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Après une fin de saison encourageante, les Carolina Panthers commence l'exercice 2025 avec optimisme. Bryce Young doit enfin prouver qu'il est le quaterback du futur pour cette franchise.Dave Canales repart avec un jeune groupe, enthousiaste mais limité au niveau de l'expérience. Peuvent-ils jouer le titre dans une faible NFC Sud?Grégory Richard et Victor Roullier sont au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:43:30 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - À l'heure où les sanctions et pressions internationales se multiplient, que ce soit en lien avec la guerre en Ukraine ou à Gaza, leur efficacité ne va pas de soi. Cette émission revient sur l'intérêt de ces sanctions pour construire une paix durable et mettre fin aux conflits. - réalisation : Phane Montet - invités : Eric Danon Ancien ambassadeur de France en Israël, spécialiste des questions de sécurité et de défense; Johann Soufi Avocat spécialisé en droit international, ancien directeur du bureau juridique de l'Unrwa dans la bande de Gaza ; Alexandra Novosseloff Politiste, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas
REDIFF - Une étude américaine montre que les pistaches peuvent avoir un effet sur votre vision. Ce fruit sec aurait un effet protecteur quand il est consommé quotidiennement. Les explications d'Aline Perraudin.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:43:30 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - À l'heure où les sanctions et pressions internationales se multiplient, que ce soit en lien avec la guerre en Ukraine ou à Gaza, leur efficacité ne va pas de soi. Cette émission revient sur l'intérêt de ces sanctions pour construire une paix durable et mettre fin aux conflits. - réalisation : Phane Montet - invités : Eric Danon Ancien ambassadeur de France en Israël, spécialiste des questions de sécurité et de défense; Johann Soufi Avocat spécialisé en droit international, ancien directeur du bureau juridique de l'Unrwa dans la bande de Gaza ; Alexandra Novosseloff Politiste, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas
Le projet européen baptisé “Chat Control” avance à grands pas… et avec lui, un débat explosif. Soutenu par plusieurs États membres, dont la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Pologne, ce texte vise à obliger les applications de messagerie comme WhatsApp, Signal ou Telegram à analyser automatiquement tous les messages – textes comme images – pour détecter des contenus liés à l'exploitation sexuelle d'enfants.Une ambition sécuritaire, oui. Mais derrière, des inquiétudes grandissantes. Car pour parvenir à cet objectif, les plateformes devraient installer des systèmes de surveillance directement sur les appareils – des smartphones ou des ordinateurs. C'est ce qu'on appelle le "client-side scanning" : des outils capables d'analyser les contenus avant même leur chiffrement. Un changement de paradigme. Car même les messageries dites chiffrées de bout en bout, conçues justement pour garantir la confidentialité, seraient concernées. Et c'est là que le tollé commence.Des associations de défense des droits numériques, des experts en cybersécurité, des magistrats et même certains eurodéputés tirent la sonnette d'alarme. Patrick Breyer, élu européen, dénonce une "surveillance de masse inédite", où chaque citoyen serait traité comme un suspect. Les spécialistes en cryptographie alertent : toute porte ouverte, même bien intentionnée, peut être exploitée – par des États autoritaires, des groupes criminels, ou des acteurs malveillants. Plus grave encore : ces outils, conçus pour détecter l'illégal, pourraient produire de nombreux faux positifs. Des photos de famille, des conversations adolescentes, ou des échanges entre victimes et associations pourraient être mal interprétés. Le Conseil de l'UE lui-même a exprimé ses réserves juridiques, jugeant la mesure disproportionnée et inefficace face aux vraies méthodes utilisées par les criminels, qui contournent souvent les messageries classiques. En attendant, la bataille continue dans les couloirs de Bruxelles. Et si vous tombez sur un contenu suspect en ligne, n'oubliez pas : vous pouvez le signaler via la plateforme Pharos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 4. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis une dizaine d'années, l'Amérique latine est confrontée à une crise migratoire. Selon les Nations-unies, 43 millions de Latino-Américains ne vivaient pas dans leur pays d'origine en 2020, ils étaient 25 millions en 2000. Pour certains pays, le phénomène est particulièrement frappant, ainsi le Venezuela a vu partir 25% de sa population. Si l'on pense principalement aux voisins américain et canadien comme destination de choix, une grande partie des migrations est en réalité intrarégionale. Crises économiques à répétition, instabilité politique et institutionnelle, catastrophes naturelles à répétition sous l'effet du réchauffement climatique, violences liées au narcotrafic... aggravent les problèmes socio-structurels auxquels sont confrontés les pays de la région. Autant de facteurs qui poussent les populations au départ à la recherche de stabilité et de meilleures opportunités. Alors qu'environ 27% de Latino-Américains ont entre 15 et 29 ans, environ 20% ne sont ni en emploi ni en études ni en formation. Des chiffres qui montrent un certain découragement de la part de cette génération quant à ses perspectives. Pour ces jeunes qui ne font pas non plus confiance à leur gouvernement, la tentation du départ est d'autant plus grande. Dans ce contexte, comment penser sa vie en Amérique latine quand on a moins de 30 ans ? Avec : • Lucie Laplace, chercheuse en Science politique au Laboratoire Triangle de l'Université Lumière Lyon 2, chercheuse à l'Institut Convergence Migrations et experte en migrations forcées, droits humains, action humanitaire et sur les enjeux de genre (spécialisation sur l'Amérique latine) • Gaspard Estrada, politologue, membre de l'Unité du Sud Global à la London School of Economics (LSE). Un témoignage d'une réfugiée mexicaine au Canada, réalisée par Aude-Emilie Judaïque. Un témoignage recueilli par Alice Campaignolle, correspondante de RFI à Caracas au Venezuela. Au Venezuela, on estime qu'environ 8 millions de personnes ont quitté le pays lors des 15 dernières années, fuyant une économie dévastée, l'hyperinflation, les pénuries. Si la situation s'est améliorée, elle est loin d'être parfaite, et les Vénézuéliens continuent de partir. Notre correspondante à Caracas est allée à la rencontre d'une jeune femme de 30 ans, Andrea, qui prépare son projet de migration pour l'Europe, frustrée de ne pas pouvoir trouver le travail qui l'intéresse, et de vivre dans l'instabilité permanente. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, partir ou rester : qu'en pensent les jeunes en Amérique du Sud sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Fatima - Bejuco ► Petite Miss - Mademoiselle Lou.
Les FEMMES peuvent-elles être DRÔLES?Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d'expériences et d'opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d'un.e sexologue ou autre professionnel de la santé. Cette semaine sur le podcast, Lysandre et Joanie reçoivent les humoristes Pascale Marineau & Magali Saint-Vincent. Ensemble, elles discutent de la montée des discours masculinistes, de l'impact de leurs parodies virales, des limites de la liberté d'expression, et de leurs réflexions intimes sur la maternité, le couple et la sexualité. Au menu: - L'humour comme outil de dénonciation sociale - Comment les vidéos virales de Pascale & Magali ont éveillé des consciences - Les dangers de la banalisation des discours haineux - Pressions sociales autour de la maternité et choix de vie - Récits croustillants de jeux de rôle, costumes et anecdotes sexuelles Pour suivre Magali: https://www.instagram.com/magali.saintvincent/ Pour suivre Pascale: https://www.instagram.com/pascale_marineau/ Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SEXEORAL pour 15% de rabais sur https://www.erosetcompagnie.com/
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 4. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis une dizaine d'années, l'Amérique latine est confrontée à une crise migratoire. Selon les Nations-unies, 43 millions de Latino-Américains ne vivaient pas dans leur pays d'origine en 2020, ils étaient 25 millions en 2000. Pour certains pays, le phénomène est particulièrement frappant, ainsi le Venezuela a vu partir 25% de sa population. Si l'on pense principalement aux voisins américain et canadien comme destination de choix, une grande partie des migrations est en réalité intrarégionale. Crises économiques à répétition, instabilité politique et institutionnelle, catastrophes naturelles à répétition sous l'effet du réchauffement climatique, violences liées au narcotrafic... aggravent les problèmes socio-structurels auxquels sont confrontés les pays de la région. Autant de facteurs qui poussent les populations au départ à la recherche de stabilité et de meilleures opportunités. Alors qu'environ 27% de Latino-Américains ont entre 15 et 29 ans, environ 20% ne sont ni en emploi ni en études ni en formation. Des chiffres qui montrent un certain découragement de la part de cette génération quant à ses perspectives. Pour ces jeunes qui ne font pas non plus confiance à leur gouvernement, la tentation du départ est d'autant plus grande. Dans ce contexte, comment penser sa vie en Amérique latine quand on a moins de 30 ans ? Avec : • Lucie Laplace, chercheuse en Science politique au Laboratoire Triangle de l'Université Lumière Lyon 2, chercheuse à l'Institut Convergence Migrations et experte en migrations forcées, droits humains, action humanitaire et sur les enjeux de genre (spécialisation sur l'Amérique latine) • Gaspard Estrada, politologue, membre de l'Unité du Sud Global à la London School of Economics (LSE). Un témoignage d'une réfugiée mexicaine au Canada, réalisée par Aude-Emilie Judaïque. Un témoignage recueilli par Alice Campaignolle, correspondante de RFI à Caracas au Venezuela. Au Venezuela, on estime qu'environ 8 millions de personnes ont quitté le pays lors des 15 dernières années, fuyant une économie dévastée, l'hyperinflation, les pénuries. Si la situation s'est améliorée, elle est loin d'être parfaite, et les Vénézuéliens continuent de partir. Notre correspondante à Caracas est allée à la rencontre d'une jeune femme de 30 ans, Andrea, qui prépare son projet de migration pour l'Europe, frustrée de ne pas pouvoir trouver le travail qui l'intéresse, et de vivre dans l'instabilité permanente. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, partir ou rester : qu'en pensent les jeunes en Amérique du Sud sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Fatima - Bejuco ► Petite Miss - Mademoiselle Lou.
8 % des plus de 65 ans atteints, comment des cahiers mensuels peuvent aider ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8 % des plus de 65 ans atteints, comment des cahiers mensuels peuvent aider ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ? Avec : • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ? Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ? Avec : • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ? Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 2. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. En Inde, 93% des mariages sont arrangés, selon une grande étude de l'Université d'Oxford et la Fondation Lok, publiée en 2018. Si les chiffres datent un peu, le mariage reste une institution centrale dans la société indienne. Une affaire de famille et un projet à l'échelle d'une vie dans un pays où l'on compte moins de 2% de divorces. Le choix de sa ou son partenaire de vie est, en effet, rarement laissé au hasard. La caste, la religion, le métier, parfois le signe astrologique sont étudiés dans l'espoir de créer un couple idéal pour les deux familles. L'utilisation des applications de rencontre et des sites matrimoniaux pour les plus fortunés viennent optimiser le processus. Le mariage implique donc plus que deux personnes et façonnent l'organisation de la société, qui reste largement clanique, alors que les mariages d'amour et les mariages interconfessionnels sont encore très minoritaires. Chez ce géant démographique de près 1,5 milliard d'habitants dont la moitié a moins de 25 ans, le nombre de mariages ne devrait pas diminuer. Mais que pense la nouvelle génération de cette institution encore largement marquée par la tradition ? Dans un pays qui voit sa croissance économique et urbaine s'envoler, les jeunes, rivés sur les réseaux sociaux, ont-ils d'autres aspirations pour leur avenir qu'un partenaire choisi par leur parent ? Avec : • Jeanne Subtil, doctorante en Sociologie. Professeur de français langue étrangère à l'Alliance française de New Delhi en Inde. Autrice d'une thèse sur les expériences et perspectives amoureuses des étudiants et étudiantes de New Delhi • Arundhati Virmani, historienne de l'Inde coloniale et contemporaine et enseignante à l'École des Hautes études en Sciences sociales. Un entretien et témoignage recueilli par Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde. Nous partons en Inde, le pays le plus peuplé du monde, avec 1,4 milliard d'habitants. L'Inde et sa diversité de langues, de religions, de castes et de territoires où près de 90% des mariages sont encore arrangés par les familles. Arrangés, mais pas forcément forcés, alors que la nouvelle génération tente d'arbitrer entre désir d'émancipation et respect pour la famille. Côme Bastin donne la parole à des femmes de Bangalore, la grande mégapole du sud du pays, connue pour sa modernité. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des mariages arrangés sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Triple OG – Divine ► Allons voir - Feu! Chatterton.
durée : 00:02:29 - Le vrai ou faux - Interrogé sur RMC, Hen Feder, le porte-parole de l'ambassade israélienne en France, assure que des journalistes étrangers entrent bien à Gaza, avec l'armée israélienne. Peuvent-ils y travailler en toute indépendance ? Franceinfo fait le point. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 2 Que pensent les jeunes européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. En Inde, 93 % des mariages sont arrangés selon une grande étude de l'Université d'Oxford et la Fondation Lok, publiée en 2018. Si les chiffres datent un peu, le mariage reste une institution centrale dans la société indienne. Une affaire de famille et un projet à l'échelle d'une vie dans un pays où l'on compte moins de 2 % de divorces. Le choix de sa ou son partenaire de vie est en effet rarement laissé au hasard. La caste, la religion, le métier, parfois le signe astrologique sont étudiés dans l'espoir de créer un couple idéal pour les deux familles. L'utilisation des applications de rencontre et des sites matrimoniaux pour les plus fortunés viennent optimiser le processus. Le mariage implique donc plus que deux personnes et façonnent l'organisation de la société, qui reste largement clanique alors que les mariages d'amour et les mariages interconfessionnels sont encore très minoritaires. Chez ce géant démographique de près 1,5 milliards d'habitants dont la moitié a moins de 25 ans, le nombre de mariage ne devraient pas diminuer. Mais que pense la nouvelle génération de cette institution encore largement marquée par la tradition ? Dans un pays qui voient sa croissance économique et urbaine s'envoler, les jeunes, rivés sur les réseaux sociaux, ont-ils d'autres aspirations pour leur avenir qu'un partenaire choisi par leur parent ? Avec : • Jeanne Subtil, doctorante en sociologie. Professeur de française langue étrangère à l'Alliance française de New Delhi en Inde. Autrice d'une thèse sur les expériences et perspectives amoureuses des étudiants et étudiantes de New Delhi • Arundhati Virmani, historienne de l'Inde coloniale et contemporaine et enseignante à l'Ecole des hautes études en sciences sociales Un entretien et témoignage recueilli par Côme Bastin, correspondant de RFI à Bangalore en Inde Nous partons en Inde, le pays le plus peuplé du monde, avec 1,4 milliard d'habitants. L'Inde et sa diversité de langues, de religions, de castes et de territoires où près de 90 % des mariages sont encore arrangés par les familles. Arrangés, mais pas forcément forcés, alors que la nouvelle génération tente d'arbitrer entre désir d'émancipation et respect pour la famille. Côme Bastin donne la parole à des femmes de Bangalore, la grande mégapole du sud du pays, connue pour sa modernité. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes sur les mariages arrangés sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Triple OG – Divine ► Allons voir - Feu! Chatterton
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
Ecoutez RTL Matin avec Vincent Derosier du 28 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
Invités : - Arthur Delaporte, Député PS du Calvados - Sarah Saldmann, avocate - Raphael Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:28 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Ce mardi 22 juillet, 17 narcotrafiquants ont été transférés à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil dans le Nord-Pas-de-Calais. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Yann Bisiou maître de conférence à l'université de Montpellier- Paul Valéry, spécialiste du droit de la drogue.
durée : 00:13:22 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Les États-Unis ont annoncé ce mardi leur retrait de l'Unesco. Cela fait suite à la décision de l'administration Trump de fermer l'agence américaine pour le développement international, l'USAID. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-François Corty Médecin, président de l'association Médecins du Monde
Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Le gouvernement ne veut pas supprimer la 5e semaine de congés payés ! La ministre du Travail, Astrid Panosyan Bouvet, a tenté de clarifier le débat polémique ce matin. Invitée de RTL, elle assure que la monétisation des congés n'est qu'une idée et qu'il revient aux partenaires sociaux d'en discuter.
// Sur YouTube https://www.youtube.com/channel/UC0cT8BZdFUmC0vgr1XS7aPA// Présentatrice du journal Le Fil d'Actu
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Le gouvernement ne veut pas supprimer la 5e semaine de congés payés ! La ministre du Travail, Astrid Panosyan Bouvet, a tenté de clarifier le débat polémique ce matin. Invitée de RTL, elle assure que la monétisation des congés n'est qu'une idée et qu'il revient aux partenaires sociaux d'en discuter.
Dans l'océan Indien occidental, c'est une mission scientifique de près de trois mois qui s'est achevée le 2 juillet dernier. Une quinzaine de chercheurs embarqués à bord du navire le Plastic Odyssée ont parcouru les mers entre l'île Maurice, Madagascar, les Seychelles et les Comores. Parmi les études menées, l'une, particulièrement importante pour la santé humaine, porte sur l'étude des bactéries pathogènes présentes sur les plastiques. Notre envoyée spéciale Sarah Tétaud a pu rencontrer Thierry Bouvier, le chef de cette grande mission océanographique. Cette mission, financée par l'Agence française de Développement et le Fonds français pour l'Environnement mondial, et pilotée par la Commission de l'océan Indien et l'IRD/CNRS, avait notamment pour objectif d'échantillonner les plastiques flottants en haute mer et dans les lagons ainsi que ceux échoués sur les plages pour mesurer précisément leur quantité, leur répartition, leur impact sur l'écosystème marin et leur dérive dans cette partie du globe. RFI : Thierry Bouvier, vous êtes actuellement en pleine campagne océanographique à bord du Plastic Odyssée avec toute une équipe de chercheurs. Vous-même êtes chercheur en microbiologie au CNRS et l'IRD pour le laboratoire Marbec. Vous êtes présentement affecté à l'Institut halieutique et des sciences marines à Tuléar à Madagascar. Sur quoi porte votre recherche actuellement ? Nous essayons de travailler sur les risques que présentent les plastiques en mer pour la santé humaine. Alors, il existe un certain nombre de risques, comme par exemple le risque chimique, puisque le plastique est connu pour relarguer les substances qui sont nocives pour notre santé. Mais il y en a d'autres, comme par exemple le risque microbiologique.Ce risque est un petit peu moins connu. Aujourd'hui, il y a plusieurs équipes dans le monde qui commencent à travailler sur son estimation. Et ça consiste en fait à essayer de voir si les micro-organismes qui se développent sur ces plastiques représentent un danger pour notre santé. Pourquoi est-il important de regarder ce risque associé au plastique en mer ? C'est intéressant parce que contrairement par exemple à des particules de bois sur lesquelles les bactéries se développent aussi, en mer, les plastiques, eux, ils ne vont pas se dégrader. Ils vont rester très très longtemps en mer et, en plus, ils vont circuler avec les courants marins. Donc en fait, si ces plastiques sont des véhicules, des sortes de radeaux à bactéries qui seraient dangereuses pour notre santé, ils pourraient les transporter sur de longues distances. Et bien sûr, il y a le risque pour la santé qui est le cœur de la question. Pourquoi ? Parce que ces plastiques, on sait que, et notamment les petits plastiques, sont ingérés par les animaux marins et donc ces bactéries qui se retrouveraient sur ces plastiques intégreraient la chaîne alimentaire jusqu'à la consommation humaine ? Alors, concrètement, comment vous procédez ? On met en œuvre plusieurs étapes. Évidemment, la première c'est de savoir si ces bactéries potentiellement dangereuses pour notre santé sont présentes sur le plastique. En quelle quantité sont elles-là ? Qui sont-elles ? Et puis aussi est-ce qu'elles ont cette capacité de rester vivantes et donc éventuellement d'être infectieuses. Donc ça, c'est un prérequis en fait à notre estimation du risque, de caractériser ces bactéries potentiellement pathogènes. Alors, il y a déjà des études qui ont montré que les bactéries qui vivent attachées sur des supports, sur des surfaces par exemple, bénéficient d'un environnement qui est un peu plus protecteur par rapport à leur vie libre, par exemple dans l'eau. Et donc on peut faire l'hypothèse que sur les plastiques, ces bactéries qui seraient potentiellement dangereuses pour l'homme, y trouveraient un refuge pour vivre ou survivre plus longtemps dans l'environnement marin. Lorsqu'on connaîtra leur identité, qu'on saura si elles sont vivantes ou mortes, et qu'elles sont potentiellement virulentes, on cherchera aussi à savoir si ces bactéries sont résistantes à certains antibiotiques qu'on utilise pour lutter contre les infections qu'elles peuvent nous provoquer. Sous combien de temps peut-on espérer avoir des résultats de ces expérimentations, de ces observations ? Les expérimentations sont en cours. Ça nécessite un certain nombre d'analyses qui prennent parfois un peu de temps. Mais disons que dans les six prochains mois, on aura déjà une bonne idée de ce qui se passe sur ces plastiques dans la région. Une autre étape, très importante, sera de savoir si ces bactéries qu'on va trouver éventuellement sur ces plastiques sont transférées vers les animaux qui consomment ces plastiques. Thierry Bouvier, votre équipe composée de 15 chercheurs et ingénieurs de toutes les zones océan Indien, à savoir de Madagascar, de la Réunion, Maurice, les Seychelles et la France métropolitaine, avait déjà obtenu certains résultats ? Oui, on a commencé déjà à avoir certains résultats et notamment aussi à travers le travail d'étudiants qui sont en thèse, notamment à Madagascar où on s'aperçoit qu'en fait ces plastiques hébergent certaines bactéries comme par exemple Escherichia Coli qui est bien connue pour provoquer des gastro-entérites ou par exemple aussi Staphylococcus Aureus aussi appelé staphylocoque doré, qui est connu pour créer par exemple des infections de peau. Et on a trouvé qu'en fait, ces bactéries sont à peu près une dizaine de fois plus abondantes sur les plastiques marins que dans l'eau de mer. Et un autre résultat majeur, c'est qu'on s'est aperçu qu'une fois que ces plastiques sont ingérés par exemple, par des poissons ou des holothuries (les concombres de mer), les bactéries se détachent des plastiques et se retrouvent dans la lumière intestinale et sur les parois intestinales de ces animaux. Et donc l'enjeu à venir sera de savoir si ces bactéries qui sont transférées vers les animaux restent dangereuses et infectieuses pour l'homme qui consomme ces animaux. Et on peut espérer avoir ces résultats sous combien de temps ? C'est un programme de recherche qui va durer à peu près trois à quatre années avec comme je disais tout à l'heure des étudiants qui sont en thèse. Et donc leurs résultats seront connus et publiés sous deux à trois ans. À lire aussiPollution plastique: le navire «Plastic Odyssey» fait escale aux Comores
durée : 00:53:54 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Herbicide, insecticide, fongicide, l'utilisation des produits phytosanitaires est l'un des plus gros enjeux de l'agriculture française. Grand reportage dans les Hauts-de-France, territoires de grandes cultures, l'une des régions les plus consommatrices de pesticides. - réalisation : Annie Brault - invités : Sophie Thoyer Economiste, directrice de recherche à l'INRAE
durée : 00:58:54 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Herbicide, insecticide, fongicide, l'utilisation des produits phytosanitaires est l'un des plus gros enjeux de l'agriculture française. Grand reportage dans les Hauts-de-France, territoires de grandes cultures, l'une des régions les plus consommatrices de pesticides. - réalisation : Annie Brault
Une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine se tient à Rome jeudi et vendredi. Elle intervient alors que la nuit dernière la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de l'invasion en février 2022. Tout cela dans un contexte de flou diplomatique : le Président américain Donald Trump a en effet annoncé en début de semaine la reprise de la livraison de certaines armes neuf jours après avoir décidé une pause. Que faut-il attendre de la position américaine ? Les Européens peuvent-ils soutenir l'Ukraine jusqu'à la fin de la guerre ? Pour en débattre : - Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique, spécialiste de la Russie, autrice du livre Géopolitique de l'ingérence russe : la stratégie du chaos, Éditions PUF, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE à l'Observatoire de l'Intelligence Artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN. Auteure de Influence et manipulations : des conflits armés modernes aux guerres économiques, VA Éditions. - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, ancien directeur des départements d'Europe et d'Asie au Quai d'Orsay. Auteur du livre Fragments d'un parcours aventureux, aux éditions Temporis - Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine se tient à Rome jeudi et vendredi. Elle intervient alors que la nuit dernière la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de l'invasion en février 2022. Tout cela dans un contexte de flou diplomatique : le Président américain Donald Trump a en effet annoncé en début de semaine la reprise de la livraison de certaines armes neuf jours après avoir décidé une pause. Que faut-il attendre de la position américaine ? Les Européens peuvent-ils soutenir l'Ukraine jusqu'à la fin de la guerre ? Pour en débattre : - Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique, spécialiste de la Russie, autrice du livre Géopolitique de l'ingérence russe : la stratégie du chaos, Éditions PUF, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE à l'Observatoire de l'Intelligence Artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN. Auteure de Influence et manipulations : des conflits armés modernes aux guerres économiques, VA Éditions. - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, ancien directeur des départements d'Europe et d'Asie au Quai d'Orsay. Auteur du livre Fragments d'un parcours aventureux, aux éditions Temporis - Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Pour Jean-Luc Dupriez, les luttes syndicales sont essentielles dans le combat contre le capitalisme et les organisations doivent toujours privilégier l'union, autrement dit renoncer à l'hégémonie, en acceptant donc le pluralisme▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:06:50 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - La motion de censure déposée par le Parti socialiste est examinée ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale. Éclairage avec le constitutionnaliste Benjamin Morel, invité de France Inter. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le 14 avril 2019, Marie-Pascale Sidolle, une agente de service hospitalier de 54 ans, disparaît. Elle est vue pour la dernière fois sur les images des caméras de vidéosurveillance de l'hôpital d'Avignon qui filment sa voiture sortir du parking. Deux ans plus tard, un chasseur découvre les ossements de la disparue à une dizaine de kilomètres d'Avignon. Marie-Pascale Sidolle a-t-elle fait une mauvaise rencontre? A-t-elle été tuée par Fabrice P., son ancien conjoint dont elle s'était séparée? L'homme est jugé depuis jeudi 26 juin 2024 devant la cour d'assises du Gard pour enlèvement et séquestration suivis de meurtre. Depuis le début de l'affaire, l'homme clame son innocence. Et l'analyse des ossements ne permet pas de comprendre les circonstances de sa mort. Les ossements peuvent-ils parler dans une affaire judiciaire? Dans cet épisode d'Affaire suivante, Ronald Guintrange et Florine Silvant, journaliste à BFM Radio, reçoivent Fabrice Demeter, expert judiciaire en anthropologie médico-légale d'identification. Production et rédaction: Charlotte Lesage, journaliste police-justice de BFMTV.com.
Aujourd'hui, Charles Consigny, Emmanuel de Villiers et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
Pour assister à deux enregistrements en public de Chaleur humaine à Paris le 27 juin, inscrivez-vous ici. Le but : porter un regard différent (et constructif !) sur les enjeux climatiques. ----------Pourquoi les outre-mer sont ils en première ligne face au changement climatique ? Les régions concernées sont elles-prêtes à faire face au réchauffement ? Comment se préparer et s'adapter de manière juste à ces nouvelles réalités ?Virginie Duvat est professeure de géographie à l'Université de La Rochelle, titulaire de la chaire innovation à l'Institu universitaire de France et spécialiste de l'impact du changement climatique sur les îles. Elle est l'une des autrices principales du chapitre "Petites îles des deux derniers rapports du Giec. Vous pouvez retrouver ici toute la série de reportages et d'enquête du Monde sur l'adaptation dans les outre-mer.« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Vous pouvez rejoindre le nouveau canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le clitoris c'est vraiment un super organe ! C'est le seul organe du corps humain qui est dédié exclusivement au plaisir… Pourtant comme il n'y a que les femmes qui en ont un et que la biologie a été longtemps un domaine réservé aux hommes, il a été très peu documenté par la médecine à travers l'histoire. Aujourd'hui, les mentalités évoluent et le plaisir sexuel des femmes se démocratise. Pourtant certaines idées peuvent avoir la vie dure… Certaines peuvent avoir peur de désensibiliser leur clitoris en utilisant des jouets qui vibrent. Peut-on vraiment désensibiliser le clitoris ? Qu'est-ce que l'accoutumance au vibromasseur ? Comment l'éviter ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comme l'an dernier, Bordeaux-Bègles et Toulouse s'affronteront en finale de Top 14, samedi (21h05). Un mois après leur premier titre européen, les Bordelais rêvent du doublé. Peuvent-ils y arriver ? Les Toulousains eux ne dégagent pas la même sérénité que d'habitude, mais faut-il vraiment s'en inquiéter ? Réponses dans Crunch. Un podcast présenté par Léa Leostic, avec Aurélien Bouisset, Laurent Campistron et Romain Bergogne. Enregistrement : Baptiste Binet. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le monde de la science des matériaux, il existe un phénomène aussi fascinant que redouté : la "barbe métallique", ou "whisker" en anglais. Imaginez de minuscules filaments, semblables à des poils d'acier, qui se mettent à pousser spontanément à la surface de certains métaux ou alliages. Un phénomène discret, encore mal compris, mais qui peut provoquer des dégâts considérables dans l'industrie électronique.Ces fameuses barbes apparaissent principalement sur des métaux comme l'étain, le zinc, le cadmium, ou encore l'argent. Leur formation résulte d'un phénomène cristallographique complexe. Sous certaines conditions, le métal va littéralement faire pousser des filaments ultra-fins et longs, qui peuvent atteindre plusieurs millimètres, voire davantage.Mais comment cela se produit-il ? C'est là que le mystère commence. Les scientifiques pensent que ces barbes naissent d'un phénomène de contrainte interne dans le matériau. Lorsque le métal subit un stress mécanique, thermique ou chimique — par exemple après un dépôt de couche mince, un vieillissement ou une oxydation partielle — des déséquilibres se créent dans son réseau cristallin. Pour soulager ces contraintes, les atomes du métal migrent peu à peu vers la surface et s'assemblent en filaments, comme si le métal cherchait à "évacuer" son trop-plein d'énergie.Ce phénomène reste encore partiellement inexpliqué. On sait que l'humidité de l'air, les impuretés du métal ou les traitements de surface peuvent influencer la croissance des barbes, mais il n'existe pas encore de modèle prédictif universel. C'est un véritable casse-tête pour les ingénieurs en fiabilité des composants électroniques.Car si ces barbes métalliques peuvent paraître anecdotiques à l'œil nu, leurs conséquences sont bien réelles. Dans un circuit imprimé, par exemple, un filament d'étain peut traverser l'espace entre deux pistes conductrices et provoquer un court-circuit brutal. Des cas célèbres de défaillances de satellites, de systèmes militaires ou de télécommunications ont été attribués à ces minuscules barbes invisibles.Le problème s'est accentué depuis les restrictions sur l'utilisation du plomb dans les alliages électroniques. Autrefois, le plomb ajoutait une certaine souplesse et limitait la formation de whiskers dans les soudures à l'étain. Aujourd'hui, avec les alliages sans plomb, les ingénieurs redoublent de vigilance face à ce phénomène.En résumé, la "barbe métallique" est un exemple parfait de ces phénomènes discrets mais redoutables qui émergent dans le monde des matériaux. Une simple pousse de quelques microns… qui peut suffire à faire tomber un satellite en panne. La recherche continue pour mieux comprendre et contrôler cette étrange pilosité des métaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:08:29 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Le préfet des Alpes-Maritimes, Laurent Hottiaux, a demandé au maire de Nice, Christian Estrosi, de retirer le drapeau israélien du fronton de la mairie "au nom du principe de neutralité du service public". Comment fonctionne ce principe de neutralité et quels drapeaux y contreviennent ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marion Ogier avocate en droit public au cabinet Andotte Avocats
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
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Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Imaginez un navire semblant flotter dans les airs au-dessus de la mer. Ce phénomène étrange, presque surnaturel, a longtemps été source de légendes maritimes. Les marins y voyaient des vaisseaux fantômes ou des mirages d'îles invisibles. En réalité, cette illusion d'optique porte un nom poétique : la Fata Morgana, inspirée de la fée Morgane, la magicienne des légendes arthuriennes censée créer des illusions sur l'horizon.Mais loin de la magie, ce phénomène est parfaitement expliqué par la physique de la lumière. Il s'agit d'une forme extrême de mirage, causée par une réfraction atmosphérique très particulière.Tout commence par une inversion de températureDans des conditions normales, la température de l'air diminue avec l'altitude. Mais lors d'une inversion thermique, une couche d'air chaud se trouve au-dessus d'une couche d'air plus froide, souvent au-dessus d'une surface d'eau glacée ou très fraîche, comme en mer ou dans les régions polaires.Cette configuration crée une discontinuité dans la densité de l'air. Or, l'indice de réfraction de l'air — c'est-à-dire sa capacité à courber la lumière — dépend de sa densité. Résultat : les rayons lumineux émis par un objet (un bateau, une île, un rivage) se courbent en traversant ces couches superposées, et suivent parfois une trajectoire sinueuse vers l'observateur.Ce que perçoit notre œilPour l'œil humain, ces rayons lumineux réfractés donnent l'illusion que l'objet se trouve plus haut qu'il ne l'est réellement, voire qu'il est dupliqué ou inversé. C'est ainsi qu'un bateau peut sembler léviter au-dessus de l'eau, ou qu'un rivage prend la forme d'un château flottant. Dans certains cas, les objets paraissent étirés, empilés, ou retournés comme dans un kaléidoscope.Une illusion stable, mais complexeContrairement aux mirages simples (comme les flaques d'eau sur l'asphalte en été), la Fata Morgana implique plusieurs couches thermiques et des variations complexes de l'air, ce qui la rend plus instable mais aussi plus spectaculaire. Elle peut durer plusieurs minutes, voire heures, et se déplacer avec l'observateur ou le soleil.Observée même aujourd'huiLa Fata Morgana a été photographiée à de nombreuses reprises, notamment sur les côtes britanniques ou canadiennes. Elle peut affecter aussi bien des bateaux que des montagnes lointaines ou des icebergs. Ce phénomène rappelle à quel point notre perception du monde dépend des conditions physiques de l'environnement, et combien la lumière peut jouer des tours fascinants à notre cerveau.En somme, la Fata Morgana est un chef-d'œuvre de la nature : une illusion spectaculaire née des caprices de l'atmosphère, transformant un simple bateau en vaisseau volant digne d'un conte de fées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 31 mai 2025 - Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ?Un départ et des questions pour Elon Musk. Le milliardaire américain a officialisé vendredi son départ de l'administration Trump après avoir annoncé quelques semaines plus tôt qu'il allait retourner à ses affaires de chef d'entreprise. Quelques mois après sa nomination à la tête du DOGE, ministère chargé de lutter contre le "gaspillage" de la dépense publique, celui qui s'était fixé pour ambition de faire 1 000 milliards de dollars d'économie à l'administration en est bien loin. Selon le site indépendant DOGE tracker, seuls 12 milliards d'économie ont été réalisés, notamment via des coupes massives dans l'aide internationale et des milliers de licenciements de fonctionnaires. Répondant aux rumeurs qui le disent en froid avec le président américain, Elon Musk a nié, assurant vouloir rester "l'ami et le conseiller" de Donald Trump qui lui a remis une clé en or, symbole que les portes de la Maison Blanche lui resteront toujours ouvertes. Pour Elon Musk, c'est un difficile retour aux affaires qui commence, lui qui a perdu plus de 100 milliards de dollars entre décembre et mars à cause de la hausse des droits de douane américains. Au-delà de sa fortune, ses déclarations en faveur de l'extrême droite ont entaché sa réputation et les ventes de Tesla s'effondrent en Europe comme au Québec.En France, on n'a pas attendu Elon Musk pour faire entrer des hommes d'affaires au gouvernement. En 1992, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie était nommé de la Ville par Pierre Bérégovoy, avant de démissionner cinq mois plus tard. Plus récemment, c'est à Michel-Edouard Leclerc, patron des magasins Leclerc, qu'on prête des ambitions élyséennes. Celui dont le slogan, "lutter contre la vie cher", résonne déjà à travers la France n'a jamais caché son admiration pour son père qui s'était présenté trois fois aux élections législatives et même brièvement à une élection présidentielle. D'autres patrons se tiennent plus en retrait mais n'hésitent pas à influer sur le cours des élections. Cofondateur et principal actionnaire du groupe Smartbox, Pierre-Édouard Stérin, dont la fortune est estimée à 1,4 milliard d'euros, a lancé un projet, baptisé "Périclès", qui vise à aider le RN et LR à conquérir le pouvoir. Sa vision conservatrice de la société française et ses ambitions politiques inquiètent jusqu'à l'Assemblée nationale. Les députés l'ont convoqué à deux reprises au mois de mai, lors d'une commission d'enquête portant sur l'organisation des élections en France. Le milliardaire ne s'est jamais présenté.Pour ces grandes fortunes, la gestion de la fortune est très politique. Certaines décident d'ailleurs de déshériter leurs enfants, à l'image de Bill Gates qui a légué une grosse partie de ses 107 milliards de dollars à sa fondation. "Mes enfants vont recevoir des sommes généreuses importantes, mais ce n'est qu'un pourcentage", confirmait-il en février dernier dans l'émission 7 à 8. Et il n'est pas un cas isolé. Dix ans plus tôt, le chanteur Sting a lui aussi confirmé que ses enfants ne bénéficieraient pas de sa fortune de 225 millions d'euros, assurant vouloir leur rendre service : "Je ne veux pas laisser un héritage qui soit un fardeau" avait-il déclaré dans un journal britannique. Plus récemment, c'est l'héritière du groupe d'entreprises chimiques et pharmaceutiques allemandes BASF, Marlene Engelhorn, qui a reversé 92 % de son héritage (27 millions d'euros) à des associations. "L'héritage est une injustice", estime celle qui milite activement pour la taxation des plus riches.Pourquoi Elon Musk a-t-il quitté le gouvernement de Trump ? Son parcours politique pourrait-il inspirer des grandes fortunes françaises ? Comment ces ultra-riches gèrent-ils leur héritage ?LES EXPERTS :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "L'horizon des possibles"- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter au journal Le Monde, auteure de "Successions"- LOU FRITEL - Journaliste politique à Paris Match- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de "Le vacataire"
C dans l'air du 31 mai 2025 - Musk : les milliardaires peuvent-ils réussir en politique ?LES EXPERTS :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "L'horizon des possibles"- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter au journal Le Monde, auteure de "Successions"- LOU FRITEL - Journaliste politique à Paris Match- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de "Le vacataire"