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Acheter son logement reste un rêve profondément ancré dans l'imaginaire français. Mais pour la classe moyenne, cet idéal semble s'éloigner à grands pas. C'est le constat dressé par l'Institut Montaigne dans une étude publiée mercredi dernier, qui souligne à quel point l'accession à la propriété se referme pour une large partie de la population.Le think tank définit la classe moyenne comme les ménages situés entre deux bornes : en dessous, les foyers les plus modestes gagnant moins de 1 400 euros nets mensuels (environ 30 % des Français), au-dessus, les classes aisées dont les revenus dépassent 3 100 euros nets par mois (20 % de la population). Entre ces deux catégories, la classe moyenne se retrouve prise en étau par l'évolution du marché immobilier.Car en vingt ans, les prix ont bondi de 88 %, déconnectant totalement l'immobilier des salaires. Résultat : 24 % des ménages concentrent aujourd'hui 68 % du parc détenu par des particuliers. « Dans de nombreuses métropoles, acheter un logement avec son seul salaire est devenu impossible », confirme Corinne Jolly, présidente du site PAP. Et ce blocage nourrit un profond sentiment de déclassement, en particulier chez les jeunes générations.L'Institut Montaigne note que la frustration est d'autant plus vive que la propriété reste en France un symbole de réussite sociale, mais aussi une protection contre les aléas économiques. Pourtant, l'offre de logements apparaît inadaptée : trop chère, mal située, insuffisamment rénovée. D'où une fracture croissante entre grandes agglomérations saturées et petites villes, parfois désertées de services et d'emplois.Face à ce constat, le rapport met en cause une politique du logement jugée inefficace, malgré des moyens colossaux : près de 40 milliards d'euros dépensés chaque année, dont plus de 15 milliards d'aides au logement et autant en avantages fiscaux. Mais cette manne n'a pas permis de contenir la hausse des dépenses des ménages ni de fluidifier le marché.Pour sortir de l'impasse, l'Institut propose plusieurs pistes : renforcer le rôle des établissements publics fonciers afin d'augmenter l'offre dans les zones tendues, encourager la remise sur le marché de logements vacants, et accélérer la transformation de bureaux inoccupés en habitations. Autre axe évoqué : diversifier les modèles d'accession, avec le bail réel solidaire ou le démembrement de propriété, qui permettent de réduire le coût d'achat.Ces formules innovantes sont toutefois accueillies avec scepticisme par certains acteurs. Corinne Jolly estime qu'elles paraissent trop complexes et entretiennent l'idée d'une propriété « au rabais ». Selon elle, l'urgence est ailleurs : construire davantage et offrir une stabilité réglementaire pour restaurer la confiance.En clair, l'étude montre que devenir propriétaire n'est pas hors de portée, mais que pour les classes moyennes, cela exige désormais d'inventer de nouvelles solutions et de repenser l'équilibre territorial. Reste à savoir si les pouvoirs publics auront la volonté – et la constance – d'aller dans ce sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:22:17 - L'invité de 8h20 - La cheffe d'entreprise Dominique Carlac'h, membre du conseil exécutif du Médef, et Pascal Demurger, directeur général de la Maif, étaient les invités du Grand entretien de France Inter, ce vendredi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les toutes premières étoiles qui se sont formées dans l'Univers à partir de 200 ou 100 millions d'années après la singularité sont appelées des étoiles de population III.1. La plupart d'entre elles étaient très massives, voire supermassives. Aujourd'hui, un astrophysicien américain propose, analyses et calculs rigoureux à l'appui, que ces premières étoiles supermassives ont pu être les graines des premiers trous noirs supermassifs. Et cerise sur le gâteau, grâce à leur fort effet ionisant sur le milieu qui les entourait, elles pourraient résoudre plusieurs tensions cosmologiques observées aujourd'hui, et non des moindres… L'étude est publiée dans The Astrophysical Journal Letters. Source Flash Ionization of the Early Universe by Population III.1 Supermassive StarsJonathan C. TanThe Astrophysical Journal Letters, Volume 989, Number 2 (19 august 2025)http://doi.org/10.3847/2041-8213/adf8da Illustrations Simulation de la bulle de gaz ionisé entourant une étoile de population III.1 (M. Sanati (Chalmers & J. Tan)2.Jonathan Tan
Un étudiant auteur de propos misogynes, racistes, antisémites et homophobes sur un forum douteux, vient d’être accepté en médecine. Entrevue avec Dr Lior Bibas, président de l’Association des Médecins Juifs du Québec. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Des chercheurs rappellent que ce n’est pas la quantité de devoirs qui compte au primaire, mais leur qualité. Clairs, faisables et motivants, ils peuvent être bénéfiques pour les élèves, à condition d’être bien pensés. Certains enseignants vont même jusqu’à les abolir complètement, en misant sur d’autres méthodes d’apprentissage jugées plus efficaces pour assurer que les élèves «apprennent pour vrai». Entrevue avec Roch Chouinard, professeur de psychopédagogie à l’Université de Montréal. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
"C'est la libre-antenne du dimanche midi ! Attablez-vous et venez débattre avec la joyeuse bande de Stephen Brun tous les dimanche entre 13h et 15h. Autour de la table : Benoït Boutron, Pierre-Ambroise Bosse, nos invités et vous bien sûr ! Les 3 sujets de débat Sport qui animent le week-end, la semaine écoulée ou la semaine à venir. "
L'actualité autour de l'Ukraine a pris un nouvel élan diplomatique avec les sommets d'Anchorage et de Washington, la réunion de l'OTAN. L'avenir du pays n'en reste pas moins extrêmement flou alors que Moscou et Kiev semblent toujours avoir des positions très éloignées, tandis que Donald Trump se montre pressé de parvenir à un accord. Malgré les efforts du président américain des négociations ne pourront sans doute intervenir que lorsque les deux parties auront acquis la conviction que leurs intérêts sont mieux servis par la discussion que par la guerre. Alors que l'on s'interroge sur la capacité de Donald Trump à demeurer du côté des Européens, la destruction de Gaza se poursuit, sans que Washington n'ait levé son appui au gouvernement israélien. Donald Trump prétend avoir arrêté plusieurs guerres depuis son retour à la Maison Blanche. Invité : Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. Auteur de L'art de la paix, chez Flammarion.
durée : 00:03:31 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Retour sur deux études révélant des capacités insoupçonnées des rats... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La Cour pénale internationale encore visée par les États-Unis. Le département d'État américain a adopté mercredi 22 août de nouvelles sanctions contre la CPI, accusant quatre juges d'avoir lancé des poursuites contre des ressortissants des États-Unis et d'Israël. Parmi lesquelles le mandat d'arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu pour la guerre contre la population de Gaza. La CPI qualifie la décision américaine d'« attaque flagrante contre l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale ». La réaction du secrétaire général de la Fédération internationale de droits de l'Homme (FIDH) Maître Drissa Traoré, au micro de Sidy Yansané. À lire aussiWashington sanctionne de nouveau la CPI pour ses enquêtes impliquant États-Unis et Israël À lire aussiLe Sénégal demande aux États-Unis un retrait des sanctions contre quatre magistrats de la CPI
GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si l’inflation au Canada a diminué à 1,7% en juillet, la Banque du Canada n’est pas dans l’urgence de procéder à une diminution de son taux directeur lors de sa réunion de septembre. C’est du moins l’opinion de Sébastien Mc Mahon, vice-président, allocation d'actifs et gestionnaire de portefeuille à iA Gestion mondiale d'actifs. La diminution du taux d’inflation à 1,7% en juillet n’est selon lui pas une surprise. «Quand on regarde le graphique de l'inflation année sur année, on voit que depuis le mois de septembre 2024, on est à peu près aux alentours de 1,7%. On a eu un petit bond au début de l'année, peut-être causé par les contre-tarifs envers les États-Unis. Depuis ce temps, c'est à la baisse», raconte-t-il. Il précise que le retrait de la taxe sur le carbone a aidé l’inflation à diminuer. On voit que la taxe sur le carbone aussi qui s'est faite retirer dans la majeure partie du pays aussi, qui vient «Quand on regarde l'inflation de base, en excluant l’alimentation et l'énergie, on est encore à 2,5%. Donc, c'est un petit peu plus élevé que la cible de la Banque du Canada. On sent toutefois que la banque centrale a le sens du devoir accompli», dit-il. Sébastien Mc Mahon souligne que le taux directeur de la Banque du Canda est au «taux neutre» à 2,75%, ce qui signifie qu’il se situe dans une fourchette de 2,25% à 3,25% «On continue de penser qu'elle pourrait couper encore une fois d'ici la fin de l'année, mais ce n’est pas une obligation non plus. Quand on regarde ce que les marchés anticipent, ils donnent une probabilité d'environ 60% à une coupure d'ici la fin de l'année au Canada. Donc, on pense que c'est raisonnable, ce qui ne signifie pas qu’on doive s’attendre à une baisse dès septembre», explique-t-il. L’inflation américaine de retour entre 4% et 5% en 2026? La Réserve fédérale américaine devrait quant à elle résister aux pressions politiques et ne pas réduire son taux directeur en septembre. «Nous, ce qu'on recommanderait au président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, ce serait de ne pas plier devant les pressions politiques. La Fed utilise plusieurs modèles, connus et utilisés dans la science économique. Quand on regarde ces modèles, ils nous recommandent d'avoir un taux directeur à environ 4,5%, exactement où on est aujourd'hui. Certaines variantes de ce modèle recommanderaient même d'avoir un taux directeur plus élevé encore», soutient Sébastien Mc Mahon. Il ajoute que les pressions inflationnistes commencent à affecter les producteurs, et que ce n’est qu’une question de temps avant que les hausses de prix ne soient transférées aux consommateurs. «La prochaine étape logique, c'est de voir l'indice des prix à la consommation (IPC) repartir à la hausse. Le consensus pointe vers environ 2,7% d'inflation l'année prochaine, ce que nous trouvons relativement bas. On pourrait remonter entre 4% et 5 % d'inflation, juste avec les effets des tarifs. Donc, avec tout ça, c'est sûr qu'on recommande à la Réserve fédérale d'être patiente», affirme-t-il. Tous les yeux tournés vers Nvidia Du côté américain, les marchés financiers ont aussi déjà les yeux tournés vers Nvidia (NVDA, 174,98$US), qui dévoilera ses prochains résultats financiers trimestriels le 27 août. Sébastien Mc Mahon soutient que la thématique de l’intelligence artificielle se poursuivra et que la croissance des bénéfices devrait encore être au rendez-vous. Il soutient que les prises de bénéfices dans le secteur des titres technologiques ces derniers jours sont normales après les bonnes performances des derniers mois. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La pêche dans les rochers…rockfishing peut être une activité pittoresque, surtout sur les côtes australiennes. Mais l'océan est imprévisible, ce qui rend la pêche dans les rochers également dangereuse.
Frappé, insulté et maltraité pendant près de 300 heures par deux autres streamers.Raphaël Graven surnommé Jean Pormanove est décédé en plein live dans la nuit de dimanche à lundi sur le réseau social Kick.L'autopsie du corps écarte “l'intervention d'un tiers” dans le décès du streamer.Pour autant, la plateforme et ses abonnés peuvent-ils être mis en cause?On pose la question à Kesso Diallo, journaliste à Tech & Co.
Tout en bas de la page vous avez des liens pour aller plus loin dans vos réflexions.L'épisodeQuestions du public lors de la conférence "Les entreprises peuvent-elles vraiment sauver le climat?"Voici les questions du public posées à Laurent Morel, co-fondateur de Team for the Planet et Noam Yaron lors du Festival Objetif Terre à Lausanne. Pour écouter la conférence, allez sur le dernier épisode.Les invitésLaurent Morel est co-fondateur du fond d'investissement citoyen et non lucratif Team for the Planet.Noam Yaron est un nageur et entrepreneur suisse, connu pour ses défis sportifs engagés pour la préservation des eaux. Grâce auxquels il sensibilise le public à la protection des océans, des lacs et des rivières. Le 15 août, après 178km de nage en eau libre il est arrivait à proximité de Monaco, mais à 2km du point d'arrivé il a du écouter son corps qui lui a dit "basta".Leur engagement nous montre comment le sport et l'entrepreneuriat peuvent se mobiliser afin d'avoir un impact positif sur l'environnement, que ce soit à travers la communication ou grâce à des projets concrets qui réduisent les gaz à effet de serre ou la pollution.Le pari de Team for the PlanetLever des fonds pour financer et déployer 100 innovations contre le réchauffement climatique à l'échelle mondiale. Cette initiative repose sur l'intelligence collective et l'innovation en open-source pour accélérer l'impact des solutions. En bref, elle réunit citoyens, entreprises et associations pour financer des innovations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les innovations financéesTeam for the Planet finance des innovations comme Beyond the Sea et Leviathan Dynamics, qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le transport maritime et la climatisation.
Qui pour succéder au Napoli ? La Serie A semble plus ouverte que jamais avec l'incertitude d'une deuxième saison d'Antonio Conte, le déclin de l'Inter Milan et le renouveau de la Juventus. Qui est favori dans cette course au titre et qui voyez-vous remporter le Scudetto ? Derrière Naples, l'Inter et la Juve, deux projets neufs avec des hommes expérimentés : la Roma de Gasperini et le Milan d'Allegri. Peuvent-ils jouer le titre ? Qui terminera meilleur buteur de Serie A, Lautaro Martinez est-il un favori logique ? Ne manquez pas également les coups à tenter de nos consultants sur la saison.
Dans cette vidéo Tanguy de Bangui te dévoile les secrets de l'Autoroute du Millionnaire de MJ DeMarco, adaptés spécifiquement aux entrepreneurs de la diaspora africaine et caribéenne en France. Si tu es entrepreneur d'origine africaine, ou de la Caraïbe cette méthode va transformer ta vision de la réussite entrepreneuriale.
Invités : -Martin Garagnon, porte-parole Ensemble pour la République -Arno Klarsfeld, avocat -Harold Hyman, journaliste international CNEWS -Alexandre Orlov, ancien ambassadeur de Russie en France Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon les Nations unies, le nombre d'affaires judiciaires liées au climat a plus que doublé en l'espace de 5 ans. Autour du globe, on pouvait recenser 2 180 contentieux en 2022 contre 884 en 2017. (Rediffusion) Des mobilisations locales contre des projets de barrages, de golf ou d'extension de sites industriels, des recours juridiques contre des usines polluantes, ou des géants de l'agroalimentaire... Les citoyens s'engagent davantage pour préserver leur environnement et leurs actions peuvent réussir. À l'échelle de la France, on compte, par exemple, 250 victoires écologistes depuis 1971. Des succès qui ont permis de sauver des milliards d'hectares de terres agricoles ou de forêts et économiser des milliards d'euros en investissements publics. Blocage, occupation, réunion publique, action en justice... Comment les citoyens s'organisent pour obtenir gain de cause ? Et pourquoi certaines actions peinent à aboutir malgré les preuves d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement ? Cette émission est une rediffusion du 30 janvier 2025. Avec : • Gaëtan Renaud, chargé d'enquêtes socio-économiques et environnementales. Rédacteur et auteur de l'étude Quand la lutte l'emporte - une décennie de victoires contre des projets imposés et polluants commanditée par l'association Terres de Luttes et la revue Silence • Grégoire Osoha, journaliste, réalisateur de documentaires et de podcasts. Auteur de Atome 33 – histoire d'une lutte collective contre une pollution industrielle, au Québec (Marchialy, sortie le 12 février 2025) • Abderrahmane Sissako, cinéaste, président de l'Association Mauritanienne pour l'Environnement (AME). L'association organise Une «Marche Bleue» pour la préservation des zones humides en Mauritanie, du 1er au 9 février 2025. La « Marche Bleue » suivra un itinéraire de marche longeant 60 km en bord de mer en direction du sud et prendra fin à la zone humide de Tambass-Lobodou. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Chamsou-Dine Baguiri, blogueur béninois, nous présente l'aquaponie, un système innovant qui allie élevage de poissons et culture de plantes pour une agriculture plus durable. • Le blogueur guinéen Alpha Oumar Baldé analyse avec autodérision le rapport des Guinéens au temps, entre retard chronique et flexibilité horaire. • Marina Tem, blogueuse du Cameroun, partage une introspection sur l'écriture comme acte de résistance et d'affirmation, concluant par un poème bouleversant. Programmation musicale : ► Oil United vs Green Team - Xuman & Keyti & Defty ► Who's Bad - Arma Jackson.
Selon les Nations unies, le nombre d'affaires judiciaires liées au climat a plus que doublé en l'espace de 5 ans. Autour du globe, on pouvait recenser 2 180 contentieux en 2022 contre 884 en 2017. (Rediffusion) Des mobilisations locales contre des projets de barrages, de golf ou d'extension de sites industriels, des recours juridiques contre des usines polluantes, ou des géants de l'agroalimentaire... Les citoyens s'engagent davantage pour préserver leur environnement et leurs actions peuvent réussir. À l'échelle de la France, on compte, par exemple, 250 victoires écologistes depuis 1971. Des succès qui ont permis de sauver des milliards d'hectares de terres agricoles ou de forêts et économiser des milliards d'euros en investissements publics. Blocage, occupation, réunion publique, action en justice... Comment les citoyens s'organisent pour obtenir gain de cause ? Et pourquoi certaines actions peinent à aboutir malgré les preuves d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement ? Cette émission est une rediffusion du 30 janvier 2025. Avec : • Gaëtan Renaud, chargé d'enquêtes socio-économiques et environnementales. Rédacteur et auteur de l'étude Quand la lutte l'emporte - une décennie de victoires contre des projets imposés et polluants commanditée par l'association Terres de Luttes et la revue Silence • Grégoire Osoha, journaliste, réalisateur de documentaires et de podcasts. Auteur de Atome 33 – histoire d'une lutte collective contre une pollution industrielle, au Québec (Marchialy, sortie le 12 février 2025) • Abderrahmane Sissako, cinéaste, président de l'Association Mauritanienne pour l'Environnement (AME). L'association organise Une «Marche Bleue» pour la préservation des zones humides en Mauritanie, du 1er au 9 février 2025. La « Marche Bleue » suivra un itinéraire de marche longeant 60 km en bord de mer en direction du sud et prendra fin à la zone humide de Tambass-Lobodou. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Chamsou-Dine Baguiri, blogueur béninois, nous présente l'aquaponie, un système innovant qui allie élevage de poissons et culture de plantes pour une agriculture plus durable. • Le blogueur guinéen Alpha Oumar Baldé analyse avec autodérision le rapport des Guinéens au temps, entre retard chronique et flexibilité horaire. • Marina Tem, blogueuse du Cameroun, partage une introspection sur l'écriture comme acte de résistance et d'affirmation, concluant par un poème bouleversant. Programmation musicale : ► Oil United vs Green Team - Xuman & Keyti & Defty ► Who's Bad - Arma Jackson.
durée : 00:12:56 - La Question du jour - par : Julie Gacon - La dépendance à l'alcool serait, selon le ministère de la Santé, responsable chaque année de 49 000 décès. Mais selon une étude menée par le CHU de de Nîmes, les champignons hallucinogènes pourraient permettre de lutter contre cette dépendance à l'alcool grâce à une molécule : la psilocybine. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Lucie Berkovitch Psychiatre et chercheuse en neurosciences à l'Hôpital Saint-Anne à Paris
Dans cet épisode, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Cyrielle Stein, directrice de magasin chez Boulanger, et Sébastien Leroy, directeur des services chez Sodexo. Tous deux ont fait partie de mon groupe de managers miroirs et m'ont accompagné pendant 15 semaines dans l'écriture de mon livre, « 100 jours pour révéler votre leadership », qui est sorti en janvier aux éditions Vuibert.Au programme :✅ Leurs plus grandes prises de conscience sur ce qu'est vraiment le leadership.✅ Des clés concrètes pour transformer votre posture, celle de vos managers et renforcer votre impact.✅ Leurs conseils pour DRH et managers qui veulent passer à l'action, dès aujourd'hui.Ils partagent leurs prises de conscience sans filtre.Spoiler : Le leadership n'est pas un rôle, c'est une posture choisie et construite au fil du tempsAppuyez sur “Play” et laissez-vous inspirer par leur témoignages !Lien d'inscription vers la newsletter gratuite : Le cercle des leaders de demain : https://lecercledesleadersdedemain.substack.com/?r=1t1xsv&utm_campaign=pub-share-checklist2 minutes – 7 questions expressPour mieux comprendre vos attentes et vous proposer un podcast encore plus utile.https://tally.so/r/npYXlB
Après une fin de saison encourageante, les Carolina Panthers commence l'exercice 2025 avec optimisme. Bryce Young doit enfin prouver qu'il est le quaterback du futur pour cette franchise.Dave Canales repart avec un jeune groupe, enthousiaste mais limité au niveau de l'expérience. Peuvent-ils jouer le titre dans une faible NFC Sud?Grégory Richard et Victor Roullier sont au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:43:30 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - À l'heure où les sanctions et pressions internationales se multiplient, que ce soit en lien avec la guerre en Ukraine ou à Gaza, leur efficacité ne va pas de soi. Cette émission revient sur l'intérêt de ces sanctions pour construire une paix durable et mettre fin aux conflits. - réalisation : Phane Montet - invités : Eric Danon Ancien ambassadeur de France en Israël, spécialiste des questions de sécurité et de défense; Johann Soufi Avocat spécialisé en droit international, ancien directeur du bureau juridique de l'Unrwa dans la bande de Gaza ; Alexandra Novosseloff Politiste, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas
REDIFF - Une étude américaine montre que les pistaches peuvent avoir un effet sur votre vision. Ce fruit sec aurait un effet protecteur quand il est consommé quotidiennement. Les explications d'Aline Perraudin.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:43:30 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - À l'heure où les sanctions et pressions internationales se multiplient, que ce soit en lien avec la guerre en Ukraine ou à Gaza, leur efficacité ne va pas de soi. Cette émission revient sur l'intérêt de ces sanctions pour construire une paix durable et mettre fin aux conflits. - réalisation : Phane Montet - invités : Eric Danon Ancien ambassadeur de France en Israël, spécialiste des questions de sécurité et de défense; Johann Soufi Avocat spécialisé en droit international, ancien directeur du bureau juridique de l'Unrwa dans la bande de Gaza ; Alexandra Novosseloff Politiste, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas
Le projet européen baptisé “Chat Control” avance à grands pas… et avec lui, un débat explosif. Soutenu par plusieurs États membres, dont la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Pologne, ce texte vise à obliger les applications de messagerie comme WhatsApp, Signal ou Telegram à analyser automatiquement tous les messages – textes comme images – pour détecter des contenus liés à l'exploitation sexuelle d'enfants.Une ambition sécuritaire, oui. Mais derrière, des inquiétudes grandissantes. Car pour parvenir à cet objectif, les plateformes devraient installer des systèmes de surveillance directement sur les appareils – des smartphones ou des ordinateurs. C'est ce qu'on appelle le "client-side scanning" : des outils capables d'analyser les contenus avant même leur chiffrement. Un changement de paradigme. Car même les messageries dites chiffrées de bout en bout, conçues justement pour garantir la confidentialité, seraient concernées. Et c'est là que le tollé commence.Des associations de défense des droits numériques, des experts en cybersécurité, des magistrats et même certains eurodéputés tirent la sonnette d'alarme. Patrick Breyer, élu européen, dénonce une "surveillance de masse inédite", où chaque citoyen serait traité comme un suspect. Les spécialistes en cryptographie alertent : toute porte ouverte, même bien intentionnée, peut être exploitée – par des États autoritaires, des groupes criminels, ou des acteurs malveillants. Plus grave encore : ces outils, conçus pour détecter l'illégal, pourraient produire de nombreux faux positifs. Des photos de famille, des conversations adolescentes, ou des échanges entre victimes et associations pourraient être mal interprétés. Le Conseil de l'UE lui-même a exprimé ses réserves juridiques, jugeant la mesure disproportionnée et inefficace face aux vraies méthodes utilisées par les criminels, qui contournent souvent les messageries classiques. En attendant, la bataille continue dans les couloirs de Bruxelles. Et si vous tombez sur un contenu suspect en ligne, n'oubliez pas : vous pouvez le signaler via la plateforme Pharos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 4. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis une dizaine d'années, l'Amérique latine est confrontée à une crise migratoire. Selon les Nations-unies, 43 millions de Latino-Américains ne vivaient pas dans leur pays d'origine en 2020, ils étaient 25 millions en 2000. Pour certains pays, le phénomène est particulièrement frappant, ainsi le Venezuela a vu partir 25% de sa population. Si l'on pense principalement aux voisins américain et canadien comme destination de choix, une grande partie des migrations est en réalité intrarégionale. Crises économiques à répétition, instabilité politique et institutionnelle, catastrophes naturelles à répétition sous l'effet du réchauffement climatique, violences liées au narcotrafic... aggravent les problèmes socio-structurels auxquels sont confrontés les pays de la région. Autant de facteurs qui poussent les populations au départ à la recherche de stabilité et de meilleures opportunités. Alors qu'environ 27% de Latino-Américains ont entre 15 et 29 ans, environ 20% ne sont ni en emploi ni en études ni en formation. Des chiffres qui montrent un certain découragement de la part de cette génération quant à ses perspectives. Pour ces jeunes qui ne font pas non plus confiance à leur gouvernement, la tentation du départ est d'autant plus grande. Dans ce contexte, comment penser sa vie en Amérique latine quand on a moins de 30 ans ? Avec : • Lucie Laplace, chercheuse en Science politique au Laboratoire Triangle de l'Université Lumière Lyon 2, chercheuse à l'Institut Convergence Migrations et experte en migrations forcées, droits humains, action humanitaire et sur les enjeux de genre (spécialisation sur l'Amérique latine) • Gaspard Estrada, politologue, membre de l'Unité du Sud Global à la London School of Economics (LSE). Un témoignage d'une réfugiée mexicaine au Canada, réalisée par Aude-Emilie Judaïque. Un témoignage recueilli par Alice Campaignolle, correspondante de RFI à Caracas au Venezuela. Au Venezuela, on estime qu'environ 8 millions de personnes ont quitté le pays lors des 15 dernières années, fuyant une économie dévastée, l'hyperinflation, les pénuries. Si la situation s'est améliorée, elle est loin d'être parfaite, et les Vénézuéliens continuent de partir. Notre correspondante à Caracas est allée à la rencontre d'une jeune femme de 30 ans, Andrea, qui prépare son projet de migration pour l'Europe, frustrée de ne pas pouvoir trouver le travail qui l'intéresse, et de vivre dans l'instabilité permanente. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, partir ou rester : qu'en pensent les jeunes en Amérique du Sud sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Fatima - Bejuco ► Petite Miss - Mademoiselle Lou.
Les FEMMES peuvent-elles être DRÔLES?Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d'expériences et d'opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d'un.e sexologue ou autre professionnel de la santé. Cette semaine sur le podcast, Lysandre et Joanie reçoivent les humoristes Pascale Marineau & Magali Saint-Vincent. Ensemble, elles discutent de la montée des discours masculinistes, de l'impact de leurs parodies virales, des limites de la liberté d'expression, et de leurs réflexions intimes sur la maternité, le couple et la sexualité. Au menu: - L'humour comme outil de dénonciation sociale - Comment les vidéos virales de Pascale & Magali ont éveillé des consciences - Les dangers de la banalisation des discours haineux - Pressions sociales autour de la maternité et choix de vie - Récits croustillants de jeux de rôle, costumes et anecdotes sexuelles Pour suivre Magali: https://www.instagram.com/magali.saintvincent/ Pour suivre Pascale: https://www.instagram.com/pascale_marineau/ Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SEXEORAL pour 15% de rabais sur https://www.erosetcompagnie.com/
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 4. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis une dizaine d'années, l'Amérique latine est confrontée à une crise migratoire. Selon les Nations-unies, 43 millions de Latino-Américains ne vivaient pas dans leur pays d'origine en 2020, ils étaient 25 millions en 2000. Pour certains pays, le phénomène est particulièrement frappant, ainsi le Venezuela a vu partir 25% de sa population. Si l'on pense principalement aux voisins américain et canadien comme destination de choix, une grande partie des migrations est en réalité intrarégionale. Crises économiques à répétition, instabilité politique et institutionnelle, catastrophes naturelles à répétition sous l'effet du réchauffement climatique, violences liées au narcotrafic... aggravent les problèmes socio-structurels auxquels sont confrontés les pays de la région. Autant de facteurs qui poussent les populations au départ à la recherche de stabilité et de meilleures opportunités. Alors qu'environ 27% de Latino-Américains ont entre 15 et 29 ans, environ 20% ne sont ni en emploi ni en études ni en formation. Des chiffres qui montrent un certain découragement de la part de cette génération quant à ses perspectives. Pour ces jeunes qui ne font pas non plus confiance à leur gouvernement, la tentation du départ est d'autant plus grande. Dans ce contexte, comment penser sa vie en Amérique latine quand on a moins de 30 ans ? Avec : • Lucie Laplace, chercheuse en Science politique au Laboratoire Triangle de l'Université Lumière Lyon 2, chercheuse à l'Institut Convergence Migrations et experte en migrations forcées, droits humains, action humanitaire et sur les enjeux de genre (spécialisation sur l'Amérique latine) • Gaspard Estrada, politologue, membre de l'Unité du Sud Global à la London School of Economics (LSE). Un témoignage d'une réfugiée mexicaine au Canada, réalisée par Aude-Emilie Judaïque. Un témoignage recueilli par Alice Campaignolle, correspondante de RFI à Caracas au Venezuela. Au Venezuela, on estime qu'environ 8 millions de personnes ont quitté le pays lors des 15 dernières années, fuyant une économie dévastée, l'hyperinflation, les pénuries. Si la situation s'est améliorée, elle est loin d'être parfaite, et les Vénézuéliens continuent de partir. Notre correspondante à Caracas est allée à la rencontre d'une jeune femme de 30 ans, Andrea, qui prépare son projet de migration pour l'Europe, frustrée de ne pas pouvoir trouver le travail qui l'intéresse, et de vivre dans l'instabilité permanente. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, partir ou rester : qu'en pensent les jeunes en Amérique du Sud sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Fatima - Bejuco ► Petite Miss - Mademoiselle Lou.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ? Avec : • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ? Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ? Avec : • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ? Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 2. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. En Inde, 93% des mariages sont arrangés, selon une grande étude de l'Université d'Oxford et la Fondation Lok, publiée en 2018. Si les chiffres datent un peu, le mariage reste une institution centrale dans la société indienne. Une affaire de famille et un projet à l'échelle d'une vie dans un pays où l'on compte moins de 2% de divorces. Le choix de sa ou son partenaire de vie est, en effet, rarement laissé au hasard. La caste, la religion, le métier, parfois le signe astrologique sont étudiés dans l'espoir de créer un couple idéal pour les deux familles. L'utilisation des applications de rencontre et des sites matrimoniaux pour les plus fortunés viennent optimiser le processus. Le mariage implique donc plus que deux personnes et façonnent l'organisation de la société, qui reste largement clanique, alors que les mariages d'amour et les mariages interconfessionnels sont encore très minoritaires. Chez ce géant démographique de près 1,5 milliard d'habitants dont la moitié a moins de 25 ans, le nombre de mariages ne devrait pas diminuer. Mais que pense la nouvelle génération de cette institution encore largement marquée par la tradition ? Dans un pays qui voit sa croissance économique et urbaine s'envoler, les jeunes, rivés sur les réseaux sociaux, ont-ils d'autres aspirations pour leur avenir qu'un partenaire choisi par leur parent ? Avec : • Jeanne Subtil, doctorante en Sociologie. Professeur de français langue étrangère à l'Alliance française de New Delhi en Inde. Autrice d'une thèse sur les expériences et perspectives amoureuses des étudiants et étudiantes de New Delhi • Arundhati Virmani, historienne de l'Inde coloniale et contemporaine et enseignante à l'École des Hautes études en Sciences sociales. Un entretien et témoignage recueilli par Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde. Nous partons en Inde, le pays le plus peuplé du monde, avec 1,4 milliard d'habitants. L'Inde et sa diversité de langues, de religions, de castes et de territoires où près de 90% des mariages sont encore arrangés par les familles. Arrangés, mais pas forcément forcés, alors que la nouvelle génération tente d'arbitrer entre désir d'émancipation et respect pour la famille. Côme Bastin donne la parole à des femmes de Bangalore, la grande mégapole du sud du pays, connue pour sa modernité. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des mariages arrangés sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Triple OG – Divine ► Allons voir - Feu! Chatterton.
durée : 00:02:29 - Le vrai ou faux - Interrogé sur RMC, Hen Feder, le porte-parole de l'ambassade israélienne en France, assure que des journalistes étrangers entrent bien à Gaza, avec l'armée israélienne. Peuvent-ils y travailler en toute indépendance ? Franceinfo fait le point. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 2 Que pensent les jeunes européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. En Inde, 93 % des mariages sont arrangés selon une grande étude de l'Université d'Oxford et la Fondation Lok, publiée en 2018. Si les chiffres datent un peu, le mariage reste une institution centrale dans la société indienne. Une affaire de famille et un projet à l'échelle d'une vie dans un pays où l'on compte moins de 2 % de divorces. Le choix de sa ou son partenaire de vie est en effet rarement laissé au hasard. La caste, la religion, le métier, parfois le signe astrologique sont étudiés dans l'espoir de créer un couple idéal pour les deux familles. L'utilisation des applications de rencontre et des sites matrimoniaux pour les plus fortunés viennent optimiser le processus. Le mariage implique donc plus que deux personnes et façonnent l'organisation de la société, qui reste largement clanique alors que les mariages d'amour et les mariages interconfessionnels sont encore très minoritaires. Chez ce géant démographique de près 1,5 milliards d'habitants dont la moitié a moins de 25 ans, le nombre de mariage ne devraient pas diminuer. Mais que pense la nouvelle génération de cette institution encore largement marquée par la tradition ? Dans un pays qui voient sa croissance économique et urbaine s'envoler, les jeunes, rivés sur les réseaux sociaux, ont-ils d'autres aspirations pour leur avenir qu'un partenaire choisi par leur parent ? Avec : • Jeanne Subtil, doctorante en sociologie. Professeur de française langue étrangère à l'Alliance française de New Delhi en Inde. Autrice d'une thèse sur les expériences et perspectives amoureuses des étudiants et étudiantes de New Delhi • Arundhati Virmani, historienne de l'Inde coloniale et contemporaine et enseignante à l'Ecole des hautes études en sciences sociales Un entretien et témoignage recueilli par Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde Nous partons en Inde, le pays le plus peuplé du monde, avec 1,4 milliard d'habitants. L'Inde et sa diversité de langues, de religions, de castes et de territoires où près de 90 % des mariages sont encore arrangés par les familles. Arrangés, mais pas forcément forcés, alors que la nouvelle génération tente d'arbitrer entre désir d'émancipation et respect pour la famille. Côme Bastin donne la parole à des femmes de Bangalore, la grande mégapole du sud du pays, connue pour sa modernité. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes sur les mariages arrangés sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Triple OG – Divine ► Allons voir - Feu! Chatterton
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
Ecoutez RTL Matin avec Vincent Derosier du 28 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
Invités : - Arthur Delaporte, Député PS du Calvados - Sarah Saldmann, avocate - Raphael Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:28 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Ce mardi 22 juillet, 17 narcotrafiquants ont été transférés à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil dans le Nord-Pas-de-Calais. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Yann Bisiou maître de conférence à l'université de Montpellier- Paul Valéry, spécialiste du droit de la drogue.
durée : 00:13:22 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Les États-Unis ont annoncé ce mardi leur retrait de l'Unesco. Cela fait suite à la décision de l'administration Trump de fermer l'agence américaine pour le développement international, l'USAID. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-François Corty Médecin, président de l'association Médecins du Monde
Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Le gouvernement ne veut pas supprimer la 5e semaine de congés payés ! La ministre du Travail, Astrid Panosyan Bouvet, a tenté de clarifier le débat polémique ce matin. Invitée de RTL, elle assure que la monétisation des congés n'est qu'une idée et qu'il revient aux partenaires sociaux d'en discuter.
// Sur YouTube https://www.youtube.com/channel/UC0cT8BZdFUmC0vgr1XS7aPA// Présentatrice du journal Le Fil d'Actu
Dans l'océan Indien occidental, c'est une mission scientifique de près de trois mois qui s'est achevée le 2 juillet dernier. Une quinzaine de chercheurs embarqués à bord du navire le Plastic Odyssée ont parcouru les mers entre l'île Maurice, Madagascar, les Seychelles et les Comores. Parmi les études menées, l'une, particulièrement importante pour la santé humaine, porte sur l'étude des bactéries pathogènes présentes sur les plastiques. Notre envoyée spéciale Sarah Tétaud a pu rencontrer Thierry Bouvier, le chef de cette grande mission océanographique. Cette mission, financée par l'Agence française de Développement et le Fonds français pour l'Environnement mondial, et pilotée par la Commission de l'océan Indien et l'IRD/CNRS, avait notamment pour objectif d'échantillonner les plastiques flottants en haute mer et dans les lagons ainsi que ceux échoués sur les plages pour mesurer précisément leur quantité, leur répartition, leur impact sur l'écosystème marin et leur dérive dans cette partie du globe. RFI : Thierry Bouvier, vous êtes actuellement en pleine campagne océanographique à bord du Plastic Odyssée avec toute une équipe de chercheurs. Vous-même êtes chercheur en microbiologie au CNRS et l'IRD pour le laboratoire Marbec. Vous êtes présentement affecté à l'Institut halieutique et des sciences marines à Tuléar à Madagascar. Sur quoi porte votre recherche actuellement ? Nous essayons de travailler sur les risques que présentent les plastiques en mer pour la santé humaine. Alors, il existe un certain nombre de risques, comme par exemple le risque chimique, puisque le plastique est connu pour relarguer les substances qui sont nocives pour notre santé. Mais il y en a d'autres, comme par exemple le risque microbiologique.Ce risque est un petit peu moins connu. Aujourd'hui, il y a plusieurs équipes dans le monde qui commencent à travailler sur son estimation. Et ça consiste en fait à essayer de voir si les micro-organismes qui se développent sur ces plastiques représentent un danger pour notre santé. Pourquoi est-il important de regarder ce risque associé au plastique en mer ? C'est intéressant parce que contrairement par exemple à des particules de bois sur lesquelles les bactéries se développent aussi, en mer, les plastiques, eux, ils ne vont pas se dégrader. Ils vont rester très très longtemps en mer et, en plus, ils vont circuler avec les courants marins. Donc en fait, si ces plastiques sont des véhicules, des sortes de radeaux à bactéries qui seraient dangereuses pour notre santé, ils pourraient les transporter sur de longues distances. Et bien sûr, il y a le risque pour la santé qui est le cœur de la question. Pourquoi ? Parce que ces plastiques, on sait que, et notamment les petits plastiques, sont ingérés par les animaux marins et donc ces bactéries qui se retrouveraient sur ces plastiques intégreraient la chaîne alimentaire jusqu'à la consommation humaine ? Alors, concrètement, comment vous procédez ? On met en œuvre plusieurs étapes. Évidemment, la première c'est de savoir si ces bactéries potentiellement dangereuses pour notre santé sont présentes sur le plastique. En quelle quantité sont elles-là ? Qui sont-elles ? Et puis aussi est-ce qu'elles ont cette capacité de rester vivantes et donc éventuellement d'être infectieuses. Donc ça, c'est un prérequis en fait à notre estimation du risque, de caractériser ces bactéries potentiellement pathogènes. Alors, il y a déjà des études qui ont montré que les bactéries qui vivent attachées sur des supports, sur des surfaces par exemple, bénéficient d'un environnement qui est un peu plus protecteur par rapport à leur vie libre, par exemple dans l'eau. Et donc on peut faire l'hypothèse que sur les plastiques, ces bactéries qui seraient potentiellement dangereuses pour l'homme, y trouveraient un refuge pour vivre ou survivre plus longtemps dans l'environnement marin. Lorsqu'on connaîtra leur identité, qu'on saura si elles sont vivantes ou mortes, et qu'elles sont potentiellement virulentes, on cherchera aussi à savoir si ces bactéries sont résistantes à certains antibiotiques qu'on utilise pour lutter contre les infections qu'elles peuvent nous provoquer. Sous combien de temps peut-on espérer avoir des résultats de ces expérimentations, de ces observations ? Les expérimentations sont en cours. Ça nécessite un certain nombre d'analyses qui prennent parfois un peu de temps. Mais disons que dans les six prochains mois, on aura déjà une bonne idée de ce qui se passe sur ces plastiques dans la région. Une autre étape, très importante, sera de savoir si ces bactéries qu'on va trouver éventuellement sur ces plastiques sont transférées vers les animaux qui consomment ces plastiques. Thierry Bouvier, votre équipe composée de 15 chercheurs et ingénieurs de toutes les zones océan Indien, à savoir de Madagascar, de la Réunion, Maurice, les Seychelles et la France métropolitaine, avait déjà obtenu certains résultats ? Oui, on a commencé déjà à avoir certains résultats et notamment aussi à travers le travail d'étudiants qui sont en thèse, notamment à Madagascar où on s'aperçoit qu'en fait ces plastiques hébergent certaines bactéries comme par exemple Escherichia Coli qui est bien connue pour provoquer des gastro-entérites ou par exemple aussi Staphylococcus Aureus aussi appelé staphylocoque doré, qui est connu pour créer par exemple des infections de peau. Et on a trouvé qu'en fait, ces bactéries sont à peu près une dizaine de fois plus abondantes sur les plastiques marins que dans l'eau de mer. Et un autre résultat majeur, c'est qu'on s'est aperçu qu'une fois que ces plastiques sont ingérés par exemple, par des poissons ou des holothuries (les concombres de mer), les bactéries se détachent des plastiques et se retrouvent dans la lumière intestinale et sur les parois intestinales de ces animaux. Et donc l'enjeu à venir sera de savoir si ces bactéries qui sont transférées vers les animaux restent dangereuses et infectieuses pour l'homme qui consomme ces animaux. Et on peut espérer avoir ces résultats sous combien de temps ? C'est un programme de recherche qui va durer à peu près trois à quatre années avec comme je disais tout à l'heure des étudiants qui sont en thèse. Et donc leurs résultats seront connus et publiés sous deux à trois ans. À lire aussiPollution plastique: le navire «Plastic Odyssey» fait escale aux Comores
durée : 00:53:54 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Herbicide, insecticide, fongicide, l'utilisation des produits phytosanitaires est l'un des plus gros enjeux de l'agriculture française. Grand reportage dans les Hauts-de-France, territoires de grandes cultures, l'une des régions les plus consommatrices de pesticides. - réalisation : Annie Brault - invités : Sophie Thoyer Economiste, directrice de recherche à l'INRAE
durée : 00:58:54 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Herbicide, insecticide, fongicide, l'utilisation des produits phytosanitaires est l'un des plus gros enjeux de l'agriculture française. Grand reportage dans les Hauts-de-France, territoires de grandes cultures, l'une des régions les plus consommatrices de pesticides. - réalisation : Annie Brault
Une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine se tient à Rome jeudi et vendredi. Elle intervient alors que la nuit dernière la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de l'invasion en février 2022. Tout cela dans un contexte de flou diplomatique : le Président américain Donald Trump a en effet annoncé en début de semaine la reprise de la livraison de certaines armes neuf jours après avoir décidé une pause. Que faut-il attendre de la position américaine ? Les Européens peuvent-ils soutenir l'Ukraine jusqu'à la fin de la guerre ? Pour en débattre : - Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique, spécialiste de la Russie, autrice du livre Géopolitique de l'ingérence russe : la stratégie du chaos, Éditions PUF, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE à l'Observatoire de l'Intelligence Artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN. Auteure de Influence et manipulations : des conflits armés modernes aux guerres économiques, VA Éditions. - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, ancien directeur des départements d'Europe et d'Asie au Quai d'Orsay. Auteur du livre Fragments d'un parcours aventureux, aux éditions Temporis - Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine se tient à Rome jeudi et vendredi. Elle intervient alors que la nuit dernière la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de l'invasion en février 2022. Tout cela dans un contexte de flou diplomatique : le Président américain Donald Trump a en effet annoncé en début de semaine la reprise de la livraison de certaines armes neuf jours après avoir décidé une pause. Que faut-il attendre de la position américaine ? Les Européens peuvent-ils soutenir l'Ukraine jusqu'à la fin de la guerre ? Pour en débattre : - Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique, spécialiste de la Russie, autrice du livre Géopolitique de l'ingérence russe : la stratégie du chaos, Éditions PUF, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE à l'Observatoire de l'Intelligence Artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN. Auteure de Influence et manipulations : des conflits armés modernes aux guerres économiques, VA Éditions. - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, ancien directeur des départements d'Europe et d'Asie au Quai d'Orsay. Auteur du livre Fragments d'un parcours aventureux, aux éditions Temporis - Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.