Podcasts about vaud

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vaud

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Les podcasts de RadioVino, la radio du bon goût
La soifothèque, ép.21 : Vos rêves sont Vaudésir, partie 1

Les podcasts de RadioVino, la radio du bon goût

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 41:07


Dérivant vers les limbes du 14ème arrondissement je me retrouve au Vaudésir avec deux voyageurs — arpenteurs du globe et du laiton. Le premier, Pierrick Bourgault, journaliste et réalisateur de Au fabuleux bistro de Jeannine (en salle), le second, Pierre Josse, docteur es Routard égaré ici, possédant nombreux souvenirs de voyage et documents photographiques dédiés aux estaminets, rades et gargotes à travers le monde, motivant un nouveau rendez-vous pour un podcast dédié. Entre grenache du Languedoc et caillette ardéchoise nous avons remonté le courant de ces deux grands fleuves. Extraits : Archimède le clochard – Gilles Grangier - 1959 Une semaine de vacances – Bertrand Tavernier – 1980 Au Clemenceau – Xavier Gayan – 2013 Moulin de Robert – Pierrick Bourgault – 1987 Histoires de café – Pierrick Bourgault – 1990 Vincent, Paul, François et les autres – Claude Sautet - 1974 Le tonnerre de Dieu – Denys de La Pattelière – 1965 Le fabuleux bistro de Jeannine – Pierrick Bourgault – 2025 L'actualité de Pierrick Bourgault sur monbar.net

Les podcasts de RadioVino, la radio du bon goût
La soifothèque, ép.21 : Vos rêves sont Vaudésir, partie 2

Les podcasts de RadioVino, la radio du bon goût

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 26:12


Dérivant vers les limbes du 14ème arrondissement je me retrouve au Vaudésir avec deux voyageurs — arpenteurs du globe et du laiton. Le premier, Pierrick Bourgault, journaliste et réalisateur de Au fabuleux bistro de Jeannine (en salle), le second, Pierre Josse, docteur es Routard égaré ici, possédant nombreux souvenirs de voyage et documents photographiques dédiés aux estaminets, rades et gargotes à travers le monde, motivant un nouveau rendez-vous pour un podcast dédié. Entre grenache du Languedoc et caillette ardéchoise nous avons remonté le courant de ces deux grands fleuves. Extraits : Archimède le clochard – Gilles Grangier - 1959 Une semaine de vacances – Bertrand Tavernier – 1980 Au Clemenceau – Xavier Gayan – 2013 Moulin de Robert – Pierrick Bourgault – 1987 Histoires de café – Pierrick Bourgault – 1990 Vincent, Paul, François et les autres – Claude Sautet - 1974 Le tonnerre de Dieu – Denys de La Pattelière – 1965 Le fabuleux bistro de Jeannine – Pierrick Bourgault – 2025 L'actualité de Pierrick Bourgault sur monbar.net

2040 j'y vais!
Episode 20 - Gouverner ensemble, malgré nos désaccords

2040 j'y vais!

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 29:10


Dans le contexte international actuel, marqué par la polarisation et par le glissement des États-Unis vers l'autocratie, il est nécessaire de s'interroger sur la vitalité de nos démocraties.Comment maintenir le dialogue et le respect dans le débat public? Comment faire en sorte que des partis politiques différents restent au service de l'intérêt général et de la recherche de solutions? Bref, comment faire société ensemble avec nos différences, plutôt que d'accentuer les fossés qui nous séparent?Dans cet épisode du Podcast, 2040 j'y vais! je vous invite à plonger dans les rouages de la démocratie suisse, pour imaginer comment continuer à gouverner ensemble, malgré nos désaccords.Pour cela, je vous emmène à la rencontre de deux intervenants, à savoir:Pascal Müller-Scheiwiller, co-fondateur d'« Expédition futur » une association non-partisane qui cherche à renouveler le dialogue politique à Berne par un processus original et innovant.Pascal Sciarini, professeur de sciences politiques, spécialisé en politique suisse ,et Doyen de la Faculté des Sciences de la Société de l'université de Genève. Et auteur de l'ouvrage : « politique suisse: institutions, acteurs, processus « .Interview: Chantal PeyerRéalisation: Aline Blanchardlecture du texte 2040: Michel SauserLe podcast « 2040, j'y vais! » est possible grâce au soutien de la Fondation Giovannini, du canton de Vaud, du canton de Genève, du Transform'Action Lab de l'EPER, du One Planet Lab et des Services Industriels de Genève. Nous remerçions également nos partenaires de diffusion: l'Impact Hub Lausanne-Genève; l'Archipel de Sion et le sanu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Swisspreneur Show
EP #526 - Sahar Hosseinian & Charlotte Ducrot: How Founders Protect Their Mental Health

Swisspreneur Show

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 56:33


Timestamps:6:51 - Is it possible to protect your mental health as a Founder?20:00 - How to know when you've transitioned from a startup to a scale-up?23:42 - What creates the most pressure for Founders?35:49 - How do we build up resilience?This episode was co-produced with Innovaud, the innovation and investment promotion agency for the canton of Vaud.Episode Summary: Sahar Hosseinian, Co-Founder and former CTO of Novigenix, spent over a decade building AI-powered oncology diagnostics before joining Zurich-based Prevision Medicine as Chief Quality Officer. She holds a PhD in Statistics from EPFL. Charlotte Ducrot is Head of Scaleups & Growth at Innovaud, the innovation and investment promotion agency for the canton of Vaud. She holds an MA in International Affairs from the Geneva Graduate Institute and worked for companies like Swisscontact and the WEF before joining Innovaud in 2022.During their chat with Merle, Sahar and Charlotte dive into why mental health remains one of the biggest unspoken challenges for founders, even in high-performing Swiss startups. Sahar shares the emotional highs and lows of raising CHF 25 million in MedTech, while Charlotte explains how burnout risk spikes after funding success. They discuss how pressure from investors, teams, and personal expectations can compound - and how self-awareness, boundaries, and community can counter it.They also get into the specifics of resilience and building systems that prevent chronic stress, breaking down how founders can recognize early warning signs, create support networks, and align their work with their personal values. Charlotte introduces the “Realize-Regulate-Recover” framework and Sahar reflects on redefining success beyond constant hustle. Together, they remind founders that protecting mental health isn't a weaknes, but a strategic advantage for scaling sustainably.The cover portrait was edited by ⁠⁠⁠⁠Smartportrait. ⁠⁠⁠⁠‍‍‍‍Don't forget to give us a follow on⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Instagram⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠,⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Linkedin⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠,⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ TikTok⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠, and⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Youtube ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠so you can always stay up to date with our latest initiatives. That way, there's no excuse for missing out on live shows, weekly giveaways or founders' dinners.

Question de croire
Que penser de la théologie de la prospérité?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 27:24


Que penser de la théologie de la prospérité?  La théologie de la prospérité promet des récompenses matérielles aux personnes professant la bonne foi. Cependant, plusieurs pasteurs l'utilisent pour s'enrichir ou faire grandir leur communauté. Plusieurs histoires de la Bible et de Jésus nous enseignent une relation plus éthique avec l'argent.   Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion du partage de la richesse et se demandent qui profite de cette prospérité.   Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Alexander Schimmeck, unsplash.com. Utilisée avec permission.     Bonjour! Bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine : que penser de la théologie de la prospérité? Bonjour! Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute   Comment utiliser la prospérité pour faire grandir une paroisse   [Joan] Ce qui est marrant avec cette théologie de la prospérité c'est que j'en ai entendu parler depuis le début de mes études en fait donc on peut dire fin années 90. Il y a l'un de nos professeurs, André Birmelé, très grand systématicien, qui a vraiment consacré sa vie aux dialogues bilatéraux et œcuméniques, entre Églises, entre œuvres, qui a travaillé au sein de la Fédération luthérienne mondiale, enfin voilà. Il a vraiment consacré sa vie aux dialogues entre les Églises en fait. Il a cru en cette paix de l'église universelle. Un jour, il avait je ne sais quelle assemblée, je ne sais où, et donc on leur a dit est-ce que vous êtes intéressé de connaître un peu les réalités des gens sur le terrain? Quelles sont les Églises en croissance? Et puis il est parti avec, je les imagine un petit peu des délégués qui viennent d'un peu partout, pas que d'Europe ni d'Occident d'ailleurs. Et puis je les imagine dans leur petit bus en train d'aller voir dans je ne sais quelle banlieue, je ne sais quelle Église. Et là, il y a un pasteur qui très, très, très, mais alors très fièrement, leur a dit de toute façon, vous ne savez pas faire en Europe ou en Occident, vous ne savez pas comment faire pour avoir de la croissance d'Église. Ah bon? Ils ont été très intéressés. Que faut-il donc faire? Il dit, ce qu'il faut faire, c'est que tu pries avec ta communauté et tu demandes qui a faim et tu demandes qui n'a plus rien sur le compte ou qui n'a plus d'argent dans la poche. Et tu as une équipe qui repère qui sont les personnes. Et le lendemain, tu leur fais déposer des sachets de courses. Et le dimanche d'après, tu dis, qui avait faim et a été nourri? Qui a eu de l'argent alors qu'ils n'avaient plus rien dans la poche? Vous, vous, vous? C'est Dieu qui vous a bénis. C'est parce que vous êtes venus à l'église prier. Et maintenant que vous avez été bénis, pensez bien à bénir les autres. Et d'ailleurs, il y a une collecte à la fin. C'est un vrai travail d'équipe quand tu écoutes ça, c'est bien organisé comme affaire. Il faut que tu aies des gens qui repèrent, qui notent où habitent les gens, d'autres qui aillent faire des courses, d'autres encore qui déposent des courses de façon discrète sans se faire voir. Comment je dois dire, une sacrée logistique. J'ai de l'admiration pour cette logistique. Mais ce qui me faisait marrer, c'est le décalage entre André Birmelé, quelqu'un qui connaît très bien sa Bible, les écrits symboliques, qui a beaucoup travaillé théologiquement, qui s'est donné du mal pour créer tous ces accords et ces liens entre Églises, et puis le pasteur de je-ne-sais-où qui a trouvé une espèce d'esbroufe, comme on dit en français de France. C'est une espèce d'esbroufe pour tout simplement tromper son monde, mais qui en est très fier, très, très fier. Voilà, théologie de la prospérité, il y a une petite part de manipulation, je crois qu'on peut le dire.   Une théologie qui récompense matériellement les bons croyants   [Stéphane] Je dois avouer que ce n'était pas sur mon radar. Par exemple, lors de mes études en théologie, on n'en a jamais parlé. Même lorsqu'on aborde les différents courants théologiques ou les différentes manières d'être l'Église, ce n'était pas là. Mais j'ai reçu cet été un courriel d'un auditeur qui, justement, me posait des questions là-dessus. Et il me dit « Ah, ce serait bien de faire un épisode. » Et en réfléchissant, il y a plein de choses qui me sont revenues en mémoire. Par exemple, dans les années 70-80 (1970-1980), tous ces télévangélistes américains et leurs émissions hebdomadaires où on voyait le pasteur, l'épouse et les enfants. Ils étaient très beaux, très belles images et qui invitaient les gens à donner. Tout ce courant-là qui existe en Amérique du Nord depuis quand même assez longtemps, qui est encore visible aujourd'hui, ça a pris d'autres formes et on dirait que, pour certains d'entre nous, peut-être qu'on fait une blague comme ça, mais on fait presque semblant que ça n'existe pas. Et pourtant, il y en a plusieurs. Ce n'est pas que c'est la majorité, mais il y a quand même plusieurs paroisses, plusieurs pasteurs qui sont dans cette mouvance-là, qu'ils y croient, qu'ils n'y croient pas, on pourra toujours en débattre, mais qui font la promotion de cette idée-là que Dieu récompense financièrement ou sur le plan matériel les bons croyants, les bonnes croyantes. C'est quand même quelque chose.   Le décalage entre Jésus et l'argent   [Joan] Alors, moi, ce qui me frappe dans la théologie de la prospérité, c'est que c'est une théologie qui se veut vraiment très littérale, avec une lecture de la Bible, comment est-ce qu'on pourrait dire, très soigneuse. Mais, il me semble que le péché le plus abordé dans la Bible, c'est l'argent. L'argent mal gagné, l'argent non partagé, l'argent qui passe avant le reste. Il me semble que Jésus, en ce sens, est exemplaire. Il y a vraiment plein d'aspects de la vie de Jésus qui, moi, me frustrent parce que je ne sais pas comment, quel genre de mari c'était. J'aimerais bien savoir s'il était végétarien ou pas. On sait qu'il mangeait du poisson, donc il n'était pas végétarien. Il y a vraiment plein de choses que j'aimerais savoir à propos de Jésus. Par contre, ce qui est sûr et certain, c'est qu'il avait un rapport très détaché aux biens matériaux, qu'il était vraiment très peu dans le matériel, très peu dans l'argent et qu'il était assez dur en fait envers les personnes qui voulaient amasser de l'argent, qui ne voulaient pas partager de l'argent, qui n'avaient pas un moyen, comment est-ce qu'on pourrait dire, éthique de gagner de l'argent. Et donc j'ai vraiment beaucoup de peine à comprendre comment est-ce qu'on peut être pasteur dans le sens comme moi je l'entends, et puis avoir ce rapport tellement obsessionnel avec l'argent. Et puis comme tu dis, d'utiliser en plus le visuel, le paraître pour obtenir de l'argent, ma petite famille, mon petit machin, la plus belle image télé, le plus beau setting. Je ne sais pas, pour moi il y a un énorme décalage et du coup, ce qui m'interroge le plus, c'est qu'est-ce que les personnes recherchent là-dedans?   Vouloir croire malgré les signes contraires   [Stéphane] En anglais, on a cette expression « suspension of disbelief », la suspension de l'incrédulité. C'est de vouloir accepter la fiction comme quelque chose de vrai. Comme tu dis, Jésus n'était pas là pour faire du fric. Même, on retourne dans le Premier Testament, le discours des prophètes. Ils disaient aux puissants, aux riches, vous abusez des pauvres gens, vous abusez des veuves, vous abusez des orphelins pour devenir plus important, devenir plus riche. En même temps, on veut croire qu'il y a comme une formule magique, que Dieu est comme une sorte de distributrice de bonbons. Si on met suffisamment de prières, les bonbons vont arriver, l'argent va arriver, et que, tout simplement, tout va bien aller. Mais on sait que ce n'est pas ça. Si on regarde dans notre monde, non, ce n'est pas nécessairement ça. Oui, il y a des gens qui font de bonnes choses et ces personnes s'enrichissent. Bravo! Mais il y a des personnes qui font également les bonnes choses et ne s'enrichissent pas pour toutes sortes de raisons. On vit entre autres dans un monde capitaliste. L'éthique n'est pas toujours au rendez-vous, mais on veut y croire à quelque part. que nous sommes le peuple élu, nous sommes un peu comme les préférés de Dieu, alors Dieu va nous faire une faveur, va nous favoriser par rapport aux personnes qu'on aime moins ou les personnes qui n'ont pas la bonne religion, de notre point de vue naturellement. On veut y croire, mais à quelque part, on le sait, si on regarde les faits, que ça ne fonctionne pas.  Et on dirait qu'il y a cette déconnexion dans notre cerveau.   L'histoire de la veuve de Sarepta   [Joan] On avait travaillé avec le groupe des femmes du 8 mars l'histoire de la veuve de Sarepta. Il y a un prophète Élie, il s'est passé plein de trucs. Et puis, Élie lui demande à manger. Et elle lui répond « Aussi vrai que l'éternel ton dieu est vivant, je n'ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une jarre. » Alors là, lui, il l'exhorte à faire ce pain et il lui dit qu'en fait, finalement, le pot de farine ne se videra pas et la jarre d'huile non plus jusqu'au jour où l'éternel fera pleuvoir sur le pays. Et ce qui est intéressant c'est que c'est un très, très beau récit et on l'a travaillé avec les femmes pour la célébration autour du 8 mars. Et nous notre conclusion c'était finalement que c'était une parabole, un conte qui nous enjoignait à toujours faire confiance à Dieu, qui nous donnera toujours d'une certaine façon en abondance, effectivement comme tu l'as dit pas exactement ce qu'on croyait, ce qu'on voulait, ce qu'on cherchait, mais que ça marchera surtout si on a confiance l'une dans l'autre, si on met en commun nos dons et nos charismes. En fait, ce qui est intéressant avec cette histoire, c'est que c'est une femme qui est désespérée et il y a quelqu'un qui la considère, et qui s'intéresse à elle, et qui l'écoute. Et un peu plus loin, on verra aussi qu'il y a tout un réseau de voisinage. Ce qui est intéressant dans tous ces textes bibliques, c'est qu'ils sont de toute éternité finalement. Ils pourront toujours nous parler, mais plus on veut qu'ils fonctionnent comme des incantations magiques ou comme des formules magiques, moins ils vont nous offrir de l'air, de l'espace, de la place dans nos vies, dans nos têtes et dans nos cœurs.   Qui bénéficient braiment de cette prospérité   [Stéphane] Et dans ces récits, je pense qu'on peut inviter les gens à réfléchir à qui bénéficie de ça. Dans cet exemple, Élie ne dit pas « Donne-moi 50 pièces d'or et tu auras du pain pour le reste de tes jours. » Non! Vas-y, fais le pain et tu vas voir, ça va bien aller. Parce que c'est ça aussi, à quelque part.  Là, je vais aller dans les extrêmes. Ces pasteurs, moi, je vois surtout Américains qui disent « Envoyez-moi de l'argent pour que je m'achète un jet privé. » Ce n'est pas parce que je veux un jet privé, mais j'ai cette mission d'aller enseigner l'Évangile de par le monde. Il faut que je me déplace. Donc, envoyez-moi cet argent-là et tout le monde va en profiter. Qui en profite ici? Moi et Joan, on s'en va des courtes vidéos, parfois un peu rigolotes. Quelles quarantenaire ou cinquantenaire ne font pas ça? Je crois que c'est un pasteur, avec son micro, il dit « Ah, ne demandez pas où va l'argent des offrandes. Non, pensez que vous êtes les sponsors du royaume de Dieu. « Sponsor du royaume de Dieu! » Mais où va l'argent? Dans quelle poche? De partager nos ressources, oui, j'en suis. Je pense que ça fait partie du message du Christ. Je pense que ça fait partie du message de l'Évangile. On partage ce qu'on a et on peut mettre des choses ensemble et on peut accomplir plus lorsqu'on est ensemble. Et encore une fois, tout va bien. Je pense que oui, ça a absolument du sens. Mais c'est lorsqu'on sent qu'il y a quelqu'un qui s'enrichit derrière ça et que de croire à cette théorie du ruissellement de la richesse, si les riches s'enrichissent, les gens en dessous vont s'enrichir nécessairement. Encore une fois, on sait que ça ne fonctionne pas. Cela fonctionne seulement pour les ultrariches, bien sûr, mais pour monsieur et madame tout le monde, ça ne fonctionne pas. On revient avec cette idée de récompense. Si on travaille fort, on est récompensé. La pauvreté, on entend ça beaucoup, particulièrement avec ce que j'appelle les discours fascistes, c'est la faute des pauvres, s'ils sont pauvres.  Ils n'ont qu'à travailler plus fort, qu'à changer le niveau de métier, de changer de condition de travail. Telle personne a réussi de sortir de la misère, donc tout le monde est capable de sortir de la misère. Ce n'est pas vrai qu'on commence tous au même point dans la vie.  Ce n'est pas vrai qu'on commence tous et toutes à zéro. Il y a des gens qui commencent leur vie à 50, il y a des gens qui commencent leur vie à moins 100, parce que les conditions sociales, par le pays dans lequel on vient au monde.  C'est sûr que moi je suis venu au monde au Canada, si j'étais venu au monde en Afghanistan, ça serait drôlement plus difficile. Ce n'est pas vrai que tous et toutes peuvent s'en sortir juste en ayant la bonne foi, les bonnes prières et la confiance en Dieu que la richesse va me tomber dessus comme la manne dans le désert.   Être transparent avec notre argent   [Joan] Tout ce temps passé à prêcher, la prospérité individuelle, la richesse, l'enrichissement, tout ce temps-là, c'est du temps pendant lequel on n'enseigne pas d'autres choses aux gens, en fait. C'est ça qui m'inquiète. Ce n'est que ce n'est pas une bonne façon de partager la Bible, ce n'est pas une bonne façon de faire grandir une communauté. C'est vrai qu'on a, il faut en parler peut-être, c'est peut-être l'occasion de cette émission, on a cette pratique d'envoyer des lettres de demande de dons, souvent dans les Églises luthéro-réformées, deux fois par an, on fait une circulaire et puis on explique un peu la situation, la chaudière, le truc, le machin. Ici, dans le canton de Vaud, toutes ces réparations sont prises en charge par l'État, en tout cas pour l'instant. Donc il y a moins cette tradition d'expliquer qu'on a un problème de porte et de chaudière et qu'il y a une fenêtre qui s'est détachée. Mais dans l'Église dans laquelle on servait en Alsace, on devait le faire en fait. En quelque sorte, les paroissiens sont aussi des adhérents, des cotisants. Ils ont le droit de savoir ce qu'on a fait avec leur argent. Ils ont le droit de pouvoir planifier éventuellement d'autres dons le prochain semestre en fonction des besoins matériels de la communauté. C'est vrai qu'il faut en dire un mot, c'est vrai qu'on demande de l'argent aussi pour fonctionner parce qu'on est comme tout le monde, on a une vie de foi, une vie spirituelle. On a besoin d'argent pour fonctionner. Et ça, c'est OK et ça fait partie un petit peu du tout, un petit peu comme quand tu es dans un club de sport, de temps en temps, ils font du fundraising, voilà. Et puis après, il y a le cœur de notre vie communautaire, ce qui fait qu'on est en communion, ce qui fait qu'on partage quelque chose. Moi, je resterais luthérienne, c'est parole et sacrement, parole et sacrement. On est là pour partager la parole, vivre les sacrements, adorer. Parole, sacrement, adoration. Et puis, activité de lien, passer du temps ensemble, se connaître, se soutenir, avancer ensemble pour construire le royaume. Finalement, si tu passes tellement de temps à parler d'argent ou de prospérité aux gens, est-ce que véritablement tu mets l'accent sur les autres choses importantes? Je n'en suis pas sûre.   Se centrer sur la mission   [Stéphane] J'ai l'impression qu'il y a eu tellement d'abus, et il y a encore tellement d'abus, que pour plusieurs Églises, dont celle à laquelle j'appartiens, l'Église Unie du Canada, il y a comme un malaise de parler d'argent. On ne sait pas trop comment bien le faire. On a tendance à se tourner vers des méthodes faciles, des méthodes peut-être un peu plus corporatives, de dire qu'on va vous demander de l'argent, un peu le principe de l'abonnement ou des choses comme ça. Un des conseils que j'ai reçus, que j'ai vraiment aimé, c'est de regarder les institutions qui ont des missions. On m'avait donné l'exemple d'un hôpital pour enfants de la région. Quand ils vous envoient des lettres, ils ne vous parlent pas des revenus, des dépenses, il faut changer, comme tu as dit, la porte, la chaudière, peu importe. Elles parlent, ces institutions, de leur mission. Elles parlent de guérir des enfants. Et je crois que c'est quelque chose, un peu comme tu dis, lorsqu'on parle juste d'argent, on perd de vue la mission. Une Église ne devrait pas chercher de l'argent pour boucler le budget à la fin de l'année. Une Église devrait trouver sa mission spécifique dans son contexte et trouver ensuite les outils qui, entre autres, est l'argent, mais aussi les bénévoles, mais aussi les appuis d'autres organismes pour accomplir ses missions. Moi, je suis quelqu'un comme ça, je ne suis pas le seul. Je suis toujours inspiré lorsque je sais pourquoi je donne. On va accueillir des réfugiés. On va aider un groupe de jeunes mères monoparentales en situation désavantagée. Il y en a tellement de choses. Donc, le message n'est pas sur l'argent. Je ne donne pas pour recevoir plus d'argent, je donne à une cause, je donne à une mission, je donne à un ministère. Et c'est ça que je crois qu'on doit se réapproprier ce langage-là, de dire, nous, c'est ça notre travail. On fait des trucs. On ne peut pas tout faire, on ne peut pas aider tout le monde, malheureusement, c'est triste, mais ça, on peut le faire. Est-ce que tu as le goût de participer à cette réalisation-là du royaume de Dieu, ou ce petit projet bien précis dans le temps et géographiquement, peu importe, et d'aborder la question financière sous cet angle-là? Il y a un lien qu'il faut rétablir et un lien qu'il faut qu'il soit fort.   La condamnation de la théologie de la prospérité   [Joan] Et dans ce cas-là, tu es redevable, c'est-à-dire tu es responsable, le fameux terme très, très nord-américain de accountability. Et c'est la raison pour laquelle, quand on fait des levées de fonds, quand on demande de l'argent, c'est ciblé, c'est pour la chaudière, c'est pour la porte, c'est pour les familles monoparentales. Voilà quoi, on est redevable, on doit pouvoir expliquer si l'argent va pour un jet. Si l'argent va pour une fortune personnelle, on n'est plus digne de confiance et ça ne va pas. Et cette confiance-là même, figurez-vous que le Conseil national des évangéliques de France ne la donne pas aux communautés, aux pasteurs, aux prédicateurs qui se réclament de l'Évangile de la prospérité ou de la théologie de la prospérité. Il la qualifie de « corde à trois brins ». D'un côté, on l'a beaucoup dit, la richesse matérielle, mais aussi la santé, dont on a moins parlé, mais tu en as parlé pour un bout, de dire qu'on peut très bien faire tout plein de prières et être en mauvaise santé, il n'y a pas de lien. Et puis aussi, quelque chose qui nous met assez mal à l'aise du côté des luthéro-réformés, la libération des démons. Le fait que si tu pries assez, tu seras libéré des démons. Et puis tu vois, dans le contexte de la migration, par exemple Stéphane, être libérés des démons, ça peut être libéré des démons qui t'empêchent d'avoir un passeport. Donc tu vas faire des jeûnes, tu vas faire des pratiques de contrition, tu vas donner le peu d'argent que tu as à tes pasteurs ou à je ne sais pas trop qui pour qu'ils intercèdent, pour que les démons libèrent ta demande de passeport, par exemple, ou de visa plutôt d'ailleurs. C'est quand même épatant, cette manipulation qui est derrière là. Et bien sûr, tout ça, c'est pour te dire, si tu adoptes telle, telle, telle pratique dont moi, je te fais la liste, tu auras la bénédiction spirituelle. Et ça, par contre, la bénédiction spirituelle, ça pourrait faire l'objet d'un autre épisode. Bien malin sera celui ou celle qui saura comment fonctionne cette affaire de bénédiction spirituelle.   Croire en la prospérité pour tous et toutes   [Stéphane] Mais je crois que c'est une invitation pour nous tous et toutes de croire en l'amour de Dieu qui n'est pas réservé ou qui n'est pas transmis par une ou certaines castes de personnes bien précises. Moi, je crois en l'abondance, et l'abondance pour tous et toutes. Moi, je crois que nous avons déjà tout ce qu'il nous faut pour, par exemple, nourrir l'humanité. Il y a assez de nourriture pour nourrir l'humanité. S'il y a des famines, c'est parce que nous, êtres humains, avons de la difficulté à partager et on ne croit pas en cette abondance divine la même chose pour les faveurs divines, les bénédictions. Si je crois que Dieu n'a pas de favoris, si je crois que Dieu répand ses bienfaits à l'ensemble de l'humanité, ben je n'ai peut-être pas besoin de passer par une théologie de la prospérité ou quelqu'un qui en fait la promotion pour essayer peut-être d'avoir une plus grande part du gâteau que normalement je pourrais avoir si je suis capable de faire confiance. Cela ne veut pas dire nécessairement d'être passif, mais confiance que nous avons tout ce que nous avons collectivement pour réussir. Le fardeau n'est pas sur Dieu, le fardeau n'est pas sur deux, trois personnes, le fardeau est sur nous tous et nous toutes, de dire qu'on peut faire un meilleur monde. Ça fait partie de ma compréhension du royaume de Dieu. Ce n'est pas juste Dieu qui arrive, qui établit toutes les normes et voilà, je vous sauve, tout va bien. Ça fait partie de nous aussi, nous avons notre part à faire pour créer un meilleur monde, une meilleure société, avec les outils qu'on a en notre possession et qu'il y en a suffisamment pour tout le monde.   Conclusion   [Joan] Merci en tout cas à Martin de nous avoir emmenés dans cette exploration. C'est vrai que là, on est assez d'accord, Stéphane et moi. Il n'y avait pas l'un des deux qui a dit « ouais, non, c'est génial » et tout. Mais on est assez d'accord parce que je pense qu'on va toujours montrer un front uni lorsqu'il s'agira de manipulation lorsqu'il s'agira de tirer un peu sur la corde sensible, lorsqu'il s'agira de personnes qui peuvent être vulnérables, des personnes malades, des personnes qui traversent des difficultés économiques, des difficultés amoureuses, des difficultés de toutes sortes. Et là, je pense qu'on sera toujours alignés, qu'on ne va pas vous offrir un débat contradictoire parce qu'on trouve ça inadmissible, je crois, tous les deux, que la Bible soit utilisée à des fins personnelles. Et cette théologie de la prospérité, peut-être que des gens très bien l'utilisent, parce que c'est des gens qui croient bien faire, mais je crois qu'à certains moments, il faut poser un signe et poser un stop, et se lever pour dire que ce sont des pratiques qu'on ne peut pas accepter. Et donc voilà, c'était un épisode sans contradiction, on était pleinement alignés. [Stéphane] Merci à l'Église unie du Canada qui nous permet de faire ce projet et le diffuser sur plusieurs plateformes. Et si vous voulez rentrer en contact avec nous, nous vous donnons non pas notre compte bancaire, mais... notre adresse courriel qui est questiondecroire@gmail.com.   Laissez-nous vos commentaires, on adore. Si vous avez des suggestions, en voici la preuve, cet épisode. On vous écoute, on essaie de répondre à vos interrogations dans nos propres mesures, avec nos propres capacités. À très bientôt, Joan. À bientôt. Et sois béni, abondamment béni. Ah, ben oui. Et à la prochaine!  

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
On fait quoi ce week-end? – Coupe du monde de la raisinée à Poliez-le-Grand

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 10:56


Ce samedi, nous vous proposons dʹaller vivre la Coupe du monde de la raisinée à Poliez-le-Grand, dans le canton de Vaud. Un événement sucré qui rassemble les meilleurs cuiseurs autour de ce trésor du terroir suisse. Un week-end gourmand et festif autour du jus de pommes et de poires, cuit dans de grosses marmites sur des feux de bois pendant plusieurs heures. Pour en parler, aux côtés de Laurent Dormond : Christophe Perreten, président de lʹAssociation du Vieux Four à pain de Poliez-le-Grand.

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
Ici la Suisse – Lʹépuisement des éleveurs de bétail face au loup

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 4:10


Nouvelle diffusion du 17 septembre 2025 Delphine Gendre sʹest rendue à Sergey, dans le canton de Vaud, chez un éleveur inquiet pour son troupeau. Il porte la voix de paysans qui réclament une régulation plus stricte des prédateurs.

Tribu - La 1ere
Lʹévolution de la prise en charge des "aliénés"

Tribu - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 25:22


Invité-e-s: Aude Fauvel et Mikhaël Moreau. La manière de prendre en charge les personnes atteintes de troubles psychiques a beaucoup évolué ces dernières décennies. Les "asiles pour aliénés" sont devenus des hôpitaux psychiatriques, lʹenfermement de longue durée a laissé la place à lʹambulatoire. Comment cette évolution sʹest-elle incarnée dans une institution comme Cery, dans le Canton de Vaud? Quel rôle ont joué les médicaments, lʹart ou même lʹarchitecture dans cette transformation? Comment notre regard sur la "folie" a-t-il évolué? Tribu reçoit Aude Fauvel, professeure à l'Institut des humanités en médecine (CHUV/UNIL), et Mikhaël Moreau, doctorant au sein du même institut, qui ont co-dirigé le livre « Histoires et mémoires de Cery. (Dé)Construire la psychiatrie après 1945 », paru aux éditions BHMS.

Tribu - La 1ere
Être proche-aidant, un travail épuisant

Tribu - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 26:47


Invité: Jean Bigoni. En Suisse, environ une personne sur cinq est proche-aidante. Être proche aidant, cʹest sʹoccuper de ses parents, lorsquʹils sont atteints dans leur santé, leur autonomie. Cʹest prendre soin dʹun enfant, dʹune amie, dʹun voisin qui est en situation de handicap ou malade. Ce travail, bien souvent bénévole, peut être épuisant. Dʹautant plus quʹil est souvent vu comme une obligation morale. Comment faire pour ne pas craquer? Comment aider sans abîmer sa propre santé? Pourquoi certaines personnes nʹosent pas demander de lʹaide? Tribu reçoit Jean Bigoni, psychologue et psychothérapeute, coordinateur des consultations psychologique pour les proches-aidants dans le canton de Vaud.

Vacarme - La 1ere
Enfance et asile 5/5 - La porte ne ferme pas

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 24:48


On appelle cela un foyer. Dans le canton de Vaud, l'EVAM gère une structure qui accueille une vingtaine de résident·e·s mineur·e·s originaires d'Érythrée, d'Afghanistan ou de la RDC (République démocratique du Congo). Dans ce quotidien fragile, dans cette tentative de reconstruire pour des jeunes qui ont tout quitté un semblant de normalité, il y a une promesse touchante. Mais parfois, dans la nuit, des adolescent·e·s préfèrent reprendre la route. Et ces fugues nous interrogent sur des destins marqués par la fuite. [Première diffusion le 26 octobre 2021]. Reportages d'Arnaud Rober Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Laurence Difélix

Babel - RTS
Celui qui écoute les travailleurs précaires

Babel - RTS

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 30:00


Invité : Jean-Claude Huot. Pendant dix ans, Jean-Claude Huot a été aumônier du travail au sein de la pastorale œcuménique du Canton de Vaud. Dans un livre-témoignage, il veut rendre hommage aux travailleuses et travailleurs précaires quʹil a accompagnés. Pour lui, ces "invisibles" sont les victimes dʹune violence structurelle. Il en parle au micro de Jessica Da Silva. Réf. bibliographique : Écouter les invisibles, Jean-Claude Huot, Éditions Saint-Augustin, 2025, 128p.

Vacarme - La 1ere
Chômage 1/5 - La faiblesse de l'âge

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 25:44


Les personnes plus âgées sont exposées à un risque plus élevé de chômage de longue durée, d'après le Secrétariat à l'économie. Avec le programme AToutAge50, l'Association InVia tente d'accompagner les plus de 50 ans dans le canton de Vaud vers un retour à l'emploi. Mais les jeunes peuvent aussi se retrouver en difficulté sur le marché du travail: Alizée, 19 ans, est au chômage et tente de décrocher un stage de préqualification avec l'aide de la Croix-Rouge genevoise. Reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Daniel Mottet Productrice: Raphaële Bouchet

Monsieur Jardinier - La 1ere
Piments vaudois : une récolte qui pique la curiosité !

Monsieur Jardinier - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 8:26


Audacieux, Lucas Malacari fait rougir des piments à Fey, dans le Gros-de-Vaud. À la tête de " Pica&Repica ", il cultive des dizaines de variétés sous serre, prouvant que le piment peut s'épanouir parfaitement en romandie. Xavier Bloch nous emmène au cœur de cette récolte piquante, une véritable surprise pour les papilles. Lucas organise également des ateliers de découverte et dégustation dans ses serres.

Monsieur Jardinier - La 1ere
Figue, poire à botzi, piments

Monsieur Jardinier - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 176:31


Votre émission nous emmène à la découverte de saveurs inattendues, des piments vaudois aux secrets de la Poire à Botzi en passant par la douceur des figues. Nous explorerons la nature sous un angle plus philosophique avec une nouvelle séquence et nous musarderons dans allées de jardin entre Neuchâtel, le Gros de Vaud et la Gruyère. Nos spécialistes répondront aussi à vos questions plantes et vous donneront les meilleurs conseils pour vos compagnons à quatre pattes. Les chroniqueurs.euses du jour : Emile Galland, Sarah Germanier Guillaume Gomonet Thomas Philippe

Swisspreneur Show
EP #516 - Patrick Pestalozzi & François Capel: How This Biomarker Can Detect Sepsis 3 Days Early

Swisspreneur Show

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 49:03


Timestamps:6:00 - Tackling the early detection of sepsis 17:17 - Why obsess over hard challenges?27:41 - Marketing a new biomarker 34:20 - Expanding and delegating to distributors  This episode was co-produced with Innovaud, the innovation and investment promotion agency for the canton of Vaud.About Patrick Pestalozzi & François Capel:Patrick Pestalozzi is a former management consultant and Silicon Valley executive with 3 decades of global experience, most recently as the Vice-President of Global Strategic Accounts for Mindmaze and as the CEO at GaitUp, a Mindmaze subsidiary. In 2024 he became the CEO at Abionic, a medtech EPFL spin-off founded back in 2010.François Capel is an Innovation Director with 10+ years of experience driving innovation within fast-paced environments and innovation-driven industries. He is currently a full-time advisor at Innovaud, the innovation and investment promotion agency for the canton of Vaud.During his chat with Merle and François, Patrick shared his experience as Abionic CEO. Abionic is on a mission to transform sepsis diagnoses through the use of nanofluids, and their flagship product, abioSCOPE®, a near-patient rapid diagnostic platform, delivers lab-quality results from a drop of blood within minutes, providing valuable clinical insights and actionable information at the point-of-care.Don't forget to give us a follow on⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Instagram⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠,⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Linkedin⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠,⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ TikTok⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠, and⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Youtube ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠so you can always stay up to date with our latest initiatives. That way, there's no excuse for missing out on live shows, weekly giveaways or founders' dinners.

Histoire Vivante - La 1ere
Refuges suisses (5/5) : Charlie Chaplin

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 28:21


La Suisse, une terre de refuge pour les célébrités. On ne compte plus le nombre de stars qui ont séjourné dans ce pays et celles qui y résident encore aujourd'hui. Les raisons de ces exils sont variées : fiscalité, climat, paysage, situation géographique, mais avant tout la tranquillité. La discrétion des Helvètes, valeur érigée en vertu convient très bien à ces résidents qui souffrent parfois de leur trop plein de notoriété. En 1952, c'est une star mondiale qui décide de poser sa canne et son chapeau dans le canton de Vaud. Charlie Chaplin vient de se voir retirer son visa de résident aux Etats-Unis pour cause de sympathie avec les communistes. La chasse aux sorcières menée par le sénateur McCarthy et le FBI d'Edgard Hoover à Hollywood propulsent l'artiste en tête d'affiche du dénigrement à la sauce guerre froide. Eugene, le fils de Chaplin, né en Suisse peu de temps après son arrivée, nous reçoit dans la maison familiale de Corsier-sur-Vevey, devenue musée en 2016. Olivia Baliguet est responsable de la communication du Chaplin's World, l'ancien maison des Chaplin devenue musée. https://www.chaplinsworld.com/

Sport-Première - La 1ere
Cyclisme: le Tour de Romandie féminin bat son plein

Sport-Première - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 14:48


Le Tour de Romandie féminin se dispute du 15 au 17 août 2025 dans les cantons de Vaud et du Valais. Analyse de la course avec Adrien Krause et notre consultante Léna Mettraux.

Sport-Première - La 1ere
Grand entretien: une heure avec Raoul Savoy

Sport-Première - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 54:59


Raoul Savoy est né il y a 52 ans à Sainte-Croix où il vit toujours. Mais depuis 2002, sa vie se conjugue entre le canton de Vaud et l'Afrique où il a entraîné des équipes de football au Cameroun, au Maroc, en Ethiopie, au Swaziland, en Algérie, en Gambie et en Centrafrique. Depuis le 1er août, il a repris la sélection du Tchad. Entretien avec un homme passionné et passionnant.

Vacarme - La 1ere
Chasse 3/5 - Corriger le tir

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 25:09


Au-dessus de Solalex, Frédéric Hofmann, chef de la section Chasse, pêche et espèces du Canton de Vaud, et Luc Jacquemettaz, inspecteur de la Police Faune-nature, organisent une journée de comptage des chamois, nécessaire pour réaliser les plans de tir des années à venir. De son côté, Jean Barth, porte-drapeau historique de l'initiative anti-chasse à Genève, estime que l'activité des chasseurs, «qui tuent par plaisir», reste inacceptable. Reportages de Mathieu Truffer Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Nouvelle diffusion du 7 septembre 2024 Chaque semaine, Christophe Schenk nous présente trois infos locales et inspirantes, sélectionnées parmi les émissions de la RTS. Cette semaine : une boutique de Lego à Monthey, un filtre inventé à Zürich pour rendre lʹeau potable partout et une nouvelle manière de vivre en communauté dans le canton de Vaud.

Vacarme - La 1ere
Maigrir 2/5 - Bougez jeunesse !

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 25:09


Les enfants et les jeunes sont une cible facile pour les enseignes de junkfood et leur mode de vie devient de plus en plus sédentaire. Ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de surpoids. Des programmes existent pour les pousser à bouger mais la question de la prévention se pose aussi. Depuis la rentrée scolaire d'août 2024, le canton de Vaud a mis en place un programme sur l'alimentation et l'agriculture dont un des buts est d'éduquer les enfants aux goûts, en les aidant à prendre conscience de leurs sensations de faim, de soif et de satiété. Reportages Géraldine Genetti Réalisation Jean-Daniel Mottet Production Laurence Difélix

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - LGBTIQ: exister malgré la haine

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 56:15


C'est un tableau mondial peu réjouissant: près de 70 pays pénalisent l'homosexualité, dont plus d'une dizaine par la peine de mort. À peine arrivé à la Maison-Blanche, Donald Trump a accumulé annonces et décrets homophobes et transphobes. Mais même en l'absence de lois liberticides, l'hostilité se niche dans toutes les sphères de la société et en premier lieu au cœur des familles, ce qui rend les personnes concernées particulièrement vulnérables. En Suisse aussi, les crimes de haine sont en augmentation. Pourtant, les droits des personnes LGBTIQ ont sensiblement progressé ces quinze dernières années et l'homophobie est désormais pénalisée au même titre que le racisme. Pourquoi la non-binarité, la transidentité et l'homosexualité dérangent-elles encore autant? Quels modèles dominants viennent-elles remettre en question? Production : Laurence Difélix Réalisation : Rodolphe Bauchau Les invité.es: Dre Caroline Dayer Déléguée cantonale aux questions d'homophobie et de transphobie dans les lieux de formation, à l'Etat de Vaud. & Dr. Thierry Delessert Collaborateur scientifique à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Éducation, Université de Genève. Spécialisé sur l'histoire des (homo)sexualités en Suisse.

La Matinale - La 1ere
Les petites communes (3/10): Mauraz, dans le canton de Vaud

La Matinale - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 4:57


Histoire et patrimoine
BEST OF - Vaulx, Biot, Amiens et Ramatuelle

Histoire et patrimoine

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 66:33


Dans cet épisode de Balades en France, William Lémergie vous emmène explorer trois lieux emblématiques, chacun marqué par une histoire unique et un charme particulier.Premier arrêt : les Jardins Secrets de Vaud, en Haute-Savoie.Mélina Nieto, petite-fille des créateurs, nous ouvre les portes de ce jardin hors du commun, véritable oasis mêlant inspirations orientales et occidentales. On y découvre des fleurs rares, des plantes étonnantes, et de petits palais nichés dans la verdure — le fruit du travail passionné d'une famille investie.Deuxième étape : la verrerie de Biot, dans les Alpes-Maritimes.Considérée comme le berceau du verre soufflé, cette verrerie emblématique nous dévoile les secrets du verre "bulé", une spécialité locale. Avec Anne Lechaczynski, directrice de l'entreprise, on suit tout le processus de fabrication, du four à la pièce finale, dans un lieu chargé d'histoire.Dernière halte : la maison de Jules Verne, à Amiens.Pierre Stépanoff, directeur des musées d'Amiens, nous raconte la vie fascinante de cet écrivain visionnaire. Dans cette demeure, où l'on retrouve manuscrits, objets personnels et mobilier d'époque, c'est tout un pan de l'histoire littéraire qui prend vie.Au fil de cette balade, laissez-vous surprendre par la richesse du patrimoine français, entre créativité, savoir-faire artisanal et héritage culturel. Une immersion captivante à ne pas manquer !Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Swisspreneur Show
EP #505 - Wiktor Bourée & Charlotte Ducrot: The Pivot that Makes or Breaks Your Startup

Swisspreneur Show

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 43:33


Timestamps:05:58 - From tennis courts to security11:43 - Getting the team onboard with a major pivot 19:40 - Staying focused vs staying flexible27:57 - What are the biggest pivoting mistakes startups keep making?This episode was co-produced with Innovaud, the innovation and investment promotion agency for the canton of Vaud.This episode was sponsored by Relai. Get started with Bitcoin by downloading the Relai app today, and profit from 10% less fees by entering code SWISSPRENEUR at checkout.(Disclaimer: Relai services are exclusively recommended for Swiss and Italian residents.)About Wiktor Bourée & Charlotte Ducrot:Wiktor Bourée is the co-founder and CEO of Technis, a software company that centralizes data on a single platform, allowing businesses to make informed decisions with accurate and up-to-date information. He holds a MSc in Chemical and Biomolecular Engineering from ETH and worked for companies like Saint Louis Sucre and BASF before starting Technis in 2015.Charlotte Ducrot is Head of Scaleups & Growth at Innovaud, the innovation and investment promotion agency for the canton of Vaud. She holds an MA in International Affairs from the Geneva Graduate Institute and worked for companies like Swisscontact and the WEF before joining Innovaud in 2022.During their chat with Merle, Wiktor and Charlotte discuss the evolution of Technis, a startup that pivoted from analyzing sports surfaces to providing smart flooring solutions for various applications. They explored the challenges and dynamics of making such a significant shift, including team trust, investor relations, and the importance of adaptability in the startup environment. The discussion also highlighted the future aspirations of Technis in the digitalization of physical spaces and the lessons learned from their journey.The cover portrait was edited by ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠www.smartportrait.io⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠.‍‍Don't forget to give us a follow on⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠Twitter⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠,⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Instagram⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠,⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Facebook⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠and ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Linkedin⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠, so you can always stay up to date with our latest initiatives. That way, there's no excuse for missing out on live shows, weekly giveaways or founders' dinners.‍

Vacarme - La 1ere
Nudité 4/5 - Le corps est politique

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 24:21


Le 28 mars 2021, une centaine de militantes écoféministes ont envahi la carrière d'Holcim sur la colline du Mormont dans le canton de Vaud. Vêtues de leur seule cagoule, des fleurs peintes sur leurs corps nus, meuleuses à la main, elles ont démoli les barrières du site et mis à nu "les cicatrices" de la colline dévastée. Sur la scène de la Comédie de Genève, début septembre, les comédiennes de Florentina Holzinger ont livré, nues, une performance mettant en évidence la puissance du corps des femmes. Reportages : Laurence Difélix Réalisation : Sandro Lisci Production : Raphaële Bouchet

Monsieur Jardinier - La 1ere
Un scarabée sous haute surveillance

Monsieur Jardinier - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 11:37


Il a plutôt belle allure sous sa carapace cuivrée et son thorax vert métallique. Pourtant, le scarabée japonais représente une véritable menace pour la végétation locale. Cette espèce invasive originaire d'Asie du Nord-Est peut s'en prendre à plus de 400 plantes. Apparu en 2017 au Tessin, sa présence a été observée en Valais et à Kloten en 2023. De quoi mettre les cantons en alerte. Ainsi, dans le canton de Vaud, la surveillance s'intensifie et les autorités appellent la population à collaborer. Philippe Girard reçoit Michel Jeanrenaud, collaborateur scientifique à l'inspectorat phytosanitaire vaudois.

Question de croire
Pourquoi devenir pasteur?

Question de croire

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 30:28


Pourquoi devenir pasteur? Malgré le déclin de l'Église chrétienne en Occident, plusieurs hommes et femmes choisissent encore de devenir pasteurs.  Vocation ou métier atypique? Servir ou être servi par sa communauté? Chacun et chacune doivent trouver leur voie. Dans cet épisode Joan et Stéphane reçoivent Quentin Beck, pasteur suffragant de l'Église réformée évangélique du canton de Neuchâtel. Ensemble, ils réfléchissent sur les raisons qui les ont conduits vers le ministère et les attentes envers les pasteurs de nos jours.   Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj    Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com   Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org   * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Marek Studzinski, unsplash.com. Utilisée avec permission.           Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, pourquoi devenir pasteur? Bonjour Stéphane. Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. Aujourd'hui, nous accueillons Quentin Beck. Quentin est un apprenti pasteur, comme moi un petit peu encore. Bonjour. Bonjour, Joan, bonjour Stéphane. Bonjour aux auditeurs et auditrices. Quentin, tu nous viens de Neuchâtel et tu nous raconteras un petit peu plus tard pourquoi devenir pasteur. Exactement, c'est ça. J'ai 27 ans et depuis peu, j'exerce le ministère.   Est-ce que les femmes pasteures existent?   Comme anecdote pour débuter, j'aimerais dire que je viens d'une région en Alsace où il y a encore une petite prégnance de luthéranisme, un petit peu aussi, bien sûr, de communautés réformées, mais essentiellement des communautés luthériennes. Généralement, lorsqu'on est en paroisse et qu'on est pasteur, les jeunes savent de quoi il s'agit. Ils ont l'habitude, ils ont déjà rencontré des pasteurs ou ils ont entendu parler de ça, notamment des femmes pasteurs. Ça fait quand même un moment qu'il y a des femmes pasteurs. Et j'ai eu la surprise en arrivant dans le canton de Vaud, où le catéchisme est sectorisé, c'est-à-dire que certains professionnels de l'Église s'en occupent et plus nécessairement tous les pasteurs, je suis allée à la rencontre de jeunes dans un camp et j'ai dit que j'étais pasteur. Là, j'ai vu qu'ils me regardaient d'un drôle d'air. Il y en a un qui me dit « Mais finalement, si les femmes peuvent être pasteurs, (visiblement, c'était un petit peu nouveau pour lui, mais il avait l'air tout à fait OK) pourquoi on ne dit pas pasteuresse?   La raison derrière la volonté de devenir pasteur   C'est très intéressant, ces questions, parce que souvent, on suit une voie et pour la majorité des gens, on n'y pense pas trop. On prend une profession parce qu'on aime quelque chose, on a eu quelqu'un qui nous a influencés. Mais pour être pasteur, mon expérience est que j'ai eu à expliquer, je ne sais pas combien de centaines de fois, mon appel au ministère, pourquoi je voulais être pasteur, au point où je me disais, est-ce qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore compris? On ne veut pas avoir n'importe qui. Mais toujours cette question, au point où, une fois, j'ai googlé « Pourquoi devenir pasteur? » Et la première réponse que j'ai eue, c'est « Comment devenir riche? » Je n'exagère pas là. Donc, j'avais ma réponse. C'était pour le pognon. Et toi, Quentin, pourquoi es-tu devenu pasteur? Pour l'argent aussi, exclusivement. Ah, c'est bon! Impeccable!   Un parcours de foi   C'est aussi une question qu'on me pose souvent. C'est vrai que les gens s'interrogent quand on dit qu'on est pasteur, surtout que j'ai 27 ans et je n'ai pas forcément la tête à laquelle les gens s'attendent lorsqu'ils s'imaginent un pasteur. C'est une question à laquelle j'ai aussi dû répondre maintes et maintes fois. Mais voilà, je crois que j'ai voulu devenir pasteur parce que lors de mon catéchisme, j'ai vu autour de moi des gens qui avaient une foi forte, qui vivaient des choses avec Dieu et je voyais des gens qui changeaient dans leur comportement, dans leur façon d'être. Je venais d'une famille pas forcément très pratiquante où la foi n'avait pas une grande place. Et du coup, je me sentais un peu à part là-dedans. Je ne comprenais pas trop et en même temps, j'étais attiré, ça me posait des questions. Et je me suis dit, il faut que je grandisse dans ma foi, et pour ça je me suis lancé dans les études de théologie. Si quelqu'un se pose des questions, je ne sais pas si c'est la meilleure chose à faire de se lancer dans des études de théologie, mais c'est ce que j'ai décidé de faire. Et voilà, donc ma rentrée dans le monde de la théologie ne se faisait pas en vue du ministère, mais en vue de grandir dans ma foi. Je suis passé par la faculté catholique de Fribourg. Durant ce bachelor en théologie, on a beaucoup parlé de l'incarnation de Dieu, d'un Dieu qui se fait homme, qui se fait être humain et qui vient vers nous, qui vit des émotions, qui rigole, qui pleure, qui mange, qui meurt aussi. Il y a tout cet aspect-là. C'est quelque chose où je me suis dit: ce Dieu qui se fait proche de nous, qui nous comprend, qui nous ressemble, c'est quelque chose dont j'ai envie de témoigner autour de moi. Je dirais que c'est là qu'il y a eu le début de cette vocation, le commencement de cette vocation pour le ministère. Après, il y avait plein d'autres choses qui me retenaient. Je suis quelqu'un d'assez timide, d'assez introverti. Il m'a fallu passer par-dessus certaines choses. Je me retrouve un peu dans l'histoire de Moïse en Exode IV, qui n'a pas envie d'aller parler aux autres parce qu'il a de la peine à s'exprimer. Je m'identifiais aussi là-dedans. En Église, j'ai eu des moments, des espaces où on m'a permis de m'exprimer, où on m'a écouté, on m'a permis d'être moi-même, et où j'ai aussi pu expérimenter, parler devant les gens, témoigner de qui j'étais, de ce que je croyais, de ma foi. C'est quelque chose que j'ai envie de pouvoir permettre aussi aux autres, et je dirais que c'est un peu ces éléments-là qui ont fait qu'après mes études en théologie, je me lance dans le ministère pastoral.   Les pasteurs qui nous influencent durant notre jeunesse   J'aime bien ce témoignage, notamment cette idée que l'Église est un lieu où on peut être soi-même. Et je trouve que c'est plutôt encourageant. Moi, de mon côté, j'ai cette certitude en moi depuis que j'ai l'âge de 10 ans. Je me rappelle que j'étais en train de faire un jeu, et puis je me disais, mais au fait, qu'est-ce que je vais devenir plus tard? Enfin, je me vois dans quoi? J'avais deux parents travailleurs sociaux, très à gauche, très engagés pour le monde. Et je voulais aussi un métier qui fasse sens, et où on soit là au nom d'une cause supérieure, et finalement, où on serve les autres. Et je connaissais le mari de ma marraine, qui était un pasteur totalement engagé dans le travail social auprès des jeunes dans la rue. Et je me suis dit, moi, je vais faire le travail que fait Jean-Michel. Ce n'est qu'après que j'ai découvert que c'était très, très, très anecdotique, qu'il n'y en avait vraiment pas beaucoup. En fait, mon modèle à moi, hyper à gauche, hyper punk, hyper avec les marges. En plus, ce qui est un petit peu dommage, a posteriori je regrette un peu, c'est que je me suis dit je vais devenir pasteur parce que je ne savais pas qu'il y avait d'autres métiers d'Église. Après, j'ai expérimenté tous les autres métiers d'Église : catéchète, diacre, dans la sphère missionnaire, etc., et je me suis vraiment éclatée aussi. Je suis contente que maintenant cette diversité des ministères existe et qu'on en parle beaucoup plus aux jeunes. Sinon, il y a un risque de cléricalisme, de pastora-centré, qui n'est pas bénéfique pour l'Église, en fait, et qui limite aussi, en termes de projection, les lieux où on se sent à l'aise pour exercer un ministère.   Un ministère pour tous et toutes   Lorsque les gens pensent à quelqu'un qui travaille pour l'Église, on pense à un pasteur parce que je crois qu'il y a cette idée justement du pasteur masculin, le prêtre qui est en avant, qui parle avec sa grosse voix grave et enseigne les bonnes réponses. Et pourtant, le ministère, c'est tellement plus large. Moi, je suis de ceux qui croient que nous sommes tous et toutes appelés au ministère. Le défi, c'est de trouver le bon ministère qui nous correspond. Il y a des gens qui ont une facilité de parler en public, comme moi. Il y a des gens qui font de la musique. Il y a des gens qui accompagnent des personnes malades. Ce sont tous des ministères. On pourrait quasiment dire tous des pasteurs. Je sais que ça peut choquer un peu parce qu'on a l'impression que « pasteur », ce n'est pas une appellation d'origine contrôlée. Mais je me demande dans les yeux de Dieu, les titres…  j'ai l'impression que ce n'est pas si important. C'est le ministère qu'on fait. Je pense qu'on a justement cet appel-là de trouver ce qu'on peut faire avec tous les dons, tous les talents qu'on a reçus de l'Esprit.   Suivre son appel   Moi, cette idée de ministère qui s'adresse à tout le monde me parle beaucoup. Pour l'examen de consécration que j'ai passé il y a deux semaines, j'ai dû préalablement envoyer une lettre qui exprimait mes envies et justement les raisons de mon engagement. Et j'ai insisté sur le fait que c'est avant tout mon ministère à la suite du Christ, en tant que chrétien qui se place dans ce ministère pastoral, mais ce qui est à la source, c'est ce ministère baptismal, ou ce ministère qui nous vient de notre envie de nous mettre à la suite du Christ. Voilà le ministère pastoral dans lequel je m'engage actuellement, un ministère assez traditionnel, où justement je suis un peu ce pasteur masculin, alors j'essaye de pas trop enseigner, de ne pas être trop moralisant. Mais c'est la forme à laquelle je me sens appelé et il y a une diversité des ministères et une complémentarité des ministères aussi. Je pense que c'est aussi important de dire que tout seul je ne m'en sortirai pas non plus. Si je reprends un peu l'exemple de Moïse avec ses difficultés à s'exprimer en public, Dieu lui donne aussi Aaron pour qu'il aide et je crois que c'est important de le dire. En tout cas, à mes yeux, si on place le pasteur tout seul, on ne fait pas grand-chose.   Le manque de modèle pour les femmes   J'ai deux choses à dire. La première, c'est que finalement, c'est difficile pour une femme pasteure d'avoir des femmes comme modèle. Non pas qu'il n'y ait pas d'autres femmes pasteurs, il y en a, il y en a même beaucoup et de plus en plus et je trouve ça très bien. D'ailleurs souvent on me dit, il n'y a pas longtemps, j'étais dans un groupe et un homme assez âgé a dit « de toute façon maintenant, il n'y a plus que des femmes pasteurs ». Alors je lui ai dit « ah bon, mais où ? Ça m'intéresse beaucoup ». Il a dit « En Suisse, il n'y a plus que des femmes pasteurs ». Je lui ai dit « ben statistiquement ce n'est pas vrai ». Bref, on a souvent des remarques qui n'ont pas l'air si contentes qu'il y ait plus de femmes pasteurs. Et pour moi qui vais avoir 45 ans, finalement, je n'ai pas tellement de femmes comme modèles. Et quand je parle de femmes modèles, je parle de gens comme Martin Luther King, de gens comme Albert Schweitzer, je parle de gens dont on parle tout le temps et qui ont une figure tutélaire dans la société. Ce qui est intéressant, c'est que j'ai un peu réfléchi à ma paroisse d'origine, et je me suis rendu compte que de temps à autre il y a eu quelques stagiaires femmes, mais il n'y a pas encore eu de femmes pasteurs titulaires dans cette paroisse. Et ça donne à réfléchir quand même, parce qu'on est en 2025 et c'est une paroisse qui a été plantée lors de la Réforme, il y a cinq siècles. Donc finalement, quand on a l'impression qu'il y a peut-être beaucoup de femmes pasteurs, il y a beaucoup de femmes pasteures, beaucoup de femmes qui sont au service, beaucoup de femmes ministres, diacres, animatrices d'Église, mais pas de femmes dans les lieux où il y a une certaine densité historique ou des lieux auxquels on puisse se référer, comme la paroisse qu'a plantée Calvin à Strasbourg, qui est ma paroisse d'origine.   Les attentes envers les pasteures?   Et puis la deuxième chose à laquelle je pense, c'est que c'est encore une découverte progressive et qui n'est pas terminée sur ce qui est attendu d'une femme pasteur. C'est-à-dire qu'il y a dix ou quinze ans, il y avait des articles, notamment dans le journal Réforme en France, qui n'est pas le Réformes en Suisse, sur la plus-value. Figurez-vous qu'avoir des femmes pasteurs, c'était quand même bien, ça amenait une plus-value parce qu'on était à l'écoute, on s'occupait bien des enfants. Les femmes peut-être se sentaient un peu plus en confiance, mais les hommes aussi, parce qu'on était dans le « care », on était plus maternantes. Enfin voilà, toutes choses qui ne faisaient aucun sens pour moi. Et je crois qu'on est encore en train d'essayer de se dire, mais c'est qui, c'est quoi une femme pasteure? Et moi, pour avoir succédé pendant presque une année à un homme très compétent dans son domaine, très connu et du cru du lieu, j'ai bien vu qu'en fait, il y a des gens pour qui c'était un changement qui était bénéfique. Ils en étaient contents, contentes, notamment des jeunes femmes qui sont venues me raconter beaucoup de choses, comme c'est toujours le cas quand il y a une femme pasteur qui succède à un homme. Mais il y avait aussi beaucoup de gens qui étaient complètement dubitatifs. À se dire, attends, ça fait beaucoup, non? C'est une femme et puis elle est étrangère. Comment on va faire? Comment va-t-elle s'en sortir? On ne va pas trop l'aider quand même. Voilà, donc je vous apporte ma touche féminine à la conversation.   Pasteur : vocation ou travail?   Mon commentaire est purement empirique, je n'ai pas fait de recherche. J'ai remarqué avec la féminisation du clergé au Canada, on parle de plus en plus de vocation. En soi, ce n'est pas une mauvaise chose, mais ce que ça sous-tend lorsqu'on a une vocation, c'est qu'on se donne sans compter. Lorsqu'on a une profession, on est professionnel, on fait nos heures, lorsqu'on a un travail, on a un horaire de travail. Mais lorsqu'on a une vocation, c'est sûr que tu vas travailler 50-60 heures par semaine sans être payé pour tes heures supplémentaires. C'est sûr que tu vas faire de l'extra. C'est une vocation. Et j'ai arrêté d'utiliser ce mot-là justement pour dire ma profession, c'est pasteur. J'ai eu un appel, mais j'ai un travail qui est, bon, peut-être atypique par rapport à des amis qui travaillent dans un bureau, qui travaillent pour le gouvernement. Mais j'essaye d'utiliser le moins possible cette idée de vocation. Je ne crois pas que mon travail, ce soit d'être un martyr. Je crois que mon travail c'est d'être là pour les gens d'une communauté ou d'une région, puis d'essayer de les faire grandir dans la foi, sans nécessairement me tuer à la tâche.   Trouver un équilibre dans la vie de pasteur   En tout cas, pour moi qui débute dans le ministère, c'est vrai que c'est une question qui prend beaucoup de place; comment jongler, comment équilibrer vie professionnelle et vie privée, comment réussir à forger un ministère qui me ressemble et qui n'est pas non plus seulement basé sur les attentes des paroissiens ou des paroissiennes. Justement, j'ai changé de paroisse entre mon stage et ma suffragance dans laquelle je suis actuellement, et j'ai vu que les attentes étaient totalement différentes et que le statut qu'on me donnait était très différent. Voilà, c'est un défi pour moi, clairement, de réussir à faire un équilibre entre ces deux choses. Et c'est le titre de l'épisode « Pourquoi devenir pasteur? » ça m'a fait rire que vous m'invitiez pour ce podcast-là parce qu'il y a quelques fois quand même ou en regardant mes semaines ou quand je raconte ce que je fais avec certaines personnes, on me demande pourquoi est-ce que tu es devenu pasteur ? Puis il y a quelques fois où je réponds « je ne sais pas ». Et c'est vrai que c'est un peu cette remise en question de « waouh, comment est-ce que je vais pouvoir tenir ça et tenir ça à long terme, aussi pour ne pas me brûler tout de suite ? » « Comment ça tu ne sais pas? On a dit que c'est pour l'argent. » « Exactement, c'est ça. Mais voilà, je dois avouer que je ne suis pas dans le bon canton pour l'argent. »   Les différents termes pour définir un ministère   Alors, on parle beaucoup de pasteur, c'est le titre de l'épisode, mais je suis passée par une étape comme diacre, alors c'était purement économique, là, de nouveau, tiens, on revient vers ça. C'est aussi parce que la paroisse qui m'employait n'avait pas vraiment les finances pour employer deux pasteurs. Ça m'arrangeait d'être diacre à cette période de ma vie, un, par curiosité pour ce ministère-là. Et deux, parce que du coup j'avais moins de responsabilités administratives. Étant donné que c'était en Suisse alémanique, je dois reconnaître que j'étais assez contente de ne pas avoir trop de responsabilités. Du coup, il m'est arrivé l'une ou l'autre fois d'aller en Afrique terminer des dossiers pour mon ancien mandat où ils avaient encore besoin d'un petit coup de main. Et j'expliquais à mes collègues, écoutez, maintenant je suis diacre. Ils me regardaient comme ça avec des grands yeux. Ils se disaient, mais comment a-t-elle fait, elle qui a un doctorat en ontologie, qui est pasteur, en tout cas j'ai mon certificat de pasteur, comment a-t-elle fait pour devenir diacre? Jusqu'à ce que je comprenne que, dans ce contexte-là, « diacre », ça veut dire « sacristine ». Ils étaient polis, ils n'osaient rien dire, mais ils me regardaient vraiment tous les uns après les autres, genre… Mais qu'est-ce qui se passe? Voilà, c'est marrant parce qu'en fait, il y a tous ces mots qui sont interchangeables. « vicar » ne veut pas dire « vicaire ». Et puis, « diacre » ne veut pas dire la même chose ailleurs. « Sacristine » peut-être pas non plus, je n'en sais rien. « Suffragant », en tout cas, ça ne veut pas dire la même chose partout. Toi, tu es un révérend, n'est-ce pas, Stéphane? Oui, en anglais, je suis un révérend. En français, je suis un pasteur.   Vouloir devenir le pasteur cool   J'ai grandi catholique romain. C'était l'époque post-Vatican II, donc les prêtres « cool » avec leur guitare, les cheveux longs. On les tutoyait. Bon, on ne se pose pas trop de questions. J'arrive dans l'Église Unie du Canada. En formation, c'était assez cool entre francophones. Et là, le choc. À ma première paroisse anglophone, j'avais un titre. J'avais des privilèges. Lorsqu'il y avait un repas de paroisse, je devais me servir en premier. On m'appelait révérend tout le temps. Quand les dames de la paroisse ont su comment j'aimais mon café, je n'avais pas à lever le petit doigt. Le café arrivait comme je l'aimais et ça m'énervait. Il y a cette notion, justement, comment les gens nous perçoivent. Ce n'est pas juste nous qui, parfois, recherchons le prestige. Il y a les gens, il y a le passé, il y a le titre, il y a toutes ces choses-là qui influencent la relation qu'on peut avoir avec des paroissiens, des paroissiennes, ou même les gens de la communauté.  « Ah, c'est monsieur le pasteur de telle paroisse. » Ah, bon, là, on fait attention.  Des fois, j'ai juste le goût de dire « je suis Stéphane ». Pour moi, c'est quasiment un carcan de dire qu'il faut que je fasse attention pour correspondre à une certaine vision. Et ça, c'est le côté que je n'avais pas vu venir lorsque j'ai fait ma formation, puis lorsque j'ai débuté, puis pourquoi je voulais être pasteur. Je voulais être le pasteur cool, puis ça n'a pas été ça nécessairement.   Répondre aux attentes des autres   Moi, à part en Afrique, je n'ai jamais connu cette aura de la pasteure. Déjà parce que quand tu es une femme, c'est hyper rare d'avoir de l'aura dans ce genre de job. Je crois que j'ai déjà raconté dans un autre épisode, mais il t'arrive plutôt des trucs du style: tu arrives pour un service funèbre, tu te présentes, puis quelqu'un me dit « Oh, vous parlez bien le français, c'est formidable! » Et puis j'ai dit « Ah ben écoutez, je suis contente que vous soyez contente. » Tu ne sais pas trop quoi répondre dans ces cas-là. Elle m'a dit « Oui, parce que j'ai vu votre nom de famille là, Charras-Sancho. » Et je me suis dit « Elle va avoir un accent effroyable, on va rien comprendre. » Comme toujours quand c'est des femmes étrangères. Il m'arrive plutôt des choses un peu comme ça, des petites vexations, des micro-agressions. Mais pas toujours, mais s'il m'arrive des choses, c'est plutôt de ce registre. Et puis, quand tu es en Afrique et que tu dis que tu es ou docteur en théologie, ou diacre, ou missionnaire, ou pasteur ou quoi, effectivement, là, il y a plus de différences. Mais il peut arriver aussi des choses un peu gênantes, comme la fois où quelqu'un est venu toquer à ma porte et m'a demandé si j'avais des culottes pour qu'on me les lave. J'ai dit non, non, c'est bon, merci beaucoup, je n'y tiens pas plus que ça, c'est gentil.  J'étais sur un campus protestant et puis ils m'ont envoyé quelqu'un pour me laver mes culottes. C'est aimable, mais j'ai dit non. C'est vrai que je trouve que c'est marrant parce qu'on m'a beaucoup parlé de la stature des pasteurs et il y a des personnes âgées qui sont très déçues qu'on ne soit pas des hommes en costume cravate. Je me rends compte que c'est une déception pour ces personnes. J'essaye de me mettre vraiment à leur place, mais il n'y a rien que je puisse faire pour répondre à cette attente-là. Je ne peux être que moi-même et finalement, je crois que ça rejoint un petit peu ce que tu nous disais, Quentin. C'est important que dans ces Églises on puisse être soi-même. Entre le moment où moi j'ai commencé le ministère en 2009, le moment où Stéphane a commencé dix ans avant, le moment où toi tu commences, Quentin, on est presque déjà sur trois générations différentes. Quelles attentes est-ce que tu sens toi, Quentin?   Trouver sa place dans une communauté en tant que pasteur   Justement, l'anecdote du café de Stéphane m'a fait assez rire, parce que dans la paroisse dans laquelle je suis arrivé en septembre, il y a justement ce rituel du café après le culte. Dans ma vision du ministère, il y a une position de service. Je me verrais plutôt à servir les cafés pendant ces moments-là, plutôt que de me faire servir mon café. Donc voilà, il y a aussi ce malaise que la communauté est là pour servir le pasteur avec laquelle j'ai beaucoup de peine et je dois apprendre les moments où me laisser servir aussi, ce qui est compliqué pour moi. Il faut essayer de trouver cet équilibre entre quand est-ce que je ne me laisse pas faire et je pose mes limites en disant ben non là; si je veux aider pour ça, j'aide et quand est-ce que j'accepte que tout d'un coup on me serve mon café. Mais voilà, ces attentes-là, je me rends compte qu'elles peuvent vraiment varier d'un lieu à l'autre. Et je réfléchis aussi, il y a un peu deux aspects. Il y a l'aspect homme, qui est très valorisé, et en même temps, il y a l'aspect jeune, où les remarques sont souvent pleines de bonne volonté, mais on peut aussi être un peu le petit gamin avec des comportements infantilisants qu'on peut percevoir. De nouveau là, il sagit de trouver quand est-ce que les gens en paroisse ont l'âge d'être mes grands-parents, quand est-ce que j'accepte qu'ils voient un peu en moi leur petit-fils, qu'ils auraient peut-être souhaité voir devenir pasteur, et puis quand est-ce que non, je m'affirme comme un adulte et que je prends ma place aussi. Voilà, c'est un défi, peut-être en tant qu'être un peu timide et introverti des fois, de vraiment prendre ma place et oser poser mes limites.   Un appel qui change avec le temps   Il y a quelques années, je suis allé à une conférence de prédication. Il y avait un prédicateur américain qui nous a parlé de 1 Rois 19. Le prophète Élie doit se sauver dans le désert pendant une dépression profonde et il veut mourir. Il rencontre le Seigneur et il reçoit une nouvelle mission. Et le prédicateur nous expliquait que la raison qui nous a conduits à devenir pasteurs n'est peut-être pas la même que celle qu'on a aujourd'hui. Moi, j'ai eu à vivre ça. J'ai été pasteur de paroisse pendant longtemps et je croyais que c'était ça. J'étais fait pour être pasteur de paroisse, rien d'autre. Et plusieurs choses sont arrivées et la vie m'a mené ailleurs. Je pense que c'est OK aussi. Parce que ce n'est pas nécessairement un métier facile. Il y a les critiques et parfois on se demande, un peu comme m'a dit Quentin, mais qu'est-ce que je fais là? Pourquoi j'ai dit oui à ça? Et parfois, je me suis dit, est-ce que je serais plus heureux ailleurs? Probablement pas. Être pasteur, dans un contexte en 2025 où, en Occident, l'Église chrétienne, on va être honnête, est en déclin, c'est un choix qui se renouvelle.   Être pasteure est une passion   Servir en Église, plus encore qu'être pasteur, c'est vraiment une passion. C'est un métier passion. J'aime la théologie, j'aime la réflexion, j'aime le contact avec les gens, j'aime les retours qu'on fait, j'aime pouvoir inventer des nouvelles façons de célébrer Dieu. Donc je suis assez reconnaissante de vivre de ma passion. Et pour avoir pas mal voyagé en Afrique, à Madagascar, j'étais toujours hyper émue de voir qu'il y avait des instituts de formation de pasteurs où il y avait parfois des volets de plus de 100 pasteurs, mais qui n'avaient aucune idée comment réussir à en vivre. Et moi, j'ai souvent ça dans un coin de ma tête quand c'est un peu difficile ou quand je me lamente un petit peu sur mon sort. Je me dis, bon, à part ça, pour l'instant, le salaire est assuré, on revient à l'argent et je peux vivre de ma passion. C'est quand même formidable.   Être payé pour vivre des moments spéciaux   C'est vrai qu'il y a ces moments où on se demande qu'est-ce qu'on fait là, puis il y a aussi d'autres moments où on se dit, « C'est vraiment mon métier, je suis vraiment payé pour vivre ce moment parce qu'il y a des moments tellement beaux. »  Je bosse beaucoup avec les adolescents, puis il y a des moments de camps qui sont juste incroyables. Puis je me dis, mais c'est incroyable de pouvoir être payé pour ça. On rigole beaucoup avec l'argent, mais de vraiment pouvoir être présent dans ces moments-là, c'est un ministère; en tout cas le mien est encore très généralisé et du coup je mes retrouve à accompagner des gens dans toutes les étapes de leur vie et on est parfois tellement privilégié de ce que les gens nous partagent, nous laissent entrer dans une certaine intimité qui est très précieuse. Je dirais que c'est souvent dans ces moments-là que je suis le plus reconnaissant du ministère que je peux vivre. Donc voilà, c'est ça, il y a les côtés qui parfois sont lourds, où il y a plein de soucis et aussi quand on regarde vers l'avenir, c'est parfois difficile d'être optimiste, mais il y a ces moments-là qui, moi, viennent me rappeler aussi pourquoi je me suis lancé là-dedans.   Conclusion   Merci, Quentin, d'avoir participé depuis l'Église réformée neuchâteloise, que nous saluons. Et merci Stéphane aussi pour cette discussion ouverte sur les différents aspects de notre ministère. Nous n'oublions pas les autres ministères en église et nous n'oublions pas non plus que dans certaines églises les pasteurs seront bientôt la part congrue des salariés. Je formule le vœu que chacun, chacune qui se sent appelée à un ministère, quel qu'il soit en Église, se sente fortifiée, accompagnée et renouvelée pour ce beau service. Merci beaucoup. Si vous voulez nous partager vos expériences en tant que pasteur, vos expériences de ministère dans le sens très large, si vous avez des questions, si vous avez des suggestions pour la prochaine saison, parce qu'on arrive à la fin de cette saison-ci, la saison 3, écrivez-nous questiondecroire@gmail.com.  Je veux aussi remercier notre commanditaire, l'Église unie du Canada. Merci beaucoup, Quentin. J'espère que les prochaines semaines seront bonnes pour ton ministère. Merci Stéphane, merci Joan. Oui, tout de bon dans vos ministères respectifs aussi. Au revoir.  

Vacarme - La 1ere
Familles d'accueil 2/5 - Un statut bâtard

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Quand l'enfant d'accueil arrive, c'est toute la famille qui est chamboulée. Loin du rêve d'une parentalité heureuse, le travail des familles d'accueil s'avère parfois un casse-tête. Comment gérer le passé traumatique des enfants qui prennent leur place dans la famille? Dans le canton de Vaud, les familles reçoivent une formation à la Haute école de travail social (HETS). Mais elles sont nombreuses à rêver d'un suivi plus rapproché, comme le propose le canton de Berne via l'Association prima-familia. Reportages : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Production : Laurence Difélix

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Fracture numérique (2/5) - Mise à jour politique

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La fracture numérique questionne nos responsabilités individuelles et collectives. Si les cantons de Genève et Neuchâtel ont voté un droit à l'intégrité numérique, la question fait débat dans le canton de Vaud et à l'échelle fédérale. Quel est le rôle de l'État pour lutter contre l'analphabétisme numérique? Dans le Jura, La Poste a conclu un partenariat avec le canton et apprend à ses clients l'utilisation du guichet virtuel. Reportages de François Jeannet Réalisation: John Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

Tribu - La 1ere
Lʹhéritage du réarmement moral

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Invitée: Audrey Bonvin Le Palace de Caux dans le canton de Vaud fut le siège du mouvement "Réarmement moral" de 1946 à 2001. Quel est lʹhéritage de ce mouvement international? Pour en parler, Tribu reçoit Audrey Bonvin, chercheuse FNS à l'université de Fribourg en Histoire contemporaine, chargée de cours à l'école de médecine à l'Université de Lausanne et docteure en histoire contemporaine. Elle publie "Lʹutopie conservatrice du "Réarmement moral". Discours et mutations dʹun mouvement international (1961-2001)" aux éditons Alphil, fruit dʹune thèse de doctorat.

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Les lochies, les dents et l'urine

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later May 18, 2025 56:27


1) Tout sur les lochies, ces saignements qui surviennent au tout début du post-partum Après l'accouchement, le corps poursuit son travail avec les lochies, des saignements qui aident à cicatriser et nettoyer l'utérus, prévenant les infections. L'ocytocine, une hormone, déclenche aussi des contractions utérines appelées tranchées, souvent plus fortes après un deuxième enfant. Manon Germond interroge Claire de Luca, maman de deux enfants, et Magali Bonzon, sage-femme indépendante et enseignante à la haute école de Santé du Canton de Vaud. 2) La repousse des dents chez les humains et chez les autres animaux Pourquoi n'avons-nous qu'une série de dents de rechange alors que d'autres animaux ont un stock de réserve pour ainsi dire illimité? Des scientifiques travaillent à essayer de faire repousser nos dents comme celles des alligators. Lucia Sillig recueille les explications de Stéphane Durual, enseignant chercheur à la Clinique universitaire de médecine dentaire, à la Faculté de Médecine de l'Université de Genève, et Marcus Clauss, co-directeur de la clinique pour animaux de zoo domestiques et sauvages de l'Université de Zurich. 3) Notre urine est-elle vraiment stérile? L'urine est-elle stérile? Des découvertes sur le microbiome urinaire nous disent que non. Entre E.coli et Lactobacille la guerre est ouverte pour éviter les infections urinaires.

Vacarme - La 1ere
Evangéliques 5/5 - Sous emprise

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 25:07


Une pasteure de l'Eglise réformée vaudoise revisite son passé évangélique. Après le culte réformé de Noël, elle nous emmène dans le Gros-de-Vaud, à la recherche de l'église d'Oron qu'elle fréquentait avec sa famille. C'est là que l'adolescente a dans un premier temps été comblée par la chaleur de la vie communautaire, puis qu'elle s'est sentie enfermée par les injonctions morales de son Eglise. Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Yves Roulin

Le Point J - RTS
Arnaques amoureuses: pourquoi se fait-on encore avoir ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 14:49


Vous vous rappelez l'arnaque au faux Brad Pitt ? Ce type d'escroquerie aux sentiments est en augmentation. Il en faut peu pour être ciblé·e en ligne par ces escrocs, des pros de la manipulation. Le Point J analyse le phénomène, avec Cristina Cretu-Adatte, socio-criminologue à l'Institut de Lutte contre la criminalité économique de la Haute-Ecole Arc. Journaliste: Camille Degott Réalisation: David Chapuis >> Pour aller plus loin: - "Cinq outils alimentés par l'IA pour détecter les arnaques amoureuses en ligne", enquête de l'émission Vraiment de la RTS, 23 mars 2025 (en ligne) - "Grand amour ou grosse arnaque", campagne de la Prévention Suisse de la criminalité (en ligne) - "Statistiques de la criminalité 2023 et 2024" de la police, site officiel du canton de Vaud (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch

CQFD - La 1ere
Les régimes de certains animaux, les émotions des insectes, le prix Leenards 2025 et une déprescription de médicaments

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 56:06


1) Zoologie : Tu es ce que tu manges! Lorsque le régime alimentaire de certains animaux leurs donnent des super pouvoir. Parmi les élus du jour : les fous à pieds bleus, les dendrobates, la punaise assassine et lʹelysie Emeraude 2) Insectes 3/3: les émotions des insectes  Un insecte est-il doué d'intelligence? Et si oui comment se manifeste-t-elle? Aurait-il également des émotions, une conscience? Autant de questions auxquelles répond l'éthologue Mathieu Lihoreau dans son dernier livre paru aux éditions Tana "La planète des insectes". 3) Mieux mesurer la sensibilité des organes génitaux féminins pour mieux en soigner les mutilations Jasmine Abdulcadir reçoit le prix Leenards 2025 pour un dispositif mesurant la sensibilité génitale, crucial pour les femmes victimes de mutilations génitales. Ce prix valorise la recherche sur cette problématique mondiale touchant 230 millions de femmes. L'outil permet une évaluation intime et non invasive. 4) Réduire la consommation des médicaments en EMS Comment déprescrire des médicaments auprès des résident.es en EMS? L'opération est complexe. Dans le canton de Vaud et de Fribourg, des interventions conjointes avec pharmaciens, infirmiers et médecins visent à retirer ou diminuer les traitements inappropriés afin d'améliorer la qualité de vie des personnes.

Vacarme - La 1ere
Stress 5/5 - Cadence infernale

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 25:17


Le 31 janvier 2023, des salarié.e.s se retrouvaient devant l'entrée principale du CHUV pour manifester. La raison de leur courroux ? Un refus du gouvernement du Canton de Vaud d'indexer la hausse de leur salaire sur celui de l'inflation. Mais derrière ces questions financières se cachent d'autres enjeux, notamment celui des conditions de travail et de la compression du temps pour réaliser telle ou telle tâche. Au point de remettre en cause la qualité des soins. (Première diffusion : 19 mars 2023. Reportage Christophe Canut, réalisation Matthieu Ramsauer).

Tribu - La 1ere
Le divorce en Suisse romande

Tribu - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 26:32


Invitée: Fiona Friedli. Le droit de la famille a évolué en Suisse ces dernières décennies. Comment cela a-t-il influé sur le divorce? Est-ce que le divorce dʹaujourdʹhui est différent de celui dʹhier? Le divorce à lʹamiable est-il plus égalitaire? Tribu reçoit Fiona Friedli, professeure à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne (HES-SO). Elle participe avec Anne-Françoise Praz, Aurore Müler (UNIFR) et Marta Roca i Escoda (UNIL) à une recherche FNS sur les pratiques judiciaires et les inégalités sociales et de genre dans les divorces des cantons de Vaud et Fribourg entre 1960 et 2020.

Histoire Vivante - La 1ere
La Suisse et le nucléaire 2/5 : La Confédération et ses rêves de bombe atomique, du secret à la critique

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 27:40


En 1962, la Suisse entame la construction de sa toute première centrale nucléaire à Lucens dans le canton de Vaud. Le pays utilise l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité depuis 1969. Avec Michael Fischer, historien et spécialiste de la bombe atomique suisse, au micro de David Glaser. Un tout petit pays et une technologie de destruction massive. A partir de la fin des années 1950 en Suisse, on en apprend un peu plus sur les projets de fabrication d'une bombe atomique Swiss Made. La crainte s'installe et l'imaginaire d'une bombe destructrice est aussi porté par les mouvements artistiques, avec Friedrich Dürrenmatt. Pour évoquer cette œuvre de Friedrich Dürrenmatt, David Glaser a rencontré Duc Hahn Luong du centre Dürrenmatt à Neuchâtel.

Histoire Vivante - La 1ere
Inceste, les silences de l'histoire (5/5) : Une enquête en Suisse romande

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 28:34


L'inceste est réprimé dans le code pénal helvétique depuis 1942. La condamnation morale est claire et forte au premier abord, mais l'accueil de la parole des victimes est resté précaire face à la figure dominante du père et chef de famille bien souvent coupable du crime. Dans l'ouvrage collectif Dire entendre et juger l'Inceste (Seuil, 18 oct. 2024), Cristina Fereira publie une enquête sur les fauteurs d'inceste en Suisse romande dans les années 1960 et 1970 à partir d'une série de dossiers d'expertises psychiatriques. Cristina Fereira est sociologue et professeure à la Haute Ecole de santé Vaud.

Vacarme - La 1ere
Adoucir la mort 3/5 - Soigner sans guérir

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 24:23


Spécialisée dans les soins palliatifs, la Fondation Rive-Neuve à Blonay, dans le canton de Vaud, dispose de 20 lits, tous destinés à des personnes dont le pronostic vital est engagé. Au quotidien, l'équipe médicale se dévoue pour offrir un cadre de vie le plus apaisé possible, alors que la maladie gagne du terrain. Comment vit-on la mort quand on y est confronté chaque jour à son travail? Reportages de Karin Jorio Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - LGBTIQ: exister malgré la haine

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 16, 2025 56:15


C'est un tableau mondial peu réjouissant: près de 70 pays pénalisent l'homosexualité, dont plus d'une dizaine par la peine de mort. À peine arrivé à la Maison-Blanche, Donald Trump a accumulé annonces et décrets homophobes et transphobes. Mais même en l'absence de lois liberticides, l'hostilité se niche dans toutes les sphères de la société et en premier lieu au cœur des familles, ce qui rend les personnes concernées particulièrement vulnérables. En Suisse aussi, les crimes de haine sont en augmentation. Pourtant, les droits des personnes LGBTIQ ont sensiblement progressé ces quinze dernières années et l'homophobie est désormais pénalisée au même titre que le racisme. Pourquoi la non-binarité, la transidentité et l'homosexualité dérangent-elles encore autant? Quels modèles dominants viennent-elles remettre en question? Production : Laurence Difélix Réalisation : Rodolphe Bauchau Les invité.es: Dre Caroline Dayer Déléguée cantonale aux questions d'homophobie et de transphobie dans les lieux de formation, à l'Etat de Vaud. & Dr. Thierry Delessert Collaborateur scientifique à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Éducation, Université de Genève. Spécialisé sur l'histoire des (homo)sexualités en Suisse.

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - Enchères : petits sous et grands espoirs

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 56:15


On connaît les enchères prestigieuses des grandes maisons – Sotheby's, Christie's – où des oeuvres d'art ou des bijoux précieux s'arrachent à des montants exorbitants. Mais c'est aussi dans des ventes aux enchères que se retrouvent les objets saisis par les Offices de poursuites et faillites dans l'espoir d'indemniser des créanciers ou les valeurs mises en gage pour un prêt financier. Bijoux, montres, vaisselles, quelle valeur ont les objets qui nous entourent ? Les ventes aux enchères sont autant de lieux où l'on croise la richesse et la misère, les quêtes de bonnes affaires ou de fortune. Production : Laurence Difélix Réalisation : Jean-Daniel Mottet Les invités: Dr Arnaud Campi Docteur en droit, enseignant à lʹUniversité de Genève. Il a récemment édité un ouvrage consacré aux 150 ans de la Caisse publique de prêts sur gages créée à Genève en 1872. & Daniel Romano Délégué aux affaires des offices des poursuites et faillites du canton de Vaud.

Vacarme - La 1ere
Maigrir 2/5 - Bougez jeunesse !

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 5, 2025 25:07


Les enfants et les jeunes sont une cible facile pour les enseignes de junkfood et leur mode de vie devient de plus en plus sédentaire. Ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de surpoids. Des programmes existent pour les pousser à bouger mais la question de la prévention se pose aussi. Depuis la rentrée scolaire d'août 2024, le canton de Vaud a mis en place un programme sur l'alimentation et l'agriculture dont un des buts est d'éduquer les enfants aux goûts et à conscientiser les sensations de faim, soif, satiété et envie. Reportages Géraldine Genetti Réalisation Jean-Daniel Mottet Production Laurence Difélix

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - Urgences sociales : parer au plus cassé

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 56:15


Précarité, situation de crise, exclusion. Fondée en 2009 dans le canton de Vaud, l'Équipe mobile d'urgences sociales, l'EMUS de son petit nom, intervient sur appel, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Dans la rue, à domicile ou dans les structures d'accueil, un binôme composé d'un.e travailleur.euse social.e et d'un.e infirmier.e prend en charge des personnes en situation de très grande précarité, sans domicile fixe, migrantes, souffrant de troubles mentaux ou encore victimes de violences domestiques. Comment accompagner les plus vulnérables dans leurs besoins fondamentaux: manger, dormir, se laver? Comment orienter vers une prise en charge adéquate? Comment écouter et rassurer quand la vie semble s'écrouler? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : Didier Rossat Les invité.es: Patrick Bodenmann Professeur ordinaire à la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne. Chef du Département Vulnérabilités et médecine à Unisanté (Centre universitaire de médecine générale et santé publique). & Véréna Keller Professeure honoraire - Haute Ecole de travail social et de la santé Lausanne (HETSL).

Unfiltered a wine podcast
Ep 201: Hidden Gems of the Vineyard: Lesser-Known White Grapes You Need to Try with Jacinta Maddison-Williams of Inflorescence

Unfiltered a wine podcast

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 55:51


In this episode, we're joined by the brilliant and entertaining wine educator, Jacinta Maddison Williams, the creative force behind Inflorescence. From hosting paint-and-sip classes to offering DIY wine kits and curating chef experiences with perfect pairings, Jacinta's passion for wine is infectious. Together, we dive into her Top 5 Lesser-Known White Grape Varieties—a must for your Christmas table or a refreshing start to “Try January.” Forget dry January and embrace discovery with these surprising and delightful wines. And a special thanks to Coravin, our sponsor for this episode, for giving wine enthusiasts the chance to explore wines one glass at a time without uncorking the entire bottle. Tune in for an inspiring chat, and don't forget to pour yourself something special!   If you want to skip ahead:   07.30: Jacinta's passion and journey into the world of Wine 15.32: The Koshu grape variety from Yamanashi, Japan 23.54: The Assyrtiko grape from Santorini, Greece (But now in Lebanon!) 27.00: The Chasselas (Fendant) grape from Vaud and Valais in Switzerland 34.31: The Loin de l'oeil grape Variety from Gaillac, France 44.35: The Carricante grape variety from Sicily (Famous in Etna Bianco)   Follow Jacinta on Instagram @inflorescencewines Any thoughts or questions, do email me: janina@eatsleepwinerepeat.co.uk Or contact me on Instagram @eatsleep_winerepeat If you fancy watching some videos on my youtube channel: Eat Sleep Wine Repeat Or come say hi at www.eatsleepwinerepeat.co.uk Until next time, Cheers to you!   ---------------------------------------------- ---------------------------------------------- THE EAT SLEEP WINE REPEAT PODCAST HAS BEEN FEATURED IN DECANTER MAGAZINE, RADIO TIMES AND FEED SPOT AS THE 6TH BEST UK WINE MAKING PODCAST.

Vacarme - La 1ere
Urgences sociales 1/5: À dormir debout

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 8, 2024 25:52


Dormir dans un lit, à l'abri de la pluie, c'est la quête quotidienne de la plupart des sans domicile fixe. Dans le canton de Vaud, les structures d'hébergement d'urgence existent, mais les places sont limitées. Chaque soir, c'est le même rituel, trouver un lit pour la nuit. A 71 ans, ce monsieur suisse recueilli par l'EMUS sur un banc public est prioritaire. Reportages de Bastien Confino Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet

Lessons from Lab and Life
Episode 63: Interview with Sophie Vaud: Environmentally-friendly Textile Dyeing

Lessons from Lab and Life

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 18:47


In this podcast, Sophie Vaud explains the environmentally friendly textile dyeing process developed by Colorifix.

Vacarme - La 1ere
Chasse 3/5 - Corriger le tir

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 17, 2024 25:05


Au-dessus de Solalex, Frédéric Hofmann, chef de la section Chasse, pêche et espèces du Canton de Vaud, et Luc Jacquemettaz, inspecteur de la Police Faune-nature, organisent une journée de comptage des chamois, nécessaire pour réaliser les plans de tir des années à venir. De son côté, Jean Barth, porte-drapeau historique de l'initiative anti-chasse à Genève, estime que l'activité des chasseurs, «qui tuent par plaisir», reste inacceptable. Reportages de Mathieu Truffer Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Raphaële Bouchet

Tribu - La 1ere
Ordre du Temple solaire, comment comprendre lʹirrationnel ?

Tribu - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 25:40


Invité.e.s: Sybille Rouiller et Philippe Gilbert. Il y a 30 ans que le massacre du Temple Solaire a eu lieu en Suisse. Comment aborder ce sujet auprès des élèves? Comment traiter des thèmes sensibles comme les "sectes" et les croyances jugées "irrationnelles"? Comment les amener à se questionner sur des sujets complexes et socialement vifs? Pour en parler, Tribu reçoit Sybille Rouiller, docteure en Sciences des religions et Chargée dʹenseignement à la Haute école pédagogique du canton de Vaud et Philippe Gilbert, enseignant dans le cadre de lʹatelier dʹ"éthique et cultures religieuses" à la Haute école pédagogique du canton de Vaud et collaborateur scientifique au Centre intercantonal dʹinformation sur les croyances (CIC), à Genève. Il et elle signent aux côtés dʹAline Baumgartner lʹarticle "Dépasser " lʹirrationnel " avec la pensée critique: lʹOrdre du Temple Solaire (OTS) comme étude de cas en sciences des religions" paru dans la Revue de didactique des sciences des religions.