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Invitée: Audrey Bonvin Le Palace de Caux dans le canton de Vaud fut le siège du mouvement "Réarmement moral" de 1946 à 2001. Quel est lʹhéritage de ce mouvement international? Pour en parler, Tribu reçoit Audrey Bonvin, chercheuse FNS à l'université de Fribourg en Histoire contemporaine, chargée de cours à l'école de médecine à l'Université de Lausanne et docteure en histoire contemporaine. Elle publie "Lʹutopie conservatrice du "Réarmement moral". Discours et mutations dʹun mouvement international (1961-2001)" aux éditons Alphil, fruit dʹune thèse de doctorat.
1) Tout sur les lochies, ces saignements qui surviennent au tout début du post-partum Après l'accouchement, le corps poursuit son travail avec les lochies, des saignements qui aident à cicatriser et nettoyer l'utérus, prévenant les infections. L'ocytocine, une hormone, déclenche aussi des contractions utérines appelées tranchées, souvent plus fortes après un deuxième enfant. Manon Germond interroge Claire de Luca, maman de deux enfants, et Magali Bonzon, sage-femme indépendante et enseignante à la haute école de Santé du Canton de Vaud. 2) La repousse des dents chez les humains et chez les autres animaux Pourquoi n'avons-nous qu'une série de dents de rechange alors que d'autres animaux ont un stock de réserve pour ainsi dire illimité? Des scientifiques travaillent à essayer de faire repousser nos dents comme celles des alligators. Lucia Sillig recueille les explications de Stéphane Durual, enseignant chercheur à la Clinique universitaire de médecine dentaire, à la Faculté de Médecine de l'Université de Genève, et Marcus Clauss, co-directeur de la clinique pour animaux de zoo domestiques et sauvages de l'Université de Zurich. 3) Notre urine est-elle vraiment stérile? L'urine est-elle stérile? Des découvertes sur le microbiome urinaire nous disent que non. Entre E.coli et Lactobacille la guerre est ouverte pour éviter les infections urinaires.
Raoul Savoy est né il y a 52 ans à Sainte-Croix où il vit toujours. Mais depuis 2002, sa vie se conjugue entre le canton de Vaud et l'Afrique où il a entraîné des équipes de football au Cameroun, au Maroc, En Ethiopie, au Swaziland, en Algérie, en Gambie et en Centrafrique. Il a connu le succès partout où il est passé alors que son travail est ignoré dans son propre pays. Entretien avec un homme passionné et passionnant.
À sa mort, Alice Pauli institue lʹÉtat de Vaud son unique héritier, en faveur du MCBA. Lʹexposition permet à lʹinstitution dʹinviter les publics à découvrir ce nouveau pan de leur patrimoine, et de retracer la trajectoire singulière de cette personnalité lausannoise. Camille Lévêque-Claudet, curateur et conservateur, est au micro de Florence Grivel. MCBA. Lausanne, Alice Pauli. Galeriste, collectionneuse et mécène. Jusquʹau 4 mai.
Une pasteure de l'Eglise réformée vaudoise revisite son passé évangélique. Après le culte réformé de Noël, elle nous emmène dans le Gros-de-Vaud, à la recherche de l'église d'Oron qu'elle fréquentait avec sa famille. C'est là que l'adolescente a dans un premier temps été comblée par la chaleur de la vie communautaire, puis qu'elle s'est sentie enfermée par les injonctions morales de son Eglise. Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Yves Roulin
Quentin Voellinger, président des apiculteurs vaudois, est sur le front de la lutte contre le frelon asiatique. Le Canton de Vaud lʹa autorisé, comme les 200 apiculteurs vaudois, à poser des pièges dans le cadre dʹune étude scientifique qui devra déterminer si le piégeage des reines fondatrices au printemps permet de limiter la propagation des frelons asiatiques. Notre reporter Samuel Socquet a accompagné Quentin Voellinger près de ses ruches de Lavaux (VD), où il relève des pièges posés la semaine précédente.
Travailler et vivre en Suisse - le podcast de David Talerman
Nous avons compilé dans un épisode de podcast l'ensemble de l'interview de David Talerman accordée à Rhône FM en mars 2025.David Talerman : comprendre la Suisse avant de s'y installerDans une interview accordée à RHONE FM, David Talerman, coach en emploi et expatriation, partage sa vision du marché du travail suisse et les réalités de l'intégration pour les Français. Installé depuis 2001 dans le canton de Vaud, il évoque un accueil chaleureux et un fort attachement au pays, né d'un profond respect pour la culture locale.Une réalité bien différente des clichésBeaucoup de Français idéalisent la Suisse : salaires élevés, qualité de vie, sécurité. Pourtant, Talerman met en garde : la Suisse n'est pas un eldorado facile d'accès. Le marché de l'emploi est exigeant, conservateur, lent dans ses processus de recrutement, et peu ouvert à la reconversion. Il insiste : il faut être bien préparé, connaître les différences culturelles et ajuster ses attentes.Résident ou frontalier : deux parcours différentsLe choix entre résidence et travail frontalier dépend de nombreux facteurs : emploi, logement, famille. Talerman explique que les frontaliers doivent faire face à des contraintes spécifiques : fatigue, double cadre juridique, image parfois négative des deux côtés. Être résident permet souvent une meilleure compréhension culturelle, mais demande aussi plus d'engagement.Les codes à maîtriser en entretienL'entretien d'embauche en Suisse repose sur la discrétion, l'écoute et l'humilité. Se mettre trop en avant peut être mal perçu. Talerman forme ses clients à adopter une posture collaborative, à comprendre les attentes implicites des recruteurs, et à exprimer clairement leurs motivations pour s'installer durablement en Suisse.Les désillusions existent aussiTout le monde ne s'intègre pas facilement. Certains repartent déçus, en particulier à cause du rythme d'intégration sociale ou de difficultés familiales. Talerman préfère parfois dissuader plutôt que de nourrir de faux espoirs. Son objectif : accompagner avec honnêteté, en tenant compte des vraies contraintes du terrain.Un regard qui séduit aussi les SuissesFait surprenant : lors de ses conférences, des Suisses viennent parfois écouter David Talerman… pour mieux comprendre leur propre pays. Il milite pour une vision élargie de la Suisse, au-delà de Genève, et valorise la diversité des cantons, y compris des régions comme le Valais ou Neuchâtel.----Je m'appelle David Talerman, je suis
Existe-t-il quelque chose après la mort ou est-ce que notre existence se termine à notre décès? Cette grande question hante l'humanité depuis des millénaires. Dans cet épisode, Joan et Stéphane constatent que nous ne possédons pas de réponses définitives devant ce grand mystère et explorent les principes théologiques, bibliques et pastoraux qui nous guident dans cette quête de sens. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Tharva Tulsi, unsplash.com. Utilisée avec permission. Transcription: Bonjour! Bienvenue à Question de croire qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce qu'il y a quelque chose après la mort? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Les points de vue différents sur la vie après la mort Moi je viens d'un courant religieux ou une tradition confessionnelle, une dénomination, enfin voilà, tous les mots peuvent être utilisés... dans laquelle on ne parle pas beaucoup de ça. On ne parle pas beaucoup de ce qu'il y a dans l'après. À priori, ça va être quelque chose de plutôt bien, plutôt sympa, et surtout, il y aura beaucoup de paix, ça, c'est sûr, ce sera un royaume de paix. J'en étais restée un peu à ça, quelque part, on ne sait pas où, comment ou quoi, mais hyper paisible. Puis un jour, en parlant avec une amie qui est théologienne aussi, qui est religieuse et qui a un arrière-fond évangélique, elle me dit qu'elle ne comprend pas du tout les veufs et les veuves qui se remarient. Vraiment elle ne comprend pas; elle trouve que ça ne fait pas sens d'un point de vue biblique. J'essaie de comprendre un peu parce que j'ai l'impression que les réformateurs se sont mariés avec des veuves et puis voilà, je suis un peu perdue. Elle me dit « mais tu comprends dans la Bible, finalement, comment feront les veufs et les veuves qui se sont remariées? Puisque d'après la Bible, on va tous être réunis dans le royaume, dans le paradis, dans l'au-delà. Finalement, les couples vont se reformer. Mais si tu t'es remariée quand tu es veuf ou veuve, ça n'a pas l'air OK, quoi, par rapport à la Bible ». Moi, je n'avais jamais pensé à ce genre de contingence. C'est là que j'ai découvert que plein de gens se posaient des questions. C'est malheureux, c'est vrai, mais tu perds un doigt. Est-ce qu'après la résurrection des morts, tu retrouveras ce doigt ou pas ? Alors, il y a plein de théories. On aura un corps parfait, on sera dans un état en quelque sorte de perfection et de béatitude. Et donc, du coup, est-ce que les relations amoureuses font partie d'un état de béatitude et de perfection? Oh là, tu ne peux pas savoir! Je n'avais jamais entendu parler de ça et d'un coup, j'avais tellement d'idées dans ma tête! Le grand mystère de la vie au-delà de la mort C'est vrai que c'est une des grandes questions de l'humanité. En tant que chrétien, on nous a enseigné qu'il y a quelque chose d'autre. On attend la grande résurrection, le jugement dernier, diront certains. Mais c'est un mystère. Lorsqu'on parle de mystère religieux, on arrive souvent à un niveau qu'on ne peut pas comprendre avec notre cerveau. Ça va au-delà de notre capacité d'imaginer quelque chose. Qu'est-ce que sera cette vie après la mort? On ne sait pas. Il n'y a personne qui est revenu. Bon, on peut dire Jésus, mais... Et je crois que c'est ça le défi. De croire en quelque chose qu'on ne peut pas comprendre, qu'on ne peut surtout pas démontrer, et d'essayer de conceptualiser ça, c'est très dur. Serons-nous les mêmes après la résurrection? Alors bien sûr, je suis allée un peu chercher des passages bibliques, et c'est vrai qu'il y a Romains 8, 11 : « Si l'esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son esprit qui habite en vous. » Voilà, d'après ce passage, si on en fait une compréhension purement littéraliste, ce qui n'est pas vraiment l'habitude de notre podcast, il faut le dire, eh bien finalement, cette même puissance d'amour rendra la vie à nos corps mortels. Après, est-ce que rendre la vie, c'est redonner exactement la même vie? Est-ce que rendre la vie, c'est nous faire faire la même chose après la Résurrection que ce qu'on a fait avant lors de notre existence terrestre? Comme tu dis, c'est un mystère et j'ai l'impression que les interprétations sont ouvertes, en fait. Mais ce qui m'intéresse, c'est de savoir si ça angoisse les chrétiens et les chrétiennes, si ça les empêche d'avancer dans leur foi. Si ça crée de l'angoisse, il faut qu'on puisse y répondre. L'incapacité de prouver une vie après la mort Souvent, j'ai entendu des personnes dire que la religion, c'est un peu comme une béquille pour endurer notre monde parce qu'on nous promet quelque chose de beau, qui a un sens et qu'on va être récompensé au-delà de notre vie terrestre. Mais en même temps, je dis que ça peut être épeurant parce qu'on n'a pas de définition de ce que sera cette vie éternelle, cette vie au-delà de la vie. Et du coup, si ce n'est pas plaisant, on peut être triste pendant longtemps. Du coup, je préfère ma vie terrestre à ma vie au-delà de la mort. Ça peut être complètement angoissant. Donc je ne trouve pas ça nécessairement rassurant de ne pas avoir de réponse claire. Et je comprends qu'il y ait des gens qui veulent savoir, qui vont voir leur pasteur, leur leader d'Église qui lui disent : « Peux-tu me prouver qu'il y a quelque chose au-delà de la vie, au-delà de la mort? Peux-tu me garantir ce que c'est? » Et si on est moindrement honnête, on ne peut pas dire oui, je peux te garantir qu'il y a quelque chose. Je ne peux pas dire que c'est ceci ou cela. Peut-on communiquer avec les personnes mortes Je dois reconnaître que j'ai souvent de la réticence lorsqu'on me parle de démarches consistant à aller voir des personnes qui déclarent avoir cette capacité, ce don de dialoguer avec le monde immatériel, avec celles et ceux qui ne sont plus là, si ce n'est dans nos souvenirs, nos pensées, les traces qu'on a laissées sur terre. Et puis pourtant je comprends, quand on perd quelqu'un, peut-être brusquement, qu'on a beaucoup aimé et avec qui on aurait encore beaucoup de choses à partager. Parfois il y a aussi des interrogations sur comment la personne est morte, est partie, a disparu. Il se trouve que certaines personnes disent avoir cette possibilité d'entrer en contact avec eux. Alors je rentre dans une forme d'empathie, de compassion, de compréhension. Je me dis que pastoralement, c'est tout ce qui nous est demandé en quelque sorte, d'acter le fait que c'est très dur, la mort, le deuil, la séparation, et qu'il y a des moments où en plus ça se passe trop vite. Ce besoin de béquille, toujours autour de la mort. La recherche de signes d'une vie au-delà de la mort J'ai grandi dans la tradition Catholique romaine qui accorde une place importante à l'intercession des saints. Parfois, je me demande justement quelle est la différence entre ça et quelqu'un qui fait du spiritisme. Je crois que les gens ont besoin de signes, pour s'accrocher parfois. Tu parles de deuil. Ça me fait penser... Après la mort de mon père, ma mère a invité, pour le repas, certains des frères et sœurs de mon père. Après qu'ils se soient quittés, ma mère m'a raconté qu'il y a eu comme une fluctuation au niveau de l'électricité. Les lumières se sont éteintes et allumées très rapidement. Elle y a vu un signe que mon père était heureux de ça. Après quoi, en tant que bon théologien formé, je vais voir ma mère et lui dire non, non, non, non, non, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, c'est n'importe quoi, ce n'est pas une bonne foi. C'était un signe, qu'elle a perçu, elle, qui l'a aidée dans son processus de deuil. Étant donné que, justement, on ne le sait pas, peut-être que c'est elle qui a raison et que c'est nous qui avons tort. Je pense qu'il y a une certaine forme d'humilité là-dedans : accepter que peut-être nous n'avons pas la bonne réponse. Peut-être que c'est plus complexe ou plus simple qu'on ne l'aimerait. Ressentir la présence après leur mort C'est difficile d'avoir justement ces conversations-là avec les gens lorsqu'on veut prouver ou rejeter quelque chose. Je reviens à la Bible et on lit dans le passage de 1 Corinthiens 15 : 49, que nous aurons un corps semblable au corps ressuscité de Jésus. Finalement, Jésus, après sa résurrection, leur a dit de le toucher et de le regarder manger. On voit que ce n'était pas simplement un esprit. On a comme exemple de la résurrection ce double passage terrestre de Jésus, avant et après sa résurrection. On se dit que c'est un petit peu le modèle qu'on a, donc il est probable que notre corps aussi ressuscite d'une façon ou d'une autre. Il y a énormément de théories millénaristes; à un moment donné je m'y étais intéressée et j'avais même trouvé un tableau qui décrivait les différentes convictions selon les Églises de comment ça s'organisera, en fait, quand il y aura l'Armageddon. C'est très complexe et à la fois très subtil. Tout ça nous montre qu'on a besoin de savoir ce qui se passera après. Je reviens à des discussions pastorales que tu as eues, toi aussi Stéphane. Je pense à l'un de mes paroissiens qui aimait beaucoup contredire et qui est maintenant décédé à Winterthur. Il venait aux activités paroissiales parce que c'était en français et qu'il se sentait seul. Mais lui, ce qu'il aimait, c'était être là pour donner du grain à moudre. Il aimait bien poser des questions. Et puis, il avait compris que ça m'amusait beaucoup. On était allés manger ensemble plusieurs fois. Un jour, il me dit, je pense que tu vas me dire que je suis fou. C'est un tout vieux monsieur. Je me dis que là, il va en falloir beaucoup pour que je lui dise que tu es fou. Il me dit « Tu sais, depuis que ma femme est morte, je considère qu'elle est toujours là. Elle est avec moi quand je me lève, elle est avec moi quand je me couche. Mes journées sont un peu longues, je n'ai souvent pas grand-chose à faire, mes enfants habitent loin. (Ils avaient deux maisons, une en France et une en Finlande. Il ne pouvait plus y aller pour des raisons de mobilité.) Mais heureusement qu'elle est là avec moi. Et maintenant, tu penses que je suis fou? » Je me dis que non, je ne pense pas que tu sois fou. « Je pense que tu as tellement aimé ta femme et vous avez vécu tellement d'années ensemble, qu'évidemment d'une certaine façon elle est avec toi ». Et je ne me prononcerai pas sur si c'est de la folie ou pas. Il dit « Oui, mais tu vois, je vieillis; donc je sais bien, ça veut dire que dans mon cerveau, ça ne tourne plus tout rond, ça doit être pour ça ». Je lui dis « Écoute, que ce soit une raison cérébrale ou pas, en tout cas toi, ça te fait du bien ». « Oui, ça me fait du bien ». « Alors, écoute, pour moi, c'est tout ce qui m'importe en fait, c'est que ça te fasse du bien et que ça ne te donne pas de faux espoirs. Tu sais qu'elle ne va pas se rematérialiser à côté de toi maintenant » «Non, non, non, dit-il, je vais plutôt mourir et peut-être la rejoindre, si jamais ça existe. » Puis on rigolait quoi, tu vois. Parler de mort et de vie après la mort avec des enfants À partir de cette notion de rejoindre quelqu'un, si jamais ça existe, je me rappelle de la toute première visite pastorale que j'ai faite en stage. J'étais toute jeune, tout feu, tout flamme. J'allais être pasteur et puis c'est tout. Et puis ma maîtresse de stage m'amène et c'était triste. Je donne un avertissement à cet endroit-là, je vais parler de deuil d'enfant. C'était triste : une maman qui avait perdu un bébé à la naissance. Donc c'est terrible, la pasteure m'emmène avec elle, on est dans un environnement familial, il y a des jouets partout, il y a un ou deux petits, je ne me rappelle plus. L'entretien n'a pas beaucoup de teneur, en fait. Comment ça va ? Ça ne va pas très bien. Et alors, les enfants vont à l'école, oui, et puis vous, vous travaillez pour un bout, un peu, mon mari aussi. On ne se dit rien de spécial, franchement. Peut-être qu'on fait une petite prière, mais ce n'était rien de transcendant. Et la pasteure, assez vite, dit « bon, moi, je vais y aller, je vais repartir, j'ai un peu de route ». Elle se lève, prend son manteau. Et là, le petit vient la voir et lui dit « Il est où mon petit frère? » La visite pouvait enfin commencer. C'est au moment de partir que le petit s'est dit « Mais ce n'est pas possible, on parle de tout, sauf du truc qui me turlupine le plus, où est passé ce petit bébé que j'ai vu grandir devant ma maman? On m'a dit : tu auras un petit frère, sois gentil. Et il est où maintenant? » Du coup, on a une discussion. La pasteur lui dit : On t'a dit qu'il était où? On m'a dit qu'il était dans le ciel. D'accord. Et qu'est-ce que tu en penses? Bah, j'en pense que c'est un peu dangereux avec tous ces avions. La mère à côté passe par toutes les couleurs, quoi! La pasteure lui dit, tu sais que c'est une façon de parler qu'il est dans le ciel, il n'y est pas vraiment. Alors là, il est encore plus inquiet. Il lui dit, mais alors s'il n'est pas dans le ciel, il est où? La pasteure lui dit, il est dans sa tombe. Alors il dit : il est tout seul? Mon petit frère est tout seul dans sa tombe? Et c'était incroyable comme discussion; la mère à côté qui ne savait pas qu'en faire et en même temps se disait : heureusement qu'on l'a eue, cette discussion! Et c'est là qu'elle a pu lui parler de l'amour réconfortant de Dieu, du fait que Jésus aussi était mort et puis qu'il était auprès de Dieu et qu'on ne savait pas vraiment ce que ça voulait dire. Ça voulait dire qu'il y avait beaucoup d'apaisement et qu'un petit bébé comme ça, c'est sûr qu'on s'en occupe bien, même si ce n'est pas s'en occuper de la même façon que s'il avait été vivant. Mais qu'il ne doit pas s'inquiéter. Le bébé n'est ni tout seul sous terre, ni en train de se faire dégommer par des avions dans le ciel. C'était une vraie conversation. Qu'est-ce qu'on dit à un enfant de 4 ans? Je veux dire, c'est compliqué. Et en même temps, cet enfant de 4 ans, on lui dit tellement de choses qui l'inquiètent, entre sous terre et dans le ciel, qu'il faut trouver des mots juste pour lui dire : ce n'est pas ta responsabilité, ne t'inquiète pas. Et puis il a existé, ce petit frère, et tu es quand même un grand frère. C'est vrai que moi-même, je ne sais pas que faire avec toutes ces formules. J'accompagne, et toi aussi, des personnes endeuillées; je ne réponds pas quand on me dit, avec un faux aplomb de tristesse, « Bon ben, il est parti; mais de là-haut il nous protège, hein madame la pasteure? » J'essaie de toujours répondre « Oui, Dieu protège tout le monde. Dieu nous protège de tomber dans des sentiments trop négatifs, Dieu nous protège d'oublier qu'il nous aime, Dieu prend soin de nous. Alors ils me disent : non, non, je parle de mon père là que vous avez enterré, il est là et il nous protège. Je réponds : je ne suis pas sûre, je pense qu'il fait ses propres trucs. Et d'autres fois aussi, c'est beau, les gens me disent « Ah, je suis triste, j'ai dû faire partir mon chien, il était trop malade. Mais c'est bien, il a rejoint ma mère et ma mère aimait bien s'occuper de mon chien. » Alors je dis « C'est vrai, on ne parle pas assez des animaux morts au paradis. » Et pourquoi pas ? C'est aussi une façon d'avoir une infinie confiance dans ce qu'on ne comprend pas du tout. Avoir le courage d'aborder le sujet de la mort Je t'écoute; c'est vrai qu'on s'attend à ce que monsieur ou madame la pasteure ait toujours les bonnes réponses pour expliquer ces choses-là. Et parfois, on est complètement démuni. On ne sait pas que dire, on n'a pas de réponse intelligente. Mais je crois qu'on a un appel à aider les gens, et parfois on a l'appel de dire les choses. J'ai souvent remarqué une espèce de tentative d'édulcorer les situations. Sans être cruel, il faut dire les choses. Oui. Je l'ai peut-être déjà raconté, les premières funérailles que j'ai célébrées en tant que pasteur, près de trois mois après mon ordination, c'était quelque chose d'assez terrible. Quelqu'un qui s'était suicidé avec une carabine devant d'autres personnes. C'était très dur, très souffrant comme expérience pour la famille, pour les proches, pour le jeune pasteur que j'étais. Dieu merci, j'avais lu un livre quelques mois auparavant justement sur ces cas difficiles de funérailles. Une chose qui m'avait marqué, cet auteur avait dit « Parfois, il faut mettre le doigt entre le bois et l'écorce. » Il ne faut pas être cruel, mais il ne faut pas faire semblant, comme dans ce cas-là, que la crise n'a pas eu lieu, que ce n'est pas quelque chose de difficile à accepter. Il ne faut pas tomber dans une espèce de jovialisme. Et c'est ça qui est difficile. Trouver les bons mots, trouver la bonne façon de réconforter sans nécessairement nier ce qui s'est passé. Je me souviens aussi de funérailles d'un pasteur qui était malade et qui a commis l'irréparable. Il s'était présenté comme bon, « je suis avec Dieu » et tout ça, mais il y a plein de gens qui disaient : si un pasteur ne peut pas trouver l'espoir, qu'est-ce qu'il me reste à moi? Et cette question-là n'a jamais été abordée. Donc, il faut faire attention, être pastoral; il faut faire attention aussi de ne pas dire n'importe quoi, d'inspirer de l'espoir, de parler de notre foi, dire qu'il y a un continuum. Moi, c'est ça que je crois, qu'il y a cette vie sur terre et je crois qu'il y a un niveau d'existence au-delà de cette mort-là. Par exemple, dans un texte de l'Église unie du Canada qui s'appelle « La confession de foi de l'Église unie du Canada » (pas très original comme titre!), il y a un passage qui dit « Dans la vie, dans la mort, dans la vie au-delà de la mort, nous ne sommes pas seuls, Dieu est avec nous ». On voit le cheminement : la vie, la mort et une vie au-delà de la mort, c'est ce qu'on croit. Et notre espoir, c'est que Dieu est avec nous. Peu importe ce qui se passe, on n'est pas abandonné dans tout ça. Mais encore une fois, on parle de croyance, on parle de foi, on ne parle pas de certitude. Qu'est-ce que le paradis C'est vrai que j'ai peine à formuler comme ça, de façon claire, nette et concise, la conception du paradis qu'on pourrait avoir en théologie luthéro-réformée. Je me rappelle que c'était une question que j'avais posée à ma première maîtresse de stage, elle m'avait cité un verset, mais je ne l'ai plus retrouvé dans la Bible, où on dit que c'est comme quand Dieu nous prend dans ses bras… comme un père aimant. C'est un peu compliqué de savoir ce que ça recouvre. Il y a ces notions de se retrouver. Est-ce qu'on va retrouver toutes les personnes qu'on a aimées? Est-ce qu'on va aussi retrouver les personnes qu'on n'a pas trop aimées? D'où cette question des veufs et des veuves. C'est-à-dire, est-ce qu'il faudra choisir entre deux personnes? Ça n'a pas l'air très paradisiaque, ça. Si on a eu un animal de compagnie pas spécialement charmant, est-ce que vraiment on va devoir encore s'en occuper? Est-ce qu'il s'agit d'une autre forme de vie, de communion, quelque chose justement de très apaisé, comme on nous le dit souvent? Personne ne peut vraiment trancher. C'est peut-être la marque qu'un mouvement est sectaire, lorsqu'il t'affirme quelque chose. Et en même temps, il y a cette question des expériences de mort imminente, qu'on a à un moment donné surestimé, ensuite décrié, et qui reviennent par la petite porte comme quelque chose à quoi s'intéressent finalement de plus en plus de théologiens et de neurologistes. On dirait qu'il y a peut-être quelque chose à en apprendre, mais nos Églises n'en parlent pas. La vie après la mort est-elle pour tous et toutes Toute cette notion de paradis est tellement difficile. Je me souviens, au collège théologique, un de nos professeurs nous avait demandé est-ce que le paradis est seulement pour les chrétiens? Bonne question! Il nous avait donné un exemple : d'après vous, qui a le plus de chances d'être au paradis? Gandhi ou Hitler? Hitler était chrétien. Gandhi n'était pas chrétien. Qu'est-ce qu'on fait avec ça? Et ça me fait penser à cette vieille blague. Quelqu'un meurt, se présente au paradis, et saint Pierre fait un peu la visite. Ils ouvrent une porte, c'est plein de moines tibétains qui font des chants de gorge, c'est superbe. Ils ouvrent une deuxième porte, c'est des gens qui viennent de Tahiti, chantant, c'est merveilleux. Et juste avant d'arriver devant la troisième porte, Saint Pierre dit à la personne « Chut, il ne faut pas faire de bruit, là » « Pourquoi ? » « C'est la salle des chrétiens et ils croient qu'ils sont les seuls à être ici ». C'est excellent. Et tu parles des animaux, pourquoi pas? Je ne sais pas, ça me fait penser à cette conférencière Amy Jill Levine qui avait cette idée-là : si le paradis existe, si c'est le domaine de Dieu, c'est Dieu qui décide qui rentre et qui ne rentre pas. Ce n'est pas moi qui peux dire à Dieu, hé oh, j'ai fait telle, telle, telle chose, je suis allé à l'église toutes les semaines, donc j'ai le droit d'entrer et j'ai le droit de décider que l'autre personne n'a pas le droit d'entrer. Il faut croire que Dieu a ses propres règles, ses propres façons de décider, et ça nous remet en question. Peut-être que c'est quelque chose de tellement difficile pour nous. On doit abandonner notre désir de contrôle, de décision. Ça ne nous appartient pas. Quelle est cette vie au-delà de la mort à laquelle nous croyons, ça ne nous appartient pas. Qui aura accès à cette vie au-delà de la mort? Ça ne nous appartient pas. Je suis un pasteur, mon épouse est athée. Qu'est-ce qui se passe après la mort? On a deux points de vue différents. Qui a raison? Ni l'un ni l'autre ne le sait et ça ne nous appartient pas. Conclusion Je peux en tout cas te dire que vous serez dans des pièces différentes, visiblement ! En tout cas, merci pour cette conversation. On espère avec cette thématique ne pas avoir répondu à tout et avoir aussi suscité d'autres questions. On serait content pour notre saison 4 de continuer la réflexion sur ces notions de paradis. Écrivez-nous, tenez-nous informés, dites-nous comment ça joue pour vous, comme on le dit ici dans le canton de Vaud. Vous pouvez nous écrire par courriel, entre autres à : questiondecroire@gmail.com Nous voulons remercier notre commanditaire, l'Église Unie du Canada, qui publie un site internet www.moncredo.org qui explore, un peu comme nous, des questions de foi, de spiritualité à travers des podcasts, des blogues, des vidéos. Merci beaucoup, Johanne, pour cette conversation. Et si je peux me permettre, joyeuses Pâques! Joyeuses Pâques!
Michel Vust, directeur général de la culture de lʹEtat de Vaud, présente lʹexposition "Etienne Delessert. Illuminateur", conçue en hommage à lʹartiste qui a fait don peu avant sa disparition en 2024 de 220 œuvres au Canton de Vaud. Autodidacte et artiste protéiforme distingué par le Grand Prix suisse du Design en 2023, Etienne Delessert, en 60 ans de carrière, a illustré plus de 80 livres pour enfants, certains traduits en 14 langues, et vendus à des millions dʹexemplaires. Précurseur du nouveau livre dʹimages pour enfants apparu dans les années soixante, il a notamment collaboré avec Jean Piaget, Henri Dès ou encore Eugène Ionesco, et contribué à The Atlantic Monthly, The Boston Globe, Fortune, The New York Times ou encore The Wall Street Journal ainsi quʹaux magazines suisses Construire ou LʹHebdo. Cette exposition co-organisée avec Plateforme 10 et ses musées (MCBA, mudac et Photo Elysée) est à voir à lʹEspace Arlaud du 28 mars au 29 juin 2025. Michel Vust est lʹinvité de Rafael Wolf. Avec lʹinterview-portrait de Yacine Nemra.
Notre invité est un agriculteur engagé dans lʹéducation des plus jeunes. Christian Bovigny parcourt les classes de la 7e à la 11e HarmoS du canton de Vaud avec une boite qui contient un profil de sol. Les élèves peuvent découvrir la vie qui sʹy développe, comme on observerait des poissons dans un aquarium.
Vous vous rappelez l'arnaque au faux Brad Pitt ? Ce type d'escroquerie aux sentiments est en augmentation. Il en faut peu pour être ciblé·e en ligne par ces escrocs, des pros de la manipulation. Le Point J analyse le phénomène, avec Cristina Cretu-Adatte, socio-criminologue à l'Institut de Lutte contre la criminalité économique de la Haute-Ecole Arc. Journaliste: Camille Degott Réalisation: David Chapuis >> Pour aller plus loin: - "Cinq outils alimentés par l'IA pour détecter les arnaques amoureuses en ligne", enquête de l'émission Vraiment de la RTS, 23 mars 2025 (en ligne) - "Grand amour ou grosse arnaque", campagne de la Prévention Suisse de la criminalité (en ligne) - "Statistiques de la criminalité 2023 et 2024" de la police, site officiel du canton de Vaud (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
1) Zoologie : Tu es ce que tu manges! Lorsque le régime alimentaire de certains animaux leurs donnent des super pouvoir. Parmi les élus du jour : les fous à pieds bleus, les dendrobates, la punaise assassine et lʹelysie Emeraude 2) Insectes 3/3: les émotions des insectes Un insecte est-il doué d'intelligence? Et si oui comment se manifeste-t-elle? Aurait-il également des émotions, une conscience? Autant de questions auxquelles répond l'éthologue Mathieu Lihoreau dans son dernier livre paru aux éditions Tana "La planète des insectes". 3) Mieux mesurer la sensibilité des organes génitaux féminins pour mieux en soigner les mutilations Jasmine Abdulcadir reçoit le prix Leenards 2025 pour un dispositif mesurant la sensibilité génitale, crucial pour les femmes victimes de mutilations génitales. Ce prix valorise la recherche sur cette problématique mondiale touchant 230 millions de femmes. L'outil permet une évaluation intime et non invasive. 4) Réduire la consommation des médicaments en EMS Comment déprescrire des médicaments auprès des résident.es en EMS? L'opération est complexe. Dans le canton de Vaud et de Fribourg, des interventions conjointes avec pharmaciens, infirmiers et médecins visent à retirer ou diminuer les traitements inappropriés afin d'améliorer la qualité de vie des personnes.
Dans notre monde occidental, est-ce qu'être gentil est le synonyme de faiblesse ou une force subversive? Comment nos interprétations de la Bible influencent-elles notre compréhension de la gentillesse? Dans cet épisode, Joan et Stéphane essaient de comprendre les liens entre le genre et la notion de gentillesse et plongent au cœur d'expressions et de passage bibliques pour élargir notre compréhension de ce concept. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Tom Parson, unsplash.com. Utilisée avec permission. Transcription: Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on toujours être gentil? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan, bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. Faire les choses gentiment Alors Stéphane, on va commencer gentiment à enregistrer le podcast. Ça, tu vois, cette expression, “gentiment”, c'est une expression vaudoise. Je la connaissais un petit peu d'avant, mais je ne l'avais jamais utilisée aussi fréquemment. Et je dois reconnaître que j'ai mis un certain temps à bien la saisir, tout simplement. Dans une réunion d'Église, on t'interpelle et on te dit: peux-tu gentiment... faire ceci, dire cela, etc. Du coup je me dis, mais est-ce qu'il/elle voulait dire qu'avant, je n'étais pas gentille? C'est possible aussi, ce n'est pas très grave; mais je découvre qu'ici ce gentiment, ça veut dire tranquillement, tout doucement, progressivement, bientôt. C'est simplement une façon de mettre les gens en route vers ce qu'on aimerait bien qu'ils ou qu'elles fassent. Que dis-tu, toi, de cette expression « gentiment »? Gentil : l'attribut des femmes? On n'a pas d'équivalent, mais quelque part, je ne suis pas surpris que ce genre d'expression existe dans les Églises, parce qu'il y a une perception que lorsqu'on est chrétien, justement, on est gentil, on ne veut pas brusquer, on ne veut pas provoquer. C'est un peu l'image de la tranquillité, on ne veut pas faire de vagues. Et pourtant, il y a des gens qui revendiquent, il y a des gens qui provoquent les choses, mais on est un peu dans cette mentalité. Je ne suis pas surpris. “Gentiment”, je pense que c'est répandu dans tout le canton de Vaud, mais ce qui m'a surpris, c'est sa récurrence en Église. Comme tu le dis, ça va aussi avec ce souhait d'avoir une attitude tranquille, qui ne froisse pas, qui ne brusque pas. Pour moi, c'est un peu un attribut; cette notion d'être gentil, c'est un attribut féminin qui est lié au “care”. Je me rappelle que j'étais devenue un peu dingue, parce qu'il n'y a même pas dix ans, il y avait une enquête dans Réformes, (je salue les lecteurs et lectrices de Réformes), pour essayer de réfléchir au ministère pastoral: femmes, hommes, quelle différence? Je crois qu'on en a parlé dans un autre podcast. Ce qui était dit quand même, c'était que pendant longtemps, on attendait des femmes qu'elles soient gentilles, qu'elles soient douces, qu'elles soient dans le “care”, qu'elles prennent soin, parce que ce sont des attributs plus féminins que masculin. Ça fait du bien à l'Église quand il y a des femmes salariées comme ça en position de leadership qui prennent soin des autres. J'avoue que, du coup, ça ne me rend pas toujours très très réceptive à cette notion de gentillesse. Est-ce une faiblesse d'être gentil? C'est vrai que la gentillesse est associée à une certaine faiblesse. Ce n'est pas masculin. Et on voit ça ici en Amérique du Nord, une espèce de ressac du féminisme et l'affirmation d'une masculinité que plusieurs appellent toxique. Il faut être fort, il faut être déterminé. Ça me fait penser à cette histoire datant d'une vingtaine d'années: un ordre religieux féminin avait investi ses avoirs pour faire du développement de projets sociaux et elles se sont fait frauder. Qu'est-ce que tu veux dire par « se faire frauder » ? Ça, je crois que je ne connais pas. Essentiellement, il y a un promoteur qui est arrivé et qui est parti avec l'argent. Ces religieuses-là ont voulu poursuivre certains intervenants qui ont été négligents. J'ai entendu une entrevue où la personne disait: « Bon, les petites religieuses vont faire leur carême, là, puis elles vont prendre leur trou, et puis tant pis pour elles. » Cette idée que parce qu'on est femme, qu'on est dans les ordres religieux, on est une espèce de carpette sur laquelle on peut passer… on s'attend à ce que des personnes religieuses se couchent devant la confrontation. Et pourtant, on a dans la Bible et dans l'histoire de la chrétienté des tonnes et des tonnes d'histoires de femmes fortes, puissantes, qui ont fait des choses, mais qui n'étaient pas faibles, qui n'étaient pas le cliché de la femme gentille. C'est vrai que j'ai un peu cette difficulté dans le monde chrétien, une méfiance envers les femmes puissantes; effectivement je trouve qu'il y a beaucoup de femmes dans la Bible qui sont puissantes, beaucoup de femmes qui osent, qui sont audacieuses. C'est quelque chose qui n'est pas beaucoup valorisé en milieu chrétien, mais j'ai l'impression que c'est dans la société en général. Être gentil comme des brebis Je vais commencer notre bataille de versets bibliques; je vois dans notre document partagé que tu as prévu un certain nombre de versets, mon cher collègue. Alors, je vais commencer notre bataille du jour. Il y a un verset biblique qui me permet toujours de le mettre en parallèle avec tous les versets sur la gentillesse et la douceur. Je pense que c'est important qu'il y ait des versets sur la douceur et la gentillesse. Mais ces versets-là, pour moi, ne peuvent pas se lire sans entendre aussi Jésus nous dire quelque chose dans l'oreille. Et donc on y va: on est en Matthieu 10. « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. » Oui, les brebis, c'est gentil, c'est mignon. On m'a jamais vu des brebis faire grand chose de méchant, éventuellement charger quelqu'un si tu t'approches de leurs petits, mais bon voilà. Alors que les loups, ça n'est pas très gentil. Soyez donc prudents comme des serpents. On a une notion de prudence. Encore que les serpents ne sont pas seulement prudents, ils peuvent aussi être assez territorial. Et ensuite, on a ce « et … » comme les colombes. Alors là, comment est-ce qu'on traduit ce mot-là « akéraios »? Parce que c'est en grec tout ça. On peut traduire par « simple », par « candide », par « pur ». Peut-être d'autres mots que vont nous envoyer des auditeurs ou auditrices. Et en fait, ce « a », c'est « non », donc quelque chose qui n'est pas. Qui n'est pas quoi? Qui n'est pas mélangé, qui est intact. Voilà, il y a cette négation devant un verbe et on comprend que c'est “ce qui n'est pas mélangé”. Eh bien, sais-tu comment je l'entends? Je l'entends comme le mot « entier ». « Soyez donc prudents comme les serpents ». OK. Un appel à la prudence. Et « entiers comme les colombes ». Des colombes, c'est tout blanc, ce n'est pas mélangé. Voilà, des colombes blanches. On comprend la métaphore. Il y a cette notion de “je suis entièrement qui je suis”, et j'aime bien. Pourtant, être entière, pour l'instant, ce n'est pas une qualité qui est unanimement appréciée. Bienheureux les gentils On dit souvent: soyez vous-même, soyez authentique, mais pas cet aspect de votre personnalité. Et je crois qu'il y a des moments où il faut monter au front, il faut dénoncer, il faut charger et confronter les autorités, l'Empire, et ainsi de suite, parce qu'on doit dire, ah non, ça, ça ne va pas. C'est inacceptable la façon dont tel groupe est traité. Mais il y a d'autres moments où montrer de la compassion, c'est important aussi. Ça peut être perçu comme de la gentillesse d'être là pour l'autre et ça fait partie de l'expérience humaine. Mais pourquoi l'un est-il plus valorisé que l'autre? Dans notre bataille de passages bibliques, ce qui m'est revenu, c'est le discours sur la montagne de Jésus: bienheureux, bienheureuse les doux, les bons. Et lorsqu'on pense que le but était de provoquer les gens, de renverser les attentes, de dire vous pensez que les meilleurs, les personnes qui vont réussir, ce sont les gens qui sont violents. Non. Ce sont les gens qui vont avoir de la compassion, qui vont être bons, qui vont exprimer et vivre ça; ces gens-là vont entrer dans le royaume de Dieu. Je pense qu'il y a quelque chose de puissant justement, ce n'est pas un signe de faiblesse que de choisir la bonté, de choisir la gentillesse plutôt que la violence et l'exploitation. Être gentil peut être subversif C'est vrai qu'être gentil, ça peut être subversif. Par exemple, quand je vivais à Zurich, on m'avait prévenu que ce n'est pas seulement la mendicité qui est interdite, mais c'est aussi de faire l'aumône. Donc les deux aspects, demander de l'argent ou en donner, étaient formellement interdits. Je me disais parfois, si je vois quelqu'un qui a besoin de quelque chose, je vais peut-être quand même essayer de l'aider, même si c'est formellement interdit. C'est incroyable combien il peut y avoir d'arguments. On m'a sorti tellement d'arguments sur le fait que c'est mieux que ce soit interdit, parce que, vois-tu, comme ça, les gens vont chercher de l'aide aux bons endroits, et puis les gens qui sont très occupés ne sont pas dérangés, et puis en même temps ça évite aussi des tas d'incivilités sur la place publique. Moi, je comprends. L'effet que ça m'a fait quand je suis arrivée à Lausanne: il y avait quelqu'un qui faisait de la mendicité pas très loin de chez moi et une dame s'est arrêtée et a dit à la mendiante: « Oh vous êtes là, ça fait plusieurs jours que je ne vous ai pas vue, est-ce que je peux vous faire un câlin?» Et cette dame qui faisait la manche était toute contente que quelqu'un la prenne dans les bras. Cette gentillesse là, comme ça à l'état pur, juste devant mes yeux, je ne sais pas, ça m'a émue aux entrailles. C'est vrai qu'il y a des manifestations de bonté, c'est plus de la bonté pour moi que de la gentillesse; cela me rappelle le beau sur terre, cette bonté qui nous reconnecte à nos capacités d'empathie et de nous occuper des autres. Non pas parce qu'on nous le demande, non pas parce que c'est une injonction, non pas parce que c'est un pré-requis, mais parce que c'est ce qui est juste: prendre soin des autres; et puis souvent on passe à côté. Cette forme de gentillesse, de bonté, elle est très subversive, je trouve. Combattre le feu par la gentillesse Je suis totalement d'accord. C'est déstabilisant pour plusieurs personnes de répondre avec gentillesse. Il y a l'expression « il faut répondre au feu par le feu », mais lorsqu'on y pense quelques secondes, on a un feu devant nous, et on va rajouter du feu? On a une personne qui est violente devant nous, on va rajouter de la violence. Quelle va être la réponse à encore plus de violence? Au lieu de dire, on va répondre au feu par de l'eau. Ça semble tellement évident. J'ai un feu à la maison, je vais chercher de l'eau, je vais essayer de l'éteindre, ce feu-là parce que je suis faible, pas parce que j'ai peur, mais parce que je veux créer un autre climat, je veux créer une autre atmosphère. Lorsque j'ai quelqu'un qui m'envoie des insultes, par exemple sur les médias sociaux. Il n'y a rien de pire pour cette personne de lui répondre «merci beaucoup pour votre commentaire». La personne ne sait plus quoi répondre parce qu'elle veut en découdre, elle veut la confrontation. Dire simplement: merci beaucoup pour votre point de vue. Je vais réfléchir à ça. Merci d'avoir cette conversation-là, ça diminue la toxicité. Ça ne veut pas dire nécessairement que je suis d'accord avec la personne. Ça ne veut pas dire que je me défile. C'est juste que je ne veux pas vivre dans un climat de confrontation et que j'ai ce pouvoir-là de ne pas me jeter tête première dans la confrontation. Je peux simplement dire, je vais être gentil, je vais être poli, je vais être bon et c'est cette vie-là que je veux vivre. Si les autres veulent autre chose, tant pis pour eux, mais je n'ai pas été aspiré dans ce monde-là. Prendre les gens au sérieux en étant gentil Mais si quelqu'un veut vraiment la confrontation, c'est mon expérience en tant que femme, cette personne-là ira jusqu'au bout pour l'avoir. Je me souviens à la sortie d'un culte, j'étais un peu plus jeune à ce moment-là, voilà quelqu'un qui vient me brancher, n'était pas d'accord, pas content. Et je lui ai dit: écoutez, ce n'est pas grave, on va se mettre d'accord de ne pas être d'accord. Ça ne lui a pas plu du tout, pas du tout. Cette personne-là est allée chercher beaucoup plus loin pour obtenir une réaction de ma part. Et je me suis dit, ça c'est quelqu'un qui veut une confrontation franche, je vais la lui offrir. En fait, c'est super qu'on discute de ça et qu'on arrive là. Stéphane, ce n'était pas prévu, on ne l'avait pas noté dans notre Google Doc. Mais finalement, il y a quelque chose qui est important pour moi, c'est de prendre les gens au sérieux. Quand je vois que les gens ont besoin d'aller jusqu'à une certaine confrontation, une certaine authenticité, quelque chose d'un peu plus cash justement, où on met moins les formes, et bien je me dis peut-être que c'est les respecter que d'aller jusque là. Il faut aussi savoir s'arrêter, savoir faire marche arrière. Mais il y a une partie de moi qui me dit, après tout, peut-être que ça nous permettra d'arriver à l'étape suivante. Je réfléchis: je ne suis pas tout à fait persuadée de ça; je ne suis pas sûre que ça marche à tous les coups. Mais en moi, il y a quelque chose qui souvent permet ou autorise ça, parce que j'aime bien prendre les sentiments des gens au sérieux. Le côté culturel de la gentillesse Il y a un problème lorsque la gentillesse sert à éviter de dire des choses. Parfois, ce sont des trucs très culturels. Par exemple, dans mon Église, parce que pendant longtemps, on a eu des pasteurs et des gens qui venaient surtout de la France, on a cette tradition, cette culture de débattre franchement des choses, de dire des choses honnêtement, pas toujours plaisantes, mais au moins, comme on dit en France, c'est cash. C'est clair, il n'y a pas de faux-fuyants, il n'y a pas de messages codés. Et une fois que la conversation est terminée, c'est terminé. Chez les anglophones, c'est autre chose; il y a une expression qui s'appelle « English nice », dans le sens où, lorsqu'on a une réunion de conseil ou de collègues, il faut toujours faire attention à ce qu'on dit, il faut être poli, mais on ne dit pas les vraies choses. Cela crée parfois des surprises, lorsqu'on a des anglophones qui viennent dans des réunions de francophones, ils sont complètement déboussolés. Ils disent « vous allez vous arracher la tête », c'est complètement dysfonctionnel. Pour nous c'est normal. On dit ce qu'on a à dire, honnêtement, puis une fois que c'est terminé, c'est terminé et il n'y a pas de rancœur. On utilise cette idée de bonté, de gentillesse pour cacher des choses, pour éviter des sujets, se tenir loin des conflits. La gentillesse chronique J'ai découvert, en cherchant un peu sur internet, que l'intelligence artificielle nous synthétise des tas de trucs. Je ne sais pas ce que ça va faire à notre esprit critique, préparons-nous. Mais en tout cas, l'intelligence artificielle a une définition concernant un phénomène très étudié concernant les femmes: la gentillesse chronique. Ça ne touche pas que les femmes, bien sûr. Il y a des hommes aussi qui souffrent un peu de ce phénomène. La gentillesse chronique, ça peut être un mode de fonctionnement qui devient épuisant et malsain. Pourquoi? Parce que les personnes qui souffrent de ce trait comportemental envahissant sont tout le temps en adaptation excessive. J'en connais un bout parce que moi, j'ai changé de pays, changé d'Église, changé de culture, donc je suis tout le temps en train de m'adapter. Ces personnes font preuve de beaucoup d'écoute et de soutien, puis elles n'arrivent plus à dire non. Bien sûr, parce que quand tu veux t'adapter, c'est plus difficile de dire non. Et finalement, on se préoccupe tellement de l'état émotionnel des autres qu'on oublie un peu notre état à nous. On a régulièrement un sentiment de culpabilité inapproprié. Parce qu'on n'aurait peut-être pas assez pris soin des autres, c'est pour ça que c'est un peu difficile avec eux, avec elles. On a une attente anxieuse permanente, on attend d'être validé; on fait tellement d'efforts, donc on devrait être validé. Il y a aussi une difficulté à s'affirmer, une tendance à s'excuser, même quand on n'est pas fautif. Je trouve ça vraiment frappant, vraiment intéressant de se dire que ça peut devenir un comportement très envahissant. Cette gentillesse, qui est un plus dans la vie, qui rend la vie si belle avec des gens qui embrassent des personnes en situation de précarité dans la rue, peut se retourner contre les gens qui finissent par en faire un trait de caractère principal. La notion de gentillesse influencée par l'interprétation biblique Je suis totalement d'accord avec toi, j'ai vu ça. Et je comprends qu'on vit dans un monde patriarcal, mais quand on regarde nos écritures bibliques, on voit Jésus entouré de femmes. Certaines avaient des positions importantes. Dans ses aventures, Paul rencontre des femmes très puissantes. Même dans le premier testament, on a des femmes très puissantes et on voit beaucoup de femmes en position de leadership. Ça me turlupine. J'ai beaucoup de questions. Oui, il y a les 2000 ans de patriarcat, toutes les interprétations des textes bibliques. Je vais te raconter une autre anecdote. J'ai eu un professeur de philosophie au cégep (pour les gens à l'extérieur du Québec, le cégep, c'est entre le secondaire, le lycée et l'université; c'est un programme de deux ans, grosso modo). Ce professeur nous parlait de tendre l'autre joue et nous racontait l'histoire d'un bon chrétien; quelqu'un arrive et lui donne une claque en pleine figure, il ne bouge pas. L'autre personne lui donne une deuxième claque en pleine figure. Là, ce bon chrétien enlève son manteau et bat son assaillant. Quelqu'un intervient et dit « mais je croyais que tu étais un bon chrétien, Jésus voulait que tu tendes l'autre joue ». Et la morale de notre prof dit: « oui, il a tendu l'autre joue, mais après, il n'y a rien d'écrit, ce qui fait que tout est permis ». Je doute que ce soit l'idée de Jésus et des auteurs des évangiles de dire: après qu'on ait tapé la deuxième joue, tout est permis, allez, c'est la bagarre. Je pense pas que c'était ça. Cela montre comment on peut prendre des histoires bibliques, certains passages et les renverser pour les faire correspondre à une certaine attente de notre monde, au lieu de dire: oui, c'est confrontant de tendre l'autre joue. Peut-être que ça veut dire: je choisis encore une fois de ne pas répondre avec la violence. J'exerce le pouvoir que j'ai sur ma personne et je fais preuve de force. Je ne tombe pas dans mes plus bas instincts. C'est quelque chose d'encore plus fort que donner un coup de poing dans la figure. Mais non, on ramène ça dans les normes actuelles. Je pense que la façon dont on lit certains passages, dont on les interprète, a un impact sur cette idée de la gentillesse. Demander aux puissants d'être gentils Tout à fait, d'autant plus que ma compréhension du monde de Jésus, c'est que c'était un monde qui était rempli d'esclaves. La majorité des gens étaient en situation d'esclavage, que ce soit des femmes, des enfants ou des esclaves tout court. Et il y avait une petite minorité de dominants qui étaient les maîtres, les hommes ou bien celles et ceux qui avaient des droits au sein de la société. Et finalement, quand Jésus invite les personnes autour de lui à cette gentillesse évangélique, il invite le monde à se convertir, à devenir un monde démocratique comme celui qu'on a maintenant, en tout cas qu'on essaye de conserver. Et il invite aussi à respecter celles et ceux qui sont en situation subordonnée. Donc finalement, c'est une gentillesse qui s'adresse en priorité aux puissants. Et maintenant, c'est beaucoup réutilisé pour dire aux gens qui demandent des droits, aux femmes, aux enfants, soyez gentils, mais soyez gentils, soyez patients, attention, prenez votre temps, voilà. Donc je trouve qu'en plus, il y a beaucoup de mauvaises exégèses dans tout ça. On ne replace pas du tout les mots, les injonctions de Jésus dans leur contexte. Je ne crois pas que Jésus, s'il venait maintenant et s'il voyait une femme se faire battre par son mari et que cette femme ose lui dire « espèce de connard ». Je ne pense pas que Jésus dise à la femme « oh là là, sois gentille, ce n'est pas très gentil de dire ça, c'est un mot quand même pas poli ». Non, pas du tout; je pense que Jésus serait lui aussi le premier à choper le gars et à appeler la police. Je trouve très compliqué d'utiliser les termes de Jésus sortis de leur contexte et surtout de les utiliser pour avoir du pouvoir sur les autres. Et ça, ça me rend complètement dingue. Et par ailleurs, je trouve que les versets dans la Bible qui parlent de tout mettre en commun, vraiment d'être beaucoup plus solidaires, d'avoir finalement ce respect de l'équilibre des richesses sur Terre, me semblent aller beaucoup plus loin pour le monde d'aujourd'hui, pour la distribution difficile des richesses, pour les inégalités qui se creusent, plus tellement sud-nord, parce qu'il y a plein de milliardaires dans le sud maintenant, mais à l'intérieur même de différentes zones géographiques, ça me semble beaucoup plus contraignant. Et c'est étonnant combien ces versets-là, finalement, sont peu mobilisés. On va peu dire à quelqu'un de riche ou puissant, est-ce que tu partages? Est-ce que tu as le souci des moins riches? Donc c'est bien la preuve qu'on n'est pas centré sur l'Évangile, mais centré sur le pouvoir que peuvent donner certains passages de l'Évangile. Être gentil comme badge d'honneur Quelque part, être gentil est peut-être plus difficile que d'être violent, mais il y a quelque chose de plus puissant. Peut-être pas sur le coup. Je reprends l'exemple de la bagarre, c'est peut-être plus satisfaisant à très, très, très court terme pour moi de donner un coup de poing dans la face de quelqu'un qui me tape sur les nerfs, mais je ne construis pas un monde meilleur. Et le message de Jésus, c'est difficile de dire, c'est complètement con. Aimez-vous les uns les autres, partagez, souciez-vous des uns les autres. Se faire traiter de gentil, peut-être qu'on a le défi de dire oui, merci; de prendre ça comme un badge d'honneur: “Oui, je suis gentil”. Je choisis ce chemin-là. Je choisis de me soucier des plus vulnérables de notre monde. Je choisis de créer un meilleur monde, une meilleure société. Et toi, qu'est-ce que tu as à offrir? Je pense qu'on a une possibilité de se ré-approprier ces mots-là et d'en être fier, je sais que c'est plus difficile. Conclusion Sur ces belles paroles, se ré-approprier les mots de Jésus et en être fier, nous vous remercions, chers auditeurs, chères auditrices, de nous envoyer vos feedbacks, vos retours, vos questions. C'est toujours un plaisir de vous lire. Et vous pouvez nous écrire par courriel, entre autres. Question de croire en un seul mot, à questiondecroire@gmail.com. Nous voulons prendre quelques secondes pour remercier notre commanditaire, l'Église unie du Canada, qui met en ligne un site internet, moncredo.org, où nos podcasts sont diffusés, où il y a des blogs, des vidéos sur les grands enjeux, les grandes questions d'aujourd'hui. Merci beaucoup, Joan, pour cette conversation. Merci Stéphane.
Le 31 janvier 2023, des salarié.e.s se retrouvaient devant l'entrée principale du CHUV pour manifester. La raison de leur courroux ? Un refus du gouvernement du Canton de Vaud d'indexer la hausse de leur salaire sur celui de l'inflation. Mais derrière ces questions financières se cachent d'autres enjeux, notamment celui des conditions de travail et de la compression du temps pour réaliser telle ou telle tâche. Au point de remettre en cause la qualité des soins. (Première diffusion : 19 mars 2023. Reportage Christophe Canut, réalisation Matthieu Ramsauer).
Invitée: Fiona Friedli. Le droit de la famille a évolué en Suisse ces dernières décennies. Comment cela a-t-il influé sur le divorce? Est-ce que le divorce dʹaujourdʹhui est différent de celui dʹhier? Le divorce à lʹamiable est-il plus égalitaire? Tribu reçoit Fiona Friedli, professeure à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne (HES-SO). Elle participe avec Anne-Françoise Praz, Aurore Müler (UNIFR) et Marta Roca i Escoda (UNIL) à une recherche FNS sur les pratiques judiciaires et les inégalités sociales et de genre dans les divorces des cantons de Vaud et Fribourg entre 1960 et 2020.
« Le secret du changement c'est de concentrer son énergie à construire la nouveauté et non à combattre les habitudes. Passer moins de temps à rabâcher les catastrophes et plus de temps à décrire des futurs désirables », Cyril Dion.Face à la remise en question des engagements climatiques de grandes firmes, face à la montée de la haine de l'autre et la fragilisation de la démocratie et de l'Etat de droit aux États Unis, nous pouvons ressentir une forme de sidération.Alors…. Et si pour retrouver notre pouvoir d'agir, nous commencions par faire entendre d'autres récits? Si nous nous mettions à raconter de façon virale à quel point la transition écologique et sociale peut être innovante, joyeuse, stimulante?Pour en parler, j'ai rencontré Cyril Dion pour une émission spéciale du podcast « 2040 j'y vais! ». Une rencontre riche et stimulante, dans laquelle nous parlons:de ce que sont les récitsde l'importance de raconter des histoires qui me donnent envie d'aller vers un avenir durablede ce que nous pourrions mettre dans une bibliothèque des nouveaux récitsdes canaux de communication que nous devons développer pour faire entendre ces nouveaux récitsEt comme toujours, nous terminons par un voyage en 2040: vous découvrirez Paris, devenue pionnière de la durabilité, vue par Cyril Dion.Interview: Chantal PeyerLecture de poèmes: Michel SauserRéalisation: Aline BlanchardSoutiensLe podcast « 2040, j'y vais! » est possible grâce au soutien de la Fondation Giovannini, du canton de Vaud, de la ville Fribourg, de la ville de Meyrin, du Transform'Action Lab de l'EPER, du One Planet Lab et des Services Industriels de Genève. Nous remerçions également nos partenaires de diffusion: l'impact Hub Lausanne-Genève; la Fédération Suisse des entreprises, le sanu à Bienne et l'Archipel à Sion.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1962, la Suisse entame la construction de sa toute première centrale nucléaire à Lucens dans le canton de Vaud. Le pays utilise l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité depuis 1969. Avec Michael Fischer, historien et spécialiste de la bombe atomique suisse, au micro de David Glaser. Un tout petit pays et une technologie de destruction massive. A partir de la fin des années 1950 en Suisse, on en apprend un peu plus sur les projets de fabrication d'une bombe atomique Swiss Made. La crainte s'installe et l'imaginaire d'une bombe destructrice est aussi porté par les mouvements artistiques, avec Friedrich Dürrenmatt. Pour évoquer cette œuvre de Friedrich Dürrenmatt, David Glaser a rencontré Duc Hahn Luong du centre Dürrenmatt à Neuchâtel.
➡️ Tu veux investir dans l'immobilier en Suisse ? Clique ici : https://www.inved.ch/fixer-un-rendez-vousHey, c'est Edouard, bienvenue dans cette nouvelle vidéo : Investir dans l'immobilier dans le canton de Vaud - Laurent PannatierDans cet épisode, j'accueille Laurent Pannatier, fondateur de Proximmo Agence Immobilière, pour une discussion approfondie sur l'évolution du marché immobilier dans le canton de Vaud.Avec la hausse des prix, la pénurie de logements et les défis liés à la construction, faut-il encore investir aujourd'hui ? Quelles sont les régions les plus porteuses ?Au fil de la discussion, nous explorons :Pourquoi les prix ont explosé dans le canton de Vaud ces 15 dernières annéesLes communes où investir en 2024 : Lausanne, Nyon, Morges, Riviera… quelles sont les meilleures opportunités ?Les défis de la construction et du financement : pourquoi obtenir un permis de construire prend-il aujourd'hui plusieurs années ?Stratégie d'investissement : privilégier le rendement locatif ou la capitalisation sur la valeur ?L'influence du marché genevois sur les prix dans la régionAvec son expérience du terrain, Laurent partage une analyse claire et des conseils concrets pour naviguer dans ce marché en pleine évolution.Un épisode incontournable pour ceux qui veulent investir intelligemment et comprendre les dynamiques immobilières du canton de Vaud."After", le podcast dédié à l'immobilier et au monde des affaires en Suisse romande.L'objectif de ce podcast est de vous permettre de continuer à apprendre, même après votre journée de travail.Bonne écoute !Retrouve-moi sur mes réseaux sociaux pour plus d'exclusivités :TikTok : https://www.tiktok.com/@edouardclercchInstagram : https://www.instagram.com/edouardclercch/Facebook : https://www.facebook.com/edouardclercch1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'inceste est réprimé dans le code pénal helvétique depuis 1942. La condamnation morale est claire et forte au premier abord, mais l'accueil de la parole des victimes est resté précaire face à la figure dominante du père et chef de famille bien souvent coupable du crime. Dans l'ouvrage collectif Dire entendre et juger l'Inceste (Seuil, 18 oct. 2024), Cristina Fereira publie une enquête sur les fauteurs d'inceste en Suisse romande dans les années 1960 et 1970 à partir d'une série de dossiers d'expertises psychiatriques. Cristina Fereira est sociologue et professeure à la Haute Ecole de santé Vaud.
Spécialisée dans les soins palliatifs, la Fondation Rive-Neuve à Blonay, dans le canton de Vaud, dispose de 20 lits, tous destinés à des personnes dont le pronostic vital est engagé. Au quotidien, l'équipe médicale se dévoue pour offrir un cadre de vie le plus apaisé possible, alors que la maladie gagne du terrain. Comment vit-on la mort quand on y est confronté chaque jour à son travail? Reportages de Karin Jorio Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet
Plus de 1,7 million de chats sont recensés en Suisse. Ils tueraient chaque année 30 millions dʹoiseaux. Cette surpopulation inquiète les défenseurs de la biodiversité. Dans le canton de Vaud, le parlement devra étudier un postulat visant à une gestion pragmatique des félins. Karine Vasarino a rencontré lʹun de ses co-auteurs, le député Sébastien Humbert, qui détaille les différentes propositions, dont la castration obligatoire. La question est sensible auprès de la population. Mais pourquoi tant de passion pour les chats ? Le célèbre vétérinaire Claude Béata nous donnera les clefs pour comprendre nos félins.
C'est un tableau mondial peu réjouissant: près de 70 pays pénalisent l'homosexualité, dont plus d'une dizaine par la peine de mort. À peine arrivé à la Maison-Blanche, Donald Trump a accumulé annonces et décrets homophobes et transphobes. Mais même en l'absence de lois liberticides, l'hostilité se niche dans toutes les sphères de la société et en premier lieu au cœur des familles, ce qui rend les personnes concernées particulièrement vulnérables. En Suisse aussi, les crimes de haine sont en augmentation. Pourtant, les droits des personnes LGBTIQ ont sensiblement progressé ces quinze dernières années et l'homophobie est désormais pénalisée au même titre que le racisme. Pourquoi la non-binarité, la transidentité et l'homosexualité dérangent-elles encore autant? Quels modèles dominants viennent-elles remettre en question? Production : Laurence Difélix Réalisation : Rodolphe Bauchau Les invité.es: Dre Caroline Dayer Déléguée cantonale aux questions d'homophobie et de transphobie dans les lieux de formation, à l'Etat de Vaud. & Dr. Thierry Delessert Collaborateur scientifique à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Éducation, Université de Genève. Spécialisé sur l'histoire des (homo)sexualités en Suisse.
Elle était galeriste, collectionneuse et mécène : Alice Pauli a été une figure incontournable du milieu de lʹart. À sa mort en 2022, elle institue lʹÉtat de Vaud comme unique héritier, en faveur du Musée cantonal des Beaux-Arts. Le MCBA lui rend hommage à travers une exposition. Karin Jorio est en compagnie du commissaire de cette exposition, Camille Lévêque-Claudet.
DEMANDE: - Des femmes habitant dans le canton de Vaud ou de Genève prêtes à devenir « Multiplicatrices », à savoir des femmes issues des communautés serbe, albanaise, bosniaque, croate, ou arabophones, capables d'identifier les situations de violence - Des entreprises d'accord de mettre à disposition des lots pour le futur loto de soutien aux Multiplicatrices organisé par la Fondation - Des jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans disponibles pour une discussion de groupe de 2h dans les locaux de Surgir à Lausanne - Une table pliante et une tente de type tonnelle, pour les stands d'information et de sensibilisation - 2 chaises de bureau - 2 bureaux rectangulaires - 10 chaises pliables ou empilables - Un appareil photo compact - Une tente pliante pour les stands en extérieur - Des T-Shirt unis, de différentes tailles - Un porte-affiche - Un ordinateur portable ou fixe - Un beamer - Un tableau magnétique blanc - Une machine à café à grains - Des couverts (services)
DEMANDE: - Des femmes habitant dans le canton de Vaud ou de Genève prêtes à devenir « Multiplicatrices », à savoir des femmes issues des communautés serbe, albanaise, bosniaque, croate, ou arabophones, capables d'identifier les situations de violence - Des entreprises d'accord de mettre à disposition des lots pour le futur loto de soutien aux Multiplicatrices organisé par la Fondation - Des jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans disponibles pour une discussion de groupe de 2h dans les locaux de Surgir à Lausanne - Une table pliante et une tente de type tonnelle, pour les stands d'information et de sensibilisation - 2 chaises de bureau - 2 bureaux rectangulaires - 10 chaises pliables ou empilables - Un appareil photo compact - Une tente pliante pour les stands en extérieur - Des T-Shirt unis, de différentes tailles - Un porte-affiche - Un ordinateur portable ou fixe - Un beamer - Un tableau magnétique blanc - Une machine à café à grains - Des couverts (services)
DEMANDE: - Des femmes habitant dans le canton de Vaud ou de Genève prêtes à devenir « Multiplicatrices », à savoir des femmes issues des communautés serbe, albanaise, bosniaque, croate, ou arabophones, capables d'identifier les situations de violence - Des entreprises d'accord de mettre à disposition des lots pour le futur loto de soutien aux Multiplicatrices organisé par la Fondation - Des jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans disponibles pour une discussion de groupe de 2h dans les locaux de Surgir à Lausanne - Une table pliante et une tente de type tonnelle, pour les stands d'information et de sensibilisation - 2 chaises de bureau - 2 bureaux rectangulaires - 10 chaises pliables ou empilables - Un appareil photo compact - Une tente pliante pour les stands en extérieur - Des T-Shirt unis, de différentes tailles - Un porte-affiche - Un ordinateur portable ou fixe - Un beamer - Un tableau magnétique blanc - Une machine à café à grains - Des couverts (services)
DEMANDE: - Des femmes habitant dans le canton de Vaud ou de Genève prêtes à devenir « Multiplicatrices », à savoir des femmes issues des communautés serbe, albanaise, bosniaque, croate, ou arabophones, capables d'identifier les situations de violence - Des entreprises d'accord de mettre à disposition des lots pour le futur loto de soutien aux Multiplicatrices organisé par la Fondation - Des jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans disponibles pour une discussion de groupe de 2h dans les locaux de Surgir à Lausanne - Une table pliante et une tente de type tonnelle, pour les stands d'information et de sensibilisation - 2 chaises de bureau - 2 bureaux rectangulaires - 10 chaises pliables ou empilables - Un appareil photo compact - Une tente pliante pour les stands en extérieur - Des T-Shirt unis, de différentes tailles - Un porte-affiche - Un ordinateur portable ou fixe - Un beamer - Un tableau magnétique blanc - Une machine à café à grains - Des couverts (services)
DEMANDE: - Des femmes habitant dans le canton de Vaud ou de Genève prêtes à devenir « Multiplicatrices », à savoir des femmes issues des communautés serbe, albanaise, bosniaque, croate, ou arabophones, capables d'identifier les situations de violence - Des entreprises d'accord de mettre à disposition des lots pour le futur loto de soutien aux Multiplicatrices organisé par la Fondation - Des jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans disponibles pour une discussion de groupe de 2h dans les locaux de Surgir à Lausanne - Une table pliante et une tente de type tonnelle, pour les stands d'information et de sensibilisation - 2 chaises de bureau - 2 bureaux rectangulaires - 10 chaises pliables ou empilables - Un appareil photo compact - Une tente pliante pour les stands en extérieur - Des T-Shirt unis, de différentes tailles - Un porte-affiche - Un ordinateur portable ou fixe - Un beamer - Un tableau magnétique blanc - Une machine à café à grains - Des couverts (services)
Créée à Lausanne en 2001, la Fondation Surgir est une organisation féministe qui lutte, en Suisse et à l'international, contre toutes les formes de violences de genre et qui milite pour faire reculer les injustices et les discriminations liées au genre. A l'international, elle soutient des organisations locales de femmes et travaille notamment à Jérusalem, en Palestine (Cisjordanie et Gaza) et en Guinée (Conakry). En Palestine par exemple, elle soutient une ligne téléphonique ouverte 24h/7 qui permet de discuter avec des psychologues, de chercher de l'aide humanitaire ou même de demander une consultation médicale en ligne. En Guinée, elle travaille en partenariat avec une association de jeunes femmes âgées de 14 à 25 ans qui luttent contre les violences dans leurs communautés et particulièrement les violences sexuelles, les mariages d'enfant et les mutilations génitales féminines. Surgir a développé une approche qui mobilise les hommes au sein des communautés afin qu'ils agissent contre les violences et s'opposent aux mariages d'enfants et l'excision des filles. Ici en Suisse, Surgir a élaboré un programme intitulé les "Multiplicatrices" dont l'objectif est d'améliorer l'accès à l'information et aux services d'aide des victimes de violences de genre issues de la migration. Il vise à créer un réseau de femmes "ressources" (dites "Multiplicatrices") formées à identifier les situations de violence et à orienter les victimes vers les services compétents. Les Multiplicatrices suivent un programme de formation pendant plusieurs mois afin de pouvoir orienter et accompagner des personnes victimes de violences provenant de leur communauté. La Fondation a des Multiplicatrices actives dans plusieurs communautés culturelles et linguistiques mais elle en recherche aujourd'hui plus spécialement d'origine serbe, albanaise, bosniaque, croate et arabophones. DEMANDE: - Des bénévoles habitant les cantons de Vaud et Genève prêtes à devenir "Multiplicatrices" à savoir des femmes issues des communautés serbe, albanaise, bosniaque, croate, ou arabophones, capables d'identifier les situations de violence - Une table pliante et une tente de type tonnelle, pour les stands d'information et de sensibilisation - 2 chaises de bureau - 2 bureaux rectangulaires - 10 chaises pliables ou empilables - Un appareil photo compact - Une tente pliante pour les stands en extérieur - Des T-Shirt unis, de différentes tailles - Un porte-affiche - Un ordinateur portable ou fixe - Un beamer - Un tableau magnétique blanc - Une machine à café à grains - Des couverts (services)
On connaît les enchères prestigieuses des grandes maisons – Sotheby's, Christie's – où des oeuvres d'art ou des bijoux précieux s'arrachent à des montants exorbitants. Mais c'est aussi dans des ventes aux enchères que se retrouvent les objets saisis par les Offices de poursuites et faillites dans l'espoir d'indemniser des créanciers ou les valeurs mises en gage pour un prêt financier. Bijoux, montres, vaisselles, quelle valeur ont les objets qui nous entourent ? Les ventes aux enchères sont autant de lieux où l'on croise la richesse et la misère, les quêtes de bonnes affaires ou de fortune. Production : Laurence Difélix Réalisation : Jean-Daniel Mottet Les invités: Dr Arnaud Campi Docteur en droit, enseignant à lʹUniversité de Genève. Il a récemment édité un ouvrage consacré aux 150 ans de la Caisse publique de prêts sur gages créée à Genève en 1872. & Daniel Romano Délégué aux affaires des offices des poursuites et faillites du canton de Vaud.
Les enfants et les jeunes sont une cible facile pour les enseignes de junkfood et leur mode de vie devient de plus en plus sédentaire. Ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de surpoids. Des programmes existent pour les pousser à bouger mais la question de la prévention se pose aussi. Depuis la rentrée scolaire d'août 2024, le canton de Vaud a mis en place un programme sur l'alimentation et l'agriculture dont un des buts est d'éduquer les enfants aux goûts et à conscientiser les sensations de faim, soif, satiété et envie. Reportages Géraldine Genetti Réalisation Jean-Daniel Mottet Production Laurence Difélix
Précarité, situation de crise, exclusion. Fondée en 2009 dans le canton de Vaud, l'Équipe mobile d'urgences sociales, l'EMUS de son petit nom, intervient sur appel, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Dans la rue, à domicile ou dans les structures d'accueil, un binôme composé d'un.e travailleur.euse social.e et d'un.e infirmier.e prend en charge des personnes en situation de très grande précarité, sans domicile fixe, migrantes, souffrant de troubles mentaux ou encore victimes de violences domestiques. Comment accompagner les plus vulnérables dans leurs besoins fondamentaux: manger, dormir, se laver? Comment orienter vers une prise en charge adéquate? Comment écouter et rassurer quand la vie semble s'écrouler? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : Didier Rossat Les invité.es: Patrick Bodenmann Professeur ordinaire à la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne. Chef du Département Vulnérabilités et médecine à Unisanté (Centre universitaire de médecine générale et santé publique). & Véréna Keller Professeure honoraire - Haute Ecole de travail social et de la santé Lausanne (HETSL).
In this episode, we're joined by the brilliant and entertaining wine educator, Jacinta Maddison Williams, the creative force behind Inflorescence. From hosting paint-and-sip classes to offering DIY wine kits and curating chef experiences with perfect pairings, Jacinta's passion for wine is infectious. Together, we dive into her Top 5 Lesser-Known White Grape Varieties—a must for your Christmas table or a refreshing start to “Try January.” Forget dry January and embrace discovery with these surprising and delightful wines. And a special thanks to Coravin, our sponsor for this episode, for giving wine enthusiasts the chance to explore wines one glass at a time without uncorking the entire bottle. Tune in for an inspiring chat, and don't forget to pour yourself something special! If you want to skip ahead: 07.30: Jacinta's passion and journey into the world of Wine 15.32: The Koshu grape variety from Yamanashi, Japan 23.54: The Assyrtiko grape from Santorini, Greece (But now in Lebanon!) 27.00: The Chasselas (Fendant) grape from Vaud and Valais in Switzerland 34.31: The Loin de l'oeil grape Variety from Gaillac, France 44.35: The Carricante grape variety from Sicily (Famous in Etna Bianco) Follow Jacinta on Instagram @inflorescencewines Any thoughts or questions, do email me: janina@eatsleepwinerepeat.co.uk Or contact me on Instagram @eatsleep_winerepeat If you fancy watching some videos on my youtube channel: Eat Sleep Wine Repeat Or come say hi at www.eatsleepwinerepeat.co.uk Until next time, Cheers to you! ---------------------------------------------- ---------------------------------------------- THE EAT SLEEP WINE REPEAT PODCAST HAS BEEN FEATURED IN DECANTER MAGAZINE, RADIO TIMES AND FEED SPOT AS THE 6TH BEST UK WINE MAKING PODCAST.
Dormir dans un lit, à l'abri de la pluie, c'est la quête quotidienne de la plupart des sans domicile fixe. Dans le canton de Vaud, les structures d'hébergement d'urgence existent, mais les places sont limitées. Chaque soir, c'est le même rituel, trouver un lit pour la nuit. A 71 ans, ce monsieur suisse recueilli par l'EMUS sur un banc public est prioritaire. Reportages de Bastien Confino Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet
In this podcast, Sophie Vaud explains the environmentally friendly textile dyeing process developed by Colorifix.
Au-dessus de Solalex, Frédéric Hofmann, chef de la section Chasse, pêche et espèces du Canton de Vaud, et Luc Jacquemettaz, inspecteur de la Police Faune-nature, organisent une journée de comptage des chamois, nécessaire pour réaliser les plans de tir des années à venir. De son côté, Jean Barth, porte-drapeau historique de l'initiative anti-chasse à Genève, estime que l'activité des chasseurs, «qui tuent par plaisir», reste inacceptable. Reportages de Mathieu Truffer Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Raphaële Bouchet
Invité.e.s: Sybille Rouiller et Philippe Gilbert. Il y a 30 ans que le massacre du Temple Solaire a eu lieu en Suisse. Comment aborder ce sujet auprès des élèves? Comment traiter des thèmes sensibles comme les "sectes" et les croyances jugées "irrationnelles"? Comment les amener à se questionner sur des sujets complexes et socialement vifs? Pour en parler, Tribu reçoit Sybille Rouiller, docteure en Sciences des religions et Chargée dʹenseignement à la Haute école pédagogique du canton de Vaud et Philippe Gilbert, enseignant dans le cadre de lʹatelier dʹ"éthique et cultures religieuses" à la Haute école pédagogique du canton de Vaud et collaborateur scientifique au Centre intercantonal dʹinformation sur les croyances (CIC), à Genève. Il et elle signent aux côtés dʹAline Baumgartner lʹarticle "Dépasser " lʹirrationnel " avec la pensée critique: lʹOrdre du Temple Solaire (OTS) comme étude de cas en sciences des religions" paru dans la Revue de didactique des sciences des religions.
... ou au collège, ou au lycée (selon les appellations cantonales). Les diplômes de maturité gymnasiale, de maturité spécialisée ou d'école de culture générale connaissent un succès grandissant en Suisse depuis au moins 20 ans. Le nombre de gymnasiens et gymnasiennes a même quintuplé dans le canton de Vaud depuis les années 70. Le Point J se demande comment expliquer ce succès avec Sylviane Tinembart, professeure à la HEP Vaud, spécialiste en histoire de l'éducation et de l'enseignement. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: Brian Lanni Nous contacter ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 (WhatsApp) ou pointj@rts.ch
Les disparités sont grandes entre les cantons en matière de prise en charge des victimes de traite. Vaud ou Zurich ont mis en place des dispositifs performants. La plupart des autres cantons ne proposent aucune structure, les cas étant, selon eux, trop peu nombreux. Au Tessin, l'a.essociation MayDay aide les victimes en parant au plus pressé, tandis que les autorités continuent de faire la sourde oreille. [rediffusion du 19.05.22] Reportages de Raphaële Bouchet Réalisation : Didier Rossat Production : Laurence Difélix
Le 28 mars 2021, une centaine de militantes écoféministes ont envahi la carrière d'Holcim sur la colline du Mormont dans le canton de Vaud. Vêtues de leur seule cagoule, des fleurs peintes sur leurs corps nus, meuleuses à la main, elles ont démoli les barrières du site et mis à nu «les cicatrices» de la colline dévastée. Sur la scène de la Comédie de Genève, début septembre, les comédiennes de Florentina Holzinger ont livré, nues, une performance mettant en évidence la puissance du corps des femmes. Reportages : Laurence Difélix Réalisation : Sandro Lisci Production : Raphaële Bouchet
C'est une histoire singulière. Elle se déroule au XXIe siècle dans le monde d'après, le monde d'après Covid. Mais elle prend ses racines dans le monde d'avant. Celui du siècle dernier, avant l'explosion des télécommunications et des réseaux sociaux. Ce drame familial débute en Suisse, sur les bords du Lac Léman. En 2022, à Montreux, toute une famille s'est jetée du balcon du 7ème étage d'un immeuble. Les dessous de ce suicide collectif se révèlent très complexes. Cinq corps tombent dans le vide sans un bruit Jeudi 24 mars 2022. Montreux. Canton de Vaud en Suisse. 6h15 du matin. Le jour se lève sur un beau ciel dégagé, l'air est frais. Quand tout à coup, un père de famille de 40 ans, son épouse, leurs deux enfants, un ado de 15 ans, une fillette de 8 ans et leur tante, la sœur jumelle de leur mère, passent par-dessus bord. Aucun n'a hurlé. Le seul rescapé est le fils âgé de 15 ans. Découvrez la saison précédente en intégralité : Le meurtre de Karine Esquivillon Première diffusion : 19 février 2024 Un podcast enregistré dans les studios de Bababam Production et diffusion : Bababam Originals Écriture : Virginie Guedj Voix : Caroline Nogueras Réalisation : Julien Roussel
Elles ont pour but, selon ceux qui les proposent, de "soigner" l'homosexualité. Les thérapies de conversion sont une réalité aussi en Suisse. Après Neuchâtel, le Valais ou Fribourg, le canton de Vaud vient de les interdire. Dans cet épisode en nouvelle diffusion, Le Point J en discute avec Thierry Delessert, historien spécialiste des mouvements homosexuels en Suisse, et avec Adrian Stiefel, responsable de l'antenne LGBTI de l'Eglise protestante de Genève. Journaliste: Juliane Roncoroni Réalisation: Antoine Weissenbach et Brian Lanni Pour aller plus loin : - "Homothérapies, conversion forcée", Arte, YouTube - "J'ai supplié Dieu de guérir mon homosexualité", émission RTS 15Minutes du 7 octobre 2023 (en ligne) - "Comment Isaac a tenté de ‘guérir' de son homosexualité, podcast Brise-Glace, (en ligne) - Fabien Grenon, "En ordre dispersé, les cantons s'attaquent aux 'thérapies de conversion'", RTSinfo.ch, 5 mai 2023 (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: pointj@rts.ch ou +41 79 134 34 70
Notre consommation de bois, importations comprises, s'élève à 11 millions de mètres cubes par année. En Suisse, ce sont 4,5 millions de mètres cubes qui sont effectivement prélevés. La moitié environ du bois récolté est vendue sous forme de grumes, bois ronds destinés au sciage, et un tiers sert à produire de l'énergie. Avec ses 200 000 mètres cubes sciés chaque année, la scierie Zahnd, dans le canton de Vaud, fait office de poids lourd sur le marché. Reportages de Rodolphe Bauchau Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet
Invitée: Maude Reitz. La pénurie de logement fait fleurir les habitats non conventionnels. Certaines personnes dorment dans des voitures, des caravanes, des cabanes, des tentes, quand ce nʹest pas sous un pont. A quoi ressemble leur vie? Quel est le parcours de ces personnes? Pourquoi ne se tournent-elles pas vers les structures dʹhébergement dʹurgence? Tribu reçoit Maude Reitz, adjointe scientifique à lʹObservatoire des précarités de la Haute école de travail social et de la santé (HETSL) à Lausanne. Elle co-signe, avec Martin Hélène, une étude intitulée "Habiter en situation précaire: enquête ethnographique sur les trajectoires socio-résidentielles, les expériences et les ressources des personnes recourant à l'habitat non ordinaire dans le canton de Vaud".
On peut être millionnaire et placé sous curatelle. A Genève, si notre fortune dépasse cinquante mille francs et que la curatelle n'est pas confiée aux proches, le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant nomme des curateur.trices professionnel.les privé.es, rémunéré.es directement par la personne sous protection. Dans le canton de Vaud, de futur.es curteur.trices volontaires passent un entretien à l'agence d'assurance sociale. Reportages Jonas Pool Production Laurence Difélix Réalisation Rodolphe Bauchau