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Wohooo! Wir haben wieder ein Jubiläum zu feiern! Kaum zu glauben, aber mit unserem tierisch!-Podcast sind wir nun schon in 100 Folgen in die wilde Welt der Tiere gereist. Wir haben den Kaiserpinguin und das Okapi abgefeiert, die evolutiven Konzepte von Graufußtölpel und Hammerkopf infrage gestellt und über Bodenorganismen und Tiefseelebewesen gestaunt. Wir waren in den Nationalparks dieser Erde und in den entlegenen, wilden Winkeln der Natur unterwegs. Wir haben euch mit zu unseren Forschungsprojekten genommen. Es war eine tolle Zeit, und gefühlt kommen zu jedem Thema, das wir behandelt haben, drei neue hinzu. Seid also unbesorgt – wenn es nach uns geht, geht es noch mindestens 100 Folgen weiter. Heute feiern wir euch! Unsere wunderbare Community! Ihr habt uns zum Jubiläum auf Instagram und Spotify viele Fragen und Themenwünsche geschickt. Wir haben uns einen tollen Gast, oder besser gesagt Quizmaster, eingeladen: Erik Lorenz vom Weltwach-Podcast wird uns in dieser Folge eure Nachrichten präsentieren! Erik hat vor über zwei Jahren gemeinsam mit uns den tierisch!-Podcast aus der Taufe gehoben. Das Weltwach-Team betreut uns immer noch hervorragend, weshalb wir mit ihm unseren Dankesreigen starten: Erik, Miriam und Janna von Weltwach: Danke!!! Es macht so großen Spaß, mit euch zu arbeiten! Außerdem geht ein riesiges Dankeschön an unsere Unterstützer: den Förderverein Boddenlandschaft e. V., die Biodiversity Foundation und alle, die uns auf Steady unterstützen. Danke!!!Hinterlasst uns als Geschenk zu dieser Folge gerne eine Bewertung oder ein Abonnement in eurer Podcast-App! Und falls ihr es noch nicht getan habt, hört gerne in den tollen Weltwach-Podcast rein.
Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Vient de s'achever à Nice, en France, la 3è conférence des Nations unies sur l'océan alors que le changement climatique rend plus difficiles les nombreux défis à relever dans cet espace qui représente tout de même 70% de la planète. À l'ordre du jour, entre autres, les menaces sur la pêche nourricière. Exemple, en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs de nos reporters sont partis recueillir des témoignages de pêcheurs sur les rivages ouest-africains. En deuxième partie, nous traitons de l'immigration venue d'Afrique à destination de l'Europe. La Tunisie est un point de passage privilégié avant la très risquée traversée de la Méditerranée, et les autorités tunisiennes sont engagées dans un processus d'endiguement de cette migration Sud-Nord. Communautés de pêcheurs ouest-africaines, menace sur la ressource Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70% de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. Un Grand reportage de Laurent Correau. Avec Lizza Fabbian, Léa-Lisa Westerhoff, Juliette Dubois, Kpénahi Traoré, Tangi Bihan, Victor Cariou. Entretien avec Jacques Allix. Tunisie : une lutte contre l'immigration, au bénéfice de l'Europe La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l'immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières. Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix.
C dans l'air l'invitée du 13 juin 2025 avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.Ce vendredi s'achève la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica à Nice, en présence d'une soixantaine de chefs d'Etat. L'occasion pour Agnès Pannier-Runacher de dresser le bilan de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.L'une des grandes avancées de cette conférence, permise par la France est le Traité sur la haute mer, dont l'objectif est de protéger ressources marines et la biodiversité dans les eaux internationales. Emmanuel Macron a garanti qu'il « rentrera en vigueur le 1er janvier 2026 ».Une avancée qui tranche avec de nombreux reculs sur le plan national : suspension de MaPrimRenov, suppression des ZFE, remise en cause du zéro artificialisation nette... Ce matin, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a même questionné la date d'interdiction de vente de voitures thermiques neuves en Europe.Autant d'arbitrages à réaliser dans un cadre budgétaire contraint. Agnès Pannier-Runacher,ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, reviendra sur autant d'enjeux pour l'avenir de notre planète.
La moitié de notre oxygène vient de la mer, soit un souffle sur deux ! Grâce au phytoplancton, ces microalgues microscopiques, l'océan est le premier poumon de la planète. En captant le CO2 et en rejetant de l'oxygène via la photosynthèse, il régule notre climat et rend la vie possible.Mais cet équilibre est fragile et est menacé. Le dérèglement climatique réchauffe les eaux, les rend plus acides, et nuit à la survie du plancton et de toutes les espèces qui y vivent, y compris coraux qui sont les véritables forêts de nos mers. À cela s'ajoutent la surpêche, les filets géants qui raclent les fonds marins, et les déchets plastiques qui étouffent les écosystèmes. Résultat : tout l'océan souffre, et la biodiversité marine s'effondre peu à peu.Alors que se tient à Nice la conférence « Océan » de l'ONU, chacun peut agir, même à petite échelle. Un outil utile pour les consommateurs : le Consoguide du WWF. Il classe les poissons à consommer selon leur impact écologique, leur période de reproduction ou leur méthode de capture. Un bon moyen de faire des choix plus éclairés, sans renoncer au plaisir de manger du poisson.Car préserver les mers, c'est préserver notre souffle, notre alimentation… et notre avenir.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.
En Irlande, les oiseaux disparaissent. Ce constat est le même sur tout le continent européenoù le nombre d'oiseaux a baissé d'un quart en quarante ans, selon une étude dirigée par le CNRS.Mais en Irlande, un homme a décidé de documenter cette disparition. Son objectif est simple : Sean Ronayne veut ouvrir les yeux, ou plutôt les oreilles, à ses compatriotes, sur ce phénomène engendré par l'activité humaine.Les oreilles, car le trentenaire enregistre les chants de toutes les espèces d'oiseaux de son île. Il y est presque et sa démarche l'a rendu célèbre.Réalisation : Maxime MametInvité : Peter Murphy, correspondant de l'AFP à DublinCrédit extrait conférence : The Conference / Media EvolutionSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Französisch neu ab Oberstufe in St. Gallen?, neue Disziplin «Parkours» am Eidgenössischen Turnfest in Lausanne, Naturwerkstatt Eriwis erhält Binding Preis für Biodiversität 2025
In der ehemaligen Tongrube in Schinznach-Dorf ist in den letzten Jahren ein Naherholungsgebiet entstanden mit einem Heilpflanzengarten, Barfusspfad und Naturerlebnisangeboten. Nun hat der Verein Naturwerkstatt Eriwis den mit 100'000 Franken dotierten Binding Preis für Biodiversität erhalten. Weitere Themen in der Sendung: · In Villmergen will der Gemeinderat einen Batteriespeicher bauen, um überschüssigen Solarstrom zu speichern. Die Gemeindeversammlung muss dem Millionen-Projekt noch zustimmen. · Der Aargauer Radprofi Jan Christen will an den Tour de Suisse-Etappen in Aarau als Leader an den Start gehen. Das erzählt er im Interview.
Cet épisode a été réalisé en co-création avec la Fondation Yves Rocher, merci à eux de soutenir le podcast ! Jacques Rocher a grandi à La Gacilly, petit village breton situé dans le Morbihan. En 1991, aux côtés de son père Yves Rocher, il fonde la Fondation Yves Rocher pour agir concrètement en faveur de la nature. Trente-cinq ans plus tard, cette fondation, désormais reconnue d'utilité publique, est devenue un acteur majeur de la préservation de la biodiversité. Chaque année, la Fondation Yves Rocher soutient et permet le développement d'une multitude de projets engagés à travers le monde. Dans cet épisode, Jacques revient sur son parcours et les rencontres qui ont marqué sa vie : Wangari Maathai, Sadguru, le chef Raoni… Il nous parle du sommet de la Terre de 1992 à Rio, de ses séjours en forêt amazonienne mais aussi des actions locales menées en Bretagne, en Inde ou au Togo. Ensemble, nous explorons les grands programmes de la Fondation : Plant for Life, Terre de Femmes ou encore le Festival Photo La Gacilly, devenu un rendez-vous incontournable entre art, écologie et sensibilisation.Au fil de la conversation, Jacques nous partage sa vision de l'engagement : rester dans l'action, tisser des liens sincères avec celles et ceux qui œuvrent sur le terrain et transmettre toujours. Il nous rappelle que planter un arbre, c'est plus qu'un geste symbolique : c'est un acte de foi en l'avenir, un héritage pour les générations futures. Un immense merci à la Fondation Yves Rocher pour leur confiance dans la réalisation de cet épisode.
Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?
Plongée au cœur de la formidable biodiversité océanique : des centaines de milliers d'espèces, depuis les dauphins jusqu'aux étoiles de mer, en passant par les requins et les crevettes. Comment reconnaitre l'océan comme une communauté de vivants, pour tisser une nouvelle alliance entre tous ceux, humains comme animaux, qui vivent avec, dans et grâce à l'océan ? Ravis de vous retrouver dans le ventre de La Baleine, autrement dit le Palais des expositions de Nice rebaptisé aux couleurs de l'océan, pour accueillir une partie des évènements de ce méga sommet des Nations unies pour l'océan. C'est là que RFI a installé son studio, entre ateliers, expos et rencontres forcément océaniques et méditerranéennes. Sur le port de Nice, d'ailleurs, les yachts luxueux ont laissé leurs places à des ours polaires flottants, signe des temps et d'une réelle prise de conscience ? On ne peut que l'espérer en compagnie de nos invités venus à Nice plaider la cause du vivant de tous les êtres vivants qui peuplent les océans, de l'infime étoile de mer jusqu'aux fascinants cétacés... Comment préserver cette formidable biodiversité marine encore méconnue et absolument essentielle à la vie sur Terre ? Comment approcher ces autres mondes animaux, sans les faire disparaitre ? Comment tisser une nouvelle alliance entre vivants(s) de par et grâce à la mer ?Avec : François Sarano, océanographe et plongeur, ami des cachalots et des requins, son dernier essai Justice pour l'étoile de mer, vers la reconnaissance des droits de l'océan (Actes Sud) Fabienne Delfour, docteur en éthologie et cétologue, spécialiste des dauphins Pascale Fabre, directrice de recherches au CNRS, au Laboratoire Charles Coulomb (L2C) à l'Université de Montpellier, où elle travaille sur la pollution plastique et les organismes marinsEt l'éclairage vu du Sénégal du professeur Malick Diouf du département de biologie animale à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui travaille en lien avec les communautés de pêcheurs et les femmes du delta du Sine Saloum à la préservation des coquillages et des ressources marines.Musiques diffusées pendant l'émissionGaétan Roussel - Au bord des océansTouré Kunda - Bay Pa Mar [Playlist RFI] À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeux
Plongée au cœur de la formidable biodiversité océanique : des centaines de milliers d'espèces, depuis les dauphins jusqu'aux étoiles de mer, en passant par les requins et les crevettes. Comment reconnaitre l'océan comme une communauté de vivants, pour tisser une nouvelle alliance entre tous ceux, humains comme animaux, qui vivent avec, dans et grâce à l'océan ? Ravis de vous retrouver dans le ventre de La Baleine, autrement dit le Palais des expositions de Nice rebaptisé aux couleurs de l'océan, pour accueillir une partie des évènements de ce méga sommet des Nations unies pour l'océan. C'est là que RFI a installé son studio, entre ateliers, expos et rencontres forcément océaniques et méditerranéennes. Sur le port de Nice, d'ailleurs, les yachts luxueux ont laissé leurs places à des ours polaires flottants, signe des temps et d'une réelle prise de conscience ? On ne peut que l'espérer en compagnie de nos invités venus à Nice plaider la cause du vivant de tous les êtres vivants qui peuplent les océans, de l'infime étoile de mer jusqu'aux fascinants cétacés... Comment préserver cette formidable biodiversité marine encore méconnue et absolument essentielle à la vie sur Terre ? Comment approcher ces autres mondes animaux, sans les faire disparaitre ? Comment tisser une nouvelle alliance entre vivants(s) de par et grâce à la mer ?Avec : François Sarano, océanographe et plongeur, ami des cachalots et des requins, son dernier essai Justice pour l'étoile de mer, vers la reconnaissance des droits de l'océan (Actes Sud) Fabienne Delfour, docteur en éthologie et cétologue, spécialiste des dauphins Pascale Fabre, directrice de recherches au CNRS, au Laboratoire Charles Coulomb (L2C) à l'Université de Montpellier, où elle travaille sur la pollution plastique et les organismes marinsEt l'éclairage vu du Sénégal du professeur Malick Diouf du département de biologie animale à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui travaille en lien avec les communautés de pêcheurs et les femmes du delta du Sine Saloum à la préservation des coquillages et des ressources marines.Musiques diffusées pendant l'émissionGaétan Roussel - Au bord des océansTouré Kunda - Bay Pa Mar [Playlist RFI] À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeux
La conférence de l'ONU sur les océans a débuté à Nice lundi où sont réunis plus de 60 chefs d'États et de gouvernement. Emmanuel Macron a pris la parole à l'ouverture du sommet, en appelant à la mobilisation et en évoquant un combat : "L'océan n'est pas à vendre !", en réponse à Donald Trump, grand absent de la conférence et qui vient d'ouvrir la voie à l'extraction minière des grands fonds marins.
À la une de la presse, ce lundi 9 juin, l'ouverture du sommet sur les océans à Nice. Les affrontements à Los Angeles, en Californie, où la garde nationale a commencé à se déployer, sur l'ordre du président Trump. Le président Macron entravé, un an après la dissolution. La nouvelle victoire de Carlos Alcaraz à Roland-Garros. Et la fin de la cavale d'Ed le zèbre.
"L'UNOC, c'est du vent". Voilà ce que m'a expliqué Claire Nouvian, au micro de Combats, quand je l'ai rencontrée au festival We love green ce week-end à Paris.Mais Bloom et Claire sont harcelés par les lobbies de la pêche, le 4 juin, la porte d'entrée de son appartement à été aspergée de peinture noire, une énième tentative d'intimidation juste avant le sommet de l'UNOC.Cette conférence de toutes les hypocrisie a lieu du 9 au 13 juin 2025 à Nice. Il est organisé par la France de Macron, responsable de quasiment 11 millions de km2 de ZEE, la zone économique exclusive de chaque pays juste derrière les États-Unis. En ne protégeant réellement que moins de 0,1% des eaux côtières de l'Hexagone, le gouvernement et Macron n'ont rien fait pour l'océan.En France, des chalutiers de plus de 80 mètres opèrent ainsi dans les rarissimes aires marines "protégées" de la Manche et de la Mer du Nord… au grand dam des pêcheurs artisans des Hauts-de-France.La France accorde près de 200 millions d'euros d'aides gasoil à quelque 800 chalutiers français. Mais, plutôt que de supprimer ces subventions, la France veut masquer son inaction en surcommuniquant sur son moratoire sur l'exploitation minière dans les eaux internationales.Selon Bloom et d'autres ONG, 3 mesures clés marqueraient un tournant par rapport au statu quo mortifère promu aujourd'hui :l'interdiction du chalutage dans les aires marines dites « protégées »,la protection des écosystèmes et des pêcheurs côtiers en excluant les méga-chalutiers de la bande côtière,et le fléchage des subventions publiques vers la transition sociale et écologique de la pêche plutôt que vers les techniques de pêche destructrices.Le reste et les vœux pieux, c'est de la gnognotte et de la poudre aux yeux._______
Les océans absorbent près de 30% du CO2 produit par les humains, mais ce n'est pas sans conséquences. Cet excès de carbone provoque une eau plus acide, ce qui fragilise les organismes marins. Ce sera l'un des sujets discutés toute la semaine à l'Unoc, le sommet des Nations unies pour les océans qui se tient à Nice, dans le sud de la France : l'acidification des océans, une réaction chimique complexe et potentiellement mortifère. Quand les océans absorbent trop de CO2, les eaux deviennent plus acides. En deux siècles, depuis la révolution industrielle, le pH de l'océan a ainsi diminué de 30%, même si on est encore loin d'avoir atteint une eau acide (quand le pH supérieur ou égal à 7). Ce phénomène, aggravé par la hausse des températures, entraîne un vrai bouleversement pour la biodiversité marine. « Les animaux sont connus pour fonctionner selon une échelle de pH, précise José Zambonino, directeur de recherche à l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Dès que l'on s'éloigne trop de cette échelle, l'animal, d'un point de vue métabolique, va être obligé de faire des efforts plus importants qu'il ne le ferait dans des conditions normales, pour pouvoir vivre, se nourrir, se déplacer éventuellement, se reproduire… »L'exemple du barLes animaux calcaires sont les plus vulnérables : les coraux, les mollusques ou le plancton à la base de la chaîne alimentaire. Mais les poissons ne sont pas épargnés, comme en témoigne une étude menée à l'Ifremer sur le bar. Une longue expérience en bassin a été conduite sur des bars pendant quatre ans et demi, de leur éclosion jusqu'à la maturité sexuelle. Le moment où l'animal est capable de se reproduire est survenu un mois plus tôt dans une eau plus acide. « Ça n'a l'air de rien du tout comme ça, sauf que là, il s'agit pour un poisson vivant en zone tempéré d'un phénomène qui intervient en hiver. Éclore un mois avant, pour des larves, cela veut tout simplement dire arriver à un moment où il y a beaucoup moins de choses à manger », explique José Zambonino. Résultat, une mortalité plus importante pour ces larves.Autre phénomène observé dans cette étude de l'Ifremer sur l'impact de l'acidification de l'océan sur le bar : le poisson devient plus vulnérable face aux prédateurs. « Ce CO2 plus important qui se dissout dans l'eau de mer se dissout aussi dans le sang du poisson, détaille José Zambonino. Cela va perturber en particulier ses capacités neurosensorielles. Vous allez donc avoir un animal qui, au lieu d'être craintif comme il doit l'être dans un milieu où il y a beaucoup de prédateurs, va perdre cette crainte et va se retrouver plus exposé. »Le bar est menacé. Et ce qui n'est plus dans la mer ne sera plus non plus dans notre assiette.À écouter aussiFace à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Le 7 juin, c'est la journée des martinets… les oiseaux les plus rapides du monde, aux ailes interminables en forme de faucilles. Non, il ne s'agit pas du petit truc en bois avec des lanières en cuir pour fouetter les fesses des individus pas sages ou trop sages.L'association Martinets Sans Frontières est à l'origine de cette journée, lancée en 2019. Son but est de sensibiliser le grand public sur l'existence, les modes de vie, les migrations, les besoins et les menaces concernant les 96 espèces de martinets de tous les continents. En clair, pour faire connaître ces oiseaux et favoriser leur protection._______On dit du Martinet qu'il dort en vol… et pour cause : il peut rester 10 mois en l'air sans jamais se poser !Souvent confondus avec les Hirondelles, sa vitesse de pointe en piqué peut atteindre les 200 km/h.Cet Apus apus (celui qui n'a pas de pied) se reproduit idem au 7e ciel ! Il a des pates très fragiles, d'où la légende (fausse) selon laquelle, une fois au sol, il ne pourrait plus redécoller.Le reste des pépites sur cet oiseau incroyable dans l'épisode..._______
Aujourd'hui, nous vous emmenons en Colombie assister, avec un peu de décalage, à la quatrième édition colombienne du festival Agir pour le vivant. Ces rencontres nées à Arles, dans le sud de la France, réunissent chaque année des militants environnementaux, des ONG, des politiques, des scientifiques, des artistes, des entrepreneurs et des universitaires avec un but commun : réfléchir à une vie plus harmonieuse avec tout ce qui vit sur cette planète. Pour vivre «avec la nature» et non pas «contre la nature», comme le dit Luz Mosquera, la représentante d'une communauté afro-colombienne que nous entendrons dans cette émission.Un reportage de Raphaël Moran.Le site de Agir pour le Vivant.Musique diffusée pendant l'émissionJOSE CARDENAS (EL MONARCA DE LA CANTINA) - Tarde Te Conoci.
Nach dem Steinschlag am Julierpass stellt sich die Frage: Wie gefährlich sind die Strassen durch Graubündens Berge? Fachleute sagen: Das Risiko ist kleiner als oft angenommen – aber ganz ausschliessen lässt es sich nie. Der Kanton investiert Millionen in den Schutz. Weitere Themen: · Der Ausbau der Wasserkraft in Graubünden kommt einen Schritt voran: Die Regierung hat die Konzession für das 445-Millionen-Projekt «Chlus» erteilt. Das Vorhaben soll dereinst Strom für rund 50 000 Haushalte liefern und zählt zu den strategisch wichtigsten Projekten der Schweiz. · In den nächsten Jahren investiert der Kanton Graubünden über 20 Millionen Franken in den Erhalt der Biodiversität. Die Reportage aus einem Obstbaumgarten in Mastrils zeigt, wie diese Massnahmen konkret aussehen.
Le Parlement européen a les yeux rivés sur Nice, où se tient la Conférence des Nations Unies sur la protection des océans, avec de nombreux enjeux. Les océans sont les poumons bleus de notre planète : ils couvrent 71 % de la surface du globe et absorbent près de 30 % du CO₂ mondial. Malgré ce rôle vital, ils subissent une pression croissante : 8 millions de tonnes de plastique y sont déversées chaque année, 34 % des stocks de poissons sont surexploités et seuls 3 % des océans bénéficient d'une protection stricte.
Anche in inverno il giardino resta uno spazio vivo, ricco di piccoli equilibri da rispettare. Il garden designer Carlo Gabriele invita a evitare pesticidi, favorire la biodiversità e creare aree selvatiche controllate.
À l'heure où les océans sont particulièrement menacés par l'activité humaine, l'Union européenne intensifie ses efforts pour les protéger. Entre biodiversité, souveraineté et climat, plongée en trois minutes au cœur des enjeux maritimes européens.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
ll n'est jamais trop tard pour commencer à jardiner.Dans cet épisode de Basilic, Jeane reçoit Pierre le Cultivateur, passionné de jardinage devenu l'un des vulgarisateurs les plus suivis sur les réseaux sociaux. Originaire de Lille et aujourd'hui installé en Normandie, Pierre cultive un potager de 200m², une forêt comestible, des haies fruitières et une passion contagieuse pour le monde vivant.Pierre partage ses conseils pour démarrer facilement un potager : choisir les bonnes graines, pailler intelligemment et cultiver en ville comme à la campagne. L'épisode est aussi l'occasion de parler de transmission, d'écologie concrète et de l'impact positif que peut avoir le jardinage sur notre bien-être mental.Que vous ayez un grand jardin ou un simple rebord de fenêtre, cet épisode vous donnera sûrement envie de semer, de tester et de vous reconnecter au vivant.Un grand merci à l'Académie du climat d'avoir rendu possible cet enregistrement de podcast.Ressources et initiatives évoquées dans l'épisode :Pierre Le Cultivateur : https://www.youtube.com/@lecultivateurSes ouvrages : https://lecultivateur.fr/collections/allMerci pour votre écoute ! Pour soutenir le podcast, n'hésitez pas à laisser un commentaire, partager l'épisode, ou vous abonner à Basilic sur votre plateforme préférée.Soutenir Basilic :instagram.com/basilicpodcast/ basilicpodcast.comProduction : Jeane ClesseMusique : @KleinGraphisme : Mahaut Clément & Coralie ChauvinMix : Jeane ClesseSi cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Basilic à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 2. Cet accord qui peut tout changer. En 2004, la quasi-totalité des pays du monde entier se sont engagés dans une aventure diplomatique hors norme : construire, ensemble, un accord pour protéger l'océan et sa biodiversité. Un projet aussi ambitieux ne se concrétise pas du jour au lendemain, d'autant que les divergences entre États ont posé un défi majeur : comment concilier les intérêts de chacun tout en garantissant la préservation de l'océan et de ses richesses ? Cette aventure diplomatique a duré vingt ans. Vingt années pendant lesquelles des diplomates, des scientifiques, des ONG des quatre coins du monde ont œuvré sans relâche pour créer cet accord dit "l'accord BBNJ", ou Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine au delà des zones de juridiction nationale. Dans cet épisode, quatre personnes qui ont participé à ces négociations nous racontent les coulisses de cette aventure rocambolesque. Avec : Lisa Speer, directrice de l'ONG américaine Natural Resources Defense Council (NRDC), chargée des océans ; Serge Ségura, ambassadeur à la retraite, chef de la délégation française pour l'accord BBNJ pendant 14 ans ; Sandrine Barbier, directrice adjointe à la Direction des affaires juridiques, cheffe de la délégation française pour l'accord BBNJ ; Krystel Wanneau, docteure en sciences politiques et enseignante-chercheuse à Sciences-Po Grenoble, qui a travaillé sur les politiques environnementales internationales ------ POUR ALLER PLUS LOIN : L'accord BBNJ : parcourez la version intégrale de ce traité historique adopté en 2023 ; Le fascinant et merveilleux "Atlas des abysses" (éd. Arthaud, 2024), de Stéphanie Brabant (journaliste), Jozée Sarrazin (océanaute), et illustré par Julie Terrazzoni, cet ouvrage poético-scientifique transporte ses lecteurs dans l'univers fascinant des fonds marin ; L'indispensable guide "L'océan en 30 questions" signé Marina Lévy et Laurent Bopp (éd. La Documentation française, 2025) ; ------ ARCHIVES & EXTRAITS : extraits de discours au One Ocean Summit à Brest en 2022 ; extrait de l'adoption de la résolution A/72/L7 lors de l'Assemblée générale de l'ONU en 2018 ; extraits des sessions de négociations du BBNJ enregistrées à l'ONU entre 2019 et 2023 ; extraits de journaux télévisés français, brésilien, américain et italien sur la pandémie de Covid en 2020 ; lecture d'une lettre de Rena Lee, présidente des négociations BBNJ, du 9 mars 2020 ------ CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Doublage voix et édition : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Falling Angels, Ketil Lien ; Staring into the Abyss, 2050 ; DKNW, sunwo0o ; Ruin My Life, Jane the Boy ; Corals under the sun, Omri Smadar ; Cookie Jar, Hans Johnson ; Atlantique, AMF Beef ; Medusa the Mournful, Louis Adrien ; Breath In Out, Nsee ; Cryostatis, Jamie Bathgate ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
C'est un fléau celui de la mode ultra éphémère que les parlementaires entendent combattre comme on combat l'addiction au tabac : avec des taxes, des campagnes de sensibilisation des consommateurs et une interdiction de la publicité pour ces sites de fast fashion. Suppression des ZFE, sommet des océans à venir : quelle place pour l'écologie dans le gouvernement Bayrou ?On en parle avec Agnes Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Notre planète abrite quelque 65.000 espèces d'arbres (pour 280.000 espèces de plantes à fleurs au total).L'effondrement du vivant est enfin reconnu comme une menace environnementale majeure, mais l'appauvrissement de la flore, et notamment des arbres, est un sujet qui demeure peu médiatisé. Pourtant, dans le monde, près de quatre espèces d'arbres sur dix sont menacées de disparition.Dans de nombreuses régions du monde (Portugal, Californie, Amazonie, Sibérie, Australie…), des incendies gigantesques – désormais désignés sous le terme de mégafeux – ont eu des conséquences colossales sur la biodiversité et l'environnement (relargage massif de gaz à effet de serre, érosion des sols, dégradation de la qualité de l'eau…).Certaines de ces espèces gravement menacées à l'état sauvage ont toutefois trouvé refuge dans nos parcs et jardins. Cèdre de l'Atlas, marronnier commun, magnolia étoilé, cyprès de Lambert et de nombreux autres feuillus et conifères ont acquis le statut de végétaux d'ornement et sont communément plantés dans nos paysages du quotidien.Qu'ils soient remarquables ou plus ordinaires, les arbres de nos paysages quotidiens se doivent d'être davantage respectés afin que cessent les abattages et les supposées tailles de « mise en sécurité » injustifiés et contraires au respect de la vie végétale. Par ailleurs, il est devenu plus qu'essentiel de leur redonner un espace de vie décent et compatible avec leur développement. Il en va de leur pérennité et donc de la résilience climatique et écologique des territoires urbains dans lesquels vivent désormais 80 % de nos concitoyens.David Happe est un amoureux des arbres. Cet expert arboricole n'est pas un scientifique mais un praticien, de terrain. Il a travaillé à l'ONF (Office National des Forêts), pour des collectivités territoriales et pour le ministère de l'écologie qu'il a quitté en 2021. Il est l'auteur de Au chevet des arbres : réconcilier la ville et le végétal (mars 2022, Éditions Le mot et le reste, 165 pages), et de Arbres en péril : Nos villes, leur dernier sanctuaire (même éditeur, mars 2021).Pour réécouter les épisodes avec Ernst Zürcher, c'est ici. Pour réécouter l'épisode sur le Garoé, un arbre légendaire, c'est là._______
Les médias ont souvent mis l'accent sur les milliers, voire les millions d'hectares dévastés par les mégafeux. Mais peu se sont intéressés au déclin, plus discret, des espèces arborescentes de la canopée mondiale. Car, derrière ces forêts en souffrance, se cachent une multitude d'espèces d'arbres – près du quart de la biodiversité végétale. 4 espèces sur 10 sont menacées à l'état sauvage, ces espèces font partie de nos parcs et jardins, sous nos yeux, dans nos villes. Des reflets souvent mal connus de leurs frères sauvages et endémiques..._______
Le Club RFI Idjwi a participé à une campagne de sensibilisation à la protection des singes bleus et de leur habitat. L'île d'Idjwi abrite quelques spécimens de cette espèce longtemps considérée comme disparue. Aujourd'hui encore, les singes bleus restent menacés par la déforestation. Des habitants de l'île se sont engagés, aux côtés de l'organisation Primate Expertise, dans des actions concrètes en faveur de la préservation de ces primates.Hobereau Kitumaini, président du Club RFI Idjwi, partage également une légende locale autour des singes bleus.Invité / Cousin : Dr Kanyunyi Basabose, primatologueMusique : Amenja Nguli, Bifuko MugishoRéalisation : Cécile Bonici
Pour assister à deux enregistrements en public de Chaleur humaine à Paris le 27 juin, inscrivez-vous ici.---------------------------------------------------------Pourquoi les pesticides posent-ils autant de problème pour notre avenir ? Pourquoi est-il si difficile de s'en débarrasser ? Comment faire pour développer une agriculture qui respecte notre santé et notre environnement ?Vincent Bretagnolle est biologiste, directeur de recherche au CNRS. Depuis plus de 30 ans, il mène un projet approfondi d'agroécologie sur la Zone atelier Plaine & Val de Sèvre, un espace de 450 kilomètres carrés dans lequel il travaille avec des agriculteurs et des scientifiques pour montrer qu'une autre agriculture est possible. Sabrina Gaba est écologue, directrice de recherche à INRAE, et co-directrice de la Zone atelier Plaine & Val de Sèvre. « Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Vous pouvez rejoindre le nouveau canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Prologue. Notre avenir se joue en mer. Protéger l'océan, c'est protéger l'avenir de l'humanité. Il nous nourrit, nous soigne, nous connecte, nous amuse, nous fascine et nettoie l'air que nous respirons. Mais qui s'occupe de l'océan ? Et comment gouverner un espace aussi vaste qui n'appartient à personne et qui concerne tout le monde ? POUR ALLER PLUS LOIN : un documentaire : « Ocean » de David Attenborough (2025) nous plonge dans un monde sous-marin merveilleux tout en alertant sur les dangers qui le menacent ; un roman graphique : « Anita Conti » (éd. Casterman, 2024) qui raconte la vie, l'engagement et la passion de cette océanographe pionnière de l'écologie ; une fresque à colorier : prolongez l'expérience en coloriant vous-même la fresque à télécharger dessinée par Julie Feydel, la directrice artistique du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ; ARCHIVES & EXTRAITS : extraits libre de droit de marchés de poissons en Italie, au Japon, en Tunisie, en Turquie, au Brésil ; extrait de l'émission « Le journal de l'éco » sur France Culture du 13 mai 2024 ; discours d'Emmanuel Macron à l'Assemblée générale de l'ONU du 19 septembre 2017 ; message vidéo de Narendra Modi publié sur Facebook le 17 août 2024 ; discours d'António Guterres à l'ouverture du Sommet de l'avenir le 22 septembre 2024 ; message vidéo de Xi Jinping pour la 76e Assemblée générale des Nations unies diffusé le 21 septembre 2021 ; discours de Nadia Calvino du 9 septembre 2023 à l'occasion du G20 ; discours de Cyril Ramaphosa du 22 janvier 2025 lors du Forum de Davos ; annonce de Huang Runqiu à l'occasion de l'accord Kunming-Montréal adopté en 2022 ; annonce de Rena Lee à l'occasion de la fin des négociations de l'accord BBNJ en 2023 CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Édition et aide à la production : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : 1985, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
Épisode 1. Ces trésors de la mer qu'on voit danser. Notre voyage commence au cœur des abysses, là où les scientifiques étudient et cartographient les trésors marins à des milliers de kilomètres des tables de négociation. Car toute politique de préservation commence par une question simple : que cherche-t-on concrètement à protéger ? En 2025, l'océan reste largement inconnu : moins d'un quart de ses profondeurs sont cartographiées, et à peine 5 % véritablement explorées. Les premières découvertes éveillent déjà les convoitises, mais sans cadre clair, leur exploitation pourrait menacer des écosystèmes encore méconnus et fragiles. Plongez dans le récit de ceux qui ont arpenté les grands fonds, où chaque découverte réinvente ce que l'on croyait savoir sur le vivant. Avec : Pierre-Antoine Dessandier, océanographe à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), chef de la mission Eden ; Sébastien Ybert, coordinateur « France 2030 Grands fonds marins » à l'Ifremer ; Françoise Gaill, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la Plateforme Océan & Climat ; Marina Lévy, océanographe, directrice de recherche au CNRS, conseillère Océan auprès de l'IRD (Institut de recherche pour le développement). PRÉCISION: du discours d'Arvid Pardo, il n'existe qu'une archive écrite, aussi dans cet épisode, la lecture du texte a été réalisée à l'aide du logiciel d'intelligence artificielle, Eleven Labs ARCHIVES & EXTRAITS : bandes-annonces des films « 20 000 lieux sous les mers » (1955) et « The Abyss » (1989) ; lecture du discours d'Arvid Pardo ; enregistrements réalisés par l'Ifremer sur l'Atalante lors de la mission Eden de novembre 2024 à janvier 2025 ; POUR ALLER PLUS LOIN : Mission Eden : explorez les grands fonds à travers un retour en images de la mission Eden commenté par Pierre-Antoine Dessandier Discours d'Arvid Pardo aux Nations Unies : découvrez l'intégralité de son appel visionnaire, lancé en 1967, pour faire de l'océan un bien commun de l'humanité (en anglais uniquement). La Convention de Montego Bay : feuilletez cet accord historique, adopté en 1982, qui a posé les bases de la gouvernance internationale des océans CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Édition et aide à la production : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Tripman, 2050 ; Levitator, Tamuz Dekel ; DKNW, sunwo0o ; March the Machine, Flint ; Deep Water, Adi Goldstein ; Everlasting flower, DaniHaDani ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:21 - 8h30 franceinfo - Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, était l'invitée du "8h30 franceinfo", dimanche 25 mai 2025
Wie lassen sich mehr Nachhaltigkeit und wirtschaftliches Arbeiten auf Bauernhöfen in Einklang bringen? Eine Diskussion mit Forschenden. Klimawandel, Biodiversitätskrise, ökonomischer Druck: Die Landwirtschaft steht am Scheideweg. Sie soll nachhaltiger wirtschaften und gleichzeitig wirtschaftlich überleben - doch oft fehlt es an Anerkennung und politischer Unterstützung. Wie kann die Landwirtschaft diesen Herausforderungen begegnen? Und wie lassen sich gute Arbeitsbedingungen für die Menschen auf den Höfen sichern? Was für Erkenntnisse kann die Forschung dazu beitragen? Darüber diskutiert Wissenschaftsredakteurin Nele Rößler mit Fachleuten aus verschiedenen Disziplinen: Christoph Schäfers vom Fraunhofer-Institut für Molekularbiologie und Angewandte Ökologie in Schmallenberg, Oliver Mußhoff vom Lehrstuhl für landwirtschaftliche Betriebswirtschaftslehre an der Universität Göttingen, der Soziologin Claudia Neu vom Institut für Soziologie ländlicher Räume an der Uni Göttingen und der Landwirtin und Podcasterin Maja Mogwitz. Eine Synapsen-Sonderfolge aus dem Haus der Wissenschaft in Braunschweig. HINTERGRUNDINFORMATIONEN: 1. Verteilung der Agrarsubventionen in der Europäischen Union im Jahr 2022, Daten der Europäischen Kommission, aufbereitet von Statista, abgerufen April 2025: https://de.statista.com/infografik/31520/laender-mit-hoechsten-eu-agrarsubventionen/ 2. Einkommen und Erlöse in der Biolandwirtschaft, Agrarheute, Olaf Zinke, 2022: https://www.agrarheute.com/management/betriebsfuehrung/oekobauern-erfolgreich-wirtschafteten-2021-fakten-596188#:~:text=des%20Betriebseinkommens%20Subventionen.-,Im%20Jahr%202021%20waren%2050%20%25%20der%20konventionellen%20Betriebseinkommen%20Subventionen%20und,es%20zwei%20Drittel%20(68%20%25) 3. Reform der Gemeinsamen Agrarpolitik GAP, Bundeslandwirtschaftsministerium, abgerufen April 2025: https://www.bmel.de/DE/themen/landwirtschaft/eu-agrarpolitik-und-foerderung/gap/gap-nationale-umsetzung.html 4. Ackerland nach Hauptfruchtgruppen, Statistisches Bundesamt, November 2024: https://www.destatis.de/DE/Themen/Branchen-Unternehmen/Landwirtschaft-Forstwirtschaft-Fischerei/Feldfruechte-Gruenland/Tabellen/ackerland-hauptnutzungsarten-kulturarten.html#fussnote-3-123084
Wie lassen sich mehr Nachhaltigkeit und wirtschaftliches Arbeiten auf Bauernhöfen in Einklang bringen? Eine Diskussion mit Forschenden. Klimawandel, Biodiversitätskrise, ökonomischer Druck: Die Landwirtschaft steht am Scheideweg. Sie soll nachhaltiger wirtschaften und gleichzeitig wirtschaftlich überleben - doch oft fehlt es an Anerkennung und politischer Unterstützung. Wie kann die Landwirtschaft diesen Herausforderungen begegnen? Und wie lassen sich gute Arbeitsbedingungen für die Menschen auf den Höfen sichern? Was für Erkenntnisse kann die Forschung dazu beitragen? Darüber diskutiert Wissenschaftsredakteurin Nele Rößler mit Fachleuten aus verschiedenen Disziplinen: Christoph Schäfers vom Fraunhofer-Institut für Molekularbiologie und Angewandte Ökologie in Schmallenberg, Oliver Mußhoff vom Lehrstuhl für landwirtschaftliche Betriebswirtschaftslehre an der Universität Göttingen, der Soziologin Claudia Neu vom Institut für Soziologie ländlicher Räume an der Uni Göttingen und der Landwirtin und Podcasterin Maja Mogwitz. Eine Synapsen-Sonderfolge aus dem Haus der Wissenschaft in Braunschweig. HINTERGRUNDINFORMATIONEN: 1. Verteilung der Agrarsubventionen in der Europäischen Union im Jahr 2022, Daten der Europäischen Kommission, aufbereitet von Statista, abgerufen April 2025: https://de.statista.com/infografik/31520/laender-mit-hoechsten-eu-agrarsubventionen/ 2. Einkommen und Erlöse in der Biolandwirtschaft, Agrarheute, Olaf Zinke, 2022: https://www.agrarheute.com/management/betriebsfuehrung/oekobauern-erfolgreich-wirtschafteten-2021-fakten-596188#:~:text=des%20Betriebseinkommens%20Subventionen.-,Im%20Jahr%202021%20waren%2050%20%25%20der%20konventionellen%20Betriebseinkommen%20Subventionen%20und,es%20zwei%20Drittel%20(68%20%25) 3. Reform der Gemeinsamen Agrarpolitik GAP, Bundeslandwirtschaftsministerium, abgerufen April 2025: https://www.bmel.de/DE/themen/landwirtschaft/eu-agrarpolitik-und-foerderung/gap/gap-nationale-umsetzung.html 4. Ackerland nach Hauptfruchtgruppen, Statistisches Bundesamt, November 2024: https://www.destatis.de/DE/Themen/Branchen-Unternehmen/Landwirtschaft-Forstwirtschaft-Fischerei/Feldfruechte-Gruenland/Tabellen/ackerland-hauptnutzungsarten-kulturarten.html#fussnote-3-123084
durée : 00:06:54 - franceinfo junior - Le 22 mai, c'est la journée internationale de la biodiversité. À cette occasion, les enfants de franceinfo junior interviewent Julien Perrot, biologiste, créateur de la revue pour enfants sur la nature "La Salamandre".
Kästner, Sven www.deutschlandfunk.de, Forschung aktuell
Bundeskanzler Merz und Verteidigungsminister Pistorius besuchen neue Bundeswehr-Brigade in Litauen, Nach zweieinhalb Monaten kommen erstmals wieder Hilfsgüter in den Gazastreifen, Zwei Mitarbeiter von Israels Botschaft in Washington erschossen, Warum sich junge Jugendliche radikalisieren, Tag der Biodiversität, Das Wetter
Et en cette journée internationale de la biodiversité, on a voulu s'intéresser à ce que chacun d'entre nous pouvait faire pour la préserver chez lui, et cela que vous ayez un grand jardin, un balcon ou même juste une ou deux jardinières suspendues à vos fenêtres. Écoutez les conseils de Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS et auteur de "Biodiversité" chez Tana Editions. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 22 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Madagascar, la culture sur brûlis ou encore le trafic de bois détruisent chaque année un peu plus les forêts. En 60 ans, la Grande Île a perdu environ la moitié de son couvert forestier. Un désastre environnemental que tente de réparer l'ONG Graine de vie, l'un des principaux acteurs du reboisement à Madagascar. Près d'Antananarivo, une équipe de pépiniéristes cultive patiemment des centaines de milliers de plants d'arbres chaque année, dans l'objectif de reverdir les alentours de la capitale. De notre correspondant à Antananarivo,Une trentaine d'espèces d'arbres fruitiers ou forestiers sont cultivés le long des allées de la pépinière centrale de Graine de vie, près d'Antananarivo : des acacias, des citronniers ou encore des ravintsara que nous présente Andry Raharizatovo, technicien au sein l'ONG. Les graines, explique-t-il, sont collectées en forêts, sur des fruits au marché ou directement sur les plants produits par l'association : « Chaque espèce a besoin d'un traitement spécifique. Les graines des arbres fruitiers doivent être plantées aussitôt arrivées à la pépinière. Pour certains arbres forestiers, en revanche, il y a un pré-traitement : il faut tremper les graines dans de l'eau bouillante pour les réveiller dans leur cycle de sommeil et permettre une germination plus rapide. »Avant de quitter la pépinière à l'arrivée de la saison des pluies, les plants doivent atteindre une maturité suffisante pour continuer à croître une fois dans la nature : « Le jeune plant d'avocatier va par exemple rester dans la pépinière pendant environ huit mois pour atteindre une hauteur de 15 à 20 centimètres avant d'aller vers le lieu de plantation en décembre ou janvier. »À lire aussiMadagascar : l'ONG de reboisement Graine de Vie réduit ses activités et lance un cri d'alarmeChaque année, 500 000 plants sortent de la pépinière centrale de Graine de vie. Madame Sahondra y travaille au quotidien. Comme elle, la vingtaine d'employés sont issus des villages Akamasoa, un mouvement créé par le père Pedro Opeka, il y a 35 ans, pour lutter contre l'extrême-pauvreté : « Ce matin, j'ai puisé l'eau au puits et j'ai arrosé les jeunes plants. Pour que l'eau puisse bien rentrer dans la terre, j'enlève les mauvaises herbes. Je m'occupe aussi d'amener de l'engrais et d'installer un système d'ombrage au début de la germination pour que les plants ne sèchent pas trop tôt. J'aime mon travail. C'est une source de revenus pour ma famille et il contribue à la restauration des forêts. »2,3 millions d'arbres plantés en 2024Les plants sont offerts à des communautés ou des associations en contrepartie d'un suivi attentif.Graine de vie gère plus de 200 pépinières à Madagascar. En 2024, elle a planté 2,3 millions d'arbres sur une surface de 10 000 hectares. Mais la tâche est immense : environ 100 000 hectares de forêts disparaissent chaque année.Jean-Hervé Bakarizafy est le directeur des opérations de l'ONG : « Là où il y a des forêts bien protégées et bien préservées, il y a un climat favorable, non seulement à l'environnement, mais aussi à l'agriculture. Mais une fois que l'environnement est perturbé, tout est perturbé, non seulement la culture, mais aussi la vie et la santé humaine, puisqu'il y a une augmentation de la chaleur. Et dès qu'il y a une augmentation de la chaleur, les terres deviennent arides. Les zones deviennent plus faciles à recevoir du feu. »Pour enrayer ce cercle vicieux, les pépiniéristes de Graine de vie sont engagés dans une véritable course contre-la-montre. Si la déforestation se poursuit au rythme actuel, Madagascar, autrefois surnommée l'île verte, pourrait perdre toutes ses forêts à l'horizon 2050.
Die Weisse Arena Gruppe und der Verband Seilbahnen Schweiz reagieren auf den Bericht der Schweizerischen Sicherheitsuntersuchungsstelle. Ein neues Alarmsystem soll Mitarbeitende auf Seilbahnmasten früher vor einer Gondel warnen. Die Weisse Arena ändert zudem ihre Praxis bei der Lehrlingsausbildung. Weitere Themen: · Strategie soll Biodiversität fördern: Die Bündner Regierung gibt den offiziellen Startschuss zur Umsetzung für die Jahre 2023 bis 2028. · Mehrsprachigkeit gibt es nicht nur in Graubünden: In Davos treffen sich Fachleute und Vertretende von Minderheitensprachen aus allen Kontinenten der Welt. Das Motto der Tagung: "Mehrsprachigkeit als Chance".
Sujeten haut: Klore Message beim Klima- a Biodiversitéitsdag, Ierfgroussherzog Guillaume krut Bronzene Wollef bei de Scouten an Distinguished Gentleman's Ride.
durée : 00:09:27 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - Dans son nouveau livre "L'ADN fantôme", Benjamin Allegrini nous fait découvrir les avancées scientifiques et technologiques sur l'ADN environnemental, un outil qui pourrait bien révolutionner la science et notre regard. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Benjamin Allegrini Naturaliste
Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C'est ou plutôt c'était une espèce d'herbe gracieuse d'une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d'altitude dans une savane arborée près d'Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles... Les scientifiques l'ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n'est qu'une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d'espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre.Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à BrestOn associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l'urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage.À lire aussiPlantes : disparition ? Action !Les gardiens de la biodiversité en ColombieOn les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd'hui menacées et n'assurent plus la souveraineté alimentaire du pays.Et c'est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l'appui de l'ONG Swissaid. L'objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie.À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !
De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama... Voyage au cœur des écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de notre planète. Comment vivre dans ces milieux extrêmes ? Partons pour un voyage fascinant au cœur des milieux désertiques de la planète. De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama, les déserts qu'ils soient de sable de pierre de sel ou de glace, sont présents sur tous les continents. Ils recouvrent plus d'un tiers des terres émergés ce sont les écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de la planète. Ils nourrissent notre imaginaire mais aussi malgré leur aridité , de nombreux vivants (humains animaux végétaux) adaptés a ces milieux extrêmes. Vous avez dit désert mais pour qui ? Et de quoi parle t6on ?Émission sur l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'histoire naturelle jusqu'au 30 novembre. Avec : Anthony Herrel, directeur de recherche CNRS, spécialiste en anatomie comparée, morphologie fonctionnelle et biologie de l'évolution (au Muséum) Denis Larpin, responsable scientifique des collections végétales tropicales des jardins botaniques du Muséum Vincent Battesti, chercheur CNRS en anthropologie sociale, ethnoécologue (au Muséum)Musiques diffusée dans l'émission : Tinariwen – Amoss IdjrawMari Boine – Vuoi Vuoi MuÀ écouter aussiQuand le Sahara n'était pas un désert, les secrets d'un paradis perdu
De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama... Voyage au cœur des écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de notre planète. Comment vivre dans ces milieux extrêmes ? Partons pour un voyage fascinant au cœur des milieux désertiques de la planète. De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama, les déserts qu'ils soient de sable de pierre de sel ou de glace, sont présents sur tous les continents. Ils recouvrent plus d'un tiers des terres émergés ce sont les écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de la planète. Ils nourrissent notre imaginaire mais aussi malgré leur aridité , de nombreux vivants (humains animaux végétaux) adaptés a ces milieux extrêmes. Vous avez dit désert mais pour qui ? Et de quoi parle t6on ?Émission sur l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'histoire naturelle jusqu'au 30 novembre. Avec : Anthony Herrel, directeur de recherche CNRS, spécialiste en anatomie comparée, morphologie fonctionnelle et biologie de l'évolution (au Muséum) Denis Larpin, responsable scientifique des collections végétales tropicales des jardins botaniques du Muséum Vincent Battesti, chercheur CNRS en anthropologie sociale, ethnoécologue (au Muséum)Musiques diffusée dans l'émission : Tinariwen – Amoss IdjrawMari Boine – Vuoi Vuoi MuÀ écouter aussiQuand le Sahara n'était pas un désert, les secrets d'un paradis perdu
Erstmals wird das Gewicht der Wälder unserer Erde vermessen - bis unters Blätterdach; das blühende Leben war einmal - junge Erwachsene sind nicht mehr so glücklich, wie die Jungen vor ihnen; Mensch und Erde gedeihen gemeinsam - das Konzept der "Planetary Health" untersucht die Zusammenhänge. (00:00) Schlagzeilen (00:49) Waldvermessung aus dem All: Die ESA hat diese Woche ihren Biomass-Satelliten in den Orbit geschossen. Erstmals soll das Gewicht der Wälder unserer Erde vermessen werden. Mit einer neuen Methode - einem Radar, das tief unter das Blätterdach blickt und Äste und Baumstämme bis zum Boden erfasst. Das hilft die Rolle der Wälder im globalen Kohlenstoffkreislauf besser zu verstehen und damit eins der letzten grossen Probleme der Klimaforschung zu verstehen (Angelika Kren) (07:30) Meldungen (Katharina Bochsler) Das blühende Leben: Jung und Alt geht's am besten. Im mittleren Alter dagegen happerts mit dem Glück. Das war einmal. Die U-Kurve des Wohlbefindens flacht nämlich ab. Neue Daten zeigen: Die jungen Erwachsenen sind längst nicht mehr so glücklich, wie sie's mal waren. Stress und die Schlaflosigkeit auf dem Land: Das Wohlergehen von Schweizer Bäuerinnen und Bauern ist schlechter als das der Allgemeinbevölkerung. Vom Löwen gebissen: Anthopologen entdecken zum ersten Mal Spuren eines Löwenbisses an einem Gladiatorenskelett. (14:09) Mensch und Erde gedeihen gemeinsam: Mit dem systemischen Konzept «Planetary Health» fassen Forschende den Zusammenhang von Gesundheit des Menschen und Zustand des Planeten zusammen. Der Klimawandel, Biodiversitätsverlust, neue Infektionskrankheiten oder Kriege treffen die Umwelt genauso wie die Menschen. Immer mehr Menschen ohne Vorbelastung erkranken beispielsweise an einem chronischen Nierenleiden: Zuckerrohr-Erntehelfer in El Salvador, Reisbauern und Salzarbeiter in Thailand, nepalesische Wanderarbeiter im Nahen Osten und Erntehelfer von Ägypten bis Kamerun. Schuld ist die Hitze, der sie bei ihrer Arbeit ausgesetzt sind. Über diese und andere Planetary Health-Phänomene haben Fachleute aus aller Welt im indischen Bangalore diskutiert. (Irène Dietschi) Links: Biomass-Satellit: Die Waldmission der ESA esa.int/Applications/Observing_the_Earth/FutureEO/Biomass Globale Wohlbefindensstudie (Nature Mental Health) nature.com/articles/s44220-025-00423-5 Der Fragebogen zur weltweiten Wohlbefindensstudie (BMC Global and Public Health) link.springer.com/article/10.1186/s44263-025-00139-9 Das Wohlbefinden der Schweizer Bäuerinnen und Bauern (Swiss Medical Weekly) smw.ch/index.php/smw/article/view/4135 Löwe beisst römischen Galdiator in die Hüfte (PLOS One) journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0319847
durée : 00:31:21 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Yoann Guillouzouic - Agent de l'Office Français de la Biodiversité, Stéphane raconte la réalité du terrain : les atteintes à l'environnement, la montée des violences autour de ses missions et l'usure de son engagement. - réalisation : Anne-Laure Chanel