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Cette semaine, Laurent Neumann reçoit François Molins, Procureur général honoraire près la Cour de cassation, pour décrypter à la fois la proposition de loi Attal sur les mineurs que le Conseil constitutionnel vient en partie de censurer, et la « révolution pénale » que Gérald Darmanin appelle de ses vœux.L'échelle des peines doit-elle être repensée ? Faut-il des courtes peines dès la première infraction ? Les peines minimales sont-elles une bonne idée ? Toutes les réponses dans Quid Juris.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Censure de la loi Attal : le Conseil constitutionnel va t-il trop loin dans l'interprétation de la Constitution ?
Stéphane Ricoul explore les bouleversements que l'intelligence artificielle impose au secteur du conseil. Alors que l'IA redéfinit les processus décisionnels et collaboratifs des organisations, le monde du conseil est appelé à évoluer en profondeur.
Au Mali, se dirige-t-on vers une présidence à vie du chef de la junte ? Sans surprise, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi accordant au général Assimi Goita un mandat de 5 ans, renouvelable, sans élections, jusqu'à la pacification totale du pays. Que vous inspire cette mainmise durable des militaires sur le pouvoir ? Nous lançons le débat.
Anne Nguyen, responsable de l'intelligence artificielle au Conseil de l'innovation du Québec, souligne l'importance de la présence québécoise à VivaTech 2025. Pour elle, cet événement incarne une vitrine idéale pour démontrer le positionnement du Québec : innovant, responsable, inclusif et compétitif. Et rappelle que le Québec se distingue à l'échelle mondiale par la qualité de son infrastructure, sa culture d'innovation et sa capacité à commercialiser ses technologies.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Tchad, le plan national de développement vient d'être adopté en Conseil des ministres. Baptisé Tchad Connexion 2030, ce plan entend mobiliser 30 milliards de dollars publics et privés pour désenclaver le pays et diversifier l'économie tchadienne, encore très agricole et pétrolière. Il s'agit d'atteindre 8% de croissance dans cinq ans, alors que l'extrême pauvreté, qui atteint plus de 40% de la population tchadienne, s'est encore aggravée cette année. Le plan, baptisé Tchad Connexion 2030, souhaite mettre en valeur la position centrale du Tchad en Afrique, en faire un nœud logistique. « Tous les grands corridors africains, du nord au sud, de l'est à l'ouest, transitent par le Tchad, souligne le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin, qui a participé à la définition de ce plan. Le terme connexion ici marque la volonté de nous positionner comme un hub logistique, mettre en place l'ensemble des moyens nécessaires à ce que la navigabilité sur le lac Tchad soit effective avec des ferries, des ports, des débarcadères… » Faciliter la transformation des produits agricoles et miniers Électrifier à 90% les zones urbaines et à 60% l'ensemble du pays, fournir de l'eau à 11 millions de personnes supplémentaires…, le plan prévoit aussi de doubler la scolarisation en primaire grâce à l'ouverture de l'enseignement au secteur privé, qui est également attendu, souligne le ministre, dans le secteur de l'or et de la transformation industrielle des produits de base. « Nous voulons que le secteur privé, avec des licences, avec des conditions financières, des facilités fiscales et douanières sans pareil, puisse investir et connecter à l'énergie notre population et passer à l'industrialisation et à une transformation plus poussée de nos matières qui sont les mines, les produits agricoles, les produits d'élevage, l'arachide, le sésame, la gomme arabique et des produits de niche comme la spiruline. » Un atout, le faible endettement du Tchad Ce plan de 30 milliards de dollars élaboré par les autorités de Ndjamena, en collaboration avec la banque Rothschild et le cabinet Roland Berger, est très ambitieux, mais le Tchad a un atout : son très faible endettement. « C'est ambitieux et on voit malheureusement souvent de ce genre de plans publiés par les ministères sans que ce soit vraiment suivi d'effet, observe Charles Bouessel, analyste Afrique centrale chez International Crisis Group. Mais un des rares points positifs pour le Tchad, c'est qu'il a des capacités de financement bien supérieures aux autres pays de la CEMAC parce que sa dette équivaut à seulement 30% de son PIB, ce qui est trois fois plus faible que le Congo par exemple. » Le Tchad est sorti de la période compliquée du remboursement de prêt contre des barils à Glencore, ce qui lui permet de profiter davantage de ses revenus pétroliers. Le FMI soutient son plan avec sa facilité élargie de crédit. Mais le défi du développement est gigantesque, avec un demi-million de Tchadiens supplémentaires plongés dans l'extrême pauvreté, depuis les inondations.
Beaucoup de gens vous recommandent de courir avec une fréquence de 180 pas par minute, mais vous n'y arrivez pas ? C'est un point de frustration important et la question de la semaine le montre bien. Alors je vais vous donner quelques conseils car c'est une clé pour courir de manière plus efficace et limiter les blessures. Mais mal le faire c'est aussi s'épuiser pour rien. Allez c'est parti !❤️ Me suivre Tous les liens sont ici
Au Mali, le conseil des ministres a donc adopté un projet de loi qui accorde au chef de l'État un mandat de cinq ans, renouvelable. Une initiative qui coule de source, si l'on en croit Sahel Tribune, qui se fait l'écho d'un sondage effectué début janvier par une fondation allemande, la F.E.S., dont « il ressort que 7 Maliens sur 10 font confiance au président de la transition et que 9 Maliens sur 10 sont satisfaits ou plutôt satisfaits de la gestion de la transition, sauf dans le district de Bamako ». Sahel Tribune accorde par ailleurs un satisfecit sans réserve à la transition, estimant « qu'il est normal que les autorités réalisent les souhaits du peuple. D'ailleurs, elles l'ont toujours fait. » Moins enthousiaste, Maliweb fait aussi sa Une sur le maintien du général Assimi Goïta au pouvoir. Le site d'information rappelle l'émergence de l'Alliance des États du Sahel, « face à la menace terroriste » alors que « la fin de la transition semble "de plus en plus incertaine" » et que « des mécanismes sont mis en place pour dissoudre les partis politiques ». « Une décision pourtant contraire aux recommandations des Assises nationales qui avaient plutôt proposé une réduction du nombre de partis », remarque Maliweb qui rappelle aussi le principal argument du Conseil des ministres : « Notre pays, comme les autres de l'AES, est toujours confronté à la menace de déstabilisation internationale […], il est nécessaire de poursuivre la transition afin de parvenir à une pacification totale de nos États. » À lire aussiMali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps Les élections se suivent et se ressemblent Au Burundi, où le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, remporte les élections législatives. « Le CNDD-FDD rafle tout aux législatives », titre Iwacu, publication qui ambitionne de donner la parole « à toutes les voix du Burundi ». « À part trois députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l'Assemblée nationale seront occupés par le Parti de l'Aigle », explique Iwacu, « il s'agit de 108 sièges sur les 111 que comptera la nouvelle Assemblée nationale ». « En ordre dispersé », poursuit le journal, « l'opposition fulmine, parle d'irrégularités flagrantes et rejette ces résultats ». Des résultats provisoires qui ont été proclamés par la Céni, la Commission électorale indépendante, « lors d'une cérémonie à laquelle assistaient « quelques indépendants », qui sont repartis furieux, tête baissée », raconte Iwacu, « ils n'ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives ». Vues du Burkina Faso, l'analyse est la même, mais les mots sont plus durs. Ainsi L'observateur Paalga, parle d'un « score soviétique », dans un Burundi où « les élections se suivent et se ressemblent ». « Le pays n'a donc de démocratique que le nom », poursuit le journal. « Pour tout dire, le général Évariste Ndayishimiye l'a transformé en un véritable camp militaire, où tout le monde est obligé de marcher au pas, au son du clairon, et gare à celui dont la tête dépasse d'un iota ». À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Caravane à l'arrêt Dans l'actualité africaine également, la progression de la caravane Soumoud, caravane de solidarité avec Gaza, partie lundi de Tunisie. Cette caravane est « bloquée à l'entrée de Syrte en Libye par les forces de l'est », annonce le journal La Presse en Tunisie, qui explique que « selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi ». « Face à cette situation », poursuit le journal, « le comité de coordination de la caravane Soumoud, a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s'est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte et était prêt à camper sur place pour la nuit, si nécessaire […], les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : « Tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques, à l'endroit de leur arrêt, explique l'absence de nouvelles. » À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne
Après le veto américain au Conseil de sécurité, l'Assemblée générale de l'ONU s'apprête la semaine prochaine à voter une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza et appelant à des mesures renforcées pour faire respecter le droit international par Israël. Emmanuel Macron plaide pour une reconnaissance de l'État palestinien. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 13 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:21 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Début mai, le Conseil norvégien pour les réfugiés, une organisation internationale qui recense les crises de déplacement les plus négligées par la communauté internationale et les plus méconnues, publiait son rapport annuel. Dans ce dernier, le Cameroun arrivait en haut du classement. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Brice Molo Sociologue et historien, docteur à l'EHESS et à l'Université de Yaoundé I au Cameroun
L'âge de 64 ans ne suffira pas, le Conseil d'orientation des retraites estime qu'il faudrait aller au moins jusqu'à 66 ans. Ecoutez le sentiment de Michel Beaugas, secrétaire confédéral au secteur de l'emploi et des retraites Force ouvrière (FO). Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 12 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
«Le Conseil présidentiel est-il dysfonctionnel ?», s'interroge Le Nouvelliste. Le CPT n'a tenu que que «deux conseils des ministres en trois mois». Ses membres semblent avoir du mal à travailler ensemble. Dans les colonnes du quotidien haïtien, l'un d'entre eux, Smith Augustin, met en cause le leader du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean. «Il n'est pas très aimé de ses collègues. Il n'y a pas de collaboration», explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui ajoute que les relations au sein du Conseil ont toujours été compliquées. «Depuis le début, il y a des blocs au sein du Conseil et des tiraillements et des dissensions entre eux.» Les membres du CPT ne tiennent pas de conseils des ministres, mais ils voyagent beaucoup ces derniers temps, relève Le Nouvelliste. Des voyages auxquels n'est pourtant pas associé le ministère des Affaires étrangères. «Chacun voyage avec son cabinet et ses conseillers, mais personne du ministère», s'étonne Frantz Duval qui estime que «la diplomatie haïtienne navigue à vue». Le président du Conseil présidentiel de transition est ainsi au Brésil. Il prendra part demain à un sommet de la Caricom consacré à la situation en Haïti, organisé à l'initiative du président Lula. Les Haïtiens «espèrent beaucoup mais attendent peu», commente Frantz Duval pour qui aucune décision forte ne sera prise à Brasilia. «La communauté internationale hésite depuis des années et n'est pas prête à s'impliquer réellement» pour résoudre la crise qui secoue le pays. Donald Trump «politise» l'armée Aux États-Unis, après Los Angeles, Donald Trump pourrait envoyer l'armée dans d'autres villes du pays en cas de manifestations contre sa politique migratoire. «La Maison Blanche de Trump ouvre la porte à un déploiement militaire historique sur le sol américain», titre du Washington Post qui souligne que Donald Trump a durci le ton envers tous les manifestants, même ceux qui protestent pacifiquement. Un langage comparable à celui «utilisé par les autocrates dans des pays étrangers», écrit le quotidien. Intervenir lors de manifestations, mais aussi protéger la frontière avec le Mexique, ce n'est pas vraiment le rôle de l'armée. En demandant à des «militaires entraînés pour se battre à l'étranger de jouer le rôle traditionnellement dévolu à la police locale et à la police aux frontières», Donald Trump teste «les limites légales et politiques», analyse le New York Times. Dans les colonnes du New York Times, des analystes et des militaires à la retraite estiment que le but de Donald Trump, c'est en réalité que les Américains s'habituent à voir des soldats dans les rues, ce qui lui permettrait ensuite d'utiliser «ses pouvoirs de commandant en chef de manière plus agressive pour réprimer tout trouble et toute dissidence». Les détracteurs du président américain s'inquiètent de cette dérive «vers la politisation des forces armées et un autoritarisme rampant». Cette décision d'envoyer l'armée à Los Angeles divise en tout cas les Américains qu'Edward Maille a rencontrés en Géorgie. À écouter aussiÉtats-Unis: les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationale Le président du Costa Rica invité de RFI Le sommet des Nations unies sur l'océan, organisé par la France et le Costa Rica, se tient en ce moment à Nice. À cette occasion, le président du pays latino-américain, Rodrigo Chaves Robles a accordé une interview à Raphaël Moran du service Environnement de RFI. Dans cet entretien à retrouver en intégralité sur le site de la radio, il appelle les pays du monde à se mettre d'accord sur un moratoire concernant l'exploitation des eaux profondes que Donald Trump vient d'autoriser, le temps que des études scientifiques soient faites. Rodrigo Chaves Robles ne s'oppose pas, en revanche, à l'exploration d'hydrocarbures dans son pays. À lire aussiCo-président de la Conférence sur l'océan, Rodrigo Chaves Robles ne veut pas «fermer la porte» à l'exploration pétrolière Brian Wilson, cofondateur des Beach Boys est mort Le Los Angeles Times salue un «musicien savant qui a aidé à définir la Californie du Sud». Le New York Times parle d'un visionnaire et revient sur sa carrière en photos. Brian Wilson à la basse, au piano, ou bien encore en train de donner des indications lors de l'enregistrement de Pet Sounds. Le bassiste, chanteur, producteur et compositeur a toujours l'air extrêmement concentré, sérieux. On le voit plus souriant sur les photos choisies par le magazine Rolling Stone pour rendre hommage à «l'architecte de la pop». Brian Wilson, qui avait fondé les Beach Boys, avec ses deux frères, s'était éloigné de la musique dans les années 70. Il souffrait de troubles mentaux et d'addiction à la drogue. Il avait ensuite retrouvé ses instruments, son studio et la scène. À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort Le journal de la 1ère Les premières Assises contre la vie chère s'ouvrent aujourd'hui en Martinique. À écouter aussiFrance: mobilisation à Paris de la diaspora des territoires d'Outre-mer contre la vie chère
L'âge de 64 ans ne suffira pas, le Conseil d'orientation des retraites estime qu'il faudrait aller au moins jusqu'à 66 ans. Ecoutez le sentiment de Michel Beaugas, secrétaire confédéral au secteur de l'emploi et des retraites Force ouvrière (FO). Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 12 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elisabeth Baume-Schneider au front pour défendre le français!Défense ferme du français, réformes de l'AVS et du système de santé: trois dossiers au sommet de la pile de la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI), la socialiste Élisabeth Baume-Schneider. Nous avons aussi parlé de remontada ainsi que des risques inhérents aux ruptures de collégialité avec la première représentante du canton du Jura au Conseil fédéral. C'est une conseillère fédérale jurassienne combative qui a reçu Romain Clivaz et Vincent Bourquin du côté de l'Inselgasse à Berne, le siège du DFI. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mario Draghi, technocrate de large rassemblement, s'est retiré face à l'éclatement de sa coalition en juillet 2022. Giorgia Meloni, incarnant la droite conservatrice radicale, profite de cette chute, remporte les législatives en septembre et devient la première femme au poste de Présidente du Conseil des ministres d'Italie le 22 octobre 2022. Sans lui, elle n'aurait sans doute pas accédé au pouvoir. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:03 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à l'essor de l'IA, l'emploi oscille entre promesses et inquiétudes. Certains y voient un levier de productivité, d'autres redoutent la disparition de leur poste. Faut-il développer une culture de l'IA pour mieux s'y adapter ? - réalisation : François Richer - invités : Gilles Babinet Entrepreneur, coprésident du Conseil national du numérique, ancien digital champion de la France auprès de la Commission européenne; Malo Mofakhami Maître de conférences en sciences économiques à l'université Sorbonne-Paris-Nord, à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et au Centre d'étude de l'emploi et du travail (CEET)
Depuis quelque temps, sur TikTok, un remède contre la migraine est devenu viral. Il s'agit de manger des frites de chez McDonald's et de boire en même temps du Coca Cola. Conseil complètement bidon ou bonne intuition ? Le point. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 11 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:03 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à l'essor de l'IA, l'emploi oscille entre promesses et inquiétudes. Certains y voient un levier de productivité, d'autres redoutent la disparition de leur poste. Faut-il développer une culture de l'IA pour mieux s'y adapter ? - réalisation : François Richer - invités : Gilles Babinet Entrepreneur, coprésident du Conseil national du numérique, ancien digital champion de la France auprès de la Commission européenne; Malo Mofakhami Maître de conférences en sciences économiques à l'université Sorbonne-Paris-Nord, à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et au Centre d'étude de l'emploi et du travail (CEET)
En Côte d'Ivoire, la campagne de ramassage du karité a démarré, dont le pays est le cinquième producteur mondial. Cette filière est désormais régulée par le Conseil du Coton et de l'Anacarde. Avec le tout début de la saison des pluies, dans le nord du pays, les femmes activent dans ce domaine sont en plein ramassage. Avec notre envoyée spéciale à Bouna, Dans cet espace communautaire en périphérie de Bouna, plusieurs femmes sont accroupies et ramassent des amandes de karité. Il faut aller vite, car un troupeau de bœufs dévorent les fruits mûrs tombés au pied des arbres de karité. « Je viens ici tôt, vers 5h30, puisque ce fruit est prisé par tous les animaux, à cause de sa pulpe qui est très sucrée. Il faut être rapide pour le récolter avant eux », explique Béninguiéla Hien. Cette activité attire plus de monde, car la précédente campagne a été favorable. En effet, les amandes de Côte d'Ivoire étaient montées en flèche l'an dernier, après que le Mali et le Burkina Faso ont pris des mesures pour suspendre l'exportation de leurs amandes de karité. Cette hausse a attiré plus de femmes dans la collecte des amandes. En période de récolte, ces travailleuses peuvent gagner jusqu'à 2 500 francs CFA par jour. Des prix sur les marchés à la hausse Cette activité permet d'améliorer la qualité de vie de ces femmes. « L'activité se porte bien : avant, je ramassais beaucoup d'amandes de karité, mais les prix étaient faibles. Depuis l'an dernier, cela a changé : je fais des bénéfices. Par exemple, cet argent me sert à scolariser mes enfants », témoigne Kamou Sambéna. Une fois récoltées, ces amandes sont ensuite vendues à des coopératives. À l'image de Scoop Prokobab, qui regroupe 600 femmes à Bouna. Cette coopérative transforme ce fruit en beurre de karité. La hausse des prix sur les marchés internationaux a été répercutée sur les prix des produits revendus par cette coopérative. Ce qu'explique Siatta Ouattara, la présidente de cette organisation : « Aujourd'hui, la concurrence est rude. On va vendre cher notre amande que nous allons produire. Le kilo qui était à 200 francs CFA est passé à 700. Donc le kilo [d'amandes] a triplé. Le beurre [de karité] que nous vendions à 1 000 francs CFA est passé à 2 000. Et le kilo de beurre de karité que l'on vendait à 1 500-2 000 francs CFA, on est obligé de le vendre à 3 000. » Cette coopérative réalise l'essentiel de ses bénéfices sur les dérivés du karité. Notamment les produits cosmétiques fabriqués à partir des résidus de coques de karité, ou encore les briques de tourteaux, utilisés comme combustible. Le prix du karité sera fixé d'ici à la fin du mois de juin, en concertation avec le Conseil du coton et de l'anacarde. À lire aussiSans le Mali et le Burkina Faso, le prix des amandes de karité explose
C dans l'air l'invité du 9 juin 2025 avec Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome. Un an après les élections européennes, et deux ans avant la présidentielle, Marine Le Pen et Jordan Bardella s'affichent ensemble lundi dans le Loiret lors d'un meeting avec plusieurs de leurs partenaires européens. L'événement a été baptisé "La fête de la victoire": celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen en recueillant 31,37 % des suffrages, à l'époque le meilleur score de l'histoire du parti d'extrême droite lors d'un premier tour.Sont présents le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox Santiago Abascal, ainsi que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s'est déjà fendu dimanche sur Facebook d'un message évoquant Montargis, théâtre de violences urbaines il y a deux ans et selon lui "un exemple à petite échelle de ce (...) qui se passe lorsque les patriotes perdent le contrôle".L'anniversaire des Européennes du 9 juin coïncide également avec celui de la dissolution. Le RN a depuis fait élire 120 députés. Un an après, Jordan Bardella a changé de statut, à présent candidat possible à la présidentielle si l'inéligibilité de Marine Le Pen devait être confirmée par la Cour d'appel à l'été 2026.Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome, reviendra avec nous sur cette "Fête de la victoire", organisée dans le Loiret. Quelle est la tendance en Europe concernant les partis populistes, notamment après l'élection du président Karol Nawrocki en Pologne ? Quels sont les points communs entre Marine Le Pen et d'autres leaders européens, notamment Viktor Orban ? Aussi, quelles sont leurs différences, et leurs relations avec le président américain Donald Trump ?
durée : 00:37:43 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que les lycéens reçoivent leurs résultats sur Parcoursup et qu'Elisabeth Borne vient de présenter son plan consacré à l'orientation, nous nous demanderons si le sens des études universitaires a changé. - réalisation : François Richer - invités : Monique Canto-Sperber Philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, ancienne directrice de l'ENS et ancienne présidente de PSL, présidente du Conseil d'Administration d'Atouts+ University; Bruno Andreotti Physicien, professeur à l'Université Paris Cité et chercheur au Laboratoire de Physique de l'Ecole Normale Supérieure
La prostate est un organe masculin situé sous la vessie, qui joue un rôle dans la production du sperme. Or, cet organe peut être touché par diverses maladies : hypertrophie bénigne, inflammation, cancer… À partir de quel âge faut-il faire surveiller sa prostate par un médecin ? Quels sont les symptômes qui doivent alerter ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes en cas de maladie prostatique ? Pr François Desgrandchamps, chef du Service d'urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'urologie à l'Université Paris Cité. Pr Matchonna Tchilabalo Kpatcha, chirurgien urologue, chef du service d'urologie du CHU de Kara au Togo. Vice-doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université de Kara. ► En fin d'émission, nous parlons du lien entre réchauffement climatique et les maladies cardiovasculaires. La Fondation Cœur et Recherche lance trois projets de recherche pour mieux comprendre ce lien, identifier les populations les plus vulnérables, et adapter les politiques de prévention. Interview du Pr Marianne Zeller, professeure de physiologie à l'Université Bourgogne Europe, Institut de recherche cardiovasculaire du CHU Dijon Bourgogne, membre du Conseil scientifique de la Fondation Cœur et Recherche. Programmation musicale : ► Pongo – Chora► Wizkid et Anais Cardot – Slow.
La prostate est un organe masculin situé sous la vessie, qui joue un rôle dans la production du sperme. Or, cet organe peut être touché par diverses maladies : hypertrophie bénigne, inflammation, cancer… À partir de quel âge faut-il faire surveiller sa prostate par un médecin ? Quels sont les symptômes qui doivent alerter ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes en cas de maladie prostatique ? Pr François Desgrandchamps, chef du Service d'urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'urologie à l'Université Paris Cité. Pr Matchonna Tchilabalo Kpatcha, chirurgien urologue, chef du service d'urologie du CHU de Kara au Togo. Vice-doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université de Kara. ► En fin d'émission, nous parlons du lien entre réchauffement climatique et les maladies cardiovasculaires. La Fondation Cœur et Recherche lance trois projets de recherche pour mieux comprendre ce lien, identifier les populations les plus vulnérables, et adapter les politiques de prévention. Interview du Pr Marianne Zeller, professeure de physiologie à l'Université Bourgogne Europe, Institut de recherche cardiovasculaire du CHU Dijon Bourgogne, membre du Conseil scientifique de la Fondation Cœur et Recherche. Programmation musicale : ► Pongo – Chora► Wizkid et Anais Cardot – Slow.
durée : 00:37:43 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que les lycéens reçoivent leurs résultats sur Parcoursup et qu'Elisabeth Borne vient de présenter son plan consacré à l'orientation, nous nous demanderons si le sens des études universitaires a changé. - réalisation : François Richer - invités : Monique Canto-Sperber Philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, ancienne directrice de l'ENS et ancienne présidente de PSL, présidente du Conseil d'Administration d'Atouts+ University; Bruno Andreotti Physicien, professeur à l'Université Paris Cité et chercheur au Laboratoire de Physique de l'Ecole Normale Supérieure
Nos jardins se verdissent ! Les Français ne veulent plus utiliser d'engrais chimiques ! Les jardiniers amateurs sont 44% à chercher des alternatives naturelles selon une étude Yougov pour O2 jardinage, l'entreprise de service à domicile qui publie un guide écologique du jardin .. Plus de la moitié des terreaux et 47% des engrais vendus aujourd'hui sont bio ou naturels. On parle alors d'engrais verts ou d'engrais organiques, à base de matière végétale et animale. On peut aussi fabriquer des engrais verts à la maison ! Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une partie de l'extrême-droite européenne était rassemblée ce lundi dans le Loiret (sud de Paris) à l'invitation du Rassemblement national. Aux côtés de Marine Le Pen et Jordan Bardella se trouvaient également le Premier ministre hongrois Viktor Orban ou encore le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini. Objectif affiché : montrer l'union entre les droites populistes européennes après plusieurs scrutins qui ont vu se poursuivre leur montée en puissance.Les raisons du vote populiste sont-elles les mêmes selon les pays d'Europe ? De futures victoires en Europe de l'ouest sont-elles inéluctables ? Qu'est-ce qui pourrait endiguer cette vague ? Beatrice Giblin, géographe, professeure émérite à l'Institut Français de Géopolitique Université Paris 8, et directrice de la revue de géographie et de géopolitique Hérodote Tristan Guerra, responsable de la recherche pour le Think tank Destin Commun, politologue, spécialiste des comportements électoraux, de l'opinion et la polarisation politique en Europe Lukas Macek, politiste, chercheur et chef du centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors
Une partie de l'extrême-droite européenne était rassemblée, ce lundi 9 juin 2025, dans le Loiret (sud de Paris) à l'invitation du Rassemblement national. Aux côtés de Marine Le Pen et Jordan Bardella se trouvaient également le Premier ministre hongrois Viktor Orban ou encore le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini. Objectif affiché : montrer l'union entre les droites populistes européennes après plusieurs scrutins qui ont vu se poursuivre leur montée en puissance. Les raisons du vote populiste sont-elles les mêmes selon les pays d'Europe ? De futures victoires en Europe de l'Ouest sont-elles inéluctables ? Qu'est-ce qui pourrait endiguer cette vague ? Avec : Béatrice Giblin, géographe, professeure émérite à l'Institut français de Géopolitique, Université Paris 8, et directrice de la revue de géographie et de géopolitique Hérodote Tristan Guerra, responsable de la recherche pour le think tank Destin Commun, politologue, spécialiste des comportements électoraux, de l'opinion et de la polarisation politique en Europe Lukas Macek, politiste, chercheur et chef du centre Grande Europe de l'Institut Jacques Delors.
Ce lundi 9 juin, le rapport annuel du Conseil d'orientation des retraites qui bouleverse les négociations sur l'âge de départ à 65 ans a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'émission 28 minutes du 09/06/2025 La retraite après 66 ans : seule solution pour financer nos pensions ?Les députés ont voté jeudi 5 juin une proposition de résolution pour abroger la réforme des retraites, purement symbolique et non contraignante. Dans une direction opposée, le Conseil d'orientation des retraites (COR) suggère dans son rapport annuel, qui sera rendu public le 12 juin, un départ à la retraite à 66,5 ans à l'horizon 2070. Une déclaration qui a ulcéré les syndicats, qui dénoncent la "grille de lecture néolibérale et une obsession du déficit public", tenue par Gilbert Cette, économiste libéral à la tête du COR et soutien de la première heure d'Emmanuel Macron. Le recul du départ à la retraite est-il la seule solution permettant de contenir le déficit et de sauver le système des retraites ? On en débat avec Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de la CGT Ingé Cadres Tech, Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges et Bertrand Martinot, économiste. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 09/06/2025 Thomas Ngijol change de registre et signe un polar social au CamerounThomas Ngijol est un acteur, humoriste et réalisateur français. Le 11 juin, "Indomptables" sortira en salles, sa dernière réalisation cinématographique, dans laquelle il tient le rôle principal. Inspiré du documentaire "Un crime à Abidjan" de Mosco Boucault, l'œuvre suit un commissaire dans les rues de Yaoundé, au Cameroun. Dépassé par le meurtre d'un collègue et l'éducation de ses enfants, ce commissaire "très traditionnel" tente de composer avec l'époque. Dans la lignée du documentaire qui l'a inspiré, "Indomptables" est un film "100 % africain, sans prisme occidental", selon les mots de Thomas Ngijol. Il cherche l'authenticité, à montrer le Cameroun sans le "rendre plus misérable qu'il n'est dans certains endroits, ni plus chic dans d'autres". La retraite après 66 ans : seule solution pour financer nos pensions ?Les députés ont voté jeudi 5 juin une proposition de résolution pour abroger la réforme des retraites, purement symbolique et non contraignante. Dans une direction opposée, le Conseil d'orientation des retraites (COR) suggère dans son rapport annuel, qui sera rendu public le 12 juin, un départ à la retraite à 66,5 ans à l'horizon 2070. Une déclaration qui a ulcéré les syndicats, qui dénoncent la "grille de lecture néolibérale et une obsession du déficit public", tenue par Gilbert Cette, économiste libéral à la tête du COR et soutien de la première heure d'Emmanuel Macron. Le recul du départ à la retraite est-il la seule solution permettant de contenir le déficit et de sauver le système des retraites ? Enfin, Xavier Mauduit nous emmène en Iran, où le régime interdit désormais de se promener avec son chien dans un vingtaine de villes du pays. Une décision qui dénote avec l'histoire antique de la Perse, où l'on vénérait autrefois l'animal. Marjorie Adelson prend le chemin de la Corse, où l'État sort les grands moyens pour lutter contre la mafia, puisqu'à partir de la 4ème, les adolescents auront des cours "anti-mafia". 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:09:26 - Nouveau rapport du Conseil d'orientation des retraites
Merci à Matthieu Louvet d'être venu nous voir chez LEGEND. C'est le créateur de la formation en finance et en investissement LBD, il a aussi crée la chaîne Youtube S'investir et S'investir conseil : un cabinet de gestion de patrimoine et de conseil en investissement. Pendant l'émission, il nous a donné des conseils pour défiscaliser et pour investir. On a aussi parlé d'investissement exotique comme les montres de luxe ou les cartes Pokémon.La chaîne YouTube de Matthieu Louvet ➡️: https://link.influxcrew.com/Youtube-MatthieuLouvetAccédez à sa formation offerte apprenez à investir, assurer votre avenir financier et créer des revenus passifs (sans prérequis) ➡️: https://link.influxcrew.com/Formation-SINVESTIR-LEGENDDécouvrez LBD, son programme complet de formation et d'accompagnement pour maîtriser la Bourse, la gestion de patrimoine et investir intelligemment ➡️: https://link.influxcrew.com/FormationLBD-SINVESTIROptimisez votre patrimoine avec S'investir Conseil, son cabinet de conseil en gestion de patrimoine ➡️: https://link.influxcrew.com/SINVESTIR-CONSEIL-LEGENDRetrouvez Matthieu Louvet sur Instagram ➡️: https://www.instagram.com/sinvestir_Collaboration commerciale Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/WZkV1SzuFToPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le « travel ban » aux Etats-Unis et le retour de la RDC au Conseil de sécurité de l'ONU. Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières Après la vague d'expulsions de migrants menée par les autorités mauritaniennes en février 2025, Dakar et Nouakchott ont conclu un accord pour renforcer leur coopération et apaiser les tensions liées à la circulation transfrontalière. Que dit cet accord sur les conditions d'entrée et de séjour des ressortissants sénégalais et mauritaniens ? En quoi est-il différent de celui qui était en vigueur depuis 1972 ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. États-Unis : Donald Trump ferme ses frontières à douze pays Les ressortissants de douze pays, dont sept africains, sont interdits d'entrée aux États-Unis. Donald Trump justifie cette décision par un impératif sécuritaire après l'attaque de dimanche dernier (1er juin 2025) dans le Colorado perpétrée par un homme d'origine égyptienne. Pourquoi l'Égypte ne figure pas sur la liste des pays concernés ? Quelles seront les conséquences pour les ressortissants déjà présents aux États-Unis ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.ONU : après plus de 30 ans, la RDC fait son retour au Conseil de sécurité La République démocratique du Congo a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2026–2027. Quels avantages le pays peut-il espérer tirer avec ce siège ? Cela pourrait-il aider à améliorer la situation sécuritaire dans l'est du pays ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur l'arrestation du rappeur togolais Aamron, engagé et critique du gouvernement.
Une rupture se joue souvent à huis clos. Mais quand il s'agit de Donald Trump et Elon Musk, elle se transforme en affrontement public sur les réseaux et jusqu'aux marchés. Dans le même temps, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un cessez-le-feu à Gaza et un accès élargi à l'aide humanitaire. Enfin, nous revenons sur cette élection extrêmement serrée en Pologne. La victoire du nationaliste Karol Nawrocki entraîne le pays dans l'inconnu.
durée : 00:12:51 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Cette semaine paraît un rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés, une ONG internationale qui recense, depuis 2016, les crises de déplacement les plus négligées par la communauté internationale et les plus méconnues. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Huré Responsable plaidoyer pour l'Afrique centrale et de l'Ouest pour le Conseil Norvégien pour les Réfugiés
C'est un réflexe quasi pavlovien. Vous passez le contrôle de sécurité, respirez enfin, et vous voilà errant dans l'antichambre climatisée de la tentation : le duty free. Cette caverne d'Ali Baba où l'alcool semble moins cher, plus chic, et curieusement plus urgent que d'habitude. Mais attention… Car entre la fiole hors de prix et le litre de vodka XXL, il y a quelques pièges bien tassés. Voici les cinq erreurs à ne pas commettre quand on achète de l'alcool au duty free. Pour éviter les regrets… à l'atterrissage. Dans ce nouvel épisode de Parlons Vin, la journaliste Alicia Dorey vous donne ses cinq conseils pour ne pas tomber dans le piège du duty free à l'aéroport.Et n'oubliez pas : parlons peu mais Parlons Vin !Vous pouvez écouter cet épisode sur Figaro Radio, le site du Figaro et sur toutes les plateformes d'écoutes.Chronique et rédaction : Alicia DoreyMontage : Antoine Lion-RantyPrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et de trois ! Après les États-Unis en 2020 et la France en 2024, voici un troisième pays, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, qui apporte son soutien au plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. Il s'agit du Royaume-Uni. L'annonce a été faite ce dimanche, à Rabat, par le ministre britannique des Affaires étrangères. Comment le Maroc compte-t-il capitaliser sur cette décision ? Et comment voit-il le futur de ses relations avec l'Algérie ? Le professeur Mohammed Benhammou préside le Centre marocain des études stratégiques. En ligne de Rabat, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
durée : 00:58:20 - LSD, la série documentaire - par : Cyril Marchan - Juge suprême de l'ordre administratif, le Conseil d'Etat conseille le gouvernement et contrôle l'administration. Il veille à maintenir l'équilibre entre pouvoirs publics et libertés individuelles. - réalisation : Véronique Samouiloff
durée : 00:58:16 - LSD, la série documentaire - par : Cyril Marchan - Imaginée par Charles de Gaulle pour encadrer le travail du Parlement, l'institution s'est muée en une véritable juridiction garante des droits et libertés inscrits dans la Constitution. - réalisation : Véronique Samouiloff
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE RECUL DES ACCORDS DE PARISAprès avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), et promis que son second quinquennat « sera écologique ou ne sera pas », Emmanuel Macron s'est montré de moins en moins ambitieux au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. En 2019, sur recours du collectif d'associations « L'affaire du siècle », la responsabilité de l'État a été engagée par le juge administratif pour n'avoir pas respecté sa propre trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Déjà marginalisée depuis l'irruption de la guerre en Ukraine ou à Gaza, la cause climatique se retrouve foulée aux pieds dans le nouveau chaos géopolitique créé par l'administration Trump. En France, depuis le début de l'année, les reculs se multiplient, dans une ambiance d'attaques répétées de la droite et de l'extrême droite contre les opérateurs de l'État comme l'Office français de la biodiversité ou l'Agence de la transition écologique. Adopté au Sénat en janvier, un texte vise la réautorisation par dérogation de certains insecticides néonicotinoïdes et restreint l'indépendance de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), des reculs jugés considérables par les défenseurs de l'environnement.Or, il y a dix ans, dans le cadre des accords de Paris de 2015, la France s'est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et, pour y parvenir, s'est dotée d'une feuille de route de réduction des émissions par secteur, la Stratégie nationale bas carbone, dont la troisième version doit être officiellement publiée dans les prochains mois. L'objectif : réduire nos émissions brutes de 50 % entre 1990 et 2030, en accord avec l'objectif européen. Alors que la France doit réduire ses émissions de 4,7 % par an en moyenne entre 2022 et 2030, ces dernières n'ont diminué que de 1,8 % en 2024 par rapport à 2023 selon lebaromètre Citepa chargé de l'inventaire des émissions de la France. Le compte n'y est donc pas.Selon une enquête de 2022 de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), environ 43 % des Français ont une opinion sur le climat qui s'écarte significativement du consensus scientifique. Une proportion qui excède – parfois de plus de 20 points – ce qui est observé dans la douzaine des autres pays à hauts revenus inclus dans l'étude de l'OCDE.LA POLITIQUE DE NETANYAHOU ET L'ISOLEMENT D'ISRAËLDurant la tournée de Donald Trump dans le Golfe mi-mai, le premier ministre israélien a paru isolé et pris de court par les décisions du président américain de lancer des pourparlers avec l'Iran sur le nucléaire, de négocier directement avec le Hamas la libération d'otages israélo-américains, de conclure un cessez-le-feu avec les Houthis yéménites et de lever les sanctions américaines sur la Syrie.Le 19 mai, Benyamin Nétanyahou a annoncé qu'Israël allait prendre « le contrôle de tout le territoire » de la bande de Gaza en lançant l'opération Chariots de Gédéon. L'armée israélienne a depuis intensifié ses opérations dans l'enclave palestinienne, faisant des centaines de morts, dont une majorité de civils. Le plan du gouvernement israélien qui suppose de raser ce qui reste de Gaza, de parquer une population affamée dans une petite portion de l'enclave et de la soumettre à un système militarisé de distribution d'aide humanitaire a suscité une indignation générale de la communauté internationale y compris de la part de capitales occidentales proches d'Israël. Quelque 39 pays ont déposé un recours devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. Le président français, et les Premiers ministres britannique et canadien ont prévenu qu'ils ne resteraient « pas les bras croisés » devant les « actions scandaleuses » du gouvernement israélien. 22 pays ont aussi exigé d'Israël une « reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement », demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG. Sous la pression, après deux mois et demi de blocus humanitaire, Benyamin Netanyahou a autorisé quelques camions transportant des médicaments et de la nourriture pour enfants à pénétrer dans la bande de Gaza. Un geste minimum, loin de répondre aux besoins. Le 20 mai, la Commission européenne a déclaré qu'elle allait entamer un processus de révision de l'accord d'association de l'Union européenne avec Israël, dont l'article 2 évoque le respect des droits humains qui pourrait aboutir à la suspension des relations commerciales favorables à Tel-Aviv. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas a constaté qu'« il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice ». La mort de deux employés de l'ambassade d'Israël aux États-Unis, tués devant le musée juif de Washington, a renforcé un sentiment d'isolement en Israël et la crainte de devenir un Etat paria. Le 23 mai, le Conseil de l'Europe a estimé que les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d'un nettoyage ethnique et d'un génocide ». Lundi, le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé le gouvernement Netanyahou de ne plus continuer à le soutenir en raison de l'intensification de l'offensive de l'armée israélienne à Gaza. « On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas », a déclaré le dirigeant allemand, fustigeant avec une rare fermeté les actions d'Israël, dont Berlin est l'un des plus fidèles alliés avec les États-Unis.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Journaliste et écrivain, Giuliano da Empoli est un des esprits les plus brillants du moment. L'auteur des Ingénieurs du chaos ou du roman Le mage du Kremlin est l'invité de ce numéro d'Idées pour parler des « prédateurs qui sont au pouvoir aujourd'hui sur tous les continents ». Ancien adjoint au maire en charge de la culture à Florence, conseiller politique du président du Conseil italien Matteo Renzi, il a publié son premier livre en 1996, Un grande futuro dietro di noi à propos des difficultés rencontrées par les jeunes Italiens.En tant qu'auteur et commentateur politique, il intervient régulièrement dans des émissions télévisées et radiophoniques en Italie et en France.Il publie aujourd'hui L'heure des prédateurs chez Gallimard.« Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. », écrit-il dans ce récit.Au micro de Pierre-Edouard Deldique, Giuliano da Empoli nous fait voyager de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS, « là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable ».L'auteur qui a une parfaite connaissance du milieu politique regarde sans ciller : « L'union de la rage et des algorithmes ». Il préconise de « réinventer une propagande adaptée à l'ère des selfies et des réseaux sociaux » car « le moment que nous vivons est machiavélien ».Idées, le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde.Programmation musicale : Edouard Ferlet – Herd instinct
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
Stéphane Bern raconte, à l'occasion de la Journée nationale de la Résistance, célébrée ce 27 mai, en référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance qui s'est tenue le 27 mai 1943 pour unifier les principaux mouvements français, le destin de Jean Moulin, le résistant qui, à la demande du général de Gaulle, en a fait son oeuvre… Comment Jean Moulin est-il parvenu à unifier les différents mouvements de la Résistance intérieure française ? Quel est le contenu du programme adopté par le CNR le 15 mars 1944 ? L'union née de la Résistance a-t-elle perduré après la guerre ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Fabrice Grenard, historien, chef du département recherche et pédagogie à la Fondation de la Résistance et auteur de "Jean Moulin, héros de la Résistance" (Tallandier, collection Texto) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Armelle Thiberge. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.