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Dans trois semaines, le 21 septembre, très exactement 6 millions 768 mille 458 électeurs, incluant les résidents à l'étranger, seront appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution. Ce chiffre définitif du fichier électoral biométrique permanent a été donné par la Direction générale des Élections, précise le site Guinée 7, « après les opérations de vérification et de correction des listes électorales. » Hier, rapporte le site Guinée News, pour marquer le lancement de la campagne, une marche a été organisée dans les rues de Kaloum (l'une des communes de Conakry), « en soutien total au CNRD » au pouvoir, le Comité National du Rassemblement et du Développement. « Des milliers de participants, vêtus de blanc, se sont rassemblés sur l'esplanade du Palais du Peuple avant de défiler calmement en direction du boulevard Telly Diallo. Cette marche blanche symbolise, pointe Guinée News, la volonté de promouvoir la paix, l'unité, et le développement, en s'inscrivant dans la vision et les réformes engagées par le CNRD. Le choix de la couleur blanche n'est pas anodin ; il représente la pureté des intentions et l'espoir d'un avenir radieux pour la nation guinéenne, loin des clivages politiques du passé. » Parallèlement, certains poids-lourds du gouvernement ont commencé à donner de la voix : « les Ministres Djami Diallo et Bouna Sylla ont appelé à voter largement en faveur du oui », rapporte AfricaGuinée. L'opposition muselée… Reste que « cette campagne pour le référendum constitutionnel du 21 septembre s'ouvre dans un climat tendu. » C'est ce que souligne Afrik.com. « La suspension des principaux partis réduit le pluralisme et renforce les soupçons d'un passage en force du général Doumbouya. L'opposition et la société civile appellent à manifester, malgré les risques de violences. Sous pression, les médias dénoncent des restrictions qui limitent le débat public. » C'est le cas du site d'information guinéen Ledjely : « l'UFDG de Cellou Dalein Diallo et le RPG d'Alpha Condé, suspendus depuis le 22 août, (…) annoncent des manifestations à partir de vendredi prochain (5 septembre, date symbolique, puisque ce sera le 4e anniversaire de la prise de pouvoir de Mamadi Doumbouya). Mais il ne faut guère se faire d'illusions, soupire Ledjely : en l'absence de leurs leaders respectifs, contraints à l'exil depuis des années, il est peu probable que les militants répondent massivement à l'appel. D'autant plus que le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a mis en garde contre toute tentative de semer le trouble, et que les partis suspendus se sont vu interdire toute activité. » Quelle participation ? Alors, « dans les faits, constate Ledjely, les partisans du oui règneront donc en maîtres sur le terrain durant les deux prochaines semaines. Mais, prévient le site guinéen, cela pourrait se traduire par un faible engouement populaire, notamment de la part de ceux dont les opinions n'auront pas eu d'espace pour s'exprimer. (…) Le texte adopté pourrait (donc) symboliquement porter la marque de la fracture qui traverse le pays. (…) Et se traduire par un faible taux de participation au référendum du 21 septembre. (…) Et ce serait une tare congénitale, s'exclame Ledjely, que certains pourraient toujours lui reprocher. Il faut rappeler qu'en la matière, le référendum fondateur de septembre 1958 avait enregistré un taux de participation de plus de 85 %, tandis que celui de décembre 1990 — comparable à celui attendu le 21 septembre prochain — avait mobilisé un peu plus de 97 % des électeurs inscrits. » Doumbouya : « une forme d'exercice solitaire du pouvoir » Jeune Afrique, pour sa part, fait le point sur la garde rapprochée de Mamadi Doumbouya. Jeune Afrique répertorie les proches du général, militaires ou civils, officiels ou dans l'ombre, « politiciens dévoués et conseillers du soir. » Ils sont moins d'une vingtaine. Principalement rassemblés au sein d'une nouvelle institution. En effet, précise le site panafricain, « pour “sécuriser“ le vote référendaire et “répondre avec efficacité à tous les défis sécuritaires“, Mamadi Doumbouya s'est doté d'un Conseil supérieur de défense et de sécurité nationale. Tous ses membres ont posé, le 18 août dernier, pour la photo de famille à l'issue de sa première réunion. En première ligne, quelques figures civiles bien connues devant un parterre d'hommes en tenue, parmi lesquels les indéboulonnables du CNRD. Qu'ils soient ministres ou militaires, plusieurs de ces hommes sont au cœur du dispositif du général pour se maintenir au pouvoir après l'avoir conquis par la force. Mais Mamadi Doumbouya semble plus méfiant que jamais, relève encore Jeune Afrique. “Il est difficile de s'y retrouver, tant le président s'enferme de plus en plus dans une forme d'exercice solitaire du pouvoir“, remarque un observateur à Conakry. “Doumbouya, glisse un ancien ministre, souffre de la complotite aiguë guinéenne, qui explique aussi qu'il s'est refermé sur lui-même. »
Dans trois semaines, le 21 septembre, très exactement 6 millions 768 mille 458 électeurs, incluant les résidents à l'étranger, seront appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution. Ce chiffre définitif du fichier électoral biométrique permanent a été donné par la Direction générale des Élections, précise le site Guinée 7, « après les opérations de vérification et de correction des listes électorales. » Hier, rapporte le site Guinée News, pour marquer le lancement de la campagne, une marche a été organisée dans les rues de Kaloum (l'une des communes de Conakry), « en soutien total au CNRD » au pouvoir, le Comité National du Rassemblement et du Développement. « Des milliers de participants, vêtus de blanc, se sont rassemblés sur l'esplanade du Palais du Peuple avant de défiler calmement en direction du boulevard Telly Diallo. Cette marche blanche symbolise, pointe Guinée News, la volonté de promouvoir la paix, l'unité, et le développement, en s'inscrivant dans la vision et les réformes engagées par le CNRD. Le choix de la couleur blanche n'est pas anodin ; il représente la pureté des intentions et l'espoir d'un avenir radieux pour la nation guinéenne, loin des clivages politiques du passé. » Parallèlement, certains poids-lourds du gouvernement ont commencé à donner de la voix : « les Ministres Djami Diallo et Bouna Sylla ont appelé à voter largement en faveur du oui », rapporte AfricaGuinée. L'opposition muselée… Reste que « cette campagne pour le référendum constitutionnel du 21 septembre s'ouvre dans un climat tendu. » C'est ce que souligne Afrik.com. « La suspension des principaux partis réduit le pluralisme et renforce les soupçons d'un passage en force du général Doumbouya. L'opposition et la société civile appellent à manifester, malgré les risques de violences. Sous pression, les médias dénoncent des restrictions qui limitent le débat public. » C'est le cas du site d'information guinéen Ledjely : « l'UFDG de Cellou Dalein Diallo et le RPG d'Alpha Condé, suspendus depuis le 22 août, (…) annoncent des manifestations à partir de vendredi prochain (5 septembre, date symbolique, puisque ce sera le 4e anniversaire de la prise de pouvoir de Mamadi Doumbouya). Mais il ne faut guère se faire d'illusions, soupire Ledjely : en l'absence de leurs leaders respectifs, contraints à l'exil depuis des années, il est peu probable que les militants répondent massivement à l'appel. D'autant plus que le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a mis en garde contre toute tentative de semer le trouble, et que les partis suspendus se sont vu interdire toute activité. » Quelle participation ? Alors, « dans les faits, constate Ledjely, les partisans du oui règneront donc en maîtres sur le terrain durant les deux prochaines semaines. Mais, prévient le site guinéen, cela pourrait se traduire par un faible engouement populaire, notamment de la part de ceux dont les opinions n'auront pas eu d'espace pour s'exprimer. (…) Le texte adopté pourrait (donc) symboliquement porter la marque de la fracture qui traverse le pays. (…) Et se traduire par un faible taux de participation au référendum du 21 septembre. (…) Et ce serait une tare congénitale, s'exclame Ledjely, que certains pourraient toujours lui reprocher. Il faut rappeler qu'en la matière, le référendum fondateur de septembre 1958 avait enregistré un taux de participation de plus de 85 %, tandis que celui de décembre 1990 — comparable à celui attendu le 21 septembre prochain — avait mobilisé un peu plus de 97 % des électeurs inscrits. » Doumbouya : « une forme d'exercice solitaire du pouvoir » Jeune Afrique, pour sa part, fait le point sur la garde rapprochée de Mamadi Doumbouya. Jeune Afrique répertorie les proches du général, militaires ou civils, officiels ou dans l'ombre, « politiciens dévoués et conseillers du soir. » Ils sont moins d'une vingtaine. Principalement rassemblés au sein d'une nouvelle institution. En effet, précise le site panafricain, « pour “sécuriser“ le vote référendaire et “répondre avec efficacité à tous les défis sécuritaires“, Mamadi Doumbouya s'est doté d'un Conseil supérieur de défense et de sécurité nationale. Tous ses membres ont posé, le 18 août dernier, pour la photo de famille à l'issue de sa première réunion. En première ligne, quelques figures civiles bien connues devant un parterre d'hommes en tenue, parmi lesquels les indéboulonnables du CNRD. Qu'ils soient ministres ou militaires, plusieurs de ces hommes sont au cœur du dispositif du général pour se maintenir au pouvoir après l'avoir conquis par la force. Mais Mamadi Doumbouya semble plus méfiant que jamais, relève encore Jeune Afrique. “Il est difficile de s'y retrouver, tant le président s'enferme de plus en plus dans une forme d'exercice solitaire du pouvoir“, remarque un observateur à Conakry. “Doumbouya, glisse un ancien ministre, souffre de la complotite aiguë guinéenne, qui explique aussi qu'il s'est refermé sur lui-même. »
En mars dernier, lors du premier tour des élections à l'Exécutif de la Ville de Genève, la gauche radicale présentait Tobias Schnebli, figure historique du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), qui avait marqué les débats dans les années quatre-vingt avec une initiative pour abolir l'armée. Alors que le Conseil fédéral veut doubler le budget militaire, la discussion revient au premier plan. En parallèle, Maxime, 19 ans, part pour son école de recrue à Thoune. Il raconte ses motivations à s'engager dans le contexte actuel. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet
Dans cet épisode je reçois Anne-france Lucas, associée dans le cabinet Pactes Conseil et grande spécialiste d'un sujet fondamental : l'absentéisme. Quand on sait que le cout de l'absentéisme pour l'économie se compte en dizaine de milliards chaque année, il est clair qu'éluder le sujet n'est pas une option. Quelles en sont ses causes, ses conséquences, comment le réduire. ce sont autant de questions que nous traiterons lors de cet entretien passionnant !Et pour aller plus loin, son livre : Ensemble, soignons l'absentéismeSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode puissant du Mindset Show, Jordan, Mentor & Mindset Coach, partage une vérité essentielle : personne ne viendra te sauver.Tu peux attendre que les choses changent, espérer un signe, rêver d'une rencontre qui bouleversera ta vie… Mais la réalité, c'est que ta transformation commence par toi.
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
REDIFFDans ce nouvel épisode de Bye Bye procrastination, je te partage 10 règles d'or, faciles à appliquer, pour mieux t'organiser et booster ta productivité.Comme un concentré d'organisation, une grande tasse de conseils pour avancer, pour réaliser tes objectifs et te sentir plus épanoui.e et serein.e au quotidien !Bonne écoute !_Je t'aide à créer plus de sérénité et de temps dans ton business :5 mois pour organiser et structurer ton business, raccourcir tes journées et ne plus te sentir débordé.e ⚡️Clique ici pour en savoir plus sur le coaching
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
Un rapport sévère du Protecteur du citoyen épingle l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. L’enquête révèle que, dans plusieurs unités, le personnel recourt abusivement aux mesures de contention, qu’elles soient chimiques ou physiques, en les utilisant comme solution de « premier recours ». Neuf situations assimilables à de la maltraitance y sont recensées. Entrevue avec Paul Brunet, directeur général du Conseil pour la protection des malades. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Legault veut interdire les prières dans les rues. Entrevue avec Stephen Brown, président-directeur général du Conseil national des musulmans canadiens (CNMC). Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Prières de rues : le président-directeur général du Conseil national des musulmans canadiens affirme qu’on instrumentalise les musulmans | Réforme du français : la liste des mots appris a été largement réduite | Fin de l’enquête Serment | Témoignage à la commission Gallant : François Legault pourra-t-il bien s’en sortir? Dans cet épisode intégral du 29 août, en entrevue : Paul Brunet, directeur général du Conseil pour la protection des malades. Stephen Brown, président-directeur général du Conseil national des musulmans canadiens (CNMC). Caroline Dhavernas, actrice dans la série Illico plus. Bernard Drainville, ministre de l’Éducation. Guy Ouellette, ancien député de Chomedey. Une production QUB Août 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
Trudie Mason welcomes in Victor Henriquez, Public affairs and crisis management specialist at Public Strategy and Conseil, and Jonathan Kalles, Vice President at McMillan Vantage, a national public affairs firm, and former advisor to Prime Minister Justin Trudeau. Ottawa is open to negotiate with Quebec about judge nominations come September. Are we slowly but surely becoming independent from Canada in everything but name? Sources tell LaPresse that UPAC investigators have identified four suspects, including one bureaucrat, in the SAAQclic scandal Parti Quebecois is taking the topic of praying in public to the membership to see if they want to advocate for a ban
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
En faisant cette déclaration en Conseil des ministres, le chef de l'Etat s'efforce de dédramatiser la situation. Il veut éviter l'effet boule de neige d'une crise politique se conjuguant à une crise budgétaire et à une crise sociale. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La rentrée est un moment charnière, peu importe notre âge. On reprend le chemin de l'école, ou du travail après un été souvent allégé où les départs en vacances se sont succédés.Il est donc crucial de repartir du bon pied, pour ne pas finir par s'épuiser au bout de quelques semaines.Dans cet épisode, je te livre quelques conseils pour reprendre le rythme et trouver l'équilibre.Si tu as aimé cet épisode, tu peux t'abonner pour ne pas louper les prochains et laisser 5 étoiles pour me soutenir ⭐Si tu veux m'écrire à propos du podcast : robin.tyonnel@gmail.com
« Il faut s'attaquer à la question du tribalisme et en finir avec la fixation contre les Bamilékés », affirme le philosophe et essayiste camerounais Achille Mbembe, avant la présidentielle du 12 octobre dans son pays. Achille Mbembe, qui vient de publier La communauté terrestre chez La Découverte et qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, lancée par Emmanuel Macron il y a trois ans, s'exprime sur deux faits majeurs avant l'élection au Cameroun : l'éviction de l'opposant Maurice Kamto et la candidature du président Paul Biya à un huitième mandat. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le mois dernier, sur RFI, deux ministres du gouvernement camerounais se sont contredits sur l'opportunité pour le président Biya d'être candidat à un huitième mandat. C'est un signe politique ou pas ? Achille Mbembe : Il ne faut sans doute pas négliger ces symptômes, mais il ne faut pas se perdre non plus dans le présentisme. Je crois que tout s'est arrêté au Cameroun depuis le début des années 1990. Depuis lors, c'est l'inertie qui prévaut. Je crois qu'il est temps de dresser tout de même un bilan des 43 années au pouvoir de Monsieur Paul Biya. Je crois que ce bilan est calamiteux parce que le gaspillage et la dissipation caractérisent ce demi-siècle de pouvoir personnel à la tête du pays. Les fissures qui apparaissent au sommet de l'Etat, est-ce que ce n'est pas lié à l'âge du capitaine ? Je ne veux pas manquer de respect à l'égard d'un vieillard. Dans un pays normal, il aurait été congédié depuis très longtemps. Mais le Cameroun n'est pas un pays normal. Parce qu'il me semble que la formidable capacité de résilience de ce peuple, cette extraordinaire énergie, tout cela a été investi dans de mauvais objets, comme on le voit bien dans cette espèce de fixation sur les origines tribales, les origines ethniques, cette espèce de péché originel, je dirais, de la politique au Cameroun. Le rejet de la candidature de Maurice Kamto par le Conseil constitutionnel, c'était au début de ce mois, est-ce que l'opposant n'aurait pas pu éviter cette mésaventure si son parti MRC avait concouru aux élections précédentes, afin qu'il ait le nombre d'élus nécessaires pour appuyer cette candidature ? Ils auraient trouvé sans doute d'autres motifs pour l'éliminer. Il faut s'attaquer à la question du tribalisme, en particulier la peur des Bamilékés. Il faut dire les choses comme elles sont. Je crois que l'obsession, la fixation anti Bamiléké instrumentalisée est devenue une technologie de pouvoir. Je crois qu'elle explique bien davantage l'éviction du professeur Kamto que toutes ces histoires, disons tactico-tactiques. Cabral Libii, Joshua Osih, Bello Bouba, Issa Tchiroma, Patricia Ndam Njoya, Akere Muna et bien d'autres… Les candidatures se multiplient dans l'opposition avant ce 12 octobre. Or, il n'y aura qu'un tour. Est-ce que l'opposition vit toujours dans la malédiction de la division ou pas ? Au fond, une élection libre et indépendante n'est pas possible en ce moment au Cameroun. Et donc il va falloir travailler sur le très long terme, en mettant au cœur de la démarche politique la formation des gens, parce que tout cela ne relève pas du spontané. On l'a vu au Sénégal, en Afrique du Sud, dans tous les pays où un mouvement d'émancipation a pu prendre corps. Et donc c'est vrai, je constate comme vous que c'est une opposition qui a de la peine à faire corps. Mais c'est tout le peuple camerounais qui peine à faire corps, qui peine à se mouvoir à l'unisson et qui peine à se transformer en un collectif, en une communauté de sécurité capable de s'auto-défendre. Et donc il manque ce terreau, ce matériau fondamental que constitue un peuple réveillé qui peut se mettre debout par-delà, justement, sa pluralité, sa multiplicité. Et la satrapie, pendant 43 ans, s'est efforcée justement de rendre impossible ce mouvement. Peut-être un jour ce peuple deviendra-t-il un collectif. Un collectif comparable au Pastef, au Sénégal ? Mais c'est justement ce type d'effort qu'il faut. Je ne dis pas qu'il faut aller copier au Sénégal. Chaque pays a ses particularités. Je parle de l'idée de la capacité de penser en commun. Le Cameroun est un pays aujourd'hui, après 43 ans d'un pouvoir personnel, qui est dans un état d'insécurité existentielle. La satrapie a infligé à ce peuple tant de coups, qu'il se trouve aujourd'hui dans une situation de profond handicap, à la fois cognitif et émotionnel. Et c'est la raison pour laquelle nous agissons tantôt comme des envoûtés, tantôt comme des bouffons. Comment peut-on imaginer qu'à 93 ans, on veuille se porter candidat pour un nouveau mandat de sept ans, qui portera donc le concerné, au cas où il survit à tout cela, à la centaine au bout du mandat ? C'est de la bouffonnerie. À lire et à écouter aussiCameroun: «L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique»
Résumé des principales informations du jour : le Conseil des ministres, la rentrée scolaire avec l'annonce de l'utilisation de l'intelligence artificielle, l'actualité politique et économique, ainsi que les résultats sportifs.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur les principaux sujets d'actualité en France : le premier Conseil des ministres de la rentrée, les tensions politiques et la menace d'une crise financière avec la hausse des taux d'intérêt.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De retour hier du fort de Brégançon, sa résidence de vacances varoise, Emmanuel Macron doit retrouver, ce mercredi, François Bayrou et son gouvernement pour un Conseil des ministres de rentrée. Libération à Paris, s'interroge : « le Président s'efforcera-t-il de regonfler le moral des troupes ? Se gardera-t-il d'évoquer l'issue a priori fatale du vote de confiance du 8 septembre ? Tristes mines de condamnés autour de la table. Depuis que les oppositions ont unanimement claqué, lundi, la porte au nez du Premier ministre qui compte engager la responsabilité du gouvernement sur le principe d'un effort de 44 milliards d'euros pour 2026, "on a fait nos calculs, soupire un conseiller ministériel. C'est plié, il n'y a aucun suspense. On se retrouve encore dans la machine à laver, à se demander ce que nous réserve la suite" ». Chaos ? La presse étrangère ne peut que constater les dégâts… « Et la France replongea dans le chaos », soupire Le Soir à Bruxelles. « Les mots tenus par François Bayrou durant sa conférence de presse lundi ne peuvent que bousculer. Oui, creuser sans cesse la dette hypothéquera l'avenir des générations futures. Mais la gravité du moment n'appelait-elle donc pas justement à débattre, à tenter d'arracher à tout prix un compromis, s'exclame le quotidien belge, même si cet accord semblait quasiment introuvable ? Une partie du Parti socialiste, sa frange la plus modérée, incarnée par l'ancien président François Hollande, était encore prête à discuter. Tant que le gong de l'échec n'avait pas retenti, il était encore possible d'espérer conjurer le chaos. François Bayrou a choisi une autre voie, pointe encore Le Soir. Il a préféré une sortie théâtrale, désormais plus que probable. Partir avant d'être chassé ». Incompréhension… Le Temps à Genève exprime son incompréhension… « On notera l'utilisation répétée par le Premier ministre du mot "clarification" pour expliquer sa démarche. C'est le terme exact qu'avait utilisé Emmanuel Macron en 2024 pour justifier sa dissolution (complètement ratée) de l'Assemblée nationale, celle-là même qui a enfoncé la France dans cette crise, avec des élections législatives anticipées qui ont parachevé l'explosion du paysage politique français et laissé le pays sans la moindre majorité sur laquelle s'appuyer. Emmanuel Macron avait fini par reconnaître l'échec de ce premier coup de poker et il validerait désormais le pari fou de son Premier ministre ? », s'exclame Le Temps. « Soit le président ne retient aucune leçon, soit il a autre chose derrière la tête. Autre chose de nécessairement très risqué. Qui a dit que chat échaudé craint l'eau froide ? » Courage ? Pour le Times à Londres, François Bayrou a fait preuve de courage… « Le Premier ministre français risque sa tête pour rétablir des finances publiques désastreuses. Il faut féliciter François Bayrou pour avoir appelé à un vote de confiance afin de sortir ses compatriotes de leur état de rêve ». Et le Times de détailler par le menu l'état catastrophique des finances publiques françaises… Et de signaler au passage que si une majorité de français refusent la suppression de deux de leurs onze jours fériés, l'Angleterre, elle, n'en compte que huit… Coup de froid… « Adieu l'été », soupire pour sa part le Wall Street Journal à New York : « coup de froid à Paris pour le début de la saison budgétaire française. Les investisseurs sont transis à l'idée que le gouvernement pourrait bientôt tomber comme une feuille morte à l'automne, car après toutes ces années, Paris n'arrive toujours pas à maîtriser son budget et son économie. (…) On aurait pu penser, déplore le quotidien financier américain, que la situation budgétaire française désastreuse susciterait une explosion de créativité en matière de politique. Au lieu de cela, la plupart des politiciens français s'accordent à dire qu'ils préfèrent augmenter les impôts plutôt que de réduire les dépenses ou de réformer les droits sociaux. (…) Il n'y a aucune discussion sur la croissance économique, qui est le seul moyen pour la France d'échapper à un marasme fiscal, constate encore le Wall Street Journal. Les premiers succès d'Emmanuel Macron en matière de réformes ont montré que le changement était possible, mais son style impérieux n'a pas réussi à rallier les électeurs ».
À l’occasion de sa revue de presse, en remplacement de Paul Arcand mercredi, Jean-Sébastien Hammal a commenté le passage de l’ex-ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, devant la commission Gallant. Avant lui, son ancien sous-ministre, Pierre E. Rodrigue, avait poursuivi son témoignage mardi. Il a révélé que, depuis 2020, le cabinet d’Éric Caire était au courant que la SAAQ enfreignait les règles en matière de reddition de comptes. Un courriel rédigé en août 2020 par le cabinet d’Éric Caire et le Conseil du Trésor, avertissant la SAAQ qu’elle était en infraction, a été présenté en preuve. «Qu’est-ce qui s’est passé par la suite? Absolument rien. Aucune réponse de la SAAQ, et le cabinet d’Éric Caire a toléré cette situation pendant trois ans. On aurait pu y mettre un terme, ou du moins limiter les dégâts. Mais il ne s’est rien passé et, au final, qui paie? C’est vous, c’est moi, ce sont les contribuables du Québec.» Autres sujets abordés : Le comité Pelchat-Rousseau sur la laïcité recommande d’étendre l’interdiction du port de signes religieux dans les CPE; Le crime organisé continue de terroriser les propriétaires de bars et de restaurants à Montréal; Donald Trump prévoit organiser une «grande réunion» à la Maison-Blanche pour faire le point sur la situation à Gaza. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
"La vie du gouvernement continue". Deux jours après la décision de François Bayrou de soumettre son gouvernement au vote de confiance des députés, Emmanuel Macron a salué "le combat courageux du Premier ministre", selon nos informations, en Conseil des ministres ce mercredi 27 août. Un Conseil des ministres qui s'est tenu dans un contexte particulier, à la fois celui d'une rentrée politique et celui d'un sursis pour l'exécutif. Le président de la République s'est aussi exprimé sur la décision en elle-même et a apporté "son soutien total" à la "démarche" de François Bayrou, comme l'a rapporté la porte-parole du gouvernement Sophie Primas lors du compte rendu du Conseil des ministres. Il n'y a "ni déni de réalité, ni surexagération" de la situation financière de la France, a indiqué le chef de l'État.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 20 février 1944, Léon Degrelle arrive, par avion, à Berlin. De là, il gagne le Wolfsschanze, la « Tanière du Loup », le quartier général de Adolphe Hitler, non loin de Rastenburg, en Prusse Orientale. Le Führer s'apprête à récompenser le combattant de la Légion Wallonie pour ses actes de bravoure, sur le front de l'Est. Quelques temps plus tard, Degrelle est, en effet, décoré de la Ritterkreuz, la croix de chevalier, troisième grade le plus élevé de la croix de fer. La remise de la distinction est filmée par les Actualités allemandes, mais on ne peut distinguer les paroles dans une scène saturée par la musique et la voix off du commentaire. À peine le Wallon a t il adressé ses premiers mots à Hitler qu'il se tourne rapidement vers le traducteur, hors champ. Il faut donc se fier au récit que le récipiendaire fera maintes fois de cet événement : « Les battants s'ouvrirent, rapportera-t-il, je n'eus le temps de rien voir, ni de penser à rien : le Führer s'était avancé vers moi, m'avait pris la main droite dans ses deux mains et l'étreignait avec affection. Moi, je ne voyais que les yeux d'Hitler ; je n'entendais que sa voix un peu rauque, qui m'accueillait et me répétait « Vous m'avez donné tant d'inquiétude ». Le fondateur du mouvement Rex n'hésite pas à user du registre de l'irrationnel : « Les fluides s'étaient réunis (…) J'étais pour lui, à ce moment-là, l'Européen non allemand qui représentait une chose immense. » Le 29 décembre 1944, Léon Degrelle est condamné à mort par le Conseil de guerre de Bruxelles. Au printemps suivant, il arrive en Espagne pour un exil dont il ne reviendra jamais. Avec nous : Frédéric Saenen de l'Université de Liège, romancier, critique littéraire et rédacteur en chef de la Revue Générale. « Léon Degrelle » aux édition Perrin. sujets traités : Léon Degrelle, Berlin, Wolfsschanze, Tanière du Loup, Adolphe Hitler, Légion Wallonie, Führer, Rex Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:02 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Athénaïs de Cazalis aide les ministres et chefs d'Etat qui se retrouvent au Conseil de l'Europe à trouver des compromis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Une nouvelle histoire se prépare pour la chaîne. Avant de revenir très vite avec des épisodes inédits, on se replonge dans vos épisodes coups de cœur. Bonne écoute et à très bientôt !Avez-vous déjà transpiré à grosses gouttes pendant une descente en ski ou en VTT, figé·e par cette vitesse ? Avez-vous déjà lutté contre la peur du vide pendant une randonnée ? Avec Blandine Dussauge, psychologue spécialiste en thérapie cognitive, on vous explique ce qu'il se passe dans notre tête. C'est quoi avoir peur ?Comment on crée les peurs ? Comment on fait quand on a peur, mais qu'on souhaite quand même s'y confronter ? Est-ce- qu'on peut s'en débarrasser ? Les réponses dans cet épisode.Conseil Sport, c'est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L'objectif ? S'informer, s'évader, se trouver de nouvelles manières de s'épanouir et de performer par le sport et le mouvement.Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.Retrouvez : “La réponse” (des interviews d'experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d'actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L'aventure” (le récit immersif d'une aventure sportive extraordinaire).
Olivier Lajous est Amiral. Il a commandé des navires de guerre dans des théâtres de guerre au 4 coins du monde. Puis il est devenu DRH de la Marine Nationale, et a été sacré meilleur DRH de France en 2012.Et ce qu'il m'a expliqué dans cet épisode va vous faire changer votre vision de l'armée.Avant de recevoir Olivier Lajous, je me disais comme beaucoup de monde que dans l'armée, le chef commandait parce que c'était le chef, et les soldats obéissaient parce qu'ils étaient soldats.Ces idées reçues, Olivier les connait bien. Et a contribué à les faire évoluer... ou à les dynamiter.Olivier nous raconte : Comment la Marine fait vivre des valeurs qui on plusieurs siècles d'existence en partageant, alignant et faisant évoluer le sens des mots "Honneur, Patrie, Valeur, Discipline"Comment se crée sur chaque navire un esprit d'équipage, qui permet à 100 à 1000 personnes de travailler en symbiose 24h/24, dans des situations d'extrême tensionComment créer une marque employeur basée sur la sincérité permet de recruter 5.000 personnes par an pour un des métiers les plus risqués du mondePourquoi la Marine ne gère pas les départs comme des désertions, contrairement à beaucoup d'entreprisesPourquoi l'autonomie et la liberté de parole sont les conditions du commandementCet épisode est l'opportunité de découvrir un monde qui a bien plus de parallèles et de liens avec celui de l'entreprise qu'on ne le croit. Et de récupérer des idées de pratiques RHs qui ont pour certaines des années d'avance. Bonne écoute à tous !_____Harmony Inside est le podcast du collectif B-Harmonist. Harmony Inside, c'est aussi le Label qui distingue les entreprises harmonieuses.Une entreprise harmonieuse, c'est entreprise alignée entre ce qu'elle est, ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. Le label Harmony Inside distingue les entreprises authentiques et alignées autour d'une culture forte et d'une stratégie claire.Si vous souhaitez savoir et faire savoir à quel point votre entreprise est harmonieuse, écrivez-nous sur hello@harmonyinside.fr,ou rendez-vous directement sur notre site.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce 8e et dernier épisode de la Summer Edition, on termine l'été en beauté avec un magazine audio mêlant mindset, Amazon FBA, histoires vraies et liberté financière.
Au Cameroun, la requête de Me Akere Muna, candidat à l'élection présidentielle du 12 octobre prochain, a été rejetée. Il demandait au Conseil constitutionnel de constater l'inéligibilité du président Paul Biya, 92 ans, dont 42 au pouvoir, et candidat à un huitième mandat, au motif qu'il ne serait pas autonome et pas apte à diriger le pays. Un rejet attendu qui intervient alors que les 12 candidats en lice peaufinent leurs stratégies.
C'est un réflexe quasi pavlovien. Vous passez le contrôle de sécurité, respirez enfin, et vous voilà errant dans l'antichambre climatisée de la tentation : le duty free. Cette caverne d'Ali Baba où l'alcool semble moins cher, plus chic, et curieusement plus urgent que d'habitude. Mais attention… Car entre la fiole hors de prix et le litre de vodka XXL, il y a quelques pièges bien tassés. Voici les cinq erreurs à ne pas commettre quand on achète de l'alcool au duty free. Pour éviter les regrets… à l'atterrissage. Dans ce nouvel épisode de Parlons Vin, la journaliste Alicia Dorey vous donne ses cinq conseils pour ne pas tomber dans le piège du duty free à l'aéroport.Et n'oubliez pas : parlons peu mais Parlons Vin !Vous pouvez écouter cet épisode sur Figaro Radio, le site du Figaro et sur toutes les plateformes d'écoutes.Chronique et rédaction : Alicia DoreyMontage : Antoine Lion-RantyPrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF
En Haïti, plusieurs associations pointent du doigt les effets dévastateurs de la suspension de l'USAID décidée par Donald Trump. Après six mois passés sans cette aide américaine au développement, des associations ont dû réduire leurs activités et, par conséquent, mettre un terme à leurs missions de prévention contre le VIH. Johnny Lafleur, coordinateur d'une ONG locale, alerte : les médicaments ne sont financés que jusqu'à décembre 2025. La coupure de l'USAID touche aussi les associations LGBTQ+, comme le collectif CHAAPES, contraint d'arrêter ses actions de prévention faute de moyens. Haïti, déjà le pays le plus touché par le VIH dans les Caraïbes avec plus de 150 000 personnes infectées, risque de voir l'épidémie s'aggraver. Les militants dénoncent également une homophobie croissante depuis l'arrêt des financements et appellent à trouver de nouvelles ressources pour poursuivre la lutte. Toujours en Haïti, la nouvelle Constitution prend du retard… Son texte final devrait être soumis rapidement au Conseil présidentiel de transition pour être présenté lors d'un référendum ; 67,5 milliards de dollars y sont consacrés. Une élection devrait aussi être organisée. Dans un contexte d'insécurité très forte, la population a beaucoup d'attentes... C'est le quotidien haïtien Le Nouvelliste qui s'en plaint aujourd'hui. Il note que les promesses n'ont pas été tenues. Le texte final de la nouvelle Constitution du pays devait être soumis à la fin du mois de juillet, on approche de la fin du mois d'août, et toujours rien. Alors le journal a demandé des comptes. Selon certaines sources internes au comité de pilotage, tout ne serait qu'une histoire de jours et de petits ajustements entre toutes les entités qui participent à la rédaction de la nouvelle Constitution. Selon d'autres sources, rien n'a bougé au comité de pilotage depuis un certain temps... Alors, qui faut-il croire ? C'est la question posée par Le Nouvelliste : la fin du mandat du conseil présidentiel de transition approche, et tant que la sécurité n'est pas rétablie dans le pays, il n'y aura ni nouvelle Constitution, ni nouvelles élections... Le Nouvelliste dénonce « l'incapacité et l'impuissance » des dirigeants ces dernières années. En attendant, ces mêmes dirigeants ont annoncé un nouveau projet pour les élections à venir, il s'agit d'un programme de « renforcement des partis politiques », alors même que l'écriture de la Constitution n'est pas terminée... Gazette Haïti revient sur ce projet ambitieux. Il s'agit d'un programme complet, qui vise à former en profondeur les partis : développement de leurs sites web, gestion financière plus rigoureuse, entre autres... Gazette Haïti est plus optimiste sur la capacité du gouvernement de transition à honorer ses promesses. Le quotidien affirme, lui, que le référendum pour la nouvelle Constitution devrait avoir lieu dans les mois à venir... En Équateur, l'exploitation pétrolière dans le Parc national du Yasuni continue… Il y a deux ans, le 20 août 2023, 9% des Équatoriens décidaient, lors d'un référendum, de mettre fin à l'exploitation pétrolière dans le « bloc 43 », au sein du Parc national du Yasuni, une réserve à la biodiversité exceptionnelle. L'envoyé spécial de RFI, Eric Samson, s'y est rendu deux ans plus tard et a constaté que l'exploitation continue toujours. Pour les défenseurs de l'environnement : ce n'est pas croyable. Mais l'arrêt de l'activité pétrolière a bouleversé l'économie locale. Si les activités d'exploitation de pétrole continuent, celles d'explorations ont elles, pris fin. Cette opposition, entre la défense de l'environnement et les besoins des populations locales, est aux cœurs des enjeux de la région. À Washington, ceux qui portent des armes ne sont plus inculpés de crime... Vous connaissez la règle : aux États-Unis, on peut posséder une arme, mais en fonction des États, on peut la porter sur soi... ou pas. Washington est l'une des villes les plus restrictives sur la question. Le « open carry », le port d'armes libres, y est formellement interdit. Enfin ça, c'était avant que les procureurs fédéraux de la ville reçoivent l'ordre de ne pas inculper de crime les personnes qui portent des carabines ou des fusils de chasse sans permis dans la capitale nationale. C'est une révélation du Washington Post. Selon la procureure fédérale en chef de la ville, Jeanine Pirro, l'ordre vient du ministère de la Justice. Selon elle, de toute façon, les armes de poing sont les plus préoccupantes... Comment expliquer cette mesure alors que Trump militarise la ville sous prétexte d'une « urgence criminelle » ? Le Washington Post ne l'explique pas mais souligne que cette révélation complique les fanfaronnades de la Maison Blanche... qui a annoncé, il y a tout juste 24h, la saisie de 68 armes à feu. En attendant, les habitants de la capitale s'inquiètent. Sur le site du Washington Post, certains d'entre eux ont commenté l'article... La plupart sont dans l'incompréhension et dans la peur d'une augmentation de la violence armée. Au Pérou, une mesure vient elle aussi surprendre la population… Elle a été prise par la Cour constitutionnelle, qui a accordé l'immunité présidentielle à la présidente en exercice, Dina Boluarte. La cheffe de l'État est accusée d'être impliquée dans plusieurs affaires, notamment dans la mort de cinquante personnes dans la répression des manifestations sociales pendant son mandat. Selon le journal progressiste La República, cette décision est un « coup dur », pour le ministère public, qui enquêtait sur la présidente depuis des mois. Mais surtout, selon le quotidien péruvien, cette nouvelle va créer un dangereux précédent. Ce qui pourrait profiter à de futurs chefs de l'État dans des situations similaires. Réaction sur le site Peru 21 de l'ancienne présidente de la Cour constitutionnelle : « La Cour protège l'impunité, selon elle, cette décision affecte la lutte contre la corruption. » En Colombie, l'ancien président Álvaro Uribe a été libéré... Il avait été condamné il y a quelques semaines, le 1er août, à douze ans de résidence surveillée pour subornation de témoins et entrave à la justice. C'était le premier président colombien à être condamné... Mais il a fait appel et le verdict est tombé : Álvaro Uribe a été libéré en attendant son procès, qui a été repoussé au mois d'octobre. Le quotidien colombien de gauche El Espectador le rappelle : cette liberté est conditionnelle, l'ancien président a été reconnu coupable. Le journal revient sur la réaction du parti au pouvoir. Hier, mardi, il a demandé à Álvaro Uribe de ne pas se réjouir trop vite et de ne pas confondre « liberté et acquittement ». Sur les réseaux sociaux, les partisans d'Uribe exultent. La nouvelle secoue fortement l'échiquier politique colombien, s'inquiète El Espectador... L'ancien président participait déjà à la vie politique depuis sa résidence surveillée, très offensif contre le parti au pouvoir. Journal de la 1ère Selon Météo France, deux dépressions tropicales pourraient se transformer en ouragan en se dirigeant vers les Antilles.
Cette baie est connue pour sa pollution et son exploitation du pétrole. Mais tout au fond, il existe encore une biodiversité aussi riche que fragile. Plus de 6.000 hectares de mangroves résistent à la pollution et à la spéculation immobilière. Un reportage de Sarah Cozzolino. Depuis 12 ans, le projet «uçá», du nom d'une espèce de crabe qui se niche dans cette mangrove, implique les populations locales de pêcheurs pour collecter les déchets et reforester la zone. Les mangroves sont très importantes pour le pays, elles sont capables de capter et de stocker le carbone durablement. Elles ont un rôle de tampon face aux tempêtes ou à l'érosion, c'est la raison pour laquelle le projet se concentre sur la reforestation de la mangrove. En 13 ans, le projet «uçá» est parvenu à restaurer 18 hectares. En Haïti, la justice doit faire face à la violence des gangs Selon Rebecca Luc, magistrate en Haïti, la corruption gangrène les institutions judiciaires. Les magistrats sont confrontés à de nombreux défis, et l'accès à la justice est menacé et la puissance et montée des gangs en Haïti qui paralyse les activités judiciaires. À chaque fois, il faut par exemple déplacer les tribunaux. Pour la magistrate, des mesures urgentes sont à prendre pour renforcer l'indépendance et l'intégrité du système judiciaire. Par exemple, mieux rémunérer les magistrats pour qu'ils ne soient pas sujets à des pressions économiques extérieures. Aux États-Unis, l'issue de la rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelynsky, le président Trump et sept dirigeants européens est teintée d'incertitudes… Ce sont les journalistes du New York Times qui posent cette question : Volodymyr Zelensky peut-il vraiment faire confiance à Donald Trump ? Car oui, à ce stade, on ne peut que se baser sur les promesses qui ont été faites lundi (18 août 2025). Certes, le ton était plus amical que la dernière fois entre le président russe et son homologue américain... qui l'a d'ailleurs cette fois-ci complimenté sur sa tenue... mais rien de concret n'a été annoncé. Le New York Times rappelle les positions de Trump en constante évolution et donne quelques exemples très récents... Rappelez-vous ce qu'avait promis Donald Trump quelques heures avant sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska : le président américain avait menacé la Russie de « graves conséquences » si Vladimir Poutine n'acceptait pas un cessez-le-feu rapide... et pourtant, il n'en est rien. « Tout ça n'était que du bruit », regrette l'éditorialiste George Volonté du Washington Post, qui décrit le président américain comme « un poisson tout flasque » face à Vladimir Poutine... incapable d'honorer la moindre promesse, à la merci du président russe. En Haïti, l'instabilité règne au Conseil présidentiel de Transition... La presse haïtienne s'inquiète. Entre changements internes et nouvelles menaces, le Conseil présidentiel de Transition, le CPT, semble encore loin d'assurer une certaine stabilité dans le pays. Dans l'éditorial du Nouvelliste, Jean Pharès Jérôme évoque l'arrivée récente d'un nouveau coordinateur au CPT et, évidemment, les bouleversements qui ont suivi... « Les informations sont peu rassurantes », regrette l'éditorialiste. Ces dernières semaines, les kidnappings refont les titres de l'actualité et les forces de l'ordre sont en retrait. Pour Jean Pharès Jérôme, tous ces changements sont de faux espoirs : « Il est temps d'arrêter de perdre du temps », exhorte le journaliste. Viennent s'ajouter à cela de nouvelles menaces… Gazette Haïti fait sa Une sur un « come-back » fracassant sur la scène politique, souligne le quotidien. Il s'agit de Moïse Jean-Charles, ancien sénateur et chef du parti Pitit Dessalines, qui est réapparu devant une foule enflammée de sympathisants lundi (18 août 2025). Après des semaines de silence, il a multiplié les attaques et menaces contre le Conseil présidentiel de Transition. Le Premier ministre et le CPT seraient les cibles prioritaires de Moïse Jean-Charles. « Si les choses ne changent pas, je prendrai les armes ». Voilà « un appel à la confrontation directe », selon Gazette Haïti, dans un pays déjà miné par la prolifération des armes et la violence des gangs. Au Mexique, les mères toxicomanes sont abandonnées par l'État… L'enquête réalisée par Connectas, un consortium de journalistes sud-américains, raconte le parcours de plusieurs jeunes mamans addictes à la drogue au Mexique et montre comment elles sont devenues des cibles de choix pour la politique antidrogue de l'État. Leur santé et celle de leurs enfants ne sont pas prises en compte : ces femmes sont uniquement criminalisées et signalées au bureau du procureur, selon les journalistes. Avec la peur d'être dénoncées, ces mères accouchent donc dans l'insécurité sans que le personnel médical puisse prendre les dispositions nécessaires pour leurs bébés... L'enquête prend l'exemple d'Alejandra. On tombe sur son regard noir et vaseux en lisant l'article. Elle a été prise en photo dans un centre clandestin de réhabilitation à Cancún, le seul endroit qui a bien voulu lui apporter de l'aide. Consommateurs de méthamphétamine, Alejandra a préféré ne pas prévenir les médecins lors de sa dernière grossesse, ni faire soigner son bébé né d'un syndrome de sevrage. Journal de la 1ère Aux Antilles, la vie chère reste la préoccupation des habitants. En début d'année 2025, l'État avait indiqué une baisse des prix de 11% sur une gamme de produits, mais le ressenti des consommateurs est toujours aussi difficile.
En Centrafrique, le premier tour de la présidentielle, celui des législatives, ainsi que les élections municipales et régionales, auront bien lieu le 28 décembre 2025. Mais, pour l'opposant Anicet-Georges Dologuélé, ancien Premier ministre et président du parti Urca, les conditions ne sont pas réunies - aujourd'hui - pour que ce quadruple scrutin se tienne dans de bonnes conditions. Il revient sur ces questions au micro de Liza Fabbian. RFI : Le gouvernement centrafricain promet des élections à bonne date, c'est-à-dire le 28 décembre, selon le calendrier qui a récemment été adopté. Ces dernières seront « organisées de manière convenable ». Êtes-vous aussi confiant que les autorités de votre pays ? Anicet-Georges Dologuélé : Nous sommes en train de parler d'une autorité nationale des élections (ANE) qui a des problèmes qui sont dénoncés par tout le monde. On est à quatre mois et demi de ces élections-là. L'ANE n'a pas un kopeck pour les organiser. Elle est incapable d'organiser le fichier électoral. La révision de la liste traîne depuis près d'un an. Et c'est cette ANE-là qui ne pouvait pas organiser les deux élections présidentielles et législatives qui sont organisées depuis 1993. On va y rajouter à la fois les municipales et les régionales. Cela fait quatre élections en même temps. Pour une institution qui a des problèmes d'organisation, c'est beaucoup trop. Lors de son discours pour la fête de l'indépendance, le 12 août, le président Touadéra a dit continuer à tendre une main fraternelle et patriotique à l'opposition démocratique. Ce sont ses mots. Allez-vous la saisir, cette main tendue ? En fait, il a inversé les choses. C'est nous qui demandons le dialogue depuis deux ans. Nous avons demandé par écrit. Nous avons demandé en utilisant l'entregent de la Minusca et il ne nous répond pas directement. Mais il annonce dans les discours qu'il est prêt au dialogue. Et dans le même discours, il nous présente toujours comme des ennemis de la paix et de la démocratie. Nous nous sommes rendu compte de ce déficit de confiance qui est énorme. C'est pour cela que nous avons proposé, par écrit, qu'il puisse accepter qu'on sollicite un chef d'État de l'Afrique centrale qui puisse nous accueillir. Comme ça, ça met tout le monde à l'aise pour que l'on puisse dialoguer sans arrière-pensée. À lire aussiCentrafrique: le calendrier électoral validé pour un quadruple scrutin fin décembre Mais demander à un médiateur extérieur et donc un dialogue direct avec le président, est-ce que ce n'est pas un peu irréaliste ? Cela fait deux ans que nous demandons le dialogue. Je pense que pour prendre la décision de dialoguer avec son opposition, cela lui prend cinq secondes. Et nous, nous n'avons pas les capacités de convoquer un dialogue. Mais selon vous, sans ce dialogue, est-il impossible pour les opposants de prendre part aux élections ? L'ANE ne fonctionne pas. C'est l'ANE qui organise les élections. Comment pouvons-nous aller à des élections en sachant que cela va mal se passer ? Ce n'est pas nous qui le disons. Ce sont des experts internationaux. Aujourd'hui dans la Constitution, ils nomment, lui et son président de l'Assemblée nationale, six membres sur onze du Conseil constitutionnel. C'est trop. Nous voulons la réforme de ces deux institutions. Et dans la Constitution, il y a un certain nombre d'articles qui vont entraîner de graves problèmes. Nous voulons discuter de ces articles-là. Dans l'option d'un boycott des élections, est-ce qu'il n'y a pas un risque d'acter le troisième mandat que vous dénoncez ? Est-ce que le président Touadéra a les moyens de financer les élections en Centrafrique ? Depuis 1993, notre pays n'a jamais pu financer lui-même ses élections. Je suis député, membre de la commission finances. Il y a zéro centime dans le budget pour financer les élections à venir. Nous avons besoin du financement de l'Union européenne et de la France. Nous avons aussi besoin de l'apport de la Minusca. Les élections sont une compétition. Dès lors qu'il n'y a pas de compétiteurs, pourquoi sortir l'argent du contribuable des pays de l'Union européenne pour aller faire de Touadéra un empereur ? Je pense qu'il n'aura pas les financements nécessaires pour faire ce qu'il croit vouloir faire. Alors est-ce que vous demandez aux bailleurs de suspendre leur financement s'il n'y a pas de dialogue avec l'opposition ? Je pense que sans même que nous le demandions, ils ont des représentants à Bangui. Ils se rendent compte qu'il y a des problèmes graves. La Minusca apporte beaucoup, mais quand il y a eu le référendum, elle ne s'est pas sentie concernée parce qu'elle voyait que c'était une violation de la démocratie. Donc, elle n'a pas participé au référendum. Nous pensons que pour les élections, même si c'est dans son mandat, les conditions ne sont pas réunies. Et pour l'intérêt du peuple centrafricain, elle ne participera pas aux opérations. Selon les termes de la Constitution de 2023, les binationaux ne peuvent pas se présenter à la présidentielle. Est-ce que vous envisagez d'abandonner votre nationalité française ? C'est-à-dire que l'on se concentre trop sur cette question de binationalité. Mais la Constitution a des éléments beaucoup plus graves que ça. Par exemple, la Constitution dit que ceux qui ne sont pas centrafricains d'origine, donc de père et de mère centrafricains, ne peuvent pas se présenter. Un binational peut renoncer à une nationalité. Mais comment faire pour ceux dont le père ou la mère sont d'un autre pays ? Pourquoi amener ces problèmes artificiels là où cela se passait bien depuis 65 ans ? Je pense que le dialogue, c'est pour voir tous ces articles qui posent problèmes Voilà pourquoi nous réclamons ce dialogue. À lire aussiCentrafrique: le dialogue politique et la participation de l'opposition aux élections du 28 décembre en suspens
Journaliste et écrivain, Giuliano da Empoli est un des esprits les plus brillants du moment. L'auteur des Ingénieurs du chaos ou du roman Le mage du Kremlin est l'invité de ce numéro d'Idées pour parler des « prédateurs qui sont au pouvoir aujourd'hui sur tous les continents ». (Rediffusion) Ancien adjoint au maire en charge de la culture à Florence, conseiller politique du président du Conseil italien Matteo Renzi, il a publié son premier livre en 1996, Un grande futuro dietro di noi à propos des difficultés rencontrées par les jeunes Italiens. En tant qu'auteur et commentateur politique, il intervient régulièrement dans des émissions télévisées et radiophoniques en Italie et en France. Il publie aujourd'hui L'heure des prédateurs chez Gallimard. « Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. », écrit-il dans ce récit. Au micro de Pierre-Edouard Deldique, Giuliano da Empoli nous fait voyager de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS, « là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable ». L'auteur qui a une parfaite connaissance du milieu politique regarde sans ciller : « L'union de la rage et des algorithmes ». Il préconise de « réinventer une propagande adaptée à l'ère des selfies et des réseaux sociaux » car « le moment que nous vivons est machiavélien ». Idées, le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Edouard Ferlet – Herd instinct
e ne sais pas pour vous, mais après des vacances bien méritées, j'ai souvent du mal à me remettre dans le bain du quotidien. Pourtant, ce n'est pas une fatalité ! Dans le dernier épisode de Happy Work, je vous explique pourquoi c'est normal et surtout comment surmonter cette démotivation post-vacances.
Journaliste et écrivain, Giuliano da Empoli est un des esprits les plus brillants du moment. L'auteur des Ingénieurs du chaos ou du roman Le mage du Kremlin est l'invité de ce numéro d'Idées pour parler des « prédateurs qui sont au pouvoir aujourd'hui sur tous les continents ». (Rediffusion) Ancien adjoint au maire en charge de la culture à Florence, conseiller politique du président du Conseil italien Matteo Renzi, il a publié son premier livre en 1996, Un grande futuro dietro di noi à propos des difficultés rencontrées par les jeunes Italiens. En tant qu'auteur et commentateur politique, il intervient régulièrement dans des émissions télévisées et radiophoniques en Italie et en France. Il publie aujourd'hui L'heure des prédateurs chez Gallimard. « Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. », écrit-il dans ce récit. Au micro de Pierre-Edouard Deldique, Giuliano da Empoli nous fait voyager de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS, « là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable ». L'auteur qui a une parfaite connaissance du milieu politique regarde sans ciller : « L'union de la rage et des algorithmes ». Il préconise de « réinventer une propagande adaptée à l'ère des selfies et des réseaux sociaux » car « le moment que nous vivons est machiavélien ». Idées, le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Edouard Ferlet – Herd instinct
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Le Taïwan Relations Act, qui encadre les relations diplomatiques entre les États-Unis et Taïwan depuis 1979, est mis à rude épreuve par le retour de Donald Trump au pouvoir. Alors que la Chine multiplie les intimidations militaires, Washington tiendra-t-il sa promesse de sécurité envers l'île ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Le Taïwan Relations Act, qui encadre les relations diplomatiques entre les États-Unis et Taïwan depuis 1979, est mis à rude épreuve par le retour de Donald Trump au pouvoir. Alors que la Chine multiplie les intimidations militaires, Washington tiendra-t-il sa promesse de sécurité envers l'île ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne
Le 12 octobre prochain, les Camerounais sont appelés aux urnes pour l'élection présidentielle dans un climat toujours marqué par une insécurité persistante et les incertitudes entourant la succession du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans ce contexte, l'International Crisis Group (ICG) vient de publier un rapport qui alerte sur les risques de violences avant et après le vote. Enrica Picco, la directrice Afrique centrale du centre de recherche international et qui anime le podcast Afrique 360° pour ICG, est l'invitée de Liza Fabbian. RFI : Comment qualifier l'élection qui aura lieu le 12 octobre prochain au Cameroun ? Enrica Picco : L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique pour deux raisons principales : l'exclusion du candidat de l'opposition Maurice Kamto, par décision du Conseil constitutionnel au début du mois d'août. Mais aussi les appels à ce que le président Paul Biya passe finalement la main après 42 ans au pouvoir et avec son âge déjà très avancé. Pour la première fois, ces appels ne viennent pas seulement de l'opposition ou de la société civile, mais viennent aussi de personnalités très importantes du parti au pouvoir, le RDPC, et aussi d'une partie de l'Église catholique. Donc, ça, ce sont les deux éléments qui nous font parler d'une élection différente du scrutin de 2018. Il y a un certain tabou autour de la succession de Paul Biya. Pourquoi est-ce problématique ? Le président Paul Biya n'a jamais voulu toucher au sujet de sa succession. Il y a eu l'hypothèse que son fils Franck Biya puisse le remplacer, hypothèse qui a été mise de côté. Le président a toujours, avec un système de répression ou de cooptation, calmé toutes les velléités d'autres membres du parti au pouvoir de prendre sa place. Donc, le sujet, évidemment, est resté très important, surtout parce que durant les derniers mandats, il a délégué de plus en plus à son cercle restreint au gouvernement et à la présidence. Donc, ça a aussi créé des tensions très fortes qui créent des luttes de pouvoir en interne, qui, finalement, empêchent la gestion des affaires de l'État et, en général, le développement économique, les réformes dont le pays aurait besoin. Vous évoquez aussi dans votre rapport les nombreux remaniements au sein de l'armée camerounaise ces derniers temps. Dans quel objectif cela a été fait, selon l'International Crisis Group ? Le coup d'État au Gabon en août 2023 était sans doute un signal que le président Biya a pris en considération de manière très évidente parce que tout de suite après, il a commencé à faire des remaniements au sein de l'armée pour casser tout type de réseaux de connexions qui pourraient mettre des officiers, des hauts gradés de l'armée, dans des conditions d'organiser quelque forme de résistance au pouvoir. Et ça montre que le président Biya est bien déterminé à empêcher que tout type de mécontentement au sein de l'armée puisse se transformer en quelque chose de plus dangereux pour le pays. Concernant les élections à venir elles-mêmes et l'organisation du scrutin, quelles sont les principales failles, les principaux risques identifiés par l'ICG ? Le premier point, c'est sans doute l'indépendance des institutions électorales : je me réfère surtout à Elecam, Elections Cameroon, mais aussi au Conseil constitutionnel, dont les membres sont, dans la plupart des cas, nommés par le président et sont ou ont été membres du parti présidentiel ou très proches de l'entourage présidentiel. L'autre sujet, c'est le bulletin électoral. Maintenant, chaque candidat a un bulletin séparé et une réforme vers un bulletin unique où tous les candidats sont listés sur le même papier, n'a pas été mise en place depuis les scrutins de 2018. Cela aurait évité des fraudes et aurait aussi évité les problèmes de ne pas trouver le bulletin du candidat qu'on cherche dans les centres de vote le jour des élections. Après, il y a aussi évidemment les problèmes de dépouillements qui donnent également lieu a tout type de recours dans un temps très, très limité : 72 heures, ce temps, n'est pas suffisant pour vérifier la situation et pour récolter des preuves sur le dépouillement des votes en province et dans les autres régions du pays. Le scrutin a lieu dans seulement deux mois au Cameroun. Quelle est la priorité ? Évidemment, le temps d'ici au scrutin n'est plus suffisant pour réformer le système électoral. Mais il y a encore assez de temps pour des gestes politiques qui pourraient montrer une volonté de transparence et de crédibilité. Une mesure, ce serait la libération des prisonniers politiques de l'opposition qui sont en prison à Yaoundé depuis le scrutin de 2018 et l'adoption d'un code de bonne conduite pour essayer de mettre un frein aux discours haineux et ne pas faire monter des tensions autour des élections qui pourraient amener à des protestations violentes et des manifestations avant ou après les scrutins. Les séparatistes anglophones ont annoncé déjà qu'ils feront des opérations de ville-morte qui feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour empêcher les votes dans les zones qu'ils contrôlent. Donc, pour nous, la priorité, c'est vraiment la protection des civils : empêcher que la population anglophone, mais aussi les fonctionnaires qui travaillent pour les institutions électorales dans ces zones, ne soient pas exposés aux violences d'un côté ou de l'autre. Dans ces régions, pour la cessation des hostilités, c'est la seule manière de protéger les civils et de leur permettre d'aller voter s'ils veulent, mais surtout de ne pas avoir de victimes civiles pendant la semaine électorale.
Émission enregistrée au CAFOP, à Daloa, en présence d'Yves Zogbo Junior, président du Conseil économique social et environnemental de la région du Haut-Sassandra, Viviane Adoohi, présidente de l'Université Lorougnon Guede de Daloa, Leslie Aba N'Drin, entrepreneuse dans l'agroalimentaire et membre de l'association Empower pour l'autonomisation des femmes et Yves le Beny, artiste. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Yves le Beny – Zoukokpata Yabongo Lova – Glolowouli Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Sur le continent américain, la K-Pop, musique sud-coréenne à succès, s'exporte et influence... Au Pérou, on parle de «Q-Pop» la «Quechua pop», avec un pionnier du genre : Lenin Tamayo. Le correspondant de RFI, Martin Chabal, s'est rendu à l'un de ses concerts. Au Pérou, la Q-Pop cartonne. Ce nouveau courant musical fait de rythmes entraînants fait danser les foules, mais il est aussi porteur d'un message. Les paroles, en quechua, langue ancestrale parlée par 14% de la population, font l'éloge de la liberté. Elles sont aussi représentatives d'une mise en valeur de la culture andine, longtemps réprimée et méprisée. Le pionnier, Lenin Tamayo, qui se présente sur scène en tenue traditionnelle et en s'adressant en quechua à son public a même acquis une notoriété internationale. Il revient tout juste d'une tournée en Asie et vient de signer un contrat avec un label sud-coréen bien connu. Analyse de l'actualité haïtienne avec le rédacteur de chef du Nouvelliste Plusieurs actualités sont évoquées avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il décrypte le meurtre de deux agents de la police nationale d'Haïti dans une embuscade à Kenscoff, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 août 2025. Il évoque aussi le Réseau national de défense des droits humains qui dénonce le monopole de la compagnie aérienne Sunrise Airways sur le marché, et puis il se penche sur un article du Nouvelliste consacré aux défis rencontrés par le secteur de la santé après l'arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil présidentiel de transition. À écouter aussiHaïti: des policiers tués dans une embuscade par les gangs armés dans l'Artibonite Au Pérou, une loi controversée vient d'être promulguée... Cette loi permet d'effacer les condamnations des militaires et combattants qui ont participé au conflit sanglant dans le pays dans les années 80. Elle a été votée, il y a quelques semaines, le 9 juillet 2025, et fait débat au Pérou. Les hommes qui vont être libérés sont accusés de crimes graves. Pour le média péruvien TeleSur, cette loi profite clairement à des individus qui ont violé des droits humains. Il faut savoir qu'entre les années 80 et 2000, un conflit important s'est déroulé au Pérou, les opposants à l'État étant considérés comme des terroristes. Ils ont été lourdement réprimés à l'époque. Le quotidien La República rappelle que plusieurs massacres ont été commis, que même des enfants ont été assassinés... Cette loi choque donc beaucoup de défenseurs des droits humains. Les journalistes de La República notent que la présidente est même allée contre le mandat de la Cour interaméricaine des droits de l'homme... Cette dernière lui avait ordonné, en juillet, de ne pas promulguer la loi qui profitait à des responsables de crimes graves. Pour le journal El Peruano et d'autres médias institutionnels péruviens, elle est un message de paix. Les journalistes relatent fidèlement les déclarations de la présidente, qui l'a signée hier : « Nous ne pouvons pas accepter que de vieux messieurs qui ont rempli leur devoir de défendre l'État de droit continuent de porter des chaînes judiciaires », rapportent-ils. Oui, parce que la loi prévoit la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans et l'abandon total des poursuites des militaires qui n'ont pas encore été condamnés. Pour Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch, «cette loi est tout simplement une trahison des victimes». À lire aussiLe Pérou promulgue une loi d'amnistie dénoncée par les défenseurs des droits humains Au Mexique, un criminel fait la Une de plusieurs médias... Il s'agit de celui qui se fait appeler «La Tuta», de son vrai nom Servando Gómez Martínez... Il fait partie des 26 détenus mexicains transférés vers les États-Unis mardi (12 août 2025), dans le cadre d'un accord bilatéral entre les deux pays. Alors, s'il est aussi connu au Mexique et que son transfert fait couler autant d'encre, c'est que c'est un personnage particulier, hein. Le journal mexicain El Siglo de Torreón lui consacre un portrait aujourd'hui. On revient sur son parcours... de professeur d'école primaire à baron de la drogue. Parce que oui, qu'avant d'être accusé d'homicide, d'enlèvement et de trafic de stupéfiants, «La Tuta» enseignait la géographie ou encore les mathématiques à de jeunes Mexicains. Il change complètement de trajectoire de vie en 2001 et devient le fondateur des Templiers, l'une des organisations les plus violentes et les plus dangereuses du pays. En 2015, lors de son arrestation, il est devenu l'homme le plus recherché du Mexique. «La Tuta» purge une peine de 47 ans d'emprisonnement. Selon le média Expansión Política, il aurait demandé, avant son envoi aux États-Unis, de changer de prison pour des raisons de santé. Aux États-Unis, le Washington Post remet au goût du jour une mystérieuse disparition... Son visage est affiché en une du journal. Je vous parle du journaliste américain Austin Tice, capturé en Syrie en 2012 alors qu'il s'y était rendu avec son appareil photo et son téléphone satellite. C'était la première fois qu'il partait à l'étranger en tant que journaliste indépendant. Austin Tice était militaire, il avait servi dans la Marine. Après avoir tout quitté, il a passé quelques mois en Syrie... Il était connu pour son audace. Le Washington Post, pour qui il a écrit plusieurs articles, rappelle qu'il n'avait peur de presque rien, qu'il avait même rejoint Damas à pied, seul, avant d'être capturé et emprisonné. Treize ans après sa disparition, le journal continue d'enquêter pour le retrouver. Il livre un long article sur son site internet en plusieurs volets. Chaque année de recherche est minutieusement référencée. Depuis la disparition d'Austin, trois présidents américains sont passés par là, hein. De nombreuses négociations ont eu lieu avec le régime de Bachar al-Assad, qui est soupçonné d'avoir capturé le journaliste. Et puis, il y a eu ce vent d'espoir en décembre 2024, quand le régime syrien est tombé et que les prisons ont été vidées... Mais aujourd'hui, il n'y a toujours pas de trace d'Austin Tice. Cette semaine, la Maison Blanche a déclaré poursuivre ses recherches tout en restant prudente face à ses chances d'être en vie... Les journalistes du Washington Post, eux, ont choisi de conclure en donnant la parole à sa mère, Débra Tice : « Mon fils n'est pas mort. Il se promène quelque part », leur a-t-elle confié. Journal de la 1ère En Martinique, une commune sévit contre les VHU, les «véhicules hors d'usage», ceux qui sont abandonnés. La municipalité a décidé de frapper fort et de demander aux pollueurs de payer. Les amendes sont devenues très sévères, elles s'élèvent jusqu'à 1 500 euros.
Émission enregistrée au CAFOP, à Daloa, en présence d'Yves Zogbo Junior, président du Conseil économique social et environnemental de la région du Haut-Sassandra, Viviane Adoohi, présidente de l'Université Lorougnon Guede de Daloa, Leslie Aba N'Drin, entrepreneuse dans l'agroalimentaire et membre de l'association Empower pour l'autonomisation des femmes et Yves le Beny, artiste. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Yves le Beny – Zoukokpata Yabongo Lova – Glolowouli Retrouvez notre playlist sur Deezer.
durée : 00:15:36 - Journal de 18h - Les obsèques des 6 journalistes tués à Gaza la nuit dernière dans une frappe israélienne ont eu lieu ce lundi. Reporters sans Frontières demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
durée : 00:15:36 - Journal de 18h - Les obsèques des 6 journalistes tués à Gaza la nuit dernière dans une frappe israélienne ont eu lieu ce lundi. Reporters sans Frontières demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d'armes susceptibles d'être utilisées dans le conflit "jusqu'à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D'après ce que l'on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l'air très affamés", avait dit Trump, "ce n'est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l'Égypte a signé un accord d'une valeur de 30 milliards d'euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d'Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Le Taïwan Relations Act, qui encadre les relations diplomatiques entre les États-Unis et Taïwan depuis 1979, est mis à rude épreuve par le retour de Donald Trump au pouvoir. Alors que la Chine multiplie les intimidations militaires, Washington tiendra-t-il sa promesse de sécurité envers l'île ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne
durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - Le Conseil constitutionnel a retoqué ce jeudi l'article le plus contesté de la loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction d'un pesticide interdit depuis 2018, au nom de la Charte de l'Environnement qui garantit le "droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé".
C dans l'air du 8 août 2025 - Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffeÉmission présentée par Salhia BrakhliaUn camouflet pour le gouvernement. Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi l'article 2 de la loi Duplomb, sur la réintroduction partielle de l'acétamipride, un néonicotinoïde réclamé par certaines filières agricoles, mais potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé. L'institution, qui s'est appuyée sur l'article 1 de la Charte de l'environnement, souligne que ces produits ont des "incidences sur la biodiversité (…), ainsi que des conséquences sur la qualité de l'eau et des sols et induisent des risques pour la santé humaine". À droite et à l'extrême droite, on se désole de cette décision : "En se comportant comme un législateur alors qu'il n'en détient pas la légitimité démocratique, le Conseil constitutionnel scie la branche sur laquelle il est assis", a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. À gauche, on se félicite de cette censure, mais on espère que la loi sera carrément retirée après la pétition qui a récolté 2 millions de signatures : "Le président Macron devrait permettre une deuxième délibération pour qu'il y ait enfin un examen en Hémicycle et une réponse à la grande mobilisation populaire de cet été contre l'ensemble de la loi", insiste Aurélie Trouvé, la présidente LFI de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Quant au député Laurent Duplomb, il n'exclut pas un nouveau texte pour réintroduire le pesticide, en tenant compte des critères imposés par le Conseil constitutionnel.Cette petite victoire pour les défenseurs de l'environnement ne saurait cacher les nombreux reculs enregistrés ces derniers mois. Fin juin, le Réseau Action Climat a listé au moins 43 reculs sur les six derniers mois : suspension de MaPrimeRenov, soutien aux modes d'élevages industriels, coupe des aides sur les véhicules électriques et le vélo, reprise des travaux pour l'A69, la suppression des ZFE, ou encore des coupes budgétaires pour la transition écologique. Le camp présidentiel qui s'était engagé à faire de la transition écologique une de ses priorités a même participé à certains renoncements, à l'image des zones à faible émissions : "L'analyse des votes montre que, si ces reculs ont souvent été initiés par l'extrême droite ou la droite républicaine, le bloc central en a soutenu plusieurs ou a été trop divisé pour les contrer", analyse le Réseau Action Climat. Signe de ce relâchement, le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti l'année dernière, passant de 5,8 % en 2023 à 1,8 % en 2024.À Marseille, on pense les plaies après l'incendie, parti des Pennes-Mirabeau, qui a ravagé 750 hectares le 8 juillet. Un mois plus tard, les habitants du quartier de l'Estaque, où 90 maisons ont brûlé, se sont regroupés dans un collectif pour porter plainte contre X et réclamer des comptes à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Ils estiment que les pompiers sont intervenus trop tard, et que le préfet n'aurait pas dû recommander le confinement aux habitants touchés par les flammes. "Quand [le préfet] a fait sa déclaration en disant qu'il a bien fait de confiner les gens, je me dis que si j'étais resté dans ma maison, j'aurais cramé", témoigne un membre du collectif auprès de Franceinfo.Pourquoi le Conseil constitutionnel a-t-il censuré l'article 2 de la loi Duplomb ? Quel avenir pour ce texte controversé ? Comment expliquer les nombreux reculs sur l'environnement enregistrés cette année ? Et pourquoi des habitants de Marseille portent plainte après l'incendie des Pennes-Mirabeau ?LES EXPERTS :- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Bruno CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Antoine OBERDOORF - Journaliste politique - L'Opinion
REDIFF - Alain Juppé raconte ses péripéties lors d'un déplacement du Conseil constitutionnel : entre un dîner improbable et un réveil surprise dans un bus de pèlerinage, l'aventure prend des tournures inattendues ! Cet été, retrouvez tous les jours le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 6 août 2025 : Incendie dans l'Aude : la France doit-elle se préparer au pire ?Emission présentée par Salhia BRAKLIUn immense panache de fumée, 13 000 hectares calcinés et au moins un mort. C'est le bilan mercredi midi du plus gros incendie de l'été qui ravage l'Aude depuis hier après-midi. Le bilan pourrait s'alourdir puisqu'une personne est en urgence absolue, et une autre a disparu. Parmi les quinze communes touchées par l'incendie, les efforts des pompiers se concentrent sur le village de Roquefort-des-Corbières. 1800 soldats du feu et 600 engins ont été déployés, dont plusieurs canadairs. De l'autre côté de l'A9, deux campings ont été évacués par précaution à La Palme. Si les causes du départ demeurent inconnues, le département avait été placé en vigilance rouge aux feux de forêt avec risque très élevé d'incendie. Les températures autour de 35 degrés, la faible humidité et les rafales de vent jusqu'à 40 km/h n'arrangent rien à la situation. Le Premier ministre François Bayrou se rend cet après-midi dans le département pour constater les dégâts.Alors que le réchauffement climatique se fait toujours plus pressant, les agriculteurs doivent eux-aussi s'adapter aux sécheresses à répétition et à une consommation de vin en recul, en France, depuis plusieurs années. Dans le sud de la France, de nombreux viticulteurs ont fait le choix de la diversification : herbes aromatiques, grenades, pomelos et autres agrumes côtoient désormais les vignes. "Ce sont deux activités qui se complètent bien. Quand le travail se réduit dans les vignes, on attaque la récolte des grenades, entièrement manuelle. Et c'est un arbre qui résiste bien aux maladies et se cultive sans traitement", témoignait un viticulteur du Gard au journal Le Monde cet hiver. Une équipe de C dans l'air s'est rendue dans le département pour comprendre comment la filière s'adapte à la crise.L'environnement est d'ailleurs devenu une des principales préoccupations des Français, en témoigne le niveau inédit de 2 millions de signatures de la pétition contre la loi Duplomb. Le texte, déjà adopté par le Parlement, doit passer devant le Conseil Constitutionnel à partir de demain. Au cœur de cette loi, la réintroduction, sous conditions, d'un pesticide banni en France depuis 2018, pourrait faire basculer la décision des Sages. Certains juristes s'appuient sur le principe de "non-régression" du droit environnemental, instauré par le Code de l'environnement, pour évoquer une potentielle censure. Mais rien n'est moins sûr : en 2020, le Conseil constitutionnel avait déjà rendu une décision en faveur de la réintroduction exceptionnelle de pesticides. Sur le versant politique, les opposants estiment que la loi a été victime d'un déni démocratique. La proposition de loi avait en effet fait l'objet d'une motion de rejet par ses défenseurs, visant à négocier son contenu en commission mixte paritaire pour éviter les amendements.Où en est l'incendie dans l'Aude ? La vague de chaleur dans le sud de la France risque-t-elle d'aggraver la situation ? Comment les viticulteurs s'adaptent au réchauffement climatique ? Et le Conseil constitutionnel peut-il retoquer la loi Duplomb ?LES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Emma HAZIZA - Hydrologue, docteur de l'École des Mines- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Eric BROCARDI (en duplex) - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France