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durée : 00:59:24 - Toute une vie - par : Julien Thèves - Née en Russie peu avant la Révolution d'Octobre, émigrée à Paris puis aux Etats-Unis, Nina Berberova est l'une des auteures russes les plus importantes du 20ème siècle. Son œuvre donne vie aux exilés, raconte la grande Histoire, dans de courts récits au style unique. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Bertrand Py Directeur éditorial et co-fondateur d'Actes Sud; Bertrand Le Meignen Biographe de Nina Berberova et de Soljenitsyne; Eva Chanet Éditrice chez Actes Sud; Ida Junker Traductrice, autrice et spécialiste de Nina Berberova; Michel Niqueux Professeur Émérite de l'Université Caen-Normandie spécialiste de littérature russe et d'histoire des idées; Murl Barker Universitaire américain
durée : 00:47:45 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'écrivaine, traductrice et critique de cinéma vient nous parler de son nouveau roman « Nerona » sorti chez Actes Sud. Le portrait d'une Lady Macbeth du XXIe siècle, paranoïaque, autoritaire, climatosceptique, égérie de l'efficacité gouvernementale et pourfendeuse de toutes les « déviances ». Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
Voici un film coloré, gay, et fort bien coiffé, jʹai nommé Hairspray, de John Waters, une comédie sortie en 1988. Mais comment dire…. Hairspray est une réalisation du pape du mauvais goût, du cinéma trash américain, qui, ici, met de lʹeau dans son vin ou de la laque dans ses cheveux, pour proposer un film un peu plus familial que ses œuvres précédentes. Mais ça reste particulier. Hairspray est un film qui va vous interpeler. Déjà parce quʹil vous donnera envie de danser. Cʹest un film qui se moque des émissions de télévisées des années 60 où des jeunes gens, blancs si possibles et pas trop moches, se trémoussaient sur un Madison, un Mashed Patato, un Twist, ou toute autre danse du moment. Ensuite, parce quʹil résonne bizarrement. Derrière la danse, le glamour, les paillettes et les coupes de cheveux incroyables, se cachent des réalités sociales et sociétales que John Waters dénonce : le racisme et lʹexclusion des gens différents du paysage médiatique, en lʹoccurrence, mais également de tout un pan culturel contemporain. Les années 60 à Baltimore, la ville de John Waters, ne sont pas tendres pour les Afro-américains ni pour les obèses ou les personnes en surpoids. Hairspray est un film criard, avec des comédiens et comédiennes un peu brut de décoffrage, avec pas mal dʹartistes reconnus comme Sonny Bono, ex-compagnon de Cher, Debbie Harry, la chanteuse de Blondie, avec Ruth Brown, chanteuse, the Queen of R&B, avec Pia Zadora et plein de jeunes gens dont Ricki Lake qui interprète le personnage principal. Hairspray, premier film grand public de John Waters est aussi le dernier de Divine, son acteur fétiche, un travesti obèse décédé peu après. Mais nous allons vous raconter tout ça. Nous avons des archives, des interviews, des extraits, et beaucoup de musique. Place à la critique sociale, au pastiche et à la danse dans Travelling. REFERENCES Growing Up with John Waters https://www.youtube.com/watch?v=SacAtnVccpI John Waters (& Divine) on Letterman, Part 1 of 3: 1982 https://www.youtube.com/watch?v=AIPF8mk1a4Q Popopop A l'occasion de la parution de son autobiographie "M. Je sais tout", Antoine de Caunes et Charline Roux accueillent le réalisateur américain John Waters. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/popopop/les-memoires-de-john-waters-5422415 John Waters, 'Mr. Know-it-all : The Tarnished Wisdom of a Filth Elder', New York, Farrar, Straus and Giroux, 2019 Publié en français sous le titre M. Je-Sais-Tout: Conseils impurs d'un vieux dégueulasse, Paris, Actes Sud, 2021, traduit par Laure Manceau.
Chaque semaine cet été, nous vous proposons de découvrir en podcast les coups de cœur des libraires. Des idées et des livres pour tous les goûts et toutes les envies !Pour cette nouvelle semaine coups de cœur, découvrez les recommandations de Chrystal, Karine, Natacha, Adeline, Margaux, Emily et Adeline : - Périple espagnol de Karel Capek aux éditions de La Baconnière- L'argent de Pascale Dietrich aux éditions Liana Levi- Le vent de la plaine d'Alan Le May aux éditions Actes Sud collection Babel- Après le virage, c'est chez moi de Marie Kock aux éditions de La Découverte- Remettez du bon sens dans votre assiette : 41 préjugés déconstruits par un nutritionniste d'Anthony Berthou aux éditions Actes Sud- 2040 : 5 futurs possibles et comment s'y préparer de Jérémy Lamri aux éditions Eyrolleset Grand Palace hôtel : le club des agiles étrilles de Sandrine Bonini et Amélie Graux aux éditions Little Urban.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était le tout premier épisode d'Allora. Une conversation fondatrice, inspirante, solaire… À l'approche de la rentrée, il me semblait évident de la partager à nouveau.Avec Eleonora Galasso, on parle réinvention, créativité, passion(s). Journaliste, autrice, conférencière et comédienne… Cette femme a mené plusieurs vies avec une énergie inépuisable, toujours guidée par l'intuition et le plaisir.On voyage avec elle dans les Pouilles, sa terre natale, à Rome, sa ville de cœur, avant de la suivre à Paris, sans jamais perdre le goût de l'Italie, glissé dans chaque valise, chaque plat, chaque projet.Un épisode symbolique à plus d'un titre : c'est aussi en écoutant une de ses masterclasses sur la créativité à l'italienne qu'est née l'idée de ce podcast. À (re)découvrir pour faire le plein d'inspiration avant septembre. Bell'ascolto !À lire cet été : Après avoir rencontré un joli succès au Théâtre des Mathurins à Paris, puis lors du Festival d'Avignon 2024, retrouvez la pièce de théâtre « Dévorante » écrite et interprétée par Eleonora Galasso en librairies, aux éditions Avant-Scène Théâtre. Ainsi que ses livres de recettes : « A la romaine » (Ed du Chêne - 2016), « Je mange méditérranéen » (Ed. Marabout - 2018), « Ma grossesse plaisir » (Ed. Flammarion – 2021).Les inspirations italiennes d'Eleonora Galasso : Si le carnet de recettes de sa grand-mère est tenu secret ;-) Eleonora nous fait découvrir la bible de la cuisine italienne : « La science en cuisine et l'art de bien manger » (« La scienza in cucina e l'arte di mangiar bene ») de Pellegrino Artusi (Réédité par les Éditions Actes Sud en 2016).Les dialogues de l'écrivain et scénariste italien, Ennio Flaiano (qui a longtemps collaboré avec Federico Fellini, on lui doit quelques chefs-d'œuvre du cinéma : La strada, La dolce vita et Huit et demi).Le film « Huit et demi » (« Otto e mezzo ») réalisé par Federico Fellini (1963), avec notamment Marcello Mastroianni, Anouk Aimée, Claudia Cardinale.Le récit de voyage de Stendhal« Promenades dans Rome » (1829).Mais aussi les livres et photographies qui l'ont fait succomber aux charmes de Paris : Le « Dictionnaire Amoureux de Paris » de Nicolas d'Estienne d'Orves (Éditions Plon - 2015) & les photographies d'Henri Cartier-Bresson et Willy Ronis.L'œuvre du peintre vénitien Vittore Carpaccio qui a inspiré, malgré lui, un célèbre plat : le carpaccio, en 1950, à Venise.L'artiste Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) qui a réalisé des lithographies, estampes et gravures, notamment dédiées à Rome, comme sa série « Les Vues de Rome ».La chanson « Ancora Tu » de Lucio Battisti.La marque qui contribue au rayonnement de l'Italie dans le monde : la haute joaillerie de Bulgari !L'univers d'Eleonora Galasso : Son Insta : @eleonoragalassoConçu, réalisé et présenté par Claire PlantinetMontage & Mixage Générique : François PraudMusique : Happy Clapping Cinematic Score / PaBlikMM / Envato ElementsCréation visuelle : Thomas JouffritPortrait Eléonora Galasso : © Pascal ItoPodcast hébergé par Ausha.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
À l'occasion du festival «Atlantide» qui se déroule actuellement, du 6 au 9 mars 2025, à Nantes où l'écrivaine Lucy Mushita est invitée. Rencontre avec l'autrice, née en Rhodésie du Sud, actuel Zimbabwe, pendant l'Apartheid, à l'occasion de son nouveau livre «Expat Blues», aux éditions Project'îles écrit directement en français. (Rediffusion) Lucy Mushita voit le jour dans un village traditionnel en Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) pendant l'Apartheid. Elle arrive en France en 1986. Son premier roman Chinongwa est publié en Afrique du Sud en 2008, traduit en français par Actes Sud en 2012. En plus des essais, Lucy a participé à des anthologies : Ce Qu'ils Font Est Juste (Don Quichotte Éditions) et Penser et Écrire l'Afrique Aujourd'hui (Le Seuil) (2017). Son deuxième ouvrage Expat Blues, aux éditions Project'îles est écrit directement en français. "Expat blues est le récit fragmenté, féroce et hilarant d'une expatriée en quête de sens, en quête de mots. Dans la langue même qui l'accueille, la rejette ou la bouscule, Lucy Mushita interroge ce que l'on pourrait désigner comme le racisme ordinaire, des micro-agressions banales, qui finissent par gangrener la société dans laquelle évolue une narratrice qui ne possède pas assez la langue du pays où elle vit et dans lequel elle a planté ses rêves. Au fur et à mesure qu'elle apprend, elle se heurte successivement à la langue, aux stéréotypes et découvre petit à petit, comme en pelant l'oignon, à quel point les mots sécrètent autant de violence que de préjugés tenaces. Ce n'est pourtant pas une chronique larmoyante mais un grand éclat de rire qui affirme la possible guérison par la médiation du langage et le pouvoir de la représentation." (Présentation des éditions Project'îles) RETROUVEZ LE PROGRAMME DU FESTIVAL « ATLANTIDES » ICI
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
Comment repenser notre rapport à l'eau ? Et si on s'inspirait du castor ? Proposition partagée par le philosophe du vivant Baptiste Morizot et de nombreux écologues : comment apprendre du castor à restaurer nos rivières et à entretenir un autre rapport à l'eau et à la vie qui en découle ? (Rediffusion du 12/11/2024). Repensons notre rapport à l'eau et aux rivières... Et si, face au chaos climatique, on tissait de nouvelles alliances entre vivants ? Et si on s'inspirait d'un animal qui travaille depuis des milliers d'années à rendre l'eau à la terre, à façonner des oasis de vie qui pourraient nous aider à traverser les sécheresses, les feux et les crues ? Et si on s'inspirait du castor ?Avec le philosophe Baptiste Morizot pour Rendre l'eau à la Terre, paru chez Actes Sud.Éclairage avec Rémi Luglia (président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) pour Vivre en Castor (Quae Éditions).
Comment repenser notre rapport à l'eau ? Et si on s'inspirait du castor ? Proposition partagée par le philosophe du vivant Baptiste Morizot et de nombreux écologues : comment apprendre du castor à restaurer nos rivières et à entretenir un autre rapport à l'eau et à la vie qui en découle ? (Rediffusion du 12/11/2024). Repensons notre rapport à l'eau et aux rivières... Et si, face au chaos climatique, on tissait de nouvelles alliances entre vivants ? Et si on s'inspirait d'un animal qui travaille depuis des milliers d'années à rendre l'eau à la terre, à façonner des oasis de vie qui pourraient nous aider à traverser les sécheresses, les feux et les crues ? Et si on s'inspirait du castor ?Avec le philosophe Baptiste Morizot pour Rendre l'eau à la Terre, paru chez Actes Sud.Éclairage avec Rémi Luglia (président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) pour Vivre en Castor (Quae Éditions).
Avec Frédéric Jiguet, professeur au Muséum national dʹHistoire naturelle de Paris en biologie de la conservation, ornithologue et auteur avec Guillaume Reynard (illustrateur) de "Vivent les corneilles. Un plaidoyer pour une cohabitation responsable" aux éditions Actes Sud dans la collection mondes sauvages. Baguer, observer et suivre les déplacements des corneilles, oiseaux mal-aimés dont les nuisances dérangent en particulier en milieux urbains à lʹimage de Paris, afin de mieux comprendre leur comportement et trouver des alternatives pour réussir à cohabiter de façon plus éthique et bienveillante avec ces volatiles représentants du monde sauvage.
L'émission 28 minutes du 25/07/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Julie Graziani, essayiste, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Politis" ainsi que la dessinatrice de presse Coco. État pollueur, État payeur ? La décision « historique » de la CIJMercredi 23 juillet, la Cour internationale de Justice, plus haute instance juridique des Nations Unies, a rendu un avis consultatif en faveur de l'environnement. Il est désormais "illicite" pour les États de violer leurs engagements climatiques. Le cas échéant, ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés par le changement climatique. Une décision qui a été saluée par l'Union européenne et la Chine, respectivement quatrième et premier émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Rachida Dati renvoyée en correctionnelle : haro sur la justice Mardi 22 juillet, les juges d'instructions ont confirmé que Rachida Dati, ministre de la Culture, devrait bien comparaître devant le tribunal correctionnel pour "corruption et trafic d'influence" ainsi que "recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance". Il lui est reproché d'avoir perçu 900 000 euros d'honoraires de la part de Renault-Nissan pour des activités de lobbying au Parlement européen, où madame Dati était investie d'un mandat de députée. Face à ces accusations, l'ancienne garde des Sceaux s'est permis une diatribe contre l'institution judiciaire, qui mènerait prétendument "une procédure émaillée d'incidents". Nous recevons le photographe Stéphan Gladieu, pour la sortie de "On allait au bord de la mer" (Actes Sud), L'ancien photoreporter de guerre a arpenté durant deux étés les stations balnéaires françaises à la rencontre des Français qui se "retrouvent, mis à nu, dans une égalité aussi éphémère qu'illusoire, unis par un même désir de farniente". Des plages de Berck-sur-Mer à Palavas, Stéphan Gladieu dresse un portrait-robot de la France. “Le macronisme s'achèvera en 2027, tout simplement parce qu'il n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie" : Bruno Retailleau n'a pas ménagé sa charge anti-présidentielle dans les colonnes de l'hebdomadaire d'extrême droite "Valeurs Actuelles". Visiblement courroucé, le chef de l'État a reporté une rencontre prévue avec son ministre de l'Intérieur prévue ce jeudi 24 juillet. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Deux amants pris la main dans le sac. Le 16 juillet, lors d'un concert de Coldplay, la kiss cam a surpris le PDG d'Astronomer en étreinte extraconjugale avec l'une de ses employées. La scène est lourde de conséquences : 130 millions de vues sur Internet, et la démission du PDG. Une situation ubuesque qui n'a évidemment pas échappé aux internautes. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Le "Prince des Ténèbres" les a rejoint. Ozzy Osbourne, excentrique légende du rock et père fondateur du heavy metal, s'est éteint le mardi 22 juillet. Sa carrière est jalonnée d'albums mythiques et, entre autres, de décapitations carnassières de volatiles. C'est l'histoire de la semaine de Reza Pounewatchy. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la famine à Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 24/07/2025 Des millénaires après, les pyramides égyptiennes continuent de passionner les historiens et de générer toutes sortes de théories. Franck Monnier, ingénieur, y voue une passion depuis l'adolescence. Ce spécialiste de l'architecture et des constructions de l'Égypte ancienne publie "La science face aux dossiers mystérieux de l'Égypte antique" (éditions Actes Sud), un ouvrage qui vient démystifier les pyramides et les théories qui les entourent. En passant au peigne fin ces bâtiments hors normes et les thèses fantastiques, il donne "un avis d'expert pour trier le vrai du faux"."Il faut que toute la nation travaille plus", a tancé le Premier ministre François Bayrou le 15 juillet dernier. Une série d'annonces est venue concrétiser cette déclaration : suppression de deux jours fériés, monétisation de la cinquième semaine de congés payés et réforme de l'assurance chômage. À gauche, les réactions ne se sont pas faites attendre : le député François Ruffin appelle à la "censure populaire", et une pétition de l'intersyndicale exige "l'abandon immédiat de ces mesures". La question du travail en France reste complexe : si 10% des salariés effectuent des semaines de 49 heures, le taux d'absentéisme au travail atteint 5,8%, un record. La France a-t-elle un problème avec ses travailleurs ?On en débat avec Bertrand Martinot, économiste, Flora Baumlin, directrice d'expertise sur les sujets de travail à l'Ifop et Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de l'Ugict-CGT.Puis, Victor Dekyvère s'interroge : faut-il être malhonnête et violent pour devenir un grand collectionneur ? Enfin, alors que les Tuvaluans sont forcés de migrer face à la montée des eaux dans le Pacifique, Théophile Cossa nous explique comment fonctionne le visa climatique. Marjorie Adelson nous raconte l'histoire de huit nouveau-nés qui sont les premiers à posséder l'ADN de trois personnes différentes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Découvrez dans cet épisode comment le sensible peut être source d'émerveillement et d'apprentissage pour protéger le peuple invisible du plancton.Regards croisés entre Christian sardet, biologiste et artiste, et Wilfried N'Sondé, écrivain, auteur d'Héliosphéra, fille des abysses aux éditions Actes Sud. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque semaine cet été, nous vous proposons de découvrir en podcast les coups de cœur des libraires. Des idées et des livres pour tous les goûts et toutes les envies !Pour cette nouvelle semaine coups de cœur, découvrez les recommandations de Guillaume, Fanny, Héloïse, Adeline, Roxanne, Sylvain et Margaux : - L'inconscient inculqué à mon ordinateur de Yann Diener aux éditions Premier Parallèle- Au nom des requins : documentaire de François Sarano aux éditions Actes Sud, collection Babel- La guilde des Queues de chats morts de P. Djéli Clark aux éditions Atalante- Détective Prout. Vol. 3. L'énigme des voleurs insaisissables de Troll aux éditions Nathan-jeunesse- La fille de Jonathan Becker d'Antoine Renand aux éditions HarperCollins- Les plumes du corbeau : et autres nouvelles cruelles de Jehanne Jean-Charles aux éditions de L'arbre Vengeuret Mon vrai nom est Elisabeth de Adèle Yon aux éditions du Sous-sol.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - L'écrivain Sinan Antoon creuse la mémoire irakienne contemporaine entre guerre, exil, poésie et perte alors que le roman "Comme un parfum de lavande" vient de paraître. L'éditeur Farouk Mardam-Bey dresse un panorama de la littérature arabe. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Farouk Mardam-Bey Directeur de la collection Sindbad aux éditions Actes Sud; Sinan Antoon Ecrivain.
Cet épisode est un extrait du podcast publié lundi dernier. En moins de 10 minutes, il te permettra de capter les plus beaux messages de l'épisode avec Stéphanie Brillant.Un extrait qui je l'espère, remplacera Instagram pendant ta pause de 10mn, se retrouvera dans tes oreilles avant de t'endormir, ou à ton réveil pour commencer ta journée dans la joie. Si ce passage te plait et que tu as envie d'en connaître plus sur mon invitée de la semaine, l'épisode en entier t'attend chaudement sur Nouvel Œil.
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Adèle Yon, autrice d'un premier roman, « Mon vrai nom est Elisabeth », publié aux Éditions du sous-sol en 2025. Cette enquête familiale hybride, entre exercice documentaire, essai et récit de soi fait entendre la voix d'Elisabeth, dite Betsy, arrière-grand-mère de la narratrice, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. Au cours de cet entretien, Adèle Yon évoque les thèmes de son roman et revient sur sa pratique de la recherche, ses différentes méthodes d'écriture et les liens qu'elle a tissés avec ses lectrices.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.(00:00) : Introduction (00:55) : Présentation d'Adèle Yon et de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Lauren Bastide(02:33) : Sa rencontre avec l'écriture(04:41) : Les romans de son enfance et de son adolescence(06:07) : À propos de la littérature écrite par des femmes(07:21) : Les autrices qui l'ont inspirée(08:40) : Passer d'un roman à un projet de thèse(10:29) : L'écriture comme outil de libération(12:29) : La distance émotionnelle que permet la recherche scientifique(15:00) : Avoir son livre pour la première fois entre les mains(15:38) : Lecture d'un extrait de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Adèle Yon(17:32) : À propos du processus d'écriture de son roman(20:09) : La recherche documentaire du livre(22:50) : Son style d'écriture(24:32) : Adopter un regard neutre(27:45) : À propos de la réception du roman(36:33) : Explorer son histoire familiale ainsi que les violences sexistes et sexuelles(38:15) : Le questionnaire de fin du podcast « Les Rencontres »Adèle Yon, Mon vrai nom est Elisabeth © Éditions du Sous-Sol, 2025 Série de livres Tarzan, Edgar Rice Burroughs, 1912-1916Le Cycle de Vénus, Edgar Rice Burroughs, 1932-1964Jean-Paul Sartre, L'âge de raison - Les chemins de la liberté I, © Éditions Gallimard, 1945Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien © Marguerite Yourcenar et Editions Gallimard, 1974© Librairie Plon, 1958, pour la première éditionCéline Minard, Faillir être flingué © Payot & Rivages, 2013, 2015Svetlana Alexievitch La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement © Svetlana Alexievitch, 2013© ACTES SUD, 2013 pour la traduction française de Sophie BenechCinq mains coupées, Sophie Divry © Éditions du Seuil, 2020Jane Eyre, Charlotte Brontë, 1847
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Adèle Yon, autrice d'un premier roman, « Mon vrai nom est Elisabeth », publié aux Éditions du sous-sol en 2025. Cette enquête familiale hybride, entre exercice documentaire, essai et récit de soi fait entendre la voix d'Elisabeth, dite Betsy, arrière-grand-mère de la narratrice, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. Au cours de cet entretien, Adèle Yon évoque les thèmes de son roman et revient sur sa pratique de la recherche, ses différentes méthodes d'écriture et les liens qu'elle a tissés avec ses lectrices.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.(00:00) : Introduction (00:55) : Présentation d'Adèle Yon et de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Lauren Bastide(02:33) : Sa rencontre avec l'écriture(04:41) : Les romans de son enfance et de son adolescence(06:07) : À propos de la littérature écrite par des femmes(07:21) : Les autrices qui l'ont inspirée(08:40) : Passer d'un roman à un projet de thèse(10:29) : L'écriture comme outil de libération(12:29) : La distance émotionnelle que permet la recherche scientifique(15:00) : Avoir son livre pour la première fois entre les mains(15:38) : Lecture d'un extrait de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Adèle Yon(17:32) : À propos du processus d'écriture de son roman(20:09) : La recherche documentaire du livre(22:50) : Son style d'écriture(24:32) : Adopter un regard neutre(27:45) : À propos de la réception du roman(36:33) : Explorer son histoire familiale ainsi que les violences sexistes et sexuelles(38:15) : Le questionnaire de fin du podcast « Les Rencontres »Adèle Yon, Mon vrai nom est Elisabeth © Éditions du Sous-Sol, 2025 Série de livres Tarzan, Edgar Rice Burroughs, 1912-1916Le Cycle de Vénus, Edgar Rice Burroughs, 1932-1964Jean-Paul Sartre, L'âge de raison - Les chemins de la liberté I, © Éditions Gallimard, 1945Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien © Marguerite Yourcenar et Editions Gallimard, 1974© Librairie Plon, 1958, pour la première éditionCéline Minard, Faillir être flingué © Payot & Rivages, 2013, 2015Svetlana Alexievitch La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement © Svetlana Alexievitch, 2013© ACTES SUD, 2013 pour la traduction française de Sophie BenechCinq mains coupées, Sophie Divry © Éditions du Seuil, 2020Jane Eyre, Charlotte Brontë, 1847
Quel impact nos smartphones ont-ils sur nos corps ? Stéphanie Brillant nous en parle. Ce passage est un extrait du podcast publié lundi dernier - l'épisode en entier t'attend chaudement sur Nouvel Œil. Belle écoute ! ☀️ ---Cette saison de podcasts est soutenue par Nouveau Monde, un fonds de dotation qui facilite l'accès à la méditation et à la pleine conscience, en France.Pour retrouver la journée mondiale de la méditation.Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Nous vivons une épidémie de divorces, de séparations d'avec le corps. Burn-out, dépressions, maladies auto-immunes, cancers, fatigue et douleurs chroniques... On a tendance à oublier que l'on entretient une relation avec notre corps. Est-elle teintée d'amour fou, de désamour, d'ignorance, de déni, de manque d'écoute, de trahison, d'humiliation ? Notre corps est un être vivant et pour faire équipe avec lui, on a besoin de savoir comment cela fonctionne. Et Stéphanie Brillant nous y aide.Quel impact ont nos smartphones sur nos vies et nos corps ? Qu'est-ce que nous dit notre corps ? De quoi avons-nous besoin pour pouvoir nous arrêter ?Avec Stéphanie Brillant dans cet épisode, on parle d'écoute du corps, de prise de conscience et de dissociations.J'espère que cette écoute t'invitera à te réconcilier avec ton corps.Belle écoute ! ☀️ ---Cette saison de podcasts est soutenue par Nouveau Monde, un fonds de dotation qui facilite l'accès à la méditation et à la pleine conscience, en France.Pour retrouver la journée mondiale de la méditation.Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Focus sur le succès des produits ultra protéinés : le chiffre d'affaires de ces rayons a explosé, + 20% en un an, et ils ne séduisent plus uniquement les grands sportifs. On en parle avec Anthony Berthou, nutritionniste, expert en nutrition sportive, auteur de "Remettez du sens dans votre assiette" chez Actes Sud. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 16 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouveau roman, l'autrice invente un monde utopique d'océans où les humains ont été obligés de muter en créatures hybridées avec des espèces aquatiques. «Combien de langues pour l'après ? Qu'est-ce qu'une épithète cétacé ? Connaissez-vous l'argot crustacé ?» Ainsi commence le roman d'anticipation de Laure Limongi «L'invention de la mer».Nous sommes en l'an 2023, et la Terre a bien changé. Elle a rétréci au profit de la mer. Les pandémies, les catastrophes ont transformé l'espèce humaine qui doit sa survie à sa mutation et son hybridation avec toutes sortes d'espèces aquatiques et qui se sont réfugiées sous les mers. Dans ce nouveau monde, il existe donc des êtres mi-femme mi-poulpe à l'image de la narratrice principale, la journaliste et critique littéraire Violetta Benedetti Ogundipe qui met en valeur les nouvelles écritures et les ondulatures (une littérature des «ondes») ou encore les poésies écrites par les hommes-crabe. Ce récit d'anticipation permet de pointer la mentaphobie, un concept inventé par le zoologiste américain Donald Griffin qui laisse entendre que les animaux n'ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité et que l'être humain est supérieur à tout autre animal.Je voulais trouver un moyen de porter le regard, l'imagination, l'attention vers ces espaces. Si on s'intéresse aux données scientifiques, il y a de quoi être très inquiet, mais rien n'est perdu. Remettre des nouveaux imaginaires sur ces espaces peut aider à prendre conscience des chosesLaure Limongi Invitée : Laure Limongi, autrice, est née à Bastia en Corse en 1976. Elle a toujours été fascinée par la mer. Elle avait déjà écrit On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, publié aux éditions Grasset en 2019. L'Invention de la mer est publié aux éditions du Tripode. À lire également : Vinciane Despret - Autobiographie d'un poulpe publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale :L'artiste Mathieu des Longchamps avec le titre Nos bâtisses.
Dans ce nouveau roman, l'autrice invente un monde utopique d'océans où les humains ont été obligés de muter en créatures hybridées avec des espèces aquatiques. «Combien de langues pour l'après ? Qu'est-ce qu'une épithète cétacé ? Connaissez-vous l'argot crustacé ?» Ainsi commence le roman d'anticipation de Laure Limongi «L'invention de la mer».Nous sommes en l'an 2023, et la Terre a bien changé. Elle a rétréci au profit de la mer. Les pandémies, les catastrophes ont transformé l'espèce humaine qui doit sa survie à sa mutation et son hybridation avec toutes sortes d'espèces aquatiques et qui se sont réfugiées sous les mers. Dans ce nouveau monde, il existe donc des êtres mi-femme mi-poulpe à l'image de la narratrice principale, la journaliste et critique littéraire Violetta Benedetti Ogundipe qui met en valeur les nouvelles écritures et les ondulatures (une littérature des «ondes») ou encore les poésies écrites par les hommes-crabe. Ce récit d'anticipation permet de pointer la mentaphobie, un concept inventé par le zoologiste américain Donald Griffin qui laisse entendre que les animaux n'ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité et que l'être humain est supérieur à tout autre animal.Je voulais trouver un moyen de porter le regard, l'imagination, l'attention vers ces espaces. Si on s'intéresse aux données scientifiques, il y a de quoi être très inquiet, mais rien n'est perdu. Remettre des nouveaux imaginaires sur ces espaces peut aider à prendre conscience des chosesLaure Limongi Invitée : Laure Limongi, autrice, est née à Bastia en Corse en 1976. Elle a toujours été fascinée par la mer. Elle avait déjà écrit On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, publié aux éditions Grasset en 2019. L'Invention de la mer est publié aux éditions du Tripode. À lire également : Vinciane Despret - Autobiographie d'un poulpe publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale :L'artiste Mathieu des Longchamps avec le titre Nos bâtisses.
Rencontre avec Anthony Berthou, nutritionniste, enseignant et ancien triathlète de haut niveau, nous présente son ouvrage “Remettez du bon sens dans votre assiette” Actes Sud.Merci pour votre écoute Bientôt à table, c'est également en direct tous les samedi de 11h à 12h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez bien plus de contenus de Bientôt à table, sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/23648 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Retrouvez également Carlo De Pascale dans cet autre podcast de la RTBF: Cook as you are : https://audmns.com/cFrZcBcDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Sandrine Chenivesse, anthropologue, thérapeute et spécialiste de la Chine et la comédienne Juliette Binoche, grande passionnée, elle aussi, de culture chinoise. Ensemble, elles nous proposent d'explorer cette culture méconnue, pourtant riche de plus de deux millénaires, et de découvrir, plus particulièrement, les rituels et croyances taoïstes associés à la mort. Une plongée dans un monde qui échappe à notre compréhension rationnelle occidentale, mais qui se révèle dans sa complexité et sa beauté. Avec elles, tentons de saisir l'invisible, les frontières de l'au-delà à travers le témoignage de Sandrine Chenivesse dans son ouvrage La Forteresse des âmes mortes aux éditions Actes Sud, préfacé par Juliette Binoche. Épisode #543Le podcast #543 a été diffusé, la première fois, le 25 novembre 2024Quelques citations du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :Sandrine : "On est en permanence en lien avec ce monde invisible qui se manifeste de différentes manières si on aiguise notre écoute."Juliette : "Quand on rentre dans des sujets comme actrice, on rentre dans un potentiel de réalité qui vous fait revivre pour de vrai physiquement ce qui est."Sandrine : "Pratiquer le chamanisme dans une toute autre culture sans en avoir reçu les fondamentaux, les codes, ça me paraît très incertain et très risqué.Juliette "On peut perdre une fois deux fois dix fois, mais quand la chance revient, il faut savoir la prendre."Thèmes abordés lors du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :00:00 Introduction03:37 Les origines d'une passion partagée pour la Chine.09:45 La découverte du Mont Fengdu et de la frontière poreuse entre mondes des vivants et des morts.13:35 Qui sont les mal-morts ?14:27 Écrire le voyage intime : une aventure risquée ?17:03 Incarner Camille Claudel au cinéma : l'expérience puissante de Juliette Binoche.21:39 Quels liens entretenons-nous avec le monde invisible ?25:14 Maîtres et enseignements du taoïsme.26:44 Le taoïsme : une religion vivante et orale.29:01 Comment le taoïsme s'est nourri de la tradition chamanique.30:53 Le taoïsme est-il une religion ?33:51 Histoire de la répression du taoïsme en Chine.39:22 De l'objectivité au voyage intérieur : la puissance de l'écriture de Sandrine Chenivesse.42:53 Le rôle du Chaman, intermédiaire avec l'au-delà.48:50 Les limites de l'observation participante propre aux anthropologues.53:02 Peut-on expérimenter le chamanisme lorsque l'on vient d'une autre culture ?56:26 Comment devient-on chaman ?58:48 Quel travail de mémoire faire pour réparer nos lignées ?01:07:15 La sacralisation des lieux en Chine.01:11:15 Le hasard existe-t-il ?01:15:40 Les prochains projets de Juliette Binoche.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto Juliette Binoche : Philippe QuaissePhoto Sandrine Chenivesse : Franklin Clark Magnuson Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité: Jérôme Sueur. On associe volontiers nature et silence. Or, la nature déborde de vie et de sons. Le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles dans le vent, lʹécoulement dʹune rivière. La nature est-elle musicienne? Où se trouve les plus beaux paysages sonores? Pourquoi écouter le vivant? Tribu reçoît Jérôme Sueur, maître de conférences au Muséum national dʹhistoire naturelle de Paris (MNHN), où il dirige le laboratoire d'écoacoustique. Il est lʹauteur de "Le Son de la Terre", "Histoire naturelle du silence" et "Ground Noise", chez Actes Sud.
durée : 00:19:02 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - François Sarano, océanographe, plongeur, co-auteur de « Justice pour l'étoile de mer. Vers la reconnaissance des droits de l'Océan » (Actes Sud), président fondateur de l'association de protection des océans “Longitude 181”, il est l'invité du 9h20.
durée : 00:19:02 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - François Sarano, océanographe, plongeur, co-auteur de « Justice pour l'étoile de mer. Vers la reconnaissance des droits de l'Océan » (Actes Sud), président fondateur de l'association de protection des océans “Longitude 181”, il est l'invité du 9h20.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Jean-Philippe de Tonnac, essayiste. Et si la maladie était une métamorphose ? Comment traverser l'épreuve, la comprendre, et peut-être même en faire un chemin vers soi ? Quel rôle joue le temps dans la guérison ? Dans cet épisode, Jean-Philippe de Tonnac se confie au micro d'Anne Ghesquière avec une sincérité bouleversante. Il raconte son combat contre l'anorexie mentale restrictive et le dialogue intérieur qu'il a dû engager pour se réconcilier avec son corps… et avec lui-même. Un témoignage rare, puissant, profondément humain. Son dernier livre, Le Temps minéral de la guérison est paru chez Actes Sud. Épisode #589Quelques citations du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :"On a une capacité et une aptitude à transformation infinie.""Il n'y a rien de plus altruiste que le travail de guérison.""Le chemin de guérison n'est pas une destination, c'est mettre un pied devant l'autre jusqu'au bout et probablement de l'autre côté pareil."Thèmes abordés lors du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :00:00 Introduction02:54 La genèse du livre04:33 Le temps minéral06:42 L'expérience de l'anorexie mentale11:39 Une société qui détourne des questions fondamentales13:39 La rencontre avec Jean Dedieu15:26 Méditation zen et corps énergétique17:25 Le désir de devenir danseur20:13 « Ai-je ou suis-je un corps ? »22:39 Anorexie mentale et surdouance23:16 La librairie José Corti : un tournant29:45 La lecture du Phèdre de Platon31:28 René Daumal ou la tentative d'incarner sa philosophie35:00 Mal-être maternel et anorexie mentale38:47 Le père Mikhaël : expérience d'une libération de l'âme45:46 L'impact de la guérison47:06 La puissance du féminin53:11 Anorexie et rapport à la nourriture : l'exception du pain.58:03 L'expérience de la maladie de Charcot01:01:32 La maladie : une expérience de pleine présence01:03:14 Saint Charbel, qui est-il ?01:08:29 La guérison : un cheminement, plus qu'une destinationAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto (c) Ferrante Ferranti Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après avoir exploré la forêt avec Laurent Tillon dans l'épisode précédent, nous avons eu envie de prolonger la balade pour nous intéresser aux chauves-souris. Car ces petits animaux nous renseignent avec une précision incroyable sur l'état des écosystèmes qui nous entourent.Et ça tombe bien car Laurent n'est pas seulement passionné par les arbres, il est aussi fasciné par les chauves-souris. Dans cet entretien vous verre qu'il est possible de préserver des forêts entières simplement en étant attentif à la vie des chauve souris.Bref je ne vous en dit pas plus et c'est parti partons à la rencontre de ces étranges voisins volants.POUR ALLER PLUS LOIN
Quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour faire advenir les 2030 Glorieuses ? C'est à cette question que tente de répondre dans cet extrait Diane Dupré la Tour, autrice de “Comme à la maison” (Actes Sud 2024), co-fondatrice des Petites Cantines mais aussi porte-parole de l'opération Milliard. Ensemble nous parlerons d'engagements et de la confiance, comme valeur éthique centrale pour remplacer la performance. #2030Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org Le podcast est soutenu par La Nef - Finance éthique, pour la banque éthique, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com
Le podcast prend un petit tournant, car à partir d'aujourd'hui, je suis heureux de tendre le micro à des invité·es qui travaillent avec et pour le vivant. Des personnes qui observent, racontent, protègent, cultivent, questionnent.Le format devient donc, pour l'essentiel, une série d'entretiens — même si je continuerai peut-être, de temps en temps, à glisser un épisode en solo.Le premier invité de cette nouvelle série s'appelle Laurent Tillon.Laurent est un grand amoureux des arbres et de la forêt. Un lien profond qu'il nourrit depuis l'enfance, et qu'il explore aujourd'hui à travers son métier, ses écrits, et ses engagements. Il est notamment l'auteur du best-seller Être un chêne, un livre dans lequel il raconte le lien intime qu'il a tissé avec l'un de ces grands arbres.Et justement, c'est dans la forêt de Rambouillet — qui abrite ce chêne — que nous nous sommes retrouvés pour enregistrer cette conversation, au cœur de son terrain de jeu et d'observation depuis toujours.J'espère que nous saurons vous transporter avec nous, dans la quiétude de cette forêt si particulière.Alors c'est parti, je vous souhaite une très bonne écoutePOUR ALLER PLUS LOIN
Combien sont ceux qui ont déjà lu un résumé, même vulgarisé, du dernier rapport du GIEC, le groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat ? Ce sont des milliers de scientifiques à travers le monde qui évaluent, compilent et partagent l'état des connaissances sur l'évolution du climat. Leur 6ème rapport a été publié en mars 2023 et le 7ème est en cours d'écriture. Malheureusement, nous sommes très peu nombreux à faire cet effort… Et c'est vraiment un paradoxe : les savoirs sur le climat, la biosphère et la biodiversité n'ont jamais été aussi nombreux, l'éco-anxiété monte en flèche partout, notamment chez les jeunes, mais c'est comme si nous n‘avions pas les mots pour comprendre ce qui nous arrive. C'est le constat de notre invité qui vient de lancer une nouvelle collection de livres pour justement vulgariser les connaissances scientifiques.Avec Nathanael Wallenhorst, docteur en science de l'environnement et en philosophie, professeur à la faculté d'éducation de l'Université catholique de l'Ouest. Il a écrit et dirigé une vingtaine d'ouvrages et vient de lancer une nouvelle collection chez Actes Sud intitulée Système Terre.Programmation musicale : Les frères Timal - KijanMetronomy - Night Owl
Sandrine Chenivesse "La forteresse des âmes mortes" (Actes Sud)Et si la fin était un commencement ? Et si la mort ouvrait les portes d'une aventure extraordinaire, inédite pour une ethnologue de vingt-cinq ans qui ose briser les tabous de la Chine des années 1990, enfermée dans ses secrets ? Intrépide et délicate, la jeune Sandrine Chenivesse nous plonge au coeur d'une enquête sur la mort selon la tradition taoïste, dans un univers où les mondes s'entremêlent et se révèlent au fil d'un récit fascinant.Musique : "Aprendo a morir" de l'artiste chilien Mé. Extrait de l'album "Métamorphose"Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Diane Dupré la Tour, autrice de “Comme à la maison” (Actes Sud 2024), co-fondatrice des Petites Cantines mais aussi porte-parole de l'opération Milliard. Ensemble nous parlerons d'engagements et de la confiance, comme valeur éthique centrale pour remplacer la performance. Pour en savoir plus sur le travail de Diane, je vous invite à vous rendre sur le site Web des Petites Cantines. Pour continuer la lecture de Diane, il s'agissait du livre “Les Vraies Richesses” de Jean Giono. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue.Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'histoire naturelle, à l'université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les richesSandàlia de Prata -Roupa de tirarÀ lire aussiLe vivant est LA solution
Dans cet essai fondé sur l'analyse linguistique de nombreuses décisions de justice en France, Anna Arzoumanov entend éclairer le processus d'interprétation judiciaire. Vit-on réellement dans une société où "on ne peut plus rien dire" ? Cet essai porte sur les lois qui organisent et régissent la Liberté d'expression. Il existe en France plusieurs lois qui régissent les délits langagiers. La Loi sur la Liberté de la presse du 29 juillet 1881 avait été prévue pour affirmer la liberté de l'imprimerie et de la librairie tout en prévoyant les abus d'expression. Le droit de la presse prévoit cependant une série de délits tels que la diffamation, l'injure, l'incitation à la haine ou au meurtre. Le contentieux de la liberté d'expression s'est enrichi en 1970 avec la loi Pleyben quand est apparu, dans le code civil, le droit des personnalités et qui condamne également l'incitation à la haine envers les communautés. La loi de 1990 dire Gayssot adoptée deux mois après la profanation du cimetière juif de Carpentras, réprime, quant à elle, les thèses négationnistes. Invitée : Anne Arzoumanov, maître de conférences. Elle publie Juger les mots : Liberté d'expression, justice et langue aux éditions Actes Sud. Et la chronique de Lucie Bouteloup nous invite cette semaine à courir comme un dératé dans La puce à l'oreille. Une chronique avec Sylvie BRUNET et la complicité des élèves de l'école primaire Léon Maurice Nordmann à Paris. Programmation musicale :Les artistes Voyou et Flore Benguigui avec le titre Pauvre Jésus Christ
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
durée : 02:57:02 - Les Nuits de France Culture, archives d'exception - par : Catherine Liber - Trois heures avec cette figure majeure de la littérature américaine qui s'est fait connaître avec sa "Trilogie new-yorkaise". Pour cet entretien réalisé entre Brooklyn et Paris, l'écrivain s'est entouré de nombreux amis : Jacques Dupin, Sophie Calle, Don DeLillo, Hubert Nyssen... - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Paul Auster Écrivain américain; Sophie Calle Artiste plasticienne française; Hubert Nyssen Fondateur des éditions Actes Sud; Jacques Dupin; Siri Hustvedt Écrivaine et essayiste; Don DeLillo Écrivain; Philippe Petit Funambule
Nous sommes le 3 mars 1875, à Paris. C'est ce jour-là qu'est créée, sur la scène de l'Opéra-Comique, « Carmen », l'œuvre, en quatre actes, de Georges Bizet, l'un des compositeurs les plus reconnus de la période romantique, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, adapté d'une nouvelle de Prosper Mérimée. L'action se passe à Séville et dans ses environs, au début du XIXe siècle. Carmen, qui exerce l'activité de cigarière (elle fabrique des cigarettes à la main), est une jeune bohémienne a l'âme fougueuse. Elle séduit les hommes et provoque des bagarres. Emprisonnée, elle promet son amour au brigadier Don José afin s'évader. Mais une fois libre, elle oublie le soldat et tombe sous le charme du torero Escamillo. « Carmen » est bien une histoire d'amour et de sang. Aujourd'hui, l'opéra de Bizet est l'un des plus joués au monde. A l'époque de sa création, la réception fut mitigée : une partie de la critique et du public relevèrent son côté scabreux. On commente abondamment les femmes fumant la cigarette sur les planches, la représentation d'un monde de la corrida aussi festif que mortifère, un homme tuant son ancienne maîtresse sous les yeux des spectatrices et des spectateurs, la profusion et la richesse des décors et des costumes qui offrent une vision, à la fois, fantasmée et réaliste de l'Espagne. Et puis, on prend parti : pour ou contre Célestine Galli-Marié, interprète hors normes de la scandaleuse gitane, se déhanchant et amadouant les mâles, en jouant de son regard et de sa voix. Ainsi « Carmen » s'inscrit-elle dans l'histoire des arts et de leurs scandales retentissants, elle est imprégnée de la culture visuelle et littéraire de son temps où l'on croisent Manet, Courbet, Zola et Dumas. Quelles ont été les conditions de la naissance de l'opéra de Bizet ? Peut-on reconstituer les images vues par le public des années 1870 ? En quoi l'œuvre est-elle une rupture dans la manière de raconter les histoires sur scène ? Revenons, aujourd'hui, à Carmen … Avec les Lumières de : Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'Université Rennes 2. « Carmen à sa création – Une andalouse âpre et fauve » ; Actes Sud. Sujets traités : Carmen, Georges Bizet, opéra, Henri Meilhac, Ludovic Halévy, Prosper Mérimée, Séville , bohémienne, Célestine Galli-Marié, Manet, Courbet, Zola Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Stéphanie Brillant, thérapeute, journaliste et auteure. Comment l'omniprésence des réseaux sociaux et des écrans contribue-t-elle à une déconnexion de nos sensations physiques ? Comment renouer avec son corps ? Quelles techniques permettent de soutenir les processus naturels d'auto-guérison du corps ? Stéphanie Brillant explore ce lien au corps souvent malmené, incompris, voire totalement ignoré. Elle nous invite à la réconciliation et nous donne des outils pour rédiger un nouveau pacte avec notre corps afin de retrouver la santé et l'harmonie intérieure. Son livre, Quand le corps n'est plus d'accord, est paru aux éditions Actes Sud. Épisode #572À réécouter :#15 Stéphanie Brillant : Parents conscients, Se déconstruire pour construire son enfant !#349 Stéphanie Brillant : L'incroyable pouvoir de l'amour. Quelques citations du podcast avec Stéphanie Brillant :"Le corps a un coeur et c'est son esprit bien à lui.""Nos corps ont besoin de stress, mais de stress qui leur permettent de continuer à être forts.""Le corps est le gardien du sens." "La santé mentale passe par le corps."Thèmes abordés lors du podcast avec Stéphanie Brillant :00:00 Introduction05:03 Divorcer de son corps : danger et signaux.11:30 Perfectionnisme et limites du corps.16:15 La difficulté d'être à l'écoute de son corps.19:00 Comment fonctionnent les maladies ?24:26 L'hormèse.28:41 Un exercice qui permet de provoquer l'hormèse.31:22 Notre époque est-elle propice aux crises corporelles ?34:07 Comment retrouver de l'énergie ?38:42 Comment déconnecter ?45:48 Écrans, adultes et adolescents.49:46 Qu'est-ce que "devenir conscient" ?54:32 Notre rapport au temps, signe de bonne santé ?57:41 Le rôle de la peur.1:00:34 Quelle place donner à la spiritualité ?01:02:34 Respirer par la bouche : à bannir !01:05:20 La santé mentale passe par le corps.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto OVERLOVER@JEAN_CLAUDE THIBAUT Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:24 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - L'écrivain américain fait paraître chez Actes Sud un nouveau roman, "Un jeu sans fin", un récit choral dense et engagé sur les océans.