Podcasts about daech

Salafi jihadist terrorist and militant group

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daech

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Les pieds sur terre
Episode 2/2 : Le terro

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 33:46


durée : 00:33:46 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - Après avoir rejoint son frère enrôlé dans les rangs de Daech en Syrie, Samy est l'un des premiers revenants français. Il est arrêté à sa sortie d'avion, et passera plus de sept ans derrière les barreaux pour association de malfaiteurs terroristes. Un récit de Marine Vlahovic - réalisation : Somaya Dabbech

Les pieds sur terre
Episode 1/2 : Le terro

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 30:07


durée : 00:30:07 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - En 2014, Samy a 18 ans lorsqu'il rejoint son frère enrôlé dans les rangs de Daech en Syrie. L'apprenti-djihadiste est rentré en France l'année suivante. Il est l'un des premiers revenants, arrêté à sa sortie d'avion, il a passé plus de sept ans derrière les barreaux. Un récit de Marine Vlahovic - réalisation : Somaya Dabbech

Reportage International
Syrie: le désespoir des femmes jihadistes qui ont quitté Al-Hol, «C'est pire que dans le camp»

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:59


Comment réintégrer, dans une Syrie toujours minée par les conflits, les familles soupçonnées d'accointances avec Daech, et recluses dans le camp d'Al-Hol depuis la défaite l'organisation terroriste, en 2019 ? Malgré les efforts des autorités kurdes pour vider le camp d'ici à la fin de l'année, il reste surpeuplé. Plus de 30 000 personnes, dont une majorité de Syriens, y vivent toujours. Si la transition politique en cours devait faciliter leur retour, seuls trois convois de Syriens ont quitté le camp depuis janvier. Parmi elles, plusieurs femmes qui ont pu bénéficier d'un des convois et quitté le camp en avril 2025.   De notre envoyé spécial à Deir Ezzor, Dans une région désertique et marginalisée, toujours marquée par l'influence de Daech, Khadija, la vingtaine, écarte le drap qui lui sert de porte. À l'intérieur, le sol est humide, trois matelas, quelques ustensiles de cuisine accrochés au mur. Elle s'excuse presque d'accueillir ainsi : « Ce n'est pas une maison, c'est une étable pour les animaux. Regarde, l'hiver, il pleut ici.  Mais nous n'avons pas le choix, il faut rester là. Pourtant, c'est pire que dans le camp. » Deux garçons se tiennent aux manches élimées de son niqab. Pour les protéger, elle s'était inscrite, pleine d'espoir, sur les listes de sortie du camp d'Al Hol, prison à ciel ouvert rongée par les épidémies et la faim. Veuve d'un combattant pakistanais de Daech, tué dans une frappe de la coalition, et rejetée par sa famille, Khadija n'est plus la bienvenue à Deir Ezzor : « Personne ne nous accepte ici, lorsque l'on marche dans la rue, les gens nous pointent du doigt, ils nous appellent les kidnappeurs de Daech. Nous sommes perçues comme des terroristes qui ont massacré et détruit, mais ça fait longtemps maintenant, il faudrait pouvoir tourner la page. » Difficile d'oublier dans la région de Deir Ezzor, largement détruite par la guerre et toujours marquée par des attaques régulières de cellules de l'État islamique. Une situation désespérée, qui alimente les regrets. Dans un soupir Khadija confesse qu'au moins, dans le camp, elle était parmi les siens : « Nous souhaiterions retourner dans le camp, là-bas, nous avions une tente et personne pour nous en chasser ou nous demander un loyer, nous recevions de l'eau, du pain, des aides, ici, je dois mendier pour un sac de pain, il n'y a pas de travail. On nous a dit que les ONG nous aideraient, mais elles ne font rien. » À lire aussiSyrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale » À quelques dizaines de kilomètres de là, dans le village de Maardin, un carrefour poussiéreux au bord de l'Euphrate, un centre social tente de soutenir ces femmes. Nous y rencontrons Nour, elle aussi revenue d'Al-Hol avec ses cinq enfants : « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale. Vous savez, mon fils ne savait même pas ce qu'était un arbre avant de quitter le camp. Alors pour le moment, le plus important, c'est de fournir une éducation à nos enfants. Ensuite, il faut trouver un travail, parce que nous sommes veuves, et nous ne pouvons pas subvenir aux besoins des petits, qui ont trop souffert. » Pour l'heure, si les enfants sont désormais scolarisés, les résultats du centre en matière d'insertion restent mitigés. Malgré les formations pour apprendre à ouvrir un petit commerce, aucune des quinze femmes présentes ce matin n'a encore réussi à lancer son activité. Coordinateur du projet, Mohammed reste confiant :  « Le centre aide déjà beaucoup à la réintégration, cela prend simplement du temps. Au début, il peut être un peu difficile pour la communauté de s'habituer de nouveau à ces familles. Mais finalement, elles sont d'ici, ce ne sont pas des étrangers. La période de Daech a été difficile pour tout le monde, mais les mentalités changent. » Si les mentalités changent, ces femmes que nous avons rencontrées ne comprennent pas toujours l'opprobre à laquelle elles sont désormais confrontées. À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique

Reportage international
Syrie: le désespoir des femmes jihadistes qui ont quitté Al-Hol, «C'est pire que dans le camp»

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:59


Comment réintégrer, dans une Syrie toujours minée par les conflits, les familles soupçonnées d'accointances avec Daech, et recluses dans le camp d'Al-Hol depuis la défaite l'organisation terroriste, en 2019 ? Malgré les efforts des autorités kurdes pour vider le camp d'ici à la fin de l'année, il reste surpeuplé. Plus de 30 000 personnes, dont une majorité de Syriens, y vivent toujours. Si la transition politique en cours devait faciliter leur retour, seuls trois convois de Syriens ont quitté le camp depuis janvier. Parmi elles, plusieurs femmes qui ont pu bénéficier d'un des convois et quitté le camp en avril 2025.   De notre envoyé spécial à Deir Ezzor, Dans une région désertique et marginalisée, toujours marquée par l'influence de Daech, Khadija, la vingtaine, écarte le drap qui lui sert de porte. À l'intérieur, le sol est humide, trois matelas, quelques ustensiles de cuisine accrochés au mur. Elle s'excuse presque d'accueillir ainsi : « Ce n'est pas une maison, c'est une étable pour les animaux. Regarde, l'hiver, il pleut ici.  Mais nous n'avons pas le choix, il faut rester là. Pourtant, c'est pire que dans le camp. » Deux garçons se tiennent aux manches élimées de son niqab. Pour les protéger, elle s'était inscrite, pleine d'espoir, sur les listes de sortie du camp d'Al Hol, prison à ciel ouvert rongée par les épidémies et la faim. Veuve d'un combattant pakistanais de Daech, tué dans une frappe de la coalition, et rejetée par sa famille, Khadija n'est plus la bienvenue à Deir Ezzor : « Personne ne nous accepte ici, lorsque l'on marche dans la rue, les gens nous pointent du doigt, ils nous appellent les kidnappeurs de Daech. Nous sommes perçues comme des terroristes qui ont massacré et détruit, mais ça fait longtemps maintenant, il faudrait pouvoir tourner la page. » Difficile d'oublier dans la région de Deir Ezzor, largement détruite par la guerre et toujours marquée par des attaques régulières de cellules de l'État islamique. Une situation désespérée, qui alimente les regrets. Dans un soupir Khadija confesse qu'au moins, dans le camp, elle était parmi les siens : « Nous souhaiterions retourner dans le camp, là-bas, nous avions une tente et personne pour nous en chasser ou nous demander un loyer, nous recevions de l'eau, du pain, des aides, ici, je dois mendier pour un sac de pain, il n'y a pas de travail. On nous a dit que les ONG nous aideraient, mais elles ne font rien. » À lire aussiSyrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale » À quelques dizaines de kilomètres de là, dans le village de Maardin, un carrefour poussiéreux au bord de l'Euphrate, un centre social tente de soutenir ces femmes. Nous y rencontrons Nour, elle aussi revenue d'Al-Hol avec ses cinq enfants : « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale. Vous savez, mon fils ne savait même pas ce qu'était un arbre avant de quitter le camp. Alors pour le moment, le plus important, c'est de fournir une éducation à nos enfants. Ensuite, il faut trouver un travail, parce que nous sommes veuves, et nous ne pouvons pas subvenir aux besoins des petits, qui ont trop souffert. » Pour l'heure, si les enfants sont désormais scolarisés, les résultats du centre en matière d'insertion restent mitigés. Malgré les formations pour apprendre à ouvrir un petit commerce, aucune des quinze femmes présentes ce matin n'a encore réussi à lancer son activité. Coordinateur du projet, Mohammed reste confiant :  « Le centre aide déjà beaucoup à la réintégration, cela prend simplement du temps. Au début, il peut être un peu difficile pour la communauté de s'habituer de nouveau à ces familles. Mais finalement, elles sont d'ici, ce ne sont pas des étrangers. La période de Daech a été difficile pour tout le monde, mais les mentalités changent. » Si les mentalités changent, ces femmes que nous avons rencontrées ne comprennent pas toujours l'opprobre à laquelle elles sont désormais confrontées. À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique

Ici l'Europe
Bartjan Wegter : "Daech recrute les jeunes sur les plateformes de gaming"

Ici l'Europe

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 17:00


Cette semaine, nous recevons Bartjan Wegter, coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme. Dix ans après les attentats qui ont frappé la France, il détaille les mesures mises en place en Europe pour contrer le terrorisme et alerte sur un risque d'attaque toujours élevé.

On marche sur la tête
Pierre-Emmanuel Barré compare la police à Daech : «C'est scandaleux, ce n'est pas un humoriste», affirme une auditrice

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 11:14


Invité : -Benjamin Camboulives, porte-parole d'alternative police CFDT   Débatteurs du jour : -Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles  -Éric Revel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On marche sur la tête
Pierre-Emmanuel Barré compare la police à Daech : «C'est à vomir», dénonce Benjamin Camboulives

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 11:02


Invité : -Benjamin Camboulives, porte-parole d'alternative police CFDT   Débatteurs du jour : -Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles  -Éric Revel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Vostok - La Quotidienne
Hawar, nos enfants bannis: les victimes cachées de Daech

Radio Vostok - La Quotidienne

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025


À cheval entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie, le Kurdistan est une région multiculturelle et multireligieuse. Dans le cadre d'un documentaire belgo-suisse, on découvre à travers des témoignages une crise humanitaire due aux ravages de l'Etat Islamique encore méconnue : des milliers d'enfants, issus des viols des djihadistes, […] The post Hawar, nos enfants bannis: les victimes cachées de Daech first appeared on Radio Vostok.

Radio Vostok
Hawar, nos enfants bannis: les victimes cachées de Daech

Radio Vostok

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025


À cheval entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie, le Kurdistan est une région multiculturelle et multireligieuse. Dans le cadre d'un documentaire belgo-suisse, on découvre à travers des témoignages une crise humanitaire due aux ravages de l'Etat Islamique encore méconnue : des milliers d'enfants, issus des viols des djihadistes, […] The post Hawar, nos enfants bannis: les victimes cachées de Daech first appeared on Radio Vostok.

C ce soir
13 Novembre : Dix ans après, quelle menace ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 64:04


Il y a 10 ans jour pour jour à cette heure-ci, les djihadistes envoyés par Daech avaient déjà frappé le stade de France, les terrasses parisiennes et le carnage était toujours en cours au Bataclan… 130 morts ce soir-là, l'attaque terroriste la plus meurtrière de notre histoire… Dix ans plus tard, la France pleure ses morts, la société essaie encore de réparer ses traumas et espère ne jamais revivre un nouveau 13 novembre… Alors justement qu'en est-il de la menace terroriste islamiste ? Nous allons en débattre ce soir avec nos invités : - Elyamine SETTOUL Sociologue, maitre de conférences au Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Suprémaciste. Anatomie d'un parcours d'ultradroite (Presses de l'Université Paris Cité, 12 septembre 2025)- Jean-François RICARD Premier procureur de la République antiterroriste, auteur d'Antiterrorisme. La traque des jihadistes (avec Gilles Kepel - Plon, 9 octobre 2025)- Jean-François COLOSIMO Historien, documentariste, essayiste, éditeur, auteur d'Occident, ennemi mondial n°1 (Albin Michel, avril 2024)- Anne-Clémentine LARROQUE Historienne des islamismes, chargée de cours à Sciences Po Paris- Soren SEELOW Journaliste au Monde, spécialiste des questions de terrorisme, auteur de La Cellule. Enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 (Les Arènes BD, août 2021)- Negar HAERI Avocate pénaliste au barreau de Paris

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : L'État islamique au Khorasan, un projet global

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 58:22


durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après l'effondrement de Daech en Irak et en Syrie, le groupe terroriste s'est replié dans les zones tribales entre le Pakistan et l'Afghanistan sous le nom d'État islamique au Khorasan (EI-K). Certes réduite, sa capacité de nuisance reste importante dans la région, mais aussi à l'international. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Chaudet spécialiste de la géopolitique des mondes turco-persan et himalayen, chercheur associé à l'IFEAC; Lukas Aubin directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de la géopolitique de la Russie

Accents d'Europe
L'Europe face au défi jihadiste

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery.     Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller.     Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait.     La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.

Accents d'Europe
L'Europe face au défi jihadiste

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery.     Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller.     Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait.     La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.

Les histoires de 28 Minutes
Ta-Nehisi Coates / Djihadisme au Mali : risque de déflagration en Afrique ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 45:16


L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Parler, c'est résister : le langage comme arme politique pour l'américain Ta-Nehisi CoatesJournaliste, écrivain, professeur d'université, scénariste : Ta-Nehisi Coates est sûrement l'un des penseurs afro-américains les plus influents de sa génération. Il publie "Le message" (éditions Autrement), un essai écrit après différents voyages dans trois lieux de conflits : au Sénégal, en Caroline du Sud et en Palestine. L'écrivain revient sur le pouvoir de l'écriture et à quel point elle peut être une arme. Il démystifie, entre autres, les récits sur l'île de Gorée, lieu symbolique de l'esclavagisme, questionne la déclaration d'indépendance des États-Unis et s'interroge sur les mécanismes de ségrégation en Palestine. Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde".  Enfin, Xavier Mauduit revient sur la grâce accordée à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour nous parler de Dostoïevski, lui-même gracié en son temps. Théophile Cossa s'intéresse au fonctionnement de l'économie fragile des trains-couchettes et donne quelques idées de trains de nuit à tester. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Djihadisme au Mali : risque de déflagration en Afrique ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 22:55


L'émission 28 minutes du 13/11/2025 Mali : l'Afrique, nouvel épicentre du djihadisme et du terrorisme dans le monde ? La France a appelé, il y a quelques jours, ses ressortissants à quitter au plus vite le Mali en raison de la menace djihadiste. Bamako, la capitale du pays, est encerclée par les troupes du JNIM, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans. Depuis deux mois, ce groupe islamiste proche d'Al-Qaida, impose de nombreux blocus sur des villages, dont les convois de carburant. L'objectif du groupe est d'imposer un "calife", selon le chef des services de renseignements extérieurs français. La terreur règne dans le pays. Vendredi dernier, Mariam Cissé, tiktokeuse malienne âgée de 20 ans, a été exécutée en public pour avoir publié des vidéos en faveur de la junte au pouvoir. Dirigée par le général Assimi Goïta, cette dernière avait demandé la fin de l'opération Barkhane au Mali en 2022. Depuis, les troupes françaises ont été remplacées par les forces russes, Africa Corps, milices ayant succédé à Wagner, qui se retrouvent elles-mêmes piégées par le groupe djihadiste. Le JNIM, proche d'Al-Qaida mais aussi de plusieurs émanations de Daech, est-il une menace pour la France ?On en débat avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste de la diplomatie africaine et Anna Sylvestre-Treiner, chef du service Afrique au "Monde".  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

T'as qui en Histoire ?
126. Les attentats de Paris: 13 novembre 2015

T'as qui en Histoire ?

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 21:33


21h, un vendredi 13 novembre ordinaire. Les terrasses du 10e et du 11e sont pleines, le Stade de France chante, le Bataclan vibre.Quelques minutes plus tard, Paris sombre dans l'horreur.130 morts. Des centaines de blessés. La plus grave attaque terroriste sur le sol français depuis 1945.Comment l'État islamique a-t-il frappé au cœur de la capitale ?Et comment cette nuit tragique s'est-elle déroulée, minute par minute ?#3ème #Terminale #EMC***T'as qui en Histoire ? * : le podcast qui te fait aimer l'Histoire ?Pour rafraîchir ses connaissances, réviser le brevet, le bac, ses leçons, apprendre et découvrir des sujets d'Histoire (collège, lycée, université)***✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com*** Sur les réseaux sociaux ***Instagram : @tasquienhistoireTiktok : @tasquienhistoire Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoireX (Twitter) : @AsHistoire *** Crédits Sonores ***Attentats Stade de France - Écoutez l'explosion en plein match@enmodereplayhttps://www.youtube.com/shorts/pEBKpk8iju4 Le CarillonTémoignage de Manon, rescapée du 13 novembre 2015Extrait du documentaire « 13 novembre, nos vies en éclats »@francetvhttps://www.youtube.com/shorts/MGUymmnE9jM Attentats du 13-Novembre : retour sur une nuit d'horreur • FRANCE 24@France24https://www.youtube.com/watch?v=eWF3NRl7OAc Le BataclanRescapée du Bataclan, Coralie revient sur son traumatisme au fil des ansExtrait du documentaire « 13 novembre, nos vies en éclats »@francetvhttps://www.youtube.com/watch?v=j8JvS3XABi8 Attentat paris 13 Novembre 2015 / Discours de François Hollande@Zapnethttps://www.youtube.com/watch?v=OYKmQ2roIEo Fin de cavale pour Salah Abdeslam@BFMTVhttps://www.youtube.com/watch?v=0HWo7r4Sgx0 Les mots justes de Sting avant le concert hommage au Bataclan@LeHuffPosthttps://www.youtube.com/watch?v=kDpx5NV9IgQ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vertigo - La 1ere
Hawar, nos enfants bannis documentaire de Pascale Bourgaux

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 4:37


En 2014, Daech envahit le nord de lʹIrak, où vit la communauté yézidi. Ils séparent les familles, assassinent les hommes et kidnappent les femmes et les petites filles, "offertes" aux djihadistes. Le documentaire suit, des années plus tard, " Ana ", qui parle sous anonymat, victime de viol lors de sa captivité. Revenue chez elle, sa famille lʹa contrainte à se séparer de sa fille quʹelle nʹa plus vue depuis 4 ans. Alors quʹelle sʹapprête à la retrouver enfin, " Ana " raconte son double calvaire. https://www.youtube.com/watch?v=MlxTTTnaDUQ

C ce soir
13 Novembre : 10 ans après, comment nos vies ont changé ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 65:30


C'était il y a 10 ans… 10 ans déjà, 10 ans seulement, et pour certains d'entre nous c'était hier… Le vendredi 13 novembre 2015, une soirée d'automne anormalement douce dans la capitale, qui va basculer dans l'horreur et modifier en profondeur le pays… Ce soir-là, entre le stade de France, les terrasses parisiennes et le Bataclan, les djihadistes envoyés par Daech tuent 130 personnes, en blessent plus de 400 autres et traumatisent l'ensemble de la société française… Alors, 10 ans après, sommes-nous sortis de cette nuit du 13 novembre ? 10 ans après, que retient la mémoire collective ? Nous allons en parler ce soir avec nos invités :▶︎ Gaëlle Blessée au Bataclan, membre de l'association "13onze15 Fraternité et Vérité"▶︎ Aurélie Silvestre Écrivaine, autrice de « Déplier le coeur » aux éditions du Seuil (10.10.25)▶︎ Denis Peschanski Historien, directeur de recherche émérite au CNRS, responsable du projet Équipex MATRICE, et co-responsable de « Programme 13-Novembre », co-auteur de « Faire face. Les Français et les attentats du 13 novembre 2015 » aux éditions Flammarion (29.10.25)▶︎ Jean-Xavier de Lestrade Documentariste et réalisateur de la série "Des vivants" disponible sur France TV▶︎ François Hollande Ancien Président de la République, député PS de Corrèze

Les colères du monde
Journal 11/11/2023

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025


La Syrie rejoint officiellement la Coalition internationale contre Daech, un tournant majeur rendu possible par des mois de coopération avec Washington. Ce rapprochement découle d'une série de gestes politiques et sécuritaires initiés par le gouvernement d'Ahmad al-Charia. Damas a expulsé plusieurs chefs de groupes palestiniens armés, intensifié ses opérations contre l'État islamique et engagé un dialogue direct avec le Commandement central américain.

L’Heure du Monde
Financement du terrorisme : le cimentier Lafarge face à la justice [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 17:18


Le procès du groupe Lafarge et de huit anciens responsables, soupçonnés d'avoir payé des groupes jihadistes, dont le groupe Etat islamique, en Syrie jusqu'en 2014 dans le but d'y maintenir l'activité d'une cimenterie, s'est ouvert mardi 4 novembre 2025, à Paris. La société et les anciens cadres doivent comparaître devant le tribunal correctionnel jusqu'au 16 décembre pour financement d'entreprises terroristes, et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales.Comment l'entreprise en est-elle arrivée à collaborer avec Daech ? Sous quelle forme a-t-elle financé l'organisation terroriste ? Ce procès peut-il aboutir à une condamnation ? Pour bien comprendre cette affaire tentaculaire, nous vous proposons de réécouter ce dialogue enregistré avec le journaliste du Monde Christophe Ayad, en novembre 2022. À l'époque, Lafarge venait de plaider coupable aux Etats-Unis et de payer 778 millions de dollars pour éviter un procès, dans le volet judiciaire américain. Dans cet épisode, Christophe Ayad, spécialiste du terrorisme, nous explique de quelle manière Lafarge a aidé différents groupes terroristes en Syrie pour y maintenir son activité.Un épisode de Madjid Bennaceur. Réalisation : Quentin Tenaud. Musique du générique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Le cimentier Lafarge en procès / Le commerce en ligne hors de contrôle ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 45:36


L'émission 28 minutes du 04/11/2025 Financement du terrorisme islamiste en Syrie : le procès Lafarge, un procès historique ?Mardi 4 novembre, devant le tribunal correctionnel de Paris, s'est ouvert le procès du cimentier Lafarge, après huit ans et demi d'enquête. Le groupe français est accusé d'avoir versé plusieurs millions d'euros à des groupes djihadistes, dont l'État islamique, entre 2013 et 2014, afin de maintenir l'activité d'une de ses cimenteries à Jalabiya, au nord de la Syrie. Neuf prévenus se trouvent sur le banc des accusés, dont des anciens cadres du groupe, des intermédiaires syriens, ainsi que la société Lafarge elle-même. Ils sont poursuivis pour “financement du terrorisme” et pour certains, “non-respect de sanctions financières internationales”. Pour comprendre cette affaire, nous recevons Marie-Christine Tabet et Christophe Dubois, auteurs de l'enquête “La part du diable. Le pacte secret entre Lafarge et Daech”, publié aux éditions Stock en 2025. Poupées sexuelles sur Shein : les plateformes de e-commerce sont-elles hors de contrôle ?À quelques jours de l'ouverture de son espace au BHV, à Paris, l'entreprise de e-commerce chinoise Shein a été signalée à la justice par la DGCCRF pour la vente de “poupées sexuelles d'apparence enfantine” sur le site du groupe. L'entreprise assure avoir depuis retiré tous les produits en question de sa plateforme. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, l'a menacée d'interdiction en France en cas de récidive. Ce n'est pas la première fois qu'un géant chinois du e-commerce est dans le collimateur des autorités françaises ou européennes. En juillet dernier, la Commission européenne accusait le site de commerce en ligne Temu de violer sa législation sur les services numériques (DSA) notamment à cause de l'absence de contrôle sur les produits proposés. Fin avril, le gouvernement présentait un plan d'action pour réguler et sécuriser le commerce en ligne, avec le projet de tripler les contrôles douaniers et de mettre en place un prélèvement forfaitaire sur chaque colis importé.Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à la remise du prix Goncourt aujourd'hui et nous parle des prix littéraires. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon où un retraité  a utilisé une cabine téléphonique pour faire le deuil de son cousin. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

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Enfants de Daech : comment effacer le traumatisme ? - 02/11

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Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 19:57


Dominique Rizet, en compagnie de Pauline Revenaz, revient sur de grandes affaires policières et judiciaires faisant l'actualité. Chaque week-end, l'émission pilotée par Philippe Gaudin avec à ses côtés Dominique Rizet, consultant police/justice BFMTV, traite d'un événement majeur de la semaine, ainsi que d'autres affaires qui sont revenues sur le devant de la scène. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Un Afghan de 20 ans, soupçonné d'être un relais de Daech, placé en détention provisoire

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 1:28


Chaque jour, retrouvez les journaux de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Brief
EXTRAIT - Un Afghan de 20 ans, soupçonné d'être un relais de Daech, placé en détention provisoire

Le Brief

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 1:28


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Le magazine de la rédaction
Syrie : sur la trace des passeurs d'antiquités

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 58:28


durée : 00:58:28 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Des décennies de dictature, puis la guerre, puis Daech, ont mis à sac le patrimoine archéologique syrien. Mais depuis la chute d'Assad, les pillages continuent : trafics, fouilles clandestines et marchés parallèles menacent encore les derniers témoins d'une civilisation millénaire. - réalisation : Alison Vicrobeck - invités : Sunna Altnoder Chef de l'Unité "Patrimoine mobilier et Musées" à l'Unesco

Europe 1 - L'interview d'actualité
Faut-il abroger ou renégocier l'accord franco-algérien de 1968 ?

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 6:40


Invités :  - Pascale Piera, eurodéputée RN et magistrat pénaliste - Jean-Marie Pontaut, journaliste d'investigation, co-auteur de Daech, la contre-attaque. Enquête sur le nouveau visage de l'Etat islamique (Ed. de l'Observatoire, paru le 29 octobre) Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Popularité historiquement basse : la rupture s'accentue entre E.Macron et les Français

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 7:15


Invités :  - Pascale Piera, eurodéputée RN et magistrat pénaliste - Jean-Marie Pontaut, journaliste d'investigation, co-auteur de Daech, la contre-attaque. Enquête sur le nouveau visage de l'Etat islamique (Ed. de l'Observatoire, paru le 29 octobre) Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Comment l'organisation Daech se reconstruit-elle dans l'ombre ?

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 13:43


Invités :  - Pascale Piera, eurodéputée RN et magistrat pénaliste - Jean-Marie Pontaut, journaliste d'investigation, co-auteur de Daech, la contre-attaque. Enquête sur le nouveau visage de l'Etat islamique (Ed. de l'Observatoire, paru le 29 octobre) Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Xung đột Gaza: Liệu có thể buộc Hamas hạ vũ khí ?

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 9:41


Kế hoạch hòa bình cho Gaza của tổng thống Mỹ Donald Trump được các bên xung đột chấp thuận và giai đoạn một đã nhanh chóng được triển khai vào giữa tháng 10/2025. Lần đầu từ kể khi xung đột bùng nổ cách nay hai năm, viễn cảnh hòa bình lâu dài cho Gaza hé mở. Giải giáp lực lượng quân sự của Hamas là đòi hỏi chủ yếu của Israel để tổ chức mà nhiều nước phương Tây coi là « khủng bố » này không còn là mối đe dọa với Nhà nước Do Thái. Tổ chức Hamas không tự nguyện buông súng và để ngỏ khả năng gắn liền vấn đề này với sự ra đời của một Nhà nước Palestine có chủ quyền. Theo giới quan sát, viễn cảnh giải giáp lực lượng Hamas, một nội dung chính trong kế hoạch hòa bình 20 điểm của tổng thống Mỹ, có khả năng thực thi được hay không là một vấn đề còn hoàn toàn để ngỏ. Hamas suy yếu, buộc phải chấp nhận thỏa thuận « hạ vũ khí » Sau khi kế hoạch 20 điểm của tổng thống Mỹ được công bố, chuyên gia về chiến tranh đô thị John Spencer, Học viện Quân sự Hoa Kỳ tại West Point, một người thân cận với thủ tướng Israel Netanyahu, tỏ ra rất tin tưởng vào viễn cảnh thực thi việc tước vũ khí của Hamas: « Kế hoạch 20 điểm được thảo ra là một kế hoạch hòa bình toàn diện, hoàn toàn loại bỏ Hamas khỏi vai trò là một tác nhân. Nếu mọi điểm của kế hoạch đó được tuân thủ thì sẽ không còn Hamas nữa. Hamas sẽ không có vai trò gì trong các nỗ lực chính trị, thậm chí là trong các hoạt động xây dựng xã hội trong tương lai. Điều quan trọng nữa là các quốc gia với đa số là người Ả Rập và Hồi giáo đã ký kết vào kế hoạch này. Đây không phải là một thương vụ để đàm phán, mà là một kế hoạch 20 điểm để thực hiện… Dải Gaza sẽ được phi cực đoan hóa và phi quân sự hóa. Hamas sẽ phải từ bỏ tất cả vũ khí. Chắc chắn kế hoạch này là chiến thắng hoàn toàn của Israel, nhưng cũng phục vụ các lợi ích của người Palestine không thuộc Hamas. Người Palestine sẽ có một chính phủ mới. Sẽ có một chương trình giáo dục giải cực đoan, và thậm chí cả con đường hướng tới quyền tự quyết của người Palestine nói chung. Kế hoạch này mang lại nhiều tiềm năng nhất cho hòa bình, không chỉ cho Gaza mà còn cho người dân Palestine. » Đọc thêm : Israel và Hamas đạt thỏa thuận về giai đoạn đầu trong kế hoạch hòa bình của Trump cho Gaza Tuy nhiên, thách thức của việc thực thi mục tiêu giải giới lực lượng vũ trang Hamas nằm ngay trong các điều khoản của kế hoạch này. Theo nhà nghiên cứu David Rigoulet-Roze, Viện Phân tích Chiến lược Pháp (IFAS), chuyên gia về các cuộc xung đột ở Trung Đông, điều 13 của kế hoạch quy định việc « phi quân sự hóa » bao gồm phá hủy cơ sở hạ tầng quân sự (đường hầm, kho vũ khí và xưởng sản xuất vũ khí), nhưng hiện tại vẫn chưa có thỏa thuận cụ thể về việc giám sát quá trình này. Trong chuyến công du mới đây tại Israel, phó tổng thống Mỹ J.D Vance thừa nhận là không có thời hạn cụ thể cho việc giải giáp Hamas. Sau hai năm chiến tranh, Hamas vẫn là một thế lực Theo giới chuyên gia, hai năm sau khi xung đột bắt đầu, lực lượng Hamas vẫn bám trụ vững chắc ở dải Gaza, mặc dù suy yếu nhiều. Hiện chưa có số liệu thống kê chính xác về tổn thất của phong trào Hồi giáo này. Nhiều nguồn tin đưa ra con số từ 8.000 đến 12.000 chiến binh thiệt mạng trong hai năm chiến tranh, trên tổng số 25.000 đến 30.000 chiến binh Palestine trước vụ khủng bố ngày 07/10/2023.  Hamas có thể vẫn tiếp tục tuyển mộ thêm đến 15.000 chiến binh trong thời gian chiến tranh chống Israel, theo một số nguồn tin Mỹ, được trang mạng Bỉ RTL trích dẫn. Theo truyền thông Anh quốc, chỉ vài giờ sau khi lệnh ngừng bắn được thực thi, Hamas đã ngay lập tức triển khai đến 7.000 chiến binh trên những vùng đất mà Israel rút quân. Một số giới chức Hamas cho biết mục tiêu là để bảo đảm an ninh chống lại những kẻ trộm cướp và các băng đảng người Palestine được sự hậu thuẫn của quân đội Israel trước đây. Đọc thêm - Trung Đông : Phe Hamas từ chối cam kết giải giáp Hamas sở hữu một kho vũ khí đa dạng, bao gồm vũ khí hạng nhẹ, hỏa tiễn tự chế và drone thô sơ. Theo ghi nhận năm 2018 của Small Arms Survey, một chương trình nghiên cứu chuyên về vũ khí của Thụy Sĩ, Hamas từ lâu đã phát triển một ngành công nghiệp tại chỗ để sản xuất hỏa tiễn từ các vật liệu dân dụng. Dự trữ vũ khí của Hamas được đánh giá là phân tán, rất khó truy tìm. Sức mạnh Hamas (1) : Hệ thống đường hầm hàng trăm cây số Sức mạnh quân sự của Hamas một phần chủ yếu dựa vào các hệ thống đường hầm nằm sâu trong lòng đất dài hàng trăm cây số, và các đô thị ở dải Gaza được Hamas dày công xây dựng để biến thành các thành lũy khó chinh phục. Chuyên gia về chiến tranh đô thị John Spencer nhận định hệ thống đường hầm quân sự nhưng gắn liền với các công trình dân sự, và hệ thống phòng thủ đô thị nói chung ở Gaza là độc nhất vô nhị : « Hamas cai quản dải Gaza từ năm 2005 đã chi hơn một tỷ đô la cho hệ thống đường hầm phức hợp ước tính dài hơn 350 dặm, dành cho mục đích quân sự, nằm bên dưới các khu vực đô thị của Gaza, bắt đầu từ ngay dưới các tòa nhà cho đến hơn độ sâu khoảng 60 mét dưới lòng đất. Không chỉ đường hầm, mà mọi khía cạnh của môi trường Gaza đã được Hamas chuẩn bị cho chiến tranh trong vòng 20 năm, kể từ khi họ nắm quyền vào năm 2007. Nhưng trước đó nữa, ngay cả trong giai đoạn Israel chiếm đóng dải Gaza (cho đến năm 2005), Hamas đã xây dựng nhiều đường hầm vì mục tiêu quân sự. Đó là một điều rất độc đáo và thực sự độc nhất vô nhị trong lịch sử chiến tranh đô thị. Trong lịch sử, hầu hết các trận chiến đô thị đều là nơi mà bên phòng thủ có rất ít thời gian chuẩn bị. Càng có nhiều thời gian chuẩn bị phòng thủ thì chiến tranh càng kéo dài và càng tàn khốc. Một số trận chiến lớn nhất trong lịch sử chiến tranh đô thị như Stalingrad về cơ bản là giao tranh giữa hai lực lượng quân đội trên địa hình đô thị. Trận chiến đô thị lớn nhất kể từ Đệ nhị Thế chiến II, trước chiến tranh Ukraina, là trận Mosul, một trận chiến kéo dài chín tháng để giành lại thành phố từ tay tổ chức Nhà nước Hồi giáo. Phải huy động đến hơn 100.000 quân, lực lượng an ninh Irak mới giành lại được thành phố (có từ 3.000 đến 5.000 quân cố thủ), vì Daech đã có hai năm chuẩn bị phòng thủ. Trong khi tại thành phố lớn như Gaza, Hamas đã có 20 năm chuẩn bị. Bên dưới mỗi bước chân người đi đường đều có một đường hầm. Về cơ bản, mọi ngôi nhà đều đã được quân sự hóa, hầu hết đều có kho chứa bom, thiết bị nổ tự chế hoặc vị trí bắn tỉa. » Sau hai năm chiến tranh, với khoảng 80% khu vực Gaza bị phá hủy, và 90% vũ khí hạng nặng của Hamas bị tiêu hủy, theo quân đội Israel, Hamas không còn là mối đe dọa trực tiếp với Israel, nhưng 60% của hệ thống đường hầm 500, 600 km vẫn còn nguyên vẹn, theo số liệu của chính Israel. Sức mạnh của Hamas không chỉ ở hệ thống đường hầm quân sự độc nhất vô nhị này, mà một phần chủ yếu nằm ở việc tại dải Gaza, Hamas không có đối thủ cạnh tranh. Theo nhà nghiên cứu Hugh Lovatt, chuyên về Trung Đông và Bắc Phi tại Hội đồng Quan hệ Đối ngoại Châu Âu, Hamas không thể sụp đổ, do các nhóm đối địch « không có đủ sức mạnh quân sự để đạt được điều này » và « cũng không có được sự ủng hộ của người Palestine, nhất là khi họ bị mất uy tín do mối quan hệ với Israel ». Sức mạnh Hamas (2): Từ phong trào thuần túy tôn giáo đến bàn tay sắt tại Gaza Về nguồn gốc của tổ chức độc quyền thống trị dải Gaza từ năm 2006, nhà xã hội học chính trị Laetitia Bucaille, Viện INALCO và Trung tâm CESMA, tác giả cuốn « Gaza quel avenir ? » (Tương lai nào cho Gaza ?) vừa ra mắt, nhấn mạnh đến quan hệ với Huynh đệ Hồi giáo, một tổ chức tôn giáo với tham vọng chính trị mang tầm vóc khu vực (Radio France) : « Hamas là từ viết tắt tiếng Ả Rập của Phong trào Kháng chiến Hồi giáo, được thành lập vào cuối năm 1987, thời điểm bắt đầu Intifada lần thứ nhất, tức phong trào phản kháng của người Palestine chống lại ách cai trị của Isarel. Phong trào này là một nhánh chính trị của tổ chức Huynh đệ Hồi Giáo. Chúng ta biết là Huynh đệ Hồi giáo bắt đầu thành lập các mạng lưới hoạt động tại các vùng lãnh thổ Palestine vào cuối những năm 1970, được Ả Rập Xê Út và Koweit tài trợ. Các thế lực này dựa vào việc tái Hồi giáo hóa xã hội để chuẩn bị về dài hạn tái chiếm Palestine. Với họ, chủ nghĩa dân tộc Ả Rập thế tục đã thất bại, và họ tin tưởng lực lượng tiếp nối giúp đạt được mục tiêu này chính là Hồi giáo. » Hamas độc quyền thống trị tại dải Gaza sau cuộc bầu cử năm 2006. Nhà nhân chủng học Đức Susanne Schroter, trong bộ phim tài liệu « Hệ thống Hamas » (của Arte), mô tả « sau chiến thắng bầu cử, họ đã tấn công Fatah, một phong trào chính trị yếu hơn, bằng những hành động cực kỳ tàn bạo. Bắn người tại nơi làm việc, buộc họ phải rời bỏ nhà cửa, trục xuất họ khỏi đất nước. Hamas đã bộc lộ bản chất thật sự của mình và gửi một thông điệp rõ ràng đến người dân Palestine: Không có sự phản đối nào được dung thứ. » Đọc thêm - Điểm lại lịch sử tranh đấu vì độc lập: Từ "20 năm bị xóa sổ" đến Nhà nước Palestine Nhà sử học Đức Ulrik Becker, cũng trong bộ phim tài liệu nói trên, nhấn mạnh đến việc tổ chức Hồi giáo này, trong thời gian độc quyền kiểm soát Gaza, đã truyền bá rộng rãi tư tưởng thánh chiến dân tộc chủ nghĩa chống Israel cho trẻ em, ngay từ trong nhà trường : « Điều tôi thấy bi thảm và đặc biệt khủng khiếp là hệ tư tưởng hiếu chiến và bài Do Thái này đang được gieo rắc vào đầu óc trẻ em từ rất nhỏ. Thật đáng sợ khi thấy ý tưởng hy sinh bản thân vì lý tưởng thánh chiến lại xuất hiện trong sách giáo khoa và trong mọi môn học. Ví dụ, trong môn toán, có những bài tập như, ‘‘chênh lệch giữa số liệt sĩ bị giết trong cuộc Intifada đầu tiên với cuộc Intifada thứ hai là bao nhiêu ?'' hoặc trong môn vật lý, ‘‘dùng ná cao su để nhắm vào người Israel, cần tính toán góc bắn như thế nào'' ». Vòng xoáy hận thù Israel – Palestine: Mảnh đất màu mỡ cho Hamas và quyền lực của Netanyahu Kế hoạch hòa bình 20 điểm cho Gaza của tổng thống Mỹ không xác định rõ lộ trình giải giáp Hamas, không có thời hạn cho việc phi quân sự hóa Gaza. Sau hai năm chiến tranh, bất chấp các tổn thất nặng nề, lực lượng quân sự Hồi giáo dân tộc chủ nghĩa Hamas vẫn còn sở hữu hàng trăm cây số đường hầm, được coi là căn cứ địa vững chắc. Đông đảo người dân Palestine tại vùng đất này, đặc biệt là giới trẻ dường như vẫn tin theo tư tưởng dân tộc chủ nghĩa Hồi giáo chống Israel mà Hamas truyền bá sâu rộng. Chưa kể các hậu thuẫn to lớn từ Qatar hay Thổ Nhĩ Kỳ (xem thêm : Thổ Nhĩ Kỳ và Palestine bàn cách viện trợ nhân đạo cho Gaza không qua Israel, RFI). Làm thế nào có thể giải giới được tổ chức Hamas tại dải Gaza trong những điều kiện như vậy ? Đọc thêm : Hòa bình cho Gaza: Vì sao « kế hoạch » của Trump có nguy cơ đổ bể ? Theo nhiều chuyên gia, để chấm dứt vòng xoáy hận thù miên viễn, cần trở lại cái gốc của vấn đề. Đó là đòi hỏi công nhận một nhà nước Palestine có chủ quyền tại các vùng đất đã được quốc tế nhìn nhận. Cho đến nay, cản trở cho hòa bình đến từ cả hai phía. Chuyên gia về xung đột Palestine – Israel Laetitia Bucaille nhận định : « Kể từ Hiệp định Oslo, Hamas đã cố gắng khẳng định vị thế của mình trên chính trường với tư cách là một đối tác chính trị. Nhưng họ chưa bao giờ trở thành một đối tác như vậy với cả Israel lẫn phương Tây, bởi đòi hỏi trước hết là Hamas phải từ bỏ bạo lực, công nhận Hiệp định Oslo và công nhận Israel. Nhưng rõ ràng, Hamas không muốn thực hiện ba điều kiện này nếu không nhận lại bất cứ điều gì. Vì vậy, họ chưa bao giờ làm được điều đó. » Một số chuyên gia, như nhà nghiên cứu Sébastien Boussois (La Tribune), chỉ trích việc chính quyền Israel của thủ tướng Netanyahu trong một thời gian dài xem việc dung dưỡng Hamas như là một thủ đoạn ngăn cản việc khẳng định một nhà nước Palestine độc lập, góp phần làm tình hình thêm trầm trọng. “Hoà bình bằng vũ lực” hay Chung sống hòa bình ? Việc Israel muốn chấm dứt mối đe dọa Hamas cần gắn liền với việc Tel Aviv công nhận Nhà nước Palestine, đình chỉ việc xâm chiếm các vùng đất Palestine. Trả lời RFI, chuyên gia về Trung Đông, giáo sư Jean-Paul Chagnollaud, chủ tịch Viện Nghiên cứu về Trung Đông – Địa Trung Hải (IReMMO) nhận định : « Nếu có một điều không bao giờ hiệu quả, đó là hòa bình bằng vũ lực. Hành động kiểu này sẽ chỉ tạo ra các lực lượng đối kháng và bạo lực đối kháng. Hòa bình thực sự chỉ có thể được thiết lập khi lợi ích của tất cả các bên được xem xét trong một thỏa hiệp rộng rãi mang tầm vóc lịch sử. Nếu chỉ là hòa bình bằng vũ lực, bằng cách ném bom Liban, ném bom Syria, v.v., chúng ta sẽ có một giai đoạn mà đối phương bị khuất phục, điều không thể phủ nhận được. Nhưng đó chỉ là sự thống trị của kẻ ngạo mạn. Sau đó, một khi khói lửa lắng xuống, người ta sẽ lại phải đối diện với cùng các vấn đề tương tự, nhưng trầm trọng hơn. Đọc thêm - Hòa bình cho Gaza và lợi ích của gia đình Trump : Một công đôi việc Câu hỏi đầu tiên mà chúng ta đặt ra là lệnh ngừng bắn và thỏa thuận đình chiến này sẽ hướng đến điều gì ? Sẽ đi theo hướng thuần túy kinh tế-thương mại như tổng thống Mỹ Donald Trump đã vạch ra ? Hay từ đây chúng ta sẽ nghĩ đến một điều gì khác mang tính toàn thể hơn, như hướng đến thực thi giải pháp hai Nhà nước Israel và Palestine cùng tồn tại ? Đối với tôi, đó là lựa chọn khả dĩ duy nhất. Nhưng hiện tại không có gì là chắc chắn cả. »

Julien Cazarre
La séquence de Julien Cazarre - La réunion après la polémique Daech Daech on t'enc... – 20/10

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 5:07


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Reportage International
Syrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:10


Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents.  De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « ​​​​​​​Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « ​​​​​​​On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « ​​​​​​​Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.

Reportage international
Syrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:10


Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents.  De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « ​​​​​​​Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « ​​​​​​​On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « ​​​​​​​Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.

L'oeil de...
"Sébastien Lecornu est sur un double poste : à la fois Premier ministre et recruteur chez Daech"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:35


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Sébastien Lecornu est sur un double poste : à la fois Premier ministre et recruteur chez Daech"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:35


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Humour
L'œil de Philippe Caverivière - "Sébastien Lecornu est sur un double poste : à la fois Premier ministre et recruteur chez Daech"

RTL Humour

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:35


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
47 Français en lien avec Daech seront jugés en Irak

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 19:51


durée : 00:19:51 - Journal de 12h30 - 47 djihadistes français détenus par les Kurdes de Syrie ont été remis à l'Irak, en vue d'être jugés.

Le journal de 12h30
47 Français en lien avec Daech seront jugés en Irak

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 19:51


durée : 00:19:51 - Journal de 12h30 - 47 djihadistes français détenus par les Kurdes de Syrie ont été remis à l'Irak, en vue d'être jugés.

Reportage International
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Reportage international
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

7 milliards de voisins
Grandir en France, à l'ombre de Daech

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 48:30


Au début des années 2000, l'organisation État islamique n'en est encore qu'à ses prémices. L'idéologie salafo-djihadiste qui endeuillera la France 15 ans plus tard avec les attentats contre le journal Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre en plein Paris, n'est pas encore connue du grand public. Elle commence pourtant à infuser au sein des familles françaises notamment au cœur du 19ème arrondissement de Paris. (Rediffusion) Des dizaines de jeunes se radicalisent, s'entraînent, se forment au maniement des armes et finissent par rejoindre l'Irak ou la Syrie pour mener le djihad. Ces futurs combattants de Daech, sont aussi des maris, des fils ou des frères et entraîneront parfois avec eux toute leur famille. Que se passe-t-il réellement dans l'intimité de ces foyers gangrenés par l'idéologie djihadiste ? Quelle place et quel rôle pour les femmes, sœurs ou mères de djihadistes ?   Avec : • Magalie Serre, journaliste, réalisatrice de documentaires d'enquêtes. Co-autrice avec Fatma du livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025) • Fatma, survivante, sœur de Boubaker El Hakim considéré comme un «émir français» de Daech. Elle raconte son histoire dans le livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025), co-écrit avec Magalie Serre.  En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Le blogueur burundais Ferdinand Mbonihankuye est parti à la rencontre des communautés burundaises revigorées par l'exploitation des eaux souterraines.   Lalatiana Rafidison enquête sur l'accès aux cantines scolaires dans son pays, Madagascar, et se demande comment améliorer cette situation. Le blogueur camerounais Séraphin Ebodé s'interroge sur le traitement réservé par la France à ses crimes coloniaux comme le massacre de Thiaroye. Cette émission est une rediffusion du 16 janvier 2025.   Programmation musicale :  ► Revolution - Helly Luv ► Tazidert – Bombino.

7 milliards de voisins
Grandir en France, à l'ombre de Daech

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 48:30


Au début des années 2000, l'organisation État islamique n'en est encore qu'à ses prémices. L'idéologie salafo-djihadiste qui endeuillera la France 15 ans plus tard avec les attentats contre le journal Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre en plein Paris, n'est pas encore connue du grand public. Elle commence pourtant à infuser au sein des familles françaises notamment au cœur du 19ème arrondissement de Paris. (Rediffusion) Des dizaines de jeunes se radicalisent, s'entraînent, se forment au maniement des armes et finissent par rejoindre l'Irak ou la Syrie pour mener le djihad. Ces futurs combattants de Daech, sont aussi des maris, des fils ou des frères et entraîneront parfois avec eux toute leur famille. Que se passe-t-il réellement dans l'intimité de ces foyers gangrenés par l'idéologie djihadiste ? Quelle place et quel rôle pour les femmes, sœurs ou mères de djihadistes ?   Avec : • Magalie Serre, journaliste, réalisatrice de documentaires d'enquêtes. Co-autrice avec Fatma du livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025) • Fatma, survivante, sœur de Boubaker El Hakim considéré comme un «émir français» de Daech. Elle raconte son histoire dans le livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025), co-écrit avec Magalie Serre.  En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Le blogueur burundais Ferdinand Mbonihankuye est parti à la rencontre des communautés burundaises revigorées par l'exploitation des eaux souterraines.   Lalatiana Rafidison enquête sur l'accès aux cantines scolaires dans son pays, Madagascar, et se demande comment améliorer cette situation. Le blogueur camerounais Séraphin Ebodé s'interroge sur le traitement réservé par la France à ses crimes coloniaux comme le massacre de Thiaroye. Cette émission est une rediffusion du 16 janvier 2025.   Programmation musicale :  ► Revolution - Helly Luv ► Tazidert – Bombino.

Choses à Savoir
Quelle est la différence entre les Frères musulmans et les salafistes ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 2:28


Les Frères musulmans et les salafistes sont deux courants importants de l'islam sunnite contemporain, souvent confondus dans le discours public. Pourtant, ils ont des objectifs, des méthodes et des visions du monde bien distincts, même s'ils partagent parfois certains points doctrinaux.Origine et histoireLes Frères musulmans sont un mouvement islamiste né en Égypte en 1928, fondé par Hassan al-Banna. Leur objectif est de réislamiser la société par le bas, en utilisant l'éducation, la prédication et l'action politique. Ils considèrent l'islam comme un système global englobant la foi, la politique, l'économie et la société. Très tôt, le mouvement a cherché à influencer les institutions et à participer à la vie politique dans plusieurs pays arabes (Égypte, Jordanie, Tunisie, etc.).Les salafistes, quant à eux, ne forment pas une organisation unique, mais plutôt un courant de pensée qui cherche à revenir à l'islam des origines, tel qu'il aurait été pratiqué par les "salaf" (les pieux ancêtres des trois premières générations de musulmans). Ce courant prend son essor au XIXe siècle, mais se développe fortement au XXe siècle, notamment sous l'influence de l'Arabie saoudite et du wahhabisme.Objectifs et méthodesLes Frères musulmans veulent transformer la société en profondeur pour instaurer, à terme, un État islamique. Ils privilégient souvent une approche graduelle, en s'insérant dans les institutions démocratiques. Ils ont par exemple participé à des élections en Égypte, en Tunisie ou au Maroc.Les salafistes, eux, rejettent généralement la démocratie, qu'ils considèrent comme une innovation étrangère à l'islam. Leur objectif est la pureté doctrinale et rituelle, pas nécessairement la conquête du pouvoir (sauf pour certains groupes armés). Ils se divisent en plusieurs sous-courants :les salafistes quiétistes, centrés sur la prédication apolitique ;les salafistes politiques, qui participent parfois à la vie publique ;et les salafistes djihadistes, comme Al-Qaïda ou Daech, qui prônent la violence pour instaurer un califat.Vision du mondeLes Frères musulmans ont une vision idéologique plus moderne, même si elle est conservatrice : ils acceptent l'usage des médias, du droit constitutionnel, et parfois du pluralisme politique, dans une optique islamique. Ils sont souvent structurés comme des mouvements de masse avec des branches sociales, caritatives, étudiantes.Les salafistes, en revanche, privilégient une lecture littéraliste du Coran et de la Sunna, avec une stricte séparation entre "vrai islam" et "innovations" à rejeter. Ils se méfient des partis, des compromis, et de tout ce qui s'éloigne de l'islam originel.En résuméLes Frères musulmans sont des islamistes politiques réformistes, tandis que les salafistes sont des puristes doctrinaux, méfiants envers la modernité. Les premiers veulent transformer la société par la politique, les seconds veulent préserver la foi par le retour aux sources. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cultures monde
Retours de terrain : Au Puntland somalien, le recul de l'État islamique

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 23:37


durée : 00:23:37 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - En novembre 2024, les forces de sécurité somaliennes appuyées par les États-Unis ont chassé les djihadistes de Daech présents au Puntland. La journaliste Margaux Benn rentre de cette région du nord-est de la Somalie, qui était pendant un temps un des points névralgiques de l'organisation islamiste. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Margaux Benn Journaliste au Figaro, lauréate du prix Albert Londres en 2022

Affaire suivante
[INÉDIT] Attaque à Condé-sur-Sarthe: comment les détenus radicalisés sont-ils pris en charge en prison?

Affaire suivante

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 16:07


Le procès de l'attaque à la prison de Condé-sur-Sarthe, en 2019, s'est ouvert ce lundi à Paris. Michaël Chiolo y est jugé pour "tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste", aux côtés de quatre complices présumés. Il avait attaqué deux surveillants pénitentiaires au nom de l'État islamique au sein même de la prison, puis s'était retranché dans une Unité de vie familiale pendant 10 heures, le 5 mars 2019. Déjà condamné à 30 ans de réclusion pour un violent cambriolage en 2012, Michaël Chiolo s'est radicalisé en détention. Il avait notamment noué une relation épistolaire avec Chérif Chekatt, le terroriste qui avait commis l'attentat au marché de Noël de Strasbourg, en décembre 2018.Comment les prisons prennent-elles en charge les détenus radicalisés? Comment les conditions de détention s'adaptent-elles à ce type de profil particulier?Ronald Guintrange et Elisa Fernandez, journaliste police-justice pour BFMTV.com, reçoivent Marc Hecker, chercheur, directeur adjoint de l'Ifri et auteur du livre "Daech au pays des merveilles", publié aux éditions Spinelle.

Les matins
De l'islamisme à l'ultra-droite, quelles sont les stratégies des groupes terroristes ?

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 8:26


durée : 00:08:26 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - C'est un roman très sérieux que propose Marc Hecker, chercheur spécialiste du terrorisme : "Daech au pays des merveilles" (éd. Spinelle) revient sur les attentats de l'État islamique en France, et imagine des répliques d'ultra-droite. Une plongée dans la stratégie de ces groupes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Hecker Directeur de la recherche et de la valorisation de l'Ifri et rédacteur en chef de la revue Politique étrangère.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h - 22/03/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 11:44


Dans cette édition :La France Insoumise et des collectifs de gauche appellent à manifester dans tout le pays contre le racisme et le fascisme, avec une mobilisation particulièrement attendue à Paris où des renforts policiers sont prévus pour encadrer la manifestation.Un réseau de passeurs entre l'Espagne et la France a été démantelé, avec 19 personnes arrêtées soupçonnées d'avoir fait traverser au moins 1700 migrants.Les charismatiques gangsters anglais des Peaky Blinders ont investi la scène musicale parisienne avec un spectacle de danse mêlant musique live et mise en scène virile.Le procès des otages de Daech s'est terminé avec la condamnation à la perpétuité du djihadiste Mehdi Nemmouche, accusé d'avoir été le geôlier de journalistes français.Aux États-Unis, Donald Trump a annoncé le développement d'un nouvel avion de combat de dernière génération, le F-47, pour remplacer les F-22 dans l'US Air Force.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Humour, jeux, mémorisation... Comment les ex-otages de Daech ont résisté

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Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 25:57


Quatre journalistes français ont été retenus en otage par le groupe Etat islamique en Syrie en 2013 et relâchés après un an de supplices. Depuis le 17 février, ils font face à trois djihadistes soupçonnés d'avoir participé à leur séquestration devant la Cour d'assises spéciale de Paris. Le Français Mehdi Nemmouche est notamment mis en cause. Déjà condamné à perpétuité en Belgique pour l'attentat terroriste du musée juif de Bruxelles en 2014 qui avait fait quatre morts, il est accusé cette fois-ci d'être un des gardiens les plus sadiques des otages français en Syrie. S'il a revendiqué à la barre son implication au sein de Daech, il nie avoir été l'un des geôliers. Pourtant, il a été reconnu sans « aucun doute » par les anciens otages comme étant celui qui se faisait appeler « Abou Omar ».Dans cet épisode de Code Source, Pascale Egré et Timothée Boutry, journalistes au service police-justice du Parisien, reviennent sur le procès des geôliers de l'Etat islamique. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Raphaël Pueyo, Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
Gel des financements américains: les réfugiés yézidis dans la tourmente au Kurdistan irakien

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:30


Au Kurdistan irakien, le gel du financement de l'aide au développement étatsunienne (USAID) décrétée par Donald Trump a entraîné l'interruption de la plupart des programmes humanitaires. Dans une région qui accueille toujours des centaines de milliers de déplacés, les ONG sont sidérées.  De notre envoyé spécial au camp de Sharia,Dans les couloirs du centre psychosocial du camp de Sharia, les rires des enfants ont disparu. La suspension de l'aide humanitaire américaine a porté un coup fatal à ce sanctuaire pour les milliers de familles de la minorité Yézidie, victimes des persécutions de l'État islamique et qui vivent depuis 10 ans dans ce camp du Kurdistan irakien.Huwayda, la directrice des lieux, nous ouvre ses portes : « La situation est très triste honnêtement… Regardez le centre, c'est vide. D'habitude, nous avions beaucoup de gens qui venaient visiter le centre, demander du soutien. Mais depuis la suspension des financements, nous n'avons plus grand monde qui travaille. »Les bureaux sont désertés : sur 81 salariés, l'ONG jésuite qui gère le centre depuis 2014 a rompu du jour au lendemain la moitié des contrats. À l'étage, Ikram travaille pour cinq et s'inquiète de l'avenir d'une communauté à laquelle ce programme offrait un soutien encore trop rare en Irak : « Maintenant, sur ma liste d'attente, j'ai plus de 400 personnes qui ont besoin d'un suivi psychologique, de traitements psychiatriques, alerte-t-il. Si nous les laissons comme ça, ils penseront que nous les abandonnons et que nous n'avons rien fait pour eux. Peut-être que la confiance sera détruite. »À lire aussiIrak: dix ans après, les Yézidis toujours marqués par le génocide perpétré par l'État islamique« Ils ont dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup, c'était un choc »Pour Zéré, déplacée depuis dix ans avec ses enfants, les visites au centre sont toujours un soulagement avant de regagner sa tente. Prise au dépourvu, elle confesse son angoisse à l'annonce de la nouvelle : « Les psychologues nous ont préparés pour nous dire que nous ne pourrions peut-être pas continuer au-delà de 90 jours. Ils ont même dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup. J'ai d'abord pleuré, je n'arrivais plus à manger, c'était un choc. Je crains pour mon futur… »Dans l'intimité d'une salle de consultation, une maman accompagnée de sa petite fille revient sur les traumatismes qui la hantent et qu'elle essaye d'apaiser avec les équipes du centre : « Je revis les massacres que Daech nous a fait subir. Les décapitations, les tortures, je vois encore tout ça, témoigne-t-elle. Ici même, j'ai essayé de me pendre dix fois. J'ai failli réussir. Mon cou devenait bleu. J'ai encore les marques. Honnêtement, c'est grâce à ce centre que je suis encore en vie aujourd'hui. »L'ONG jésuite, financée aux trois quarts par les États-Unis, a choisi d'interrompre la plupart de ses programmes de manière à maintenir tant bien que mal les soins pour les personnes les plus fragiles, comme cette femme : « C'est tellement difficile pour nous. J'espère qu'on ne nous coupera pas l'accès à nos médicaments, qu'on nous laissera les prendre. »Mais faute de financements durables, le centre pourrait bien fermer définitivement.À lire aussiPour les Kurdes syriens réfugiés au Kurdistan irakien, l'impossible retour?

5 Heures
Quel étonnant dernier film a réalisé Costa-Gavras, légende du cinéma européen ?

5 Heures

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 40:40


Quelle problématique aborde le cinéaste nonagénaire dans « Le dernier souffle » ? Comment comprendre Daech de l'intérieur avec le drame « Rabia » ? Quelle approche de la montagne propose l'écrivain Paolo Cognetti dans son documentaire « Fiore mio » ? Les découvertes musicales : Dora Jar – Lucky Remy Bond - Simple Girl Lucrecia Dalt, David Sylvian - Cosa Rara Heartworms - Extraordinary Wings Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Géopolitique
Les Européens ont intérêt à la réussite de la transition syrienne, même si elle n'est pas parfaite

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - Le refus du chef de la transition syrienne, Ahmed al-Charah, de serrer la main de la ministre allemande a fait polémique. Mais les Européens, qui redoutent une résurgence de Daech en cas de descente aux enfers de la Syrie, ont un intérêt à la réussite de cette transition, malgré leurs réserves.