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Qu'est-ce que le développement durable pour vous ? Dans cet épisode, avec Olivier Ferrari, nous allons aller au fond de cette question et d'autres sur le développement durable. Depuis plus de trente ans, Olivier Ferrari est un spécialiste de la finance, philanthrope, passionné d’art, auteur, conférencier. Acteur établi du tissu économique suisse, il intervient publiquement sur différents thèmes d’actualité. Ses diverses expériences dans la gestion de patrimoine, institutionnelle, privée, philanthropique, le développement durable mais aussi dans l’immobilier et la fiduciaire lui confèrent une connaissance accrue ainsi qu’une expertise éprouvée de ces différents secteurs d’activité et de leurs fondamentaux. En 1990, il fonde CONINCO Explorers in finance SA, dont il est aujourd’hui le Directeur général, société spécialisée dans le conseil aux investisseurs institutionnels, la valorisation d’actifs et la finance responsable. En 1997, 2010 et 2011, il crée divers fonds de placement et opportunités d’investissement qui convergent vers une démarche de développement durable. En 2007, il cofonde One Nature Foundation, dont il est le Président du Conseil de fondation, qui axe une relation entre l’économie et l’environnement autour de la forêt, l’eau et l’air. Olivier Ferrari est l’auteur de nombreux écrits et publications (articles, livres, éditos, etc.) sur des sujets allant de l’économie à la finance, de la prévoyance professionnelle au développement durable en passant par l’art, la culture, les voyages ou encore l’art de vivre. Après avoir enseigné pendant plusieurs années notamment à l’ASIP (Association suisse des institutions de prévoyance) et à l’IFGP (Institut de Formation de Gestionnaire de Patrimoine), Olivier Ferrari est aujourd’hui conférencier en Suisse et à l'étranger et intervient au sein de différents instituts académiques et associations professionnelles. Le déroulement de la crise des Subprimes et de l’affaire Madoff l’ont conforté dans son orientation, déjà amorcée, de défendre et promouvoir un développement économique industriel durable vs. un développement économique industriel financier. #BeBlio #WeTalkTogether #Podcast #Développement #Durable #Entrepreneurship
Intervenants : Dominique BOURG, philosophe et professeur UNIL, Alain PAPAUX, juriste et professeur UNIL, Natacha LITZISTORF, Conseillère communale à Lausanne, directrice d’Equiterre et présidente de la Fédération romande des consommateurs, Philippe DURR Directeur de Romande Energie Commerce SA, Viviane KELLER, cheffe de l’Unité de développement durable de l'Etat de Vaud, Olivier FERRARI, fondateur de CONINCO Explorers in finance SA et co-fondateur de ONE CREATION Coopérative. Modération : Pascaline MINET, journaliste sciences et environnement au Temps.
Intervenants : Dominique BOURG, philosophe et professeur UNIL, Alain PAPAUX, juriste et professeur UNIL, Natacha LITZISTORF, Conseillère communale à Lausanne, directrice d’Equiterre et présidente de la Fédération romande des consommateurs, Philippe DURR Directeur de Romande Energie Commerce SA, Viviane KELLER, cheffe de l’Unité de développement durable de l'Etat de Vaud, Olivier FERRARI, fondateur de CONINCO Explorers in finance SA et co-fondateur de ONE CREATION Coopérative. Modération : Pascaline MINET, journaliste sciences et environnement au Temps.
Olivier Ferrari, directeur, Coninco SA
Environnement et spiritualité : L’occident doit-il se réinventer face à la crise écologique ? HD
Olivier FERRARI, ethnologue CNRS
Environnement et spiritualité : L’occident doit-il se réinventer face à la crise écologique ? HD
Olivier FERRARI, ethnologue CNRS. Grâce au dynamisme de leurs choix culturels, basé sur une idéologie réunissant la non accumulation, la non violence et la mobilité, les hommes du littoral que sont les Moklen du sud de la Thaïlande se sont appropriés les territoires qu’ils occupent. Qu'il s'agisse de la mangrove délaissée par les autres peuples, de plantations d'hévéas ou d'anciennes terres détruites par l'exploitation industrielle de l'étain, ces semi-nomades les ont anthropisés en leur accordant une place dans un système performant de gestion nomade de l'environnement qui ne sépare pas les domaines économique, rituel ou social. Aujourd'hui la question se pose du devenir de cette appropriation symbolique du territoire, alimentée par une grande mobilité, par une riche littérature orale et par une vie rituelle intense, dans un contexte moderne où la possession de terres littorales donne accès à la richesse. Comment les Moklen gèrent-ils les appétits croissant de l'industrie touristique ou des ONGs ? La force de la société nomade est de savoir concilier la gestion idéologique d'un territoire conçu comme un continuum dans lequel il n’existe pas de frontières rigides entre la nature, la surnature et la culture et l'administration « rationnelle » basée sur le respect illusoire d'une biodiveristé ou l'exploitation économiquement rentable des ressources naturelles.
Olivier FERRARI, ethnologue CNRS
Olivier FERRARI, ethnologue CNRS. Grâce au dynamisme de leurs choix culturels, basé sur une idéologie réunissant la non accumulation, la non violence et la mobilité, les hommes du littoral que sont les Moklen du sud de la Thaïlande se sont appropriés les territoires qu’ils occupent. Qu'il s'agisse de la mangrove délaissée par les autres peuples, de plantations d'hévéas ou d'anciennes terres détruites par l'exploitation industrielle de l'étain, ces semi-nomades les ont anthropisés en leur accordant une place dans un système performant de gestion nomade de l'environnement qui ne sépare pas les domaines économique, rituel ou social. Aujourd'hui la question se pose du devenir de cette appropriation symbolique du territoire, alimentée par une grande mobilité, par une riche littérature orale et par une vie rituelle intense, dans un contexte moderne où la possession de terres littorales donne accès à la richesse. Comment les Moklen gèrent-ils les appétits croissant de l'industrie touristique ou des ONGs ? La force de la société nomade est de savoir concilier la gestion idéologique d'un territoire conçu comme un continuum dans lequel il n’existe pas de frontières rigides entre la nature, la surnature et la culture et l'administration « rationnelle » basée sur le respect illusoire d'une biodiveristé ou l'exploitation économiquement rentable des ressources naturelles.