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Olivier Legrain, un millionnaire français mécène de la presse indépendante, cosigne avec le journaliste Vincent Edin un livre intitulé Sauver l'information de l'emprise des milliardaires (Payot, 2025). Dans L'atelier des médias, tous deux détaillent la mainmise d'une dizaine d'oligarques, en France, sur les secteurs de la presse et de l'édition. Ils avancent aussi des pistes de solutions face au péril que cette situation fait peser sur la démocratie française. L'entretien débute par la présentation du livre Sauver l'information de l'emprise des milliardaires, publié par l'éditeur français Payot en mai 2025. Olivier Legrain, millionnaire français et mécène de la presse indépendante, et Vincent Edin, journaliste indépendant, y décrivent la « concentration inédite des médias français » aux mains de « 10 milliardaires qui accaparent à eux seuls 90 % des ventes de quotidien nationaux, 55 % de l'audience des télévisions et 40 % de celle des radios ». Olivier Legrain explique cette concentration par un « capitalisme d'influence » et une « guerre culturelle et idéologique ». Il affirme que pour ces milliardaires, « perdre de l'argent est complètement secondaire ». Les menaces sur la démocratie et la qualité de l'information Olivier Legrain exprime son inquiétude et sa révolte face à cette situation, prévenant d'un « risque très important » de « vrai basculement dans notre pays » lors de la présidentielle de 2027. Il dénonce une « information à bas coût » qui « bafoue » la Charte de Munich. Vincent Édin critique le manque de fermeté du régulateur français des médias (l'Arcom), soulignant que les chaînes de Vincent Bolloré ont été « sanctionnées 52 fois pour manquement à leurs obligations à la déontologie journalistique » sans interdiction temporaire d'émettre. Le projet d'une Maison des médias libres à Paris Olivier Legrain, multimillionnaire, affirme que l'achat de médias n'est « absolument pas [sa] philosophie ». Il se considère comme un citoyen engagé, utilisant son patrimoine pour « la liberté de la presse, le côté pluraliste » et l'accueil des réfugiés en France. Depuis une décennie, Olivier Legrain a accompagné financièrement plus de 50 médias indépendants. Son projet de la Maison des médias libres, situé au 70 boulevard Barbès à Paris, représente un investissement de 25 millions d'euros pour 4 500 m² et 350 postes. L'objectif est de « créer de l'émulation » et des « synergies » entre les médias indépendants, leur permettant de mutualiser des fonctions et de « créer une puissance de feu supplémentaire ». Vincent Edin perçoit ce lieu comme un « petit phalanstère qui protège les médias indépendants » et un moyen de « se rassembler pour pas se faire écraser ». L'ouverture est espérée durant l'année 2027. Pistes de solutions et réformes Les auteurs plaident pour « changer les lois » afin d'interdire à un milliardaire de posséder plus d'un média, souhaitant qu'ils « ne fasse plus système ». Ils proposent un renforcement des sanctions pour les manquements à la déontologie et une distribution plus proportionnelle des aides à la presse. Olivier Legrain souligne l'importance de « sanctuariser le service public de l'information » et milite pour un « droit d'agrément » des journalistes sur la nomination de leur directeur de la rédaction. Vincent Édin plaide pour généraliser l'éducation aux médias (EMI) à tous les âges, car l'information est un « bien commun » et non une marchandise. Un combat pour le pluralisme et la démocratie Olivier Legrain explique qu'ils se bat pour que « la science, les faits, les sources fiables soient débattues sans être considérés comme des opinions comme les autres », et pour « sauver le pluralisme de l'information ». Pour lui, l'information, la justice et la science sont « les trois combats fondamentaux pour une démocratie ». Il conclut en citant Jacques Kayser (1955) : « L'information, au lieu d'être un bien commun au service des peuples tend à devenir une marchandise livrée aux lois du profit. »
ANGELA'S SYMPOSIUM 📖 Academic Study on Witchcraft, Paganism, esotericism, magick and the Occult
In this special episode—presented for the first time in Italian with (ala, literal and not always accurate) English subtitles—Dr Angela Puca is joined by Emanuele Viotti, founder of Ad Maiora Vertite, for a discussion on the religion of ancient Rome.Emanuele Viotti is a respected educator and independent scholar in the field of Roman traditional religion. Since founding Ad Maiora Vertite in 2012, he has authored and curated numerous publications—often in collaboration with academics—on Roman religiosity. Viotti lectures on Roman religion at the Centro Nazionale di Studi Classici GrecoLatinoVivo, where his courses are recognised by Italy's Ministry of Education. He has presented at academic conferences, contributes to the rediscovery of Italian heritage through historically themed guided tours, and was awarded the Rimini–Europa in the World international culture prize in 2023 for his work on Roman tradition and historical outreach.Topics explored include:– The distinction between orthopraxy and orthodoxy in Roman religiosity– The numinous and the function of sacra privata vs. sacra publica– Ritual precision, priesthoods, and everyday cultic practice– The transmission of religious knowledge in domestic and civic spaces– Local religious variation across the Roman world– Misconceptions surrounding figures like Diana and “Lucifer”– The challenges and potentials of reconstructing Roman religion todayThis episode also critically examines how Roman religion functioned as a pragmatic, ritual-based system without imposed theological dogma, contrasting sharply with post-Nicene Christianity. Emanuele Viotti offers rare insights into original Latin sources, epigraphic evidence, and the ritual economy of the Roman world, while discussing how Roman traditionalism is interpreted and lived in contemporary contexts.CONNECT & SUPPORT
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Adèle Yon, autrice d'un premier roman, « Mon vrai nom est Elisabeth », publié aux Éditions du sous-sol en 2025. Cette enquête familiale hybride, entre exercice documentaire, essai et récit de soi fait entendre la voix d'Elisabeth, dite Betsy, arrière-grand-mère de la narratrice, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. Au cours de cet entretien, Adèle Yon évoque les thèmes de son roman et revient sur sa pratique de la recherche, ses différentes méthodes d'écriture et les liens qu'elle a tissés avec ses lectrices.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.(00:00) : Introduction (00:55) : Présentation d'Adèle Yon et de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Lauren Bastide(02:33) : Sa rencontre avec l'écriture(04:41) : Les romans de son enfance et de son adolescence(06:07) : À propos de la littérature écrite par des femmes(07:21) : Les autrices qui l'ont inspirée(08:40) : Passer d'un roman à un projet de thèse(10:29) : L'écriture comme outil de libération(12:29) : La distance émotionnelle que permet la recherche scientifique(15:00) : Avoir son livre pour la première fois entre les mains(15:38) : Lecture d'un extrait de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Adèle Yon(17:32) : À propos du processus d'écriture de son roman(20:09) : La recherche documentaire du livre(22:50) : Son style d'écriture(24:32) : Adopter un regard neutre(27:45) : À propos de la réception du roman(36:33) : Explorer son histoire familiale ainsi que les violences sexistes et sexuelles(38:15) : Le questionnaire de fin du podcast « Les Rencontres »Adèle Yon, Mon vrai nom est Elisabeth © Éditions du Sous-Sol, 2025 Série de livres Tarzan, Edgar Rice Burroughs, 1912-1916Le Cycle de Vénus, Edgar Rice Burroughs, 1932-1964Jean-Paul Sartre, L'âge de raison - Les chemins de la liberté I, © Éditions Gallimard, 1945Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien © Marguerite Yourcenar et Editions Gallimard, 1974© Librairie Plon, 1958, pour la première éditionCéline Minard, Faillir être flingué © Payot & Rivages, 2013, 2015Svetlana Alexievitch La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement © Svetlana Alexievitch, 2013© ACTES SUD, 2013 pour la traduction française de Sophie BenechCinq mains coupées, Sophie Divry © Éditions du Seuil, 2020Jane Eyre, Charlotte Brontë, 1847
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Adèle Yon, autrice d'un premier roman, « Mon vrai nom est Elisabeth », publié aux Éditions du sous-sol en 2025. Cette enquête familiale hybride, entre exercice documentaire, essai et récit de soi fait entendre la voix d'Elisabeth, dite Betsy, arrière-grand-mère de la narratrice, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. Au cours de cet entretien, Adèle Yon évoque les thèmes de son roman et revient sur sa pratique de la recherche, ses différentes méthodes d'écriture et les liens qu'elle a tissés avec ses lectrices.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.(00:00) : Introduction (00:55) : Présentation d'Adèle Yon et de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Lauren Bastide(02:33) : Sa rencontre avec l'écriture(04:41) : Les romans de son enfance et de son adolescence(06:07) : À propos de la littérature écrite par des femmes(07:21) : Les autrices qui l'ont inspirée(08:40) : Passer d'un roman à un projet de thèse(10:29) : L'écriture comme outil de libération(12:29) : La distance émotionnelle que permet la recherche scientifique(15:00) : Avoir son livre pour la première fois entre les mains(15:38) : Lecture d'un extrait de « Mon vrai nom est Elisabeth » par Adèle Yon(17:32) : À propos du processus d'écriture de son roman(20:09) : La recherche documentaire du livre(22:50) : Son style d'écriture(24:32) : Adopter un regard neutre(27:45) : À propos de la réception du roman(36:33) : Explorer son histoire familiale ainsi que les violences sexistes et sexuelles(38:15) : Le questionnaire de fin du podcast « Les Rencontres »Adèle Yon, Mon vrai nom est Elisabeth © Éditions du Sous-Sol, 2025 Série de livres Tarzan, Edgar Rice Burroughs, 1912-1916Le Cycle de Vénus, Edgar Rice Burroughs, 1932-1964Jean-Paul Sartre, L'âge de raison - Les chemins de la liberté I, © Éditions Gallimard, 1945Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien © Marguerite Yourcenar et Editions Gallimard, 1974© Librairie Plon, 1958, pour la première éditionCéline Minard, Faillir être flingué © Payot & Rivages, 2013, 2015Svetlana Alexievitch La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement © Svetlana Alexievitch, 2013© ACTES SUD, 2013 pour la traduction française de Sophie BenechCinq mains coupées, Sophie Divry © Éditions du Seuil, 2020Jane Eyre, Charlotte Brontë, 1847
Alors que la 3è conférence des Nations unies sur l'Océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, il faut plus que jamais écouter, réécouter cette grande voix des océans qu'était Anita Conti. Née à l'aube du XXè siècle, cette pionnière de l'océanographie moderne, également photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d'images, de mots et surtout d'horizons. Et suivre le sillage d'Anita Conti, c'est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l'on surnommait la Dame de la mer. Anita Conti, née Caracotchian, a donc traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l'Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ses dix années passées en Afrique de l'Ouest. Tour à tour relieuse d'art, journaliste, scientifique, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d'alerte sur les dégâts de la surpêche industrielle ou précurseure notamment de l'aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d'enfants de la mer.À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui jusqu'à son dernier souffle, en 1997, à l'âge de 98 ans, va s'attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent… Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2025. En savoir plus : - Sur la 3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice- Sur Les Pêcheries de Fécamp qui avaient imaginé en 2024 l'exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent »- Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d'une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d'Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l'œuvre, la vie et le message d'Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne »- Sur les ouvrages d'Anita Conti paru en France aux Éditions Payot. À lire :- « Racleurs d'océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L'océan, les bêtes et l'homme ou l'ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l'exposition des Pêcheries de Fécamp. 2024.
Alors que la 3è conférence des Nations unies sur l'Océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, il faut plus que jamais écouter, réécouter cette grande voix des océans qu'était Anita Conti. Née à l'aube du XXè siècle, cette pionnière de l'océanographie moderne, également photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d'images, de mots et surtout d'horizons. Et suivre le sillage d'Anita Conti, c'est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l'on surnommait la Dame de la mer. Anita Conti, née Caracotchian, a donc traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l'Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ses dix années passées en Afrique de l'Ouest. Tour à tour relieuse d'art, journaliste, scientifique, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d'alerte sur les dégâts de la surpêche industrielle ou précurseure notamment de l'aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d'enfants de la mer.À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui jusqu'à son dernier souffle, en 1997, à l'âge de 98 ans, va s'attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent… Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2025. En savoir plus : - Sur la 3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice- Sur Les Pêcheries de Fécamp qui avaient imaginé en 2024 l'exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent »- Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d'une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d'Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l'œuvre, la vie et le message d'Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne »- Sur les ouvrages d'Anita Conti paru en France aux Éditions Payot. À lire :- « Racleurs d'océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L'océan, les bêtes et l'homme ou l'ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l'exposition des Pêcheries de Fécamp. 2024.
durée : 00:35:47 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans son livre "Les dangers de notre alimentation. Dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies" (Payot), la directrice générale de l'organisation Foodwatch Karine Jacquemart partage les coulisses d'un système agroalimentaire opaque et inégalitaire. Une lutte dans nos assiettes. - réalisé par : Jérôme BOULET
Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon... En 2019, Adrien Blouët décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot. À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie.
Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon... En 2019, Adrien Blouët décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot. À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie.
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2024-2025Colloque - Implications philosophiques de l'IAPhilippe Huneman : Profiler et générer : l'empire des statistiquesPhilippe HunemanIHPST, CNRS / Paris 1 Panthéon SorbonneRésuméPartant de l'idée qu'un glissement épistémologique depuis l'identification des causes vers des espaces de données massives saturées de corrélations fortes caractérise aussi bien la plupart des algorithmes qui enserrent notre vie – tels que les algorithmes de recommandation –, que l'intelligence artificielle générative telle que les LLM l'illustrent, cet exposé proposera quelques concepts susceptibles de dessiner un cadre pour rendre intelligible les nouvelles configurations épistémiques et politiques ouvertes par l'IA.Je partirai du concept de profil (défendu dans Les Sociétés du profilage, Payot 2013) comme point dans un hyperespace de données, puis j'exposerai la notion connexe de classement (ranking probabiliste), et celle de « score » qui en découle et inonde nos existences (score de crédit, crédit social, score polygénique de risque, score d'allocataires, etc.).Considérant ensuite les conséquences ontologiques du profilage, je défendrai la pertinence des notions de boucle et de miscibilité. J'en montrerai la pertinence sur les questions des images générées, et des biais algorithmiques.-- Colloque organisé par Jacques-Henri Vollet, codirecteur du Groupe de recherche en épistémologie (GRE) au Collège de France, et Alexandre Declos, directeur du Groupe d'études en métaphysique (GEM).PrésentationCe colloque vise à explorer les implications philosophiques de l'intelligence artificielle (IA) à travers trois axes majeurs : épistémologique, esthétique et éthique.Sur le plan épistémologique, nous interrogerons la nature de la connaissance produite par l'IA : peut-elle être qualifiée de véritable connaissance ou s'agit-il d'une simple corrélation statistique ? Quelles conséquences l'IA a-t-elle sur les notions de justification, de vérité et d'explicabilité en science et dans la prise de décision ?D'un point de vue esthétique, nous examinerons le statut artistique et la valeur esthétique des productions de l'IA. Peut-on attribuer une forme d'intentionnalité ou d'auctorialité à ces systèmes ? L'IA peut-elle créer de l'art ? N'est-elle qu'un outil artistique parmi d'autres ?Enfin, l'axe éthique portera sur les responsabilités associées au développement et à l'usage de l'IA. Comment assurer une IA alignée sur des valeurs humaines ? Quels sont les défis liés à la partialité algorithmique, à la surveillance de masse et aux impacts socio-économiques de l'automatisation ?Ce colloque réunira des philosophes, des chercheurs en intelligence artificielle et des experts en éthique du numérique afin de proposer une réflexion interdisciplinaire sur ces enjeux cruciaux.
Jeudi 27 février 2025Le dehors dedans - Averroès en peintureRencontre avec Jean-Baptiste Brenet autour de son livre Le dehors dedans - Averroès en peinture - éditions MaculaEn présence de l'éditrice Véronique YersinPendant deux cent cinquante ans, entre le XIVe et le XVIe siècle, on a peint en Italie des Triomphe de Thomas d'Aquin qui représentent le théologien chrétien en chaire, majestueux, dominant le même adversaire assis ou étendu à ses pieds. Enturbanné, barbu, cet homme vaincu est Averroès, le grand commentateur arabe d'Aristote. Que fait-il là ? Quel est le sens de cette figuration, a priori négative, qui se répète à travers les âges ? C'est à quoi ce livre veut répondre, en proposant de « lire » ces peintures d'un autre œil : non pas en spécialiste de l'art, mais en historien de la philosophie, soucieux du dossier théorique ayant opposé les deux personnages et leurs épigones (les annexes contiennent la traduction inédite de textes majeurs de la querelle).Deux choses ressortent, dans un renversement : que ces œuvres de propagande travestissent la réalité du rapport complexe d'héritage et de relance que la scolastique puis la pensée « européenne » auront entretenu avec la pensée arabe ; qu'elles se trahissent, pourtant, laissant voir ce qu'elles entendaient recouvrir. Dedans, et non pas dehors, Averroès, songeur, est un motif inattendu : le véritable « sujet » de tous ces Triomphe.Jean-Baptiste Brenet est médiéviste, professeur de philosophie arabe à l'Université Paris 1- Panthéon Sorbonne. Il est spécialiste de l'œuvre d'Averroès (Ibn Rushd) et de son legs au monde latin. Traducteur de l'arabe et du latin, il a publié une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels : Averroès l'inquiétant, Paris, Les Belles Lettres, 2015 ; Je fantasme, Lagrasse, Verdier, 2017 ; Que veut dire penser ? Arabes et Latins, Paris, Payot et Rivages, 2022.
Si le rap s'est imposé comme une poule aux œufs d'or dans l'industrie musicale internationale, il est aussi associé à une masculinité ultra-virile. Une figure calibrée pour vendre qui cristallise les critiques les plus virulentes : sexisme, homophobie, apologie de la violence… Des critiques qui interrogent rarement les rapports de pouvoir au sein du rap game. Le rap est-il intrinsèquement viriliste ? Quels types de masculinité l'industrie du rap ou les médias valorisent-ils ? Comment le genre musical le plus populaire de France est-il devenu un miroir grossissant de notre société patriarcale ?Dans ce premier épisode de cette mini-série sur le rap et les masculinités, l'animateur radio et rappeur José Tippenhauer (alias Geos) reçoit Benjamine Weill, philosophe de formation et travailleuse sociale. Dans son livre « À qui profite le sale ? Sexisme, racisme et capitalisme dans le rap français » (éd. Payot, 2023), elle interroge les dérives du rap français, entre héritage contestataire et exploitation capitaliste.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/rap-concours-de-beatsCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par José Tippenhauer et enregistré le vendredi 07 Mars 2025 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication: Lise Niederkorn et Léna Fourgeau. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Générique initial : Théo Boulenger. Remix du générique : Yannick Sala. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, José Tippenhauer recevra la philosophe et travailleuse sociale Benjamine Weill. Elle est l'autrice du livre « À qui profite le sale ?Sexisme, racisme et capitalisme dans le rap français » (Éd.Payot, 2023)Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 8 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Juliette, créatrice de contenu militant avec le compte @macho.boulot.dodo, produit depuis plusieurs années, des vidéos et visuels féministes, intersectionnels, comme elle l'affiche : "convergence des luttes baby ✊
Au lendemain de la mort de François, la question de sa succession se pose déjà. Le conclave qui sera chargé d'élire le nouveau pape doit se réunir entre quinze et vingt jours après le décès. L'enjeu est de taille : il s'agit de désigner celui qui présidera aux futures grandes orientations de l'Église. Comment s'annonce le conclave ? Et à son issue, faut-il s'attendre à l'élection d'une figure réformatrice qui pourrait faire aboutir les chantiers lancés par François ? Ou bien un pape plus traditionnel, symbole des résistances qui persistent au sein de l'Église ?Pour en débattre :- Eric Pailler, rédacteur en chef du Jour du Seigneur- Agnès Desmazières, historienne, spécialiste du catholicisme contemporain, autrice du livre Sans loi ni foi, Prêtres et violences sexuelles : au cœur du système catholique (éditions Payot, 2024) - Madeleine Vatel, journaliste à RCF-RND.
Au lendemain de la mort de François, la question de sa succession se pose déjà. Le conclave qui sera chargé d'élire le nouveau pape doit se réunir entre quinze et vingt jours après le décès. L'enjeu est de taille : il s'agit de désigner celui qui présidera aux futures grandes orientations de l'Église. Comment s'annonce le conclave ? Et à son issue, faut-il s'attendre à l'élection d'une figure réformatrice qui pourrait faire aboutir les chantiers lancés par François ? Ou bien un pape plus traditionnel, symbole des résistances qui persistent au sein de l'Église ?Pour en débattre :- Eric Pailler, rédacteur en chef du Jour du Seigneur- Agnès Desmazières, historienne, spécialiste du catholicisme contemporain, autrice du livre Sans loi ni foi, Prêtres et violences sexuelles : au cœur du système catholique (éditions Payot, 2024) - Madeleine Vatel, journaliste à RCF-RND.
Croisant leurs expertises, Éric Lenoir – jardinier punk – et Fabrice Cavarretta – chercheur en sciences sociales – mettent en lumière les analogies entre les lois du vivant et celles qui régissent les organisations humaines : diversité et résilience, coopération et compétition, adaptation et transformation… Ce faisant, ils nous invitent à réfléchir à nos propres modes d'action, trop souvent empêtrés dans nos peurs, nos incompréhensions, nos pulsions de contrôle et de domination... Car c'est bien de notre rapport au monde dont il est ici question. Eric Lenoir, paysagiste pépiniériste et défenseur de l'idée du "jardin punk. Eric Lenoir sera l'invité également du Festival Nourrir Court-Saint-Etienne où il proposera une rencontre le 22 avril à 20h, à la coopérative Quatre Quarts. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1703. Dans la préface de son dernier roman, Marie-Catherine d'Aulnoy écrit : « … on me donne tant de livres que je n'ai point faits, et cela est si aisé en mettant un D avec des étoiles, que j'aime mieux convenir que « Le Comte de Warwick » est à moi que de me laisser attribuer des livres qui ne m'appartiennent point. » Chemin faisant, l'autrice rappelle une impressionnante liste d'ouvrages dont elle réclame la maternité, romans, mémoires et contes. Un siècle plus tard, Fortuné Briquet, dans son « Dictionnaire historique, littéraire et biographiques des Françaises et étrangères naturalisées en France », fait part de son appréciation : « S'il est vrai qu'Homère ait emprunté pour plaire la ceinture de Vénus, on peut dire que les Fées ont prêté à Madame d'Aulnoy leur baguette, pour enchanter les lecteurs » . Mais qui se souvient de Marie-Catherine d'Aulnoy ? C'est pourtant à elle que l'on doit l'appellation conte de fées. Madame d'Aulnoy qui, comme Melle L'Héritier, Melle de la Force, la comtesse Murat ou Catherine Bernard, contribua aux beaux jours de la littérature. Des autrices, des conteuses à qui l'on donnait des noms de muses ou de déesses : Clio, Calliope, Uranie ou Iris… Des femmes qui, à la fin du XVIIe, ont occupé le devant de la scène littéraire, dont les œuvres s'arrachaient dans toute l'Europe. Admises dans de prestigieuses Académies. Que leur est-il arrivé ? Effacées de la mémoire littéraire. Pourquoi ? Qu'ont-elles écrit qui leur vaille cette invisibilisation ? Avec nous : Julien Marsay, agrégé de Lettres modernes, enseigne dans un lycée d'éducation prioritaire à Paris. Spécialistes de questions de genre et de représentations. Créateur du compte Twitter Autrices invisibilisées. Auteur de la préface à l'ouvrage « Finette Cendron et autres contes féministes du XVIIe » ; coll. Petite biblio Payot. Sujets traités : Marie-Catherine d'Aulnoy, contes, romans,Fortuné Briquet , Melle de la Force,comtesse Murat, Catherine Bernard, Clio, Calliope, Uranie, Iris, femme Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pays démocratique et républicain, la France nourrit un paradoxe : dans la mémoire collective des Français, la figure de l'homme providentiel a une place de choix. Parmi ces hommes et femmes surgissant dans des circonstances souvent exceptionnelles, se trouve Charles De Gaulle. Incarnation de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, instigateur de la Ve République en 1958, le Général de Gaulle a, par deux fois, fait figure de sauveur dans notre pays. Comment s'est construit le mythe gaullien de l'homme providentiel ? Pour répondre à cette question, Virginie Girod reçoit l'historien Jean Garrigues. Fin connaisseur de l'histoire de nos institutions, il est président de la commission internationale d'histoire des assemblées, et auteur, notamment, des livres "A la plage avec Charles de Gaulle, l'homme providentiel dans un transat" (Dunod) et "Les Hommes providentiels: Histoire d'une fascination française" (Payot).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ma nouvelle invitée sur le Podcast est Salomé Saqué.Salomé est une journaliste et autrice d'à peine 30 ans, avec bientôt 10 ans de carrière derrière elle et qui a écrit 2 essais, dont le dernier « Résister », s'est vendu à + de 200 000 exemplaires. Je suis sortie de cet échange encore plus dynamisée et enthousiaste qu'avant. Ce que Salomé réussit à faire, c'est à nous mettre en mouvement. Comment ? En nous insufflant de l'espoir, en nous invitant toutes et tous à AGIR, chacun•e à notre niveau, pour résister dans ce monde en déclin. En sortant de l'interview, j'ai fait des dons à un média indépendant et à une association qui vient en aide aux femmes, je me suis inscrite à 2 activités bénévoles et j'ai publié une histoire sur Instagram, pour encourager les gens à partager leurs idées concrètes pour résister. J'espère que cet épisode vous inspirera et vous donnera, à vous aussi, l'envie irrésistible de vous mettre en mouvement. Bonne écoute !Livres :
Nous sommes vers l'an trente avant notre ère. Virgile, poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste, termine un texte consacré à l'agriculture. Il écrit : « Oui, c'est le printemps qui pare les bosquets de leur feuillage, le printemps qui pare les forêts. Au printemps, les terres se gonflent et réclament les semences génératrices. Alors le Père tout puissant, l'Ether descend en pluies fécondantes dans le sein de son épouse prolifique et, uni dans une puissante étreinte à son corps puissant, vivifie tous les embryons. Alors les oiseaux mélodieux font résonner les buissons écartés, et le bétail réclame Vénus à dates fixes. La terre nourricière est en gésine (sur le point d'accoucher), et, aux souffles tièdes de Zéphyr, les champs ouvrent leur sein. » Marqueur social et culturel essentiel en Occident, le printemps nous ramène à une époque où les humains et la nature étaient liés par le même ordre des choses. Or, si les grands hivers et les étés torrides ont leurs chroniqueurs, le printemps, symbole de renaissance et d'espoir, a laissé moins de traces dans les sources. À l'heure où le rythme des saisons semble avoir perdu la boussole, où les enjeux climatiques et environnementaux occupent les esprits : que reste-t-il de « l'éternel et vert printemps » ? Avec nous : François Walter, professeur honoraire à l'Université de Lausanne. « Désir de printemps – Histoire sensible d'une saison » ; Payot. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, Au Coeur de l'Histoire met "des soeurs à l'honneur", ces soeurs qui sont entrées dans l'Histoire à plusieurs. Pour le quatrième épisode, Stéphane Bern nous entraîne direction l'Angleterre à la rencontre de Nancy, Pamela, Diana, Unity, Jessica et Déborah, toutes Mitford ! 6 filles de l'aristocratie anglaise, 6 sœurs excentriques qui ont traversé le siècle et pris des chemins aussi différents que… surprenants ! Qu'est-ce qui a rendu cette fratrie de sœurs si célèbres ? En quoi les 6 sœurs Mitford ont-elles marqué, chacune à leur manière, le 20ᵉ siècle ? Comment expliquer que ces femmes issues d'une famille aristocrate, aisée, bien éduquées, aient dévié de leur voie qui semblait toute tracée ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Noël Liaut, biographe et traducteur, auteur de "Nancy Mitford, la dame de la rue Monsieur" (Allary) et traducteur des livres de Nancy et Deborah Mitford aux éditions Payot. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, Au Coeur de l'Histoire met "des soeurs à l'honneur", ces soeurs qui sont entrées dans l'Histoire à plusieurs. Pour le quatrième épisode, Stéphane Bern nous entraîne direction l'Angleterre à la rencontre de Nancy, Pamela, Diana, Unity, Jessica et Déborah, toutes Mitford ! 6 filles de l'aristocratie anglaise, 6 sœurs excentriques qui ont traversé le siècle et pris des chemins aussi différents que… surprenants ! Qu'est-ce qui a rendu cette fratrie de sœurs si célèbres ? En quoi les 6 sœurs Mitford ont-elles marqué, chacune à leur manière, le 20ᵉ siècle ? Comment expliquer que ces femmes issues d'une famille aristocrate, aisée, bien éduquées, aient dévié de leur voie qui semblait toute tracée ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Noël Liaut, biographe et traducteur, auteur de "Nancy Mitford, la dame de la rue Monsieur" (Allary) et traducteur des livres de Nancy et Deborah Mitford aux éditions Payot. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pierre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:23:02 - L'invité de 8h20 - Karine Jacquemart, directrice générale de Foodwatch France, publie "Les Dangers de notre alimentation - Dérives et conséquences du système agroalimentaire sur nos vies" (Payot) dans lequel elle livre son diagnostic et ses solutions pour lutter contre la malbouffe.
Aujourd'hui ce n'est pas en ep classique de l'appart clic-clac mais je t'invite à découvrir un podcast que j'aime beaucoup ; KAAVAN ⭐️ RDV la mardi prochain pour le prochain ep de retour à l'appart clic-clac, en attendant je te laisse avec Vickie!Lots of love,Mimo x*collaboration rémunéré*Description de l'épisode : "Journaliste et chroniqueuse, Salomé Saqué analyse et décrypte les grands sujets économiques et sociaux. En 2022 Salomé sort son premier ouvrage intitulé “Sois-jeune et tais-toi”, paru chez Payot, qui déconstruit les clichés associés à la jeunesse, et plus récemment “Résister”, toujours chez Payot, un appel à la résistance, à l'indignation et au retour du collectif pour préserver la démocratie et le bien commun. Aujourd'hui, un jeune sur cinq souffre de troubles dépressifs, soit deux fois plus qu'en 2017, ce message est d'autant plus important pour remobiliser, pour redonner de la force et montrer que s'engager de diverses manières peut nous aider à aller mieux. Pourquoi on n'écoute pas les jeunes et on ne leur donne que très peu la parole ?Quelle place pour les jeunes aujourd'hui dans notre société ?Avons-nous encore la possibilité de nous engager et de résister, que ce soit par les urnes ou autrement ?Nous répondrons à toutes ces questions, et bien d'autres, dans cet épisode.Parce que la santé mentale c'est aussi important que la santé physique !Bonne écoute !"
Pour soutenir Au Revoir Podcast, je vous donne rendez-vous sur https://fr.tipeee.com/aurevoir-podcast ! Merci à vous de permettre à l'aventure de se poursuivre !
durée : 01:59:29 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse au phénomène de l'obésité et à la nouvelle exposition de l'artiste Karine Rougier. On se posera aussi la question "Où est-on chez soi ?" avec nos invitées Marie Kock et Pauline Rochart. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Muriel Coupaye Endocrinologue, diabétologue, nutritionniste. Ex-présidente de l'Association Française d'Etude et de Recherche sur l'Obésité ; Marie Kock Journaliste et autrice; Pauline Rochart Consultante spécialiste des mutations du travail. Autrice de "Ceux qui reviennent" aux éditions Payot.; Karine Rougier Artiste peintre
durée : 00:39:59 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - Vivons-nous où nous naissons ? Qu'est-ce qui nous rattache à ce qu'on appelle son chez-soi ? Et est-ce forcément notre lieu d'origine ? Voici quelques-unes des questions existentielles que l'on va se poser ce matin. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marie Kock Journaliste et autrice; Pauline Rochart Consultante spécialiste des mutations du travail. Autrice de "Ceux qui reviennent" aux éditions Payot.
Les familles occidentales du 21e siècle qui optent pour le biberon savent que c'est un mode d'alimentation sécuritaire et bien pratique. Mais ça n'a pas toujours été le cas. Script: Geneviève C. Bergeron Montage: Théo Dussault-Drainville Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Facebook: https://www.facebook.com/histoirenousledira Instagram: https://www.instagram.com/laurentturcot Images provenant de https://www.storyblocks.com Musique issue du site : https://epidemicsound.com Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Boneless Archéologie, Drôles de Biberons Préhistoriques!, épisode du 10 août 2022. https://www.youtube.com/watch?v=AhAW6sYBm8E Fildes, Valeria A. Breasts, bottles and babies: an history on infant feeding. Edinburg, University Press, 1986. Lett, Didier et Marie-France Morel. Une histoire de l'allaitement. Paris, Éditions de la Martinière, 2006. Rima D. Apple, Mothers and medicine: a social history of infant feeding 1890-1950. Madison, University of Wisconsin Press, 1987 Fildes, Valeria A. Breasts, bottles and babies: an history on infant feeding. Edinburg, University Press, 1986. Rollet, Catherine. Des gutti aux biberons contemporains, dans Premiers cris, premières nourritures. Version Web. Gauvreau, Danielle et Peter Gossage. Avoir moins d'enfants au tournant du XXe siècle : une réalité même au Québec. Revue d'histoire de l'Amérique française, volume 54, numéro 1. Gossage, Peter. Les enfants abandonnés à Montréal au 19e siècle : la crèche d'Youville des Sœurs Grises, 1820-1871. Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 40, no 4, printemps 1987. Nathoo, Tasnim et Aleck Ostry. The one best way? : breastfeeding history, politics, and policy in Canada. Waterloo, Wilfrid Laurier University Press, 2009. Baillargeon, Denyse. Fréquenter les Gouttes de lait : l'expérience des mères montréalaises, 1910-1965. Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 50, no 1, été 1996. Knibiehler, Yvonne. Histoire des mères et de la maternité en Occident. Paris, PUF, « Que sais-je? », no 3539, 2017. Harari, Yuval Noah. Sapiens. Une brève histoire de l'humanité. Paris, Albin Michel, 2015. Morel, Marie-France. Théories et pratiques de l'allaitement en France au XVIIIe siècle. Annales de démographie historique, 1976. Fay-Sallois, Fanny. Les nourrices à Paris au XIXe siècle. Paris, Payot, 1980. Baillargeon, Denyse. Un Québec en mal d'enfants. La médicalisation de la maternité, 1910-1970. Montréal, Éditions du remue-ménage, 2004. Scholl, Sarah. Nourrir au lait de vache. L'alimentation des bébés entre nature et technique (1870–1910). Anthropozoologica, volume 52, numéro 1, 2017. Vallières, Alain. Médicalisation de l'alimentation du nourrisson au Canada. Une revue de littérature sociohistorique. Revue des politiques sociales et familiales, numéro 135, 2020. Sautereau, Manuelle. Aux origines de la pédiatrie moderne : le Docteur Léon Dufour et l'œuvre de la « Goutte de lait » (1894-1928). Annales de Normandie, 41e année, numéro 3, 1991. "Pasteurisation" Wikipédia (FR) https://fr.wikipedia.org/wiki/Pasteurisation Dombrow Apple, Rima. Mothers and medicine: a social history of infant feeding 1890-1950. Madison, University of Wisconsin Press, 1987. Didierjean-Jouveau, Allaitement et féminisme, dans Collectif, Près du cœur, 11 juin 2016, version Web. Le texte et les sources ont été vérifiés de manière indépendante par un historien phD. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #biberon #lait #gouttedelait
Depuis qu'il y a des bébés, il y a des nourrices! Pour plein de raisons, des mères ne peuvent pas allaiter depuis toujours. Pour les remplacer, il y a d'autres femmes qui allaitent à leur place, par solidarité, contre un salaire ou parce qu'elles y sont contraintes. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Texte: Geneviève C. Bergeron Montage: Martin Bérubé de @proposmontreal sur YouTube Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Fildes, Valeria A. Breasts, bottles and babies: an history on infant feeding. Edinburg, University Press, 1986. Fildes, Valeria A. Wet nursing from antiquity to the present. Oxford, Basil Blackweil, 1988. Rollet, Catherine. Des gutti aux biberons contemporains, dans Premiers cris, premières nourritures. Version Web. https://books.openedition.org/pup/34728 Rollet, Catherine. La politique à l'égard de la petite enfance sous la IIIe République. Paris, Institut national d'études démographiques, PUF, 1990. Knibiehler, Yvonne. L'allaitement et la société. Recherches féministes, volume 16, numéro 2, 2003. Knibiehler, Yvonne. Histoire des mères et de la maternité en Occident. Paris, PUF, « Que sais-je? », no 3539, 2017. Lett, Didier et Marie-France Morel. Une histoire de l'allaitement. Paris, Éditions de la Martinière, 2006. Romanet, Emmanuelle. « La mise en nourrice, une pratique répandue en France au XIXe siècle », Transtext(e)s Transcultures, 8, 2013. Fay-Sallois, Fanny. Les nourrices à Paris au XIXe siècle. Paris, Payot, 1980. Yalom, Marilyn. Le sein. Une histoire. Paris, Galaade Editions, 2010. Morel, Marie-France. Théories et pratiques de l'allaitement en France au XVIIIe siècle. Annales de démographie historique, 1976. Morel, Marie-France. « À quoi servent les enfants trouvés? Les médecins et le problème de l'abandon dans la France du XVIIIe siècle », dans Enfance abandonnée et société en Europe, XIVe-XXe siècle. Actes du colloque international de Rome (30 et 31 janvier 1987), Rome, École Française de Rome, 1991. Lemieux, Denise. Les petits innocents : l'enfance en Nouvelle-France, Québec : Institut québécois de recherche sur la culture, 1985. Collectif Clio. Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles. Idéelles, Montréal, Le Jour, 1992. Gauvreau, Danielle. À propos de la mise en nourrice à Québec pendant le Régime français. Revue d'histoire de l'Amérique française, volume 41, numéro 1, 1987. Gauvreau, Danielle. Destins de femmes, destins de mères : images et réalités historiques de la maternité au Québec. Recherches sociographiques, volume 32, numéro 3, 1991. Lactarium https://fr.wikipedia.org/wiki/Lactarium Banque de lait maternel, Héma-Québec https://www.hema-quebec.qc.ca/lait-maternel/donneuses-lait/banque-publique-lait-maternel.fr.html Malboeuf, « Héma-Québec pourrait ouvrir une banque de lait maternel », Le Soleil, 18 octobre 2010. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #lait #nourrice #nursery #nanny #nurse
C'est un épisode assez spécial que je vous propose aujourd'hui. Nous allons parler de transgénérationnel et des traumatismes qui se transmettent de génération en génération, notamment entre grands-parents et petits-enfants.Cela fait un certain temps que je suis le travail de Bruno, une des grandes voix en France qui sensibilise aux traumatismes liés à l'inceste. Après plusieurs best-sellers sur les « fantômes familiaux » – ces traumatismes inconscients hérités de nos ancêtres – nous nous sommes retrouvés en studio pour explorer ensemble l'impact de l'histoire des grands-parents sur l'inconscient des enfants.Je suis convaincue qu'il est essentiel de prendre conscience de notre responsabilité face à nos propres traumatismes et d'entreprendre, si nécessaire, un travail thérapeutique pour libérer nos enfants de ces fardeaux invisibles.Dans cet épisode, nous avons abordé le rôle des grands-parents, l'importance des arbres généalogiques et bien sûr, les mécanismes des traumatismes transgénérationnels.Ressources :Devenir un bon ancêtre: Transgénérationnel et grands-parents, aux éditions Payot, de Bruno ClavierLes Fantômes familiaux: Psychanalyse transgénérationnelle, aux éditions Payot, de Bruno Clavier_______________________________Si tu souhaites me soutenir, le meilleur moyen c'est d'aller sur Apple Podcast et Spotify, de mettre 5 étoiles et de laisser un avis ! Si tu veux suivre les coulisses du podcast, tu peux me suivre sur le compte Instagram @lesadultesdedemain. Tu peux retrouver toutes les interviews en vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/@lesadultesdedemain.Les Adultes de Demain est le podcast qui explore l'enfance et l'éducation. Chaque semaine des personnalités variées (psys, auteurs, enseignants, philosophes, etc.) partagent leur expertise pour ré-inventer ensemble l'enfance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Née à l'aube du XXe siècle, cette pionnière de l'océanographie moderne, photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d'images et surtout d'horizon. Suivre le sillage d'Anita Conti, c'est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l'on surnommait « La Dame de la mer ». Née en 1899, Anita Conti, née Caracotchian, a traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l'Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ces dix années passées en Afrique de l'Ouest. Tour à tour relieuse d'art, journaliste, scientifique de terrain, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d'alerte sur les dégâts de la surpêche ou précurseure de l'aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d'enfants de la mer. À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui, jusqu'à son dernier souffle, en 1997, à l'âge de 98 ans, va s'attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent… À l'occasion de l'année de la Mer 2025, et dans le cadre de l'exposition « Anita Conti, la femme aux semelles de vent » qui s'est tenue au Musée des Pêcheries de Fécamp, on suit son sillage profond. Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary En savoir plus : - Sur Les Pêcheries de Fécamp qui ont imaginé l'exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent » - Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d'une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d'Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l'œuvre, la vie et le message d'Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne » - Sur les ouvrages d'Anita Conti paru en France aux Éditions Payot- Sur la surpêche et comment se portent les poissons en 2023, par l'Ifremer, institut français de recherche pour l'exploitation de la mer- Sur l'Année de la mer 2025. À lire :- « Racleurs d'océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L'océan, les bêtes et l'homme ou l'ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l'exposition des Pêcheries de Fécamp. Éditions des Falaises 2024.
Journaliste et formatrice auprès des professionnels des médias, Nina Fasciaux plaide pour que les journalistes mettent l'écoute au cœur de leur métier. Entretien. Nina Fasciaux travaille pour le Solutions Journalism Network, une organisation américaine qui propose notamment aux journalistes des formations intégrant des techniques de médiation des conflits dans la couverture des sujets qui polarisent le débat public.Cette professionnelle des médias publie Mal entendus (Payot, 2025), un livre dans lequel elle explique que les journalistes doivent « apprendre à écouter » et « changer de posture » s'ils veulent réduire la défiance que portent nombre de leurs concitoyens envers les médias.Au micro de L'atelier des médias, durant ces 30 minutes d'entretien, il est question de la formation Complicating the Narratives, de Destin commun, d'« écoute insincère », de « journalisme transactionnel », de la technique du looping, de complexité et de curiosité.Extrait choisi : « On accompagne les journalistes à poser les bonnes questions, à parler dans un micro, à enquêter mais pas à accueillir la parole de l'autre avec vraiment pour objectif de réceptionner ce qui est dit et de le comprendre profondément. (...) Ensuite, évidemment, quand le journaliste décide ou pas de donner la parole, décide ou pas de couper ensuite après l'enregistrement, décide ou pas de ne garder qu'une infime partie de ce qui a été dit, il a un pouvoir. Et les gens qui sont interviewés en sont bien conscients. Donc, il y a un rapport de domination qu'il est important de reconnaître. Et je pense, un travail assez simple – on va dire, énoncé comme ça, même si ça demande un peu d'introspection – [serait de] vraiment adopter une posture d'humilité quand on accueille la parole de l'autre – et notamment quand on est journaliste – qui, je trouve, manque cruellement dans le métier. »
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit le Dr Juan-David Nasio, psychiatre et psychanalyste lacanien. Ensemble, ils évoquent ce que les autres nous révèlent de nous-même. Quel impact les autres ont-ils sur nous ? Pourquoi ne "sentons"-nous pas parfois une personne alors que c'est la première fois que nous la rencontrons ? Qu'est-ce que l'autre révèle de nos propres blessures émotionnelles ? Le Dr Juan-David Nasio connait bien la psyché humaine grâce à sa longue et riche carrière de praticien. Il explore en compagnie d'Anne Ghesquière la question du rapport à l'autre et de ce qui se joue dans la rencontre avec l'autre. Son dernier livre, Clara le bébé qui revient à la vie et autre récits est paru aux Éditions Payot. Épisode #556Quelques citations du podcast avec le Dr Juan-David Nasio :"On a besoin de l'autre pour être soi.""L'amour ça veut dire se sentir reconnu et reconnaître l'autre.""L'empathie, c'est imaginer ce que ressent l'autre et, en l'imaginant, l'éprouver soi-même."Thèmes abordés lors du podcast avec le Dr Juan-David Nasio :00:00 Introduction06:57 Quels sont les besoins fondamentaux du nourrisson ?08:46 Qu'est-ce que la dépression du nourrisson ?16:32 Prendre soin de l'autre : une pulsion ?23:29 Dans quelle mesure l'Autre participe de mon identité ?28:12 L'impact de nos expériences émotionnelles fortes.31:24 Qu'est-ce que le deuil pathologique ?42:23 Comment pratiquer la juste empathie ?51:04 Le visage, une fenêtre de notre inconscient.53:02 Comment fonctionnent les neurones miroirs ?55:28 Qu'est-ce que le "je" qui m'habite ?01:00:05 Notre contradiction fondamentale.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre livre international de cette semaine nous emmène en Ukraine. L'auteur allemand Stephan Orth a passé huit mois dans ce pays en pleine guerre. Non pas en tant que journaliste, mais en tant que « couchsurfer », c'est-à-dire, comme voyageur qui se fait inviter chez des habitants. Il écoute leurs histoires, est impressionné par leur courage et leur volonté de vivre. De cette expérience intense, il a écrit un livre, intitulé : Couchsurfing en Ukraine, publié aux éditions allemandes Malik. Un livre qui retrace le quotidien d'une population confrontée à la guerre déclenchée par la Russie le 24 février 2022. Stephan Orth répond aux questions d'Achim Lippold. RFI : Vous avez déjà visité beaucoup de pays pour dormir chez l'habitant : l'Iran, la Russie, la Chine, entre autres. Mais cette fois, vous avez choisi un pays en guerre depuis presque trois ans. Pourquoi ce choix ? Stephan Orth : Il y avait des raisons personnelles, car mon ex-petite amie vit à Kiev. Je suis donc allé fréquemment en Ukraine pendant la guerre. On peut dire que nous avons eu la « bonne » idée de devenir un couple juste après le début de la guerre. J'ai continué à me rendre à Kiev en train, puisqu'aucun avion ne vole vers l'Ukraine. À un moment donné, je me suis dit : « Puisque je prends le risque insensé de passer autant de temps dans cette guerre, pourquoi ne pas y associer un projet de livre ? ». L'éditeur était partant, et j'avais le sentiment que l'intérêt pour cette guerre diminuait déjà, au début de 2023. Pourtant, sur place, cette guerre terriblement violente continuait à faire rage, et j'ai pensé qu'il fallait la raconter davantage, en adoptant une perspective plus personnelle et intime.Comment les gens vous ont-ils accueilli ? Je me suis vraiment posé la question : est-ce que c'est approprié de demander de l'hospitalité en ce moment, alors que les Ukrainiens traversent une guerre ? Peut-on aller chez les gens, dormir sous leur toit. Mais finalement, mes craintes se sont vite envolées. Les Ukrainiens qui m'ont accueilli, m'ont assuré qu'ils le faisaient de bon cœur. L'un d'eux m'a dit : « Vous, les Allemands, vous avez accueilli un million d'Ukrainiens, donc on peut bien accueillir un Allemand chez nous ! ». Franchement, j'ai été très bien reçu. Il y avait ce sentiment d'égal à égal. Je veux dire, je ne suis pas venu en tant que journaliste de télé avec toute une équipe et une grosse caméra pour juste prendre deux-trois témoignages et repartir. Non, j'ai vraiment partagé leur quotidien, j'ai vécu la guerre avec eux. Et je pense que ça crée une proximité particulière, une relation plus humaine.Vous décrivez une situation un peu absurde. Vous louez une voiture et l'agence vous appelle chaque fois que vous approchez de la ligne de front.Exactement ! Avec un photographe, on avait loué une voiture pour quatre jours, dans la région de Donetsk. Mais bon, petit problème : vous n'êtes pas assuré dans ces zones-là. Et je me disais souvent : si quelque chose arrive à cette Volkswagen T-Roc, il faudra la rembourser, et ce n'est vraiment pas donné ! Chaque fois qu'on s'est trouvé à 20 km de la ligne de front, à portée d'artillerie russe, l'agence de location nous appelait en nous demandant de faire demi-tour. Visiblement, ils suivaient nos déplacements ! En fait, dans le contrat, il n'y avait pas d'interdiction de circuler près du front, mais ils tenaient à nous avertir.Vous expliquez aussi comment les Ukrainiens cherchent une normalité, même en pleine guerre. Ils vont à l'opéra, sachant que la représentation peut être interrompue à tout moment par une alerte aérienne. Ça vous a surpris, cette façon de s'adapter ?Ah oui, ça m'a beaucoup marqué. Je ne pouvais pas imaginer à quel point les gens s'habituent à une situation aussi extrême. Moi, j'ai choisi d'aller en Ukraine, de m'exposer à ce conflit. Personne ne m'y obligeait. Mais les Ukrainiens, eux, n'ont pas le choix. Ils n'avaient aucune expérience de la guerre, et pourtant ils s'y sont adaptés. Leur quotidien s'est ajusté à cette réalité. Des choses qui nous paraîtraient incroyables deviennent banales pour eux. C'était une vraie leçon de voir comment l'humain s'adapte dans des situations très difficiles.Pendant ces huit mois en Ukraine, vous avez rencontré beaucoup de gens. Y a-t-il une personne qui vous a particulièrement marqué ?Oh oui, il y avait beaucoup de rencontres marquantes, mais je pense à Polina, de Zaporijjia. Une jeune femme très engagée depuis le premier jour de la guerre. Avec ses frères et des amis, elle a monté une association de bénévoles pour distribuer de l'aide humanitaire et collecter des dons. Aujourd'hui, elle travaille pour les ambulances et aide à évacuer les soldats blessés du front. Elle sauve des vies, tout en risquant la sienne. Elle va tous les jours près de la ligne de front. Mais ce qui était frappant de voir, c'étaient tous ces gens qui, d'une manière ou d'une autre, s'engageaient pour que leur pays tienne bon. Pour que l'Ukraine ne perde pas cette guerre. Après presque trois ans de guerre, tout le monde est épuisé. Mais les gens font preuve d'une incroyable force, d'une résilience impressionnante. Ils continuent. Ils ne lâchent pas.Vous restez en contact avec ces personnes ?Oui, presque toutes. Souvent, nos conversations commencent par la question : « Est-ce que tout va bien après la dernière attaque de missiles ? ». Par exemple, pendant les fêtes de Noël, environ soixante-dix missiles ont été lancés par la Russie. Certains ont été interceptés, mais c'était une attaque massive, même Le jour de Noël. Certains amis ont dû se mettre à l'abri ne serait-ce que dans leur salle de bain durant les bombardements.Pensez-vous que votre livre offre une perspective différente de celle transmise par les médias ?J'espère que oui. Les meilleures conversations n'ont pas lieu immédiatement. Elles viennent au deuxième ou troisième jour, lorsque vous êtes vraiment intégré dans le quotidien des gens. J'ai voulu montrer la vie des gens ordinaires, mettre en avant le côté humain, pas seulement décrire la vie des soldats ou les stratégies militaires.Quel impact cette guerre a-t-elle sur la société ukrainienne ?Il est énorme. Beaucoup parlent d'années « volées ». La priorité est de survivre, ne pas devenir fous. Ils n'ont pas le temps ni l'esprit pour se projeter dans l'avenir. Les problèmes de santé, qu'ils soient physiques ou psychologiques, sont omniprésents, on parle beaucoup de symptômes post-traumatiques. J'ai moi-même eu des sirènes fantômes, dans la tête. Après mon retour, chaque bruit me rappelait une alerte aérienne. Mais moi, je n'ai passé que huit mois en Ukraine. Donc, imaginez celles et ceux qui y vivent et qui subissent des bombardements au quotidien.Avez-vous le sentiment que les Ukrainiens montrent des signes de lassitude face à cette guerre ?Oui, bien sûr. Beaucoup sont épuisés. Mais la majorité veut continuer à se battre, car ils savent qu'un cessez-le-feu temporaire ne signifie pas la fin du conflit. Ils veulent éviter qu'une armée russe renforcée ne revienne dans quelques années. Et ils sont bien conscients du fait ce que cela signifierait de vivre sous occupation russe.En quoi ce voyage a-t-il été différent des autres pour vous ? C'est sans doute le voyage le plus extrême et le plus dangereux que j'aie jamais fait. C'est aussi celui qui m'a le plus marqué, tout simplement, parce que ma position sur l'Ukraine est très claire. Je pense que toute personne dans le monde ayant fait ce type de voyage serait parfaitement consciente qu'il n'est plus possible de revenir à une situation normale avec la Russie d'aujourd'hui. Il ne faut pas recommencer à faire du commerce avec la Russie, à lui acheter du gaz et du pétrole à grande échelle, comme certains partis en Allemagne le souhaitent.Quand on vit une situation de guerre de près, on saisit pleinement l'injustice et la brutalité de ce conflit, d'une manière qu'aucun reportage ou documentaire télévisé ne pourrait transmettre. C'est ce qui m'a le plus marqué émotionnellement. On me demande souvent quel sera mon prochain projet de livre. Pour l'instant, je ne peux ni décider ni même y penser, car le sort de l'Ukraine continue de me bouleverser.Couchsurfing in der Ukraine : Meine Reise durch ein Land im Krieg (Couchsurging en Ukraine. Mon voyage dans un pays en guerre) est publié aux éditions Malik.Le livre précédent de Stephan Orth sur le couchsurfing en Iran a été traduit en français et a été publié aux éditions Payot sous le nom de Derrière les portes closes. Mes aventures en Iran.
durée : 00:11:20 - L'invité de 7h50 - par : Helene Fily - L'explorateur Eliott Schonfeld publie "Alaska, sur la piste de Telaquana" aux éditions Payot. - invités : Eliott Schonfeld - Eliott Schonfeld : Plus jeune membre de la société des explorateurs français
durée : 00:11:20 - L'invité de 7h50 - par : Helene Fily - L'explorateur Eliott Schonfeld publie "Alaska, sur la piste de Telaquana" aux éditions Payot. - invités : Eliott Schonfeld - Eliott Schonfeld : Plus jeune membre de la société des explorateurs français
Pendant les fêtes, "L'Heure du Monde" vous propose de redécouvrir ses meilleurs épisodes. Rendez-vous en 2025 et prenez soin de vous
Après plus de trois mois d'un procès hors norme, le verdict a été annoncé ce jeudi dans l'affaire des viols de Mazan. Les 51 accusés ont tous été condamnés. La peine la plus lourde a été prononcée à l'encontre de Dominique Pelicot qui écope de 20 ans de prison pour avoir drogué pendant plusieurs années son épouse Gisèle Pelicot et l'avoir livré sexuellement à des inconnus rencontrés sur internet.Quels sont les enseignements de ce procès ? L'onde de choc générée peut-elle permettre de mieux lutter contre les violences sexuelles et faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes ? Pour en débattreIsabelle Rome, ambassadrice pour les droits de l'homme, ancienne ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommesViolaine De Filippis Abate, avocate et co-fondatrice du collectif Action juridique féministe, porte-parole d'Osez le féminisme, autrice de l'ouvrage Classées sans suites. Les femmes victimes de violence face à la justice, aux éditions Payot.Sébastien Garcin, cofondateur de la startup YZR mais aussi un ardeur défenseur de l'égalité, co fondateur du collectif Men at Work qui conçoit des outils pour mobiliser les hommes en tant qu'allié, auteur de la newsletter Héraclès, des astuces pour devenir un bon allié
Thune podcast s'enrichit d'un nouvel épisode ! Chaque mois, nous (Anna et Laurence) passerons en revue quelques produits culturels "Thune compatibles" qui nous ont marqué.En décembre, nous décryptons donc le film documentaire Au boulot ! de François Ruffin et nous ne sommes pas vraiment d'accord (quoique) sur le documentaire Buy now : ces marques qui nous manipulent sur Netflix. Puis, nous discutons de Qui travaille vraiment ? (éditions Payot), le nouveau livre de Denis Colombi, que nous avons déjà interviewé (épisode 69). Enfin, petit bonus sur l'exposition Tina Barney eu Jeu de Paume à Paris.De quoi étoffer ou conserver votre capital... culturel bien sûr. Bonne écoute.Une émission animée par Anna Borrel & Laurence Vély, montée par Bastien Bironneau sur une musique originale de Frédéric Fortuny. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faut-il encore voyager ? Comment voyager autrement ? Quels sont les méfaits environnementaux, sociaux ou culturels du tourisme ? Analyse critique d'une culture hyper-valorisée dans nos sociétés contemporaines mais qui peut s'avérer dévorante… Ces dernières années, le tourisme international a connu une croissance exponentielle, même après la crise sanitaire et en dépit de la crise climatique, suscitant des conflictualités nouvelles, liées notamment au surtourisme. De Barcelone -16 millions de visiteurs en 2023- à Athènes en passant par Venise -30 millions de touristes chaque année-, des manifestations se sont multipliées pour dénoncer la pression immobilière, l'inflation et les nuisances environnementales que génère, à l'heure de l'Anthropocène, le tourisme. Dans son dernier essai «Dévorer le monde» paru en France, l'anthropologue française et militante écologiste Aude Vidal s'inscrit dans la lignée de ces mouvements et nous invite à réfléchir collectivement et individuellement sur la place qu'a fini par occuper le voyage dans les imaginaires et les modes de vie occidentaux : entre mobilité frénétique, inconscience entretenue et envie de se distinguer socialement. Car voyager pour ses loisirs, qui plus est à l'autre bout du monde, demeure un privilège. 80% de la population mondiale n'a ainsi jamais pris l'avion et seulement 1% de la population mondiale concentre 50% des émissions du secteur aérien. Mais Aude Vidal, qui s'avoue elle-même grande voyageuse, interroge surtout l'industrie touristique qui pèse lourd dans l'économie mondiale et le PIB de nombreux pays ; une industrie «du surplus, qui privilégie les désirs des uns aux dépens des besoins des autres» et qui, tel un ogre, présiderait en quelque sorte, à la table d'un grand banquet où la planète et ses ressources seraient au menu.Plus que d'émettre des solutions, des aménagements concrets contre le surtourisme, l'anthropologue s'attache plutôt à repolitiser un champ - le voyage- perçu, voulu comme une parenthèse déréalisée, loin du travail et des tracas du quotidien, pour ceux qui ont la chance et les moyens de partir. Ce faisant, elle dénonce le capitalisme à l'œuvre dans ces dynamiques touristiques et les inégalités croissantes qu'il produit, partout dans le monde.Avec Aude Vidal, anthropologue française et autrice de « Dévorer le monde ». À lire :- «Dévorer le monde. Voyage, capitalisme et domination». Aude Vidal. Éditions Payot. 2024- «Égologie: écologie, individualisme et course au bonheur». Aude Vidal. Éditions Le monde à l'envers. 2017- «La vraie vie est ici. Voyager encore?» Rodolphe Christin. Éditions Écosociété. 2020 - «Désastres touristiques». Henri Mora. Éditions L'échappée. 2022- «Habiter une ville touristique». Collectif Droit à la ville Douarnenez. Éditions du commun. 2023- Le blog d'écologie politique d'Aude Vidal. À voir :- Mayapolis, un documentaire de Renaud Lariagon sur le tourisme et l'expansion urbaine dans la péninsule du Yucatan, recommandé par Aude Vida. Disponible en ligne.
Café ? thé ? chocolat ? avec un peu de sucre ? Un coup d'œil à nos petits déjeuners et à nos tasses de boissons chaudes, et c'est une autre histoire du monde que l'on découvre. Choisissez votre préféré : Thé, café, chocolat ? Des produits exotiques découverts au Mexique, en Éthiopie, au Yémen, en Asie que les Européens ne pouvaient cultiver au Nord, et auquel pourtant ils avaient pris goût. Plus ancienne encore : la découverte de la canne à sucre, « ce roseau qui donne du miel sans le recours des abeilles », dont la valeur dépasse celle de l'or au XVè siècle.Ce petit déjeuner s'avère pionnier de l'industrie agroalimentaire, aux sources mêmes de la colonisation et de la mondialisation.Avec Christian Grataloup, géo-historien, professeur émérite, auteur de « Le monde dans nos tasses, une étonnante histoire du petit déjeuner », publié aux éditions Payot.Le sucre est l'élément de base sur lequel sera construit le modèle de la plantation, et donc le recours aux esclaves.Thomas Clouet est animateur TV et cuisinier. Il publie « Petit déjeuner, tout un monde en 150 recettes », aux éditions Flammarion. Curieux, Thomas Clouet s'est passionné pour le sujet et s'est laissé presque surprendre par la richesse de ce repas auquel la littérature culinaire prête généralement peu d'attention.Au micro de Catherine Fruchon-Toussaint, de RFI, qui aime aussi les livres de cuisine. Pour suivre Thomas Clouet sur les réseaux. Pour aller plus loin- Robert Fortune. La route du thé et des fleurs. Éditions Payot.- Histoire du sucre, histoire du monde, de James Walvin. Éditions de la Découverte- L'usage du thé, une histoire sensible du monde, de Lucie Azéma. Éditions Flammarion- Quelques adresses où petit déjeuner : le Holy Belly café à Paris, rue Sampaix, Arthurs Nosh à Montréal, Aux bons amis pour un bouillon, des bao, du tofu sucré, ou aux algues à Belleville, Mûre à Paris, Keliba café à Dakar.Côté musique : Oh Bahia, de Dino d'Santiago et Luedji Luna. En imagesRecettes :Issues du livre de Thomas Clouet ; Le petit déjeuner, tout un monde en 150 recettes, aux éditions Flammarion.
Elles sont nombreuses les femmes seules à élever leurs enfants : plus d'un million et demi en France.On les voit peu, on les entend peu, et pour cause : les mère solo sont pressées. Elles ont des courses à faire, des dîners à préparer, des enfants à emmener chez le médecin. Bref, la mère solo est quelquefois (souvent) au bout du rouleauMais dans cet épisode de Thune, on ne va pas uniquement parler de sa charge mentale. Avec Johanna Luyssen, journaliste et autrice de l'essai “Mères solo, le combat invisible” (éditions Payot) on va surtout essayer de comprendre ce qui pêche dans le système et pourquoi chez les mères, "célibataire" rime trop fréquemment avec "précaire".Crédit photo ©Marie Rouge.Si vous le pouvez, merci de soutenir Thune sur Tipeee. Pour que le projet continue, en toute indépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un jour, j'ai dû interrompre ma grossesse J'ai 36 ans. Je suis enceinte. Je vais donner la vie. Suite à la première échographie, je suis forcée d'interrompre ma grossesse à cause d'une anomalie fœtale grave. Je vais donner la mort. J'ai été enceinte pendant 3 mois. C'est l'histoire d'une maternité avortée. D'un amour empêché. C'est l'histoire d'une disparition. D'une apparition désincarnée. De quelque chose qui apparaît en mourant. Pour rompre ce silence, j'ai mené mon enquête. En retraçant mon histoire avec le « presque père », Gianni. En interrogeant d'autres femmes ayant vécu des pertes similaires. J'ai également rencontré des spécialistes afin d'éclairer les zones d'ombre qui entourent la perte d'un enfant. Non seulement pour moi, mais aussi pour toutes les femmes. Car c'est avant tout une histoire de femmes. Une expérience passée sous silence. Un tabou qui fait l'objet de préjugés. Une absence de mots. Un vide dévastateur. De ce vide est né le désir d'écrire. Pour rendre visible aussi tous les aspects corporels et émotionnels partagés par des milliers de femmes lors du deuil périnatal. Pour partager avec d'autres les textes féministes qui m'ont aidée à traverser l'impensable. Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du Ministère de la Culture. Réalisatrice de documentaires et créatrice sonore, Laure Chatrefou signe des récits intimes pour ARTE Radio, dont Maman, sa femme et moi et L'amour, les hommes et moi. Elle réalise aussi des installations immersives, des films documentaires ou des créations sonores mettant en lumière des pratiques culturelles locales, comme le Debaa de Mayotte, le Fon ker de La Réunion ou les touloulous de Guyane. Ses œuvres sont exposées en France et à l'international, du Mucem à Marseille au Musée d'art moderne de Rabat. Elle collabore également avec le Centre Pompidou et le musée d'arts de Nantes pour la création de podcasts. AvecCaroline Reniche, sage-femme ;Diane de Wailly, psychologue spécialisée dans le diagnostic anténatal et l'accompagnement de femmes et de couples endeuillés ;Lisa Carayon, maîtresse de conférences en droit à l'université Paris spécialiste en droit de la santé, de la famille et des migrations ;Mathilde Lemiesle, autrice et illustratrice de « Mes presques riens » ;Anne Sophie Giraud, chercheuse en anthropologie de la personne, du corps et la parenté. LecturesLudmilla Dabo, Anna Holveck, Perrine Kervran, Agathe Rémi, Sabine Zovighian, Antoine Bault, Chloé Assous-Plunian et Anne Guillou. TémoignagesGianni Fileccia, Alice, Lucie, Axelle, Sophie, Céline, Marine et Cécile. RemerciementsÀ toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu'on n'entend pas.À Judith Aquien, autrice de Trois mois sous silence, le tabou de la condition des femmes en début de grossesse (Éditions Payot) ; Emmanuelle Berthiaud, historienne du genre, de l'enfance et de la médecine, autrice de Enceinte. Une histoire de la grossesse entre art et société (Éditions de la Martinière) ; Marc Dupont, Directeur d'hôpital à l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) ; Maud Trichet, intervenante en santé sexuelle au planning familial de Nantes ; Félicia Joinau-Zoulovits, Cheffe de service en gynécologie-obstétrique - Hôpital Le Raincy à Montefermeil ; Myriam Gervais, maitresse de cérémonie au crématorium du Père-Lachaise et l'équipe Père-Lachaise ; Sophie Louÿs , sage-femme.À Gianni Fileccia, ma fille Thelma Chatrefou-Fileccia, Sophie et son mari, Justine Weisz, Anne Guillou, Anne-Céline Genevois, Hoang Ngyuen Le, Clarice Guimaraes, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Mathilde Guermonprez.Pour tous les précieux conseils, remerciements à Perrine Kervran, Arnaud Forest, Silvain Gire et Chloé Assous-Plunian. Pour aller plus loinLe corps des femmes, Camille Froidevaux Metterie, 2018 ;L'horreur d'un pareil amour, Marguerite Duras, 1976 ;Attendre un enfant après une interruption médicale de grossesse, Diane de Wailly, 2018 ;Trois mois sous silence, Judith Aquien, 2021 ;Enceinte, une histoire de la grossesse, Emmanuelle Berthiaud, 2013 ;Mes presque riens, Mathilde Lemiesle, 2021 (Instagram) ;Lettres à Madame Hanska, Honoré de Balzac, 1846-1850."Mon corps, mes droits ! L'avortement menacé ?", in Penser les droits reproductifs comme un tout : avortement, contraception et accouchement sous X en droit français, Lisa Carayon, 2019. Prise de son, montage : Laure Chatrefou - Texte et voix : Laure Chatrefou - Enregistrements : 2023-2024 - Réalisation, mixage et musique originale : Arnaud Forest - Musique originale et violoncelle : Cécile Lacharme - Musique additionnelle : “Thoughts on Wings” de Timothée Couteau - Illustration : Mathilde Lemiesle - Extrait de film : "Annie Colère" de Blandine Lenoir (2022) - Production : ARTE Radio
Un jour, j'ai dû interrompre ma grossesse J’ai 36 ans. Je suis enceinte. Je vais donner la vie. Suite à la première échographie, je suis forcée d’interrompre ma grossesse à cause d'une anomalie fœtale grave. Je vais donner la mort. J’ai été enceinte pendant 3 mois. C’est l’histoire d’une maternité avortée. D’un amour empêché. C’est l’histoire d’une disparition. D’une apparition désincarnée. De quelque chose qui apparaît en mourant.Pour rompre ce silence, j'ai mené mon enquête. En retraçant mon histoire avec le « presque père », Gianni. En interrogeant d'autres femmes ayant vécu des pertes similaires. J'ai également rencontré des spécialistes afin d'éclairer les zones d'ombre qui entourent la perte d'un enfant. Non seulement pour moi, mais aussi pour toutes les femmes.Car c’est avant tout une histoire de femmes. Une expérience passée sous silence. Un tabou qui fait l’objet de préjugés. Une absence de mots. Un vide dévastateur. De ce vide est né le désir d’écrire. Pour rendre visible aussi tous les aspects corporels et émotionnels partagés par des milliers de femmes lors du deuil périnatal. Pour partager avec d’autres les textes féministes qui m’ont aidée à traverser l’impensable. Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du Ministère de la Culture.Réalisatrice de documentaires et créatrice sonore, Laure Chatrefou signe des récits intimes pour ARTE Radio, dont Maman, sa femme et moi et L’amour, les hommes et moi. Elle réalise aussi des installations immersives, des films documentaires ou des créations sonores mettant en lumière des pratiques culturelles locales, comme le Debaa de Mayotte, le Fon ker de La Réunion ou les touloulous de Guyane. Ses œuvres sont exposées en France et à l'international, du Mucem à Marseille au Musée d’art moderne de Rabat. Elle collabore également avec le Centre Pompidou et le musée d’arts de Nantes pour la création de podcasts. AvecCaroline Reniche, sage-femme ;Diane de Wailly, psychologue spécialisée dans le diagnostic anténatal et l’accompagnement de femmes et de couples endeuillés ;Lisa Carayon, maîtresse de conférences en droit à l'université Paris spécialiste en droit de la santé, de la famille et des migrations ;Mathilde Lemiesle, autrice et illustratrice de « Mes presques riens » ;Anne Sophie Giraud, chercheuse en anthropologie de la personne, du corps et la parenté.LecturesLudmilla Dabo, Anna Holveck, Perrine Kervran, Agathe Rémi, Sabine Zovighian, Antoine Bault, Chloé Assous-Plunian et Anne Guillou.TémoignagesGianni Fileccia, Alice, Lucie, Axelle, Sophie, Céline, Marine et Cécile.RemerciementsÀ toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu’on n’entend pas.À Judith Aquien, autrice de Trois mois sous silence, le tabou de la condition des femmes en début de grossesse (Éditions Payot) ; Emmanuelle Berthiaud, historienne du genre, de l'enfance et de la médecine, autrice de Enceinte. Une histoire de la grossesse entre art et société (Éditions de la Martinière) ; Marc Dupont, Directeur d’hôpital à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) ; Maud Trichet, intervenante en santé sexuelle au planning familial de Nantes ; Félicia Joinau-Zoulovits, Cheffe de service en gynécologie-obstétrique - Hôpital Le Raincy à Montefermeil ; Myriam Gervais, maitresse de cérémonie au crématorium du Père-Lachaise et l’équipe Père-Lachaise ; Sophie Louÿs , sage-femme.À Gianni Fileccia, ma fille Thelma Chatrefou-Fileccia, Sophie et son mari, Justine Weisz, Anne Guillou, Anne-Céline Genevois, Hoang Ngyuen Le, Clarice Guimaraes, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Mathilde Guermonprez.Pour tous les précieux conseils, remerciements à Perrine Kervran, Arnaud Forest, Silvain Gire et Chloé Assous-Plunian.Pour aller plus loinLe corps des femmes, Camille Froidevaux Metterie, 2018 ;L’horreur d’un pareil amour, Marguerite Duras, 1976 ;Attendre un enfant après une interruption médicale de grossesse, Diane de Wailly, 2018 ;Trois mois sous silence, Judith Aquien, 2021 ;Enceinte, une histoire de la grossesse, Emmanuelle Berthiaud, 2013 ;Mes presque riens, Mathilde Lemiesle, 2021 (Instagram) ;Lettres à Madame Hanska, Honoré de Balzac, 1846-1850."Mon corps, mes droits ! L'avortement menacé ?", in Penser les droits reproductifs comme un tout : avortement, contraception et accouchement sous X en droit français, Lisa Carayon, 2019. Prise de son, montage Laure Chatrefou Texte et voix Laure Chatrefou Enregistrements 2023-2024 Réalisation, mixage et musique originale Arnaud Forest Musique originale et violoncelle Cécile Lacharme Musique additionnelle “Thoughts on Wings” de Timothée Couteau Illustration Mathilde Lemiesle Extrait de film "Annie Colère" de Blandine Lenoir (2022) Production ARTE Radio
durée : 00:49:52 - La 20e heure - par : Eva Bester - Dans son nouveau roman "Le rêve du jaguar" chez Payot & Rivages, l'écrivain Miguel Bonnefoy déploie des trésors d'inventivité pour entremêler les destins de ses personnages et l'histoire du Venezuela qui se crée sous leurs pas. Un safari familial teinté d'un peu de magie et d'un brin de mythologie. - réalisé par : Lola COSTANTINI
durée : 00:59:21 - Toute une vie - par : Vinciane Moeschler - Journaliste, photographe et écrivain suisse, Annemarie Schwarzenbach est devenue une icône. Dans l'Europe déchirée des années trente orchestrée par l'Allemagne nazie, elle lutte aux côtés des "enfants terribles" de Thomas Mann. Sa vie est fulgurante, son destin tragique. - invités : Daniel Girardin Historien de l'art et ancien conservateur du Musée la photographe de l'Elysée, à Lausanne.; Dominique Grente Germaniste, traductrice littéraire et auteur de la biographie Annemarie Schwarzenbach ou le mal d'Europe (2004), éditions Payot.; Anne Bisang Directrice artistique du Théâtre populaire romand (TPR) et metteur en scène de "Sils-Kaboul", adapté des textes d'Ella Maillart et d'Annemarie Schwarzenbach.; Véronique Aubouy Performeuse et réalisatrice de Je suis Annemarie Schwarzenbach (2014), essai documentaire/fiction, 86 mn.; Nicole Le Bris Normalienne et agrégée de lettres classiques. Elle a collaboré entre autres aux éditions bilingues de Rives du Congo et des Quarante Colonnes du souvenir d'Annemarie Schwarzenbach.