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durée : 00:58:05 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - C'est durant son exil à Paris qu'Hannah Arendt élabore les concepts de “parvenu” et de “paria conscient” - le premier cherchant à effacer sa différence pour être accepté, le second revendiquant sa marginalité et adoptant une position critique à l'égard de la société d'accueil. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Marina Touilliez Journaliste, conférencière sur les années 1930 et 1940 ainsi que sur l'histoire du racisme et de l'antisémitisme en France et en Allemagne ; Martine Leibovici Philosophe, maître de conférences émérite en philosophie politique
En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette « Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du « foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ? Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre : apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1179, en Principauté de Liège. Cette année-là, Lambert le Bègue, un prêtre réformateur, très riche paraît-il, mais peu instruit, fait construire, sur ses terrains, une église en l'honneur de saint Christophe. Autour de cette église, il commande l'édification de petites maisons à l'usage de femmes et de jeunes filles dévotes ne souhaitant pas se marier et aspirant à une vie tranquille dans le culte de la vertu. Selon notre grand historien, Godfroid Kurth, né sept siècles plus tard, ces femmes ont été appelées des béguines, du surnom donné à Lambert… le bègue. Une institution modeste qui, bientôt, prend un essor considérable en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. Quelles étaient les règles observées par ces béguines ? Aujourd'hui, un certain nombre de chercheurs et de chercheuses les considèrent comme précurseuses des mouvements féministes ? Comment ont-elles organisé leur environnement : le béguinage ? En quoi s'agit-il d'une forme d'architecture égalitaire, solidaire et émancipatrice ? Ferions-nous bien de nous en inspirer ? Invitée : Apolline Vranken, architecte et doctorante FNRS à la Faculté d'architecture La Cambre-Horta ULB, fondatrice de l'asbl « L'architecture qui dégenre », à l'initiative des « Journées du Matrimoine » dont la 7ème édition aura lieu du 26 au 28 septembre 2025. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:32 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La chute probable du gouvernement Bayrou illustre une impasse française qui dure depuis juin 2024, voire depuis 2022 : un exécutif privé de majorité, incapable de faire voter son budget. - invités : Vincent Martigny Historien et politologue français; François Roux Diplomate, ancien représentant de la Belgique auprès de l'Union européenne et ancien Chef de cabinet du Président du Conseil européen; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
Dernier volet rockab/ fiftos… Avec ou sans Margerin et Lucien, les bananes, les motos, les guitares, Fonzy, le rock’n ‘roll quoi! Un petit tour chez certains « rebels »(en hexagone), ceux avec le drapeau sudiste, leurs collègues ennemis des Black Panthers avec Grand Jack, on se balade aussi en Allemagne, avant d’écouter le King tout de même… […] L'article Maggot Brain – Hommage à Elvis Presley Vol. 3 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Il a raison Voulzy. Londres en 1966 est véritablement coupée en deux mondes qui semblent ne pas pouvoir se rejoindre. D'un côté vous avez les bobbys, les hommes en costumes noirs, les façades sombres, bref à part le rouge des cabines téléphoniques et des autobus, la capitale de l'ex-empire britannique n'a pas changé malgré la reconstruction d'après-guerre. Et puis de l'autre côté, vous avez quelques quartiers où la folie explose : ça s'appelle la pop. Elle s'écoute sur quelques nouvelles radios de la BBC et de la Mer du Nord embarquant la jeunesse anglaise dans un monde de couleurs. Les jupes sont courtes à faire peur, les cheveux longs à en rire, et puis surtout il a ces danses où les jeunes font n'importe quoi.Dans cette ville où l'industrie du disque règne grâce aux ventes mondiales des Beatles, Tom Jones, Eric Clapton, des Who et autres Rolling Stones, l'argent coule à flots. Tout est permis surtout de rêver dans sa cave, son grenier, le garage des parents, qu'on peut réussir comme eux. C'est tellement possible que même les Américains quittent New York pour Londres afin de se faire connaître chez eux. Ainsi le jeune Jimi Hendrix qui vient de recruter deux Anglais pour former son groupe : the Experience. Il a pour ce faire, dévoyé un certain Noel Redding de son groupe les Lovely Ones qui se retrouve sans claviériste. Je peux le remplacer si vous voulez ? Tu sais jouer de l'orgue ? Bien sûr. Rick Davies, 22 ans, a menti. Mais la perspective de partir enregistrer de la musique en Allemagne l'a poussé à raconter cette carbistouille. Après une solide formation musicale à la batterie, Rick a appris tout seul le piano il y a quelques années pour jouer du rock'n'roll. Mais l'orgue électrique, c'est autre chose. Sauf qu'en 1966 à Londres, tout est possible, je vous l'ai dit. Rick apprend vite. Le groupe ne fait pas d'étincelles mais lors d'une session de studio à Munich, Rick rencontre un riche Hollandais qui lui fait une proposition dingue : tu es vraiment doué. Si tu montes un groupe, je le finance. Je paie tout : matériel, enregistrement.Produire un groupe du pays des Beatles, un hobby de millionaire du continent. Et il tient parole. Rick organise un casting en 1969 en publiant une petite annonce à laquelle répondent de nombreux musiciens dont un multi-instrumentiste à la voix haut perchée nommé Rodger Hodgson. C'est le coup de foudre artistique, un nouveau duo de la trempe Lennon-McCartney vient de naître. Il faudra juste six ans pour que leurs compatriotes en entendent parler et presque dix pour qu'ils soient populaires dans le monde entier. Comment ont-ils tenus tout ce temps ? Tout simplement parce que gagner des fortunes n'était pas leur but. A l'époque, tout ce qu'ils voulaient, c'est créer de la musique et la jouer, si possible devant des salles pleines et accueillantes.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
Aujourd'hui, Bruno Poncet, cheminot, Emmanuel De Villiers, chef d'entreprise, et Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Donc, les États-Unis étaient fermés hier. Il n'y a qu'à regarder les performances des indices européens pour se rendre compte de l'activité passionnante qui a été la nôtre hier. On notera tout de même que les chiffres des PMI's en Allemagne démontraient une « amélioration » des conditions manufacturières, alors que le moral des entreprises … Continued
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Dans J'ai choisi la vie, Monique Lévi-Strauss, livre un récit intime et profond à travers une série d'entretiens menés par l'Académicien Marc Lambron. Ce livre est bien plus qu'une autobiographie : c'est une traversée du siècle, une plongée dans les souvenirs d'une femme qui a vécu les bouleversements majeurs du XXè siècle avec dignité, lucidité et une élégance rare. Pour IDÉES, Pierre-Edouard Deldique est parti à sa rencontre. Née en 1926, fille d'une mère juive et d'un père belge, Monique Lévi-Strauss a connu l'horreur du nazisme en Allemagne, où sa famille s'est installée en 1939. Elle y a vécu dans la peur constante d'être dénoncée, une expérience traumatisante qu'elle partage avec une sincérité bouleversante. Après la guerre, elle part aux États-Unis avant de revenir en France, où elle rencontre Claude Lévi-Strauss, qu'elle épousera en 1954. Monique n'est pas seulement la compagne du célèbre anthropologue. Elle est aussi une chercheuse reconnue, passionnée par les textiles anciens, notamment les châles, auxquels elle a consacré une partie de sa carrière. Elle a accompagné son mari dans ses expéditions, relu ses manuscrits, et participé activement à ses réflexions, tout en conservant son indépendance intellectuelle. Le livre est construit comme une conversation à bâtons rompus entre deux esprits brillants. On y découvre les goûts de Monique pour l'art, la littérature, la nature, mais aussi ses réflexions sur les grands événements du siècle. Elle évoque avec tendresse et humour sa vie, son admiration pour les écrits de son mari, dont elle fut la première lectrice exigeante. À ne pas manquer. Programmation musicale : - Jean-François Zygel, Antoine Hervé : Paris ; Sceaux.
Il y a dix ans, l'Allemagne faisait face à l'arrivée de plus de 890 000 réfugiés. L'année 2015 a marqué un tournant dans l'histoire du pays, et le 31 août, la chancelière prononçait une petite phrase devenue depuis un morceau d'histoire, « Wir schaffen das », soit « nous y arriverons », en référence à l'intégration de ces personnes. Dix ans plus tard, portrait d'un jeune Syrien qui a parfaitement réussi son intégration et qui s'inquiète du tournant politique pris par sa nouvelle patrie. De notre correspondante à Berlin, Un reportage à retrouver en entier sur la page du podcast Accents d'Europe. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne
La Turquie et la Pologne en belles surprises, la Serbie et l'Allemagne qui tiennent leur rang, la déception espagnole... Jacques Monclar et Rémi Reverchon reviennent sur les moments importants de ce début d'EuroBasket 2025.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans J'ai choisi la vie, Monique Lévi-Strauss, livre un récit intime et profond à travers une série d'entretiens menés par l'Académicien Marc Lambron. Ce livre est bien plus qu'une autobiographie : c'est une traversée du siècle, une plongée dans les souvenirs d'une femme qui a vécu les bouleversements majeurs du XXè siècle avec dignité, lucidité et une élégance rare. Pour IDÉES, Pierre-Edouard Deldique est parti à sa rencontre. Née en 1926, fille d'une mère juive et d'un père belge, Monique Lévi-Strauss a connu l'horreur du nazisme en Allemagne, où sa famille s'est installée en 1939. Elle y a vécu dans la peur constante d'être dénoncée, une expérience traumatisante qu'elle partage avec une sincérité bouleversante. Après la guerre, elle part aux États-Unis avant de revenir en France, où elle rencontre Claude Lévi-Strauss, qu'elle épousera en 1954. Monique n'est pas seulement la compagne du célèbre anthropologue. Elle est aussi une chercheuse reconnue, passionnée par les textiles anciens, notamment les châles, auxquels elle a consacré une partie de sa carrière. Elle a accompagné son mari dans ses expéditions, relu ses manuscrits, et participé activement à ses réflexions, tout en conservant son indépendance intellectuelle. Le livre est construit comme une conversation à bâtons rompus entre deux esprits brillants. On y découvre les goûts de Monique pour l'art, la littérature, la nature, mais aussi ses réflexions sur les grands événements du siècle. Elle évoque avec tendresse et humour sa vie, son admiration pour les écrits de son mari, dont elle fut la première lectrice exigeante. À ne pas manquer. Programmation musicale : - Jean-François Zygel, Antoine Hervé : Paris ; Sceaux.
Il y a dix ans, l'Allemagne faisait face à l'arrivée de plus de 890 000 réfugiés. L'année 2015 a marqué un tournant dans l'histoire du pays, et le 31 août, la chancelière prononçait une petite phrase devenue depuis un morceau d'histoire, « Wir schaffen das », soit « nous y arriverons », en référence à l'intégration de ces personnes. Dix ans plus tard, portrait d'un jeune Syrien qui a parfaitement réussi son intégration et qui s'inquiète du tournant politique pris par sa nouvelle patrie. De notre correspondante à Berlin, Un reportage à retrouver en entier sur la page du podcast Accents d'Europe. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end est entièrement consacré au changement climatique. En première partie, direction l'Allemagne, la capitale doit faire rapidement le nécessaire pour s'adapter aux effets du changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, à Iquitos, où les riverains du fleuve Amazone subissent les dégâts du changement climatique (sécheresse, inondations). (Rediffusion) Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doit faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Jacques Allix. À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements, faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.
Un épisode avec l'intégralité de la série d'été « Un meurtre, une société » :1. L'assassinat de Philippe II en 336 av. NE, avec Thierry Lucas (00:10)2. Le meurtre de Thomas Becket en 1170, avec Fanny Madeline (22:40)3. Henri III fait tuer le Balafré à Blois en 1588, avec Caroline Callard (50:20)4. Allemagne, 1819, Karl Sand assassine Kotzebue, avec Antonin Dubois (1:20:15)5. L'attentat contre Marx Dormoy en 1941, avec Tal Bruttmann (1:45:47)6. Cameroun 1958, l'armée française assassine Ruben Um Nyobe, avec Karine Ramondy (2:14:10) Une série de Paroles d'histoire, podcast créé et produit par André Loez, distribué par Binge audio. Contact pub : project@binge.audioMusique de générique : Neil Young, Cortez the Killer.Titre de la série en référence au livre de Bernard Guénée sur 1407.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:01 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Harold Thibault qui rentre de Chine, puis table-ronde sur les questions de défense en Allemagne à l'occasion du premier conseil franco-allemand de défense depuis l'arrivée au pouvoir de Friedrich Merz. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Harold Thibault Correspondant du journal Le Monde à Pékin; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui; Marie Krpata Chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri
durée : 00:36:42 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Qu'est devenu le slogan “Faire la paix sans les armes” qui faisait florès dans les années 1980 en Allemagne ? Les sujets de défense seront au menu du premier conseil des ministres franco-allemand depuis l'arrivée au pouvoir début mai de Friedrich Merz à Berlin. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Marie Krpata Chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
Ce vendredi 29 août, l'ouverture aux entreprises et produits chinois sur le sol européen a été abordée par César Armand, journaliste à La Tribune, Jean-Marc Daniel, économiste, professeur d'économie à l'ESCP Europe, et Nathalie Janson, professeure d'économie à Neoma Business School, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Nous parlons aujourd'hui des journalistes palestiniens tués à Gaza par l'armée israélienne. Plus de 210, selon Reporters sans frontières, qui appelle à une mobilisation des médias le 1er septembre. Une « mobilisation d'ampleur » : c'est dans ces termes que l'ONG Reporters sans frontières (RSF) a appelé jeudi 28 août les médias du monde entier à réagir face à ce qui ressemble de plus en plus à une tuerie de masse de journalistes, dans une échelle sans précédent. Plus de 210 journalistes tués, dont au moins 56 ciblés par l'armée israélienne ou tués dans l'exercice de leur travail. En juin, l'association avait déjà réuni 200 médias pour appeler à protéger les journalistes de ce massacre. Mais depuis le 10 août et la frappe qui a tué six journalistes, dont le correspondant d'Al Jazeera Anas al-Sharif, on constate que ce sont des groupes entiers de reporters qui sont ciblés. Lundi, cinq journalistes ont été tués dans une autre frappe, double celle-là, sur l'hôpital Nasser, dans le centre de Gaza. Parmi eux des collaborateurs des agences Reuters et AP. Et c'est ce qui a conduit les ONG RSF et Avaaz à mobiliser 150 médias du monde. Faire pression sur les dirigeants du monde pour forcer Israël Ces organisations demandent à faire pression sur les dirigeants du monde, pour qu'ils appellent Israël à cesser ses crimes contre les journalistes, également pour permettre des évacuations et un accès indépendant à la presse internationale. L'appel est signé par Mediapart et L'Humanité en France, Le Soir et La Libre Belgique, le Frankfurter Rundschau en Allemagne, The Independent au Royaume-Uni, L'Orient-Le Jour au Liban, mais aussi la radio et télévision publique espagnole. À lire aussiLes journalistes gazaouis en colère contre l'indifférence générale, mais déterminés à continuer à raconter Un clivage dans les médias Il y a malgré tout un clivage dans les médias sur cette question. On comprend pourquoi en lisant un article du média israélien +972. Il montre qu'une cellule secrète dite de « légitimation » du renseignement militaire israélien vise à réunir des éléments contre des journalistes locaux prétendument liés au Hamas. Elle a œuvré pour faire du journaliste assassiné Anas al-Sharif, prix Pulitzer et vedette d'Al Jazeera, un bras armé du Hamas jusqu'en 2017, ce que contestent la chaîne et les organisations de journalistes. Cette cellule vise donc à jeter le discrédit sur les reporters palestiniens. Avec un crescendo : au début, Israël faisait mine de mener une enquête, comme quand la présentatrice d'Al Jazeera Shireen Abu Akleh a été tuée à Jénine, en 2022. Ensuite, il cible et discrédite les photo-reporters et cameramen palestiniens. Enfin, il en arrive à assumer des assassinats ciblés de journalistes. Une photographe canadienne de Reuters, Valérie Zink, a préféré démissionner cette semaine plutôt que de cautionner les pratiques de son agence de presse comme d'AP ou des grands journaux américains (New York Times, Washington Post). Des pratiques qui consistent à reprendre, malgré les faits, la propagande d'Israël. À lire aussiGaza: vingt morts dont cinq journalistes dans une frappe israélienne sur l'hôpital Nasser de Khan Younès
Partagez votre opinion avec la rédactionAlors que François Bayrou convoque une session extraordinaire de l'Assemblée nationale le 8 septembre pour un vote de confiance crucial, Frédéric Petit, député MoDem des Français de l'étranger (MoDem), défend la démarche du Premier ministre et appelle à dépasser les calculs électoraux pour sauver la France. Au micro d'« En toute confidence » le parlementaire de nos compatriotes vivant en Allemagne, Europe centrale et dans les Balkans déclare « On a un problème et il faut le régler », et arrêtons « de penser à l'élection suivante ». Explications !La suite Lesfrancais.presSupport the show
Face à l'impasse des négociations sur le nucléaire iranien, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont réactivé la procédure de rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran dans 30 jours. L'Iran a dénoncé une décision « injustifiée et illégale », tout comme la Russie qui a mis en garde contre des « conséquences irréparables » ou la Chine qui a jugé l'initiative des Européens « pas constructive ». Alors ce coup de pression peut-il débloquer la situation ou bien produire l'effet inverse ? L'analyse de l'historien Jonathan Piron, spécialiste de l'Iran au sein du Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Direction l'Allemagne où les questions de Défense dominent la rentrée politique. Le chancelier Friedrich Merz convoque mercredi 27 août un conseil des ministres exceptionnel qui aura lieu d'ailleurs dans les locaux du ministère de la Défense à Berlin. L'Allemagne a aujourd'hui besoin de 90.000 nouveaux soldats. Alors comment attirer de nouvelles recrues ? On attend l'annonce d'une réforme du service militaire, qui est devenu facultatif depuis 2011.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 27 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'info du matin - Le "brouillard des vacances", cette sensation proche de la gueule de bois, rend le retour au travail ou à l'école particulièrement difficile après les congés. Le winner du jour - Kokichi Akuzawa, un Japonais de 102 ans, a atteint le sommet du mont Fuji, 3776 mètres, à pied, en 3 jours. - En Ardèche, un homme a tenté un stage de survie au milieu des bisons avec pour seule arme... un tournevis. Le flashback de novembre 2002 - Le lancement de la série culte américaine "The Wire" sur HBO, saluée par la critique. - Le carton du single "The Ketchup Song" du groupe espagnol Las Ketchup, qui fait danser toute l'Europe. Les savoirs inutiles - La plus vieille bouteille de vin encore conservée daterait de l'an 325 et serait exposée au musée de Spire en Allemagne. Elle n'a jamais été ouverte. 3 choses à savoir sur le chewing-gum Qu'est-ce qu'on écoute ? - Le groupe britannique Blur a dévoilé un morceau inédit enregistré pendant les sessions de leur dernier album. La chanson du jour - Blur "The Narcissist" Le jeu surprise Julie de Plérin gagne : un vinyle LP de David Bowie, un t-shirt collector du Double Expresso, le mug du Double Expresso La banque RTL2 - Christophe de Mandelieu-la-Napoule gagne 450 € - Estelle de Tourcoing gagne 800 € Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Ecoutez La météo de l'info avec Alex Vizorek du 26 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 15 juillet 1946, à Oberursel, en Allemagne, au N-O de Francfort. C'est ce jour-là que naît officiellement l'Organisation Gehlen (Org). Du nom de Reinhard Gehlen, ancien chef du service de renseignement militaire allemand sur le front de l'Est, durant la Seconde Guerre mondiale. A la fin du conflit, les dirigeants américains, en manque d'informations fiables sur l'URSS, se sont montrés très intéressés par l'expertise de ce militaire de carrière qui a gravi les échelons de la Wehrmacht. A l'été 1945, lui et ses hommes sont secrètement transférés aux États-Unis. L'Org va donc se concentrer sur le renseignement antisoviétique et sera financée par les Américains, notamment par la CIA. Elle servira aussi à « recycler » d'anciens membres de la SS et de la Gestapo. A partir de 1956, l'organisation évolue pour devenir le Bundesnachrichtendienst (BND), le service fédéral de renseignement extérieur de l'Allemagne de l'Ouest. Qui était Reinhard Gehlen dont l'enfance fut marquée par la défaite de l'Allemagne en 1918. Homme de l'ombre, il va traverser le XXe siècle avec un sentiment de revanche. Après la chute de IIIe Reich, il parvient à cacher son passé et devient un espion hors norme et un anticommuniste enragé. Revenons sur le parcours de Reinhard Gehlen et, à travers lui, sur un système controversé des services de renseignement américains et européens. Avec nous : Clément Tibère, pseudonyme d'un haut cadre de la communauté française du renseignement. « Reinhard Gehlen – L'espion du siècle ? » Editions Perrin. Sujets traités : Reinhard Gehlen, espion, nazi, Seconde Guerre mondiale, Wehrmacht, Gestapo. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez La météo de l'info avec Alex Vizorek du 26 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le dérèglement climatique et la montée des eaux, on prend cela très au sérieux dans le nord de l'Espagne et particulièrement dans la ville de Zarautz, en Cantabrie. La petite station balnéaire vit du tourisme et accueille chaque été 45 000 vacanciers. Mais la mer gagne du terrain. La plage de 2 km de long, la plus longue du Pays basque, est en danger. Les études prospectives parlent d'une perte de 30% du littoral d'ici 2050. (Rediffusion) Avec l'aide de l'Union européenne et de la région, Zarautz s'est donc lancé dans un vaste projet pilote pour se protéger... c'est le reportage de Diane Cambon. La culture pour faire face à la montée de l'AfD en Allemagne Le parti d'extrême droite AfD est désormais le principal parti d'opposition en Allemagne. Avec plus de 20% des voix lors des dernières législatives, il a tout simplement doublé son score depuis 2021. Ce n'est donc pas un hasard si la ville de Chemnitz, dans l'est du pays, bastion de l'AfD a été choisie en début d'année comme « capitale européenne de la culture ». Une ouverture pour tenter d'amener du dialogue dans une ville en tension. On se souvient qu'en 2018, elle avait été secouée par de violentes émeutes racistes. C'est le reportage de Delphine Nerbollier. Une série sur l'après Milosevic en Serbie La série est un succès, elle a rassemblé un quart des Serbes devant leur écran. Opération Sabre, Sablja, s'inspire du réel et revient sur les heures sombres de l'après Milosevic en Serbie. En 2003, le président Zoran Djindjic est assassiné. Le pays est alors divisé entre nationalistes et prodémocratie. Un traumatisme qui pèse encore lourd dans la vie politique d'aujourd'hui. Les explications depuis Belgrade de Louis Seiller. La chronique musicale de Vincent Théval L'Italienne Marianne Mirage et Venere. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
Le dérèglement climatique et la montée des eaux, on prend cela très au sérieux dans le nord de l'Espagne et particulièrement dans la ville de Zarautz, en Cantabrie. La petite station balnéaire vit du tourisme et accueille chaque été 45 000 vacanciers. Mais la mer gagne du terrain. La plage de 2 km de long, la plus longue du Pays basque, est en danger. Les études prospectives parlent d'une perte de 30% du littoral d'ici 2050. (Rediffusion) Avec l'aide de l'Union européenne et de la région, Zarautz s'est donc lancé dans un vaste projet pilote pour se protéger... c'est le reportage de Diane Cambon. La culture pour faire face à la montée de l'AfD en Allemagne Le parti d'extrême droite AfD est désormais le principal parti d'opposition en Allemagne. Avec plus de 20% des voix lors des dernières législatives, il a tout simplement doublé son score depuis 2021. Ce n'est donc pas un hasard si la ville de Chemnitz, dans l'est du pays, bastion de l'AfD a été choisie en début d'année comme « capitale européenne de la culture ». Une ouverture pour tenter d'amener du dialogue dans une ville en tension. On se souvient qu'en 2018, elle avait été secouée par de violentes émeutes racistes. C'est le reportage de Delphine Nerbollier. Une série sur l'après Milosevic en Serbie La série est un succès, elle a rassemblé un quart des Serbes devant leur écran. Opération Sabre, Sablja, s'inspire du réel et revient sur les heures sombres de l'après Milosevic en Serbie. En 2003, le président Zoran Djindjic est assassiné. Le pays est alors divisé entre nationalistes et prodémocratie. Un traumatisme qui pèse encore lourd dans la vie politique d'aujourd'hui. Les explications depuis Belgrade de Louis Seiller. La chronique musicale de Vincent Théval L'Italienne Marianne Mirage et Venere. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Plus grand salon du jeu vidéo au monde, la Gamescom de Cologne, en Allemagne, a attiré près de 300 000 personnes en cinq jours (20-24 août 2025). Ce fut l'occasion pour les professionnels, en particulier les rares studios africains, de rencontrer leur public mais aussi de trouver des financements, des éditeurs et de renforcer leurs réseaux. La Gamescom a accueilli cette année près de 1 500 professionnels du jeu vidéo. À côté des stands immenses occupés par les géants du secteur, il y avait aussi de nombreux petits studios indépendants venus du monde entier, mais seulement quatre du continent africain. « C'est la deuxième fois que nous venons à la Gamescom, témoigne Eyram Tawia, co-fondateur et PDG du studio ghanéen Leti Games. Cette année, nous voulons vraiment montrer à la communauté ce que l'Afrique a à offrir. Tous nos jeux mobiles se passent dans l'univers des légendes africaines, avec des super héros réels et fantastiques de tout le continent : Chaka Zoulou, des héros de la culture Masaï, du Ghana, de partout. » Jeu de lutte sénégalaise Les frères Kandji Mame Mor et Abdoulaye ont aussi fait le déplacement jusqu'en Allemagne. Eux viennent du Sénégal. Leur studio Amanirenas propose des expériences typiquement africaines comme Door Dan, un jeu vidéo sur la lutte sénégalaise. « C'est notre sport national, quand il y a un match, c'est comme si c'était la coupe du monde ! », s'enthousiasme Mame Mor Kandji, également président de la toute jeune Association des créateurs de jeux vidéo de la Teranga. Ils ne sont encore qu'une poignée de studios au Sénégal, mais les success stories existent. « Les jeunes commencent à s'intéresser au jeu vidéo, observe-t-il. Il y a un studio qui a sorti un jeu et il y a eu plus de 20 000 téléchargements en une semaine, alors que c'est studio composé d'une fille et d'un dessinateur ! Donc il y a vraiment de l'engouement. » À côté de sa carrière dans le jeu vidéo, Mame Mor Kandji est enseignant. Mais s'ils sont venus à Cologne, c'est pour trouver des partenaires. « Pour l'instant, au Sénégal, le jeu vidéo ne nourrit pas son homme, reconnaît-il. Mais comme le savoir-faire est là, nous nous sommes dit "pourquoi ne pas s'ouvrir ?" Nous sommes venus à la Gamescom pour échanger, voir comment bâtir un véritable écosystème. » Recherche investisseurs Même son de cloche du côté d'Eyram Tawia, convaincu lui aussi que l'avenir du jeu vidéo s'écrira aussi sur le continent. « Nous avons eu d'excellents retour sur nos jeux : avec les bons financements, on pourrait rivaliser avec les studios européens. Si un investisseur ou un studio étranger mettait de l'argent dans n'importe laquelle de nos licences, je suis sûr que ça marcherait. Et avec les revenus, on pourrait faire venir de nouveaux talents et combler notre déficit de compétences. » Pionniers dans le jeu sur mobile Face au manque d'infrastructures, d'ordinateurs et de consoles de jeu sur le continent, les studios misent principalement sur le mobile. Un marché en pleine croissance sur lequel les développeurs africains ont de l'avance. « Nous avons un coup à jouer parce que l'Afrique est très développée au niveau des technologies mobile, du mobile money..., souligne Abdoulaye Kandji. Par exemple, dans le jeu Door Dan, nous avons développé un véritable modèle économique avec les technologies autour du mobile money. Je pense que là-dessus, nous avons de l'avance. Il y a vraiment une mine d'or autour du jeu mobile avec toutes ses possibilités en termes de monétisation. » Ne reste plus qu'à convaincre institutions et investisseurs, localement ou à l'étranger. À lire aussiLa Gamescom: des participants africains au plus grand salon du jeu vidéo d'Europe
durée : 00:29:52 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Frémissements et fracas, Ysang Yun, figure tutélaire des compositeurs coréens (1ère diff : 03/10/2002) Par Daniela Langer - Avec Younghi Pagh-Paan (compositrice coréenne installée en Allemagne) et Hae-Sun Kang (violoniste) - Avec en archives, la voix de Paul Méfano - Réalisation Marianne Manesse - réalisation : Virginie Mourthé
Vous aimez La Traque, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Les Fabuleux Destins, le podcast qui vous plonge dans les histoires les plus incroyables. Nous allons vous raconter l'histoire de Maximilian Schmidt, alias Shiny Flakes, l'adolescent devenu millionnaire avec le plus gros site de vente de drogues en Allemagne. Une affaire qui lui vaudra une petite célébrité, au point de vouloir retenter l'aventure. Entre pilules colorées, boîtes aux lettres et cryptomonnaies, découvrez son incroyable destin. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Théo Sire Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon le journal français Le Monde, un groupe de chercheurs et de militants se dit préoccupé par la faible présence en politique de personnes issues de milieux populaires dans l'arène politique. À l'occasion de la publication de ce rapport par Démocratiser la politique, Eric Topona et ses invités analysent la représentation des Africains naturalisés dans les sphères politiques en Europe.
Judith et Axel parlent de l'amitié à l'âge adulte
Cela a fait deux ans, jour pour jour, le 6 février 2025. En Turquie, deux ans après le tremblement de terre qui a fait 54 000 morts et plus de 100 000 blessés, les victimes attendent toujours des réponses, des condamnations, des indemnisations ! La lenteur des procès est une chose. Mais les rescapés dénoncent surtout le manque de transparence des enquêtes et le très petit nombre de responsables publics sur le banc des accusés. Il s'agit aussi d'éviter que les mêmes erreurs se répètent à l'avenir. Reportage de notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer. (Rediffusion) L'IA au service de la télésurveillance De la reconnaissance faciale, on ne connait souvent que la face la plus sombre, celle qui permet de ficher et de traquer les individus. Des régimes comme celui de la Chine en font bon usage... mais l'Europe veut l'interdire. Hors de l'Union européenne (UE), le Royaume-Uni voit son utilisation grimper en flèche. Ce sont les petits commerces, déjà très équipés en télésurveillance, qui en font usage pour repérer les possibles voleurs à l'étalage. Un usage qui inquiète tous les défenseurs du droit et de la liberté individuelle. Reportage à Londres et Weymouth signé Marie Billon. Corée, Allemagne : deux histoires de division La réunification allemande. Ses réussites, ses dérapages, ses enjeux économiques et politiques... Ce n'est pas le sujet d'un colloque... mais les thèmes de rencontres qu'organise tous les ans l'ambassade de Corée à Berlin... Car pour la Corée, dont la partition remonte à plus de 75 ans, l'exemple allemand, qui date d'à peine plus de 35 ans, est riche d'enseignements... Reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. Le choix musical de Vincent Théval : Justin Adams & Mauro Durante - Qui Non Vorrei Morire (Italie/Angleterre). Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
Mannheim, 23 mars 1819 cinq heures de l'après-midi. Dans cette ville du grand-duché de Bade, un des 38 États de l'Allemagne non encore unifiée, l'homme de lettres August von Kotzebue s'apprête à recevoir des amis pour un dîner. On introduit auprès de lui un jeune étudiant en théologie, Karl Ludwig Sand, qui lui donne immédiatement un coup de poignard dans le cœur… Pour ce quatrième volet de la série d'été « Un meurtre, une société », Antonin Dubois, maître de conférences à l'université de Lorraine, replace ce meurtre dans le contexte de la politisation patriotique et révolutionnaire des étudiants allemands d'avant 1848. Pour aller plus loin : Daniel Schönpflug, « Restauration et violence politique : l'attentat de Karl Ludwig Sand dans son contexte européen », dans Jean-Claude Caron et Jean-Philippe Luis (dir.), Rien appris, rien oublié ? Les Restaurations dans l'Europe postnapoléonienne (1814-1830), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, pp. 427-438 ; George S. Williamson, « "Thought Is in Itself a Dangerous Operation": The Campaign Against "Revolutionary Machinations" in Germany, 1819–1828 », German Studies Review, vol. 38, n° 2, 2015, pp. 285-306. Une série de Paroles d'histoire, podcast créé et produit par André Loez, distribué par Binge audio. Contact pub : project@binge.audioMusique de générique : Neil Young, Cortez the Killer.Titre de la série en référence au livre de Bernard Guénée sur 1407. Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? (Rediffusion) Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale. Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard. Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin. Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée. C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard. « Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. » À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Alfred de Montesquiou - C'est le conquérant et l'unificateur du continent, le modèle impérial par excellence. Né en France vers l'an 747, sacré à Rome en l'an 800, mort en Allemagne en l'an 814, il est le précurseur de l'espace pan-européen. - réalisation : Rafik Zénine - invités : Régine Le Jan Historienne médiéviste, professeure émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du haut Moyen Âge; Bruno Dumézil Professeur d'histoire médiévale à Sorbonne Université et à l'École polytechnique; Geneviève Bührer -Thierry Historienne, Professeur d'histoire médiévale
Mes chers camarades, bien le bonjour ! La République de Weimar, c'est peut-être un nom qui vous évoque quelque chose : c'est le régime politique en place en Allemagne entre la chute de l'Empire allemand à la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'à l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933. Mais au-delà de ça, en vrai, on n'en sait pas forcément grand chose ! Elle est parfois perçue comme une révolution culturelle, ou alors carrément comme une catastrophe politique, alors qu'en vrai… c'est un peu plus complexe ! Alors pour y voir plus clair, j'ai invité un spécialiste de la question, Nicolas Patin, pour un nouvel entretien historique… que vous pourrez écouter d'ici quelques jours sur le podcast ! Mais en attendant, je vous propose d'écouter Nicolas nous parler de l'assurance chômage allemande, qui existait sous Weimar, et même avant ! Bonne écoute !
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé une première fois le 26 juin.Lorsqu'elle a reçu les clés de son logement, un poids est tombé des épaules d'Angelika Stibi. Cette retraitée allemande dans le besoin ne paiera plus que 88 cents de loyer par mois, dans le plus vieil habitat social du monde,en Bavière. La sexagénaire fait partie depuis le printemps des quelque 150 habitants de la "Fuggerei", une résidence d'Augsbourg, dans le sud de l'Allemagne, dont le loyer n'a pas bougé ... depuis le Moyen-Age. Créés en 1521 par le banquier Jacob Fugger, les plus vieux logements sociaux du monde, selon leurs administrateurs, sont toujours en service et très demandés.Réalisation : Emmanuelle BaillonReportage AFPTV : Olivier FenietDoublages : Camille Buonanno, Emmanuelle Michel, Michaëla Cancela-Kieffer, Sofiane Ouanes, Meïssa Guèye, Luca MatteucciSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45.Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme.Ce podcast fait l'objet d'une clause de opt-out:Sous réserve des dispositions de l'article L.122-5-3.II. du code de la propriété intellectuelle, tout accès à ou utilisation (tels que, à titre non exhaustif, la reproduction, l'agrégation et l'archivage) du contenu de ce podcast et de sa description, pour toute activité systématique ou automatisée liée à la récupération, la fouille, l'extraction, l'agrégation, l'analyse, l'exploration ou la collecte de textes, d'extraits sonores, et/ou de données, par l'intermédiaire de tout "robot", "bot", "spider", "scraper", ou de tout autre dispositif, programme, technique, outil, procédé ou méthode, réalisé dans le but de créer, développer, entraîner, tester, évaluer, modifier et/ou permettre l'exécution de logiciels, algorithmes et modèles d'apprentissage automatique/d'intelligence artificielle ou à une quelconque autre fin, sans l'autorisation préalable écrite de l'AFP, est strictement interdit. La présente disposition des CG vaut opposition expresse de l'AFP au sens des articles L. 122-5-3.III. et R. 122-28 du Code de la propriété intellectuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 18 octobre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Maximilien Radvansky, élève de l'École normale supérieure.RAYMOND ARON« Les hommes font l'histoire mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font » : cette phrase de Marx, dont on peut dire qu'elle résume la philosophie de l'histoire de Raymond Aron, constitue moins, pour le philosophe, la traduction d'un désespoir face à la difficulté qu'ont les hommes à se représenter le sens de leur histoire, qu'un appel à un engagement mesuré et lucide, engagement dont Raymond Aron témoigne tout au long de sa vie.Engagé d'abord en 1940 avec le général de Gaulle à Londres, celui qui n'a alors publié comme texte majeur que son Introduction à la philosophie de l'histoire, dont le contenu porte néanmoins en germe « toute une vie de travail » (selon les termes de son directeur de thèse), y côtoie le général pendant quatre années, devient secrétaire de la rédaction de la revue La France libre, où il publie des éditoriaux de stratégie qui seront particulièrement remarqués. Engagé ensuite dans l'immédiat après-guerre : alors qu'au normalien, tout juste nommé professeur à la faculté de Toulouse avant la déclaration de guerre, les portes de l'enseignement étaient grandes ouvertes, il choisit le « virus de la politique », devenant éditorialiste à Combat, puis directeur de cabinet du ministre de l'information, André Malraux. L'Opium des intellectuels (1954) ou La Tragédie algérienne (1957) entraînent Aron dans un tourbillon politique, médiatique et polémique. Si son élection au Collège de France en 1970, consécration de sa carrière universitaire avec laquelle il a renoué en 1957, marquent l'apaisement de ses relations avec l'intelligentsia de gauche, Aron continue d'affirmer son engagement militant, que ce soit par ses nombreux éditoriaux au Figaro ou par sa participation au comité de soutien à Valéry Giscard d'Estaing en 1978.Plus qu'un spectateur engagé passivement, Aron est un théoricien du rôle de l'intellectuel en politique, qui tente de cerner les conditions qui justifient l'analyse rationnelle de l'action politique et de définir le champ de la politique en dehors de celui de la morale. Commentant dans ses Mémoires l'évolution qui s'est faite en lui durant son séjour en Allemagne entre 1930 et 1933, pendant lequel il assiste impuissant à la montée du national-socialisme, il écrit ainsi : « J'avais compris et accepté la politique en tant que telle, irréductible à la morale ; je ne chercherais plus, dans des propos ou par des signatures, à donner la preuve de mes bons sentiments. Penser la politique, c'est penser les acteurs, donc analyser leurs décisions, leurs fins, leurs moyens, leur univers mental. Le national-socialisme m'avait enseigné la puissance des forces irrationnelles, Max Weber la responsabilité de chacun, non pas tant la responsabilité de ses intentions que celle des conséquences de ses choix ». Cette importance accordée à l'analyse lucide et objective de la réalité fera d'Aron à la fois un étranger parmi ses collègues journalistes et l'un des meilleurs analystes de la vie politique française pendant près de 40 ans. Le véritable héritage d'Aron réside-t-il dans cette pensée de la politique ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1943, un sociologue belge, Victor Martin, se rend à Cologne, en Allemagne nazie, pour rencontrer des universitaires. Sociologue, oui, mais surtout résistant et membre du Front de l'Indépendance, un des principaux mouvements de résistance belge. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.