevaliers venus défendre la foi… qui pillent Constantinople, la plus grande ville de la Chrétienté ?En avril 1204, la Quatrième Croisade bascule dans l'impensable : au lieu de libérer Jérusalem, les croisés assiègent et saccagent l'Empire byzantin. Trois jours de pillages, de profanations, d'incendies… et un choc durable qui marquera pour toujours les relations entre Orient et Occident.Pourquoi la croisade a-t-elle été détournée ?Comment les jeux d'argent, les rivalités politiques et Venise ont-ils retourné l'expédition ?En quoi le sac de Constantinople a-t-il brisé l'unité de la Chrétienté pour des siècles ?Dans cet épisode, on remonte le fil d'une catastrophe annoncée : la Croisade détournée.Un événement-clé pour comprendre la fin du Moyen Âge, les tensions entre Byzance et l'Occident latin, la rupture religieuse orthodoxe/catholique… et l'une des plus grandes trahisons de l'histoire des croisades.#5eme #2nde***T'as qui en Histoire ? * : le podcast qui te fait aimer l'Histoire ?Pour rafraîchir ses connaissances, réviser le brevet, le bac, ses leçons, apprendre et découvrir des sujets d'Histoire (collège, lycée, université)***✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com*** Sur les réseaux sociaux ***Instagram : @tasquienhistoireTiktok : @tasquienhistoire Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoireX (Twitter) : @AsHistoire *** Crédits sonores ***Sons : zonesons.com « Je vais guerroyer à la croisade » (Extrait du film « Les visiteurs » de Jean-Marie Poiré, 1993)« Ah, Venise » (Extrait du film « Indiana Jones et la dernière croisade » de Steven Spielberg, 1989)« Byzance, oui il y a du pognon » (Extrait de la série « Kaamelott » d'Alexandre Astier)« Ces colonnes que vous voyez là ont été rapportées comme butin de guerre, après le pillage du Byzance durant les croisades » (Extrait du film « Indiana Jones et la dernière croisade » de Steven Spielberg, 1989)Musiques : sunoAngry Door - Wooden Entrance Open Close Slam Hard A.wav by hisoul -- https://freesound.org/s/462665/ -- License: Creative Commons 0Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:28 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1163, la première pierre de Notre-Dame de Paris est posée par le pape Alexandre III. Des centaines de tailleurs et de maçons travaillent jour et nuit les blocs de la cathédrale pour lui donner vie. De la voûte aux sculptures, que nous racontent les pierres de Notre-Dame ? - réalisation : Sam Baquiast, Cassandre Puel - invités : Élise Baillieul Maîtresse de conférences en histoire de l'art du Moyen Âge à l'Université de Lille, membre du chantier scientifique pour la restauration de Notre-Dame de Paris; Damien Berné Conservateur en chef, responsable des sculptures au musée de Cluny - musée national du Moyen Âge
REDIFF - C'est un roi moqué pour son embonpoint, mais redouté pour sa poigne de fer. Louis VI le Gros a régné au Moyen- Âge sur un royaume qui n'est pas encore tout à fait la France. L'arrière-arrière-petit-fils de Hugues Capet va marquer le XIIe siècle et transformer la physionomie du royaume en unifiant les seigneurs face aux souverains étrangers, affirmant ainsi l'autorité royale et renforçant le pouvoir capétien. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Chaque dimanche, retrouvez un épisode des saisons précédentes d'"Entrez dans l'Histoire" de 14h à 14h30 à l'antenne de RTL, mais aussi en podcast sur toutes les plateformes d'écoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, cette semaine, découvrez une saison qui vous entraîne au cœur des contes et légendes. Cette semaine, plongez dans les mystères de Ragnar Lodbrok, de l'Homme au Masque de Fer, du monstre du Loch Ness, de Nicolas Flamel ou encore du Père Fouettard. Entre mythes, zones d'ombre et vérités oubliées, découvrez ces histoires qui défient le temps… et l'imagination. Nicolas Flamel, l'alchimiste à l'origine de la vie éternelle Plongez dans l'histoire d'un homme dont le mythe a parcouru les siècles. Vous avez peut-être déjà entendu son nom. Certainement dans la saga Harry Potter, le livre de JK Rowling. Dans les aventures du jeune sorcier, il est présenté comme l'inventeur de la pierre philosophale. Et dans la vraie vie ? Aussi ! Oui, car ce personnage a réellement existé dans la France du Moyen-âge. Son nom : Nicolas Flamel. Du Parisien dévot à ses secrets d'alchimiste les mieux gardés, découvrez son Fabuleux destin. Une production Bababam Originals Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les cathares sont emblématiques de l'identité occitane. Mais des historiens rejettent l'idée d'une religion dualiste dans le Midi au Moyen Âge : le "catharisme" fut plutôt une invention de l'Eglise pour discréditer les contestations locales▶ Soutenez Le Média :
En Partenariat avec le Salon Histoire de Lire 2025 Les Très Riches Heures du duc de Berry sont bien plus qu'un simple manuscrit. Célébré comme la « Joconde » des manuscrits, ce recueil d'offices et de prières personnalisé pour le duc de Berry, frère du roi Charles V, témoigne du faste et du raffinement artistique de la fin du Moyen Âge. Réalisé tout au long du XVe siècle sur vélin, à la détrempe, à l'or, à l'argent et à l'encre, ce livre exceptionnel compte parmi ses enlumineurs les frères Limbourg, éminents artistes attachés à la cour de Bourgogne puis de Berry. Composées de 121 miniatures, elles captivent par leurs représentations de châteaux historiques (Palais de la Cité, Palais du Louvre, château de Vincennes), de scènes princières et des travaux des champs rythmés par les saisons. Pour la première fois depuis la mort du prince en 1416, tous ses livres d'heures aujourd'hui connus sont réunis en un seul et même endroit. Cette rencontre au sommet, permise par les prêts des oeuvres les plus prestigieuses - dont les Belles Heures conservées au Metropolitan Museum of Art - est accompagnée par la présentation d'une grande partie de la bibliothèque du duc de Berry, l'une des plus fameuses du Moyen Âge.Marie-Pierre Dion est notre invitée en direct du Salon, à Versailles, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:41 - Le Fil histoire - Au XVè siècle, on s'écharpe déjà sur ce que signifie et implique le patriarcat à coups de pamphlets et de romans. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Emanuele Arioli Archiviste paléographe et docteur d'études médiévales, chroniqueur du "Fil histoire" sur France Culture.
Pourquoi, au Moyen Âge, certains nobles affichaient-ils des chaussures si longues et pointues qu'il fallait parfois les attacher au mollet avec une ficelle pour pouvoir marcher ? Ces chaussures ont un nom : les poulaines. Et elles racontent beaucoup plus qu'une simple mode extravagante.La polaine apparaît en Europe au XIIᵉ siècle, mais explose vraiment au XIVᵉ. C'est une chaussure dont l'avant se prolonge en une longue pointe, parfois de plusieurs dizaines de centimètres. Les chroniqueurs de l'époque en parlent avec amusement… ou indignation. Car ces chaussures ne sont pas là pour le confort : elles sont un symbole social.D'abord, la pointe longue signale que le porteur n'a pas besoin de travailler. Si vos journées sont faites de cheval, de guerre ou de labour, ce type de chaussure est totalement inutile, voire dangereux. En revanche, si vous êtes un noble qui ne marche qu'en intérieur, accompagné de serviteurs, la polaine devient un signe ostentatoire : elle dit au monde que vous appartenez à la classe oisive, celle qui peut se permettre d'être impratique. C'est, en un sens, l'équivalent médiéval d'un talon aiguille de vingt centimètres.Mais les poulaines deviennent aussi un terrain de compétition aristocratique. Plus la pointe est longue, plus elle indique le rang. Certaines sources évoquent des pointes de cinquante centimètres chez les nobles les plus fortunés. La mode devient tellement extrême que des villes, comme Paris ou Londres, tentent d'en limiter la longueur par des lois somptuaires. Elles craignent que cette extravagance ne brouille les distinctions sociales ou n'encourage une vanité jugée dangereuse.Il existe une autre dimension, plus symbolique : dans certaines iconographies, la chaussure pointue est associée au raffinement, à l'élégance, parfois même à une virilité sublimée. Pour les jeunes aristocrates, elle devient un marqueur séduisant, un signe de modernité et de bravoure.Cependant, cette mode attire critiques et satire. Certains religieux y voient une perversion morale, un signe d'orgueil ou même une « chaussure du diable » (à cause de la pointe, jugée trop agressive). Des sermons médiévaux dénoncent ces nobles qui peinent à s'agenouiller pour prier parce que leurs chaussures sont trop longues.Vers la fin du XVe siècle, la tendance disparaît, remplacée par les chaussures larges dites « à bec d'âne ». Mais les poulaines laissent une empreinte durable : elles montrent que la mode a toujours été un langage social puissant. Au Moyen Âge déjà, on affichait sa position non par les mots, mais… par la longueur de ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une pierre de lecture est un outil médiéval aujourd'hui presque oublié, mais qui fut essentiel dans les universités et les monastères. Il s'agit d'un petit bloc de pierre lisse et lourd, utilisé pour maintenir les manuscrits ouverts, les stabiliser sur une table et parfois les surélever pour faciliter la lecture à la lumière naturelle. Dans un monde où les livres étaient rares, en parchemin rigide et très épais, ces pierres permettaient aux lecteurs — étudiants, moines, copistes — de travailler plus longtemps sans abîmer les textes. Elles sont donc parmi les objets les plus concrets et les plus intimes du travail intellectuel médiéval.C'est ce qui rend la découverte réalisée sous le Hertford College, à Oxford, absolument exceptionnelle. Depuis 2024, les archéologues d'Oxford Archaeology fouillent les sous-sols de ce collège historique. Ils y ont mis au jour un ensemble d'une richesse inattendue : anciennes salles d'étude, fragments de manuscrits et objets liés à la vie savante… mais surtout une pierre de lecture parfaitement conservée, un fait rarissime.Pourquoi cet objet attire-t-il autant l'attention des chercheurs ? D'abord parce que très peu de pierres de lecture médiévales sont parvenues jusqu'à nous. Ces outils du quotidien, manipulés pendant des siècles, ont souvent été brisés, réutilisés comme simples cailloux ou perdus lors des réaménagements urbains. En retrouver une intacte, dans son contexte d'usage, relève presque du miracle archéologique.Ensuite, cette pierre nous ouvre une fenêtre directe sur les pratiques d'apprentissage du Moyen Âge. Le site du Hertford College est situé dans l'un des berceaux historiques de l'enseignement universitaire en Europe. Découvrir un outil de lecture sur le lieu même où les premiers étudiants médiévaux lisaient, prenaient des notes et débattaient, permet de comprendre comment ils travaillaient concrètement : comment ils manipulaient des livres parfois immenses, comment ils organisaient leur espace d'étude, comment ils géraient la pénombre des salles avant l'électricité.La trouvaille est d'autant plus remarquable qu'elle s'inscrit dans un ensemble cohérent : la pierre de lecture a été retrouvée entourée de manuscrits, d'objets d'écriture, de sols médiévaux et d'anciens murs de salles d'étude. Cette combinaison constitue une véritable capsule temporelle pédagogique, extrêmement rare en archéologie, où l'on peut analyser non seulement un objet, mais tout un environnement intellectuel.Enfin, pour une université comme Oxford, riche de près d'un millénaire d'histoire, cette pierre revêt une dimension symbolique puissante. Elle incarne la continuité du savoir : elle a servi à maintenir ouverts les textes d'autrefois, tout comme les bibliothèques modernes maintiennent aujourd'hui ouverte la production scientifique.En somme, cette pierre n'est pas seulement un objet ; c'est un témoin précieux de la manière dont, au Moyen Âge, on apprenait, on lisait et on transmettait le savoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lever la main pour saluer est l'un des gestes humains les plus universels, et pourtant son origine est bien plus ancienne qu'on ne l'imagine. Ce geste remonte à l'Antiquité, quand montrer sa main ouverte signifiait : « Je ne porte pas d'arme ». Dans les sociétés guerrières, qu'il s'agisse des Grecs, des Romains ou de nombreux peuples nomades, approcher quelqu'un impliquait toujours un risque. En levant le bras, paume visible, on prouvait instantanément ses intentions pacifiques. C'était un signe de non-agression, devenu peu à peu symbole de respect et de reconnaissance. Dans la Rome antique, on utilise le salut de la main dans les rassemblements politiques ou militaires pour manifester son soutien ou pour adresser un salut formel. Avec le temps, ce geste s'adoucit, se standardise et devient un signe de politesse dans de nombreuses cultures.Ce geste connaît des variantes. Lever la main peut être un simple signe de reconnaissance à distance, un moyen d'attirer l'attention ou un salut plus cérémonial. Sa valeur principale reste néanmoins la même : montrer que l'on vient en paix, montrer quelque chose d'ouvert, de visible, d'honnête. Parce qu'il peut être exécuté sans contact et est compréhensible instantanément, ce salut s'est répandu dans de nombreuses civilisations.La poignée de main, elle, possède une origine voisine mais une fonction légèrement différente. On la retrouve en Europe dès le Moyen Âge : lorsque deux individus se rencontraient, ils saisissaient réciproquement leur main droite – la main de l'épée – pour confirmer qu'aucun ne tenterait d'attaque surprise. Le geste permettait aussi de vérifier qu'aucune dague n'était dissimulée. Cette idée de sécurité partagée a donné naissance à une autre dimension : la confiance. Au fil du temps, la poignée de main est devenue un rituel d'accord, un moyen de conclure un pacte ou un engagement verbal entre deux personnes.La comparaison révèle donc un point essentiel. Lever la main est un geste à distance, accessible, rapide, exprimant la non-agression et la reconnaissance mutuelle. Il suffit de le voir pour en comprendre le sens. La poignée de main, en revanche, implique un contact physique, une proximité et une dimension contractuelle plus forte. Elle scelle quelque chose, qu'il s'agisse d'une rencontre, d'un accord ou d'un respect mutuel plus affirmé.En résumé, lever la main est un héritage symbolique de sécurité visible ; se serrer la main est une version plus intime et engageante du même principe. Ensemble, ces gestes racontent comment les humains ont transformé la méfiance primitive en rituels sociaux de confiance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'origine du prénom Noël est plus ancienne et plus complexe qu'on l'imagine. Aujourd'hui associé à la fête du 25 décembre, il puise ses racines dans une évolution linguistique qui remonte au latin tardif et reflète des siècles de transformations religieuses, culturelles et phonétiques. À l'origine, le mot « Noël » n'est pas un prénom, mais un cri de célébration et un terme religieux signifiant la naissance du Christ.Tout commence avec l'expression latine dies natalis, qui signifie littéralement « jour de naissance ». Dans les premiers siècles du christianisme, cette formule est utilisée pour désigner la date anniversaire de la naissance de Jésus. Avec le temps, le latin liturgique évolue et l'expression devient natalis ou natalicia. Lors du passage vers les langues romanes, ce terme se transforme progressivement. En ancien français, on trouve des formes comme « nael », « naël », puis « noel ». Ce glissement phonétique, typique de l'évolution du latin populaire, s'accompagne d'un changement d'usage : le mot n'est plus seulement liturgique, il devient un terme courant pour désigner la fête elle-même.C'est à partir du Moyen Âge que « Noël ! » devient également un cri de joie, lancé lors de grandes célébrations royales ou populaires. Ce sens exclamatoire renforce la force symbolique du mot, qui devient alors porteur d'une idée de réjouissance et de renouveau. Le prénom apparaît dans ce contexte : on commence à appeler « Noël » les enfants nés le 25 décembre ou très proches de cette date. On retrouve cette pratique dès le XIIᵉ siècle dans les registres paroissiaux et, plus tard, dans les documents notariés.Le prénom Noël se répand surtout dans les régions francophones, mais connaît aussi des équivalents ailleurs en Europe. En Espagne, on trouve « Manuel », issu de l'hébreu Emmanuel mais associé par usage populaire à Noël. En Italie, le prénom « Natale » s'impose au même moment. Dans les pays anglophones, « Noel » est adopté plus tardivement, souvent comme prénom masculin mais aussi parfois féminin à partir du XXᵉ siècle.La symbolique religieuse du prénom reste forte jusqu'à l'époque moderne. Noël évoque non seulement la naissance du Christ, mais aussi l'idée de lumière dans la nuit, de commencement et d'espérance. À mesure que la fête se sécularise, notamment au XIXᵉ siècle, le prénom conserve cette nuance chaleureuse et festive qui le rend encore populaire aujourd'hui.Ainsi, le prénom Noël est le produit d'un lent cheminement linguistique et culturel reliant le latin dies natalis à l'ancien français, porté par la liturgie, les traditions et l'évolution des usages populaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Avez-vous déjà entendu parler des Grandes Chroniques de France ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais ce qui est sûr, c'est qu'une partie des idées reçues qu'on peut avoir des rois de France du Moyen Âge, elles viennent de là ! Alors c'est quoi exactement ces Grandes Chroniques, elles viennent d'où, et de quoi elles parlent ? Comment expliquer le grand succès qu'elles ont eu à cette époque… et aux 19e et 20 siècles ?! Eh bien pour en savoir plus, j'ai eu le plaisir de recevoir dans un nouvel entretien historique Antoine Brix ! Ça tombe bien, car Antoine est justement spécialiste de ce sujet ! Je n'en dis pas plus et je lui laisse la parole.Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour en savoir plus sur le sujet, jetez un œil :➜ au livre d'Antoine Devenir l'histoire de France. La fortune des Grandes Chroniques de France au Moyen Âge : https://cths.fr/ed/edition.php?id=8720➜ à sa page Academia : https://uclouvain.academia.edu/AntoineBrix
durée : 00:58:43 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Et si le Moyen Âge avait aimé ses enfants ? Didier Lett brise un demi-siècle de certitudes et montre une société bien plus tendre et soucieuse d'éducation et de protection qu'on ne le croyait. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Didier Lett Professeur d'histoire médiévale à l'Université de Paris
durée : 00:03:39 - Le Fil histoire - La licorne est partout – sur les vêtements, les cahiers, les mugs. Véritable produit dérivé, avec ses paillettes et sa crinière arc-en-ciel, elle inspire plutôt la douceur. Mais au Moyen Âge, on la croyait violente et indomptable… et surtout bien réelle. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Emanuele Arioli Archiviste paléographe et docteur d'études médiévales, chroniqueur du "Fil histoire" sur France Culture.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Même au Moyen Âge, il y avait des best-sellers ! Par exemple, les Grandes Chroniques de France, écrites de la 2e moitié du XIIIe à la fin du XIVe siècle, ont eu énormément de succès ! Ces chroniques, elles racontent l'histoire des rois de France, de son origine troyenne jusqu'au règne de Charles V. Oui oui, vous avez bien lu, les auteurs font bien remonter les rois jusqu'à la guerre de Troie ! Alors pour découvrir comment on en est arrivé là, et plus généralement quelle est l'histoire de cette œuvre et de son succès, je vous donne rendez-vous dans quelques jours sur le podcast pour un nouvel entretien en compagnie d'Antoine Brix, un spécialiste du sujet ! Et ce succès, l'imprimerie y a grandement contribué : je vous propose donc d'écouter Antoine nous en toucher un mot, l'occasion aussi de découvrir le bouleversement qu'a provoqué son arrivée dans l'approche que l'on avait jusqu'alors aux livres. Bonne écoute !
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Scandale pédophile au Moyen-ÂgeÀ Bologne, au cœur du XIVᵉ siècle, la justice consigne dans ses registres ce que l'on ne veut pas entendre : des viols d'enfants, commis par des hommes ordinaires, jugés par des tribunaux implacables, et entourés d'un silence presque total.Six siècles plus tard, les historiens rouvrent ces archives et, dans un geste à la fois philosophique et moral, redonnent voix à ceux qui n'en eurent jamais.À travers le regard du droit, de la religion et de la pensée médiévale, cette émission interroge notre propre rapport à la justice, au mal et à la compassion.Car derrière les mots froids des juges se cache une question universelle :qu'est-ce qu'une société dit d'elle-même quand elle juge l'innocence violée ?Un récit dense et sobre, où se croisent la foi et la loi, la honte et la lumière et où l'Histoire, loin d'être un simple miroir du passé, devient une leçon de lucidité pour notre temps. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, prof de français, Didier Giraud, éleveur de bovins, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Scandale pédophile au Moyen-ÂgeÀ Bologne, au cœur du XIVᵉ siècle, la justice consigne dans ses registres ce que l'on ne veut pas entendre : des viols d'enfants, commis par des hommes ordinaires, jugés par des tribunaux implacables, et entourés d'un silence presque total.Six siècles plus tard, les historiens rouvrent ces archives et, dans un geste à la fois philosophique et moral, redonnent voix à ceux qui n'en eurent jamais.À travers le regard du droit, de la religion et de la pensée médiévale, cette émission interroge notre propre rapport à la justice, au mal et à la compassion.Car derrière les mots froids des juges se cache une question universelle :qu'est-ce qu'une société dit d'elle-même quand elle juge l'innocence violée ?Un récit dense et sobre, où se croisent la foi et la loi, la honte et la lumière et où l'Histoire, loin d'être un simple miroir du passé, devient une leçon de lucidité pour notre temps. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le Moyen Âge, les feux follets intriguent et effraient. Ces lueurs vacillantes, observées la nuit dans les marais, les cimetières ou les champs humides, ont longtemps été entourées de légendes. Les paysans d'autrefois pensaient qu'il s'agissait d'âmes perdues, de fantômes ou de démons cherchant à égarer les voyageurs. Dans la tradition européenne, on les appelait aussi « feux de Saint-Elme », « feux du diable » ou « esprits des marais ». Les récits médiévaux décrivent des petites flammes bleues dansant au ras du sol, capables de disparaître dès qu'on s'en approche. Mais la science moderne a fini par lever le mystère.Les feux follets ne sont pas surnaturels : ils sont le fruit d'une réaction chimique bien connue. Ces phénomènes apparaissent dans les zones riches en matière organique en décomposition — comme les marécages ou les cimetières — où se dégagent naturellement des gaz. Lorsque des végétaux ou des animaux morts se décomposent dans un environnement pauvre en oxygène, des bactéries anaérobies produisent du méthane (CH₄), du phosphure d'hydrogène (PH₃) et du diphosphane (P₂H₄).Or, ces deux derniers gaz — les phosphures — sont hautement instables et s'enflamment spontanément au contact de l'air. En brûlant, ils allument le méthane présent autour d'eux, créant ces petites flammes bleutées ou verdâtres que l'on perçoit la nuit. La lumière semble flotter, se déplacer ou s'éteindre brusquement, car la combustion est irrégulière et brève. C'est donc un phénomène chimico-atmosphérique, issu d'une combustion lente et localisée de gaz produits par la décomposition biologique.Dans certains cas, des phénomènes lumineux similaires ont été confondus avec des effets électriques naturels, comme les feux de Saint-Elme — des décharges de plasma apparaissant sur les mats de navires ou les clochers lors d'orages. Mais le feu follet typique, celui des marais, relève bien de la chimie du phosphore et du méthane.Les scientifiques ont tenté de reproduire ces flammes en laboratoire dès le XIXe siècle, notamment avec des expériences de combustion de phosphine. Les résultats ont confirmé l'hypothèse : les gaz issus de la putréfaction pouvaient effectivement s'enflammer spontanément et produire la même couleur bleue fantomatique.Aujourd'hui, les feux follets ne sont plus un mystère. Ce sont des flammes naturelles, nées du mélange entre la chimie du vivant et les conditions particulières des sols humides. Ce qui, finalement, rend le phénomène encore plus fascinant : derrière ce spectacle jadis attribué aux esprits se cache simplement l'expression lumineuse de la chimie de la vie et de la mort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jean XII devient Pape à 18 ans. Débauché et impétueux, il transforme le Vatican en théâtre de scandales où se mêlent orgies, parjures et simonie. Il se fera renverser mais récupérera sa tiare à coups de vengeances qui font passer Games of Thrones pour une aimable réunion de famille. Découvrez le parcours tumultueux de ce pape iconoclaste du Moyen Âge dont le règne chaotique s'achèvera dans des circonstances aussi mystérieuses que scandaleuses. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Scandale pédophile au Moyen-ÂgeÀ Bologne, au cœur du XIVᵉ siècle, la justice consigne dans ses registres ce que l'on ne veut pas entendre : des viols d'enfants, commis par des hommes ordinaires, jugés par des tribunaux implacables, et entourés d'un silence presque total.Six siècles plus tard, les historiens rouvrent ces archives et, dans un geste à la fois philosophique et moral, redonnent voix à ceux qui n'en eurent jamais.À travers le regard du droit, de la religion et de la pensée médiévale, cette émission interroge notre propre rapport à la justice, au mal et à la compassion.Car derrière les mots froids des juges se cache une question universelle :qu'est-ce qu'une société dit d'elle-même quand elle juge l'innocence violée ?Un récit dense et sobre, où se croisent la foi et la loi, la honte et la lumière et où l'Histoire, loin d'être un simple miroir du passé, devient une leçon de lucidité pour notre temps. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:12 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Parmi les acteurs reconnus dans la lutte contre le mal logement, il y a les Compagnons Bâtisseurs. L'association accompagne les propriétaires modestes dans des chantiers d'auto-réhabilitation. - réalisation : Annie Brault
L'idée peut sembler absurde aujourd'hui : dans les années 1930, Benito Mussolini ordonne de redresser la tour de Pise. Oui, cette tour mondialement célèbre justement parce qu'elle penche depuis le Moyen Âge. Pourtant, pour le dictateur fasciste, ce geste n'avait rien d'anecdotique : il relevait de sa vision politique, idéologique et propagandiste de l'Italie.Pour comprendre cette décision, il faut d'abord se rappeler que Mussolini voulait bâtir une image d'une Italie forte, moderne et disciplinée, coupée des faiblesses supposées du passé. Dans cette logique, tout ce qui semblait imparfait, fragile ou « dégénéré » devait être corrigé ou éliminé. Pour lui, la tour de Pise, monument mondialement connu, représentait une gêne : sa position inclinée passait pour un symbole de déséquilibre, presque de décadence. Il fallait donc, selon Mussolini, la remettre dans l'axe… pour remettre l'Italie dans l'axe.À cette motivation idéologique s'ajoute la propagande. Le régime fasciste utilisait les grands chantiers comme manifestations spectaculaires de sa puissance. Redresser la tour de Pise aurait constitué un exploit technique, une preuve que l'Italie fasciste pouvait accomplir ce que personne n'avait osé tenter depuis sept siècles. Mussolini espérait ainsi offrir au monde une démonstration éclatante de la supériorité de son régime, à une époque où les dictatures rivalisaient de symboles.En 1934, les travaux commencent. Le plan est simple en théorie : injecter du ciment sous la base de la tour pour stabiliser le sol. Résultat ? Une catastrophe. L'opération aggrave l'inclinaison au lieu de la réduire, fragilisant dangereusement la structure. Les ingénieurs prennent peur : la tour risque littéralement de s'effondrer. On arrête tout, et l'affaire est discrètement mise sous silence.Cet épisode révèle un aspect essentiel du fascisme : la volonté constante de remodeler le réel pour qu'il corresponde à un récit idéologique, quitte à maltraiter l'histoire, la science ou le patrimoine. La tour de Pise, chef-d'œuvre médiéval, n'était pas pour Mussolini un héritage à préserver, mais un instrument de communication. Sa singularité millénaire importait moins que son potentiel propagandiste.Ironie de l'histoire, ce que Mussolini percevait comme un défaut – l'inclinaison – est aujourd'hui la raison même pour laquelle la tour est connue dans le monde entier. Le « problème » que le dictateur voulait effacer est devenu l'un des symboles les plus aimés de l'Italie… un monument qui a survécu, là où son régime, lui, s'est effondré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:03:35 - Le Fil histoire - Les grèves des enseignants tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur le manque de postes mais de quand date la première grande grève de professeurs (et d'étudiants) en France ? De 1229 ! - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Emanuele Arioli Archiviste paléographe et docteur d'études médiévales, chroniqueur du "Fil histoire" sur France Culture.
Inspiré et soutenu par Prosper Mérimée, Eugène Viollet-le-Duc s'attaque au gigantesque projet de sauver les plus grands vestiges du Moyen Âge français.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inspiré et soutenu par Prosper Mérimée, Eugène Viollet-le-Duc s'attaque au gigantesque projet de sauver les plus grands vestiges du Moyen Âge français. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.