Histoire radicale

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Le podcast qui va aux racines historiques des enjeux contemporains

Armel Campagne

  • Jul 27, 2020 LATEST EPISODE
  • monthly NEW EPISODES
  • 59m AVG DURATION
  • 8 EPISODES


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Latest episodes from Histoire radicale

Généalogie d'une obsession post-coloniale. La sexualité de "l'homme arabe" en France (1)

Play Episode Listen Later Jul 27, 2020 60:43


Deux épisodes qui vont aux racines de l’obsession post-coloniale française pour la sexualité des hommes arabes autour de Mâle décolonisation. L’ « homme arabe » et la France, de l’indépendance algérienne à la révolution iranienne (Payot, 2017) de Todd Shepard – avec l’auteur, historien et professeur d’histoire à l’Université Johns Hopkins de Baltimore.

Généalogie d'une obsession post-coloniale. La sexualité de "l'homme arabe" en France (2)

Play Episode Listen Later Jul 27, 2020 82:03


Deux épisodes qui vont aux racines de l’obsession post-coloniale française pour la sexualité des hommes arabes autour de Mâle décolonisation. L’ « homme arabe » et la France, de l’indépendance algérienne à la révolution iranienne (Payot, 2017) de Todd Shepard – avec l’auteur, historien et professeur d’histoire à l’Université Johns Hopkins de Baltimore.

Aux racines historiques du fascisme et du néo-fascisme

Play Episode Listen Later Jun 29, 2020 77:25


En hommage à l’historien du fascisme Zeev Sternell, récemment décédé, un épisode qui va aux racines historiques du fascisme et du néo-fascisme autour de La possibilité du fascisme. France, la trajectoire du désastre (La Découverte, 2018), avec l’auteur, Ugo Palheta, sociologue, maître de conférences à l’Université de Lille et animateur du site Contretemps. L’épisode comporte Une définition provisoire et minimale du (néo)fascisme (2’) ; Une discussion des définitions possibles du (néo)fascisme comme mouvement de masse, comme idéologie, comme régime et comme projet politique de régénération et d’unification du corps national par l’élimination des minorités ethno-raciales et des oppositions socio-politiques (4’) ; Une critique de l’analyse du fascisme comme révolutionnaire (18’) ; Une discussion de l’importance du contexte social, politique, économique, international et mémoriel dans l’histoire du (néo)fascisme (24’) ; Une analyse du caractère opportuniste des (néo)fascistes en matière économique et religieuse, mais pas en matière identitaire (28’) ; Une discussion des conditions de possibilité d’arrivée au pouvoir du fascisme en termes de crise d’hégémonie politique généralisée et de crise du capitalisme (35’) ; Une analyse des milices (néo)fascistes comme se développant surtout lorsqu’il y a un fort mouvement ouvrier et une culture violente (43’) ; Un rappel de l’importance des stratégies de respectabilisation du nazisme, du fascisme italien et du Front National (50’) ; Un décryptage de l’illusion d’un rejet de l’antisémitisme au sein du Rassemblent National (55’) ; Une discussion des parallèles possibles entre l’antisémitisme des années 1920-1930 en Allemagne et en France et l’islamophobie (57’) ; Une analyse du contexte actuel comme potentiellement pré-fasciste (58’) ; Une analyse du « musulman » comme ennemi intérieur et extérieur des néo-fascistes des années 2010, pendant du « juif » des années 1930 (1h02’) ; Une analyse de l’idéologie néo-fasciste et de sa vision des migrants et des financiers (juifs) comme partie prenante du même complot mondialiste, avec l’aide des élites et de l’extrême-gauche, menant à une dissolution de l’identité nationale (1’05’) ; Un rappel de l’importance du caractère historiquement situé de chaque (néo)fascisme (1’06) ; Une analyse du passage de compromis fordiste des années 1950-1960 au bloc national-racial comme base sociale de l’hégémonie politique des partis dominants (1’08) ; Une conclusion au sujet des conditions de possibilités d’arrivée au pouvoir du Rassemblement National en France : un triomphe d’une alliance national-raciste et de l’illusion d’un dépassement des problèmes socio-économiques par une voie raciste aux dépens d’une alliance anti-hégémonique des subalternes et un ralliement des élites économiques à une solution néo-fasciste du fait du discrédit complet des partis traditionnels (1’14).

La formation d’une force contre-révolutionnaire : le Hezbollah, 1982-2020

Play Episode Listen Later Mar 15, 2020 46:16


Un épisode qui va aux racines historiques du Hezbollah comme force contre-révolutionnaire et néo-libérale, à l’heure du soulèvement libanais contre le système confessionnel en crise et de l’écrasement final de l’insurrection syrienne, à partir de Hezbollah. The Political Economy of Lebanon’s Party of God (Pluto Press, 2016) [Hezbollah. Un fondamentalisme religieux à l’épreuve du néolibéralisme, Syllepse, 2019] de Joseph Daher – en compagnie de l’auteur, politiste, chargé de cours à l’Université de Lausanne et professeur affilié à l’Institut européen universitaire. L’épisode comporte : Une genèse historique du système confessionnel libanais et de la place des chiites en son sein (3’) ; Une histoire de l’émergence du Hezbollah dans le contexte de la guerre civile libanaise, de l’exportation de la révolution islamique d’Iran et de l’invasion israélienne du Liban (7’) ; Une analyse des transformations du Hezbollah d’un parti populiste islamiste contestataire à sa naissance en un parti néo-libéral de plus en plus intégré au système confessionnel (10’) ; Une discussion des rapports du Hezbollah au mouvement ouvrier libanais (21’) ; Une description de l’hégémonie relative du Hezbollah sur sa clientèle confessionnelle et sa contestation (30’) ; Une conclusion autour du caractère contre-révolutionnaire du Hezbollah (39’).

Genèse d’une contre-révolution victorieuse : Syrie, 2011-2020

Play Episode Listen Later Mar 15, 2020 64:04


Un épisode qui va aux racines historiques de l’écrasement réussi de l’insurrection syrienne de 2011, à partir de Syria After the Uprisings. The Political Economy of State Resilience (Pluto Press, 2019) de Joseph Daher – en compagnie de l’auteur, politiste, chargé de cours à l’Université de Lausanne et professeur affilié à l’Institut européen universitaire. L’épisode comporte : Une analyse de l’Etat patrimonial syrien (2’) ; Une discussion des facteurs internes et externes favorables au maintien au pouvoir du régime de Bachar Al-Assad (5‘) ; Une description de la base sociale et populaire du régime et de l’opposition en termes de classe et de confession, et des stratégies de pourrissement confessionnaliste et islamiste du régime (14’) ; Une analyse critique de l’opposition officielle et des interventions des « amis de la Syrie » (Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis) (18’) ; Une genèse historique des groupes fondamentalistes islamistes et leur caractérisation comme contre-révolutionnaires (28’) ; Une mise au point au sujet des Kurdes, du PYD, du Rojava et de l’intervention anti-Daech (34’) ; Un décryptage du discours pseudo-laïc du régime (53’) ; Un exposé des limites et des contradictions de la contre-révolution victorieuse du régime (55’) ; Une conclusion sur l’actualité de la contre-révolution et de la révolution (57’).

Aux racines historiques des Printemps arabes (2011-2019)

Play Episode Listen Later Feb 1, 2020 47:33


Un épisode qui va aux racines politiques, économiques et sociales des Printemps arabes, à partir de Le peuple veut. Une exploration radicale du soulèvement arabe (Actes Sud, 2013) et de Symptômes morbides. La rechute du soulèvement arabe (Actes Sud, 2017) – en compagnie de l’auteur, Gilbert Achcar, professeur en études de développement à l’Université de Londres – SOAS. L’épisode comporte : Une genèse coloniale et postcoloniale des États patrimoniaux du monde arabophone (3’) ; Une discussion des causes et des conséquences de l’échec des modernisations de rattrapage industrielles des « socialismes arabes » des années 1960-70 (10’) ; Une typologie des États patrimoniaux et néo-patrimoniaux et des processus de patrimonialisation (17’) ; Une analyse des liens, à l’origine des soulèvements arabes, entre précarité, sous-développement capitaliste et régimes patrimoniaux et néo-patrimoniaux (25’) ; Une histoire du tournant libéral (intifah) des années 1970-90 et de ses conséquences socio-économiques, conduisant au déclenchement en 2011 des premiers « Printemps arabes » (31’) ; Une analyse des « Printemps arabes » comme un processus révolutionnaire de longue durée destiné à perdurer en l’absence de transformations radicales (38’)

Aux racines de l’affaire Matzneff et du mouvement pro-pédophilie des années 1968

Play Episode Listen Later Feb 1, 2020 31:07


En écho à l’affaire Gabriel Matzneff suite aux révélations de Vanessa Springora et au rappel des liens avec Matzneff de certains intellectuels d'extrême-gauche de cette époque, un épisode qui va aux racines du mouvement pro-pédophilie des années 1968 - avec Jean Bérard, historien, maître de conférences à l'ENS - Paris Saclay L'épisode comporte : Une présentation des lectures possibles et des enjeux de l’affaire Matzneff et du mouvement pro-pédophilie des années 1968 (1’) ; Une généalogie du concept de majorité sexuelle et son inégale fixation en fonction de l’orientation sexuelle (7’) ; Un rappel des contestations par des adolescents homosexuels du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR) de l’interdiction des relations homosexuelles avant 21 ans (10’) ; Une distinction entre pédophilie littéraire élitiste (celle de Matzneff) et pédophilie « politique » gauchiste malgré leur télescopage historique (12’) ; Un rappel des débats de l’époque autour des notions de majorité sexuelle, de rapports de pouvoir au sein des rapports sexuels, de violences sexuelles et de consentement (15’) ; Une présentation des échos contemporains de ces débats, notamment avec l’instauration d’une majorité sexuelle « graduelle » (en rapport avec l’âge du partenaire) au Canada (17’) ; Un constat de l’échec de l’extrême-gauche des années 1970 à penser une domination adulte au-delà même des institutions « bourgeoises » (19’) ; Un rappel de l’horizon d’espérance de l’extrême-gauche de l’époque, celui d’un dépassement révolutionnaire des rapports de domination adultes, et sa transformation au fil du reflux contestataire en une coalition hétéroclite anti-répression des pédophiles (22’) ; Une généalogie du débat contemporain et de ses limites (23’) ; Une histoire du passage d’une invisibilisation des violences pédophiles à une invisibilisation des violences intra-familiales (25’).

Aux racines de l'extermination des Juifs en France (1940-1944)

Play Episode Listen Later Jan 31, 2020 68:29


À rebours des thèses pro-vichystes d’un Zemmour au sujet du prétendu « sauvetage des juifs français en échange du sacrifice des juifs étrangers », un épisode qui va aux racines de l’extermination des juifs en France et des logiques de participation de l'Etat français à une entreprise génocidaire à partir de L’État contre les juifs. Vichy, les nazis et la persécution antisémite (Grasset, 2018) de Laurent Joly – avec l’auteur, historien, et directeur de recherches au CNRS. L'épisode comporte : Une présentation générale de l’ouvrage (1') ; Une discussion des origines du statut des juifs de 1940, entre souverainisme, collaborationnisme et antisémitisme français d’extrême-droite (2') ; Une analyse des persécutions vichystes des juifs naturalisés, désignés comme « français de papier » (12') ; Une critique du prétendu « sauvetage des juifs français en échange du sacrifice des juifs étrangers » : aucun État souverain d’Europe n’a de toute façon livré ses citoyens juifs aux nazis, le maintien d’une souveraineté française aurait dû permettre une plus grande protection des juifs (surtout dans un territoire aussi vaste et avec des troupes d’occupations si peu nombreuses et avant tout vouées à la traque des résistants), il y avait une volonté préalable de Vichy de se débarrasser des juifs étrangers et des naturalisés (donc français !), la police française a de son propre chef (en vertu des accords Oberg-Bousquet) effectue la Rafle du Vél d’Hiv (comprenant sans demande allemande préalable de nombreux enfants juifs français) de juillet 1942 et une bonne partie des rafles de zone libre, et Vichy pouvait demander une suspension des rafles comme elle l’a fait avec succès en septembre 1942 suite aux protestations de prélats catholiques (15') ; Un rappel des faits : recensement nazi des juifs de zone occupée en 1940, création du Commissariat général aux affaires juives en 1941, basculement du régime nazi dans une logique d’extermination à l’échelle européenne et rafles de juifs français en décembre 1941, ordre d’Himmler de juin 1942 d’aboutir à une « solution finale au problème juif » d’ici à un an, rafle du Vélodrome d’Hiver de juillet 1942 (13 000 juifs raflés dont 4 000 enfants majoritairement français), déportation (sans demande allemande préalable) de 10 000 juifs étrangers de zone libre en juillet 1942, signature d’une loi de dénaturalisation des juifs naturalisés depuis 1927 dans l’optique d’une nouvelle rafle en 1943 finalement annulée en raison du changement d’alliance de l’Italie fasciste (27') ; Un décryptage de « l’économie morale » des décideurs, des bureaucrates et des participants « ordinaires » aux déportations de juifs (37') ; Une discussion autour des procès de l’épuration des collaborateurs français au génocide nazi, avec une condamnation des « politiques », notamment Pétain, Laval, Darquier de Pellepoix et Vallat, mais un acquittement des commissaires, des criminels de bureau et des technocrates, notamment Bousquet (47') ; Une conclusion : l’État français n’a pas allégé, mais alourdi le bilan de l’extermination des juifs en France, par sa logique collaborationniste, souverainiste et antisémite xénophobe, pire que celle de l’Italie fasciste (1h06').

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