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durée : 00:32:07 - Avec Jérôme Bastianelli - par : Philippe Venturini - "L'histoire, les programmes des disques et des concerts, semblent ne lui attribuer qu'une œuvre, Peer Gynt. Edvard Grieg serait-il victime du syndrome du compositeur de l'œuvre unique, une musique de scène conçue pour la pièce d'Ibsen, comme le demande Jérôme Bastianelli ?" Philippe Venturini - réalisé par : Doria Zénine
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Sandrine Chenivesse, anthropologue, thérapeute et spécialiste de la Chine et la comédienne Juliette Binoche, grande passionnée, elle aussi, de culture chinoise. Ensemble, elles nous proposent d'explorer cette culture méconnue, pourtant riche de plus de deux millénaires, et de découvrir, plus particulièrement, les rituels et croyances taoïstes associés à la mort. Une plongée dans un monde qui échappe à notre compréhension rationnelle occidentale, mais qui se révèle dans sa complexité et sa beauté. Avec elles, tentons de saisir l'invisible, les frontières de l'au-delà à travers le témoignage de Sandrine Chenivesse dans son ouvrage La Forteresse des âmes mortes aux éditions Actes Sud, préfacé par Juliette Binoche. Épisode #543Le podcast #543 a été diffusé, la première fois, le 25 novembre 2024Quelques citations du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :Sandrine : "On est en permanence en lien avec ce monde invisible qui se manifeste de différentes manières si on aiguise notre écoute."Juliette : "Quand on rentre dans des sujets comme actrice, on rentre dans un potentiel de réalité qui vous fait revivre pour de vrai physiquement ce qui est."Sandrine : "Pratiquer le chamanisme dans une toute autre culture sans en avoir reçu les fondamentaux, les codes, ça me paraît très incertain et très risqué.Juliette "On peut perdre une fois deux fois dix fois, mais quand la chance revient, il faut savoir la prendre."Thèmes abordés lors du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :00:00 Introduction03:37 Les origines d'une passion partagée pour la Chine.09:45 La découverte du Mont Fengdu et de la frontière poreuse entre mondes des vivants et des morts.13:35 Qui sont les mal-morts ?14:27 Écrire le voyage intime : une aventure risquée ?17:03 Incarner Camille Claudel au cinéma : l'expérience puissante de Juliette Binoche.21:39 Quels liens entretenons-nous avec le monde invisible ?25:14 Maîtres et enseignements du taoïsme.26:44 Le taoïsme : une religion vivante et orale.29:01 Comment le taoïsme s'est nourri de la tradition chamanique.30:53 Le taoïsme est-il une religion ?33:51 Histoire de la répression du taoïsme en Chine.39:22 De l'objectivité au voyage intérieur : la puissance de l'écriture de Sandrine Chenivesse.42:53 Le rôle du Chaman, intermédiaire avec l'au-delà.48:50 Les limites de l'observation participante propre aux anthropologues.53:02 Peut-on expérimenter le chamanisme lorsque l'on vient d'une autre culture ?56:26 Comment devient-on chaman ?58:48 Quel travail de mémoire faire pour réparer nos lignées ?01:07:15 La sacralisation des lieux en Chine.01:11:15 Le hasard existe-t-il ?01:15:40 Les prochains projets de Juliette Binoche.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto Juliette Binoche : Philippe QuaissePhoto Sandrine Chenivesse : Franklin Clark Magnuson Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité: Jérôme Sueur. On associe volontiers nature et silence. Or, la nature déborde de vie et de sons. Le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles dans le vent, lʹécoulement dʹune rivière. La nature est-elle musicienne? Où se trouve les plus beaux paysages sonores? Pourquoi écouter le vivant? Tribu reçoît Jérôme Sueur, maître de conférences au Muséum national dʹhistoire naturelle de Paris (MNHN), où il dirige le laboratoire d'écoacoustique. Il est lʹauteur de "Le Son de la Terre", "Histoire naturelle du silence" et "Ground Noise", chez Actes Sud.
durée : 00:19:02 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - François Sarano, océanographe, plongeur, co-auteur de « Justice pour l'étoile de mer. Vers la reconnaissance des droits de l'Océan » (Actes Sud), président fondateur de l'association de protection des océans “Longitude 181”, il est l'invité du 9h20.
durée : 00:19:02 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - François Sarano, océanographe, plongeur, co-auteur de « Justice pour l'étoile de mer. Vers la reconnaissance des droits de l'Océan » (Actes Sud), président fondateur de l'association de protection des océans “Longitude 181”, il est l'invité du 9h20.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Et si protéger la biodiversité était aussi une question politique ? La nature est belle et précieuse et chacune des pépite qu'elle nous offre semble comme un instant volé à la chute inexorable de la biodiversité. La sixième extinction est en cours. Un phénomène terrifiant si nous en comprenons les conséquences pour l'Homme. Avec : - Bruno Villalba, professeur de sciences politiques à AgroParis Tech, auteur de l'article Au-dessus du gouffre. Extinction du vivant et responsabilité politique, éditions Actes Sud et du livre Politiques de sobriété, éditions Le Pommier- Julien Perrot, fondateur des éditions de la Salamandre, auteur du livre Une vie pour la natureDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:31:56 - Avec Hervé Lacombe - par : Philippe Venturini - "On dit que c''est un des opéras les plus joués à travers le monde, le premier à avoir été traduit en chinois. Carmen, fut créé voici 150 ans à l'Opéra-Comique, le 3 mars 1875. Comment ? Dans quelle condition ? De quelles influences cet opéra s'est-il nourri ? " Philippe Venturini - réalisé par : Doria Zénine
Après avoir pisté les loups, il piste les castors et les rivières. Le penseur-pisteur Baptiste Morizot nous explique pourquoi le castor est notre allié dans un monde assoiffé. Ce philosophe de terrain nous raconte pourquoi la plupart de nos rivières sont malades. Et il nous indique des pistes pour leur guérison – et par ricochet la nôtre. Cette semaine, nous partons à l'écoute du vivant avec Baptiste Morizot. Il signe avec Suzanne Husky un livre qui risque de bousculer vos manières de percevoir et de penser le changement climatique : « Rendre l'eau à la terre. Alliances dans les rivières face au chaos climatique » (Actes Sud). Simon Brunfaut fait l'éloge de l'admiration dans son billet philo « À quoi tu penses ? » et dans « En toutes lettres ! », l'écrivaine et musicienne Blandine Rinkel écrit à un pigeon mort littéralement sous sa caresse. Ce numéro vous avait déjà été proposé en novembre 2024. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Jean-Philippe de Tonnac, essayiste. Et si la maladie était une métamorphose ? Comment traverser l'épreuve, la comprendre, et peut-être même en faire un chemin vers soi ? Quel rôle joue le temps dans la guérison ? Dans cet épisode, Jean-Philippe de Tonnac se confie au micro d'Anne Ghesquière avec une sincérité bouleversante. Il raconte son combat contre l'anorexie mentale restrictive et le dialogue intérieur qu'il a dû engager pour se réconcilier avec son corps… et avec lui-même. Un témoignage rare, puissant, profondément humain. Son dernier livre, Le Temps minéral de la guérison est paru chez Actes Sud. Épisode #589Quelques citations du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :"On a une capacité et une aptitude à transformation infinie.""Il n'y a rien de plus altruiste que le travail de guérison.""Le chemin de guérison n'est pas une destination, c'est mettre un pied devant l'autre jusqu'au bout et probablement de l'autre côté pareil."Thèmes abordés lors du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :00:00 Introduction02:54 La genèse du livre04:33 Le temps minéral06:42 L'expérience de l'anorexie mentale11:39 Une société qui détourne des questions fondamentales13:39 La rencontre avec Jean Dedieu15:26 Méditation zen et corps énergétique17:25 Le désir de devenir danseur20:13 « Ai-je ou suis-je un corps ? »22:39 Anorexie mentale et surdouance23:16 La librairie José Corti : un tournant29:45 La lecture du Phèdre de Platon31:28 René Daumal ou la tentative d'incarner sa philosophie35:00 Mal-être maternel et anorexie mentale38:47 Le père Mikhaël : expérience d'une libération de l'âme45:46 L'impact de la guérison47:06 La puissance du féminin53:11 Anorexie et rapport à la nourriture : l'exception du pain.58:03 L'expérience de la maladie de Charcot01:01:32 La maladie : une expérience de pleine présence01:03:14 Saint Charbel, qui est-il ?01:08:29 La guérison : un cheminement, plus qu'une destinationAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto (c) Ferrante Ferranti Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Le Brésil illustré”L'héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debretà la Maison de l'Amérique Latine, Parisdu 30 avril au 4 octobre 2025Entretien avec Jacques Leenhardt, philosophe et sociologue, directeur d'études à l'ehess – Paris, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2025, durée 21'06,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/14/3617_le-bresil-illustre_maison-de-l-amerique-latine/Communiqué de presseCommissariat : Jacques Leenhardt, associé à Gabriela Longman.Ce projet est inscrit dans la Saison France-Brésil 2025En 2025, la Maison de l'Amérique latine à Paris fait la part belle aux relations bilatérales France-Brésil au travers d'une saison culturelle dédiée. À partir du 30 avril 2025, elle présente, sous le commissariat de Jacques Leenhardt et Gabriela Longman, une importante exposition, consacrée au travail de critique et de resymbolisation des images du peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) par une génération effervescente d'artistes brésiliens contemporains. Intitulée « Le Brésil illustré. L'héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debret », l'exposition s'appuie sur les recherches récentes de Jacques Leenhardt (Rever Debret, Editora 34, São Paulo/Brésil, 2023), qui font partie d'une publication éponyme (Actes Sud, avril 2025).J.-B. Debret (1768-1848), peintre du cercle de J. L. David pendant la Révolution française et l'Empire, émigre en 1815 à Rio de Janeiro, reçu peintre officiel de la cour du Portugal déplacée dans sa colonie. Pendant 15 ans, il est témoin de la transformation de cette colonie en empire du Brésil. Rentré à Paris en 1831, il publie un livre amplement illustré, Voyage pittoresque et historique au Brésil, où sont révélées les aquarelles jusque-là tenues secrètes, réalisées durant son séjour, véritable sociologie en image de la vie quotidienne à Rio de Janeiro à l'heure de sa mutation. Un siècle plus tard, après que son livre a été censuré par la bibliothèque impériale, puis oublié pour avoir montré trop crûment la société esclavagiste, Voyage pittoresque et historique au Brésil est redécouvert, traduit et publié au Brésil (1940) avec un succès tel qu'il est devenu l'iconographie de référence sur cette période. L'ouvrage a été publié par l'Imprimerie Nationale en 2014.En 2022, les célébrations du Bicentenaire du Brésil incitent de nombreux artistes des nouvelles générations indigènes ou afro-descendantes à se confronter à ces images de leurs ancêtres et de leurs communautés. Comme ils ne se reconnaissent pas dans cette archive coloniale, ils s'en emparent pour la détourner, la carnavaliser, la resymboliser.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour faire advenir les 2030 Glorieuses ? C'est à cette question que tente de répondre dans cet extrait Diane Dupré la Tour, autrice de “Comme à la maison” (Actes Sud 2024), co-fondatrice des Petites Cantines mais aussi porte-parole de l'opération Milliard. Ensemble nous parlerons d'engagements et de la confiance, comme valeur éthique centrale pour remplacer la performance. #2030Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org Le podcast est soutenu par La Nef - Finance éthique, pour la banque éthique, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com
Le podcast prend un petit tournant, car à partir d'aujourd'hui, je suis heureux de tendre le micro à des invité·es qui travaillent avec et pour le vivant. Des personnes qui observent, racontent, protègent, cultivent, questionnent.Le format devient donc, pour l'essentiel, une série d'entretiens — même si je continuerai peut-être, de temps en temps, à glisser un épisode en solo.Le premier invité de cette nouvelle série s'appelle Laurent Tillon.Laurent est un grand amoureux des arbres et de la forêt. Un lien profond qu'il nourrit depuis l'enfance, et qu'il explore aujourd'hui à travers son métier, ses écrits, et ses engagements. Il est notamment l'auteur du best-seller Être un chêne, un livre dans lequel il raconte le lien intime qu'il a tissé avec l'un de ces grands arbres.Et justement, c'est dans la forêt de Rambouillet — qui abrite ce chêne — que nous nous sommes retrouvés pour enregistrer cette conversation, au cœur de son terrain de jeu et d'observation depuis toujours.J'espère que nous saurons vous transporter avec nous, dans la quiétude de cette forêt si particulière.Alors c'est parti, je vous souhaite une très bonne écoutePOUR ALLER PLUS LOIN
Combien sont ceux qui ont déjà lu un résumé, même vulgarisé, du dernier rapport du GIEC, le groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat ? Ce sont des milliers de scientifiques à travers le monde qui évaluent, compilent et partagent l'état des connaissances sur l'évolution du climat. Leur 6ème rapport a été publié en mars 2023 et le 7ème est en cours d'écriture. Malheureusement, nous sommes très peu nombreux à faire cet effort… Et c'est vraiment un paradoxe : les savoirs sur le climat, la biosphère et la biodiversité n'ont jamais été aussi nombreux, l'éco-anxiété monte en flèche partout, notamment chez les jeunes, mais c'est comme si nous n‘avions pas les mots pour comprendre ce qui nous arrive. C'est le constat de notre invité qui vient de lancer une nouvelle collection de livres pour justement vulgariser les connaissances scientifiques.Avec Nathanael Wallenhorst, docteur en science de l'environnement et en philosophie, professeur à la faculté d'éducation de l'Université catholique de l'Ouest. Il a écrit et dirigé une vingtaine d'ouvrages et vient de lancer une nouvelle collection chez Actes Sud intitulée Système Terre.Programmation musicale : Les frères Timal - KijanMetronomy - Night Owl
Littérature étrangère de Gorian Delpâture : "Complainte océanique" de Yolanda González (Actes Sud). Une baleine moribonde s'échoue sur une plage du Pays basque espagnol à la veille du sommet du G7 à Biarritz. Des associations écologistes se mobilisent mais il est trop tard et on craint que l'agonie du cétacé n'entraîne de graves conséquences sanitaires. Ici même, cinq siècles plus tôt, s'est tenue une rencontre protocolaire entre les couronnes espagnole et française tandis que les baleiniers harponnaient les valeureux mastodontes à bord de frêles chaloupes. Hier, tuées pour leur huile, combustible nécessaire à l'essor du monde “civilisé”, aujourd'hui victimes de l'effarante surexploitation des ressources, les baleines continuent d'avancer vers la mort. Sacrifiées sur l'autel d'un progrès obsolète et mortifère ordonné par de petits mammifères cupides aux yeux rivés sur les indices boursiers et les courbes de profit. Au rythme du ressac de l'océan, ce roman incantatoire, vibrant et poétique, berce autant qu'il bouscule. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Combien sont ceux qui ont déjà lu un résumé, même vulgarisé, du dernier rapport du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ? Ce sont des milliers de scientifiques à travers le monde qui évaluent, compilent et partagent l'état des connaissances sur l'évolution du climat. Leur 6ème rapport a été publié en mars 2023 et le 7ème est en cours d'écriture. Malheureusement, nous sommes très peu nombreux à faire cet effort… Et c'est vraiment un paradoxe : les savoirs sur le climat, la biosphère et la biodiversité n'ont jamais été aussi nombreux, l'éco-anxiété monte en flèche partout, notamment chez les jeunes, mais c'est comme si nous n‘avions pas les mots pour comprendre ce qui nous arrive. C'est le constat de notre invité qui vient de lancer une nouvelle collection de livres pour justement vulgariser les connaissances scientifiques.Avec Nathanaël Wallenhorst, docteur en Science de l'Environnement et en Philosophie, professeur à la Faculté d'éducation de l'Université catholique de l'Ouest. Il a écrit et dirigé une vingtaine d'ouvrages et vient de lancer une nouvelle collection chez Actes Sud intitulée Système Terre.Programmation musicale : Les frères Timal - KijanMetronomy - Night Owl.
durée : 00:04:55 - Edvard Grieg, de la Mort d'Ase au jazz ! - par : Max Dozolme - Après avoir dressé le portrait de Mendelssohn, Bizet ou encore Federico Mompou, le critique musical Jérôme Bastianelli fait publier chez Actes Sud une indispensable biographie d'Edvard Grieg, le plus grand classique des Norvégiens dont la musique a été reprise maintes fois notamment dans le jazz !
À l'encre, au fusain, à la peinture, Henri Matisse n'a presque jamais cessé de représenter son visage: les yeux en amande, parfois souriant mais plus souvent austère, voire vieilli et toujours le même foulard noir noué autour du cou, dissimulant l'opération de la trachée qu'elle a du subir enfant. Elle c'est Marguerite Matisse, sa fille. L'exposition Matisse et Marguerite, au Musée d'art moderne de Paris, met en lumière cette femme de l'ombre. Mais Marguerite est bien plus que la fille ainée du peintre ou son modèle car à force d'avoir fréquenté l'atelier enfant, elle s'est elle-même lancée dans la peinture, avec un talent remarqué à l'époque. Elle est aussi devenue une courageuse résistante à l'occupation nazie dans les années 40 refusant de parler sous la torture. Et jusqu'à la fin de ses jours, elle s'est évertuée à défendre l'héritage artistique de son père, le peintre Henri Matisse.Charlotte Barat-Mabille et Hélène de Talhouët, commissaires de l'exposition sont les invitées de Sur le pont des arts. Matisse et Marguerite est à voir au Musée d'art moderne de Paris jusqu'au 24 août 2025. Au programme de l'émission :► Chronique Les librairies du mondeIsabelle Lambert, de la librairie Livre-S à Marche-en-Famenne en Belgique, nous présente le roman La pommeraie de Peter Heller édité chez Actes Sud en mars 2025. Ce roman nous emmène dans la nature sauvage du Vermont, ses étangs et ses longs hivers. Ici, une mère et sa fille vivent loin du monde dans une Pommeraie.Elle nous parle aussi, en cette date du samedi 26 avril 2025, de la fête de la librairie indépendante. Pour la 27è édition, ils sont plus de 700 libraires indépendants en Belgique, en France et en Suisse à célébrer l'évènement. À l'occasion de cette journée spéciale, chaque visiteur recevra l'ouvrage inédit intitulé « Esprit es-tu là ? ». Cet ouvrage publié par Gallimard spécialement pour l'occasion, explore le thème des fantômes dans la littérature et l'art. Il rassemblera les contributions de 5 artistes et intellectuel.les : Gabriel Dufay, Antoine Ginésy, Claire Morel, Daniel Sangsue et Vahram Muratyan. ► ReportageSolène Gardré est allée au théâtre de Belleville voir le spectacle Maintenant, je n'écris plus qu'en français. Dans cette pièce autobiographique, l'auteur ukrainien Viktor Kyrylov se trouve à Moscou depuis 3 ans, lorsque la guerre éclate le 24 février 2022. Son monde bascule avec cette situation impensable : celle d'être dans le pays qui envahit son propre pays, l'Ukraine. ► Playlist du jourLéo Ferré - Est-ce ainsi que les hommes viventKokoroko - Sweetie
À l'encre, au fusain, à la peinture, Henri Matisse n'a presque jamais cessé de représenter son visage: les yeux en amande, parfois souriant mais plus souvent austère, voire vieilli et toujours le même foulard noir noué autour du cou, dissimulant l'opération de la trachée qu'elle a du subir enfant. Elle c'est Marguerite Matisse, sa fille. L'exposition Matisse et Marguerite, au Musée d'art moderne de Paris, met en lumière cette femme de l'ombre. Mais Marguerite est bien plus que la fille ainée du peintre ou son modèle car à force d'avoir fréquenté l'atelier enfant, elle s'est elle-même lancée dans la peinture, avec un talent remarqué à l'époque. Elle est aussi devenue une courageuse résistante à l'occupation nazie dans les années 40 refusant de parler sous la torture. Et jusqu'à la fin de ses jours, elle s'est évertuée à défendre l'héritage artistique de son père, le peintre Henri Matisse.Charlotte Barat-Mabille et Hélène de Talhouët, commissaires de l'exposition sont les invitées de Sur le pont des arts. Matisse et Marguerite est à voir au Musée d'art moderne de Paris jusqu'au 24 août 2025. Au programme de l'émission :► Chronique Les librairies du mondeIsabelle Lambert, de la librairie Livre-S à Marche-en-Famenne en Belgique, nous présente le roman La pommeraie de Peter Heller édité chez Actes Sud en mars 2025. Ce roman nous emmène dans la nature sauvage du Vermont, ses étangs et ses longs hivers. Ici, une mère et sa fille vivent loin du monde dans une Pommeraie.Elle nous parle aussi, en cette date du samedi 26 avril 2025, de la fête de la librairie indépendante. Pour la 27è édition, ils sont plus de 700 libraires indépendants en Belgique, en France et en Suisse à célébrer l'évènement. À l'occasion de cette journée spéciale, chaque visiteur recevra l'ouvrage inédit intitulé « Esprit es-tu là ? ». Cet ouvrage publié par Gallimard spécialement pour l'occasion, explore le thème des fantômes dans la littérature et l'art. Il rassemblera les contributions de 5 artistes et intellectuel.les : Gabriel Dufay, Antoine Ginésy, Claire Morel, Daniel Sangsue et Vahram Muratyan. ► ReportageSolène Gardré est allée au théâtre de Belleville voir le spectacle Maintenant, je n'écris plus qu'en français. Dans cette pièce autobiographique, l'auteur ukrainien Viktor Kyrylov se trouve à Moscou depuis 3 ans, lorsque la guerre éclate le 24 février 2022. Son monde bascule avec cette situation impensable : celle d'être dans le pays qui envahit son propre pays, l'Ukraine. ► Playlist du jourLéo Ferré - Est-ce ainsi que les hommes viventKokoroko - Sweetie
Sandrine Chenivesse "La forteresse des âmes mortes" (Actes Sud)Et si la fin était un commencement ? Et si la mort ouvrait les portes d'une aventure extraordinaire, inédite pour une ethnologue de vingt-cinq ans qui ose briser les tabous de la Chine des années 1990, enfermée dans ses secrets ? Intrépide et délicate, la jeune Sandrine Chenivesse nous plonge au coeur d'une enquête sur la mort selon la tradition taoïste, dans un univers où les mondes s'entremêlent et se révèlent au fil d'un récit fascinant.Musique : "Aprendo a morir" de l'artiste chilien Mé. Extrait de l'album "Métamorphose"Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Diane Dupré la Tour, autrice de “Comme à la maison” (Actes Sud 2024), co-fondatrice des Petites Cantines mais aussi porte-parole de l'opération Milliard. Ensemble nous parlerons d'engagements et de la confiance, comme valeur éthique centrale pour remplacer la performance. Pour en savoir plus sur le travail de Diane, je vous invite à vous rendre sur le site Web des Petites Cantines. Pour continuer la lecture de Diane, il s'agissait du livre “Les Vraies Richesses” de Jean Giono. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Nelly Pons l'a vécu dans sa chair. Un jour, la jeune femme active s'est arrêtée en plein élan. Burn-out, surmenage et rien à faire que d'attendre patiemment que l'énergie revienne. Réapprendre à vivre, à refaire les gestes du quotidien. Cela prend du temps - deux ans - et marque un tournant dans sa vie. Le grand épuisement, paru aux éditions Actes Sud, est le récit de cette expérience personnelle et douloureuse et de cette renaissance. Un récit empreint de poésie et d'émotion. Le grand épuisement, de Nelly Pons, publié aux éditions Actes Sud, 192 pages, février 2025.À lire aussiChemin d'écriture: les mille vertus des livres racontées par des écrivains dans un manifeste
Nelly Pons l'a vécu dans sa chair. Un jour, la jeune femme active s'est arrêtée en plein élan. Burn-out, surmenage et rien à faire que d'attendre patiemment que l'énergie revienne. Réapprendre à vivre, à refaire les gestes du quotidien. Cela prend du temps - deux ans - et marque un tournant dans sa vie. Le grand épuisement, paru aux éditions Actes Sud, est le récit de cette expérience personnelle et douloureuse et de cette renaissance. Un récit empreint de poésie et d'émotion. Le grand épuisement, de Nelly Pons, publié aux éditions Actes Sud, 192 pages, février 2025.À lire aussiChemin d'écriture: les mille vertus des livres racontées par des écrivains dans un manifeste
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue.Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'histoire naturelle, à l'université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les richesSandàlia de Prata -Roupa de tirarÀ lire aussiLe vivant est LA solution
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue.Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'histoire naturelle, à l'université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les richesSandàlia de Prata -Roupa de tirarÀ lire aussiLe vivant est LA solution
« Dans tout effort de compréhension clignote toujours une étincelle d'espoir », c'est ce qu'affirme l'écrivain belge Stefan Hertmans. Dans son nouvel essai (« Quel présent vivons-nous ? » Actes Sud), il tente de répondre à cette vertigineuse question : que pouvons-nous dire du temps présent ? Stefan Hertmans s'inquiète de « l'inflation verbale » qui menace « le sens même des mots ». Et il propose notamment de nous ouvrir à une « politique poétique ». Stefan Hertmans est notre invité cette semaine. Dans son billet « A quoi tu penses ? », la philosophe et écrivaine Camille Moreau pose cette question : « le futur est-il démodé ? ». Enfin, dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Pascale Clark écrit à Antonina Favorskaya. La journaliste russe couvrait les procès d'Alexeï Navalny, mort en prison en 2024. Avec trois autres journalistes, Antonina Favorskaya vient d'être condamnée à 5 ans et demi de prison. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet essai fondé sur l'analyse linguistique de nombreuses décisions de justice en France, Anna Arzoumanov entend éclairer le processus d'interprétation judiciaire. Vit-on réellement dans une société où "on ne peut plus rien dire" ? Cet essai porte sur les lois qui organisent et régissent la Liberté d'expression. Il existe en France plusieurs lois qui régissent les délits langagiers. La Loi sur la Liberté de la presse du 29 juillet 1881 avait été prévue pour affirmer la liberté de l'imprimerie et de la librairie tout en prévoyant les abus d'expression. Le droit de la presse prévoit cependant une série de délits tels que la diffamation, l'injure, l'incitation à la haine ou au meurtre. Le contentieux de la liberté d'expression s'est enrichi en 1970 avec la loi Pleyben quand est apparu, dans le code civil, le droit des personnalités et qui condamne également l'incitation à la haine envers les communautés. La loi de 1990 dire Gayssot adoptée deux mois après la profanation du cimetière juif de Carpentras, réprime, quant à elle, les thèses négationnistes. Invitée : Anne Arzoumanov, maître de conférences. Elle publie Juger les mots : Liberté d'expression, justice et langue aux éditions Actes Sud. Et la chronique de Lucie Bouteloup nous invite cette semaine à courir comme un dératé dans La puce à l'oreille. Une chronique avec Sylvie BRUNET et la complicité des élèves de l'école primaire Léon Maurice Nordmann à Paris. Programmation musicale :Les artistes Voyou et Flore Benguigui avec le titre Pauvre Jésus Christ
Dans cet essai fondé sur l'analyse linguistique de nombreuses décisions de justice en France, Anna Arzoumanov entend éclairer le processus d'interprétation judiciaire. Vit-on réellement dans une société où "on ne peut plus rien dire" ? Cet essai porte sur les lois qui organisent et régissent la Liberté d'expression. Il existe en France plusieurs lois qui régissent les délits langagiers. La Loi sur la Liberté de la presse du 29 juillet 1881 avait été prévue pour affirmer la liberté de l'imprimerie et de la librairie tout en prévoyant les abus d'expression. Le droit de la presse prévoit cependant une série de délits tels que la diffamation, l'injure, l'incitation à la haine ou au meurtre. Le contentieux de la liberté d'expression s'est enrichi en 1970 avec la loi Pleyben quand est apparu, dans le code civil, le droit des personnalités et qui condamne également l'incitation à la haine envers les communautés. La loi de 1990 dire Gayssot adoptée deux mois après la profanation du cimetière juif de Carpentras, réprime, quant à elle, les thèses négationnistes. Invitée : Anne Arzoumanov, maître de conférences. Elle publie Juger les mots : Liberté d'expression, justice et langue aux éditions Actes Sud. Et la chronique de Lucie Bouteloup nous invite cette semaine à courir comme un dératé dans La puce à l'oreille. Une chronique avec Sylvie BRUNET et la complicité des élèves de l'école primaire Léon Maurice Nordmann à Paris. Programmation musicale :Les artistes Voyou et Flore Benguigui avec le titre Pauvre Jésus Christ
En décrétant l'état animal inférieur, des humains se sont arrogé le droit de tuer et d'exploiter les animaux. Suivant la même logique, ils l'ont fait avec leurs semblables: les femmes, les pauvres, les minorités raciales ou religieuses. La domination animale serait-elle la matrice historique de toutes les dominations? Peut-on voir émerger d'autres usages de l'animalisation et des rapports au monde animal, qui reconfigureraient les rapports de pouvoir ou les manières humaines d'habiter le monde ? Échange avec la professeure Alice Aterianus-Owanga. _ Née en 1987, Kaoutar Harchi est sociologue, romancière et essayiste. Ses recherches sont suivies par les médias tant elles répondent aux questionnements actuels de la société française. Aux éditions Actes Sud elle a publié L'Ampleur du saccage (2011) et À l'origine notre père obscur (2014). Chez Pauvert, en 2016, un essai intitulé Je n'ai qu'une langue, ce n'est pas la mienne. Ainsi l'animal et nous paraît en 2024 (Actes Sud). Enregistré au Club 44 le 5 avril 2025
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
durée : 02:57:02 - Les Nuits de France Culture, archives d'exception - par : Catherine Liber - Trois heures avec cette figure majeure de la littérature américaine qui s'est fait connaître avec sa "Trilogie new-yorkaise". Pour cet entretien réalisé entre Brooklyn et Paris, l'écrivain s'est entouré de nombreux amis : Jacques Dupin, Sophie Calle, Don DeLillo, Hubert Nyssen... - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Paul Auster Écrivain américain; Sophie Calle Artiste plasticienne française; Hubert Nyssen Fondateur des éditions Actes Sud; Jacques Dupin; Siri Hustvedt Écrivaine et essayiste; Don DeLillo Écrivain; Philippe Petit Funambule
Gilles Siouffi publie "Paris-Babel" aux éditions Actes Sud. Il y retrace le panorama du savoir linguistique parisien du IIIe siècle à nos jours. C'est un panorama très savant du parler parisien qui va du IIIe siècle avant Jésus-Christ jusqu'aux Jeux Olympiques 2024. Mais quelle est l'histoire linguistique de cette ville qui représente à la fois le centre de la "standardisation" de la langue française et un creuset de toutes sortes d'immigrations de langues différentes ? Du gaulois au latinParis a été le lieu d'un plurilinguisme très important, notamment avec la survie très tardive du latin jusqu'au 17ᵉ siècle environ, un latin oral très éloigné, bien sûr, du latin de Cicéron, une sorte de langue un peu baragouinée entre étudiants de la Sorbonne, université qui accueillait à l'époque des étudiants de toute l'Europe ! Le Paris de la RenaissanceUn certain nombre de rois n'ont pas été, au départ, francophones, par exemple Henri IV, par exemple "le béarnais" parlait gascon. La présence des Médicis à Paris a également influencé la langue puisque ce sont des mots italiens qui infiltrent la langue française. Si l'oral fait vivre le français, c'est l'écrit qui au 17ᵉ siècle va imposer et normer le français et devenir un marqueur social très restreint. Le français va alors "se normaliser..." avec la création de l'Académie française. Et aujourd'hui Il y a eu le Paris avec le "parler populaire" avec des parlers de métiers et des argots. L'argot était à la base un langage "clos" propre à une communauté, à un métier, puis c'est devenu un langage assimilé au parisien populaire. Aujourd'hui, on dénombrerait environ 150 langues parlées à ParisIl y a certaines langues totalement invisibles et inconnues à Paris, qui se parlent dans ces cercles familiaux et qu'on ne soupçonne pas ! ► Invité : Gilles Siouffi, professeur en langue française à Sorbonne Université, est spécialiste de l'histoire de la langue française. Il porte un intérêt particulier à l'imaginaire de la langue au XVIIe et XVIIIe siècle. Entre autres, il est l'auteur de la partie Histoire externe de la Grande Grammaire historique du français (De Gruyter, 2020), et a également dirigé Une histoire de la phrase française, des Serments de Strasbourg aux écritures numériques (Actes Sud, 2020).Paris-Babel, histoire linguistique d'une ville monde vient d'être publié aux éditions Actes Sud.► Programmation musicale : l'artiste DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson avec le titre Danse divine
Gilles Siouffi publie "Paris-Babel" aux éditions Actes Sud. Il y retrace le panorama du savoir linguistique parisien du IIIe siècle à nos jours. C'est un panorama très savant du parler parisien qui va du IIIe siècle avant Jésus-Christ jusqu'aux Jeux Olympiques 2024. Mais quelle est l'histoire linguistique de cette ville qui représente à la fois le centre de la "standardisation" de la langue française et un creuset de toutes sortes d'immigrations de langues différentes ? Du gaulois au latinParis a été le lieu d'un plurilinguisme très important, notamment avec la survie très tardive du latin jusqu'au 17ᵉ siècle environ, un latin oral très éloigné, bien sûr, du latin de Cicéron, une sorte de langue un peu baragouinée entre étudiants de la Sorbonne, université qui accueillait à l'époque des étudiants de toute l'Europe ! Le Paris de la RenaissanceUn certain nombre de rois n'ont pas été, au départ, francophones, par exemple Henri IV, par exemple "le béarnais" parlait gascon. La présence des Médicis à Paris a également influencé la langue puisque ce sont des mots italiens qui infiltrent la langue française. Si l'oral fait vivre le français, c'est l'écrit qui au 17ᵉ siècle va imposer et normer le français et devenir un marqueur social très restreint. Le français va alors "se normaliser..." avec la création de l'Académie française. Et aujourd'hui Il y a eu le Paris avec le "parler populaire" avec des parlers de métiers et des argots. L'argot était à la base un langage "clos" propre à une communauté, à un métier, puis c'est devenu un langage assimilé au parisien populaire. Aujourd'hui, on dénombrerait environ 150 langues parlées à ParisIl y a certaines langues totalement invisibles et inconnues à Paris, qui se parlent dans ces cercles familiaux et qu'on ne soupçonne pas ! ► Invité : Gilles Siouffi, professeur en langue française à Sorbonne Université, est spécialiste de l'histoire de la langue française. Il porte un intérêt particulier à l'imaginaire de la langue au XVIIe et XVIIIe siècle. Entre autres, il est l'auteur de la partie Histoire externe de la Grande Grammaire historique du français (De Gruyter, 2020), et a également dirigé Une histoire de la phrase française, des Serments de Strasbourg aux écritures numériques (Actes Sud, 2020).Paris-Babel, histoire linguistique d'une ville monde vient d'être publié aux éditions Actes Sud.► Programmation musicale : l'artiste DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson avec le titre Danse divine
Nous sommes le 3 mars 1875, à Paris. C'est ce jour-là qu'est créée, sur la scène de l'Opéra-Comique, « Carmen », l'œuvre, en quatre actes, de Georges Bizet, l'un des compositeurs les plus reconnus de la période romantique, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, adapté d'une nouvelle de Prosper Mérimée. L'action se passe à Séville et dans ses environs, au début du XIXe siècle. Carmen, qui exerce l'activité de cigarière (elle fabrique des cigarettes à la main), est une jeune bohémienne a l'âme fougueuse. Elle séduit les hommes et provoque des bagarres. Emprisonnée, elle promet son amour au brigadier Don José afin s'évader. Mais une fois libre, elle oublie le soldat et tombe sous le charme du torero Escamillo. « Carmen » est bien une histoire d'amour et de sang. Aujourd'hui, l'opéra de Bizet est l'un des plus joués au monde. A l'époque de sa création, la réception fut mitigée : une partie de la critique et du public relevèrent son côté scabreux. On commente abondamment les femmes fumant la cigarette sur les planches, la représentation d'un monde de la corrida aussi festif que mortifère, un homme tuant son ancienne maîtresse sous les yeux des spectatrices et des spectateurs, la profusion et la richesse des décors et des costumes qui offrent une vision, à la fois, fantasmée et réaliste de l'Espagne. Et puis, on prend parti : pour ou contre Célestine Galli-Marié, interprète hors normes de la scandaleuse gitane, se déhanchant et amadouant les mâles, en jouant de son regard et de sa voix. Ainsi « Carmen » s'inscrit-elle dans l'histoire des arts et de leurs scandales retentissants, elle est imprégnée de la culture visuelle et littéraire de son temps où l'on croisent Manet, Courbet, Zola et Dumas. Quelles ont été les conditions de la naissance de l'opéra de Bizet ? Peut-on reconstituer les images vues par le public des années 1870 ? En quoi l'œuvre est-elle une rupture dans la manière de raconter les histoires sur scène ? Revenons, aujourd'hui, à Carmen … Avec les Lumières de : Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'Université Rennes 2. « Carmen à sa création – Une andalouse âpre et fauve » ; Actes Sud. Sujets traités : Carmen, Georges Bizet, opéra, Henri Meilhac, Ludovic Halévy, Prosper Mérimée, Séville , bohémienne, Célestine Galli-Marié, Manet, Courbet, Zola Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
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Paris, 6 juillet 1750. Bruno Lenoir et Jean Diot périssent étranglés puis brûlés en place de Grève. Ils seront les derniers condamnés à mort pour homosexualité en France. Outre quelques archives policières et les traces d'un procès particulièrement expédié, rien ne subsiste de ces amants, si ce n'est une plaque commémorative inaugurée en 2014 dans la rue Montorgueil à Paris, non loin de l'endroit où ils furent arrêtés. Plonger dans les documents judiciaires qui ont mené à leur exécution permet de reconstituer les années 1750 et le milieu homosexuel, tenu secret malgré sa banalité. C'est auss Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
Paris, 6 juillet 1750. Bruno Lenoir et Jean Diot périssent étranglés puis brûlés en place de Grève. Ils seront les derniers condamnés à mort pour homosexualité en France. Outre quelques archives policières et les traces d'un procès particulièrement expédié, rien ne subsiste de ces amants, si ce n'est une plaque commémorative inaugurée en 2014 dans la rue Montorgueil à Paris, non loin de l'endroit où ils furent arrêtés. Plonger dans les documents judiciaires qui ont mené à leur exécution permet de reconstituer les années 1750 et le milieu homosexuel, tenu secret malgré sa banalité. C'est auss Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
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À l'occasion du festival «Atlantide» qui se déroule actuellement, du 6 au 9 mars 2025, à Nantes où l'écrivaine Lucy Mushita est invitée. Rencontre avec l'autrice, née en Rhodésie du Sud, actuel Zimbabwe, pendant l'Apartheid, à l'occasion de son nouveau livre «Expat Blues» aux éditions Project'îles écrit directement en français. Lucy Mushita voit le jour dans un village traditionnel en Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) pendant l'Apartheid. Elle arrive en France en 1986. Son premier roman Chinongwa est publié en Afrique du Sud en 2008, traduit en français par Actes Sud en 2012. En plus des essais, Lucy a participé à des anthologies : Ce Qu'ils Font Est Juste (Don Quichotte Éditions) et Penser et Écrire l'Afrique Aujourd'hui (Le Seuil) (2017). Son deuxième ouvrage Expat Blues, aux éditions Project'îles est écrit directement en français."Expat blues est le récit fragmenté, féroce et hilarant d'une expatriée en quête de sens, en quête de mots. Dans la langue même qui l'accueille, la rejette ou la bouscule, Lucy Mushita interroge ce que l'on pourrait désigner comme le racisme ordinaire, des micro-agressions banales, qui finissent par gangrener la société dans laquelle évolue une narratrice qui ne possède pas assez la langue du pays où elle vit et dans lequel elle a planté ses rêves. Au fur et à mesure qu'elle apprend, elle se heurte successivement à la langue, aux stéréotypes et découvre petit à petit, comme en pelant l'oignon, à quel point les mots sécrètent autant de violence que de préjugés tenaces. Ce n'est pourtant pas une chronique larmoyante mais un grand éclat de rire qui affirme la possible guérison par la médiation du langage et le pouvoir de la représentation." (Présentation des éditions Project'îles) RETROUVEZ LE PROGRAMME DU FESTIVAL « ATLANTIDES » ICI
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Stéphanie Brillant, thérapeute, journaliste et auteure. Comment l'omniprésence des réseaux sociaux et des écrans contribue-t-elle à une déconnexion de nos sensations physiques ? Comment renouer avec son corps ? Quelles techniques permettent de soutenir les processus naturels d'auto-guérison du corps ? Stéphanie Brillant explore ce lien au corps souvent malmené, incompris, voire totalement ignoré. Elle nous invite à la réconciliation et nous donne des outils pour rédiger un nouveau pacte avec notre corps afin de retrouver la santé et l'harmonie intérieure. Son livre, Quand le corps n'est plus d'accord, est paru aux éditions Actes Sud. Épisode #572À réécouter :#15 Stéphanie Brillant : Parents conscients, Se déconstruire pour construire son enfant !#349 Stéphanie Brillant : L'incroyable pouvoir de l'amour. Quelques citations du podcast avec Stéphanie Brillant :"Le corps a un coeur et c'est son esprit bien à lui.""Nos corps ont besoin de stress, mais de stress qui leur permettent de continuer à être forts.""Le corps est le gardien du sens." "La santé mentale passe par le corps."Thèmes abordés lors du podcast avec Stéphanie Brillant :00:00 Introduction05:03 Divorcer de son corps : danger et signaux.11:30 Perfectionnisme et limites du corps.16:15 La difficulté d'être à l'écoute de son corps.19:00 Comment fonctionnent les maladies ?24:26 L'hormèse.28:41 Un exercice qui permet de provoquer l'hormèse.31:22 Notre époque est-elle propice aux crises corporelles ?34:07 Comment retrouver de l'énergie ?38:42 Comment déconnecter ?45:48 Écrans, adultes et adolescents.49:46 Qu'est-ce que "devenir conscient" ?54:32 Notre rapport au temps, signe de bonne santé ?57:41 Le rôle de la peur.1:00:34 Quelle place donner à la spiritualité ?01:02:34 Respirer par la bouche : à bannir !01:05:20 La santé mentale passe par le corps.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto OVERLOVER@JEAN_CLAUDE THIBAUT Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:24 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - L'écrivain américain fait paraître chez Actes Sud un nouveau roman, "Un jeu sans fin", un récit choral dense et engagé sur les océans.
Encouragé par le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, Thierry Michel décide de reprendre sa caméra pour documenter les deux guerres du Congo dont il a déjà croisé de nombreuses victimes. Dans son dernier film « L'Empire du silence », il relaie le plaidoyer du Docteur Mukwege et donne la parole aux témoins des massacres en RDC. Des preuves par l'image, suite au rapport Mapping, publié par les Nations unies en 2010, où sont répertoriés 617 cas graves de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre entre 1993 et 2003.Sources sonores :- Discours du prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, Oslo, 10 décembre 2018- Entretien avec Thierry Michel et extraits de son film « L'Empire du silence ». Découvrez le site.Émission initialement diffusée en 2023. À lire :- Le rapport mapping des Nations unies- Congo. Une histoire de David Van Reybrouck aux éditions Actes Sud. Les dossiers d'Amnesty International :- RDC : la justice et les libertés en état de siège au Nord Kivu et en Ituri.- Lien vers les pages consacrées à la RDC sur le site d'Amnesty.
Lecture par l'autrice accompagnée de Benjamin Duboc (contrebasse) Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos Entre vagues et falaises, comme née du paysage, une femme apparaît au bord de la mer, portée par un chagrin plus grand qu'elle. Le livre raconte sa prise d'élan vers une autre version d'elle-même, une évasion : Marie, mère et sainte, s'affranchit ici doucement mais sûrement de l'iconographie qui la fige. Et de la liturgie qui lui coupe la parole. Elle se découvre aussi, à la rencontre des autres, de ceux – proches ou lointains, présents ou futurs – qui ne laisseront pas de traces ailleurs que dans la mémoire des vivants. Pour Jeanne Benameur, écrire est une manière d'être vivant, une présence au monde, un chemin vers la pensée où trouver force et liberté. En écho à son roman Vivre tout bas, dans un texte puissamment personnel, Vers l'écriture, elle partage sa méthode de l'atelier d'écriture; Manifeste contre toute complaisance, viatique contre la peur et geste politique, un récit de transmission amical et généreux. À lire – Jeanne Benameur, Vivre tout bas et Vers l'écriture, Actes Sud, 2025 – Nous vous parlons d'amour, éd. Bruno Doucey, 2025