Podcasts about Conseil

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Moteur de recherche
Le système auditif des animaux, et manger ses émotions

Moteur de recherche

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 53:11


Stéphanie Jolicoeur décortique le phénomène qui fait qu'un contenant hermétique rempli d'eau chaude peut exploser si on le secoue; la biologiste Stéphanie Bentz décrit le fascinant système auditif des animaux; la psychologue et professeure Edith St-Jean-Trudel explique pourquoi on mange ses émotions quand on est en peine d'amour; et la directrice de recherche au Conseil des ressources Gespe'gewaq Mi'gmaq, Carole-Anne Gillis, parle des polluants des rivières qui brouillent le GPS olfactif des saumons.

UFE Berlin
Donald unique objet de notre ressentiment !

UFE Berlin

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 5:04


Revue de presse du 17 au 25 juin 2025 : Quelle semaine ! Entre un sommet du G-7 au Canada, une frappe éclair américaine en Iran pour éradiquer le programme nucléaire militaire des Mollahs, un sommet européen à Bruxelles chargé de prendre de nouvelles sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine et last, but not least, un sommet de l'OTAN ce 25 juin qui se serait « bien passé », quel bilan peut-on dresser pour nos chefs d'États ? Certains propos, tenus par le président Trump lors de sa conférence de presse, ont infirmé certaines craintes sur l'avenir de l'OTAN et sur le bouclier américain tel que nous l'avons connu pendant 80 années de prospérité et de sécurité commune. Demain à Bruxelles, réunis pour un nouveau sommet, le Européens vont pouvoir se poser les questions qui fâchent... Une occasion pour le chancelier Merz de participer à son premier Conseil européen après une séquence diplomatique intense ! Certains prédisent déjà : Germany is back !

C dans l'air
Orages, canicule: un été à risque? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 64:12


C dans l'air du 26 juin 2025 - Orages, canicule: un été à risque?Arbres arrachés, routes inondées, toitures abimées ou envolées, pylônes tordus par la violence des rafales… Le réveil est brutal ce jeudi matin dans de nombreuses communes du pays, balayées dans la nuit par des orages d'une rare intensité.Le bilan est lourd : deux morts — un adolescent de 12 ans, tué par la chute d'un arbre à Picquebos, près de Montauban, et un homme de 59 ans, conducteur de quad, en Mayenne —, dix-sept blessés, 100 000 foyers privés d'électricité. Les dégâts matériels sont innombrables.Pourtant, l'événement avait été anticipé. Météo-France avait placé une cinquantaine de départements en vigilance orange, mercredi, pour orages ou canicule. Mais l'alerte n'a pas suffi à prévenir les drames. Et une fois les vents tombés, une autre tempête s'annonce : celle des démarches, des déclarations de sinistres, des indemnisations, et pour certains, de la répétition infernale des catastrophes.Inondations, sécheresses, canicules, gels tardifs… Les épisodes climatiques extrêmes se succèdent à un rythme alarmant. La France, qui se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale — +1,7 °C depuis 1900 en métropole —, n'est plus un simple témoin du changement climatique, mais en subit déjà de plein fouet les conséquences.Face à cette réalité, plusieurs ONG (Greenpeace, Notre Affaire à Tous, Oxfam) et onze citoyens sinistrés ont décidé de passer à l'action. Ils ont annoncé un recours devant le Conseil d'État pour contraindre l'État à renforcer son Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3), jugé largement insuffisant.Pas question de demander de l'argent : ils exigent des actes. Des mesures concrètes, ambitieuses, à la hauteur des enjeux, alors que les reculs environnementaux se multiplient depuis le début de l'année, en France comme ailleurs.Les plaignants dénoncent un État qui manque à ses obligations. Parmi eux : des agriculteurs aux champs noyés, des familles dont les maisons se fissurent, des habitants privés d'eau, des personnes vulnérables écrasées par les vagues de chaleur.Le gouvernement, lui, assure avoir anticipé les évolutions à venir, avec un PNACC-3 qui vise à préparer infrastructures, transports et agriculture à un monde plus chaud de 4 °C d'ici 2100. Mais pour les requérants, ce plan est trop tardif, trop timide, trop éloigné de l'urgence.LES EXPERTS :- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l'homme- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat Le Parisien - Aujourd'hui en France- Olivier MOUSTACAKIS - Directeur général d'Assurland.com- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un attentat dans une église orthodoxe en Syrie, l'état du programme nucléaire iranien après 12 jours de guerre et la présence de mercenaires étrangers en Haïti. Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine   Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe a affirmé que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul et même peuple et qu'en « ce sens, l'ensemble de l‘Ukraine appartient » à la Russie. Comment cette déclaration est-elle accueillie par les Ukrainiens ? Quelles conséquences sur la suite de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Syrie : des chrétiens pris pour cible par un mystérieux groupe jihadiste  L'attentat-suicide qui a fait 25 morts et des dizaines de blessés dans une église orthodoxe de Damas a été revendiqué par le groupe Saraya Ansar al-Sunna. Qui se cache derrière ce groupuscule djihadiste jusque-là peu connu ? Dispose-t-il d'assez de moyens humains et matériels pour constituer une menace contre le gouvernement en place ? Avec Manon Chapelain, correspondante de RFI à Damas.     Iran/États-Unis : qui dit vrai sur le programme nucléaire iranien?    Un rapport des services de renseignement américains révèle que les frappes américaines contre l'Iran n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires du pays, contrairement aux affirmations de Donald Trump. Sur quelles preuves se base le président américain ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri).      Haïti : le pouvoir confirme la présence de mercenaires étrangers   C'est la fin d'un secret de Polichinelle. Dans un entretien accordé à des journalistes haïtiens, Fritz Alphonse Jean, le président du Conseil présidentiel de transition a admis que des mercenaires étrangers étaient présents dans le pays pour aider à lutter contre les gangs. Que sait-on de ces mercenaires ? D'où viennent-ils ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne. 

Le débat
Trump - Zelensky : une rencontre décisive ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 42:02


En marge du sommet de l'OTAN, Volodymyr Zelensky a évoqué avec Donald Trump la possible livraison de missiles et système Patriot. Le président américain a affirmé qu'il allait examiner cette possibilité même si les Patriot sont "très difficile à obtenir". D. Trump considère la guerre en Ukraine comme "plus compliquée que d'autres". Dans un même temps, Volodymyr Zelensky a signé un accord avec le Conseil de l'Europe pour la création d'un tribunal spécial pour juger Vladimir Poutine.

Journal d'Haïti et des Amériques
Équateur : arrestation de l'ennemi public numéro 1

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 30:00


L'un des plus dangereux criminels d'Équateur, le narcotrafiquant «Fito», recherché dans son pays et également réclamé par les États-Unis, a été arrêté mercredi après un an et demi de cavale, a annoncé le président Daniel Noboa, en guerre ouverte contre les groupes mafieux. 17 mois après son évasion qui avait lancé un cycle de violence en Équateur, l'ennemi public numéro 1 en Équateur a été capturé mercredi par les forces de l'ordre. José Adolfo Macías alias «Fito» est tombé dans la ville de Manta, dans la province de Manabi où a été créé le Groupe Armé Organisé des «Choneros» qu'il dirigeait depuis la clandestinité. Ce groupe, l'un des deux plus importants et dangereux du pays travaillait avec le cartel mexicain de Sinaloa et avait fait de l'Équateur le premier exportateur mondial de cocaïne. Plus de détails avec notre correspondant en Équateur Eric Samson. Hasard du calendrier, cette arrestation survient au moment où les Nations unies publient leur rapport sur le trafic et la consommation de drogue. Le constat est clair : partout dans le monde, on consomme plus qu'avant. L'une des autres crises majeures est celle des opioïdes aux États-Unis. Ces médicaments anti-douleur, dont le surpuissant Fentanyl 50 fois plus puissant que l'héroïne. En 2013, les overdoses ont tué près de 3 000 personnes, 74 000 en 2022. Aujourd'hui, la tendance s'inverse de nouveau. Notre correspondant Edward Maille a tenté de comprendre pourquoi. Vous pouvez également retrouver son Grand reportage à partir de 22h05 ce jeudi 26 juin 2025.   Les États-Unis accusent trois banques mexicaines de blanchiment d'argent La lutte contre le Fentanyl, Donald Trump en a fait l'une de ses priorités. Il accuse les autorités mexicaines de ne pas en faire assez. Dans ce contexte, l'administration américaine a mis en place hier des sanctions sur trois banques mexicaines accusées de blanchiment d'argent. C'est un coup sans précédent porté au système financier mexicain, affirme el Pais. Selon le Réseau de lutte contre la criminalité financière du Trésor américain, les banques CIBanco, Intercam et Vector Casa de Bolsa blanchissent de l'argent pour plusieurs cartels mexicains. Elles «contribuent ainsi à l'empoisonnement d'innombrables Américains en transférant de l'argent pour le compte des cartels», a affirmé le secrétaire au Trésor Scott Bessent. Selon l'administration américaine, elle permettrait notamment l'approvisionnement des cartels en Chine pour la production du Fentanyl. Les trois banques ont nié les accusations et demandé des preuves. Les sanctions actuelles les interdisent d'opérer au sein du système financier américain, ce qui limite grandement leur accès aux marchés financiers internationaux et s'accompagnent d'un gel de leurs avoirs aux États-Unis. Derrière les technicités économiques, l'éditorialiste d'El Universal Mario Maldonado, voit en effet une décision stratégique à l'égard des autorités mexicaines. « En plus d'exposer l'incapacité ou la complicité des fonctionnaires mexicains chargés de surveiller les ressources d'origine illicite, le Département du trésor américain pointe l'implication d'anciens fonctionnaires et conseillers du gouvernement dans des opérations criminelles », écrit-il. Parmi les trois établissements financiers, Vector est détenu par Alfonso Romo, très proche de l'ancien président Andres Manuel Lopez Obrador. Il était chef de son cabinet au début de son mandat et principal interlocuteur de l'exécutif auprès du monde des affaires, note El Universal. CIBanco de son côté est l'un des principaux opérateurs de change pour les agences gouvernementales mexicaines et Intercam est également en lien direct avec d'autres institutions financières proches du parti au pouvoir. Parallèlement, la procureure générale des États-Unis a annoncé devant le Sénat placer le Mexique sur la liste noire de pays adversaires étrangers. Bref, les relations entre les États-Unis et le Mexique se détériorent, conclut el Universal.   Pérou : la stérilisation forcée Pérou sous la présidence d'Alberto Fujimori Nous partons également au Pérou. Le pays tente de se confronter aux moments sombres de son histoire notamment la stérilisation forcée des femmes issues des minorités les plus pauvres. Elles ont été nombreuses à subir ces pratiques pendant la présidence d'Alberto Fujimori dans les années 90. La Cour interaméricaine des droits de l'homme étudie plusieurs cas en ce moment, et les victimes espèrent que l'État sera condamné. Martin Chabal est allé à leur rencontre. À lire aussiLe Pérou jugé pour sa politique de stérilisations forcées dans les années 90   Haïti : Le Nouvelliste « La centrale hydroélectrique de Péligre est-elle victime des divisions politiques ? » Comme tous les jeudis, nous échangeons avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. La une du site s'intéresse à la nouvelle fermeture forcée de la centrale hydraulique de Péligre. C'est la deuxième en un mois. Cela pourrait être lié aux dissensions internes au sein de l'exécutif, des divergences entre le président du Conseil présidentiel de transition et le ministre de la Défense, concernant un certain nombre de contrats. À écouter aussiHaïti: quand les coupures de courant nourrissent le sentiment d'abandon et l'insécurité

Le Brief
La réforme du chômage prend du retard | "Make NATO great again" | Le contrat du siècle suspendu

Le Brief

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 12:55


La loi-programme qui contient la réforme du chômage et la limitation des allocations dans le temps est renvoyée au Conseil d'État. Un revers pour le gouvernement De Wever. Le président américain, Donald Trump, est reparti à Washington ravi après le sommet de l'Otan. Les partenaires de l'Alliance ont obéi à tous ses diktats dans un bel exercice de flagornerie dégoulinante. Le Contrat du siècle de la SNCB est suspendu par le Conseil d'État. L'attribution de ce contrat de 180 rames de trains à l'espagnol CAF devra être revue. Retrouvez ici le nouvel épisode de #Tracker Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.

TOPFM MAURITIUS
Conseil vétérinaire

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 0:53


Conseil vétérinaire by TOPFM MAURITIUS

ONU Info

Au menu de l'actualité : 

Les 2 pieds dans le ruisseau.
Conseil de l'eau Nord de la Gaspésie

Les 2 pieds dans le ruisseau.

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 110:29


Cette semaine, dans le cadre du Mois de l'eau (juin), nous nous rendons dans la rivière de Mont Saint-Pierre passer un moment avec Yves Briand et Thierry Ratté, codirecteurs du Conseil de l'eau du nord de la Gaspésie (CENG). Yves et Thierry nous partagent leurs connaissances qui semblent infinies (on aurait pu faire plusieurs balad'eau sur le sujet sans problème!) et nous présentent le CENG et sa mission. Tout au long de la discussion, on parle aussi du Mois de l'eau, d'une nouvelle activité qui débute, soit une tournée de corvées de nettoyage des berges, et de plusieurs enjeux de l'eau du nord de la péninsule gaspésienne. Mathieu et Martin réalisent qu'ils ne sont pas complètement ignorants sur l'eau des rivières gaspésiennes, et que l'eau des rivières du Nord (à 13°C) est une ‘tite affaire plus frette que celles du côté Sud!Bonne écoute! et n'hésitez pas à contacter le CENG pour vos questions sur l'eau de nos magnifiques rivières gaspésiennes ou pour vous impliquer activement dans leur protection.

Tout le monde passe sur le trône
Il était une fin...Tout le monde passe sur le trône c'est vraiment fini.

Tout le monde passe sur le trône

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 23:49 Transcription Available


Et voilà, vous avez vu le titre de cet épisode, donc nous y sommes. Après cinq années riches et belles je DECIDE de mettre fin à ce podcast que j'ai créée avec envie et passion. Je n'ai plus d'envie pour cette émission, mais j'ai envie de créer plein de nouvelle chose.Donc, je me libère du temps et je vous remercie vous mes invité.e.s, vous les auditeurices pour votre confiance, votre temps. Je suis très fière de tout ce que j'ai appris grâce à ce podcast . Je suis très fière d'avoir animée seule cette émission bi-mensuelle pendant autant d'année.Merci à ma famille, à mes ami.e.s pour leur soutien.Nous nous retrouverons ailleurs.Prenez soin de vous et n'oubliez jamais que TOUT LE MONDE PASSE SUR LE TRONE et que NOUS AVONS TOUSTES LA MEME VALEUR.AminataSi vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :toutlemondepassesurletrone@gmail.comhttps://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguyaMerci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

INFORMATION LOCALE
25 JUIN 2025

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 4:04


Sujets traités : Une région appréciée et dynamique.Selon un sondage OpinionWay, 92 % des habitants du Grand Est se disent satisfaits de vivre dans leur région. Jugée accueillante, bien située et riche de son patrimoine, elle séduit par sa qualité de vie. L'action du Conseil régional est aussi globalement bien perçue, notamment en matière de culture, de tourisme et d'éducation. En revanche, les habitants expriment des attentes sur des enjeux clés comme l'accès aux soins ou encore l'emploi.Le congé menstruel est rompu à Strasbourg.Le tribunal administratif a annulé, hier, le dispositif de congé menstruel mis en place par l'Eurométropole en septembre 2023. Cette mesure permettait aux agentes, sur présentation d'un certificat médical, de bénéficier de congés pour douleurs ou troubles gynécologiques. La préfecture du Bas-Rhin avait saisi la justice, estimant que ce congé n'avait "aucune base légale". Le tribunal a jugé qu'une collectivité ne pouvait créer un tel régime d'absence sans cadre législatif national. L'Eurométropole a annoncé son intention de faire appel.Une fresque participative à la Plaine Pasteur. Dans le cadre du Vélo Tour colmarien qui s'est tenu dimanche dernier, la ville de Colmar et l'association Lézard ont investi la Plaine Pasteur afin de présenter au grand public le projet « Quartier de Demain » mis en place par l'état dans le but de redonner une nouvelle fraîcheur à ce lieu. Entre explications et animations, les cyclistes participants, compris entre 300 et 400, avaient de quoi faire. Justine Roth, chargée d'actions culturelles pour Lézard en dit plus. La fresque restera visible jusqu'au début des travaux qui devraient avoir lieu courant 2026. D'ici là, chaque habitant de Colmar et environ, concerné par le projet, est invité à faire un tour pour se renseigner. L'entretien complet est disponible sur notre site dans l'onglet podcast, actualité. A vos vélos ! Dès ce samedi et jusqu'au vendredi 18 juillet prochain, le défi Ville en selle fait son retour en Alsace Centrale pour une sixième édition. A cette occasion, Azur FM vous propose toute cette semaine une série de témoignages autour de ce challenge, dans lequel il faut comptabiliser le maximum de kilomètres parcourus à vélo. La commune de Muttersholtz se montre championne en la matière, après avoir remporté la quasi-totalité des éditions de Ville en selle. Dominique Such, participant pour cette commune, en dit plus sur cet engouement. Pour s'inscrire, le rendez-vous est donné sur le site internet ou l'application Ville en selle. Retrouvez notre article complet et l'ensemble des témoignages sur azur-fm.com.Une réunion de quartier à Colmar. Elle se tiendra demain à 18h30, au cercle Saint-Martin. Les projets municipaux y seront présentés et les habitants pourront poser leurs questions et partager leurs préoccupations. Il est possible d'envoyer ses questions à l'avance à maire@colmar.fr. Et comme nouveauté cette année, une permanence des conseillers numériques sera également proposée demain de 14h30 à 18h30, pour aider les habitants dans leurs démarches en ligne et leur usage des outils numériques.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sismique
Droit international : la fin d'une hypocrisie ? | #PAUSE

Sismique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 16:10


Il y a quelques jours, Israël et les États-Unis ont frappé l'Iran. Pas de mandat international. Pas de débat au Conseil de sécurité. Une démonstration de force nue, assumée.Au-delà des conséquences immédiates (régionales, économiques, humainesun basculement plus profond s'opère sous nos yeux : celui d'un monde qui renonce aux règles qu'il avait prétendu se donner. Un monde où le droit international, les traités, les institutions semblent désormais relégués au rang de décor.Que dit de notre époque cet abandon du cadre commun ? Et que peut-il rester quand la force se passe du droit ?Episode enregistrée le 23/06/2025----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.

Du grain à moudre
Faut-il aligner davantage la justice des mineurs sur celle des adultes ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 37:36


durée : 00:37:36 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Faut-il durcir la justice des mineurs ? La loi Attal, adoptée en mai puis partiellement censurée par le Conseil constitutionnel en juin, relance un vieux débat : entre réponse répressive et visée éducative, quelle place la République accorde-t-elle aux enfants en conflit avec la loi ? - réalisation : François Richer - invités : Raphaël Kempf Avocat au Barreau de Paris; Jean Terlier Député du Tarn Ensemble pour la République

Un jour dans le monde
Anna (8) : enquête sur l'interdiction du gaz russe

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Ca fait des années que l'UE tente d'interdire le gaz russe dans ses sanctions contre Vladimir Poutine. Mais ces mesures sont bloquées par les Hongrois. Anna Hubert de la revue en ligne 'Contexte' nous raconte. Elle est en reportage au Conseil des ministres des affaires étrangères. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: le pouvoir de transition est dans l'impasse, selon Fritz Jean

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 30:00


Dans une interview accordée à plusieurs médias haïtiens, Fritz Jean, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), dresse un «constat alarmant» sur la situation du pays. Entre manque de coordination, blocages administratifs, inertie étatique et pressions d'acteurs puissants mus par des intérêts inavoués, il expose l'impuissance criante d'«un pouvoir de transition guetté par le désespoir», rapporte notre confrère Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Dans cet entretien, Fritz Jean accuse notamment des responsables, y compris au sein de l'État, d'avoir «collaboré ou fermé les yeux sur les agissements des gangs». Au sujet du processus de révision constitutionnelle qui est bloqué, il avoue «ne pas comprendre certaines parties de l'avant-projet» et annonce la tenue d'un comité de lecture pour le réécrire. Ce texte est de toute façon «contesté par plusieurs secteurs», souligne Gotson Pierre. À six semaines de la fin de son mandat et alors que le processus de transition est censé s'achever dans sept mois, Fritz Jean semble fait un aveu d'échec et d'impuissance. «Il prend le peuple à témoin», analyse Gotson Pierre. Mais le bilan du CPT sera quoi qu'il arrive «bien maigre».   La Cour suprême autorise Donald Trump à expulser des sans-papiers vers des pays tiers L'administration Trump pourra envoyer des migrants dans des pays dont ils ne sont pas citoyens, explique le Washington Post, et avec lesquels ils n'ont même aucun lien, précise le New York Times. Actuellement, huit hommes attendent sur une base militaire américaine de Djibouti, transformée en centre de détention improvisé, d'être envoyés au Soudan du Sud, raconte le quotidien. Depuis le mois de mai 2025, ils y vivent dans des conditions sanitaires précaires et sous la menace de tirs de roquettes. En première instance, des juges progressistes avaient ordonné que leur transfert vers le Soudan du Sud soit stoppé parce que ces personnes n'avaient pas pu contester devant la justice leur expulsion, ni fournir des preuves qu'ils risquaient d'être torturés dans le pays d'accueil choisi par les États-Unis. Cette décision de la Cour suprême n'est que provisoire. Comme l'explique le New York Times, c'est maintenant à une cour d'appel, puis à nouveau à la Cour suprême, de se prononcer sur le fond du dossier. Pour l'administration Trump, ces expulsions vers des pays tiers concernent «les pires des pires criminels», rapporte le Washington Post, et elles sont nécessaires car souvent, leurs pays d'origine refusent d'autoriser leur retour. Faux, répond la défense pour qui la plupart des sans papiers concernés n'ont jamais été condamnés et sont initialement entrés légalement aux États-Unis avec un visa de réfugié, d'étudiant ou de travail.   Le Canada et l'UE signent un accord de défense Le Premier ministre canadien, Mark Carney, était présent à Bruxelles hier pour assister au 20è sommet Union européenne/Canada. Face à la menace de son voisin du sud d'en faire le 51ème État américain, et face aux droits de douane qui le frappe, Ottawa cherche à renforcer ses partenariats avec l'UE. Bruxelles est dans la même optique : l'Union européenne entend noyer des accords internationaux pour faire face à la remise en cause de l'ordre mondial par Donald Trump. Pour le New York Times, le président américain repousse ses alliés de toujours. Il exige que ses partenaires dépensent plus pour s'armer et promet de réduire le rôle de son pays en ce qui concerne la sécurité internationale. Et en même temps, «il a lancé une guerre commerciale contre certains des alliés traditionnels les plus proches» du pays, analyse le quotidien. Une attitude qui «reconfigure le réseau mondial des partenariats», écrit le New York Times. Le Canada, la France, l'Allemagne et les autres pays de l'Union européenne nouent de nouvelles alliances pour être moins dépendant des États-Unis qui sont de plus en plus capricieux, juge le journal.   Le parc du Mapocho Rio, à Santiago du Chili Notre dossier du jour nous emmène au Chili, à la découverte d'un immense parc dans la capitale. Le Mapocho Rio vient d'ouvrir, équipé pour accueillir des familles et des habitants des deux communes les plus pauvres du pays qui l'entourent. Le parc compte des jeux pour enfants, plusieurs terrains de foot, des tables de ping-pong, un mur d'escalade, un skate parc et surtout des milliers d'arbres qui font du Mapocho Rio, une sorte de poumon vert à Santiago. Reportage de Naïla Derroisné.   De quelle nationalité était Carlos Gardel ? Né en France, mais de nationalité argentine ou uruguayenne ? Ce mardi, c'est le 90è anniversaire de sa mort et le débat continue, écrit La Nacion. Le succès de Carlos Gardel a été tel que des deux côtés du Rio de la plata, on s'approprie le chanteur, compositeur de tango et acteur. Lui-même a entretenu la confusion, explique le quotidien. Comme le raconte Walter Santoro, le président de la Fondation internationale Carlos Gardel, dans les colonnes de La Nacion, l'artiste disait toujours que dans la vie, il ne faut pas diviser, mais multiplier. Pas question pour lui de soutenir un parti ou une équipe de football. Pas question non plus de parler de religion. Et en 1930, pour le premier mondial de football, lors de la finale opposant l'Argentine à l'Uruguay, chaque pays pouvait choisir un artiste le représentant. Carlos Gardel a chanté pour les deux. Et à la presse qui lui demandait qui il voulait voir gagner, il a répondu : «Mon petit coeur est divisé».   Le journal de la 1ère En Martinique, le président de la Collectivité Territoriale se dit «surpris et déçu» par le futur projet de loi «contre la vie chère».

France Culture physique
Faut-il aligner davantage la justice des mineurs sur celle des adultes ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 37:36


durée : 00:37:36 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Faut-il durcir la justice des mineurs ? La loi Attal, adoptée en mai puis partiellement censurée par le Conseil constitutionnel en juin, relance un vieux débat : entre réponse répressive et visée éducative, quelle place la République accorde-t-elle aux enfants en conflit avec la loi ? - réalisation : François Richer - invités : Raphaël Kempf Avocat au Barreau de Paris; Jean Terlier Député du Tarn Ensemble pour la République

Les journaux de France Bleu Béarn
Un conseil municipal tendu à Tarbes ce lundi soir

Les journaux de France Bleu Béarn

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 3:48


durée : 00:03:48 - Un conseil municipal tendu à Tarbes ce lundi soir Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

INFORMATION LOCALE
24 JUIN 2025

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 4:04


Sujets traités : Le président ukrainien sera à Strasbourg demain. Volodymyr Zelensky se rendra dans la capitale alsacienne pour sa première visite officielle au Conseil de l'Europe. Il s'adressera aux ministres du Conseil puis à l'Assemblée parlementaire, dans un contexte marqué par le lancement d'un Tribunal spécial pour le crime d'agression contre l'Ukraine. Cette venue symbolise le soutien croissant de l'institution européenne à Kiev depuis l'exclusion de la Russie en 2022.Colmar s'apprête à vibrer au son du jazz ! Du 18 au 28 septembre, la 29ᵉ édition du Colmar Jazz Festival investit la ville. La programmation, dévoilée mardi dernier   au foyer du théâtre municipal, mêle figures incontournables du jazz et talents émergents de la scène régionale. Sébastien Eidenschenck, chargé de production des festivals à la ville de Colmar, nous en dit plus. Retrouvez l'article complet sur notre site internet azur-fm.comLe bus « M ta santé » est à Colmar aujourd'hui. Celui-ci s'installe pour une journée de prévention et de dépistage gratuite, sans rendez-vous. Des professionnels de santé accueilleront le public de 9h à 17h sur le parking du Centre socioculturel Europe, situé au 13 rue d'Amsterdam. L'objectif est de sensibiliser et faciliter l'accès aux soins pour tous.A vos vélos ! Dès ce samedi et jusqu'au vendredi 18 juillet prochain, le défi Ville en selle fait son retour en Alsace Centrale pour une sixième édition. A cette occasion, Azur FM vous propose toute cette semaine une série de témoignages autour de ce challenge, dans lequel il faut comptabiliser le maximum de kilomètres parcourus à vélo. Cette nouvelle édition est cette année parrainée par le diplomate, philosophe et psychologue de formation, franco-néerlandais Stein van Oosteren. Il nous livre son regard sur le futur du vélo, le vélo du futur, la thématique annuelle du défi Ville en selle. Pour s'inscrire, le rendez-vous est donné sur le site internet ou l'application Ville en selle. Retrouvez notre article complet et l'ensemble des témoignages sur azur-fm.com.Une réunion publique contre les violences intrafamiliales. intitulée « Violences intrafamiliales : Protéger, Accompagner, Prévenir », elle se tiendra jeudi à 19h30 au Foyer Saint Nicolas à Haguenau. L'objectif est de faire un point sur les dispositifs en place depuis le plan Grenelle de 2019 et de débattre de solutions concrètes. Des professionnels issus de la gendarmerie, de la police, des services sociaux et associatifs interviendront. Cet échange est le premier d'une série de trois réunions, les prochaines auront lieu à Bischwiller et Brumath.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Podcast Des Établissements Médico-sociaux
# 147 - Christian BARAZUTTI - Donner une vraie place au Conseil de la Vie Sociale (CVS)

Le Podcast Des Établissements Médico-sociaux

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 34:26


Christian BARAZUTTI est co-président de l'association Inter-CVS 59. Il est père de deux enfants en situation de handicap, militant de longue date et témoin engagé de l'évolution des établissements médico-sociaux.Christian BARAZUTTI nous partage son parcours personnel et militant, mais aussi sa vision très concrète de ce que doit apporter un Conseil de la Vie Sociale. Cette instance créée en 2002 pour permettre aux résidents, familles, professionnels et représentants légaux de s'exprimer sur la vie de l'établissement est souvent peu investie, notamment dans les EHPAD, où la fragilité des résidents et la diminution de la durée de séjour rendent complexe le maintien d'un mandat de trois ans.L'échange met en lumière les freins : méconnaissance de l'instance, fatigue des aidants, difficultés d'expression pour les personnes avec handicap cognitif, et parfois une présentation trop technique ou infantilisante de la démarche. Pourtant, quand il est bien accompagné, le CVS devient un vrai outil de citoyenneté et de transformation.Christian insiste sur l'importance d'un CVS co-construit avec la direction, dans une relation de confiance, et surtout centré sur la parole des résidents, en les considérant comme des citoyens à part entière. Il partage de nombreuses pistes concrètes pour y parvenir : sensibilisation en amont des élections, réunions préparatoires pour constituer un vivier de participants, co-construction de l'ordre du jour, commissions thématiques, et surtout création d'un climat bienveillant, affectif et non infantilisant.L'épisode donne aussi à voir le travail de terrain de l'association Inter-CVS 59 : lecture à voix haute dans les EHPAD, interventions bénévoles, pièce de théâtre, fêtes du CVS, commissions Menus, et participation à des appels à projet.Cet épisode nous invite à dépasser le cadre réglementaire pour faire du CVS un véritable levier de participation, de reconnaissance et de lien social dans les établissements.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Bombardements américains en Iran : Emmanuel Macron réunit un conseil de défense ce soir

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 1:53


Chaque jour, retrouvez le journal de 20h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Santé,habitat: alerte aux canicules - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 64:43


C dans l'air du 21 juin 2025 - CaniculeLe jour le plus long de l'année s'annonce comme l'un des plus chauds. Après une nuit tropicale, les températures grimpaient déjà très haut ce matin. A midi, plusieurs régions ont dépassé les 35 °C et des pointes allant jusqu'à 39 °C sont attendues dans l'Ouest. Pas moins de seize départements sont maintenus en vigilance orange canicule.Cet épisode de fortes chaleurs intervient alors que de nombreuses manifestations sportives et culturelles sont organisées ces jours-ci : festivals, kermesses, fêtes des écoles, compétitions sportives. Entre les concerts en extérieur et foule massée dans les rues, la Fête de la musique, qui se tient ce soir, sera également un rendez-vous particulièrement à risque.Les autorités et organisateurs de événements sont contraints de prendre certaines mesures de précaution. A Clisson, en Loire-Atlantique, plus de 200 000 personnes sont attendues au célèbre festival de métal Hellfest jusqu'à demain. Et le thermomètre s'affole. Il pourrait même grimper jusqu'à 37 °C. Pour faire face à ces conditions extrêmes, des brumisateurs, des murs d'eau géants et des fontaines à eau ont été installées sur le site. Les gourdes vides seront aussi exceptionnellement autorisées à l'entrée.Le dérèglement climatique, que l'on perçoit en ce moment par une intense vague de chaleur, se manifeste également par la multiplication des inondations.La ville de Blendecques, dans le nord du Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, a ainsi subit une série d'inondations en novembre 2023 et janvier 2024. Des sinistres très durs à encaisser pour les habitants. Un an après ces inondations, une impasse entière de la ville et sa quinzaine de maisons, vont être rasées pour laisser la place à un bassin de rétention d'eau. Si certains habitants avaient déjà pris la difficile décision de quitter les lieux, d'autres refusent de quitter leur domicile. Ce cas de déplacés climatiques sont amenés à se multiplier dans les années à venir. Et ces derniers doivent parfois batailler avec leurs assurances, qui souhaitent de moins en moins indemniser ce type de sinistre.Les épisodes de fortes chaleurs, comme celui que l'on observe actuellement favorise la survenue de pics de pollution atmosphérique. Ce phénomènes tue près de 40.000 personnes tous les ans en France.Afin d'améliorer la qualité de l'air, le dispositif des zones à faible émission (ZFE) avait été adopté sous Emmanuel Macron en 2019 dans la loi d'orientation sur les mobilités, avant d'être étendu en 2021. Or, l'Assemblée nationale a voté ce mardi 17 juin un texte qui prévoit la suppression des ZFE. Les Républicains et le Rassemblement national se sont prononcés main dans la main pour cette disparition. Reste désormais aux sénateurs et aux députés à se mettre d'accord, à voter à nouveau ce projet de loi et à passer sous les fourches caudines du Conseil constitutionnel.La macronie, elle, s'est profondément divisée en dépit des consignes de vote données par le président des députés Renaissance Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron qui a expliqué "ne pas être content" de ce détricotage.Comment s'adapter pour tenir face aux vagues de chaleur ? Comment indemniser les déplacés climatiques ? Comment lutter contre la pollution de l'air, alors que les ZFE pourraient être supprimées ?LES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Christine PENA - Journaliste météo – France info- Émilie TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d'environnement - « Le Parisien - Aujourd'hui en France »- Nicolas CHATEAUNEUF - Rédacteur en chef adjoint Sciences et Environnement - France Télévisions- DR Faïza BOSSY - Médecin généraliste, nutritionniste (via Skype)

Le journal de 18h00
A Berlin, des manifestants se mobilisent contre la guerre en Iran à l'appel du conseil de la résistance iranienne

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 10:07


durée : 00:10:07 - Journal de 18h - A Berlin, près de 1 500 personnes venues de toute l'Allemagne se sont rassemblées devant la mairie de la capitale, à l'appel du conseil de la résistance iranienne. Les manifestants réclament un changement de régime mais sans intervention étrangère. - invités : Emmanuelle Lallement Anthropologue et professeure à l'université Paris 8; Frédéric Hocquard Conseiller de Paris, délégué auprès du Premier Adjoint à la Maire de Paris chargé de la Nuit.

Atelier des médias
Informer à l'heure de la post-vérité: points de vue québécois

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 32:44


« Informer à l'heure de la post-vérité » était le sujet d'une table ronde du 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, au Québec, mi-mai 2025. L'atelier des médias propose un compte rendu des échanges qui réunissaient une universitaire et trois directeurs de médias francophones canadiens. Il a été question d'intelligence artificielle, de régulation des plateformes ou encore de la notion de confiance.  Marie-Ève Carignan est professeure titulaire au Département de communication de l'Université de Sherbrooke et cotitulaire de la chaire Unesco en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents. Elle a aussi aussi été responsable des communications et analyste au Conseil de presse du Québec. Marc Gendron est éditeur chez Le Soleil et directeur principal croissance numérique des Coops de l'information Luce Julien est directrice générale de l'information à Radio-Canada depuis 2018. Brian Myles est le directeur du quotidien Le Devoir depuis 2016 mais il y travaille depuis trois décennies. Il a enseigné le journalisme à l'UQAM, de 2000 à 2016. Il a aussi été président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) de 2009 à 2013. Marie-Ève Carignan commence par rappeler que la post-vérité est un concept qui, bien qu'il ait été le mot de l'année du dictionnaire Oxford en 2016, ne fait pas l'unanimité parmi les chercheurs. Ce terme est apparu pour décrire une ère où l'on accorde moins d'importance aux faits et à l'information factuelle, et davantage aux émotions et aux croyances personnelles. Une époque du « tout se vaut ». Les évolutions technologiques, notamment la démocratisation d'Internet, l'explosion des réseaux sociaux et l'intelligence artificielle (IA), ont eu un impact sur le secteur des médias, ces derniers ayant perdu leur « centralité » dans la diffusion de l'information. Aujourd'hui, « n'importe qui peut devenir un créateur et surtout un diffuseur de contenu », et sur l'espace numérique, « on est presque tous à armes égales », explique Marc Gendron, du quotidien Le Soleil. Les théories du complot, auparavant confinées à des cercles restreints, peuvent désormais être diffusées à grande échelle et atteindre des personnes sensibles à ce type de propos. L'IA a encore amplifié ce phénomène, permettant l'existence de « fermes à fausses nouvelles ». Cependant, Brian Myles, directeur du quotidien Le Devoir, rappelle que « le premier facteur de désinformation, c'est un être humain », soulignant que la désinformation précède largement la révolution numérique. Pour lui, l'enjeu de notre époque est le passage de l'insulte « fake news » appliquée aux médias traditionnels à « un empire de fausses nouvelles » qui a engendré une « communauté qui est dans la croyance pour ne pas dire dans la crédulité », menant à une ère où « ce n'est plus je pense donc je suis, c'est je le pense donc c'est vrai ». Il précise que des études montrent qu'une personne sur quatre s'informe désormais sur les réseaux sociaux, et la moitié des personnes interrogées dans ces études considèrent Facebook comme « très crédible », alors que la plateforme a été un puissant véhicule de désinformation. Le blocage des contenus d'actualité sur Facebook et Instagram au Canada depuis le 1er août 2023, riposte de Meta à une loi canadienne obligeant le géant américain à payer les médias pour reprendre leur contenus, a eu des impacts mitigés. Un tiers des Canadiens ne sauraient même pas que les contenus d'actualités sont bloqués sur ces plateformes, rappelle Marie-Ève Carignan. À l'inverse, Brian Myles qualifie ce blocage de « bénédiction », car cela a poussé les utilisateurs à chercher directement l'information, apportant plus de trafic direct et d'abonnements numériques pour son média. À écouter aussi«L'ère de la post-vérité»: le regard d'un économiste sur les effets du capitalisme numérique Face à ces défis, plusieurs pistes de solutions ont été proposées pour continuer d'informer à l'ère de la post-vérité : Rétablir la confiance : Brian Myles insiste sur le fait que la confiance est le bien le plus précieux des journalistes. La transparence est essentielle : sur les méthodes, la structure de propriété, la séparation entre faits et opinions, l'admission et la correction des erreurs. Il faut également des journalistes de terrain qui reflètent la réalité des gens, des médias capables de connecter avec leur public et des espaces de rétroaction intégrants le lecteur. Développer les communautés et la proximité : Marc Gendron souligne l'importance de réinvestir dans des espaces de commentaires modérés sur les environnements propres (sites et applications) des médias pour créer un engagement et une communauté autour des contenus. Il faut que les médias de proximité aillent sur le terrain, fassent écho aux préoccupations des gens pour rétablir un lien de confiance fondamental. Le dialogue social : Marie-Ève Carignan mentionne des projets mettant en relation des personnes aux croyances radicalement opposées (par exemple, sur l'immigration ou le changement climatique) pour encourager l'écoute et l'ouverture aux différentes opinions. Des méthodes comme l'« entretien motivationnel » ont montré leur efficacité pour amener les gens à réfléchir à leurs valeurs et potentiellement modifier leurs croyances, notamment en santé publique. L'éducation aux médias : Marie-Ève Carignan et Luce Julien insistent sur le potentiel de l'éducation aux médias (EMI). Des projets pilotes ont montré que les participants comprennent mieux le fonctionnement des médias et sont plus ouverts aux sources d'information, mais ces initiatives manquent de financement et de structuration uniforme.  La régulation des plateformes numériques : Le problème de l'économie des médias en crise est que la création de contenu dédié à chaque réseau social n'est pas rentable, car les médias sont « écartés de la chaîne de valeur » et ne tirent pas de revenus de ces plateformes. Brian Myles insiste sur l'absence d'un cadre réglementaire juste pour les plateformes numériques. Il affirme que les plateformes ne sont ni de simples compagnies de technologies ni des médias traditionnels, mais un « entre-deux ». Il suggère que des actions judiciaires antitrust aux États-Unis, visant à démanteler des géants comme Google et Facebook, pourraient potentiellement « régler l'enjeu pour nous tous ». Le rôle des gouvernements : Marie-Ève Carignan considère l'information comme un « bien public » qui coûte cher à produire et devrait être financé par le gouvernement par le biais des taxes, et non pas seulement par l'abonnement. Brian Myles s'inquiète de la « montée des gouvernements populistes qui arrivent avec un agenda de remise en question des institutions médiatiques » et qui « vont laisser le mensonge investir l'espace d'élaboration des politiques publiques », ce qui est « profondément dangereux dans une démocratie ». Malgré ces défis, Luce Julien offre une note d'espoir, affirmant que « l'industrie va mal » financièrement, mais que « on fait du meilleur journalisme qu'on en faisait il y a plusieurs années », avec par exemple de nombreux médias réalisant du journalisme d'enquête de qualité. Elle encourage les citoyens à « poser des questions aux médias » s'ils doutent d'un reportage, soulignant l'importance du lien direct avec le public. 

Les journaux de France Culture
A Berlin, des manifestants se mobilisent contre la guerre en Iran à l'appel du conseil de la résistance iranienne

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 10:07


durée : 00:10:07 - Journal de 18h - A Berlin, près de 1 500 personnes venues de toute l'Allemagne se sont rassemblées devant la mairie de la capitale, à l'appel du conseil de la résistance iranienne. Les manifestants réclament un changement de régime mais sans intervention étrangère. - invités : Emmanuelle Lallement Anthropologue et professeure à l'université Paris 8; Frédéric Hocquard Conseiller de Paris, délégué auprès du Premier Adjoint à la Maire de Paris chargé de la Nuit.

L'édito du Figaro
«Loi sur la justice des mineurs retoquée, la démocratie confisquée»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 1:59


À la suite d'une décision du Conseil constitutionnel, la remise en question de l'atténuation des peines pour les 16-18 ans n'aura pas lieu. Elle s'imposerait pourtant, et depuis longtemps.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Mon Carnet, l'actu numérique
{RÉFLEXION} - Mutation du conseil à l'ère de l'IA

Mon Carnet, l'actu numérique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 8:04


Stéphane Ricoul explore les bouleversements que l'intelligence artificielle impose au secteur du conseil. Alors que l'IA redéfinit les processus décisionnels et collaboratifs des organisations, le monde du conseil est appelé à évoluer en profondeur.

C dans l'air
Camille Grand - l'OTAN face au risque d'embrasement...

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 11:04


C dans l'air l'invité du 17 juin 2025 avec Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, et chercheur au Conseil européen pour les relations internationales.Après l'attaque d'une ampleur sans précédent lancée vendredi par Israël pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, le monde retient son souffle. Hier, le président américain Donald Trump a quitté de manière anticipée le sommet du G7 au Canada. Un départ soudain, un jour avant la fin du sommet, qui suscite depuis bon nombre d'interrogations. Alors que les spéculations montaient sur une participation américaine active à l'offensive aérienne sans précédent d'Israël, la Maison Blanche a réaffirmé que son armée restait cependant "dans une posture défensive" au Moyen-Orient.Également présent au Canada pour le sommet du G7, Emmanuel Macron a appelé ce lundi à "cesser" les frappes contre les civils en Israël et en Iran, alors que les deux pays vivaient une cinquième nuit consécutive d'escalade militaire et d'échanges de barrages de missiles. Le président américain Donald Trump a ensuite assuré qu'un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l'Iran et Israël, avant d'annoncer qu'il quittait prématurément le sommet. Selon les médias américains, Donald Trump devait présider une réunion avec son équipe en charge de la sécurité nationale à la Maison Blanche.Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, actuellement chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), nous livrera son analyse sur la situation actuelle entre Israël et l'Iran, et sur le risque d'embrasement. Il nous donnera aussi son point de vue sur un possible retrait américain de l'Otan, dont le sommet se tiendra à la Haye, aux Pays-Bas, la semaine prochaine.

Le débat
Guerre Israël - Iran : Donald Trump interviendra-t-il ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 42:20


Au sixième jour de guerre entre Israël et l'Iran, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé que son pays "ne se rendra jamais" et à mis en garde les États-Unis contre des "dommages irréparables" en cas d'intervention dans le conflit. Donald Trump a réuni hier soir un Conseil de sécurité nationale. Les États-Unis ont renforcé leur présence dans la région avec plus d'avions de chasse, de ravitailleurs, tandis que le porte-avion l'USS Nimitz a pris la direction du Proche-Orient.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les États-Unis vont-ils frapper l'Iran ? Le possible coup de poker de Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 30:00


En pleine guerre entre Israël et Téhéran, la presse américaine souligne l'importance d'une décision qui pourrait enflammer la région et bouleverser les principes politiques du locataire de la Maison Blanche. La Maison Blanche doit-elle s'associer aux frappes israéliennes et viser le régime iranien ? Dans le camp du oui, on trouve le Wall Street Journal, et c'est un grand oui. Le quotidien libéral et conservateur de New York évoque un « moment crucial pour la dissuasion américaine ». « Les adversaires des États-Unis, lit-on dans son éditorial, attendent de voir comment Donald Trump va répondre aux pressions et aux menaces stratégiques. » Si l'Amérique ne vient pas en aide « à l'un de ses alliés le plus fidèles et les plus loyaux pour éliminer la menace nucléaire iranienne, la Chine comprendra que les États-Unis ne défendront jamais Taïwan ». Et tout le monde le verra, « aussi bien les commissaires politiques du Kremlin que les caciques du Parti communiste chinois ». Dans le camp du doute, il y a CNN, la grande chaîne proche du Parti démocrate. « Il essaie peut-être, se demande Stephen Collinson dans un long article d'analyse, ​​​​​​​de faire peur à l'Iran et de ramener Téhéran sur le chemin de la diplomatie. ​​​​​​​Ou alors, il s'apprête à jouer très gros en renonçant à l'isolationnisme, l'un de ses grands principes politiques. […] ​​​​​​​Or, le régime iranien aura l'obligation de riposter, ne serait-ce que pour affirmer son autorité. » L'Iran pourrait attaquer des ressortissants américains et des bases militaires dans la région, entraîner les États-Unis dans un cycle de violence sans fin, tout cela, poursuit CNN, « du fait d'un homme qui s'enorgueillait jusqu'ici de ne jamais déclencher une guerre. Et pourtant, on parle à nouveau d'envoyer des Américains au milieu d'un conflit au Proche-Orient sur la base de renseignements incomplets à propos d'armes de destruction massive. On doit ​​​​​​​a minima à nos soldats tombés en Afghanistan et en Irak « une explication sur ce qui se passera après les premiers bombardements américains en Iran. » À lire aussi[En direct] Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine en Iran En Haïti, un projet de Constitution contesté L'avant-projet de nouvelle Constitution, récemment soumis au Conseil présidentiel de transition (CPT) par le comité de pilotage, continue de provoquer de vives réactions à Port-au-Prince. Des voix s'élèvent dans presque toutes les sphères de la société civile pour dénoncer un texte jugé en décalage profond avec les réalités sociales et politiques du pays. D'aucuns remettent en cause sa légitimité même. Ils estiment que le comité de pilotage a usurpé une fonction qui ne peut revenir qu'à une assemblée constituante élue. Reportage signé Peterson Luxama à Port-au-Prince, à réécouter dans l'édition du jour, avec l'analyse de Jean-Marie Théodat, interrogé par Anne Cantener. Dora Maria Téllez, figure de l'opposition nicaraguayenne, répond aux questions de RFI Ancienne révolutionnaire sandiniste, connue aussi sous son nom de guerre, « Comandante 2 », elle combattait dans les années 1970 aux côtés de Daniel Ortega contre la dictature de Somoza. Mais dans les années 1990, elle a pris ses distances avec celui qui dirige aujourd'hui le Nicaragua d'une main de fer. À l'époque déjà, Dora María Téllez dénonçait les dérives autoritaires de Daniel Ortega. Passée dans l'opposition, elle a été arrêtée en 2021, emprisonnée, puis expulsée en 2023 vers les États-Unis. Aujourd'hui, l'historienne vit en exil en Espagne. De passage à Paris pour un congrès de chercheurs spécialisés sur l'Amérique latine, elle a accordé une interview à ​​​​​​​Achim Lippold. Doria Maria Téllez a notamment été marquée douloureusement par ses 20 mois de prison au Nicaragua avant son expulsion en 2023. Dora María Téllez : J'en garde toujours des séquelles. Toujours. Des séquelles physiques, parce qu'on passe beaucoup de temps enfermé dans le noir. J'ai été à l'isolement total, avec interdiction de parler. Je ne pouvais pas lire, je ne pouvais pas écrire, je ne pouvais exercer aucune activité sociale. Je n'avais même pas accès aux choses les plus élémentaires. Et puis, l'alimentation était très mauvaise. Et à cela s'ajoutaient des interrogatoires permanents, constants, surtout au début. Ensuite, ils se sont espacés. Mais les séquelles demeurent. On ressent une profonde fatigue, un véritable trou… Un trou de mémoire, dans le sens où pendant deux ans, on n'a rien appris, on n'a eu aucun contact avec la réalité extérieure. Cela laisse un vide, un gouffre. RFI : Comment qualifieriez-vous le régime de Daniel Ortega ? En ce moment, on vit sous un régime de terreur. Ils ont essayé de stabiliser leur pouvoir en instaurant une peur absolue dans la société nicaraguayenne, pour empêcher toute mobilisation. Tout est interdit. Les mobilisations sont interdites. Il n'y a plus de journaux, ils ont tous été fermés. Les médias ont été réduits au silence, toutes les universités privées aussi. L'Église est soumise à une forte pression. Des évêques, des prêtres et des religieuses ont été emprisonnés ou expulsés du pays. Il y a une opposition, mais elle ne peut pas s'exprimer. Il ne peut pas y avoir de manifestations d'opposition. Pas de réunions, pas d'assemblées, même pas en intérieur. À quel moment le régime a-t-il basculé vers une dictature ? Il y avait déjà une dérive autoritaire, oui, mais en 2018, quand de grandes protestations civiques ont éclaté, le régime a choisi de ne pas dialoguer, ni de chercher de solution politique à cette crise, qui était une véritable crise politique. Il a choisi de réprimer la contestation dans le sang. Plus de 350 personnes ont été tuées. Des milliers de personnes emprisonnées. Des centaines de blessés, des disparus dont on n'a plus de nouvelles. Le gouvernement a choisi de répondre par la violence, comme s'il s'agissait d'une guerre. Ils ont sorti les paramilitaires, l'armée, la police, tous armés de fusils de guerre. Ils ont tiré à bout portant sur la population. Ils ont réagi comme en temps de guerre. Et c'est dans ces conditions que le Nicaragua vit encore aujourd'hui. La situation n'a cessé d'empirer. Et en février de cette année, on a atteint un sommet, le point le plus extrême : une réforme constitutionnelle massive a été adoptée, et la dictature est devenue constitutionnelle. » Quel rôle jouez-vous aujourd'hui en tant qu'opposante politique en exil ? Moi, je suis une opposante à ce régime. Je crois que le Nicaragua a besoin de démocratie pour pouvoir se développer, pour offrir des opportunités, pour construire une société plus juste, avec plus d'égalité, de justice sociale. Avec une dictature, il n'y a aucun progrès possible. On n'a même plus le droit de penser, de réfléchir, de débattre des politiques publiques. Le pays est non seulement à l'arrêt, mais il se vide de son sang : 12 % de la population a quitté le pays depuis 2018. Le Nicaragua compte six millions d'habitants, et plus de 1,2 million sont partis. On parle ici de jeunes, de professionnels, de gens qualifiés. C'est une véritable hémorragie. Le pays est paralysé, et il se vide. C'est la deuxième fois que vous combattez une dictature, la première fois, c'était dans les années 1970. Vous avez contribué, en tant révolutionnaire sandiniste, à faire chuter la dictature Somoza. Quelle leçon tirez-vous de cette époque pour votre combat d'aujourd'hui ? Ce que j'ai appris, c'est que toutes les dictatures finissent par tomber. Elles tombent face à la volonté des peuples. Je vois clairement le processus de décomposition profonde dans lequel est tombé ce régime, et je suis convaincue que cette dictature sera liquidée à court terme. Avez-vous l'espoir de pouvoir retourner un jour, au Nicaragua ? J'ai de l'espoir, mais plus encore : j'ai la certitude que je vais retourner au Nicaragua. Ce n'est pas juste de l'espoir. C'est une certitude. Je sais qu'à court terme, je vais revenir dans mon pays. Et qu'il sera alors dans une autre situation. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère En Guadeloupe, le 19e congrès des élus exprime de vastes ambitions, mais sans parvenir pour l'instant à accorder tous ses violons.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Mali: une présidence à durée indéterminée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 20:00


Au Mali, se dirige-t-on vers une présidence à vie du chef de la junte ? Sans surprise, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi accordant au général Assimi Goita un mandat de 5 ans, renouvelable, sans élections, jusqu'à la pacification totale du pays. Que vous inspire cette mainmise durable des militaires sur le pouvoir ? Nous lançons le débat.

Mon Carnet, l'actu numérique
{ENTREVUE} - Anne Nguyen, Conseil de l'innovation du Québec, à VivaTech

Mon Carnet, l'actu numérique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 5:35


Anne Nguyen, responsable de l'intelligence artificielle au Conseil de l'innovation du Québec, souligne l'importance de la présence québécoise à VivaTech 2025. Pour elle, cet événement incarne une vitrine idéale pour démontrer le positionnement du Québec : innovant, responsable, inclusif et compétitif. Et rappelle que le Québec se distingue à l'échelle mondiale par la qualité de son infrastructure, sa culture d'innovation et sa capacité à commercialiser ses technologies.

Afrique Économie
Côte d'Ivoire : quelles pistes pour sortir de la crise du coton ? [2/2]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:24


Les producteurs ont dû mal à se remettre de la crise liée aux invasions des jassides. A cela s'ajoutent la hausse des prix des intrants et le changement climatique. Comment la filière s'adapte-t-elle à ces éléments ? Avec notre envoyée spéciale à Korhogo, Salia Coulibaly produit du coton, mais aussi du vivrier. Sa technique : la rotation des cultures, d'une année à l'autre. « Je cultive 12 ha de coton, 12 ha de maïs, 4 ha de riz, 2 ha d'arachides, détaille-t-il. Quand je fais du coton, l'autre côté, l'année prochaine, je fais du maïs là-bas… Il y a de l'azote qui reste dans la terre et cela nous aide aussi pour avoir du vivrier ». Les paysans estiment que le retard des pluies perturbe tout de même le cycle de leurs productions. « Nous sommes début juin, les producteurs doivent semer le riz, le maïs et le coton, mais il ne pleut pas. Si le cotonnier n'est pas semé dans le mois de juin, qu'il est semé un peu plus tard, vers début juillet, au moment où il arrive à maturité, il n'y a plus de pluie, pour finir sa maturation. Cela a un impact sur la qualité de la fibre. Et la quantité du coton également », explique Yeo Nalourgo, responsable technique à la Fédération des producteurs de coton. Dans la région du Tchologo, les scientifiques de l'ICRAF, le Centre international de recherche en agroforesterie, accompagnent certains producteurs pour améliorer leurs rendements. Ils les aident à mieux nourrir les sols et à suivre le cycle du cotonnier. « Il faut non seulement appliquer une matière organique, qui permet de favoriser une aération du sol et une rétention en eau, et même la rétention des éléments nutritifs que nous allons apporter à travers les fumures minérales », décrit Guillaume Kouassi, assistant chercheur à l'ICRAF. Et de poursuivre : « Donc il faut associer tout cela, et aussi, respecter toutes les pratiques agricoles : tous les traitements phytosanitaires à temps, respecter les périodes d'application des engrais, respecter les périodes de semis qui sont recommandées, désherber correctement les parcelles, et récolter au bon moment. Tous ces éléments concourent à l'obtention d'une très bonne productivité ». Le Conseil du Coton et de l'Anacarde estime que la crise est « conjoncturelle ». Cette structure de régulation de la filière prépare un plan pour la restructurer. Son but, trouver une solution pour apurer les dettes des producteurs afin de les motiver. Revoir aussi, leur encadrement par les sociétés cotonnières. Et enfin, envisager l'utilisation d'autres types de semences. Comme l'explique Mamadou Berthé, le directeur général du Conseil du Coton et de l'Anacarde : « Il faut s'adapter : il y a le changement climatique, c'est vrai, mais est-ce que les semences que nous donnons aujourd'hui ne peuvent pas répondre à cela ? Il s'agit donc de regarder avec le CNRA, pour voir si les semences de base qui sont mises à disposition sont de qualité. Est-ce que la multiplication, qui se fait par des sociétés cotonnières, se fait dans les normes ? Pour qu'à la fin, le producteur puisse avoir les outils de base pour avoir un bon rendement ». Près de 311 658 tonnes de coton graine ont été produites lors de la campagne 2024-2025. À lire aussiFace au dérèglement climatique, les cotonculteurs africains obligés de s'adapter

Le Nouvel Esprit Public
Comment répartir l'effort du désendettement ? / Trump contre la Californie

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 64:51


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: le général Assimi Goïta au pouvoir au moins jusqu'en 2030

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 4:08


Au Mali, le conseil des ministres a donc adopté un projet de loi qui accorde au chef de l'État un mandat de cinq ans, renouvelable. Une initiative qui coule de source, si l'on en croit Sahel Tribune, qui se fait l'écho d'un sondage effectué début janvier par une fondation allemande, la F.E.S., dont « il ressort que 7 Maliens sur 10 font confiance au président de la transition et que 9 Maliens sur 10 sont satisfaits ou plutôt satisfaits de la gestion de la transition, sauf dans le district de Bamako ». Sahel Tribune accorde par ailleurs un satisfecit sans réserve à la transition, estimant « qu'il est normal que les autorités réalisent les souhaits du peuple. D'ailleurs, elles l'ont toujours fait. » Moins enthousiaste, Maliweb fait aussi sa Une sur le maintien du général Assimi Goïta au pouvoir. Le site d'information rappelle l'émergence de l'Alliance des États du Sahel, « face à la menace terroriste » alors que « la fin de la transition semble "de plus en plus incertaine" » et que « des mécanismes sont mis en place pour dissoudre les partis politiques ». « Une décision pourtant contraire aux recommandations des Assises nationales qui avaient plutôt proposé une réduction du nombre de partis », remarque Maliweb qui rappelle aussi le principal argument du Conseil des ministres : « Notre pays, comme les autres de l'AES, est toujours confronté à la menace de déstabilisation internationale […], il est nécessaire de poursuivre la transition afin de parvenir à une pacification totale de nos États. » À lire aussiMali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps Les élections se suivent et se ressemblent Au Burundi, où le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, remporte les élections législatives. « Le CNDD-FDD rafle tout aux législatives », titre Iwacu, publication qui ambitionne de donner la parole « à toutes les voix du Burundi ». « À part trois députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l'Assemblée nationale seront occupés par le Parti de l'Aigle », explique ​​​​​​​Iwacu, « il s'agit de 108 sièges sur les 111 que comptera la nouvelle Assemblée nationale ». « En ordre dispersé », poursuit le journal, « l'opposition fulmine, parle d'irrégularités flagrantes et rejette ces résultats ». Des résultats provisoires qui ont été proclamés par la Céni, la Commission électorale indépendante, « lors d'une cérémonie à laquelle assistaient « quelques indépendants », ​​​​​​​qui sont repartis furieux, tête baissée », raconte Iwacu, « ils n'ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives ». Vues du Burkina Faso, l'analyse est la même, mais les mots sont plus durs. Ainsi L'observateur Paalga, parle d'un « score soviétique », dans un Burundi où « les élections se suivent et se ressemblent ». « Le pays n'a donc de démocratique que le nom », poursuit le journal. « Pour tout dire, le général Évariste Ndayishimiye l'a transformé en un véritable camp militaire, où tout le monde est obligé de marcher au pas, au son du clairon, et gare à celui dont la tête dépasse d'un iota ».   À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Caravane à l'arrêt Dans l'actualité africaine également, la progression de la caravane Soumoud, caravane de solidarité avec Gaza, partie lundi de Tunisie. Cette caravane est « bloquée à l'entrée de Syrte en Libye par les forces de l'est », annonce le journal ​​​​​​​La Presse en Tunisie, qui explique que « selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi ». « Face à cette situation », poursuit le journal, « le comité de coordination de la caravane Soumoud, a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s'est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte et était prêt à camper sur place pour la nuit, si nécessaire […], les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : « Tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques, à l'endroit de leur arrêt, explique l'absence de nouvelles. »   À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne

L'invité de RTL
GAZA - Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France.

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 10:55


Après le veto américain au Conseil de sécurité, l'Assemblée générale de l'ONU s'apprête la semaine prochaine à voter une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza et appelant à des mesures renforcées pour faire respecter le droit international par Israël. Emmanuel Macron plaide pour une reconnaissance de l'État palestinien. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 13 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les enjeux internationaux
Cameroun : la stratégie du silence face à la crise des déplacés

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 12:21


durée : 00:12:21 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Début mai, le Conseil norvégien pour les réfugiés, une organisation internationale qui recense les crises de déplacement les plus négligées par la communauté internationale et les plus méconnues, publiait son rapport annuel. Dans ce dernier, le Cameroun arrivait en haut du classement. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Brice Molo Sociologue et historien, docteur à l'EHESS et à l'Université de Yaoundé I au Cameroun

RTL Matin
RETRAITES - Michel Beaugas (FO) est l'invité de Jérôme Florin

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 5:19


L'âge de 64 ans ne suffira pas, le Conseil d'orientation des retraites estime qu'il faudrait aller au moins jusqu'à 66 ans. Ecoutez le sentiment de Michel Beaugas, secrétaire confédéral au secteur de l'emploi et des retraites Force ouvrière (FO). Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 12 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, la personnalité du président du CPT fait débat

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 30:00


«Le Conseil présidentiel est-il dysfonctionnel ?», s'interroge Le Nouvelliste. Le CPT n'a tenu que que «deux conseils des ministres en trois mois». Ses membres semblent avoir du mal à travailler ensemble. Dans les colonnes du quotidien haïtien, l'un d'entre eux, Smith Augustin, met en cause le leader du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean. «Il n'est pas très aimé de ses collègues. Il n'y a pas de collaboration», explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui ajoute que les relations au sein du Conseil ont toujours été compliquées. «Depuis le début, il y a des blocs au sein du Conseil et des tiraillements et des dissensions entre eux.» Les membres du CPT ne tiennent pas de conseils des ministres, mais ils voyagent beaucoup ces derniers temps, relève Le Nouvelliste. Des voyages auxquels n'est pourtant pas associé le ministère des Affaires étrangères. «Chacun voyage avec son cabinet et ses conseillers, mais personne du ministère», s'étonne Frantz Duval qui estime que «la diplomatie haïtienne navigue à vue». Le président du Conseil présidentiel de transition est ainsi au Brésil. Il prendra part demain à un sommet de la Caricom consacré à la situation en Haïti, organisé à l'initiative du président Lula. Les Haïtiens «espèrent beaucoup mais attendent peu», commente Frantz Duval pour qui aucune décision forte ne sera prise à Brasilia. «La communauté internationale hésite depuis des années et n'est pas prête à s'impliquer réellement» pour résoudre la crise qui secoue le pays.   Donald Trump «politise» l'armée Aux États-Unis, après Los Angeles, Donald Trump pourrait envoyer l'armée dans d'autres villes du pays en cas de manifestations contre sa politique migratoire. «La Maison Blanche de Trump ouvre la porte à un déploiement militaire historique sur le sol américain», titre du Washington Post qui souligne que Donald Trump a durci le ton envers tous les manifestants, même ceux qui protestent pacifiquement. Un langage comparable à celui «utilisé par les autocrates dans des pays étrangers», écrit le quotidien. Intervenir lors de manifestations, mais aussi protéger la frontière avec le Mexique, ce n'est pas vraiment le rôle de l'armée. En demandant à des «militaires entraînés pour se battre à l'étranger de jouer le rôle traditionnellement dévolu à la police locale et à la police aux frontières», Donald Trump teste «les limites légales et politiques», analyse le New York Times. Dans les colonnes du New York Times, des analystes et des militaires à la retraite estiment que le but de Donald Trump, c'est en réalité que les Américains s'habituent à voir des soldats dans les rues, ce qui lui permettrait ensuite d'utiliser «ses pouvoirs de commandant en chef de manière plus agressive pour réprimer tout trouble et toute dissidence». Les détracteurs du président américain s'inquiètent de cette dérive «vers la politisation des forces armées et un autoritarisme rampant». Cette décision d'envoyer l'armée à Los Angeles divise en tout cas les Américains qu'Edward Maille a rencontrés en Géorgie. À écouter aussiÉtats-Unis: les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationale   Le président du Costa Rica invité de RFI Le sommet des Nations unies sur l'océan, organisé par la France et le Costa Rica, se tient en ce moment à Nice. À cette occasion, le président du pays latino-américain, Rodrigo Chaves Robles a accordé une interview à Raphaël Moran du service Environnement de RFI. Dans cet entretien à retrouver en intégralité sur le site de la radio, il appelle les pays du monde à se mettre d'accord sur un moratoire concernant l'exploitation des eaux profondes que Donald Trump vient d'autoriser, le temps que des études scientifiques soient faites. Rodrigo Chaves Robles ne s'oppose pas, en revanche, à l'exploration d'hydrocarbures dans son pays. À lire aussiCo-président de la Conférence sur l'océan, Rodrigo Chaves Robles ne veut pas «fermer la porte» à l'exploration pétrolière   Brian Wilson, cofondateur des Beach Boys est mort Le Los Angeles Times salue un «musicien savant qui a aidé à définir la Californie du Sud». Le New York Times parle d'un visionnaire et revient sur sa carrière en photos. Brian Wilson à la basse, au piano, ou bien encore en train de donner des indications lors de l'enregistrement de Pet Sounds. Le bassiste, chanteur, producteur et compositeur a toujours l'air extrêmement concentré, sérieux. On le voit plus souriant sur les photos choisies par le magazine Rolling Stone pour rendre hommage à «l'architecte de la pop». Brian Wilson, qui avait fondé les Beach Boys, avec ses deux frères, s'était éloigné de la musique dans les années 70. Il souffrait de troubles mentaux et d'addiction à la drogue. Il avait ensuite retrouvé ses instruments, son studio et la scène.  À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort   Le journal de la 1ère Les premières Assises contre la vie chère s'ouvrent aujourd'hui en Martinique. À écouter aussiFrance: mobilisation à Paris de la diaspora des territoires d'Outre-mer contre la vie chère

Du grain à moudre
L'IA promet-elle un cataclysme pour l'emploi ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 38:03


durée : 00:38:03 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à l'essor de l'IA, l'emploi oscille entre promesses et inquiétudes. Certains y voient un levier de productivité, d'autres redoutent la disparition de leur poste. Faut-il développer une culture de l'IA pour mieux s'y adapter ? - réalisation : François Richer - invités : Gilles Babinet Entrepreneur, coprésident du Conseil national du numérique, ancien digital champion de la France auprès de la Commission européenne; Malo Mofakhami Maître de conférences en sciences économiques à l'université Sorbonne-Paris-Nord, à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et au Centre d'étude de l'emploi et du travail (CEET)

Ça va Beaucoup Mieux
MIGRAINE - Quand TikTok prône le Coca et les frites pour la faire passer

Ça va Beaucoup Mieux

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:30


Depuis quelque temps, sur TikTok, un remède contre la migraine est devenu viral. Il s'agit de manger des frites de chez McDonald's et de boire en même temps du Coca Cola. Conseil complètement bidon ou bonne intuition ? Le point. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 11 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Marc Lazar - Marine Le Pen dans les pas d'Orban?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 11:10


C dans l'air l'invité du 9 juin 2025 avec Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome. Un an après les élections européennes, et deux ans avant la présidentielle, Marine Le Pen et Jordan Bardella s'affichent ensemble lundi dans le Loiret lors d'un meeting avec plusieurs de leurs partenaires européens. L'événement a été baptisé "La fête de la victoire": celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen en recueillant 31,37 % des suffrages, à l'époque le meilleur score de l'histoire du parti d'extrême droite lors d'un premier tour.Sont présents le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox Santiago Abascal, ainsi que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s'est déjà fendu dimanche sur Facebook d'un message évoquant Montargis, théâtre de violences urbaines il y a deux ans et selon lui "un exemple à petite échelle de ce (...) qui se passe lorsque les patriotes perdent le contrôle".L'anniversaire des Européennes du 9 juin coïncide également avec celui de la dissolution. Le RN a depuis fait élire 120 députés. Un an après, Jordan Bardella a changé de statut, à présent candidat possible à la présidentielle si l'inéligibilité de Marine Le Pen devait être confirmée par la Cour d'appel à l'été 2026.Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome, reviendra avec nous sur cette "Fête de la victoire", organisée dans le Loiret. Quelle est la tendance en Europe concernant les partis populistes, notamment après l'élection du président Karol Nawrocki en Pologne ? Quels sont les points communs entre Marine Le Pen et d'autres leaders européens, notamment Viktor Orban ? Aussi, quelles sont leurs différences, et leurs relations avec le président américain Donald Trump ?

Du grain à moudre
L'université doit-elle former des citoyens ou former des travailleurs ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 37:43


durée : 00:37:43 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que les lycéens reçoivent leurs résultats sur Parcoursup et qu'Elisabeth Borne vient de présenter son plan consacré à l'orientation, nous nous demanderons si le sens des études universitaires a changé. - réalisation : François Richer - invités : Monique Canto-Sperber Philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, ancienne directrice de l'ENS et ancienne présidente de PSL, présidente du Conseil d'Administration d'Atouts+ University; Bruno Andreotti Physicien, professeur à l'Université Paris Cité et chercheur au Laboratoire de Physique de l'Ecole Normale Supérieure

Priorité santé
Les maladies de la prostate

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 48:29


La prostate est un organe masculin situé sous la vessie, qui joue un rôle dans la production du sperme. Or, cet organe peut être touché par diverses maladies : hypertrophie bénigne, inflammation, cancer… À partir de quel âge faut-il faire surveiller sa prostate par un médecin ? Quels sont les symptômes qui doivent alerter ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes en cas de maladie prostatique ?  Pr François Desgrandchamps, chef du Service d'urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'urologie à l'Université Paris Cité.   Pr Matchonna Tchilabalo Kpatcha, chirurgien urologue, chef du service d'urologie du CHU de Kara au Togo. Vice-doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université de Kara.  ► En fin d'émission, nous parlons du lien entre réchauffement climatique et les maladies cardiovasculaires. La Fondation Cœur et Recherche lance trois projets de recherche pour mieux comprendre ce lien, identifier les populations les plus vulnérables, et adapter les politiques de prévention. Interview du Pr Marianne Zeller, professeure de physiologie à l'Université Bourgogne Europe, Institut de recherche cardiovasculaire du CHU Dijon Bourgogne, membre du Conseil scientifique de la Fondation Cœur et Recherche. Programmation musicale : ► Pongo – Chora► Wizkid et Anais Cardot – Slow.

Priorité santé
Les maladies de la prostate

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 48:29


La prostate est un organe masculin situé sous la vessie, qui joue un rôle dans la production du sperme. Or, cet organe peut être touché par diverses maladies : hypertrophie bénigne, inflammation, cancer… À partir de quel âge faut-il faire surveiller sa prostate par un médecin ? Quels sont les symptômes qui doivent alerter ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes en cas de maladie prostatique ?  Pr François Desgrandchamps, chef du Service d'urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'urologie à l'Université Paris Cité.   Pr Matchonna Tchilabalo Kpatcha, chirurgien urologue, chef du service d'urologie du CHU de Kara au Togo. Vice-doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université de Kara.  ► En fin d'émission, nous parlons du lien entre réchauffement climatique et les maladies cardiovasculaires. La Fondation Cœur et Recherche lance trois projets de recherche pour mieux comprendre ce lien, identifier les populations les plus vulnérables, et adapter les politiques de prévention. Interview du Pr Marianne Zeller, professeure de physiologie à l'Université Bourgogne Europe, Institut de recherche cardiovasculaire du CHU Dijon Bourgogne, membre du Conseil scientifique de la Fondation Cœur et Recherche. Programmation musicale : ► Pongo – Chora► Wizkid et Anais Cardot – Slow.

Lenglet-Co
CONSEIL CONSO : Quelles alternatives aux engrais chimiques dans nos jardins ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:42


Nos jardins se verdissent ! Les Français ne veulent plus utiliser d'engrais chimiques ! Les jardiniers amateurs sont 44% à chercher des alternatives naturelles selon une étude Yougov pour O2 jardinage, l'entreprise de service à domicile qui publie un guide écologique du jardin .. Plus de la moitié des terreaux et 47% des engrais vendus aujourd'hui sont bio ou naturels. On parle alors d'engrais verts ou d'engrais organiques, à base de matière végétale et animale. On peut aussi fabriquer des engrais verts à la maison ! Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
Jusqu'où ira la vague populiste en Europe ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 29:30


Une partie de l'extrême-droite européenne était rassemblée ce lundi dans le Loiret (sud de Paris) à l'invitation du Rassemblement national. Aux côtés de Marine Le Pen et Jordan Bardella se trouvaient également le Premier ministre hongrois Viktor Orban ou encore le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini. Objectif affiché : montrer l'union entre les droites populistes européennes après plusieurs scrutins qui ont vu se poursuivre leur montée en puissance.Les raisons du vote populiste sont-elles les mêmes selon les pays d'Europe ? De futures victoires en Europe de l'ouest sont-elles inéluctables ? Qu'est-ce qui pourrait endiguer cette vague ? Beatrice Giblin, géographe, professeure émérite à l'Institut Français de Géopolitique Université Paris 8, et directrice de la revue de géographie et de géopolitique Hérodote  Tristan Guerra, responsable de la recherche pour le Think tank Destin Commun, politologue, spécialiste des comportements électoraux, de l'opinion et la polarisation politique en Europe  Lukas Macek, politiste, chercheur et chef du centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors