Podcasts about Conseil

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Les journaux de France Culture
Des milliers de Marocains dans les rues pour célébrer le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 15:33


durée : 00:15:33 - Journal de 12h30 - Au Maroc, des milliers de personnes ont célébré le vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. Le territoire était au centre d'un conflit vieux d'un demi-siècle. - invités : Chantal Birman Sage-femme, militante des droits des femmes

Le journal de 12h30
Des milliers de Marocains dans les rues pour célébrer le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 15:33


durée : 00:15:33 - Journal de 12h30 - Au Maroc, des milliers de personnes ont célébré le vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. Le territoire était au centre d'un conflit vieux d'un demi-siècle. - invités : Chantal Birman Sage-femme, militante des droits des femmes

Les histoires de 28 Minutes
Victoire RN à l'Assemblée, escalade nucléaire ?, Noël… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 01/11/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, présidente du think tank Friends of Europe et experte au Conseil des droits de l'Homme, Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian”, Daniel Borrillo, juriste, professeur à l'université Paris-Nanterre et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Victoire du RN à l'Assemblée nationale : la fin du cordon sanitaire ?C'est une victoire courte, à une voix près, mais symbolique. Le 30 octobre 2025, une proposition de loi émanant du Rassemblement national, visant à dénoncer l'accord migratoire franco-algérien de 1968, a été votée à l'Assemblée nationale, avec le concours des députés Horizons et Républicains. Nucléaire : risque d'escalade entre Poutine et Trump ?La Russie et les États-Unis se regardent en chien de faïence : en cause, les annonces croisées sur la dissuasion nucléaire de Donald Trump et Vladimir Poutine. Alors que le président russe s'est félicité de tests militaires pour un missile de croisière et un drone sous-marin pouvant porter des charges nucléaires, Donald Trump s'est empressé d'ordonner à son ministre de la Défense de reprendre des essais d'armes nucléaires. Nous recevons Hélène Tierchant, qui publie une réédition de son ouvrage "Les 100 plantes qui ont fait l'histoire, du lotus bleu de Cléopâtre à l'absinthe de Toulouse-Lautrec" (éditions Ulmer). Elle y revient sur la place de choix occupée par les plantes dans l'histoire. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins roumains, où l'inauguration de la plus grande cathédrale orthodoxe au monde fait polémique. Celle-ci a été financée en grande partie par l'État, alors que le pays manque d'écoles et d'hôpitaux et affiche un déficit conséquent. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Candace Owens, influenceuse complotiste de la sphère MAGA. Suivie par des millions d'abonnés en ligne, elle a donné un écho planétaire à la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nippone, où l'armée à été déployée pour lutter contre des attaques … d'ours, de plus en plus fréquentes et qui ont tué 10 personnes depuis le début de l'année.Natacha Triou nous invite à méditer : alors qu'Halloween est à peine passé, voilà que commencent déjà les préparatifs de Noël, un moment qui semble s'avancer d'année en année. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard pour son édition spéciale en cette fête de la Toussaint : en fait-on assez avec les morts ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 01 novembre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

ONU Info

Venue de Kinshasa, la photographe, poétesse et slameuse Do Nsoseme participe à l'exposition À travers son regard – Les femmes s'élèvent pour la paix, présentée au siège des Nations Unies à New York à l'occasion du 25ᵉ anniversaire de la résolution 1325, qui a inscrit à l'ordre du jour du Conseil de sécurité l'agenda « Femmes, paix et sécurité ».Fruit d'un partenariat entre Photoville, le Département des opérations de paix des Nations Unies et ONU Femmes, cette exposition itinérante met en lumière des femmes qui œuvrent pour la paix en République démocratique du Congo, en Haïti et dans d'autres pays.« Ce n'est pas juste cliquer et partager des photos, c'est un devoir, une lutte », confie Do Nsoseme, qui considère son art comme une contribution à la construction de la paix.Ses clichés révèlent la détermination et le courage de femmes engagées pour le changement. Pour elle, raconter leurs histoires, c'est déjà un pas vers la paix.Écoutez son entretien avec ONU Info. (Interview : Do NSoseme, photographe et slameuse congolaise; propos recueillis par Alban Mendes de Leon)

Invité de la Rédaction France Bleu Drôme Ardèche
"Une responsabilité immense" : Marie-Pierre Mouton, nouvelle sénatrice de la Drôme

Invité de la Rédaction France Bleu Drôme Ardèche

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 6:37


durée : 00:06:37 - L'invité d'ici Matin - L'actuelle présidente du Conseil départemental de la Drôme a officialisé ce jeudi 30 octobre sa nomination au Sénat. Marie-Pierre Mouton succède à Gilbert Bouchet, décédé le 20 octobre dernier de la maladie de Charcot. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#16 Ryanne ne supporte plus le manque de libido de sa femme...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 38:33


Ryanne, 38 ans, ne supporte plus le manque de libido de sa femme, bien qu'il l'ait toujours connue ainsi. Père de deux très jeunes enfants, il s'interroge sur l'impact de la maternité sur la sexualité du couple et se demande s'il doit accepter que sa femme n'ait pas d'envie sexuelle...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Élections au Cameroun et en Côte d'Ivoire / L'IA détruira-t-elle nos emplois ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 46:09


L'émission 28 minutes du 30/10/2025 Élections au Cameroun et en Côte d'Ivoire : alternance impossible ?Ces derniers jours, deux élections présidentielles majeures se sont jouées en Afrique. Au Cameroun, l'indéboulonnable Paul Biya a été réélu par le Conseil constitutionnel avec 53,66 % des suffrages. À 92 ans, l'éternel président s'apprête à débuter un 8e mandat après 43 ans à la tête du pays. En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, 83 ans, a été réélu pour la 4e fois depuis 2011 : ses principaux opposants, l'ancien président Laurent Gbagbo et l'homme d'affaires Tidjane Thiam, avaient vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel. Ousmane Ndiaye, journaliste et auteur de “L'Afrique contre la démocratie : mythes, déni et péril”, analyse ces résultats. Licenciements chez Amazon : l'IA va-t-elle détruire nos emplois ? C'est l'un de ses plus gros coups de rabot depuis sa création. Mardi, Amazon a annoncé la suppression de 14 000 postes qui devraient concerner des employés de bureau. La première étape seulement, selon différentes agences de presse, d'un plan de licenciement de 30 000 personnes. Cette annonce vient concrétiser la volonté de son patron Andy Jassy de réduire les coûts du groupe américain alors qu'il investit dans l'intelligence artificielle. Ces réductions doivent toucher “davantage la bureaucratie”, a déclaré Beth Galetti, vice-présidente chargée des ressources humaines et de la technologie. Une annonce qui questionne la menace que fait peser l'IA sur nos emplois. On en débat avec Yahya Fallah, entrepreneur, président de la commission IA de la CPME, Céline Antonin, économiste à l'OFCE, professeure affiliée à Sciences Po et Mathieu Slama, essayiste et journaliste politique. Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à la première rencontre depuis six ans entre Donald Trump et Xi Jinping en Corée du Sud, en marge du sommet de l'APEC. Théophile Cossa nous explique le fonctionnement des ouragans alors que l'ouragan Melissa a sévi dans les Caraïbes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 octobre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

Revue de presse internationale
À la Une: la guerre sans fin au Soudan

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 4:07


Au moins 150 000 morts, 12 millions de réfugiés et 25 millions de personnes en proie à la famine… C'est le triste bilan après près de trois ans de conflit meurtrier entre l'armée soudanaise, héritière de l'ancien régime, avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhan et les FSR, les Forces de soutien rapide, une unité paramilitaire dissidente dirigée par le général Hemedti. Avantage à ces derniers : dimanche, constate Libération à Paris, après 18 mois de siège, « la ville d'El-Fasher est tombée aux mains des Forces de soutien rapide, laissant présager de nouveaux massacres ethniques. Les paramilitaires contrôlent désormais la quasi-totalité de la région du Darfour ». Et le journal de s'interroger : « est-ce un tournant dans la guerre civile soudanaise ? » Oui, répond Alan Boswell, de l'International Crisis Group : « la chute d'El-Fasher est "le moment que beaucoup redoutaient, celui de la partition claire du Soudan. Le pays est désormais de facto divisé. Et plus la guerre durera, plus cette division deviendra concrète et sera difficile à inverser" ». Et « que fait la communauté internationale ? », s'interroge encore Libération. Réponse : « à peu près rien. En juin 2024, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la résolution 2736 exigeant "que les FSR mettent fin au siège d'El-Fasher", demandant "l'arrêt immédiat des combats" et "que les parties au conflit autorisent et facilitent l'acheminement rapide, sûr, durable et sans entrave de l'aide humanitaire destinée aux civils qui en ont besoin". Aucune de ces "exigences" onusienne n'a été respectée. Après un an de siège, l'état de famine a été déclaré à Zamzam puis à El-Fasher même. Les bombardements et les assauts des FSR n'ont jamais cessé ». Deux prédateurs… Pour Le Temps à Genève, « le Soudan est (donc) plus que jamais divisé entre deux prédateurs ». Deux généraux, « deux anciens complices qui se battent entre eux, commente le chercheur Marc Lavergne, interrogé par le journal. Ce n'est pas une guerre civile, affirme-t-il. Car les Soudanais ne se détestent pas, ils subissent cette guerre. Il reste une conscience nationale et, malgré l'exil de millions d'habitants, le mouvement démocratique subsiste dans ce pays qui avait vu naître les premiers partis politiques en Afrique pendant la colonisation britannique ». Il n'empêche : le pays est plus que jamais coupé en deux, constate encore Marc Lavergne : « l'armée soudanaise aura de la peine à reprendre le contrôle du Darfour. Les FSR, quant à eux, pourront difficilement reprendre pied dans la capitale ». Pourtant, déplore-t-il, « une nouvelle partition n'est pas la solution. Il n'y a qu'à voir le destin du Soudan du Sud, lui aussi déchiré par les combats et les ambitions personnelles ». Du matériel militaire britannique Toujours à propos de ce conflit, cette révélation du Guardian à Londres : « du matériel militaire britannique a été retrouvé sur des champs de bataille au Soudan, du matériel utilisé par les FSR, groupe paramilitaire accusé de génocide », pointe le journal qui s'appuie sur « des documents consultés par le Conseil de sécurité de l'ONU ». Il s'agit, précise le Guardian de « de systèmes de cibles pour armes légères et de moteurs de fabrication britannique pour véhicules blindés de transport de troupes ». Ces matériels « auraient transité par les Émirats arabes unis, accusés à plusieurs reprises de fournir des armes aux paramilitaires ». Commentaire du journal : ces fournitures de matériels militaires « posent questions concernant le gouvernement britannique et son rôle potentiel dans l'alimentation du conflit ». « Ces vieillards qui s'accrochent au pouvoir… » Enfin, on reste en Afrique avec cet éditorial du Washington Post sur ces « dirigeants africains vieillissants qui s'accrochent au pouvoir sur un continent jeune : l'Afrique a un problème encore pire que les États-Unis, pointe le journal, avec des politiciens vieillissants qui ne veulent pas lâcher prise ». On aura compris le sous-entendu… Le Post cible le Camerounais Paul Biya qui vient de se faire réélire pour un 8e mandat. « Le qualifier de "vainqueur" est une affirmation généreuse, relève le journal, car l'élection a très probablement été truquée. (…) L'Afrique reste dominée par des vieillards, déconnectés depuis longtemps des préoccupations populaires, déplore le Washington Post. Déjà chef d'État le plus âgé du monde, Biya aura presque 100 ans s'il termine son huitième mandat. Le président du Togo a 86 ans, celui du Malawi 85 et celui de la Côte d'Ivoire 83. Cette gérontocratie crée un climat explosif, conclut le quotidien américain, qui ne peut qu'entrainer de futurs conflits ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

Appels sur l'actualité
[1] Cameroun : vos réactions après la victoire de Paul Biya à la présidentielle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 19:30


Le président sortant Paul Biya a été déclaré vainqueur du scrutin par le Conseil constitutionnel avec 53,66% des suffrages, devant Issa Tchiroma Bakary, 35,19%, qui a déclaré ne pas reconnaître ces résultats. Que vous inspirent ces résultats ? Avec Amélie Tulet, journaliste au service Afrique de RFI.

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#15 Rose issue d'un milieu catholique se sépare de son mari...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 42:42


Rose, 41 ans et mère de 3 enfants, s'est conformée aux attentes de son milieu très catholique et bourgeois jusqu'à ce qu'elle fasse voler en éclats le couple qu'elle formait depuis 20 ans, pour s'affranchir de l'influence de ses parents bien plus que de son mari...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La France bouge - Elisabeth Assayag
La Church Tech s'envole, même en France !

La France bouge - Elisabeth Assayag

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 47:25


Invités : - Romain Delenda, Fondateur de Rosario - Armelle Pecqueriaux, 40 ans, Fondatrice et CEO de Catho Rétro - Guiral Ferrieu, cofondateur de Heavn - Marie Georges, Directrice exécutive Conseil en développement durable France & Benelux d'Accenture - Noémie Suzanne, Créatrice de contenus chrétiens sur les réseaux sociaux Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

ONU Info

Au menu de l'actualité :Un traité historique contre la cybercriminalité signé au VietnamLe chef de l'ONU exhorte le Conseil de sécurité à se réformerEn RCA, l'ONU soutient l'autonomisation politique des femmes Présentation : Michelle Ghazaryan

Le débat
Quels grands défis attendent Alassane Ouattara ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 39:45


Le Président ivoirien a été réélu lundi pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, avec 89,77 % des voix, selon des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante qui doivent encore être confirmés par le Conseil constitutionnel.

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#14 Benjamin se dispute avec sa copine après 3 années merveilleuses...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 49:53


Benjamin, 32 ans, a vécu trois années magnifiques avec sa copine mais depuis quelques temps, les choses ont basculé: leur lune de miel est terminée. Ils se disputent de plus en plus souvent et fortement au point d'envisager la séparation...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Parlez-moi d'Histoire
1945 : de Gaulle obtient, pour la France, un statut de « Grand » à l'ONU

Parlez-moi d'Histoire

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 26:53


Pour ce numéro de «Parlez-moi d'histoire», Guillaume Perrault reçoit Arnaud Teyssier, historien, président du Conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, auteur de «Charles de Gaulle, L'angoisse et la grandeur» (Perrin), ainsi que l'historienne Jenny Raflik, auteur de «La guerre froide» (Cerf).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Marie Jégo - Trump hausse le ton, Poutine sort les missiles

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 11:34


C dans l'air l'invitée du 23 octobre 2025 avec Marie Jégo, journaliste au quotidien Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Hier, les Etats-Unis ont décidé de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, le groupe d'Etat Rosneft et la compagnie privée Lukoil, qui représentent près de la moitié des exportations de pétrole russe. " A chaque fois que je parle à Vladimir, nous avons de bonnes conversations, a souligné Donald Trump mercredi, et puis elles ne débouchent sur rien." De quoi pousser l'administration américaine à prendre "des sanctions énormes" comme les qualifie le président américain. C'est d'ailleurs une première depuis son arrivée au pouvoir. "J'ai juste senti qu'il était temps" a-t-il précisé, espérant que cela affectera suffisamment l'économie russe pour forcer Vladimir Poutine à "devenir raisonnable". Les sanctions américaines impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis, ainsi qu'une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux compagnies pétrolières russes. Volodymyr Zelenzky a salué le "message fort" envoyé par Washington. Il peut également se réjouir du vote par l'Union européenne d'un 19e train de sanctions visant à interdire les importations de gaz naturel liquéfié russe à partir de 2027 et de nouveaux navires de sa flotte fantôme.L'impact sur les cours du pétrole ne s'est pas fait attendre : ils ont bondi de 5% ce matin. Côté Moscou, Dimitri Medvedev, ancien président russe, vice-président du Conseil de Sécurité, est allé jusqu'à dire sur Telegram que "les décisions prises constituent un acte de guerre contre la Russie", ajoutant que "Trump s'est complètement aligné sur l'Europe folle". Quant à Vladimir Poutine il a supervisé hier un exercice des forces nucléaires stratégiques, impliquant des tirs de missiles balistiques et de croisière. Une posture de chef de guerre qui n'augure pas d'un futur accord de paix. Marie Jégo reviendra sur la décision américaine de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, et ses conséquences. Son dernier article « Privé de sommet avec Donald Trump à Budapest, Vladimir Poutine a repris sa posture de chef de guerre » est disponible sur le site internet du Monde.

TDActu NFL Podcast
Roulez Jeunesse - Travis Hunter au conseil de classe

TDActu NFL Podcast

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 27:27


Quel impact a Travis Hunter (Jacksonville) en NFL ? Le joueur vaut-il l'investissement et que doit-il améliorer ? Le conseil de classe mené par Cyprien Delmas et Jean-Michel Bougeard distribue des bons points mais aussi des avertissements. Les deux professeurs étudient également les cas des élèves Rome Odunze (Chicago) et du edge universitaire David Bailey (Texas Tech). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Madagascar: pour l'essayiste Serge Zafimahova, «les militaires ne risquent pas de confisquer le pouvoir»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 12:57


À Madagascar, il reste beaucoup de questions après la chute, il y a dix jours, du président Andry Rajoelina et l'arrivée au pouvoir des militaires. Combien de temps va durer la transition ? Les militaires vont-ils s'incruster à la tête de l'État et confisquer ainsi la victoire politique des jeunes manifestants de Génération Z ? L'essayiste politique Serge Zafimahova, qui préside également la Chambre de commerce Chine-Madagascar, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. En ligne d'Antananarivo, il s'exprime aussi sur le nouveau Premier ministre, qui suscite beaucoup de débats dans le pays. RFI : Serge Zafimahova, beaucoup de jeunes de la Gen Z se demandent s'ils ne vont pas se faire confisquer leur victoire par les militaires. Est-ce que leurs craintes vous paraissent fondées ou pas ? Serge Zafimahova : le problème qui se passe actuellement, c'est l'absence d'expérience politique des militaires qui ont pris le pouvoir. Et en fait, ils ne connaissent pas du tout le personnel politique et les oligarques de l'ancien régime. Donc, ils se font un peu dépasser, déborder de ce côté-là. Or, on est face à une Assemblée nationale corrompue qu'on aurait dû abroger dès le départ. Alors, sur la durée de la transition et sur la date des prochaines élections, le nouvel homme fort du pays, le colonel Mickael Andrinirina, n'est pas très clair. Est-ce que vous avez des précisions ? En fait, le plus important pour la communauté internationale, si on prend par exemple la Sadec, que j'ai rencontrée longuement, c'est qu'il y ait un calendrier clair qui justifie que les élections présidentielles ne seront que dans 22 mois. Pourquoi 22 mois ? Cela s'explique pour des raisons simples. Il y a une refonte totale de la liste électorale. Ensuite, il faut savoir qu'un quart de la population malgache n'a pas d'état civil. Donc à 18 ans, ils n'ont pas de carte d'identité nationale. Il y a ensuite la sécurisation des élections au niveau de la Haute Cour constitutionnelle et au niveau de la Cour électorale nationale indépendante. De toute façon, l'Union européenne ne peut pas se contredire. Dans son rapport électoral en 2018, l'Union européenne a demandé à ce que la Haute Cour constitutionnelle soit dissoute. Que la Cour électorale nationale indépendante (Céni) soit dissoute, que des nouveaux textes régissent les élections. Donc tout ça nécessite une période sérieuse, je dirais, pour qu'on puisse remettre tout ça à l'ordre. Tout ce processus devrait être fait en 22 mois. C'est pour ça qu'on parle d'une transition de 24 mois. Sous le couvert du FFKM, le Conseil chrétien des églises à Madagascar. Donc, cette transition de deux ans ne vous paraît pas scandaleuse ? Non, la transition de deux ans n'est pas scandaleuse dans le sens où là, on est déjà dans une procédure, je dirais, accélérée, mais crédible tout de même. L'autre point aussi, en fin de compte, vous avez parlé au tout début de la peur des jeunes que leur révolution soit confisquée. Aujourd'hui, la personne qui a été proposée comme Premier ministre est un proche de l'ancien régime. Donc, c'est un proche d'un grand opérateur économique qui se trouve être le bailleur de l'ancien régime. Donc le fossoyeur de Madagascar. Et c'est tout ça, en fin de compte, qui pose problème aujourd'hui au niveau de la jeunesse. Il y a déjà eu au moins deux coups d'État militaires dans le passé à Madagascar en 1972 et en 2009. Est-ce qu'il n'y a pas le risque que, cette année 2025, les militaires s'installent au pouvoir pour de nombreuses années ? Je ne crois pas parce que, au vu de ce qui s'est passé, je pense que les militaires vont transmettre à un vrai Premier ministre les pleins pouvoirs pour pouvoir mener cette mission. Comme je l'ai dit, la balise, c'est le Conseil des églises chrétiennes à Madagascar, le FFKM. Donc, je ne pense pas que les militaires risquent de confisquer le pouvoir. Et de toute façon, ils ont aussi compris que la population malgache ne va pas se laisser faire. Et ils ont compris qu'il y a quand même un rapport de force qui a été instauré au niveau de la population. Il faut savoir que le problème malgache, c'est la confiscation par l'élite de toutes les sorties de crise. Donc cette fois-ci, on va vraiment partir de la base sociale pour écouter la population, pour qu'on puisse construire ensemble de manière inclusive une loi fondamentale qui tient compte de la réalité socio-économique de Madagascar. De toute façon, on va aller vers une décentralisation forte. Alors, vous l'avez dit, le nouveau Premier ministre est un ami du milliardaire Mame Ravatomanga, qui a fui à l'île Maurice dans la nuit du 11 au 12 octobre. Et aujourd'hui, les nouvelles autorités malgaches ont lancé contre cet homme d'affaires un mandat d'arrêt international avec une notice rouge d'Interpol. Est-ce que le Premier ministre ne risque pas de faire barrage à cette procédure ? Le Premier ministre n'a pas le poids de faire barrage sur cette procédure. De toute façon, au niveau même des militaires, il y a une contestation là-dessus. Je pense que le plus sage pour les dirigeants actuels militaires, c'est de revenir sur leur décision et de mettre en place un Premier ministre accepté par toutes les parties, surtout par ceux qui ont exigé le changement. Donc, je crois qu'on va s'acheminer vers un vrai Premier ministre, cette fois-ci, avec tous les moyens nécessaires pour mettre Madagascar sur les rails, je dirais de l'assainissement et la fin, je dirais, d'un régime oligarchique qui a été mis en place par l'ancien régime. Je crois que c'est en train de se faire. Et sinon, il va y avoir une reprise des manifestations. À lire aussiMadagascar: comment va se dérouler la période de transition

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Qu'est-ce que le shadow banking ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 2:25


Le shadow banking, ou « système bancaire parallèle », désigne l'ensemble des institutions financières qui effectuent des activités de type bancaire — prêt, emprunt, gestion de liquidités — sans être des banques à proprement parler. Autrement dit, ce sont des acteurs qui font circuler l'argent en dehors du contrôle direct des autorités bancaires classiques et sans bénéficier des mêmes garanties, comme la protection des dépôts.Le terme, popularisé après la crise financière de 2008, fait référence à un vaste réseau composé de fonds d'investissement, sociétés de crédit, assureurs, fonds spéculatifs (hedge funds) ou encore plateformes de prêt entre particuliers (peer-to-peer lending). Tous participent au financement de l'économie, mais échappent en grande partie aux réglementations bancaires traditionnelles. Leur rôle est considérable : selon le Conseil de stabilité financière (FSB), le shadow banking représente aujourd'hui plus de 200 000 milliards de dollars d'actifs, soit près de la moitié du système financier mondial.Leur principal avantage réside dans la flexibilité. Ces entités peuvent prêter rapidement, contourner certaines contraintes réglementaires et offrir des rendements plus élevés. Elles jouent un rôle clé pour des entreprises ou ménages que les banques traditionnelles jugent trop risqués. Par exemple, un fonds de titrisation peut transformer un ensemble de crédits immobiliers en produits financiers négociables. De même, des plateformes de prêt en ligne mettent directement en relation des particuliers prêteurs et emprunteurs, sans passer par une banque.Mais cette liberté a un revers. En dehors des radars du régulateur, le shadow banking peut accroître les risques systémiques. C'est précisément ce circuit parallèle de financement qui avait alimenté la bulle immobilière américaine avant 2008 : des acteurs non bancaires prêtaient massivement via des produits complexes et opaques, sans disposer de réserves suffisantes pour encaisser les pertes. Quand la bulle a éclaté, la contagion a été mondiale.Depuis, les autorités financières tentent d'encadrer ce secteur sans étouffer son rôle d'innovation et de financement alternatif. L'enjeu est délicat : il s'agit d'éviter une nouvelle crise de liquidité tout en maintenant la circulation des capitaux nécessaires à l'économie réelle.En résumé, le shadow banking est une zone grise du système financier, à la fois indispensable et dangereuse : il fournit du crédit là où les banques reculent, mais au prix d'une transparence moindre et de risques potentiellement explosifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tennis Legend Podcast
Maxime Fauviau : Mon papa droguait nos adversaires à ma soeur et moi, jusqu'au drame.

Tennis Legend Podcast

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 50:53


C dans l'air
Louvre: "Les dispositifs de sécurité ont fonctionné." Vraiment? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 67:21


C dans l'air du 23 octobre 2025 : Quatre jours après le spectaculaire cambriolage du Louvre, l'enquête se poursuit et une nouvelle vidéo, filmée par un témoin, est apparue sur les réseaux sociaux. Deux hommes y sont filmés en train de descendre calmement par un monte-charge de la galerie Apollon, tentant de mettre le feu à l'engin — en vain — avant de s'enfuir en scooter. Les malfaiteurs, au nombre de quatre, auraient laissé dans leur fuite deux disqueuses, un chalumeau, de l'essence, des gants, un talkie-walkie, une couverture, ainsi que la couronne de l'impératrice Eugénie et un gilet jaune, selon des sources policières. Un casque aurait également été retrouvé sur place.Auditionnée au Sénat mercredi, Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre depuis 2021, a reconnu des failles dans la sûreté du musée : notamment un manque de caméras sur les façades de l'établissement. « J'assume totalement que nous avons une faiblesse dans la protection périmétrique du Louvre », a-t-elle affirmé. « Nous n'avons pas repéré suffisamment à l'avance l'arrivée des voleurs », a-t-elle concédé. « Les faiblesses de notre protection périmétrique sont connues et identifiées », a indiqué Laurence des Cars, assurant que le futur plan de sécurité permettrait de couvrir « l'ensemble des façades ».La ministre de la Culture, de son côté, a dénoncé les fausses informations circulant à ce sujet :Le dispositif de sécurité « a fonctionné ». « Les systèmes d'alarme ont été déclenchés à chaque effraction, et dès l'intrusion dans la salle, de la fenêtre aux vitrines ! Aucun système n'a été défaillant », a expliqué Rachida Dati. Pourtant, a-t-elle ajouté, « non », tout n'a pas été parfait et « oui », des choses sont à améliorer. Emmanuel Macron a demandé mercredi, en Conseil des ministres, une « accélération » des « mesures de sécurisation » du Louvre. Le président de la République attend sur son bureau une liste de propositions « pour la semaine prochaine », alors que les critiques se multiplient.Ainsi, l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti (2012-2014) estime qu'« il y a aujourd'hui un défaut majeur dans le pilotage du ministère de la Culture (...). On a fait des choix de prestige, de communication souvent tape-à-l'œil, au détriment de l'entretien de base du musée (…) L'argent n'a pas été mis au bon endroit. Par exemple, depuis 2014, il y a eu une diminution de 14 % des personnels d'accueil et de surveillance du musée », a-t-elle expliqué mercredi sur le plateau de C dans l'air.Un rapport de la Cour des comptes pointe un retard « persistant » et « considérable » dans la mise en conformité des équipements de sécurité dans l'enceinte du Louvre. Il révèle notamment que 60 % des salles de l'aile Sully et 75 % de celles de l'aile Richelieu ne sont pas équipées de vidéosurveillance.Mais au-delà du Louvre, ce sont les débats autour de la sécurité des musées en France qui sont relancés. Nos journalistes sont allés à la rencontre de la directrice du musée du Hiéron, à Paray-le-Monial. Le 21 novembre 2024, ce musée d'art a été victime d'un braquage à main armée. Après avoir tiré des coups de feu, quatre individus, casqués, encagoulés et gantés, avaient fait main basse sur de précieux objets comportant de l'or, de l'ivoire et des pierres précieuses. Une partie seulement du butin a été retrouvée dans un sac, au fond de la rivière Arroux, en plein centre-ville de Gueugnon. Douze hommes ont été mis en examen jusqu'à présent dans cette affaire.LES EXPERTS :- Laurent Valdiguié - Journaliste d'investigation à Marianne- Christophe Barbier - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction Franc-Tireur - Didier Rykner - Directeur-fondateur, la Tribune de l'art- Caroline Pigozzi - Journaliste et écrivain- Anne-Elisabeth Moutet (en duplex) - Editorialiste au Daily Telegraph

C dans l'air
Aurélie Filippetti - Vol de bijoux au Louvre: "Nous avons été mis en échec"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 10:35


C dans l'air l'invitée du 22 octobre 2025 avec Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture et directrice des affaires culturelles de Paris.Cet après-midi à 16h30, la commission des affaires culturelles du Sénat auditionne la présidente-directrice du musée du Louvre, dont huit joyaux ont été dérobés dimanche matin lors d'un cambriolage spectaculaire. Le préjudice est estimé à 88 millions d'euros selon l'établissement, qui a rouvert ses portes ce matin, exception faite de la galerie Apollon où a eu lieu le vol. Alors qu'un pré-rapport de la Cour des comptes, dont la version complète doit être publiée début novembre, pointe des retards "considérables" et "persistants" dans la mise aux normes des installations techniques du musée le plus visité au monde, Emmanuel Macron a demandé ce mercredi en Conseil des ministres une "accélération" des "mesures de sécurisation" du Louvre. Quant au ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, il a assuré ce matin sur CNews et Europe 1 que l'enquête "progresse" et avoir "toute confiance, ça c'est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs". Reste la question de la responsabilité. Le Figaro a affirmé mardi que Laurence des Cars avait présenté sa démission après le vol, mais que cela lui avait été refusé et qu'elle avait reçu le soutien d'Emmanuel Macron. Rachida Dati, la ministre de la Culture, assure de son côté que "les dispositifs de sécurité ont fonctionné" et qu'"ils n'ont pas été défaillants".Une commission d'enquête sur la protection du patrimoine est envisagée par les députés, mais sa création a été reportée.Aurélie Filippetti est ancienne ministre de la Culture et directrice des affaires culturelles de Paris. Elle reviendra sur le cambriolage du Louvre et les questions de sécurité et de responsabilité que ce spectaculaire incident soulève.

Revue de presse Afrique
À la Une: une présidentielle très attendue en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 4:09


« Alors qu'Abidjan vibre au rythme de la campagne, l'arrière-pays bruisse d'amertume, constate Le Point Afrique : entre électeurs désabusés et opposition marginalisée, une colère sourde monte à deux jours maintenant de la présidentielle. » Le Point Afrique qui nous emmène en pays baoulé à 200 kilomètres au nord d'Abidjan : « Son plus éminent représentant n'est autre que Félix Houphouët-Boigny, [qui fut] président de la Côte d'Ivoire 33 ans durant et père de l'indépendance. Son parti longtemps demeuré unique, le PDCI-RDA, jouit depuis toujours d'un ancrage solide au sein des provinces baoulés. Mais, depuis l'invalidation de la candidature du financier Tidjane Thiam par le Conseil constitutionnel, cet électorat ô combien important hésite sur la marche à suivre pour le scrutin du 25 octobre. » Autre opposant écarté : Laurent Gbagbo. « Dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, la frustration des partisans de l'ancien président », titre Jeune Afrique. À Gagnoa, « la ville natale de Laurent Gbagbo, ses proches et les militants de son parti, le PPA-CI, considèrent son absence à la présidentielle du 25 octobre comme une injustice. Certains ont tenté de manifester et ont érigé des barrages, à quelques jours du scrutin ». Laurent Gbagbo dénonce « un coup d'État civil » L'ancien président est sorti de son silence mercredi. Ses propos sont rapportés notamment par le site Ivoire Matin : « “ce qui va se passer le 25 octobre est un coup d'État civil, un braquage électoral“, affirme-t-il. Laurent Gbagbo estime que les conditions d'un vote libre et transparent ne sont pas réunies. Il accuse le pouvoir en place d'écarter volontairement ses adversaires politiques. L'ex-président est aussi revenu sur sa condamnation dans l'affaire du braquage de la BCEAO, prononcée en 2018, alors qu'il était encore détenu à la CPI. Pour lui, cette décision n'était qu'un moyen de l'empêcher de participer à la vie politique : “c'est pour des raisons électoralistes que je suis le seul à ne pas avoir été amnistié“, dénonce-t-il. Laurent Gbagbo a également critiqué l'exclusion de plusieurs figures majeures de l'opposition, notamment Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, et Pascal Affi N'Guessan, président du FPI. » Agitation et… « Cette prise de position intervient dans un climat politique tendu, relève L'Infodrome, autre site d'information ivoirien. Un climat politique marqué par la contestation persistante du quatrième mandat du président Ouattara. Les appels à une élection “inclusive et transparente“ formulés par la société civile et plusieurs organisations internationales n'ont, pour l'heure, pas été suivis d'effets. À moins de trois jours du scrutin, les manifestations anti-quatrième mandat continuent gagner les villes de l'intérieur du pays et ont déjà fait au moins quatre morts, dont un gendarme. Les principaux partis d'opposition, ainsi que plusieurs organisations de la société civile, dénoncent l'interdiction et la répression des manifestations à travers le pays. » Pour sa part, poursuit L'Infodrome, « le gouvernement a maintenu sa mesure d'interdiction des manifestations publiques, évoquant des questions sécuritaires et de risques de trouble à l'ordre public ». … arrestations Mardi 21 octobre, 32 manifestants ont été condamnés à trois ans de prison ferme, précise Afrik.com. « Ce verdict s'ajoute à une série de condamnations similaires, pointe le site panafricain : la semaine précédente, une cinquantaine d'autres personnes avaient écopé de la même peine. Au total, selon le ministère ivoirien de l'Intérieur, plus de 700 individus ont été interpellés ces derniers jours dans tout le pays. (…) Pour les partis d'opposition, cette vague d'arrestations traduit la volonté du pouvoir d'étouffer toute contestation. » « La stabilité plutôt que sur la casse » Enfin, Le Pays à Ouagadougou, note que « si les partisans de Laurent Gbagbo, de Tidjane Thiam et de Guillaume Soro continuent de battre le pavé de la colère, d'autres opposants ont choisi la carte du réalisme et la voie des urnes. » À savoir, Simone Ehivet, ex-épouse Gbagbo, candidate à la présidentielle, et son allié Charles Blé Goudé : « Ils misent sur la stabilité plutôt que sur la casse, affirme le quotidien burkinabé. Même s'ils ne se font guère d'illusions sur le fait que le résultat du scrutin sera largement favorable à Alassane Ouattara, ils estiment sans doute qu'à défaut d'empêcher le train du pouvoir de rouler, il vaut mieux y trouver une place assise. »

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#13 Vanessa ne se remet pas de sa rupture avec un homme marié...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 37:04


Vanessa, 42 ans, séparée depuis peu et mère de deux enfants de 10 et 6 ans, n'arrive pas à se remettre de sa rupture avec l'homme marié avec qui elle a eu une liaison, bien qu'il lui ait toujours dit ne chercher avec elle qu'à combler un manque sexuel…*Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Devoir
L'islam au Québec: entre réalité et préjugés | Entrevue avec Stephen Brown

Le Devoir

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 33:23


Comment la diversité religieuse peut-elle s'exprimer aujourd'hui au Québec? En entrevue, Stephen Brown, p-d.g du Conseil national des musulmans canadiens, discute de sa vision de la laïcité. Un échange pour mieux comprendre les perceptions et les réalités du vivre-ensemble.Cet épisode a été enregistré le 16 octobre 2025.

C dans l'air
Retraites, impôts, santé : avis de tempête - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 64:24


C dans l'air du 22 octobre 2025 : Retraites, impôts, santé : avis de tempêteAlors que les discussions sur le projet de budget 2026 ont débuté lundi en commission des Finances de l'Assemblée nationale et qu'une menace de censure du gouvernement plane, Emmanuel Macron est remonté au front sur la réforme des retraites, expliquant mardi depuis la Slovénie que le Premier ministre « a fait un choix pour apaiser le débat actuel » : celui de proposer le « décalage d'une échéance », celle « des 63 ans au 1er janvier 2027, qu'il a décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies ».« Ce n'est ni l'abrogation, ni la suspension, c'est un décalage », a-t-il souligné, semant le doute sur les intentions du gouvernement.La déclaration a d'ailleurs valu à Sébastien Lecornu une clarification, quelques heures plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement. Interrogé successivement par les présidents de groupe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et Boris Vallaud, pour le Parti socialiste (PS), le Premier ministre a rappelé avoir bien annoncé la « suspension » tant du décalage de l'âge que de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne « serait rien ». Il a également indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi 23 octobre pour ajouter la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale, via une « lettre rectificative ». Une procédure visant à rassurer les socialistes. Car le gouvernement de Sébastien Lecornu ne doit sa survie qu'à la non-censure du Parti socialiste la semaine dernière... mais cela ne durera peut-être pas.Au lendemain du rejet de la taxe Zucman en commission des Finances de l'Assemblée nationale, le premier secrétaire du PS a mis en garde l'exécutif : « Si la copie n'est pas corrigée pour protéger les Français de ce qui est en train de se produire — le choix des milliardaires contre les gens ordinaires — nous serions amenés à avoir un jugement extrêmement sévère », a affirmé Olivier Faure sur RTL. « La censure, elle est possible à tout moment », a-t-il prévenu.Au grand dam de la gauche, la taxe Zucman, sur le patrimoine des ultra-riches, a été rejetée lundi soir. Le camp gouvernemental et le RN ont voté contre. Elle n'est toutefois pas définitivement abandonnée, car, comme toutes les autres mesures examinées cette semaine en commission, elle sera rediscutée à partir de vendredi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, où les députés repartiront de la copie initiale du texte du gouvernement.La bataille budgétaire s'annonce rude, sur la question fiscale mais également sur celle du budget alloué à la Sécurité sociale. Le texte, marqué par une rigueur budgétaire inédite, prévoit un gel des prestations sociales et des retraites, la suspension promise de la réforme des retraites, et 7 milliards d'euros d'économies en santé.Un sujet qui est devenu, au fil des ans, prioritaire pour les Français. Ainsi, 88 % des Français interrogés par l'Ifop pour le baromètre de l'action sociale placent la santé en tête de leurs préoccupations. Éloignement, temps d'attente, offre de soins incomplète… 87 % du territoire est désormais classé en désert médical et 6 millions de Français n'ont pas de médecin traitant.Les maires tentent, à leur niveau, d'y remédier en créant des maisons de santé pour attirer des médecins. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, autrice du livre Le grand détournement co-écrit avec Matthieu Aron est publié aux Allary Editions- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés

Débat du jour
Giorgia Meloni, exemple à suivre pour l'extrême droite européenne?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 29:30


Giorgia Meloni est au pouvoir depuis très exactement trois ans, ce qui représente déjà une performance dans un pays aussi instable, politiquement, que l'Italie. Présidente du Conseil des ministres depuis le 22 octobre 2022, elle est à la tête du 3è exécutif à la durée de vie la plus longue de l'histoire de la République italienne. Elle pourrait même réussir l'exploit de terminer une législature entière de 5 ans, peut-être sans remaniement. Élue «personnalité la plus puissante d'Europe» par le magazine Politico, la dirigeante, à la tête du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, parvient pour le moment à convaincre y compris au-delà des frontières italiennes. Giorgia Meloni est-elle l'exemple à suivre pour l'extrême droite européenne ?

Invité Afrique
Présidentielle ivoirienne: «Nous n'avons pas de doute sur la mobilisation de nos électeurs»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:39


L'élection en Côte d'Ivoire se tient ce samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice, dont le président sortant, Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat. Son parti, le RHDP, espère l'emporter par un « coup KO ». Mais comme tous les autres partis, le RHDP se confronte à une donnée : la question de la mobilisation. Le ministre Amadou Coulibaly, par ailleurs Directeur régional adjoint de campagne du Poro, répond aux questions de Bineta Diagne. RFI : La campagne bat son plein, mais il y a aussi quelques mouvements de protestations sporadiques qu'on a pu voir dans le pays. Comment peut-on garantir que l'élection sera calme et apaisée ce samedi ? Amadou Coulibaly : J'ai lu avec beaucoup d'intérêt le bilan de l'appel à manifester qui a été fait par un des auteurs de cet appel. Mais il y a à peine six localités qui ont été concernées sur les 111 départements et 201 communes que la Côte d'Ivoire compte. Donc, ça reste très marginal et l'ordre est rétabli de façon quasi systématique par les forces de l'ordre qui interviennent de façon conventionnelle. Plutôt que d'interdire, est-ce que ce n'était pas plus simple d'encadrer et de protéger les manifestants, comme le suggère l'ONG Amnesty International ? En toute chose, il faut que force reste à la loi. À partir du moment où c'est une décision qui a été arrêtée par le Conseil constitutionnel, le gouvernement a estimé que les manifestations visant à dénoncer cette décision n'étaient pas autorisées. Jusqu'à aujourd'hui, les principaux partis de l'opposition réclament encore le dialogue. Qu'est-ce qui bloque ? On se pose des questions. L'élection aura lieu le 25. Quel serait le but d'un dialogue au moment où le processus électoral est lancé ? Mais avez-vous pensé à la suite ? Après les élections, comment comptez-vous apaiser les esprits au sein de l'opposition ? Parce que ça crée des frustrations… Les frustrations, vous les connaissez, elles sont venues du fait que certains candidats de l'opposition qui n'étaient pas éligibles ont posé leur candidature. Le Conseil constitutionnel a fait son travail. Je reste persuadé que, pour les élections à venir, avec tous les cadres qui existent dans les différents partis qui ont envie de compétir, tous ceux qui, parmi eux sont éligibles, poseront leur candidature. Le débat ne se posera plus de la même façon. Sur le terrain, quasiment tous les cadres du RHDP insistent pour que les militants aillent voter ce samedi. Est-ce que vous avez un doute aujourd'hui sur la mobilisation des électeurs ? Nous n'avons pas de doute. La loi électorale permet de retirer sa carte d'électeur le jour même de l'élection. Ce que nous faisons au RHDP et c'est de demander aux électeurs de retirer leur carte dès à présent afin de savoir dans quel bureau de vote ils sont affectés, ça rend le vote plus efficace. Mais nous sommes persuadés que, pour ce qui nous concerne en tout cas, nous aurons une bonne mobilisation de nos électeurs. Vous n'avez pas une crainte que les électeurs, en tout cas vos électeurs, se disent que tout est plié d'avance, inutile de se déplacer samedi ? Non du tout, puisque nous avons un challenge. C'est nous qui avons demandé au président Ouattara d'être candidat et c'est à nous de démontrer au président Ouattara que nous voulions vraiment qu'il soit candidat. Et cela passe par le plébiscite que nous devons lui offrir. Un des arguments présentés par le président au moment de l'annonce de sa candidature, c'est de maintenir la stabilité dans le pays. Beaucoup de choses ont été faites sur le plan de la sécurité. Qu'est-ce que vous comptez faire de mieux ou de plus ? Nous allons continuer à intensifier les actions qui vont créer ce sentiment de sécurité, ou plutôt renforcer ce sentiment de sécurité qu'ont les Ivoiriens. La Côte d'Ivoire est entourée de pays qui sont eux-mêmes débordés par les questions de terrorisme. Il n'y a plus forcément de coopération aujourd'hui avec le voisin burkinabè. Comment comptez-vous faire pour rétablir le dialogue et donc aussi la coopération ? Le dialogue, quoi qu'on dise, n'a jamais été formellement rompu. Nos voisins ont toujours des représentations diplomatiques en Côte d'Ivoire. Ça permet de montrer que, au moins de façon diplomatique, le dialogue est maintenu. Maintenant, pour ce qui concerne notre pays, évidemment, nous renforçons la sécurité à nos frontières pour éviter que nous puissions avoir des infiltrations. Mais sans patrouilles mixtes, ça reste quand même un frein dans votre dispositif ? Nous avons eu à mener ensemble beaucoup d'opérations conjointes. C'est vrai que cela rendait plus efficace la sécurisation de nos frontières respectives. Mais aujourd'hui, en attendant que les choses se stabilisent et que nous reprenions donc cette coopération efficiente et efficace en termes de sécurité, nous avons le devoir de protéger le territoire ivoirien. Et c'est ce à quoi le chef de l'État s'attelle. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: quel bilan politique pour Alassane Ouattara?

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre des chiffres au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:22


Qui a remporté l'élection présidentielle du 12 octobre dernier au Cameroun ? Le sortant Paul Biya ou bien l'opposant Issa Tchiroma Bakary ? Les résultats définitifs devraient être connus dimanche ou peut-être même avant. En attendant, chacun donne les siens… En effet, rapporte le site Actu Cameroun, « après la publication des résultats de la Commission nationale de recensement des votes donnant Paul Biya vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 55% des voix, Issa Tchiroma Bakary réplique. L'opposant (…) assure, sur la base de la compilation des résultats de 18 départements représentant 80% de l'électorat, avoir gagné à plus de 54% ». Des Sages inféodés ? Qui a raison ? Qui a tort ? Tous « les yeux sont rivés vers un Conseil constitutionnel qui peine à gagner la confiance », relève Le Journal du Cameroun. Ce mercredi, en effet, la Haute cour va entrer en action. « Le sage Clément Atangana et les dix membres du conseil examineront la dizaine de requêtes introduites au lendemain de la clôture du vote, par des candidats ou des partis politiques. Lesquels requièrent entre autres l'annulation totale du scrutin en raison de multiples irrégularités qualifiées de graves ». Ce sera ensuite « l'étape de la proclamation des résultats du scrutin ». Toutefois, relève Le Journal du Cameroun, « depuis son entrée en matière en février 2018, la juridiction électorale a marqué l'opinion en prenant des décisions pour la plupart défavorables à l'opposition ». Et pour cause, les onze juges du Conseil sont issus « des sphères judiciaires, politiques ou universitaires qui ont, pour la plupart, un lien historique parfois étroit avec le RDPC », le parti au pouvoir. « Cependant, pointe encore le site camerounais, le Conseil constitutionnel reste incontournable, bien malgré tout. Depuis quelques jours, de nombreux appels vont en direction de cette instance, seule compétente, pour qu'elle dise la vérité telle que sortie des urnes ». Petits arrangements ? En attendant, des tractations ont eu lieu en coulisses… C'est ce que dévoile Jeune Afrique. Jeune Afrique qui croit savoir que « de discrètes négociations ont été entamées entre l'ancien ministre et le chef de l'État sortant, via des intermédiaires. C'est notamment par l'entremise du gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi'i, que le président Biya a approché Tchiroma Bakary avec une proposition audacieuse : un poste de Premier ministre. La rencontre a eu lieu à Garoua, au domicile de l'ancien ministre, en fin de semaine dernière. En échange de la primature et de la promotion de certains de ses proches dans le gouvernement et l'administration, l'opposant devait accepter de freiner sa contestation électorale. Les émissaires du pouvoir, affirme encore Jeune Afrique, auraient mis dans la balance, en échange d'une reconnaissance par l'opposant de la victoire de son adversaire, une réforme expresse du code électoral, laquelle interviendrait avant les prochaines législatives, prévues en 2026. La proposition a été appuyée par plusieurs diplomates étrangers, favorables à ce que Tchiroma Bakary saisisse cette main tendue et favorise une sortie de la crise électorale qui s'annonce ». Un « plan d'action » ? Toutefois, l'intéressé aurait refusé. « Selon les mots d'un de ses lieutenants, contacté par Jeune Afrique, Tchiroma Bakary considère cette proposition comme une tentative de “neutralisation politique“ de la part de Paul Biya. “Tout ce qu'Issa Tchiroma Bakary exige, c'est la reconnaissance de la vérité des urnes“, affirme encore ce lieutenant ». Bref, « sur le terrain, la tension reste palpable », pointe Jeune Afrique qui affirme que « le camp Tchiroma Bakary prépare un plan d'actions pour “défendre la victoire populaire“ dès la publication du verdict final par le Conseil constitutionnel, qui doit intervenir au plus tard dimanche. Des manifestations de grande ampleur pourraient être déclenchées, malgré l'interdiction de tout rassemblement public par les autorités locales ». Une vraie-fausse rupture ? WakatSéra au Burkina Faso résume la situation avec cette formule : « deux vainqueurs en attendant le Conseil constitutionnel ! » WakatSéra qui émet des doutes sur la véracité de l'opposant. Le site ouagalais rappelle en effet que « Tchiroma Bakary qui se présente aujourd'hui comme adversaire du président Biya, a été, pendant longtemps, son ministre des Transports, ensuite de la Communication et enfin, de l'Emploi et de la formation professionnelle. Sa route ne s'est séparée d'avec celui du pouvoir que quelques mois avant la présidentielle, en juin dernier. Toute chose conclut WakatSéra, qui n'a pas manqué de susciter bien des interrogations et des doutes autour de cette rupture inattendue ! »

Débat du jour
Giorgia Meloni, exemple à suivre pour l'extrême droite européenne?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 29:30


Giorgia Meloni est au pouvoir depuis très exactement trois ans, ce qui représente déjà une performance dans un pays aussi instable, politiquement, que l'Italie. Présidente du Conseil des ministres depuis le 22 octobre 2022, elle est à la tête du 3è exécutif à la durée de vie la plus longue de l'histoire de la République italienne. Elle pourrait même réussir l'exploit de terminer une législature entière de 5 ans, peut-être sans remaniement. Élue «personnalité la plus puissante d'Europe» par le magazine Politico, la dirigeante, à la tête du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, parvient pour le moment à convaincre y compris au-delà des frontières italiennes. Giorgia Meloni est-elle l'exemple à suivre pour l'extrême droite européenne ?

Le journal - Europe 1
Le journal de 7h30 du 22/10/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 6:59


Dans cette édition :Nicolas Sarkozy a passé sa première journée et nuit en détention à la prison de la Santé, suite à l'exécution provisoire de sa peine, malgré l'appel interjeté par ses avocats.Le débat sur la réforme des retraites se poursuit, avec des déclarations contradictoires du président Macron et du Premier ministre Borne, qui a annoncé la présentation d'une lettre rectificative en Conseil des ministres.Quatre cambrioleurs sont toujours recherchés après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne au Louvre, pour un butin estimé à 88 millions d'euros, la directrice du musée Laurence Descartes étant critiquée pour sa gestion.Des Français s'interrogent sur une justice qu'ils jugent politisée et partiale, notamment envers Nicolas Sarkozy, tandis que d'autres dénoncent un deux poids deux mesures dans le traitement des affaires.Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a demandé au ministre de l'Intérieur Laurent Nunez de communiquer le nombre d'immigrés clandestins présents en France, un chiffre qui fait débat.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Le gouvernement sécurise la suspension de la réforme des retraites

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 19:56


durée : 00:19:56 - Journal de 18h - Une lettre rectificative a été envoyée au Conseil d'État pour l'incorporer au projet de loi de finances de la Sécurité sociale. Une précision faite par Sébastien Lecornu aux députés au moment même où Emmanuel Macron contestait le terme de "suspension" depuis la Slovénie.

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#12 Olivier a découvert l'infidélité de sa femme...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 38:24


Olivier, 40 ans et père de deux enfants, a découvert l'infidélité de sa femme, il y a un an. Envahi par ses émotions d'humiliation et de trahison, il se sent seul à tout faire pour sauver leur couple et ne sait plus comment naviguer dans cette tempête…*Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Sahel: «Le Maroc s'est imposé comme étant le pays prêt à faire la médiation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 11:12


Le 2 décembre prochain, le Maroc organisera une grande conférence anti-terroriste, avec notamment les trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. C'est ce qu'annonce le site Africa Intelligence et ce que confirme ce matin Abdelmalek Alaoui, qui préside l'Institut marocain d'intelligence stratégique, basé à Rabat. Il y a deux ans, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Et depuis 2023, le Maroc fait médiation entre les trois pays de l'AES et plusieurs pays européens, dont la France. Pourquoi cette stratégie ? En ligne de Rabat, Abdelmalek Alaoui répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a deux ans, en novembre 2023, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Deux ans après, est-ce que ce projet avance ? Abdelmalek Alaoui : Le projet avance et il est structuré autour du port qui va être dans la région. Et il procède du triptyque sécurité, développement et intégration régionale. Il y a évidemment quelques retards sur toutes les dimensions route, parce qu'il y a des dimensions sécuritaires qui sont extrêmement importantes, mais c'est un projet qui est concret et qui est en train d'avancer. Alors, vous parlez des problèmes sécuritaires, concrètement, pour aller de Bamako, par exemple, au port de Dakhla ou au port de Laâyoune, il faut passer par la Mauritanie. Est-ce que ce pays est d'accord pour laisser transiter des camions ? Alors, au cours des deux dernières années, il y a eu beaucoup de discussions avec la Mauritanie sur les points de passage, sur la sécurisation de ces points de passage. Il y a eu des goulots d'étranglement, mais la situation à date est beaucoup plus fluide. Et puis Nouakchott et Rabat, au vu des derniers développements géopolitiques dans la région, sont alignés pour faire avancer ce projet. Et puis pour aller de Bamako aux ports de l'océan Atlantique comme Dakhla et Laâyoune, il faut aussi passer par le territoire disputé du Sahara occidental. Est-ce que les camions qui vont circuler dans cette zone ne vont pas être exposés à d'éventuelles représailles de la part du Front Polisario ? Alors la question de la sécurisation des routes lorsque l'on passe par le « no man's land » qui est cette zone sous contrôle de l'ONU, c'est une question qui est au cœur de la nouvelle approche sécuritaire du Maroc. Et le Maroc, au cours des dernières années, a montré qu'il était en capacité de pouvoir sécuriser ces routes. Lorsqu'il y a eu la résurgence d'actions violentes de la part du Front Polisario, à chaque fois, elles ont subi la condamnation des instances multilatérales et notamment des Nations unies. Mais le Maroc est confiant sur sa capacité à pouvoir projeter à la fois sécurité et fluidité dans toutes les zones qui permettent l'accès au port de Dakhla. Et concrètement, d'ici combien de temps pensez-vous que cette route pourra s'ouvrir entre Dakhla et Bamako par exemple ? Les dernières estimations, les plus sérieuses chiffrées d'économistes qui datent de l'an dernier, font état d'un investissement qui n'est pas loin du milliard de dollars afin de pouvoir sécuriser ces routes. Et il y a évidemment des retards qui sont inhérents, comme je vous l'ai dit, à la situation sécuritaire. L'horizon qui paraît le plus vraisemblable serait autour de 2027-2028, pour avoir une ceinture qui fonctionne à peu près. Alors, en décembre dernier, quatre agents de la DGSE française qui étaient détenus au Burkina Faso ont été libérés grâce à une médiation marocaine. Depuis le 14 août dernier, un agent de l'ambassade de France à Bamako, Yann Vezilier, est en prison. Est-ce que le Maroc peut trouver une solution à ce problème au Mali ? Je ne peux ici que vous rappeler la doctrine marocaine qui est celle d'agir d'abord et de parler ensuite. Le Maroc s'est imposé comme étant le pays qui était prêt à faire la médiation avec les différents pays de l'AES, là où les contacts sont rompus avec la France, mais également avec d'autres pays européens. Ça a été le choix du Maroc de garder ce fil du dialogue toujours vivant. Donc, on ne peut que supposer que le Maroc jouera son rôle s'il est sollicité. Et vous dites en effet que le Maroc est un médiateur très discret. Est-ce qu'il fait médiation aussi entre le pouvoir militaire aujourd'hui à Bamako et les groupes armés du nord du Mali ? Alors, sur la question du renseignement, le Maroc est organisé en deux pôles, un pour le renseignement intérieur qui est la DGST et le BCIJ, qui est le FBI marocain, et un avec la Direction générale des études et documentation qui, elle, organise la projection extérieure du Maroc, un peu à l'image de la DGSE. Cette DGED a, au cours de ces dernières années, été extrêmement présente à chaque fois qu'il y avait des discussions qui pouvaient être enclenchées entre des groupes extrémistes et les autorités. Mais moi, je ne suis pas dans le secret de ces institutions. On suppose qu'elle travaille encore une fois dans la discrétion. Il y a aussi des prisonniers maliens et des prisonniers russes aux mains des rebelles touaregs du FLA, Le Front de libération de l'Azawad. Que fait le Maroc de ce point de vue ? Comme vous le savez, cette zone où il y a les rebelles touaregs est une zone où il y a beaucoup d'influences. Il y a aussi une influence algérienne. Quant au Maroc, je ne peux pas vous dire avec précision ce qu'il fait sur place. Mais est-ce que le Maroc peut faciliter la libération des deux prisonniers russes aux mains du Front de Libération de l'Azawad ? Alors ce que je peux constater, c'est que le Maroc veut travailler avec tous les membres permanents du Conseil de sécurité. C'est le cas avec la Russie, puisqu'il vient d'y avoir à Moscou une rencontre bilatérale entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe Sergueï Lavrov, qui portait sur la coopération globale entre le Maroc et la Russie, et elle avait évidemment comme point la future résolution sur le Sahara occidental qui est attendue à la fin du mois. Je ne saurais vous dire s'ils se sont entretenus de la situation dans le Sahel ou au Mali.

Les journaux de France Culture
Le gouvernement sécurise la suspension de la réforme des retraites

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 19:56


durée : 00:19:56 - Journal de 18h - Une lettre rectificative a été envoyée au Conseil d'État pour l'incorporer au projet de loi de finances de la Sécurité sociale. Une précision faite par Sébastien Lecornu aux députés au moment même où Emmanuel Macron contestait le terme de "suspension" depuis la Slovénie.

Priorité santé
Les personnes de petite taille

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


Le nanisme peut résulter d'une centaine de causes différentes. La cause la plus fréquente de cette perturbation de la croissance est l'achondroplasie, une mutation génétique qui peut avoir un impact important sur l'état de santé, et nécessiter des prises en charge adaptées pour limiter les complications. Au-delà de la question de santé, se pose celle de l'intégration sociale, du regard des autres et de la stigmatisation.  Quels sont les différents types de nanisme ? Les diagnostics prénataux sont-ils fiables ? Quelles complications peuvent survenir ? Quelles sont les prises en charge qui existent actuellement ?  Dr Geneviève Baujat, généticienne au Centre de référence Maladies Osseuses Constitutionnelles à l'Institut IMAGINE de l'Hôpital universitaire Necker-Enfants malades   Florence Talbi, membre du Conseil d'Administration de l'APPT, l'Association des Personnes de Petite Taille    Pr Gerrye Mubungu, pédiatre-généticienne, directrice adjointe du Centre de référence des maladies rares et non diagnostiquées et cheffe du service de Néonatalogie des cliniques universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.    Programmation musicale :  ► Innoss'B – Bango kaka te  ► Rema – Fun. 

Priorité santé
Les personnes de petite taille

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


Le nanisme peut résulter d'une centaine de causes différentes. La cause la plus fréquente de cette perturbation de la croissance est l'achondroplasie, une mutation génétique qui peut avoir un impact important sur l'état de santé, et nécessiter des prises en charge adaptées pour limiter les complications. Au-delà de la question de santé, se pose celle de l'intégration sociale, du regard des autres et de la stigmatisation.  Quels sont les différents types de nanisme ? Les diagnostics prénataux sont-ils fiables ? Quelles complications peuvent survenir ? Quelles sont les prises en charge qui existent actuellement ?  Dr Geneviève Baujat, généticienne au Centre de référence Maladies Osseuses Constitutionnelles à l'Institut IMAGINE de l'Hôpital universitaire Necker-Enfants malades   Florence Talbi, membre du Conseil d'Administration de l'APPT, l'Association des Personnes de Petite Taille    Pr Gerrye Mubungu, pédiatre-généticienne, directrice adjointe du Centre de référence des maladies rares et non diagnostiquées et cheffe du service de Néonatalogie des cliniques universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.    Programmation musicale :  ► Innoss'B – Bango kaka te  ► Rema – Fun. 

Revue de presse Afrique
À la Une: qui a gagné la présidentielle au Cameroun?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 4:24


Encore quatre jours de suspense : « l'audience de la proclamation des résultats aura lieu jeudi, pointe le site Actu Cameroun. Ce sera à 10 h 30 à la Salle d'Audience du Conseil constitutionnel au Palais des Congrès de Yaoundé. » En attendant, jamais un scrutin présidentiel au Cameroun n'aura été aussi incertain… « Et si Issa Tchiroma Bakary était bien le prochain président du Cameroun ? », s'interroge Afrik.com. Et si l'ancien ministre et porte-parole du gouvernement, qui revendique d'ores et déjà la victoire, mettait fin au règne de Paul Biya ? « Le gouvernement avait pourtant averti, relève le site panafricain : toute proclamation anticipée des résultats serait punie de sanctions sévères. Or, malgré l'annonce publique de Tchiroma Bakary affirmant sa probable victoire, aucune mesure coercitive n'a été prise », tandis que « le candidat affichait avec force sa confiance dans les opérations de dépouillement en cours. (…) Au regard de cette posture sereine, affirme Afrik.com, le silence du parti de Paul Biya, loin d'être anodin, trahit la fragilité d'un pouvoir conscient d'avoir perdu la bataille politique. Les forces de sécurité, fidèles au président sortant, n'ont pas bougé — preuve que le régime hésite à provoquer un embrasement populaire dans un contexte déjà explosif. » Et Afrik.com de conclure : « le Cameroun est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire et Issa Tchiroma Bakary pourrait bien en être l'incarnation. » « Le coup de hache fatal » ? Pour Le Monde Afrique, « quelle que soit l'issue du scrutin présidentiel au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary est entré dans l'histoire de son pays. À l'instar de l'iconique John Fru Ndi en 1992, l'opposant sera parvenu à déstabiliser Paul Biya. Celui-ci, président “éternel“ depuis 43 ans à force d'élections truquées, est devenu à 92 ans, affirme le journal, la caricature de son système gérontocratique en phase d'agonie. Le “biyayisme“ – un mélange de clientélisme tribal, corrompu et répressif – se meurt depuis des années. Mais personne n'avait imaginé, il y a encore deux mois, s'exclame Le Monde Afrique, qu'un de ses anciens et durables ministres, Issa Tchiroma, un homme du système pendant si longtemps, pourrait être sur le point de donner le coup de hache fatal jetant au sol un régime déjà vermoulu lors du scrutin du 12 octobre. » À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: Issa Tchiroma Bakary accentue la pression sur les institutions en charge du processus électoral « Guerre larvée » ? Alors, constate Jeune Afrique, « pour l'heure, et alors que la compilation officielle des voix se poursuit à Yaoundé, le camp de Paul Biya semble miser sur la temporisation, pariant peut-être sur un confinement discret de l'opposant après la publication des résultats de la présidentielle et un essoufflement progressif de la contestation populaire à Garoua. La réussite d'un tel plan est toutefois tout sauf assurée, estime le site panafricain. Un diplomate à Yaoundé confiait il y a quelques jours que sa principale crainte était l'installation d'une forme de guerre larvée dans le septentrion, à l'image de ce qui se passe depuis plusieurs années dans les régions anglophones du Cameroun. » « Vigilance ! », titre pour sa part le quotidien Cameroon Tribune, proche du pouvoir. « Le gouvernement, la classe politique, la société civile et les citoyens ordinaires multiplient les appels à la préservation de la paix, face à ce qui s'apparente à un vaste projet de manipulation, voire de déstabilisation. » Mali : les militaires dépassés par le blocus imposé par les djihadistes Enfin, autre sujet, autre article à lire ce matin : cette charge du site guinéen Ledjely en direction des autorités maliennes… « Mali : la Transition à genoux devant le JNIM », titre Ledjely. Ledjely qui affirme que « les autorités de la Transition ont totalement perdu le contrôle de la situation, même si elles sont trop imbues d'elles-mêmes pour le reconnaître. Sur le terrain, précise le site guinéen, la stratégie du ciblage des camions-citernes ravitailleurs en carburant par les djihadistes s'est révélée d'une nuisance telle que les populations, faisant fi de la propagande officielle, préfèrent désormais miser sur l'autorité de fait des terroristes. Ces derniers, de plus en plus conscients de l'ascendant qu'ils exercent sur le pays, en viennent à édicter des règles qu'ils imposent aux Maliens, à l'insu du pouvoir. C'est dire que le compagnonnage avec Moscou ne donne pas les résultats escomptés, affirme encore Ledjely. Face à cette réalité, Bamako serait même engagée dans des discussions discrètes avec les djihadistes. » À lire aussiMali: les jihadistes du Jnim veulent imposer leurs règles à tous les voyageurs sur les routes

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
#11 Julie souffre du manque d'affection de son mari et en trouve ailleurs...

LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 41:20


Julie, 42 ans, mariée depuis 20 ans et mère de deux enfants de 15 et 12 ans, souffre du manque d'affection de son mari,un sentiment qui s'est intensifié depuis sa rencontre avec un homme plus jeune qu'elle, avec qui elle entretient une relation ambiguë…Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Affaires étrangères
Zelensky, Trump, Poutine : état du front

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 58:44


durée : 00:58:44 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que Trump annonce un sommet surprise à Budapest avec Vladimir Poutine, sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi se solde par un recul : Washington ne livrera pas les fameux missiles Tomahawk. Qu'en est-il, sur le front, pour l'armée ukrainienne ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Céline Marangé Chercheuse sur la Russie, l'Ukraine et le Belarus à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Vera Grantseva Politiste Enseignante à Sciences Po Paris; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI; Hugo Dixon Journaliste, éditorialiste à Reuters

Les Experts
L'intégrale des Experts du vendredi 17 octobre

Les Experts

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 53:27


Ce vendredi 17 octobre, Raphaël Legendre a reçu Philippe Aghion, nouveau prix Nobel d'Économie 2025, Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos, Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet d'audit BDO France, et Xavier Jaravel, président délégué du Conseil d'Analyse Économique dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les Experts
Les Experts : 150 MDS€, le vrai prix pour stopper la dette - 17/10

Les Experts

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 23:06


Ce vendredi 17 octobre, les moyens de stopper la dette, les propositions du Medef pour remédier au chômage des jeunes, et les investissements nécessaires pour l'éducation, ont été abordés par Philippe Aghion, nouveau prix Nobel d'Économie 2025, Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos, Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet d'audit BDO France, et Xavier Jaravel, président délégué du Conseil d'Analyse Économique, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les Experts
Les Experts : Les niches fiscales dans le viseur de Bercy - 17/10

Les Experts

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 27:34


Ce vendredi 17 octobre, le montant colossal des niches fiscales a été abordé par Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos, Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet d'audit BDO France, et Xavier Jaravel, président délégué du Conseil d'Analyse Économique, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Choses à Savoir HISTOIRE
Durant quelle guerre des années 1950 l'arme nucléaire a-t-elle failli être utilisée ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 2:09


Au début des années 1950, c'est pendant la guerre de Corée (1950-1953) que l'arme nucléaire a failli redevenir une arme de champ de bataille. Après l'offensive nord-coréenne de juin 1950, le débarquement d'Inchon permet aux forces de l'ONU, commandées par le général Douglas MacArthur, de reprendre l'avantage. Mais lorsque la Chine entre massivement dans la guerre à la fin de l'année, tout bascule : les troupes onusiennes reculent, Séoul est menacée, et l'état-major américain envisage des options jusque-là impensables.MacArthur propose alors de frapper les ponts et les bases chinoises en Mandchourie avec des bombes atomiques tactiques, afin de couper les lignes d'approvisionnement le long du fleuve Yalou. Il évoque même l'idée d'un « cordon sanitaire » radioactif, une zone contaminée rendant certains passages infranchissables pendant des mois. À Washington, le Conseil de sécurité nationale étudie sérieusement plusieurs scénarios d'emploi. Le Strategic Air Command met en alerte ses escadrons de bombardiers B-29, tandis que des composants de bombes sont discrètement transférés vers Guam et Okinawa. Des vols d'entraînement simulant des frappes nucléaires sont effectués — preuve que l'hypothèse n'était pas purement théorique.Mais à la Maison-Blanche, le président Harry Truman s'inquiète. Depuis 1949, l'Union soviétique possède elle aussi la bombe atomique. Employer l'arme en Corée risquerait de provoquer une riposte soviétique ou une escalade incontrôlable menant à une nouvelle guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Clement Attlee, alarmé, se rend même à Washington en décembre 1950 pour dissuader les Américains de franchir la ligne rouge. Finalement, Truman tranche : il refuse l'usage du nucléaire et, face aux déclarations publiques de MacArthur en faveur d'un élargissement du conflit, le limoge le 11 avril 1951.Son successeur, le général Matthew Ridgway, parvient à stabiliser le front, et la guerre s'enlise dans une longue impasse. L'administration Eisenhower, en 1953, continuera d'agiter la menace nucléaire pour hâter les négociations, mais sans passer à l'acte. Le 27 juillet 1953, un armistice est signé à Panmunjom.Cet épisode reste un tournant majeur : pour la première fois, une puissance dotée de la bombe choisit l'autolimitation. Face au risque d'apocalypse, les États-Unis ont compris que le coût moral, politique et stratégique d'une frappe nucléaire dépassait de loin tout avantage militaire immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Histoire Vivante - La 1ere
Yéniches, une histoire suisse (3/5) : Des inconnus si familiers

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 27:02


Reconnue comme minorité nationale par le Conseil fédéral en 1998, les Yéniches ont une histoire commune avec la Suisse depuis des siècles. 30'000 personnes d'origine yéniche résident actuellement en Suisse, mais contrairement aux idées reçues, seuls deux à trois mille d'entre elles pratiquent encore un mode de vie itinérant. Citoyens helvétiques à part entière, leur histoire est marquée par les persécutions et l'exclusion sociale. Une histoire largement méconnue aujourd'hui encore, à commencer par l'origine même des Yéniches ou leur arrivée en Suisse. Ils restent invisibles, souvent dissous parmi les "Gens du voyage" comme les Manouches, les Sintis, les Roms ou encore les Gitans. Des groupes à l'identité pourtant bien distincte. Avec l'historien Thomas Huonker et Isabella Huser, d'origine yéniche par son père, autrice du roman Zigeuner. Une série de Pierre Jenny, réalisée par Samuel Morier Genoud.

Histoire Vivante - La 1ere
Yéniches, une histoire suisse (2/5) : Un crime contre l'humanité

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 26:42


Le 20 février 2025, le Conseil fédéral reconnaît que la persécution systématique contre les Yéniches menée par Pro Juventute avec la collaboration des autorités et des Eglises représente un crime contre l'humanité. A partir de 1926, sous prétexte de les extirper du mal du vagabondage, Pro Juventute enlève à leurs familles près de 600 enfants d'origine yéniche et manouche. Le programme baptisé « l'œuvre des enfants de la grand-route » prend fin en 1973 après les révélations du magazine alémanique Der Schweizerische Beobachter. . Commence alors un long combat pour les communautés yéniche, manouche/sinté de Suisse. Une des premières revendications : obtenir l'accès aux dossiers rédigés et conservés par Pro Juventute. D'origine yéniche par son père, Isabella Huser a pu consulter ces dossiers lorsqu'elle rédigeait son roman Zigeuner, qui retrace l'histoire de sa famille. Avec également l'historien Thomas Huonker, spécialiste des persécutions subies par les communautés nomades en Suisse. Une série de Pierre Jenny, réalisée par Samuel Morier Genoud.

Histoire Vivante - La 1ere
Yéniches, une histoire suisse (5/5) : Une bande originale nationale

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 27:39


Si l'identité des Yéniches s'est construite autour de leur langue et de leur mode de vie nomade, la musique est un élément fondamental de leur culture. Ces musiciens itinérants ont animé foires et bals à travers la Suisse depuis des siècles. Ils ont enrichi les orchestres traditionnels avec la clarinette ou la contrebasse et ont contribué au développement de la "Ländlermusik", la musique champêtre. Longtemps cachée, l'influence des musiciens yéniches sur la musique folklorique suisse est aujourd'hui reconnue. Mais comment débusquer les nuances entre un musicien yéniche et un autre interprète de "Ländlermusik" ? Avec Cyrill Renz, ancien secrétaire général du Conseil international des organisation de festivals de folklore et d'arts traditionnels (CIOFF) et Joseph Mülhauser, musicien et compositeur yéniche. Une série de Pierre Jenny, réalisée par Samuel Morier Genoud.