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C'est une information RFI. En Centrafrique, le pouvoir dit formellement « oui » à un dialogue politique avec l'opposition avant la présidentielle de décembre prochain. Le 30 mars, le président Faustin-Archange Touadéra a dit à demi-mot qu'il entrouvrait la porte à ce dialogue. Le 4 avril, il a autorisé dans les rues de Bangui une manifestation de l'opposition du BRDC, le Bloc républicain pour la défense de la constitution. Et ce lundi matin, son ministre-conseiller spécial Fidèle Gouandjika confirme officiellement qu'il y aura un dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition. Avec qui et sur quels sujets ? En ligne de Bangui, Fidèle Gouandjika répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : le 4 avril dernier, l'opposition a organisé à Bangui une manifestation que vous aviez d'abord interdite et que vous avez finalement autorisée. Est-ce le signe d'une décrispation politique ? Fidèle Gouandjika : c'est le ministre de l'Intérieur qui a pris de son côté, sans aviser le Conseil des ministres et qui a interdit cette manifestation. Et le président de la République a tapé du poing sur la table et a instruit le ministre de l'Intérieur d'accorder au BRDC, le Bloc républicain pour la défense de la constitution, leur marche. Et donc, je pense que c'est un signe continuel de décrispation parce que le président a toujours tendu la main à l'opposition dite démocratique.En décembre dernier, le président Touadera a exhorté les opposants à faire preuve de maturité politique, sous-entendu à ne pas boycotter l'élection de décembre prochain. Mais est-ce que cet appel à la raison ne serait pas mieux entendu si vous donniez votre accord à l'ouverture d'un dialogue politique ? Le président de la République vient de marquer son accord pour l'organisation d'un dialogue politique avec le B RDC. Mais le président de la République ne va pas s'asseoir avec les leaders de l'opposition démocratique autour d'une même table pour faire ce dialogue. Parce que ces opposants-là ne sont pas à son niveau. C'est le gouvernement qui sera appelé à les entendre et certainement d'autres institutions républicaines qui vont s'asseoir avec eux pour discuter de cette affaire-là.Donc, il y aura un dialogue politique entre le gouvernement et l'opposition du BRDC, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution ?Bien sûr ! Il faut bien dire que quatre leaders de l'opposition demandent à ce que l'on revienne à la constitution de 2016. Mais c'est une aberration, monsieur le journaliste ! On a vu ça dans quel pays du monde ?Et au niveau du gouvernement, qui pourrait participer à ce nouveau dialogue politique ?On attend du BRDC les points qu'ils vont soulever pour que le gouvernement s'attelle déjà sur ces points-là.L'une des requêtes de l'opposition, ce sont des élections inclusives. Et est-ce qu'au terme de ce dialogue politique, Anicet-Georges Dologuélé, Crépin Mboli Goumba et Dominique Yandocka, qui sont actuellement binationaux, pourront être candidats ? Mais la seule condition, c'est qu'ils renoncent à leur nationalité [non centrafricaine] le plus rapidement possible pour qu'ils restent dans le délai pour briguer la magistrature suprême de l'État. C'est simple, prenez l'exemple du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du monde entier.Donc oui à un dialogue politique ? Eh bien, le Président a marqué son accord et on verra peut-être que c'est Fidèle Gouandjika qui conduira les pouvoirs publics comme d'habitude. Et on verra.Donc, vous pourriez diriger la délégation du gouvernement dans ce future dialogue politique ?J'en ai la capacité et les compétences.Si Faustin-Archange Touadera se représente au mois de décembre prochain et se fait réélire, est-ce que vous ne craignez pas que plusieurs opposants, comme Martin Ziguélé, ne dénoncent « la présidence à vie d'un Bokassa sans empire » ?Le BRDC fait son opposition dans les chancelleries occidentales. Ils tiennent leurs réunions au Café de Paris. Il s'agit d'une élection inclusive. Il ne s'agit pas d'une présidence à vie. Il ne s'agit pas d'un Bokassa sans empire. Ça, c'est insulter la mémoire de Bokassa. Et voilà.Alors vous dites que l'opposition fait ses réunions dans les chancelleries occidentales et à Paris. Mais cette opposition réplique que vous êtes sous la tutelle du groupe russe Wagner, qui pille les ressources minières de la République centrafricaine et notamment la grande mine d'or proche de Bambari !!! Ça, c'est un disque rayé. Vous savez très bien que la République centrafricaine a signé une convention militaire et économique avec la Fédération de Russie et que les Wagner ont sauvé la démocratie de la République centrafricaine en évitant un coup d'État qui pouvait engendrer un génocide. Et nous ne sommes pas sous tutelle de Wagner. La Russie viendra avec nous. Nous allons commencer à exploiter nos richesses minières, notre pétrole et comme ça, la République centrafricaine sera dans un temps à moyen terme un pays émergent.Donc votre principal allié reste la Russie ?Mais nous avons la Russie, nous avons la Chine, nous avons les États-Unis, nous avons les pays arabes, nous avons le Rwanda, nous avons tous les pays de l'Afrique et nous avons encore la France qui cherche à revenir par la petite porte, qui invite çà et là le président Touadera et qui pense qu'elle peut corrompre le président Touadera. Non, non, non, nous avons les yeux ouverts. 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Thomas Fabius, fils de l'ancien président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, fait de nouveau parler de lui en avril 2025 à la faveur d'une opération immobilière retentissante. Il est en effet au cœur de l'acquisition de l'« îlot Chirac », un ensemble prestigieux situé dans le très chic 7ᵉ arrondissement de Paris. Estimé à 165 millions d'euros, cet îlot, composé de quatre immeubles datant de 1911 avec vue sur la Tour Eiffel, représente l'une des plus grandes transactions immobilières parisiennes récentes. Cette opération a été menée avec le soutien d'investisseurs suisses et luxembourgeois, ainsi que du groupe Pierre Rénovation Tradition (PRT).Cette nouvelle orientation vers l'immobilier de prestige constitue un véritable tournant dans la trajectoire de Thomas Fabius, souvent qualifiée de sulfureuse. Longtemps connu non pas pour ses réussites professionnelles, mais pour ses démêlés avec la justice, il a souvent fait la une des médias pour ses activités controversées. En 2012, il avait notamment fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux États-Unis, émis par l'État du Nevada, pour une série de chèques sans provision émis dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le montant total de ces dettes s'élevait alors à 3,5 millions de dollars. L'affaire avait éclaboussé son nom sur la scène internationale, soulignant des pratiques jugées irresponsables et relevant d'un train de vie excessif.D'autres affaires en France ont également mis en cause son train de vie et ses investissements immobiliers jugés disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés. En 2013, une enquête avait été ouverte concernant l'achat d'un appartement à Paris pour plus de 7 millions d'euros, alimentant des soupçons de blanchiment.Dans ce contexte, l'acquisition de l'îlot Chirac peut être perçue comme une tentative de réhabilitation. Travaillant sur ce projet depuis trois ans, Thomas Fabius semble vouloir redorer son image et s'imposer comme un acteur sérieux dans le secteur de l'immobilier haut de gamme. Là où les tables de jeux laissaient place à la démesure, il semble désormais miser sur la rigueur financière et les projets structurés.Toutefois, si ce repositionnement marque un nouveau chapitre, il reste sous surveillance. Le passé de Thomas Fabius continue de nourrir la méfiance dans certains cercles économiques et politiques. Reste à voir si cette reconversion marquera un réel renouveau ou une nouvelle zone d'ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ESSENTIEL, le rendez-vous culturel de RCJ présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Michel Friedman, pour son dernier livre « Un indicible espoir » chez Calmann-Lévy À propos du livre : « Un indicible espoir » paru aux éditions Calmann-Lévy Lorsque Michel Friedman quitte Paris pour l'Allemagne à l'âge de dix ans, sa famille a déjà fait face à l'hécatombe. Ses parents et sa grand-mère, aidés par Oskar Schindler, seront les seuls survivants du génocide nazi. Mais comment construire sa vie dans l'ombre d'un des plus grands crimes de l'Histoire ? Sous la plume concise et limpide de Michel Friedman, images, souvenirs et réflexions s'entrechoquent avec force et intelligence afin d'interroger le poids du passé et les dégâts de l'antisémitisme hier et aujourd'hui. Michel Friedman est avocat, professeur de droit, animateur de télévision, philosophe et rédacteur en chef du magazine Aufbau. Il était autrefois président du Congrès juif européen et vice-président du Conseil central des juifs en Allemagne. Un indicible espoir a été salué par la critique et a fait l'objet d'adaptations théâtrales.
La peur : faut-il l'écouter ou apprendre à la dompter ?Dans cet épisode du Mindset Show, Jordan vous partage une vérité souvent ignorée : la peur ne disparaît jamais, mais on peut apprendre à avancer avec elle.Peur de l'échec, peur du regard des autres, peur de ne pas être à la hauteur... Et si ce n'étaient pas des ennemies, mais des signaux ? Des opportunités de croissance, plutôt que des barrières à fuir ?Jordan vous guide avec 3 leviers puissants pour ne plus laisser la peur dicter vos choix :Nommer clairement vos peurs pour mieux les apprivoiser.Recadrer votre perception : et si la peur était un guide vers la croissance ?Agir malgré tout : car chaque petite action est une victoire sur elle.Un épisode puissant, inspirant et concret pour transformer la peur en moteur d'évolution.Prêt(e) à reprendre le contrôle ?Appuyez sur lecture, et avançons ensemble.Réserve ton appel découverte 1:1 avec moi en cliquant ici
Dans ce nouvel épisode, Alexis Slama reçoit Petteri Rantamäki, responsable du secteur des cabinets d'expertise comptable chez Visma Group, le plus grand éditeur européen de logiciels SaaS pour les experts-comptables et les entreprises.Petteri partage sa vision unique du marché européen de l'expertise comptable, forgée à travers son expérience avec plus de 50 entreprises dans 20 pays. Il explique comment Visma, avec ses centaines de sociétés, crée un véritable réseau d'échange de bonnes pratiques entre les différents marchés européens, permettant d'accélérer la croissance et l'innovation des cabinets.L'épisode aborde des sujets cruciaux pour les professionnels du chiffre et les dirigeants de cabinets d'expertise comptable :L'évolution des modèles économiques, du facturable à l'heure vers les offres packagées et les abonnementsLa transformation de la relation client-cabinet, passant de simple compliance à un rôle de conseil stratégiqueLes quatre piliers d'un partenariat réussi entre éditeurs de logiciels et cabinets comptablesLes compétences futures nécessaires pour les experts-comptables, avec un accent surprenant sur la psychologie et la communicationLa réalité de l'IA dans l'industrie comptable : au-delà du marketing, quelles sont les applications véritablement utiles ?Comment les pays européens se comparent en termes d'adoption technologique et d'innovation dans le secteur comptable⚙️ Ressources mentionnées dans l'épisode :Entreprises : Visma, Income, MyCompanyFiles, ChainTrust, Sticos (Norvège), Silverfin (Belgique et Royaume-Uni) Livres : "L'Innovation Stack", "Surrounded by Idiots" (sur la psychologie et les différents types de personnalités)
L'actu culture-médias de ce vendredi 18 avril : L'arrestation la semaine dernière d'un journaliste par la police bruxelloise débouche sur une alerte au Conseil de l'Europe. Les effets de la guerre commerciale entamée par Donald Trump ne se font pas encore ressentir par Netflix dont les résultats trimestriels, supérieurs aux attentes, ont réjoui Wall Street. En France, la présence d'un "responsable des enfants" sera désormais obligatoire sur les tournages de séries et téléfilms. Fatima Hassouna, photojournaliste célébrée dans un documentaire sélectionné au prochain festival de Cannes, victime de frappes israéliennes à son domicile. Bruce Springsteen sort de ses tiroirs un titre de 1995, en avant première d'une collection d'inédits prévus en juin prochain. Présenté par Nicolas Bogaerts Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:39 - Le brief politique - Le Premier ministre avait annoncé vouloir lancer le début début février, en plein échange autour du droit du sol. Depuis, rien ne s'est passé ou presque.
Ce monde est-il en train de se bâtir sans l'Europe ? La tension du monde est focalisée sur les Etats-Unis pour qui l'Europe n'est pas une priorité. Comment réagissent les Européens face à l'attitude de Donald Trump ? Qui serait en mesure de pouvoir maintenir un ordre mondial acceptable ? Nos démocraties sont-elles mises à mal ? Nicole Gnesotto est Professeur du CNAM, titulaire de la chaire sur l'Union européenne. Elle a passé une grande partie de sa carrière au Conseil de l'Union européenne. Spécialiste des questions stratégiques, elle a été le premier directeur de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Merci à Pipedrive d'avoir sponsorisé cet épisode !Commence dès aujourd'hui ton essai gratuit de 21 jours avec Pipedrive ! Profite également d'une réduction exclusive de 20 % sur ton abonnement via ce lien https://aff.trypipedrive.com/RobinTyonnel. Les plus grands entrepreneurs accomplissement en quelques jours ce que la majorité des gens mettent des semaines à faire.Mais quel est leur secret ? Pour le savoir, j'ai testé leurs conseils pendant 30 jours.Dans cet épisode, je te fais mon retour d'expérience concret avec les bons côtés comme les moins bons. Si tu as aimé cet épisode, tu peux t'abonner pour ne pas louper les prochains et laisser 5 étoiles pour me soutenir ⭐Si tu veux m'écrire à propos du podcast : robin.tyonnel@gmail.com
Cette semaine, nous recevons Alain Berset, secrétaire général du Conseil de l'Europe. Défense de la démocratie, reconstruction de l'Ukraine, résilience face aux ingérences étrangères : il commente les missions menées par son organisation.
Dans cette édition :Des militants de l'ultra-gauche s'attaquent à l'institution judiciaire et pénitentiaire, avec des vidéos postées sur Telegram montrant des hommes cagoulés, des incendies et des agents pris pour cible jusqu'à leur domicile.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, évoque la piste des narcotrafiquants, mais le mode d'action semble aussi correspondre à la mouvance radicale d'extrême-gauche.La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, se rend à Washington pour tenter de négocier directement avec le président Donald Trump sur les surtaxes américaines, l'Italie étant particulièrement exposée.Le PSG affrontera Arsenal et l'Inter Milan le FC Barcelone en demi-finales de la Ligue des Champions.Le prix du gigot d'agneau flambe cette année, atteignant des records sur les étals des bouchers, poussant les consommateurs à se rabattre sur l'épaule d'agneau moins chère.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des agents pénitentiaires sont menacés jusque dans leur domicile par des trafiquants de drogue, qui ont réussi à obtenir leurs identités et coordonnées, poussant le gouvernement à envisager l'anonymisation de leur identité.La présidente du Conseil italien Giorgia Meloni se rend à Washington pour tenter de convaincre Donald Trump de retirer ses droits de douane, mais la France craint qu'elle ne négocie un accord dans le dos de l'Europe.Le prix du gigot d'agneau pascal a fortement augmenté cette année, atteignant jusqu'à 30 euros le kilo, en raison de la baisse du nombre d'éleveurs et de la maladie touchant les agneaux.Une exposition sur les 100 ans de Mickey ouvre ses portes à Paris, mettant en avant les innovations techniques révolutionnaires de Walt Disney.Le PSG affrontera Arsenal en demi-finale de Ligue des Champions, tandis que Lyon jouera contre Manchester United en Ligue Europa.Un nouveau miracle a été reconnu par l'Église à Lourdes, avec la guérison d'une femme atteinte de sclérose en plaques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des militants de l'ultra-gauche s'attaquent à l'institution judiciaire et pénitentiaire, avec des vidéos postées sur Telegram montrant des hommes cagoulés, des incendies et des agents pris pour cible jusqu'à leur domicile.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, évoque la piste des narcotrafiquants, mais le mode d'action semble aussi correspondre à la mouvance radicale d'extrême-gauche.La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, se rend à Washington pour tenter de négocier directement avec le président Donald Trump sur les surtaxes américaines, l'Italie étant particulièrement exposée.Le PSG affrontera Arsenal et l'Inter Milan le FC Barcelone en demi-finales de la Ligue des Champions.Le prix du gigot d'agneau flambe cette année, atteignant des records sur les étals des bouchers, poussant les consommateurs à se rabattre sur l'épaule d'agneau moins chère.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des agents pénitentiaires sont menacés jusque dans leur domicile par des trafiquants de drogue, qui ont réussi à obtenir leurs identités et coordonnées, poussant le gouvernement à envisager l'anonymisation de leur identité.La présidente du Conseil italien Giorgia Meloni se rend à Washington pour tenter de convaincre Donald Trump de retirer ses droits de douane, mais la France craint qu'elle ne négocie un accord dans le dos de l'Europe.Le prix du gigot d'agneau pascal a fortement augmenté cette année, atteignant jusqu'à 30 euros le kilo, en raison de la baisse du nombre d'éleveurs et de la maladie touchant les agneaux.Une exposition sur les 100 ans de Mickey ouvre ses portes à Paris, mettant en avant les innovations techniques révolutionnaires de Walt Disney.Le PSG affrontera Arsenal en demi-finale de Ligue des Champions, tandis que Lyon jouera contre Manchester United en Ligue Europa.Un nouveau miracle a été reconnu par l'Église à Lourdes, avec la guérison d'une femme atteinte de sclérose en plaques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Le style c'est plus qu'une question de goût c'est aussi un outil de persuasion, aussi puissant que n'importe quel discours." Si vous vous êtes déjà demandé si votre look reflétait vraiment votre personnalité et comment vous habiller pour une réunion importante, un passage dans les médias ou un shooting photo, cet épisode est pour vous ! Dans cet épisode Masterclass, je reçois Johanna Tracz, consultante en image et formatrice Qualiopi, à Bordeaux. Johanna Tracz accompagne ses clients pour leur permettre de dégager une image forte, impactante et alignée avec leur personnalité.A découvrir dans cet épisode : Comment votre image peut vous permettre d'asseoir votre leadership, de diffuser vos valeurs et d'affirmer vos convictions ? Le look de certaines femmes politiques passé au crible ; Des conseils très pratiques pour rayonner dans les vêtements qui vous donnent de l'assurance. J'adresse un immense merci à l'Hôtel Burdigala, situé à Bordeaux qui nous a accueillies pour l'enregistrement de cet épisode.
En 2009, une étude menée par le Conseil de Recherche Médicale d'Afrique du Sud (MRC) a révélé que plus d'un quart des hommes sud-africains interrogés ont admis avoir commis un viol. Cette enquête, dirigée par la professeure Rachel Jewkes, a porté sur un échantillon représentatif de 1 738 hommes des provinces du Cap-Oriental et du KwaZulu-Natal. Principaux résultats de l'étude :27,6 % des hommes interrogés ont reconnu avoir violé une femme ou une fille.Parmi eux, 23,2 % ont déclaré avoir violé deux ou trois femmes, 8,4 % entre quatre et cinq, 7,1 % entre six et dix, et 7,7 % plus de dix femmes ou filles. 46,5 % des auteurs de viols ont commis leur premier acte entre 15 et 19 ans, et 9,8 % avant l'âge de 10 ans.Ces chiffres alarmants mettent en lumière une culture de la violence sexuelle profondément enracinée en Afrique du Sud. Les raisons évoquées par les auteurs incluent la recherche de "plaisir", l'ennui, la pression des pairs et des notions de punition envers les femmes. Facteurs contribuant à cette situation :Normes culturelles et sociales : Des idées de masculinité basées sur la hiérarchie de genre et le sentiment d'un droit sexuel des hommes sont répandues. Inégalités socio-économiques : Les disparités économiques et le chômage élevé exacerbent les tensions et la violence.Héritage de l'apartheid : La période de l'apartheid a laissé une société fragmentée avec des structures familiales déstabilisées et une méfiance envers les institutions. Conséquences sur la santé publique :L'étude a également établi un lien entre la violence sexuelle et la prévalence du VIH. Les hommes violents envers leurs partenaires sont deux fois plus susceptibles d'être séropositifs. De plus, une femme violée par un homme de plus de 25 ans a une chance sur quatre que son agresseur soit porteur du VIH. Réactions et mesures prises :Face à ces révélations, des organisations locales et internationales ont intensifié leurs efforts pour lutter contre la violence sexuelle en Afrique du Sud. Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour remettre en question les normes de genre toxiques et promouvoir des relations égalitaires. Cependant, malgré des lois progressistes, leur application reste insuffisante, et la culture de l'impunité persiste. Conclusion :Les résultats de l'étude du MRC ont mis en évidence l'ampleur de la crise de la violence sexuelle en Afrique du Sud. Ils soulignent la nécessité d'une approche multidimensionnelle, combinant des réformes législatives, des programmes éducatifs et des initiatives communautaires pour transformer les attitudes et réduire la prévalence du viol dans le pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Karina vous dévoile les meilleurs enfants sur les réseaux sociaux cette semaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transmission, c'est des conversations entre les générations, avec les intellectuels d'hier et de demain. ⚠️ Un lundi sur deux, à 18h L''ouvrage de Samuel Fitoussi que Transmission vous recommande : ➡️ Pourquoi les intellectuels se trompent, L'Observatoire, 2025 https://amzn.eu/d/gMaFbWf
Depuis que le Conseil d'Etat a condamné le gouvernement à prendre le décret visant à rendre obligatoire une formation minimale des collaborateurs d'agences immobilières, des réseaux de mandataires et des cabinets d'administration de biens, on parle beaucoup de formation chez les agents immobiliers et dans les syndicats. Cela tombe bien car nos deux invités Gilbert Chouchana et Antoine Mesnard, dirigeants de Recrutimmo, connaissent le sujet parfaitement. Quelles ambitions le secteur immobilier doit-il avoir pour la formation de ses professionnels ? Qu'est-ce qu'une formation de qualité et comment la reconnaître ? Quels contenus doivent-ils être dispensés ? Quelle place donner au digital par comparaison avec le distanciel et le présentiel ? Autant de thèmes évoqués par nos deux invités, pas toujours complètement du même avis et toujours complémentaires.Une émission animée par Anne-Sandrine Di Girolamo.
Pendant que les élections fédérales battent leur plein, le Conseil de presse du Québec a lancé T'as pris ça où?, une campagne de sensibilisation à l'importance de vérifier ses sources, lorsque l'on consulte de l'information sur internet, et plus particulièrement sur TikTok, X, Instagram et Facebook. Pour en parler, Violette Cantin est l'invitée de Hugo Prévost dans ce nouvel épisode d'Entretiens journalistiques.***Ce podcast est enregistré à l'aide du service Zencastr. #madeonzencastr
Focus sur la nouvelle amnistie fiscale annoncée par le gouvernement De Wever, la cinquième opération du genre depuis 2003. Ce mécanisme permet aux fraudeurs fiscaux de régulariser leurs capitaux non déclarés en échange de pénalités financières. Longtemps jugée immorale, cette pratique est progressivement devenue une routine politique. Les critiques, notamment du Conseil d'État ou de l'Inspection spéciale des impôts, pointent une forme de blanchiment déguisé. Pourtant, les recettes engrangées par l'État en font une mesure difficile à ignorer. Au fil du temps, les conditions se sont durcies, avec des pénalités atteignant désormais 30 à 45 %. Cette sévérité croissante vise à compenser l'acceptation croissante du principe. L'amnistie fiscale pose toutefois une question éthique : banalise-t-elle la fraude ? Certains y voient un simple placement avec régularisation différée. Une solution pragmatique pour les finances publiques, mais qui reste controversée sur le fond. Merci pour votre écoute Les coulisses du Pouvoir c'est également en direct tous les jours de la semaine vers 7h40 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Les coulisses du Pouvoir sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/11443 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous pensez qu'être performant sur LinkedIn prend trop de temps ? Détrompez-vous ! Dans cet épisode, Laurie démystifie cette croyance tenace et vous montre comment être efficace sur LinkedIn en seulement 15 à 30 minutes par jour.Au programme :S'informer efficacement : Utilisez LinkedIn comme un outil de veille pour suivre vos pairs, découvrir des partenaires et rester à jour sur les tendances de votre secteur.Développer votre marque personnelle : Apprenez à utiliser LinkedIn pour être visible, développer votre influence et montrer la vision derrière votre entreprise.Générer des opportunités : Découvrez comment identifier, connecter et transformer des prospects en clients grâce à une utilisation stratégique de LinkedIn.Laurie partage des astuces pratiques et une routine quotidienne pour maximiser votre présence sur LinkedIn sans y passer des heures. Que vous soyez dirigeant d'entreprise ou professionnel cherchant à optimiser votre temps, cet épisode est fait pour vous !Ne manquez pas ces conseils précieux pour booster votre efficacité sur LinkedIn ! RESSOURCESLa meilleure stratégie LinkedIn en 2024Les 5 étapes pour une prospection efficace et sans douleurConstruire son profil LinkedIn quand on a plusieurs activitésDécouvrez ici notre playlist "Everything LinkedIn" avec tous les épisodes dédiés à LinkedIn dans votre stratégie marketing, vente et personal branding
durée : 00:05:44 - L'invité de 8h15 de "ici Gascogne"
Arthur de Villemandy a fondé la newsletter Magma et la startup Mirador. Aujourd'hui, il accompagne des dirigeants sur leur stratégie produit et la détection de signaux faibles. Dans cet épisode, il raconte comment ChatGPT est devenu un partenaire quotidien de travail… mais surtout un déclencheur de raisonnement. Il partage une vision lucide de l'IA dans les métiers du conseil et de la veille, et alerte sur le danger de lui déléguer notre pensée.Comment ChatGPT est devenu un outil de travail quotidien et un partenaire de réflexion pour structurer ses idées.Arthur challenge systématiquement les réponses de l'IA pour en tester la solidité :Adopter la posture de l'avocat du diable permet de pousser le raisonnement de l'IA.Alimenter l'outil avec ses propres sources garantit une meilleure maîtrise des réponses.L'IA devient un levier pour affûter l'esprit critique, plutôt qu'un risque d'appauvrissement.Un point de vigilance : le “réflexe IA” peut entraîner une certaine paresse intellectuelle.Les cabinets de conseil intègrent déjà les LLM dans leurs pratiques courantes.Certaines tâches répétitives, notamment dans les métiers du droit ou du code, sont vouées à disparaître.Pour un jeune qui souhaite se lancer dans la veille stratégique, quelques conseils concrets à retenir.Un épisode qui déconstruit l'idée d'une IA toute-puissante et invite à une posture active : questionner, structurer, raisonner. Pour Arthur, l'IA ne remplace pas l'intelligence humaine, elle nous oblige à l'affûter.Écoutez cet épisode si vous voulez comprendre comment utiliser l'IA dans votre métier sans perdre votre capacité à réfléchir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président sortant Daniel Noboa, tenant d'une ligne sécuritaire et soutenu par la droite équatorienne, a été réélu avec 56% des voix. La candidate socialiste Luisa Gonzalez demande un recomptage des votes. « À l'annonce des résultats hier soir [dimanche 13 avril 2025], les partisans du président Noboa ont fait la fête dans les trois grandes villes du pays », témoigne notre reporter sur place, à Quito, Rafael Moran. Ces résultats restent difficiles à expliquer, précise-t-il : « Le rejet du courant politique de gauche de Luisa Gonzalez, le corréisme, a pu compter (…) Certains analystes se demandent si la politique du carnet de chèques a pu compter : le président Noboa a distribué 14 aides différentes depuis le début de l'année ».Cette élection contestée laisse beaucoup de questions et d'incertitudes, selon Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris (l'Institut de relations internationales et stratégiques), spécialiste de l'Amérique latine, au micro de Clotilde Dumay : « C'est le signe d'une élection qui ne résout pas la crise politique enÉquateur, sur fond de crise économique et sécuritaire », estime le chercheur. Il souligne des résultats « inattendus », qui marquent la polarisation de la société.« Le recomptage des voix va être très compliqué, car le Conseil national électoral réduit la possibilité de recomptage en fonction de conditions très limitées, ce n'est pas du tout gagné que ce recomptage soit accepté », ajoute Christophe Ventura à notre micro.La mort du prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Il s'est éteint au Pérou, à 89 ansMario Vargas Llosa laisse une œuvre considérable, une quarantaine d'essais, de romans et de pièces de théâtre : des textes autobiographiques comme La ville et les chiens, relatant son passage à l'académie militaire où son père l'avait envoyé de force ou encore La tante Julia et le scribouillard, qui raconte sa fuite avec sa tante de quinze ans son ainée. L'auteur avait touché à tous les genres, épiques, sensibles, libertins, fresques historiques. La littérature était pour lui une manière de façonner l'esprit et le monde, détaille le journaliste Olivier Rogez, du service culture de RFI.Grand amateur de politique, ex-candidat déchu à la présidentielle péruvienne, Mario Vargas Llosa, communiste dans les années 50 avant de soutenir la Révolution Cubaine, avait, sur la fin de sa vie, donné son soutien à des candidats populistes d'extrême-droite comme Jair Bolsonaro.Dans la presse latino-américaine, les hommages sont unanimes. El Comercio, journal péruvien pour lequel l'auteur écrivait, regrette la disparition du « péruvien le plus universel », « le plus grand écrivain » du pays. La Republica se fait, elle, l'écho de nombreux hommages nationaux et internationaux au « dernier écrivain du boom latino-américain ». Du côté de la Colombie, El Tiempo se souvient tout de même le lien tumultueux entre Mario Vargas Llosa et Gabriel Garcia Marquez. L'écrivain péruvien avait frappé, à la fin des années 70, son ami Colombien d'alors, mettant fin à leur relation.Dans la presse Argentine, le premier jour de la flexibilisation des taux de change« Le gouvernement cherche à détourner l'attention de ce premier jour sans restriction des taux de change » et préfère insister sur sa rencontre avec Scott Bessent, secrétaire du trésor américain, analyse La Nacion.En Argentine, le dollar est désormais « flottant », entre 1 000 et 1 400 pesos. Pas de quoi entraîner de l'inflation, se sont échinés à démontrer le président Milei et ses proches ce week-end, usant de longs tweets et autres démonstrations sur papier, comme le rapporte La Nacion.Le média Pagina12 n'est pas rassuré : « L'impact de ses mesures est incertain et ne sera connu qu'à l'ouverture des marchés ce lundi [14 avril 2025] », lit-on.Aux États-Unis, le cas emblématique du Salvadorien expulsé par erreur et la politique migratoire de Donald Trump scruté de près par les journaux« Le ministère de la Justice dit qu'il n'est pas obligé de ramener le migrant expulsé par erreur au Salvador », écrit le Washington Post, alors que le président du Salvador Nayib Bukele est reçu ce lundi à la Maison Blanche.Le journal explique comment l'administration Trump interprète en sa faveur la décision de la Cour Suprême. Pour le gouvernement, « faciliter » le retour de Kilmar Abrego Garcia ne reviendrait, en fait, qu'à retirer les « obstacles nationaux » à ce retour. Le tout s'appliquant, selon le gouvernement, uniquement si le Salvador décidait de lui-même de libérer M. Abrego Garcia.« Ces affirmations ouvrent la voie à un nouveau test de la capacité du pouvoir judiciaire fédéral à maîtriser une administration (…) qui s'est efforcée d'étendre de manière agressive son pouvoir exécutif », commente le Washington Post. Par ailleurs, le New York Times publie une longue enquête décrivant comment le gouvernement utilise l'application mobile d'une entreprise pénitentiaire privée pour surveiller les migrants et faciliter leur arrestation. Le Washington Post révèle, lui, que la détention et la révocation du visa de la doctorante étrangère Rumesya Ozturk n'est fondée sur aucune preuve d'antisémitisme ou d'apologie du terrorisme, contrairement aux dires du gouvernement.À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire de la 1ʳᵉLa Guyane où les maires contestent les chiffres du recensement.
Conférence du journaliste Jean-Philippe Ceppi, suivie d'un dialogue avec l'experte Annik Dubied. La crise du COVID a provoqué une mise en doute de la parole scientifique, un phénomène accéléré par la dynamique des réseaux sociaux. Semer le doute dans les esprits et auprès de l'opinion publique, entretenir les contentieux pseudo-scientifiques est également une stratégie devenue quasi systématique chez les gros industriels, afin de retarder les réglementations qui viendraient nuire aux affaires. Dans un contexte économique qui les fragilisent toujours plus, quelle légitimité et quelle place les médias traditionnels ou numériques peuvent-ils et doivent-ils encore conserver en démocratie pour opposer un contre-pouvoir à la fabrique du mensonge? _ Jean-Philippe Ceppi est né en 1962 à Lausanne, en Suisse. Il est docteur ès lettres en histoire contemporaine, à l'Université de Lausanne. Dès 1987, il mène une carrière de journaliste d'investigation et correspondant de guerre dans la presse écrite et la radio, entre l'Europe et l'Afrique, pour Radio France Internationale, Libération, la BBC, la Radio suisse et Le Nouveau Quotidien. Il dirige le service enquête du quotidien Le Temps puis la rédaction en chef de Dimanche.ch, hebdomadaire du groupe Ringier. Il rejoint en 2001 Temps Présent, magazine phare de la Télévision suisse, dont il devient le producteur et présentateur en 2005. Jean-Philippe Ceppi enseigne le journalisme d'investigation à l'Université de Neuchâtel, Suisse. _ Annik Dubied est professeure ordinaire en journalisme et communication à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Elle dirige actuellement cette Académie, ainsi que les programmes en Communication d'intérêt général qu'elle propose. Ses recherches portent sur les narrations dans l'espace public, mais aussi sur divers genres journalistiques (fait divers, investigation, people) et sur leurs enjeux éthiques et méthodologiques. Depuis 2021, Annik Dubied est aussi vice-présidente du Conseil suisse de la presse. Enregistré au Club 44 le 7 avril 2025
durée : 00:06:11 - L'invité de 8h15 de "ici Gascogne"
durée : 00:59:12 - Toute une vie - par : Anaïs Kien - Claude Lanzmann a signé avec Shoah, le plus grand témoignage sur la destruction des juifs d'Europe, une oeuvre monumentale réalisée par un engagement viscéral et une grande détermination, caractéristique de celui qui dirigea Les Temps Modernes pendant plus de trente ans. - réalisation : Yvon Croizier - invités : Juliette Simont Docteure en philosophie, Maîtresse de recherche au Fonds National de la Recherche de Belgique, co-directrice de la revue Les Temps Modernes; Laura Koeppel Animatrice du ciné-club du cinéma Le Vincennes; Caroline Champetier Directrice de la photographie; Ruth Zylberman Écrivaine et réalisatrice; Annette Wieviorka Historienne, directrice de recherche honoraire au CNRS et vice-présidente du Conseil supérieur des Archives; Corinna Coulmas Philosophe et autrice
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la présence de soldats chinois en Ukraine et la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. RDC : Joseph Kabila prêt à faire son grand retourInstallé à l'étranger depuis un an, l'ancien président congolais a déclaré avoir pris la décision de « rentrer sans délai » en RDC « compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire ». Il affirme vouloir revenir au pays par l'est. Pourquoi choisit-il de faire son retour par la partie orientale ? Cette annonce ne confirme-t-elle pas les accusations du président Tshisekedi d'un rapprochement entre Joseph Kabila et le groupe armé AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : des soldats chinois capturés en UkraineAprès avoir annoncé que l'armée ukrainienne avait capturé deux soldats chinois, le président Volodymyr Zelensky a affirmé disposer d'informations sur la présence de 155 ressortissants chinois combattant aux côtés des forces russes. Que sait-on de la présence chinoise en Ukraine ? Comment réagit Pékin à ces arrestations ? La Chine peut-elle encore prétendre jouer un rôle de médiateur dans le conflit ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Chine/États-Unis : la guerre commerciale est déclaréeAlors que Donald Trump a suspendu l'augmentation des droits de douane américains pendant 90 jours à tous les pays du monde, il a non seulement décidé de les maintenir pour les produits chinois mais il les a relevés à 125%. Pourquoi la Chine est-elle dans le collimateur de Donald Trump ? Droits de douane américains : quelle sera la riposte de la Chine ?En réponse aux surtaxes de rétorsion de 84% annoncées par Pékin sur les produits américains, Donald Trump a réagi à son tour en relevant les taxes sur les exportations chinoises à 125%. La Chine a-t-elle les capacités de résister face à ces mesures ? Se dirige-t-on vers une totale rupture commerciale entre les États-Unis et la Chine ?Droits de douane américains : pourquoi l'OMC reste silencieuse ?La « révolution économique » lancée par le président américain a provoqué une vive inquiétude à travers le monde. Pourquoi l'Organisation mondiale du commerce, censée être le gendarme du commerce international, ne réagit-elle pas ? Quelle est sa marge de manœuvre ?Avec Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO (Cabinet de Conseil économique).
Chaque printemps, c'est le même rituel : la campagne de déclaration de revenus s'ouvre… et avec elle, un lot de questions, de doutes et parfois, de stress. Si vous ne faites pas partie des contribuables bénéficiant de la déclaration automatique, remplir correctement votre déclaration peut vite devenir un casse-tête. C'est là qu'intervient une initiative précieuse et gratuite : l'opération “Allo Impôt”.Lancée il y a 16 ans par le Conseil national de l'ordre des experts-comptables, cette plateforme d'assistance téléphonique a déjà permis de conseiller plus d'1,2 million de contribuables. Chaque année, pendant six jours répartis entre mai et juin, des experts-comptables bénévoles répondent gratuitement aux questions des contribuables, par téléphone.L'objectif ? Apporter une aide personnalisée pour remplir correctement sa déclaration. Que vous vous demandiez si vous avez droit à un abattement, comment déclarer des revenus locatifs, ou si vous devez cocher telle ou telle case, les professionnels sont là pour vous guider. Cette année, la plateforme sera accessible les 21, 22, 26, 27 mai, ainsi que les 4 et 5 juin, toute la journée.Pour en bénéficier, rien de plus simple : il suffit de composer le numéro vert 0800 06 54 32. L'appel est gratuit, et vous pouvez obtenir des réponses immédiates, précises et fiables, directement de la part d'un professionnel.Mais ce n'est pas tout : en complément de l'assistance téléphonique, l'Ordre des experts-comptables propose également un guide en ligne, consultable gratuitement. Il regroupe les questions les plus fréquentes, avec des réponses claires et pratiques. Et si vous préférez un contact en face à face, des permanences régionales sont également prévues, avec des rendez-vous physiques pour poser vos questions en direct.Ce service s'adresse à tous les contribuables, en particulier ceux qui ne bénéficient pas de la déclaration automatique. Rappelons que cette dernière ne concerne que les foyers ayant déclaré en ligne l'année précédente et dont la situation fiscale n'a pas changé.En résumé, Allo Impôt, c'est une opportunité simple, gratuite et efficace de remplir votre déclaration de revenus en toute sérénité. Dans un contexte où la fiscalité reste une source de confusion pour beaucoup, cette opération solidaire apporte une vraie bouffée d'air aux contribuables. Un coup de fil, et vous y verrez plus clair ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Gabon, le scrutin présidentiel de ce samedi 12 avril s'annonce dans le calme, au contraire des élections précédentes, marquées par des crises. En 2016 en particulier, une vague de répression avait suivi l'annonce de la réélection contestée du président déchu Ali Bongo. Aucun bilan clair n'a jamais été établi, mais elle avait fait au moins plusieurs dizaines de morts. À la chute du régime, le 30 août 2023, les familles des victimes avaient exulté et espéré la fin de l'omerta sur le sujet. Jusque-là, le dossier n'a pas été rouvert, et le collectif fondé après le coup d'État s'est mué en association en début d'année pour obtenir des avancées de la part du prochain président. De notre envoyé spécial à Libreville,Chacun a mis un peu de sa poche pour louer un modeste bureau dans le quartier Dragon de Libreville, capitale du Gabon. Sur la bâche de l'association Réconciliation, la trésorière Hortense Mengue Messa montre le corps inerte d'Axel, son petit frère, recouvert d'un drapeau gabonais. « Il a voulu voir ce qui se passait dehors. Il a reçu deux balles. C'était devant la porte. Ils ont eu le temps de retirer le corps et de le cacher dans la maison. Aujourd'hui, je peux vous dire que, pour tous les enfants décédés cette nuit-là, les parents n'ont pas retrouvé le corps », affirme-t-elle avec gravité.Le fils de César Mavioga, Freddy, a reçu deux balles alors qu'il était au portail du domicile familial. Malgré un rapport d'autopsie, la justice a refusé sa plainte. Aucune enquête n'a été menée. Il déplore une situation qui n'évolue pas. « Les militaires ont tiré délibérément sur mon fils qui était chez nous. Il est mort dans la voiture. C'était difficile de l'emmener à l'hôpital, il y avait des barrages partout, se souvient-il avec émotion. Aujourd'hui, il y a l'omerta. Ce sont les militaires qui ont tué. Celui qui détient l'armée, qui est militaire, ne nous a pas reçus. Il sait ce qui s'est passé, il est le chef, donc il a toutes les archives. »Même frustration chez Claudine Aïcha Tsoumbou, qui avait soigné des blessés et témoigné de morts au QG du candidat Jean Ping. Après des années d'exil, elle préside aujourd'hui l'association qui demande la mise en place d'une commission Vérité, justice, réparation et réconciliation. « Du moment où nous avons respecté nos autorités, en allant adresser des courriers aux instances, à la Cour constitutionnelle, au Sénat, à l'Assemblée, à la primature, à la présidence, au Conseil économique et social et même à l'archevêque, et que, jusqu'aujourd'hui, nous avons des compatriotes qui vivent difficilement. On se sent vraiment délaissés. On se sent vraiment abandonnés et c'est frustrant », regrette-t-elle.Brice Clotaire Oligui Nguema a promis que la justice s'occuperait de l'affaire une fois la transition terminée. « Ceux qui attendent la vérité sur les parents disparus doivent l'avoir. Ceux qui la détiennent doivent pouvoir la partager », assure Laurence Ndong, ministre de la Communication et porte-parole du candidat à la présidentielle Brice Clotaire Oligui Nguema. Son principal adversaire, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a repris l'idée d'une commission, mais les victimes s'interrogent sur la sincérité de celui qui était alors le porte-parole du gouvernement.À lire aussiPrésidentielle au Gabon: Oligui Nguema clôture sa campagne dans le nord, les observateurs internationaux se préparent à Libreville
Champs inondés, logements fissurés, coupures d'eau… 11 sinistrés climatiques et trois ONG attaquent l'État français en justice pour l'obliger à renforcer ses mesures d'adaptation au changement climatique. Ils nous expliquent leur combat et leurs attentes. Émission sur des citoyens sinistrés qui attaquent l'état en justice, avec les témoignages de : Mohamed Benyhaia : En 2018, des fissures apparaissent dans la maison de Mohamed à cause des mouvements de sols liés aux sécheresses et aux pluies. L'état de catastrophe naturelle n'étant pas reconnu, son assurance refuse toute indemnisation. Depuis, la situation ne cesse de se détériorer : il doit installer des étais pour soutenir sa maison et entend chaque jour les craquements inquiétants de la structure. Face à cette épreuve, il s'associe à d'autres sinistré es et fonde l'association Urgence maisons fissurées. Dans la Sarthe, environ 2 000 maisons sont touchées par le retrait-gonflement des argiles, un phénomène qui s'aggrave avec le temps. Les fissures s'étendent, rendant les habitations de plus en plus fragiles et plongeant de nombreuses familles dans un profond désarroi. Jérôme Sergent de Rumilly, Nord-Pas-de-Calais : Il a subi huit inondations en très peu de temps qui l'empêchent de lancer correctement son activité de fermier.Et : Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam France Cléo Moreno, coordinatrice juridique de « L'affaire du siècle » devant le Conseil d'État. L'avocat Christian Huglo, spécialiste en droit de l'environnementMusique diffusée pendant l'émission : Gavn! – The Flood À lire aussiFrance: «sinistrés climatiques», ils poursuivent l'État afin qu'il renforce son action d'adaptation
Fini le boulevard du Général-de-Gaulle à Dakar. Voici le boulevard Mamadou-Dia. Au Sénégal, les autorités débaptisent certaines rues portant des noms français. Pareil au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais comme le sujet est sensible, au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko confie cette nouvelle nomination des rues à un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur associé aux universités de Genève et de Saint-Louis du Sénégal. Au micro de Christophe Boisbouvier, il analyse la stratégie du pouvoir sénégalais. RFI : Le boulevard Charles de Gaulle qui devient le boulevard Mamadou Dia, c'est tout un symbole, non ? Michel Ben Arrous : C'est un symbole, c'est une boucle qui se referme. Mamadou Dia, pour mémoire, c'était le président du Conseil à l'époque de l'indépendance du Sénégal, dans un pouvoir bicéphale avec Senghor. Et Mamadou Dia était déjà opposé à De Gaulle.Au Niger, il y a quelques mois, le nouveau régime a rebaptisé le boulevard Charles de Gaulle, boulevard Djibo Bakary, du nom du Mamadou Dia du Niger, celui qui avait appelé à voter « non » à Niamey en 1958… Oui, tout à fait. Donc, tout cet effort-là est fait au Niger, comme d'ailleurs dans les autres États de l'AES, au Burkina et au Mali.Est-ce que derrière tous ces changements de noms au Sénégal et dans les autres pays du Sahel, on peut parler d'une réappropriation de leur histoire par les habitants ? Oui, certains vont même jusqu'à parler de « décolonisation symbolique ». Mais sur la réappropriation de l'histoire, c'est tout à fait vrai. D'autant plus que c'est l'histoire des sociétés colonisées qui avait été occultée par cette toponymie coloniale, par ces pratiques de nomination commémorative toujours à la gloire de l'entreprise coloniale française. Donc les histoires locales avaient disparu, étaient devenues invisibles. Effectivement, elles reviennent en avant. Maintenant pour parler de « décolonisation », c'est peut-être un petit peu plus compliqué dans la mesure où le principe même de nommer des rues est une importation totalement coloniale. Et le principe de nommer des rues avec des ambitions idéologiques, une toponymie commémorative, ça aussi, c'est une importation coloniale qui tranche totalement avec les pratiques, on va dire anciennes, mais qui existent encore, de nommer des grottes, des arbres, même à Dakar.En 2022, quand il était maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko a débaptisé cinq avenues qui portaient des noms français en disant « En France, vous ne verrez jamais une rue Hitler ». Que pensez-vous de cette comparaison ? Je pense qu'elle appelle deux séries de remarques. La première, c'est qu'il utilise la toponymie comme un instrument de politique internationale. Ces renominations, elles ne s'adressent pas seulement aux ziguinchorois, à ses administrés, elles s'adressent aussi au public international qui peut l'écouter. Et elles sont en particulier un outil dans ses relations avec la France. L'autre série de remarques, c'est le sort qui a été réservé à ces renominations. Au départ, à l'époque coloniale en tout cas, c'était très simple, les noms venaient d'en haut, c'était l'administration coloniale, le gouverneur et un conseil administratif qui donnaient les noms. Sous Senghor, c'était encore plus concentré, c'était par décret présidentiel que les noms changeaient. Progressivement sous Abdou Diouf, puis surtout sous Abdoulaye Wade et ensuite Macky Sall, cette capacité de renommer a été dévolue aux collectivités locales. Donc a priori, Ousmane Sonko était tout à fait fondé quand il était maire de Ziguinchor à proposer des changements de noms de rues. Mais le gouverneur de l'époque, qui n'avait a priori aucune capacité d'intervention dans ce dossier, a voulu contester les noms qui ont été invalidés par la Cour suprême. Donc ça montre que les collectivités locales n'ont jamais été jusqu'à présent épargnées par les sollicitations du pouvoir politique. Et ce qui change et ce qui peut être apaisera ou clarifiera les compétences de chacun, c'est le projet de rebaptisation qui a été annoncé par le président actuel Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, en décembre dernier, et qui prévoit de créer une commission à laquelle participerait le Premier ministre, donc l'ancien maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à laquelle participeraient aussi le ministre des Collectivités locales, le ministre de la Culture et le secrétaire d'État chargé du patrimoine historique, en collaboration avec les collectivités locales. Donc, il y a un équilibrage à trouver, qui peut être clarifiera les choses, qui apaisera peut-être ces questions de renominations.À Saint-Louis du Sénégal, il y a une statue du Général Faidherbe, le colonisateur français du Sénégal, qui a failli être déboulonnée en 2020 lors de la tempête politique provoquée par l'assassinat de George Floyd aux États-Unis. Et puis finalement, elle a résisté, elle est toujours là. Comment l'expliquez-vous ? Oui, certains voudraient la conserver comme symbole historique, d'autres voudraient l'enlever. On se focalise parfois sur l'inscription de la statue sur son socle, qui est évidemment intenable, qui dit « Au gouverneur Faidherbe, le Sénégal reconnaissant », ça je ne pense pas que ça va durer très longtemps. Mais on se retrouve à nouveau dans une symbolique où, pour faire place nette, si j'ose dire, les collectivités locales réemploient finalement des techniques qui sont d'importation coloniale. De la même manière que la nomination des rues, les statues commémoratives, ce n'est pas quelque chose qui a une longue existence en Afrique. Changer une statue pour une autre, c'est réemployer des techniques, des pratiques qui finalement sont peut-être l'héritage colonial le plus profond.À écouter aussiSénégal: «Les populations n'utilisent pas les noms coloniaux des rues»
L'aventurier du jour c'est Willy Minec. Il nous livre ici ses conseils livres et films en lien avec le voyage et l'exploration. Des films et livres qui l'ont inspiré. Willy Minec a traversé le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver dans les conditions des pèlerins du 13ème siècle. Une exploration géographique et temporelle pour répondre à la question : « Mais comment voyageait on au Moyen Âge ? ». Au total, 270 kilomètres sur le chemin de pèlerinage de Saint Guilhem le Désert. L'exploration de Willy à découvrir dans le prochain épisode du podcast Les Aventuriers.
Retour sur un épisode marquant de mai 2024 : les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Quatre morts, dont un jeune gendarme de 22 ans, et un territoire à cran. Face à l'ampleur de la crise, le Gouvernement français avait dégainé deux mesures radicales : l'instauration de l'état d'urgence… et le blocage pur et simple de TikTok.La plateforme, selon les autorités, aurait facilité la coordination des troubles. Le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a alors invoqué des « circonstances exceptionnelles » pour justifier cette coupure numérique. Un fondement juridique ancien, hérité de la Première Guerre mondiale, mais immédiatement contesté. Des associations, dont La Quadrature du Net, ont dénoncé une atteinte « disproportionnée à la liberté d'expression ». Presque un an plus tard, le Conseil d'État a tranché. Dans une décision rendue le 1er avril 2025, la plus haute juridiction administrative encadre strictement le recours à ce type de censure. Oui, il est possible de bloquer un réseau social. Mais à trois conditions. Primo : l'existence d'événements d'une gravité exceptionnelle. Secundo : l'impossibilité de recourir immédiatement à des moyens moins attentatoires aux libertés. Tertio : la limitation dans le temps, le blocage ne pouvant durer que le temps de trouver une solution alternative.Car les enjeux sont de taille. Le Conseil d'État rappelle que le blocage d'une plateforme en ligne touche à plusieurs libertés fondamentales : expression, vie privée, libre entreprise… Or, en Nouvelle-Calédonie, si l'urgence était avérée, la durée indéterminée du blocage – conditionnée à la seule « persistance des troubles » – a été jugée excessive, et donc illégale. En réalité, la mesure n'a pas produit les effets escomptés. Au lieu de freiner la circulation des contenus, elle a provoqué une ruée vers les VPN. Chez Proton VPN, les inscriptions calédoniennes ont explosé de 2 500 %. Du jamais vu. Un porte-parole dénonçait alors « une évolution inquiétante », pointant une tendance croissante à la censure, même en démocratie. Un précédent qui fait désormais jurisprudence. Et un rappel : même en période de crise, l'État de droit continue de s'imposer aux décisions de l'exécutif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:29:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC; Isabelle Méjean Economiste spécialiste du commerce international, professeure à Sciences Po et membre du Conseil d'analyse économique ; Luc Rouban Directeur de recherche au CNRS à Sciences Po Paris; Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
durée : 00:07:48 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Après l'acier et l'aluminium, et avant l'automobile, le président américain Donald Trump s'apprête à franchir une nouvelle étape mercredi en dévoilant ses droits de douane "réciproques", une décision qui pourrait redéfinir les règles du commerce mondial. Comment la réaction s'organise ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Méjean Economiste spécialiste du commerce international, professeure à Sciences Po et membre du Conseil d'analyse économique
C dans l'air du 2 avril 2025 - Le Pen/ Bardella : ce qu'ils préparent...La cour d'appel de Paris va se dépêcher et Marine Le Pen va avoir droit à des délais plus courts que la moyenne pour être rejugée puisqu'elle envisage un nouveau procès dès l'an prochain avec "une décision à l'été 2026", soit bien avant la présidentielle de 2027. "C'est une très bonne nouvelle" a réagi la cheffe de file des députés RN au lendemain de sa condamnation pour détournement de fonds publics à 4 ans de prison, dont 2 ferme sous bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate, dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national).Un peu plus tôt, lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de la Justice avait fait savoir qu'il souhaitait "personnellement" que le procès en appel de Marine Le Pen, soit organisé dans le délai "le plus raisonnable possible". "Il appartiendra à la cour d'appel de Paris, parfaitement indépendante dans son organisation, de fixer la date de cet appel", avait ajouté Gérald Darmanin. De son côté le Premier ministre a fait part de ses "interrogations" quant à l'application immédiate de l'inéligibilité à laquelle Marine Le Pen a été condamnée. "Il se trouve que le seul point de l'exécution provisoire fait que des décisions lourdes et graves ne sont pas susceptibles de recours", a affirmé François Bayrou, disant toutefois ne "pas avoir le droit" de critiquer une décision de justice et soutenir, de manière "inconditionnelle", les magistrats. Il a aussi considéré qu'une "réflexion" devait "être conduite" par les parlementaires à propos de cette exécution provisoire de l'inéligibilité.S'engageant dans la même voie, le député Eric Ciotti (Union des droites), allié du Rassemblement national depuis les dernières législatives, a annoncé que son groupe présentera, lors de sa niche parlementaire de juin, une proposition de loi pour supprimer l'exécution provisoire des peines d'inéligibilité, qui installe, selon lui, une "peine de mort politique". "La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement" et "c'est le Parlement qui décidera si, oui ou non, il convient de toucher à l'écriture de la loi", lui a répondu François Bayrou. De son côté, Marine Le Pen a réagi à cette annonce dans un entretien accordé au Parisien, indiquant avoir un faible "espoir". "Si on écoute leurs propos récents, il y a toute une série de groupes qui devraient le voter. Maintenant, il peut y avoir beaucoup d'absents…", a-t-elle souligné annonçant dans le même temps qu'elle allait saisir en référé la Cour européenne des droits de l'homme. Parallèlement, le président du RN Jordan Bardella a appelé les militants et sympathisants à se rendre à Paris dimanche prochain pour manifester. Mais contre qui ? Contre quoi ? Après deux jours d'attaques contre la "tyrannie des juges" dans la foulée de la condamnation de Marine Le Pen et du RN, Emmanuel Macron est sorti de son silence ce mercredi 2 avril. Se posant en "garant des institutions", il a notamment "rappelé", en Conseil des ministres, "que l'autorité judiciaire est indépendante" et "que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d'être respectés".Des magistrats qui s'inquiètent des attaques répétées contre la justice, et observent une dérive en France comme dans d'autres pays. Dans les colonnes du Monde, le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau soulignait il y a quelques jours la gravité de l'époque : "Nous sommes dans un moment historique où il y a une tension entre deux formes d'Etat : l'Etat de droit, où être élu par le peuple ne suffit pas ; l'Etat brutal, comme on le voit avec Trump, où l'élection est censée donner tous les droits". Et la France n'est pas à l'abri alertent des hauts magistrats du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation.Les déclarations les plus frappantes, ces derniers mois, sont notamment venues du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau : "L'Etat de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré", a déclaré l'ancien sénateur LR de Vendée, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), à l'automne 2024. "L'Etat de droit a été dévoyé au point que la règle de droit ne protège plus la société française mais désarme l'Etat régalien. Quand une règle ne protège plus les Français, il faut en changer", a insisté le ministre en février, toujours dans Le JDD. Une position partagée par Laurent Wauquiez qui avait dénoncé un "coup d'État de droit" après la large censure du Conseil constitutionnel de la loi immigration. Il a également indiqué lorsqu'il présidait la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'elle ne respecterait le dispositif de la loi "climat et résilience" sur la non-artificialisation des sols, avant finalement de faire machine arrière. Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale appelle par ailleurs depuis plusieurs semaines à dissoudre l' Office français de la biodiversité (OFB), après avoir décrit ses agents comme "une coalition d'idéologues". Lors d'une audition devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, le directeur général de l'OFB, Olivier Thibault, avait rappelé en janvier dernier, que ses agents avaient pour mission (entre autres) d'assurer la police de l'environnement. "Il s'agit de faire appliquer la législation que vous avez vous-même validée, au nom de notre cadre de vie", a-t-il expliqué aux députés. "Des gens me disent que le droit de l'environnement n'est pas aussi important que le 'vrai droit'. C'est choquant !"Les experts :- Benjamin MOREL - constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés - Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point - Nathalie MAURET - reporter politique pour le groupe de presse régionale Ebra - Bernard SANANèS - Politologue, président du cabinet d'études et de conseil Elabe
durée : 00:58:44 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Du 17ᵉ au 20ᵉ siècle, le pouvoir en France entretient un lien puissant avec la musique. De Louis XIV à Georges Pompidou, les souverains interviennent sur les institutions musicales, choisissent leur musicien officiel et encouragent les créations pour faire résonner leur pouvoir. - réalisation : Thomas Beau - invités : Maryvonne de Saint Pulgent autricce, présidente de section honoraire au Conseil d'État, ancienne directrice du patrimoine au Ministère de la Culture (1993-1997); Marie Ranquet conservatrice en chef du patrimoine aux Archives nationales
durée : 00:03:50 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Circé, 6 ans, aimerait savoir comment on démolit un immeuble. L'architecte et ex-Présidente du Conseil national de l'ordre des architectes Christine Leconte préfère parler de "déconstruction". Elle nous explique pourquoi. - invités : Christine Leconte - Christine Leconte : Architecte, urbaniste, présidente du Conseil national de l'Ordre des architectes - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Au menu de l'actualité :Le nombre d'attaques meurtrières contre des travailleurs humanitaires connaît une hausse sans précédentLa France préside le Conseil de sécurité ce mois d'avrilEn RDC, l'ONU dénonce le recrutement des enfants par les groupes armés Présentation : Jérôme Bernard
53 % de la population française se dit favorable à un rétablissement du service militaire obligatoire en France ! C'est le constat que dresse un sondage Ipsos-Ceci, publié le 15 mars 2025. Chez les électeurs du Rassemblement National, ce chiffre monte à 67% et ceux des Républicains à 61%. Ce sondage s'inscrit évidemment dans un contexte de tensions géopolitiques avec la Russie, dû à la guerre en Ukraine. Pourtant la conscription, c'est-à-dire le service militaire obligatoire pour les jeunes hommes, a été abolie justement pour avoir une armée plus performante et moderne. Aujourd'hui maintenant vous savez, on explore l'histoire du service militaire obligatoire en France ! De quand date le service militaire obligatoire en France ? Pourquoi a-t-il été aboli ? Quelle est l'histoire de la conscription en France ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Ukraine : à quoi servent les drones dans une guerre ? Pourquoi la Russie fait-elle partie du Conseil de Sécurité de l'ONU ? Qu'est-ce qu'une arme sonore ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ah, la fameuse rumeur selon laquelle Napoléon Bonaparte avait une peur maladive des chats, aussi appelée ailurophobie ! Cette idée est souvent répétée, mais elle est plus légende que fait historique vérifié.D'où vient cette histoire ?L'origine de cette rumeur semble remonter à des anecdotes non sourcées, probablement issues du XIXe siècle, voire de la littérature anglaise satirique. Certains biographes ou auteurs de chroniques de l'époque auraient affirmé que Napoléon était pris de panique à la vue d'un chat, voire qu'il ne pouvait pas rester dans une pièce s'il en voyait un.Mais en réalité, aucune preuve sérieuse ne permet de confirmer qu'il souffrait réellement d'ailurophobie. Dans ses innombrables écrits, lettres, discours, mémoires (et ceux de ses proches), rien ne permet d'attester cette peur.Une rumeur tenaceCe genre de détail — un homme puissant pris d'une peur irrationnelle — alimente naturellement les fantasmes. Il permet de désacraliser une figure aussi imposante que celle de Napoléon, en le ramenant à une faiblesse presque comique. Et comme la peur des chats est perçue comme étrange et inattendue, elle frappe l'imaginaire collectif.D'ailleurs, Napoléon n'est pas le seul personnage célèbre à qui l'on a prêté cette phobie. Jules César, Gengis Khan, Mussolini, voire Hitler sont parfois mentionnés comme partageant cette aversion. Coïncidence ? Pas vraiment. Cela relève souvent de l'arsenal de caricatures utilisées pour humaniser ou ridiculiser les figures autoritaires.Ce qu'on sait vraimentHistoriquement, Napoléon était plutôt rationnel, voire cynique. Il ne croyait guère aux superstitions, et s'il avait eu une peur maladive aussi visible, cela aurait été noté dans les nombreux écrits de ses contemporains. Or, aucun général, serviteur ou proche collaborateur ne semble l'avoir signalée.Il existe même des documents qui montrent que Napoléon tolérait les animaux dans son entourage. Par exemple, à Sainte-Hélène, il évoquait parfois les animaux domestiques avec bienveillance. Pas un mot sur une quelconque panique liée aux chats.Pour conclure, voici l'article 528 du Code civil, promulgué par Napoléon en 1804 :Article 528 – Code civilSont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d'un lieu à un autre.Sont meubles par détermination de la loi les obligations et actions qui ont pour objet des sommes exigibles ou des effets mobiliers ;Les actions ou intérêts dans les compagnies de finance, de commerce ou d'industrie, même lorsque les immeubles en dépendent, sont aussi réputés meubles.Les animaux, considérés autrefois comme immeubles par destination, sont désormais réputés meubles.Napoléon a joué un rôle décisif dans la création de ce code, même s'il n'en est pas l'auteur technique. Il a fortement soutenu sa rédaction, suivi de près les débats, et assisté personnellement à plusieurs séances du Conseil d'État lors de son élaboration. Les animaux sont intègré dans l'ordre juridique civil de manière très pragmatique. Pas d'hostilité particulière, ni encore moins de panique face aux chats. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 1er avril 2025 - Marine Le Pen, l'inéligibilité et les jugesAprès l'annonce du verdict dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (devenu Rassemblement national, RN), le parti d'extrême droite a lancé la contre-attaque politique et médiatique, à commencer par Marine Le Pen. Invitée du journal télévisé de TF1, la patronne des députés RN, qui a décidé de faire appel de sa condamnation pour détournement de fonds publics, a dénoncé hier soir une "décision politique" qui "viole l'État de droit". Puis lors d'une conférence de presse ce mardi, elle a critiqué "l'ingérence des magistrats", qu'elle qualifie de "trouble à l'ordre public". Nous ne laisserons pas les Français se faire voler l'élection présidentielle", a affirmé Marine Le Pen, fustigeant "le système".Jordan Bardella, Louis Aliot, Sébastien Chenu, Marion Maréchal…Les pontes du RN et soutiens de la cheffe de file défilent également en nombre sur les plateaux depuis hier soir et le parti appelle ses militants à se mobiliser ce week-end. Tracts, manifestation, mais aussi accusation de "décision politique" de la part de la justice ou encore l'idée que la démocratie serait en danger, le Rassemblement national martèle ses arguments pour occuper le terrain tout en évitant d'évoquer le fond du dossier des assistants parlementaires européens dans lequel Marine Le Pen et une vingtaine d'accusés ont été condamnés, ce lundi 31 mars. Alors qu'à l'étranger, les dirigeants d'extrême droite du monde entier lui apportent leur soutien : Viktor Orbán a tweeté "Je suis Marine !". Vladimir Poutine a parlé de "violation des normes démocratiques". Donald Trump a dit que cela lui rappelle ses propres affaires judicaires et Elon Musk a dénoncé "un abus du système judiciaire". Pourtant, cette condamnation est l'épilogue d'une enquête ouverte dix ans plus tôt et d'un procès de deux mois. Marine Le Pen et huit eurodéputés ont été reconnus coupables de détournement de 4,6 millions d'euros entre 2004 et 2016. L'argent du Parlement européen destiné aux assistants parlementaires a servi aux dépenses du parti d'extrême droite et des personnes qui y travaillent. "Personne n'est jugé pour avoir fait de la politique […] L'égalité devant la loi est un pilier de la démocratie. Les élus ne disposent pas d'un privilège", a martelé lors de l'énoncé du jugement la présidente du tribunal correctionnel de Paris comme pour anticiper les critiques d'une justice politisée. Dans ce dossier, a-t-elle expliqué, "la question était de savoir si le travail réalisé était bien "en lien avec le mandat" de leur eurodéputé et le tribunal n'a eu "aucun doute" sur le fait qu'il ne l'était pas. Les 12 assistants de neuf eurodéputés (dont Marine Le Pen) étaient bien "rémunérés" par le Parlement européen, alors qu'ils travaillaient "en réalité" pour le parti. La présidente Bénédicte de Perthuis a notamment évoqué le cas d'assistants parlementaires "passant d'un député à l'autre" ou à qui leur employeur ne confiait "aucune tâche". Comme, par exemple, Yann Le Pen, sœur de Marine le Pen, officiellement assistante parlementaire de Bruno Gollnisch alors qu'elle travaillait à l'organisation des grandes manifestations du parti ou encore Thierry Légier, garde du corps de Jean-Marie Le Pen puis de Marine Le Pen, une fonction qui "nécessitait une présence de tous les instants" et ne permettait pas d'être assistant parlementaire de quelqu'un d'autre. Ce mardi, le procureur général près la Cour de cassation Rémy Heitz a insisté sur le fait que la justice n'était "pas politique" : "cette décision n'est pas une décision politique mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux". Le délibéré "a été rendu conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale".Fait rare, le Conseil supérieur de la magistrature a exprimé dans un communiqué son "inquiétude" face aux attaques : "Ces réactions sont de nature à remettre en cause gravement l'indépendance de l'autorité judiciaire, fondement de l'Etat de droit", a déclaré l'institution lundi, rappelant que "les menaces visant personnellement les magistrats, tout comme les prises de parole de responsables politiques sur le bien-fondé des poursuites ou de la condamnation ne peuvent être acceptées dans une société démocratique". Dans la soirée, c'est le premier président de la cour d'appel de Paris, Jacques Boulard, qui a fait part dans un communiqué de sa "vive préoccupation" face aux "menaces" et "aux attaques personnelles", "en particulier sur les réseaux sociaux", contre les trois magistrats ayant rendu le jugement. "La critique d'une décision de justice ne peut en aucun cas s'exprimer par des menaces formulées à l'égard des magistrats", a-t-il déclaré.Des menaces également condamnées par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, les estimant "inacceptables dans une démocratie et préoccupantes pour l'indépendance de l'autorité judiciaire". Le Premier ministre François Bayrou a apporté son "soutien inconditionnel" aux magistrats menacés et ouvert la porte à une "réflexion" pour faire évoluer la loi sur l'exécution provisoire. Le Parti socialiste a de son côté annoncé l'ouverture d'une pétition "pour soutenir l'indépendance de la justice".Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions- ANNE-CHARLÈNE BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public- LAURENT VALDIGUIE - Journaliste d'investigation – Marianne
La gouvernance locale joue un rôle crucial pour rétablir les services de base et la cohésion sociale pour les populations en République centrafricaine (RCA), estime l'Expert indépendant de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en RCA.En marge de son exposé, mardi, devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, Yao Agbetse a accordé un entretien à Juliette Maigné, d'ONU Info Genève.Dans cet entretien, il explique que renforcer les pouvoirs locaux en République centrafricaine, pays meurtri par un conflit sévissant depuis 2012, est « un outil permettant d'étendre la restauration de l'autorité de l'État sur le territoire et de servir aussi comme levier pour la réconciliation nationale ».« C'est à travers la gouvernance locale qu'on pourra apporter le service de sécurité, le service de justice, la reconstruction des marchés, des écoles de santé, des infrastructures socio-culturelles nécessaires pour que les populations puissent jouir effectivement de leurs droits, le droit aux loisirs, le droit à l'emploi, le droit à un état de santé mentale et physique suffisant », ajoute-t-il.
durée : 01:59:55 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse à la pêche au chalut dans la Transition de la semaine, on discute de l'état des lieux alarmant de l'enseignement supérieur en France. Et enfin, nous recevons Santiago Artozqui à propos du nouveau recueil de poèmes de Maya Angelou. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Didier Gascuel Directeur du Centre de Sciences Aquatiques et de la Pêche à l'Agrocampus Ouest de Rennes, membre du Conseil scientifique des pêches de l'Union Européenne.; Julien Gossa Maître de conférence à l'Université de Strasbourg; Cédric Hugrée Sociologue, chercheur au CNRS au sein du laboratoire CRESPPA-CSU; Santiago Artozqui Traducteur
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Défaitisme ou détermination ? Face à la guerre en Ukraine et au gouvernement de Donald Trump, quel sentiment domine les opinions publiques en Europe ? Comment réagissent-elles au réarmement du continent européen ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Laurence de Nervaux Directrice générale du think tank Destin Commun; Mark Leonard Co-fondateur et directeur du Conseil européen pour les relations internationales (ECFR); Dominique Reynié Politologue, Professeur des Universités à Sciences Po Paris, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol); Gilles Gressani Directeur du "Grand Continent", président du Groupe d'études géopolitiques de l'École normale supérieure