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Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique
Ein Haushalt als Notbremse: 502,5 Milliarden Euro für drei MonateEin Kommentar von Janine Beicht.Der Bundestag hat sich auf einen Haushalt für 2025 geeinigt, der mit 502,5 Milliarden [1] Euro Ausgaben und 81,8 Milliarden Euro neuen Schulden [2] im Kernhaushalt die finanzielle Misere der schwarz-roten Koalition offenlegt. Dazu kommen weitere 60 Milliarden Euro Kredite aus Sondervermögen [3] für Infrastruktur und Bundeswehr, wodurch die Gesamtverschuldung 140 Milliarden Euro [4] übersteigt. Bis 2029 wird der Betrag auf etwa 185 Milliarden Euro anwachsen. Dieser Etat, beschlossen in einer rekordverdächtig kurzen Bereinigungssitzung des Haushaltsausschusses, gilt nur für wenige Monate und ist ein Provisorium, das die Dringlichkeit der Probleme kaschiert. Die endgültige Abstimmung im Bundestag ist für den 16. bis 19. September 2025 geplant, doch die wahren Herausforderungen liegen in den kommenden Jahren. Sozialstaat als schwarzes Loch: 190 Milliarden für Arbeit und SozialesDer größte Posten des Haushalts fließt mit 190 Milliarden [5] Euro in das Arbeitsministerium, das Bürgergeld und Rentenversicherungszuschüsse stemmen muss. Während die Koalition von CDU/CSU und SPD diesen Etat als unverzichtbare Stütze des Sozialstaats verteidigt, offenbart er eine bittere Wahrheit: Deutschland finanziert ein Sozialsystem, das auf Wachstum ausgelegt ist, das es nicht mehr gibt. Ökonom Dr. Thorsten Polleit zeigt, dass die Industrieproduktion 21 Prozent unter dem erwarteten Potenzial liegt, während die Sozialkassen auf 1,5 bis 2 Prozent jährliches Wachstum angewiesen sind. „Deutschlands wirtschaftlicher Niedergang ist viel schwerwiegender, als die meisten Menschen denken. Das Land befindet sich tatsächlich im freien Fall.“ [6] Die Antwort der Regierung auf diesen Missstand besteht darin, weiter Geld in das System zu pumpen und zusätzliche Schulden aufzunehmen. Arbeitsministerin Bärbel Bas träumt von 100.000 neuen Jobs [7], übersieht dabei jedoch, dass die Wirtschaft bereits Arbeitsplätze abbaut. Bereits im Wahlkampf hatte Merz darauf hingewiesen, dass die öffentlichen Kassen um drei Milliarden Euro entlastet würden, wenn 100.000 Menschen weniger arbeitslos wären.„Wenn wir 100.000 Arbeitslose mehr im Arbeitsmarkt hätten, würden die öffentlichen Kassen drei Milliarden einsparen. Das heißt, es gäbe einen enormen Hebel, wenn die Beschäftigungsquote in Deutschland erhöht würde. Aber bei Sprachkursen und Qualifizierungen wird gekürzt.“ [8] Der öffentliche Dienst hat bereits knapp 100.000 neue Stellen [9] geschaffen, ein bürokratischer Moloch, der die Finanzen weiter belastet. Dabei könnte der Staat laut einer Studie mit 60.000 Beschäftigten weniger [10] auskommen. Verteidigung und Infrastruktur: Prioritäten oder Schuldenfalle?Das Verteidigungsministerium erhält einen kräftigen Schub: Mit einem Plus von zehn Milliarden Euro [11] verfügt es über 62 Milliarden Euro, ein enormer Betrag, der erneut in Aufrüstung statt in dringend benötigte soziale und wirtschaftliche Reformen fließt und damit eine Politik fortschreibt, die Kriegstauglichkeit über das Wohl der Bevölkerung stellt. Auch die Infrastruktur soll mit 37,2 Milliarden Euro [12] Krediten gestärkt werden, während 62,7 Milliarden Euro für Investitionen vorgesehen sind – versehen mit dem Etikett „klimaneutral“. Angesichts der jahrzehntelangen Ignoranz gegenüber realistischem Ausbau, Sanierung und effizienter Nutzung stellt sich jedoch die Frage, ob dieses Versprechen mehr ist als eine bloße Floskel zur Rechtfertigung neuer Schulden. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Le 22 septembre prochain aux sièges de l'ONU, la France deviendra officiellement le premier pays du G7 à reconnaître l'Etat de Palestine.Le président Emmanuel Macron en avait fait l'annonce le 24 juillet, juste après une visite en Egypte pendant laquelle il a rencontré des femmes et des enfants palestiniens, blessés, par des bombardements israéliens.Le Royaume Uni, autre membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que le Canada, ont annoncé dans la foulée leur intention de faire de même. 147 pays reconnaissent actuellement l'existence de cet Etat partagé entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pourquoi Emmanuel Macron a pris cette décision ? Pourquoi la France n'avait pas encore reconnu jusqu'ici l'Etat de Palestine ? Réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Charles du Saint Sauveur, chef du service international, et Henri Vernet du service politique, spécialiste des questions de diplomatie. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Info, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Notre pays est en danger parce que nous sommes au risque du surendettement », c'est « une malédiction qui n'a pas d'issue ». Ces dernières semaines, François Bayrou a multiplié les déclarations pessimistes quant à l'état des finances publiques du pays. Le premier ministre dramatise l'enjeu à quelques jours d'un vote de confiance de l'Assemblée nationale qui pourrait le voir chuter sur cette question.La dette française a atteint, fin mars, 114 % du produit intérieur brut. Les économistes le jugent-ils si inquiétants ? Pourquoi les leviers à actionner pour la réduire proposés par le premier ministre sont-ils largement contestés par les oppositions ? Et que proposent-elles comme mesures alternatives pour assainir les comptes publics. Etat des lieux dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » avec Denis Cosnard, journaliste au service politique du Monde.Un épisode de Marion Bothorel, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Musiques : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extraits de deux conférences de presse tenues par François Bayrou le 15 juillet 2025 et le 25 août 2025, de son intervention le 26 août 2025 lors de la rentrée syndicale de la CFDT, d'une interview de Gabriel Zucman sur France Inter le 11 juin 2025 et de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron, le 15 mars 2020.Cet épisode a été publié le 5 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Der Haushaltsausschuss des Bundestags hat einen Etat in Höhe von rund 502 Milliarden Euro beschlossen. Was die neuen Gelder für die Thüringer Kommunen und Wirtschaft bedeuten, erklärt Ministerpräsident Mario Voigt.
Der Haushaltsausschuss des Bundestags hat grünes Licht für den Etat für das laufende Jahr gegeben. Der Vorsitzende des Steuerzahlerbundes Sachsen, Dirk Mohr, glaubt nicht, dass sich im Freistaat damit viel tun wird.
Les Français ont arraché de Bruxelles qu'elle ajoute des clauses de sauvegarde. En clair, si une filière ou un Etat constate une entrée massive de produits qui font baisser les prix – par exemple, une déferlante de sucre d'Amérique du sud, alors qu'on a une filière importante chez nous – il peut suspendre provisoirement une partie du traité. C'est une victoire politique, sauf que le Brésil, l'Argentine et ses voisins n'ont pas dit s'ils acceptaient.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Petits ou grands, politiques ou sociaux, les événements se précipitent ces temps -ci à Pékin autour du Président Xi Jinping. On découvrira ici comment il s'initie au surf en mer de Bohai, comment il se rend à Lhassa pour vanter les vertus de la stabilité de la rue, comment il reçoit à Tianjin les grands de ce monde, sévères dirigeants de la moitié de la planète... On verra aussi le sens réel de ces péripéties, et leur rôle destiné à masquer les haies que va devoir franchir le Premier Secrétaire dans les mois qui suivent. Car ce jeu de nouvelles fictives voire artificielles, n'est qu'un jeu de miroirs inversé des très réelles difficultés rencontrées par le chef de l'Etat. Ecoutez donc ! Tous ces épisodes, inspirés par mes souvenirs et l'actualité, n'ont que le double but de vous amuser et de matérialiser la Chine, la rendre vivante et présente à vos oreilles. Si vous aimez ce que vous entendez, merci de reposter le lien sur Facebook, LinkedIn, Twitter, TikTok etc. J'en ai besoin, car le nombre d'auditeurs reste trop bas. Vous pouvez aussi me répondre pour commenter -sur LinkedIn, en titrant mon nom. Merci - Eric MEYER
Une belle brochette d'une quarantaine de dirigeants, tous alignés sur un tapis rouge, pour assister au grand défilé militaire organisé hier par les autorités chinoises sur la place Tiananmen à Pékin. La Repubblica à Rome zoome sur la photo officielle : « Xi Jinping au centre, Poutine à sa droite, Kim Jong-un à sa gauche ; autour d'eux : vingt-cinq autres présidents et chefs de gouvernement, dont l'Iranien Pezeshkian et le Biélorusse Loukachenko (…). Ce groupe de chefs d'États au centre de la tribune était autrefois appelé "l'Axe du Mal", rappelle le quotidien italien ; aujourd'hui, les analystes préfèrent le nommer "l'Alliance du Désordre" ou, soulignant le rôle de Téhéran, le "Quatuor du Chaos". Cette coalition cherche à construire un ordre mondial alternatif, pointe encore La Repubblica, qui place l'Asie en son centre et attire de nombreux groupes "non-alignés" ». Les Occidentaux trop divisés… Et de fait, l'Occident semble bien loin… « Il faut dire, pointe Le Figaro, que les divisions et les incohérences du camp occidental ont été du pain bénit pour le groupe des autocrates, qui ont comblé les vides, les silences, les hésitations et les changements de cap des États-Unis et de l'Europe. Les divisions de l'UE sur tous les sujets, de la guerre en Ukraine à la politique vis-à-vis de la Chine en passant par l'utilisation de la force, ont neutralisé sa voix sur la scène internationale. Ses reculs, comme les promesses militaires non tenues vis-à-vis de l'Ukraine, ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont, eux, joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. » Pour les Européens, en effet, analyse le Times à Londres, cette démonstration de force « dissipe tout espoir de voir l'alliance sino-russe s'effriter, plus de trois ans après le début de la guerre en Ukraine. Pour les voisins est-asiatiques de la Chine, a contrario, elle témoigne d'une puissance écrasante, qu'ils sont obligés de suivre. Par exemple en acceptant les manœuvres expansionnistes illégales de Pékin en mer de Chine méridionale ». Prêts à en découdre face aux États-Unis… Toutefois, poursuit le Times, « le principal destinataire des images des nouveaux missiles hypersoniques, des chasseurs furtifs et des drones est Washington. La plupart des armes exposées hier sont destinées à empêcher l'armée américaine d'utiliser les siennes autour de Taïwan, si l'administration Trump ou son successeur envisageait de contester une invasion chinoise. Si Taïwan et ses 23 millions d'habitants tombent dans les mains de Xi Jinping comme des fruits mûrs uniquement par la coercition économique et politique, tant mieux. Mais sinon, comme le montre le défilé, l'Armée populaire de libération est prête ». Réponse immédiate de la Maison-Blanche. Donald Trump a dégainé son portable pour envoyer ce message sur son réseau social, message rapporté notamment par Die Welt à Berlin : « veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d'Amérique ». La Belgique va reconnaître l'État de Palestine Enfin à la Une de la presse belge : la reconnaissance par Bruxelles de l'État palestinien. La Belgique qui emboîte ainsi le pas à la France, à l'Australie ou encore au Royaume-Uni. Ce sera le 22 septembre en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Pour Le Soir, « la Belgique retrouve enfin le chemin du droit international. (…) Alors, oui, soupire le journal, tout cela représente si peu au regard de la montagne à renverser. Alors, oui, tout cela est très tardif et obtenu après des mois de débats de fond autant que de pinaillages indécents. (…) Mais l'obstination de notre ministre des Affaires étrangères a payé. À New York, conclut Le Soir, on retiendra que la Belgique était du côté de ceux qui affichent la volonté de reconnaître un Etat de Palestine. Le reste ne sera plus que de la gesticulation politicienne, inutile et contreproductive, à l'heure où la seule urgence demeure la fin du massacre à Gaza. Ou de ce qu'il en restera ».
Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Quels sont les tableaux classiques les plus pornographiques ? Qu'est-ce que le tourisme de ghetto ? Comment le Japon lutte-t-il contre l'inflation ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Etranger Prix Pulitzer 2025 avec ce nouveau roman, le romancier américain réécrit les " Aventures de Huckleberry Finn ", le roman de Mark Twain paru en 1884. Il se place du point de vue de Jim, lʹesclave qui travaille avec sa femme et sa fille pour Miss Watson dans le Missouri. Jim fait semblant dʹêtre analphabète pour ne pas inquiéter les blancs et prend un accent exagéré en élidant les " r ". Apprenant que Miss Watson veut le vendre, il sʹenfuit avec Huckleberry qui joue son propriétaire, vers un Etat anti-esclavagiste en espérant y trouver le moyen de racheter sa famille à Miss Watson.
Zalety czterodniowego tygodnia pracy - który jest testowany na całym świecie, także w Polsce - to głównie lepszy work-life balance, wzrost wydajności i zaangażowania pracowników, a także redukcja stresu i wypalenia zawodowego. Pracownicy zyskują więcej czasu na regenerację, rozwój osobisty i życie prywatne, podczas gdy firmy mogą liczyć na wyższą lojalność i zaangażowanie załogi, a także przewagę konkurencyjną na rynku rekrutacji. To optymistyczne założenia. A może są jakieś ciemniejsze strony tej koncepcji? Może czterodniowy tydzień pracy wcale nie jest nam potrzebny, bo wystarczy poprawić sposób zarządzania w zakładach pracy? Czy krótszy tydzień pracy, paradoksalnie, może pogorszyć kondycję psychiczną aktywnych zawodowo Polek i Polaków? Gośćmi Michała Poklękowskiego w tej edycji Drogowskazów są Dagmara Kołodziejczyk, psycholog, certyfikowany coach i trener biznesu z ogromnym doświadczeniem w budowaniu dobrego i angażującego środowiska pracy oraz Przemysław Lelewski mentor zarządów, strateg biznesowy, również certyfikowany coach i trener biznesu.
Aux yeux de la majorité du monde, la Palestine est un Etat. Près de 150 pays sur 193 ont déjà reconnu l'Etat palestinien. Parmi les Etats qui ne reconnaissent pas la Palestine à ce jour, on trouve une majorité de pays occidentaux. Une réalité qui pourrait changer après la prochaine assemblée générale des Nations Unies qui a lieu fin septembre à New York. Emmanuel Macron a promis que la France reconnaîtrait l'Etat de Palestine, devenant le premier pays du G7 à le faire. Une décision qui pourrait faire tache d'huile sur d'autres. Concernant la position belge, un kern se tient ce mercredi pour entre autres la définir. François Dubuisson est professeur de droit international à l'ULB. Il revient avec nous sur les conditions juridiques de l'existence d'un Etat et sur la portée symbolique et potentiellement historique que la reconnaissance de l'état palestinien peut avoir.
C dans l'air l'invitée du 25 août 2025 avec Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.Dans une lettre adressée au chef de l'Etat obtenue ce dimanche 24 août au soir, Charles Kushner, ambassadeur des Etats-Unis en France, a dénoncé «l'absence d'action suffisante» du Président contre l'antisémitisme. Par cette missive, il a appuyé les arguments de Benyamin Nétanyahou qui a récemment critiqué la volonté de la France de reconnaître un Etat palestinien.Des accusations «inacceptables», a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères en fin de soirée ce dimanche, qui les «réfute fermement», sur le fond et sur la forme : «Elles vont à l'encontre du droit international, en particulier du devoir de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures des Etats […]. Elles ne sont par ailleurs pas à la hauteur de la qualité du lien transatlantique entre la France et les Etats-Unis et de la confiance qui doit en résulter entre alliés.»Dans un courrier officiel, mardi 19 août, le Premier ministre israélien s'en était à nouveau pris à la volonté du président français d'appeler à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, suggérant qu'une telle posture nourrissait l'antisémitisme. L'Elysée avait vivement répondu, dénonçant une accusation «erronée, abjecte».Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs, reviendra avec nous sur l'état des relations entre la France et Israël. Des relations froides depuis un certain temps, et qui se tendent sur fond de reconnaissance de l'état palestinien. Il nous éclairera aussi sur la portée de la convocation de l'ambassadeur américain à Paris. Enfin, il nous parlera de la diplomatie française au Proche-Orient, et de l'importance du sujet dans le débat public. Ce matin sur RTL, Anne-Laure Abitbol, soeur d'Ilan Halimi, a réclamé qu'Emmanuel Macron prenne «des mesures pour que l'on puisse vivre sereinement en tant que Juif en France». Dans le même temps, la reconnaissance du état palestinien est souhaitée par une grande partie de l'opinion publique.
Aux yeux de la majorité du monde, la Palestine est un Etat. Près de 150 pays sur 193 ont déjà reconnu l'Etat palestinien. Parmi les Etats qui ne reconnaissent pas la Palestine, on trouve une majorité de pays occidentaux. Une réalité qui pourrait changer après la prochaine assemblée générale des Nations Unies qui a lieu fin septembre à New York. Emmanuel Macron a promis que la France reconnaîtrait l'Etat de Palestine, devenant le premier pays du G7 à le faire. Une décision qui pourrait faire tache d'huile sur d'autres. Concernant la position belge, un kern se tient ce mercredi pour entre autres la définir. François Dubuisson est professeur de droit international à l'ULB. Il revient avec nous sur les conditions juridiques de l'existence d'un Etat et sur la portée symbolique et potentiellement historique que la reconnaissance de l'état palestinien peut avoir.
Louise de Bettignies, enfant du Nord, se destinait à une longue et lente vie de contemplation, au sein de l'Ordre du Carmel. Pourtant, à l'aube de la Première Guerre mondiale, loin du cloisonnement d'une vie monastique à laquelle elle songeait tant, la jeune femme fonde Alice, l'un des plus importants réseaux de renseignement du conflit. Elle s'associe aux grandes organisations et agents de son temps pour déstabiliser l'ennemi, en assurant le transport de messages de la France vers l'Angleterre, en passant par la Belgique. Espionne redoutable, dévouée à sa cause, et héroïne de sa région, celle que l'on surnomme la Jeanne d'Arc du Nord ne manque pas de courage, d'esprit, ni d'audace !Difficile d'imaginer qu'une jeune femme comme Louise de Bettignies entrerait un jour en contact avec un Etat-major. Aucun membre de sa famille n'est issu du milieu militaire. Son père, Henri de Bettignies, est issu de la vieille noblesse wallonne du Hainaut. Pendant un temps, les De Bettignies connaissent la richesse grâce à la manufacture de faïence impériale et royale de Tournai, qu'ils fondent en 1751.
Quand on proposa à Winston Churchill de couper dans le budget de la culture du Royaume-Uni pour alimenter l'effort de guerre il répondit “mais alors pourquoi se bat-on ? ”. La culture nous enrichit, la culture est un bien, la culture est un besoin… un besoin social, un vecteur d'éducation et de développement personnel comme collectif La culture est bien des choses, une politique publique, mais aussi un élément patrimonial, un témoignage de l'histoire, un héritage, parfois une composante de l'identité, un lien entre les individus du présent, mais aussi un lien avec les civilisations du passé. La culture est donc essentielle, on l'a dit elle est bien des choses Mais la culture est-elle un droit ? Si la culture est de l'essence de la civilisation, la réponse positive s'impose : il est logique qu'elle puisse être considérée comme un droit, au moins dans les démocraties qui reconnaissent l'existence d'un Etat de Droit. Mais est-ce aussi simple ? Pour répondre à cette question, j'ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d'appel de Nîmes.
Autoproclamé indépendant de la Somalie depuis 1991, le Somaliland dispose de ses propres institutions, monnaie et gouvernement. Pourtant, il ne bénéficie d'aucune reconnaissance internationale, comme tout autre Etat fantôme. Son statut semble toutefois évoluer depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Arthur Delaporte, député PS du Calvados - Sarah Saldmann, avocate - Raphael Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Georges Fenech, ancien magistrat et député honoraire du Rhône - Vincent Roy, journaliste et écrivain Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 25 juillet 2025, retour sur l'annonce d'Emmanuel Macron de reconnaître l'Etat de Palestine et les réactions de la classe politique.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - David Belliard, maire adjoint à Paris et candidat écologiste aux prochaines municipales - Victor Eyraud, Journaliste politique à Valeurs Actuelles - Jules Torres, journaliste politique au JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - David Belliard, maire adjoint à Paris et candidat écologiste aux prochaines municipales - Victor Eyraud, Journaliste politique à Valeurs Actuelles - Jules Torres, journaliste politique au JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 7h50, Berengère Bocquillon prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
Invités : - Victor Eyraud, Journaliste politique à Valeurs Actuelles - Jules Torres, journaliste politique au JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sébastien Le Fol et Samuel Fitoussi critiquent la déclaration surprise d'Emmanuel Macron, qui envisage de reconnaître un Etat palestinien à l'ONU en septembre. Une position inédite pour un pays du G7, que Benyamin Netanyahou considère comme une légitimation de la violence du Hamas. A ce jour, 148 membres de l'ONU ont déjà franchi ce pas. La France pourrait être le premier grand pays occidental à le faire. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 25 juillet 2025, retour sur l'annonce d'Emmanuel Macron de reconnaître l'Etat de Palestine et les réactions de la classe politique.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kommentiert wird unter anderem der Vorstoß der EU-Kommission, ihren Etat deutlich zu erhöhen. www.deutschlandfunk.de, Presseschau
Le nouveau budget américain, adopté le jeudi 3 juillet 2025, prévoit de suspendre pour un an tous les fonds fédéraux attribués au planning familial et à sa principale organisation, Planned Parenthood. Un choix idéologique nataliste, symbolique de cette administration. Planned Parenthood est une association et la principale fédération en faveur du planning familial aux États-Unis. Elle facilite ainsi l'essentiel des procédures d'avortement et se trouve donc dans le viseur de l'administration de Donald Trump, ouvertement hostile à l'avortement. L'une des dispositions de la nouvelle loi budgétaire américaine, votée par les parlementaires le 3 juillet, est de suspendre son financement pendant un an. Cela est une menace existentielle pour ce service essentiel aux femmes : « 40% des fonds de Planned Parenthood viennent de l'État fédéral, rappelle Ludivine Gili, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie » (éditions de L'Aube). Si ces fonds sont suspendus, cela provoquera beaucoup de dégâts en termes d'accès à l'avortement ». Planned Parenthood a attaqué l'administration en justice ce lundi 7 juillet, considérant que le retrait de ce financement était « inconstitutionnel » et la Cour a suspendu cette provision en attendant une décision sur le fond. Malgré cela, pour Ludivine Gili, le combat sera difficile face à une justice de moins en moins favorable dans ce domaine, surtout depuis le retrait du droit fédéral à l'avortement par la Cour suprême, en juin 2022. Après cette décision, les républicains affirmaient que c'était maintenant à chaque Etat fédéré de décider librement de leur politique. « Mais depuis, l'administration fédérale essaie de bloquer ce droit par le biais financier, même dans les États qui ont inscrit le droit à l'avortement dans leur constitution », explique la chercheuse. « La lutte contre l'avortement est idéologique, conclut Ludivine Gili. Il était inscrit dans le projet 2025 de la Heritage Foundation, qui présente le rôle de la femme comme concentré sur la famille ». Dans cette vision nataliste, « la femme ne doit pas faire carrière, car sinon elle aura moins d'enfants ». Menace de nouveaux droits de douane contre le Canada Le président américain a prévenu qu'il imposerait d'importants tarifs, le 1er août 2025, à tous les pays qui ne négocient pas avec lui. Et le dernier visé est le Canada, menacé de 35% de droits supplémentaires. Le journal québécois La Presse publie l'intégralité de la lettre de Donald Trump envoyée au Premier ministre Mark Carney le 10 juillet. L'Américain lui reproche d'avoir répliqué à la première salve de tarifs et relevé les droits de douane canadiens sur les motos, les vêtements ou l'alcool venant des États-Unis. Un juriste, Mark Warner, constate l'échec des récentes concessions canadiennes : « la décision du gouvernement Carney d'abandonner la taxe sur les services numériques au Canada à la fin juin ne semble pas avoir rassasié l'administration Trump », dit il. La menace de Trump est inquiétante, car 76% des exportations canadiennes partent aux États-Unis, mais ce juriste reste optimiste : « Il y a encore du temps pour négocier, c'est une manière pour l'administration Trump de dire : donnez-nous quelque chose en plus ». Le moment est délicat, surtout que l'attaque est combinée. Au 1er août, Washington devrait en effet imposer en plus des taxes de 50% sur le cuivre mondial. Or, rappelle le journal Le Devoir, le Canada est le 12è producteur mondial de ce minerai et le Québec en raffine beaucoup, avec plus de 3 000 emplois à la clé dans la filière. Compromis ou pas, les Canadiens, eux, boudent déjà leurs voisins : La Presse rapporte ainsi que le nombre de touristes canadiens se rendant aux États-Unis en voiture a chuté de 33% en juin, 6è mois consécutif de baisse. « Les Canadiens sont fâchés, et ils font une croix sur les États-Unis », conclut un professeur de marketing. En Argentine, défaite majeure pour le président Javier Milei Les sénateurs ont voté jeudi 10 juillet, à l'unanimité, une hausse de 7.2% des retraites. Cette proposition, déjà approuvée par les députés, est combattue bec et ongles par le président argentin, qui veut sabrer dans toutes les dépenses publiques «C'est la raclée», titre le journal argentin de gauche Pagina 12, qui raconte l'épique combat parlementaire: Javier Milei a menacé les sénateurs, parlé de « coup d'état institutionnel », le système électronique de la Chambre est tombé bizarrement en panne avant le vote, forçant à un scrutin à main levée, mais la loi est passée malgré tout. Cela fait des semaines que les retraités protestent, car les pensions minimales sont en dessous du niveau de pauvreté, mais le président ne veut rien savoir: et il assure maintenant qu'il opposera son veto à cette loi, pour la 2è fois. Dans le quotidien La Nacion, plus conservateur, on s'inquiète d'un gouvernement aux bonnes intentions financières, mais qui s'isole car il traite mal ses partenaires. le croquis du journal est parlant : il montre un Javier Milei enragé, monté sur le Sénat tel un King Kong, qui essaie en vain d'abattre des avions ennemis. Épique. En Haïti, « le chaos érigé en business » Le quotidien Alterpresse revient sur l'annonce de l'ONU, qui a déclaré que les gangs avaient un «contrôle quasi total» de la capitale. L'économiste et politique Camille Chalmers réfute ce constat dans une interview. Pour lui, cette déclaration « relève d'un alarmisme calculé, qui vise à préparer le terrain à une nouvelle intervention militaire internationale ». Il n'empêche, le chaos s'installe, et il est même devenu «un business», affirme Michel Gros dans une tribune d'Alterpresse. «Pendant des années, la bureaucratie onusienne, à travers ses missions et ses projets dits humanitaires, a prospéré sur le dos de la crise haïtienne, soutient cet analyste. et de conclure : Haïti doit reconquérir sa souveraineté pour empêcher que ses malheurs ne deviennent un fonds de commerce.»
Die Zeitungen beschäftigen sich unter anderem mit der Aussprache über den Etat des Kanzleramts im Bundestag, der sogenannten Generaldebatte. www.deutschlandfunk.de, Presseschau
Ce mardi 8 juillet, l'année blanche fiscale ou le gel des dépenses publiques, une piste considérée par le gouvernement pour réaliser 40 milliards d'économie et définir les grandes orientations du budget 2026, et le coût de la dette souveraine de la France, ont été abordés par Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:04:30 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Ecologie, immigration, Etat de droit... De plus en plus, Les Républicains et le Rassemblement national partagent les mots et les votes. Finiront-ils par s'unir ?
durée : 00:14:57 - Journal de 12h30 - Des "monstruosités" et un "Etat défaillant". Voici, peu ou prou, résumées les conclusions de la commission parlementaire sur les violences en milieu scolaire. François Bayrou n'est pas épargné. Au total, la commission recommande 50 mesures pour agir.
Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Qu'est-ce que le projet Périclès, pour donner le pouvoir à l'extrême droite ? Qu'est-ce que le “backlash” ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:14:57 - Journal de 12h30 - Des "monstruosités" et un "Etat défaillant". Voici, peu ou prou, résumées les conclusions de la commission parlementaire sur les violences en milieu scolaire. François Bayrou n'est pas épargné. Au total, la commission recommande 50 mesures pour agir.
La journaliste Marie Guerrier explore le bilan du chèque emploi service universel (CESU). Il permet de rémunérer des employés à domicile avec un crédit d'impôt de 50%. Qui utilise le CESU ? Faut-il le réduire, le supprimer pour renflouer les caisses de l'État ? Les invités : - Julie L'Hotel Delhoume, présidente de la FEPEM, la Fédération des particuliers employeurs. - Maxime Aiach, ancien président de la Fédération des entreprises de service à la personne. Il est le président et co-fondateur de Domia Groupe qui comprend les sociétés Acadomia, Shiva et Nos aîmés. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La journaliste Marie Guerrier explore le bilan du chèque emploi service universel (CESU). Il permet de rémunérer des employés à domicile avec un crédit d'impôt de 50%. Qui utilise le CESU ? Faut-il le réduire, le supprimer pour renflouer les caisses de l'État ? Les invités : - Julie L'Hotel Delhoume, présidente de la FEPEM, la Fédération des particuliers employeurs. - Maxime Aiach, ancien président de la Fédération des entreprises de service à la personne. Il est le président et co-fondateur de Domia Groupe qui comprend les sociétés Acadomia, Shiva et Nos aîmés. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La journaliste Marie Guerrier explore le bilan du chèque emploi service universel (CESU). Il permet de rémunérer des employés à domicile avec un crédit d'impôt de 50%. Qui utilise le CESU ? Faut-il le réduire, le supprimer pour renflouer les caisses de l'État ? Les invités : - Julie L'Hotel Delhoume, présidente de la FEPEM, la Fédération des particuliers employeurs. - Maxime Aiach, ancien président de la Fédération des entreprises de service à la personne. Il est le président et co-fondateur de Domia Groupe qui comprend les sociétés Acadomia, Shiva et Nos aîmés. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La journaliste Marie Guerrier explore le bilan du chèque emploi service universel (CESU). Il permet de rémunérer des employés à domicile avec un crédit d'impôt de 50%. Qui utilise le CESU ? Faut-il le réduire, le supprimer pour renflouer les caisses de l'État ? Les invités : - Julie L'Hotel Delhoume, présidente de la FEPEM, la Fédération des particuliers employeurs. - Maxime Aiach, ancien président de la Fédération des entreprises de service à la personne. Il est le président et co-fondateur de Domia Groupe qui comprend les sociétés Acadomia, Shiva et Nos aîmés. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Paris, le Forum de la paix consacré à la société civile pour la solution à deux Etats débute ce 13 juin 2025. Ce forum réunit des centaines de participants israéliens, palestiniens, régionaux et internationaux, engagés en faveur de la paix, de la justice et de la reconnaissance mutuelle. Il a lieu quelques jours avant la conférence d'Emmanuel Macron et du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane à New York, lors de laquelle le président français pourrait reconnaître un Etat palestinien.
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Une conférence internationale sur la solution à deux Etats doit avoir lieu du 17 au 20 juin à l'ONU. Pourtant sur le terrain, jamais l'existence d'un Etat palestinien n'a semblé aussi loin, entre le plan d'occupation de Gaza dévoilé en mai par Israël et la colonisation croissante de la Cisjordanie. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités, président honoraire de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO); Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques
durée : 00:03:32 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Devant le nombre de victimes, la famine et le chaos provoqués par l'offensive israélienne à Gaza, de plus en plus de voix de la société civile s'élèvent pour dénoncer des "crimes de guerre", voire un "génocide". Israël continue toutefois d'être un partenaire pour de nombreux gouvernements.
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Gwen Pennarun Pêcheur, président de l'Association des ligneurs de la Pointe de Bretagne et président de l'Association Low Impact Fishers of Europe (LIFE); Didier Gascuel Professeur en écologie marine à L'Institut Agro; Anne Brunner Directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure
C dans l'air l'invité du 2 juin 2025 avec Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'auteur de "Qatar papers" et de "MBS Confidentiel", coécrits avec Christian Chesnot, aux éditions Michel Lafon. La victoire du PSG en Ligue des champions face à l'Inter Milan est un succès majeur pour le Qatar et en particulier pour Nasser Al-Khelaïfi, patron de QSI et président du club, qui a mis un point d'honneur à remporter ce trophée depuis 14 ans. Ce proche de l'Emir Tamim ben Hamad Al Thani, répète au fil des interviews que Paris va gagner la Coupe aux grandes oreilles, tout comme les propriétaires à Doha. Après 1,4 milliard d'euros investis, ce trophée valide également la stratégie de la diplomatie par le sport et le soft-power du petit Etat du Golfe. Cette victoire, tant recherchée, va engendrer "un impact géopolitique majeur dans la défense des intérêts du Qatar et dans sa politique de rayonnement", promet Pim Verschuuren, spécialiste de géopolitique du sport.Georges Malbrunot est grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il est l'auteur de "Qatar papers" et de "MBS Confidentiel", coécrits avec Christian Chesnot, aux éditions Michel Lafon. Il nous livrera son regard sur la victoire du Paris-Saint Germain et sur la réussite du pari lancé il y a 14 ans par le Qatar. Cette stratégie du soft power est-elle une réussite ? Au fond, quel est l'objectif de ce pays, qui est aussi un acteur important dans les négociations de paix au Proche-Orient.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE RECUL DES ACCORDS DE PARISAprès avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), et promis que son second quinquennat « sera écologique ou ne sera pas », Emmanuel Macron s'est montré de moins en moins ambitieux au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. En 2019, sur recours du collectif d'associations « L'affaire du siècle », la responsabilité de l'État a été engagée par le juge administratif pour n'avoir pas respecté sa propre trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Déjà marginalisée depuis l'irruption de la guerre en Ukraine ou à Gaza, la cause climatique se retrouve foulée aux pieds dans le nouveau chaos géopolitique créé par l'administration Trump. En France, depuis le début de l'année, les reculs se multiplient, dans une ambiance d'attaques répétées de la droite et de l'extrême droite contre les opérateurs de l'État comme l'Office français de la biodiversité ou l'Agence de la transition écologique. Adopté au Sénat en janvier, un texte vise la réautorisation par dérogation de certains insecticides néonicotinoïdes et restreint l'indépendance de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), des reculs jugés considérables par les défenseurs de l'environnement.Or, il y a dix ans, dans le cadre des accords de Paris de 2015, la France s'est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et, pour y parvenir, s'est dotée d'une feuille de route de réduction des émissions par secteur, la Stratégie nationale bas carbone, dont la troisième version doit être officiellement publiée dans les prochains mois. L'objectif : réduire nos émissions brutes de 50 % entre 1990 et 2030, en accord avec l'objectif européen. Alors que la France doit réduire ses émissions de 4,7 % par an en moyenne entre 2022 et 2030, ces dernières n'ont diminué que de 1,8 % en 2024 par rapport à 2023 selon lebaromètre Citepa chargé de l'inventaire des émissions de la France. Le compte n'y est donc pas.Selon une enquête de 2022 de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), environ 43 % des Français ont une opinion sur le climat qui s'écarte significativement du consensus scientifique. Une proportion qui excède – parfois de plus de 20 points – ce qui est observé dans la douzaine des autres pays à hauts revenus inclus dans l'étude de l'OCDE.LA POLITIQUE DE NETANYAHOU ET L'ISOLEMENT D'ISRAËLDurant la tournée de Donald Trump dans le Golfe mi-mai, le premier ministre israélien a paru isolé et pris de court par les décisions du président américain de lancer des pourparlers avec l'Iran sur le nucléaire, de négocier directement avec le Hamas la libération d'otages israélo-américains, de conclure un cessez-le-feu avec les Houthis yéménites et de lever les sanctions américaines sur la Syrie.Le 19 mai, Benyamin Nétanyahou a annoncé qu'Israël allait prendre « le contrôle de tout le territoire » de la bande de Gaza en lançant l'opération Chariots de Gédéon. L'armée israélienne a depuis intensifié ses opérations dans l'enclave palestinienne, faisant des centaines de morts, dont une majorité de civils. Le plan du gouvernement israélien qui suppose de raser ce qui reste de Gaza, de parquer une population affamée dans une petite portion de l'enclave et de la soumettre à un système militarisé de distribution d'aide humanitaire a suscité une indignation générale de la communauté internationale y compris de la part de capitales occidentales proches d'Israël. Quelque 39 pays ont déposé un recours devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. Le président français, et les Premiers ministres britannique et canadien ont prévenu qu'ils ne resteraient « pas les bras croisés » devant les « actions scandaleuses » du gouvernement israélien. 22 pays ont aussi exigé d'Israël une « reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement », demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG. Sous la pression, après deux mois et demi de blocus humanitaire, Benyamin Netanyahou a autorisé quelques camions transportant des médicaments et de la nourriture pour enfants à pénétrer dans la bande de Gaza. Un geste minimum, loin de répondre aux besoins. Le 20 mai, la Commission européenne a déclaré qu'elle allait entamer un processus de révision de l'accord d'association de l'Union européenne avec Israël, dont l'article 2 évoque le respect des droits humains qui pourrait aboutir à la suspension des relations commerciales favorables à Tel-Aviv. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas a constaté qu'« il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice ». La mort de deux employés de l'ambassade d'Israël aux États-Unis, tués devant le musée juif de Washington, a renforcé un sentiment d'isolement en Israël et la crainte de devenir un Etat paria. Le 23 mai, le Conseil de l'Europe a estimé que les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d'un nettoyage ethnique et d'un génocide ». Lundi, le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé le gouvernement Netanyahou de ne plus continuer à le soutenir en raison de l'intensification de l'offensive de l'armée israélienne à Gaza. « On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas », a déclaré le dirigeant allemand, fustigeant avec une rare fermeté les actions d'Israël, dont Berlin est l'un des plus fidèles alliés avec les États-Unis.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la montée des tensions entre Israël et les pays occidentaux au sujet de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Une guerre responsable de plus de 53 000 morts dont de nombreux enfants. Le blocus mis en place par l'Etat hébreu est aussi responsable d'une situation humanitaire dramatique. Face à cela, les chefs d'Etat, notamment européens, sont de plus en plus nombreux à condamner Israël. Et pour faire monter la pression, ils misent sur un argument de poids : la reconnaissance de l'Etat palestinien. On en parle avec Charles Carrasco, journaliste au service Monde de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation: Charlotte BarisEcriture : Aude Villiers-MoriaméMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : France Inter, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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