Federal republic in Central Europe
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Les relations complexes et ambivalentes entre la Suisse et l'Afrique du Sud durant la période de l'apartheid ont déjà été abordées dans une précédente série d'Histoire Vivante. Cette fois, l'attention se porte sur l'or et sur son rôle dans les échanges entre les deux États. Avec Sandra Bott, spécialiste de l'histoire du marché de l'or et professeur d'histoire contemporaine à l'UNIL.
Nous commencerons notre discussion sur l'actualité par une conversation sur la nécessité pour l'Europe de réévaluer la défense de ses frontières orientales contre l'agression russe. Les récentes incursions de drones russes dans l'espace aérien européen sont considérées comme la menace la plus immédiate pour l'OTAN. Nous nous intéresserons ensuite à la Suisse, où les électeurs ont approuvé de justesse dimanche le projet de carte d'identité électronique (e-ID) lors d'un référendum. Notre section scientifique sera consacrée à une étude publiée la semaine dernière dans la revue Science qui bouleverse notre vision de l'évolution humaine. Et nous conclurons la première partie de l'émission avec une fresque murale controversée de Banksy qui est apparue sur le mur du bâtiment de la Cour royale de justice de Londres et qui a ensuite été effacée par les autorités. Cette semaine, nous commencerons notre leçon sur le genre des noms. La leçon sera : Feminine and Masculine Nouns (Part 1): Determining the gender of a noun by its ending. Nous commenterons les résultats d'une étude sur le rapport des Français avec le changement climatique. Et nous verrons qu'ils sont plutôt réalistes, voire carrément pessimistes. Nous terminerons avec l'expression de la semaine, Ne pas être sorti de l'auberge. La Fashion week de Paris s'est ouverte ce lundi. Elle marque le retour sur les podiums des mannequins très maigres, tandis que les mannequins de grandes tailles sont délaissés. - L'Europe revoit la défense de ses frontières orientales face à la menace russe - La Suisse approuve de justesse un système national d'identification électronique - Une nouvelle étude remet en question les théories sur l'histoire de l'évolution humaine - La fresque que Banksy a peinte à Londres sur le mur du bâtiment de la Cour royale de justice a été effacée - Trois Français sur 10 sont prêts à déménager en raison des risques climatiques - À la fashion week de Paris, le retour des mannequins très maigres
En février 2025, j'étais invitée à intervenir au festival littéraire Textures, à Fribourg en Suisse, sur le thème des récupérations réciproques des croyances New Age et de nombreuses œuvres de cinéma et de littérature.Voici donc mon échange avec Matthieu Corpataux, enseignant en littérature française et en écriture créative à l'Université de Fribourg. Et attention : vous ne verrez plus de la même manière Victor Hugo, Avatar, Matrix, Da Vinci Code, ou encore la poésie de Rupi Kaur.Notre conversation intégrale sera diffusée vendredi prochain à 18h !•• SOUTENIR ••Méta de Choc est gratuit, indépendant et sans publicité. Vous pouvez vous aussi le soutenir en faisant un don ponctuel ou mensuel : https://soutenir.metadechoc.fr/.•• RESSOURCES ••Toutes les références en lien avec cette émission sont sur le site Méta de Choc : https://metadechoc.fr/•• SUIVRE ••Facebook, Twitter, Instagram, Threads, LinkedIn, Bluesky, Mastodon, PeerTube, YouTube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De manière très paradoxale, le franc suisse (CHF) est leader du FX cette année 2025 alors que le taux d'intérêt de la Banque Nationale Suisse (BNS) est revenu à zéro et est le plus faible des taux des banques centrales majeures, même sous celui de la banque centrale du Japon désormais. Le CHF est leader du FX alors que les spreads de taux d'intérêt (la rémunération de la monnaie) sont en sa défaveur. Comment expliquer cela ? Le CHF est-il trop cher sur le FX et peut-il corriger ces prochains mois ?
Martin Pfister, conseiller fédéral le plus populaire Selon un sondage Tamédia et 20 minutes révélé ce matin, le ministre de la défense est désormais le conseiller fédéral le plus populaire en Suisse. En deuxième position, le ministre de l'Économie Guy Parmelin. Comme en 2023, on retrouve en troisième position Albert […] The post Le journal moitié-moitié first appeared on Radio Vostok.
Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
Le système de notation sur 20 est tellement ancré en France qu'on a l'impression qu'il a toujours existé. Pourtant, il est relativement récent et s'inscrit dans une histoire précise de l'école française.Avant le XIXᵉ siècleJusqu'au début du XIXᵉ siècle, il n'existait pas de barème uniforme. Les maîtres utilisaient différentes façons d'évaluer : appréciations écrites (“bien”, “médiocre”, “à corriger”), classements des élèves par ordre de mérite, ou encore des notations sur des bases variables (sur 5, sur 10, voire sur 60 dans certaines écoles militaires).L'apparition du barème sur 20C'est en 1890 que le ministère de l'Instruction publique, sous la IIIᵉ République, impose officiellement la notation de 0 à 20 dans les lycées et collèges. L'idée était d'uniformiser les évaluations, notamment pour le baccalauréat, qui se généralisait comme examen national.Pourquoi 20 et pas 10 ou 100 ? Le choix est lié à la tradition française des fractions et des pourcentages : une note sur 20 permet une correspondance simple avec les pourcentages (10/20 = 50 %, 15/20 = 75 %, etc.). C'est un compromis pratique entre précision et simplicité.Son enracinement dans l'école françaisePeu à peu, ce barème devient la norme dans toutes les disciplines et à tous les niveaux. Il s'inscrit dans la logique républicaine de méritocratie : chacun est jugé selon un même standard, ce qui permet comparaisons, classements et concours.Débats et critiquesDès le XXᵉ siècle, des pédagogues critiquent ce système, jugé trop rigide et anxiogène. Certains pays européens ont choisi d'autres barèmes (sur 5 ou sur 6 en Allemagne et en Suisse, sur lettres aux États-Unis). En France aussi, des enseignants expérimentent parfois d'autres approches : évaluation par compétences, notes sur 10, ou suppression pure et simple des notes en primaire. Mais le “sur 20” reste extrêmement résistant, car il fait partie de la culture scolaire française et même de l'imaginaire collectif (qui ne connaît pas le fameux “zéro pointé” ?).En résuméOn donne donc officiellement des notes sur 20 depuis 1890, dans le cadre des réformes républicaines de l'école. Ce système est né d'un besoin d'uniformité et de lisibilité, et il est devenu un symbole durable de l'évaluation à la française Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Les coûts de la santé explosent en Suisse, nos primes d'assurance aussi. Chaque année, plus de 600 millions de francs de médicaments partent à la poubelle. Pour changer la donne, certains pharmaciens testent la distribution des pilules à l'unité. Une autre piste pour éviter ce gaspillage serait d'avoir des dates de validité des médicaments plus longues. Possible ou pas possible ?
On trouve de nombreux usages au pétrole, avant même la naissance des Etats-Unis. Au début du XXème siècle, le pétrole n'est qu'au début de son exploitation. On apprend à s'en servir pour bientôt en devenir dépendants. Jusqu'ici largement dominant, le charbon se voit désormais confronté à un concurrent de taille. Cette fois, c'est aux Etats Unis qu'une matière naturelle se confond avec le destin d'une nation, jusqu'au "Drill baby drill !" de Donald Trump. Nicolas Chachereau est historien, spécialiste d'histoire de l'environnement et des technologies à l'université de Bale et à l'EPFL. Il est coauteur du volume L'énergie en Suisse de 1800 à nos jours (Collection Savoir suisse, 2024). Bien avant l'apparition des champs de derricks, des plateformes off shore et des pipe lines, le pétrole jaillit déjà.
➡️ Tu veux investir dans l'immobilier en Suisse ? Clique ici : https://www.inved.ch/fixer-un-rendez-vousHey, c'est Édouard. Bienvenue dans ce nouvel épisode solo de l'After, où je prends le temps de partager ma vision sur l'investissement.Aujourd'hui, on parle d'un sujet qui revient sans cesse :
En Suisse, presque la moitié des requérant.es d'asile ont moins de 18 ans (41%). Les conventions internationales leur garantissent l'accès à l'école : un lieu d'éducation, mais aussi de socialisation et d'intégration. Un lieu où vivre une vie d'enfant. L'accompagnement scolaire se doit donc d'être présent dans toutes les étapes de l'accueil des réfugié.es: des centres fédéraux pour requérants d'asile aux classes d'accueil et jusqu'aux classes ordinaires. Pour le corps enseignant, il s'agit d'adapter l'enseignement à ces enfants requérants ou réfugiés pour qui la Suisse n'est parfois qu'une brève escale avant un renvoi. Comment accompagner ces enfants pour qu'ils deviennent des élèves comme les autres ? Production : Laurence Difélix Réalisation : Rodolphe Bauchau Les invité.es: Geneviève Mottet Enseignante chercheuse à l'Université de Genève, membre de l'équipe EduMiJ (Éducation, minorités et justice sociale) de la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation (FPSE). & Sandro Cattacin Professeur de sociologie à l'Université de Genève.
Elles n'ont pas appris à nager dans leur pays d'origine, que ce soit l'Afghanistan, l'Érythrée, le Soudan ou la Turquie. Sur leur chemin d'exil vers la Suisse, ces femmes et leur famille ont frôlé la noyade en passant clandestinement les frontières maritimes ou fluviales. Aujourd'hui, elles dépassent leur peur de l'eau dans un cours de natation réservé aux femmes organisé à Puidoux par Diversi'team, un projet d'intégration par le sport. Reportages : Jonas Pool Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet
Cathy et Orianne Robert Du Camp D'Orgas se penchent sur les défis d'apprendre le français en Suisse.Elles explorent les complexités du multilinguisme en Suisse: diversité culturelle et stéréotypes mais aussi les défis de l'enseignement des langues à l'école et la place de plus en plus importante de l'anglais. Elles parlent sans filtre des difficultés et discriminations rencontrées par les immigrants faisant face à la barrière des langues et des tests de niveau requis pour obtenir les visas. Oriane et Cathy partagent leur point de vue sur les limites des examens type DELF, DALF, TCF, TEF, Fide pour évaluer le niveau réel et leur utilité pour les apprenants qui souhaitent évoluer professionnellement.Sommaire00:00 Le multilinguisme suisse02:10 Un si petit pays avec 4 langues officielles!05:04 Différences culturelles : Suisse romande francophone vs Suisse alémanique germanophone07:14 C'est quoi l'accent suisse?10:39 Les défis de l'enseignement des langues en Suisse face à l'hégémonie internationale de l'anglais14:41 Les défis de l'apprentissage des langues pour les immigrés19:24 Les tests de langue sont-ils réellement utiles?23:19 Le rôle d'un coach linguistique selon Orianne et CathyTranscription disponible: https://francais.mypolyglotlife.com/2025/09/26/coach-de-francais-en-suisse-pour-vous-accompagner/Devenez membre Patreon pour accéder à la fiche de vocabulaire de l'épisode et enrichir votre lexique: https://www.patreon.com/c/cathyintro
Quand on pense aux drapeaux nationaux, on imagine presque toujours un rectangle. Pourtant, la Suisse fait figure d'exception : son drapeau est carré. Ce détail, qui attire souvent la curiosité, a des racines historiques et symboliques profondes.L'origine du drapeau suisse remonte au Moyen Âge. Dès le XIVᵉ siècle, lors des batailles menées par la Confédération helvétique naissante, les soldats portaient une croix blanche cousue sur leurs vêtements ou bannières rouges. Cette croix n'était pas un emblème religieux, mais un signe distinctif permettant de se reconnaître au milieu des combats. Progressivement, cette croix blanche sur fond rouge est devenue l'un des symboles de l'unité helvétique.Le choix du format carré s'explique par l'usage militaire. Les enseignes de guerre médiévales suisses étaient carrées ou presque carrées, plus faciles à manier sur les champs de bataille et adaptées aux piques et hallebardes portées par les fantassins. Ce format s'est transmis à travers les siècles, au point de devenir une marque d'identité visuelle.Ce n'est toutefois qu'au XIXᵉ siècle, avec la création de l'État fédéral moderne en 1848, que le drapeau suisse a été officialisé dans sa forme actuelle : un carré rouge orné en son centre d'une croix blanche aux branches égales et élargies. Cette codification visait à distinguer la Suisse sur la scène internationale, notamment après le Congrès de Vienne (1815) où sa neutralité avait été reconnue.Aujourd'hui, la Suisse partage cette particularité avec un seul autre État : le Vatican, dont le drapeau est également carré. Partout ailleurs, les drapeaux nationaux sont rectangulaires, ce qui rend celui de la Suisse immédiatement reconnaissable. Fait amusant : lors des compétitions sportives ou dans certaines institutions internationales, on représente parfois le drapeau suisse en format rectangulaire pour des raisons pratiques. Mais la version officielle reste bien le carré.Le drapeau suisse a aussi inspiré d'autres symboles universels. Le plus célèbre est celui de la Croix-Rouge : créée à Genève en 1863, l'organisation a adopté comme emblème une croix rouge sur fond blanc, soit l'inverse exact du drapeau national. Ce choix illustre combien ce petit carré rouge frappé d'une croix blanche est associé, dans le monde entier, à des valeurs de neutralité, de protection et d'assistance.En résumé, le drapeau suisse est carré parce qu'il hérite de traditions militaires médiévales et parce qu'il a été officialisé ainsi au XIXᵉ siècle. Cette singularité géométrique en fait l'un des emblèmes les plus distinctifs au monde, à la fois simple, ancien et immédiatement identifiable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nicolas Sarkozy zu fünf Jahren Haft verurteilt, erneut Drohnen über Flughäfen in Dänemark, SNB belässt Leitzins bei null Prozent, Tour de Suisse stellt sich neu auf
Les changements climatiques deviennent un enjeu central de droits humains. Dans ce 3ᵉ épisode, l'honorable juge Simon Ruel s'entretient avec Maud Sarlieve, responsable du Secrétariat du Forum de recherche sur le climat (Programme de droit durable d'Oxford), sur la montée du contentieux climatique et ses tensions avec la séparation des pouvoirs. Ensemble, ils explorent des affaires emblématiques : Urgenda aux Pays-Bas, les Aînées pour le climat en Suisse, les jeunes plaignants du Montana, ainsi que l'avis consultatif historique de la Cour internationale de justice en 2025. Quel rôle pour les tribunaux face à l'inaction climatique des États et des entreprises ? Une conversation essentielle au croisement du droit, de la justice et du climat. Invitée Maud Sarlieve, Responsable du Secrétariat du Climate Research Forum, Oxford Sustainable Law Programme Animateur L'honorable Simon Ruel, juge à la Cour d'appel du Québec L'environnement et le droit :Protéger ou développer, faut-il choisir? Participez à la conférence annuelle 2025 de l'ICAJ intitulée « L'environnement et le droit: Protéger ou développer, faut-il choisir? » (du 28 au 30 octobre 2025 à Vancouver, C.-B., et en ligne). Notre conférence annuelle mettra en lumière les dilemmes entre la nécessité de protéger l'environnement et celle de soutenir le développement économique. Comment concilier les exigences de la protection des ressources avec celles du développement ? Entre les perspectives des communautés autochtones et celles des Canadiens, les questions de justice et de durabilité sont pressantes. CONSULTER LE PROGRAMME COMPLET Participez aux discussions et donnez votre avis dans le cadre d'un programme dynamique d'ateliers interactifs, de tables rondes inspirantes et de débats stimulants. S'INSCRIRE
durée : 00:03:31 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - L'essayiste et écrivain Bernard Bourrit publie, aux éditions Inculte, un premier récit et travaille en orfèvre un fait divers — le meurtre d'une jeune femme par son compagnon dans la Suisse populaire des années soixante — pour en montrer tous les tenants et aboutissants.
Ça y est, “Enfin Seule” est entre vos mains, ou du moins dans les rayons des libraires (vive les libraires) où vous allez pouvoir mettre la main dessus. Commander mon livre !Je suis un peu débordée cette semaine car, pour faire simple, il y a AUSSI eu la rentrée en L3 de de Psychologie à Paris 8 et les futurs épisodes de Folie Douce à préparer en anticipation de la tournée ! Sans parler de la charge parentale et des dingueries du macronisme. MAIS comme je vous aime j'ai pris le temps de vous enregistrer une petite note vocale, ce matin, dans mon parc parisien préféré, je sais que vous kiffez. Je vous y parle notamment du grand lancement d'Enfin Seule, mercredi soir, à la Librairie Ici sur les Grands boulevards. C'était bouleversant.Si vous êtes venue ce soir-là : merci encore ! Les abonné·es Substack étaient nombreusesx et ça m'a beaucoup touchée. Sinon : pas de panique, je vais faire une graaaande tournée à travers la France, mais aussi la Belgique et la Suisse, pour parler avec vous d'enfinsolitude. Merci d'être là, merci de me soutenir. Je rappelle que si vous aimez mon travail, si vous voulez m'aider à continuer d'être une autrice féministe neuroatypique heureuse, vous pouvez vous abonner à ma newsletter sur Sustack (juste ici). Ou sinon achetez mon livre - dans une librairie indépendante, évidams. Ou sinon manifestez contre un pouvoir exécutif qui fait reposer les sacrifices économiques sur les épaules des personnes les plus précaires alors que les ultra-riches s'ultra-enrichissent. (Vous pouvez faire les trois). Si vous m'avez lue : écrivez-moi racontez-moi ! Je suis tellement impatiente de savoir ce que vous avez ressenti à sa lecture et comment vous trouvez, vous, votre enfinsolitude. Prenez soin de vous et prenez votre temps,Lauren
Yaourts, boissons, fromages ou pâtes, les produits enrichis en protéines sont partout dans les rayons de nos supermarchés, qui reconnaissent un marché en pleine croissance. Mais la population suisse a-t-elle besoin de manger davantage de protéines ? Réponse dans Le Point J avec Sidonie Fabbi, maître d'enseignement dans la filière nutrition et diététique de la Haute école de santé de Genève. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: Ludovic Labra Pour aller plus loin: - Elias Baillif, "Produits hyperprotéinés: souvent peu utiles, mais à la mode en Suisse", 15 août 2025, sur RTSinfo.ch Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
L'adage qui donne son titre à notre épisode pourrait être celui du Musée militaire de Morges où Histoire vivante vous emmène aujourd'hui. Château médiéval transformé durant les années 1920 et ouvert au public depuis 1932, le Musée militaire nous éclaire bien évidemment sur l'évolution qu'ont connu les armes, les uniformes et les armées en Suisse. Mais pas seulement… Le lieu questionne et documente les à-côtés des faits militaires. Le vécu des soldats et des civils entre en résonnance avec les mentalités des sociétés en guerre et leur évolution. Si l'inauguration d'un tel musée dans les années 1930 correspond au mouvement de la défense nationale spirituelle, une défense nationale masculine, à quoi sert ce musée aujourd'hui alors que la Suisse n'a plus connu de conflit armé sur son territoire depuis 1847 ? Avec Adélaïde Zeyer, directrice du Musée militaire de Morges Entretien : Pierre Jenny pour Histoire Vivante
Sport national, le tir suisse puise ses racines au Moyen Âge déjà. A cette époque, les concours de tirs à l'arbalète puis à l'arquebuse permettent aux villes d'exhiber leur puissance militaire et d'inviter leurs alliés lors de fêtes somptueuses. Civique, politique et ludique, le tir évolue au fil des siècles pour devenir une activité inscrite aux traditions vivantes de la Suisse et dont le point d'orgue reste la Fête fédérale de tir, organisée tous les cinq ans. Au fil des siècles, le tir forge l'image d'une Suisse " nation de tireurs ", d'un peuple en arme, de citoyens-soldats prêts à défendre le pays à la moindre alerte. Avec Marc Höchner, historien et commissaire d'exposition au Musée suisse du tir à Berne Entretien : Pierre Jenny pour Histoire Vivante
Arme du Diable ou des assassins pour les uns, symbole de liberté pour les autres, l'arbalète a révolutionné l'art de la guerre. Conçue probablement en Asie au 5e siècle avant notre ère, l'arbalète s'installe en Suisse et pour longtemps, au 11e siècle. Des fédérations pratiquent aujourd'hui encore l'art ancestral du tir à l'arbalète sur cible ou sur des perroquets en bois. Symbole de l'unité helvétique par excellence grâce au personnage de Guillaume Tell, l'arbalète se fait label de promotion des produits suisses après la crise économique mondiale de 1929. Avec Daniel Jaquet, historien médiéviste et Anne Pastori Zumbach, historienne de l'art Entretiens : Pierre Jenny pour Histoire Vivante
Militaires, tireurs sportifs, collectionneurs, la Suisse pointe au 4e rang des pays les plus armés d'Europe occidentale avec plus de 2,3 millions d'armes à feu en circulation. Si les réformes successives de l'armée ont fait diminuer le nombre d'armes militaires à domicile, le goût pour le tir sportif maintient cette réputation. Pourtant, une partie de la population ne veut plus d'arme à la maison. La preuve : le succès des journées de remises d'armes organisées par les polices cantonales comme à Fribourg, au printemps dernier. C'est là que Pierre Jenny a rencontré, pour Histoire Vivante, Bernard Horner, adjudant responsable de la section armes, pyrotechnie et explosifs de la police cantonale. Avec Bernard Horner, adjudant responsable de la section armes, pyrotechnie et explosifs à la police cantonale fribourgeoise et de Luigi De Martino, Responsable de l'Unité de renforcement des capacités au Small Armes Survey https://www.smallarmssurvey.org/ Entretiens : Pierre Jenny pour Histoire Vivante
Des milliers de lances sur les champs de bataille de toute l'Europe, durant plusieurs siècles, la renommée des soldats suisses et leur savoir-faire jouent un rôle décisif dans la stratégie géopolitique des grandes puissances. Dans cette Confédération helvétique à la démographie galopante, le jeune soldat est une denrée qui s'exporte et qui assure fortune et privilèges à certaines grandes familles chargées de lever les troupes. La Suisse fait commerce de son savoir-faire militaire. Des hommes à l'armement… après l'interdiction du mercenariat, les exportations d'armes suisses suscitent le débat, comme c'est le cas aujourd'hui encore avec le conflit en Ukraine. Avec Alexandre Vautravers, historien, rédacteur en chef de la Revue militaire suisse et auteur d'une thèse sur l'armement en Suisse depuis 1850 et Jean-Marie Pellaux, historien et enseignant, auteur du livre " L'affaire Pilatus ", les milieux engagés et la Suisse officielle face aux exportations d'armes (1875-1985) Entretiens : Pierre Jenny pour Histoire Vivante
En 2014, Hugo Geissmann cofonde Thiga avec un pote. Dix ans plus tard : 300 employés, 30M€ de CA, et une implantation en France, Espagne, Suisse et Allemagne.Mais derrière ces chiffres, il y a surtout une vision : mettre le product management au centre et construire une boîte qui tient dans le temps.Dans cet épisode, on retrace son parcours : pourquoi il s'est lancé, les galères et apprentissages, les choix parfois contre-intuitifs, et sa façon de voir l'entrepreneuriat aujourd'huiOn parle de :
Voici le RÉCAP D+ du 22 septembre 2025, le flash info du trail signé Distances+ présenté par Franck Berteau et Chloé Rebaudo, à écouter en quelques minutes chaque lundi.Au sommaire cette semaine : la victoire de Mathieu Blanchard sur la Barkley Fall Classic qui lui octroie un ticket pour l'édition 2026 de la Barkley Marathons. Reste à savoir si le Franco-Canadien souhaitera en bénéficier. Dans l'actualité également, la grande forme des Français sur le Wildstrubel by UTMB, en Suisse, et la fin d'une longue semaine en Italie, sur les sentiers du Val d'Aoste, où s'est déroulé le Tor des Géants.
DEMAIN je reçois Hugo Geissmann cofondeur de Thiga.Il monte sa boîte avec un pote, et 10 ans plus tard c'est 300 employés, 30M€ de CA, et une implantation en France, Espagne, Suisse et Allemagne.On retrace son parcours : pourquoi il s'est lancé, les galères et apprentissages, les choix parfois contre-intuitifs, et sa façon de voir l'entrepreneuriat aujourd'hui.Dans cet extrait il m'explique pourquoi l'innovation (et l'IA) passe par l'acceptation des pertes, et pourquoi il croit dur comme fer qu'on peut apprendre n'importe quelle compétence, même quand ça paraît insurmontable.La suite demain !
Le parcours de l'enfant requérant en Suisse commence dans un centre fédéral pour requérants d'asile (CFA). Il y fera sa première expérience scolaire suisse, et parfois sa première expérience scolaire tout court. A la fin de l'été, au CFA de Boudry (NE), des activités rassemblent déjà ces futur.es écolier.ères et les préparent à la rentrée. A Genève, des enseignant.es se forment avec un psychiatre en vue de la première rentrée scolaire au nouveau CFA du Grand Saconnex, qui n'a pas été conçu pour l'enfance. Reportages de Francesco Biamonte Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix
Après le court séjour dans un centre fédéral pour requérants d'asile, la prise en charge des familles réfugiées ou requérantes revient aux cantons. Les enfants rejoignent les établissements scolaires publics, en classes d'accueil puis en classes ordinaires où ils apprennent souvent le français plus rapidement que leurs parents et deviennent les relais entre leur famille et la Suisse. Reportages de Francesco Biamonte Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix
Mise au Point : Reconnaissance de la Palestine : la Suisse en plein "Gazagraben" // Suisse alémanique : la fin redoutée des cours de français en primaire // Le retour massif de la chaude-pisse // Lauterbrunnen : paradis et cimetière des base jumpers
durée : 00:16:08 - Interception - par : Fabienne Sintes - L'archéologue Fadel Al Otol a l'esprit entièrement tourné vers Gaza. Mais c'est en Suisse qu'Interception est allé le rencontrer, dans ce pays d'accueil où il continue à veiller sur la mémoire du peuple palestinien. - réalisé par : Lucie Lemarchand Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Découvrez la Cité internationale universitaire de Paris, fondée en 1925, un lieu où se mêlent patrimoine, histoire, architecture et cultures du monde entier. Un lieu qui permet de voyager à travers ses maisons d'étudiants construites par de grands architectes, comme Le Corbusier ou Lucien Bechmann, et ses fondations emblématiques : Fondation Deutsch de la Meurthe, Maison de la Suisse, Maison du Brésil...La Cité internationale universitaire n'est pas seulement un campus étudiant : c'est aussi un lieu de mémoire marqué par la Seconde Guerre mondiale, les grands travaux de Paris et l'évolution du paysage urbain avec le périphérique. Véritable “ville dans la ville”, elle accueille encore aujourd'hui des milliers d'étudiants internationaux venus de plus de 150 pays, dans un esprit de paix, d'échanges et de rencontre entre les cultures.La Cité internationale universitaire propose des visites guidées: informationsAccompagnements musicaux: Lighter shades © Evert Z, Tender remains ©Myuu, Romantic winter day ©Jan Baars, QuietTree ©Thoribass, Anticipating you©Antony Vega, ,Sunrise ©Antony Vega, Special Times©Antony Vega, Academy ©MrKey, Sleep- ©Scott Buckley, Keys of Moon@The Epic Hero, Make your Mine@Mina, Swans In Fight@Asher Fulero, stage pop@Abel Kjartan, noir a minimalist and emotive piano melody for relaxation@Abel Kjartan Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Raconter l'Afrique et ses diasporas à travers leurs sons et leurs musiques, c'est l'objectif d'une exposition immersive au Musée d'ethnographie de Genève, en Suisse. Avec plus de 200 œuvres – archives, instruments anciens et installations contemporaines –, Afrosonica. Paysages sonores embarque le public dans un voyage multisensoriel qui met en lumière le son comme vecteur de connexion, de résistance et de changement. Des tambours et des luths, des gousses de fruits et des cocons d'insectes, des graines et des coquillages : c'est l'Afrique dans toute sa diversité sonore qui se déploie sur 1 000 mètres carrés au Musée d'ethnographie de Genève. Mo Laudi, artiste multidisciplinaire et DJ sud-africain, est co-commissaire de l'exposition : « "Afrosonica" fait référence à une tradition dans les townships de fusionner des mots pour créer de nouvelles significations. Ici, c'est l'idée que l'Afrique est riche ; les minéraux les plus précieux proviennent du Congo et se retrouvent dans nos téléphones portables ; l'or d'Afrique du Sud orne les Rolex. Et quand vous écoutez du rock and roll, il a ses racines en Afrique, tout comme le hip-hop et le jazz. Aujourd'hui, il y a une fierté à affirmer : "Je suis Africain." Il est essentiel de se souvenir de ces racines pour avancer. » Cet ambassadeur de l'afro-électro présente lui-même une création. Inspirée des peintures murales des maisons d'Afrique du Sud, il y mêle plastique recyclé et chants de travail. Avec l'ethnomusicologue canadienne Madeleine Leclair, conservatrice au MEG, les deux commissaires ont puisé dans les 20 000 heures d'archives du musée et passé commande à sept artistes contemporains pour créer un parcours libre où le son est outil de mémoire, de transmission, de contestation. À écouter aussiAfrosonica, paysages sonores au Musée d'Ethnographie de Genève (MEG) Madeleine Leclair : « Les grands mouvements politiques, les grands chamboulements qui ont marqué l'histoire de l'Afrique – la colonisation, décolonisation, indépendance – étaient accompagnés de musique. C'est vraiment un élément fédérateur. Également en Afrique du Sud, à l'époque de l'apartheid notamment, le gouvernement est même allé jusqu'à censurer des enregistrements, de personnages importants dans la contestation rayés du disque. » Une vingtaine de thèmes rythment le parcours, illustrant le pouvoir du son entre révolte et résilience, rituel et réactivation de la mémoire. Des peintures préhistoriques de harpes du Sahara croisent le chant vaudou du Bénin des années 1960, tandis que la rumba congolaise se frotte aux vinyles d'un jukebox. Le public peut assister à un « bain d'oreilles » au Nigeria et se laisser hypnotiser par le vrombissement d'un rhombe, petit objet en os, en bois ou en ivoire, que l'on fait tournoyer au-dessus de la tête à l'aide d'une ficelle. Madeleine Leclair : « Ces rhombes sont mis en mouvement sur les cinq continents, notamment au Brésil, en Australie également, et en Afrique, ça peut aussi être interprété comme la voix des ancêtres. » Et parfois, il suffit d'un bidon d'huile et d'un câble de frein à vélo pour créer une cithare au Burkina Faso et redonner un sens au son. ► L'exposition Afrosonica. Paysages sonores à voir et à écouter au MEG en Suisse jusqu'au 4 janvier 2026.
Feu! Chatterton était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 19 septembre. Le groupe est venu présenter "Labyrinthe", leur quatrième album sorti le 12 septembre dernier, un disque poétique et puissant qui traverse les méandres de notre époque entre rock, pop et électro. En live dans le studio, ils ont interprété leur nouveau single "Allons voir", actuellement en playlist, ainsi que leur morceau emblématique "Monde nouveau". Le groupe a également annoncé une grande tournée dès novembre 2025 en France, en Suisse, en Belgique et au Canada, ainsi qu'un double événement à l'Accor Arena de Paris les 10 et 11 février 2026 pour célébrer leurs 15 ans de carrière, un concert déjà complet.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Feu! Chatterton était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 19 septembre. Le groupe est venu présenter "Labyrinthe", leur quatrième album sorti le 12 septembre dernier, un disque poétique et puissant qui traverse les méandres de notre époque entre rock, pop et électro. En live dans le studio, ils ont interprété leur nouveau single "Allons voir", actuellement en playlist, ainsi que leur morceau emblématique "Monde nouveau". Le groupe a également annoncé une grande tournée dès novembre 2025 en France, en Suisse, en Belgique et au Canada, ainsi qu'un double événement à l'Accor Arena de Paris les 10 et 11 février 2026 pour célébrer leurs 15 ans de carrière, un concert déjà complet.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Feu! Chatterton était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 19 septembre. Le groupe est venu présenter "Labyrinthe", leur quatrième album sorti le 12 septembre dernier, un disque poétique et puissant qui traverse les méandres de notre époque entre rock, pop et électro. En live dans le studio, ils ont interprété leur nouveau single "Allons voir", actuellement en playlist, ainsi que leur morceau emblématique "Monde nouveau". Le groupe a également annoncé une grande tournée dès novembre 2025 en France, en Suisse, en Belgique et au Canada, ainsi qu'un double événement à l'Accor Arena de Paris les 10 et 11 février 2026 pour célébrer leurs 15 ans de carrière, un concert déjà complet.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Feu! Chatterton était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 19 septembre. Le groupe est venu présenter "Labyrinthe", leur quatrième album sorti le 12 septembre dernier, un disque poétique et puissant qui traverse les méandres de notre époque entre rock, pop et électro. En live dans le studio, ils ont interprété leur nouveau single "Allons voir", actuellement en playlist, ainsi que leur morceau emblématique "Monde nouveau". Le groupe a également annoncé une grande tournée dès novembre 2025 en France, en Suisse, en Belgique et au Canada, ainsi qu'un double événement à l'Accor Arena de Paris les 10 et 11 février 2026 pour célébrer leurs 15 ans de carrière, un concert déjà complet. L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont parlé d'une note sur 10 à s'attribuer chaque jour pour évaluer son couple. Une astuce simple qui pourrait éviter bien des disputes ! Le winner du jour - Une histoire digne d'un film : un homme découvre un objet qui va lui rapporter plusieurs millions d'euros. - À 3000 mètres d'altitude, un randonneur sur une monoroue électrique affole les réseaux sociaux. Le flashback du jour - Juillet 2009 : le monde rend hommage à Michael Jackson au Staples Center de Los Angeles, avec Stevie Wonder, Mariah Carey et Usher. Et au cinéma, Pixar sortait "Là-Haut", un grand succès mondial. Les savoirs inutiles - Nos ongles ne poussent pas tous à la même vitesse ! Celui du majeur pousse plus vite que celui de l'auriculaire, car il est plus long et plus souvent sollicité. La chanson du jour - The Human League "Don't You Want Me" Les 3 choses à savoir sur The Human League Le jeu surprise (le petit quiz) - Guillaume de Vannes remporte un bon d'achat de 100 € sur le site Le Vent à la Française. La banque RTL2 - Ornella de Lachaise gagne un séjour au Zoo de Beauval pour 4 personnes. - Sabrina de Sainte-Foy remporte un bon d'achat de 100 € sur le site Le Vent à la Française. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:47 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ces derniers mois l'Allemagne la Suisse et l'Autriche ont envoyé des délégations consulaires à Kaboul directement discuter avec les Taliban dans le but de négocier et d'organiser des rapatriements Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:47 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ces derniers mois l'Allemagne la Suisse et l'Autriche ont envoyé des délégations consulaires à Kaboul directement discuter avec les Taliban dans le but de négocier et d'organiser des rapatriements Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Thierry Weber nous parle de la Suisse où un pas décisif est franchi avec l'annonce d'un brevet fédéral en intelligence artificielle dès 2026, une première qui pourrait transformer le paysage professionnel. Face à l'explosion des offres d'emplois en IA, ce brevet vise à former des praticiens capables d'intégrer l'IA de façon stratégique et responsable, du marketing à l'informatique.
Pour ce dernier épisode, on s'intéresse à la fabrique d'un reportage sensible de nos collègues de Temps Présent, excellente émission de la RTS, aujourd'hui encore diffusé tous les jeudis soirs de 20h à 21h sur RTS 1. Celui qui nous intéresse est diffusé le 29 avril 1999 sous le titre "Sur la piste suisse des chimistes de l'apartheid". L'auteur de ce reportage, Jean-Philippe Ceppi, fait le récit d'une mission épique pour révéler les liens secrets entre les services de renseignement suisses et le régime d'apartheid, malgré la neutralité officielle de la Suisse. Échanges d'informations sensibles, armes chimiques, réseau clandestin : Jean-Philippe Ceppi met au jour une collaboration fondée sur une logique de la guerre froide. Arrêté au Cap en mars 1999, le journaliste est brièvement détenu, victime d'une tentative d'intimidation. Il déplore aujourd'hui encore le silence persistant des autorités, révélateur, d'un attachement profond à la raison d'État au détriment de la transparence démocratique. Jean-Philippe Ceppi répond aux questions de David Glaser.
Si la Suisse officielle a ménagé l'Afrique du Sud de l'apartheid au profit de leurs échanges commerciaux et financiers, la société civile a parfois pris une position toute différente. Aline Martello, doctorante au département d'Histoire de l'Université de Lausanne, raconte l'action du Mouvement anti-apartheid de Genève (MAAG), entre 1964 et 1971, mais aussi de l'engagement des militantes comme Michael Pentz, physicien au CERN, L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire, les réseaux académiques, protestants et syndicaux impliqués. Elle répond aux questions de David Glaser.
Dans cet épisode, nous nous intéressons aux raisons de la condamnation tardive du régime d'apartheid sud-africain par la Suisse. L'historienne Sandra Bott est allée aux sources des relations économiques entre les deux Etats pour comprendre comment, au cours de la Guerre froide, la Suisse a maintenu des liens financiers et commerciaux étroits avec Pretoria, malgré sa posture officielle de neutralité. Circuits de l'or, rôle ambigu de la Banque Nationale Suisse, crédits massifs et activités opaques de sociétés comme Glencore témoignent d'une diplomatie économique parfois complice. Aujourd'hui encore, la mémoire de ces relations reste sensible et son héritage pèse encore sur le système financier suisse. Sandra Bott répond aux questions de David Glaser.
Au XVIIIe siècle, les "indiennes", ces tissus imprimés prohibés en France mais très prisés, font l'objet d'un trafic intense entre la Suisse, la France et l'Italie. La Suisse devient la plaque tournante de ce commerce illicite où les femmes jouent un rôle crucial mais méconnu. Ces contrebandières, souvent veuves ou sans soutien masculin, développent des stratégies ingénieuses adaptées aux saisons et aux contextes politiques. La contrebande d'indiennes est si importante qu'elle déclenche en France la "querelle des toiles peintes", débat qui aboutira finalement à la légalisation de ces tissus tant convoités. Avec Anne Montenach, professeure d'histoire moderne à Aix-Marseille, auteure de "Femmes, pouvoirs et contrebandes dans les Alpes au XVIIIe siècle" paru aux Presses Universitaires de Grenoble.