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Evénements Séminaire SFGP- 5 novembre : séminaire organisé par la Société Française du Génie des Procédés : Génie des procédés & Machines quantiques. https://www.sfgp.asso.fr/events/genie-des-procedes-machines-quantiques/Etat de l'art du calcul quantique par Olivier https://www.oezratty.net/Files/Conferences/Olivier%20Ezratty%20Informatique%20Quantique%20SFGP%20Nov2025.pdf Journée Minalogic sur la photonique quantique- Minalogic Innovation Talks – Photonique pour le quantique avait lieu à Lyon le 18 novembre et regroupait de nombreux acteurs de la photonique couvrant les capteurs quantiques, les communications quantiques et le calcul quantique. https://www.minalogic.com/evenements/minalogic-innovation-talks-photonique-pour-le-quantique/OVHcloud SummitAnnonce de la Quantum Platform avec accès à la QPU Pasqal Orion beta en pay as you go à la seconde et de Nvidia CUDA-Q au format notebook https://summit.ovhcloud.com/en/ Adopt AIAnnonce de la disponibilité de Merlin de Quandela chez OVHcloudhttps://adoptai.artefact.com/session/f83102e1-2abb-f011-8194-6045bd90aa7b/hybrid-ai-quantum-computing-the-next-cloud-revolution Symposium France Singapourchez Bpifrance à Paris les 25 et 26 novembre https://french-singaporean-quantum-symposium.com/. 2 journées coorganisées par le laboratoire CNRS Majulab de Singapour et Quantonation. A venir · QUEST-IS début du 1ier au 4 décembre 2025 (inscriptions). Avec les keynotes d'Alain Aspect, Pierre Rouchon, Djeylan Aktas, etc.https://conference-questis.org/· TQCI Teratechttps://conference-questis.org/quest-is-2025/program/tqci-seminar/· Q2B Santa Clara la seconde semaine de décembre. https://q2b.qcware.com/conference/2025-silicon-valleyActus France Avancements sur la QKD à Nice avec des travaux intéressants de l'équipe de Sébastien Tanzilli du laboratoire InPhyNi qui a opéré un réseau de QKD sur 100 km et jusqu'à une station de base permettant par la suite d'établir des communications satellite.Deployed quantum key distribution network: further, longer and more users by Nathan Lecaron, Yoann Pelet, Sébastien Tanzilli, and Olivier Alibart, arXiv, November 2025 (8 pages). Acquisition de Qperfect par BTQLe 11 novembre 2025, la société canado-taïwanaise BTQ faisait l'acquisition complète de la startup française QPerfect. https://thequantuminsider.com/2025/11/10/btq-exercises-option-to-acquire-qperfect/ Quandela annonçaient un partenariat avec Nvidia sur la simulation de leurs qubits et inauguraient Lucy au TGCC, en compagnie de celle de l'ordinateur quantique de Pasqal. Lucy est un ordinateur quantique supportant 12 qubits.https://www.quandela.com/resources/blog/quandela-and-nvidia-accelerate-spin-photon-simulation/ Partenariat SEALSQ et Quoblyhttps://quobly.io/news/quobly-and-sealsq-announce-a-collaboration-to-advance-secure-and-scalable-quantum-technologies/ Quantum Foundations Une émission intéressante sur les quantum foundations sur France Culture avec Shane Manfield et Hypolyte Dourdent. Et puis une intervention de Philippe Grangier qui présentait sa vision dans le cycle de conférences organisé par Hervé Zwirn à l'Académie des Science, autour de l'ontologie CSM (contexte-systèmes-modalités).https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/metaphysique-la-quantique-change-sa-physique-d-epaule-4657891 Actus à l'International Quantinuum lançait Helios, un ordinateur quantique de 98 qubits à base d'ions piégés. Helios: A 98-qubit trapped-ion quantum computer by Anthony Ransford, M.S. Allman et al, arXiv, November 2025 (25 pages).https://arxiv.org/abs/2511.05465Quantinuum Helios advances by Olivier Ezratty, novembre 2025.https://www.oezratty.net/wordpress/2025/quantinuum-helios-advances/ IBMLors de leur conférence développeur du 12 novembre 2025, IBM a fait quelques annonces confirmant celles de juin 2025, notamment autour du processeur Night Hawk qui va succéder à Heron, avec 120 qubits et une connectivité améliorée de 4+2 : 4 pour les qubits voisins et 2 pour des qubits distants, cette connectique servant à la mise en œuvre des codes de correction d'erreur non locaux de type qLDPC (gross code).https://www.ibm.com/quantum/blog/networked-quantum-computershttps://www.linkedin.com/posts/jay-gambetta-a274753a_qdc25-activity-7394551922256486400-wj7q Lancement de la Quantum Scaling AllianceQolab et HPE
La France légifère contre les ingérences face aux cyberattaques et aux campagnes de désinformation, cette nouvelle « guerre froide ». Ces menaces proviennent principalement de la Russie, de la Chine. On a souvent entendu des critiques à l”encontre de pays qui obligent les ONG à s’enregistrer. Cette inscription permet ensuite aux pays concernés de mener des actions contre les personnes engagées dans ces ONG. Obliger une personne à déclarer son activité est à la base un démarche totalitaire. soit l’activité est licite , soit elle le l’est pas et la loi est déjà la pour agir. Le texte de loi n° 2024-850 du 25 juillet 2024, visant à prévenir les ingérences étrangères, constitue une réponse majeure à ce défi. Ce texte entre en application en Octobre 2025. C’est la HAPV qui se voit charger de sa mise en oeuvre. Le rôle de la HAPV contre l’influence étrangère La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) est une agence de l’Etat. Elle exerce un contrôle étendu et spécifique sur les personnes physiques ou morales tenues de déclarer leurs activités d’influence pour le compte d’un mandant étranger, afin d’assurer la transparence et de prévenir les ingérences. Le nom est un peu trompeur. la HAPV n’est pas là pour garantir aux citoyens une transparence politique et économique. Elle est là pour protéger l’Etat. Le contrôle exercé par la HATVP se déploie à travers plusieurs outils et procédures coercitives dpécifiques. La mission principale de la HATVP est de s'assurer du respect des obligations prévues par la loi. Ce contrôle porte sur : Le respect des obligations déclaratives, notamment la complétude et l'exactitude des informations communiquées. Le respect des règles déontologiques qui imposent, par exemple, de déclarer son identité et les intérêts représentés lors des communications, et de s’abstenir de proposer des avantages d'une valeur significative aux responsables publics. Procédures d’Enquête et de Vérification La Haute Autorité dispose de plusieurs pouvoirs pour vérifier l'information et obtenir la conformité : La HATVP peut agir à son initiative ou à la suite d'un signalement. S’il existe des raisons sérieuses de penser qu'une personne est soumise à l'obligation de déclaration, la Haute Autorité peut la mettre en demeure de lui communiquer, dans un délai d'un mois, toute information ou tout document nécessaire à l'exercice de sa mission. La HATVP peut également demander aux responsables publics contactés (membres du Gouvernement, parlementaires, élus locaux, etc.) de lui communiquer la liste des personnes tenues de déclarer qui sont entrées en communication avec eux. Perquisition Administrative La HATVP dispose d’un pouvoir de vérification sur place dans les locaux professionnels des déclarants. Cette vérification nécessite l’autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Paris. Les vérifications sont menées en présence d'un officier de police judiciaire. Les agents de la HATVP peuvent exiger la communication et obtenir ou prendre copie de tous documents professionnels de toute nature. Avis Consultatif La HATVP peut être saisie par les responsables publics pour obtenir un avis sur la qualification d'une activité, afin de savoir si une personne physique ou morale est soumise à l’obligation de déclaration. Sanctions en Cas de Manquement Si la HATVP constate un manquement aux obligations déclaratives ou déontologiques, elle applique une gradation des mesures : Mise en Demeure (Formal Notice) Elle adresse au déclarant, après l’avoir invité à présenter ses observations, une mise en demeure de respecter ses obligations. Cette mise en demeure peut être rendue publique. Sanctions Pénales Le non-respect de l’obligation de communication des informations à la HATVP (de sa propre initiative ou à sa demande) est puni par des sanctions pénales spécifiques : Pour les personnes physiques : trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Pour les personnes morales : 225 000 euros d'amende, ainsi que d’autres peines comme l'interdiction d'émettre des chèques, la confiscation, l’affichage public de la peine, ou l’interdiction de recevoir toute aide publique pendant cinq ans ou plus. Ce dispositif de contrôle permet à la HATVP de jouer un rôle central, non seulement en gérant le répertoire numérique, mais aussi en assurant l’intégrité des informations et en appliquant des mesures coercitives pour garantir que les actions d’influence étrangère, considérées comme légitimes, soient menées dans la transparence requise par la loi. Cette autorité c’est une police politique avec un habillage déontologique. L’influence étrangère n’est pas (toujours) de l’ingérence Contrairement à une idée largement répandue, la loi n’a pas pour objectif d’interdire toute forme d’influence étrangère sur le sol français. Le législateur reconnaît au contraire que les stratégies d’influence sont une « composante légitime des relations internationales ». C’est ce type de texte qui me fait toujours dire que la loi met le loup dans bergerie dès sont premier article. En fait c’est autorisé sauf quand on va décider que c’est interdit. L’objectif principal n’est donc pas la prohibition, mais la clarification. En obligeant les acteurs agissant pour le compte de puissances étrangères à déclarer leurs actions, la loi vise à rendre ces activités transparentes. Cette transparence doit permettre de mieux distinguer l’influence légitime, qui promeut des intérêts, de l’ingérence illégale, qui, elle, « a pour objectif de déstabiliser les institutions d'un État et porter atteinte à l'intégrité de ses intérêts nationaux ». Le mot d’ordre est donc la transparence, pas l’interdiction. C’est assez troublant de mettre en place des listes. Liste d’influenceur légaux par rapport à des influenceurs illégaux. Quelle est la limite entre le jeu démocratique et le totalitarisme. Pensez-vous vraiment qu’une personne qui sait qu’elle agit contre la loi va venir s’inscrire sur la liste ? Cela permet surtout au besoin de faire condamner une personne pour ne pas avoir été sur la liste. L’Europe n’est pas considérée comme “étrangère” La définition du « mandant étranger » est au cœur du dispositif. La loi le définit de manière très précise : il s'agit d'une puissance hors Union européenne, d'une entreprise qu'elle contrôle ou finance majoritairement, ou encore d'un parti politique étranger non européen. Par conséquent, les actions d’influence menées pour le compte d’un État membre de l’Union européenne ne sont pas soumises à cette nouvelle obligation de déclaration. Cette distinction est fondamentale : elle ancre le dispositif dans une logique où l’Union européenne n’est pas un espace étranger mais un projet d’intégration politique fondé sur des valeurs démocratiques et un marché unique. Le législateur considère ainsi que les influences intra-européennes relèvent d’un jeu d’échanges légitime, à l’inverse des manœuvres de déstabilisation stratégique que la loi cherche à contrer de la part d’acteurs étatiques externes. Quelle périmètre pour ce texte Lorsqu’on pense à l’influence étrangère, on imagine souvent des actions visant les ministres, les parlementaires ou l’Élysée. La nouvelle loi voit beaucoup plus large et étend la notion de « responsable public » à un périmètre étonnamment vaste. Sont notamment concernés par les actions d’influence à déclarer : • Les maires des communes de plus de 20 000 habitants et les présidents d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). • Les anciens présidents de la République, anciens membres du Gouvernement, anciens députés et anciens sénateurs, pendant une période de cinq ans après la fin de leurs fonctions. • Les candidats déclarés aux élections présidentielles, législatives, sénatoriales ou européennes. • Les dirigeants d’un parti ou d’un groupement politique. Cette vision large est une reconnaissance du fait que l’influence ne s’exerce pas uniquement dans les ministères parisiens. Des décisions cruciales en matière d’urbanisme, de marchés publics ou d’infrastructures se prennent au niveau local, et le parcours d’un responsable politique, avant et après son mandat national, constitue une fenêtre d’opportunité pour les acteurs étrangers. Le débat sur la méthode Si l’objectif de transparence est largement partagé et souhaitable, la méthode choisie par le gouvernement est loin de faire l’unanimité. L’association Transparency International France a vivement critiqué la création d’un second répertoire dédié à l’influence étrangère, distinct du registre des lobbyistes déjà existant depuis la loi « Sapin 2 » de 2016. L’argument central de l’ONG est que cette démarche est redondante. En effet, le répertoire Sapin 2, conçu pour être universel, « inclut déjà en partie les influences étrangères », et la HATVP elle-même avait clarifié que les entités étrangères devaient s’y déclarer. L’ONG craint que ce choix n’ajoute de la complexité, n’affaiblisse le dispositif existant et ne soit finalement qu’une mesure « cosmétique ». La véritable lutte contre les ingérences appartient aux services répressifs et aux services de renseignement, pas à un dispositif de transparence géré par la HATVP. Les vrais espions ne s’inscriront jamais Ce point de vue est partagé par plusieurs analystes qui soulignent les limites inhérentes à un tel dispositif. Les acteurs menant des opérations d’ingérence clandestines, malveillantes et illégales ne se déclareront évidemment jamais sur un registre public géré par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). La loi permettra donc surtout d’établir une « cartographie officielle des réseaux d'influence étrangère » légitimes ou semi-légitimes en France. C’est un outil de connaissance qui sera largement faussé. Il ne faut pas s’attendre à y voir apparaître les agents des opérations les plus hostiles. Bien entendu, on peut douter que les ingérences étrangères les plus dangereuses se fassent dans la lumière. C’est évident. Une loi incantation La loi visant à prévenir les influences étrangères ou ingérences ne marque pas une étape importante pour la démocratie française. En choisissant l’argument de la transparence la voie de la transparence, elle prétend offrir aux citoyens et aux pouvoirs publics un nouvel outil pour mieux comprendre qui cherche à influencer la décision publique et pour quels intérêts. Cependant, ses limites sont claires : elle n’empêchera pas les actions clandestines et fait l’objet de débats légitimes sur sa méthode. Coté transparence quand on voit que l’on ne peut pas accéder aux dépenses d’in élu, on a déjà beaucoup à faire. Sources Proposition loi transparency international HAPV dispositif juridique entre en vigueur L’Etat français est-il souverain pour comprendre les enjeux de la souverainetéThe post La France légifère contre les ingérences first appeared on XY Magazine.
Le débat Arbre à palabres est consacré cette semaine aux récentes évolutions de la situation politique en Guinée-Bissau et le putsch qui a renversé le mercredi 26 novembre 2025, le président Umaro Sissoco Embaló. Les invités d'Éric Topona abordent aussi dans ce débat les dangers qui guettent la pratique de la démocratie dans plusieurs pays africains.
Pour débuter l'émission de ce jeudi 27 novembre 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent du sujet du jour : "Est-ce à l'Etat de payer votre véhicule électrique ?"
Donald Trump accuse le président vénézuélien, Nicolas Maduro, d'être à la tête d'un narco-Etat. Le président américain le considère comme l'un des responsables des ravages provoqués par le trafic de drogue aux Etats-Unis. De son côté, Nicolas Maduro accuse Donald Trump de vouloir le déloger du pouvoir, pour mettre la main sur les réserves de pétrole du Venezuela. Qui dit vrai ? Une chose est sûre : les moyens déployés par les Etats-Unis aux Caraïbes sont colossaux.Depuis le mois d'août, l'armée américaine ne cesse d'accroître sa force de frappe au large du Venezuala, avec notamment l'arrivée du plus grand navire de guerre au monde, dimanche 16 novembre, le Gerald-R.-Ford. Les opérations américaines dans les Caraïbes ont déjà fait 83 morts lors d'une vingtaine de frappes aériennes sur des bateaux présentés comme utilisés par des narcotrafiquants – sans que les autorités américaines n'aient fourni la moindre preuve étayant ces accusations.Donald Trump renoue-t-il avec l'impérialisme américain en Amérique latine ? Pourrait-il entraîner les Etats-Unis dans une guerre contre le Venezuela ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Marie Delcas, correspondante régionale basée à Bogota, en Colombie, analyse la stratégie du président américain.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une interview réalisée par Reuters de la famille d'un supposé narcotrafiquant, Chad Joseph, le 17 octobre 2025 ; de prises de parole du président américain, Donald Trump, le 15 octobre 2025 et le 23 octobre 2025 ; de prises de parole du président vénézuélien, Nicolas Maduro, le 24 septembre 2025, le 3 octobre 2025 et le 14 novembre 2025.Cet épisode a été publié le 25 novembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'était il y a 20 ans. À l'automne 2005, des révoltes éclataient en Seine-Saint-Denis, avant de s'étendre rapidement à d'autres banlieues françaises. À l'origine de ces soulèvements : la mort de deux adolescents, Zyed Benna (17 ans) et Bouna Traoré (15 ans) à Clichy-sous-Bois. Les deux garçons ont été électrocutés par un transformateur EDF dans lequel ils s'étaient réfugiés, alors qu'ils étaient poursuivis sans raison par la police.Dans cet épisode de Code Source, notre consoeur Gwenaël Bourdon fait le récit de l'événement. Elle était l'une des premières journalistes dépêchée sur place et a elle suivi l'affaire jusqu'au procès. A l'occasion des 20 ans du drame, elle sort un documentaire réalisé avec Marie-Pierre Jaury, « 2005 : Etat d'urgence », qui donne la parole aux familles, proches et acteurs politiques de l'affaire.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Théo Albaric - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : 2005 Etat d'urgence - Episode 1 (France Télévisions) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité: Mathjis Gardenier. Le maintien de lʹordre public relève généralement des forces de police. Toutefois certaines personnes estiment que cette présence est insuffisante ou que la police ne remplit pas pleinement sa mission. Elles sʹorganisent alors en collectifs de surveillance ou de défense: cʹest ce que lʹon appelle le vigilantisme. Un terme qui va des collectifs de voisins vigilants à des organisations beaucoup plus violentes, qui nʹhésitent pas à imposer leur justice en dehors de la loi. Qu'est-ce qui pousse des citoyens ordinaires à consacrer leur temps libre à patrouiller dans leur quartier ou à une frontière? Le vigilantisme se construit-il en réaction à un Etat défaillant? Pour en parler, Tribu reçoit Matthijs Gardenier, sociologue et enseignant à l'université Paul-Valéry de Montpellier. Il signe ce livre "Vigilantisme et idéologie de la sécurité. Des voisins vigilants aux groupes antimigrants", paru aux Éditions Liber.
Le Real Madrid a concédé le nul sur la pelouse d'Elche (2-2) au terme d'un match sans relief de la part des homme de Xabi Alonso. L'entraîneur madrilène est-il dans le dur tactiquement ou est-il trahi par certains de ses joueurs ? Mbappé n'a pas brillé et Vinicius était sur le banc des remplaçants. Etat des lieux du Real Madrid dans le mag du WFC.
L’Etat français est-il toujours souverain, c’est la question que l’on peut se poser pour plusieurs raisons. Souveraineté numérique de la France L’intégration de la France dans l’ensemble européen impose de renoncer à des compétences régaliennes. Le niveau de dette rend la politique française dépendante de ses créanciers. Mais le destin numérique de la France est-il bien protégé. Un rapport récent de la cour des comptes nous éclaire sur ce sujet. L’Etat français est-il toujours souverain On imagine que l’État protège jalousement ses données les plus sensibles, les enfermant dans des forteresses numériques impénétrables. La souveraineté numérique est devenue un mot d’ordre politique, une promesse de contrôle et d’indépendance face aux géants technologiques étrangers. Ceux que l’on nomme les GAFAM. Le paradoxe standard du marché ou souveraineté Il faut garder en tête que les standard du marché sont américains et ensuite Chinois. L’Europe arrive ensuite en ordre dispersé. Sur le plan analytique, il existe une tension concernant la politique numérique française : d’un côté, l’ambition affichée de souveraineté ; de l’autre, le besoin des administrations de disposer d’outils performants, modernes et à un coût maîtrisé. J’ajoute aussi que les agents de l’Etat veulent utiliser des outils qu’ils connaissent car ils ont été formés dessus avec ou en disposent chez eux. Bien souvent, c’est le second impératif qui l’emporte. Le cas le plus notable est celui du nouveau système d’information de ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale, Virtuo, pour lequel le ministère a choisi une solution cloud opérée par une entreprise américaine. Ce choix a été fait en passant outre les recommandations initiales de la doctrine “Cloud au centre”, car aucune offre souveraine ne répondait aux exigences de performance et de coût. Le ministère estime a posteriori que sa décision est conforme à la version finale de la loi SREN, qui a restreint le champ d’application de l’obligation de souveraineté en exigeant non seulement que les données soient sensibles, mais aussi que leur violation présente un risque direct pour l’ordre public. Quand la loi se met elle même une balle dans le pied et fait de la vertu un vice. Circulaire Cloud au centre Revenons sur ce texte important, la circulaire cloud au centre. La doctrine « Cloud au centre » est une orientation édictée par le Premier ministre pour que les administrations privilégient les infrastructures cloud (informatique en nuage) pour leurs nouveaux projets numériques. Le cloud est appelé à devenir l'environnement par défaut de tout nouveau projet informatique de l’État. Cette doctrine est la déclinaison opérationnelle de la Stratégie nationale pour le cloud lancée en mai 2021, qui vise à encourager l’utilisation du cloud tout en assurant l’autonomie de l’État, la maîtrise de ses données et le respect des règles européennes en matière de protection des données à caractère personnel. Version de juillet 2021 : La première version de la circulaire, diffusée en juillet 2021, stipulait que toute application manipulant des données d'une sensibilité particulière, notamment les données personnelles des citoyens français, devait être hébergée sur une infrastructure souveraine. Voir mon article sur ce sujet ici Version de mai 2023 : La doctrine a été mise à jour en mai 2023 (circulaire n° 6404/SG). Cette version a restreint l'obligation de recourir à une offre souveraine, ne l’exigeant que lorsque deux critères sont cumulativement observés : Les données doivent relever de secrets protégés par la loi. Leur violation doit être susceptible « d'engendrer une atteinte à l'ordre public, à la sécurité publique, à la santé et à la vie des personnes, ou à la protection de la propriété intellectuelle ». Voilà comment faire entrer le loup dans la bergerie. Loi SREN : Ces critères cumulatifs ont été élevés au niveau législatif par l’Article 31 de la loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l'espace numérique (dite loi SREN). La restriction du champ d’application de cette obligation visait notamment à consolider la doctrine sur le plan juridique en limitant les risques de recours par des opérateurs étrangers au regard des règles du marché intérieur européen et du principe de non-discrimination de l'OMC. Le Cloud de confiance et SecNumCloud Le concept de « cloud de confiance » remplace la notion initiale de « cloud souverain ». Il repose sur deux solutions jugées équivalentes en termes de sécurité pour les données sensibles : Les clouds internes de l'État (dits du 1er cercle), comme Nubo (opéré par la DGFiP) et Pi (opéré par le ministère de l'Intérieur). Les offres commerciales qualifiées SecNumCloud. La qualification SecNumCloud est un référentiel d'exigences techniques, opérationnelles et juridiques élaboré par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Il garantit le plus haut niveau de sécurité pour les services de l'État et les opérateurs d'importance vitale (OIV). Un apport essentiel de ce référentiel est l’accent mis sur la souveraineté. Il garantit une immunité aux lois non européennes à portée extraterritoriale, telles que le Cloud Act ou le Foreign Intelligence Surveillance Act (Fisa) américain. Cela impose notamment que le siège social du prestataire soit situé dans l'Union européenne et qu’une entité non européenne ne détienne pas, à elle seule, plus de 24 % du capital et des droits de vote du prestataire. Les limites de la mise en œuvre Cloud au centre Malgré l’ambition politique affichée, la mise en œuvre de la doctrine « Cloud au centre » rencontre des difficultés. Bien que la commande publique en services cloud soit passée de 1 M€ en 2020 à 52 M€ en 2024, atteignant 120 M€ au total sur cette période, cela reste très modeste par rapport aux dépenses informatiques annuelles de l'État, de l'ordre de 3 Md€. De plus, le recours aux solutions qualifiées SecNumCloud induit un surcoût par rapport aux offres cloud non qualifiées, estimé entre +25 % et +40 %. Ce point est à challenger car, pour avoir fait le travail de passer tout une entreprise SECNUMCLOUD, cela à pu être fait à ISO cout en partant d’un système déjà Cloud. C’est sur que si on part de On premise, on a ce surcout. Mais on ne compare pas la même solution. Cloud au centre L'échec des clouds internes Face à la domination des géants américains, l’État a tenté de construire ses propres solutions Cloud souverain. Deux clouds interministériels ont ainsi vu le jour : Nubo, porté par le ministère des Finances, et Pi, porté par celui de l’Intérieur. L’ambition était de fournir une alternative sûre et maîtrisée pour les données les plus sensibles. La réalité est cependant bien loin des ambitions affichées. Les chiffres sont sans appel : “la part d'interministériel pour les clouds Pi et Nubo plafonne à 5 %”. En clair, ces solutions sont très peu utilisées en dehors des ministères qui les ont créées. La raison principale ? Un sous-investissement chronique. Le rapport note que Nubo a coûté 55 millions d’euros en neuf ans, une somme modeste au regard des dépenses numériques annuelles de l’État qui s’élèvent à environ 3 milliards d’euros. En conséquence, la gamme de services offerts reste limitée et la tarification est jugée inadaptée. Cet échec à attirer les utilisateurs empêche Nubo et Pi d’atteindre la “taille critique” nécessaire pour justifier de nouveaux investissements, créant ainsi un cercle vicieux de sous-performance et de sous-utilisation qui les rend non compétitifs. Peut être aussi la stratégie n’est pas bonne de vouloir créer son propose cloud plutôt qu’externaliser cela à un hyperscaler souverain qui pourra mutualiser les couts. La souveraineté SECNUMCLOUD un coût : jusqu’à 40 % plus cher Qu’est-ce qu’une solution numérique “vraiment” souveraine ? En France, le plus haut standard est défini par la qualification SecNumCloud, délivrée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Ce label garantit non seulement un très haut niveau de sécurité technique, mais aussi une immunité juridique contre les lois extraterritoriales, comme le fameux Cloud Act américain. Cette loi qui permet aux autorités américaines de contraindre les fournisseurs de services américains à livrer des données, où qu’elles soient stockées dans le monde. Services secnumcloud Cette garantie a un prix. Le rapport de la Cour des comptes met un chiffre précis sur ce coût, une donnée rarement rendue publique : le surcoût d’une infrastructure qualifiée SecNumCloud par rapport à une offre cloud traditionnelle est estimé “entre +25 et +40 %”. De nouveau, je pense que ce montant est un maximum et que en faisant appels à un hyperscaler et en optimisant, on peut le faire à iso cout. Marché public cloud Vos logiciels de bureautiques sont un enjeu stratégique majeur D’un point de vue politique, le débat sur la souveraineté devient le plus tangible lorsqu’il touche aux outils quotidiens des agents publics. Exemple très concret des suites bureautiques pour illustrer ce défi. La dépendance historique de l’administration française à la suite Microsoft Office est devenue un problème stratégique lorsque l’entreprise a commencé à pousser agressivement son offre cloud, Microsoft 365. Face à ce mouvement, la Direction interministérielle du numérique (DINUM) a demandé aux ministères de ne pas y souscrire, afin de protéger la souveraineté des communications électroniques. La réponse de l’État a été pour le moins fragmentée. D’un côté, le ministère de l’Éducation nationale, le plus grand employeur de France, a entrepris de remplacer la suite Office par une solution basée sur un logiciel libre (Collabora Online). De l’autre, la DINUM, l’autorité numérique de l’État, développe sa propre alternative (“La Suite”) en coopération avec l’Allemagne et les Pays-Bas. Cette divergence entre le plus grand ministère et l’autorité interministérielle illustre un manque de stratégie unifiée, même sur un sujet aussi fondamental que l’outil de travail quotidien de ses agents. La France, une voix isolée dans la bataille pour la souveraineté en Europe Le combat pour la souveraineté numérique ne se joue pas seulement à l’échelle nationale. C’est au niveau européen que se dessinent les règles du jeu, et sur ce terrain, la France peine à imposer sa vision exigeante. Le cas du projet de certification européen des services cloud (EUCS) est emblématique. La France a plaidé pour y inclure un niveau de sécurité maximal, inspiré de son propre label SecNumCloud, afin de garantir une immunité totale face aux lois extraterritoriales. La conclusion de la Cour des comptes est sans équivoque : “La démarche de la France est restée jusqu'à présent isolée au sein de l'UE.” Cet isolement n’est pas purement idéologique ; il est alimenté par de dures réalités économiques. Comme le note le rapport, la position de l’Allemagne s’est considérablement assouplie après l’annonce par Amazon Web Services d’un investissement de 7,8 milliards d’euros dans un cloud “souverain” sur son territoire, démontrant comment la puissance d’investissement des géants américains de la tech peut directement influencer la politique européenne. La quête de souveraineté numérique de la France n’est pas une stratégie assez coordonnée. Comme souvent c’est une série de compromis tactiques où la performance prime sur le principe, où les solutions internes échouent à se déployer à l’échelle, et où l’ambition européenne est contrecarrée par la réalité économique. Le parfait exercice des missions de service public peut être garanti sans nécessairement aligner les spécifications des systèmes d'information sur le plus haut niveau technologique dès lors qu'un degré trop élevé de performance à court terme peut constituer un double écueil : par la mise en cause de la souveraineté sur les données et par une dépendance de l'administration vis-à-vis de la politique commerciale d'un éditeur dominant.The post L'Etat français est-il toujours souverain ? first appeared on XY Magazine.
(00:00:34) Le Venezuela est-il un narco-Etat? Derrière l'accusation américaine (00:06:41) L'Espagne face à la mémoire de Franco qui la divise encore
Invités : Franck Allisio, député RN des Bouches du Rhône, candidat à la mairie de MarseilleJean-Baptiste Léon, journaliste et directeur des publications des Contribuables Associés, auteur de Le livre noir de l'argent public. Les secrets d'un Etat en faillite (Hugo Doc, paru le 5/11/2025)Chroniqueurs : Gilles-William Goldnadel, avocatHélène Roué, journaliste politique au JDDAlexandre Malafaye, fondateur du think tank SynopiaGilles Boutin, journaliste en politique économique au FigaroHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : Franck Allisio, député RN des Bouches du Rhône, candidat à la mairie de MarseilleJean-Baptiste Léon, journaliste et directeur des publications des Contribuables Associés, auteur de Le livre noir de l'argent public. Les secrets d'un Etat en faillite (Hugo Doc, paru le 5/11/2025)Chroniqueurs : Gilles-William Goldnadel, avocatHélène Roué, journaliste politique au JDDAlexandre Malafaye, fondateur du think tank SynopiaGilles Boutin, journaliste en politique économique au FigaroHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un assassinat d'avertissement”, c'est l'hypothèse sur laquelle enquête la justice après le meurtre en fin de semaine du jeune frère d'Amine Kessaci ce militant marseillais connu localement pour son combat auprès des proches des victimes du narcobanditisme… Une étape supplémentaire dans la guerre sans limite que mène sur le terrain le narcotrafic, le crime organisé…Mais cette guerre, elle est aussi menée au cœur même de notre État où la corruption des fonctionnaires atteint des niveaux très dangereux. La police, la justice sont concernées. Alors, la France est-elle en train de devenir un narco-Etat ? Le crime organisé est-il un danger pour notre démocratie ? Et avons-nous les moyens de résister ? Audrey BAILLEUL, magistrate Clotilde CHAMPEYRACHE, économiste et spécialiste du Narcotrafic Mathieu VERBOUD, journaliste et documentariste Christophe KORELL, ex policier Béatrice GUILLEMONT, docteure en droitHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Der Haushaltsausschuss hat sich auf einen Etat für 2026 geeinigt. Mit dem Beschluss bleibe die Koalition aber weit unter ihren Möglichkeiten und verpasse die Chance für einen wirklichen Aufbruch, sagt Sebastian Schäfer, Haushaltsexperte der Grünen. Grieß, Thielko www.deutschlandfunk.de, Informationen am Mittag
Der Haushaltsausschuss hat sich auf einen Etat für 2026 geeinigt. Mit dem Beschluss bleibe die Koalition aber weit unter ihren Möglichkeiten und verpasse die Chance für einen wirklichen Aufbruch, sagt Sebastian Schäfer, Haushaltsexperte der Grünen. Grieß, Thielko www.deutschlandfunk.de, Informationen am Mittag
Münchenberg, Jörg www.deutschlandfunk.de, Informationen am Abend
durée : 00:58:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Somalie, la milice islamiste Al-Chabab se renforce et menace de façon toujours plus importante l'État fédéral, comme en témoigne l'attentat du 4 octobre 2025 en plein cœur de Mogadiscio. Dans les zones qu'elle administre, elle remplace même cet Etat en décomposition. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Robert Kluijver docteur en science politique, chercheur au CERI de Sciences Po ; Brendon Novel doctorant en science politique à l'université de Montréal, spécialiste du Somaliland et de ses environs; Marlène Panara journaliste, correspondante à Addis-Abeba pour RFI et Le Monde
Dix ans après les attentats du 13 novembre, le groupe État islamique et Al-Qaïda sont toujours actifs, mais leur mode opératoire a changé. Le Point J fait le point avec Wassim Nasr, journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24, chercheur au Soufan Center à New York et auteur de "Etat Islamique, le fait accompli" paru aux éditions Plon en 2016. Journaliste: Juliane Roncoroni Réalisation: Brian Lanni >> Pour aller plus loin: - "13 novembre, l'onde de choc", trois épisodes du podcast Zoom info, sur PlayRTS. - "Comment le groupe Etat islamique courtise les mineurs sur les plateformes de jeux vidéo", article RTSinfo du 27 mai 2024 (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
Et si le bonheur signifiait la fin de lʹhumanité ? Carol en est convaincu dans " Pluribus " sur AppleTV+, la nouvelle série de science-fiction du créateur de " Breaking Bad ", Vince Gilligan. Sur Netflix, le biopic " Le Président Foudroyé " revient sur lʹassassinat en 1882 du 20ème chef dʹEtat à la tête des USA.
Le procès du groupe Lafarge et de huit anciens responsables, soupçonnés d'avoir payé des groupes jihadistes, dont le groupe Etat islamique, en Syrie jusqu'en 2014 dans le but d'y maintenir l'activité d'une cimenterie, s'est ouvert mardi 4 novembre 2025, à Paris. La société et les anciens cadres doivent comparaître devant le tribunal correctionnel jusqu'au 16 décembre pour financement d'entreprises terroristes, et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales.Comment l'entreprise en est-elle arrivée à collaborer avec Daech ? Sous quelle forme a-t-elle financé l'organisation terroriste ? Ce procès peut-il aboutir à une condamnation ? Pour bien comprendre cette affaire tentaculaire, nous vous proposons de réécouter ce dialogue enregistré avec le journaliste du Monde Christophe Ayad, en novembre 2022. À l'époque, Lafarge venait de plaider coupable aux Etats-Unis et de payer 778 millions de dollars pour éviter un procès, dans le volet judiciaire américain. Dans cet épisode, Christophe Ayad, spécialiste du terrorisme, nous explique de quelle manière Lafarge a aidé différents groupes terroristes en Syrie pour y maintenir son activité.Un épisode de Madjid Bennaceur. Réalisation : Quentin Tenaud. Musique du générique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Shein, la plateforme chinoise de vente en ligne est de nouveau au coeur d'un scandale. Après les vêtements à bas coût, au bilan écologique et social désastreux, elle est accusée de vendre des poupées sexuelles pédopornographiques. Shein, c'est une grande foire au n'importe quoi Un souk virtuel dans lequel déambulent 25 millions de Français chaque année, attirés par les achats à bas coût. Jusqu'ici, toutes les alertes environnementales, sociales, économiques ne les ont jamais dissuadés d'y faire leurs courses. La soif des bonnes affaires est plus forte que tout. Les ventes en France doublent chaque année Pourtant, les consommateurs se mettent en danger Shein n'est pas seulement une marque de vêtements bas de gamme. C'est une centre commercial virtuel ou se côtoient des milliers de marchands hébergés par Shein. Une galerie des horreurs du commerce en ligne. Shein sert de vitrine pour ces écoeurantes poupées pour pédophiles. Mais Shein met aussi en danger les clients lambda. Il est le canal de distribution de produits et de jouets dangereux qui menacent la vie et la santé des consommateurs. Selon l'UFC que Choisir, 7 jouets sur 10 vendus via Shein ne sont pas conformes aux normes de sécurité européennes. Que dire des produits électriques qui menacent de s'enflammer, des bijoux toxiques, des éléments de décoration dangereux, des teintures de vêtements allergisantes. Ils sont à portée de clic... Nous les achetons Les clients doivent être prévenus. Mais les pouvoirs publics ? Que font-ils? Ils vident la mer à la petite cuillère : à la DGCCRF, la répression des fraudes et la protection du consommateur, moins de 100 personnes épluchent les millions d' annonces pour débusquer celles qui contiennent des contrefaçons, des objets illégaux ou hors norme. Les douanes sont dépassées: les plateformes chinoises ont envoyé 800 millions de colis en France en 2024. Impossible de les ouvrir tous. Ce n'est plus du e-commerce, c'est la roulette russe. Ca pourrait s'arranger avec des une vraie coopération européenne, sur les contrôles, tes taxes, la répression. Mais pour l'instant, chaque Etat fait sa cuisine dans son coin, et les plateformes profitent des divisions pour faire du business. Shein révèle de sacrés paradoxes. Nous exigeons en France d'être protégés, maternés, pris en charge par l'Etat pour tous les aspects de notre vie... Nous sommes obsédés par les menaces fantômes de traces de micro résidus de pesticides dans des pommes... Et nous laissons volontairement et dans la joie entrer dans nos maisons des produits ouvertement toxiques, dangereux, sans aucune traçabilité. L'Etat, lui produit de la norme à n'en plus finir, des contrôles obsessionnels, des nomenclatures absurdes qui tuent les acteurs économiques. Mais face à Shein, il abdique, incapable de faire appliquer le dixième de ce qu'il impose aux acteurs locaux. Nous avons bâti l'environnement réglementaire et sanitaire le plus sûr du monde et nous laissons les plateformes chinoises le saper à coups de petits colis. C'est désespérant. Mais c'est notre faute. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Shein, la plateforme chinoise de vente en ligne est de nouveau au coeur d'un scandale. Après les vêtements à bas coût, au bilan écologique et social désastreux, elle est accusée de vendre des poupées sexuelles pédopornographiques. Shein, c'est une grande foire au n'importe quoi Un souk virtuel dans lequel déambulent 25 millions de Français chaque année, attirés par les achats à bas coût. Jusqu'ici, toutes les alertes environnementales, sociales, économiques ne les ont jamais dissuadés d'y faire leurs courses. La soif des bonnes affaires est plus forte que tout. Les ventes en France doublent chaque année Pourtant, les consommateurs se mettent en danger Shein n'est pas seulement une marque de vêtements bas de gamme. C'est une centre commercial virtuel ou se côtoient des milliers de marchands hébergés par Shein. Une galerie des horreurs du commerce en ligne. Shein sert de vitrine pour ces écoeurantes poupées pour pédophiles. Mais Shein met aussi en danger les clients lambda. Il est le canal de distribution de produits et de jouets dangereux qui menacent la vie et la santé des consommateurs. Selon l'UFC que Choisir, 7 jouets sur 10 vendus via Shein ne sont pas conformes aux normes de sécurité européennes. Que dire des produits électriques qui menacent de s'enflammer, des bijoux toxiques, des éléments de décoration dangereux, des teintures de vêtements allergisantes. Ils sont à portée de clic... Nous les achetons Les clients doivent être prévenus. Mais les pouvoirs publics ? Que font-ils? Ils vident la mer à la petite cuillère : à la DGCCRF, la répression des fraudes et la protection du consommateur, moins de 100 personnes épluchent les millions d' annonces pour débusquer celles qui contiennent des contrefaçons, des objets illégaux ou hors norme. Les douanes sont dépassées: les plateformes chinoises ont envoyé 800 millions de colis en France en 2024. Impossible de les ouvrir tous. Ce n'est plus du e-commerce, c'est la roulette russe. Ca pourrait s'arranger avec des une vraie coopération européenne, sur les contrôles, tes taxes, la répression. Mais pour l'instant, chaque Etat fait sa cuisine dans son coin, et les plateformes profitent des divisions pour faire du business. Shein révèle de sacrés paradoxes. Nous exigeons en France d'être protégés, maternés, pris en charge par l'Etat pour tous les aspects de notre vie... Nous sommes obsédés par les menaces fantômes de traces de micro résidus de pesticides dans des pommes... Et nous laissons volontairement et dans la joie entrer dans nos maisons des produits ouvertement toxiques, dangereux, sans aucune traçabilité. L'Etat, lui produit de la norme à n'en plus finir, des contrôles obsessionnels, des nomenclatures absurdes qui tuent les acteurs économiques. Mais face à Shein, il abdique, incapable de faire appliquer le dixième de ce qu'il impose aux acteurs locaux. Nous avons bâti l'environnement réglementaire et sanitaire le plus sûr du monde et nous laissons les plateformes chinoises le saper à coups de petits colis. C'est désespérant. Mais c'est notre faute. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme :La fin des exclus et le « One Console Future »Le contexte de la surabondance des jeuxOù en est la crise du jeu vidéo ?Interlude technologies (VR et AI)La prochaine génération de « consoles » se dessine déjà---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique par Daniel Beja.Le Rendez-vous Jeux épisode 420 – Etat des lieux – octobre 2025Liens :
Jetzt bekannt gewordene Pläne der Bundesregierung zeigen: Trotz einem schier unglaublichen Etat für deutsche Aufrüstung in den nächsten Jahren wird die militärische Abhängigkeit von den USA nicht vermindert. Das ist zusätzlich zur ganz prinzipiellen Ablehnung des Rüstungswahnsinns zu kritisieren. Ein Kommentar von Tobias Riegel. Dieser Beitrag ist auch als Audio-Podcast verfügbar. DieWeiterlesen
Vu sur La chronique de Patsy (191) : Quatre livres pour mieux comprendre le conflit israélo-palestinien Rachad Antonius, La conquête de la Palestine. De Balfour à Gaza, une guerre de cent ans, Ecosociété, 2024. Monique Chemillier-Gendreau, Rendre impossible un Etat palestinien. L'objectif d'Israël depuis sa création, Textuel, 2025. Salah Hammouri, Prisonnier de Jérusalem. Un détenu politique en Palestine occupée, Libertalia, 2023. Béatrice Orès, Michèle Sibony, Sonia Fayman (Textes choisis par), Antisionisme, […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Discuté depuis le 24 octobre, le "PLF" mêle chiffrages techniques et proposition politique. Après s'être demandé comment se construit un budget "fiable", nous poursuivrons notre série sur l'Etat social avec Alexia Blin, auteure d' "À l'assaut de l'abondance. Socialisme et consommation" (PUF, 2025). - réalisation : Camille Mati - invités : Xavier Jaravel Économiste français; Sébastien Kott Professeur des universités, spécialiste de droit public financier, actuellement à l'Institut National du Service Public en tant que délégué à la stratégie de recherche; Alexia Blin Maîtresse de Conférences en Histoire et Civilisation des États-Unis, Université Sorbonne-Nouvelle (Paris 3)
Uwaga, wkracza kobieta! Silna, wykształcona, z wartościami. Kobieta wyemancypowana, dobrze zarabiająca. Czy jest się czego bać? Według raportu „Kobiety na rynku pracy 2025” (Hays) tylko 46% kobiet pozytywnie ocenia swoje perspektywy zawodowe, podczas gdy wśród mężczyzn to 58%. Ponad 57% kobiet doświadczyło w karierze przeszkód wynikających z płci. Czego obawiają się pracodawcy, gdy kobieta wchodzi do gry? W jaki sposób organizacje mogą naprawdę tworzyć równe szanse, a nie tylko o nich mówić? I co się zmienia, gdy władza i pieniądze przestają mieć płeć?W tym odcinku podcastu Sukces Pisany Szminką Olga Kozierowska rozmawia na ten temat z Izabelą Tworzydło, Dyrektorką Departamentu Komunikacji Korporacyjnej w Banku BNP Paribas oraz Martą Sikorą, Liderką Różnorodności w Toyota Motor Manufacturing Poland, Laureatką XVI edycji Konkursu Sukces Pisany Szminką w kategorii Female Champion of Change.
durée : 02:29:31 - Les Matins - par : Astrid de Villaines, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:58:44 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Pour ses 80 ans, la Sécurité Sociale doit réduire son déficit, interrogeant plus que jamais l'écart entre ses principes fondateurs et ses impératifs financiers. Un sujet d'actualité qui sera suivi d'une discussion avec Dominique Méda sur les nouvelles définitions de l'Etat social. - réalisation : Sorj Leroy - invités : Victor Duchesne Maître de conférences en économie au Centre d'économie de Paris Nord (CEPN) à l'Université Sorbonne Paris Nord, spécialiste de la Protection Sociale; Thomas Fatôme Directeur général de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie; Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine
Avant les galops et avant les vacances, Popcorn revient sur les ondes pour vous parler des dernières sorties ciné ! Au programme de cette semaine :- Soundtrack to a Coup d'Etat de Johan Grimonprez, un documentaire au cordeau sur comment les US et la Belgique ont voulu destituer le 1er ministre du Congo indépendant en utilisant le jazz et ses musiciens comme chevaux de Troie- Chien 51 de Cédric Jimenez, une dystopie autour de l'IA, d'Adèle Exarchopoulos et de Gilles Lellouche, un peu trop BAC(nord)LÉ au goût de nos chroniqueurs- The Chronology of Water de Kristen Stewart, 1er film ambitieux de l'ex-star de Twilight, ultra esthétique et expérimental, mais des TW sur les thèmes abordés, très sensiblesAvant de finir par nos habituels coups de coeurs et coups de gueule - attention, beaucoup de films sanglants, Halloween oblige !Bonne écoute et à très vite sur toutes vos plateformes !Présentation : PaulineChroniqueureuses : Juliette, Costal, Margot & Enora
L'avocat de l'abolition de la peine de mort va entrer au Panthéon. « Le dernier "saint de la République" », titre Le Nouvel Obs. Ministre de la Justice, président du Conseil constitutionnel, sénateur : le magazine explore ce qui fait de lui une « figure morale incontestable » en rappelant, au-delà de son combat contre la peine de mort, son « rôle décisif dans la dépénalisation de l'homosexualité » et son « souci constant des détenus dont il rappelait qu'ils demeuraient avant tout des citoyens ». « Robert Badinter n'est pas un personnage fade et consensuel, sans angles ni aspérités, qui ne suscitait aucun conflit », ajoute auprès du Nouvel Obs l'ancienne Garde des Sceaux, Christiane Taubira, figure de la gauche, tout comme l'était Robert Badinter, même si ses valeurs d'universalisme et d'humanisme sont parfois appréhendées, souligne le magazine, de différentes façons au sein de son propre camp. « Chacun projette en Badinter sa propre vision de la République », résume Le Nouvel Obs, qui est donc persuadé que « cette panthéonisation, l'une des dernières de la présidence Macron, ne divisera pas ». « Très rares sont ceux qui, en 2025, contestent » l'héritage de Robert Badinter. 5 objets symboliques au Panthéon Un an et demi après sa disparition, à 95 ans, cet avocat « nourri de l'esprit des Lumières et de Condorcet », rappelle Le Nouvel Obs, va donc rejoindre le Panthéon, jeudi 9 octobre. Plus précisément, indique L'Express, ce sont 5 objets symboliques qui seront déposés dans un cénotaphe, un tombeau élevé à la mémoire d'un mort, mais qui ne contient pas son corps. Une robe d'avocat, une copie du discours de Robert Badinter devant l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981, au moment de l'abolition de la peine de mort, et trois livres dont un de Victor Hugo, les Choses vues, dans lequel est écrite cette résonnante phrase : « Heureux si l'on peut un jour dire de lui : En s'en allant, il emporta la peine de mort ». Cette panthéonisation est « une récompense magnifique », se réjouit sa femme, Elisabeth Badinter, dans les colonnes du Point. « Celle de la France à l'égard de ce petit Juif issu d'une famille très modeste. » Robert Badinter dont le père, Simon, a été arrêté à Lyon en 1943 par Klaus Barbie, pour être déporté puis gazé au camp de Sobibor, en Pologne. La résurgence de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, ce fut donc « un choc » pour lui, témoigne sa femme dans Le Point, qui publie justement un extrait d'un livre de Robert Badinter qui vient de paraître, Sur l'épreuve de l'antisémitisme. Une société israélienne « traumatisée » Ces mots résonnent particulièrement à l'approche du 7 octobre, et des deux ans de guerre entre Israël et le Hamas. Dans le même magazine (imprimé avant la réponse du Hamas au plan de paix proposé par Donald Trump) : cet article d'une correspondante à Tel-Aviv qui écrit qu'une « grande partie de la société israélienne redoute qu'une nouvelle déception ne vienne à nouveau doucher ce début d'espoir ». « Une société traumatisée », rapporte Le Point, qui a rencontré plusieurs psychologues israéliens dont les cabinets ne désemplissent pas depuis l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. « Plusieurs études estiment à environ 3 millions le nombre d'Israéliens souffrant de troubles plus ou moins importants. » « Le Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale évoque une hausse de 25 % de la consommation de drogue. » Malaise perceptible, aussi, dans les pays étrangers, de la France aux États-Unis. Le Point cite d'abord cette Parisienne de 56 ans qui « demande à son gendre d'ôter sa kippa quand il sort », et qui ressent « une haine, une défiance s'installer » à son travail. Elle envisage de rejoindre Israël avec sa fille d'ici l'été. Plus de 2 000 Français sont partis en 2024, soit le double de l'année précédente. À New York, aussi, « la sérénité a disparu », témoigne un autre Français installé dans cette ville pourtant vue, depuis plus d'un siècle, rappelle Le Point, « comme un refuge pour la population juive persécutée ». La probable arrivée de Zohran Mamdani à la mairie de New York inquiète une partie de la communauté, braquée par certaines déclarations du candidat démocrate et musulman. Visite dans un mémorial du 7-Octobre Une société israélienne « qui se radicalise », aussi, observe Le Nouvel Obs, « et qui ne cesse de revivre l'attaque la plus meurtrière de son histoire ». En témoigne ce reportage à Réïm, à la frontière avec Gaza, sur le site de la fête techno Nova, où le Hamas a assassiné des centaines de jeunes, le 7 octobre 2023. Un mémorial a été installé, accueillant, chaque jour, « de nombreux cars » et « des groupes de visiteurs ». Ils se recueillent devant les photos des victimes, mais aussi face au « cimetière de voitures calcinées avec, à chaque véhicule, un QR code qui envoie sur le téléphone l'histoire tragique de ses occupants ». Non loin, dans le kibboutz Nahal Oz, une partie de la population revient. « Il y a des tractopelles un peu partout, décrit Le Nouvel Obs, ça construit, ça rénove. Les jardins sont luxuriants ; des familles avec des poussettes se promènent, imperturbables quand retentit le son des explosions. » « Les gens comprennent, dit une habitante, que c'est important que nous, Juifs, habitions cet endroit, près de la frontière. Pour la sécurité de notre pays. » « Évidemment, il y a d'abord eu le choc et le deuil après le 7-Octobre, se souvient la rabbin Delphine Horvilleur auprès du Nouvel Obs. Et puis, très vite, la sidération face au manque d'empathie pour les victimes israéliennes. Mais j'ai également senti ce moment où certains des miens ont aussi vrillé, où la radicalité à l'intérieur de ma communauté est allée croissant. La difficulté pour la rabbin que je suis, dit-elle, est que je dois accompagner mon peuple dans la consolation et la quête de sécurité auxquelles il a pleinement droit et, simultanément, que je dois l'accompagner dans son questionnement sur lui-même, dans sa possibilité de critiquer le gouvernement du seul Etat-refuge dont il dispose. Et par moments, je ne sais plus si je dois tendre un miroir ou tendre les bras aux miens. » Sébastien Lecornu coincé entre les socialistes et la droite À la Une, également : la fin du compte à rebours pour la composition du nouveau gouvernement français. Ce sera aujourd'hui, 5 octobre, selon La Tribune Dimanche ; dans les 48h, d'après le JDD. Le Journal du dimanche anticipe « 24 ministres grand max » et révèle déjà son casting : la présence de la droite « devrait être renforcée » autour de Bruno Retailleau, maintenu ministre de l'Intérieur, tout comme Gérald Darmanin à la Justice. Sur le flanc gauche, en revanche, « seul Manuel Valls conserverait les Outre-mer ». Il faut dire qu'avec les socialistes, le chef du gouvernement « semble toujours dans une situation très précaire », observe La Tribune Dimanche, qui se demande si le PS décidera, ou non, immédiatement de censurer Sébastien Lecornu à l'issue de sa déclaration de politique générale, mardi 7 octobre. Le Premier ministre a pourtant accédé à une revendication des socialistes en renonçant au 49.3, mais ils « insistent sur la suspension de la réforme des retraites », chose dont la droite « ne veut pas entendre parler »... Les Républicains qui, eux, avancent, d'après La Tribune Dimanche, « sans enthousiasme vers une participation gouvernementale ». Tout cela, résume le journal, permet à Sébastien Lecornu « d'appréhender un peu plus les limites du défi auquel il est confronté à une époque où seule la radicalité paie et le compromis est vu comme une faiblesse ».
Si la Chine a tant de difficulté à se doter d'une image valorisante et de confiance, c'est en premier lieu en raison de sa conception des droits de l'homme, et du corps de l'Etat qui les appliquent - la police. Or en cet épisode, j'ai deux occasions de vous présenter cette dernière, en des termes pour une fois flatteurs : à vous de juger, sur cette maréchaussée souvent pire, mais parfois aussi meilleure ! Tous ces épisodes, inspirés par mes souvenirs et l'actualité, n'ont que le double but de vous amuser et de matérialiser la Chine, la rendre vivante et présente à vos oreilles. Si vous aimez ce que vous entendez, merci de reposter le lien sur Facebook, LinkedIn, Twitter, TikTok etc. J'en ai besoin, car le nombre d'auditeurs reste trop bas. Vous pouvez aussi me répondre pour commenter -sur LinkedIn, en titrant mon nom. Merci - Eric MEYER
C dans l'air l'invité du 23 septembre 2025 avec Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.La France et plusieurs autres pays ont reconnu hier "l'État de Palestine" depuis la tribune de l'ONU, tentant de renforcer la pression sur Israël pour mettre un terme à la guerre à Gaza, dans le cadre d'un mouvement historique mais à la portée encore avant tout symbolique. "La France reconnaît aujourd'hui l'Etat de Palestine", a déclaré solennellement sous les applaudissements le président français, Emmanuel Macron, à l'ouverture de la grand-messe annuelle des Nations unies à New York."Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite. (...) Le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir", a-t-il martelé. Il a toutefois précisé que l'établissement d'une ambassade de France dans un futur Etat palestinien serait conditionné à la libération des otages détenus à Gaza.Emmanuel Macron est à l'initiative de ce sommet, coprésidé avec l'Arabie saoudite, sur l'avenir de la solution à deux Etats, après des mois d'intense travail diplomatique pour rallier un maximum de pays et tenter de forger un plan de paix. "La France devient un agent déstabilisateur de la région Moyen-Orient", a réagi ce matin sur RTL l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka. Une réaction du président américain Donald Trump était attendue cet après-midi à l'ONU.Pierre Haski donnera son analyse sur la portée de cette reconnaissance d'un État palestinien par la France, et par désormais 158 pays. Comment cheminer désormais vers la paix ? Il réagira aussi à une information du jour : le survol de drones sur le Danemark, dénoncé aujourd'hui comme une "grave attaque" par la Première ministre Mette Frederiksen.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis de riposter à la décision de la France et d'autres pays, notamment le Royaume-Uni et le Canada, de reconnaître un Etat palestinien. « Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain. Nous avons doublé les implantations juives en Judée-Samarie [nom donné par Israël à la Cisjordanie] et nous continuerons sur cette voie », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée dimanche 21 septembre.La population de colons israéliens y croît en effet sans discontinuer depuis cinquante ans, un phénomène qui s'est accentué depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. L'objectif du gouvernement israélien est clair : entraver la continuité territoriale entre les centres urbains palestiniens, et donc empêcher, de fait, la création d'un Etat palestinien.Comment les Israéliens procèdent-ils pour annexer, morceau par morceau, la Cisjordanie ? Comment les Palestiniens y vivent-ils aujourd'hui ? Et de quelle manière la guerre à Gaza a-t-elle dégradé leurs conditions d'existence ? Raphaëlle Rérolle, grande reporter au Monde, de retour de reportage en Cisjordanie, répond à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz, réalisé par Amandine Robillard et Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une prise de parole du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 21 septembre 2025 ; de l'émission C dans l'air, diffusée sur France 5 le 22 août 2025 ; d'un reportage diffusé au journal télévisé de France 2, le 26 octobre 2023 (archive INA) ; d'une prise de parole d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 10 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 23 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d'un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l'Assemblée générale de l'ONU, où la France va officiellement reconnaître l'État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s'agit d'une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c'est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d'un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l'ouverture d'une ambassade, n'auront lieu qu'après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l'État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s'agit d'un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l'Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l'équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu'Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d'Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu'en l'absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d'État, sous couvert d'anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24
C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonLES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24
durée : 00:10:04 - Journal de 18h - Israël rejette la reconnaissance "unilatérale" d'un Etat palestinien par des pays occidentaux, alors que plusieurs pays ont acté ce dimanche cette reconnaissance, à la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unis à New York.
durée : 00:10:04 - Journal de 18h - Israël rejette la reconnaissance "unilatérale" d'un Etat palestinien par des pays occidentaux, alors que plusieurs pays ont acté ce dimanche cette reconnaissance, à la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unis à New York.
durée : 00:10:20 - Journal de 18h - Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le Val d'Oise, a ordonné samedi à la mairie de Malakoff de retirer de son fronton un drapeau palestinien, hissé en amont de la reconnaissance par la France d'un Etat de Palestine.
durée : 00:10:20 - Journal de 18h - Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le Val d'Oise, a ordonné samedi à la mairie de Malakoff de retirer de son fronton un drapeau palestinien, hissé en amont de la reconnaissance par la France d'un Etat de Palestine.
C dans l'air l'invitée du 18 septembre 2025 avec Dominique de Villepin, ancien Premier ministreEmmanuel Macron a prévu d'annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, lundi 22 septembre. Le chef de l'Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Proche-Orient.Si la décision française ne dépend d'aucune instance internationale, ni d'un mécanisme législatif particulier, comme d'un vote du Parlement, elle procède néanmoins d'un effort diplomatique plus large, conjointement mené avec l'Arabie saoudite. Un texte a été rédigé, désormais connu comme la « Déclaration de New York », et constitue une feuille de route vers un retour de la paix dans la région. Ce document prévoit « un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États ». La « Déclaration de New York » exclut également le Hamas des démarches diplomatiques et politiques, insistant sur la nécessité de désarmer le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis 2006, et qui a perpétré les attaques terroristes du 7 octobre 2023 contre Israël. À ce jour, 148 pays membres sur 193 reconnaissent l'Etat palestinien. Avec la France et le Royaume-Uni, ce sont désormais quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – l'organe exécutif de l'ONU -, qui valideront cette reconnaissance, la Chine et la Russie l'ayant fait dès la fin des années 1980.Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et ancien ministre français de l'Intérieur et des Affaires étrangères, est notre invité. Il nous donnera son analyse sur le choix de la France de reconnaître un Etat palestinien lundi prochain. Il répondra aussi à nos questions sur l'actualité sociale en France, alors que des manifestations et grèves sont en cours partout en France aujourd'hui.
Die Generaldebatte im Bundestag zum Etat des Kanzleramts wurde zur Bühne für eine Grundsatzauseinandersetzung über Kanzler Merz und seine Politik. Während AfD-Chefin Weidel scharfe Kritik übte und ihm gebrochene Versprechen vorwarf, stimmte der Kanzler die Bürger auf einen „Herbst der Reformen“ ein. Opposition und Koalition zeigten sich tief gespalten.
Israels Gaza-Offensive: Das Militär hat mit Tausenden Soldaten und schwerem Gerät seine geplante Bodenoffensive in der Stadt Gaza begonnen. Schlagabtausch über die Haushaltspolitik der Regierung: Beginn der mehrtägigen Schlussdebatte über den Etat für 2025 im Bundestag. Hollywood-Legende Robert Redford ist tot: ein Nachruf. Moderation: Sascha Wandhöfer Von WDR 5.
Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique
Le 22 septembre prochain aux sièges de l'ONU, la France deviendra officiellement le premier pays du G7 à reconnaître l'Etat de Palestine.Le président Emmanuel Macron en avait fait l'annonce le 24 juillet, juste après une visite en Egypte pendant laquelle il a rencontré des femmes et des enfants palestiniens, blessés, par des bombardements israéliens.Le Royaume Uni, autre membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que le Canada, ont annoncé dans la foulée leur intention de faire de même. 147 pays reconnaissent actuellement l'existence de cet Etat partagé entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pourquoi Emmanuel Macron a pris cette décision ? Pourquoi la France n'avait pas encore reconnu jusqu'ici l'Etat de Palestine ? Réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Charles du Saint Sauveur, chef du service international, et Henri Vernet du service politique, spécialiste des questions de diplomatie. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Info, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Notre pays est en danger parce que nous sommes au risque du surendettement », c'est « une malédiction qui n'a pas d'issue ». Ces dernières semaines, François Bayrou a multiplié les déclarations pessimistes quant à l'état des finances publiques du pays. Le premier ministre dramatise l'enjeu à quelques jours d'un vote de confiance de l'Assemblée nationale qui pourrait le voir chuter sur cette question.La dette française a atteint, fin mars, 114 % du produit intérieur brut. Les économistes le jugent-ils si inquiétants ? Pourquoi les leviers à actionner pour la réduire proposés par le premier ministre sont-ils largement contestés par les oppositions ? Et que proposent-elles comme mesures alternatives pour assainir les comptes publics. Etat des lieux dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » avec Denis Cosnard, journaliste au service politique du Monde.Un épisode de Marion Bothorel, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Musiques : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extraits de deux conférences de presse tenues par François Bayrou le 15 juillet 2025 et le 25 août 2025, de son intervention le 26 août 2025 lors de la rentrée syndicale de la CFDT, d'une interview de Gabriel Zucman sur France Inter le 11 juin 2025 et de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron, le 15 mars 2020.Cet épisode a été publié le 5 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 25 août 2025 avec Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.Dans une lettre adressée au chef de l'Etat obtenue ce dimanche 24 août au soir, Charles Kushner, ambassadeur des Etats-Unis en France, a dénoncé «l'absence d'action suffisante» du Président contre l'antisémitisme. Par cette missive, il a appuyé les arguments de Benyamin Nétanyahou qui a récemment critiqué la volonté de la France de reconnaître un Etat palestinien.Des accusations «inacceptables», a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères en fin de soirée ce dimanche, qui les «réfute fermement», sur le fond et sur la forme : «Elles vont à l'encontre du droit international, en particulier du devoir de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures des Etats […]. Elles ne sont par ailleurs pas à la hauteur de la qualité du lien transatlantique entre la France et les Etats-Unis et de la confiance qui doit en résulter entre alliés.»Dans un courrier officiel, mardi 19 août, le Premier ministre israélien s'en était à nouveau pris à la volonté du président français d'appeler à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, suggérant qu'une telle posture nourrissait l'antisémitisme. L'Elysée avait vivement répondu, dénonçant une accusation «erronée, abjecte».Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs, reviendra avec nous sur l'état des relations entre la France et Israël. Des relations froides depuis un certain temps, et qui se tendent sur fond de reconnaissance de l'état palestinien. Il nous éclairera aussi sur la portée de la convocation de l'ambassadeur américain à Paris. Enfin, il nous parlera de la diplomatie française au Proche-Orient, et de l'importance du sujet dans le débat public. Ce matin sur RTL, Anne-Laure Abitbol, soeur d'Ilan Halimi, a réclamé qu'Emmanuel Macron prenne «des mesures pour que l'on puisse vivre sereinement en tant que Juif en France». Dans le même temps, la reconnaissance du état palestinien est souhaitée par une grande partie de l'opinion publique.