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Ils étaient 60 candidats au départ pour la présidentielle en Côte d'Ivoire. Au final, le Conseil constitutionnel a retenu 5 candidatures, dont le président sortant Alassane Ouattara, mais sans deux poids lourds, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo. À plus d'un mois de l'échéance, quelle va être la réaction de l'opposition ? Richard Banégas, professeur de sciences politiques et chercheur au Ceri, était notre invité.
durée : 00:59:07 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Sous les Troisième et la Quatrième Républiques, le président du Conseil est le chef du gouvernement. De Léon Gambetta à Pierre Mendès France, comment la fonction de président du Conseil s'organise-t-elle ? Comment le gouvernement s'est-il au fur et à mesure modernisé ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Nicolas Roussellier Professeur des universités à Sciences Po et à l'École polytechnique, spécialiste d'histoire politique
Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
En Côte d'Ivoire, le Conseil constitutionnel a tranché. Les Sages ont validé cinq candidatures sur 60 : le président sortant Alassane Ouattara, l'ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo, Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello et Henriette Lagou-Adjoua. Que vous inspire cette liste ? Quelles peuvent être les conséquences de l'irrecevabilité des candidatures de l'ancien président Laurent Gabgbo et de Tidjane Thiam ?
En Côte d'Ivoire, le Conseil constitutionnel a tranché. Les Sages ont validé cinq candidatures sur 60 : le président sortant Alassane Ouattara, l'ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo, Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello et Henriette Lagou-Adjoua. Que vous inspire cette liste ? Quelles peuvent être les conséquences de l'irrecevabilité des candidatures de l'ancien président Laurent Gabgbo et de Tidjane Thiam ?
WakatSéra au Burkina Faso a fait les comptes… « Au Gabon, après avoir été mis hors course pour la présidentielle d'avril dernier, le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, vient d'être écarté de la course aux élections législatives et locales prévues le 27 septembre. En Guinée, les leaders politiques les plus en vue sont contraints à l'exil et leurs partis politiques suspendus, pendant que les cadres de la société civile disparaissent sans laisser de trace, dès qu'ils osent contredire le prince. Au Tchad, Mahamat Idriss Deby, après avoir utilisé avec succès, Succès Masra, son opposant le plus virulent, pour apporter une onction démocratique à son élection, s'en est débarrassé, par justice interposée. Au Cameroun, Me Maurice Kamto, a subi le même sort des opposants éternels, évincé de la route de l'inamovible président de la République, Paul Biya, 92 ans, dont presque 43 passés aux affaires ». Enfin, affirme encore WakatSéra, « en Côte d'Ivoire, le modus operandi est le même ». Côte d'Ivoire : de 60 à… 5 candidats La Côte d'Ivoire où sur 60 prétendants à la candidature à la présidentielle, le Conseil constitutionnel n'en a retenu que 5… Et parmi les 5, le sortant, Alassane Ouattara. Et Jeune Afrique de s'exclamer : « qui peut encore arrêter le rouleau compresseur RHDP (le parti présidentiel) ? » Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 et candidat à un quatrième mandat, reste le « grand favori ». « Alassane Ouattara en position de force après l'exclusion définitive de ses principaux rivaux », renchérit Le Monde Afrique. « À un mois et demi de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le scrutin semble joué d'avance. Les candidatures de ses deux principaux opposants, l'ancien chef de l'État Laurent Gbagbo, et l'ex-directeur général du Credit suisse, Tidjane Thiam, du PDCI, réunis depuis juin dans un "front commun" pour demander une alternance politique, ont été rejetées. Quatre autres opposants pourront bien se lancer dans la campagne électorale, mais leur poids et leur capacité à rassembler sont moindres ». Commentaire du politologue béninois Gilles Yabi, cité par Le Monde Afrique : « tous quatre représentent des tendances politiques différentes et il serait étonnant de les voir présenter d'emblée un front uni. (…) On peut penser que le pouvoir en place fait tout pour l'emporter dès le premier tour ». Un tout autre visage… Le site panafricain Afrik.com hausse le ton : « en 2020, Alassane Ouattara avait annoncé avec emphase son intention de passer la main à une nouvelle génération. Cet engagement, salué à l'époque comme un signe d'apaisement et de maturité politique, avait laissé espérer l'émergence d'un nouveau souffle démocratique, loin des figures historiques aux parcours controversés. Cinq ans plus tard, à l'approche de la présidentielle du 25 octobre, le paysage politique ivoirien nous renvoie un tout autre visage, soupire Afrik.com : celui d'un pouvoir verrouillé, d'une démocratie confisquée, et d'un Président sortant prêt à braver toutes les limites pour s'accrocher à son fauteuil ». Démocratie de façade ? Enfin, Ledjely en Guinée ne mâche pas ses mots également : « dans l'opinion publique africaine, cette quatrième candidature d'Alassane Ouattara et l'exclusion de ses principaux adversaires passent mal. On y voit l'illustration de ces "démocraties de façade" qui pullulent sur le continent, dénonce Ledjely : des régimes où les scrutins ne servent qu'à donner un vernis légal à des pouvoirs déjà verrouillés. La négation du pluralisme politique, l'inféodation des institutions, l'instrumentalisation de la justice, la confiscation du suffrage et la privatisation des ressources publiques sont pourtant autant de facteurs qui ont déjà conduit le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l'abîme. On aurait pu croire que la Côte d'Ivoire, marquée par de douloureuses crises, s'en inspirerait pour tracer une autre voie. Mais visiblement, Alassane Ouattara préfère miser sur le court terme plutôt que sur un héritage politique durable ». Voilà, on aura noté que Ledjely, site d'information guinéen, se garde bien de commenter directement le verrouillage politique que subit également la Guinée…
durée : 00:24:56 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Alain Juppé, membre du Conseil constitutionnel, ancien Premier ministre, est notre invité à l'occasion de la sortie de son livre “L'heure du choix” (Tallandier). - invités : Alain Juppé - Alain Juppé : Homme politique français Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Israël a frappé hier à Doha des responsables du Hamas, visant pour la première fois un pays qui, depuis le début du conflit, s'est positionné comme médiateur entre Israéliens et Palestiniens. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Camille Lons Chercheuse invitée au Conseil européen pour les Relations internationales (ECFR), spécialiste de la politique étrangère des pays du Golfe, les relations Golfe Asie et la géopolitique de la mer Rouge
Transmission, c'est des conversations entre les générations, avec les intellectuels d'aujourd'hui et de demain.⚠️ Un lundi sur deux, à 18hLes ouvrages de Benjamin Olivennes que Transmission vous recommande :➡️ L'autre art contemporain : Vrais artistes et fausses valeurs, Grasset, 2021https://amzn.eu/d/frSwlZI
Au programme du jour : annulation par le Conseil d'Etat du refuse de classement de l'ancien convent de Nivelles journée mobilité dimanche 14 septembre à Wavre prolongation de l'exposition Playmobil au Musée Welligton à Waterloo
La nuit, durant notre sommeil, nous produisons des rêves qui semblent souvent n'avoir aucun sens. Parfois, nous en ressortons complètement troublés. Pourquoi rêvons-nous? À quoi peuvent bien servir nos rêves? Le rêve est probablement un des meilleurs moyens d'accéder à notre inconscient et de découvrir les conflits intérieurs qui nous habitent. Toutefois, le rêve est souvent dérangeant, car il nous montre justement ce que nous ne voulons pas voir. De plus, il exige de notre part de savoir le décoder. Le livre Inner Work du psychothérapeute Robert A. Johnson offre des pistes concrètes pour transformer nos rêves en outils d'introspection grâce à une méthode en quatre étapes. Il propose aussi l'exercice de l'imagination active, avec une démarche tout aussi structurée. Dans cet épisode, je vous invite à explorer comment apprivoiser vos rêves pour qu'ils deviennent non pas des énigmes perturbantes, mais des alliés précieux dans votre parcours personnel. Selon Robert A. Johnson, le rêve est plus réel que le réel. Ordre du jour 0m23: Introduction 14m30: Présentation du livre (Inner Work) 19m20: Rêve en appui (Enseigner dans un monde en déroute) 27m19: Posture à adopter pour l'analyse des rêves 48m05: Méthodes pour les rêves et Imagination active 1h10m08: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Face à l'augmentation des taxes douanières et au renforcement de la protection du marché intérieur suisse, la circulation transfrontalière des biens se complexifie considérablement. La Suisse reste l'un des îlots de cherté les plus notoires de la planète. Dans ce contexte économique tendu réapparaît une pratique ancestrale qui n'a jamais véritablement disparu: la contrebande. Fini les courses avantageuses à Annemasse, les soldes à Annecy ou les livres à prix cassés de Pontarlier. Avec la réduction de la limite d'achats non taxés à l'étranger de 300 à 150 CHF, le Conseil fédéral resserre la vis pour protéger le marché intérieur suisse. Mais la Confédération n'a pas toujours été aussi stricte en matière douanière. Au contraire, elle a longtemps été une véritable passoire, allant jusqu'à défendre activement la contrebande! Une histoire transfrontalière et clandestine que nous dévoile notre invité. Avec Cédric Humair, historien de l'économie, auteur de "Développement économique et état central (1815-1914). Un siècle de politique douanière suisse au service des élites" paru aux éditions Peter Lang.
durée : 00:38:32 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La chute probable du gouvernement Bayrou illustre une impasse française qui dure depuis juin 2024, voire depuis 2022 : un exécutif privé de majorité, incapable de faire voter son budget. - invités : Vincent Martigny Historien et politologue français; François Roux Diplomate, ancien représentant de la Belgique auprès de l'Union européenne et ancien Chef de cabinet du Président du Conseil européen; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
Invitée : Edwige Diaz, députée RN de Gironde et présidente du groupe au Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:32 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La chute probable du gouvernement Bayrou illustre une impasse française qui dure depuis juin 2024, voire depuis 2022 : un exécutif privé de majorité, incapable de faire voter son budget. - invités : Vincent Martigny Historien et politologue français; François Roux Diplomate, ancien représentant de la Belgique auprès de l'Union européenne et ancien Chef de cabinet du Président du Conseil européen; Michèle Weinachter Maître de conférences en études germaniques contemporaines à l'Université de Cergy Pontoise et à Sciences-po Saint-Germain-en-Laye, membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d'aujourd'hui
Il y a un peu plus de six mois, le nationaliste flamand Bart de Wever devenait le Premier ministre du Royaume de Belgique. Quel bilan de la politique étrangère de son gouvernement peut-on déjà esquisser ? Pour répondre à cette question, Vincent Gabriel reçoit le professeur Michel Liégeois (UCLouvain - CECRI), auteur d'un article pour la revue en ligne Le Rubicon portant précisément sur ce sujet.Dans cette première partie, nous présentons les prérogatives du Premier en matière de politique étrangère, dressons le portrait de Bart de Wever et étudions la manière dont son gouvernement géra les premiers temps de la présidence Trump, ainsi que le conflit à l'est du Congo.Pour lire l'article du Professeur Liégeois, c'est par ici : https://lerubicon.org/la-politique-etrangere-de-la-belgique-sous-bart-de-wever-premier-bilan-apres-six-mois/Nous avions déjà traité de la politique étrangère belge...... en réfléchissant à son statut de petite ou moyenne puissance en compagnie de Marion Jacques (ici).... au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU avec Edouard Xia (ici).Besoin de contexte sur la guerre à l'est du Congo ? C'est ici.Au sujet du passé colonial de la Belgique, c'est ici.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peu de monde connaît aussi bien la situation énergétique de la France que Vincent Maillard.Cet épisode est l'occasion d'une plongée captivante dans la création d'une entreprise qui a grandi à travers crises et tempêtes pour devenir un acteur majeur de l'énergie en France - et l'un des rares à être encore debout aujourd'hui.Bonne écoute à tous !_____Harmony Inside est le podcast du collectif B-Harmonist. Harmony Inside, c'est aussi le Label qui distingue les entreprises harmonieuses.Une entreprise harmonieuse, c'est entreprise alignée entre ce qu'elle est, ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. Le label Harmony Inside distingue les entreprises authentiques et alignées autour d'une culture forte et d'une stratégie claire.Si vous souhaitez savoir et faire savoir à quel point votre entreprise est harmonieuse, vous pouvez faire le test gratuitement ici !Et pour aller plus loin et bénéficier d'un diagnostic à 360° de votre culture d'entreprise, écrivez-nous sur hello@harmonyinside.fr, ou rendez-vous directement sur notre site.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Soixante et un conflits dans 36 pays. Un nombre de victimes inégalé depuis la fin de la Guerre froide. Le dernier rapport de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo est formel: le nombre de conflits armés est au plus haut depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux gouvernements se réarment ou revoient leur budget militaire à la hausse. En Suisse, le Conseil fédéral et le Parlement veulent doubler le budget de l'armée d'ici à 2032. Dans ce contexte, où sont passés les pacifistes qui manifestaient en masse en 2003 contre la guerre en Irak par exemple? Comment définir le pacifisme aujourd'hui ? Quand le prôner ? Pourquoi continuer à le défendre? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Les invité.es Aline Müller Assistante et doctorante en histoire contemporaine au Département d'histoire générale de l'Université de Genève. Sa thèse (en cours) porte sur l'engagement des femmes pour la paix et le désarmement nucléaire en Europe occidentale pendant la dernière phase de la guerre froide (1976-1991). & Thomas Hippler Philosophe, historien, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Caen Normandie. Directeur de l'Institut Pour la Paix (IPP).
Pension à 65 ans : le Conseil des syndicats saisit l'ILO accusant le gouvernement d'avoir bafoué la convention 144, relative aux consultations tripartites by TOPFM MAURITIUS
Dans cet épisode du Mindset Show, Jordan, Mentor & Mindset Coach, t'invite à un déclic puissant : arrête de te contenter du minimum et élève tes standards.Trop souvent, tu dis « ça ira » alors que non, ça ne va pas. Tu acceptes des situations, des relations ou des habitudes qui t'épuisent… et à force de tolérer le médiocre, tu construis une vie tiède.
« Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza par l'armée israélienne, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer. » Ce cri d'alarme mondial, lancé lundi 1er septembre par RSF et Avaaz, a rallié 250 médias de plus de 70 pays. Dans L'atelier des médias, Steven Jambot reçoit Thibaut Bruttin, secrétaire général de RSF, pour mettre des mots sur cette situation critique. Depuis le 7 octobre 2023 et l'invasion de la bande Gaza par l'armée israélienne, 220 journalistes ont été tués dans l'enclave palestinienne, un chiffre que RSF n'avait « jamais recensé » dans un « espace aussi resserré ». Plus grave encore, 56 d'entre eux auraient été « ciblés dans l'exercice de leur fonction », explique Thibaut Bruttin, qui souligne des « pratiques particulièrement criminelles de la part des forces armées israéliennes ». À écouter aussiRami El Meghari, correspondant de RFI: «On ne se sent en sécurité nulle part à Gaza» Des figures emblématiques comme Anas Al Sharif, collaborateur d'Al Jazeera et lauréat du prix Pulitzer, ont été « désigné[es] comme une cible » par l'armée israélienne, avant d'être tué lors d'une frappe qui a également coûté la vie à six autres journalistes. RSF dénonce une « spirale de l'impunité » alimentée par ces actions. Trois demandes urgentes face au « huis clos » Face à cette urgence, RSF a formulé trois demandes clés : L'évacuation d'urgence des journalistes qui souhaitent quitter Gaza –environ 50 personnes avec leurs familles. Une quinzaine d'entre eux sont des collaborateurs de médias français. La fin de l'impunité des crimes commis par Israël contre les reporters. Un accès indépendant pour la presse internationale au territoire palestinien enclavé. Depuis 23 mois, Gaza est un « huis clos » sans journalistes étrangers. L'armée israélienne prétexte une incapacité à les protéger, mais RSF dénonce une volonté délibérée d'empêcher « d'établir la réalité de ce qui se passe », qu'il s'agisse de la famine, de potentiels crimes de guerre, voire d'un « génocide ». Protéger le journalisme indépendant face à la propagande Des campagnes de discrédit sont menées contre les journalistes palestiniens qui se trouvent à Gaza, les accusant parfois d'être soutiens du Hamas. Cependant, Thibaut Bruttin insiste sur une distinction essentielle : « On ne parle pas des reporters […] qui travaillent pour le Hamas », mais de « collaborateurs de médias historiquement établis, réputés pour leur fiabilité comme l'Associated Press, RFI ou The Guardian ». Il est crucial de ne pas « confondre la presse indépendante avec la communication du Hamas ». L'espace du journalisme indépendant, pris « entre deux feux » des propagandes israélienne et du Hamas, est gravement menacé, estime Thibaut Bruttin. Le secrétaire général de RSF voit en cette crise une « érosion de principes qui étaient consensuels il y a dix ans » concernant la protection des journalistes en zone de conflit, notamment ceux inscrits dans la résolution 2222 du Conseil de sécurité des Nations unies. RSF exhorte donc l'ONU à « réaffirmer la validité des postulats de cette résolution » lors de la 80e assemblée générale, qui doit s'ouvrir dans quelques jours. Thibaut Bruttin appelle aussi les citoyens à s'informer sur ce conflit pour ne pas « effacer la gravité de ce qui s'y passe » et à soutenir les journalistes palestiniens qui sont « l'honneur de la profession ».
L'émission 28 minutes du 06/09/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24, Daniele Zappalà, correspondant du quotidien "Avvenire" et docteur en géopolitique, Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr et le dessinateur de presse Pierre Kroll.La France a-t-elle un problème avec la taxation des plus riches ?Taxer les plus riches est devenu l'une des principales lignes de fracture politique. En France, les grandes fortunes et les grandes entreprises paient proportionnellement moins d'impôt que les PME et les contribuables. Cet état de fait avait conforté la proposition de loi du groupe écologiste pour mettre en place la taxe Zucman, qui entend imposer les 1 800 patrimoines les plus élevés à hauteur de 2 %. En juin, le Sénat l'a rejeté, ses détracteurs estimant qu'il allait favoriser l'exil fiscal et un ralentissement de l'économie. Pourtant, le Conseil d'analyse économique, un organisme rattaché au Premier ministre, a rendu des conclusions qui excluent ces conséquences, alors que cette taxe pourrait rapporter entre 15 et 25 milliards d'euros. Cette dichotomie est-elle typiquement française ? La Chine est-elle inarrêtable ?À l'occasion des 80 ans de la capitulation du Japon, le président chinois a organisé un défilé militaire en grandes pompes sur la place Tiananmen, à Pékin. Accompagné de Vladimir Poutine et Kim Jong-Un, le président chinois a profité de cette procession martiale pour affirmer que "la renaissance de la nation chinoise est inarrêtable". Une annonce qui intervient quelques jours après la fin du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, qui a réuni de nombreux pays asiatiques ainsi que la Russie pour renforcer la coopération entre ces nations. Une séquence diplomatique intense pour la Chine, qui tente ainsi de conforter son leadership face à un camp occidental fragilisé. Ce dernier doit-il se méfier d'une Chine qui se rêve en superpuissance, ou acter qu'elle est un partenaire indispensable dans un monde multipolaire ?Nous recevons Germaine Acogny, chorégraphe et danseuse. La Sénégalaise de 81 ans, figure majeure de la danse contemporaine africaine, présente son spectacle "Joséphine" du 24 au 28 septembre au théâtre des Champs-Elysées, un hommage à Joséphine Baker, figure emblématique de la “Revue nègre"; créée il y a 100 ans. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins d'outre-Manche qui ont décidé d'interdire la vente de boissons énergisantes aux moins de 16 ans. L'annonce a été faite par Wes Streeting, le ministre de la Santé, avec l'objectif de protéger les plus jeunes des substance nocives et d'améliorer “leur santé physique et mentale". Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Laurent Freixe, éphémère directeur général de Nestlé, licencié pour avoir entretenu "une relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe". Le géant de l'agroalimentaire, qui avait défrayé la chronique cet été avec l'affaire Nestlé Waters, a justifié cette décision au nom des "valeurs de Nestlé" et de la "bonne gouvernance".Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé allemande où un néonazi condamné à de la prison ferme en 2023 a changé de genre avant son incarcération. Objectif double : bénéficier de conditions de détention plus souples dans un centre pénitentiaire féminin, et faire un pied-de-nez à la loi d'autodétermination de genre allemande, qui permet de changer de genre et de prénom sur simple demande. Natacha Triou s'interroge sur un changement de mode : après le tatouage, voici sa némésis : le détatouage. L'opération consiste à faire disparaître un tatouage à coups de laser. Utile pour faire fi d'erreurs de jeunesse, cette pratique témoigne aussi d'une nouvelle esthétique. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Avec notre Grand invité Afrique ce matin, nous allons parler de la coexistence éleveurs - agriculteurs au Tchad. Le gouvernement a lancé le projet d'un code pastoral, afin d'endiguer les conflits intercommunautaires pour l'accès aux ressources, de plus en plus meurtriers. La dernière mouture de 2014 n'a jamais été promulguée, car trop contestée. Et là, encore, il y a une levée de boucliers, en particulier de la part de l'Église catholique, qui accuse le gouvernement de ressortir ce texte, et de prendre le parti des éleveurs. Dans une lettre au vitriol, les évêques dénoncent un projet « scélérat » et « paysanicide », et ils ont refusé de participer à un atelier sur le sujet. Pourquoi cette opposition véhémente ? Comment améliorer la coexistence entre ces deux groupes ? Fulbert Ngodji, chercheur chez International Crisis Group (ICG), travaille notamment sur ces questions de pastoralisme et de transhumance. RFI : Les évêques du sud du Tchad dénoncent un texte « scélérat » qu'il faut « mettre à la poubelle ». Comment est-ce que vous expliquez cette sortie très virulente de la part des prélats ? Fulbert Ngodji : Pour comprendre la réaction des évêques des provinces du sud du Tchad, il faut déjà revenir sur un certain nombre d'éléments de contexte. En 2022, à l'issue du dialogue national inclusif et souverain, la question des conflits agropastoraux avait été identifiée comme une priorité nationale. Et donc, c'est dans ce cadre-là que le ministère de l'Élevage a engagé un processus de révision du code pastoral. L'idée était d'organiser des consultations régionales destinées à recueillir l'avis d'un certain nombre de parties prenantes, y compris celui des autorités ecclésiastiques. Donc, il faut rappeler que le texte avait déjà été adopté à l'Assemblée nationale en 2014, dans un climat de vives tensions, de controverses entre les députés du nord, région qui est historiquement associée à l'élevage, et ceux du sud, la partie du pays qui est aussi associée à l'agriculture. Et justement, à l'époque, le président Idriss Déby n'avait pas promulgué ce texte qui était pourtant adopté par l'Assemblée. Donc pourquoi est-ce que ce débat revient aujourd'hui ? Effectivement, à l'époque, le président Idriss Déby avait suspendu le texte en déclarant sa nullité. Mais aussi cela avait été suivi d'un avis d'inconstitutionnalité par le Conseil constitutionnel. Et donc la défiance des évêques repose sur la crainte, en fait, que cet atelier zonal ne soit qu'une formalité qui viserait à valider un texte perçu comme déséquilibré et favorable aux éleveurs. Quels sont les points qui sont particulièrement contestés ? C'est important de noter que l'élevage au Tchad constitue le deuxième pilier de l'économie nationale, juste après le pétrole, et que le projet du code pastoral, peut-être qu'il avait été pensé dans une logique de soutien à ce secteur stratégique. Mais en fait, cette rationalité économique entre véritablement en tension avec la réalité sociale du pays, dans laquelle l'agriculture reste le principal moyen de subsistance des populations rurales, en ce sens qu'elle assure leur sécurité alimentaire dans un contexte déjà marqué par la précarité. Et donc, effectivement, il y a un certain nombre de dispositions du projet et de ce code qui pose problème. Par exemple, l'article neuf confère un droit prioritaire aux ressources dans les zones d'attache et dans les zones d'accueil aux éleveurs. Et donc ces dispositions sont perçues comme injustes en ce sens qu'elles viennent fragiliser déjà les systèmes de partage coutumiers de ces ressources, en leur substituant un régime de priorisation juridique qui risque d'alimenter les tensions. À lire aussiTchad: les violences agropastorales ont atteint un niveau sans précédent depuis 2021 Ce que dit le gouvernement, c'est qu'il y a un besoin important d'encadrer la transhumance et les pratiques pastorales, parce qu'il y a des conflits qui sont de plus en plus nombreux ? Depuis plusieurs décennies déjà, les flux pastoraux du nord vers le sud se sont intensifiés sous l'effet non seulement du réchauffement climatique, mais aussi de la croissance démographique et de l'augmentation du cheptel, aujourd'hui estimé à plus de 5 millions de têtes. Et donc ce mouvement a modifié la nature même de la transhumance et les provinces du sud, qui étaient initialement des zones d'accueil temporaires, tendent à devenir des zones d'attaches permanentes, en ce sens qu'il y a de plus en plus un mouvement de sédentarisation qui s'observe. Et donc, dans ce nouveau contexte, la dichotomie entre agriculteurs et éleveurs ne suffit plus à décrire la réalité. Il existe aujourd'hui des éleveurs qui sont agriculteurs et des agriculteurs qui sont éleveurs avec des intérêts qui sont imbriqués. Donc justement, il y a un problème non seulement de cadre réglementaire, mais en fait, il devrait davantage penser la question des dynamiques émergentes que ce code-là ne semble pas encore intégrer. Et donc, par exemple, quand j'étais dans le sud du Tchad il y a juste deux ans, en fait, les acteurs ont dénoncé le fait que les éleveurs étaient de plus en plus armés et qu'ils gardaient du bétail appartenant à des hauts cadres de l'armée ou de l'administration centrale. Mais le problème, c'est celui de la faiblesse de l'État qui a tendance à accentuer les tensions. Donc les bergers sont de plus en plus fortement armés. Les communautés locales, elles aussi, s'érigent en autodéfense. C'est pour ça que les conflits se multiplient et sont particulièrement mortels ? Au-delà de cela, il convient de noter quand même que le projet de la révision de ce code-là, de ce code pastoral, intervient dans un contexte déjà tendu. Succès Masra qui est quand même une figure centrale de l'opposition tchadienne, qui est originaire du sud, avait été arrêté à la suite d'un conflit qui avait éclaté dans un village du sud du pays. Cela est venu renforcer la perception selon laquelle l'État est plutôt pro éleveurs. Donc le contexte est plutôt tendu et c'est ça qui pourrait aussi expliquer le caractère assez virulent des propos des évêques. À lire aussiTchad: l'avenir des activités agropastorales en débat
C dans l'air du 3 septembre 2025 - Macron: et maintenant, cap à gauche ?À six jours du vote de confiance au Parlement, qui semble perdu d'avance pour François Bayrou – les oppositions promettant toujours sa chute –, un dernier Conseil des ministres s'est probablement tenu ce mercredi midi, alors que la suite se prépare au sein des formations politiques et à l'Élysée.Comme l'a révélé Le Figaro, le chef de l'État a reçu mardi, pour déjeuner, les chefs des quatre principaux partis du bloc central : Gabriel Attal pour Renaissance, François Bayrou pour le MoDem, Édouard Philippe pour Horizons et Bruno Retailleau pour Les Républicains (LR), afin d'évoquer l'après-8 septembre. Objectif : s'assurer de la mobilisation des troupes lors du vote de lundi prochain et les enjoindre à travailler avec le Parti socialiste (PS).Et en coulisses, plusieurs noms circulent : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Bernard Cazeneuve…Si les rumeurs sur le nom de son éventuel successeur courent déjà, François Bayrou continue ce mercredi ses consultations avec les partis politiques et sa tournée des médias, dans l'espoir de retourner la situation en sa faveur. Se disant « réaliste » mais refusant d'être « défaitiste », il a de nouveau appelé les députés à le maintenir à Matignon, mettant en garde contre « l'instabilité » : « Si vous êtes représentant du peuple, comme c'est la vocation d'un député (…) alors vous devez vous demander où est l'intérêt national. Est-ce que, oui ou non, cette situation dans le monde (…) est grave et urgente ? Ma réponse : elle est grave et urgente », a-t-il assuré.Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française, depuis que le chef du gouvernement a annoncé qu'il demanderait un vote de confiance sur le budget. Hier, le taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 30 ans a ainsi bondi de sept points de base, atteignant 4,5 %. Il s'agit de son plus haut niveau depuis 2009, sous les effets de la grande crise financière.Alors, qui à Matignon ? Croissance, déficit, taux… quelles conséquences en cas de chute du gouvernement Bayrou ? Et quel budget pour réduire la dette ?Nos journalistes ont rencontré Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre, président-fondateur de l'UDI et ancien maire de Valenciennes, plaide pour un grand plan de réorganisation de l'État, avec, à la clé selon lui, 150 milliards d'euros d'économies.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Soazig QUEMENER - rédactrice en chef à la Tribune Dimanche
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
(Episode diffusé pour la première fois le 2 juillet 2025)Après le climat et la fin de vie, place aux "temps de l'enfant" : une nouvelle convention citoyenne s'est ouverte le 20 juin.Les citoyens tirés au sort sont chargés de réfléchir au quotidien, scolaire et extrascolaire, des plus jeunes. Parmi les sujets qui devraient être abordés, le sommeil, pilier trop souvent négligé selon les chercheurs spécialistes de la question.Tout comme on apprend à bien se nourrir ou à faire de l'exercice, certains d'entre eux prônent une “éducation au sommeil”, dès la maternelle. Invitée : Stéphanie Mazza, enseignante-chercheuse, professeure des universités en neuropsychologie à l'Université Lyon 1, membre du Conseil scientifique de l'Éducation nationale et vice-présidente de l'Institut national du Sommeil et de la vigilance. et co-autrice de www.memetonpyj.frRéalisation Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que le gouvernement français cherche 44 milliards d'euros d'économies et que les grandes fortunes sont pointées du doigt, le discours « les riches vont fuir la France à cause des impôts » refait surface. Mais une étude du Conseil d'analyse économique (CAE) nuance fortement ce cliché. Selon le CAE, organisme indépendant rattaché à Matignon, l'expatriation fiscale reste marginale. Sur 1 000 contribuables parmi les plus riches, seuls 2 quittent la France chaque année. À titre de comparaison, c'est deux fois moins que dans la population générale. Les chercheurs ont ainsi étudié deux grandes réformes : le durcissement de la fiscalité du capital sous François Hollande en 2013, puis son assouplissement sous Emmanuel Macron en 2017-2018. La conclusion est claire, les départs augmentent légèrement lorsque la fiscalité grimpe, mais sans effet significatif sur l'économie, et l'on observe davantage de retours lorsque les impôts baissent. Les entreprises touchées, mais pas l'économie entière Lorsqu'un grand propriétaire s'exile, son entreprise peut subir un choc : cinq ans après, le chiffre d'affaires baisse en moyenne de 15 % et la masse salariale d'un tiers. Mais ces effets visibles au niveau microéconomique sont largement compensés à l'échelle nationale, avec des rachats, fusions et restructurations qui permettent aux salariés de retrouver du travail. Globalement, l'impact à long terme serait deux à trois fois plus faible que celui constaté sur l'entreprise isolée. Un effet macroéconomique quasi imperceptible Même une réforme fiscale majeure ciblant les 1% les plus riches avec par exemple une hausse de 4 milliards d'euros ne réduirait la valeur ajoutée nationale que de 0,05%. C'est minime. En clair, oui, l'exil fiscal existe, mais il reste limité et ne menace pas l'économie française au point de la « vider » de ses talents ou de ses capitaux. À lire aussiPourquoi l'Italie devient la nouvelle destination des riches Européens
Dans cet épisode hors-série disponible aussi en format vidéo sur YouTube, je suis avec Thomas Hammoudi, photographe, auteur et créateur de contenus autour des sujets de la photographie. Ensemble, on a décortiqué toutes les façons de rater un livre photo, de l'idée de départ à la promotion finale. Un échange sans langue de bois, truffé de conseils concrets pour les professionnels de la photographie. Retrouvez la deuxième partie de notre discussion sur la chaîne YouTube de Thomas Hammoudi.Bonne écoute !00:02 - Introduction de Marine Lefort et Thomas Hammoudi01:21 - Format de l'épisode et genèse de la discussion02:13 - Découverte de la photographie par Thomas Hammoudi02:23 - Recherches et démarrage sur YouTube04:27 - Passion pour les livres photo et déménagements05:39 - Présentation du site "Le Chineur de livres photos"Nos conseils06:39 - Importance de la maquette et du design dans un livre photo09:59 - Importance d'un fil conducteur dans un livre photo13:22 - Importance des textes et de se faire accompagner17:32 - Conseil sur la prise en compte du lecteur20:42 - Conclusion et invitation à suivre la suite sur YouTubeChaîne YouTube de Thomas : https://www.youtube.com/c/thomashammoudiSite Le Chineur de livres photos : https://apps.thomashammoudi.com/Collaboration commerciale Vous êtes photographe ? Découvrez Lumys Photo et Lumys Scolaire, les solutions idéales pour partager vos photos avec vos clients en toute simplicité. Une entreprise française à taille humaine, basée à Nantes, qui vous accompagne tout au long de votre carrière. Plus d'infos sur https://lumys.photo/ et https://lumys-scolaire.photo/Lien vers mon questionnaire pour vous aider à faire un point sur votre carrière artistique : https://bit.ly/carriereartistiqueLien vers mon questionnaire pour vous aider à faire un point sur votre projet de livre : https://bit.ly/LVDLPlivrephotoMon site : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Jérôme Marty et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans trois semaines, le 21 septembre, très exactement 6 millions 768 mille 458 électeurs, incluant les résidents à l'étranger, seront appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution. Ce chiffre définitif du fichier électoral biométrique permanent a été donné par la Direction générale des Élections, précise le site Guinée 7, « après les opérations de vérification et de correction des listes électorales. » Hier, rapporte le site Guinée News, pour marquer le lancement de la campagne, une marche a été organisée dans les rues de Kaloum (l'une des communes de Conakry), « en soutien total au CNRD » au pouvoir, le Comité National du Rassemblement et du Développement. « Des milliers de participants, vêtus de blanc, se sont rassemblés sur l'esplanade du Palais du Peuple avant de défiler calmement en direction du boulevard Telly Diallo. Cette marche blanche symbolise, pointe Guinée News, la volonté de promouvoir la paix, l'unité, et le développement, en s'inscrivant dans la vision et les réformes engagées par le CNRD. Le choix de la couleur blanche n'est pas anodin ; il représente la pureté des intentions et l'espoir d'un avenir radieux pour la nation guinéenne, loin des clivages politiques du passé. » Parallèlement, certains poids-lourds du gouvernement ont commencé à donner de la voix : « les Ministres Djami Diallo et Bouna Sylla ont appelé à voter largement en faveur du oui », rapporte AfricaGuinée. L'opposition muselée… Reste que « cette campagne pour le référendum constitutionnel du 21 septembre s'ouvre dans un climat tendu. » C'est ce que souligne Afrik.com. « La suspension des principaux partis réduit le pluralisme et renforce les soupçons d'un passage en force du général Doumbouya. L'opposition et la société civile appellent à manifester, malgré les risques de violences. Sous pression, les médias dénoncent des restrictions qui limitent le débat public. » C'est le cas du site d'information guinéen Ledjely : « l'UFDG de Cellou Dalein Diallo et le RPG d'Alpha Condé, suspendus depuis le 22 août, (…) annoncent des manifestations à partir de vendredi prochain (5 septembre, date symbolique, puisque ce sera le 4e anniversaire de la prise de pouvoir de Mamadi Doumbouya). Mais il ne faut guère se faire d'illusions, soupire Ledjely : en l'absence de leurs leaders respectifs, contraints à l'exil depuis des années, il est peu probable que les militants répondent massivement à l'appel. D'autant plus que le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a mis en garde contre toute tentative de semer le trouble, et que les partis suspendus se sont vu interdire toute activité. » Quelle participation ? Alors, « dans les faits, constate Ledjely, les partisans du oui règneront donc en maîtres sur le terrain durant les deux prochaines semaines. Mais, prévient le site guinéen, cela pourrait se traduire par un faible engouement populaire, notamment de la part de ceux dont les opinions n'auront pas eu d'espace pour s'exprimer. (…) Le texte adopté pourrait (donc) symboliquement porter la marque de la fracture qui traverse le pays. (…) Et se traduire par un faible taux de participation au référendum du 21 septembre. (…) Et ce serait une tare congénitale, s'exclame Ledjely, que certains pourraient toujours lui reprocher. Il faut rappeler qu'en la matière, le référendum fondateur de septembre 1958 avait enregistré un taux de participation de plus de 85 %, tandis que celui de décembre 1990 — comparable à celui attendu le 21 septembre prochain — avait mobilisé un peu plus de 97 % des électeurs inscrits. » Doumbouya : « une forme d'exercice solitaire du pouvoir » Jeune Afrique, pour sa part, fait le point sur la garde rapprochée de Mamadi Doumbouya. Jeune Afrique répertorie les proches du général, militaires ou civils, officiels ou dans l'ombre, « politiciens dévoués et conseillers du soir. » Ils sont moins d'une vingtaine. Principalement rassemblés au sein d'une nouvelle institution. En effet, précise le site panafricain, « pour “sécuriser“ le vote référendaire et “répondre avec efficacité à tous les défis sécuritaires“, Mamadi Doumbouya s'est doté d'un Conseil supérieur de défense et de sécurité nationale. Tous ses membres ont posé, le 18 août dernier, pour la photo de famille à l'issue de sa première réunion. En première ligne, quelques figures civiles bien connues devant un parterre d'hommes en tenue, parmi lesquels les indéboulonnables du CNRD. Qu'ils soient ministres ou militaires, plusieurs de ces hommes sont au cœur du dispositif du général pour se maintenir au pouvoir après l'avoir conquis par la force. Mais Mamadi Doumbouya semble plus méfiant que jamais, relève encore Jeune Afrique. “Il est difficile de s'y retrouver, tant le président s'enferme de plus en plus dans une forme d'exercice solitaire du pouvoir“, remarque un observateur à Conakry. “Doumbouya, glisse un ancien ministre, souffre de la complotite aiguë guinéenne, qui explique aussi qu'il s'est refermé sur lui-même. »
En mars dernier, lors du premier tour des élections à l'Exécutif de la Ville de Genève, la gauche radicale présentait Tobias Schnebli, figure historique du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), qui avait marqué les débats dans les années quatre-vingt avec une initiative pour abolir l'armée. Alors que le Conseil fédéral veut doubler le budget militaire, la discussion revient au premier plan. En parallèle, Maxime, 19 ans, part pour son école de recrue à Thoune. Il raconte ses motivations à s'engager dans le contexte actuel. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet
Dans cet épisode je reçois Anne-france Lucas, associée dans le cabinet Pactes Conseil et grande spécialiste d'un sujet fondamental : l'absentéisme. Quand on sait que le cout de l'absentéisme pour l'économie se compte en dizaine de milliards chaque année, il est clair qu'éluder le sujet n'est pas une option. Quelles en sont ses causes, ses conséquences, comment le réduire. ce sont autant de questions que nous traiterons lors de cet entretien passionnant !Et pour aller plus loin, son livre : Ensemble, soignons l'absentéismeSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 29 août 2025 - Frappes sur Kiev : à quoi joue Poutine ?C'est l'une des plus importantes attaques aériennes russes contre l'Ukraine depuis le début de la guerre. Tôt ce jeudi, plus de six cent drones ont frappé des immeubles d'habitation à Kiev, tuant au moins vingt-trois personnes, dont quatre enfants. Les missiles ont aussi endommagé un bâtiment de la mission diplomatique de l'Union européenne, ainsi que le bureau du British Council. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, s'est dit « horrifié ». Un effroi partagé par António Guterres, le secrétaire général de l'ONU, qui appelle à un cessez-le-feu.Sur le front, les combats continuent plus que jamais. L'armée russe semble profiter de la fébrilité américaine. Les menaces de la Maison blanche contre Moscou sont timides, et si Trump se dit « pas content » des dernières frappes, il ne s'affirme « pas surpris pour autant ». « Peut-être que les deux camps ne sont pas prêts à mettre fin au conflit » explique-t-il, renvoyant l'Ukraine et la Russie dos à dos. À Kiev, les habitants voient leur quotidien bousculé. C dans l'air a passé une nuit dans le métro de la ville, où beaucoup viennent se réfugier. Si tous espèrent une paix durable, peu se font d'illusions à court terme. L'épuisement est palpable depuis trois ans, mais les Ukrainiens ne veulent pas concéder de territoires à l'ennemi russe. Pendant ce temps, la Moldavie craint d'être la prochaine cible de Moscou. Cette ancienne république soviétique, qui ne compte que deux millions d'habitants, voit déjà la Transnistrie, bande de terre à la frontière russe, être aux mains du Kremlin. Différents chefs d'état, dont Emmanuel Macron et Friedrich Merz, sont allés cette semaine soutenir la présidente moldave Maia Sandu. Celle-ci compte sur sur l'Europe pour protéger sa nation. Alors, pourquoi Poutine intensifie-t-il les frappes en pleine négociations pour la paix ? Comment les Kiéviens vivent-ils la guerre ? La Moldavie sera-t-elle protégée contre l'ogre russe ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, ancienne correspondante à Kiev et Moscou- Xavier TYTELMAN - Ancien pilote de chasse, expert en défense et en aéronautique pour Air & Cosmos
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
REDIFFDans ce nouvel épisode de Bye Bye procrastination, je te partage 10 règles d'or, faciles à appliquer, pour mieux t'organiser et booster ta productivité.Comme un concentré d'organisation, une grande tasse de conseils pour avancer, pour réaliser tes objectifs et te sentir plus épanoui.e et serein.e au quotidien !Bonne écoute !_Je t'aide à créer plus de sérénité et de temps dans ton business :5 mois pour organiser et structurer ton business, raccourcir tes journées et ne plus te sentir débordé.e ⚡️Clique ici pour en savoir plus sur le coaching
Au menu de l'actualité :Haïti : l'ONU demande au Conseil de sécurité d'autoriser une force internationaleA Gaza, la famine s'installe et la guerre s'intensifieLe HCR à la recherche de solutions à la crise des réfugiés congolais et rwandais Présentation : Jérôme Bernard
durée : 00:04:12 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Rencontre avec Anne-Marie Jean, la présidente du Conseil d'Administration du Port autonome de Strasbourg. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
Trudie Mason welcomes in Victor Henriquez, Public affairs and crisis management specialist at Public Strategy and Conseil, and Jonathan Kalles, Vice President at McMillan Vantage, a national public affairs firm, and former advisor to Prime Minister Justin Trudeau. Ottawa is open to negotiate with Quebec about judge nominations come September. Are we slowly but surely becoming independent from Canada in everything but name? Sources tell LaPresse that UPAC investigators have identified four suspects, including one bureaucrat, in the SAAQclic scandal Parti Quebecois is taking the topic of praying in public to the membership to see if they want to advocate for a ban
« Il faut s'attaquer à la question du tribalisme et en finir avec la fixation contre les Bamilékés », affirme le philosophe et essayiste camerounais Achille Mbembe, avant la présidentielle du 12 octobre dans son pays. Achille Mbembe, qui vient de publier La communauté terrestre chez La Découverte et qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, lancée par Emmanuel Macron il y a trois ans, s'exprime sur deux faits majeurs avant l'élection au Cameroun : l'éviction de l'opposant Maurice Kamto et la candidature du président Paul Biya à un huitième mandat. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le mois dernier, sur RFI, deux ministres du gouvernement camerounais se sont contredits sur l'opportunité pour le président Biya d'être candidat à un huitième mandat. C'est un signe politique ou pas ? Achille Mbembe : Il ne faut sans doute pas négliger ces symptômes, mais il ne faut pas se perdre non plus dans le présentisme. Je crois que tout s'est arrêté au Cameroun depuis le début des années 1990. Depuis lors, c'est l'inertie qui prévaut. Je crois qu'il est temps de dresser tout de même un bilan des 43 années au pouvoir de Monsieur Paul Biya. Je crois que ce bilan est calamiteux parce que le gaspillage et la dissipation caractérisent ce demi-siècle de pouvoir personnel à la tête du pays. Les fissures qui apparaissent au sommet de l'Etat, est-ce que ce n'est pas lié à l'âge du capitaine ? Je ne veux pas manquer de respect à l'égard d'un vieillard. Dans un pays normal, il aurait été congédié depuis très longtemps. Mais le Cameroun n'est pas un pays normal. Parce qu'il me semble que la formidable capacité de résilience de ce peuple, cette extraordinaire énergie, tout cela a été investi dans de mauvais objets, comme on le voit bien dans cette espèce de fixation sur les origines tribales, les origines ethniques, cette espèce de péché originel, je dirais, de la politique au Cameroun. Le rejet de la candidature de Maurice Kamto par le Conseil constitutionnel, c'était au début de ce mois, est-ce que l'opposant n'aurait pas pu éviter cette mésaventure si son parti MRC avait concouru aux élections précédentes, afin qu'il ait le nombre d'élus nécessaires pour appuyer cette candidature ? Ils auraient trouvé sans doute d'autres motifs pour l'éliminer. Il faut s'attaquer à la question du tribalisme, en particulier la peur des Bamilékés. Il faut dire les choses comme elles sont. Je crois que l'obsession, la fixation anti Bamiléké instrumentalisée est devenue une technologie de pouvoir. Je crois qu'elle explique bien davantage l'éviction du professeur Kamto que toutes ces histoires, disons tactico-tactiques. Cabral Libii, Joshua Osih, Bello Bouba, Issa Tchiroma, Patricia Ndam Njoya, Akere Muna et bien d'autres… Les candidatures se multiplient dans l'opposition avant ce 12 octobre. Or, il n'y aura qu'un tour. Est-ce que l'opposition vit toujours dans la malédiction de la division ou pas ? Au fond, une élection libre et indépendante n'est pas possible en ce moment au Cameroun. Et donc il va falloir travailler sur le très long terme, en mettant au cœur de la démarche politique la formation des gens, parce que tout cela ne relève pas du spontané. On l'a vu au Sénégal, en Afrique du Sud, dans tous les pays où un mouvement d'émancipation a pu prendre corps. Et donc c'est vrai, je constate comme vous que c'est une opposition qui a de la peine à faire corps. Mais c'est tout le peuple camerounais qui peine à faire corps, qui peine à se mouvoir à l'unisson et qui peine à se transformer en un collectif, en une communauté de sécurité capable de s'auto-défendre. Et donc il manque ce terreau, ce matériau fondamental que constitue un peuple réveillé qui peut se mettre debout par-delà, justement, sa pluralité, sa multiplicité. Et la satrapie, pendant 43 ans, s'est efforcée justement de rendre impossible ce mouvement. Peut-être un jour ce peuple deviendra-t-il un collectif. Un collectif comparable au Pastef, au Sénégal ? Mais c'est justement ce type d'effort qu'il faut. Je ne dis pas qu'il faut aller copier au Sénégal. Chaque pays a ses particularités. Je parle de l'idée de la capacité de penser en commun. Le Cameroun est un pays aujourd'hui, après 43 ans d'un pouvoir personnel, qui est dans un état d'insécurité existentielle. La satrapie a infligé à ce peuple tant de coups, qu'il se trouve aujourd'hui dans une situation de profond handicap, à la fois cognitif et émotionnel. Et c'est la raison pour laquelle nous agissons tantôt comme des envoûtés, tantôt comme des bouffons. Comment peut-on imaginer qu'à 93 ans, on veuille se porter candidat pour un nouveau mandat de sept ans, qui portera donc le concerné, au cas où il survit à tout cela, à la centaine au bout du mandat ? C'est de la bouffonnerie. À lire et à écouter aussiCameroun: «L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique»
Nous sommes le 20 février 1944, Léon Degrelle arrive, par avion, à Berlin. De là, il gagne le Wolfsschanze, la « Tanière du Loup », le quartier général de Adolphe Hitler, non loin de Rastenburg, en Prusse Orientale. Le Führer s'apprête à récompenser le combattant de la Légion Wallonie pour ses actes de bravoure, sur le front de l'Est. Quelques temps plus tard, Degrelle est, en effet, décoré de la Ritterkreuz, la croix de chevalier, troisième grade le plus élevé de la croix de fer. La remise de la distinction est filmée par les Actualités allemandes, mais on ne peut distinguer les paroles dans une scène saturée par la musique et la voix off du commentaire. À peine le Wallon a t il adressé ses premiers mots à Hitler qu'il se tourne rapidement vers le traducteur, hors champ. Il faut donc se fier au récit que le récipiendaire fera maintes fois de cet événement : « Les battants s'ouvrirent, rapportera-t-il, je n'eus le temps de rien voir, ni de penser à rien : le Führer s'était avancé vers moi, m'avait pris la main droite dans ses deux mains et l'étreignait avec affection. Moi, je ne voyais que les yeux d'Hitler ; je n'entendais que sa voix un peu rauque, qui m'accueillait et me répétait « Vous m'avez donné tant d'inquiétude ». Le fondateur du mouvement Rex n'hésite pas à user du registre de l'irrationnel : « Les fluides s'étaient réunis (…) J'étais pour lui, à ce moment-là, l'Européen non allemand qui représentait une chose immense. » Le 29 décembre 1944, Léon Degrelle est condamné à mort par le Conseil de guerre de Bruxelles. Au printemps suivant, il arrive en Espagne pour un exil dont il ne reviendra jamais. Avec nous : Frédéric Saenen de l'Université de Liège, romancier, critique littéraire et rédacteur en chef de la Revue Générale. « Léon Degrelle » aux édition Perrin. sujets traités : Léon Degrelle, Berlin, Wolfsschanze, Tanière du Loup, Adolphe Hitler, Légion Wallonie, Führer, Rex Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:02 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Athénaïs de Cazalis aide les ministres et chefs d'Etat qui se retrouvent au Conseil de l'Europe à trouver des compromis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Cameroun, la requête de Me Akere Muna, candidat à l'élection présidentielle du 12 octobre prochain, a été rejetée. Il demandait au Conseil constitutionnel de constater l'inéligibilité du président Paul Biya, 92 ans, dont 42 au pouvoir, et candidat à un huitième mandat, au motif qu'il ne serait pas autonome et pas apte à diriger le pays. Un rejet attendu qui intervient alors que les 12 candidats en lice peaufinent leurs stratégies.
Journaliste et écrivain, Giuliano da Empoli est un des esprits les plus brillants du moment. L'auteur des Ingénieurs du chaos ou du roman Le mage du Kremlin est l'invité de ce numéro d'Idées pour parler des « prédateurs qui sont au pouvoir aujourd'hui sur tous les continents ». (Rediffusion) Ancien adjoint au maire en charge de la culture à Florence, conseiller politique du président du Conseil italien Matteo Renzi, il a publié son premier livre en 1996, Un grande futuro dietro di noi à propos des difficultés rencontrées par les jeunes Italiens. En tant qu'auteur et commentateur politique, il intervient régulièrement dans des émissions télévisées et radiophoniques en Italie et en France. Il publie aujourd'hui L'heure des prédateurs chez Gallimard. « Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. », écrit-il dans ce récit. Au micro de Pierre-Edouard Deldique, Giuliano da Empoli nous fait voyager de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS, « là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable ». L'auteur qui a une parfaite connaissance du milieu politique regarde sans ciller : « L'union de la rage et des algorithmes ». Il préconise de « réinventer une propagande adaptée à l'ère des selfies et des réseaux sociaux » car « le moment que nous vivons est machiavélien ». Idées, le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Edouard Ferlet – Herd instinct
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Le Taïwan Relations Act, qui encadre les relations diplomatiques entre les États-Unis et Taïwan depuis 1979, est mis à rude épreuve par le retour de Donald Trump au pouvoir. Alors que la Chine multiplie les intimidations militaires, Washington tiendra-t-il sa promesse de sécurité envers l'île ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne