Federal republic in Central Europe
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La Suisse, terre de refuge, est une réalité variable au cours de l'histoire. Des premiers réfugiés protestants de la Saint-Barthélemy au XVIème siècle aux familles ukrainiennes de notre temps présent. Cet accueil ne raconte pas les trajectoires de celles et ceux qui s'arrachent à leur histoire, à leur premier territoire. Dans cette série, Histoire vivante explore ces nouvelles vies de nombreux anonymes et quelques célébrités en Suisse pour le meilleur, mais pas toujours. 1956, un vent de liberté souffle sur une partie de l'Europe l'Est après la mort de Staline. On demande plus au socialisme qui promettait beaucoup. Le 23 octobre, plus de 10'000 personnes manifestent à Budapest, un nouveau gouvernement est nommé. Mais le 4 novembre un millier de chars soviétiques entrent dans la ville pour rappeler que l'heure de l'autonomie politique n'est pas encore à l'ordre du jour. La répression fait plus de 2'500 morts côté hongrois, 700 côté soviétique. Pour 200'000 Hongroises et Hongrois, c'est l'exode. Dix mille réfugiés trouvent refuge en Suisse. Parmi eux, Agota Kristof, arrivée en Suisse en 1956 avec son mari et sa fille, élabore en exil une littérature où la brutalité du déracinement occupe une place centrale. On la suit dans son itinéraire avec Tiphaine Robert historienne et spécialiste de l'immigration hongroise en Suisse, au micro de Pierre Jenny. https://www.jfb.hu/lettres/tiphaine-robert-des-migrants-et-des-revenants
On pourrait croire l'histoire sortie d'un roman d'espionnage : A l'automne 1966, le romancier québécois, Hubert Aquin, est expulsé de Suisse. On lui oppose une population étrangère trop nombreuse sur le territoire. Arrivé quelques mois plus tôt pour s'établir durablement en Suisse, l'homme a surtout un passé qui pourrait contrarier les autorités : Ancien militant de l'indépendance du Québec passé dans la clandestinité. Jugé dans son pays, interné quelque temps en hôpital psychiatrique, il s'établit à Lausanne au printemps 1966 pour y vivre et y écrire. Alertées de sa présence, les polices cantonale et fédérale le surveillent et placent son téléphone sur écoute. Elles craignent qu'Hubert Aquin ne joue le rôle d'un agent de liaison entre les indépendantistes québécois et jurassiens. Ces-derniers sont très actifs cette année-là. Pour comprendre cet accueil épineux d'Hubert Aquin en Suisse, Pierre Jenny a rencontré Claude Hauser, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Fribourg et co-directeur du Centre suisse d'études sur le Québec et la francophonie. Il nous emmène au Canada, et plus précisément dans le Québec des années 1960 qui vit à l'heure de la Révolution tranquille. https://www.erudit.org/fr/revues/globe/2010-v13-n1-globe3916/044640ar.pdf
Refuges suisses -Episode 3/5 : Mikhail Bakounine Au XIXème siècle, les révolutions en Europe sont nombreuses, et avec elles la répression qui s'abat invariablement sur les adeptes des théories politiques nouvelles de gauche. La Suisse jouit d'une image de terre d'accueil pour de nombreux intellectuels qui fuient l'hostilité de leurs terres d'origine. Le pays est considéré comme un laboratoire à ciel ouvert où les théories libérales, radicales, puis socialistes et anarchistes se vivent au quotidien. A ce moment-là, la création de l'Etat fédéral en 1848 est perçue comme la seule concrétisation réussie d'une révolution libérale. Au milieu de l'Europe, la Suisse semble donc très prometteuse et notamment pour Mikhaïl Bakounine, philosophe russe révolutionnaire et théoricien de l'anarchie politique. Florian Eitel est historien, conservateur au Nouveau Musée Bienne et auteur d'une thèse sur les anarchistes de Saint-Imier. Il répond à Pierre Jenny. Kristina Schulz est historienne à l'Université de Neuchâtel et nous emmène sur les traces de Bakounine, au micro de Pierre Jenny. https://www.intervalles.ch/wp-content/uploads/2022/09/vallon-eitel-long.pdf
La Suisse, une terre de refuge pour les célébrités. On ne compte plus le nombre de stars qui ont séjourné dans ce pays et celles qui y résident encore aujourd'hui. Les raisons de ces exils sont variées : fiscalité, climat, paysage, situation géographique, mais avant tout la tranquillité. La discrétion des Helvètes, valeur érigée en vertu convient très bien à ces résidents qui souffrent parfois de leur trop plein de notoriété. En 1952, c'est une star mondiale qui décide de poser sa canne et son chapeau dans le canton de Vaud. Charlie Chaplin vient de se voir retirer son visa de résident aux Etats-Unis pour cause de sympathie avec les communistes. La chasse aux sorcières menée par le sénateur McCarthy et le FBI d'Edgard Hoover à Hollywood propulsent l'artiste en tête d'affiche du dénigrement à la sauce guerre froide. Eugene, le fils de Chaplin, né en Suisse peu de temps après son arrivée, nous reçoit dans la maison familiale de Corsier-sur-Vevey, devenue musée en 2016. Olivia Baliguet est responsable de la communication du Chaplin's World, l'ancien maison des Chaplin devenue musée. https://www.chaplinsworld.com/
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. (Rediffusion) Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
C'est l'histoire d'une secte. L'Ordre du Temple Solaire, appelé aussi l'OTS. De 1994 à 1997, 74 adeptes, fanatisés par le discours de leurs gourous Jo Di Mambro et Luc Jouret, ont mis fin à leur jour en France, en Suisse et au Canada. Qui étaient les gourous de cette secte ? Comment des hommes et des femmes ont-ils pu tomber sous l'emprise de ces deux hommes, au point d'abandonner leur vie, rejoindre cette nouvelle famille et se suicider ? Pour vous raconter les coulisses de ce fait-divers complexe, Caroline Nogueras sera accompagnée du journaliste suisse Arnaud Bédat, co-auteur du livre “L'ordre du temple solaire, les secrets d'une manipulation” paru chez Flammarion. Un troisième homme serait-il coupable ? 17 avril 2001, à Grenoble. Le procès de Michel Tabachnik s'ouvre devant le tribunal correctionnel. Pas moins de 90 journalistes, plus d'une centaine de témoins, les nombreux avocats, et des badauds sont venus assister à ce procès si attendu. La foule compacte se presse à l'entrée du tribunal pour voir le visage du gourou qui a finalement tenu à assister à son procès. Pour sa défense, il s'est payé les services d'un ténor du barreau, Maitre Francis Spziner. Parmi les journalistes qui couvrent cet événement judiciaire, il y a bien évidemment Arnaud Bédat qui a tout suivi depuis le début. Découvrez la saison précédente en intégralité : L'affaire Xavier Dupont de Ligonnès Un podcast Bababam Originals Écriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Une rencontre secrète a eu lieu, lundi 11 août, en Suisse, à Zurich, entre le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan et l'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos. La rencontre a duré trois heures selon le gouvernement soudanais. Elle portait sur le plan américain pour un cessez-le-feu global au Soudan ainsi que sur l'acheminement d'une aide humanitaire, particulièrement vers el-Fasher, la capitale du Darfour nord assiégée par les paramilitaires des Forces de soutien rapide. Le chercheur Roland Marchal revient sur la position de la diplomatie américaine et sur ces nouveaux efforts pour tenter de négocier une sortie à la crise soudanaise. RFI : Qu'est-ce qu'on sait de ce plan pour un cessez-le-feu global qui aurait donc été proposé par les États-Unis lors de cette rencontre ? D'abord, les discussions ont eu lieu avec une seule des deux parties en l'occurrence avec le général al-Burhan, qui est le chef de l'armée soudanaise. On ne sait pas si d'autres discussions ont lieu parallèlement ou vont avoir lieu avec les Forces de soutien rapide commandées par le général Hemedti. Ce qu'on pense savoir, c'est que la diplomatie américaine s'efforce de faciliter l'accès humanitaire et qu'il y a à faire des deux côtés. C'est-à-dire que l'accès humanitaire est freiné tant du côté des RSF que du côté de l'armée soudanaise. Et donc il faut lever toute une série d'obstacles pseudo bureaucratiques pour permettre à l'aide d'arriver là où elle doit arriver. Le deuxième problème, c'est évidemment quel type de cessez-le-feu et de relance politique peut avoir lieu. Les renseignements qu'on a aujourd'hui sur la réunion ne permettent pas d'éclairer ça très bien. On sait que le général al-Burhan va sans doute défendre une exclusion totale des FSR et sans doute le jugement d'Hemedti et de tous ceux qui lui ont été le plus proche. Mais il est sûr que dans des discussions confidentielles, le général al-Burhan peut dessiner une voie qui n'a pas encore été empruntée jusqu'à présent. Et pourquoi a-t-il accepté cette fois-ci de rencontrer les Américains ? Est-ce que ça s'explique notamment par les avancées du coup des forces soudanaises sur le terrain ? Oui et non. Oui, évidemment, le gouvernement soudanais n'est plus dans la position de faiblesse dans laquelle il était il y a un an. Mais d'un autre côté aussi, il y a des critiques de plus en plus fortes qui sont exprimées vis-à-vis du général al-Burhan. Il y a des sanctions parce qu'apparemment, des armes chimiques auraient été utilisées par l'armée soudanaise contre les populations. Et puis d'autre part aussi parce que, au moins d'un point de vue militaire, on est tout à fait conscient que d'un côté comme de l'autre, il y a une escalade dans la technologie qui est utilisée et qu'il va falloir autre chose que simplement une supériorité militaire pour régler ce conflit. Et puis aussi, il y a une inquiétude, peut-être que le général al-Burhan a peut être une inquiétude vis-à-vis de ses propres troupes, le fait que le contrôle des milices est quand même difficile, et donc c'est peut-être aussi un bon moment pour lui d'essayer de marquer des points diplomatiquement en soulignant combien les preuves contre les Forces de soutien rapide sont multiples concernant l'assassinat de civils, des massacres de masse, etc. Mais est-ce qu'il n'y a pas des contreparties qui pourraient être demandées au général al-Burhan, comme par exemple son départ ou la mise en place d'un gouvernement civil ? On ne sait pas réellement quelle est l'expertise dont se prévaut l'envoyé américain Massad Boulos. Donc on ne sait pas si ce sont des discussions à haut vol, sans entrer dans des détails, ou si l'envoyé spécial américain a une vision extrêmement précise des forces en présence, se souvient qu'il y a des forces civiles qui se sont opposées à Omar el-Béchir en 2019, et également des forces civiles qui aspirent à gouverner, qui aspirent à un changement. Donc, la question est de savoir si les Américains vont se contenter finalement d'une négociation avec les deux parties armées, ou est-ce qu'ils iront beaucoup plus loin. Sur un véritable régime civil de transition qui inclura ou n'inclura pas des personnalités proches des deux parties combattantes aujourd'hui. Est-ce qu'avec ces discussions, on peut espérer que l'aide humanitaire circule mieux au Soudan et plus particulièrement vers El Fasher, la capitale du Darfour-Nord ? Du côté du gouvernement soudanais, les choses sont à la fois plus simples puisqu'il y a une autorité, il y a une chaîne de commandement et plus compliqué parce qu'il y a la chaîne de commandement de l'armée, mais il y a aussi beaucoup de milices qui sont sur les routes, qui ont leur propre check-point. C'est un véritable chemin kafkaïen pour obtenir toutes les autorisations pour les Nations unies de quitter Port-Soudan, où l'aide humanitaire arrive pour l'envoyer dans des lieux qui sont, il faut le rappeler, pour certains, contrôlés par le gouvernement, puis pour d'autres endroits qui sont plus sympathisantes des Forces de soutien rapide, et dans ce cas-là, il y a des oppositions très fortes qui se manifestent. L'envoyé spécial américain peut trouver des moyens et des arguments pour convaincre le général al-Burhan d'agir de façon un peu plus déterminée, de faire respecter la chaîne de commandement, puisqu'il prétend être le gouvernement. Ce sera sans doute beaucoup plus compliqué du point de vue des Forces de soutien rapide, dans la mesure où, s'il y a l'image d'un commandement central, il y a quand même une très grande faiblesse de la chaîne de commandement, ce qui fait que les milices sur le terrain peuvent établir des check-points et n'en ont rien à faire des papiers, fussent-ils signés par Hemedti ou son frère.
C'est l'histoire d'une secte. L'Ordre du Temple Solaire, appelé aussi l'OTS. De 1994 à 1997, 74 adeptes, fanatisés par le discours de leurs gourous Jo Di Mambro et Luc Jouret, ont mis fin à leur jour en France, en Suisse et au Canada. Qui étaient les gourous de cette secte ? Comment des hommes et des femmes ont-ils pu tomber sous l'emprise de ces deux hommes, au point d'abandonner leur vie, rejoindre cette nouvelle famille et se suicider ? Pour vous raconter les coulisses de ce fait-divers complexe, Caroline Nogueras sera accompagnée du journaliste suisse Arnaud Bédat, co-auteur du livre “L'ordre du temple solaire, les secrets d'une manipulation” paru chez Flammarion. D'autres massacres sont-ils à craindre ? 23 décembre 1995, soit un peu plus d'un an après les massacres de Cheiry et Salvan en Suisse et de Morin-Heights au Canada, la secte du Temple Solaire frappe à nouveau… En cette veille de Noël, dans le massif du Vercors, en France, à Saint-Pierre de Chérenne plus exactement, les gendarmes découvrent un charnier. Au cœur d'une forêt, recouverte de neige, noire et épaisse à 1000 mètres d'altitude, les restes de 16 corps sont retrouvés, 13 adultes et trois enfants en bas âges... Découvrez la saison précédente en intégralité : L'affaire Xavier Dupont de Ligonnès Un podcast Bababam Originals Écriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. (Rediffusion) De notre correspondant en Bolivie, «Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population. Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut» La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas. La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendies À San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
En Bolivie, l'élection présidentielle a lieu dimanche prochain 17 août. La crise économique et les solutions proposées par les candidats ont été au cœur de la campagne électorale. L'une des propositions les plus en vogue : favoriser et développer l'élevage et l'agriculture dans l'est du pays. Un projet qui donne des ailes aux principaux intéressés, mais qui inquiète les communautés autochtones qui craignent un recul de leurs droits et une augmentation de la déforestation et des incendies. Reportage de Nils Sabin. De notre correspondant en Bolivie, À San Javier, dans l'est de la Bolivie, la campagne pour l'élection présidentielle du 17 août est particulièrement suivie. Cette petite ville de 15 000 habitants est la capitale laitière du département de Santa Cruz… Et les nombreux éleveurs locaux espèrent voir leur secteur favorisé par le prochain président. « Nous espérons, si Dieu le veut, qu'il y aura un changement et que le nouveau gouvernement aura en tête que la production et le progrès se trouvent ici », confie María Gloria Paz Tambare, présidente de l'association des éleveurs de San Javier. Malgré des lois environnementales très permissives, des prêts à taux bas, ou encore l'augmentation des permis de déforestation, l'agrobusiness, c'est-à-dire les secteurs de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, a le sentiment d'avoir été maltraité par les gouvernements de gauche de ces vingt dernières années. Selon Mauricio Tambare, éleveur rencontré dans son ranch à quelques kilomètres de San Javier, la Bolivie doit virer à droite et s'inspirer d'autres présidents conservateurs du continent : « On aime bien ce que fait Milei en Argentine, ce qu'a fait Bukele au Salvador. On ne demande pas que ce soit un copié-collé, mais que ce soit similaire à ce que fait Milei ». « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne » Pour le secteur de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, la fin de la crise économique qui touche le pays — 17 % d'inflation depuis janvier, pénurie de carburant et de dollars — passe forcément par leur développement. « Pour nous, c'est très clair que si on ne nous permet pas d'exporter plus facilement, qu'on ne baisse pas les droits de douane, qu'on ne nous soutient pas, le pays va droit dans le mur », avance María Gloria Paz Tambare. Un message qui s'est peu à peu imposé dans la campagne électorale. Ainsi, Samuel Doria Medina et Jorge Quiroga, les deux candidats d'opposition en tête des sondages, proposent de faciliter les exportations de l'agrobusiness, de favoriser le développement technologique de ces secteurs et admettent qu'il faudra étendre la frontière agricole pour permettre leur développement. Et même chez les candidats se revendiquant de gauche, aucun n'ose remettre en cause cette idée. « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne. Ils redoutent d'avoir une image qui va à l'encontre du secteur privé et d'être associés à des pays comme le Venezuela, l'Équateur ou Cuba », explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur la déforestation et les incendies. Et de rappeler que l'idée de résoudre la crise économique via le développement du secteur de l'agrobusiness n'est pas nouvelle : « Ça a déjà été fait dans les années 1980, dans les années 1950 et à d'autres moments de l'Histoire bolivienne ». Augmentation probable de la déforestation Mais du côté de la Centrale indigène Paikoneka, qui regroupe une soixantaine de communautés autochtones à San Javier, ces propositions inquiètent. « Nous avons analysé les programmes des différents candidats et il n'y en a pas un en faveur des droits des peuples indigènes ou de l'environnement », s'alarme Brian Baca Talamas, coordinateur des pompiers volontaires de l'organisation indigène. En effet, renforcer la place de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle dans l'économie revient à continuer à agrandir la frontière agricole dans l'est de la Bolivie. En clair, cela favorisera la déforestation et les incendies alors qu'en 2024, le pays était le deuxième pays au monde avec le plus de forêts primaires au monde, derrière le Brésil, et que les incendies ont ravagé plus de 12 millions d'hectares, l'équivalent de quatre fois la superficie de la Suisse. Des conséquences écologiques vues comme des dommages collatéraux par les candidats. « S'il y a contradiction entre l'environnement et la production, je choisirai la production », a ainsi déclaré Samuel Doria Medina fin juin. Quant à Jorge Quiroga, il est rappelé dans la section environnement de son programme qu'une extension de la frontière agricole sera forcément nécessaire. « Tout le monde veut des solutions à la crise. Les candidats et une grande partie de la population sont prêts à voir une dégradation écologique si cela permet une amélioration économique », analyse Stasiek Czaplicki. L'année dernière, une vingtaine de communautés de l'organisation ont été touchées par les incendies historiques qui ont ravagé le pays. L'une de leurs peurs est que les incendies continuent de s'aggraver si des mesures favorables à l'agrobusiness sont prises. Pour s'y opposer, la Centrale indigène Paikoneka prépare déjà l'après-élection. « Nous sommes tous unis, les peuples des terres basses, pour qu'après le 17 août, nous fassions une manifestation pour exiger que l'on respecte nos territoires indigènes et nos droits », indique María Suárez Macoñó, l'une des dirigeantes de l'organisation. Entre crise économique, mesures d'austérité pour y mettre fin et recul écologique, les prochaines années s'annoncent difficiles pour la population bolivienne. À lire aussiBolivie: des électeurs dénoncent leur inscription à leur insu dans des partis politiques
C'est l'histoire d'une secte. L'Ordre du Temple Solaire, appelé aussi l'OTS. De 1994 à 1997, 74 adeptes, fanatisés par le discours de leurs gourous Jo Di Mambro et Luc Jouret, ont mis fin à leur jour en France, en Suisse et au Canada. Qui étaient les gourous de cette secte ? Comment des hommes et des femmes ont-ils pu tomber sous l'emprise de ces deux hommes, au point d'abandonner leur vie, rejoindre cette nouvelle famille et se suicider ? Pour vous raconter les coulisses de ce fait-divers complexe, Caroline Nogueras sera accompagnée du journaliste suisse Arnaud Bédat, co-auteur du livre “L'ordre du temple solaire, les secrets d'une manipulation” paru chez Flammarion. Les dessous d'un massacre méticuleusement préparé Pendant 10 ans, l'Ordre du Temple Solaire attire de nombreux adeptes dans une dizaine de pays, tous persuadés de rejoindre une nouvelle famille plus en accord avec leurs valeurs. Ils sont de plus en plus nombreux à grossir les rangs de la secte qui promet une vie meilleure, plus saine et plus fraternelle. Mais avec le temps, quelques-uns commencent à douter de la sincérité des deux gourous et se demandent où passe tous les millions donnés à la secte. Comment expliquer que Jo Di Mambro mène à ce point la grande vie ? Comment finance-t-il son quotidien ? Et si l'ordre du temple solaire n'était en fait qu'une vaste escroquerie ? Découvrez la saison précédente en intégralité : L'affaire Xavier Dupont de Ligonnès Un podcast Bababam Originals Écriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est l'histoire d'une secte. L'Ordre du Temple Solaire, appelé aussi l'OTS. De 1994 à 1997, 74 adeptes, fanatisés par le discours de leurs gourous Jo Di Mambro et Luc Jouret, ont mis fin à leur jour en France, en Suisse et au Canada. Qui étaient les gourous de cette secte ? Comment des hommes et des femmes ont-ils pu tomber sous l'emprise de ces deux hommes, au point d'abandonner leur vie, rejoindre cette nouvelle famille et se suicider ? Pour vous raconter les coulisses de ce fait-divers complexe, Caroline Nogueras sera accompagnée du journaliste suisse Arnaud Bédat, co-auteur du livre “L'ordre du temple solaire, les secrets d'une manipulation” paru chez Flammarion. La découverte glaçante de suicides collectifs Dans les années 70, de nombreuses personnes ont commencé à rejeter la société de consommation. Ils ont rejoint différents mouvements sectaires qui leur faisaient miroiter une vie meilleure. C'est le début du mouvement new age où l'on prône avant l'heure l'écologie, le bien-être et la spiritualité. Avec les années, ces organisations se sont multipliées. L'Ordre du Temple Solaire est né sur ce terreau fertile dont le discours utopique a fonctionné sur une poignée de personnes. Des gens bien intégrés dans la société, des médecins, des hauts fonctionnaires, des hommes d'affaires qui avaient des enfants, une famille mais qui aspiraient à une autre destinée… Découvrez la saison précédente en intégralité : L'affaire Xavier Dupont de Ligonnès Un podcast Bababam Originals Écriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
74 morts mais pas de coupable. Des hommes, des femmes, des enfants, des bébés assassinés mais presque trente ans après les faits, personne n'a jamais été appelé à rendre des comptes sur ces crimes. Les massacres de l'Ordre du Temple Solaire, Québec, Suisse, Vercors en France demeurent à ce jour impunis et encore enveloppés d'un épais voile de mystère.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Environ 1500 femmes détiennent un permis de chasse en Suisse. Marie, 29 ans, a débuté sa formation. Elle a rendez-vous dans une forêt jurassienne avec Nicolas, président de la Fédération jurassienne, qui est aussi son «parrain de chasse». À Agiez, Nathalie reçoit trois amies. Chasseuses comme elle, elles ont dû faire leur place dans un monde masculin. À l'heure de l'apéro, les langues se délient. Reportages de Mathieu Truffer Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet
La voiture reste de loin le moyen de transport le plus utilisé en Suisse: on monte à son bord pour faire en moyenne chaque année 9400 km. On pourrait enchaîner les statistiques: les trois quarts des déplacements liés aux achats que nous effectuons sont inférieurs à 5 kilomètres; la taille de nos voitures n'arrête pas d'augmenter, mais plus d'un ménage sur cinq en Suisse n'en possède pas; le taux de remplissage pour aller au travail n'est que de 1,14 personne par véhicule. Comment expliquer cet attachement? Qu'en est-il de la promesse d'une future voiture entièrement électrique et autonome? Sommes-nous toutes et tous égaux face à elle? Peut-on sortir collectivement de ce moyen de locomotion et est-ce souhaitable? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : Didier Rossat Les invité.es: Tiphaine Robert Historienne, maîtresse d'enseignement suppléante à la Faculté des sciences sociales et politiques, UNIL. & Prof. Vincent Kaufmann Sociologue et directeur du LaSUR ( Laboratoire de sociologie urbaine ) EPFL.
En seulement deux semaines, la pétition contre la loi Duplomb, qui veut réintroduire en France un pesticide néonicotinoïde controversé – lʹacétamépride – a recueilli plus de deux millions de signatures. Quʹen est-il en Suisse ? Entre impératifs commerciaux et soucis environnementaux, deux visions sʹaffrontent. La chronique de François Turrian.
➡️ Tu veux investir dans l'immobilier en Suisse ? Clique ici : https://www.inved.ch/fixer-un-rendez-vousHey, c'est Édouard, bienvenue dans ce nouvel épisode solo d'ImmoTalk.Aujourd'hui, on parle d'un sujet rarement expliqué en détail :
Nouvelle diffusion du 7 septembre 2024 Chaque semaine, Christophe Schenk nous présente trois infos locales et inspirantes, sélectionnées parmi les émissions de la RTS. Cette semaine : une boutique de Lego à Monthey, un filtre inventé à Zürich pour rendre lʹeau potable partout et une nouvelle manière de vivre en communauté dans le canton de Vaud.
Avec " Le royaume des Ex ", les journalistes Christine Gonzalez et Aurèle Cuttat signent le troisième et dernier volet d'un triptyque consacré aux réalités queers en Suisse romande. Dans ce podcast, elles sʹinterrogent : comment continuer à vivre avec ses ex, quand ils font encore partie de nos vies ? Une sélection de nos podcast originaux à découvrir ou réécouter pendant tout lʹété.
Laurent Ducret a mis en terme au début de l'été a son engagement comme journaliste à l'ATS, l'Agence Télégraphique Suisse pour laquelle il a travaillé durant 45 ans. A l'heure de la retraite il retrace sa vie professionnelle qui l'a vu, notamment, couvrir 50 Grands Chelems de tennis, plusieurs coupes du monde de football, des EuroFoot et des Jeux Olympiques. Interview réalisé par Laurent Bastardoz.
// Épisode diffusé en juillet 2024Merci à Ivan !Sa chaîne Youtube iciSon Spotify iciSa vidéo facebook pour madmoizelle ici
Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses du Paléo Festival, l'un des événements majeurs de l'été en Suisse. Trois jours à vivre la musique, à explorer les concerts, à capter l'ambiance… et à discuter avec ceux qui le rendent possible.Je partage mes ressentis sur les performances hip-hop, mon avis sur la programmation, et je vous propose un petit classement des festivals suisses romands qui, selon moi, respectent vraiment la culture hip-hop.L'épisode se termine avec un échange exclusif avec Bastien, responsable du service presse du Paléo, qui dévoile les dessous de l'organisation et les challenges du festival.
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique d'Hélène Terzian.
Tous les matins, l'oeil malicieux de Victor Pourcher se pose sur un sujet tabou ou gênant. Le rendez-vous pour débattre autour de la machine à café.
#152 - Oui c'est long, car je réponds à tout
durée : 00:55:18 - On va déguster - par : François-Régis Gaudry - Qui de la Suisse ou de la France peut vraiment en revendiquer la tradition et la paternité ? Comment se pratique la fondue au fromage des 2 côtés des Alpes et avec quels fromages ? - réalisé par : Lauranne THOMAS Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce mercredi 6 août, la visite de la délégation gouvernementale suisse à la Maison-Blanche pour tenter de renégocier le droit de douane de 39% imposé par Donald Trump aux produits helvétiques a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
En 2005 à Genève en Suisse, le banquier français est retrouvé mort emmailloté dans une combinaison en latex …Une affaire que beaucoup ont voulu taire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[REDIFFUSION] On a toujours dit à Sarah, Genevoise de 32 ans, qu'elle avait un petit air de Paris Hilton. Les multiples opérations de chirurgie esthétique ont participé à cette ressemblance. Après quelques années de mannequinat en Suisse, elle est un beau jour contactée par une casteuse qui travaille sur l'émission culte de télé-réalité française «L'Île de la tentation». Elle nous en raconte les joies, les questionnements et les déceptions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Salut à tous et bienvenue pour un nouvel épisode des Secrets du SportAprès plus de 20 ans à explorer presque exclusivement le milieu du sport au travers d'articles, de vidéos et de podcasts, j'ai envie de plus. Passionné par l'humain et son fonctionnement, c'est l'occasion pour moi de vous partager des conversations sans filtres avec des individus "différents" que cela soit autour du sport, de l'entreprenariat, du développement personnel et plus encore. Je ne m'interdis aucun sujet et j'espère que cela vous aidera, vous apportera des pistes de réflexions à l'instar de mon podcast "LeaderCast" pour vivre une vie plus choisie. Si vous ne me connaissez pas et me découvrez avec ce podcast, je suis donc Rudy Coia, fondateur du site SuperPhysique.org destiné aux pratiquants de musculation sans dopage que j'ai fondé en septembre 2009. Sur ce site, j'ai donc écrit des milliers d'articles, des milliers de vidéos et je fais des podcasts depuis plus de 10 ans avec toujours la même ligne de conduite : Trouver des réponses à mes questions. Sur ce site, vous retrouverez une partie de ce que je propose que ce soit en terme de compléments alimentaires destinés à améliorer votre santé, notamment bio, mais aussi une application, SP Training, des livres, des formations ainsi que du coaching à distance, notamment via mon site personnel www.rudycoia.com sur lequel je publie régulièrement. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous partager ma conversation avec Boris Gurtner.Il est actuellement le meilleur athlète Suisse en Hyrox et vient de passer sous l'heure en catégorie Open.Préparant les championnats du monde en Duo, j'étais curieux d'en savoir plus sur son passé sportif ainsi que son entrainement actuel.Surtout que Boris n'a que 25 ans et donc tout le temps devant lui pour devenir encore plus fort.Voici donc ses Secrets !Bonne écoute, Rudy Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
REDIFF - Arnaud, ancien policier puis détective privé, a vu sa vie basculer après avoir découvert un CD de Jacques Brel! Il quitte tout pour chanter et crée le spectacle "La Promesse Brel", un hommage à l'artiste belge. Spectacle la « Promesse Brel », en tournée dans toute la France et en Suisse. Éric Dudoit, psychologue en soins palliatifs, aide les patients à vivre leurs derniers moments avec dignité et sérénité,. Il se décrit comme un « passeur d'âmes », tissant des liens profonds avec ceux qu'il accompagne. À travers ses expériences, il nous révèle l'impact de ce métier sur sa perception de la vie et de la mort.. Livre- « D'une vie à L'autre » aux éditions Larousse.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Arnaud a exercé plusieurs métiers, dont celui de policier et de détective privé, mais un jour, il découvre un CD de Jacques Brel et c'est la révélation ! Sur un coup de tête, il décide donc de tout quitter et de se lancer dans la musique! Depuis, il a créé son spectacle "La Promesse Brel", rendant hommage à l'œuvre de Brel, avec plus de 150 représentations à travers le monde ! Spectacle la « Promesse Brel » en tournée dans toute la France et en Suisse. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
80 000 personnes se sont fait retirer leur permis en 2023 en Suisse. Principaux motifs: excès de vitesse, conduite en état d'ébriété ou mise en danger de la vie d'autrui par inattention. Pourtant, les participant.es à un cours d'éducation routière - qui leur permet le plus souvent de diminuer la durée de la suspension de leur droit à conduire - ont du mal à reconnaître la dangerosité de leur infraction. Reportages de Christophe Canut Réalisation: Didier Rossat Production: Raphaële Bouchet
Depuis plus de soixante ans, le rallye du Valais, la plus importante manifestation de sport automobile de Suisse, attise les passions dans la région. Le public se déplace en nombre et se poste dans tel ou tel virage pour s'en mettre plein les yeux, les oreilles et les poumons. Certain.es rêvent même de franchir le pas et de devenir pilote, mais le prix à payer est très élevé… Reportages de Christophe Canut Réalisation: Didier Rossat Production: Raphaële Bouchet
C dans l'air du 1er août 2025 : Droits de douane : l'onde de choc mondialeLe début d'un nouvel ordre commercial international ? Le président américain Donald Trump a signé hier soir le décret instaurant les nouveaux droits de douane qui toucheront les produits des partenaires commerciaux des États-Unis. Ce geste vise à "restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains", selon un document publié par la Maison-Blanche. Ils prendront effet le 7 août, et non dès aujourd'hui, comme initialement attendu. L'Union européenne, le Japon ou la Corée du Sud verront ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15 %, le Royaume-Uni de 10 %.Ces taux amendent ceux qui avaient été annoncés le 2 avril dernier avant d'être suspendus en raison de la débâcle que cette annonce avait provoquée sur les marchés financiers.Faute d'être parvenus à un accord avec Donald Trump, la Suisse ou encore le Canada se sont vus imposer des droits de douane particulièrement élevés sur leurs produits exportés aux États-Unis. Ces deux pays, taxés respectivement à hauteur de 39% et de 35%, comptent parmi les grands perdants de l'opération commerciale américaine. Le Brésil est également très durement touché, avec des taxes à 50 %. L'administration Trump utilise sa politique tarifaire pour s'opposer aux équipes du président Lula et à la justice brésilienne, qui poursuit l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro.Les deux géants asiatiques ne sont pas épargnés. L'Inde sera taxée à 25 % et la Chine à 55 %, en tenant compte des hausses intervenues lors du premier mandat de Trump.Au regard de ses concurrents internationaux, l'Union européenne ne semble donc finalement pas s'en tirer à si mauvais compte.Mais en France des critiques contre l'accord signé entre Bruxelles et Washington se sont fait entendre au plus haut sommet de l'Etat. Le manque de combativité européenne dans ce dossier fait réagir. La France a "été un peu seule" à se battre, selon le Premier ministre François Bayrou. Emmanuel Macron estime que l'UE n'a pas été assez "crainte" par les Etats-Unis et affirme que la France "n'en restera pas là". Le président souhaite obtenir de "nouvelles exemptions", notamment pour le secteur des alcools et spiritueux.Si le secteur aéronautique a évité la foudre et apparaît sauvegardé, le luxe, fleuron français, sera touché par cette nouvelle donne. Bernard Arnaud, à la tête de LVMH, le numéro un mondial du secteur, va ouvrir une usine au Etats-Unis. Kering, numéro trois mondial, a de son côté annoncé l'arrivée de l'Italien Luca Di Meo à la tête de l'entreprise. L'ancien dirigeant de Renault devrait toucher 20 millions d'euros lors de la signature, et ce malgré les difficultés du groupe.De l'autre côté du Rhin, l'automobile allemande va aussi pâtir de ces droits de douanes réévalués. D'autant que des plans sociaux étaient déjà annoncés avant même la politique américaine. Les constructeurs sont en effet frappés par la forte concurrence des véhicules électriques chinois.Ces nouveaux droits de douane sont censés attirer les investissements étrangers pour une production sur le sol américain, et relacencer, dans le même temps, l'industrie américaine. Mais le pouvoir d'achat des ménages américains va aussi en ressentir les effets : le budget Lab de Yale estime à 2400 dollars par famille en moyenne le coût des droits de douane la première année.Grands gagnants de cette nouvelle donne - et de l'appauvrissement des ménages américains privés de leurs importations chinoises à bas coûts - les entreprises de réparation et de reconditionnement. Une équipe de C dans l'air a rencontré le dirigeant de Back Market, une entreprise française de reconditionnement et de commerce d'appareils électriques et électroniques. Il explique que son groupe, implanté aux Etats-Unis, a vu ses ventes multipliées par trois lors des premières annonces de Trump survenues en avril dernier. Selon lui, un changement des habitudes de consommation est en train de s'opérer. Faute de pouvoir acheter des produits en provenance de l'étranger, les clients vont se recentrer sur le local. Pour le plus grand profit de son entreprise. Bien malgré lui, Donald Trump sera ainsi, selon lui, un artisan de l'écologie, grâce à la diminution des flux de commerces internationaux que sa politique pourrait entrainer.LES EXPERTS :- Jean-Marc DANIEL - Économiste , professeur émérite à l'ESCP business school- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France info- Philippe MABILLE - Directeur éditorial - la Tribune et la Tribune Dimanche- Erwan BENEZET - Journaliste au service économie - le Parisien Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Grâce à la signature d'un décret imposant des surtaxes à plusieurs dizaines de pays, Donald Trump s'affiche en vainqueur d'une guerre commerciale qu'il a lui-même déclenchée. Mais derrière cette démonstration de force, les effets réels restent à nuancer, notamment pour les Américains eux-mêmes. Donald Trump a de nouveau frappé fort. Le président américain a signé, le 1er août, un décret imposant de nouveaux droits de douane sur les exportations de dizaines de pays vers les États-Unis. Parmi les plus touchés : l'Union européenne et le Japon, avec une surtaxe de 15%, le Canada avec 35% et même jusqu'à 39% pour la Suisse. Cette victoire a été préparée depuis janvier dernier, lorsque Trump évoquait des hausses de droits allant jusqu'à 60%. Une stratégie de rapport de force assumée : menacer fort pour mieux obtenir un accord – et surtout, à l'avantage des États-Unis. Résultat : les principaux partenaires commerciaux ont cédé, signant des engagements économiques massifs, comme 750 milliards de dollars d'achats d'hydrocarbures par l'Union européenne ou des commandes militaires japonaises. À lire aussiQuels pays ont trouvé un accord avec Donald Trump sur les droits de douane? Des marchés rassurés, des alliés résignés Malgré la brutalité apparente de cette annonce, les marchés ont bien réagi. À Tokyo, la Bourse est restée stable. Signe que ces nouveaux droits de douane ont été accueillis comme un moindre mal, un compromis acceptable au regard de ce qui aurait pu être une guerre commerciale ouverte. Et c'est aussi ce que revendique la Maison Blanche : « Restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains ». Mais au-delà de la communication politique, cette nouvelle donne fragilise durablement les équilibres commerciaux internationaux, et consacre un virage vers un protectionnisme assumé par Washington. À lire aussiDroits de douane, barrières non tarifaires, mesures de rétorsion: les mots du protectionnisme Une victoire économique en trompe-l'œil ? À court terme, ces taxes douanières représentent une manne fiscale importante pour les États-Unis. Elles remplissent les caisses de l'État et renforcent l'image d'un président défenseur des intérêts nationaux. Mais sur le moyen et long terme, le tableau s'assombrit. Des études montrent que les consommateurs américains paieront l'addition : les produits importés deviendront mécaniquement plus chers, alimentant une inflation déjà tendue. Contrairement aux affirmations de Trump, ce ne sont pas les exportateurs étrangers qui paient, mais bien les ménages américains, qui verront leurs dépenses augmenter. Les économistes évoquent déjà un effet boomerang possible, tant sur l'inflation que sur la croissance. La victoire affichée aujourd'hui pourrait bien se transformer, dans quelques mois, en revers économique. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump annonce 25% sur les produits indiens à compter du 1er août
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Doter chaque édition d'un thème pour inspirer artistes et public, c'est ce qui fait du Gstaad Menuhin Festival & Academy en Suisse non seulement l'un des plus grands événements musicaux en Europe s'étalant sur plus de sept semaines, mais également l'un des plus engagés. Cette année, il s'empare de la question de la migration et donne carte blanche au compositeur et pianiste turc Fazil Say, artiste en résidence 2025, pour trois concerts et une commande basée sur sa propre expérience de l'exil : Immigrants. Le 69e Gstaad Menuhin Festival & Academy présente 70 concerts du 18 juillet au 6 septembre 2025.
On dirait bien que quelqu'un a rappelé hier à des investisseurs un peu tête en l'air que de nouveaux droits de douane se profilent au mois d'août. Ça a jeté un froid sur les marchés pour la dernière séance de juillet. Il faut dire que l'administration Trump frappe fort sur de gros partenaires commerciaux, comme le Brésil, le Canada, l'Inde et la Suisse.
durée : 00:29:38 - Avoir raison avec... - par : Marie-Lys de Saint Salvy - Mondialement connu pour ses talents de géographe, Élisée Reclus s'engage en 1871 dans le soulèvement de la Commune. Condamné à l'exil, il s'installe en Suisse en 1872 et devient une figure du mouvement anarchiste européen. - réalisation : Chloé Leblond - invités : Philippe Pelletier Géographe, professeur émérite à l'Université Lyon 2
Natasha Gerente fait partie du comité qui organise chaque année le festival Suisse du Victoria. Elle nous parle de l'édition 2025 qui aura lieu à Williamstown Beach le samedi 2 août.
We hebben er lang op moeten wachten, maar het is eindelijk zover: er ligt een deal tussen de VS en de EU. Wat begon als een golftripje van Donald Trump naar Schotland eindigde in top-overleg met Ursula von der Leyen. Samen vertelden ze met een glimlach wat de uitkomst van de onderhandelingen is. Maar of beleggers diezelfde glimlach moeten hebben, dat is nog maar de vraag. Want in het rijtje aan eisen en voorwaarden staan vooral voordelen voor de VS. Heeft Europa zichzelf gered van een doemscenario, of heeft het overhaast een deal willen bereiken? Die vraag beantwoorden we deze aflevering voor je. Dan hoor je ook uitgebreid wie er in de huidige deal de grote winnaars en verliezers zijn. En wat er in de komende maanden nog kan gaan veranderen. Daarnaast hebben we het ook over een andere mega-deal. Twee bedrijven die er slecht voorstaan bundelen de krachten, om allebei hun eigen concurrenten weer aan te kunnen. Tesla en Samsung gaan voor 16,5 miljard dollar met elkaar in zee. Tesla betaalt daarmee een groot deel van een investering in een nieuwe chipfabriek van Samsung terug. En Samsung belooft de volgende generatie AI-chips voor Tesla te maken. En we vertellen je over de foute inschatting van Heineken. Dat presenteert met trots de halfjaarcijfers, maar dondert naar beneden op de beurs. Beleggers maken zich zorgen om de dalende verkoopvolumes. Waarom heeft de topman die zorgen niet?See omnystudio.com/listener for privacy information.
En nouvelle diffusion : 1. Dans le cerveau des champions: les superpouvoirs des athlètes de haut niveau (Partie 1) Que se passe-t-il dans le cerveau dʹun.e champion.ne au moment dʹune prouesse extraordinaire? Comment la précision ultime est-elle atteinte? À la lumière des neuroscience cognitives, Jean-Philippe Lachaux décortique les mécanismes corporels et mentaux pour arriver à lʹexcellence du geste et au développement de la concentration juste. Il met ces découvertes à la portée de toutes et tous dans le livre : "Dans le cerveau des champions" (Odile Jacob, 2024). Un sujet de Cécile Guérin. 2. Dans le cerveau des champions: atteindre la concentration ultime (Partie 2) 3. Église Sainte Marie de lʹAbbaye de Hauterive: sa restauration high-tech expliquée par des expertes Construite vers 1150, lʹéglise Sainte Marie de lʹAbbaye de Hauterive (FR) est en pleine rénovation. Comment être certain de faire juste, dʹutiliser le bon pigment ou la bonne technique lors de sa restauration? Pour le savoir, lʹéquipe de la SUPSI (la Haute école professionnelle de la Suisse italienne) utilise des technologies de pointe non invasives. Avec Francesca Piqué, professeure en conservation et restauration à la SUPSI et spécialisée en chimie inorganique, Patrizia Moretti, chercheuse en conservation et restauration à lʹInstitut des matériaux et de la construction à la SUPSI, Susanna Pesko, conservatrice-restauratrice diplômée, et Karin Catenazzi, conservatrice-restauratrice diplômée. Un sujet de Sarah Dirren.
En 2022, près de 1 500 patients ont testé le cannabis thérapeutique en France. Mais pas question de consommer le cannabidiol sous forme de fleurs à fumer. Dans cet épisode, on vous explique les résultats des premières recherches. Au terme de l'étude, la possible généralisation du cannabis thérapeutique sera évaluée. À noter qu'il est déjà autorisé chez bon nombre de nos voisins comme en Suisse, en Allemagne ou encore au Portugal. En janvier 2019, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a même reconnu officiellement l'utilité médicale du cannabis. Mais de quoi se compose-t-il exactement ? Le cannabis thérapeutique serait-il utile ? Est-il le même que le cannabis récréatif ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez ". Un podcast écrit et réalisé par Olivia Villamy. Date de première diffusion : 26 septembre 2022 À écouter aussi : Quelles sont les applications smartphones pour ma santé ? Qu'est-ce que la nausée du scroll, ce mystérieux trouble lié aux écrans ? Coït interrompu : peut-on faire confiance à cette méthode de contraception ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est en Suisse que se tient un nouveau cycle d'exposition sous le signe du ré-enchantement avec Afrosonica, Paysages sonores. Reportage de Monica Fantini et Laurence Aloir avec Hadrien Touraud. Nous avons visité l'exposition Afrosonica paysages sonores qui se tient au Musée d'Ethnographie de Genève (MEG) jusqu'au 4 janvier 2026. Visite guidée avec nos invités : Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), Madelaine Leclair, Yewhe Yeton, Mathias Liengme, Dédé Duguet et Elsa M'Bala. Les co-commissaires sont Madeleine Leclair et conservatrice au MEG, et Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), artiste Dj avec Mathias Liengme, conseiller scientifique. Yewhe Yeton est un musicien et chanteur béninois, Dédé Duguet, conteur et comédien martiniquais, Elsa M'Bala, artiste sonore d'origine camerounaise et Karl Mayala Bizet, disquaire et ambianceur à Brazzaville Records. Il s'agit d'une exposition sonore immersive qui explore le rôle de la musique et du son dans les sociétés africaines et leurs diasporas. À travers une sélection d'instruments, d'archives sonores et d'installations contemporaines, l'exposition met en lumière le pouvoir du son et de la musique pour ouvrir les esprits, ressentir l'instant présent, communiquer, établir des connexions entre humains et non-humains, transmettre des connaissances et des émotions et se souvenir. L'exposition présente aussi des installations centrées sur la voix des masques, les musiques méditatives pour lamellophones, ainsi que les musiques liées aux cultures vodoun et soufi. Un voyage au cœur des paysages sonores africains Par une approche transhistorique et multidisciplinaire, Afrosonica - Paysages sonores met en lumière le pouvoir du son comme source dynamique de connexion, de mémoire et de transformation culturelle. L'exposition offre un voyage multisensoriel à travers des musiques issues du continent africain. Afrosonica - Paysages sonores invite à expérimenter différents aspects du rôle du son et de la musique : connexion avec sa propre intériorité, avec son histoire et sa généalogie, avec son environnement et avec l'au-delà. L'ancrage historique et contemporain L'exposition Afrosonica - Paysages sonores est ancrée dans la réalité historique et contemporaine de l'Afrique et de ses diasporas. L'exposition couvre des millénaires, de la création sonore contemporaine aux patrimoines musicaux hérités et transmis sur plusieurs générations. Le parcours de l'exposition montre comment le sonore constitue un lien entre des pratiques d'origine ancienne, comme la danse ou le jeu de certains instruments de musique, et d'autres, plus contemporaines, comme les musiques électroniques et expérimentales. Afrosonica - Paysages sonores présente une multitude de pratiques musicales et sonores provenant de différentes régions du continent africain, de l'Égypte à l'Afrique du Sud en passant par le Bénin, et au-delà, dans certaines de ses diasporas, y compris aux États-Unis. Un focus sur la diversité instrumentale et matérielle Une grande variété d'instruments de musique est mise en valeur dans le parcours de l'exposition, comme les lamellophones (sanza, mbira, likembe, etc.), joués dans un contexte méditatif, les harpes, dont on trouve des représentations sur des peintures pariétales datant de plusieurs millénaires, divers instruments anthropomorphes qui relient l'humain et le sonore, ou encore le rhombe, dont la sonorité revêt une dimension sacrée. L'exposition s'intéresse également aux multiples matériaux utilisés pour fabriquer ces instruments, qu'ils soient issus de l'environnement naturel ou récupérés. Avec les œuvres de : Tarek Atoui, Rohan Ayinde et Tayo Rapoport, Sammy Baloji et David Nadeau-Bernatchez, Elena Bertuzzi, Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), Sonia Boyce avec Ain Bailey, Simnikiwe Buhlungu, DJ Lynnée Denise, Ahmed Essyad, Em'kal Eyongakpa, Hamadoun Kassogué, KMRU, Evita Koné, Mansara et Amaury Voslion, Luca Mazzaferri, Elsa M'Bala, Yara Mekawei, Trinity Mesimé Njume-Ebong, Aja Monet, Bocar Niang, Nicolas Repac, Reda Sayagh, Jürgen Schadeberg, Segen, Wasulu Selecta, Bintou Simporé, Penny Siopis, Binetou Sylla, Midori Takada, Laëtycia Vumuka. Playlist : Mo Laudi, Yewhe Yeton, Sibusile Xaba, Aja Monet et Dr Nico & l'African Fiesta. Voir le Facebook du MEG. Reportage de Monica Fantini et Laurence Aloir avec Hadrien Touraud.
C'est en Suisse que se tient un nouveau cycle d'exposition sous le signe du ré-enchantement avec Afrosonica, Paysages sonores. Reportage de Monica Fantini et Laurence Aloir avec Hadrien Touraud. Nous avons visité l'exposition Afrosonica paysages sonores qui se tient au Musée d'Ethnographie de Genève (MEG) jusqu'au 4 janvier 2026. Visite guidée avec nos invités : Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), Madelaine Leclair, Yewhe Yeton, Mathias Liengme, Dédé Duguet et Elsa M'Bala. Les co-commissaires sont Madeleine Leclair et conservatrice au MEG, et Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), artiste Dj avec Mathias Liengme, conseiller scientifique. Yewhe Yeton est un musicien et chanteur béninois, Dédé Duguet, conteur et comédien martiniquais, Elsa M'Bala, artiste sonore d'origine camerounaise et Karl Mayala Bizet, disquaire et ambianceur à Brazzaville Records. Il s'agit d'une exposition sonore immersive qui explore le rôle de la musique et du son dans les sociétés africaines et leurs diasporas. À travers une sélection d'instruments, d'archives sonores et d'installations contemporaines, l'exposition met en lumière le pouvoir du son et de la musique pour ouvrir les esprits, ressentir l'instant présent, communiquer, établir des connexions entre humains et non-humains, transmettre des connaissances et des émotions et se souvenir. L'exposition présente aussi des installations centrées sur la voix des masques, les musiques méditatives pour lamellophones, ainsi que les musiques liées aux cultures vodoun et soufi. Un voyage au cœur des paysages sonores africains Par une approche transhistorique et multidisciplinaire, Afrosonica - Paysages sonores met en lumière le pouvoir du son comme source dynamique de connexion, de mémoire et de transformation culturelle. L'exposition offre un voyage multisensoriel à travers des musiques issues du continent africain. Afrosonica - Paysages sonores invite à expérimenter différents aspects du rôle du son et de la musique : connexion avec sa propre intériorité, avec son histoire et sa généalogie, avec son environnement et avec l'au-delà. L'ancrage historique et contemporain L'exposition Afrosonica - Paysages sonores est ancrée dans la réalité historique et contemporaine de l'Afrique et de ses diasporas. L'exposition couvre des millénaires, de la création sonore contemporaine aux patrimoines musicaux hérités et transmis sur plusieurs générations. Le parcours de l'exposition montre comment le sonore constitue un lien entre des pratiques d'origine ancienne, comme la danse ou le jeu de certains instruments de musique, et d'autres, plus contemporaines, comme les musiques électroniques et expérimentales. Afrosonica - Paysages sonores présente une multitude de pratiques musicales et sonores provenant de différentes régions du continent africain, de l'Égypte à l'Afrique du Sud en passant par le Bénin, et au-delà, dans certaines de ses diasporas, y compris aux États-Unis. Un focus sur la diversité instrumentale et matérielle Une grande variété d'instruments de musique est mise en valeur dans le parcours de l'exposition, comme les lamellophones (sanza, mbira, likembe, etc.), joués dans un contexte méditatif, les harpes, dont on trouve des représentations sur des peintures pariétales datant de plusieurs millénaires, divers instruments anthropomorphes qui relient l'humain et le sonore, ou encore le rhombe, dont la sonorité revêt une dimension sacrée. L'exposition s'intéresse également aux multiples matériaux utilisés pour fabriquer ces instruments, qu'ils soient issus de l'environnement naturel ou récupérés. Avec les œuvres de : Tarek Atoui, Rohan Ayinde et Tayo Rapoport, Sammy Baloji et David Nadeau-Bernatchez, Elena Bertuzzi, Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), Sonia Boyce avec Ain Bailey, Simnikiwe Buhlungu, DJ Lynnée Denise, Ahmed Essyad, Em'kal Eyongakpa, Hamadoun Kassogué, KMRU, Evita Koné, Mansara et Amaury Voslion, Luca Mazzaferri, Elsa M'Bala, Yara Mekawei, Trinity Mesimé Njume-Ebong, Aja Monet, Bocar Niang, Nicolas Repac, Reda Sayagh, Jürgen Schadeberg, Segen, Wasulu Selecta, Bintou Simporé, Penny Siopis, Binetou Sylla, Midori Takada, Laëtycia Vumuka. Playlist : Mo Laudi, Yewhe Yeton, Sibusile Xaba, Aja Monet et Dr Nico & l'African Fiesta. Voir le Facebook du MEG. Reportage de Monica Fantini et Laurence Aloir avec Hadrien Touraud.
REDIFF - Jacques raconte au micro de "Héros", l'histoire bouleversante de son fils Mathieu, qui, après avoir subi une greffe de barbe ratée en Turquie a sombré dans un mal-être profond et a tragiquement mis fin à ses jours. Un témoignage poignant pour alerter sur les dangers des chirurgies esthétiques à l'étranger et la nécessité d'un accompagnement psychologique adapté. Francesco, frappé par la foudre lors d'une expédition en Suisse, revient sur ce choc violent et comment il a miraculeusement survécu. Un récit incroyable !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.