Podcasts about daech

Salafi jihadist terrorist and militant group

  • 209PODCASTS
  • 416EPISODES
  • 26mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Nov 6, 2025LATEST
daech

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about daech

Latest podcast episodes about daech

L’Heure du Monde
Financement du terrorisme : le cimentier Lafarge face à la justice [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 17:18


Le procès du groupe Lafarge et de huit anciens responsables, soupçonnés d'avoir payé des groupes jihadistes, dont le groupe Etat islamique, en Syrie jusqu'en 2014 dans le but d'y maintenir l'activité d'une cimenterie, s'est ouvert mardi 4 novembre 2025, à Paris. La société et les anciens cadres doivent comparaître devant le tribunal correctionnel jusqu'au 16 décembre pour financement d'entreprises terroristes, et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales.Comment l'entreprise en est-elle arrivée à collaborer avec Daech ? Sous quelle forme a-t-elle financé l'organisation terroriste ? Ce procès peut-il aboutir à une condamnation ? Pour bien comprendre cette affaire tentaculaire, nous vous proposons de réécouter ce dialogue enregistré avec le journaliste du Monde Christophe Ayad, en novembre 2022. À l'époque, Lafarge venait de plaider coupable aux Etats-Unis et de payer 778 millions de dollars pour éviter un procès, dans le volet judiciaire américain. Dans cet épisode, Christophe Ayad, spécialiste du terrorisme, nous explique de quelle manière Lafarge a aidé différents groupes terroristes en Syrie pour y maintenir son activité.Un épisode de Madjid Bennaceur. Réalisation : Quentin Tenaud. Musique du générique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Le cimentier Lafarge en procès / Le commerce en ligne hors de contrôle ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 45:36


L'émission 28 minutes du 04/11/2025 Financement du terrorisme islamiste en Syrie : le procès Lafarge, un procès historique ?Mardi 4 novembre, devant le tribunal correctionnel de Paris, s'est ouvert le procès du cimentier Lafarge, après huit ans et demi d'enquête. Le groupe français est accusé d'avoir versé plusieurs millions d'euros à des groupes djihadistes, dont l'État islamique, entre 2013 et 2014, afin de maintenir l'activité d'une de ses cimenteries à Jalabiya, au nord de la Syrie. Neuf prévenus se trouvent sur le banc des accusés, dont des anciens cadres du groupe, des intermédiaires syriens, ainsi que la société Lafarge elle-même. Ils sont poursuivis pour “financement du terrorisme” et pour certains, “non-respect de sanctions financières internationales”. Pour comprendre cette affaire, nous recevons Marie-Christine Tabet et Christophe Dubois, auteurs de l'enquête “La part du diable. Le pacte secret entre Lafarge et Daech”, publié aux éditions Stock en 2025. Poupées sexuelles sur Shein : les plateformes de e-commerce sont-elles hors de contrôle ?À quelques jours de l'ouverture de son espace au BHV, à Paris, l'entreprise de e-commerce chinoise Shein a été signalée à la justice par la DGCCRF pour la vente de “poupées sexuelles d'apparence enfantine” sur le site du groupe. L'entreprise assure avoir depuis retiré tous les produits en question de sa plateforme. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, l'a menacée d'interdiction en France en cas de récidive. Ce n'est pas la première fois qu'un géant chinois du e-commerce est dans le collimateur des autorités françaises ou européennes. En juillet dernier, la Commission européenne accusait le site de commerce en ligne Temu de violer sa législation sur les services numériques (DSA) notamment à cause de l'absence de contrôle sur les produits proposés. Fin avril, le gouvernement présentait un plan d'action pour réguler et sécuriser le commerce en ligne, avec le projet de tripler les contrôles douaniers et de mettre en place un prélèvement forfaitaire sur chaque colis importé.Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à la remise du prix Goncourt aujourd'hui et nous parle des prix littéraires. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon où un retraité  a utilisé une cabine téléphonique pour faire le deuil de son cousin. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Affaire suivante
Enfants de Daech : comment effacer le traumatisme ? - 02/11

Affaire suivante

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 19:57


Dominique Rizet, en compagnie de Pauline Revenaz, revient sur de grandes affaires policières et judiciaires faisant l'actualité. Chaque week-end, l'émission pilotée par Philippe Gaudin avec à ses côtés Dominique Rizet, consultant police/justice BFMTV, traite d'un événement majeur de la semaine, ainsi que d'autres affaires qui sont revenues sur le devant de la scène. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Un Afghan de 20 ans, soupçonné d'être un relais de Daech, placé en détention provisoire

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 1:28


Chaque jour, retrouvez les journaux de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Brief
EXTRAIT - Un Afghan de 20 ans, soupçonné d'être un relais de Daech, placé en détention provisoire

Le Brief

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 1:28


Chaque jour, retrouvez les journaux de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le magazine de la rédaction
Syrie : sur la trace des passeurs d'antiquités

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 58:28


durée : 00:58:28 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Des décennies de dictature, puis la guerre, puis Daech, ont mis à sac le patrimoine archéologique syrien. Mais depuis la chute d'Assad, les pillages continuent : trafics, fouilles clandestines et marchés parallèles menacent encore les derniers témoins d'une civilisation millénaire. - réalisation : Alison Vicrobeck - invités : Sunna Altnoder Chef de l'Unité "Patrimoine mobilier et Musées" à l'Unesco

Europe 1 - L'interview d'actualité
Faut-il abroger ou renégocier l'accord franco-algérien de 1968 ?

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 6:40


Invités :  - Pascale Piera, eurodéputée RN et magistrat pénaliste - Jean-Marie Pontaut, journaliste d'investigation, co-auteur de Daech, la contre-attaque. Enquête sur le nouveau visage de l'Etat islamique (Ed. de l'Observatoire, paru le 29 octobre) Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Popularité historiquement basse : la rupture s'accentue entre E.Macron et les Français

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 7:15


Invités :  - Pascale Piera, eurodéputée RN et magistrat pénaliste - Jean-Marie Pontaut, journaliste d'investigation, co-auteur de Daech, la contre-attaque. Enquête sur le nouveau visage de l'Etat islamique (Ed. de l'Observatoire, paru le 29 octobre) Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Comment l'organisation Daech se reconstruit-elle dans l'ombre ?

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 13:43


Invités :  - Pascale Piera, eurodéputée RN et magistrat pénaliste - Jean-Marie Pontaut, journaliste d'investigation, co-auteur de Daech, la contre-attaque. Enquête sur le nouveau visage de l'Etat islamique (Ed. de l'Observatoire, paru le 29 octobre) Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Antonin André, chef du service politique du JDD - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Xung đột Gaza: Liệu có thể buộc Hamas hạ vũ khí ?

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 9:41


Kế hoạch hòa bình cho Gaza của tổng thống Mỹ Donald Trump được các bên xung đột chấp thuận và giai đoạn một đã nhanh chóng được triển khai vào giữa tháng 10/2025. Lần đầu từ kể khi xung đột bùng nổ cách nay hai năm, viễn cảnh hòa bình lâu dài cho Gaza hé mở. Giải giáp lực lượng quân sự của Hamas là đòi hỏi chủ yếu của Israel để tổ chức mà nhiều nước phương Tây coi là « khủng bố » này không còn là mối đe dọa với Nhà nước Do Thái. Tổ chức Hamas không tự nguyện buông súng và để ngỏ khả năng gắn liền vấn đề này với sự ra đời của một Nhà nước Palestine có chủ quyền. Theo giới quan sát, viễn cảnh giải giáp lực lượng Hamas, một nội dung chính trong kế hoạch hòa bình 20 điểm của tổng thống Mỹ, có khả năng thực thi được hay không là một vấn đề còn hoàn toàn để ngỏ. Hamas suy yếu, buộc phải chấp nhận thỏa thuận « hạ vũ khí » Sau khi kế hoạch 20 điểm của tổng thống Mỹ được công bố, chuyên gia về chiến tranh đô thị John Spencer, Học viện Quân sự Hoa Kỳ tại West Point, một người thân cận với thủ tướng Israel Netanyahu, tỏ ra rất tin tưởng vào viễn cảnh thực thi việc tước vũ khí của Hamas: « Kế hoạch 20 điểm được thảo ra là một kế hoạch hòa bình toàn diện, hoàn toàn loại bỏ Hamas khỏi vai trò là một tác nhân. Nếu mọi điểm của kế hoạch đó được tuân thủ thì sẽ không còn Hamas nữa. Hamas sẽ không có vai trò gì trong các nỗ lực chính trị, thậm chí là trong các hoạt động xây dựng xã hội trong tương lai. Điều quan trọng nữa là các quốc gia với đa số là người Ả Rập và Hồi giáo đã ký kết vào kế hoạch này. Đây không phải là một thương vụ để đàm phán, mà là một kế hoạch 20 điểm để thực hiện… Dải Gaza sẽ được phi cực đoan hóa và phi quân sự hóa. Hamas sẽ phải từ bỏ tất cả vũ khí. Chắc chắn kế hoạch này là chiến thắng hoàn toàn của Israel, nhưng cũng phục vụ các lợi ích của người Palestine không thuộc Hamas. Người Palestine sẽ có một chính phủ mới. Sẽ có một chương trình giáo dục giải cực đoan, và thậm chí cả con đường hướng tới quyền tự quyết của người Palestine nói chung. Kế hoạch này mang lại nhiều tiềm năng nhất cho hòa bình, không chỉ cho Gaza mà còn cho người dân Palestine. » Đọc thêm : Israel và Hamas đạt thỏa thuận về giai đoạn đầu trong kế hoạch hòa bình của Trump cho Gaza Tuy nhiên, thách thức của việc thực thi mục tiêu giải giới lực lượng vũ trang Hamas nằm ngay trong các điều khoản của kế hoạch này. Theo nhà nghiên cứu David Rigoulet-Roze, Viện Phân tích Chiến lược Pháp (IFAS), chuyên gia về các cuộc xung đột ở Trung Đông, điều 13 của kế hoạch quy định việc « phi quân sự hóa » bao gồm phá hủy cơ sở hạ tầng quân sự (đường hầm, kho vũ khí và xưởng sản xuất vũ khí), nhưng hiện tại vẫn chưa có thỏa thuận cụ thể về việc giám sát quá trình này. Trong chuyến công du mới đây tại Israel, phó tổng thống Mỹ J.D Vance thừa nhận là không có thời hạn cụ thể cho việc giải giáp Hamas. Sau hai năm chiến tranh, Hamas vẫn là một thế lực Theo giới chuyên gia, hai năm sau khi xung đột bắt đầu, lực lượng Hamas vẫn bám trụ vững chắc ở dải Gaza, mặc dù suy yếu nhiều. Hiện chưa có số liệu thống kê chính xác về tổn thất của phong trào Hồi giáo này. Nhiều nguồn tin đưa ra con số từ 8.000 đến 12.000 chiến binh thiệt mạng trong hai năm chiến tranh, trên tổng số 25.000 đến 30.000 chiến binh Palestine trước vụ khủng bố ngày 07/10/2023.  Hamas có thể vẫn tiếp tục tuyển mộ thêm đến 15.000 chiến binh trong thời gian chiến tranh chống Israel, theo một số nguồn tin Mỹ, được trang mạng Bỉ RTL trích dẫn. Theo truyền thông Anh quốc, chỉ vài giờ sau khi lệnh ngừng bắn được thực thi, Hamas đã ngay lập tức triển khai đến 7.000 chiến binh trên những vùng đất mà Israel rút quân. Một số giới chức Hamas cho biết mục tiêu là để bảo đảm an ninh chống lại những kẻ trộm cướp và các băng đảng người Palestine được sự hậu thuẫn của quân đội Israel trước đây. Đọc thêm - Trung Đông : Phe Hamas từ chối cam kết giải giáp Hamas sở hữu một kho vũ khí đa dạng, bao gồm vũ khí hạng nhẹ, hỏa tiễn tự chế và drone thô sơ. Theo ghi nhận năm 2018 của Small Arms Survey, một chương trình nghiên cứu chuyên về vũ khí của Thụy Sĩ, Hamas từ lâu đã phát triển một ngành công nghiệp tại chỗ để sản xuất hỏa tiễn từ các vật liệu dân dụng. Dự trữ vũ khí của Hamas được đánh giá là phân tán, rất khó truy tìm. Sức mạnh Hamas (1) : Hệ thống đường hầm hàng trăm cây số Sức mạnh quân sự của Hamas một phần chủ yếu dựa vào các hệ thống đường hầm nằm sâu trong lòng đất dài hàng trăm cây số, và các đô thị ở dải Gaza được Hamas dày công xây dựng để biến thành các thành lũy khó chinh phục. Chuyên gia về chiến tranh đô thị John Spencer nhận định hệ thống đường hầm quân sự nhưng gắn liền với các công trình dân sự, và hệ thống phòng thủ đô thị nói chung ở Gaza là độc nhất vô nhị : « Hamas cai quản dải Gaza từ năm 2005 đã chi hơn một tỷ đô la cho hệ thống đường hầm phức hợp ước tính dài hơn 350 dặm, dành cho mục đích quân sự, nằm bên dưới các khu vực đô thị của Gaza, bắt đầu từ ngay dưới các tòa nhà cho đến hơn độ sâu khoảng 60 mét dưới lòng đất. Không chỉ đường hầm, mà mọi khía cạnh của môi trường Gaza đã được Hamas chuẩn bị cho chiến tranh trong vòng 20 năm, kể từ khi họ nắm quyền vào năm 2007. Nhưng trước đó nữa, ngay cả trong giai đoạn Israel chiếm đóng dải Gaza (cho đến năm 2005), Hamas đã xây dựng nhiều đường hầm vì mục tiêu quân sự. Đó là một điều rất độc đáo và thực sự độc nhất vô nhị trong lịch sử chiến tranh đô thị. Trong lịch sử, hầu hết các trận chiến đô thị đều là nơi mà bên phòng thủ có rất ít thời gian chuẩn bị. Càng có nhiều thời gian chuẩn bị phòng thủ thì chiến tranh càng kéo dài và càng tàn khốc. Một số trận chiến lớn nhất trong lịch sử chiến tranh đô thị như Stalingrad về cơ bản là giao tranh giữa hai lực lượng quân đội trên địa hình đô thị. Trận chiến đô thị lớn nhất kể từ Đệ nhị Thế chiến II, trước chiến tranh Ukraina, là trận Mosul, một trận chiến kéo dài chín tháng để giành lại thành phố từ tay tổ chức Nhà nước Hồi giáo. Phải huy động đến hơn 100.000 quân, lực lượng an ninh Irak mới giành lại được thành phố (có từ 3.000 đến 5.000 quân cố thủ), vì Daech đã có hai năm chuẩn bị phòng thủ. Trong khi tại thành phố lớn như Gaza, Hamas đã có 20 năm chuẩn bị. Bên dưới mỗi bước chân người đi đường đều có một đường hầm. Về cơ bản, mọi ngôi nhà đều đã được quân sự hóa, hầu hết đều có kho chứa bom, thiết bị nổ tự chế hoặc vị trí bắn tỉa. » Sau hai năm chiến tranh, với khoảng 80% khu vực Gaza bị phá hủy, và 90% vũ khí hạng nặng của Hamas bị tiêu hủy, theo quân đội Israel, Hamas không còn là mối đe dọa trực tiếp với Israel, nhưng 60% của hệ thống đường hầm 500, 600 km vẫn còn nguyên vẹn, theo số liệu của chính Israel. Sức mạnh của Hamas không chỉ ở hệ thống đường hầm quân sự độc nhất vô nhị này, mà một phần chủ yếu nằm ở việc tại dải Gaza, Hamas không có đối thủ cạnh tranh. Theo nhà nghiên cứu Hugh Lovatt, chuyên về Trung Đông và Bắc Phi tại Hội đồng Quan hệ Đối ngoại Châu Âu, Hamas không thể sụp đổ, do các nhóm đối địch « không có đủ sức mạnh quân sự để đạt được điều này » và « cũng không có được sự ủng hộ của người Palestine, nhất là khi họ bị mất uy tín do mối quan hệ với Israel ». Sức mạnh Hamas (2): Từ phong trào thuần túy tôn giáo đến bàn tay sắt tại Gaza Về nguồn gốc của tổ chức độc quyền thống trị dải Gaza từ năm 2006, nhà xã hội học chính trị Laetitia Bucaille, Viện INALCO và Trung tâm CESMA, tác giả cuốn « Gaza quel avenir ? » (Tương lai nào cho Gaza ?) vừa ra mắt, nhấn mạnh đến quan hệ với Huynh đệ Hồi giáo, một tổ chức tôn giáo với tham vọng chính trị mang tầm vóc khu vực (Radio France) : « Hamas là từ viết tắt tiếng Ả Rập của Phong trào Kháng chiến Hồi giáo, được thành lập vào cuối năm 1987, thời điểm bắt đầu Intifada lần thứ nhất, tức phong trào phản kháng của người Palestine chống lại ách cai trị của Isarel. Phong trào này là một nhánh chính trị của tổ chức Huynh đệ Hồi Giáo. Chúng ta biết là Huynh đệ Hồi giáo bắt đầu thành lập các mạng lưới hoạt động tại các vùng lãnh thổ Palestine vào cuối những năm 1970, được Ả Rập Xê Út và Koweit tài trợ. Các thế lực này dựa vào việc tái Hồi giáo hóa xã hội để chuẩn bị về dài hạn tái chiếm Palestine. Với họ, chủ nghĩa dân tộc Ả Rập thế tục đã thất bại, và họ tin tưởng lực lượng tiếp nối giúp đạt được mục tiêu này chính là Hồi giáo. » Hamas độc quyền thống trị tại dải Gaza sau cuộc bầu cử năm 2006. Nhà nhân chủng học Đức Susanne Schroter, trong bộ phim tài liệu « Hệ thống Hamas » (của Arte), mô tả « sau chiến thắng bầu cử, họ đã tấn công Fatah, một phong trào chính trị yếu hơn, bằng những hành động cực kỳ tàn bạo. Bắn người tại nơi làm việc, buộc họ phải rời bỏ nhà cửa, trục xuất họ khỏi đất nước. Hamas đã bộc lộ bản chất thật sự của mình và gửi một thông điệp rõ ràng đến người dân Palestine: Không có sự phản đối nào được dung thứ. » Đọc thêm - Điểm lại lịch sử tranh đấu vì độc lập: Từ "20 năm bị xóa sổ" đến Nhà nước Palestine Nhà sử học Đức Ulrik Becker, cũng trong bộ phim tài liệu nói trên, nhấn mạnh đến việc tổ chức Hồi giáo này, trong thời gian độc quyền kiểm soát Gaza, đã truyền bá rộng rãi tư tưởng thánh chiến dân tộc chủ nghĩa chống Israel cho trẻ em, ngay từ trong nhà trường : « Điều tôi thấy bi thảm và đặc biệt khủng khiếp là hệ tư tưởng hiếu chiến và bài Do Thái này đang được gieo rắc vào đầu óc trẻ em từ rất nhỏ. Thật đáng sợ khi thấy ý tưởng hy sinh bản thân vì lý tưởng thánh chiến lại xuất hiện trong sách giáo khoa và trong mọi môn học. Ví dụ, trong môn toán, có những bài tập như, ‘‘chênh lệch giữa số liệt sĩ bị giết trong cuộc Intifada đầu tiên với cuộc Intifada thứ hai là bao nhiêu ?'' hoặc trong môn vật lý, ‘‘dùng ná cao su để nhắm vào người Israel, cần tính toán góc bắn như thế nào'' ». Vòng xoáy hận thù Israel – Palestine: Mảnh đất màu mỡ cho Hamas và quyền lực của Netanyahu Kế hoạch hòa bình 20 điểm cho Gaza của tổng thống Mỹ không xác định rõ lộ trình giải giáp Hamas, không có thời hạn cho việc phi quân sự hóa Gaza. Sau hai năm chiến tranh, bất chấp các tổn thất nặng nề, lực lượng quân sự Hồi giáo dân tộc chủ nghĩa Hamas vẫn còn sở hữu hàng trăm cây số đường hầm, được coi là căn cứ địa vững chắc. Đông đảo người dân Palestine tại vùng đất này, đặc biệt là giới trẻ dường như vẫn tin theo tư tưởng dân tộc chủ nghĩa Hồi giáo chống Israel mà Hamas truyền bá sâu rộng. Chưa kể các hậu thuẫn to lớn từ Qatar hay Thổ Nhĩ Kỳ (xem thêm : Thổ Nhĩ Kỳ và Palestine bàn cách viện trợ nhân đạo cho Gaza không qua Israel, RFI). Làm thế nào có thể giải giới được tổ chức Hamas tại dải Gaza trong những điều kiện như vậy ? Đọc thêm : Hòa bình cho Gaza: Vì sao « kế hoạch » của Trump có nguy cơ đổ bể ? Theo nhiều chuyên gia, để chấm dứt vòng xoáy hận thù miên viễn, cần trở lại cái gốc của vấn đề. Đó là đòi hỏi công nhận một nhà nước Palestine có chủ quyền tại các vùng đất đã được quốc tế nhìn nhận. Cho đến nay, cản trở cho hòa bình đến từ cả hai phía. Chuyên gia về xung đột Palestine – Israel Laetitia Bucaille nhận định : « Kể từ Hiệp định Oslo, Hamas đã cố gắng khẳng định vị thế của mình trên chính trường với tư cách là một đối tác chính trị. Nhưng họ chưa bao giờ trở thành một đối tác như vậy với cả Israel lẫn phương Tây, bởi đòi hỏi trước hết là Hamas phải từ bỏ bạo lực, công nhận Hiệp định Oslo và công nhận Israel. Nhưng rõ ràng, Hamas không muốn thực hiện ba điều kiện này nếu không nhận lại bất cứ điều gì. Vì vậy, họ chưa bao giờ làm được điều đó. » Một số chuyên gia, như nhà nghiên cứu Sébastien Boussois (La Tribune), chỉ trích việc chính quyền Israel của thủ tướng Netanyahu trong một thời gian dài xem việc dung dưỡng Hamas như là một thủ đoạn ngăn cản việc khẳng định một nhà nước Palestine độc lập, góp phần làm tình hình thêm trầm trọng. “Hoà bình bằng vũ lực” hay Chung sống hòa bình ? Việc Israel muốn chấm dứt mối đe dọa Hamas cần gắn liền với việc Tel Aviv công nhận Nhà nước Palestine, đình chỉ việc xâm chiếm các vùng đất Palestine. Trả lời RFI, chuyên gia về Trung Đông, giáo sư Jean-Paul Chagnollaud, chủ tịch Viện Nghiên cứu về Trung Đông – Địa Trung Hải (IReMMO) nhận định : « Nếu có một điều không bao giờ hiệu quả, đó là hòa bình bằng vũ lực. Hành động kiểu này sẽ chỉ tạo ra các lực lượng đối kháng và bạo lực đối kháng. Hòa bình thực sự chỉ có thể được thiết lập khi lợi ích của tất cả các bên được xem xét trong một thỏa hiệp rộng rãi mang tầm vóc lịch sử. Nếu chỉ là hòa bình bằng vũ lực, bằng cách ném bom Liban, ném bom Syria, v.v., chúng ta sẽ có một giai đoạn mà đối phương bị khuất phục, điều không thể phủ nhận được. Nhưng đó chỉ là sự thống trị của kẻ ngạo mạn. Sau đó, một khi khói lửa lắng xuống, người ta sẽ lại phải đối diện với cùng các vấn đề tương tự, nhưng trầm trọng hơn. Đọc thêm - Hòa bình cho Gaza và lợi ích của gia đình Trump : Một công đôi việc Câu hỏi đầu tiên mà chúng ta đặt ra là lệnh ngừng bắn và thỏa thuận đình chiến này sẽ hướng đến điều gì ? Sẽ đi theo hướng thuần túy kinh tế-thương mại như tổng thống Mỹ Donald Trump đã vạch ra ? Hay từ đây chúng ta sẽ nghĩ đến một điều gì khác mang tính toàn thể hơn, như hướng đến thực thi giải pháp hai Nhà nước Israel và Palestine cùng tồn tại ? Đối với tôi, đó là lựa chọn khả dĩ duy nhất. Nhưng hiện tại không có gì là chắc chắn cả. »

Julien Cazarre
La séquence de Julien Cazarre - La réunion après la polémique Daech Daech on t'enc... – 20/10

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 5:07


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Reportage International
Syrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:10


Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents.  De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « ​​​​​​​Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « ​​​​​​​On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « ​​​​​​​Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.

Reportage international
Syrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:10


Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents.  De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « ​​​​​​​Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « ​​​​​​​On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « ​​​​​​​Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.

L'oeil de...
"Sébastien Lecornu est sur un double poste : à la fois Premier ministre et recruteur chez Daech"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:35


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Sébastien Lecornu est sur un double poste : à la fois Premier ministre et recruteur chez Daech"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:35


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Humour
L'œil de Philippe Caverivière - "Sébastien Lecornu est sur un double poste : à la fois Premier ministre et recruteur chez Daech"

RTL Humour

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:35


Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
47 Français en lien avec Daech seront jugés en Irak

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 19:51


durée : 00:19:51 - Journal de 12h30 - 47 djihadistes français détenus par les Kurdes de Syrie ont été remis à l'Irak, en vue d'être jugés.

Le journal de 12h30
47 Français en lien avec Daech seront jugés en Irak

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 19:51


durée : 00:19:51 - Journal de 12h30 - 47 djihadistes français détenus par les Kurdes de Syrie ont été remis à l'Irak, en vue d'être jugés.

Reportage International
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Reportage international
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

7 milliards de voisins
Grandir en France, à l'ombre de Daech

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 48:30


Au début des années 2000, l'organisation État islamique n'en est encore qu'à ses prémices. L'idéologie salafo-djihadiste qui endeuillera la France 15 ans plus tard avec les attentats contre le journal Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre en plein Paris, n'est pas encore connue du grand public. Elle commence pourtant à infuser au sein des familles françaises notamment au cœur du 19ème arrondissement de Paris. (Rediffusion) Des dizaines de jeunes se radicalisent, s'entraînent, se forment au maniement des armes et finissent par rejoindre l'Irak ou la Syrie pour mener le djihad. Ces futurs combattants de Daech, sont aussi des maris, des fils ou des frères et entraîneront parfois avec eux toute leur famille. Que se passe-t-il réellement dans l'intimité de ces foyers gangrenés par l'idéologie djihadiste ? Quelle place et quel rôle pour les femmes, sœurs ou mères de djihadistes ?   Avec : • Magalie Serre, journaliste, réalisatrice de documentaires d'enquêtes. Co-autrice avec Fatma du livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025) • Fatma, survivante, sœur de Boubaker El Hakim considéré comme un «émir français» de Daech. Elle raconte son histoire dans le livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025), co-écrit avec Magalie Serre.  En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Le blogueur burundais Ferdinand Mbonihankuye est parti à la rencontre des communautés burundaises revigorées par l'exploitation des eaux souterraines.   Lalatiana Rafidison enquête sur l'accès aux cantines scolaires dans son pays, Madagascar, et se demande comment améliorer cette situation. Le blogueur camerounais Séraphin Ebodé s'interroge sur le traitement réservé par la France à ses crimes coloniaux comme le massacre de Thiaroye. Cette émission est une rediffusion du 16 janvier 2025.   Programmation musicale :  ► Revolution - Helly Luv ► Tazidert – Bombino.

7 milliards de voisins
Grandir en France, à l'ombre de Daech

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 48:30


Au début des années 2000, l'organisation État islamique n'en est encore qu'à ses prémices. L'idéologie salafo-djihadiste qui endeuillera la France 15 ans plus tard avec les attentats contre le journal Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre en plein Paris, n'est pas encore connue du grand public. Elle commence pourtant à infuser au sein des familles françaises notamment au cœur du 19ème arrondissement de Paris. (Rediffusion) Des dizaines de jeunes se radicalisent, s'entraînent, se forment au maniement des armes et finissent par rejoindre l'Irak ou la Syrie pour mener le djihad. Ces futurs combattants de Daech, sont aussi des maris, des fils ou des frères et entraîneront parfois avec eux toute leur famille. Que se passe-t-il réellement dans l'intimité de ces foyers gangrenés par l'idéologie djihadiste ? Quelle place et quel rôle pour les femmes, sœurs ou mères de djihadistes ?   Avec : • Magalie Serre, journaliste, réalisatrice de documentaires d'enquêtes. Co-autrice avec Fatma du livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025) • Fatma, survivante, sœur de Boubaker El Hakim considéré comme un «émir français» de Daech. Elle raconte son histoire dans le livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025), co-écrit avec Magalie Serre.  En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Le blogueur burundais Ferdinand Mbonihankuye est parti à la rencontre des communautés burundaises revigorées par l'exploitation des eaux souterraines.   Lalatiana Rafidison enquête sur l'accès aux cantines scolaires dans son pays, Madagascar, et se demande comment améliorer cette situation. Le blogueur camerounais Séraphin Ebodé s'interroge sur le traitement réservé par la France à ses crimes coloniaux comme le massacre de Thiaroye. Cette émission est une rediffusion du 16 janvier 2025.   Programmation musicale :  ► Revolution - Helly Luv ► Tazidert – Bombino.

Choses à Savoir
Quelle est la différence entre les Frères musulmans et les salafistes ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 2:28


Les Frères musulmans et les salafistes sont deux courants importants de l'islam sunnite contemporain, souvent confondus dans le discours public. Pourtant, ils ont des objectifs, des méthodes et des visions du monde bien distincts, même s'ils partagent parfois certains points doctrinaux.Origine et histoireLes Frères musulmans sont un mouvement islamiste né en Égypte en 1928, fondé par Hassan al-Banna. Leur objectif est de réislamiser la société par le bas, en utilisant l'éducation, la prédication et l'action politique. Ils considèrent l'islam comme un système global englobant la foi, la politique, l'économie et la société. Très tôt, le mouvement a cherché à influencer les institutions et à participer à la vie politique dans plusieurs pays arabes (Égypte, Jordanie, Tunisie, etc.).Les salafistes, quant à eux, ne forment pas une organisation unique, mais plutôt un courant de pensée qui cherche à revenir à l'islam des origines, tel qu'il aurait été pratiqué par les "salaf" (les pieux ancêtres des trois premières générations de musulmans). Ce courant prend son essor au XIXe siècle, mais se développe fortement au XXe siècle, notamment sous l'influence de l'Arabie saoudite et du wahhabisme.Objectifs et méthodesLes Frères musulmans veulent transformer la société en profondeur pour instaurer, à terme, un État islamique. Ils privilégient souvent une approche graduelle, en s'insérant dans les institutions démocratiques. Ils ont par exemple participé à des élections en Égypte, en Tunisie ou au Maroc.Les salafistes, eux, rejettent généralement la démocratie, qu'ils considèrent comme une innovation étrangère à l'islam. Leur objectif est la pureté doctrinale et rituelle, pas nécessairement la conquête du pouvoir (sauf pour certains groupes armés). Ils se divisent en plusieurs sous-courants :les salafistes quiétistes, centrés sur la prédication apolitique ;les salafistes politiques, qui participent parfois à la vie publique ;et les salafistes djihadistes, comme Al-Qaïda ou Daech, qui prônent la violence pour instaurer un califat.Vision du mondeLes Frères musulmans ont une vision idéologique plus moderne, même si elle est conservatrice : ils acceptent l'usage des médias, du droit constitutionnel, et parfois du pluralisme politique, dans une optique islamique. Ils sont souvent structurés comme des mouvements de masse avec des branches sociales, caritatives, étudiantes.Les salafistes, en revanche, privilégient une lecture littéraliste du Coran et de la Sunna, avec une stricte séparation entre "vrai islam" et "innovations" à rejeter. Ils se méfient des partis, des compromis, et de tout ce qui s'éloigne de l'islam originel.En résuméLes Frères musulmans sont des islamistes politiques réformistes, tandis que les salafistes sont des puristes doctrinaux, méfiants envers la modernité. Les premiers veulent transformer la société par la politique, les seconds veulent préserver la foi par le retour aux sources. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cultures monde
Retours de terrain : Au Puntland somalien, le recul de l'État islamique

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 23:37


durée : 00:23:37 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - En novembre 2024, les forces de sécurité somaliennes appuyées par les États-Unis ont chassé les djihadistes de Daech présents au Puntland. La journaliste Margaux Benn rentre de cette région du nord-est de la Somalie, qui était pendant un temps un des points névralgiques de l'organisation islamiste. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Margaux Benn Journaliste au Figaro, lauréate du prix Albert Londres en 2022

Affaire suivante
[INÉDIT] Attaque à Condé-sur-Sarthe: comment les détenus radicalisés sont-ils pris en charge en prison?

Affaire suivante

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 16:07


Le procès de l'attaque à la prison de Condé-sur-Sarthe, en 2019, s'est ouvert ce lundi à Paris. Michaël Chiolo y est jugé pour "tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste", aux côtés de quatre complices présumés. Il avait attaqué deux surveillants pénitentiaires au nom de l'État islamique au sein même de la prison, puis s'était retranché dans une Unité de vie familiale pendant 10 heures, le 5 mars 2019. Déjà condamné à 30 ans de réclusion pour un violent cambriolage en 2012, Michaël Chiolo s'est radicalisé en détention. Il avait notamment noué une relation épistolaire avec Chérif Chekatt, le terroriste qui avait commis l'attentat au marché de Noël de Strasbourg, en décembre 2018.Comment les prisons prennent-elles en charge les détenus radicalisés? Comment les conditions de détention s'adaptent-elles à ce type de profil particulier?Ronald Guintrange et Elisa Fernandez, journaliste police-justice pour BFMTV.com, reçoivent Marc Hecker, chercheur, directeur adjoint de l'Ifri et auteur du livre "Daech au pays des merveilles", publié aux éditions Spinelle.

Les matins
De l'islamisme à l'ultra-droite, quelles sont les stratégies des groupes terroristes ?

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 8:26


durée : 00:08:26 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - C'est un roman très sérieux que propose Marc Hecker, chercheur spécialiste du terrorisme : "Daech au pays des merveilles" (éd. Spinelle) revient sur les attentats de l'État islamique en France, et imagine des répliques d'ultra-droite. Une plongée dans la stratégie de ces groupes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Hecker Directeur de la recherche et de la valorisation de l'Ifri et rédacteur en chef de la revue Politique étrangère.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h - 22/03/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 11:44


Dans cette édition :La France Insoumise et des collectifs de gauche appellent à manifester dans tout le pays contre le racisme et le fascisme, avec une mobilisation particulièrement attendue à Paris où des renforts policiers sont prévus pour encadrer la manifestation.Un réseau de passeurs entre l'Espagne et la France a été démantelé, avec 19 personnes arrêtées soupçonnées d'avoir fait traverser au moins 1700 migrants.Les charismatiques gangsters anglais des Peaky Blinders ont investi la scène musicale parisienne avec un spectacle de danse mêlant musique live et mise en scène virile.Le procès des otages de Daech s'est terminé avec la condamnation à la perpétuité du djihadiste Mehdi Nemmouche, accusé d'avoir été le geôlier de journalistes français.Aux États-Unis, Donald Trump a annoncé le développement d'un nouvel avion de combat de dernière génération, le F-47, pour remplacer les F-22 dans l'US Air Force.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h - 22/03/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 11:44


Dans cette édition :La France Insoumise et des collectifs de gauche appellent à manifester dans tout le pays contre le racisme et le fascisme, avec une mobilisation particulièrement attendue à Paris où des renforts policiers sont prévus pour encadrer la manifestation.Un réseau de passeurs entre l'Espagne et la France a été démantelé, avec 19 personnes arrêtées soupçonnées d'avoir fait traverser au moins 1700 migrants.Les charismatiques gangsters anglais des Peaky Blinders ont investi la scène musicale parisienne avec un spectacle de danse mêlant musique live et mise en scène virile.Le procès des otages de Daech s'est terminé avec la condamnation à la perpétuité du djihadiste Mehdi Nemmouche, accusé d'avoir été le geôlier de journalistes français.Aux États-Unis, Donald Trump a annoncé le développement d'un nouvel avion de combat de dernière génération, le F-47, pour remplacer les F-22 dans l'US Air Force.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 20h du 19/03/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 9:41


Dans cette édition :Le conclave sur les réformes des retraites semble sur le point d'exploser avec le départ de plusieurs syndicats, notamment la CGT, qui refuse de participer sans débat sur l'âge de départ.Le procès des geôliers de Daech, dont Mehdi Nemmouche, l'auteur de l'attentat du musée juif de Bruxelles, touche à sa fin avec des réquisitions de peines maximales.L'industrie automobile française a atteint son plus bas niveau de production depuis les années 60, avec seulement 1,3 million de voitures sorties des usines en 2024, principalement à cause des difficultés de Stellantis.La Commission européenne présente son livre blanc sur la défense, visant à mobiliser 850 milliards d'euros pour réarmer l'Europe, avec un nouvel instrument financier de 150 milliards d'euros.Un homme de 34 ans sous OQTF est activement recherché après l'agression d'un collégien de 14 ans à coups de machette.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 20h du 19/03/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 9:41


Dans cette édition :Le conclave sur les réformes des retraites semble sur le point d'exploser avec le départ de plusieurs syndicats, notamment la CGT, qui refuse de participer sans débat sur l'âge de départ.Le procès des geôliers de Daech, dont Mehdi Nemmouche, l'auteur de l'attentat du musée juif de Bruxelles, touche à sa fin avec des réquisitions de peines maximales.L'industrie automobile française a atteint son plus bas niveau de production depuis les années 60, avec seulement 1,3 million de voitures sorties des usines en 2024, principalement à cause des difficultés de Stellantis.La Commission européenne présente son livre blanc sur la défense, visant à mobiliser 850 milliards d'euros pour réarmer l'Europe, avec un nouvel instrument financier de 150 milliards d'euros.Un homme de 34 ans sous OQTF est activement recherché après l'agression d'un collégien de 14 ans à coups de machette.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Code source
Humour, jeux, mémorisation... Comment les ex-otages de Daech ont résisté

Code source

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 25:57


Quatre journalistes français ont été retenus en otage par le groupe Etat islamique en Syrie en 2013 et relâchés après un an de supplices. Depuis le 17 février, ils font face à trois djihadistes soupçonnés d'avoir participé à leur séquestration devant la Cour d'assises spéciale de Paris. Le Français Mehdi Nemmouche est notamment mis en cause. Déjà condamné à perpétuité en Belgique pour l'attentat terroriste du musée juif de Bruxelles en 2014 qui avait fait quatre morts, il est accusé cette fois-ci d'être un des gardiens les plus sadiques des otages français en Syrie. S'il a revendiqué à la barre son implication au sein de Daech, il nie avoir été l'un des geôliers. Pourtant, il a été reconnu sans « aucun doute » par les anciens otages comme étant celui qui se faisait appeler « Abou Omar ».Dans cet épisode de Code Source, Pascale Egré et Timothée Boutry, journalistes au service police-justice du Parisien, reviennent sur le procès des geôliers de l'Etat islamique. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Raphaël Pueyo, Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins du samedi
L'affaire Lafarge, ou la banalité du mal

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 4:28


durée : 00:04:28 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Dans un livre-enquête paru le 19 février 2025, Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet explorent le parcours qui a pu mener les cadres du géant de la construction Lafarge à l'impensable : financer Daech.

Reportage International
Gel des financements américains: les réfugiés yézidis dans la tourmente au Kurdistan irakien

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:30


Au Kurdistan irakien, le gel du financement de l'aide au développement étatsunienne (USAID) décrétée par Donald Trump a entraîné l'interruption de la plupart des programmes humanitaires. Dans une région qui accueille toujours des centaines de milliers de déplacés, les ONG sont sidérées.  De notre envoyé spécial au camp de Sharia,Dans les couloirs du centre psychosocial du camp de Sharia, les rires des enfants ont disparu. La suspension de l'aide humanitaire américaine a porté un coup fatal à ce sanctuaire pour les milliers de familles de la minorité Yézidie, victimes des persécutions de l'État islamique et qui vivent depuis 10 ans dans ce camp du Kurdistan irakien.Huwayda, la directrice des lieux, nous ouvre ses portes : « La situation est très triste honnêtement… Regardez le centre, c'est vide. D'habitude, nous avions beaucoup de gens qui venaient visiter le centre, demander du soutien. Mais depuis la suspension des financements, nous n'avons plus grand monde qui travaille. »Les bureaux sont désertés : sur 81 salariés, l'ONG jésuite qui gère le centre depuis 2014 a rompu du jour au lendemain la moitié des contrats. À l'étage, Ikram travaille pour cinq et s'inquiète de l'avenir d'une communauté à laquelle ce programme offrait un soutien encore trop rare en Irak : « Maintenant, sur ma liste d'attente, j'ai plus de 400 personnes qui ont besoin d'un suivi psychologique, de traitements psychiatriques, alerte-t-il. Si nous les laissons comme ça, ils penseront que nous les abandonnons et que nous n'avons rien fait pour eux. Peut-être que la confiance sera détruite. »À lire aussiIrak: dix ans après, les Yézidis toujours marqués par le génocide perpétré par l'État islamique« Ils ont dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup, c'était un choc »Pour Zéré, déplacée depuis dix ans avec ses enfants, les visites au centre sont toujours un soulagement avant de regagner sa tente. Prise au dépourvu, elle confesse son angoisse à l'annonce de la nouvelle : « Les psychologues nous ont préparés pour nous dire que nous ne pourrions peut-être pas continuer au-delà de 90 jours. Ils ont même dit que tout pourrait s'arrêter d'un coup. J'ai d'abord pleuré, je n'arrivais plus à manger, c'était un choc. Je crains pour mon futur… »Dans l'intimité d'une salle de consultation, une maman accompagnée de sa petite fille revient sur les traumatismes qui la hantent et qu'elle essaye d'apaiser avec les équipes du centre : « Je revis les massacres que Daech nous a fait subir. Les décapitations, les tortures, je vois encore tout ça, témoigne-t-elle. Ici même, j'ai essayé de me pendre dix fois. J'ai failli réussir. Mon cou devenait bleu. J'ai encore les marques. Honnêtement, c'est grâce à ce centre que je suis encore en vie aujourd'hui. »L'ONG jésuite, financée aux trois quarts par les États-Unis, a choisi d'interrompre la plupart de ses programmes de manière à maintenir tant bien que mal les soins pour les personnes les plus fragiles, comme cette femme : « C'est tellement difficile pour nous. J'espère qu'on ne nous coupera pas l'accès à nos médicaments, qu'on nous laissera les prendre. »Mais faute de financements durables, le centre pourrait bien fermer définitivement.À lire aussiPour les Kurdes syriens réfugiés au Kurdistan irakien, l'impossible retour?

5 Heures
Quel étonnant dernier film a réalisé Costa-Gavras, légende du cinéma européen ?

5 Heures

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 40:40


Quelle problématique aborde le cinéaste nonagénaire dans « Le dernier souffle » ? Comment comprendre Daech de l'intérieur avec le drame « Rabia » ? Quelle approche de la montagne propose l'écrivain Paolo Cognetti dans son documentaire « Fiore mio » ? Les découvertes musicales : Dora Jar – Lucky Remy Bond - Simple Girl Lucrecia Dalt, David Sylvian - Cosa Rara Heartworms - Extraordinary Wings Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?  Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis  Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ?  Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.

5 Heures
« Better man » est-il un meilleur biopic musical que les autres biopics ?

5 Heures

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 43:13


« Better man » est-il un meilleur biopic musical que les autres biopics ? Donner à Robbie Williams l'apparence d'un chimpanzé dans ce film, bonne ou mauvaise idée ? S'inspirer librement de l'affaire Dutroux pour « Maldoror », un film à faire ou ne pas faire ? Evoquer les horreurs de Daech à travers le destin d'une femme, défi réussi pour « La vierge à l'enfant » ? Les découvertes musicales : - FKA Twigs- Perfect Stranger - Matilda Mann - Just Because - Timothée Chalamet- Like a Rolling - Claire Rousay - Bloody lady Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : des Africains enrôlés de force dans les rangs russes

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la branche somalienne de Daech et les prêtres homosexuels en Italie. Guerre en Ukraine : des Africains enrôlés de force dans les rangs russes  Un Camerounais forcé à combattre pour la Russie contre l'Ukraine a accepté de témoigner sur RFI pour raconter les conditions de recrutement des ressortissants africains. Que sait-on de la présence de combattants africains dans le conflit russo-ukrainien ? Comment la Russie parvient-elle à les contraindre de se battre sur le front ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.   État islamique : la Somalie, nouvelle plaque tournante des jihadistesPlaque tournante financière du groupe terroriste en Afrique, la branche somalienne de l'État islamique a pris une place importante dans cette organisation à l'échelle internationale. Comment, financièrement et stratégiquement, cette branche est-elle devenue un pilier du jihadisme mondial ? Quelle est la stratégie de la Somalie pour lutter contre cette menace ?Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI. Italie : les prêtres homosexuels autorisés par l'Église catholique  La Conférence épiscopale italienne vient de fixer de nouvelles règles autorisant l'ordination d'hommes ayant des «tendances homosexuelles». Mais les évêques fixent certaines conditions. Quelles sont ces conditions ? Pourquoi prendre cette décision maintenant ?Avec Éric Sénanque, correspondant de RFI au Vatican. 

7 milliards de voisins
Grandir en France, à l'ombre de Daech

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 48:29


Au début des années 2000, l'organisation État islamique n'en est encore qu'à ses prémices. L'idéologie salafo-djihadiste qui endeuillera la France 15 ans plus tard avec les attentats contre le journal Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre en plein Paris, n'est pas encore connue du grand public. Elle commence pourtant à infuser au sein des familles françaises notamment au cœur du 19ème arrondissement de Paris. Des dizaines de jeunes se radicalisent, s'entraînent, se forment au maniement des armes et finissent par rejoindre l'Irak ou la Syrie pour mener le djihad. Ces futurs combattants de Daech, sont aussi des maris, des fils ou des frères et entraîneront parfois avec eux toute leur famille. Que se passe-t-il réellement dans l'intimité de ces foyers gangrenés par l'idéologie djihadiste ? Quelle place et quel rôle pour les femmes, sœurs ou mères de djihadistes ?  Avec :• Magalie Serre, journaliste, réalisatrice de documentaires d'enquêtes. Co-autrice avec Fatma du livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025)• Fatma, survivante, sœur de Boubaker El Hakim considéré comme un «émir français» de Daech. Elle raconte son histoire dans le livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025), co-écrit avec Magalie Serre.  En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin.Le blogueur burundais Ferdinand Mbonihankuye est parti à la rencontre des communautés burundaises revigorées par l'exploitation des eaux souterraines.  Lalatiana Rafidison enquête sur l'accès aux cantines scolaires dans son pays, Madagascar, et se demande comment améliorer cette situation.Le blogueur camerounais Séraphin Ebodé s'interroge sur le traitement réservé par la France à ses crimes coloniaux comme le massacre de Thiaroye. Programmation musicale : ► Revolution - Helly Luv► Tazidert – Bombino.

7 milliards de voisins
Grandir en France, à l'ombre de Daech

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 48:29


Au début des années 2000, l'organisation État islamique n'en est encore qu'à ses prémices. L'idéologie salafo-djihadiste qui endeuillera la France 15 ans plus tard avec les attentats contre le journal Charlie Hebdo et ceux du 13 novembre en plein Paris, n'est pas encore connue du grand public. Elle commence pourtant à infuser au sein des familles françaises notamment au cœur du 19ème arrondissement de Paris. Des dizaines de jeunes se radicalisent, s'entraînent, se forment au maniement des armes et finissent par rejoindre l'Irak ou la Syrie pour mener le djihad. Ces futurs combattants de Daech, sont aussi des maris, des fils ou des frères et entraîneront parfois avec eux toute leur famille. Que se passe-t-il réellement dans l'intimité de ces foyers gangrenés par l'idéologie djihadiste ? Quelle place et quel rôle pour les femmes, sœurs ou mères de djihadistes ?  Avec :• Magalie Serre, journaliste, réalisatrice de documentaires d'enquêtes. Co-autrice avec Fatma du livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025)• Fatma, survivante, sœur de Boubaker El Hakim considéré comme un «émir français» de Daech. Elle raconte son histoire dans le livre Mon frère, le Djihad, Daech et moi (Seuil, 2025), co-écrit avec Magalie Serre.  En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin.Le blogueur burundais Ferdinand Mbonihankuye est parti à la rencontre des communautés burundaises revigorées par l'exploitation des eaux souterraines.  Lalatiana Rafidison enquête sur l'accès aux cantines scolaires dans son pays, Madagascar, et se demande comment améliorer cette situation.Le blogueur camerounais Séraphin Ebodé s'interroge sur le traitement réservé par la France à ses crimes coloniaux comme le massacre de Thiaroye. Programmation musicale : ► Revolution - Helly Luv► Tazidert – Bombino.

Géopolitique
Les Européens ont intérêt à la réussite de la transition syrienne, même si elle n'est pas parfaite

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - Le refus du chef de la transition syrienne, Ahmed al-Charah, de serrer la main de la ministre allemande a fait polémique. Mais les Européens, qui redoutent une résurgence de Daech en cas de descente aux enfers de la Syrie, ont un intérêt à la réussite de cette transition, malgré leurs réserves.

InterNational
Les Européens ont intérêt à la réussite de la transition syrienne, même si elle n'est pas parfaite

InterNational

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - Le refus du chef de la transition syrienne, Ahmed al-Charah, de serrer la main de la ministre allemande a fait polémique. Mais les Européens, qui redoutent une résurgence de Daech en cas de descente aux enfers de la Syrie, ont un intérêt à la réussite de cette transition, malgré leurs réserves.

Le sept neuf
"J'avais toujours eu cette envie de fuguer", témoigne la sœur d'un cadre de Daesh

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 9:55


durée : 00:09:55 - L'invité de 7h50 - par : Helene Fily - Elle est la sœur de Boubakeur El-Hakim, un cadre de l'État islamique, soupçonné d'être l'instigateur de plusieurs attentats. Fatma A., l'autrice de "Mon frère, le djihad, Daech et moi" (Seuil), témoigne sur France Inter.

Revue de presse française
À la Une: la première page d'histoire du XXIe siècle

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 4:44


Cette première page d'histoire, c'est celle que nous avons vécu ces 25 dernières années. Car, comme nous le signale le Nouvel Obs, « avec 2024, ce n'est pas seulement une année qui s'achève. C'est le premier quart de ce siècle qui touche à sa fin. Le temps d'une génération, l'humanité a fait son entrée dans le 3e millénaire et tout est allé si vite qu'il n'est pas inutile de se retourner pour examiner le chemin parcouru ». Et à feuilleter les pages du Nouvel Obs, on est quelque peu pris de vertige. Ce premier quart de siècle a d'abord été marqué au fer rouge par le 11 septembre 2001 qui a « terrorisé » l'Amérique et le monde. Puis, il y eut l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak. L'avènement de Vladimir Poutine, les Printemps arabes, Fukushima, les attentats de 2015 en France, le Brexit, le covid, l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Et plus près de nous, le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Il y a eu aussi la vague MeToo, l'avènement des réseaux sociaux et des smartphones…Une planète invivable« On se souviendra enfin », ajoute l'hebdomadaire, que « nombre d'humains étaient tenaillés par une angoisse profonde, celle de la disparition possible de notre humanité, éradiquée de la surface d'une planète qu'elle-même a rendu invivable ». De là à penser que « c'était mieux avant », que le monde d'hier était plus « enviable », il n'y a qu'un pas que le Nouvel Obs se garde de franchir. « Bien sûr, nous devons aujourd'hui affronter nombre d'épreuves », nous dit-il.  Mais « il faut le faire sans pleurer sur la mort d'un temps qui ne reviendra pas, en regardant l'époque comme elle est, pour en comprendre les enjeux, en déjouer les pièges et y dénicher les motifs d'espoir ».Eau saumâtreDes motifs d'espoir qui font parfois défaut. C'est ce que l'on se dit, en parcourant les articles de la presse du dimanche, au sujet de Mayotte, 9 jours après le passage du cyclone Chido. « C'est la ruée vers l'eau », constate la Tribune Dimanche, l'eau potable qui fait encore souvent défaut. L'envoyée spéciale du journal a rencontré une femme « dont la cabane a été détruite » et qui dort avec ses quatre enfants, « sous un toit de fortune en taule, soutenu par deux barres de fer ». « Sur le sol boueux », poursuit la Tribune Dimanche, « cette femme désigne ce qui lui reste pour survivre. Une eau saumâtre récupérée dans une flaque et un sac de riz moisi par l'humidité ». « Mes enfants pleurent tout le temps », se plaint cette mahoraise, « ils me disent maman on a faim, mais il n'y a plus rien. On a besoin d'aide ! ». Notons que dans le Journal du Dimanche, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau assure que « 90 % de la population sera reliée à l'eau courante d'ici ce soir ».Clandestins et bidonvillesLe cyclone Chido, une catastrophe au bilan indéterminé. Le bilan officiel est de 35 morts, mais on sait que la réalité est tout autre. « Où sont ceux qui manquent à l'appel ? » se demande Aujourd'hui en France Dimanche, qui poursuit : « les services de l'État l'admettent, le nombre de morts comptabilisés jusqu'ici "n'est pas en adéquation avec la réalité des 100 000 personnes qui vivent dans un habitat précaire" ». « Habitat précaire », un euphémisme pour désigner les bidonvilles, où, précise Aujourd'hui en France Dimanche, « les clandestins pourraient avoir payé un lourd tribu ». Mais faire le recensement des morts semble impossible. Saïd Omar Oili, sénateur de Mayotte s'indigne : « Il n'y a pas eu jusqu'ici de recherche des survivants dans les décombres, comme c'est le cas dans toutes les catastrophes. Je n'ai jamais vu ça ». « Les gens ne se sont pas évaporés », ajoute-t-il, « s'ils ne sont ni dans les hôpitaux, ni dans les centres de refuge, ni dans les familles, où sont-ils ? » L'élu mahorais semble penser que nombre de victimes sont encore prisonnières des décombres. Il évoque aussi les morts non déclarées.Retour au bercailLa fin de ce premier quart de siècle est également marquée par la situation en Syrie. Quelques jours après la chute de Bachar el-Assad, le Point s'est rendu à Palmyre, oasis historique dans le centre du pays, qui nous rappelle l'hebdomadaire, a « subi la terrible répression du régime d'Assad, la loi des djihadistes de Daech, mais aussi « l'occupation des soldats russes et des miliciens chiites, iraniens, irakiens et afghans. »   Puis, récemment, les bombardements de l'aviation israélienne sur « un quartier proche du siège des services de renseignement. »  Les envoyés spéciaux du Point ont assisté à l'arrivée « des rebelles syriens originaires de Palmyre », qui « célèbrent en fanfare leur retour au bercail ». Rebelles qui doivent désormais s'entendre avec les hommes d'al-Joulani, le nouvel homme fort de Damas. L'avenir est incertain. « À Palmyre, plus encore qu'ailleurs », conclut le Point, « les lignes sont mouvantes ».  

France Liberté
Ep.106 Macron à Notre Dame, chute de la Syrie, l'accélération du chaos mondialiste ! La Matinale | Ludovic Malot | Géopolitique Profonde

France Liberté

Play Episode Listen Later Dec 14, 2024 56:32


La restauration de Notre-Dame de Paris, suite à l'incendie de 2019, suscite une vive controverse. Ce qui aurait dû être une fidèle reconstruction de son style gothique se transforme en une modernisation imposée. Les vitraux abstraits et l'intégration de matériaux modernes dans la flèche brisent l'harmonie historique et spirituelle de ce monument. Ces choix divisent les Français, provoquant un sentiment d'indignation chez les défenseurs du patrimoine. Emmanuel Macron utilise ce chantier comme outil de communication, qualifiant la restauration de "miracle français". Pourtant, les décisions sont prises sans consultation populaire, révélant un mépris des élites technocratiques pour l'attachement profond des citoyens à leur patrimoine. Notre-Dame risque de perdre son authenticité pour devenir un symbole vidé de son essence, au service d'une modernité désincarnée. Cette fracture entre modernisation et préservation illustre une lutte idéologique majeure. Si cette voie continue, Notre-Dame pourrait bien cesser d'incarner l'histoire et la spiritualité pour devenir un simple outil de propagande. Les choix faits aujourd'hui détermineront si ce monument restera un sanctuaire intemporel ou une coquille moderne déconnectée de ses racines. Dans un tout autre thème, la Syrie, ravagée par plus de dix ans de guerre civile, est devenue le théâtre des rivalités entre grandes puissances. Moscou soutient le régime syrien pour affirmer son influence face aux États-Unis, mais cet engagement coûteux fragilise ses ressources. Israël, de son côté, multiplie les frappes contre l'Iran en Syrie, alimentant les tensions régionales. Les États-Unis, sous prétexte de combattre Daech, visent surtout à affaiblir la Russie et l'Iran, tout en empêchant la stabilisation du pays. La Turquie, quant à elle, mène un double jeu, soutenant des factions islamistes tout en combattant les Kurdes, ce qui aggrave le chaos et provoque une crise migratoire massive en Europe. La Syrie illustre un monde multipolaire marqué par des rivalités stratégiques et énergétiques, plongeant la région dans une instabilité permanente. Quels enjeux cachés se jouent encore dans l'ombre ? Claude Janvier, Ludovic Malot et Maître Di Vizio, Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu vous attendent nombreux en direct sur GPTV La matinale. Pour contacter Ludovic Malot sur Telegram: LudovicMalot

C dans l'air
Syrie : des djihadistes au pouvoir ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 64:15


C dans l'air du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Après la fuite de Bachar al-Assad et la prise de contrôle de la Syrie par les troupes rebelles, menées par Abu Mohamed Al-Jolani, il apparaît que des étrangers, dont des Français, ont participé à l'offensive. Dix jihadistes français ont été identifiés dans les rangs du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces combattants, on les voit et on les entend sur des vidéos publiées par le journaliste de France 24, Wassim Nasr, régulièrement expert dans notre émission. Mais que sait-on de ces Français ? D'où viennent-ils ? Probablement de la région d'Idlib, qui a échappé pendant des années au contrôle de Damas et qui était le bastion du groupe HTS. Selon les services de renseignement, 130 Français vivaient dans cette poche et sont désormais libres de tout mouvement. On y trouvait notamment des membres du groupe formé par une figure française du djihadisme, le niçois Omar Homsen, considéré un temps comme le recruteur numéro un de djihadistes en France, placé par les Etats-Unis sur une liste de terroristes internationaux.Emmanuel Macron exprimait la semaine dernière depuis Ryad son inquiétude face à la présence de personnes qui ne sont pas "sans représenter un certain danger". On en dénombre intégrées au dispositif qui a conduit à la chute du régime, d'autres feraient partie des détenus libérés des prisons syriennes. Selon les informations du Parisien, une demi-douzaine de ressortissants Français, dont des mineurs, auraient été libérés des geôles du régime au cours des derniers jours. Au nord-est du pays, des djihadistes français de Daech sont également présents dans des prisons kurdes, qui pourraient être visées dans les prochaines semaines par les troupes rebelles ou turques. Selon Olivier Christen, procureur national antiterroriste, estime qu'il y a "150 détenus (français) ou retenus dans le Nord-Est syrien et en Irak mais aussi 300 disparus". Une situation scrutée par les autorités françaises mais aussi américaines qui redoutent que la chute du régime de Bachar el-Assad ne favorise le retour de Daech. L'armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu'elle a bombardé dimanche plus de 75 cibles de Daech dans le centre du pays. D'autres frappes ont été menées contre des dépôts d'armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à Tsahal de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Israël dont le rôle n'est pas négligeable dans la chute de Bachar el-Assad, en affaiblissant le Hezbollah, un des alliés du régime et en bombardant déjà depuis plusieurs semaines le territoire syrien. Une campagne militaire qui s'est intensifiée depuis dimanche pour détruire l'arsenal militaire de l'armée syrienne par crainte qu'il ne tombe entre les mains des rebelles islamistes. Plus de 250 frappes ont été menées contre des sites militaires dont un centre de recherches à Damas, des dépôts d'armes et des navires de la marine syrienne à Lattaquié, sur la côte, mais aussi des aéroports, radars, dépôts d'armes et de munitions.Pendant ce temps, à Damas, la chasse aux tortionnaires du régime est ouverte. Les rebelles syriens ont annoncé la publication d'une liste des plus hauts responsables impliqués dans des tortures et promis de les châtier, tout en préparant la prise formelle du pouvoir. Mohammad al-Bachir a été nommé Premier ministre d'un gouvernement de transition en Syrie, et ce, jusqu'au 1er mars 2025. Il était jusqu'ici président du "gouvernement de salut syrien", l'exécutif proclamé à Idleb par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). La France et l'Allemagne se disent prêts à "coopérer avec les nouveaux dirigeants" sous conditions : respect des droits de l'homme, protection des minorités ethniques et religieuses. Plusieurs pays européens ont également annoncé suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens. De son côté, Paris réfléchit à suspendre l'examen des "dossiers d'asile en cours".Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l'armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l'islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro

C dans l'air
Syrie: pourquoi la chute du régime change tout?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 63:21


C dans l'air du 9 décembre - Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondialeUne immense page se tourne au Moyen-Orient. Après cinquante ans de règne sans partage du clan Assad en Syrie, le régime est tombé. Bachar Al-Assad a pris la fuite et serait réfugié en Russie alors que dans la capitale on assiste depuis vingt-quatre heures à des scènes de liesse. Aux côtés des rebelles, le peuple syrien brandit désormais le drapeau aux trois étoiles, celui de la révolution débutée en 2011. Les lieux de pouvoir ont été pris d'assaut par la population. Dans plusieurs villes du pays, des bâtiments publics ont été incendiés et dans leur avancée les rebelles ont systématiquement ouvert les portes des prisons, à Hama, à Homs mais surtout celle de Saidnaya à proximité de Damas. Un établissement pénitentiaire qui a abrité des milliers d'opposants au régime, des hommes, des femmes et parfois des enfants, condamnés à subir des traitements inhumains, des viols, des humiliations, des privations et des exécutions. Selon l'ONG Amnesty International, entre 2011 et 2015 environ 30 000 détenus y sont morts. Des exactions du régime et la guerre depuis les années 2010 qui ont conduit plus de 6,5 millions de Syriens à l'exil. Plus de 5 millions s'étaient réfugiés dans les pays voisins, en Turquie et au Liban, et certains ont déjà pris la route du retour en Syrie. Mais comment expliquer l'accélération des évènements en Syrie ces quinze derniers jours et la chute du régime ? Qui sont les rebelles qui ont reversé Bachar Al-Assad ? Le tombeur du régime s'appelle Abou Mohammed Al-Joulani. Meneur du groupe armé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie, il s'était fixé comme but de renverser le président Bachar al-Assad. L'air "confiant", "en plein jour et avec un dispositif de sécurité léger", il l'annonçait même à CNN vendredi dernier. Un objectif atteint dans la nuit du samedi à dimanche, quand les rebelles sont entrés dans la capitale pour proclamer "la ville de Damas libre" après quinze jours d'une offensive fulgurante dans le pays. Que sait-on de ce chef de guerre qui est parvenu à fédérer pour faire tomber la dictature en quelques jours ? Quelles sont les intentions de celui qui utilise désormais son vrai nom, Ahmed Al-Charaa, plutôt que son nom de guerre ? Depuis sa rupture avec Al-Qaïda en 2016, il tente de lisser son image et de présenter un visage plus modéré, sans forcément convaincre les analystes ou les chancelleries occidentales qui vont scruter ses agissements, alors que la manière dont la Syrie va être gouvernée demeure très incertaine.Hier Joe Biden a salué la chute de Bachar Al-Assad. "Il devra rendre des comptes" a affirmé le président américain, saluant un "acte de justice fondamental" après des décennies de répression, mais aussi un "moment de risque et d'incertitude" pour le Moyen-Orient. L'armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu'elle avait bombardé des positions de Daech dans le centre du pays. D'autres frappes ont été menées contre des dépôts d'armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à l'armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. "La Russie et l'Iran sont actuellement affaiblis, l'une à cause de l'Ukraine et d'une mauvaise économie, l'autre à cause d'Israël et de ses succès au combat", a analysé de son côté Donald Trump. Pas encore à la Maison-Blanche (il prendra ses fonctions le 20 janvier), mais déjà très actif sur le front diplomatique, le président élu a multiplié dimanche les publications sur sa plateforme Truth Social, à propos de la chute du régime syrien et de la guerre en Ukraine. Il a appelé Kiev et Moscou à un "cessez-le-feu immédiat", alors que Washington vient d'annoncer une nouvelle aide à l'Ukraine, assurant que le président ukrainien "aimerait conclure un accord", à la suite de sa rencontre impromptue à Paris samedi. "Nous voulons tous que cette guerre se finisse aussi tôt que possible et d'une manière juste", avait commenté pour sa part le président ukrainien, avant de mettre en garde : "Cette guerre ne peut pas se terminer simplement par un bout de papier et quelques signatures. Il faut garantir la fiabilité de la paix et ne pas fermer les yeux sur l'occupation" des territoires ukrainiens.La Russie, pour sa part, a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour ce lundi. Lors d'un point presse tenu ce lundi 9 décembre depuis Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a reconnu avoir été "surpris" par l'offensive éclair des rebelles en Syrie et a jugé "nécessaire" de discuter avec les futures autorités syriennes sur un éventuel maintien de la base navale russe à Tartous ainsi que d'un aérodrome militaire russe à Hmeimim.Les experts : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance, chez Odile Jacob- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24Chercheur au Soufan Center de New York, auteur de L'État islamique, le fait accompli, publié chez Plon- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, autrice de La fascination russe”, publié chez Robert Laffont- Ariane BONZON - Journaliste au Monde diplomatique et pour Slate.fr, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul

Les pieds sur terre
Prendre les armes

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 30:28


durée : 00:30:28 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët, Antoine Guirimand - Jean-Pierre a participé à l'organisation de l'explosion d'un cargo qui polluait les côtes corses. André est parti en Syrie pour combattre Daech aux côtés des forces kurdes. Pour les deux hommes, la violence est problématique, mais s'avère utile quand les voix de dialogue ont échoué. - réalisation : Anne-Laure Chanel

Un jour dans le monde
« Raqqa, l'ombre de Daech » : entretien avec Helene Lam Trong

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 11:32


durée : 00:11:32 - L'invité d'un jour dans le monde - Détruite dans sa quasi-totalité par les bombes, la ville de Raqqa incarne le théâtre de la violence l'Etat Islamique en Syrie. Alors que les caméras se sont braquées sur d'autres conflits, Helene Lam Trong place la sienne au cœur d'une ville qui tente de se reconstruire.

Reportage International
Irak: le recensement est un nouveau péril pour les Yézidis déplacés par la guerre

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 2:44


Les autorités ont instauré un couvre-feu mercredi 20 et jeudi 21 novembre 2024 en Irak, pour faciliter une opération historique de recensement de la population. Le premier d'une telle ampleur depuis 1987. Une entreprise particulièrement sensible, dans un pays ravagé par des années de guerres et de déplacements forcés de population. Pour la minorité yézidie de la montagne du Sinjar, qui a fui les persécutions de l'État islamique en 2014, et dont plusieurs centaines de milliers de ses membres vivent toujours dans des camps de déplacés au Kurdistan irakien, ce recensement soulève la crainte d'être à jamais séparés de leurs terres ancestrales. De notre envoyé spécial à Duhok, Dix années ont passé depuis le génocide des Yézidis par le groupe terroriste État islamique. Mais les milliers de tentes blanches du camp de Charia au Kurdistan irakien n'ont pas bougé. Comme Salim, 30 ans, ils sont plusieurs milliers de déplacés yézidis à subsister dans cet univers précaire de plastique et de poussière. À l'approche du recensement irakien, le jeune homme témoigne de sa confusion : « Concernant ce recensement, la population du camp est complètement négligée. On ne nous a rien expliqué, le système n'est pas clair. Nous ne savons pas comment répondre aux questions et comment elles pourront nous profiter, alors que tout ce que nous souhaitons c'est que nos droits soient respectés. Nous ne voulons ni plus, ni moins que cela. »Salim est inquiet. Il ne souhaite pas être recensé comme un déplacé au Kurdistan, mais comme un habitant du Sinjar : la région montagneuse et largement détruite par la guerre qu'il a dû fuir, mais où il souhaite retourner un jour. En effet, le décompte sera utilisé pour calculer les budgets alloués à chaque province d'Irak : « Le gouvernement va profiter de notre situation difficile pour exploiter les résultats du recensement et priver les Yézidis de leurs droits dans de nombreux domaines. La répartition du budget et le développement des projets publics, ainsi que la distribution des services, seront basés sur ces résultats. La reconstruction des écoles ou des hôpitaux du Sinjar en seront affectés. Pour moi, c'est la poursuite du génocide, toujours en cours au Sinjar. »Le Sinjar, un lointain espoirDans son bureau du centre culturel Yézidi de la ville de Duhok, le docteur Faris Koti – figure respectée au sein de la communauté – ne cache pas son inquiétude quant à l'organisation du recensement dans ces conditions : « Notre principale préoccupation concerne le bouleversement démographique de la région. La population principale du Sinjar, ce sont les Yézidis, ils pourraient être remplacés par les Arabes tant que le peuple Yézidi n'y est pas retourné. Aujourd'hui, 250 000 personnes vivent toujours dans les camps de déplacés. Elles ne peuvent pas retourner au Sinjar, là d'où elles viennent. La situation est trop instable pour organiser un tel processus au Sinjar. »Les déplacés Yézidis sont en effet prisonniers des tensions politiques entre les gouvernements kurdes et irakiens, qui se rejettent la responsabilité de leur retour au Sinjar. Dans ces conditions, le recensement pourrait diminuer la voix déjà fragile des Yézidis au sein des institutions. « Cela aura aussi un effet sur l'attribution du nombre de sièges pour le Sinjar, poursuit le docteur Koti. La représentation des Yézidis au Parlement sera diminuée si elle est basée sur ces résultats. »Pour Layla, 27 ans, et elle aussi déplacée du Sinjar depuis 2014, les enjeux et les résultats de ce recensement risquent au fond de repousser encore un peu plus le retour des Yézidis dans leurs villages d'origine : « Je crois que le gouvernement va tirer parti du recensement contre les Yézidis parce qu'ils n'ont pas de solutions alternatives. La région a souffert de la guerre bien plus qu'aucune autre en Irak. Pourtant, aucun effort n'est déployé pour la reconstruire. Alors qu'à Mossoul, ou d'autres endroits détruits par Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR], les autorités développent des projets. Rien au Sinjar. »À lire aussiAu Kurdistan irakien, les peshmergas s'alarment d'une autonomie kurde en péril

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Histoire du Djihad - Olivier Hanne

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 34:16


Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "Timeline 5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 350 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Les attentats répétés en Europe et l'instabilité au Moyen- Orient relancent régulièrement la question du djihad. Mais si l'on utilise souvent cette notion, on en explique rarement l'histoire et les fondements. Sur quels textes s'appuient les terroristes pour justifier leurs actes ? Que dit le Coran sur la guerre ? Comment le djihad est-il devenu la forme légale de la guerre dans l'histoire de l'islam ?Retraçant l'histoire du djihad depuis les origines de l'islam jusqu'à Daech, Olivier Hanne propose une lecture critique des principales sources historiques. Il montre que le djihad fut interprété de manière souvent contradictoire dans le monde musulman, et dévoile comment il fit l'objet de multiples réécritures et manipulations de la part des autorités politiques, jusqu'à devenir une idéologie contemporaine meurtrière à travers le djihadisme.Alors que les études sur le sujet sont généralement fragmentées, se focalisant sur l'islam médiéval ou sur le terrorisme contemporain, Olivier Hanne éclaire les violences de notre temps grâce à une fresque de quatorze siècles.L'auteur, Olivier Hanne, est avec nous par téléphone. Il est agrégé et docteur en histoire (HDR), chercheur associé à l'université de Poitiers. Il est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages sur le Moyen Âge et l'Islam.