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Les jumeaux Paul et Gaëtan Brizzi reviennent avec passion sur leur carrière animée : la réalisation d’Astérix et la surprise de César au milieu des années 80 ; la création du studio d’animation Brizzi Films, qui devient Walt Disney France ; leur départ aux États-Unis où ils supervisent plusieurs séquences du Bossu de Notre-Dame, Tarzan ou encore L’Oiseau de feu, dernier sketch de Fantasia 2000. Ils sortent de leurs cartons les projets inaboutis qui leur tiennent à coeur (Moby Dick, Don Quichotte ou Ruby Tuesday avec Mick Jagger) et racontent leur travail récent sur Khalil Gibran: The Prophet.
Réalisant, en 1937, son premier long métrage d’animation (Blanche-Neige), Disney en pose les principes fondateurs : sous sa forme longue, l’animation sera dépositaire du monde de l’enfance et des contes. Cependant, Quand le vent souffle, Le Tombeau des lucioles ou Valse avec Bachir n’osent-ils pas un âge adulte de l’animation, en décrivant les bouleversements, individuels et collectifs, du monde ? Francis Gavelle
Le cinéma d’animation italien est encore trop méconnu. Né avec le muet, il s’affirme vraiment à la fin des années 40. D’abord lié à l’industrie et à la publicité, il s’émancipe avec le temps et trouve une voie d’auteur digne du paysage international. Un petit voyage merveilleux à travers des chefs-d’oeuvre reconnus ou des films oubliés, des oeuvres de maîtres connus ou tombés dans l’oubli. par Federico Rossin, historien et critique
En présence de : Antony Delnomdedieu (juriste SACD), Pablo Pico (compositeur), Annabel Sebag (Premium Films), Emmanuel de Rengervé (délégué général SNAC), Christian Arnau (Emca) Olivier Catherin est producteur chez Les 3 ours.
Echanges de points de vue entre professionnels français et américains sur les enseignements du cinéma d’animation, les méthodes de travail et les spécificités artistiques des deux pays. Intervenants : Leo Hobaica Jr (CalArts), Georges Sifianos (EnsAD), Claire Fouquet (EESI), Louis Clichy (animateur), Eric Riewer (Gobelins, l’école de l’image), Ugo Bienvenu (animateur) Alexis Hunot est consultant en cinéma d’animation.
Les jeux vidéo ont moins de 40 ans. La courte histoire de ce media illustre parfaitement l'évolution de nos moyens et pratiques de communication et de divertissement. Au travers de jeux vidéo marquants, de projets d'étudiants et de chercheurs, il est possible de répondre aux questions «qu'est ce qu'un jeu vidéo?», «existe t'il des principes de conception et une esthétique propre aux jeux vidéo et peut-on y trouver une anticipation des media de demain ?». Stéphane Natkin est le directeur de l’Ecole nationale du jeu et des médias interactifs numériques à l’occasion de l’exposition MuseoGames du Musée des arts et métiers, prolongée jusqu’à fin mars 2011
Le film d’animation en relief est en plein essor dans les salles mais qu’en est-il de son enseignement dans les écoles de cinéma d’animation et les jeunes talents qui en sortent sont-ils prêts à s’en emparer ? Autant de questions évoquées au cours de cette table ronde étayée de projections de films de fin d’études et de courts métrages récents en relief. Intervenants : Pierre Hénon (enseignant, Ensad), Anne Brotot (directrice, Supinfocom), Lionel Fages (producteur, Cube creative), Rémy Chapotot (réalisateur de Kaelou), Nicolas Deveaux (réalisateur de 7 Tonnes 3)
Présentation du « making of » du film Une Vie de Chat présenté en avant première par les réalisateurs Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol.
Focus sur un aspect essentiel du cinéma d’animation polonais : sa modernité, sa post-modernité. Ainsi s’esquissent entre autres les démarches de Walerian Borowczyk, Jan Lenica, Kazimierz Urbanski, Witold Giersz, Zbigniew Rybczynski, Jerzy Kucia, Jozef Piwkowski, Piotr Dumala ou Hieronim Neumann. (Pascal Vimenet) Réalisateur, enseignant et spécialiste du cinéma d’animation, Pascal Vimenet est l’auteur et le coordinateur de plusieurs ouvrages aux Éditions de L’OEil dont “Bouche à bouche, E. & J. Svankmajer” (2001), “Émile Cohl” (2008) et “Walerian Borowczyk” (2008).
Dans le cadre des Cours de cinéma, le Canadien Marcel Jean, grand spécialiste de l’animation et tout nouveau directeur artistique du festival d’Annecy, analyse l’oeuvre de Trnka, mais aussi la place singulière qu’occupe le créateur tchèque. Des extraits de ses fi lms, ainsi que la projection de La Main (1965), son dernier film et chef-d’oeuvre, illustrent cette séance exceptionnelle.