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C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
Provocations militaires russes : la Tchéquie s'empresse d'exprimer sa solidarité avec la Pologne - Vols d'objets religieux : retrouvée en Allemagne, une précieuse statue a été restituée à la Tchéquie - En Ecosse, un monument à la mémoire du pilote de chasse tchécoslovaque František Hekl
Provocations militaires russes : la Tchéquie s'empresse d'exprimer sa solidarité avec la Pologne - Vols d'objets religieux : retrouvée en Allemagne, une précieuse statue a été restituée à la Tchéquie - En Ecosse, un monument à la mémoire du pilote de chasse tchécoslovaque František Hekl
Ce n'est le cas qu'en France et en Belgique. Aux Etats-Unis, les sorties des films se font le vendredi, comme en Grande-Bretagne. Et en Allemagne et en Italie c'est le jeudi ...En France aussi c'était le jeudi, jusqu'en 1972 ...
durée : 00:58:05 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - C'est durant son exil à Paris qu'Hannah Arendt élabore les concepts de “parvenu” et de “paria conscient” - le premier cherchant à effacer sa différence pour être accepté, le second revendiquant sa marginalité et adoptant une position critique à l'égard de la société d'accueil. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Marina Touilliez Journaliste, conférencière sur les années 1930 et 1940 ainsi que sur l'histoire du racisme et de l'antisémitisme en France et en Allemagne ; Martine Leibovici Philosophe, maître de conférences émérite en philosophie politique
Si vous avez déjà longé une zone industrielle, vous avez sûrement remarqué ces silhouettes caractéristiques : des toits anguleux, en forme de dents de scie. On les associe tellement aux usines que même les emojis d'usine reprennent ce motif. Mais pourquoi cette forme a-t-elle dominé l'architecture industrielle du XIXᵉ siècle ? Et pourquoi tend-elle à disparaître… tout en revenant aujourd'hui sous une autre forme ?Un héritage de la Révolution industrielleL'histoire commence en Angleterre au XIXᵉ siècle, au cœur de la Révolution industrielle. À cette époque, les usines s'agrandissent, mais l'électricité n'est pas encore disponible pour éclairer ces immenses halles. Les lampes à huile ou les chandelles ne suffisent pas. Or, travailler dans la pénombre est impensable pour les ouvriers. La solution viendra des toitures : on invente le “shed roof”, ou toit en dents de scie.Comment ça fonctionne ?La structure est simple : une succession de toits en triangle rectangle. La partie verticale est vitrée, orientée généralement au nord, pour laisser entrer la lumière diffuse, sans éblouir ni chauffer excessivement l'espace. La partie inclinée, elle, est recouverte de tuiles, d'ardoises ou de métal, protégeant de la pluie et de la chaleur. Résultat : une lumière naturelle constante, idéale pour travailler la journée, surtout dans les ateliers de textile ou de métallurgie.Ces toitures avaient d'autres atouts : elles facilitaient l'écoulement des eaux de pluie, répartissaient mieux le poids sur la charpente et rendaient les bâtiments plus solides.Le déclin progressifAvec l'arrivée de l'électricité au début du XXᵉ siècle, la contrainte lumineuse disparaît. On peut désormais éclairer un atelier avec des lampes, sans dépendre de l'orientation du bâtiment. Dès les années 1910, des écoles comme le Bauhaus en Allemagne expérimentent de nouvelles formes, plus modernes et modulables. Peu à peu, les toits en dents de scie déclinent et disparaissent du paysage industriel.Un retour inattenduMais l'histoire ne s'arrête pas là. Depuis quelques années, ces toits reviennent dans les projets de réhabilitation et d'architecture durable. Pourquoi ? Parce que leur face inclinée orientée plein sud est idéale pour accueillir… des panneaux solaires. Ce qui était autrefois une solution de lumière naturelle devient aujourd'hui un levier pour la transition énergétique. Certains architectes, comme Jean Prouvé dès les années 1950, avaient déjà pressenti ce potentiel en réutilisant ce type de structure dans des rénovations.ConclusionLes toits en dents de scie racontent une histoire fascinante : nés d'un besoin d'éclairage, abandonnés avec l'électricité, puis réinventés pour l'énergie solaire. Preuve que l'architecture industrielle, loin d'être figée, s'adapte sans cesse aux défis de son temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plongez dans l'histoire tumultueuse de Mesut Özil, autrefois considéré comme le talent le plus prometteur d'une génération dorée allemande, atteignant son apogée lors du Mondial 2014. Alors que l'Allemagne brille à nouveau avec des performances remarquables à l'Euro 2024, nous revenons sur la carrière d'Özil, passée par le Real Madrid et Arsenal, avant de s'effondrer sous le poids des conflits avec son pays.Pour plus de vidéos et interviews de vos joueurs préférés, abonnez-vous à Colinterview ! Accusations de racisme, divergences politiques, déclarations polémiques et un entourage controversé ont marqué la descente aux enfers d'Özil. Cette trajectoire sombre nous amène à nous interroger sur l'avenir des nouveaux talents allemands comme Jamal Musiala et Florian Wirtz. Sont-ils destinés à suivre le même chemin frustrant ?Découvrez comment Mesut Özil est passé du sommet à l'enfer dans sa carrière et ce que cela signifie pour la nouvelle génération de footballeurs allemands dans cet épisode captivant.
En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette « Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du « foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ? Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre : apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il faudra attendre un jour lointain pour que les historiens qualifient notre époque de charnière. Ainsi, 60 ans après, nous pouvons dire que 1965 en a été une avec l'entrée de l'Amérique dans la Guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis mais aussi le succès mondial d'artistes rock comme les Rolling Stones, Bob Dylan et bien sûr, les Beatles qui ont eu un impact considérable sur toute une génération et au-delà. Et c'est au milieu de ce bouleversement qu'un petit acteur français, présent dans le métier depuis vingt ans, spécialiste des seconds rôles, avec plus de cent films au compteur, va se hisser au sommet du box-office européen. Oui, contre toute attente, c'est ce second couteau, devenu récemment vedette du théâtre de boulevard, qui va, entre guillemets, sauver le cinéma européen de l'effondrement des fréquentations en salle : - 75% ces dix dernières années. On ne compte plus les fermetures des cinémas de village et de quartier, partout en France, Angleterre, Belgique, Allemagne. Sauf que depuis le début de l'année, le vaste public qui avait abandonné les salles obscures pour la télévision, y revient en courant pour voir deux films dont tout le monde parle : Le gendarme de St Tropez et Fantômas. Oui, même Fantômas, où il n'a que le second rôle derrière Jean Marais, c'est à peine la presse parle de lui, fait un malheur grâce à Louis de Funès.L'acteur est au courant de son soudain succès mais entre ceux qui disent que c'est un hasard, un long tournage en Italie qui l'emmène loin de Paris, et puis, comment savoir que ses films remplissent à Liège, Bordeaux, Nice, allez vous faire une certitude. Ça fait tellement longtemps que Louis est noyé dans la masse de ceux se battent pour un jour ou deux de tournage ! Mais voilà, ce 25 mars 1965, jour de la sortie du Corniaud, première grosse production où son nom figure en haut de l'affiche, va tout changer. Les critiques de presse, tout d'abord, puis les entrées en salles qui semaine après semaine augmentent. Je vous le demande, quand a-t-on vu ça ? 71.000 spectateurs à Paris, la première semaine, plus de 900.000 à la fin de l'année. Et puis il y a la province, et l'étranger, chez nous, le film ne sort qu'en octobre, sous le titre De snul en Flandre, tant et si bien que fin de l'année suivante, Le Corniaud franchit la barre des 8 millions d'entrées. Fin de l'année suivante, … Ah c'est certain, le monde a bien changé. Aujourd'hui sur les plateformes, nous sommes parfois des millions à regarder un même film ou épisode de série, le premier jour de sa diffusion. En 1965, à Bruxelles, les quatre derniers de Funès sont à l'affiche en même temps, en 25ème, voire en 50ème semaine. Car on en parle : je suis allé voir, j'ai ri du début à la fin. Il est incroyable. Alors oui, même si on évoque surtout la sortie de Thunderball, le 4ème James Bond, du Docteur Jivago, avec ses cinq Oscars, de Pierrot le fou de Godard, avec Belmondo, et du Help! des Beatles, 1965 fut bel et bien, l'année Louis de Funès, et le début du règne d'un acteur, à l'échelle de l'Europe.
En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette « Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du « foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ? Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre : apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La chronique Expos de Fabienne Cohen-Salmon Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé Une rétrospective unique L'exposition retrace l'impact de la Guerre froide sur Berlin, une ville déchirée pendant plus de trois décennies. Plus de 200 objets originaux issus de 40 institutions internationales illustrent la vie quotidienne en Allemagne de l'Est et de l'Ouest. Ces artefacts témoignent des tensions mondiales et des stratégies de survie des Berlinois. Une immersion poignante À travers des objets marquants et des témoignages poignants, l'exposition explore les répercussions humaines et sociales de cette séparation. Elle révèle le quotidien des habitants d'un Berlin divisé et les actes de courage qui ont marqué cette époque. Une réflexion sur l'histoire Au-delà des artefacts, Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé invite à réfléchir sur les valeurs universelles de liberté, de démocratie et de coexistence. En quatre espaces thématiques, l'exposition propose une exploration des conséquences mondiales de la division berlinoise, jusqu'à la réunification et la fin de la Guerre froide.
Nous sommes en 1179, en Principauté de Liège. Cette année-là, Lambert le Bègue, un prêtre réformateur, très riche paraît-il, mais peu instruit, fait construire, sur ses terrains, une église en l'honneur de saint Christophe. Autour de cette église, il commande l'édification de petites maisons à l'usage de femmes et de jeunes filles dévotes ne souhaitant pas se marier et aspirant à une vie tranquille dans le culte de la vertu. Selon notre grand historien, Godfroid Kurth, né sept siècles plus tard, ces femmes ont été appelées des béguines, du surnom donné à Lambert… le bègue. Une institution modeste qui, bientôt, prend un essor considérable en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. Quelles étaient les règles observées par ces béguines ? Aujourd'hui, un certain nombre de chercheurs et de chercheuses les considèrent comme précurseuses des mouvements féministes ? Comment ont-elles organisé leur environnement : le béguinage ? En quoi s'agit-il d'une forme d'architecture égalitaire, solidaire et émancipatrice ? Ferions-nous bien de nous en inspirer ? Invitée : Apolline Vranken, architecte et doctorante FNRS à la Faculté d'architecture La Cambre-Horta ULB, fondatrice de l'asbl « L'architecture qui dégenre », à l'initiative des « Journées du Matrimoine » dont la 7ème édition aura lieu du 26 au 28 septembre 2025. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:32 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La chute probable du gouvernement Bayrou illustre une impasse française qui dure depuis juin 2024, voire depuis 2022 : un exécutif privé de majorité, incapable de faire voter son budget. - invités : Vincent Martigny Historien et politologue français; François Roux Diplomate, ancien représentant de la Belgique auprès de l'Union européenne et ancien Chef de cabinet du Président du Conseil européen; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
Dans cette édition :Le journal fait état de la chute annoncée du Premier ministre François Bayrou, qui va se soumettre à un vote de confiance des députés cet après-midi.Le Rassemblement National se dit prêt à profiter d'éventuelles élections législatives anticipées, étant crédité de 33% des intentions de vote selon un sondage.Marine Le Pen appelle à une alternance politique et menace de censurer tout nouveau Premier ministre qui ne tiendrait pas compte de ses aspirations.Les Républicains tentent de resserrer les rangs, mais leur message est brouillé par les déclarations de leur patron des députés.Un appel au blocage général est lancé pour mercredi, avec de nombreux secteurs appelés à la grève, perturbant les transports et les services publics.Sur le plan international, le Hamas se dit prêt à reprendre les négociations pour un cessez-le-feu avec Israël.En France, un homme de 23 ans a été tué par balle à Dijon dans un probable règlement de compte lié au trafic de drogue.Un procès hors norme s'ouvre dans le Doubs, avec un anesthésiste accusé d'avoir empoisonné 30 patients.Le salon automobile de Munich en Allemagne est un rendez-vous très attendu pour les constructeurs, confrontés à la baisse des ventes en Europe.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le gouvernement de François Bayrou est sur le point d'être renversé par un vote de défiance à l'Assemblée Nationale, ouvrant une période d'incertitude politique avec la nécessité pour le président Emmanuel Macron de nommer un nouveau Premier ministre.Des manifestations sont prévues dans tout le pays le 10 septembre, avec la crainte de débordements de la part de groupuscules d'extrême gauche qui utilisent des moyens de communication cryptés pour organiser leurs actions.Le salon automobile de Munich en Allemagne s'ouvre avec la présence de constructeurs cherchant à séduire les consommateurs, notamment avec de nouvelles gammes de véhicules électriques.La Coupe du Monde de rugby se poursuit avec la victoire des Bleues face à l'Afrique du Sud, tandis que Carlos Alcaraz remporte l'US Open de tennis.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dernier volet rockab/ fiftos… Avec ou sans Margerin et Lucien, les bananes, les motos, les guitares, Fonzy, le rock’n ‘roll quoi! Un petit tour chez certains « rebels »(en hexagone), ceux avec le drapeau sudiste, leurs collègues ennemis des Black Panthers avec Grand Jack, on se balade aussi en Allemagne, avant d’écouter le King tout de même… […] L'article Maggot Brain – Hommage à Elvis Presley Vol. 3 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
durée : 00:38:32 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La chute probable du gouvernement Bayrou illustre une impasse française qui dure depuis juin 2024, voire depuis 2022 : un exécutif privé de majorité, incapable de faire voter son budget. - invités : Vincent Martigny Historien et politologue français; François Roux Diplomate, ancien représentant de la Belgique auprès de l'Union européenne et ancien Chef de cabinet du Président du Conseil européen; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
Dans cette édition :Le journal fait état de la chute annoncée du Premier ministre François Bayrou, qui va se soumettre à un vote de confiance des députés cet après-midi.Le Rassemblement National se dit prêt à profiter d'éventuelles élections législatives anticipées, étant crédité de 33% des intentions de vote selon un sondage.Marine Le Pen appelle à une alternance politique et menace de censurer tout nouveau Premier ministre qui ne tiendrait pas compte de ses aspirations.Les Républicains tentent de resserrer les rangs, mais leur message est brouillé par les déclarations de leur patron des députés.Un appel au blocage général est lancé pour mercredi, avec de nombreux secteurs appelés à la grève, perturbant les transports et les services publics.Sur le plan international, le Hamas se dit prêt à reprendre les négociations pour un cessez-le-feu avec Israël.En France, un homme de 23 ans a été tué par balle à Dijon dans un probable règlement de compte lié au trafic de drogue.Un procès hors norme s'ouvre dans le Doubs, avec un anesthésiste accusé d'avoir empoisonné 30 patients.Le salon automobile de Munich en Allemagne est un rendez-vous très attendu pour les constructeurs, confrontés à la baisse des ventes en Europe.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le gouvernement de François Bayrou est sur le point d'être renversé par un vote de défiance à l'Assemblée Nationale, ouvrant une période d'incertitude politique avec la nécessité pour le président Emmanuel Macron de nommer un nouveau Premier ministre.Des manifestations sont prévues dans tout le pays le 10 septembre, avec la crainte de débordements de la part de groupuscules d'extrême gauche qui utilisent des moyens de communication cryptés pour organiser leurs actions.Le salon automobile de Munich en Allemagne s'ouvre avec la présence de constructeurs cherchant à séduire les consommateurs, notamment avec de nouvelles gammes de véhicules électriques.La Coupe du Monde de rugby se poursuit avec la victoire des Bleues face à l'Afrique du Sud, tandis que Carlos Alcaraz remporte l'US Open de tennis.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a raison Voulzy. Londres en 1966 est véritablement coupée en deux mondes qui semblent ne pas pouvoir se rejoindre. D'un côté vous avez les bobbys, les hommes en costumes noirs, les façades sombres, bref à part le rouge des cabines téléphoniques et des autobus, la capitale de l'ex-empire britannique n'a pas changé malgré la reconstruction d'après-guerre. Et puis de l'autre côté, vous avez quelques quartiers où la folie explose : ça s'appelle la pop. Elle s'écoute sur quelques nouvelles radios de la BBC et de la Mer du Nord embarquant la jeunesse anglaise dans un monde de couleurs. Les jupes sont courtes à faire peur, les cheveux longs à en rire, et puis surtout il a ces danses où les jeunes font n'importe quoi.Dans cette ville où l'industrie du disque règne grâce aux ventes mondiales des Beatles, Tom Jones, Eric Clapton, des Who et autres Rolling Stones, l'argent coule à flots. Tout est permis surtout de rêver dans sa cave, son grenier, le garage des parents, qu'on peut réussir comme eux. C'est tellement possible que même les Américains quittent New York pour Londres afin de se faire connaître chez eux. Ainsi le jeune Jimi Hendrix qui vient de recruter deux Anglais pour former son groupe : the Experience. Il a pour ce faire, dévoyé un certain Noel Redding de son groupe les Lovely Ones qui se retrouve sans claviériste. Je peux le remplacer si vous voulez ? Tu sais jouer de l'orgue ? Bien sûr. Rick Davies, 22 ans, a menti. Mais la perspective de partir enregistrer de la musique en Allemagne l'a poussé à raconter cette carbistouille. Après une solide formation musicale à la batterie, Rick a appris tout seul le piano il y a quelques années pour jouer du rock'n'roll. Mais l'orgue électrique, c'est autre chose. Sauf qu'en 1966 à Londres, tout est possible, je vous l'ai dit. Rick apprend vite. Le groupe ne fait pas d'étincelles mais lors d'une session de studio à Munich, Rick rencontre un riche Hollandais qui lui fait une proposition dingue : tu es vraiment doué. Si tu montes un groupe, je le finance. Je paie tout : matériel, enregistrement.Produire un groupe du pays des Beatles, un hobby de millionaire du continent. Et il tient parole. Rick organise un casting en 1969 en publiant une petite annonce à laquelle répondent de nombreux musiciens dont un multi-instrumentiste à la voix haut perchée nommé Rodger Hodgson. C'est le coup de foudre artistique, un nouveau duo de la trempe Lennon-McCartney vient de naître. Il faudra juste six ans pour que leurs compatriotes en entendent parler et presque dix pour qu'ils soient populaires dans le monde entier. Comment ont-ils tenus tout ce temps ? Tout simplement parce que gagner des fortunes n'était pas leur but. A l'époque, tout ce qu'ils voulaient, c'est créer de la musique et la jouer, si possible devant des salles pleines et accueillantes.
Le plus grand salon automobile d'Europe s'ouvre ce lundi à Munich, en Allemagne. Les constructeurs y dévoilent leurs modèles électriques et hybrides, mais alertent dans le même temps Bruxelles : l'objectif de mettre fin aux ventes de voitures thermiques en 2035 leur paraît irréalisable.
"C'est la libre-antenne du dimanche midi ! Attablez-vous et venez débattre avec la joyeuse bande de Stephen Brun tous les dimanche entre 13h et 15h. Autour de la table : Alexandre Biggerstaff, Pierre-Ambroise Bosse, nos invités et vous bien sûr ! Les 3 sujets de débat Sport qui animent le week-end, la semaine écoulée ou la semaine à venir. "
Allemagne, Serbie, Turquie... Fred Weis fait le tour des favoris de cet EuroBasket et s'interroge sur lequel il faut à tout prix éviter.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
Aujourd'hui, Bruno Poncet, cheminot, Emmanuel De Villiers, chef d'entreprise, et Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
C'est un scandale qui déstabilise l'Italie. Il y est question de photos de femmes volées, dévoyées, sur des sites pornographiques avec commentaires dégradants à l'appui. Même la présidente du Conseil Georgia Meloni, directement visée par ces contenus sexistes, a annoncé une enquête et des sanctions. Une affaire qui vient aussi questionner la vigilance et le contrôle des plateformes en ligne. La revue de presse de Franceline Beretti. La City entre finance et archaïsme Cinq ans après le Brexit, l'hémorragie prévue à la City de Londres n'a pas eu lieu. Certes, une partie des activités s'est relocalisée en Europe, en France et en Allemagne, mais la City reste la première place financière du continent et la troisième dans le monde. Symbole de la puissance économique du pays, elle concentre 12 % des recettes fiscales du Royaume-Uni. Mais derrière la modernité des tours de verre, se cache une autorité locale, la City Corporation, dont le mode de gouvernance est particulièrement archaïque. Marie Billon. Le vignoble grec en manque d'eau Sécheresses prolongées, baisse des précipitations… le vignoble grec a soif. Pour la première fois depuis des siècles, les vignerons de l'île Santorin – terroir réputé pour son sol volcanique – se sont ainsi mis à irriguer. C'est aussi devenu la préoccupation principale dans le nord du pays en Chalcidique. Joël Bronner s'est d'abord rendu à Santorin où les vignes font aussi partie du paysage touristique. À lire aussiRecords de chaleur, incendies: en pleine canicule, les Balkans au bord de l'asphyxie Rentrée des classes en ordre dispersé en Allemagne Après la trêve estivale, c'est la rentrée en Allemagne. Mais dans un pays où les 16 régions, les 16 Länder ont des pouvoirs élargis sur les questions éducatives, le retour à l'école se fait en ordre dispersé pour les 11,4 millions de lycéens et collégiens, ce qui n'est pas forcément du goût de tout le monde. Delphine Nerbollier, notre correspondante à Berlin.
C'est un scandale qui déstabilise l'Italie. Il y est question de photos de femmes volées, dévoyées, sur des sites pornographiques avec commentaires dégradants à l'appui. Même la présidente du Conseil Georgia Meloni, directement visée par ces contenus sexistes, a annoncé une enquête et des sanctions. Une affaire qui vient aussi questionner la vigilance et le contrôle des plateformes en ligne. La revue de presse de Franceline Beretti. La City entre finance et archaïsme Cinq ans après le Brexit, l'hémorragie prévue à la City de Londres n'a pas eu lieu. Certes, une partie des activités s'est relocalisée en Europe, en France et en Allemagne, mais la City reste la première place financière du continent et la troisième dans le monde. Symbole de la puissance économique du pays, elle concentre 12 % des recettes fiscales du Royaume-Uni. Mais derrière la modernité des tours de verre, se cache une autorité locale, la City Corporation, dont le mode de gouvernance est particulièrement archaïque. Marie Billon. Le vignoble grec en manque d'eau Sécheresses prolongées, baisse des précipitations… le vignoble grec a soif. Pour la première fois depuis des siècles, les vignerons de l'île Santorin – terroir réputé pour son sol volcanique – se sont ainsi mis à irriguer. C'est aussi devenu la préoccupation principale dans le nord du pays en Chalcidique. Joël Bronner s'est d'abord rendu à Santorin où les vignes font aussi partie du paysage touristique. À lire aussiRecords de chaleur, incendies: en pleine canicule, les Balkans au bord de l'asphyxie Rentrée des classes en ordre dispersé en Allemagne Après la trêve estivale, c'est la rentrée en Allemagne. Mais dans un pays où les 16 régions, les 16 Länder ont des pouvoirs élargis sur les questions éducatives, le retour à l'école se fait en ordre dispersé pour les 11,4 millions de lycéens et collégiens, ce qui n'est pas forcément du goût de tout le monde. Delphine Nerbollier, notre correspondante à Berlin.
L'Europe redécouvre son industrie militaire. En quatre ans, les dépenses ont augmenté de 31%. Signe qu'on ne peut plus se reposer sur la technologie et le soutien militaire américain. Dans le vaste programme de 800 milliards d'euros intitulé « ReArm Europe », on trouve de nouveaux acteurs et un pays inattendu, l'Irlande. L'Irlande, championne de la neutralité, non membre de l'Otan et qui a longtemps eu le plus petit budget militaire de l'Union européenne, veut augmenter ses dépenses de défense de 50% en trois ans. Et c'est tout le secteur de la tech qui se tourne désormais vers ces enjeux de sécurité. Clémence Pénard, correspondante à Dublin. Le secteur de la défense lorgne sur les employés de l'industrie automobile allemande Et depuis que le gouvernement allemand a voté pour un fond de 100 milliards d'euros destiné à la modernisation de l'armée, c'est tout le secteur de la défense qui a le vent en poupe dans le pays. De là à imaginer qu'il pourrait prendre le relais d'une industrie automobile en crise, il n'y a qu'un pas. À Berlin, Delphine Nerbollier. Le Danube pollué aux microplastiques Le Danube, le deuxième fleuve le plus long d'Europe, est menacé par les polluants et notamment les microplastiques. Dans son delta, en Roumanie, près de la mer Noire, toute une équipe scientifique tente d'analyser et de lutter contre leur nuisance. C'est le reportage de notre correspondante Marine Leduc. À lire aussiLes microplastiques, c'est quoi ? Les vignes à l'épreuve du dérèglement climatique L'été a encore apporté son lot de températures extrêmes sur le continent. Les pics de chaleur, au-dessus de 35 degrés, font désormais partie du quotidien. Le dérèglement climatique impacte particulièrement l'agriculture. En Italie, et plus précisément en Vénétie, les vignerons qui produisent le vin Prosecco ont pris la mesure du changement. Des températures record, de canicule, mais aussi de grand froid, auxquelles il a fallu s'adapter. Reportage en Vénétie d'Olivier Favier. À lire aussiLe prosecco, un vin traditionnel devenu un symbole de l'excellence italienne
L'Europe redécouvre son industrie militaire. En quatre ans, les dépenses ont augmenté de 31%. Signe qu'on ne peut plus se reposer sur la technologie et le soutien militaire américain. Dans le vaste programme de 800 milliards d'euros intitulé « ReArm Europe », on trouve de nouveaux acteurs et un pays inattendu, l'Irlande. L'Irlande, championne de la neutralité, non membre de l'Otan et qui a longtemps eu le plus petit budget militaire de l'Union européenne, veut augmenter ses dépenses de défense de 50% en trois ans. Et c'est tout le secteur de la tech qui se tourne désormais vers ces enjeux de sécurité. Clémence Pénard, correspondante à Dublin. Le secteur de la défense lorgne sur les employés de l'industrie automobile allemande Et depuis que le gouvernement allemand a voté pour un fond de 100 milliards d'euros destiné à la modernisation de l'armée, c'est tout le secteur de la défense qui a le vent en poupe dans le pays. De là à imaginer qu'il pourrait prendre le relais d'une industrie automobile en crise, il n'y a qu'un pas. À Berlin, Delphine Nerbollier. Le Danube pollué aux microplastiques Le Danube, le deuxième fleuve le plus long d'Europe, est menacé par les polluants et notamment les microplastiques. Dans son delta, en Roumanie, près de la mer Noire, toute une équipe scientifique tente d'analyser et de lutter contre leur nuisance. C'est le reportage de notre correspondante Marine Leduc. À lire aussiLes microplastiques, c'est quoi ? Les vignes à l'épreuve du dérèglement climatique L'été a encore apporté son lot de températures extrêmes sur le continent. Les pics de chaleur, au-dessus de 35 degrés, font désormais partie du quotidien. Le dérèglement climatique impacte particulièrement l'agriculture. En Italie, et plus précisément en Vénétie, les vignerons qui produisent le vin Prosecco ont pris la mesure du changement. Des températures record, de canicule, mais aussi de grand froid, auxquelles il a fallu s'adapter. Reportage en Vénétie d'Olivier Favier. À lire aussiLe prosecco, un vin traditionnel devenu un symbole de l'excellence italienne
Donc, les États-Unis étaient fermés hier. Il n'y a qu'à regarder les performances des indices européens pour se rendre compte de l'activité passionnante qui a été la nôtre hier. On notera tout de même que les chiffres des PMI's en Allemagne démontraient une « amélioration » des conditions manufacturières, alors que le moral des entreprises … Continued
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Dans J'ai choisi la vie, Monique Lévi-Strauss, livre un récit intime et profond à travers une série d'entretiens menés par l'Académicien Marc Lambron. Ce livre est bien plus qu'une autobiographie : c'est une traversée du siècle, une plongée dans les souvenirs d'une femme qui a vécu les bouleversements majeurs du XXè siècle avec dignité, lucidité et une élégance rare. Pour IDÉES, Pierre-Edouard Deldique est parti à sa rencontre. Née en 1926, fille d'une mère juive et d'un père belge, Monique Lévi-Strauss a connu l'horreur du nazisme en Allemagne, où sa famille s'est installée en 1939. Elle y a vécu dans la peur constante d'être dénoncée, une expérience traumatisante qu'elle partage avec une sincérité bouleversante. Après la guerre, elle part aux États-Unis avant de revenir en France, où elle rencontre Claude Lévi-Strauss, qu'elle épousera en 1954. Monique n'est pas seulement la compagne du célèbre anthropologue. Elle est aussi une chercheuse reconnue, passionnée par les textiles anciens, notamment les châles, auxquels elle a consacré une partie de sa carrière. Elle a accompagné son mari dans ses expéditions, relu ses manuscrits, et participé activement à ses réflexions, tout en conservant son indépendance intellectuelle. Le livre est construit comme une conversation à bâtons rompus entre deux esprits brillants. On y découvre les goûts de Monique pour l'art, la littérature, la nature, mais aussi ses réflexions sur les grands événements du siècle. Elle évoque avec tendresse et humour sa vie, son admiration pour les écrits de son mari, dont elle fut la première lectrice exigeante. À ne pas manquer. Programmation musicale : - Jean-François Zygel, Antoine Hervé : Paris ; Sceaux.
Il y a dix ans, l'Allemagne faisait face à l'arrivée de plus de 890 000 réfugiés. L'année 2015 a marqué un tournant dans l'histoire du pays, et le 31 août, la chancelière prononçait une petite phrase devenue depuis un morceau d'histoire, « Wir schaffen das », soit « nous y arriverons », en référence à l'intégration de ces personnes. Dix ans plus tard, portrait d'un jeune Syrien qui a parfaitement réussi son intégration et qui s'inquiète du tournant politique pris par sa nouvelle patrie. De notre correspondante à Berlin, Un reportage à retrouver en entier sur la page du podcast Accents d'Europe. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne
La Turquie et la Pologne en belles surprises, la Serbie et l'Allemagne qui tiennent leur rang, la déception espagnole... Jacques Monclar et Rémi Reverchon reviennent sur les moments importants de ce début d'EuroBasket 2025.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans J'ai choisi la vie, Monique Lévi-Strauss, livre un récit intime et profond à travers une série d'entretiens menés par l'Académicien Marc Lambron. Ce livre est bien plus qu'une autobiographie : c'est une traversée du siècle, une plongée dans les souvenirs d'une femme qui a vécu les bouleversements majeurs du XXè siècle avec dignité, lucidité et une élégance rare. Pour IDÉES, Pierre-Edouard Deldique est parti à sa rencontre. Née en 1926, fille d'une mère juive et d'un père belge, Monique Lévi-Strauss a connu l'horreur du nazisme en Allemagne, où sa famille s'est installée en 1939. Elle y a vécu dans la peur constante d'être dénoncée, une expérience traumatisante qu'elle partage avec une sincérité bouleversante. Après la guerre, elle part aux États-Unis avant de revenir en France, où elle rencontre Claude Lévi-Strauss, qu'elle épousera en 1954. Monique n'est pas seulement la compagne du célèbre anthropologue. Elle est aussi une chercheuse reconnue, passionnée par les textiles anciens, notamment les châles, auxquels elle a consacré une partie de sa carrière. Elle a accompagné son mari dans ses expéditions, relu ses manuscrits, et participé activement à ses réflexions, tout en conservant son indépendance intellectuelle. Le livre est construit comme une conversation à bâtons rompus entre deux esprits brillants. On y découvre les goûts de Monique pour l'art, la littérature, la nature, mais aussi ses réflexions sur les grands événements du siècle. Elle évoque avec tendresse et humour sa vie, son admiration pour les écrits de son mari, dont elle fut la première lectrice exigeante. À ne pas manquer. Programmation musicale : - Jean-François Zygel, Antoine Hervé : Paris ; Sceaux.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end est entièrement consacré au changement climatique. En première partie, direction l'Allemagne, la capitale doit faire rapidement le nécessaire pour s'adapter aux effets du changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, à Iquitos, où les riverains du fleuve Amazone subissent les dégâts du changement climatique (sécheresse, inondations). (Rediffusion) Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doit faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Jacques Allix. À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements, faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.
Un épisode avec l'intégralité de la série d'été « Un meurtre, une société » :1. L'assassinat de Philippe II en 336 av. NE, avec Thierry Lucas (00:10)2. Le meurtre de Thomas Becket en 1170, avec Fanny Madeline (22:40)3. Henri III fait tuer le Balafré à Blois en 1588, avec Caroline Callard (50:20)4. Allemagne, 1819, Karl Sand assassine Kotzebue, avec Antonin Dubois (1:20:15)5. L'attentat contre Marx Dormoy en 1941, avec Tal Bruttmann (1:45:47)6. Cameroun 1958, l'armée française assassine Ruben Um Nyobe, avec Karine Ramondy (2:14:10) Une série de Paroles d'histoire, podcast créé et produit par André Loez, distribué par Binge audio. Contact pub : project@binge.audioMusique de générique : Neil Young, Cortez the Killer.Titre de la série en référence au livre de Bernard Guénée sur 1407.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:36:42 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Qu'est devenu le slogan “Faire la paix sans les armes” qui faisait florès dans les années 1980 en Allemagne ? Les sujets de défense seront au menu du premier conseil des ministres franco-allemand depuis l'arrivée au pouvoir début mai de Friedrich Merz à Berlin. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Marie Krpata Chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
durée : 00:59:01 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Harold Thibault qui rentre de Chine, puis table-ronde sur les questions de défense en Allemagne à l'occasion du premier conseil franco-allemand de défense depuis l'arrivée au pouvoir de Friedrich Merz. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Harold Thibault Correspondant du journal Le Monde à Pékin; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui; Marie Krpata Chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri
Ce vendredi 29 août, l'ouverture aux entreprises et produits chinois sur le sol européen a été abordée par César Armand, journaliste à La Tribune, Jean-Marc Daniel, économiste, professeur d'économie à l'ESCP Europe, et Nathalie Janson, professeure d'économie à Neoma Business School, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction l'Allemagne où les questions de Défense dominent la rentrée politique. Le chancelier Friedrich Merz convoque mercredi 27 août un conseil des ministres exceptionnel qui aura lieu d'ailleurs dans les locaux du ministère de la Défense à Berlin. L'Allemagne a aujourd'hui besoin de 90.000 nouveaux soldats. Alors comment attirer de nouvelles recrues ? On attend l'annonce d'une réforme du service militaire, qui est devenu facultatif depuis 2011.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 27 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Ecoutez La météo de l'info avec Alex Vizorek du 26 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 15 juillet 1946, à Oberursel, en Allemagne, au N-O de Francfort. C'est ce jour-là que naît officiellement l'Organisation Gehlen (Org). Du nom de Reinhard Gehlen, ancien chef du service de renseignement militaire allemand sur le front de l'Est, durant la Seconde Guerre mondiale. A la fin du conflit, les dirigeants américains, en manque d'informations fiables sur l'URSS, se sont montrés très intéressés par l'expertise de ce militaire de carrière qui a gravi les échelons de la Wehrmacht. A l'été 1945, lui et ses hommes sont secrètement transférés aux États-Unis. L'Org va donc se concentrer sur le renseignement antisoviétique et sera financée par les Américains, notamment par la CIA. Elle servira aussi à « recycler » d'anciens membres de la SS et de la Gestapo. A partir de 1956, l'organisation évolue pour devenir le Bundesnachrichtendienst (BND), le service fédéral de renseignement extérieur de l'Allemagne de l'Ouest. Qui était Reinhard Gehlen dont l'enfance fut marquée par la défaite de l'Allemagne en 1918. Homme de l'ombre, il va traverser le XXe siècle avec un sentiment de revanche. Après la chute de IIIe Reich, il parvient à cacher son passé et devient un espion hors norme et un anticommuniste enragé. Revenons sur le parcours de Reinhard Gehlen et, à travers lui, sur un système controversé des services de renseignement américains et européens. Avec nous : Clément Tibère, pseudonyme d'un haut cadre de la communauté française du renseignement. « Reinhard Gehlen – L'espion du siècle ? » Editions Perrin. Sujets traités : Reinhard Gehlen, espion, nazi, Seconde Guerre mondiale, Wehrmacht, Gestapo. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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