Country in the Middle East
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Voilà une question qui paraît simple, presque enfantine — et pourtant, sa réponse nous entraîne dans un voyage de plus de 3 000 ans, entre écritures anciennes, transmission culturelle et évolution phonétique. Car non, le choix de cette première lettre n'est pas arbitraire.Aux origines : un bœuf phénicienTout commence vers 1700 av. J.-C., chez les Phéniciens, un peuple de marins et de commerçants établi sur les côtes du Liban actuel. Ils développent un alphabet composé de 22 signes consonantiques — c'est l'un des tout premiers alphabets de l'histoire. Et la première lettre s'appelle ? aleph, ce qui signifie… "bœuf" en langue sémitique.Graphiquement, cette lettre représentait à l'origine une tête de bœuf stylisée, vue de face, avec deux cornes. Avec le temps, ce pictogramme se simplifie et s'incline à 90°, pour donner — des siècles plus tard — notre lettre A majuscule.D'Aleph à AlphaLes Grecs, qui adoptent l'alphabet phénicien vers le 9e siècle av. J.-C., gardent l'ordre des lettres mais adaptent leur prononciation. Le aleph devient alpha, et surtout, il gagne un son vocalique (le « a » que nous connaissons), car le grec avait besoin de voyelles, contrairement au système phénicien, purement consonantique.Les Grecs conservent aussi l'ordre alphabétique original — non pas pour des raisons linguistiques, mais par tradition. Cet ordre est ensuite transmis aux Romains, qui l'intègrent dans le latin, devenu à son tour le socle des alphabets occidentaux modernes, dont le nôtre.Pourquoi garder cet ordre ?Le classement alphabétique est resté essentiellement par convention. Une fois que les sociétés ont commencé à classer les informations — listes, dictionnaires, inventaires — il était pratique de garder un ordre fixe. Comme le aleph était déjà en tête chez les Phéniciens, le A s'est figé en première position au fil des siècles.Il n'y a donc aucune raison phonétique ou logique pour que le A soit en premier — c'est simplement une tradition millénaire, d'origine sémitique, transmise intacte jusqu'à aujourd'hui.En résuméL'alphabet commence par la lettre A parce qu'il descend du aleph phénicien, un symbole de bœuf devenu lettre. De l'Orient ancien à nos claviers modernes, le A est le premier par héritage culturel, pas par choix raisonné. Comme souvent dans l'histoire : c'est la coutume, et non la logique, qui fait autorité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Federico analiza las nuevas revelaciones sobre el nuevo caso de corrupción que afecta al PSOE, la relación de Gustavo Matos con un narco libanés.
Un ouvrage de 234 pages pour retracer l'Histoire du Liban depuis le 19e siècle. Un pays au potentiel culturel et économique gigantesque, mais empêtré dans une violence qui semble inextricable. Dans son livre Liban : état de survie, Fouad Khoury-Helou dresse le portrait d'un pays rongé par ses dissensions internes. Un pays et une société qu'il connaît bien puisqu'il est le directeur du grand quotidien libanais l'Orient-Le Jour. À lire aussiGuerre civile du Liban: «50 ans après, la problématique principale n'a pas changé»
Un ouvrage de 234 pages pour retracer l'Histoire du Liban depuis le 19e siècle. Un pays au potentiel culturel et économique gigantesque, mais empêtré dans une violence qui semble inextricable. Dans son livre Liban : état de survie, Fouad Khoury-Helou dresse le portrait d'un pays rongé par ses dissensions internes. Un pays et une société qu'il connaît bien puisqu'il est le directeur du grand quotidien libanais l'Orient-Le Jour. À lire aussiGuerre civile du Liban: «50 ans après, la problématique principale n'a pas changé»
Cette semaine dans le Paris des Arts, Valérie Fayolle part à la rencontre d'un comédien et écrivain qui joue et qui écrit comme il respire. Jacques Gamblin est notre invité, à l'occasion de la sortie de son roman "Mère à l'horizon". Il nous emmène au Centquatre, espace de passage et de rencontres à Paris. Cette fourmilière créative attire les passionnés d'arts. Et puis, une immersion dans les coulisses de la création avec la chanteuse franco-libanaise Hiba Tawaji, en préparation d'un nouvel album.
Au lendemain de la spectaculaire annonce de la levée des sanctions américaines contre la Syrie, Donald Trump a rencontré ce mercredi le président syrien par intérim Ahmed al-Charaa, lors de son séjour en Arabie saoudite. Il lui a demandé notamment de normaliser ses relations avec Israël. Le décryptage d'Anthony Samrani, rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour. Anthony Samrani est l'auteur de Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? (éditions Gallimard)
Après le 8 octobre 2023 et l'offensive lancée par le Hezbollah - en solidarité avec le Hamas à Gaza -, 60 000 personnes ont été priées d'évacuer les villages et communautés frontalières au Liban. En mars, le gouvernement israélien a décrété que le retour était possible, mais toutes ne sont pas revenues. Dans le nord d'Israël, le Kibboutz de Kfar Blum, lui, se trouvait juste en dehors de la zone d'évacuation. Trop loin pour que les habitants puissent bénéficier d'une aide gouvernementale pour se réinstaller ailleurs, mais suffisamment proche du Liban pour constituer une cible de choix pour le Hezbollah. Jeux d'enfants dans l'école élémentaire de Kfar Blum. Loin des sons de la guerre qui rythmaient le quotidien l'an dernier.« Ça, c'est une roquette qui part ! Ah, là, elle est tombée. Ils ont tout appris, les enfants, souligne-t-elle en riant. Ils sont très intelligents. Ils se sont habitués à la situation, et je pense que, le soir, ils devaient regarder les informations ! »Limor Dadon et Shani Saar sont deux enseignantes. Elles habitent ailleurs, mais n'ont jamais quitté leur poste, même quand les sirènes hurlaient et les roquettes tombaient. « Certains enfants ont quand même développé de l'anxiété. J'ai un élève qui malheureusement s'est fait pipi dessus en entendant le son des sirènes d'alerte. Il faut s'occuper de quinze enfants qui demandent en panique "mon Dieu qu'est-ce-qui se passe ?". Mais il faut aussi s'occuper de ce garçon qui a peur, et qui a honte de ce qui s'est passé. En tant qu'enseignante, il faut montrer de la force, montrer qu'on contrôle la situation. C'est le plus important. »« En fait, instaurer une routine les aide à rester sains d'esprit. Il faut leur dire "OK, il y a tout ça autour de nous, mais ça va aller". »À lire aussiGuerre au Liban: le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël a débutéKfar Blum ne sera plus jamais pareil« On a commencé à travailler sans clients, et sans travailleur. On n'avait pas de clients, pas de visiteurs, on n'avait rien. » Elyse est une cadre de l'hôtel Pastoral. Elle décrit la réalité pendant la guerre dans ce lodge de luxe depuis janvier. Après d'immenses efforts de la direction, la main d'œuvre est presque entièrement revenue. « 80 % et on attend, on attend jusqu'à ce que tous les gens retournent avec les enfants. L'année prochaine, j'espère qu'on aura tous nos travailleurs ici. »« Quand tous les habitants seront rentrés, que trouveront-ils ? Quelques maisons partiellement abimées, à réparer sans l'aide du gouvernement puisque les autorités n'ont pas évacué le village », s'exclame Masha. La vieille dame habite Kfar Blum depuis 1955. Pour elle, une chose plus importante encore s'est brisée à Kfar Blum. « Ici, ça ne sera plus jamais comme avant. On ne parle même plus des sujets qui fâchent entre nous. Ça part en hurlements. Ce n'est pas comme en ville où tout le monde s'exprime. On n'est pas ennemis pourtant, on est tous Israéliens. Mais si vous n'êtes pas avec ce gouvernement, Bibi et les autres, on vous déteste et c'est cela qu'ils cherchent. »« Ils », ce sont les soldats du Hezbollah de l'autre côté de la frontière. Dans le nord d'Israël, nombreux sont ceux qui pensent que la menace n'a pas disparu. Des familles avec enfants attendent la fin de l'année scolaire pour se décider éventuellement à retourner à Kfar Blum. Sur les 60 000 personnes évacuées des localités du nord, la moitié seulement seraient rentrées.À lire aussiLiban: la confiance entre le Hezbollah et les nouvelles autorités libanaises se fissure
Après le 8 octobre 2023 et l'offensive lancée par le Hezbollah - en solidarité avec le Hamas à Gaza -, 60 000 personnes ont été priées d'évacuer les villages et communautés frontalières au Liban. En mars, le gouvernement israélien a décrété que le retour était possible, mais toutes ne sont pas revenues. Dans le nord d'Israël, le Kibboutz de Kfar Blum, lui, se trouvait juste en dehors de la zone d'évacuation. Trop loin pour que les habitants puissent bénéficier d'une aide gouvernementale pour se réinstaller ailleurs, mais suffisamment proche du Liban pour constituer une cible de choix pour le Hezbollah. Jeux d'enfants dans l'école élémentaire de Kfar Blum. Loin des sons de la guerre qui rythmaient le quotidien l'an dernier.« Ça, c'est une roquette qui part ! Ah, là, elle est tombée. Ils ont tout appris, les enfants, souligne-t-elle en riant. Ils sont très intelligents. Ils se sont habitués à la situation, et je pense que, le soir, ils devaient regarder les informations ! »Limor Dadon et Shani Saar sont deux enseignantes. Elles habitent ailleurs, mais n'ont jamais quitté leur poste, même quand les sirènes hurlaient et les roquettes tombaient. « Certains enfants ont quand même développé de l'anxiété. J'ai un élève qui malheureusement s'est fait pipi dessus en entendant le son des sirènes d'alerte. Il faut s'occuper de quinze enfants qui demandent en panique "mon Dieu qu'est-ce-qui se passe ?". Mais il faut aussi s'occuper de ce garçon qui a peur, et qui a honte de ce qui s'est passé. En tant qu'enseignante, il faut montrer de la force, montrer qu'on contrôle la situation. C'est le plus important. »« En fait, instaurer une routine les aide à rester sains d'esprit. Il faut leur dire "OK, il y a tout ça autour de nous, mais ça va aller". »À lire aussiGuerre au Liban: le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël a débutéKfar Blum ne sera plus jamais pareil« On a commencé à travailler sans clients, et sans travailleur. On n'avait pas de clients, pas de visiteurs, on n'avait rien. » Elyse est une cadre de l'hôtel Pastoral. Elle décrit la réalité pendant la guerre dans ce lodge de luxe depuis janvier. Après d'immenses efforts de la direction, la main d'œuvre est presque entièrement revenue. « 80 % et on attend, on attend jusqu'à ce que tous les gens retournent avec les enfants. L'année prochaine, j'espère qu'on aura tous nos travailleurs ici. »« Quand tous les habitants seront rentrés, que trouveront-ils ? Quelques maisons partiellement abimées, à réparer sans l'aide du gouvernement puisque les autorités n'ont pas évacué le village », s'exclame Masha. La vieille dame habite Kfar Blum depuis 1955. Pour elle, une chose plus importante encore s'est brisée à Kfar Blum. « Ici, ça ne sera plus jamais comme avant. On ne parle même plus des sujets qui fâchent entre nous. Ça part en hurlements. Ce n'est pas comme en ville où tout le monde s'exprime. On n'est pas ennemis pourtant, on est tous Israéliens. Mais si vous n'êtes pas avec ce gouvernement, Bibi et les autres, on vous déteste et c'est cela qu'ils cherchent. »« Ils », ce sont les soldats du Hezbollah de l'autre côté de la frontière. Dans le nord d'Israël, nombreux sont ceux qui pensent que la menace n'a pas disparu. Des familles avec enfants attendent la fin de l'année scolaire pour se décider éventuellement à retourner à Kfar Blum. Sur les 60 000 personnes évacuées des localités du nord, la moitié seulement seraient rentrées.À lire aussiLiban: la confiance entre le Hezbollah et les nouvelles autorités libanaises se fissure
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - La ville de Beyrouth est à l'honneur, d'une rue du Liban dans les années 1970, à un voyage plus contemporain. Beyrouth, ville-monde, à la fois blessée et flamboyante, fragile et tenace. Une ville que la littérature n'a de cesse d'interroger, de raconter, et qui est au cœur de ces ouvrages singuliers - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Selim Nassib Écrivain; Dima Abdallah Écrivaine
L'escalade militaire entre l'Inde et le Pakistan va-t-elle s'arrêter ? Les attaques entre les deux voisins se sont encore intensifiées ces dernières heures. Le dernier bilan, publié ce jeudi 8 mai, fait état de 16 morts civils côté indien, 32 morts côté pakistanais. Ces affrontements, les plus graves depuis deux décennies, s'accompagnent d'une véritable guerre de l'information. Une bataille numérique qui a pris le dessus sur les faits. Sur les réseaux sociaux, des centaines de comptes pro-indiens et pro-pakistanais s'affrontent à coups d'infox et de message de propagande. Résultat, si vous cherchez à vous informer sur la situation en cours sur X, Facebook, TikTok ou Instagram, vous allez obligatoirement être confrontés à de fausses informations. C'est simple, lorsque l'on tape Inde ou Pakistan, les premières images qui sont mises en avant par les plateformes sont fausses ou sorties de leur contexte.Des images issues de jeu vidéoL'un des exemples le plus marquant est une vidéo vue plusieurs dizaines de millions de fois ces derniers jours. On y voit un canon antiaérien au sol, essayant d'abattre des avions de combat. La légende évoque « un avion de chasse pakistanais Chengdu JF-17 abattu par la défense sol-air indienne ».Sauf que ces images ne sont pas réelles. Vérification faite, cet extrait est issu d'Arma 3, un jeu vidéo de simulation militaire ultra-réaliste, régulièrement détourné pour partager de fausses images en temps de guerre.D'autres images de ce même jeu sont partagées par des comptes pro-pakistanais pour illustrer, à tort, la destruction d'un Rafale de l'armée de l'air indienne dans le ciel pakistanais.Pour se rendre compte de la supercherie, il faut observer attentivement les fumées, les flammes et les explosions qui ne collent pas avec la réalité. Ces éléments sont encore difficiles à générer numériquement.Détournement d'images de guerreAu-delà des images issues de jeu vidéo, les images sorties de leur contexte pullulent sur la toile. Alors que nous sommes en plein brouillard de guerre et que les documents authentiques se font rare, le besoin de mettre des images sur ce qu'il se passe sur le terrain pousse des utilisateurs à recycler de vieilles images. Raison pour laquelle des vidéos filmées dans la bande de Gaza, au Yémen, ou au Liban sont diffusées en masse pour illustrer, à tort, la situation entre l'Inde et le Pakistan.L'IA sème le troubleÀ tout cela s'ajoute également les images générées par intelligence artificielle. Une vidéo montrant la carcasse d'un avion de chasse soulevée par un hélicoptère et une image satellite censée montrer des rafales ont fait le tour des réseaux sociaux en milieu de semaine. En réalité, pourtant, ces images ont été générées par une intelligence artificielle.À noter aussi que sous de véritables images, certains comptes de propagande sèment le trouble en affirmant, à tort, qu'elles auraient été produites par une IA.Une désinformation dangereuseCette désinformation de masse est particulièrement nocive. D'abord, car tous ces faux documents invisibilisent les quelques vraies images de ce conflit. L'analyse des commentaires montre, de plus, que ce flot continu d'infox altèrent les perceptions et radicalisent les esprits.À lire aussiInde-Pakistan: la désinformation attise les tensionsCette bataille numérique entre l'Inde et le Pakistan, est un énième exemple, que chaque guerre sur le terrain s'accompagne aujourd'hui d'une intense guerre numérique, dans laquelle chaque camp tente d'imposer sa mise en récit, au détriment de l'information fiable et vérifiée.
Au programme : Des présidents de départements coupables de fermer les yeux sur le sort des enfants placés ? / Ahmed Al-Charaa, les massacres en Syrie... puis la visite de courtoisie en France. / Le Liban, éternel otage des rivalités internationales !
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au Liban, les journaux parlent des bombardements israéliens en Syrie. Au Brésil, la police a déjoué un projet d'attentat lors d'un concert de Lady Gaga. Au Japon, un chambelllan a détourné de l'argent du compte personnel de l'empereur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Liban, les journaux parlent des bombardements israéliens en Syrie. Au Brésil, la police a déjoué un projet d'attentat lors d'un concert de Lady Gaga. Au Japon, un chambelllan a détourné de l'argent du compte personnel de l'empereur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec « Sombre lagune », qui paraît aux éditions Fayard, nous plongeons dans les eaux troubles d'Abidjan, notamment dans le milieu des trafiquants de drogue et des hauts fonctionnaires corrompus. C'est donc un roman policier. Mais comme son auteur s'appelle Antoine Glaser, journaliste et expert en géopolitique, ce livre est aussi un roman à clés, dans lequel certains personnages de fiction dépeignent des personnes réelles que le reporter a croisées dans ses enquêtes en Côte d'Ivoire. Alors qui est qui ? Antoine Glaser répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Antoine Glaser, bonjour,Antoine Glaser : Bonjour,Sombre lagune raconte le combat d'un petit barbouze français contre la mafia d'Abidjan. On croise des trafiquants libanais, un flingueur marocain. Et ce qui frappe, c'est que la guerre du cacao a laissé la place à celle de la cocaïne ?Absolument, on a l'impression maintenant que la cocaïne est absolument intégrée dans le cacao, qui reste la première production de la Côte d'Ivoire. Mais on voit comment des narcotrafiquants ont pu planquer la cocaïne dans le cacao, il fallait y penser.En 2021, deux tonnes de cocaïne ont été saisies dans les ports d'Abidjan et de San Pedro. Et on vient de juger, je crois, le chef de la cellule antidrogue du port d'Abidjan ?Oui, parce que ce n'est pas particulier à la Côte d'Ivoire, on voit comment la police, les douaniers, des gens qui n'ont pas forcément des salaires extrêmement élevés, se laissent corrompre avec une grande facilité. Et quand c'est dans le port du Havre, on en parle vraiment comme quelque chose de quotidien. Et bien à Abidjan, c'est la même chose, simplement à Abidjan, il n'y a pas tous les jours des arrestations.Et c'est ce fait divers de 2021 qui vous a donné l'idée de ce livre ?Ce qui m'a donné l'idée de ce livre, c'est vrai qu'il y a eu en Côte d'Ivoire un certain nombre de personnes qui ont disparu et l'idée du livre a vraiment germé à partir de ces disparitions.Alors, il y a un enquêteur qui a disparu il y a 21 ans, dont tout le monde se souvient, c'est notre confrère Guy André Kieffer qui travaillait pour vous, Antoine Glaser, quand vous étiez le directeur de la Lettre du continent. Alors à l'époque, il a été kidnappé sur le parking d'un supermarché et depuis, on n'a jamais retrouvé son corps. Est-ce que vous avez pensé à lui en écrivant ce livre ?Oui, en partie. J'ai pensé à Guy André Kieffer, mais comme je n'ai pas enquêté réellement sur sa disparition, c'est vrai que j'ai pensé, mais j'ai fait en sorte que ça ne soit pas non plus son histoire. Guy André, il enquêtait beaucoup sur les trafics de cacao entre les pays, mais il enquêtait aussi sur la Guinée-Bissau, à l'époque du général Ansoumane Mané, donc je veux dire, c'était un ensemble, mais bien sûr, j'ai pensé à Guy André Kieffer. En fait, cette fiction, c'est une toile de fond, c'est plusieurs histoires en une, c'est une ambiance. J'adore Abidjan aussi. C'est cette lagune qui pour moi est totalement mystérieuse. Il y a 15 millions de personnes qui vivent à Abidjan et avec cette mixité de tous les pays voisins, c'est une capitale qui me fascine.Dans ce livre, Antoine Glaser, vous avez une écriture sèche, une écriture de polar. Mais quelques fois, au détour d'une phrase, comme « le cash bloqué au Liban coule à présent dans le béton ivoirien », on retrouve le style un petit peu imagé et fleuri de la Lettre du continent, qui s'appelle aujourd'hui Africa Intelligence. Romancier d'un jour, journaliste toujours ? Oui, bien sûr. C'était extrêmement difficile pour moi cette fiction, parce que, évidemment, je voyais Guy Andy Kieffer, j'en revoyais d'autres et c'était compliqué. Évidemment, c'est une fiction qui m'a demandé beaucoup de travail parce que j'avais toujours envie d'écrire et d'enquêter sur la réalité de tout ça.Alors, vous cachez évidemment de vrais personnages sous des pseudos et l'un des hommes clés de votre roman, c'est le tout-puissant ministre de l'Intérieur, Bamba. « Colosse et bon vivant », écrivez-vous. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Ahmed Bakayoko, le défunt ministre de l'Intérieur de Côte d'Ivoire.Oui et non, ce n'est pas Ahmed Bakayoko, mais c'est vrai que bon, Ahmed Bakayoko c'est vrai qu'il était le tout-puissant ministre de l'Intérieur, ensuite Premier ministre. C'est vrai que lui, un peu comme le personnage Bamba, lui aussi, il voulait aussi peut-être accéder aux plus hautes fonctions de l'État. Mais dans la fiction, on ne sait pas comment il est mort, Bamba. Donc voilà, encore une fois, c'est vraiment une fiction. Alors comme toile de fond évidemment, il faut quand même qu'il y ait des choses qui sont réelles, hein. Donc oui, c'est décalé, mais avec une toile de fond qui est la réalité du pays.Dans votre livre où la lagune est bien sombre, vous écrivez : « des aigrettes blanc immaculé picorent les jambes effilochées et sanguinolentes du corps de la jeune femme », le contraste est fort !Oui, mais justement, dans les « maquis » d'Abidjan, quand je regarde et que je me perds là, les yeux sur la lagune, je suis toujours autant révolté que fasciné de voir ces magnifiques oiseaux blancs se poser sur des détritus et de voir une lagune totalement polluée. En particulier, bien évidemment, avec le port d'Abidjan, la raffinerie et cetera, et c'est vrai qu'il y a des problèmes de pollution qui sont extrêmes et donc c'est vrai que ces contrastes, c'est fascinant.RFI : Antoine Glaser, merci.À lire aussiCôte d'Ivoire: plusieurs partis d'opposition appellent au dialogue
Jean-Paul Kauffmann, journaliste et ancien reporter de guerre, est l'auteur de plusieurs livres dont L'Arche des Kerguelen : voyages aux îles de la désolation, La Chambre noire de Longwood, Outre-terre et de Venise à double tour. Son œuvre a été couronnée par les prix littéraires les plus prestigieux. Son nouveau récit L'accident revient sur son enlèvement au Liban et ses trois années de captivité, ainsi que sur son enfance heureuse en Bretagne. 2 janvier 1949, dix-huit footballeurs du bourg de Corps-Nuds, en Bretagne, revenant d'un match, trouvent la mort dans un accident. Cette tragédie a marqué la France entière et pesé sur la jeunesse de Jean-Paul Kauffmann, enfant du même village.Ce fait-divers est le point de départ d'une enquête sur les distorsions de la mémoire.Comment cet accident annonce-t-il la journée du 22 mai où Jean-Paul Kauffmann sera enlevé à Beyrouth et détenu en otage durant trois années au Liban ?La boulangerie paternelle, une étrange église, l'odeur d'un monde rural disparu… Après l'accident libanais, ce récit sur l'inexplicable s'est imposé à l'auteur. Sans l'enlèvement qui a fait resurgir ses premières années, Jean-Paul Kauffmann n'aurait probablement jamais eu le désir de raconter son après-guerre. Refuge et protection, cette enfance l'a sauvé. Grâce à elle, une partie de sa vie de prisonnier a échappé à ses ravisseurs.Ce livre à la fois enquête et récit intime nous apprend à sentir, regarder, observer. Tout lecteur y retrouvera sa part d'enfance, ce sanctuaire dont on se croit le propriétaire. (Présentation des éditions des Équateurs) Illustration musicale : L'accident ralenti de Philippe Sarde, extrait de la bande-originale du film Les choses de la vie de Claude Sautet.
Vincent Hervouët analyse la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître l'injustice commise par la France envers Haïti. Il revient sur l'histoire complexe des relations entre la France et ses anciennes colonies, notamment l'Algérie et le Rwanda. Hervouët souligne la difficulté pour la France de faire face à son passé colonial et d'en tirer les conséquences, notamment sur le plan financier. Il met également en perspective ces enjeux avec d'autres crises géopolitiques, comme la guerre civile au Liban ou le génocide cambodgien. Une réflexion approfondie sur le rôle de la France sur la scène internationale et les défis de la reconnaissance historique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Israël a annoncé avoir ciblé des membres du Hezbollah lors d'une frappe au Liban, coïncidant avec la visite d'une émissaire américaine.Traduction:Israel announced targeting Hezbollah members in a strike in Lebanon, coinciding with a U.S. envoy's visit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cette revue de presse internationale :La police espagnole a démantelé une cellule du Hezbollah à Barcelone, qui était impliquée dans la construction de plus de 1000 drones kamikazes destinés à Israël.Au Liban, le pays commémore les 50 ans du début de la guerre civile qui a fait près de 150 000 morts et 17 000 disparus, laissant une marque indélébile sur la société libanaise.Au Brésil, le nombre de naissances chez les adolescentes a été divisé par deux au cours de la dernière décennie, grâce à une meilleure éducation et un meilleur accès aux soins de santé, bien que des défis persistent chez les populations indigènes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:30:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Pierre France, politiste / Julia Grignon, professeure de droit à l'université Laval et Paris-Panthéon-Assas / Belinda Cannone, romancière, essayiste - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:12:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - « Il n'y a pas de mémoire de la guerre au Liban, mais une guerre des mémoires », écrit le journaliste et écrivain Marwan Chahine dans son roman Beyrouth, 13 avril 1975 - Autopsie d'une étincelle. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre France Doctorant en science politique à l'Université Paris 1
Que tal enviar uma mensagem ;-)No episódio de estreia da 8ª temporada, Paulo Crepaldi recebe o Dr. Silvio Fernandes, cirurgião pediátrico, doutor em Saúde Pública e especialista de projetos no Hospital Sírio-Libanês.Nesta conversa profunda e necessária, o Dr. Silvio nos mostra por que ainda tomamos tantas decisões na saúde pública brasileira baseadas em achismos e como o Projeto ESPIE vem construindo, passo a passo, um SUS mais estratégico, mais justo — e mais eficaz — ao institucionalizar políticas informadas por evidências.Se você acredita no poder dos dados, na força do SUS e na urgência de decisões mais inteligentes em saúde pública — esse episódio é pra você.Obrigado por ouvir, acesse @viaoral ou nosso site viaoral.com.br
Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, est reçu à la Maison Blanche par le président américain Donald Trump, alors que les États-Unis ont annoncé des droits de douane sur les produits israéliens. Les dirigeants mondiaux cherchent à joindre Trump pour négocier, tandis que les marchés financiers s'affolent. Netanyahou et Trump abordent la question de l'Iran, avec les États-Unis négociant directement avec Téhéran sur le nucléaire, ce qui inquiète Israël. Israël poursuit son offensive militaire au Liban, en Syrie et en Cisjordanie, suscitant l'indignation après la découverte d'un charnier de secouristes palestiniens. Netanyahou profite de la latitude laissée par l'administration Trump pour mener une politique agressive dans la région.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 8 décembre 2024, alors que les rebelles du HTS (Hayat Tahrir al Shams) encerclent Damas, Bachar Al-Assad quitte la Syrie pour aller se réfugier en Russie. C'est la fin de plus de cinquante-quatre ans de règne de la famille Al-Assad sur le pays. De quoi ce basculement à la tête de la Syrie est-il la fin ? Comment les Al-Assad ont-ils pris le pouvoir et réussi à le garder aussi longtemps ? Dans cette série d'Ariane Hasler, produite par Anaïs Kien, Histoire Vivante retrace l'histoire de cette dynastie. Nous sommes en 1946, les Français quittent le territoire qui était sous leur mandat depuis 1920. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Le 12 mars 1971, Hafez Al-Assad est élu président de la Syrie. A 40 ans, il s'est battu pour arriver au pouvoir, a éliminé ceux qui pouvaient l'en empêcher, y compris parmi ses anciens frères d'armes. Pour être sûr de rester en haut de la pyramide politico-militaire qui dirige le pays à travers le parti Baas, il développe un système de surveillance et de répression redoutable. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Hafez Al-Assad régne sur la Syrie pendant trente ans - de 1971 à 2000 - et devient incontournable pour la diplomatie de la région. Son régime autoritaire résiste à une tentative d'assassinat, et surtout, à une crise dont son frère Rifaat, tente de profiter alors que lui est hospitalisé. Mais le vieux Lion de Damas a plus d'un tour dans son sac et, avec le soutien de l'armée, il écrase ce coup d'Etat. Autre coup dur quelques années plus tard : la mort du fils promis à lui succéder : Bassel, le grand frère de Bachar, un play-boy qui porte beau et qui roule vite, trop vite. Hafez Al-Assad doit alors préparer le suivant dans la liste de succession : le petit frère plus effacé : Bachar. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
L'élection de Bachar Al-Assad le 17 juillet 2000, après les trente années de dictature de son père, fait souffler un vent d'espoir. Pendant les premiers moments de son règne, il montre en effet un certain esprit d'ouverture : il relâche plusieurs centaines de prisonniers politiques, dont des frères musulmans, laisse les Syriens s'exprimer davantage. Ce moment suspendu dans l'histoire de la Syrie porte le nom poétique de " Printemps de Damas " mais il ne dure pas. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
En mars 2011 débute une guerre qui ne s'arrêtera plus, avec un régime syrien qui franchit tous les paliers de la violence, jusqu'à ce que les Occidentaux appelleront la "ligne rouge", l'usage d'armes chimiques contre la population syrienne. Bachar Al-Assad devient "le boucher de Damas". Une spirale de la violence qui fait du conflit syrien un des plus meurtriers du 21ème siècle. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Jean-Paul Kauffmann, dont l'œuvre est ancrée dans le récit de voyage, des Landes aux îles Kerguelen, publie "L'Accident" dans lequel l'écrivain retrace son enfance dans un village de Bretagne et sa captivité au Liban pendant les années de guerre civile. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Jean-Paul Kauffmann Journaliste et écrivain français
durée : 00:59:18 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Beyrouth, Marseille, Le Havre et New York sont autant de villes portuaires traversées par un grand nombre de Syriens à partir des années 1880, fuyant la crise économique qui touche le Liban. Comment se déroulent les étapes de transit dans l'itinéraire de ces immigrés ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Céline Regnard Historienne, maîtresse de conférences à Aix-Marseille Université
Baalbeck est un joyau du monde antique ! Le site comporte trois monuments principaux, ceux de Jupiter, de Bacchus et de Vénus. Pour parler de cette cité antique libanaise, Johanne Dussez reçoit Patrick Michel, archéologue et Maître dʹenseignement et de recherche à lʹInstitut dʹarchéologie et des sciences de lʹAntiquité de lʹUniversité de Lausanne Sujets traités :Baalbeck, antique, Jupiter, Bacchus, Vénus, Liban Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quatrième Pyramide d'Égypte ou 7è colonne du temple romain de Jupiter à Baalbek : l'Égyptienne Oum Kalsoum et la Libanaise Fayrouz nourrissent toujours l'inconscient collectif arabe. Et la littérature. (Rediffusion) Avec Ysabel Saiah Baudis et Marjorie Bertin qui ont écrit respectivement sur Oum Kalsoum et Fayrouz.Notre 1ère invitée est la journaliste Marjorie Bertin (qui travaille à RFI) pour la parution de « Fayrouz, Moi je chante l'humanité », aux éditions Orients.Elle est considérée comme la dernière légende vivante du monde arabe. « Ambassadrice du Liban à travers le monde », Fayrouz a enregistré plus de 800 chansons, sorti une cinquantaine d'albums et joué dans une vingtaine de films et de comédies musicales. Celle qui refusa de quitter son pays pendant la guerre civile libanaise incarne plus qu'aucune autre chanteuse un symbole de paix et d'espoir. Pourtant, on en sait peu sur elle, épouse d'Assi Rahbani, qui avec son frère Mansour révolutionna la musique libanaise du XXème siècle. Son fils Ziad, artiste engagé et enfant prodige de la scène libanaise, assurera le tournant jazz de la carrière de sa mère à partir de la fin des années 1970.Comment Fayrouz est-elle devenue la dernière icône révérée dans tout le monde arabe ? Pour la première fois, un livre en français retrace l'histoire de cette chanteuse légendaire. Titres joués :Atini el nay wa ghani (Donne-moi la flûte et chante) d'après Khalil GibranAbbaytak belsaif (Je t'ai aimé l'été)Kifak inta (qui marque le tournant de sa musique avec son fils Ziad)Li Beyrouth (concerto d'Aranjuez et magnifique poème sur la ville, sorti pendant la guerre).► Culture Prime Fayrouz► « Fayrouz, Moi je chante l'humanité » chez Orients Puis nous recevons la journaliste et éditrice Ysabel Saiah Baudis, qui réédite « Oum Kalsoum, l'étoile de l'Orient » « Elle est toujours vivante ! », confie Ysabel Saïah Baudis. C'est la nature des génies, car cela fait 50 ans que la diva égyptienne est décédée (3 février 1975) et pourtant, on l'entend, on la voit, elle tagguée, reprise, commentée. Sa vie est digne des plus beaux contes orientaux : née pauvre, paysanne, fille d'un religieux, elle possède un don qu'elle cultivera grâce à sa farouche détermination. La chance aidant, elle rencontrera les plus grands poètes et musiciens qui l'accompagneront dans son ascension. Adulée de son vivant par le président de l'Égypte aussi bien que par l'homme du peuple, elle accompagnera toutes les luttes de liberté, d'instruction, d'ouverture et de progrès techniques du XXème siècle. Elle reste la Voix qui guide et réunit tout le monde arabe.À l'occasion des 50 ans de sa disparition, la Philharmonie de Paris propose une semaine spéciale avec concert hommage le 2 février.Extraits joués : Al Atlal, Weddad, 1ère comédie musicale de la diva.► Philharmonie de Paris du 30 janvier au 2 février ► IMA ► Olympia Paris 1967 ► Orients Éditions ► Culture Prime Oum.
Quatrième Pyramide d'Égypte ou 7è colonne du temple romain de Jupiter à Baalbek : l'Égyptienne Oum Kalsoum et la Libanaise Fayrouz nourrissent toujours l'inconscient collectif arabe. Et la littérature. (Rediffusion) Avec Ysabel Saiah Baudis et Marjorie Bertin qui ont écrit respectivement sur Oum Kalsoum et Fayrouz.Notre 1ère invitée est la journaliste Marjorie Bertin (qui travaille à RFI) pour la parution de « Fayrouz, Moi je chante l'humanité », aux éditions Orients.Elle est considérée comme la dernière légende vivante du monde arabe. « Ambassadrice du Liban à travers le monde », Fayrouz a enregistré plus de 800 chansons, sorti une cinquantaine d'albums et joué dans une vingtaine de films et de comédies musicales. Celle qui refusa de quitter son pays pendant la guerre civile libanaise incarne plus qu'aucune autre chanteuse un symbole de paix et d'espoir. Pourtant, on en sait peu sur elle, épouse d'Assi Rahbani, qui avec son frère Mansour révolutionna la musique libanaise du XXème siècle. Son fils Ziad, artiste engagé et enfant prodige de la scène libanaise, assurera le tournant jazz de la carrière de sa mère à partir de la fin des années 1970.Comment Fayrouz est-elle devenue la dernière icône révérée dans tout le monde arabe ? Pour la première fois, un livre en français retrace l'histoire de cette chanteuse légendaire. Titres joués :Atini el nay wa ghani (Donne-moi la flûte et chante) d'après Khalil GibranAbbaytak belsaif (Je t'ai aimé l'été)Kifak inta (qui marque le tournant de sa musique avec son fils Ziad)Li Beyrouth (concerto d'Aranjuez et magnifique poème sur la ville, sorti pendant la guerre).► Culture Prime Fayrouz► « Fayrouz, Moi je chante l'humanité » chez Orients Puis nous recevons la journaliste et éditrice Ysabel Saiah Baudis, qui réédite « Oum Kalsoum, l'étoile de l'Orient » « Elle est toujours vivante ! », confie Ysabel Saïah Baudis. C'est la nature des génies, car cela fait 50 ans que la diva égyptienne est décédée (3 février 1975) et pourtant, on l'entend, on la voit, elle tagguée, reprise, commentée. Sa vie est digne des plus beaux contes orientaux : née pauvre, paysanne, fille d'un religieux, elle possède un don qu'elle cultivera grâce à sa farouche détermination. La chance aidant, elle rencontrera les plus grands poètes et musiciens qui l'accompagneront dans son ascension. Adulée de son vivant par le président de l'Égypte aussi bien que par l'homme du peuple, elle accompagnera toutes les luttes de liberté, d'instruction, d'ouverture et de progrès techniques du XXème siècle. Elle reste la Voix qui guide et réunit tout le monde arabe.À l'occasion des 50 ans de sa disparition, la Philharmonie de Paris propose une semaine spéciale avec concert hommage le 2 février.Extraits joués : Al Atlal, Weddad, 1ère comédie musicale de la diva.► Philharmonie de Paris du 30 janvier au 2 février ► IMA ► Olympia Paris 1967 ► Orients Éditions ► Culture Prime Oum.
Dans cette édition :Condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de Mounir Boutaa pour le meurtre de son ex-compagne Chahinez Daoud, brûlée vive en mai 2021 à Mérignac.Agression violente d'une professeure d'EPS par d'anciens élèves à Fontenay-aux-Roses, soulevant la question de la responsabilité parentale.Séisme de magnitude 7,7 en Birmanie, Thaïlande et Chine, faisant plus de 600 morts et 1700 blessés, avec l'effondrement d'un immeuble à Bangkok.Frappes aériennes israéliennes sur Beyrouth, ciblant un bastion du Hezbollah, en réponse à des tirs de roquettes depuis le Liban.Sondage montrant que 57% des Français sont pour l'arrêt du regroupement familial en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 28 mars 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BXKH.A
En octobre 1983, à Beyrouth au Liban, deux explosions ravagent un cantonnement de l'armée américaine et un autre de l'armée française. 58 parachutistes français y trouvent la mort. La DGSE est chargée de monter une opération pour venger les morts du Drakkar. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:48:13 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'explosion du port de Beyrouth ou la catastrophe de trop au Liban. - réalisé par : Frédéric Milano
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la fin du statut légal de 500 000 migrants aux États-Unis, l'influence d'Elon Musk dans une campagne électorale du Wisconsin et l'avancée de l'armée soudanaise à Khartoum. Israël : qui est à l'origine des tirs de roquette lancés depuis le Liban ? Malgré l'accord de cessez-le-feu en vigueur depuis quatre mois, des tirs de roquettes lancés depuis le sud du Liban ont été interceptés par l'armée israélienne au-dessus de la ville de Metula, en Galilée. Le Hezbollah nie être à l'origine de ces tirs. Qui est alors responsable de ces attaques ? Ces derniers évènements peuvent-ils mettre un terme à la trêve ?Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth. États-Unis : 532 000 migrants priés de quitter le territoire L'administration du président Donald Trump a annoncé la fin du statut légal de 532 000 migrants cubains, haïtiens, nicaraguayens et vénézuéliens, arrivés aux États-Unis dans le cadre d'un programme lancé en 2022 par Joe Biden. Pourquoi cette décision concerne-t-elle uniquement les migrants qui ont bénéficié de ce programme ? Quel en était le principe ? États-Unis : Elon Musk offre 100 dollars aux électeurs du Wisconsin À moins de deux semaines d'une élection à la Cour suprême de l'État du Wisconsin, Elon Musk promet 100 dollars à tous les électeurs qui signeront une pétition contre les juges « militants ». Une initiative qui vise à favoriser le candidat républicain, Brad Schimel. Pourquoi le multimilliardaire s'intéresse-t-il autant à cette élection locale ? Sa démarche est-elle légale ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Soudan : l'armée régulière peut-elle reconquérir Khartoum ? Après avoir repris le Palais présidentiel et d'autres bâtiments qui étaient aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), les troupes du général al-Burhan continuent de progresser dans Khartoum. Comment expliquer cette avancée de l'armée régulière ? Quelles conséquences ces reconquêtes ont-elles sur les FSR ?Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient.
O Roda Viva entrevista o médico cardiologista Roberto Kalil Filho.O médico está frequentemente na mídia por cuidar de personalidades como Gilberto Gil e o presidente Lula. Kalil também é diretor do Centro de Cardiologia do Sírio-Libanês e professor titular do Departamento de Cardiopneumologia da Faculdade de Medicina da USP.Nesta edição, participam da bancada de entrevistadores: Adriana Dias Lopes, editora do jornal O Globo; Conrado Corsalette, secretário-assistente de redação em São Paulo do jornal digital Poder360; Carolina Marcelino, jornalista de Saúde; Thaís Manarini, editora de Saúde do Estadão; e Victoria Damasceno, editora de Equilíbrio e Saúde da Folha de S.Paulo.Com apresentação de Vera Magalhães, as ilustrações em tempo real são de Luciano Veronezi.Assista à íntegra: #TVCultura #RodaViva #RobertoKalilFilho #Médico #Brasil #Saúde
durée : 00:04:39 - Le Reportage de la rédaction - En Syrie, des centaines de familles se sont réfugiées dans le nord du Liban suite aux exactions commises sur la côte ces dernières semaines. L'Observatoire syrien des droits de l'homme évoque près de 1 500 morts. Des groupes radicaux et combattants étrangers sont pointés du doigts.
De la littérature à la musique en passant par le stand-up, la richesse de la culture libanaise a été mise à l'honneur lors de l'édition 2025 de la Journée de la langue française et de la Francophonie à New York.Parmi les moments les plus marquants, le concert pour la paix de la Francophonie avec le trompettiste de génie Ibrahim Maalouf, qui s'est tenu au Lycée Français de New York. Ce concert intime, véritable vitrine de la chanson française, a été fortement participatif, l'audience étant sommée à se joindre sans réserve à la douce et puissante voix de Hiba Tawaji, tandis que la trompette à quatre pistons de M. Maalouf les transportait.De « Papaoutai » à « La Bohème », tous ont pu se remémorer les paroles et mélodies qui les ont accompagnés à différents moments de leur vie, ravivant des époques désormais lointaines voire révolues.ONU Info a eu l'occasion de rencontrer le musicien, compositeur et maestro de la soirée pour discuter de l'importance de ce concert et de son art.M. Maalouf a expliqué que l'une des choses qu'il adore dans ses concerts, c'est qu'ils rassemblent des personnes aux convictions politiques, religieuses et opinions différentes, leur permettant de partager « un moment fort émotionnel, tous ensemble ».Il encourage chacun à assister à des concerts ou à apprendre un instrument afin de développer son langage musical. « Plus nous développons notre langage artistique musical, plus nous sommes nombreux à militer pour une bienveillance et une empathie universelles ».(Interview : Ibrahim Maalouf, trompettiste et compositeur ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Oubliée en Syrie, l'euphorie qui avait suivi la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, après 13 ans de guerre civile. Début mars 2025, près de 1 500 personnes, ont été tuées en quelques jours dans l'ouest du pays. Des violences déclenchées par une attaque de partisans du clan Assad contre les forces de sécurité ou groupes alliés. S'en sont suivies des représailles aveugles : un millier de civils majoritairement alaouites ont été victimes d'exécutions sommaires. Les vidéos des exactions ont choqué les Syriens qui voulaient croire à l'apaisement et l'unité nationale promis par Ahmed al-Charaa, djihadiste repenti d'al-Qaïda, chef du groupe islamiste sunnite radical HTC (Hayat Tahrir Al Cham), devenu président par intérim de la Syrie.Alors la transition en Syrie est-elle menacée ? Faut-il craindre un nouvel embrasement du pays ? Ahmed al-Charaa est-il capable de cimenter une Syrie ruinée, morcelée en communautés ? Saura-t-il contrôler les plus radicaux de ses partisans et calmer la soif de revanche des loyalistes pro-Assad ?Le mouvement HTC au pouvoir depuis 3 mois s'est-il vraiment déradicalisé, ou est-ce une stratégie pour séduire les Occidentaux ? Quelle place la Syrie veut-elle occuper sur l'échiquier régional et quelle est sa politique vis-à-vis des grandes puissances ? Faut-il plus que jamais soutenir la transition en Syrie ou rester circonspect ?Avec - Hala Kodmani, Franco-syrienne, grand reporter au journal Libération, a publié en 2017 « Seule dans Raqqa », aux Équateurs- Aghiad Ghanem, chercheur franco-syrien, docteur en Relations internationales et enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste des alaouites- Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais L'Orient le Jour, a publié dans la collection Tracts de Gallimard « Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? ».
Dans cette édition :Retour sur les manifestations antiracistes qui ont eu lieu dans plusieurs villes de France, avec des tensions en fin de cortège à Paris et des slogans anti-Israël scandés par des militants de la France insoumise.Compte-rendu d'une course-poursuite dans les rues de Paris ayant entraîné de nombreux blessés, dont des policiers, après un refus d'obtempérer.Informations sur l'attaque au cutter d'un avocat pénaliste dans son cabinet à Marseille, dans un contexte qui soulève de nombreuses questions.Escalade des tensions au sud du Liban avec des tirs de roquettes vers Israël, suivis de frappes aériennes israéliennes.Sortie de l'hôpital du pape François, qui devrait faire sa première apparition publique depuis son hospitalisation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:46 - Femmes cinéastes (3/3) : A l'international - par : Thierry Jousse - Pour ce dernier volet de notre série autour des réalisatrices, nous partons en Amérique du Nord mais aussi au Liban, en Tunisie ou en Australie…
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire "La revue de presse internationale": Des affrontements ont éclaté entre les troupes syriennes et des combattants alignés sur le Hezbollah à la frontière libano-syrienne, suite à l'assassinat de trois soldats syriens, alimentant les tensions dans la région.Elon Musk, le PDG de Starlink, a signé un accord avec les principaux fournisseurs de services de télécommunications en Inde pour offrir des services d'internet par satellite, une décision historique pour les géants du numérique dans le pays.30 ans après l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo perpétré par la secte Aum, 60% des personnes exposées à cet agent neurotoxique ont toujours des problèmes de santé, et la menace de la secte demeure avec l'apparition de trois groupes lui ayant succédé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The boys Liban and Fu Izzy join the Barra Bruvvas to play our favourite game on the channel, Two Truths One Lie. This one just keeps getting funnier!Welcome to Barra Bruvvas.Join the Bruvvahood:https://instagram.com/BarraBruvvashttps://x.com/BarraBruvvashttps://www.tiktok.com/@barrabruvvas Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.