Sous l’intitulé «Autrement dit – Les cours publics de l’UNIL», l'Université de Lausanne lance une nouvelle formule destinée aux habitués et à toutes les personnes intéressées par le savoir vivant. Un rendez-vous destiné à se renouveler trois ou quatre fois par année, sur une ou plusieurs soirées con…
Intervenants : Dominique BOURG, philosophe et professeur UNIL, Alain PAPAUX, juriste et professeur UNIL, Natacha LITZISTORF, Conseillère communale à Lausanne, directrice d’Equiterre et présidente de la Fédération romande des consommateurs, Philippe DURR Directeur de Romande Energie Commerce SA, Viviane KELLER, cheffe de l’Unité de développement durable de l'Etat de Vaud, Olivier FERRARI, fondateur de CONINCO Explorers in finance SA et co-fondateur de ONE CREATION Coopérative. Modération : Pascaline MINET, journaliste sciences et environnement au Temps.
Intervenants: Jacqueline FENDT, Professeure ESCP Europe, Nicolas BIDEAU, Ambassadeur de Présence Suisse, François VALLOTTON, Professeur UNIL, Olivier LUGON, Professeur UNIL, Yohan ARIFFIN, Maître d’enseignement et de recherche UNIL Modération: Eric BURNAND, Journaliste et producteur RTS
Les super-héros sont partout ! Ces figures hautes en couleur sont devenues incontournables dans la culture et l’imaginaire populaires, y compris en Europe. En partenariat avec la Maison d’Ailleurs et son exposition Superman, Batman & Co… mics!, l’UNIL consacre un cours public à cette figure mythologique moderne. Intervenants: Marc ATALLAH, enseignant UNIL, Directeur de la Maison d’Ailleurs; Alain BOILLAT, professeur UNIL; David BOLLER, dessinateur et éditeur; Audrey PIGUET, artiste et photographe; Jean-Paul GABILLIET, professeur Université Bordeaux Montaigne Modération: Jocelyn ROCHAT, journaliste
Intervenants: Nadia BENANI, experte en politique de réduction des risques de désastres, DDC, Michel JABOYEDOFF, professeur de la Faculté des GSE, UNIL, Eric LEROI, expert en risques, directeur de risque et développement, Cornelis NEET, directeur général de l'environnement, Etat de Vaud, Alain PAPAUX, juriste et philosophe, professeur UNIL, Pascal PEDUZZI, responsable de l'unité changement global et vulnérabilité, ONU Modération: Silvio DOLZAN, journaliste RTS
Dans le cadre du projet Vaud 2030 : quelle agriculture pour quel territoire ? (www.vaud2030.ch), avec Frédéric BRAND, chef du Service de l'agriculture du Canton de Vaud, Aline CLERC, responsable agriculture, environnement et énergie à la Fédération romande des consommateurs, Fernand CUCHE, membre d'Uniterre, Francis EGGER, responsable du Département économie, politique et relations internationales à l'Union suisse des paysans, Nelly NIWA, chercheuse, responsable du projet Vaud 2030 à l'UNIL, Jean RUEG, doyen de la Faculté des géosciences et de l'environnement à l'UNIL
Démonstration de cuisine par le chef étoilé Carlo CRISCI, ommentée par l’anthropologue Daniela CERQUI et le biochimiste Jacques MAUEL.
Dans le cadre d'une soirée ouverte à tous, des spécialistes reconnus analysent le phénomène des jeux vidéo à la lumière de diverses disciplines scientifiques. Une table ronde avec : Marc ATALLAH, Marc DA CUNHA LOPES, Christian INDERMUHLE, Matthieu PELLET, Nicolas NOVA, Alexis BLANCHET. Modération: Yves GERBER
A la suite de la publication du Rapport Bergier en 2002, les divers intervenants se proposent de réfléchir à l’actualité des recherches historiques, aux controverses suscitées par les découvertes des historiens et à leur enseignement dans les écoles. Au-delà de la présentation des acquis des recherches menées pendant six ans par la Commission, les historiens présents mettront en perspective la réception, les débats et les questions soulevées, aujourd’hui encore, par les 15’000 pages du rapport.
L’UNIL propose une plongée dans la culture digitale et lance la discussion sur l’avenir du livre au sein d’un écosystème qui bouleverse les habitudes des lecteurs mais aussi des auteurs, des éditeurs, des chercheurs et de tous les acteurs concernés par cette révolution numérique. Au menu, de 18h à 22h, des animations scientifiques et artistiques, et des démonstrations, sans oublier une discussion animée sous forme de table ronde à 19 heures.
Le Prix des 5 Continents sera décerné à Montreux lors du Sommet de la Francophonie. En lien avec cette manifestation, des écrivains francophones majeurs qui, par leurs œuvres, questionnent la langue et le monde, sont invités dans le cadre académique. Le temps d’une soirée de lectures et d’échanges, on pourra ainsi mesurer combien la littérature et la parole qu’elle porte témoignent de ce Savoir vivant dont l’UNIL a fait sa priorité. Les membres du jury du Prix des 5 continents dédicaceront leurs ouvrages à la Libraire Payot (Place Pépinet - Lausanne), de 15h30 à 17h00. Contrairement à ce qui a été annoncé initialement, JMG Le Clézio, retenu au Mexique, ne sera pas présent.
Qu'est-ce qu'un écrivain francophone à l'heure de la mondialisation ? Faut-il y voir autre chose qu'une étiquette bien pratique pour organiser les rayons d'une librairie ? Où ranger un auteur africain publié à Paris ? La jaquette d'un prestigieux éditeur de la métropole lui ouvre-t-elle l'accès au rayon "littérature française"? Et au fait, pourquoi les auteurs français ne seraient-ils pas des francophones comme les autres, romands ou québécois ? Ecrivains et chercheurs s'interrogeront sur la notion de littérature francophone à la lumière de leurs expériences romandes, africaines, parisiennes et américaines.
Réfléchir collectivement à "où va le monde ?" c’est aussi se demander "et moi là-dedans ?". C’est se demander comment être nous-mêmes dans la société mondialisée de demain. L’idée que l’on se fait de notre identité face à l’avenir suscite des attentes tout comme des angoisses. Les sociétés y répondent par des moyens aussi divers que la force, le droit, la religion, la spiritualité. Autant de façon de s’interroger sur l’avenir de la démocratie, le sort des individus face à la raison d’Etat et à la mondialisation, le sentiment de devenir d’éternelles victimes et les ressources dont on dispose pour le surmonter.
Imaginer comment faire face à l’avenir, c’est percevoir des risques, refuser l’insécurité et concevoir de la façon la plus large possible un système de sécurité dont le plus grand nombre d’êtres humains devraient pouvoir bénéficier. Les questions de sécurité dépassent les enjeux de stratégie militaire, tout comme les analyses du risque ne se limitent pas au monde de l’assurance. La protection des individus contre les menaces englobe la sécurité économique et sociale, civile et politique (droits de l’Homme), alimentaire, environnementale, et culturelle. Comment faire la différence entre perception et réalité en matière de risque et d’insécurité ? Quels sont les principaux risques auxquels le monde va se confronter ? Sont-ils nouveaux ? Quels sont les principaux acteurs qui génèrent ces risques ? Quelles sont les principales façons de répondre aux inquiétudes suscitées par la perception réelle ou imaginaire de nouveaux risques ?
Se poser la question "où va la monde ?", c’est à la fois vieux comme le monde et très nouveau. Car cela suppose sortir du sens donné à l’évolution de l’espèce humaine par les religions du monde et interroger sous un nouvel angle la condition historique héritée de la modernité. La certitude du progrès est mise en doute, mais la science n’a jamais été aussi mobilisée pour imaginer notre avenir. La modélisation, les séries temporelles, les statistiques, la prospective sont des outils scientifiques aussi précieux que controversés pour se substituer aux boules de cristal du Moyen-Age. Quelles sont les limites des instruments de prédiction ? Quel est le rôle de l’État dans leur utilisation ? L’avant-garde mondialisée de la création artistique ne préfigure-t-elle pas tout aussi bien notre futur ?
Le réchauffement climatique est devenu une évidence omniprésente face à laquelle l’humanité a pour tâche herculéenne de diminuer drastiquement les émissions de CO2 pour guider la société vers une gestion soutenable de son inscription dans la biosphère. Comment le réchauffement climatique va-t-il affecter notre environnement naturel et construit à l’échelle globale et locale ? A quelle redistribution des cartes faut-il s’attendre ? Qui sera le plus en mesure d’utiliser de façon appropriée la nature, l’énergie et les techniques pour répondre aux problèmes soulevés par le réchauffement climatique ? Est-il possible d’avoir une conception globale du recyclage qui permette de maintenir nos habitudes de consommation sans pour autant polluer les pauvres de la planète ?
La mondialisation est loin de correspondre à une homogénéisation des conditions de vie sur la planète. Elle s’accompagne au contraire d’énormes disparités entre les gagnants en mesure de profiter d’un tel contexte et les perdants, vulnérables et incapables de mobiliser les ressources nécessaires pour se projeter dans un avenir bouleversé. Les lignes de fractures sont multiples. Il existe une nouvelle géographie des Etats, avec les puissances émergentes comme la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et d’autres; mais aussi d’autres partitions et reconfigurations qui traversent les espaces nationaux, où le local et le global se heurtent au cœur de nos villes comme aux confins du Sahel.
En redessinant le paysage médiatique, le web bouleverse un pilier de notre société. Liberté de ton, médias communautaires, sites d'information collectifs comme wikipedia... Même les régimes totalitaires peinent à contrôler la situation. Pour autant, le web est-il vraiment honnête et bon pour la démocratie? Quels crédits donner à ces nouveaux médias ? Car il ne suffit pas qu'une information soit libre, encore faut-il qu'elle soit fiable.
Pour le meilleur ou pour le pire, le web bouleverse l'art de la séduction et les rapports sociaux. Derrière un écran d'ordinateur, nos rapports aux autres et à la réalité sont modifiés. On peut y développer une seconde vie comme sur le célèbre site web Second Life. Internet n'est-il qu'un refuge où célibataires désespérés et séducteurs compulsifs peuvent laisser libre cours à leurs phantasmes ? Finalement, ne s'agit-il pas d'un lieu de rencontre comme les autres? Peut-on parler d'une dépendance au virtuel ?
Les acteurs commerciaux de l'internet nous ont vendu l'image d'un monde sans frontière où globalité rime avec fraternité. Qu'en est-il réellement ? Les pays du nord et du sud, les jeunes et les anciennes générations, les différentes classes sociales se sont-ils rapprochés ou éloignés suite aux récentes évolutions technologiques ?
Jamais la technologie n'a permis une aussi grande ingérence dans la vie des citoyens. Téléphones portables, cartes de crédit ou navigateurs internet sont autant de mouchards qui peuvent dénoncer nos moindres faits et gestes. A l'heure du terrorisme international et de la cybercriminalité organisée, certains suggèrent d'utiliser davantage ces nouveaux moyens de contrôle. Notre liberté est-elle menacée ?
Quelle est la corrélation entre bonheur/réussite et beauté physique/santé ? La réussite obéit-elle à des normes ? L'explosion des maladies psychologiques est-elle due à la pression des modèles de réussite professionnelle ? Image publicitaire du bonheur. Pratique de la chirurgie esthétique pour s'identifier aux modèles. Les sociétés futures peuvent-elles cultiver un éloge de la faiblesse ?
Qu'est-ce que le bonheur ? Le bonheur s'apprend-il ? Quelles aptitudes demande-t-il ? Quels comportements adopter pour mieux vivre ?
Entre économie libérale et Etat providence, quel est le modèle économique qui sourit au plus grand nombre ?
A l'heure de la montée du créationnisme aux USA, le darwinisme est-il la seule explication de la réussite de certaines espèces aux dépens d'autres ? Peut-on en tirer des enseignements pour améliorer l'espèce humaine, comme le préconise le transhumanisme ? Jusqu'à quelles limites ?
Peut-on être heureux sans la réussite professionnelle (temps partiel, partage des tâches, etc) ? La réussite professionnelle: quels sacrifices, quels moyens, l'envers du décor ?
Que ce soit au cinéma, à la télévision ou devant un écran d'ordinateur, les enfants du 21ème siècle sont soumis dès leur plus jeune âge à des scènes très violentes. Quel effet ce flux d'agressions a-t-il sur le développement des enfants? Comment faut-il les éduquer à lire ces images?
L'art est-il prétexte à tout dire? A tout montrer? Peut-on malmener des icônes populaires comme l'image de la Suisse pour remplir des musées? Peut-on choquer comme l'a fait l'exposition du Kunstmuseum de Berne? À l'inverse, peut-on inféoder l'art à la morale ambiante? Peut-on brider ce dernier espace de liberté?
La traduction d’un livre en film est-elle toujours fidèle à l’esprit de l’auteur? Les images racontent-elles les mêmes choses que les grandes descriptions? Un film a-t-il 3 morts et 3 vies comme le décrit Robert Bresson: il vit dans l’esprit de l’auteur, meurt une 1ère fois dans le scénario, revit par la magie du tournage, meurt à nouveau sur la pellicule, revit au montage et meurt une dernière fois à la diffusion…
L’image peut-elle constituer une preuve juridique? Du diagnostic médical à l’arbitrage sportif, peut-on se fier complètement à ce l’on voit ou croit voir, à une époque de surcroît où les moyens techniques permettent de truquer l’image? Est-il intelligent de déresponsabiliser les arbitres pour confier à l'image le soin de trancher?
En jouant sur le lien texte/image, en détournant des illustrations connues, en créant des ambiances particulières, en associant un produit à un paysage, en s’adressant avec ironie à des socio-types bien précis (femmes nues), la publicité nous manipule. Comment? Jusqu’à quel point sommes-nous dupes?
Les artistes ont de tout temps cherché à recréer l'apparence de la réalité, ou à jouer avec elle. Leur principal complice: notre cerveau, un outil performant qui se laisse pourtant facilement berner par les images.
Suicides assistés filmés en direct, vies privées exposées, personnalités publiques mises à nu, prisonniers torturés, présumés coupables dévoilés: peut-on, sous prétexte d'informer, tout montrer? Des professionnels des médias montrent par l'exemple quelles sont leurs limites.
L'influence de l'immigration sur les valeurs de la société occidentale. "Ma fille épouse un musulman": le phénomène des migrations est en train de dessiner un nouveau portrait de l'Europe des religions, avec des effets très directs sur le quotidien de chaque citoyen. La question qui se pose dès lors est comment intégrer la pluralité religieuse dans un système de société dont les codes, valeurs et lois sont fondés sur une seule religion? Comment rétablir le rapport religion-société, en faisant de la place à la question de l'identité?
Les religions à l'épreuve de la raison. Il est de plus en plus fréquent que l'on ait recours à des arguments d'ordre scientifique pour revisiter la vérité telle qu'elle apparaît dans les textes sacrés. Les religions peuvent-elles donc survivre à de telles remises en question historiques ou scientifiques? Faut-il être bête aujourd'hui, pour croire encore? On peut au contraire voir dans les sciences une occasion de revisiter et d'enrichir une compréhension de la religion.
Les connaissances récentes sur le fonctionnement cérébral modifient notre appréhension de la spiritualité. L'esprit n'est-il que de la matière arrangée en neurones et molécules, dirigés par les gènes? En d'autres mots, les besoins religieux se réduisent-ils à des processus neuropsychologiques? Quelle place reste-il dès lors à la spiritualité et aux questions métaphysiques? Faut-il au contraire voir dans les nouvelles connaissances neuroscientifiques une occasion de redécouvrir les questions liées au sujet, à l'esprit et la conscience?
Sécularisation ou laïcité, les démocraties s'interrogent quant à leurs fondements religieux. La constitution suisse commence par "Au nom du Seigneur, Amen". La constitution européenne a remis au jour la question de la chrétienté affichée de l'Etat. Est-ce à dire qu'en Europe la religion est aujourd'hui encore un fondement de l'Etat? Ou, à l'inverse, que l'Etat a un rôle à jouer dans le religieux? Est-il dès lors juste que les membres du clergé soient fonctionnaires, rétribués par l'Etat? Et si oui, de quelles religions ou confessions? Cette réflexion un peu globale et provocante portera sur le changement religieux qui s'est opéré depuis les années 60 et ses incidences sur les relations religion-société.