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En 1945, à Nuremberg, de hauts responsables nazis étaient jugés pour crime de guerre et crime contre l'humanité… 80 ans après ce procès historique, comment s'inspirer de ce tribunal fondateur de la justice internationale pour en finir avec l'impunité dans les conflits armés en Ukraine, à Gaza ou encore en RDC ? Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès de l'histoire. D'un commun accord, la France, les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni affirmaient leur volonté de juger vingt-deux dignitaires nazis, chefs militaires ou hauts fonctionnaires, tous accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Mais pourquoi invoquer Nuremberg lorsque l'on réclame la fin de l'impunité ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a fait pour son pays l'Ukraine en interpellant le peuple russe dès le 4 avril 2022, suite à l'invasion russe du 24 Février : « Le moment viendra où chaque Russe apprendra toute la vérité sur ceux de ses concitoyens qui ont tué. Qui a donné des ordres. Qui a fermé les yeux sur ces meurtres. Nous allons établir tout cela. Et le faire connaitre dans le monde entier. Nous sommes maintenant en 2022. Et nous avons beaucoup plus d'outils que ceux qui ont poursuivi les nazis après la Seconde Guerre mondiale. » Et le docteur Mukwege, prix Nobel de la paix a explicitement fait référence à Nuremberg, en octobre 2024, lors d'un passage à l'Université de Strasbourg en France : « Les Congolaises et les Congolais ont aussi droit à leur Nuremberg. Telle est la raison pour laquelle nous plaidons aux côtés des victimes et des survivant.es pour l'établissement d'un Tribunal international pénal pour le Congo et/ou des chambres spécialisées mixtes. » Un Nuremberg pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC est-il possible ? Une enquête signée Clémentine Méténier avec William Schabbas, professeur de droit pénal international et des droits de l'homme à Londres, Université de Middlesex, Leyden et Sciences Po ; Christian Delage, historien et cinéaste, réalisateur du film historique «Nuremberg, les nazis face à leur crime» ; Thierry Cruvellier, rédacteur en chef du site Justice Info ; Rafaëlle, professeure de droit international à l'Université Paris Saclay et travaille sur la justice pénale internationale, précisément sur la notion de génocide. Reagan Miviri, avocat au Barreau de Goma dans le Nord-Kivu, il travaille au sein de Ebuteli l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. À lire sur le site Justice Info Le grand entretien de Clémentine Méténier avec l'historien et cinéaste Christian Delage. À suivre au Mémorial de la Shoah à Paris la journée d'étude Nuremberg et son héritage, 1945-2025. Le 20 novembre 2025 marque le 80è anniversaire de l'ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels nazis, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l'Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s'agissait de construire un «procès documentaire», où, en raison des crimes considérables commis par les nazis, notamment leur politique d'extermination des Juifs d'Europe, il était nécessaire de faire reposer l'accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu'à l'avenir leur réalité fasse l'objet d'une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les nazis à leurs propres crimes. La journée de colloque s'interrogera sur l'héritage des «principes de Nuremberg» depuis les années 1990, grâce au développement d'une justice internationale fondée sur des tribunaux ad hoc (du Rwanda à la Centrafrique) et des cours permanentes (Cour pénale internationale, Cour internationale de justice), appelées à statuer en particulier sur le risque potentiel ou la commission de génocides. Or, la collecte de preuves qui s'inspire de la jurisprudence de Nuremberg est forte des nouveaux outils mis en place par les autorités judiciaires, en collaboration avec des ONG et des applications en open source qui en garantissent la fiabilité. Pour la première fois dans l'histoire, en Europe comme au Proche-Orient, la fabrique du dossier probatoire se déroule en co‑construction avec la société civile, en flux tendu et en temps réel. 11h - LE CHOIX DU PROCÈS DOCUMENTAIRE La construction de la preuve, de Nuremberg à Kiyv, 1945-2025 de Christian Delage, historien, Institut d'histoire du temps présent De Nuremberg au TPIY : la jurisprudence de l'image comme preuve pénale de Ninon Maillard, maîtresse de conférences à Paris Nanterre Modération : Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes, Paris Nanterre. 14h - LA CONSOLIDATION D'UNE JUSTICE PÉRENNE Tribunaux pénaux internationaux, tribunaux mixtes, Cour pénale internationale : du Rwanda à la Centrafrique, des instances judiciaires multiples de Joël Hubrecht, responsable d'études et de recherche à l'Institut Robert Badinter. Le rôle de la Cour internationale de justice dans les conflits contemporains de Jean-Louis Iten, professeur de Droit international, et Sharon Weill, professeur de Droit international, American University, Paris. Modération : Emanuela Fronza, professeure de Droit pénal international à l'Université de Bologne. 16h - LE RÔLE DES ONG Mémorial face à la réécriture de l'histoire par Poutine de Nicolas Werth, directeur de recherche honoraire au CNRS, président de l'Association Mémorial. Prendre davantage en compte les violences sexuelles en temps de guerre de Yuliia Chystiakova, chercheuse en droits humains, East Ukrainian Center for Civic Initiatives. Modération : Henry Rousso, directeur de recherche émérite au CNRS (IHTP).
Mes chers camarades, bien le bonjour ! C'est triste à dire, mais le temps passe, et il y a de moins en moins de vétérans de la Seconde Guerre mondiale parmi nous pouvant témoigner de ce qu'ils ont vécu. Mais des témoignages de soldats de ce conflit, on peut en trouver sous une autre forme : celle de leur correspondance ! Alors du coup, que peuvent nous apprendre ces lettres sur le quotidien de ces soldats ? Comment viennent-elles compléter les témoignages des vétérans, et comment travailler dessus aujourd'hui ? Eh bien pour le découvrir, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui mon copain Clément Horvath, qui a créé le projet Till Victory il y a maintenant bien des années. Clément, c'est un auteur et réalisateur passionné d'histoire, spécialiste des correspondances de soldats alliés de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il s'intéresse depuis plus de 20 ans. Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'il est Tourangeau ! C'était important de le préciser, et maintenant que c'est dit, place à l'entretien ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour découvrir le travail de Clément et Till Victory, jetez un œil :➜ À son site internet : https://www.tillvictory.com/➜ À sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/tillvictory➤ Ces entretiens pourraient vous intéresser. Retrouvez les également sur toutes les plateformes :➜ La République de Weimar a t-elle ouvert la voie à Hitler ? - Entretien avec Nicolas Patin : https://youtu.be/pGxWQ5BRK3Y➜ Comment le nazisme s'est normalisé en Allemagne ? - Entretien avec Christian Ingrao : https://youtu.be/vvI0xTBRoh8➜ Le nazisme a t-il disparu avec la fin de la Seconde Guerre mondiale ? - Avec Christian Ingrao : https://youtu.be/dswPH9Wb9ZY
Le 20 novembre 1945, la justice pénale internationale voyait le jour pour juger les criminels nazis à Nuremberg, en Allemagne. Le tribunal est devenu un lieu mythique, qui attire 170 000 visiteurs par an. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer. Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès. Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison. À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger. « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international
Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer. Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès. Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison. À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger. « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international
Le mardi 18 novembre, à la mi-journée, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal atterrit en France. Libéré par l'Algérie le 12 novembre, il avait d'abord été transféré en Allemagne pour y être hospitalisé.L'arrestation de Boualem Sansal à l'aéroport d'Alger le 16 novembre 2024, puis sa condamnation à cinq ans de prison pour « atteinte à la sûreté nationale » avait envenimé une crise diplomatique déjà intense entre la France et l'Algérie. Qui est Boualem Sansal ? Pourquoi le combat médiatique pour sa libération a mobilisé principalement des personnalités de droite ou d'extrême droite ? Et comment l'Allemagne a finalement obtenu sa libération ?Réponses dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Joanna Blain du service international et Henri Vernet du service politique. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TV5Monde, France 24, BFM TV, France TV.Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, a atterri sur le sol français mardi et a aussitôt été reçu par Emmanuel Macron. Le président français s'est "réjoui profondément de la libération" de ce "grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires". Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20 en Afrique du Sud.
Ce mardi 18 novembre, la dépendance économique de l'Allemagne à la Chine, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Interview : Philippe Notton, CEO de SiPearlPourquoi était-il urgent pour l'Europe de relancer une filière microprocesseur ?Depuis des décennies, l'Europe dépend totalement des technologies américaines et asiatiques pour le calcul haute performance. Cette dépendance est dangereuse : elle alimente la R&D étrangère, crée un transfert massif de valeur hors du continent et expose l'Europe aux décisions géopolitiques de pays tiers. Aujourd'hui, entre les restrictions d'export, les risques de kill switches et l'accès parfois limité à certains composants, il était urgent de reconstruire une capacité européenne. SiPearl s'inscrit dans ce réveil nécessaire.Qu'apporte RHEA-1 sur le plan technologique par rapport aux standards du marché ?REHA-1 repose sur une architecture ARM, plus efficiente et plus moderne que le x86 historique. Cela nous permet d'obtenir un excellent ratio performance/consommation, un point clé pour les datacenters.Le processeur embarque une très grande quantité de mémoire, ce qui le rend idéal pour le calcul scientifique ou l'inférence IA de modèles volumineux. Gravé en 6 nm, il se situe dans les standards actuels du HPC, et notre génération 2 passera au 3 nm pour renforcer densité et efficacité énergétique. Le fait d'avoir remporté l'appel d'offres du supercalculateur Jupiter face à Intel démontre que nos performances sont au niveau des leaders mondiaux.Pourquoi votre stratégie repose-t-elle sur le modèle fabless et sur TSMC ?Pour fabriquer un processeur avancé, il faudrait posséder une usine dont le coût dépasse les 30 milliards d'euros : impossible pour une startup. Le modèle fabless nous permet de nous concentrer sur la conception, tout en profitant du savoir-faire de TSMC, leader mondial.Même les géants américains – AMD, Nvidia, Apple – fonctionnent ainsi. L'enjeu pour l'Europe est donc d'abord de créer des produits compétitifs ; ensuite seulement, une demande suffisamment forte pourrait justifier l'installation de lignes de production avancées sur le continent.Quel rôle jouera SIPearl dans les supercalculateurs européens de nouvelle génération ?Notre premier client est le supercalculateur Jupiter, en Allemagne, où nos processeurs seront intégrés par Eviden. Jupiter sera la machine la plus puissante d'Europe, destinée au calcul scientifique, à l'intelligence artificielle et à des applications stratégiques.Ce premier déploiement est crucial : il prouve que l'Europe peut concevoir du silicium de très haut niveau et l'intégrer dans des systèmes complets. Les prochains supercalculateurs – dont le projet français Alice Recoque – pourraient amplifier cette dynamique et installer durablement une filière européenne de HPC.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Dans cette édition :Le gouvernement convoque une réunion à l'Élysée pour faire le point sur la mise en œuvre de la loi contre le narcotrafic, après le meurtre du jeune Mehdi Kessaci à Marseille, un possible crime d'avertissement.Le tribunal de Strasbourg a acté la cession partielle de l'aciériste Novasco, entraînant la fermeture de 3 sites sur 4 et près de 600 licenciements, principalement en Moselle.Le président Emmanuel Macron se rend en Allemagne, où l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, récemment gracié, attend toujours de pouvoir rentrer en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron convoque une réunion au sommet à l'Élysée pour faire le point sur la lutte contre le narcotrafic, notamment la situation à Marseille après l'assassinat d'un militant écologiste.La France et l'Ukraine signent une lettre d'intention pour l'achat de 100 avions de combat Rafale, un accord historique dont le financement reste cependant très incertain.Emmanuel Macron se rend à Berlin pour un débat sur la souveraineté numérique européenne et pourrait en profiter pour rendre visite à l'écrivain Boilem Sansal toujours hospitalisé en Allemagne.Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement travailliste annonce un tour de vis sévère sur les conditions d'accueil et de protection des réfugiés.Les Nations Unies approuvent le plan de paix de Donald Trump pour Gaza, rejeté par le Hamas.Une exposition sur les dragons, créatures légendaires d'Asie, ouvre ses portes au musée du Quai Branly à Paris.Le jeune prodige français de basket Victor Wembanyama est blessé au mollet et sera éloigné des parquets pendant 2 à 3 semaines.Le conflit entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain sera tranché par le tribunal des prud'hommes le 16 décembre, avec des montants vertigineux en jeu.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le gouvernement convoque une réunion à l'Élysée pour faire le point sur la mise en œuvre de la loi contre le narcotrafic, après le meurtre du jeune Mehdi Kessaci à Marseille, un possible crime d'avertissement.Le tribunal de Strasbourg a acté la cession partielle de l'aciériste Novasco, entraînant la fermeture de 3 sites sur 4 et près de 600 licenciements, principalement en Moselle.Le président Emmanuel Macron se rend en Allemagne, où l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, récemment gracié, attend toujours de pouvoir rentrer en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mobilisation étudiante hier devant la présidence de l'Université de Strasbourg. Une cinquantaine de jeunes se sont rassemblés pour soutenir deux étudiantes, sanctionnées d'une exclusion d'un an avec sursis. En septembre dernier, elles avaient été condamnées par la commission disciplinaire pour des faits commis en marge d'une manifestation dénonçant l'Union nationale inter-universitaire, un syndicat classé à droite. Des tentatives d'intimidation et des injures publiques leur sont notamment reprochées. La Fédération syndicale étudiante, dont sont membres les deux jeunes femmes, déplore une manière de réprimer les contestations étudiantes. De son côté, l'Université indique que la commission qui les a sanctionnées est composée d'élus, est libre, souveraine et démocratique.Exercice de sécurité cette nuit à l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse. Une mise en situation réaliste sera organisée dans le but de renforcer la réactivité et la coopération des services de sécurité et de secours, mais aussi de l'exploitant aéroportuaire, en cas d'accident sur l'aéronef. Des véhicules d'intervention et des personnels seront donc visibles aux abords de l'aéroport tout au long de la nuit. Le préfet du Haut-Rhin invite le public à ne pas s'approcher de la zone d'exercice pour ne pas perturber son déroulement.Des travailleurs transfrontaliers à sens unique. Dans une étude récente, l'Insee a dévoilé quelques chiffres à ce sujet. Au total, 42 600 Alsaciens se rendent quotidiennement Outre-Rhin dans le cadre de leur travail, alors que seuls 2 130 Allemands réalisent le chemin inverse. Les données sont encore plus déséquilibrées vers la Suisse. 42 500 Alsaciens travaillent en territoire helvète, contre 170 Suisses en territoire alsacien. La principale explication de ces mouvements se trouve bien sûr dans les salaires. Comptez une rémunération 1,5x plus élevée en Allemagne, et 2,6x plus élevée en Suisse. Les secteurs des services, de l'industrie et du commerce figurent parmi les emplois les plus représentés auprès des travailleurs transfrontaliers.La saison se prépare au domaine du Champ du Feu. Le week-end dernier, plusieurs bénévoles se sont mobilisés pour mettre en place des filets qui vont délimiter une portion de piste de ski de fond. Environ 1,5 kilomètres ont été installés, du parking des Myrtilles à la tour du Champ du Feu. Ils seront ensuite retirés au printemps, étant donné que la zone est classée en Natura 2000. D'autres travaux ont encore été menés, tels que la mise en place de signalétiques et dégagement des fossés le long des pistes.Le Racing club de Strasbourg perd une légende. Gérard Hausser, ancien ailier gauche du club, s'en est allé ce week-end à l'âge de 84 ans. Le Strasbourgeois, arrivé au RCS à l'âge de huit ans, avait disputé 326 matches sous le maillot bleu et blanc. Il est aussi le cinquième meilleur buteur de l'histoire du club, grâce à ses 77 réalisations. A l'international, Gérard Hausser avait aussi été sélectionné à 14 reprises en Equipe de France. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:41) Qu'est-ce que le prince saoudien MBS vient chercher à Washington ? (00:08:23) Sauvetages en Méditerranée plus compliqués: les humanitaires doivent s'adapter (00:14:24) Les crèches ferment par manque de bébés en Allemagne
Dans cette édition :Un rassemblement illégal de tuning a dégénéré à Bourg-en-Bresse, avec des participants lançant des mortiers d'artifice contre les forces de l'ordre.Le tribunal de Strasbourg doit décider du sort de l'aciériste Novasco et de ses 760 salariés, dont l'usine historique d'Agondange en Moselle devrait fermer.Malgré le sommet Choose France visant à promouvoir l'attractivité de la France, certains chefs d'entreprise restent sceptiques face au contexte politique incertain.La France et l'Ukraine ont signé un accord pour la livraison de près de 100 avions de chasse Rafale, mais cette livraison ne pourrait pas avoir lieu avant plusieurs années.L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est toujours retenu en Allemagne après sa libération des geôles algériennes, suscitant des interrogations sur son retour en France.Un spectacle hommage à Frank Sinatra, intitulé "The Voice is Back", sera présenté en tournée en Europe, avec le chanteur Steven Triffitt imitant à la perfection la voix du légendaire crooner.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le concentré de tomate chinois est toujours le plus exporté de la planète, mais les indicateurs commerciaux ne sont plus aussi bons qu'avant : les ventes chinoises progressent de plus en plus lentement. Le tassement des exportations chinoises est principalement dû à la volonté de plusieurs pays de se démarquer et de moins consommer de concentré de tomates chinois, pour des raisons liées à sa qualité, mais aussi pour des questions plus idéologiques : les trois-quarts de la production viennent de la province du Xinjiang, à l'ouest de la Chine, région souvent pointée du doigt pour sa répression des populations ouïghoures. « Plus personne ne veut de ce concentré-là », résume un observateur de la filière. Au troisième trimestre, les exportations ont baissé de 13% par rapport au deuxième trimestre, et de 9% par rapport à l'année dernière, selon Tomato News, le site d'information de l'Association internationale méditerranéenne de la tomate transformée (AMITOM) et du Conseil mondial de la tomate d'industrie (CMITI). Chute des ventes en Europe de l'Ouest La situation est très contrastée avec des importations en hausse en Amérique centrale, en Extrême-Orient, dans les pays de l'Est de l'Europe tels que la Croatie, la République tchèque et la Pologne, et en parallèle, des régions du monde qui ont mis un coup de frein à leurs importations chinoises. C'est en Europe de l'Ouest que la baisse est la plus notable selon Tomato News, avec une chute de 67% entre le troisième trimestre 2025 et celui de 2024, soit 26 000 tonnes en moins. La tendance à la baisse est portée par l'Italie, mais aussi le Portugal, l'Irlande, la Suède et les Pays-Bas. Les pays d'Europe de l'Ouest n'ont pas moins consommé, mais ils essaient de se fournir plus en Europe, et peuvent aussi acheter davantage aux États-Unis grâce aux bons rendements obtenus en Californie cette année, explique un de nos interlocuteurs. Baisse en Afrique de l'Ouest Les exportations de concentré chinois ont baissé dans plusieurs pays d'Afrique également. Si on compare le troisième trimestre 2025 à celui de 2024, on constate une baisse des achats de près de 9 000 tonnes. Plusieurs pays ont réduit leurs importations : le Nigeria, le Ghana, la RDC et le Niger. Une baisse atténuée, mais pas totalement, par les importations du Togo, du Bénin et de la Sierra Leone, selon Tomato News. Les exportateurs chinois dominent cependant toujours le continent africain. « Très peu d'autres pays parviennent aujourd'hui à exporter vers l'Afrique, un marché qui continue de croître », a rappelé Martin Stilwell, le président de Tomato News, lors des journées de la Tomate (ANUGA) qui se sont tenues le mois dernier à Cologne en Allemagne. Chute des prix du concentré chinois La Chine exporte moins en Europe et a vu ses recettes liées aux exportations mondiales de concentré chuter de 30% sur un an, pour atteindre le niveau bas d'avant Covid-19. Cette chute est liée à la surproduction chinoise d'il y a un an qui avait été suscitée par l'envolée des prix du concentré. La Chine a grosso modo produit cinq millions de tonnes de trop, explique un expert de la filière. Un volume impossible à absorber sur un marché globalement stable où la consommation de tomates d'industrie est plus ou moins de 38 à 40 millions de tonnes chaque année. Les stocks chinois ont grossi et les usines chinoises qui s'étaient lancées ou relancées dans la transformation l'année dernière ont dû réduire, voire geler, leur activité en 2025 en attendant de liquider leurs réserves de concentré. Des réserves vendues à des prix cassés : environ 600 dollars la tonne, soit presque la moitié des prix pratiqués par les exportateurs chinois un an plus tôt. Les prix aux États-Unis ont suivi la même tendance, tout en restant plus élevés. En Italie, l'autre acteur qui compte sur le marché, ils se sont maintenus grâce à un positionnement sur le secteur premium, qui permet aux transformateurs de mieux valoriser leurs produits. À lire aussiConcentré de tomates: boom historique des exportations, hausse des stocks et baisse des prix
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 14 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CONSOMMATEUR OU CITOYEN : LES CONTRADICTIONS FRANÇAISESDominant dans le commerce en ligne, Shein, le géant chinois de la mode jetable, s'est installé le 5 novembre pour la première fois en boutique, au BHV parisien puis progressivement dans des Galeries Lafayette franchisées à Dijon, Reims, Grenoble, Angers et Limoges. Une arrivée qui provoque un tollé dans le secteur. Spécialiste de la mode éphémère – une production caractérisée par le renouvellement ultra-rapide des collections à des prix cassés dépourvus de normes sociales et environnementales –, le géant chinois a été condamnée à 40 millions d'euros d'amendes par la Direction générale de la répression des fraudes pour « pratiques commerciales trompeuses », puis à 150 millions d'euros par la Commission nationale de l'informatique et des libertés pour « non-respect du consentement des internautes » dans la collecte de leurs données. Adoptée par l'Assemblée nationale puis amendée par le Sénat en juin 2025, la proposition de loi visant à « démoder la mode éphémère grâce à un système de bonus-malus » revient au cœur des débats.Le chiffre d'affaires de Shein en France (son deuxième marché dans le monde après les États-Unis) était de plus de 1,5 milliard d'euros en 2024. Cette année-là, l'Institut français de la mode a estimé que 35 % des Français ont acheté au moins un produit sur la plateforme Shein, qui compte plus de 12 millions d'utilisateurs par mois. Ces derniers savent pertinemment ce qui est reproché à l'entreprise, ses pratiques contestées et l'impact que son essor à sur le prêt-à-porter français. N'importe. Le caractère compulsif de l'achat est plus fort. Dans un pays pourtant obsédé par la reconquête de sa « souveraineté », qui tient la mondialisation en horreur, le consommateur agit souvent à rebours des convictions du citoyen.Ainsi, si selon un sondage Ipsos BVA, les Français placent sans surprise le prix en tête des critères guidant leurs achats (62 %), devant la qualité (58 %) et la durabilité (32 %) des vêtements, toutefois, 49 % des sondés expriment une « mauvaise opinion » à l'égard de la qualité des produits. Et 52 % désapprouvent l'installation d'une boutique Shein au BHV. Une nette majorité approuverait des mesures « pour freiner le développement des géants chinois de l'habillement en France et en Europe ». En Dr Jekyll et Mr Hyde, nous exigeons du gouvernement ou de l'Union européenne qu'ils régulent les opérateurs dont les pratiques mettent à mal notre économie, nos emplois et la planète, quand nous achetons leurs produits et leurs services. Et ce n'est pas vrai que dans le secteur de la mode ou du textile… Philippe Moati, cofondateur de l'Observatoire société et consommation prévient : « En cas de désaccord entre le citoyen et le consommateur, c'est le consommateur qui gagne quand l'offre est très attractive.COP 30L'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, figurant dans l'Accord de Paris il y a 10 ans, est « sur le point de s'effondrer », a averti fin septembre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Du 10 au 21 novembre, la COP 30 est réunie à Belém, au Brésil aux portes de l'Amazonie. Le président brésilien Lula entend faire des forêts l'un de ses sujets principaux de cette conférence. Il souhaite y formaliser un fonds d'un nouveau genre, une « Facilité de financement des forêts tropicales » visant 125 milliards de dollars de collecte, placés sur les marchés financiers. Les bénéfices rémunéreront des pays à forte couverture forestière et à faible déforestation pour leurs efforts de conservation. Cinq autres États disposant de forêts tropicales ont rejoint le projet (Colombie, Ghana, République démocratique du Congo, Indonésie et Malaisie). Par ailleurs, cinq pays développés qui pourraient investir à l'avenir travaillent à organiser l'initiative (Allemagne, Émirats arabes unis, France, Norvège et Royaume-Uni).Depuis 2015, chaque pays doit soumettre tous les cinq ans une feuille de route climatique détaillant sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de mesurer leurs efforts pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Mais alors que ces « contributions déterminées au niveau national » devaient être rendues avant la fin du mois de septembre, dans un contexte géopolitique tourmenté, où les guerres, les conflits commerciaux et la pression du président américain climatosceptique qui s'est retiré de l'Accord de Paris ont relégué le climat au second plan. Ainsi, la majorité des pays n'avaient pas rendu leur copie à la veille de la conférence, tandis que les États-Unis n'enverront pas de représentants de haut niveau à Belém.En 2019, la Commission européenne lançait le pacte vert pour l'Europe, avec un objectif ambitieux : faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre d'ici à 2050. Mais sous la pression de lobbies agricoles et depuis le virage à droite et à l'extrême droite du Parlement après les élections de 2024, la copie initiale est peu à peu revue à la baisse : abandon de la loi sur les pesticides, assouplissement de la politique agricole commune, remise en question de l'interdiction des voitures thermiques d'ici à 2035, de la finance durable et de la responsabilité des entreprises… En France, après avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), Emmanuel Macron se montre moins écologiste au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. Il entend compenser son peu d'allant dans le développement des énergies renouvelables par la relance du nucléaire. Cependant, selon un sondage Ipsos, 89% des Français disent leur inquiétude face à l'aggravation de la crise climatique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans un nouvel épisode de Corps & Esprit, le podcast qui muscle ton corps et renforce ton esprit ! Aujourd'hui, on explore un univers fascinant et très mal compris : la médecine traditionnelle chinoise, ses principes, ses logiques internes et surtout ce qu'elle peut vraiment t'apporter. Notre invitée du jour, Nina Voit, praticienne en médecine chinoise, t'explique avec une clarté rare : • Pourquoi ton "terrain" compte mille fois plus que ton symptôme • Pourquoi deux personnes peuvent manger la même chose et ne pas du tout réagir pareil • Comment reconnaître un corps "froid", "chaud", "sec", "humide" (et ce que ça change dans ta vie) • Pourquoi les glaces, le café froid et les salades crues peuvent te tuer l'énergie • Comment te nourrir selon les saisons pour arrêter d'être épuisé l'hiver • Comment l'acupuncture lit ton corps sans que tu dises un mot • Ce que la médecine chinoise comprend du tabac… que personne ne t'a jamais expliqué • Pourquoi certains n'arrivent jamais à arrêter de fumer • Comment le jeûne peut régénérer ton système digestif (mais pas comme tu le crois) Et surtout : comment réapprendre à écouter ton corps, sans régimes, sans dogmes, sans règles rigides. Juste toi, tes sensations, tes besoins, ton énergie. Épisode sponsorisé par Nutripreneur : -20% sur l'une de tes commandes avec le code “CORPSETESPRIT20” (valable une seule fois, que ce soit ta première commande ou non !)
L'invitée : Agnès Graceffa, historienne médiéviste (musée de la Résistance de Bruxelles)Le livre : Une femme face à l'histoire. Raïssa Bloch, Saint-Pétersbourg-Auschwitz (1898-1943), Paris, Belin, 2016.La discussion : les origines du travail et la collecte des archives privées concernant Raïssa Bloch (1'15) ; le parcours de Raïssa Bloch qui débute dans une famille de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg (4'30) ; la possibilité des études universitaires pour les femmes en Russie à l'époque (6'50) ; le foisonnement artistique des débuts de l'URSS auquel participe Raïssa Bloch (8'06) ; du fait notamment de ses capacités linguistiques (10'20) ; la confrontation avec l'arbitraire du pouvoir soviétique et son arrestation (11'25) ; un premier exil en Allemagne, où vit une énorme communauté russe émigrée (14'20) ; les relations de Raïssa Bloch avec Vladimir Nabokov / Sirine (16'25) ; son insertion dans la médiévistique allemande, via les Monumenta Germaniae Historica et la réalisation de sa thèse sur Léon IX (21') ; un statut d' « intellectuelle précaire », reléguée à des tâches d'érudition fastidieuse (23'15) ; l'aide en France de Ferdinand Lot et son rôle pour intégrer Raïssa Bloch, auprès des médiévistes français, à qui elle apporte sa connaissance de l'Allemagne (27'30) ; en Allemagne, la montée du nazisme et les difficultés qu'elle rencontre (32'45) ; une vie plus difficile encore en France occupée, face aux persécutions, avec l'arrestation de son mari (35'50) ; son passage dans la clandestinité, son action dans l'OSE auprès d'enfants, et sa propre arrestation (40'40) ; leur souvenir entretenu par leurs proches (43'15).Le conseil de lecture : Jean-Michel Chaumont, Survivre à tout prix ? Essai sur l'honneur, la résistance et le salut de nos âmes, Paris, La Découverte, 2017.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le patron français de la recherche en IA de Meta sur le départ, cyberattaque pilotée par une IA, microprocesseur souverain : encore un épisode bourré de tech et d'IA !
Posez toutes vos questions au Winamax FC dans ce format 100% interactif ! France, RD Congo et qualifs à la Coupe du Monde, le WFC répond à vos questions.
[Spécial projet politique] Première diffusion : décembre 2023 Plongez dans la traque du dirigeant de l'une des organisations terroristes les plus violentes de la fin du 20e siècle. A partir de la fin des années 70, la Fraction armée rouge, organisation terroriste anti-capitaliste, entreprend en Allemagne une série d'attaques ultra-violentes. Andreas Baader et Gudrun Ensslin en sont les fondateurs. Après une première attaque à la bombe le 2 avril 1968, ils sont rapidement emprisonnés, et font la rencontre de Ulrike Meinhof, une jeune journaliste d'extrême gauche. C'est à partir de là que tout va prendre une ampleur bien plus violente encore… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Richard Ramirez, au nom de Satan : la rencontre avec le diable (1/4) [INÉDIT] Richard Ramirez, au nom de Satan : le sevrage fatal (2/4) [INÉDIT] Richard Ramirez, au nom de Satan : un tueur sans cible (3/4) [INÉDIT] Richard Ramirez, au nom de Satan : une chasse à l'homme (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mattéo Benedetto Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette édition :Une cérémonie émouvante et solennelle a eu lieu à Paris pour commémorer les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015, avec notamment la sonnerie des cloches des églises de la capitale.L'église Saint-Ambroise, située à proximité du Bataclan, a organisé une veillée de l'espérance toute la nuit pour permettre aux proches des victimes et aux anonymes de se recueillir.Le président Emmanuel Macron a annoncé que les policiers intervenus lors des attentats seraient élevés dans l'ordre de la Légion d'honneur.L'écrivain Boualem Sansal, hospitalisé en Allemagne, a donné une interview dans laquelle il assure se porter "plutôt bien" et envisager un retour en France.Un spectacle sur l'histoire de Notre-Dame de Paris, intitulé "La Dame de Pierre", fait l'objet d'une tentative de censure de la part de syndicats qui le jugent "réactionnaire".L'équipe de France de football s'est qualifiée pour la Coupe du Monde 2022 avec une victoire 4-0 contre l'Ukraine, apportant un moment de joie dans cette journée chargée d'émotions.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une cérémonie émouvante et solennelle a eu lieu à Paris pour commémorer les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015, avec notamment la sonnerie des cloches des églises de la capitale.L'église Saint-Ambroise, située à proximité du Bataclan, a organisé une veillée de l'espérance toute la nuit pour permettre aux proches des victimes et aux anonymes de se recueillir.Le président Emmanuel Macron a annoncé que les policiers intervenus lors des attentats seraient élevés dans l'ordre de la Légion d'honneur.L'écrivain Boualem Sansal, hospitalisé en Allemagne, a donné une interview dans laquelle il assure se porter "plutôt bien" et envisager un retour en France.Un spectacle sur l'histoire de Notre-Dame de Paris, intitulé "La Dame de Pierre", fait l'objet d'une tentative de censure de la part de syndicats qui le jugent "réactionnaire".L'équipe de France de football s'est qualifiée pour la Coupe du Monde 2022 avec une victoire 4-0 contre l'Ukraine, apportant un moment de joie dans cette journée chargée d'émotions.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
A 10h30, ce jeudi 13 novembre 2025, les GG : Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de : Boualem Sansal libéré, l'Allemagne plus forte que la France ?
« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
durée : 00:15:04 - Journal de 7 h - L'écrivain franco-algérien aura passé quasiment un an enfermé dans une prison algérienne. Malade, il s'est immédiatement rendu en Allemagne pour recevoir des soins médicaux. Berlin a par ailleurs joué un rôle essentiel dans les négociations pour sa libération.
Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu pendant près d'un an en Algérie, a été gracié et transféré en Allemagne pour y être soigné d'un cancer de la prostate, après des efforts diplomatiques de la France et de l'Allemagne.La France commémore les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec des cérémonies et hommages aux victimes, aux forces de l'ordre et aux secouristes intervenus ce soir-là.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine au Parc des Princes, avec une forte émotion liée aux attentats de 2015, dans un match décisif pour la qualification à la prochaine Coupe du Monde.Le débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale a abouti à une suspension du projet, fruit d'une alliance entre le Parti socialiste et le Rassemblement national.Le budget de la sécurité sociale a été transmis au Sénat sans vote à l'Assemblée nationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Retour sur les attentats du 13 novembre 2015 en France, avec des hommages et cérémonies organisés dans toute la journée en présence des autorités et de nombreux Français.Témoignages de personnes présentes lors des attentats, revivant l'horreur de la soirée au Bataclan.Suivi de la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui a été emprisonné en Algérie et est désormais soigné en Allemagne.Incendie lors du tournage illégal d'un clip de rap à Rillieux-la-Pape, avec plusieurs interpellations.Retour sur les décisions prises à l'Assemblée nationale concernant le budget de la Sécurité sociale.Prévisions météorologiques avec des records de températures enregistrés dans le sud-ouest de la France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Boualem Sansal est enfin libre. L'écrivain franco-algérien, au coeur d'une crise diplomatique entre Alger et Paris, a été gracié mercredi 12 novembre. Il est désormais en Allemagne, après un an passé dans les geôles algériennes. Pourquoi l'Allemagne et pas la France ? Dans cet épisode du Choix info RTL, nous vous racontons les coulisses de sa libération.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quatrième volet de notre saga vers la Coupe du Monde 2006 consacré à l'Angleterre. Il y a cette fameuse étiquette collée à ces Three Lions : la génération dorée. Beckham, Gerrard, Lampard, Rooney, Terry, Ferdinand… Des noms taillés pour régner, mais condamnés à vivre sous le poids de l'attente, 40 ans après le sacre mondial de 1966. Dans cet épisode, Les Libéros Redha, Gilchrist, Karim et Raphael reviennent sur la campagne de qualification de l'Angleterre (2004–2005) : une équipe pleine de talents, un sélectionneur controversé, et un pays convaincu que “this time, it's coming home.” Nous revenons sur toute la phase qualificative, les certitudes, les doutes, les tensions et les promesses qui accompagnent la sélection de Sven-Göran Eriksson à l'orée du Mondial. Entre maîtrise défensive, éclairs géniaux et choix discutés, l'Angleterre arrive en Allemagne sûre de son talent… mais loin d'être à l'abri de ses rivalités, engendrées par une concurrence acharnée en Premier League. Avec les performances de Rooney, les coups de pied arrêtés de Beckham, l'impact d'Owen, l'équilibre fragile du duo Gerrard–Lampard, les passages à vide, et les choix tactiques souvent pointés du doigt, nous analysons ce qui fait la force – et la fragilité – de cette génération en or. Un voyage au cœur d'une équipe qui avance avec ambitions, certitudes relatives… et un pays entier derrière elle. Podcast produit par Sports Content, proposé par l'OdioO ! Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
durée : 00:15:04 - Journal de 7 h - L'écrivain franco-algérien aura passé quasiment un an enfermé dans une prison algérienne. Malade, il s'est immédiatement rendu en Allemagne pour recevoir des soins médicaux. Berlin a par ailleurs joué un rôle essentiel dans les négociations pour sa libération.
Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu pendant près d'un an en Algérie, a été gracié et transféré en Allemagne pour y être soigné d'un cancer de la prostate, après des efforts diplomatiques de la France et de l'Allemagne.La France commémore les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec des cérémonies et hommages aux victimes, aux forces de l'ordre et aux secouristes intervenus ce soir-là.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine au Parc des Princes, avec une forte émotion liée aux attentats de 2015, dans un match décisif pour la qualification à la prochaine Coupe du Monde.Le débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale a abouti à une suspension du projet, fruit d'une alliance entre le Parti socialiste et le Rassemblement national.Le budget de la sécurité sociale a été transmis au Sénat sans vote à l'Assemblée nationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Retour sur les attentats du 13 novembre 2015 en France, avec des hommages et cérémonies organisés dans toute la journée en présence des autorités et de nombreux Français.Témoignages de personnes présentes lors des attentats, revivant l'horreur de la soirée au Bataclan.Suivi de la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui a été emprisonné en Algérie et est désormais soigné en Allemagne.Incendie lors du tournage illégal d'un clip de rap à Rillieux-la-Pape, avec plusieurs interpellations.Retour sur les décisions prises à l'Assemblée nationale concernant le budget de la Sécurité sociale.Prévisions météorologiques avec des records de températures enregistrés dans le sud-ouest de la France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:10:08 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 2002, "Mauvais genres" proposait une émission sur l'histoire du polar à la radio. L'historien Jacques Baudou racontait l'histoire de ce genre, en France, Belgique, Allemagne, Suisse, ainsi qu'en Angleterre et en Amérique. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Jacques Baudou
Ce mercredi 12 novembre, Frédéric Simottel a reçu Jean-Baptiste Kempf, co-créateur du logiciel VLC et CTO de Scaleway, Tristan Nitot, directeur associé Communs Numériques et Anthropocène chez OCTO Technology, Clément David, président de Theodo Cloud. Ils se sont penchés sur les investissements de 10 milliards de dollars au Portugal par Microsoft et de 5 milliards de dollars en Allemagne par Google, l'accusation d'OpenAI d'enfreindre les droits d'auteur pour entraîner ses modèles d'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:03:33 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le PIB de l'Allemagne devrait augmenter de 0.6 % en 2026 selon le rapport annuel du Conseil des experts économiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Épisode 1389 : Youpi, c'est mercredi et on vous a compilé un joli récap des dernières nouveautés social media.Meta lance Vibes : des vidéos IA pour remplir le videMeta poursuit sa course à l'intelligence artificielle. Après les États-Unis, le groupe déploie en France sa nouvelle fonctionnalité baptisée Vibes. Objectif : proposer un flux de vidéos courtes générées par IA, à partir de simples descriptions textuelles.Qualitativement c'est plutôt cool. On est pas sur du Sora 2 mais vraiment c'est suffisant pour faire son petit effet. La durée des vidéos générés par conter est extrêmement courte (5 sec).https://www.meta.ai/@hoodville/post/MH3O7rxhIKK?song_id=259335715008035&utm_source=ios_cl—Créateurs vs IA : fascination et inquiétudesL'intelligence artificielle est en train de transformer en profondeur a peu près toutes les industries liées de près ou de loin à la communication et au marketing. Et la Creator Economy n'y écharpera pas. Malgré quelques postures et pudeur de gazelle, les créateurs de contenu comme les professionnels du marketing s'emparent eux aussi de l'IA… mais pas sans réserve. Une étude menée par Stellar Tech sur 5 marchés européens vient mettre des chiffres sur cette mutation.Une étude sur 1000 créateurs de contenu en France, Espagne, Allemagne, Italie.De la nouveauté sur EditTu te souviens de l'application Edits, le capcut à la sauce meta ?La promesse lors de l'annonce était de simplifier et renforcer la création de vidéos verticales pour Instagram . En vrai on l'a attendu avec impatience et au bout du compte on était plutôt déçus. Trop peu d'options, assez rigide et pas beaucoup de place pour l'inspiration.Et bien pour les curieux et les amateurs de montages simples; une mise à jour toute récente a fait évoluer quelques aspects sympa.WhatsApp pourrait bientôt permettre d'échanger avec des utilisateurs d'autres messageries » Si je te parle d'interoperabilité, ca te fait penser à quoi?Et bien aujourd'hui je vais te parler de superoperabilitè.WhatsApp prévoit une nouvelle fonctionnalité pour les utilisateurs européens : la possibilité de communiquer avec des utilisateurs d'autres applications de messagerie. Cette option en test se nomme « Third‑party chat requests » et apparaît dans sa dernière version bêta.En l'activant un utilisateur WhatsApp pourra envoyer et recevoir des messages, photos, vidéos, messages vocaux et fichiers depuis/vers d'autres services compatibles. Une seule application est actuellement mentionnée comme partenaire : BirdyChat, mais d'autres – comme Telegram ou Signal – pourraient suivre s'ils se conforment aux exigences techniques de whatsapp.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:33 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le PIB de l'Allemagne devrait augmenter de 0.6 % en 2026 selon le rapport annuel du Conseil des experts économiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Boualem Sansal, emprisonné depuis un an en Algérie, a été gracié, avant d'être transféré en Allemagne pour des soins médicaux. L'écrivain franco-algérien avait été condamné à cinq ans de prison ferme. Sébastien Lecornu a exprimé le "soulagement" du gouvernement français. Les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie étaient au plus bas. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, "a répondu favorablement" à une demande du président allemand, Frank-Walter Steinmeier, pour que Boualem Sansal puisse être soigné. Emmanuel Macron a remercié le président algérien et s'est dit "disponible" pour poursuivre le dialogue. Comment cette décision a-t-elle été prise du côté du pouvoir algérien ? Est-ce le début d'une désescalade des tensions dans les relations entre la France et l'Algérie ?
L'histoire incroyable de la fuite du général de Gaulle à Baden-Baden, en Allemagne, en plein mai 68…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 6 mai 2025, le conservateur Friedrich Merz arrivait au pouvoir à la tête d'une coalition avec les Sociaux-démocrates. Six mois plus tard, sa cote de popularité est au plus bas et l'extrême droite caracole en tête des sondages. Il avait promis de faire mieux que le très impopulaire Olaf Scholz. Les attentes étaient élevées dans le pays, malgré le faible résultat de son parti, la CDU, aux élections anticipées de février dernier. Six mois plus tard, 69% des Allemands sont insatisfaits de l'action de son gouvernement.
C'est un paradoxe rarement évoqué : le mot « antisémite » est, en lui-même, porteur d'une erreur historique et linguistique qui reflète… une certaine forme d'antisémitisme. Autrement dit, le terme qu'on utilise pour désigner la haine des Juifs naît, à l'origine, d'un raisonnement biaisé et idéologiquement chargé.Tout commence à la fin du XIXᵉ siècle, en Allemagne, avec un journaliste nommé Wilhelm Marr. En 1879, il publie un pamphlet intitulé La victoire du judaïsme sur la germanité, où il popularise pour la première fois le mot Antisemitismus. À cette époque, Marr cherche à donner une apparence scientifique à la haine des Juifs. Il remplace donc les expressions religieuses comme « haine des Juifs » par un terme pseudo-ethnique, plus « moderne », inspiré des classifications linguistiques de son temps.Le mot « sémite » désigne alors non pas un peuple, mais un groupe de langues : l'hébreu, l'arabe, l'araméen, l'amharique… En théorie, les « Sémites » engloberaient donc aussi bien les Arabes que les Juifs. Parler d'« antisémitisme » pour désigner la haine des Juifs revient donc à faire une confusion grossière : il n'existe pas, biologiquement ou culturellement, de « race sémite ». Le terme est donc faux sur le plan scientifique.Mais ce glissement n'est pas innocent. Marr et les penseurs racistes de son époque utilisent ce mot précisément pour détacher leur haine du domaine religieux et la faire passer pour une opposition « rationnelle », « ethnique » ou « sociale ». Le mot « antisémite » naît donc d'une volonté de dissimuler l'idéologie antisémite sous un vernis de science. C'est pourquoi certains historiens et linguistes estiment qu'il est, dans son essence même, « antisémite » : il perpétue une idée forgée pour légitimer la haine.Ce paradoxe persiste encore aujourd'hui. Par habitude, on continue d'utiliser le mot « antisémitisme », car il est entré dans le langage courant et dans les textes juridiques. Mais beaucoup de chercheurs rappellent que, d'un point de vue sémantique, il serait plus juste de parler de “judéophobie” — un terme plus précis, qui désigne clairement l'hostilité envers les Juifs sans reprendre la terminologie raciale du XIXᵉ siècle.Ainsi, le mot « antisémite » est doublement révélateur : il désigne la haine des Juifs, mais il en porte aussi l'empreinte idéologique originelle, forgée pour rendre cette haine socialement acceptable. Un mot piégé, né d'une falsification linguistique, et devenu malgré lui un symbole de la dérive qu'il décrit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mercredi 5 novembre, François Sorel a reçu Fanny Bouton, directrice du quantique chez OVHcloud, Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, et Cyril de Sousa Cardoso, président du groupe Polaria. Ils se sont penchés sur la priorité nationale accordée à l'intelligence artificielle en Corée du Sud, l'innovation dans le refroidissement des data centers par Valeo, le lancement d'une "usine IA" en Allemagne par Nvidia et Deutsche Telekom, et la suppression de milliers d'emplois chez IBM, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:05:25 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 500 000 oiseaux et volailles ont été abattus en Allemagne où se propage la grippe aviaire. Des mesures de confinement commencent à s'appliquer. "Risque élevé" en France, l'un des rares pays à proposer la vaccination, contrairement aux Etats-Unis où 180 millions de volailles ont été abattues.