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9e art - le podcast de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême
Dimitri Tsekenis vient de publier sa toute première bande dessinée, La timidité des arbres. Il y raconte l'histoire d'un étudiant qui s'installe dans une ville peu à peu envahie par la végétation. Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre d'une résidence portée par la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, l'École européenne supérieure de l'image et le Pôle Image Magelis. L'occasion de le recevoir dans Neuvième Art pour évoquer sa pratique, son parcours (il a étudié la gravure à l'école Estienne puis la bande dessinée à l'École européenne supérieure de l'image) et le soumettre à notre questionnaire de Proust version BD. Bonne écoute !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Alexandre Dana reçoit Régine Detambel, auteure et formatrice en bibliothérapie créative. Dans un monde saturé d'écrans et de notifications, que reste-t-il du geste d'écrire à la main ? Comment l'écriture peut-elle devenir un refuge, un soin, un moteur de résilience ? Que nous dit la science sur ses bienfaits psychiques et émotionnels ? Régine Detambel explore la puissance intime des mots et nous invite à redécouvrir la main, le papier et la force d'une écriture libérée de l'envie d'être lue. Son livre Écrire juste pour soi. Les mots prennent soin de nous est publié aux éditions Actes Sud. Épisode #626Quelques citations du podcast avec Régine Detambel :"Le papier, ça vous contient, ça vous enveloppe ; c'est une peau, c'est magique.""C'est nos mains qui ont fait notre cerveau et la finesse de notre cerveau.""Depuis la plus haute antiquité, c'est l'écriture, la trace, le dessin qui console les humains."Thèmes abordés lors du podcast avec Régine Detambel :00:00Introduction02:00Présentation invité04:15L'écriture : une expérience sensorielle05:46L'importance du geste06:28Perdre le muscle de l'écriture07:40Comment retrouver le goût de l'écriture ?08:52Les méfaits des tablettes11:17Écologie de l'attention et solitude créatrice16:03Les vertus thérapeutiques de l'écriture20:49Écriture et capacités cognitives23:45L'écriture de soi : un acte profondément humain27:28En quoi l'écriture permet d'habiter sa détresse ?30:26Écrire pour créer du lien31:59L'écriture émancipatrice34:58Comment converser avec son Chatbot ?44:16La lecture, un outil complémentaire47:06Oser gribouiller les pages d'un livre48:43L'écriture en marchant49:52Comment commencer à écrire ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreSuivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:42 - C'est du pipeau ! et autres expressions musicales… - par : Max Dozolme - Coup de projecteur sur un livre illustré remarquable qui vient de paraître chez Actes Sud. Dans "C'est du pipeau !" le linguiste Stéphane Gendron réunit et raconte l'histoire de tout un tas d'expressions musicales parfois oubliées et souvent savoureuses... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ces discrètes nageuses ont résisté à deux extinctions de masse, survécu aux dinosaures et à nos engins de pêche. Quel est le secret des tortues marines ? Comment comprendre leur formidable longévité, leur résilience, leurs performances physiques et leurs migrations trans-océaniques ? Avec David Grémillet, océanographe et directeur de recherche CNRS. Son ouvrage Les discrètes, rêves de tortues marines est paru chez Actes Sud. Musiques diffusées dans l'émission The Turtles - Happy Together Helio Batalha – Pirigrinu.
Ces discrètes nageuses ont résisté à deux extinctions de masse, survécu aux dinosaures et à nos engins de pêche. Quel est le secret des tortues marines ? Comment comprendre leur formidable longévité, leur résilience, leurs performances physiques et leurs migrations trans-océaniques ? Avec David Grémillet, océanographe et directeur de recherche CNRS. Son ouvrage Les discrètes, rêves de tortues marines est paru chez Actes Sud. Musiques diffusées dans l'émission The Turtles - Happy Together Helio Batalha – Pirigrinu.
«Rattraper l'horizon» est le premier roman écrit directement en français de l'auteur afghan Khosraw Mani. Comment raconter une ville prise depuis des décennies dans les tourments de l'histoire ? Comment raconter le quotidien et l'imaginaire de la capitale afghane et de ses 5 millions d'habitants ? Ce roman se passe au début des années 2000 quand les Américains renversent le régime taliban. Dans la première partie de ce roman écrit en français, l'auteur raconte l'histoire d'un enfant né dans un village afghan où la violence est quotidienne. Son meilleur ami est pendu, car soupçonné d'être homosexuel. Fils d'un mollah, il a une éducation hyper sévère. Il se voit chasser par son père de la demeure familiale quand ce dernier l'accuse d'être un bâtard, le fils illégitime du muezzin qu'il fera, d'ailleurs, assassiner. S'ensuivent des années d'ennui hantées par la faim et les menaces. Il finira par rejoindre Kaboul, une ville écrasée par les traditions et les us et coutumes. Il découvrira la radio, alors interdite par le régime en place, et les livres : en particulier Don Quichotte de Cervantès. Il connaîtra également les plaisirs de la chaire, avant d'entrer dans l'âge adulte et de devenir un «rêveur aux yeux ouverts». Invité : Khosraw Mani, journaliste auteur né à Kaboul en 1987. Exilé, il vit à Paris depuis 2015. Il a appris le français à l'âge de 16 ans en achetant une méthode d'auto-apprentissage chez un bouquiniste de la capitale afghane. Il a déjà publié six romans, deux deux ont été traduits en français. «Rattraper l'horizon» est son septième roman. Il est publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale : L'artiste Félicien Lia avec le titre Seul tout.
«Rattraper l'horizon» est le premier roman écrit directement en français de l'auteur afghan Khosraw Mani. Comment raconter une ville prise depuis des décennies dans les tourments de l'histoire ? Comment raconter le quotidien et l'imaginaire de la capitale afghane et de ses 5 millions d'habitants ? Ce roman se passe au début des années 2000 quand les Américains renversent le régime taliban. Dans la première partie de ce roman écrit en français, l'auteur raconte l'histoire d'un enfant né dans un village afghan où la violence est quotidienne. Son meilleur ami est pendu, car soupçonné d'être homosexuel. Fils d'un mollah, il a une éducation hyper sévère. Il se voit chasser par son père de la demeure familiale quand ce dernier l'accuse d'être un bâtard, le fils illégitime du muezzin qu'il fera, d'ailleurs, assassiner. S'ensuivent des années d'ennui hantées par la faim et les menaces. Il finira par rejoindre Kaboul, une ville écrasée par les traditions et les us et coutumes. Il découvrira la radio, alors interdite par le régime en place, et les livres : en particulier Don Quichotte de Cervantès. Il connaîtra également les plaisirs de la chaire, avant d'entrer dans l'âge adulte et de devenir un «rêveur aux yeux ouverts». Invité : Khosraw Mani, journaliste auteur né à Kaboul en 1987. Exilé, il vit à Paris depuis 2015. Il a appris le français à l'âge de 16 ans en achetant une méthode d'auto-apprentissage chez un bouquiniste de la capitale afghane. Il a déjà publié six romans, deux deux ont été traduits en français. «Rattraper l'horizon» est son septième roman. Il est publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale : L'artiste Félicien Lia avec le titre Seul tout.
Alice Ferney publie Comme en amour chez Actes Sud. Dans ce roman fin et vif, Marianne est une écrivaine et une styliste renommée. Elle est mariée, elle a trois enfants. Cyril, lui, est un journaliste, photographe. Il est célibataire et c'est un grand séducteur. À la faveur d'une interview, naît entre eux une grande amitié. Ces deux personnages partagent un même intérêt pour l'art, la liberté, la connaissance. Mais cette amitié homme-femme est-elle possible ? Bientôt, ils vont se parler tous les jours, parler de la vie, de leurs lectures, de leur passion et de désir. Et leur relation devient l'occasion de s'interroger sur les fondements, la fragilité et les valeurs de l'amitié comme ceux de l'amour. Parce qu'en amitié, comme en amour, on se parle, d'abord et toujours.Dans ce nouvel épisode du Moment des livres, la journaliste Alice Develey reçoit l'auteur Alice Ferney.Vous pouvez retrouver Le Moment des livres sur Figaro Radio, le site du Figaro et toutes les plateformes d'écoute. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et à donner votre avis !Animation : Alice DeveleyMontage : Jade VerbekePrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Salomé Boulet, pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec cet ouvrage, le linguiste et musicien Stéphane Gendron nous raconte l'importance du vocabulaire et des expressions liées à la musique dans la langue française. La musique aussi a son vocabulaire et son jargon ! Et par la variété des instruments et styles musicaux, les musiciens ont utilisé un grand nombre d'expressions et locutions : chanter la palinodie, une marchandise haut de gamme, couper la musette, avaler sa trompette. Comment ces mots sont-ils devenus des locutions importantes de la langue française ? Notre invité nous met au diapason ! Avec cet ouvrage, Stéphane Gendron a voulu relier ses deux passions : la musique et la linguistique. Les expressions en rapport avec la musique peuvent être très anciennes ! «C'est du pipeau» vient du verbe «piper» qui voulait dire imiter le cri ces oiseaux, dans le but de les piéger... ce qui donné l'expression qu'on connait aujourd'hui. Toutes les couches sociales ont une vision de la musique et des instruments. Il y a une grande circulation sociale. Pour réaliser cet ouvrage, l'auteur a pris le temps de lire la presse du XIXè siècle et de la première moitié du XXè siècle pour analyser le contexte dans lequel naissent ces expressions. Les instruments (piano, violon, harpe) ont également donné naissance à des expressions («accorder ses violons», «pisser dans un violon», «sortir les violons») que Stéphane Gendron analyse avec beaucoup de précisions. Invité : Stéphane Gendron, linguiste. Il est spécialisé dans l'étude de l'origine des noms propres : l'onomastique ! Il est par ailleurs musicien (pianiste). Son ouvrage «C'est du pipeau ! - Le jargon de la musique et des musiciens» est publié aux éditions Actes Sud. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Lomé, avec Valentin Vieyra, artiste et formateur en technique d'écriture humoristique et en gestion scénique, directeur du Festival Rire à Lomé. Il nous parlera de cette neuvième édition du Festival qui s'ouvrira le 29 septembre 2025 dans la capitale togolaise. Programmation musicale : L'artiste Elo avec qui sort son premier single : «Embêtés».
Avec cet ouvrage, le linguiste et musicien Stéphane Gendron nous raconte l'importance du vocabulaire et des expressions liées à la musique dans la langue française. La musique aussi a son vocabulaire et son jargon ! Et par la variété des instruments et styles musicaux, les musiciens ont utilisé un grand nombre d'expressions et locutions : chanter la palinodie, une marchandise haut de gamme, couper la musette, avaler sa trompette. Comment ces mots sont-ils devenus des locutions importantes de la langue française ? Notre invité nous met au diapason ! Avec cet ouvrage, Stéphane Gendron a voulu relier ses deux passions : la musique et la linguistique. Les expressions en rapport avec la musique peuvent être très anciennes ! «C'est du pipeau» vient du verbe «piper» qui voulait dire imiter le cri ces oiseaux, dans le but de les piéger... ce qui donné l'expression qu'on connait aujourd'hui. Toutes les couches sociales ont une vision de la musique et des instruments. Il y a une grande circulation sociale. Pour réaliser cet ouvrage, l'auteur a pris le temps de lire la presse du XIXè siècle et de la première moitié du XXè siècle pour analyser le contexte dans lequel naissent ces expressions. Les instruments (piano, violon, harpe) ont également donné naissance à des expressions («accorder ses violons», «pisser dans un violon», «sortir les violons») que Stéphane Gendron analyse avec beaucoup de précisions. Invité : Stéphane Gendron, linguiste. Il est spécialisé dans l'étude de l'origine des noms propres : l'onomastique ! Il est par ailleurs musicien (pianiste). Son ouvrage «C'est du pipeau ! - Le jargon de la musique et des musiciens» est publié aux éditions Actes Sud. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Lomé, avec Valentin Vieyra, artiste et formateur en technique d'écriture humoristique et en gestion scénique, directeur du Festival Rire à Lomé. Il nous parlera de cette neuvième édition du Festival qui s'ouvrira le 29 septembre 2025 dans la capitale togolaise. Programmation musicale : L'artiste Elo avec qui sort son premier single : «Embêtés».
1) Leucémie: une avancée clé pour des greffes plus efficaces Chaque année, des centaines de personnes atteintes de leucémie ont recours à une greffe de cellules souches. Un traitement essentiel, mais dont le succès est souvent compromis par des problèmes de compatibilité entre donneur et receveur. Des chercheurs de lʹUniversité de Genève et des HUG ont identifié une nouvelle clé pour des greffes plus compatibles. Ils publient leur découverte dans la revue Haematologica. 2) Tout savoir sur la mésange bleue La mésange bleue est un petit oiseau fascinant que lʹon peut rencontrer sur pratiquement toute la planète. L'ouvrage, "La mésange et la chenille, 50 ans dʹenquête évolutive", publié chez Actes Sud nous dit tout sur, notamment, son chant, son alimentation, les couleurs de son plumage ou encore son infidélité conjugale. 3) L'élixir de jouvence ou la quête de la jeunesse éternelle La quête de la jeunesse éternelle a poussé l'humanité à des extrêmes, des élixirs de mercure de l'empereur Qin Shi Huang aux bains de sang d'Elizabeth Bathory. Anne Baecher explore ces histoires fascinantes et ces "traitements" parfois dangereux, soulignant l'obsession humaine pour l'élixir de jouvence à travers les âges.
Anne-Marie Lo Presti et Sabine Oppliger, chercheuses et enseignantes à la HEP VV Elles proposent une réflexion concrète sur nos liens avec la nature et la manière dont lʹéducation connectée au vivant peut transformer. Grâce à des exemples, elles amènent à réfléchir sur lʹéducation et les défis de notre époque et à découvrir quelles leçons peuvent nous offrir la nature et ses écosystèmes mais aussi comment, autour de ce sujet, nous pouvons reconnecter notre humanité. Anne-Marie Lo Presti et Sabine Oppliger " À l'école du vivant. S'éduquer et former pour et par la nature " paru chez Actes Sud
durée : 00:30:26 - avec Patrick Taïeb - par : Philippe Venturini - Lumière sur la figure de Célestine Galli-Marié, première interprète de Carmen en 1875, dont le tempérament et la voix ont marqué à jamais l'histoire de l'opéra. Le livre de Patrick Taïeb restitue ce moment fondateur : la rencontre entre Bizet et une artiste au charisme singulier. - réalisé par : Doria Zénine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Laurent Gaudé en sept dates. 1972 : naissance à Paris. 1997 : première pièce de théâtre : «Onysos le Furieux» est publié en tapuscrit (Théâtre Ouvert). 2001 : premier roman. «Cris» paraît aux éditions Actes Sud. 2002 : «La Mort du roi Tsongor» obtient le prix Goncourt des Lycéens. 2004 : «Le Soleil des Scorta» obtient le prix Goncourt. Ses deux derniers romans «Chien 51» et «Zem» forment un diptyque policier dont l'action se déroule dans le futur. De retour dans les rues de Magnapole, Zem Sparak, l'ancien flic déclassé de la zone 3 – le «chien» au matricule 51 –, assure désormais la sécurité rapprochée de Barsok, l'homme qui a promis d'abolir les différences de classe et de réunifier la ville. À l'approche du jour censé célébrer l'avancée des Grands Travaux, et alors que toutes les caméras sont tournées vers le port où arrive un cargo chasseur d'icebergs, un container livre une funeste découverte : assis côte à côte, cinq cadavres anonymes portent les traces d'atroces souffrances. L'occasion pour Zem de retrouver l'inspectrice chargée de l'enquête, Salia Malberg. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce que cache le consortium GoldTex : à Magnapole, comme ailleurs, le confort des uns semble bâti sur la vie de milliers d'autres… Ce nouveau roman de Laurent Gaudé est un miroir tendu à nos sociétés consuméristes en proie à l'effondrement. Mais il abrite aussi l'idée d'un ailleurs, d'un refuge face au désastre, nommé résistance. (Présentation des éditions Actes Sud) Site de l'auteur : Laurent Gaudé.
Dans son livre "Le Palmier", publié chez Actes Sud, Valentine Goby part sur les traces de son enfance. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Sophie Aurenche du 18 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:24 - Toute une vie - par : Julien Thèves - Née en Russie peu avant la Révolution d'Octobre, émigrée à Paris puis aux Etats-Unis, Nina Berberova est l'une des auteures russes les plus importantes du 20ème siècle. Son œuvre donne vie aux exilés, raconte la grande Histoire, dans de courts récits au style unique. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Bertrand Py Directeur éditorial et co-fondateur d'Actes Sud; Bertrand Le Meignen Biographe de Nina Berberova et de Soljenitsyne; Eva Chanet Éditrice chez Actes Sud; Ida Junker Traductrice, autrice et spécialiste de Nina Berberova; Michel Niqueux Professeur Émérite de l'Université Caen-Normandie spécialiste de littérature russe et d'histoire des idées; Murl Barker Universitaire américain
durée : 00:47:45 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'écrivaine, traductrice et critique de cinéma vient nous parler de son nouveau roman « Nerona » sorti chez Actes Sud. Le portrait d'une Lady Macbeth du XXIe siècle, paranoïaque, autoritaire, climatosceptique, égérie de l'efficacité gouvernementale et pourfendeuse de toutes les « déviances ». Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cabotage de fjords en fjords dans l'océan Arctique, autour de l'archipel norvégien situé tout au nord du monde. À bord d'un vieux bateau emblématique qui vient d'achever sa dernière saison dans les eaux glacées du Spitzberg. (Rediffusion) Pendant des décennies, le Nordstjernen ou « Étoile polaire » a promené son élégante silhouette dans l'archipel du Svalbard, un territoire émaillé d'îles et de fjords recouverts de glaciers. Construit en 1956 et désormais classé au patrimoine historique norvégien, ce bateau pouvant accueillir une centaine de passagers, a d'abord servi d'express-côtier le long du littoral enclavé de la Norvège, pour ensuite transporter chaque été, des voyageurs en croisière vers le Nord. Or, après une vaste entreprise de rénovation et du fait de son classement, ce vieux navire exploité par la compagnie Hurtigruten, ne correspond plus aux normes en vigueur qui permettent la navigation dans les eaux polaires, selon le Polar Code. Une retraite à l'issue de l'été 2024, qui suscite beaucoup d'émotion chez les guides, les touristes de passage ou les locaux qui l'ont toujours connu. L'occasion de dire adieu à cette «grande et vieille dame» qui a marqué les esprits dans l'archipel, d'aller chercher la banquise jusqu'au 80ème degré de latitude nord, de découvrir les joyaux de l'Arctique, mais aussi d'interroger ce type de voyage dans des terres malmenées par les bouleversements climatiques. Au Svalbard qui compte 3 000 habitants, plus de 130 000 touristes s'y rendent chaque année. Parmi eux, près de la moitié découvrent l'archipel en été et en bateau de croisière. Un voyage sonore d'Oriane Laromiguière initialement diffusé en novembre 2024. En savoir plus : - Sur les croisières au Svalbard par la Compagnie Hurtigruten - Sur le navire historique le Nordstjernen. En anglais - Sur le Svalbard, l'une des terres habitées les plus au nord du monde. À lire : - Un polar : «Personne ne meurt à Longyearbyen», de Morgan Audic, Albin Michel, 2023 - Une biographie : «La femme au renard bleu», de Robyn Mundy, Paulsen, 2024 - Un symbole : «L'ours polaire, vagabond des glaces», de Rémy Marion, Actes Sud, 2024. Diaporama
Cabotage de fjords en fjords dans l'océan Arctique, autour de l'archipel norvégien situé tout au nord du monde. À bord d'un vieux bateau emblématique qui vient d'achever sa dernière saison dans les eaux glacées du Spitzberg. (Rediffusion) Pendant des décennies, le Nordstjernen ou « Étoile polaire » a promené son élégante silhouette dans l'archipel du Svalbard, un territoire émaillé d'îles et de fjords recouverts de glaciers. Construit en 1956 et désormais classé au patrimoine historique norvégien, ce bateau pouvant accueillir une centaine de passagers, a d'abord servi d'express-côtier le long du littoral enclavé de la Norvège, pour ensuite transporter chaque été, des voyageurs en croisière vers le Nord. Or, après une vaste entreprise de rénovation et du fait de son classement, ce vieux navire exploité par la compagnie Hurtigruten, ne correspond plus aux normes en vigueur qui permettent la navigation dans les eaux polaires, selon le Polar Code. Une retraite à l'issue de l'été 2024, qui suscite beaucoup d'émotion chez les guides, les touristes de passage ou les locaux qui l'ont toujours connu. L'occasion de dire adieu à cette «grande et vieille dame» qui a marqué les esprits dans l'archipel, d'aller chercher la banquise jusqu'au 80ème degré de latitude nord, de découvrir les joyaux de l'Arctique, mais aussi d'interroger ce type de voyage dans des terres malmenées par les bouleversements climatiques. Au Svalbard qui compte 3 000 habitants, plus de 130 000 touristes s'y rendent chaque année. Parmi eux, près de la moitié découvrent l'archipel en été et en bateau de croisière. Un voyage sonore d'Oriane Laromiguière initialement diffusé en novembre 2024. En savoir plus : - Sur les croisières au Svalbard par la Compagnie Hurtigruten - Sur le navire historique le Nordstjernen. En anglais - Sur le Svalbard, l'une des terres habitées les plus au nord du monde. À lire : - Un polar : «Personne ne meurt à Longyearbyen», de Morgan Audic, Albin Michel, 2023 - Une biographie : «La femme au renard bleu», de Robyn Mundy, Paulsen, 2024 - Un symbole : «L'ours polaire, vagabond des glaces», de Rémy Marion, Actes Sud, 2024. Diaporama
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
Voici un film coloré, gay, et fort bien coiffé, jʹai nommé Hairspray, de John Waters, une comédie sortie en 1988. Mais comment dire…. Hairspray est une réalisation du pape du mauvais goût, du cinéma trash américain, qui, ici, met de lʹeau dans son vin ou de la laque dans ses cheveux, pour proposer un film un peu plus familial que ses œuvres précédentes. Mais ça reste particulier. Hairspray est un film qui va vous interpeler. Déjà parce quʹil vous donnera envie de danser. Cʹest un film qui se moque des émissions de télévisées des années 60 où des jeunes gens, blancs si possibles et pas trop moches, se trémoussaient sur un Madison, un Mashed Patato, un Twist, ou toute autre danse du moment. Ensuite, parce quʹil résonne bizarrement. Derrière la danse, le glamour, les paillettes et les coupes de cheveux incroyables, se cachent des réalités sociales et sociétales que John Waters dénonce : le racisme et lʹexclusion des gens différents du paysage médiatique, en lʹoccurrence, mais également de tout un pan culturel contemporain. Les années 60 à Baltimore, la ville de John Waters, ne sont pas tendres pour les Afro-américains ni pour les obèses ou les personnes en surpoids. Hairspray est un film criard, avec des comédiens et comédiennes un peu brut de décoffrage, avec pas mal dʹartistes reconnus comme Sonny Bono, ex-compagnon de Cher, Debbie Harry, la chanteuse de Blondie, avec Ruth Brown, chanteuse, the Queen of R&B, avec Pia Zadora et plein de jeunes gens dont Ricki Lake qui interprète le personnage principal. Hairspray, premier film grand public de John Waters est aussi le dernier de Divine, son acteur fétiche, un travesti obèse décédé peu après. Mais nous allons vous raconter tout ça. Nous avons des archives, des interviews, des extraits, et beaucoup de musique. Place à la critique sociale, au pastiche et à la danse dans Travelling. REFERENCES Growing Up with John Waters https://www.youtube.com/watch?v=SacAtnVccpI John Waters (& Divine) on Letterman, Part 1 of 3: 1982 https://www.youtube.com/watch?v=AIPF8mk1a4Q Popopop A l'occasion de la parution de son autobiographie "M. Je sais tout", Antoine de Caunes et Charline Roux accueillent le réalisateur américain John Waters. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/popopop/les-memoires-de-john-waters-5422415 John Waters, 'Mr. Know-it-all : The Tarnished Wisdom of a Filth Elder', New York, Farrar, Straus and Giroux, 2019 Publié en français sous le titre M. Je-Sais-Tout: Conseils impurs d'un vieux dégueulasse, Paris, Actes Sud, 2021, traduit par Laure Manceau.
Chaque semaine cet été, nous vous proposons de découvrir en podcast les coups de cœur des libraires. Des idées et des livres pour tous les goûts et toutes les envies !Pour cette nouvelle semaine coups de cœur, découvrez les recommandations de Chrystal, Karine, Natacha, Adeline, Margaux, Emily et Adeline : - Périple espagnol de Karel Capek aux éditions de La Baconnière- L'argent de Pascale Dietrich aux éditions Liana Levi- Le vent de la plaine d'Alan Le May aux éditions Actes Sud collection Babel- Après le virage, c'est chez moi de Marie Kock aux éditions de La Découverte- Remettez du bon sens dans votre assiette : 41 préjugés déconstruits par un nutritionniste d'Anthony Berthou aux éditions Actes Sud- 2040 : 5 futurs possibles et comment s'y préparer de Jérémy Lamri aux éditions Eyrolleset Grand Palace hôtel : le club des agiles étrilles de Sandrine Bonini et Amélie Graux aux éditions Little Urban.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était le tout premier épisode d'Allora. Une conversation fondatrice, inspirante, solaire… À l'approche de la rentrée, il me semblait évident de la partager à nouveau.Avec Eleonora Galasso, on parle réinvention, créativité, passion(s). Journaliste, autrice, conférencière et comédienne… Cette femme a mené plusieurs vies avec une énergie inépuisable, toujours guidée par l'intuition et le plaisir.On voyage avec elle dans les Pouilles, sa terre natale, à Rome, sa ville de cœur, avant de la suivre à Paris, sans jamais perdre le goût de l'Italie, glissé dans chaque valise, chaque plat, chaque projet.Un épisode symbolique à plus d'un titre : c'est aussi en écoutant une de ses masterclasses sur la créativité à l'italienne qu'est née l'idée de ce podcast. À (re)découvrir pour faire le plein d'inspiration avant septembre. Bell'ascolto !À lire cet été : Après avoir rencontré un joli succès au Théâtre des Mathurins à Paris, puis lors du Festival d'Avignon 2024, retrouvez la pièce de théâtre « Dévorante » écrite et interprétée par Eleonora Galasso en librairies, aux éditions Avant-Scène Théâtre. Ainsi que ses livres de recettes : « A la romaine » (Ed du Chêne - 2016), « Je mange méditérranéen » (Ed. Marabout - 2018), « Ma grossesse plaisir » (Ed. Flammarion – 2021).Les inspirations italiennes d'Eleonora Galasso : Si le carnet de recettes de sa grand-mère est tenu secret ;-) Eleonora nous fait découvrir la bible de la cuisine italienne : « La science en cuisine et l'art de bien manger » (« La scienza in cucina e l'arte di mangiar bene ») de Pellegrino Artusi (Réédité par les Éditions Actes Sud en 2016).Les dialogues de l'écrivain et scénariste italien, Ennio Flaiano (qui a longtemps collaboré avec Federico Fellini, on lui doit quelques chefs-d'œuvre du cinéma : La strada, La dolce vita et Huit et demi).Le film « Huit et demi » (« Otto e mezzo ») réalisé par Federico Fellini (1963), avec notamment Marcello Mastroianni, Anouk Aimée, Claudia Cardinale.Le récit de voyage de Stendhal« Promenades dans Rome » (1829).Mais aussi les livres et photographies qui l'ont fait succomber aux charmes de Paris : Le « Dictionnaire Amoureux de Paris » de Nicolas d'Estienne d'Orves (Éditions Plon - 2015) & les photographies d'Henri Cartier-Bresson et Willy Ronis.L'œuvre du peintre vénitien Vittore Carpaccio qui a inspiré, malgré lui, un célèbre plat : le carpaccio, en 1950, à Venise.L'artiste Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) qui a réalisé des lithographies, estampes et gravures, notamment dédiées à Rome, comme sa série « Les Vues de Rome ».La chanson « Ancora Tu » de Lucio Battisti.La marque qui contribue au rayonnement de l'Italie dans le monde : la haute joaillerie de Bulgari !L'univers d'Eleonora Galasso : Son Insta : @eleonoragalassoConçu, réalisé et présenté par Claire PlantinetMontage & Mixage Générique : François PraudMusique : Happy Clapping Cinematic Score / PaBlikMM / Envato ElementsCréation visuelle : Thomas JouffritPortrait Eléonora Galasso : © Pascal ItoPodcast hébergé par Ausha.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
À l'occasion du festival «Atlantide» qui se déroule actuellement, du 6 au 9 mars 2025, à Nantes où l'écrivaine Lucy Mushita est invitée. Rencontre avec l'autrice, née en Rhodésie du Sud, actuel Zimbabwe, pendant l'Apartheid, à l'occasion de son nouveau livre «Expat Blues», aux éditions Project'îles écrit directement en français. (Rediffusion) Lucy Mushita voit le jour dans un village traditionnel en Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) pendant l'Apartheid. Elle arrive en France en 1986. Son premier roman Chinongwa est publié en Afrique du Sud en 2008, traduit en français par Actes Sud en 2012. En plus des essais, Lucy a participé à des anthologies : Ce Qu'ils Font Est Juste (Don Quichotte Éditions) et Penser et Écrire l'Afrique Aujourd'hui (Le Seuil) (2017). Son deuxième ouvrage Expat Blues, aux éditions Project'îles est écrit directement en français. "Expat blues est le récit fragmenté, féroce et hilarant d'une expatriée en quête de sens, en quête de mots. Dans la langue même qui l'accueille, la rejette ou la bouscule, Lucy Mushita interroge ce que l'on pourrait désigner comme le racisme ordinaire, des micro-agressions banales, qui finissent par gangrener la société dans laquelle évolue une narratrice qui ne possède pas assez la langue du pays où elle vit et dans lequel elle a planté ses rêves. Au fur et à mesure qu'elle apprend, elle se heurte successivement à la langue, aux stéréotypes et découvre petit à petit, comme en pelant l'oignon, à quel point les mots sécrètent autant de violence que de préjugés tenaces. Ce n'est pourtant pas une chronique larmoyante mais un grand éclat de rire qui affirme la possible guérison par la médiation du langage et le pouvoir de la représentation." (Présentation des éditions Project'îles) RETROUVEZ LE PROGRAMME DU FESTIVAL « ATLANTIDES » ICI
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
Comment repenser notre rapport à l'eau ? Et si on s'inspirait du castor ? Proposition partagée par le philosophe du vivant Baptiste Morizot et de nombreux écologues : comment apprendre du castor à restaurer nos rivières et à entretenir un autre rapport à l'eau et à la vie qui en découle ? (Rediffusion du 12/11/2024). Repensons notre rapport à l'eau et aux rivières... Et si, face au chaos climatique, on tissait de nouvelles alliances entre vivants ? Et si on s'inspirait d'un animal qui travaille depuis des milliers d'années à rendre l'eau à la terre, à façonner des oasis de vie qui pourraient nous aider à traverser les sécheresses, les feux et les crues ? Et si on s'inspirait du castor ?Avec le philosophe Baptiste Morizot pour Rendre l'eau à la Terre, paru chez Actes Sud.Éclairage avec Rémi Luglia (président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) pour Vivre en Castor (Quae Éditions).
Comment repenser notre rapport à l'eau ? Et si on s'inspirait du castor ? Proposition partagée par le philosophe du vivant Baptiste Morizot et de nombreux écologues : comment apprendre du castor à restaurer nos rivières et à entretenir un autre rapport à l'eau et à la vie qui en découle ? (Rediffusion du 12/11/2024). Repensons notre rapport à l'eau et aux rivières... Et si, face au chaos climatique, on tissait de nouvelles alliances entre vivants ? Et si on s'inspirait d'un animal qui travaille depuis des milliers d'années à rendre l'eau à la terre, à façonner des oasis de vie qui pourraient nous aider à traverser les sécheresses, les feux et les crues ? Et si on s'inspirait du castor ?Avec le philosophe Baptiste Morizot pour Rendre l'eau à la Terre, paru chez Actes Sud.Éclairage avec Rémi Luglia (président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) pour Vivre en Castor (Quae Éditions).
L'émission 28 minutes du 25/07/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Julie Graziani, essayiste, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Politis" ainsi que la dessinatrice de presse Coco. État pollueur, État payeur ? La décision « historique » de la CIJMercredi 23 juillet, la Cour internationale de Justice, plus haute instance juridique des Nations Unies, a rendu un avis consultatif en faveur de l'environnement. Il est désormais "illicite" pour les États de violer leurs engagements climatiques. Le cas échéant, ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés par le changement climatique. Une décision qui a été saluée par l'Union européenne et la Chine, respectivement quatrième et premier émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Rachida Dati renvoyée en correctionnelle : haro sur la justice Mardi 22 juillet, les juges d'instructions ont confirmé que Rachida Dati, ministre de la Culture, devrait bien comparaître devant le tribunal correctionnel pour "corruption et trafic d'influence" ainsi que "recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance". Il lui est reproché d'avoir perçu 900 000 euros d'honoraires de la part de Renault-Nissan pour des activités de lobbying au Parlement européen, où madame Dati était investie d'un mandat de députée. Face à ces accusations, l'ancienne garde des Sceaux s'est permis une diatribe contre l'institution judiciaire, qui mènerait prétendument "une procédure émaillée d'incidents". Nous recevons le photographe Stéphan Gladieu, pour la sortie de "On allait au bord de la mer" (Actes Sud), L'ancien photoreporter de guerre a arpenté durant deux étés les stations balnéaires françaises à la rencontre des Français qui se "retrouvent, mis à nu, dans une égalité aussi éphémère qu'illusoire, unis par un même désir de farniente". Des plages de Berck-sur-Mer à Palavas, Stéphan Gladieu dresse un portrait-robot de la France. “Le macronisme s'achèvera en 2027, tout simplement parce qu'il n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie" : Bruno Retailleau n'a pas ménagé sa charge anti-présidentielle dans les colonnes de l'hebdomadaire d'extrême droite "Valeurs Actuelles". Visiblement courroucé, le chef de l'État a reporté une rencontre prévue avec son ministre de l'Intérieur prévue ce jeudi 24 juillet. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Deux amants pris la main dans le sac. Le 16 juillet, lors d'un concert de Coldplay, la kiss cam a surpris le PDG d'Astronomer en étreinte extraconjugale avec l'une de ses employées. La scène est lourde de conséquences : 130 millions de vues sur Internet, et la démission du PDG. Une situation ubuesque qui n'a évidemment pas échappé aux internautes. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Le "Prince des Ténèbres" les a rejoint. Ozzy Osbourne, excentrique légende du rock et père fondateur du heavy metal, s'est éteint le mardi 22 juillet. Sa carrière est jalonnée d'albums mythiques et, entre autres, de décapitations carnassières de volatiles. C'est l'histoire de la semaine de Reza Pounewatchy. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la famine à Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 24/07/2025 Des millénaires après, les pyramides égyptiennes continuent de passionner les historiens et de générer toutes sortes de théories. Franck Monnier, ingénieur, y voue une passion depuis l'adolescence. Ce spécialiste de l'architecture et des constructions de l'Égypte ancienne publie "La science face aux dossiers mystérieux de l'Égypte antique" (éditions Actes Sud), un ouvrage qui vient démystifier les pyramides et les théories qui les entourent. En passant au peigne fin ces bâtiments hors normes et les thèses fantastiques, il donne "un avis d'expert pour trier le vrai du faux"."Il faut que toute la nation travaille plus", a tancé le Premier ministre François Bayrou le 15 juillet dernier. Une série d'annonces est venue concrétiser cette déclaration : suppression de deux jours fériés, monétisation de la cinquième semaine de congés payés et réforme de l'assurance chômage. À gauche, les réactions ne se sont pas faites attendre : le député François Ruffin appelle à la "censure populaire", et une pétition de l'intersyndicale exige "l'abandon immédiat de ces mesures". La question du travail en France reste complexe : si 10% des salariés effectuent des semaines de 49 heures, le taux d'absentéisme au travail atteint 5,8%, un record. La France a-t-elle un problème avec ses travailleurs ?On en débat avec Bertrand Martinot, économiste, Flora Baumlin, directrice d'expertise sur les sujets de travail à l'Ifop et Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de l'Ugict-CGT.Puis, Victor Dekyvère s'interroge : faut-il être malhonnête et violent pour devenir un grand collectionneur ? Enfin, alors que les Tuvaluans sont forcés de migrer face à la montée des eaux dans le Pacifique, Théophile Cossa nous explique comment fonctionne le visa climatique. Marjorie Adelson nous raconte l'histoire de huit nouveau-nés qui sont les premiers à posséder l'ADN de trois personnes différentes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - L'écrivain Sinan Antoon creuse la mémoire irakienne contemporaine entre guerre, exil, poésie et perte alors que le roman "Comme un parfum de lavande" vient de paraître. L'éditeur Farouk Mardam-Bey dresse un panorama de la littérature arabe. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Farouk Mardam-Bey Directeur de la collection Sindbad aux éditions Actes Sud; Sinan Antoon Ecrivain.
Cet épisode est un extrait du podcast publié lundi dernier. En moins de 10 minutes, il te permettra de capter les plus beaux messages de l'épisode avec Stéphanie Brillant.Un extrait qui je l'espère, remplacera Instagram pendant ta pause de 10mn, se retrouvera dans tes oreilles avant de t'endormir, ou à ton réveil pour commencer ta journée dans la joie. Si ce passage te plait et que tu as envie d'en connaître plus sur mon invitée de la semaine, l'épisode en entier t'attend chaudement sur Nouvel Œil.
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Adèle Yon, autrice d'un premier roman, « Mon vrai nom est Elisabeth », publié aux Éditions du sous-sol en 2025. Cette enquête familiale hybride, entre exercice documentaire, essai et récit de soi fait entendre la voix d'Elisabeth, dite Betsy, arrière-grand-mère de la narratrice, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. Au cours de cet entretien, Adèle Yon évoque les thèmes de son roman et revient sur sa pratique de la recherche, ses différentes méthodes d'écriture et les liens qu'elle a tissés avec ses lectrices.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.(00:00) : Introduction (00:55) : Présentation d'Adèle Yon et de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Lauren Bastide(02:33) : Sa rencontre avec l'écriture(04:41) : Les romans de son enfance et de son adolescence(06:07) : À propos de la littérature écrite par des femmes(07:21) : Les autrices qui l'ont inspirée(08:40) : Passer d'un roman à un projet de thèse(10:29) : L'écriture comme outil de libération(12:29) : La distance émotionnelle que permet la recherche scientifique(15:00) : Avoir son livre pour la première fois entre les mains(15:38) : Lecture d'un extrait de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Adèle Yon(17:32) : À propos du processus d'écriture de son roman(20:09) : La recherche documentaire du livre(22:50) : Son style d'écriture(24:32) : Adopter un regard neutre(27:45) : À propos de la réception du roman(36:33) : Explorer son histoire familiale ainsi que les violences sexistes et sexuelles(38:15) : Le questionnaire de fin du podcast « Les Rencontres »Adèle Yon, Mon vrai nom est Elisabeth © Éditions du Sous-Sol, 2025 Série de livres Tarzan, Edgar Rice Burroughs, 1912-1916Le Cycle de Vénus, Edgar Rice Burroughs, 1932-1964Jean-Paul Sartre, L'âge de raison - Les chemins de la liberté I, © Éditions Gallimard, 1945Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien © Marguerite Yourcenar et Editions Gallimard, 1974© Librairie Plon, 1958, pour la première éditionCéline Minard, Faillir être flingué © Payot & Rivages, 2013, 2015Svetlana Alexievitch La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement © Svetlana Alexievitch, 2013© ACTES SUD, 2013 pour la traduction française de Sophie BenechCinq mains coupées, Sophie Divry © Éditions du Seuil, 2020Jane Eyre, Charlotte Brontë, 1847
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Adèle Yon, autrice d'un premier roman, « Mon vrai nom est Elisabeth », publié aux Éditions du sous-sol en 2025. Cette enquête familiale hybride, entre exercice documentaire, essai et récit de soi fait entendre la voix d'Elisabeth, dite Betsy, arrière-grand-mère de la narratrice, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. Au cours de cet entretien, Adèle Yon évoque les thèmes de son roman et revient sur sa pratique de la recherche, ses différentes méthodes d'écriture et les liens qu'elle a tissés avec ses lectrices.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.(00:00) : Introduction (00:55) : Présentation d'Adèle Yon et de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Lauren Bastide(02:33) : Sa rencontre avec l'écriture(04:41) : Les romans de son enfance et de son adolescence(06:07) : À propos de la littérature écrite par des femmes(07:21) : Les autrices qui l'ont inspirée(08:40) : Passer d'un roman à un projet de thèse(10:29) : L'écriture comme outil de libération(12:29) : La distance émotionnelle que permet la recherche scientifique(15:00) : Avoir son livre pour la première fois entre les mains(15:38) : Lecture d'un extrait de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Adèle Yon(17:32) : À propos du processus d'écriture de son roman(20:09) : La recherche documentaire du livre(22:50) : Son style d'écriture(24:32) : Adopter un regard neutre(27:45) : À propos de la réception du roman(36:33) : Explorer son histoire familiale ainsi que les violences sexistes et sexuelles(38:15) : Le questionnaire de fin du podcast « Les Rencontres »Adèle Yon, Mon vrai nom est Elisabeth © Éditions du Sous-Sol, 2025 Série de livres Tarzan, Edgar Rice Burroughs, 1912-1916Le Cycle de Vénus, Edgar Rice Burroughs, 1932-1964Jean-Paul Sartre, L'âge de raison - Les chemins de la liberté I, © Éditions Gallimard, 1945Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien © Marguerite Yourcenar et Editions Gallimard, 1974© Librairie Plon, 1958, pour la première éditionCéline Minard, Faillir être flingué © Payot & Rivages, 2013, 2015Svetlana Alexievitch La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement © Svetlana Alexievitch, 2013© ACTES SUD, 2013 pour la traduction française de Sophie BenechCinq mains coupées, Sophie Divry © Éditions du Seuil, 2020Jane Eyre, Charlotte Brontë, 1847
Quel impact nos smartphones ont-ils sur nos corps ? Stéphanie Brillant nous en parle. Ce passage est un extrait du podcast publié lundi dernier - l'épisode en entier t'attend chaudement sur Nouvel Œil. Belle écoute ! ☀️ ---Cette saison de podcasts est soutenue par Nouveau Monde, un fonds de dotation qui facilite l'accès à la méditation et à la pleine conscience, en France.Pour retrouver la journée mondiale de la méditation.Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Nous vivons une épidémie de divorces, de séparations d'avec le corps. Burn-out, dépressions, maladies auto-immunes, cancers, fatigue et douleurs chroniques... On a tendance à oublier que l'on entretient une relation avec notre corps. Est-elle teintée d'amour fou, de désamour, d'ignorance, de déni, de manque d'écoute, de trahison, d'humiliation ? Notre corps est un être vivant et pour faire équipe avec lui, on a besoin de savoir comment cela fonctionne. Et Stéphanie Brillant nous y aide.Quel impact ont nos smartphones sur nos vies et nos corps ? Qu'est-ce que nous dit notre corps ? De quoi avons-nous besoin pour pouvoir nous arrêter ?Avec Stéphanie Brillant dans cet épisode, on parle d'écoute du corps, de prise de conscience et de dissociations.J'espère que cette écoute t'invitera à te réconcilier avec ton corps.Belle écoute ! ☀️ ---Cette saison de podcasts est soutenue par Nouveau Monde, un fonds de dotation qui facilite l'accès à la méditation et à la pleine conscience, en France.Pour retrouver la journée mondiale de la méditation.Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Focus sur le succès des produits ultra protéinés : le chiffre d'affaires de ces rayons a explosé, + 20% en un an, et ils ne séduisent plus uniquement les grands sportifs. On en parle avec Anthony Berthou, nutritionniste, expert en nutrition sportive, auteur de "Remettez du sens dans votre assiette" chez Actes Sud. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 16 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouveau roman, l'autrice invente un monde utopique d'océans où les humains ont été obligés de muter en créatures hybridées avec des espèces aquatiques. «Combien de langues pour l'après ? Qu'est-ce qu'une épithète cétacé ? Connaissez-vous l'argot crustacé ?» Ainsi commence le roman d'anticipation de Laure Limongi «L'invention de la mer».Nous sommes en l'an 2023, et la Terre a bien changé. Elle a rétréci au profit de la mer. Les pandémies, les catastrophes ont transformé l'espèce humaine qui doit sa survie à sa mutation et son hybridation avec toutes sortes d'espèces aquatiques et qui se sont réfugiées sous les mers. Dans ce nouveau monde, il existe donc des êtres mi-femme mi-poulpe à l'image de la narratrice principale, la journaliste et critique littéraire Violetta Benedetti Ogundipe qui met en valeur les nouvelles écritures et les ondulatures (une littérature des «ondes») ou encore les poésies écrites par les hommes-crabe. Ce récit d'anticipation permet de pointer la mentaphobie, un concept inventé par le zoologiste américain Donald Griffin qui laisse entendre que les animaux n'ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité et que l'être humain est supérieur à tout autre animal.Je voulais trouver un moyen de porter le regard, l'imagination, l'attention vers ces espaces. Si on s'intéresse aux données scientifiques, il y a de quoi être très inquiet, mais rien n'est perdu. Remettre des nouveaux imaginaires sur ces espaces peut aider à prendre conscience des chosesLaure Limongi Invitée : Laure Limongi, autrice, est née à Bastia en Corse en 1976. Elle a toujours été fascinée par la mer. Elle avait déjà écrit On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, publié aux éditions Grasset en 2019. L'Invention de la mer est publié aux éditions du Tripode. À lire également : Vinciane Despret - Autobiographie d'un poulpe publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale :L'artiste Mathieu des Longchamps avec le titre Nos bâtisses.
Dans ce nouveau roman, l'autrice invente un monde utopique d'océans où les humains ont été obligés de muter en créatures hybridées avec des espèces aquatiques. «Combien de langues pour l'après ? Qu'est-ce qu'une épithète cétacé ? Connaissez-vous l'argot crustacé ?» Ainsi commence le roman d'anticipation de Laure Limongi «L'invention de la mer».Nous sommes en l'an 2023, et la Terre a bien changé. Elle a rétréci au profit de la mer. Les pandémies, les catastrophes ont transformé l'espèce humaine qui doit sa survie à sa mutation et son hybridation avec toutes sortes d'espèces aquatiques et qui se sont réfugiées sous les mers. Dans ce nouveau monde, il existe donc des êtres mi-femme mi-poulpe à l'image de la narratrice principale, la journaliste et critique littéraire Violetta Benedetti Ogundipe qui met en valeur les nouvelles écritures et les ondulatures (une littérature des «ondes») ou encore les poésies écrites par les hommes-crabe. Ce récit d'anticipation permet de pointer la mentaphobie, un concept inventé par le zoologiste américain Donald Griffin qui laisse entendre que les animaux n'ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité et que l'être humain est supérieur à tout autre animal.Je voulais trouver un moyen de porter le regard, l'imagination, l'attention vers ces espaces. Si on s'intéresse aux données scientifiques, il y a de quoi être très inquiet, mais rien n'est perdu. Remettre des nouveaux imaginaires sur ces espaces peut aider à prendre conscience des chosesLaure Limongi Invitée : Laure Limongi, autrice, est née à Bastia en Corse en 1976. Elle a toujours été fascinée par la mer. Elle avait déjà écrit On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, publié aux éditions Grasset en 2019. L'Invention de la mer est publié aux éditions du Tripode. À lire également : Vinciane Despret - Autobiographie d'un poulpe publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale :L'artiste Mathieu des Longchamps avec le titre Nos bâtisses.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Sandrine Chenivesse, anthropologue, thérapeute et spécialiste de la Chine et la comédienne Juliette Binoche, grande passionnée, elle aussi, de culture chinoise. Ensemble, elles nous proposent d'explorer cette culture méconnue, pourtant riche de plus de deux millénaires, et de découvrir, plus particulièrement, les rituels et croyances taoïstes associés à la mort. Une plongée dans un monde qui échappe à notre compréhension rationnelle occidentale, mais qui se révèle dans sa complexité et sa beauté. Avec elles, tentons de saisir l'invisible, les frontières de l'au-delà à travers le témoignage de Sandrine Chenivesse dans son ouvrage La Forteresse des âmes mortes aux éditions Actes Sud, préfacé par Juliette Binoche. Épisode #543Le podcast #543 a été diffusé, la première fois, le 25 novembre 2024Quelques citations du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :Sandrine : "On est en permanence en lien avec ce monde invisible qui se manifeste de différentes manières si on aiguise notre écoute."Juliette : "Quand on rentre dans des sujets comme actrice, on rentre dans un potentiel de réalité qui vous fait revivre pour de vrai physiquement ce qui est."Sandrine : "Pratiquer le chamanisme dans une toute autre culture sans en avoir reçu les fondamentaux, les codes, ça me paraît très incertain et très risqué.Juliette "On peut perdre une fois deux fois dix fois, mais quand la chance revient, il faut savoir la prendre."Thèmes abordés lors du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :00:00 Introduction03:37 Les origines d'une passion partagée pour la Chine.09:45 La découverte du Mont Fengdu et de la frontière poreuse entre mondes des vivants et des morts.13:35 Qui sont les mal-morts ?14:27 Écrire le voyage intime : une aventure risquée ?17:03 Incarner Camille Claudel au cinéma : l'expérience puissante de Juliette Binoche.21:39 Quels liens entretenons-nous avec le monde invisible ?25:14 Maîtres et enseignements du taoïsme.26:44 Le taoïsme : une religion vivante et orale.29:01 Comment le taoïsme s'est nourri de la tradition chamanique.30:53 Le taoïsme est-il une religion ?33:51 Histoire de la répression du taoïsme en Chine.39:22 De l'objectivité au voyage intérieur : la puissance de l'écriture de Sandrine Chenivesse.42:53 Le rôle du Chaman, intermédiaire avec l'au-delà.48:50 Les limites de l'observation participante propre aux anthropologues.53:02 Peut-on expérimenter le chamanisme lorsque l'on vient d'une autre culture ?56:26 Comment devient-on chaman ?58:48 Quel travail de mémoire faire pour réparer nos lignées ?01:07:15 La sacralisation des lieux en Chine.01:11:15 Le hasard existe-t-il ?01:15:40 Les prochains projets de Juliette Binoche.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto Juliette Binoche : Philippe QuaissePhoto Sandrine Chenivesse : Franklin Clark Magnuson Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité: Jérôme Sueur. On associe volontiers nature et silence. Or, la nature déborde de vie et de sons. Le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles dans le vent, lʹécoulement dʹune rivière. La nature est-elle musicienne? Où se trouve les plus beaux paysages sonores? Pourquoi écouter le vivant? Tribu reçoît Jérôme Sueur, maître de conférences au Muséum national dʹhistoire naturelle de Paris (MNHN), où il dirige le laboratoire d'écoacoustique. Il est lʹauteur de "Le Son de la Terre", "Histoire naturelle du silence" et "Ground Noise", chez Actes Sud.
durée : 00:19:02 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - François Sarano, océanographe, plongeur, co-auteur de « Justice pour l'étoile de mer. Vers la reconnaissance des droits de l'Océan » (Actes Sud), président fondateur de l'association de protection des océans “Longitude 181”, il est l'invité du 9h20.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Jean-Philippe de Tonnac, essayiste. Et si la maladie était une métamorphose ? Comment traverser l'épreuve, la comprendre, et peut-être même en faire un chemin vers soi ? Quel rôle joue le temps dans la guérison ? Dans cet épisode, Jean-Philippe de Tonnac se confie au micro d'Anne Ghesquière avec une sincérité bouleversante. Il raconte son combat contre l'anorexie mentale restrictive et le dialogue intérieur qu'il a dû engager pour se réconcilier avec son corps… et avec lui-même. Un témoignage rare, puissant, profondément humain. Son dernier livre, Le Temps minéral de la guérison est paru chez Actes Sud. Épisode #589Quelques citations du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :"On a une capacité et une aptitude à transformation infinie.""Il n'y a rien de plus altruiste que le travail de guérison.""Le chemin de guérison n'est pas une destination, c'est mettre un pied devant l'autre jusqu'au bout et probablement de l'autre côté pareil."Thèmes abordés lors du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :00:00 Introduction02:54 La genèse du livre04:33 Le temps minéral06:42 L'expérience de l'anorexie mentale11:39 Une société qui détourne des questions fondamentales13:39 La rencontre avec Jean Dedieu15:26 Méditation zen et corps énergétique17:25 Le désir de devenir danseur20:13 « Ai-je ou suis-je un corps ? »22:39 Anorexie mentale et surdouance23:16 La librairie José Corti : un tournant29:45 La lecture du Phèdre de Platon31:28 René Daumal ou la tentative d'incarner sa philosophie35:00 Mal-être maternel et anorexie mentale38:47 Le père Mikhaël : expérience d'une libération de l'âme45:46 L'impact de la guérison47:06 La puissance du féminin53:11 Anorexie et rapport à la nourriture : l'exception du pain.58:03 L'expérience de la maladie de Charcot01:01:32 La maladie : une expérience de pleine présence01:03:14 Saint Charbel, qui est-il ?01:08:29 La guérison : un cheminement, plus qu'une destinationAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto (c) Ferrante Ferranti Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après avoir exploré la forêt avec Laurent Tillon dans l'épisode précédent, nous avons eu envie de prolonger la balade pour nous intéresser aux chauves-souris. Car ces petits animaux nous renseignent avec une précision incroyable sur l'état des écosystèmes qui nous entourent.Et ça tombe bien car Laurent n'est pas seulement passionné par les arbres, il est aussi fasciné par les chauves-souris. Dans cet entretien vous verre qu'il est possible de préserver des forêts entières simplement en étant attentif à la vie des chauve souris.Bref je ne vous en dit pas plus et c'est parti partons à la rencontre de ces étranges voisins volants.POUR ALLER PLUS LOIN
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Stéphanie Brillant, thérapeute, journaliste et auteure. Comment l'omniprésence des réseaux sociaux et des écrans contribue-t-elle à une déconnexion de nos sensations physiques ? Comment renouer avec son corps ? Quelles techniques permettent de soutenir les processus naturels d'auto-guérison du corps ? Stéphanie Brillant explore ce lien au corps souvent malmené, incompris, voire totalement ignoré. Elle nous invite à la réconciliation et nous donne des outils pour rédiger un nouveau pacte avec notre corps afin de retrouver la santé et l'harmonie intérieure. Son livre, Quand le corps n'est plus d'accord, est paru aux éditions Actes Sud. Épisode #572À réécouter :#15 Stéphanie Brillant : Parents conscients, Se déconstruire pour construire son enfant !#349 Stéphanie Brillant : L'incroyable pouvoir de l'amour. Quelques citations du podcast avec Stéphanie Brillant :"Le corps a un coeur et c'est son esprit bien à lui.""Nos corps ont besoin de stress, mais de stress qui leur permettent de continuer à être forts.""Le corps est le gardien du sens." "La santé mentale passe par le corps."Thèmes abordés lors du podcast avec Stéphanie Brillant :00:00 Introduction05:03 Divorcer de son corps : danger et signaux.11:30 Perfectionnisme et limites du corps.16:15 La difficulté d'être à l'écoute de son corps.19:00 Comment fonctionnent les maladies ?24:26 L'hormèse.28:41 Un exercice qui permet de provoquer l'hormèse.31:22 Notre époque est-elle propice aux crises corporelles ?34:07 Comment retrouver de l'énergie ?38:42 Comment déconnecter ?45:48 Écrans, adultes et adolescents.49:46 Qu'est-ce que "devenir conscient" ?54:32 Notre rapport au temps, signe de bonne santé ?57:41 Le rôle de la peur.1:00:34 Quelle place donner à la spiritualité ?01:02:34 Respirer par la bouche : à bannir !01:05:20 La santé mentale passe par le corps.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto OVERLOVER@JEAN_CLAUDE THIBAUT Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.