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Jeudi 5 décembre 2025Laure Limongi présente “L'invention de la mer” en dialogue avec Frédéric Martin des éditions Le Tripode.La chimère poulpe Violeta Benedetti-Ogundipe rassemble au sein de L'Invention de la mer deux manuscrits écrits par des chimères cétacé et crustacé et les commente en donnant des clés scientifiques, poétiques, historiques. Se livrent ainsi, comme des contes et légendes, les histoires de Gina de Galène, chimère cachalot qui raconte les souffrances de sa lignée et la légende de son aïeule, et de Ménippe Zahlé, chimère crabe qui, après un séjour en prison, fait de la lutte en récitant des vers. Entre roman, conte, essai et poésie, L'Invention de la mer est un texte lui-même hybride qui résonne comme un mythe futuriste avec les enjeux sociétaux actuels.Laure Limongi a écrit une douzaine d'ouvrages entre fiction, poésie et essai, notamment un diptyque qui interroge la dialectique entre la terre et la mer On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset, 2019) et Ton coeur a la forme d'une île (Grasset, 2021), et récemment L'Invention de la mer (Le Tripode, 2025). Également artiste, elle développe des performances et installations – voir notamment le récent Service des Panacées. Elle a été pensionnaire de la Villa Médicis – Académie de France à Rome en 2023-2024.
[Cet épisode est une rediffusion]Règle 30 : il n'y a pas de filles sur Internet. À elle seule, cette “règle”, dictée par le très sulfureux forum 4chan au début des années 2000, illustre le problème qu'a Internet avec les femmes. Comment en arrive-t-on là, à ce genre de “règle” définie sur un forum aussi influent ? Qui sont les personnes au cœur de cette haine en ligne ? Est-ce que, quelque part, les plateformes et les réseaux que nous utilisons ne favorisent pas l'exclusion ou le harcèlement de certains groupes d'individus ?Dans cet épisode, on cherche à répondre à ces questions avec Mathilde Saliou, journaliste tech pour Next et autrice de Technoféminisme : Comment le numérique aggrave les inégalités.----Dans Azerty, nous explorons notre société numérique aux côtés d'invités qui l'étudient, la critiquent ou y contribuent. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser des étoiles, un commentaire, et à vous abonner au podcast.Suivez-nous sur instagram: @azertypodcastNotre invité est Mathilde Saliou, journaliste tech pour le média Next et autrice du livre Technoféminisme : Comment le numérique aggrave les inégalités, aux éditions Grasset.Plus de liens sur son site web.Crédits:Animation par Alexandre Allain et Guglielmo Fernandez GarciaIdentité visuelle par Arnaud CaudalCommunication vidéo par Louis-Nicolas Allain
L'apaisement est-il possible entre la France et l'Algérie ? Après des mois de tension et d'invectives les deux présidents ont donné le sentiment ces derniers jours de vouloir faire redescendre la pression… Comment retrouver le chemin de la raison voire de la réconciliation ? Nous allons en débattre alors que s'ouvre une semaine décisive pour l'avenir de l'écrivain Boualem SANSAL, qui risque de passer la fin de sa vie dans une prison algérienne. On en débat ce lundi 24 mars avec nos invités▶︎ Benjamin STORA Historien, professeur à l'Université Paris XIII, auteur de « L'Algérie en guerre 1954 - 1962. Un historien face au torrent des images » aux éditions de l'Archipel (17.10.2024), co-auteur de la bande dessinée « Les Algériens en France - Une histoire de générations » aux éditions La Découverte (12.09.24), « L'Arrivée De Constantine à Paris 1962-1972 » aux éditions Taillandier (07.09.23)▶︎ Slimane ZEGHIDOUR Écrivain, journaliste, éditorialiste TV5 Monde, auteur de « Sors, la route t'attend » aux éditions Les Arènes (2017)▶︎ Dorothée-Myriam KELLOU Réalisatrice, journaliste, autrice de « Nancy-Kabylie » aux éditions Grasset (18/10/2023)▶︎ Meriem AMELLAL Journaliste France 24▶︎ Paul MORIN Docteur en sciences politiques, docteur associé à Sciences Po, producteur du podcast « Sauce Algérienne », auteur de « L'Algérie de Macron : les impasses d'une politique mémorielle » aux éditions PUF (29/05/2024)▶︎ Eric FOTTORINO Journaliste, écrivain, co-fondateur de l'hebdomadaire Le 1, du magazine Zadig, de la revue Légende, auteur de « Des gens sensibles » aux éditions Gallimard (06-03-2025)
C'est l'histoire de Tara. Pour elle, le 18 novembre semble éternel. Il recommence chaque matin. Tara est enfermée dans une boucle temporelle. Cette histoire l'écrivaine danoise Solvej Balle compte la déployer en sept tomes. Ça fait plus de vingt qu'elle consacre son temps à sa série intitulée « Le volume du temps », grande médiation existentielle autour du temps. Solvej Balle, l'une des autrices danoises les plus en vue, est notre invitée exceptionnelle. Les quatre premiers tomes de son œuvre sont traduits en français et publiés chez Grasset. Solvej Balle était en résidence d'écriture à Passa Porta à Bruxelles au début du printemps. Une « nuit de la démocratie » a été convoquée le 21 mars dernier après l'arrestation et l'emprisonnement du maire d'Istanbul. Quels liens entre la nuit et la démocratie ? Le professeur de philosophie Simon Brunfaut creuse la question dans son « A quoi tu penses ? ». Dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Pascale Clark écrit au Groenland. Ce numéro vous avait déjà été proposé en mars 2025. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dida Nibagwire et Frédéric Fisbach mettent en scène le roman de Gaël Faye, Petit pays publié en 2016, aux éditions Grasset. Gahugu Gato signifie « Petit pays » en kinyarwanda, langue nationale parlée au Rwanda. C'est aussi le titre du roman de l'auteur Gaël Faye, publié en 2016. Inspiré en partie par sa propre enfance, le livre raconte l'histoire d'une famille exilée au Burundi, alors que le pays sombre dans la guerre civile. La famille va être confrontée aux événements qui aboutiront au génocide des Tutsis au Rwanda et dont on a commémoré le 30è anniversaire en 2024. Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire adaptent ce roman de Gaël Faye qui relate l'enfance de Gaby. Les metteurs en scène invitent des interprètes rwandais à convoquer la mémoire sur scène avec beaucoup de scènes racontées en chansons. Les Rwandais ont plein d'histoires à raconter. On ne peut pas occulter cette histoire, qu'il faut la raconter mais il faut en faire quelque chose. Il y avait aussi la volonté de ne pas être assigné à ce génocide. Frédéric Fisbach Frédéric Fisbach est un metteur en scène français de théâtre et d'opéra. Il est également comédien et réalisateur, né à Paris en 1966. La pièce a été créée au Rwanda après la rencontre entre Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire. Après avoir vu l'adaptation que Frédéric Fisbach avait faite en français, Dida Nibagwire a voulu monter le spectacle au Rwanda pour les Rwandais, avec des acteurs burundais, rwandais, en kinyarwanda. C'est très important pour nous de faire ce travail en Kinyarwanda. Souvent, c'est difficile de dire les mots dans d'autres langues. Le roman de Gaël Faye parle aussi de cette culture et de cette langue. Dida Nibagwire. Dida Nibagwire est une artiste et entrepreneuse culturelle rwandaise. Elle vivait au Rwanda au moment du génocide. Elle dirige un centre culturel à Kigali. Elle a notamment été directrice de casting et conseillère technique de l'adaptation cinématographique de Petit Pays, de Gaël Faye, réalisé par Éric Barbier, et coproductrice du documentaire Le silence des mots, coréalisé par Michael Sztancke et Gaël Faye. Même pour moi qui étais jeune, c'est très difficile de poser des mots sur ce qu'on a vécu. C'est très important pour moi que la jeune génération se réconcilie avec ce passé. Dida Nibagwire. À lire aussiGaël Faye: «Petit pays n'est absolument pas mon histoire» Gaël Faye est un auteur, rappeur et compositeur franco-rwandais né en 1982 à Bujumbura (Burundi). Issu d'un père français et d'une mère rwandaise, il quitte son pays natal à l'âge de 13 ans pour fuir la guerre civile et le génocide. Ce déracinement marquera profondément son œuvre. En 2016, il publie Petit pays, largement inspiré de son enfance au Burundi. Le livre connait un grand succès public, il est traduit dans de nombreuses langues dont le kinyarwanda. Il est adapté au cinéma en 2020. Son dernier roman, Jacaranda, publié aux éditions Grasset et qui parle de la Réconciliation et du rôle de justice transitionnelle des gacaca a reçu le Prix Renaudot. Il est reparti vivre au Rwanda en 2015. Invités : Frédéric Fisbach, Dida Nibagwire, metteurs en scène et comédiens de Gahugu Gato (Petit pays). À lire : Petit pays et Jacaranda publiés aux éditions Grasset Un spectacle à voir jusqu'au mardi 22 juillet 2025 au Cloître des Célestins. À écouter aussiGénocide au Rwanda, les mots de la catastrophe
Dida Nibagwire et Frédéric Fisbach mettent en scène le roman de Gaël Faye, Petit pays publié en 2016, aux éditions Grasset. Gahugu Gato signifie « Petit pays » en kinyarwanda, langue nationale parlée au Rwanda. C'est aussi le titre du roman de l'auteur Gaël Faye, publié en 2016. Inspiré en partie par sa propre enfance, le livre raconte l'histoire d'une famille exilée au Burundi, alors que le pays sombre dans la guerre civile. La famille va être confrontée aux événements qui aboutiront au génocide des Tutsis au Rwanda et dont on a commémoré le 30ᵉ anniversaire en 2024. Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire adaptent ce roman de Gaël Faye qui relate l'enfance de Gaby. Les metteurs en scène invitent des interprètes rwandais à convoquer la mémoire sur scène avec beaucoup de scènes racontées en chansons. Les rwandais ont plein d'histoires à raconter. On ne peut pas occulter cette histoire, qu'il faut la raconter mais il faut en faire quelque chose. Il y avait aussi la volonté de ne pas être assigné à ce génocide. Frédéric Fisbach Frédéric Fisbach est un metteur en scène français de théâtre et d'opéra. Il est également comédien et réalisateur, né à Paris en 1966. La pièce a été créée au Rwanda après la rencontre entre Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire. Après avoir vu l'adaptation que Frédéric Fisbach avait faite en français, Dida Nibagwire a voulu monter le spectacle au Rwanda pour les Rwandais, avec des acteurs burundais, rwandais, en kinyarwanda. C'est très important pour nous de faire ce travail en Kinyarwanda. Souvent, c'est difficile de dire les mots dans d'autres langues. Le roman de Gaël Faye parle aussi de cette culture et de cette langue. Dida Nibagwire. Dida Nibagwire est une artiste et entrepreneuse culturelle rwandaise. Elle vivait au Rwanda au moment du génocide. Elle dirige un centre culturel à Kigali. Elle a notamment été directrice de casting et conseillère technique de l'adaptation cinématographique de Petit Pays, de Gaël Faye, réalisé par Éric Barbier, et coproductrice du documentaire Le silence des mots, coréalisé par Michael Sztancke et Gaël Faye. Même pour moi qui étais jeune, c'est très difficile de poser des mots sur ce qu'on a vécu. C'est très important pour moi que la jeune génération se réconcilie avec ce passé. Dida Nibagwire. Gaël Faye est un auteur, rappeur et compositeur franco-rwandais né en 1982 à Bujumbura (Burundi). Issu d'un père français et d'une mère rwandaise, il quitte son pays natal à l'âge de 13 ans pour fuir la guerre civile et le génocide. Ce déracinement marquera profondément son œuvre. En 2016, il publie Petit pays, largement inspiré de son enfance au Burundi. Le livre connait un grand succès public, il est traduit dans de nombreuses langues dont le kinyarwanda. Il est adapté au cinéma en 2020. Son dernier roman, Jacaranda, publié aux éditions Grasset et qui parle de la Réconciliation et du rôle de justice transitionnelle des gacaca a reçu le Prix Renaudot. Il est reparti vivre au Rwanda en 2015. Invités : Frédéric Fisbach, Dida Nibagwire metteurs en scène et comédiens de Gahugu Gato (Petit pays) À lire : Petit pays et Jacaranda publiés aux éditions Grasset Un spectacle à voir jusqu'au mardi 22 juillet au Cloître des Célestins.
Pierre-Édouard Deldique reçoit cette semaine la journaliste, romancière, essayiste, Judith Perrignon qui, dans son dernier livre « L'autre Amérique » (Grasset) nous propose une évocation historique fondée sur la figure de Franklin Delano Roosevelt, le 32è président des États-Unis. Au fil des pages, et dans l'émission, l'auteure explore les années de crise, les années 30, qui ont marqué l'Amérique — de la Grande Dépression à la Seconde Guerre mondiale — et la manière dont Roosevelt a tenté de redresser un pays à genoux grâce au New Deal, sa politique de réformes sociales et économiques. À des années-lumière des années Trump. Mais ce livre ne se contente pas de raconter l'histoire officielle. Il met surtout en lumière les tensions profondes qui traversent les États-Unis : la fracture raciale, les inégalités sociales, et les luttes de pouvoir entre les élites économiques et le gouvernement démocratique. Au micro d'IDÉES, Judith Perrignon tisse des parallèles édifiants entre Roosevelt et l'Amérique contemporaine, celle de Donald Trump, soulignant que les combats d'hier résonnent encore aujourd'hui. Penser le passé pour mieux appréhender le présent. Elle évoque aussi les figures qui ont accompagné Roosevelt : Eleanor Roosevelt, femme engagée et visionnaire, et Henry Morgenthau Jr, son bras droit et secrétaire au Trésor, dont l'amitié et les convictions ont influencé les décisions du président. Les échanges épistolaires entre les deux hommes sont au centre du travail de l'auteur. Ce livre est bien plus qu'une biographie : c'est un miroir tendu à notre époque, une invitation à réfléchir sur les fondements de la démocratie, les dérives du capitalisme et la force de conviction en politique.
Pierre-Édouard Deldique reçoit cette semaine la journaliste, romancière, essayiste, Judith Perrignon qui, dans son dernier livre « L'autre Amérique » (Grasset) nous propose une évocation historique fondée sur la figure de Franklin Delano Roosevelt, le 32è président des États-Unis. Au fil des pages, et dans l'émission, l'auteure explore les années de crise, les années 30, qui ont marqué l'Amérique — de la Grande Dépression à la Seconde Guerre mondiale — et la manière dont Roosevelt a tenté de redresser un pays à genoux grâce au New Deal, sa politique de réformes sociales et économiques. À des années-lumière des années Trump. Mais ce livre ne se contente pas de raconter l'histoire officielle. Il met surtout en lumière les tensions profondes qui traversent les États-Unis : la fracture raciale, les inégalités sociales, et les luttes de pouvoir entre les élites économiques et le gouvernement démocratique. Au micro d'IDÉES, Judith Perrignon tisse des parallèles édifiants entre Roosevelt et l'Amérique contemporaine, celle de Donald Trump, soulignant que les combats d'hier résonnent encore aujourd'hui. Penser le passé pour mieux appréhender le présent. Elle évoque aussi les figures qui ont accompagné Roosevelt : Eleanor Roosevelt, femme engagée et visionnaire, et Henry Morgenthau Jr, son bras droit et secrétaire au Trésor, dont l'amitié et les convictions ont influencé les décisions du président. Les échanges épistolaires entre les deux hommes sont au centre du travail de l'auteur. Ce livre est bien plus qu'une biographie : c'est un miroir tendu à notre époque, une invitation à réfléchir sur les fondements de la démocratie, les dérives du capitalisme et la force de conviction en politique.
Nous sommes le 25 août 1914.Dans un article qui paraît dans le journal Le Matin, Colette écrit : « Il faut dire, il faut chanter leur courage, leurs mérites inattendus, leurs vertus toutes neuves qui fleurissent nombreuses et sans effort. Il faut les louer toutes, et celles qui «font quelque chose», et celles qui ne font rien, rien qu'attendre quelqu'un, espérer, croire, qui ne font rien, sinon se taire, manquer de presque tout et ne pas le dire ; rien, que se cacher pour donner pudiquement la moitié de leur strict nécessaire. On saura, Dieu merci, les noms de quelques-unes de celles qui «font quelque chose», qui sont les stratégistes soudaines de la charité, sachant troquer, trier et secourir en grand les malades et les pauvres - on ignorera tout des autres. Je voudrais au moins signaler l'existence de ces autres, obscures, innombrables : il s'agit de ma voisine, de la vôtre, de la petite dame d'en face qui secoué timidement par la fenêtre son chiffon à poussière - il s'agit de la modeste boutiquière d'une vieille rue de Passy, de toutes ces silencieuses, ces entêtées qu'on voit passer vite, plus pressées de rentrer et d'agir que de parler… » Avec nous : Dominique Bona de l'Académie française. « Colette et les siennes » ;éditions Grasset. Sujets traités : Colette, guerre, amies, Marguerite Moreno, Annie de Pène, Musidora Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
durée : 00:03:45 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Fourmis et pucerons entretiennent des rapports étroits. Fort souvent on les croise ensemble sur la même plante. Aussi la jeune Fanny se demande comment le puceron fait-il pour supporter le poids d'une fourmi ? Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, lui répond. - invités : Audrey DUSSUTOUR - Audrey Dussutour : Biologiste, directrice de recherche au CNRS, auteure de l'ouvrage Les champignons de l'apocalypse (Grasset, 2025). - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Comment tenir dans un monde abîmé et traversé par les guerres ? Claudie Hunzinger a une astuce : regarder le monde à l'envers, jambes écartées, tête en bas. L'écrivaine nous expliquera pourquoi et comment ça peut nous aider à respirer face aux horreurs. Dans son nouveau roman (« Il neige sur le pianiste », Grasset), à 85 ans, elle écrit pour un jeune pianiste séquestré chez elle et … pour un renard. Claudie Hunzinger est notre invitée, cette semaine. Dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Juliette Goudot s'adresse à Emmanuelle, le personnage du roman érotique d'Emmanuelle Arsan adapté au cinéma par la réalisatrice Audrey Diwan. Dans sa lettre, elle n'oublie pas Gisèle Pelicot. Et dans « A quoi tu penses ? », l'Art d'avoir toujours raison selon Schopenhauer. Un billet philo signé Simon Brunfaut. Ce numéro vous avait déjà été proposé en septembre 2024. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frédéric Beigbeder est écrivain et ancien publicitaire, connu pour son livre 99 francs. Il vient nous raconter les épisodes marquants de sa vie, comme une garde à vue pour consommation de cocaïne et un infarctus en 2024.Auteur de Un homme seul, il y raconte la vie de son père (parfois très secrète), décédé en 2023Son livre “Un homme seul” (Grasset) est dispo juste ici ➡️ https://amzn.to/3HYsUiyRetrouvez Frédéric sur instagram ➡️ https://www.instagram.com/fredericbei...Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Frédéric Vitoux pour son roman « La mort du procureur impérial » chez Grasset. Et les coups de cœur de Barbara Lambert pour les livres « La méridienne » de Marghanita Laski aux éditions de L'Olivier et « La bibliothèque des auteurs disparus » de Hika Karada aux éditions Nami. À propos du livre : « La mort du procureur impérial » paru aux éditions Grasset Un ancien Procureur impérial, Fualdès, est assassiné dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 : c'est le début de « l'affaire Fualdès », fait-divers retentissant du début du XIXème siècle qui donna lieu à deux procès retentissants (Rodez et Albi), une instruction bâclée, des témoins manipulés… et la décapitation de trois innocents. Clarisse Manzon, accusatrice incohérente et séductrice virevoltante, devient vite la seule héroïne de cette ténébreuse affaire. Incarcérée un temps, elle signe de sa prison des Mémoires, un phénoménal succès de librairie en Europe. Mais son véritable auteur est un certain Henri de Latouche, écrivain, dramaturge, journaliste : c'est lui qui rend compte des délibérations du procès, médiatise un crime dont le souvenir se perpétue d'un siècle à l'autre, tient la plume du livre signé Clarisse Manzon et fait d'elle, qui n'a cessé de mentir, un personnage de roman vrai, la rendant riche et célèbre avant qu'ils ne se brouillent. Devenu critique et éditeur, Henri de Latouche jouera un rôle déterminant dans l'aventure romantique : il découvre et publie les manuscrits de Chénier, aide aux débuts de Balzac, noue avec Stendhal une profonde amitié, encourage Sand, bataille avec Hugo et Sainte-Beuve, traduit ou publie Goethe et Schiller, souffle Chatterton à Vigny, Séraphita à Balzac et Melle de Maupin à Gautier… À travers le récit minutieux et l'élucidation probable d'un « cold case », Frédéric Vitoux revisite l'aventure du romantisme et réhabilite une figure oubliée de l'histoire littéraire. Biographie de l'auteur Frédéric Vitoux est écrivain, critique littéraire, membre de l'Académie française. Son œuvre, forte d'une quarantaine d'ouvrages, comprend essentiellement des biographies (Céline) et des romans. Ses derniers titres publiés chez Grasset : Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers (2020), L'ours et le philosophe (2022), L'assiette du chat (2023).
Cette semaine dans La Librairie des étudiants, nous mettons à l’honneur Gabriel García Márquez ! Le roman inédit Nous nous verrons en août de l’auteur colombien est publié aux éditions Grasset. Tous les 16 août, Ana se rend seule sur la... Continue Reading →
Dévastateurs pour tous les êtres vivants sur terre comme dans les océans, ils ont inspiré Alien et la série apocalyptique The last of us. Entre science et science-fiction, qui sont vraiment ces terrifiants champignons parasites, capables de prendre possession des vivants ? Partons à la découverte d'un monde méconnu, un univers angoissant et très envahissant : celui des champignons parasites. Les champignons de l'Apocalypse, c'est le titre de l'ouvrage de notre invitée la chercheuse Audrey Dussutour, spécialiste internationalement reconnue du Blob et des fourmis : ce sont ces dernières, les fourmis, qui l'ont mise sur la piste des redoutables cordyceps, qui transforment les insectes en zombies en prenant possession de leur corps… ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Le film Alien ou la récente série apocalyptique The last of us. Ils sont partout et leur emprise ne cesse de croître, dopés par nos activités et nos déplacements humains. Jusqu'où nous entraineront ces redoutables champignons parasites capables de prendre possession des vivants ? Avec Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'étude du comportement animal, pour son livre «Les champignons de l'apocalypse» paru chez Grasset. Musiques diffusées pendant l'émission - Billy ze kick, Les gamins en folie - Mangez-moi ! Mangez-moi ! - Gabi Hartmann, Laurent Bardainne - Love High.
Dévastateurs pour tous les êtres vivants sur terre comme dans les océans, ils ont inspiré Alien et la série apocalyptique The last of us. Entre science et science-fiction, qui sont vraiment ces terrifiants champignons parasites, capables de prendre possession des vivants ? Partons à la découverte d'un monde méconnu, un univers angoissant et très envahissant : celui des champignons parasites. Les champignons de l'Apocalypse, c'est le titre de l'ouvrage de notre invitée la chercheuse Audrey Dussutour, spécialiste internationalement reconnue du Blob et des fourmis : ce sont ces dernières, les fourmis, qui l'ont mise sur la piste des redoutables cordyceps, qui transforment les insectes en zombies en prenant possession de leur corps… ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Le film Alien ou la récente série apocalyptique The last of us. Ils sont partout et leur emprise ne cesse de croître, dopés par nos activités et nos déplacements humains. Jusqu'où nous entraineront ces redoutables champignons parasites capables de prendre possession des vivants ? Avec Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'étude du comportement animal, pour son livre «Les champignons de l'apocalypse» paru chez Grasset. Musiques diffusées pendant l'émission - Billy ze kick, Les gamins en folie - Mangez-moi ! Mangez-moi ! - Gabi Hartmann, Laurent Bardainne - Love High.
durée : 02:59:22 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - A 7h50 et à 8h20 retour sur et analyse de l'escalade entre Israël et l'Iran; un débat sur l'évolution du trumpisme depuis 10 ans, le réalisateur Robin Campillo pour le film "Enzo", un film de Laurent Cantet qu'il a co écrit et réalisé, et le comédien Régis Nkissi pour son livre paru chez Grasset - invités : Anthony Samrani, Gérard Araud, Isabelle LASSERRE, Roger COHEN, Laurence Nardon, Robin CAMPILLO - Anthony Samrani : Co-rédacteur en chef de l'Orient le jour, Gérard Araud : Diplomate français, Isabelle Lasserre : Journaliste française, Roger Cohen : Chef du bureau du New York Times à Paris, Laurence Nardon : Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales)., Robin Campillo : Réalisateur français
Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c'est Frédéric Taddeï, pour sa série des "Birthday Books" parue aux éditions Grasset. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouveau roman, l'autrice invente un monde utopique d'océans où les humains ont été obligés de muter en créatures hybridées avec des espèces aquatiques. «Combien de langues pour l'après ? Qu'est-ce qu'une épithète cétacé ? Connaissez-vous l'argot crustacé ?» Ainsi commence le roman d'anticipation de Laure Limongi «L'invention de la mer».Nous sommes en l'an 2023, et la Terre a bien changé. Elle a rétréci au profit de la mer. Les pandémies, les catastrophes ont transformé l'espèce humaine qui doit sa survie à sa mutation et son hybridation avec toutes sortes d'espèces aquatiques et qui se sont réfugiées sous les mers. Dans ce nouveau monde, il existe donc des êtres mi-femme mi-poulpe à l'image de la narratrice principale, la journaliste et critique littéraire Violetta Benedetti Ogundipe qui met en valeur les nouvelles écritures et les ondulatures (une littérature des «ondes») ou encore les poésies écrites par les hommes-crabe. Ce récit d'anticipation permet de pointer la mentaphobie, un concept inventé par le zoologiste américain Donald Griffin qui laisse entendre que les animaux n'ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité et que l'être humain est supérieur à tout autre animal.Je voulais trouver un moyen de porter le regard, l'imagination, l'attention vers ces espaces. Si on s'intéresse aux données scientifiques, il y a de quoi être très inquiet, mais rien n'est perdu. Remettre des nouveaux imaginaires sur ces espaces peut aider à prendre conscience des chosesLaure Limongi Invitée : Laure Limongi, autrice, est née à Bastia en Corse en 1976. Elle a toujours été fascinée par la mer. Elle avait déjà écrit On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, publié aux éditions Grasset en 2019. L'Invention de la mer est publié aux éditions du Tripode. À lire également : Vinciane Despret - Autobiographie d'un poulpe publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale :L'artiste Mathieu des Longchamps avec le titre Nos bâtisses.
Dans ce nouveau roman, l'autrice invente un monde utopique d'océans où les humains ont été obligés de muter en créatures hybridées avec des espèces aquatiques. «Combien de langues pour l'après ? Qu'est-ce qu'une épithète cétacé ? Connaissez-vous l'argot crustacé ?» Ainsi commence le roman d'anticipation de Laure Limongi «L'invention de la mer».Nous sommes en l'an 2023, et la Terre a bien changé. Elle a rétréci au profit de la mer. Les pandémies, les catastrophes ont transformé l'espèce humaine qui doit sa survie à sa mutation et son hybridation avec toutes sortes d'espèces aquatiques et qui se sont réfugiées sous les mers. Dans ce nouveau monde, il existe donc des êtres mi-femme mi-poulpe à l'image de la narratrice principale, la journaliste et critique littéraire Violetta Benedetti Ogundipe qui met en valeur les nouvelles écritures et les ondulatures (une littérature des «ondes») ou encore les poésies écrites par les hommes-crabe. Ce récit d'anticipation permet de pointer la mentaphobie, un concept inventé par le zoologiste américain Donald Griffin qui laisse entendre que les animaux n'ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité et que l'être humain est supérieur à tout autre animal.Je voulais trouver un moyen de porter le regard, l'imagination, l'attention vers ces espaces. Si on s'intéresse aux données scientifiques, il y a de quoi être très inquiet, mais rien n'est perdu. Remettre des nouveaux imaginaires sur ces espaces peut aider à prendre conscience des chosesLaure Limongi Invitée : Laure Limongi, autrice, est née à Bastia en Corse en 1976. Elle a toujours été fascinée par la mer. Elle avait déjà écrit On ne peut pas tenir la mer entre ses mains, publié aux éditions Grasset en 2019. L'Invention de la mer est publié aux éditions du Tripode. À lire également : Vinciane Despret - Autobiographie d'un poulpe publié aux éditions Actes Sud. Programmation musicale :L'artiste Mathieu des Longchamps avec le titre Nos bâtisses.
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Les mémoires de l'éditrice et écrivaine franco-allemande Maren Sell paraissent aux éditions Grasset. Un retour en arrière tel un nouveau chemin vers l'innocence où l'autrice pose un regard neuf sur le Paris des années 1968, sur la spiritualité bouddhiste ainsi que sur l'aventure amoureuse. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Maren Sell Romancière et éditrice franco-allemande
Le Tri Chaud, le podcast 100% Triathlon revient pour une saison 3 !LE Talkshow du triathlon français est de retour pour une troisième saison. Comme d'habitude, pas de langue de bois, des débats animés, des exclues, ... Bref, on vous dit tout sur l'écosystème du triahtlon. Pour nous soutenir, vous pouvez vous abonner ou nous "Payer un café" via la plateforme : https://www.buymeacoffee.com/LeTrichaudS3 - Ep4 - Ambre Grasset - Championne du Monde et de France Junior de triathlon. Les chroniqueurs Jérémy Quindos et Julien de la Chaîne du Triathlon reviennent avec elle sur son tout récent titre de Championne de France de triathlon en Junior mais aussi sur l'actu du triathlon. Au programme,Les Up & Down des semaines passéesL'interview de l'invité Support the show
Florence Schulmann "L'oiseau de Bergen-Belsen" (Grasset)Florence Schulmann est une miraculée : son premier cri résonne à Bergen-Belsen au coeur de la désolation, trois semaines avant l'arrivée des forces britanniques. N'ayant pu avorter, sa mère est parvenue à cacher sa grossesse et à obtenir l'aide d'une kapo peu de temps avant de perdre les eaux.Florence est donc une rescapée, mais une rescapée sans souvenirs. Et une enfant hantée : tous les soirs, blottie dans son lit, elle entend ses parents murmurer et pleurer de l'autre côté de la cloison. De leur traumatisme, elle ignore tout - la liquidation du ghetto de Brzeziny, la perte d'un premier fils dans d'effroyables circonstances, leur séparation dans deux camps distincts, leurs retrouvailles inespérées, l'impossibilité de rentrer en Pologne.C'est à l'adolescence que Florence se dessille, à l'occasion d'un premier voyage en Israël où les gens se bousculent pour la rencontrer. Ce jour-là elle comprend qu'elle n'est pas une jeune fille comme les autres.A 80 ans, elle accepte enfin de se raconter : après être retournée à Bergen-Belsen, après avoir participé à des groupes de paroles, ressorti photos et archives. Née entre nuit et brouillard, Florence remonte ici le fil de son histoire, car elle sait que les mots sauvent, que la transmission est une boussole, un devoir, pour ses petits-enfants et les générations suivantes. Un livre remarquable, un témoignage rare.Musique : Charles Aznavour "Les deux guitares"Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Celui qui vient en marchant n'est jamais un étranger, c'est ce que dit le dicton. Notre invité Zied Bakir est un marcheur inspiré qui aime bien aussi vous faire marcher. J'en ai la preuve dans le studio tamisé d'ESM, son nouveau récit paru chez Grasset intitulé «La naturalisation, aux immigrés la patrie reconnaissante». L'humour à mort, c'est ce que pratique cet enfant du Maghreb, né bédouin dans un coin de Tunisie, rattrapé un jour par le virus de la francophilie. Et c'est là que le stylo entre en scène, convaincu qu'il est de devoir forcer le mektoub littéraire. Forcer l'écriture, ça veut dire provoquer la vie et ce chemin de vie qui le mènera de Saint-Jacques-de-Compostelle à la prison libyenne pour atterrir un jour au guichet d'une demande de naturalisation. C'est l'histoire d'un Zied Bakir qui ne s'est jamais senti nulle part à sa place, sauf clandestinement, sauf en cheminant. Ne serait-ce pas la définition du philosophe.
Et si certaines substances pouvaient, demain, contribuer à notre bien-être – voire à notre longévité ?C'est la question que pose ce nouvel épisode qui explore un sujet tabou : les médecines psychédéliques.Lucile Woodward reçoit Dominique Nora, journaliste grand reporter, qui a enquêté sur les effets de stupéfiants sur notre organisme. Dans son livre Voyage dans les Médecines psychédéliques (éditions Grasset), elle raconte comment LSD, MDMA ou psilocybine font aujourd'hui l'objet d'études sérieuses pour traiter notamment la dépression, l'anxiété, le stress post-traumatique… et peut-être bien plus.Alors comment ces traitements fonctionnent-ils ?Que dit la science ?Quelles promesses – et quels risques – pour notre santé physique et mentale ?Une conversation surprenante, rigoureuse et passionnante, à l'avant-garde de ce que pourrait devenir la médecine de demain.ATTENTION, en aucun cas cet épisode n'a pas pour vocation de promouvoir l'usage et la consommation de stupéfiants mais d'éclairer le résultat de recherches scientifiques et d'une enquête journalistique rigoureuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:23:49 - L'invité de 8h20 - Aujourd'hui à 8h20, nous recevons Jean Jouzel, climatologue, directeur émérite de recherches au CEA, médaille d'Or du CNRS en 2002, co-auteur de “Les orphelins de la planète” (Grasset, 14/05/25), Président de “Météo et Climat” qui ouvrira son colloque le 15 mai.
Après Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette, Marie-Christine Barrault et Hinda Abdelaoui interprètent tour à tour la figure de l'avocate et militante Gisèle Halimi dans une pièce mise en scène par Léna Paugam à la Scala. Adaptée de la série d'entretiens que la journaliste Annick Cojean a menée avec Gisèle Halimi et publiés aux éditions Grasset en 2020, cette mise en scène déroule la vie et les combats féministes de la célèbre avocate, de la rébellion au sein de sa famille jusqu'aux bancs de l'Assemblée nationale. Gisèle Halimi, (née Zeiza Gisèle Élise Taïeb) était une avocate et militante féministe et femme politique franco-tunisienne. Née en 1927 à La Goulette, une ville située à une dizaine de kilomètres de Tunis, dans une famille traditionnelle, rien ne la prédestinait à ce destin. Elle s'engage dès son plus jeune âge pour la justice et les causes féministes. À dix ans, elle entame, dans sa propre famille, une grève de la faim pour protester contre les tâches ménagères qu'on lui imposait à la maison, à elle et à sa sœur ! À quinze ans, elle refuse un mariage arrangé avec un marchand d'huile. Gisèle Halimi : « N'ayez pas peur d'être féministe ! C'est un mot magnifique ! »Dans les années 1950, elle défend des militants de l'indépendance de l'Algérie, comme Djamila Boupacha, militante du FNL accusée d'avoir tenté de commettre un attentat, torturée et violée en prison par des soldats français. Puis, Gisèle Halimi devient très célèbre en devenant la seule avocate à signer le manifeste des 343 en 1971, un texte réunissant des femmes qui déclarent avoir déjà avorté. L'avortement était alors fortement réprimé en France. Elle défend des femmes accusées d'avortement illégal lors du procès de Bobigny en 1972, dont la jeune Marie-Claire alors âgée de 16 ans et tombée enceinte à la suite d'un viol. Trois des cinq accusées seront acquittées, une quatrième écopera d'une peine de prison avec sursis. Ce procès aura un grand retentissement et contribuera à l'instauration de la loi Veil sur l'interruption de grossesse en 1974. À lire aussi17 janvier 1975 : la loi Veil dépénalise l'avortement en FrancePar la suite, elle fonde le mouvement Choisir la cause des femmes aux côtés de Simone de Beauvoir. Elle tiendra un rôle déterminant sur la qualification du mot « viol » ainsi qu'à la pénalisation de ce crime. Elle militera également pour l'égalité des droits des homosexuels et pour l'abolition de la peine de mort. Proche de François Mitterrand, elle sera élue députée lors des élections législatives de 1981. Dans cette pièce, Gisèle Halimi est interprétée par deux comédiennes : Hinda Abdelaoui et Marie-Christine Barrault. Moi, j'ai peu été militante. Je me félicitais pour tout le travail que les militantes faisaient pour nous, les femmes. Mais je me suis toujours cachée derrière le fait qu'étant actrice, je pouvais militer à ma manière à travers les rôles que je choisissais. Marie-Christine Barrault Invitée : Marie-Christine Barrault, comédienne. Elle joue le rôle de Gisèle Halimi.Marie-Christine Barrault est née en 1944 à Paris. Nièce du comédien et metteur en scène Jean-Louis Barrault, elle se consacre exclusivement au théâtre jusqu'en 1968. Elle se fait ensuite connaître dans les années 70 grâce à son rôle dans le film Cousin, cousine qui lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Elle joue avec de grands réalisateurs : Eric Rohmer, Yves Robert, Woody Allen, André Delvaux, Jean-Pierre Mocky, Christophe Honoré ou encore Emmanuelle Devos. Le spectacle Gisèle Halimi, une farouche liberté est mis en scène par Léna Paugam. Il est à voir à La Scala Paris du 2 au 31 mai 2025 pus du 5 au 27 juillet à la Scala Provence à Avignon. Programmation musicale : l'artiste Colt avec le titre « Lionnes ».
Après Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette, Marie-Christine Barrault et Hinda Abdelaoui interprètent tour à tour la figure de l'avocate et militante Gisèle Halimi dans une pièce mise en scène par Léna Paugam à la Scala. Adaptée de la série d'entretiens que la journaliste Annick Cojean a menée avec Gisèle Halimi et publiés aux éditions Grasset en 2020, cette mise en scène déroule la vie et les combats féministes de la célèbre avocate, de la rébellion au sein de sa famille jusqu'aux bancs de l'Assemblée nationale. Gisèle Halimi, (née Zeiza Gisèle Élise Taïeb) était une avocate et militante féministe et femme politique franco-tunisienne. Née en 1927 à La Goulette, une ville située à une dizaine de kilomètres de Tunis, dans une famille traditionnelle, rien ne la prédestinait à ce destin. Elle s'engage dès son plus jeune âge pour la justice et les causes féministes. À dix ans, elle entame, dans sa propre famille, une grève de la faim pour protester contre les tâches ménagères qu'on lui imposait à la maison, à elle et à sa sœur ! À quinze ans, elle refuse un mariage arrangé avec un marchand d'huile. Gisèle Halimi : « N'ayez pas peur d'être féministe ! C'est un mot magnifique ! »Dans les années 1950, elle défend des militants de l'indépendance de l'Algérie, comme Djamila Boupacha, militante du FNL accusée d'avoir tenté de commettre un attentat, torturée et violée en prison par des soldats français. Puis, Gisèle Halimi devient très célèbre en devenant la seule avocate à signer le manifeste des 343 en 1971, un texte réunissant des femmes qui déclarent avoir déjà avorté. L'avortement était alors fortement réprimé en France. Elle défend des femmes accusées d'avortement illégal lors du procès de Bobigny en 1972, dont la jeune Marie-Claire alors âgée de 16 ans et tombée enceinte à la suite d'un viol. Trois des cinq accusées seront acquittées, une quatrième écopera d'une peine de prison avec sursis. Ce procès aura un grand retentissement et contribuera à l'instauration de la loi Veil sur l'interruption de grossesse en 1974. À lire aussi17 janvier 1975 : la loi Veil dépénalise l'avortement en FrancePar la suite, elle fonde le mouvement Choisir la cause des femmes aux côtés de Simone de Beauvoir. Elle tiendra un rôle déterminant sur la qualification du mot « viol » ainsi qu'à la pénalisation de ce crime. Elle militera également pour l'égalité des droits des homosexuels et pour l'abolition de la peine de mort. Proche de François Mitterrand, elle sera élue députée lors des élections législatives de 1981. Dans cette pièce, Gisèle Halimi est interprétée par deux comédiennes : Hinda Abdelaoui et Marie-Christine Barrault. Moi, j'ai peu été militante. Je me félicitais pour tout le travail que les militantes faisaient pour nous, les femmes. Mais je me suis toujours cachée derrière le fait qu'étant actrice, je pouvais militer à ma manière à travers les rôles que je choisissais. Marie-Christine Barrault Invitée : Marie-Christine Barrault, comédienne. Elle joue le rôle de Gisèle Halimi.Marie-Christine Barrault est née en 1944 à Paris. Nièce du comédien et metteur en scène Jean-Louis Barrault, elle se consacre exclusivement au théâtre jusqu'en 1968. Elle se fait ensuite connaître dans les années 70 grâce à son rôle dans le film Cousin, cousine qui lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Elle joue avec de grands réalisateurs : Eric Rohmer, Yves Robert, Woody Allen, André Delvaux, Jean-Pierre Mocky, Christophe Honoré ou encore Emmanuelle Devos. Le spectacle Gisèle Halimi, une farouche liberté est mis en scène par Léna Paugam. Il est à voir à La Scala Paris du 2 au 31 mai 2025 pus du 5 au 27 juillet à la Scala Provence à Avignon. Programmation musicale : l'artiste Colt avec le titre « Lionnes ».
Les éditions Grasset viennent de sortir une nouvelle collection consacrée aux contes des régions de France... Le monde regorge de contes et de légendes ! Mais tous ne commencent pas par « Il était une fois… », ils n'ont pas toujours une morale et ne finissent pas toujours non plus par un mariage de princesse ! La France n'est pas en reste, chaque région a ses croyances, ses héros imaginairesVous êtes-vous déjà demandé comment était née la Loire ? Quel était le dernier chant du Roi Arthur ? Et avez-vous déjà entendu parler de Jean de l'Ours ? Les régions et les territoires nous racontent beaucoup sur ces mémoires oubliées, en sommeil. Avec quatre premiers volumes. Les éditions Grasset viennent de publier quatre recueils de contes de différentes régions de France. Chaque auteur sélectionné a une attache particulière avec la région pour laquelle il a écrit. Denis Gombert est parti du constat qu'un conte se "re-raconte" et que c'est même sa condition de survivance. C'est par amour du conte, mais aussi par amour du patrimoine littéraire que nous avons imaginé cette collection. Denis Gombert Les lieux de mémoires du conte ont d'abord été identifiés. L'idée est née durant le confinement de 2020, où de nombreuses personnes ont souvent rejoint leur région d'origine. J'aime le lien entre tous les contes, il y a un lien universel, ce sont des textes immémoriaux qui font puiser dans des racines symboliques dans un rapport à la planète Terre, à la nature. Agnès Michaux Pour travailler sur son recueil, Agnès Michaux a travaillé à partir de corpus de la BNF où elle a trouvé des documents datant du 19e siècle, notamment la revue des Traditions Populaires dans laquelle on trouve des versions très brutes des contes. Les contes ont dont dû être retravaillés pour l'écrit pour les rendre lisibles.Invités : Denis Gombert, ancien professeur, il est aujourd'hui auteur et éditeur, directeur de la collection « La France par ses contes » et Agnès Michaux autrice et traductrice autrice des « Contes de la Loire », un des premiers volumes à être publié aux éditions Grasset. Les trois autres volumes disponibles : Contes des Pyrénées, Contes de Normandie, contes d'outre-mer. Et comme chaque semaine, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup « La puce à l'oreille » en partenariat avec les éditions Le Robert à retrouver sur le blog Dis-moi Robert avec le lexicographe Benjamin Rouxel et la complicité des élèves de l'École Léon-Maurice Nordmann à Paris. Aujourd'hui, on décrypte l'expression "Être un fayot".Programmation musicale :L'artiste Cerrone featuring Laylow avec le titre Experience disco symphony
Les éditions Grasset viennent de sortir une nouvelle collection consacrée aux contes des régions de France... Le monde regorge de contes et de légendes ! Mais tous ne commencent pas tous par « Il était une fois… » n'ont pas toujours une morale et ne finissent pas toujours avec un mariage de princesse ! La France n'est pas en reste, chaque région a ses croyances, ses héros imaginairesVous êtes-vous déjà demandé comment était née la Loire ? Quel était le dernier chant du Roi Arthur ? Et avez-vous déjà entendu parler de Jean de l'Ours ? Les régions et les territoires nous racontent beaucoup sur ces mémoires oubliées, en sommeil. Avec quatre premiers volumes. Les éditions Grasset viennent de publier quatre recueils de contes de différentes régions de France. Chaque auteur sélectionné a une attache particulière avec la région pour laquelle il a écrit. Denis Gombert est parti du constat qu'un conte se "re-raconte" et que c'est même sa condition de survivance. C'est par amour du conte, mais aussi par amour du patrimoine littéraire que nous avons imaginé cette collection. Denis Gombert Les lieux de mémoires du conte ont d'abord été identifiés. L'idée est née durant le confinement de 2020, où de nombreuses personnes ont souvent rejoint leur région d'origine. J'aime le lien entre tous les contes, il y a un lien universel, ce sont des textes immémoriaux qui font puiser dans des racines symboliques dans un rapport à la planète Terre, à la nature. Agnès Michaux Pour travailler sur son recueil, Agnès Michaux a travaillé à partir de corpus de la BNF où elle a trouvé des documents datant du 19e siècle, notamment la revue des Traditions Populaires dans laquelle on trouve des versions très brutes des contes. Les contes ont dont dû être retravaillés pour l'écrit pour les rendre lisibles.Invités : Denis Gombert, ancien professeur, il est aujourd'hui auteur et éditeur, directeur de la collection « La France par ses contes » et Agnès Michaux autrice et traductrice autrice des « Contes de la Loire », un des premiers volumes à être publié aux éditions Grasset. Les trois autres volumes disponibles : Contes des Pyrénées, Contes de Normandie, contes d'outre-mer. Et comme chaque semaine, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup « La puce à l'oreille » en partenariat avec les éditions Le Robert à retrouver sur le blog Dis-moi Robert avec le lexicographe Benjamin Rouxel et la complicité des élèves de l'École Léon-Maurice Nordmann à Paris. Aujourd'hui, on décrypte l'expression "Être un fayot".Programmation musicale :L'artiste Cerrone featuring Laylow avec le titre Experience disco symphony
« C'est à s'aimer que le temps passe » chantait Juliette Gréco. Comme elle, Viktor Lazlo aura passé sa vie à chanter. Et autant à aimer. Du moins à essayer. Car comment faire avec ce cœur bruyant qui veut celui qui fuit et quitte celui qui reste ? Comment faire quand on a pour parents le modèle d'un couple apparemment si parfait ? Et quand, sous les robes Thierry Mugler et le sourire de magazine, on tremble encore devant un homme qu'on croit pouvoir aimer ? Dans ce récit bruyant d'esprit et de sincérité seulement, Viktor Lazlo revient sur son passé pour retrouver les figures des hommes qu'elle a aimés, parfois jusqu'au danger, et peindre avec eux son autoportrait amoureux. Interview de Cindya Izzarelli Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:24:19 - L'invité de 8h20 - L'écrivain Dany Laferrière, membre de l'Académie Française, lauréat du prix Médicis en 2009 est l'auteur de “Grand intérieur rouge” chez Grasset dans une nouvelle collection “Un seul art” en partenariat avec le Centre Pompidou.
Factures d'électricité trop élevées : écoutez la charge d'Anne Lauvergeon contre EDF. L'ancienne patronne du géant du nucléaire Areva publie "Un secret si bien gardé" aux éditions Grasset. Ecoutez L'invité de Céline Landreau du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Factures d'électricité trop élevées : écoutez la charge d'Anne Lauvergeon contre EDF. L'ancienne patronne du géant du nucléaire Areva publie "Un secret si bien gardé" aux éditions Grasset. Ecoutez L'invité de Céline Landreau du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de la récente parution de son Livre "Il nous reste la foi" (éd. Grasset), notre ami le frère Olivier-Thomas Venard est passé dans notre studio le temps d'une conversation à bâtons rompus. Comment vis-tu la situation actuelle en Terre Sainte ? Ton travail de bibliste a-t-il un lien avec l'actualité ? Comment se prémunir contre l'instrumentalisation des Écritures ? Au milieu des ténèbres, y a-t-il encore des raisons d'espérer ?Voilà le genre de questions qu'on lui a posées !Prenez une bonne tisane et branchez le son. Bonne écoute !De tout cœur, Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
«Il neige sur le pianiste», raconte la merveilleuse rencontre d'une vieille romancière avec un pianiste et un renard. Une ode à l'amour, à la nature, mais aussi au son du monde et de la nature. Claudie Hunzinger, artiste plasticienne et autrice. Son roman « Il neige sur la pianiste » est paru chez Grasset.(Rediffusion)
«Il neige sur le pianiste» raconte la merveilleuse rencontre d'une vieille romancière avec un pianiste et un renard. Une ode à l'amour, à la nature, mais aussi au son du monde et de la nature. Claudie Hunzinger, artiste plasticienne et autrice. Son roman « Il neige sur la pianiste » est paru chez Grasset. (Rediffusion)
durée : 00:09:33 - L'invité de 7h50 - par : Helene Fily - Anne Lauvergeon, ancienne patronne d'Areva, était l'invitée de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la publication de son livre "Un secret si bien gardé" aux éditions Grasset. - invités : Anne LAUVERGEON - Anne Lauvergeon : Cheffe d'entreprise, ancienne sherpa de François Mitterrand
Juliette, créatrice de contenu militant avec le compte @macho.boulot.dodo, produit depuis plusieurs années, des vidéos et visuels féministes, intersectionnels, comme elle l'affiche : "convergence des luttes baby ✊
durée : 00:09:33 - L'invité de 7h50 - par : Helene Fily - Anne Lauvergeon, ancienne patronne d'Areva, était l'invitée de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la publication de son livre "Un secret si bien gardé" aux éditions Grasset. - invités : Anne LAUVERGEON - Anne Lauvergeon : Cheffe d'entreprise, ancienne sherpa de François Mitterrand
L'invitée: Elisabeth Lusset, chargée de recherche au CNRS F. Murray Abraham, Michael Lonsdale, Sean Connery, Umberto Eco et Jean-Jacques Annaud sur le tournage du Nom de la Rose Le film: Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud (1986)La discussion:Présentation générale et résumé du film (1:30)L'origine du projet et le rôle des médiévistes comme conseillers historiques: Jacques Le Goff, Jean-Claude Schmitt, Michel Pastoureau, Françoise Piponnier…(5:45)Le casting et le choix discuté de Sean Connery (10:40)Les décors et les inspirations pour l'abbaye, mélange de différents sites: Eberbach, Rocca di San Leo, Sagra di San Michele, Castel del Monte… (12:20)Pourquoi une statue baroque dans un film médiéval ? (14:15)La réception critique et publique du film (15:40)Un roman d'Umberto Eco presque impossible à mettre à l'écran (17:55)La réaction furieuse de Jacques le Goff à la vision du film, et l'écart ou la tension entre cinéastes et historiens (21:20)Une représentation du Moyen âge en partie juste, mais largement fantasmée (22:50)La mise en scène d'un monastère bénédictin, et de ses rapports avec les paysans montrés comme misérables et exploités (24:25)Le discours idéologique ou politique du film, et l'Église dépeinte comme instance de domination (26:00)L'origine des franciscains, et des accusations d'hérésie portées contre certains ordres ou groupes religieux: Dolciniens, Spirituels… (31:50) et la mise en scène des affrontements religieux dans le film (37:20)La représentation de la vie monastique et la crainte du scandale face aux transgressions (38:20)Enquêtes, autopsies et poisons au Moyen âge (41:00)Peut-on torturer un moine médiéval, comme le suggère Bernardo Gui dans le film ? (43:40)La question de l'abstinence des clercs (45:40)L'anglais comme équivalent du latin dans le film, et le jeu sur les origines géographiques des personnages, avec le monastère comme lieu d'accueil (46:40)Livres, scriptorium, bibliothèques (49:35)Un Moyen âge dépeint sous des couleurs sombres, issu d'un imaginaire gothique / romantique: bossu, procès d'une « sorcière »… (52:33)Guillaume de Baskerville comme incarnation du versant positif, rationnel, du monde médiéval, par opposition au fanatisme de l'inquisiteur (moins sanguinaire dans la réalité) et du bibliothécaire (54:20)Les scènes les plus intéressantes d'un point de vue pédagogique ou pour ce qu'elles révèlent de la vision contemporaine du Moyen âge (55:40)Les références et conseils de lecture :Sur le film :– Jean-Jacques Annaud, Une vie pour le cinéma, entretiens avec M.-F. Leclère, Paris, Grasset, 2018– Priska Morrissey, Historiens et Cinéastes : rencontre de deux écritures, Paris, l'Harmattan, coll. « Champs visuels », 2004.– Jacques Le Goff, Une vie pour l'histoire: entretiens avec Marc Heurgon, Paris, La Découverte, 1996.– Michel Pastoureau, « La collaboration historique au cinéma: entretien avec Michel Pastoureau », Revue de l'Association historique des élèves du lycée Henri-IV : L'émoi de l'histoire, 21, tome 1, printemps 2000, p. 6-23.En histoire médiévale, pour l'éclairer :– “Le cloître et la prison”: webdocumentaire sur l'enfermement à Clairvaux– François Amy de la Bretèque, L'Imaginaire médiéval dans le cinéma occidental, Paris, Champion, 2004.– Franck Collard, Le Crime de poison au Moyen Âge, Paris, PUF (« Le nœud gordien »), 2003.– Faustine Harang, La torture au Moyen âge, Paris, PUF, 2018.– Claude Gauvard, Condamner à mort au Moyen âge, Paris, PUF, 2018.– Elisabeth Lusset, Crime, châtiment et grâce dans les monastères au Moyen Âge (XIIe-XVe siècle), Turnhout, Brepols, 2017.– Sophie Page, Magic in the Cloister. Pious Motives, Illicit Interests and Occult Approaches to the Medieval Universe, University Park (PA), The Pennsylvania State University Press, 2013.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une invitée exceptionnelle : la rabbin et philosophe Delphine Horvilleur !
Invitée: Delphine Horvilleur. Arrive un âge où les enfants posent des questions sur la mort. Comment leur répondre? Et que leur dire, a fortiori, lorsque la mort frappe dans leur entourage? Comment trouver les mots justes? Faut-il tout dire, cacher certaines choses? Tribu reçoit Delphine Horvilleur, écrivaine et femme rabbin, autrice de "Euh… Comment parler de la mort aux enfants", aux éditions Grasset.
durée : 00:03:35 - Dimanche est un roman - par : Clara Dupont-Monod - Clara Dupont-Monod nous parle ce matin d'un livre qui révèle la condition de parent d'un enfant handicapé, Ada d'Adamo, chez Grasset.
durée : 00:03:35 - Dimanche est un roman - par : Clara Dupont-Monod - Clara Dupont-Monod nous parle ce matin d'un livre qui révèle la condition de parent d'un enfant handicapé, Ada d'Adamo, chez Grasset.
C dans l'air l'invité du 17 mars 2025 : Bernard-Henri Lévy, philosophe et écrivain, auteur dernièrement de "Nuit blanche" publié aux éditions Grasset.Le président américain a indiqué dans la nuit qu'il échangerait mardi 18 mars avec son homologue russe des solutions visant à trouver une issue à la guerre en Ukraine. Un sujet à l'ordre du jour du Conseil des affaires étrangères qui se tient ce lundi à Bruxelles.La Russie a confirmé ce l'appel téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, soit le deuxième entretien entre les deux hommes depuis le retour du républicain à la Maison Blanche en janvier. "Oui, c'est bien le cas. Une telle discussion est en préparation pour mardi", a répondu aux journalistes Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, lundi 17 mars. Il n'a pas livré davantage de détails, notamment sur les thèmes qui seront évoqués.
VOIX DU CRIME - Le 13 novembre 1983, cela fait un mois que la foule de la "Marche pour l'égalité et contre le racisme" traverse la France. Ce même soir, un jeune touriste algérien prend le train en gare de Bordeaux pour se rendre à Marseille. Il s'appelle Habib Grimzi et s'apprête à rentrer en bateau chez lui, à Oran, en Algérie. Il n'atteindra jamais sa destination. Dans ce train de nuit, Habib Grimzi est d'abord agressé sous les insultes racistes par trois candidats à la Légion étrangère. Les impétrants le tabassent puis l'un d'eux le jette du train en marche. Son corps est retrouvé le lendemain près de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Comment ce crime haineux a-t-il pu se dérouler sans intervention en pleine mobilisation contre le racisme ? La voix du crime de cet épisode c'est Jean-Baptiste Harang, ancien correspondant de "Libération" à Toulouse. Au micro de Marie Zafimehy, il revient sur les circonstances de ce meurtre raciste qu'il a suivi assidûment des faits aux procès. Il en a écrit un livre "Bordeaux-Vintimille" publié chez Grasset (2013).