Podcasts about Conseil

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20,000 Leguas de Viaje Submarino (Parte 1)

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Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 376:05


Support Us: ⁠Donation Page – LibriVox Free AudiobooksTranslated by Vincente Guimerá (1853 - 1902)20,000 Leguas de Viaje Submarino (Parte 1).Veinte mil leguas de viaje submarino es una obra narrada en primera persona por el profesor francés Pierre Aronnax, notable biólogo que es hecho prisionero por el Capitán Nemo y es conducido por los océanos a bordo del submarino Nautilus, en compañía de su criado Conseil y el arponero canadiense Ned Land. - Summary by WikipediaGenre(s): Action & Adventure FictionLanguage: SpanishSupport Us: ⁠⁠Donation Page – LibriVox Free Audiobooks⁠

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20,000 Leguas de Viaje Submarino (Parte 2)

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Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 435:01


Support Us: ⁠⁠Donation Page – LibriVox Free Audiobooks⁠Translated by ⁠Vincente Guimerá (1853 - 1902)⁠20,000 Leguas de Viaje Submarino (Parte 2).Veinte mil leguas de viaje submarino es una obra narrada en primera persona por el profesor francés Pierre Aronnax, notable biólogo que es hecho prisionero por el Capitán Nemo y es conducido por los océanos a bordo del submarino Nautilus, en compañía de su criado Conseil y el arponero canadiense Ned Land. - Summary by WikipediaGenre(s): Action & Adventure FictionLanguage: SpanishSupport Us: ⁠⁠⁠Donation Page – LibriVox Free Audiobooks⁠

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20,000 Leguas de Viaje Submarino (Parte 3)

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Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 367:38


Support Us: ⁠⁠Donation Page – LibriVox Free Audiobooks⁠Translated by ⁠Vincente Guimerá (1853 - 1902)⁠20,000 Leguas de Viaje Submarino (Parte 3).Veinte mil leguas de viaje submarino es una obra narrada en primera persona por el profesor francés Pierre Aronnax, notable biólogo que es hecho prisionero por el Capitán Nemo y es conducido por los océanos a bordo del submarino Nautilus, en compañía de su criado Conseil y el arponero canadiense Ned Land. - Summary by WikipediaGenre(s): Action & Adventure FictionLanguage: SpanishSupport Us: ⁠⁠⁠Donation Page – LibriVox Free Audiobooks⁠

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#37 David s'inquiète de ne pas être aimé s'il se montre tel qu'il est...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 39:59


David, 18 ans, s'inquiète de ne pas être aimé par sa copine s'il se montre tel qu'il est, car, depuis le collège, il a souvent subi le jugement des autres... On a dit de lui qu'il était trop sérieux et il a peur d'ennuyer sa chérie avec qui il vit une relation à distance.Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 63:22


C dans l'air du 16 décembre 2025 - Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi...Est-ce enfin un vrai tournant, près de quatre ans après le début de l'invasion russe en Ukraine ? Le président des États-Unis a affirmé qu'un accord n'a « jamais » été aussi « proche » afin de mettre fin à la guerre, ce lundi 15 décembre. Des propos prononcés depuis le Bureau ovale, à la suite d'un entretien avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et plusieurs dirigeants européens réunis à Berlin. Les États-Unis ont assuré avoir offert à Kiev des garanties de sécurité « très fortes », comparables à la protection permise par l'article 5 de l'Otan, tout en restant acceptables pour Moscou.De leur côté, les dirigeants des principaux pays européens, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont fait part d'une proposition de « force multinationale pour l'Ukraine ». Cette unité, formée par des pays « volontaires » et soutenue par les États-Unis, aurait pour objectif d'aider l'Ukraine à maintenir durablement une armée de 800 000 soldats. Un « mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu », dirigé par Washington, est également prévu. Désormais, il appartient « à la Russie de montrer sa volonté d'œuvrer en faveur d'une paix durable », ont avancé les dirigeants européens.Ce mardi, le Kremlin a écarté la proposition de Volodymyr Zelensky d'une trêve de Noël. Dans une interview à la chaîne ABC News, diffusée hier, un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait répété que la Russie n'accepterait « à aucun moment » la présence en Ukraine de forces de l'Otan ou de troupes européennes.Après sa rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin et un appel téléphonique avec Donald Trump hier soir, Volodymyr Zelensky a déclaré aux journalistes ukrainiens qu'il refusait d'abandonner le Donbass. « Les Américains veulent trouver un compromis. Ils proposent une zone économique libre », a-t-il poursuivi. « Je tiens à le souligner une fois de plus : une zone économique libre ne signifie pas un contrôle de la Fédération de Russie. Ce sont des caractéristiques importantes pour moi dans toute discussion concernant le Donbass. Ni de jure ni de facto, nous ne reconnaîtrons le Donbass comme russe », a-t-il déclaré avant de se rendre, cet après-midi, à un sommet du Conseil de l'Europe sur d'éventuelles réparations visant à indemniser l'Ukraine face à l'offensive russe.L'événement, qui se tient à La Haye, réunit de hauts responsables européens afin de mettre en place un organisme international chargé de statuer sur des dizaines de milliards d'euros. L'option d'un « prêt de réparation », gagé sur les avoirs russes immobilisés, provoque toujours des dissensions au sein des Vingt-Sept. Soutenu par de nombreux États membres de l'Union européenne, dont l'Allemagne, ce plan se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, rejointe par trois pays (Bulgarie, Malte, Italie). Les dirigeants de l'UE vont devoir trancher lors d'un sommet qui débute jeudi.Pendant ce temps, la guerre se poursuit sur le front ukrainien, mais aussi bien au-delà. Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a mené ces derniers jours une attaque contre deux plateformes pétrolières russes en mer Caspienne, à 700 kilomètres de ses frontières. Ces frappes, qui rappellent l'opération « Toile d'araignée », ont contraint le géant Lukoil à suspendre sa production. Kiev a également affirmé, lundi, avoir « fait exploser » un sous-marin russe à l'aide d'un drone naval dans le port de Novorossiïsk, en Russie, au bord de la mer Noire.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire Des trains dans la guerre- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille

Les Nuits de France Culture
Nuremberg - Le tribunal et l'histoire : Le regard d'Annette Wievorka sur le procès de Nuremberg

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 32:41


durée : 00:32:41 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Quelles sont la signification et les limites du procès de Nuremberg, notamment sur la spécificité du génocide des Juifs ? C'est ce qu'aborde, en 2005, l'historienne Annette Wieviorka dans ce 2e volet de la série des "Chemins de la connaissance" consacrée au procès international des criminels nazis. - réalisation : Rafik Zénine - invités : Annette Wieviorka Historienne, directrice de recherche honoraire au CNRS et vice-présidente du Conseil supérieur des Archives

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#36 Olivia a découvert que son fiancé l'a trompée pendant son EVG...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 50:32


Olivia, 28 ans, a découvert que son fiancé l'avait trompée lors de son enterrement de vie de garçon, une trahison qui s'ajoute à de nombreuses autres. Alors qu'ils doivent se marier dans deux mois, elle se retrouve dans une impasse : se marier ou annuler ?Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: pression diplomatique maximale sur le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 4:21


Depuis la prise d'Uvira la semaine dernière par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, Kigali est sous le feu des critiques. « "Les États-Unis sont profondément préoccupés et incroyablement déçus par la nouvelle flambée de la violence dans l'est de la RDC", s'est indigné Mike Waltz, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, rapporte Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. (…) En ligne de mire, le soutien actif du Rwanda aux rebelles, en matériel et en logistique. 5 000 à 7 000 soldats rwandais combattraient au Congo au début de décembre, selon Mike Waltz. Marco Rubio, le patron de la diplomatie américaine, a été encore plus clair sur les intentions de Washington, indiquant que "les États-Unis prendraient des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président" Donald Trump. » Qui plus est, rapporte le site congolais Actualité CD, « le vice-secrétaire d'État américain Christopher Landau a qualifié l'offensive récente sur Uvira de "grave erreur", avertissant que "cela ne pourrait pas continuer" si le Rwanda "persistait à jouer les mêmes vieux jeux avec le M23" ». Les États-Unis furieux… La presse congolaise pointe du doigt le président rwandais : « Kagame a tourné Donald Trump en dérision : ses jours sont comptés », s'exclame La Tempête des Tropiques. Le quotidien kinois cite un officiel américain proche de la Maison Blanche qui accuse le chef de l'État rwandais d'avoir trahi la confiance des États-Unis et du président Trump : « dans un langage particulièrement offensif, il qualifie Paul Kagame de "criminel de guerre" incapable de tenir parole, et affirme que "le temps du dialogue est terminé" et qu'il est "temps pour Kagame de partir" ». Et « au-delà de l'attaque directe contre le président rwandais, note encore La Tempête des Tropiques, ce proche de la Maison Blanche lance un appel explicite aux militants pro-démocratie au Rwanda, les invitant à entrer en contact avec ses réseaux aux États-Unis, suggérant une volonté de soutenir ou structurer une opposition politique en exil. Cette sortie marque un changement notable de ton dans certains cercles américains, relève encore le quotidien kinois, alors que Kigali bénéficiait jusqu'ici d'une image relativement favorable auprès des partenaires occidentaux ». Le M23 va-t-il quitter Uvira ? Conséquence sans doute de toutes ces pressions : l'AFC-M23 a annoncé hier lundi qu'elle allait se retirer d'Uvira… La rébellion l'indique dans un communiqué repris notamment par le site congolais Actualité CD : « "malgré les provocations et abus persistants de la part des FARDC et de leurs alliés, l'AFC-M23 a décidé d'initier une mesure unilatérale de confiance afin de donner au processus de paix de Doha toutes les chances de réussir", affirme le mouvement, ajoutant qu'il "retirera unilatéralement ses forces de la ville d'Uvira, comme demandé par la médiation des États-Unis". La rébellion précise toutefois que ce "retrait est conditionné à des garanties de sécurité", appelant "les garants du processus de paix à assurer la gestion de la ville, notamment sa démilitarisation, la protection des civils et des infrastructures, ainsi que le contrôle du cessez-le-feu par le déploiement d'une force neutre" ». Alors le M23 va-t-il vraiment se retirer d'Uvira ? Le Rwanda va-t-il céder aux injonctions internationales, notamment américaines ? Difficile de répondre… À Kigali, le quotidien The New Times, proche du pouvoir, contre-attaque en affirmant que « la coalition de la RDC poursuit une campagne d'extermination ciblée contre les civils banyamulenge », ces Tutsis congolais qui vivent dans le Kivu. Le pouvoir rwandais avance régulièrement ce prétexte de défendre cette minorité ethnique d'origine rwandaise pour justifier sa présence militaire dans l'est de la RDC. Plus de 500 000 personnes déplacées En attendant, la crise humanitaire s'amplifie. « Selon l'Unicef, rapporte Afrik.com, plus de 500 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, ont été déplacées depuis le 1er décembre au Sud-Kivu. Et plus de 40 000 Congolais ont franchi la frontière vers le Burundi en seulement quatre jours. Au total, 5,3 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et plus de 24 millions souffrent d'insécurité alimentaire ». Enfin, rapporte encore Afrik.com, « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions ciblées contre les responsables militaires et politiques de l'agression, à instaurer un embargo total sur les minerais exportés comme rwandais, et à révoquer le statut de contributeur de troupes du Rwanda aux opérations de paix. Et elle prévient : "soit l'ordre international accepte d'être ouvertement bafoué, soit ce Conseil assume ses responsabilités" ».

OVNI's
OVNIs Ep. #99 - Audrey Soussan - IA, santé digitale, cybersécurité : où Ventech place ses 175M€ ?

OVNI's

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 75:33


Dans cet épisode d'OVNIs, Matthieu Stefani reçoit Audrey Soussan, investisseuse chez Ventech, fonds pionnier du capital innovation en Europe. Ensemble, ils reviennent sur l'histoire de Ventech, son positionnement d'expert du early stage et son approche paneuropéenne (France, Allemagne, Nordics), avec un focus sur l'IA, la santé digitale, la cybersécurité et l'industrie 4.0. Audrey détaille comment le fonds source les “next winners” grâce à un radar data/IA, pourquoi ils tiennent à rester lead investor, et comment ils gèrent les cycles de marché, les valorisations parfois “trop chères” et la fameuse “feedback loop” à long terme du venture.La conversation plonge aussi dans l'humain derrière le VC : comment Audrey évalue une équipe, pourquoi l'ambition assumée (viser 100M€ de CA, pas juste “un beau business français”) est clé, et en quoi le go-to-market compte souvent plus que le “meilleur produit”. Elle parle du “premium au nerd” dans l'ère de l'IA, de la complémentarité entre profils tech et experts sectoriels, mais aussi de la place des femmes dans la tech, de Girls in Tech/Sista, de ses succès et échecs d'investissement, et du conseil qu'elle donnerait à la “jeune Audrey” : oser choisir ce qu'on aime vraiment faire… et le kiffer.[00:00:00] Introduction & boxe — rencontre avec Audrey Soussan, associée chez Ventech [00:02:00] Ventech, fonds pionnier du VC européen : histoire & indépendance [00:05:20] Track record : 120 investissements, 80 sorties et la logique long terme du VC [00:06:05] Le nouveau fonds de 175M€ : IA, santé digitale, cybersécurité & industrie 4.0 [00:08:25] Pourquoi Ventech est 100% early stage — définition & tickets (500k€ à 6M€) [00:10:40] Les vagues d'innovation : comment anticiper les futurs champions [00:11:45] IA : tsunami ou bulle ? réalité des chiffres et limites du modèle [00:14:55] AI-native vs SaaS “qui ajoute de l'IA” : ce qui fait la différence [00:17:25] Investir pan-européen : stratégie France, Allemagne, Nordics [00:19:05] La proximité culturelle pour identifier les meilleurs fondateurs [00:21:05] Organisation du dealflow : comités, autonomie des partners & vitesse d'exécution [00:23:40] Comment rester agile quand on est un fonds pionnier [00:26:00] La force de la diversité : géographies, profils & styles d'investissement [00:28:00] Le tempo des décisions : close un deal en une semaine [00:29:20] Étude de cas — Vestiaire Collective : investir malgré un marché “minuscule” [00:30:15] L'équipe avant tout : marché moyen vs team exceptionnelle [00:33:55] Le “premium au nerd” à l'ère de l'IA [00:35:55] Nerds vs experts sectoriels : la vraie clé de la complémentarité fondatrice [00:38:45] Cas Arcads.ai & Amber Search : construire une défensibilité en IA [00:41:05] IA = disruption sans barrière : où se crée la vraie valeur [00:42:15] Levée de fonds aujourd'hui : deck classique ou storytelling sans slides ? [00:44:10] Sourcing & radar IA : détecter les startups avant tout le monde [00:46:25] IA dans la due diligence & l'analyse des deals [00:47:40] Les grandes erreurs dans les pitchs : manque d'ambition & go-to-market faible [00:50:20] France vs Allemagne vs Nordics : différences de culture entrepreneuriale [00:50:55] La place des femmes dans la tech & l'expérience Girls in Tech / Sista [00:53:30] Ambition & confiance : le vrai combat des fondateurs [00:55:45] Pourquoi être lead investor est essentiel [00:57:25] Co-lead & complémentarités entre fonds [01:00:00] Collaborations avec micro-VCs & dynamique européenne [01:01:00] Cycles du marché VC : de l'euphorie à la prudence [01:02:20] Les valorisations post-bullrun & le “rattrapage” de 2021-2022 [01:04:10] Le plus gros échec d'investissement : Talent.io [01:05:45] La plus grande fierté : Insideed (revendue à Gainsight) [01:07:35] Le deal le plus rapide : Storytail cédée à Criteo en 18 mois [01:08:10] Bootstrap vs levée de fonds : forces & limites [01:09:31] Ponts entre venture et private equity [01:09:45] Livre recommandé — “Principles” de Ray Dalio [01:10:20] Conseil à la jeune Audrey : suivre sa passion [01:12:10] Zone de génie & performance durable [01:13:45] Mot de la fin — “Kiffez ce que vous faites”Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Assur'actu
Epargne collective : PEE, PERO et PERCO, c'est quoi la différence ?

Assur'actu

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 8:39


Dans cet épisode, Tanguy décrypte les produits d'épargne collective en entreprise : le PEE, le PERO ou encore le PERCO.Le PEE (Plan d'Epargne Entreprise) souvent appelé Epargne Salariale permet aux salariés de placer leur intéressement, participation ou autres primes dans une épargne en principe bloquée cinq ans, avec quelques cas de déblocage anticipé. Quant au PERO (Plan d'Epargne Retraite Obligatoire), il sert à préparer la retraite via une épargne de long terme, généralement disponible au moment du départ. Ces produits constituent les deux grandes familles de l'épargne collective, avec chacun ses particularités. Le PERCO (Plan d'Epargne Retraite Collective), se situant entre ces deux logiques, est une épargne retraite qui fonctionne sur le modèle de l'épargne salariale.Ces dispositifs, mis en place à l'initiative de l'employeur, présentent des avantages à la fois pour les salariés et pour l'entreprise. Un épisode à ne pas rater pour en savoir plus sur les régimes d'épargne collectifs.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité de la Rédaction France Bleu Drôme Ardèche
Ardèche, terre de vélo, budget 2026 et "polémique Hugo Clément" : Olivier Amrane président du Département

Invité de la Rédaction France Bleu Drôme Ardèche

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 6:59


durée : 00:06:59 - L'invité d'ICI Matin, ICI Drôme Ardèche - L'Ardèche, plus que jamais terre de vélo, le vote du budget 2026, une querelle sur les réseaux sociaux en plusieurs épisodes avec le journaliste Hugo Clément. Olivier Amrane, président du Conseil départemental de l'Ardèche, est l'invité d'ICI Matin. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Nouvel Esprit Public
La sécurité sociale a 80 ans / L'Afrique : de junte en junte

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 63:00


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 décembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LA SÉCURITÉ SOCIALE A 80 ANSNé en 1945 dans l'élan du Conseil national de la Résistance, l'État-providence français avait une ambition fondatrice : protéger chacun contre les grands risques de la vie. Il commence par la création de la Sécurité sociale et du régime de retraite par répartition, à une époque où 5 actifs soutenaient un retraité (contre 1,7 aujourd'hui). Les décennies suivantes ont vu un élargissement progressif du socle, au-delà de la seule logique assurantielle. Quatre-vingts ans plus tard, la Sécurité sociale n'a pas perdu l'amour des Français, ni, à leurs yeux, son attribut le plus précieux : l'universalité. Près de 80 % la considèrent comme la meilleure au monde et 85 % jugent impératif de maintenir une couverture universelle, sans distinction de revenus, selon un sondage Ifop de mars 2025. Mais elle traverse aujourd'hui une nouvelle crise grave. Le déficit record de l'assurance-maladie prévu cette année - 23 milliards en 2025 (contre 17,2 milliards en 2024) - interroge sur la capacité du système à perdurer. Et la pression démographique menace de le faire dériver encore plus, tandis que le vieillissement démographique déséquilibre autant le système de santé que celui des retraites en déficit elles de 6,6 milliards d'euros pour cette année. Un vieillissement à prendre d'autant plus en compte que les dépenses de santé augmentent exponentiellement avec l'âge. D'après la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, en 2021, la dépense annuelle moyenne a été de 1.114 euros pour les moins de 20 ans, 1.632 euros pour les 21-40 ans, 2.717 euros pour les 41-60 ans, 4.498 euros pour les 61-70 ans, 6.291 euros pour les 71-80 ans et 8.529 euros pour les plus de 80 ans. De fait, les plus de 60 ans concentrent plus de 50 % de la dépense totale, alors qu'ils représentent 28 % de la population.Dans un rapport publié le 3 novembre, la Cour des comptes a mis en garde contre les effets budgétaires du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité. « Premier poste de dépenses de la protection sociale, les pensions de vieillesse et de survie représentaient en effet 353 milliards d'euros en 2023, soit 13,4 % du PIB »,signale le rapport. La Cour souligne que le poids de la démographie sur les finances publiques va aller croissant, et invite à repenser « la vision collective » du vieillissement et de l'âge du départ à la retraite. Pour mémoire, au début des années 1980, la dette ne finançait qu'1 % de la dépense sociale ; elle en finance désormais 10 %.Mardi, à une courte majorité - 247 voix contre 234 (et 93 abstentions) - les députés ont validé le Projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il prévoit notamment la suspension de la réforme des retraites, la hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine et la hausse de 3 % des dépenses de santé. Résultat : malgré les concessions accordées aux oppositions, le déficit de la Sécurité sociale devrait rester sous les 20Mds€ en 2026. Après un passage par le Sénat, le texte devrait revenir au Palais-Bourbon mardi prochain pour un ultime vote.L'AFRIQUE : DE JUNTE EN JUNTEEn cinq ans, le Sahel a complètement changé. Les coups d'État militaires d'abord présentés comme des réponses temporaires à la crise sécuritaire, semblent installer durablement des régimes autoritaires. Au-delà du rejet commun de la présence française, ces nouveaux pouvoirs militaires peinent à formuler un véritable projet et surtout à endiguer une vague djihadiste de plus en plus meurtrière. La région est désormais secouée par des crises répétées qui ignorent les frontières nationales. Cette vague de coups d'État et de prises de pouvoir militaires a créé un paysage politique instable dans plusieurs régions. En novembre 2025, sept pays étaient dirigés par des juntes militaires, chacuneavec sa propre trajectoire, sa justification et ses tensions politiques propres.Au Mali, le retour à un régime militaire a commencé par deux coups d'État en moins d'un an, le premier en août 2020, suivi d'un autre en mai 2021. Le Burkina Faso a connu deux coups d'État militaires en 2022. L'ordre politique du Niger s'est effondré en juillet 2023. En mars 2025, la junte a adopté une charte de transition fixant un délai de cinq ans pour le retour à un régime constitutionnel. La Guinée a basculé dans un régime militaire en septembre 2021. La junte s'était initialement engagée à une transition structurée, mais le calendrier a été sans cesse repoussé. Au Soudan l'armée a pris le contrôle en octobre 2021, faisant dérailler un fragile accord de partage du pouvoir entre civils et militaires. En avril 2023, le pays a sombré dans une guerre civile brutale entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide. En octobre 2025, Madagascar a rejoint la liste des pays africains sous régime militaire. En Guinée-Bissau, le coup d'État qui a renversé le 26 novembre le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu les élections en cours est le dixième putsch en Afrique depuis 2020. Ce pays lusophone côtier d'Afrique de l'Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), avait déjà connu quatre coups d'État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La junte promet une transition d'un an. Les Bissau-Guinéens n'y croient plus vraiment. Dans un pays où chaque cycle électoral finit dans les casernes, la démocratie semble condamnée à ne jamais dépasser le stade de l'intention. Le Bénin, longtemps considéré comme une exception démocratique et qui n'avait plus connu de tels soubresauts depuis 1972, vient de rejoindre le club des pays touché par l'épidémie de putschs. Dimanche dernier, il s'en est fallu de peu que le pays ne rejoigne la longue liste des pays africains ayant connu un coup d'État militaire ces cinq dernières années. Le coup d'État a été mis en échec.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#35 Nicolas construit une nouvelle relation mais est terrifié d'être encore trompé...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 36:14


Nicolas, 44 ans, a rencontré une femme avec qui il vit une histoire d'amour merveilleuse, après avoir été trompé puis quitté parla mère de son fils. Le problème, c'est que, elle aussi, a trompé le père de ses enfants avant de le quitter... comme son ex !Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On marche sur la tête
Eliot Deval et vous - 14/12/25

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 94:55


Invités :Yonathan Arfi, Président du Conseil représentatif des institutions juives de FranceArnaud Benedetti, Professeur associé à Paris-Sorbonne, ancien rédacteur en chef de la « Revue politique et parlementaireDavid Rigoulet-Roze, docteur en sciences politiquesClaude Moniquet, expert en terrorisme et contre-terrorismeFranck Tapiro, auteur Joshua Zarka, ambassadeur d'Israel en FranceArno Klarsfeld, avocat Débatteurs :Sébastien Lignier, chef du service politique à Valeurs ActuellesEric Revel, journalisteHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On marche sur la tête
Une fusillade fait au moins 10 morts sur la plage de Bondi en Australie, «On se dirige vers un attentat antisémite» souligne Yonathan Arfi

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 3:58


Invité :Yonathan Arfi, Président du Conseil représentatif des institutions juives de FranceHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Offrir un jouet acheté d'occasion ou reconditionné : quelles responsabilités en cas de problème ?

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 3:16


Dans cet épisode, Maître Roland Pérez vous éclaire sur les règles à connaître avant d'acheter des jouets d'occasion ou reconditionnés pour Noël. Il distingue les achats entre particuliers, sans garantie légale, et ceux auprès de professionnels, qui offrent une protection de deux ans. La sécurité reste primordiale : tous les jouets doivent respecter les normes européennes et afficher le marquage CE. Pour éviter les risques, mieux vaut privilégier les revendeurs professionnels, même pour des jouets reconditionnés.À retenir :Garanties : aucune entre particuliers, 2 ans chez les professionnels.Sécurité : marquage CE obligatoire, attention aux contrefaçons.Conseil pratique : vigilance sur les plateformes, privilégier les pros pour plus de sérénité.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Cultures monde
Table-ronde : Les Etats-Unis en croisade contre l'Europe ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 36:55


durée : 00:36:55 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - La nouvelle doctrine stratégique états-unienne représente une rupture politique entre l'Europe et les États-Unis. Dans ce nouveau document, l'Europe n'apparaît plus comme une priorité stratégique et les ingérences politiques sont perçues comme nécessaires pour redresser le vieux continent. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Célia Belin docteure en science politique, directrice du bureau français du Conseil européen pour les relations internationales; Maud Quessard directrice de recherche Europe/Espace transatlantique/Russie à l'Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire (IRSEM)

Cultures monde
Retour du Bhoutan // Nouvelle doctrine stratégique états-unienne

Cultures monde

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 58:16


durée : 00:58:16 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Hélène Ferrarini qui rentre du Bhoutan, puis table-ronde sur la nouvelle doctrine stratégique états-unienne qui menace l'Europe. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Hélène Ferrarini Journaliste indépendante; Célia Belin docteure en science politique, directrice du bureau français du Conseil européen pour les relations internationales; Maud Quessard directrice de recherche Europe/Espace transatlantique/Russie à l'Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire (IRSEM)

Les interviews d'Inter
"L'accord de Paris a été utile, chaque dixième de degré compte", estime le président du Haut Conseil pour le climat

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 6:35


durée : 00:06:35 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Dix ans après l'Accord de Paris pour le climat, le constat est mitigé. Pour Jean-François Soussana, président du Haut Conseil pour le Climat, "on a échoué sur l'objectif de 1,5 degré" mais "chaque dixième compte", ce qui lui fait dire que lamgré tout, le texte "a été utile". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Comment t'as fait ? Les rencontres d'entrepreneurs.
5 leviers concrets à appliquer issus de l'épisode 202 avec Manon Allender (Piece&Love) ⎮ Julien Hatton

Comment t'as fait ? Les rencontres d'entrepreneurs.

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 6:14


Dans cet épisode solo, je vous partage les 5 leviers concrets à retenir de l'expérience de Manon Allender avec Piece&Love, la marque de puzzles funs e humoristiques.Au programme :Fluidité vs Forcer les chosesLa naïveté, une force ou une faiblesse ?L'entrepreneur décide pour l'entreprise ou l'entreprise décide pour l'entrepreneur ?La place de l'entrepreneur : dans son bureau ou sur le terrain ?L'entrepreneur doit-il continuer d'apprendre ?Un épisode 100% actionnable pour tout entrepreneur ou toute entrepreneure qui se pose ces questions.Bonne écoute !

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#34 Audrey a rompu en plein combat contre son cancer et ne s'en remet pas...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 37:45


Audrey, 30 ans, ne parvient pas à se remettre de la rupture avec son petit ami, une décision qu'elle a prise alors qu'elle se battait contre le cancer et elle n'ose pas le recontacter par peur de déplaire à son entourage, auprès de qui elle se sent redevable...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Intégrale Placements
La boîte à outils : Patrimoine, des conseils dangereux à Noël - 11/12

Intégrale Placements

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 9:47


Ce jeudi 11 décembre, Antoine Larigaudrie a reçu François-Xavier Sœur, gestionnaire de Patrimoine chez Terrae Patrimoine, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

C dans l'air
Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droite - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 64:39


C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point

C dans l'air
Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droite - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 64:39


C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point 

Reportage Afrique
CAN 2025: les transformations de Tanger à l'approche de la Coupe d'Afrique [4/6]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:22


Avec ses 2 500 ans d'histoire, Tanger, située au nord du Maroc, n'a cessé d'évoluer au fil des siècles. Hôte de la CAN 2025, la ville a connu, au cours des quinze dernières années, des transformations urbanistiques majeures : déplacement de la gare ferroviaire et du port de commerce, rénovation de la médina, etc. Ces bouleversements ont créé une bataille entre les anciens et les modernes chez les Tangérois, entre les partisans du changement et les nostalgiques d'une ville plus authentique. Reportage dans une ville entre deux mers et plus particulièrement dans la médina de Tanger. De notre correspondant à Tanger, « Cette kissaria a au moins trois siècles. » Depuis 300 ans, des commerçants comme Hassan vendent des habits traditionnels, caftans ou gandouras, dans cette kissaria, une petite cour intérieure de la médina : « C'est très ancien, c'est dans le style marocain. » Longtemps dégradé, le lieu est désormais refait à neuf : les zelliges (faicences) sur les murs ont été restaurés, et le sol est marbré. Des chanteurs apprécient de venir y tourner des clips. Au total, le Conseil régional affirme avoir consacré près de 14 millions d'euros à la réhabilitation de l'ensemble de la médina. « C'était catastrophique. Maintenant regarde comme c'est bien ! Moi, je vois que la municipalité fait pas mal d'efforts, et ça marche de mieux en mieux. » Youssef, qui a toujours habité dans la vieille ville, salue l'effort, tout comme l'artiste tangérois Noam Chaoudri : « Ils ont refait toutes les façades, tous les bâtiments, toutes les ferronneries. Ils ont ajouté des fleurs, ils ont très bien pavé. C'est une merveille de s'y promener. Mon coin préféré dans tout Tanger, c'est clair que c'est la médina ».  Ces dix dernières années, c'est toute la ville qui a changé de visage. Du haut de ses 22 ans, Abdelrahman, joaillier, a été témoin de cette métamorphose, notamment avec la construction d'un nouveau port de commerce. « Avant, au niveau du port, on n'avait que Tanger Ville, on n'avait pas Tanger Med. Les camions passaient par là, on avait la station de train qui traversait en plein milieu de la corniche, la gare routière, la porte de l'ancien port… C'est très différent, oui. » Au milieu de ses bijoux en or, le jeune homme est presque nostalgique d'un temps révolu : « Moi, je préfère l'ancien. Le nouveau, c'est mieux pour toute la ville, mais moi, je préfère l'ancien ». Explosion du tourisme  « Mieux pour la ville », et pour l'accueil des touristes notamment, émerveillés par une cité au charme unique et aux lumières qui ont inspiré plusieurs générations d'artistes. En un peu plus de dix ans, le nombre de nuitées a doublé. On estime à 850 000 le nombre de touristes à Tanger en 2024. Cette vague de visiteurs a bouleversé certains équilibres : « On ne se connaît plus, en fait, entre Tangérois. L'ancienne Médina, c'étaient uniquement des Tangérois qui vivaient ici. Tous ceux qui avaient leur propriété dans la Médina ont vendu leur bien en 2015. S'ils s'étaient sentis bien, ils ne seraient pas partis. » Le site de location de logements de courte durée Airbnb propose 7 810 logements dans la ville, notamment dans la médina et la kasbah. Mounia a grandi dans ce quartier historique fortifié, qui jouxte la médina : « Le tourisme, ça gâche un tas de trucs, et on n'a plus accès à certains endroits, car c'est bondé de touristes. Il y a les Airbnb qui arrivent, un peu comme en Espagne, et donc, il y a une pénurie de logements. » Depuis 2018, le port Tanger Ville peut également accueillir jusqu'à trois bateaux de croisière simultanément, ce qui peut représenter jusqu'à 10 000 visiteurs en transit. À écouter aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] À écouter aussiCAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6] À écouter aussiCAN 2025: Marrakech, un refuge pour les artistes de tout le pays et d'ailleurs [3/6]

Toute une vie
Hannah Arendt (1906-1975), un monde en partage

Toute une vie

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 83:42


durée : 01:23:42 - Toute une vie - par : Pascale Werner - Connue pour ses travaux sur le totalitarisme, notamment le concept de banalité du mal, la vie de la philosophe américaine d'origine allemande Hannah Arendt, marquée par le nazisme, représente une sorte de parabole de la tragédie moderne et son œuvre la poursuite de l'esprit de liberté. - réalisation : Jean-Claude Loiseau - invités : Blandine Kriegel Philosophe, professeure des Universités; Jacques Donzelot Maître de conférences en sociologie politique à l'Université de Paris X Nanterre.; Roger Errera Conseiller d'Etat honoraire et ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature.; Luc Ferry Philosophe; Hannah Arendt Philosophe allemande

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#33 Caroline voit sa sensualité réveillée par un nouvel homme...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 41:35


Caroline, 43 ans, est mariée et s'interroge sur le désir qu'elle ressent pour un autre homme, un « scorpion » comme elle, qui réveille la femme sensuelle et sexuelle qu'elle est, mais qu'elle a éteinte pour correspondre aux attentes de son mari…Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : des renforts pour la Force de lutte contre les gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 30:00


En Haïti, 230 policiers sont arrivés hier (lundi 8 décembre 2025) pour aider les forces de l'ordre à ramener la sécurité dans le pays. Ils rejoignent les rangs de la Force de lutte contre les gangs (GSF). 100 autres policiers ont quitté le pays. «Le président du Conseil présidentiel de transition, Laurent Saint-Cyr, était présent à l'aéroport pour accueillir les nouveaux et remercier ceux qui ont achevé leur mission pour leur contribution «significative» aux efforts de stabilisation», précise Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse. La nouvelle force de lutte contre les gangs sera évoquée ce lundi, à New-York, par le Premier ministre haïtien lors d'une conférence des pays donateurs. «Alix Didier Fils-Aimé va lancer un nouvel appel à la solidarité internationale», précise Gotson Pierre. Alterpresse nous apprend également que l'Unité de lutte contre la corruption demande des poursuites judiciaires contre l'ancien président Michel Martelly. «Elle lui reproche de graves irrégularités dans sa déclaration de patrimoine, notamment des dates incohérentes, des retards importants ainsi que des omissions et contradictions relatives à ses informations bancaires», détaille Gotson Pierre.   En Argentine, les procédures de justice transitionnelles remises en cause par Javier Milei Il y a 40 ans, l'Argentine jugeait les principaux dirigeants des juntes militaires de la dictature pour leurs crimes entre 1976 et 1983. Le plus tristement célèbre d'entre eux, Rafael Videla, était condamné à la prison à perpétuité. Un verdict historique qui a ouvert la voie à un processus de justice transitionnel depuis cité en exemple, avec plus de 1 200 militaires condamnés pour crimes contre l'humanité. Ce processus est pourtant aujourd'hui ouvertement questionné dans l'espace public, et jusqu'au plus haut niveau de l'État argentin. C'est un dossier signé Théo Conscience.   À Cuba, la perpétuité pour un ancien ministre de l'Économie Le verdict de la Cour suprême a été rendu public hier (lundi 8 décembre 2025), dans un communiqué publié par les journaux d'État et «truffé de références à «la trahison de la patrie» et à une prétendue «dégradation éthique, morale et politique» d'Alejandro Gil, explique 14yMedio. L'ancien ministre a écopé de la perpétuité pour une affaire d'espionnage. Il a également été condamné à 20 ans de prison pour corruption, nous apprend le site Cubanet. Si la plus haute juridiction du pays a détaillé de quoi Alejandro Gil, 61 ans, a été reconnu coupable (falsification de documents publics, subornation de fonctionnaires, trafic d'influence, évasion fiscale entre autres), elle n'a en revanche pas donné d'informations sur les faits eux-mêmes : rien sur «le montant des pots-de-vin supposés et sur les pertes économiques» qu'aurait subies Cuba par la faute d'Alejandro Gil, rien «sur les «entreprises étrangères» qui l'auraient payé, ce qui limite la possibilité d'évaluer de manière indépendante l'ampleur réelle de cette affaire», regrette Cubanet. Pas de détails non plus sur le déroulé des procès qui s'est tenu à huis-clos, ni sur «la participation de la défense» ou «l'accès aux preuves», poursuit le site d'informations. Une opacité habituelle dès qu'il s'agit de procès hautement politiques et qui permet aux autorités d'imposer leur narratif, souligne 14yMedio. Et ce conte de l'ennemi infiltré au sein de l'appareil d'État est un classique à Cuba, sauf que là, il y a une «contradiction évidente» selon le site d'informations. «Pendant des années, le gouvernement lui-même a présenté Alejandro Gil comme l'architecte des réformes monétaires, le défenseur de la «résistance économique» et le visage rénovateur du gouvernement», souligne 14yMedio. Le héros est devenu un méchant en à peine quelques mois, ironise le média, parce que le régime veut éviter tout questionnement sur l'échec de sa politique économique et a besoin d'un bouc-émissaire, d'un fusible. Une nouvelle fois, le pouvoir transforme «des problèmes structurels en responsabilités individuelles», analyse le média cubain.   Inquiétudes autour du sort d'opposants politiques vénézuéliens On ne sait toujours pas si l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado sera présente à Oslo pour recevoir son prix Nobel de la paix. La conférence de presse qu'elle devait donner ce mardi midi (9 décembre), a été repoussé. On ne sait pas quand elle aura lieu. En attendant, au Venezuela, le sort d'opposants politiques inquiète. Samedi, Alfredo Diaz, ancien gouverneur de l'État de Nueva Esparta, arrêté en novembre 2024, est mort en détention. Sur instagram, sa fille Daliannys Díaz s'en est pris aux autorités qui ne l'ont pas soigné, dit-elle. «Ils l'ont tué lentement» en un an, dénonce la jeune femme. Aujourd'hui, d'autres familles lancent des cris d'alarme. C'est le cas notamment des proches de Juan Pablo Guanipa, collaborateur de Maria Corina Machado, arrêté en mai 2025, rapporte le journal. Depuis, sa famille n'a pas de nouvelles et s'inquiète pour sa santé. Toujours dans Tal Cual, on apprend que de nombreux transferts de prisonniers de Caracas vers le reste du pays ont eu lieu récemment. Le Comité pour la liberté des prisonniers politiques dénonce ces changements de prisons qui mettent en danger la vie des détenus.   La «mauvaise campagne» de Salvador Nasralla Le Honduras attend toujours les résultats définitifs de la présidentielle. Pour l'instant, Nasry Asfura, homme d'affaires soutenu par Donald Trump, est en tête. Son rival, Salvador Nasralla, n'a pas fait une bonne campagne, estiment plusieurs experts. Il s'est trop reposé sur sa popularité, surtout auprès des jeunes urbains, et a négligé la base traditionnelle du Parti libéral, estime l'historien Juan Ramon Martinez, dans les colonnes de La Prensa. Il ne s'est pas inscrit dans la continuité du parti. Du coup, dans son camp, certains ont pensé que ce n'était pas un vrai conservateur, poursuit l'analyste qui juge également qu'il a trop mis sa femme en avant. Or, certains électeurs du Parti libéral ne veulent plus de femmes en politique. Quant à Nasry Asfura, il a pu compter sur les capacités de mobilisation du Parti national, implanté partout dans le pays. Selon l'économiste Edgar Aguilar, «sa structure lui permet de solliciter les électeurs maison par maison et d'adapter le message aux besoins des ruraux, ce qui s'est traduit par une participation plus importante dans ses bastions historiques».   Le journal de la 1ère Les avions de la compagnie régionale Air Antilles sont cloués au sol depuis lundi soir. (8 décembre 2025)

The Big Five Podcast
Foul-mouthed mayor apologizes for naughty language. Plus: Is it game over for Pablo Rodriguez?

The Big Five Podcast

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 23:53


Elias Makos is joined by Victor Henriquez, Public affairs and crisis management specialist at Public Strategy and Conseil, and Justine McIntyre, Strategic consultant and former city councillor. Steven Guilbault has decided to air his frustrations with Prime Minister Mark Carney this morning in an opinion piece in La Presse. Micheal Stern, The newly-elected mayor of Westmount has apologized after being caught on a hot mic. Robert Libman wrote an op-ed in the Gazette on the Quebec Liberals that puts it bluntly: “Fair or not, Rodriguez must step down.”

Le débat
Europe – États-Unis : la rupture ?

Le débat

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 42:10


Le président du Conseil européen, Antonio Costa, dénonce des tentatives d'ingérence des États-Unis dans la politique européenne. Déclaration faite en réaction à la publication par la Maison Blanche, vendredi dernier, de la nouvelle stratégie de sécurité américaine. Un document de 33 pages, où les États-Unis actent une rupture historique avec la politique américaine mise en œuvre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Journal d'Haïti et des Amériques
Une semaine après, les Honduriens attendent toujours les résultats de la présidentielle

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 30:00


Près d'une semaine après avoir voté, les Honduriens ne savent toujours pas qui sera leur prochain ou prochaine présidente. Le décompte des voix a été interrompu pendant plus de 48h ce week-end. Les deux candidats de droite sont en tête, tandis que le parti de gouvernement (gauche) rejette d'ores et déjà le résultat du scrutin. Plus de 88% des bulletins de la présidentielle du 30 novembre 2025 ont été dépouillés, avant une interruption du dépouillement samedi 6 et dimanche 7 décembre 2025, et devait reprendre ce lundi (8 décembre), a expliqué le Conseil national électoral (CNE) au Honduras. Les deux principaux candidats de droite sont au coude-à-coude : Nasry Asfura (pour qui le président étatsunien Donald Trump avait appelé à voter) est crédité de 40,19% des voix selon les résultats provisoires, contre 39,49% pour son concurrent direct Salvador Nasralla. La candidate du gouvernement sortant de gauche, Rixi Moncada (du parti Libre), est loin derrière (19,3%). «Libre ne reconnait pas les élections qui se sont tenues sous l'ingérence du président des États-Unis Donald Trump et de l'oligarchie, a-t-elle déclaré devant ses partisans dimanche soir (7 décembre). Ils ont attaqué le peuple hondurien. Un coup d'État électoral est en cours. Des millions de messages ont été envoyés pour menacer le peuple, pour dire que s'ils votaient pour Rixi, ils ne recevraient pas de transferts d'argent en décembre​.» «L'interrumption du décompte officiel depuis vendredi alimente les accusations d'irrégularités », regrette La Prensa. L'Organisation des États américains (OEA), qui a des observateurs électoraux sur place, demande aux autorités de «garantir la traçabilité» des votes, rapporte La Tribuna, pour «donner des certitudes» concernant le résultat final. Pour El Heraldo, le retard dans le dépouillement montre la «fragilité du système électoral» du pays. Dans son éditorial, le journal appelle au calme et à ce que «la volonté populaire exprimée dans les urnes» soit respectée.   Haïti : fin des blocages à l'université publique de l'Artibonite (UPAG) Aux Gonaïves, chef-lieu du département de l'Artibonite, des étudiants ont paralysé pendant plus de deux semaines le fonctionnement de l'Université Publique de l'Artibonite, l'UPAG, pour protester contre l'augmentation des frais scolaires. Les protestataires estiment qu'au vu du contexte actuel du pays, augmenter les prix aggrave la crise, sachant que ceux qui fréquentent souvent les universités publiques viennent des quartiers défavorisés. Le mardi 2 décembre, sur les images diffusées par le média en ligne Le Journal, des étudiants avaient contraint le personnel administratif de l'université à quitter l'établissement. Depuis le 24 novembre 2025, ils protestent contre l'augmentation des frais de scolarité. Par exemple, une année d'études à la Faculté des sciences infirmières ou d'agronomie coûte désormais 15 000 gourdes (près de 100 €) contre 12 500 gourdes auparavant. Les frais de scolarité des facultés de sciences de l'éducation, d'économie et de gestion sont passés de 6 500 à 10 000 gourdes (soit 66 €). Selon le rectorat, ces nouveaux tarifs concerneraient uniquement la promotion entrante. Mais pour Chilorvens Charles, ancien étudiant et chef de file des protestataires, il est hors de question que les prix augmentent. «Nous menons une bataille qui est juste. Nous demandons si les responsables tiennent compte de la situation de ceux qui s'inscrivent ici : d'où viennent-ils, qui sont leurs parents ? Car l'UPAG, en tant qu'université publique en région, a l'obligation de protéger ceux qui sont défavorisés, ceux qui ne peuvent pas aller dans les universités privées», explique-t-il à Ronel Paul de RFI. De son côté, le rectorat se défend. Même si l'université est subventionnée par l'État, l'objectif de l'ajustement des prix consistait à compenser, entre autres, l'augmentation des frais de fonctionnement de l'université en raison notamment de la création d'une nouvelle faculté, la construction d'un laboratoire de chimie et de biologie, l'acquisition d'une ferme agricole pour faciliter les expériences des étudiants en agronomie, sans oublier que l'établissement doit aussi faire face à des problèmes conjoncturels, selon le professeur Manne Jacques Dodat Jean, recteur de l'UPAG. «Vous n'êtes pas sans savoir que le prix du carburant a grimpé en Haïti depuis 2022, explique-t-il. Le gallon de carburant est passé de 210-215 gourdes à 560 gourdes. Pour faire fonctionner l'université, il faut beaucoup de carburant. Aux Gonaïves, il n'y a pas d'électricité depuis plus de cinq ans. Le courant de ville n'existe pas, d'où d'importantes charges de dépenses en carburant pour faire fonctionner le campus.» À la suite d'une solution proposée par un groupe de professeurs au sein de l'université, l'administration a accepté de réduire l'ajustement à 8 000 gourdes pour les facultés d'éducation, d'économie et de gestion, et à 14 000 gourdes pour les facultés d'infirmiers et d'agronomie, ce qui a mis fin à la crise, ajoute le recteur, affirmant que les cours devraient reprendre normalement ce lundi 8 décembre.   En Floride, implanter des coraux pour repeupler les récifs Le changement climatique - en particulier la hausse des températures de l'eau - et la pollution affectent gravement les coraux à travers le monde. Dans les Caraïbes, au large de la Floride (sud-est des États-Unis), se trouve l'un des plus grands ensembles de coraux au monde. Ces animaux marins sont essentiels pour la biodiversité : 25% des espèces maritimes en dépendent à différents degrés. Mais certains coraux sont menacés de disparition. Au sud de la Floride, la couverture de coraux en bonne santé sur les récifs a diminué de près de 90% par rapport aux années 1970. Face à cela, des initiatives ont été lancées pour repeupler ces récifs, comme dans l'archipel des Keys. À une demi-heure en bateau du port, une quinzaine de plongeurs enfilent leurs palmes et mettent leur masque et bonbonnes d'oxygène. Dans ces eaux turquoises, ils doivent accrocher chacun six coraux sur le récif, explique Edward Maille, correspondant de RFI aux États-Unis. Chacun gratte la surface, colle une petite bille de ciment puis y enfonce un socle sur lequel se trouve un corail. Encadré par l'association Icare, le groupe est composé de bénévoles ayant déjà un niveau minimum en plongée sous-marine. De retour sur le bateau, Lauren Hart, qui a grandi en Floride, a vu l'état du récif corallien se dégrader. «Vous pouviez voir des coraux et des éponges de mer de différentes couleurs : violet, orange, vert… Au fil des années, les couleurs se sont ternies pour laisser place à des nuances de marron», explique-t-elle. «L'océan et les récifs font partie de moi. Voir comment ça se dégrade, voir des coraux disparaître devant vos yeux, c'est très émouvant, très décevant», poursuit-elle, les larmes aux yeux.  Cet après-midi-là, 86 coraux ont été greffés. Michael Goldberg, co-fondateur de l'association, plonge depuis plus de 35 ans. Ces cinq dernières années, il a formé plus de 4 500 bénévoles, qui ont greffé près de 30 000 coraux. «Ça parait beaucoup, mais notre objectif se chiffre en millions de coraux à implanter sur les dix prochaines années : nous avons donc beaucoup de chemin à faire pour avoir un impact maximal et revitaliser l'ensemble du récif corallien de Floride », nuance-t-il.    Le monde de la salsa en deuil après la mort du Portoricain Rafael Ithier Porto Rico vient de perdre une légende de la salsa. Rafael Ithier, co-fondateur du Gran Combo de Puerto Rico est décédé ce samedi 6 décembre 2025 à l'âge de 99 ans. Pianiste autodidacte, directeur musical, arrangeur et compositeur d'un groupe «considéré par beaucoup comme le meilleur orchestre de salsa au monde», écrit l'agence AP. Cette disparition laisse un «vide irremplaçable dans la culture portoricaine» et latinoaméricaine, estime El Nuevo Día. L'orchestre, fondé en 1962, a joué sur les cinq continents et continue de le faire, même si Rafael Ithier a quitté la scène en 2006. Le groupe a même inspiré la mégastar portoricaine du reggaeton, Bad Bunny, qui avait samplé un de leurs morceaux dans son dernier album.    Dans le journal de la 1ère... À quelques heures de l'arrivée en Martinique de Gérald Darmanin, avocats et magistrats plaident pour le retrait de la «Cour criminelle départementale», explique Benoît Ferrand, d'Outre-Mer La 1ère.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Exécution provisoire : le droit de douter", "Warner et Netflix : le grand cinéma" et "Mirage du métavers"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 20:28


La décision de la Cour du Conseil constitutionnel de vendredi soir sur une doctrine judiciaire à propos du procès Sarkozy, à propos du procès Le Pen, l'exécution provisoire, a fait couler énormément d'encre. Ruth Elkrief pense que cette décision donne le droit de douter. Il s'agit d'un sujet qui nous concerne tous et qui a pris beaucoup de place. Le géant de la plateforme payante Netflix rachète le géant du cinéma mondial Warner. Selon François Lenglet, la bataille qu'il y a autour de ce rachat, c'est le grand cinéma. Il y a quelques années, tout le monde disait que le métavers, c'est l'avenir de l'humanité. C'était la grande prophétie. Pourtant, quatre ans après, Meta s'apprête à réduire de 30?% le budget de sa division Reality Labs. Pour Abnousse Shalmani, c'était depuis le début qu'elle n'était pas intéressée. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Édito Pascal Praud - Exécution provisoire : «Les médias sont assez discrets sur la décision du Conseil constitutionnel»

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:35


Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il revient sur la décision du Conseil constitutionnel sur l'exécution provisoire. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Bye Bye Procrastination
180. Canaliser tes idées et éviter de t'éparpiller : comment rester focus ?

Bye Bye Procrastination

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 15:39


Est-ce que tu es le genre d'entrepreneur·e qui a mille idées à la minute ?Est-ce que tu te dis régulièrement « Oups, je me suis encore engagé·e dans trop de projets en même temps » ?Bienvenue au club !Canaliser tes idées et rester focus, ça peut être un énorme défi quand tu es seul.e aux manettes de ton business.En fait, le plus grand danger quand il s'agit de se concentrer sur l'essentiel… c'est toi-même.Dans cet épisode, je te partage mes meilleurs conseils pour canaliser tes idées :

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#32 Romain s'est fait quitter par une chérie qui n'arrive pas à le quitter...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 40:11


Romain, 36 ans, a été quitté par sa chérie après 7 ans de relation passionnelle. Toutefois, malgré la rupture qu'elle a décidée, elle revient vers lui. Ils partagent des moments de qualité et de tendresse, puis elle change à nouveau d'avis...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Du grain à moudre
À quel point l'État de droit est-il fragile ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 39:03


durée : 00:39:03 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'État de droit, d'ores et déjà affaibli aux États-Unis, est devenu en France une cible objective. À quel point est-il fragile ? - invités : Marc Trévidic Magistrat et écrivain français; Patrice Spinosi Avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation

Les Nuits de France Culture
Une vie une oeuvre - Hannah Arendt, un monde en partage

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 83:29


durée : 01:23:29 - Les Nuits de France Culture - par : Geneviève Huttin - Hannah Arendt, sa critique du totalitarisme, son analyse du peuple juif, et son positionnement face à l'Etat-nation. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Blandine Kriegel Philosophe, professeure des Universités; Roger Errera Conseiller d'Etat honoraire et ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature.; Luc Ferry Philosophe

InterNational
La question des quotas de pêche européens

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:18


durée : 00:04:18 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Aborder la question des quotas de pêche n'est jamais simple, surtout lorsqu'il s'agit des quotas européens qui seront fixés prochainement par le Conseil des ministres de la pêche pour l'année 2026. Perrine Cuvilliers, la secrétaire générale de l'OP du Sud, est l'invitée des Chroniques Littorales... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#31 Marion s'est fait quitter à la suite d'une IVG...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 36:19


Marion, 34 ans, s'est fait quitter à la suite d'une IVG. Remontent en elle deux croyances d'enfance : d'une part que la vulnérabilité entraîne le désamour et, d'autre part, qu'il faut souffrir en silence pour ne pas rajouter de la peine à la peine...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Colombie : un dispositif inédit pour certaines mères condamnées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 30:00


Une loi pionnière en Colombie permet, depuis 2023, à des femmes cheffes de famille condamnées pour des délits mineurs de purger leur peine hors de prison, à travers des travaux d'utilité publique. Près de 200 détenues ont déjà bénéficié de ce dispositif, qui leur permet de rester auprès de leurs enfants. Reportage à Fusagasugá, près de Bogotá de notre correspondante Camille Bouju. Patricia Cortés, 23 ans, est l'un des visages de ce dispositif unique au monde : Incarcérée alors qu'elle était enceinte, elle a passé onze mois en prison avant d'être libérée grâce à cette réforme. Sa mère, Luisa Fernanda Ladina, raconte une vie marquée par la pauvreté et les violences domestiques, qui l'a poussée vers le trafic de drogue pour nourrir ses enfants. Un profil type pour les associations qui sont à l'origine de la loi. La réforme repose sur la double reconnaissance : les femmes commettent souvent ces délits pour subvenir aux besoins de leur famille. Et pour la première fois, le travail de soin est reconnu comme un critère juridique et ouvre la voie à une forme de justice plus réparatrice, susceptible d'inspirer d'autres pays, souligne notre correspondante Camille Bouju dans son reportage.   Haïti : le bas Artibonite vit une situation de «chaos généralisé» C'est ce qu'estime en tout cas le Protecteur du citoyen, Jean Wilner Morin, qui a alerté le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé sur une violence armée accrue dans cette région. Dans une lettre datée du 2 décembre 2025, il décrit des communes comme Saint-Marc, Montrouis et Pont-Sondé sous la coupe de gangs, avec prises d'otages, assassinats, agressions sexuelles et actes criminels divers, le tout dans une impunité totale. Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous revenons sur ce sujet, tout comme sur les tensions au sein du CPT, tensions qui se sont «apaisées», selon Frinel Joseph, membre observateur au Conseil présidentiel de transition. Tension Caracas - Washington : Donald Trump à la recherche de la gloire militaire Pour le Washington Post, la posture agressive de Donald Trump envers le Venezuela ne s'explique pas seulement par la lutte antidrogue (c'est en tout cas l'explication officielle), l'accès au pétrole ou l'influence stratégique dans les Caraïbes. Le moteur le plus profond serait ailleurs, d'après l'éditorial : c'est la recherche de la «grandeur présidentielle». Donald Trump considère le dossier vénézuélien comme une occasion d'entrer dans l'Histoire à travers la guerre, un marqueur récurrent des présidents classés parmi les «grands» des États-Unis. Donald Trump, rappelle l'auteur, ne cesse de se comparer à Washington, Lincoln ou Roosevelt. Le problème, c'est que l'Histoire est souvent cruelle avec les présidents belliqueux. Si les guerres peuvent coûter des milliers de vies, elles ne garantissent en rien la gloire politique, tous les sondages le montrent. Et puis, le Washington Post souligne aussi ce paradoxe de Donald Trump, qui se targue d'avoir mis fin à des conflits tout en semblant prêt à en ouvrir un nouveau. Une issue politique du conflit est-il encore possible ? En tout cas, c'est ce que veut croire El Nacional. Le journal vénézuélien décrit le conflit qu'oppose Caracas et Washington comme «un jeu à somme nulle». Si Nicolas Maduro est écarté du pouvoir, Donald Trump pourra clamer victoire. Si, au contraire, le dirigeant chaviste que le journal qualifie d'illégitime parvient à se consolider malgré la pression, eh bien le triomphe sera le sien. À partir de ce panorama, poursuit El Nacional, la véritable nature de l'affrontement apparaît clairement : il ne s'agit pas d'une stratégie pour améliorer le sort des Vénézuéliens, mais d'un «duel» entre deux egos où chaque mouvement vise à empêcher l'autre de l'emporter. Mais le journal estime qu'il est encore temps d'éviter ce type d'intervention. Le journal relève que les deux dirigeants se sont parlé au téléphone. Ce simple échange, confirmé hier (3 décembre 2025) aussi par Nicolas Maduro révèle l'existence d'un canal direct entre Washington et Caracas, souligne le journal. «Et s'il existe un canal, il existe aussi la possibilité d'une issue qui restaure la liberté au Venezuela sans morts ni tragédie». Journal de la 1ère La Martinique bouleversée par un cas d'infanticide : un bébé a été retrouvé mort dans un réfrigérateur.  

Les Nuits de France Culture
Grandes voix du XXe siècle : Pierre Mendès France 6/9 : Pierre Mendès France : “La politique peut être ce qu'il y a de meilleur”

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 30:59


durée : 00:30:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2002, France Culture rediffusait les fameuses causeries radiophoniques que Pierre Mendès France adressa aux Français à un rythme à peu près hebdomadaire durant les sept mois et quelques jours où il gouverna le pays. Le dernier épisode s'étend de la fin 1954 au 29 janvier 1955. - réalisation : Laurence Millet - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955

Invité Afrique
Centrafrique: l'opposant Henri-Marie Dondra envisage de «reconcilier le pays et lutter contre la pauvreté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 11:14


Les Centrafricains sont appelés aux urnes le 28 décembre prochain pour élire leur futur président. Six candidats sont dans les starting-blocks pour croiser le fer avec le chef de l'État sortant, Faustin-Archange Touadera qui, lui, brique un troisième mandat. Parmi eux : l'opposant et ex-Premier ministre Henri-Marie Dondra, dont la candidature a été validée par la Cour constitutionnelle. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, questions sécuritaires, situation socio-économique, priorités de son programme... Henri-Marie Dondra s'exprime au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans son interview à RFI le 24 novembre dernier, le président sortant Faustin-Archange Touadéra a mis en avant son bilan sécuritaire, notamment la signature de plusieurs accords avec de nombreux groupes rebelles et la pacification de tout le territoire centrafricain. Est-ce qu'il n'a pas raison ? Henri-Marie Dondra : Il faut être franc aussi, reconnaître qu'effectivement, il y a aujourd'hui une sécurité qui progressivement s'installe. Elle n'est pas totale, mais elle est aujourd'hui en train de s'installer. Mais à quel prix ? C'est-à-dire ? Ben, écoutez, nous notons des exactions qui sont commises çà et là. Je pense qu'il va falloir davantage que le pouvoir prenne ses responsabilités pour pouvoir justement réprimer toutes les bavures qui sont parfois commises, autant par nos forces de défense et de sécurité que par les forces alliées qui accompagnent nos soldats. Si vous êtes élu, monsieur le Premier ministre, quelles seront vos deux priorités ? Alors, d'abord, réconcilier les Centrafricains par le grand pardon. Donc, j'envisage tout d'abord de convoquer un grand débat national avec toutes les forces vives de la nation pour débattre des questions qui divisent nos compatriotes, notamment les questions liées à la Constitution, à la citoyenneté, au mandat présidentiel. Et je ferai revenir tous nos compatriotes qui sont aujourd'hui en exil. Et d'un... De deux, vous savez que près de 70 % de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté, et nous nous attaquerons à la résolution de ces problèmes-là à travers des politiques sectorielles, grâce à un plan d'urgence qui va s'articuler autour de l'agriculture, autour de l'éducation, la santé et les infrastructures de base. Nous allons nous attaquer au secteur de l'eau, au secteur de l'énergie, à l'autosuffisance alimentaire par une agriculture qui sera davantage mécanisée. Henri-Marie Dondra, vous avez été le ministre des Finances du président Touadéra pendant tout son premier mandat. Vous avez même été son Premier ministre au début de son deuxième mandat. Du coup, est-ce que le président sortant ne peut pas vous dire aujourd'hui : « Mais cher monsieur Dondra, mon bilan est aussi le vôtre ! » ? J'assume. J'ai travaillé avec le président Touadéra pendant six ans et tout n'a pas été parfait. Mais au plan économique, nous avons atteint certains objectifs parce que, durant les cinq premières années où j'étais encore au ministère des Finances, nous avons pu stabiliser l'économie avec une croissance qui était d'environ 4,5 %, un chiffre record d'ailleurs enregistré depuis les indépendances. Mais aujourd'hui, quand on observe les chiffres qui sont affichés en termes de croissance, nous oscillons autour de 1,4 ou 1,5. Or depuis quatre ans, je ne suis plus avec lui. Donc, vous assumez les six premières années, mais vous dénoncez les quatre dernières années ? Mais ces quatre dernières années, nous avons assisté à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution et nous avons tous remarqué qu'effectivement, durant ces quatre dernières années, le pouvoir a cherché par tous les moyens à faire passer un troisième mandat. Et nous notons aussi que, bon, les priorités de nos compatriotes ont été reléguées au second plan. Depuis le départ des militaires français, les militaires russes occupent une très grande place dans le dispositif sécuritaire de votre pays. Si vous êtes élu, est-ce que vous leur demanderez de rester ou de partir ? Bon, il y a des conventions qui ont été signées. Si effectivement, dans le cadre des commissions mixtes, nous pouvons arriver à auditer justement les conventions signées, et bien, on aura l'occasion soit de les ajuster à défaut de les revoir. Donc, voilà ma position. Je ne veux pas faire de mon pays un théâtre de conflits géopolitiques en tout cas. Et si les audits ne signalent aucune infraction, vous êtes d'accord pour que les militaires russes restent dans votre pays ? Non, mais je ne demande pas à ce que telle force reste dans mon pays forcément. Nous sommes un pays souverain. À l'occasion, justement des échanges que nous aurons dans le cadre des commissions mixtes, comme je le disais, nous aurons à ajuster les choses et nous aurons à aviser. L'objectif du président sortant, c'est un coup K.O., la victoire au premier tour, comme la dernière fois en 2020. Alors vu son bilan qui n'est pas que négatif comme vous le dites vous-même, est-ce qu'il n'a pas de bonnes chances de réussir son coup ? Ben, vous savez, la politique n'est pas un ring et le peuple n'est pas un arbitre de boxe. Quand on parle d'un coup K.O., on oublie la souffrance des Centrafricains, la déchirure qu'il y a dans le pays. Et je pense qu'il faut parfois être aussi sérieux. Le dire pour moi de cette façon, c'est avoir aussi un peu de mépris pour cette population qui vit dans la misère totale aujourd'hui. Maintenant, s'il y a un coup K.O. avec les adversaires qu'il a aujourd'hui en face, ça sera forcément une fraude qui aura été bien planifiée. Donc moi, je ne pense pas à ce passage du président au premier tour. À lire aussiCentrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra

C dans l'air
Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:46


C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point  - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

C dans l'air
Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

C dans l'air

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C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

Les Nuits de France Culture
Grandes voix du XXe siècle : Pierre Mendès France 4/9 : Pierre Mendès France parle aux Français

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 31:07


durée : 00:31:07 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2002, France Culture rediffusait la quasi-totalité des causeries radiophoniques par lesquelles Pierre Mendès France s'adressa régulièrement aux Français durant les 7 mois où il occupa la Présidence du Conseil. Cet épisode porte sur la fin du mois d'octobre et le début du mois de décembre 1954. - réalisation : Laurence Millet - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955

Un Jour dans l'Histoire
La révolution bruxelloise des soldats-ouvriers

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 31:08


Nous sommes les 9 et 10 novembre 1918. « Précédés de voitures arborant des drapeaux rouges et bourrées de soldats, 5 à 6000 soldats désarmés se dirigent vers la place Poelaert depuis la gare du Nord en passant par la Bourse et la place Saint-Jean. Cheminement joyeux où les cocardes dansent, la Marseillaise et la Brabançonne éclatent, entrecoupées de discours fraternels et pathétiques à la population bruxelloise adressée du haut des autos en autant de meetings volants. Et sur le passage, la foule exulte, arbore timidement, puis de plus en plus hardiment, les couleurs nationales et alliées. Ce fut (…) plus une atmosphère de carnaval que de révolution ». C'est ainsi que le Dr Hugo Freund rapporte ces événements, des années plus tard, à l'historien belge José Gotovitch. Le Dr Freund était une éminence grise de ce que l'on a appelé la révolution du Conseil des soldats-ouvriers allemands, à Bruxelles. Autre témoin privilégié de ces curieuses journées de novembre : l'écrivain allemand Carl Einstein. La Belgique a-t-elle réellement failli basculer dans la République ? Invité : Hubert Roland, maître de recherches au FNRS, professeur à l'UCL. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech
FESTIN 3 : Conseil de classe avec Laurent, Jonathan, Aude, Wilfried, Francis, Nejma

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 107:18


L'idée est simple : réunir autour d'un dîner des personnalités de la Tech que vous connaissez, et les laisser parler librement, sans micro officiel, sans mise en scène. Juste une table, du vin, et la promesse de conversations vraies.Au menu cette fois-ci : l'Éducation. A l'heure de l'Intelligence Artificielle comment preparer nos enfants a évoluer dans un monde ou tout change a une vitesse folle.