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durée : 00:47:56 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, la tuerie de Duisbourg, la mafia calabraise en terre allemande. 15 aout 2007, six cadavres sont retrouvés sur le parking d'une petite pizzeria, à Duisbourg, en Allemagne, exécutés avec une froideur professionnelle. Ils sont tous Italiens, de Calabre. - réalisé par : Helene Bizieau Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En décembre 2002, dans la région de Rothenburg en Allemagne, la police arrête Armin Meiwes, et découvre avec effroi, que dans son manoir lugubre, il a égorgé, dépecé, et dévoré un ingénieur de 42 ans, qui était volontaire pour se faire « manger ».Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous irons à l'Abbaye de Maredsous en Province de Namur. Construite en 1872 par l'architecte Jean-Baptiste Béthune, elle incarne l'un des fleurons du style néogothique en Belgique. L'Abbaye de Maredsous a vu le jour en 1872, sous la férule d'Belge d'origine mais officiant à Beuron, en Allemagne, il rejoint Maredsous et devient le premier abbé-primat de la confédération bénédictine voulue par Léon XIII. Pour information, l'abbé-primat est le moine qui a la responsabilité d'une congrégation monastique et autorité sur d'autres abbayes. Surplombant la Vallée de la Molignée, L'abbaye de Maredsous est un situé en Province de Namur. En 1878, le pape Léon XIII accorde au prieuré, le titre d'abbaye, et en 1926, sous Pie XI, l'église abbatiale accède au titre de Basilique mineure. Les invités de Christine Pinchart : le Père Abbé François, Américain d'origine, élevé en Belgique, ancien professeur, devenu le chef, le responsable de cet impressionnant édifice, il y a presque une année, et Gérald Decoster, historien de l'art et ami de l'abbaye de Maredsous. Sujets traités : Abbaye , Maredsous, Jean-Baptiste Béthune, Namur,Hildebrand de Hemptinne, monastère, bénédictin Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 4 décembre, l'image du modèle économique allemand sur la scène internationale, l'impact de la nouvelle relance économique allemande pour l'Europe, et les enjeux de la nouvelle doctrine économique envisagée par la Commission européenne, ont été abordés par Pierre-Henri de Menthon, directeur délégué de la rédaction de Challenges, Philippe Trainar, professeur au Cnam, membre du Cercle des Economistes, et Gaël Sliman, président d'Odoxa, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Pérou, 1936. Maria, jeune enseignante à Lima, rencontre Paul d'Harcourt, archéologue français. Ce dernier l'emmène dans le désert de Nazca où elle découvre un vestige millénaire qui va peu à peu devenir le combat de sa vie…Inspiré de la vie de l'archéologue Maria Reiche.LE 10 DÉCEMBRE 2025 AU CINÉMALe réalisateur Damien Dorsaz est notre invité en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'affaire commence comme une scène de roman noir. En pleine nuit, quelqu'un dépose discrètement une vitrine en verre devant le siège d'un service archéologique en Allemagne, dans la ville de Spire, devant l'antenne locale de l'Office archéologique .À l'intérieur : des os humains, des fragments de tissus anciens, et ce qui ressemble à du mobilier funéraire. Aucun message, aucune revendication, aucune explication. Juste un colis macabre et un mystère qui intrigue aujourd'hui les archéologues aussi bien que la police.Pourquoi cette histoire fascine-t-elle autant ? D'abord parce que les premiers examens ont confirmé que les os ne sont pas récents : il s'agit bien de restes humains médiévaux, probablement âgés de plus d'un millénaire. Autrement dit, quelqu'un a eu entre les mains un matériel archéologique sensible — et l'a déposé comme une bouteille à la mer. Le geste est totalement inhabituel : les découvertes de ce type sont en général signalées obligatoirement aux autorités, car elles relèvent du patrimoine national.L'énigme s'épaissit lorsque les experts constatent que les objets dans la vitrine semblent appartenir à une même sépulture. Les tissus, bien que fragmentaires, évoquent un linceul ou des vêtements funéraires. Certains os portent même des traces suggérant un ensevelissement ancien, non une manipulation moderne. Tout laisse penser qu'un tombeau médiéval a été ouvert — mais par qui ? Et pourquoi le fruit de cette fouille clandestine se retrouve-t-il déposé anonymement devant des archéologues ?Plusieurs hypothèses sont envisagées. Une première piste évoque un pilleur de tombes amateur, effrayé par l'illégalité de sa découverte et cherchant à se débarrasser rapidement des preuves. Une autre suggère un héritage encombrant, retrouvé dans une cave ou un grenier, et confié anonymement aux autorités pour éviter les complications. Mais certains spécialistes privilégient une version plus troublante : quelqu'un aurait volontairement voulu attirer l'attention sur une fouille illicite, ou signaler qu'un site archéologique est en danger.Ce qui frappe aussi les experts, c'est la façon dont les restes ont été déposés : proprement, méthodiquement, comme si le mystérieux donateur voulait transmettre un message. Mais lequel ? S'agit-il d'un acte de conscience, d'une dénonciation silencieuse, ou d'un simple abandon ?Pour l'instant, personne ne sait. La vitrine et son contenu sont désormais entre les mains de spécialistes en anthropologie et en datation. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer l'origine des os, identifier la tombe dont ils proviennent et comprendre les circonstances de ce dépôt nocturne.Ce qui est certain, c'est que cet étrange geste soulève autant de questions qu'il n'apporte de réponses. Et rappelle que l'archéologie n'est pas seulement une science du passé, mais parfois aussi une enquête sur le présent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'une longévité et d'une fidélité sans égales dans le football français, Jean-Luc Ettori demeure l'un des marque-pages du grand livre des gardiens français.
durée : 00:03:11 - L'Éco en VO - Le chancelier Friedrich Merz souhaite faire voter une réforme du système de retraite en Allemagne pour la période 2026-2031. Mais il se heurte à une forte opposition. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est au Bénin, en 1995, que le premier Club RFI était lancé. Depuis, de nombreux autres ont vu le jour en Afrique, mais pas seulement. L'un d'entre eux s'est développé à Berlin et il est dirigé par notre correspondant Pascal Thibaut, qui dresse le portrait de ce club. Il y a un peu plus d'un an, Pascal Paradou animait un débat sur la désinformation, suivi d'une grande soirée. RFI fêtait le 30e anniversaire de sa présence dans la capitale allemande, suite au lancement de sa fréquence FM en octobre 1994. Un bureau a ensuite été ouvert à Berlin, début 1997. Le programme en allemand doublait alors son temps d'antenne. En 2003, à l'occasion du 40e anniversaire du traité d'amitié franco-allemand, un club des auditeurs était lancé. RFI Berlin présentait déjà des concerts d'artistes francophones et participait à la fête de la musique. Les activités se multiplièrent ensuite et des événements sont régulièrement organisés. Les premières émissions en allemand de l'ancêtre de RFI sont lancées. Fin 2009, elles doivent s'arrêter, malgré une forte mobilisation de la société civile à Berlin. Des auditeurs protestent et lancent une association de soutien aux programmes en allemand. Le combat échoue, mais la structure demeure. L'historien Klaus-Peter Sick, un soutien de la première heure, est aujourd'hui le vice-président à mes côtés de l'association allemande Club de RFI Berlin. « Pour moi, c'est une radio tout à fait essentielle parce que j'ai le jour même des informations sur la vie politique française et on a des informations sur des pays africains qu'on n'aurait nulle part ailleurs. RFI a cette place unique dans le paysage des médias en Allemagne, sur la France, mais aussi sur l'Afrique », explique-t-il. 200 membres cotisants L'association compte désormais plus de 200 membres cotisants et sa lettre d'information est envoyée à 8 000 personnes. Elle informe sur l'actualité francophone berlinoise, fait gagner des places pour des spectacles et, bien sûr, promeut les activités propres du Club de RFI Berlin. François Cornu, le proviseur du lycée français, accueillait la semaine dernière le Club de RFI. Qui organisait dans l'établissement une soirée avec Emploi Allemagne et Berlin Accueil autour des clés de l'intégration sur le marché du travail germanique pour les francophones. C'est aussi au lycée français qu'un débat se tenait autour des relations franco-allemandes, en amont des législatives de février dernier pour le Bundestag. La sociabilité avec pétanque et autres visites d'expo figurent aussi au menu des activités du Club de RFI Berlin. Grande nouveauté cette année, trois soirées « Prêt-à-danser » consacrées à la musique française, que nous avons organisées dans un club berlinois. « D'abord, j'écoute la radio tous les jours chez moi. C'est comme cela que j'ai connu RFI. Pour moi, c'est international, ce que je recherche. Les débats, les activités qui nous sont offertes aussi, on ne sait plus où donner de la tête », détaille Françoise Teisseire, adhérente de l'association et fidèle des fidèles du Club de RFI Berlin. Elle ne manquera pas à l'appel, début décembre, pour le dîner de fin d'année du club. À écouter aussiQui sont les Clubs RFI ? À voir aussiTous les clubs RFI
durée : 00:03:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ce jeudi, un document classifié élaboré par l'armée allemande pour se protéger d'une éventuelle attaque de la Russie a été révélé par le Wall Street Journal. Dans le détail, ces 1.200 pages contiennent des plans pour militariser le flan Est de l'Europe en envoyant jusqu'à 800.000 hommes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:03:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ce jeudi, un document classifié élaboré par l'armée allemande pour se protéger d'une éventuelle attaque de la Russie a été révélé par le Wall Street Journal. Dans le détail, ces 1.200 pages contiennent des plans pour militariser le flan Est de l'Europe en envoyant jusqu'à 800.000 hommes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Réunis à Brême en Allemagne, les 23 États membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) doivent définir d'ici ce soir les priorités et le budget spatial du continent jusqu'en 2028. Dans un contexte de forte concurrence internationale et de retard technologique accumulé, l'Europe tente de préserver sa souveraineté face aux États-Unis, à la Chine. La statistique est saisissante et mérite d'être notée. Sur les 261 lancements de fusées réalisés dans le monde en 2024, l'Europe n'en compte que trois. Une faiblesse historique, qui contraste avec les 156 tirs américains et les 68 chinois. C'est dans ce contexte que les ministres de l'Espace se réunissent à Brême. L'ESA réclame 22 milliards d'euros pour la période 2026-2028, soit 5 milliards de plus que lors du cycle précédent, afin d'éviter un décrochage durable. Malgré cette hausse, le continent reste très en dessous des grandes puissances : l'Europe ne pèse que 10 % du financement spatial public mondial, loin derrière les États-Unis et la Chine. Pourtant, l'enjeu est crucial : sans satellites, pas de météo fiable, pas de GPS européen, pas d'Internet sécurisé, pas de gestion de crise. Pas de souveraineté, tout simplement. Un continent fragmenté face aux ambitions spatiales Si l'Europe veut redevenir une puissance spatiale, elle devra d'abord résoudre un problème politique : elle ne parle pas d'une seule voix. La France, longtemps locomotive du spatial européen grâce à Ariane, Kourou, Airbus ou Thalès, passe désormais au troisième rang des contributeurs derrière l'Allemagne et l'Italie. Berlin accélère, notamment dans le spatial militaire, tandis que Rome mise sur les mini-lanceurs et les constellations, profitant d'une base industrielle solide. Pourtant, les succès européens existent. Citons Copernicus, programme d'observation du climat; Galileo, le GPS européen ; IRIS², future constellation de connectivité sécurisée ou encore l'incontournable Ariane 6, le nouveau lanceur du continent. Mais contrairement aux États-Unis, où les acteurs privés sont devenus centraux, comme SpaceX, le spatial européen repose principalement sur de l'argent public. À lire aussiLa France peut-elle rattraper son retard dans le secteur spatial? L'Europe s'organise face à SpaceX et au NewSpace américain Face au succès de SpaceX et de tout l'écosystème du NewSpace américain, l'Europe tente de structurer son propre marché. L'ESA a sélectionné cinq mini-lanceurs pour développer une offre commerciale. En parallèle, la Commission européenne a présenté un « Space Act européen » destiné à harmoniser les règles, renforcer la compétitivité et aligner les stratégies nationales encore trop dispersées. Car malgré ses divisions, l'Europe conserve des atouts majeurs : une industrie performante, des ingénieurs de haut niveau et des centres spatiaux d'excellence. Reste désormais à transformer ces atouts en puissance collective. Encore faut-il parler d'une seule voix et se donner enfin les moyens de se faire entendre. À lire aussiL'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espace
L'immigration reste un sujet qui divise en Autriche. Le pays est celui qui accueille le plus de réfugiés en Europe, par rapport au nombre d'habitants. Une situation exploitée par le parti d'extrême droite FPÖ arrivé en tête lors des dernières législatives. C'est sous sa pression que le regroupement familial a été suspendu pour six mois... lui aussi qui distille un discours anti-migrants sur les jeunes réfugiés qui seraient de potentiels criminels. La moitié des demandes d'asile concernent des mineurs et c'est plutôt la précarité de leur situation qui inquiète les associations. Car l'obligation de scolarisation n'a plus cours après l'âge de 15 ans. Résultat : de nombreux mineurs non accompagnés n'ont même pas la possibilité d'apprendre la langue allemande. Reportage à Vienne signé Céline Béal auprès d'une de ces associations qui a justement pris le relais de l'école... Et en Espagne aussi, la question des mineurs non accompagnés est un sujet très politique. Ils sont des milliers à être arrivés dans les enclaves de Ceuta et Melilla près de la côte marocaine ou aux Canaries. Les centres d'accueil sont débordés et ils attendent les autorisations des régions espagnoles pour venir sur le continent... Mais les transferts peinent à se concrétiser, Elise Gazengel. La transition de la voiture thermique vers la voiture électrique est à la peine en Allemagne. Le secteur automobile reste toujours un mastodonte dans le pays avec 800 000 emplois directs. Mais la concurrence chinoise est bien là, et si les consommateurs achètent de plus en plus de véhicules électriques, la croissance n'est pas encore suffisante. Reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La chronique musique de Vincent Théval Prince of Assyria «Mach Cha Zamara».
L'immigration reste un sujet qui divise en Autriche. Le pays est celui qui accueille le plus de réfugiés en Europe, par rapport au nombre d'habitants. Une situation exploitée par le parti d'extrême droite FPÖ arrivé en tête lors des dernières législatives. C'est sous sa pression que le regroupement familial a été suspendu pour six mois... lui aussi qui distille un discours anti-migrants sur les jeunes réfugiés qui seraient de potentiels criminels. La moitié des demandes d'asile concernent des mineurs et c'est plutôt la précarité de leur situation qui inquiète les associations. Car l'obligation de scolarisation n'a plus cours après l'âge de 15 ans. Résultat : de nombreux mineurs non accompagnés n'ont même pas la possibilité d'apprendre la langue allemande. Reportage à Vienne signé Céline Béal auprès d'une de ces associations qui a justement pris le relais de l'école... Et en Espagne aussi, la question des mineurs non accompagnés est un sujet très politique. Ils sont des milliers à être arrivés dans les enclaves de Ceuta et Melilla près de la côte marocaine ou aux Canaries. Les centres d'accueil sont débordés et ils attendent les autorisations des régions espagnoles pour venir sur le continent... Mais les transferts peinent à se concrétiser, Elise Gazengel. La transition de la voiture thermique vers la voiture électrique est à la peine en Allemagne. Le secteur automobile reste toujours un mastodonte dans le pays avec 800 000 emplois directs. Mais la concurrence chinoise est bien là, et si les consommateurs achètent de plus en plus de véhicules électriques, la croissance n'est pas encore suffisante. Reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La chronique musique de Vincent Théval Prince of Assyria «Mach Cha Zamara».
Une vente aux enchères prévue en Allemagne d'objets appartenant à des prisonniers des camps de concentration nazis a été annulée après une vive indignation publique.Traduction:A planned auction in Germany of artefacts from prisoners of Nazi concentration camps has been cancelled following a public outcry. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Lutter contre les violences sexistes et domestiques, voilà l'objectif que s'est donné la loi adoptée le 14 février 2025 qui prévoit une enveloppe de 2,6 milliards jusqu'en 2036. Elle arrive dans un contexte difficile, alors que le nombre de féminicides augmente continuellement en Allemagne. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Elisa Goudin-Steinmann Professeure en études germaniques à l'université Sorbonne Nouvelle et co-rédactrice du blog « Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est »; Valérie Dubslaff Maîtresse de conférence à l'Université Rennes 2 - Germaniste civilisationniste et historienne; Faten Khazaei Sociologue, professeure assistante de sociologie à l'université de Northumbria à Newcastle, spécialiste des violences de genre en Suisse
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée de l'embargo sur les armes à destination d'Israël par l'Allemagne, la mise en détention de l'ex-président brésilien et les tensions entre les États-Unis et le Venezuela. Mozambique : TotalEnergies accusé de «complicité de crimes de guerre» Une ONG allemande, le European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR), a déposé plainte contre le groupe pétrolier français TotalEnergies qu'elle accuse de «complicité de crimes de guerre», de «torture» et de «disparitions forcées» au Mozambique. Qu'est-il exactement reproché à l'entreprise française ? Sur quelles preuves l'ONG se base-t-elle ? Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Allemagne/Israël : pourquoi l'embargo sur les armes a-t-il été levé ? Quatre mois après avoir décrété un embargo sur la vente d'armes à Israël, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé la levée de ces restrictions. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle pris cette décision malgré les multiples violations du cessez-le-feu par Israël ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Brésil : Jair Bolsonaro derrière les barreaux après des soupçons d'évasion Soupçonné d'avoir tenté de s'évader, l'ancien président brésilien a été placé en détention après avoir endommagé son bracelet électronique. Pourquoi la Cour suprême insiste-t-elle sur la nécessité de «garantir l'ordre public» pour justifier sa décision ? Jair Bolsonaro risque-t-il de nouvelles poursuites après cette tentative d'évasion ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'Unité Sud Global à la London School of Economics. Venezuela : Nicolas Maduro dirige-t-il vraiment un cartel ? Au Venezuela, le cartel de Los Soles est désormais désigné comme une organisation terroriste aux États-Unis alors que Nicolas Maduro est accusé de diriger ce cartel. Quelles sont les preuves des Américains pour faire de telles accusations ? Un dialogue est-il encore envisageable entre Washington et Caracas ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
durée : 00:11:39 - L'invité d'un jour dans le monde - Ce mercredi, les 23 pays membres de L'ESA se réunissent en Allemagne pour définir les contours d'un budget consacré à l'espace. Les Etats-Unis et la Chine restent les géants du secteur. On en discute avec Xavier Pasco, auteur de “La géopolitique de l'espace” aux Éditions Tallandier. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:36:33 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - A partir de mercredi 26 novembre, les 23 pays membres de L'ESA se réunissent à Brême en Allemagne pour définir les contours d'un budget consacré à l'espace. Dans cette espace, lieu de compétition devenu nerf de la guerre, l'Europe a-t-elle encore sa place ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce mardi 25 novembre, la crainte des entreprises allemandes d'être concurrencées par l'armée a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:36:33 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - A partir de mercredi 26 novembre, les 23 pays membres de L'ESA se réunissent à Brême en Allemagne pour définir les contours d'un budget consacré à l'espace. Dans cette espace, lieu de compétition devenu nerf de la guerre, l'Europe a-t-elle encore sa place ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Turquie, les associations, et même le président de la République tirent la sonnette d'alarme. Il n'y a pas que les féminicides qui sont en hausse, les ONG se penchent aussi sur les morts suspectes : des morts maquillées en suicides ou en accidents. Elles ont plus que doublé, au cours des cinq dernières années, signe que les autorités et le pouvoir judiciaire ne se donnent pas les moyens pour lutter contre cette violence. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. À l'occasion de cette Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, quelques chiffres : en France, on compte chaque jour trois femmes victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal. Dans le monde, plus de 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024, soit une femme toutes les dix minutes, selon les chiffres de l'ONU qui déplore l'absence de progrès pour lutter contre ces crimes. Le train Kiev-Kramatorsk Alors que les pourparlers se poursuivent sur l'Ukraine, les bombardements russes sur la ville de Kiev ont été particulièrement violents la nuit dernière, ils ont fait six morts et treize blessés. Les infrastructures énergétiques sont visées, mais les transports ne sont pas épargnés. C'est le cas du train qui, pendant ces trois dernières années, a relié Kiev aux villes de Sloviansk et Kramatorsk dans le Donbass, dans l'est du pays, près de la ligne de front. Il a permis d'acheminer des milliers de personnes. Mais aujourd'hui, la compagnie ferroviaire a dû arrêter la ligne à Kharkiv. Le reste du voyage s'effectue désormais en navettes aux itinéraires changeant en fonction de la dangerosité des routes. La fin d'un lien entre l'arrière et le front pour les familles et les soldats que tout le monde espère temporaire. Petit aperçu du voyage avec notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiUkraine : nouvelle attaque russe « massive » sur les infrastructures énergétiques, Kiev riposte La rénovation du Palais des Nations Les grandes instances multilatérales héritées de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas les faveurs du président américain. L'ONU n'échappe pas à la crise, menacée d'asphyxie financière, certaines de ses agences ont déjà dû licencier. Mais dans ses bâtiments principaux, à New York ou Genève, il faut rénover. Sur les bords du lac Léman, le Palais des Nations est en travaux depuis huit ans et les surcoûts sont en décalage complet avec les plans sociaux. Ils touchent déjà 20% du personnel alors qu'il faudra sans doute dépenser un milliard d'euros en plus pour rénover le bâtiment. Visite du chantier au Palais des Nations, un des plus grands centres de conférence du monde. Reportage de Jérémie Lanche. La chronique d'ENTR Et place à notre rendez-vous avec la rédaction d'ENTR, le média qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux. Tiffany Fillon nous parle de son reportage en Allemagne sur les manifestations pro-palestiniennes. La vidéo du reportage est à retrouver ici.
En Turquie, les associations, et même le président de la République tirent la sonnette d'alarme. Il n'y a pas que les féminicides qui sont en hausse, les ONG se penchent aussi sur les morts suspectes : des morts maquillées en suicides ou en accidents. Elles ont plus que doublé, au cours des cinq dernières années, signe que les autorités et le pouvoir judiciaire ne se donnent pas les moyens pour lutter contre cette violence. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. À l'occasion de cette Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, quelques chiffres : en France, on compte chaque jour trois femmes victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal. Dans le monde, plus de 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024, soit une femme toutes les dix minutes, selon les chiffres de l'ONU qui déplore l'absence de progrès pour lutter contre ces crimes. Le train Kiev-Kramatorsk Alors que les pourparlers se poursuivent sur l'Ukraine, les bombardements russes sur la ville de Kiev ont été particulièrement violents la nuit dernière, ils ont fait six morts et treize blessés. Les infrastructures énergétiques sont visées, mais les transports ne sont pas épargnés. C'est le cas du train qui, pendant ces trois dernières années, a relié Kiev aux villes de Sloviansk et Kramatorsk dans le Donbass, dans l'est du pays, près de la ligne de front. Il a permis d'acheminer des milliers de personnes. Mais aujourd'hui, la compagnie ferroviaire a dû arrêter la ligne à Kharkiv. Le reste du voyage s'effectue désormais en navettes aux itinéraires changeant en fonction de la dangerosité des routes. La fin d'un lien entre l'arrière et le front pour les familles et les soldats que tout le monde espère temporaire. Petit aperçu du voyage avec notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiUkraine : nouvelle attaque russe « massive » sur les infrastructures énergétiques, Kiev riposte La rénovation du Palais des Nations Les grandes instances multilatérales héritées de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas les faveurs du président américain. L'ONU n'échappe pas à la crise, menacée d'asphyxie financière, certaines de ses agences ont déjà dû licencier. Mais dans ses bâtiments principaux, à New York ou Genève, il faut rénover. Sur les bords du lac Léman, le Palais des Nations est en travaux depuis huit ans et les surcoûts sont en décalage complet avec les plans sociaux. Ils touchent déjà 20% du personnel alors qu'il faudra sans doute dépenser un milliard d'euros en plus pour rénover le bâtiment. Visite du chantier au Palais des Nations, un des plus grands centres de conférence du monde. Reportage de Jérémie Lanche. La chronique d'ENTR Et place à notre rendez-vous avec la rédaction d'ENTR, le média qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux. Tiffany Fillon nous parle de son reportage en Allemagne sur les manifestations pro-palestiniennes. La vidéo du reportage est à retrouver ici.
Ce lundi 24 novembre, Patrick Brandmaier, directeur général de la Chambre franco-allemande de Commerce et de l'Industrie, était l'invité dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Il parle du rapprochement du couple franco-allemand, notamment sur les questions de compétitivité. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Internationalisation, IA, vidéo immobilière… Florian Didier décrypte les nouveaux usages et les attentes du marché immobilier en France, au micro de Baptiste Julien Blandet.Florian Didier est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro de Baptiste Julien Blandet, le directeur commercial de Danim revient sur une année marquée par l'internationalisation de la solution en Espagne, au Portugal, en Italie et tout récemment en Allemagne. Danim adapte ses outils aux usages et aux règles propres à chaque pays, tout en conservant son ADN : aider les pros à créer facilement images, vidéos et posts pour les réseaux sociaux.Face à la montée de l'IA, Danim n'entend pas lutter mais intégrer : génération automatique de vidéos à partir d'une URL, home staging virtuel, suggestions de contenus, templates intelligents… « L'IA va comprendre le contenu et proposer directement le bon post », explique-t-il. Mais l'humain reste un pilier : expertise, empathie, présence locale, des valeurs que la technologie ne remplacera pas.La vidéo, elle, s'impose comme un incontournable. « 73 % des vendeurs veulent un agent qui propose une vidéo », rappelle Florian Didier. Une fiche de bien avec vidéo se vend 26 % plus vite, et les Français passent 1h28 par jour à regarder des vidéos sur les réseaux sociaux : un canal d'acquisition majeur. Reste à lever les freins des pros — manque de temps, de technique ou d'idées — un défi auquel Danim répond avec des montages en 6 minutes en moyenne et des contenus prêts à l'emploi.
C'était hier une journée d'hommage à Mehdi Kessaci, à Marseille. Mehdi, 20 ans, assassiné le 13 novembre dernier, était le frère d'Amine Kessaci, jeune militant écologiste engagé contre le narcotrafic dans les quartiers Nord de la ville. Un assassinat interprété comme un « crime d'avertissement ». Hier, plus de 6 000 personnes se sont rassemblées à Marseille, dont de nombreuses personnalités politiques. Le Parisien-Dimanche a choisi une photo où l'on voit la mère des deux jeunes hommes, portant un foulard blanc, éplorée, soutenue par son fils Amine. Elle s'est adressée aux assassins de Mehdi, abattu par deux hommes à moto : « Assassins », leur a-t-elle dit, « vous m'avez déjà tuée, mais vous ne tuerez jamais mon amour, celui que j'ai pour mes enfants ». Dans la foule, une maman témoigne : « On craint pour notre vie, pour notre famille. Il faut briser le silence, sortir de l'omerta et couper la tête de ces mafias ». La vie dans les quartiers La Tribune Dimanche a, elle aussi, rencontré des Marseillais venus participer à ce rassemblement. C'est le cas de Béatrice, une enseignante d'une quarantaine d'années qui raconte : « Dans les quartiers, il n'y a plus aucun service public, à part l'école. Même les médecins ont fui. Il ne reste plus que la drogue et la mort. C'est comme si on ne voulait pas que les pauvres s'en sortent ». Dans son éditorial, Bruno Jeudy appelle, lui, à faire front contre le narcotrafic : « Plus personne ne doit baisser les yeux » dit-il, « ni les élus, ni les forces de l'ordre, ni les magistrats, ni surtout les citoyens. Luttons contre cette pieuvre qui étouffe la République, brise des vies et fabrique la mort ». Netanyahu sur la corde raide L'Express se penche sur l'avenir de Benyamin Netanyahu. A l'approche de nouvelles élections, l'année prochaine, l'hebdomadaire soupèse les chances du Premier ministre israélien, 76 ans. « Cerné de toutes parts, donné perdant, il devra mener une campagne des législatives à haut risque. » D'autant que, ajoute l'hebdomadaire, « depuis le 7 octobre, Netanyahou a perdu deux de ses principaux atouts : il s'était toujours vendu comme "Monsieur Sécurité", capable de protéger Israël, et il se disait le seul capable de défendre les intérêts israéliens, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis. Or, il ne peut plus rien refuser à Trump ». Pour autant, Netanyahu ne part pas perdant, précise l'Express : « Même si les sondages ne le placent pas très haut, toute personne suivant la politique israélienne sait qu'il reste une force majeure et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour survivre politiquement. » Retour en France L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est en France et à la Une du Point. Boualem Sansal, libéré le 12 novembre après avoir passé un an en prison en Algérie. Il a finalement été gracié par le président algérien, à la suite d'une médiation du président allemand. Avant de revenir en France, cette semaine, Boualem Sansal a passé plusieurs jours en Allemagne. En Une, le Point nous promet « ses premières paroles d'homme libre », paroles recueillies par son ami Kamel Daoud, écrivain franco-algérien lui aussi, qui a pu joindre Boualem Sansal, alors qu'il était encore en Allemagne. « Veux-tu que j'écrive une phrase précise ? », lui demande Kamel Daoud. « Bonjour la France, Boualem revient, on va gagner ! » répond Boualem Sansal. L'écrivain raconte également qu'en prison, il n'a pas pu écrire. « J'étais comme coupé du monde » dit-il. Discrétion On n'en saura guère plus. Car depuis qu'il est rentré en Europe, en Allemagne, puis en France, Boualem Sansal n'a fait aucune apparition publique, n'a répondu à aucune question de journaliste. Une discrétion toute diplomatique, qui a sans doute été négociée en même temps que la libération de l'écrivain, et alors que les relations semblent se réchauffer entre la Paris et Alger. Ce qui donne un peu d'espoir pour un autre détenu en Algérie. Le Point rappelle que le journaliste français Christophe Gleizes, accusé notamment « d'apologie du terrorisme », « condamné en juin dernier à 7 ans de prison, sera jugé en appel, le 3 décembre prochain ». Boues industrielles L'eau potable manque dans certaines régions du nord-est de la France. C'est le Nouvel Obs, qui s'est penché sur la question et nous explique « que les habitants de plusieurs communes ont interdiction depuis l'été de consommer l'eau du robinet, en raison de taux de polluants éternels supérieurs à la norme », les fameux PFAS, qui font si peur... En cause, notamment, des boues industrielles, « épandues sur des parcelles agricoles ». Pour les habitants, contraints d'utiliser l'eau en bouteille, l'heure est à l'inquiétude. « Depuis combien de temps boivent-ils une eau contaminée ? Des mois, des années, voire des décennies ? » interroge le Nouvel Obs. Chacun craint pour sa santé. Une habitante, qui a même renoncé à l'eau du robinet pour faire ses lessives, le dit franchement :« Cette eau, je la vois maintenant comme du poison ».
C'est ce lundi 24 novembre 2025 qu'une cour de justice de Vilnius rendra son verdict dans l'affaire de l'incendie en 2024 d'un magasin Ikea. Un incendie attribué au renseignement militaire russe. De notre correspondante à Vilnius, La dernière audience avant de mettre le jugement en délibéré a été rapide. Le jeune Ukrainien est sorti la tête baissée. Mineur au moment des faits, il a déposé un mécanisme qui a pris feu le 9 mai 2024. Il a été arrêté quelques jours plus tard dans le bus pour Riga, en Lettonie, où il devait commettre le même forfait. Pour son avocate Renata Janusyte, « il regrette d'avoir agi à la légère. Pour cela, on lui a promis une voiture et 10 000 euros, il a indiqué qui l'avait contacté pour cela et qui avait fait les transferts d'argent. » Ce procès a été une mine de renseignements pour comprendre la réalité d'un sabotage. Vilmantas Vitkauskas est à la tête du centre national de gestion des crises. Il se souvient de ce jour-là. « Nous avions été prévenus que de telles actions pouvaient avoir lieu en Lituanie. Chaque incendie, incident qui se produit n'est jamais considéré comme banal. L'incendie du magasin Ikea n'est pas le premier cas de sabotage, mais auparavant jamais un bâtiment accueillant du public et pouvant causer des victimes n'avait été visé. » Le sabotage est la nouvelle réalité. La justice lituanienne enquête sur l'autodestruction de colis partis depuis Vilnius vers un entrepôt en Allemagne, et sur la tentative d'incendie d'une société soutenant l'Ukraine. Giedrius Krupkauskas travaille pour les services de sécurité de l'État. Il a décrit les méthodes russes lors d'une conférence : « Toutes ces opérations sont commanditées par le pouvoir politique. La confrontation avec l'Ouest se déroule pour la Russie dans une sorte d'entre-deux, entre guerre et paix. Avec cet état d'esprit, les sabotages sont considérés comme légitimes. Un outil de guerre contre de sociétés européennes en paix. » Le but : faire vaciller le soutien occidental à l'Ukraine. Comment prévenir le passage à l'acte de personnes souvent recrutées via les réseaux sociaux ? Le chercheur Marek Kohv de l'ICDS, un centre de recherche sur la défense en Estonie, a quelques pistes. « Il est très important que les peines prononcées soient très claires, ça peut être dissuasif. Les gens reçoivent peu d'argent pour ces actions. S'il s'avère que pour gagner 500 ou 1000 euros, il est possible de risquer 10 ans de prison, cela va faire réfléchir. » Le verdict prononcé à l'égard du jeune homme accusé de crime en bande organisée et d'acte terroriste fera date dans l'histoire judiciaire lituanienne.
En 1945, à Nuremberg, de hauts responsables nazis étaient jugés pour crime de guerre et crime contre l'humanité… 80 ans après ce procès historique, comment s'inspirer de ce tribunal fondateur de la justice internationale pour en finir avec l'impunité dans les conflits armés en Ukraine, à Gaza ou encore en RDC ? Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès de l'histoire. D'un commun accord, la France, les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni affirmaient leur volonté de juger vingt-deux dignitaires nazis, chefs militaires ou hauts fonctionnaires, tous accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Mais pourquoi invoquer Nuremberg lorsque l'on réclame la fin de l'impunité ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a fait pour son pays l'Ukraine en interpellant le peuple russe dès le 4 avril 2022, suite à l'invasion russe du 24 Février : « Le moment viendra où chaque Russe apprendra toute la vérité sur ceux de ses concitoyens qui ont tué. Qui a donné des ordres. Qui a fermé les yeux sur ces meurtres. Nous allons établir tout cela. Et le faire connaitre dans le monde entier. Nous sommes maintenant en 2022. Et nous avons beaucoup plus d'outils que ceux qui ont poursuivi les nazis après la Seconde Guerre mondiale. » Et le docteur Mukwege, prix Nobel de la paix a explicitement fait référence à Nuremberg, en octobre 2024, lors d'un passage à l'Université de Strasbourg en France : « Les Congolaises et les Congolais ont aussi droit à leur Nuremberg. Telle est la raison pour laquelle nous plaidons aux côtés des victimes et des survivant.es pour l'établissement d'un Tribunal international pénal pour le Congo et/ou des chambres spécialisées mixtes. » Un Nuremberg pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC est-il possible ? Une enquête signée Clémentine Méténier avec William Schabbas, professeur de droit pénal international et des droits de l'homme à Londres, Université de Middlesex, Leyden et Sciences Po ; Christian Delage, historien et cinéaste, réalisateur du film historique «Nuremberg, les nazis face à leur crime» ; Thierry Cruvellier, rédacteur en chef du site Justice Info ; Rafaëlle, professeure de droit international à l'Université Paris Saclay et travaille sur la justice pénale internationale, précisément sur la notion de génocide. Reagan Miviri, avocat au Barreau de Goma dans le Nord-Kivu, il travaille au sein de Ebuteli l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. À lire sur le site Justice Info Le grand entretien de Clémentine Méténier avec l'historien et cinéaste Christian Delage. À suivre au Mémorial de la Shoah à Paris la journée d'étude Nuremberg et son héritage, 1945-2025. Le 20 novembre 2025 marque le 80è anniversaire de l'ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels nazis, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l'Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s'agissait de construire un «procès documentaire», où, en raison des crimes considérables commis par les nazis, notamment leur politique d'extermination des Juifs d'Europe, il était nécessaire de faire reposer l'accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu'à l'avenir leur réalité fasse l'objet d'une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les nazis à leurs propres crimes. La journée de colloque s'interrogera sur l'héritage des «principes de Nuremberg» depuis les années 1990, grâce au développement d'une justice internationale fondée sur des tribunaux ad hoc (du Rwanda à la Centrafrique) et des cours permanentes (Cour pénale internationale, Cour internationale de justice), appelées à statuer en particulier sur le risque potentiel ou la commission de génocides. Or, la collecte de preuves qui s'inspire de la jurisprudence de Nuremberg est forte des nouveaux outils mis en place par les autorités judiciaires, en collaboration avec des ONG et des applications en open source qui en garantissent la fiabilité. Pour la première fois dans l'histoire, en Europe comme au Proche-Orient, la fabrique du dossier probatoire se déroule en co‑construction avec la société civile, en flux tendu et en temps réel. 11h - LE CHOIX DU PROCÈS DOCUMENTAIRE La construction de la preuve, de Nuremberg à Kiyv, 1945-2025 de Christian Delage, historien, Institut d'histoire du temps présent De Nuremberg au TPIY : la jurisprudence de l'image comme preuve pénale de Ninon Maillard, maîtresse de conférences à Paris Nanterre Modération : Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes, Paris Nanterre. 14h - LA CONSOLIDATION D'UNE JUSTICE PÉRENNE Tribunaux pénaux internationaux, tribunaux mixtes, Cour pénale internationale : du Rwanda à la Centrafrique, des instances judiciaires multiples de Joël Hubrecht, responsable d'études et de recherche à l'Institut Robert Badinter. Le rôle de la Cour internationale de justice dans les conflits contemporains de Jean-Louis Iten, professeur de Droit international, et Sharon Weill, professeur de Droit international, American University, Paris. Modération : Emanuela Fronza, professeure de Droit pénal international à l'Université de Bologne. 16h - LE RÔLE DES ONG Mémorial face à la réécriture de l'histoire par Poutine de Nicolas Werth, directeur de recherche honoraire au CNRS, président de l'Association Mémorial. Prendre davantage en compte les violences sexuelles en temps de guerre de Yuliia Chystiakova, chercheuse en droits humains, East Ukrainian Center for Civic Initiatives. Modération : Henry Rousso, directeur de recherche émérite au CNRS (IHTP).
Mes chers camarades, bien le bonjour ! C'est triste à dire, mais le temps passe, et il y a de moins en moins de vétérans de la Seconde Guerre mondiale parmi nous pouvant témoigner de ce qu'ils ont vécu. Mais des témoignages de soldats de ce conflit, on peut en trouver sous une autre forme : celle de leur correspondance ! Alors du coup, que peuvent nous apprendre ces lettres sur le quotidien de ces soldats ? Comment viennent-elles compléter les témoignages des vétérans, et comment travailler dessus aujourd'hui ? Eh bien pour le découvrir, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui mon copain Clément Horvath, qui a créé le projet Till Victory il y a maintenant bien des années. Clément, c'est un auteur et réalisateur passionné d'histoire, spécialiste des correspondances de soldats alliés de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il s'intéresse depuis plus de 20 ans. Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'il est Tourangeau ! C'était important de le préciser, et maintenant que c'est dit, place à l'entretien ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour découvrir le travail de Clément et Till Victory, jetez un œil :➜ À son site internet : https://www.tillvictory.com/➜ À sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/tillvictory➤ Ces entretiens pourraient vous intéresser. Retrouvez les également sur toutes les plateformes :➜ La République de Weimar a t-elle ouvert la voie à Hitler ? - Entretien avec Nicolas Patin : https://youtu.be/pGxWQ5BRK3Y➜ Comment le nazisme s'est normalisé en Allemagne ? - Entretien avec Christian Ingrao : https://youtu.be/vvI0xTBRoh8➜ Le nazisme a t-il disparu avec la fin de la Seconde Guerre mondiale ? - Avec Christian Ingrao : https://youtu.be/dswPH9Wb9ZY
Le 20 novembre 1945, la justice pénale internationale voyait le jour pour juger les criminels nazis à Nuremberg, en Allemagne. Le tribunal est devenu un lieu mythique, qui attire 170 000 visiteurs par an. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer. Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès. Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison. À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger. « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international
Le mardi 18 novembre, à la mi-journée, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal atterrit en France. Libéré par l'Algérie le 12 novembre, il avait d'abord été transféré en Allemagne pour y être hospitalisé.L'arrestation de Boualem Sansal à l'aéroport d'Alger le 16 novembre 2024, puis sa condamnation à cinq ans de prison pour « atteinte à la sûreté nationale » avait envenimé une crise diplomatique déjà intense entre la France et l'Algérie. Qui est Boualem Sansal ? Pourquoi le combat médiatique pour sa libération a mobilisé principalement des personnalités de droite ou d'extrême droite ? Et comment l'Allemagne a finalement obtenu sa libération ?Réponses dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Joanna Blain du service international et Henri Vernet du service politique. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TV5Monde, France 24, BFM TV, France TV.Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, a atterri sur le sol français mardi et a aussitôt été reçu par Emmanuel Macron. Le président français s'est "réjoui profondément de la libération" de ce "grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires". Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20 en Afrique du Sud.
Ce mardi 18 novembre, la dépendance économique de l'Allemagne à la Chine, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Interview : Philippe Notton, CEO de SiPearlPourquoi était-il urgent pour l'Europe de relancer une filière microprocesseur ?Depuis des décennies, l'Europe dépend totalement des technologies américaines et asiatiques pour le calcul haute performance. Cette dépendance est dangereuse : elle alimente la R&D étrangère, crée un transfert massif de valeur hors du continent et expose l'Europe aux décisions géopolitiques de pays tiers. Aujourd'hui, entre les restrictions d'export, les risques de kill switches et l'accès parfois limité à certains composants, il était urgent de reconstruire une capacité européenne. SiPearl s'inscrit dans ce réveil nécessaire.Qu'apporte RHEA-1 sur le plan technologique par rapport aux standards du marché ?REHA-1 repose sur une architecture ARM, plus efficiente et plus moderne que le x86 historique. Cela nous permet d'obtenir un excellent ratio performance/consommation, un point clé pour les datacenters.Le processeur embarque une très grande quantité de mémoire, ce qui le rend idéal pour le calcul scientifique ou l'inférence IA de modèles volumineux. Gravé en 6 nm, il se situe dans les standards actuels du HPC, et notre génération 2 passera au 3 nm pour renforcer densité et efficacité énergétique. Le fait d'avoir remporté l'appel d'offres du supercalculateur Jupiter face à Intel démontre que nos performances sont au niveau des leaders mondiaux.Pourquoi votre stratégie repose-t-elle sur le modèle fabless et sur TSMC ?Pour fabriquer un processeur avancé, il faudrait posséder une usine dont le coût dépasse les 30 milliards d'euros : impossible pour une startup. Le modèle fabless nous permet de nous concentrer sur la conception, tout en profitant du savoir-faire de TSMC, leader mondial.Même les géants américains – AMD, Nvidia, Apple – fonctionnent ainsi. L'enjeu pour l'Europe est donc d'abord de créer des produits compétitifs ; ensuite seulement, une demande suffisamment forte pourrait justifier l'installation de lignes de production avancées sur le continent.Quel rôle jouera SIPearl dans les supercalculateurs européens de nouvelle génération ?Notre premier client est le supercalculateur Jupiter, en Allemagne, où nos processeurs seront intégrés par Eviden. Jupiter sera la machine la plus puissante d'Europe, destinée au calcul scientifique, à l'intelligence artificielle et à des applications stratégiques.Ce premier déploiement est crucial : il prouve que l'Europe peut concevoir du silicium de très haut niveau et l'intégrer dans des systèmes complets. Les prochains supercalculateurs – dont le projet français Alice Recoque – pourraient amplifier cette dynamique et installer durablement une filière européenne de HPC.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Dans cette édition :Le gouvernement convoque une réunion à l'Élysée pour faire le point sur la mise en œuvre de la loi contre le narcotrafic, après le meurtre du jeune Mehdi Kessaci à Marseille, un possible crime d'avertissement.Le tribunal de Strasbourg a acté la cession partielle de l'aciériste Novasco, entraînant la fermeture de 3 sites sur 4 et près de 600 licenciements, principalement en Moselle.Le président Emmanuel Macron se rend en Allemagne, où l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, récemment gracié, attend toujours de pouvoir rentrer en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:41) Qu'est-ce que le prince saoudien MBS vient chercher à Washington ? (00:08:23) Sauvetages en Méditerranée plus compliqués: les humanitaires doivent s'adapter (00:14:24) Les crèches ferment par manque de bébés en Allemagne
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 14 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CONSOMMATEUR OU CITOYEN : LES CONTRADICTIONS FRANÇAISESDominant dans le commerce en ligne, Shein, le géant chinois de la mode jetable, s'est installé le 5 novembre pour la première fois en boutique, au BHV parisien puis progressivement dans des Galeries Lafayette franchisées à Dijon, Reims, Grenoble, Angers et Limoges. Une arrivée qui provoque un tollé dans le secteur. Spécialiste de la mode éphémère – une production caractérisée par le renouvellement ultra-rapide des collections à des prix cassés dépourvus de normes sociales et environnementales –, le géant chinois a été condamnée à 40 millions d'euros d'amendes par la Direction générale de la répression des fraudes pour « pratiques commerciales trompeuses », puis à 150 millions d'euros par la Commission nationale de l'informatique et des libertés pour « non-respect du consentement des internautes » dans la collecte de leurs données. Adoptée par l'Assemblée nationale puis amendée par le Sénat en juin 2025, la proposition de loi visant à « démoder la mode éphémère grâce à un système de bonus-malus » revient au cœur des débats.Le chiffre d'affaires de Shein en France (son deuxième marché dans le monde après les États-Unis) était de plus de 1,5 milliard d'euros en 2024. Cette année-là, l'Institut français de la mode a estimé que 35 % des Français ont acheté au moins un produit sur la plateforme Shein, qui compte plus de 12 millions d'utilisateurs par mois. Ces derniers savent pertinemment ce qui est reproché à l'entreprise, ses pratiques contestées et l'impact que son essor à sur le prêt-à-porter français. N'importe. Le caractère compulsif de l'achat est plus fort. Dans un pays pourtant obsédé par la reconquête de sa « souveraineté », qui tient la mondialisation en horreur, le consommateur agit souvent à rebours des convictions du citoyen.Ainsi, si selon un sondage Ipsos BVA, les Français placent sans surprise le prix en tête des critères guidant leurs achats (62 %), devant la qualité (58 %) et la durabilité (32 %) des vêtements, toutefois, 49 % des sondés expriment une « mauvaise opinion » à l'égard de la qualité des produits. Et 52 % désapprouvent l'installation d'une boutique Shein au BHV. Une nette majorité approuverait des mesures « pour freiner le développement des géants chinois de l'habillement en France et en Europe ». En Dr Jekyll et Mr Hyde, nous exigeons du gouvernement ou de l'Union européenne qu'ils régulent les opérateurs dont les pratiques mettent à mal notre économie, nos emplois et la planète, quand nous achetons leurs produits et leurs services. Et ce n'est pas vrai que dans le secteur de la mode ou du textile… Philippe Moati, cofondateur de l'Observatoire société et consommation prévient : « En cas de désaccord entre le citoyen et le consommateur, c'est le consommateur qui gagne quand l'offre est très attractive.COP 30L'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, figurant dans l'Accord de Paris il y a 10 ans, est « sur le point de s'effondrer », a averti fin septembre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Du 10 au 21 novembre, la COP 30 est réunie à Belém, au Brésil aux portes de l'Amazonie. Le président brésilien Lula entend faire des forêts l'un de ses sujets principaux de cette conférence. Il souhaite y formaliser un fonds d'un nouveau genre, une « Facilité de financement des forêts tropicales » visant 125 milliards de dollars de collecte, placés sur les marchés financiers. Les bénéfices rémunéreront des pays à forte couverture forestière et à faible déforestation pour leurs efforts de conservation. Cinq autres États disposant de forêts tropicales ont rejoint le projet (Colombie, Ghana, République démocratique du Congo, Indonésie et Malaisie). Par ailleurs, cinq pays développés qui pourraient investir à l'avenir travaillent à organiser l'initiative (Allemagne, Émirats arabes unis, France, Norvège et Royaume-Uni).Depuis 2015, chaque pays doit soumettre tous les cinq ans une feuille de route climatique détaillant sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de mesurer leurs efforts pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Mais alors que ces « contributions déterminées au niveau national » devaient être rendues avant la fin du mois de septembre, dans un contexte géopolitique tourmenté, où les guerres, les conflits commerciaux et la pression du président américain climatosceptique qui s'est retiré de l'Accord de Paris ont relégué le climat au second plan. Ainsi, la majorité des pays n'avaient pas rendu leur copie à la veille de la conférence, tandis que les États-Unis n'enverront pas de représentants de haut niveau à Belém.En 2019, la Commission européenne lançait le pacte vert pour l'Europe, avec un objectif ambitieux : faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre d'ici à 2050. Mais sous la pression de lobbies agricoles et depuis le virage à droite et à l'extrême droite du Parlement après les élections de 2024, la copie initiale est peu à peu revue à la baisse : abandon de la loi sur les pesticides, assouplissement de la politique agricole commune, remise en question de l'interdiction des voitures thermiques d'ici à 2035, de la finance durable et de la responsabilité des entreprises… En France, après avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), Emmanuel Macron se montre moins écologiste au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. Il entend compenser son peu d'allant dans le développement des énergies renouvelables par la relance du nucléaire. Cependant, selon un sondage Ipsos, 89% des Français disent leur inquiétude face à l'aggravation de la crise climatique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'invitée : Agnès Graceffa, historienne médiéviste (musée de la Résistance de Bruxelles)Le livre : Une femme face à l'histoire. Raïssa Bloch, Saint-Pétersbourg-Auschwitz (1898-1943), Paris, Belin, 2016.La discussion : les origines du travail et la collecte des archives privées concernant Raïssa Bloch (1'15) ; le parcours de Raïssa Bloch qui débute dans une famille de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg (4'30) ; la possibilité des études universitaires pour les femmes en Russie à l'époque (6'50) ; le foisonnement artistique des débuts de l'URSS auquel participe Raïssa Bloch (8'06) ; du fait notamment de ses capacités linguistiques (10'20) ; la confrontation avec l'arbitraire du pouvoir soviétique et son arrestation (11'25) ; un premier exil en Allemagne, où vit une énorme communauté russe émigrée (14'20) ; les relations de Raïssa Bloch avec Vladimir Nabokov / Sirine (16'25) ; son insertion dans la médiévistique allemande, via les Monumenta Germaniae Historica et la réalisation de sa thèse sur Léon IX (21') ; un statut d' « intellectuelle précaire », reléguée à des tâches d'érudition fastidieuse (23'15) ; l'aide en France de Ferdinand Lot et son rôle pour intégrer Raïssa Bloch, auprès des médiévistes français, à qui elle apporte sa connaissance de l'Allemagne (27'30) ; en Allemagne, la montée du nazisme et les difficultés qu'elle rencontre (32'45) ; une vie plus difficile encore en France occupée, face aux persécutions, avec l'arrestation de son mari (35'50) ; son passage dans la clandestinité, son action dans l'OSE auprès d'enfants, et sa propre arrestation (40'40) ; leur souvenir entretenu par leurs proches (43'15).Le conseil de lecture : Jean-Michel Chaumont, Survivre à tout prix ? Essai sur l'honneur, la résistance et le salut de nos âmes, Paris, La Découverte, 2017.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le patron français de la recherche en IA de Meta sur le départ, cyberattaque pilotée par une IA, microprocesseur souverain : encore un épisode bourré de tech et d'IA !
A 10h30, ce jeudi 13 novembre 2025, les GG : Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de : Boualem Sansal libéré, l'Allemagne plus forte que la France ?
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
durée : 01:10:08 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 2002, "Mauvais genres" proposait une émission sur l'histoire du polar à la radio. L'historien Jacques Baudou racontait l'histoire de ce genre, en France, Belgique, Allemagne, Suisse, ainsi qu'en Angleterre et en Amérique. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Jacques Baudou
Ce mercredi 12 novembre, Frédéric Simottel a reçu Jean-Baptiste Kempf, co-créateur du logiciel VLC et CTO de Scaleway, Tristan Nitot, directeur associé Communs Numériques et Anthropocène chez OCTO Technology, Clément David, président de Theodo Cloud. Ils se sont penchés sur les investissements de 10 milliards de dollars au Portugal par Microsoft et de 5 milliards de dollars en Allemagne par Google, l'accusation d'OpenAI d'enfreindre les droits d'auteur pour entraîner ses modèles d'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:03:33 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le PIB de l'Allemagne devrait augmenter de 0.6 % en 2026 selon le rapport annuel du Conseil des experts économiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'histoire incroyable de la fuite du général de Gaulle à Baden-Baden, en Allemagne, en plein mai 68…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.