POPULARITY
Quel est le pays européen qui a disparu des cartes de 1795 à 1918 mais qui affirme chaque jour sa place non seulement en Europe centrale, mais encore dans l'OTAN et dans l'Union européenne ? Oui, il s'agit de la Pologne. Aujourd'hui peuplée de 38 millions d'habitants, la Pologne défend chaque jour son ambition géopolitique. Mais nous ignorons généralement l'histoire de cette ambition. Pour la mieux connaitre, Planisphère reçoit Pierre Buhler, diplomate de carrière. Il a été ambassadeur de France à Varsovie de 2012 à 2016. Il publie : « Pologne, histoire d'une ambition. Comprendre le moment polonais », aux éditions Tallandier. Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigée https://www.diploweb.com/Planisphere-Pologne-d-ou-vient-son-ambition-geopolitique-Avec-P-Buhler.html Enregistrement le 21/01/2025
Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat, affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo. Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. » Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites. Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.
En portant au pouvoir le nationaliste Karol Nawrocki, même à une courte majorité, les Polonais ont-ils voulu marquer une nouvelle fois leur fermeté vis-à-vis de l'Europe ? On va plus loin avec Niagalé Bagayoko, Gauthier Rybinski et Adrien Sarlat à Varsovie.
L'émission 28 minutes du 02/06/2025 Le chef étoilé Yannick Alléno se bat pour faire reconnaître le délit d'homicide routierYannick Alléno est un chef cuisinier multi-étoilé au guide Michelin. En 2022, son fils meurt dans un accident de la route, tué par un automobiliste ivre et sans permis de conduire. Quelques semaines après ce drame, il fonde l'association Antoine Alléno qui vient en aide aux familles de victimes d'accident de la route. Parallèlement, il milite pour faire inscrire le délit d'homicide routier dans le code pénal. Un projet de loi allant dans ce sens sera à l'étude en deuxième lecture le mardi 3 juin à l'Assemblée nationale. Il prévoit notamment des sanctions plus dures en cas de circonstances aggravantes, telles que le défaut de permis ou la conduite sous l'emprise de psychotropes, avec des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement ou 150 000 euros d'amende. Bande de Gaza : Israël est-il en train de perdre le soutien de ses alliés ?Dimanche 1er juin, 31 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors d'une distribution d'aide alimentaire, selon les secours gazaouis. Cet événement accentue la fronde diplomatique vis-à-vis d'Israël qui se retrouve de plus en plus isolé à l'international. Depuis la rupture de la trêve et le blocus de l'aide humanitaire en mars, timidement levé depuis le 19 mai, les alliés de l'État hébreu et les organisations internationales haussent le ton. Tom Fletcher, le chef des affaires humanitaires de l'ONU, interpellait le 13 mai le Conseil de sécurité des Nations unies en demandant à ses membres "d'agir de façon décisive pour empêcher un génocide". Emmanuel Macron a appelé, le 30 mai, à "durcir la position" européenne à l'égard d'Israël. Les critiques se font aussi entendre dans le débat public israélien, notamment par la voix de Yaïr Golan, ancien chef d'état-major et chef de file de la gauche israélienne, pour qui "Israël est en train de devenir un État paria". Jusqu'où peut aller l'isolement diplomatique de l'État hébreu ? Enfin, Xavier Mauduit raconte comment les Polonais, qui viennent d'élire leur nouveau président, élisaient leur dirigeant au 16e siècle. Marie Bonnisseau nous emmène en haute mer où l'IA permet de décoder le chant des baleines. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dimanche, les Polonais élisent leur président au second tour d'un scrutin crucial. Au-delà de l'affrontement politique entre le pro-européen Rafał Trzaskowski et le conservateur Karol Nawrocki, c'est l'avenir économique de la Pologne qui se joue. Entre modernisation, compétitivité et transition énergétique, les orientations des deux candidats pourraient transformer en profondeur le cap du pays. Décryptage. Depuis son entrée dans l'Union européenne en 2004, la Pologne connaît un développement économique fulgurant. Le produit intérieur brut par habitant a plus que doublé, signe d'un enrichissement rapide. Avec une croissance estimée à 2,9%, le pays se place parmi les leaders économiques d'Europe centrale. Le chômage, quant à lui, atteint un niveau historiquement bas à 5,2 %, classant la Pologne au deuxième rang européen sur ce critère. Pour le prochain président, il s'agira donc de préserver cette dynamique. Mais derrière cette croissance se cachent des fragilités structurelles qui nécessiteront des réponses stratégiques.Fragilité commerciale et pression internationaleL'un des signaux d'alerte concerne le commerce extérieur. En un an, l'excédent commercial polonais a fondu, passant de 10 milliards à moins d'un milliard d'euros. Cette chute s'explique en grande partie par le recul des exportations, notamment vers l'Allemagne, principal partenaire économique du pays.Autre défi de taille, la montée en puissance de la concurrence internationale, notamment chinoise, qui met sous pression les secteurs industriels historiquement porteurs de la croissance polonaise. L'appréciation du zloty, la monnaie nationale, accentue cette difficulté en réduisant l'attractivité prix des produits polonais à l'export.Charbon, transition énergétique et choix politiques opposésAu cœur des préoccupations économiques figure aussi la question énergétique. La Pologne reste le pays européen le plus dépendant au charbon. Cette position complique sa transition vers une économie bas-carbone. Le dilemme est clair: poursuivre l'exploitation du charbon pour maintenir l'indépendance énergétique ou miser sur les énergies renouvelables au risque de fragiliser certaines régions minières.Sur ce point, les deux candidats présentent des visions opposées. Rafał Trzaskowski souhaite accélérer la transition écologique avec un investissement public massif, soutenu notamment par les 60 milliards d'euros du plan de relance européen. Karol Nawrocki, lui, prône une approche plus prudente, soucieux de ne pas déstabiliser l'équilibre industriel régional. En somme, cette présidentielle polonaise dépasse le simple enjeu électorale. Elle engage le pays sur des choix économiques majeurs, qui résonnent jusqu'à l'échelle européenne. Avec une base industrielle solide, une main-d'œuvre qualifiée et une position géographique stratégique, la Pologne pourrait jouer un rôle clé dans la relance industrielle du continent.
La Pologne aux Polonais, la Roumanie aux Roumains et au Portugal, on dégage les élites. Dans ces trois pays, en la seule journée de dimanche dernier, ces messages ont connu un succès foudroyant : et l'extrême droite a connu une percée historique. Des petits partis qui n'existaient parfois même pas il y a 10 ans, sont devenus des faiseurs de rois, comme en Pologne, où l'on vote pour un second tour dans 10 jours, où ils se transforment en principal parti d'opposition, comme au Portugal. Rejet de l'immigration, peur de la guerre en Ukraine, ou contrecoup de la crise économique ; les causes de cette poussée de l'extrême droite sont multiples, mais une chose est sûre : l'Europe, plus que jamais, se renferme sur elle-même. Avec notre invité : Patrick Martin Genier, enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions européennes et internationales, auteur de « L'Europe a-t-elle un avenir ?» (éditions Studyrama).
Le conflit entre la Russie et l'Ukraine a montré le rôle primordial de l'artillerie pour frapper loin de la ligne de front en l'absence de maîtrise ciel. L'armée française fait le constat qu'elle doit rapidement se doter de systèmes d'artillerie à longue portée. Car les systèmes qui équipent les forces seront bientôt obsolètes, pointe une mission d'information menée par l'Assemblée nationale. Un trou capacitaire est à redouter, disent les députés. Jusqu'à présent, les feux dans la profondeur étaient l'apanage de l'armée de l'Air. Grâce à leurs missiles de croisières, les chasseurs bombardiers avaient pour mission d'attaquer les cibles stratégiques, à plusieurs centaines de kilomètres derrière les lignes ennemies. Mais la démocratisation des défenses antiaériennes, fait planer un véritable doute sur les chances de l'aviation à pouvoir franchir les bulles de déni d'accès. Pour s'affranchir de ces barrières, l'artillerie roquette est donc redevenue centrale, souligne Vincent Tourret, chercheur à l'Université de Montréal : « On a besoin à la fois d'une puissance de feu dans la profondeur qui ne soit pas aérienne, mais en plus de ça, on a besoin d'une puissance de feu qui soit en fait beaucoup plus cheap, ou du moins qui a des effets de neutralisation qui sont plus vastes. Tout notre modèle quand même depuis la guerre froide, c'est comment on arrête des chars russes. On passe là, de trois ou quatre cibles bien identifiées, à une centaine de fantassins qui courent dans tous les et sens ou qui circulent sur des motos ! Jamais on aura le volume de feu pour traiter ça ! Et donc c'est pour ça qu'on revient à une logique roquette »Foudre, un système proposé par Turgis et GaillardArmé par le 1er Régiment d'Artillerie de Belfort, les 9 derniers systèmes LRU (pour lances roquettes unitaires), arriveront en fin de vie en 2027. Ce trou capacitaire, Turgis et Gaillard l'a identifié il y a deux ans. En mode agile, cette entreprise de taille intermédiaire, vient donc proposer un système appelé Foudre : c'est-à-dire un châssis, un panier de guidage et un système de conduite de tir capable de recevoir tous les missiles existants de 75 à 1000 kilomètres de portée. L'entreprise s'est déjà fait remarquer avec l'Aarok, un prototype de drone de reconnaissance et d'attaque longue distance, rappelle la présidente de l'entreprise, Fanny Turgis. « On a une capacité à effectivement fabriquer rapidement les choses, mais ça, c'est inhérent à la configuration de notre société. On a des capacités qui sont duales, du personnel civil qui peut aller vers le militaire et nous on était déjà prêt il y a quelques années à cette économie de guerre. On est à l'avant-garde du combat connecté, donc en présentant, à la fois notre drone Aarok et également ce lance-roquettes qui est sorti très rapidement, on veut démontrer qu'on a la capacité de pouvoir faire de la reconnaissance avec un système aérien, et de la frappe dans la profondeur et que toutes ces plateformes peuvent communiquer entre elles. » À lire aussiL'armée de terre française à l'heure de la guerre totaleDeux consortiums, Safran-MBDA d'un côté et Thales-Arianegroup de l'autre, développent également des projets de systèmes d'artillerie roquette.Les drones d'attaque longue portée comme alternativeMais les premiers tirs de démonstration n'auront lieu que l'an prochain, et si l'un des projets n'aboutit pas, à un coût raisonnable, les armées seront contraintes d'acheter ce matériel sur étagère, à l'étranger, alerte le député Jean-Louis Thiériot, « Ce dont il faut bien se rendre compte, c'est qu'aujourd'hui, on a un 'time to market' avant de mise sur le marché qui n'est pas bon puisque la plupart des pays européens ont déjà passé des commandes, que ce soit d'HIMARS américain, de PULS israélien ou encore les Polonais qui ont acheté coréen.Ça veut dire que les chances de succès commercial sont limitées. Donc il faut vraiment se poser la question : qu'est-ce qui est stratégique ? C'est d'être capable de produire de la roquette sur le territoire national, éventuellement sous licence et qu'est-ce qu'il l'est moins ? C'est le châssis, le panier, la conduite de tirs à partir du moment où elle est interopérable puisque ça, il n'y a aucun saut technologique dedans. » La roquette n'est pas non plus l'alpha et l'omega de l'artillerie longue portée, souligne Vincent Tourret et le chercheur de rappeler qu'en Ukraine, les drones d'attaque longue distance ont prouvé leur efficacité à moindre coût.
Les Polonais votent ce dimanche 18 mai pour choisir leur président. Portraits croisés des deux favoris du scrutin : l'europhile libéral Rafal Trzaskowski face au nationaliste Karol Nawrocki. Rafal Trzaskowski est le candidat de la Coalition civique du Premier ministre Donald Tusk. Il est à plus de 30% dans les enquêtes d'opinion. À 53 ans, ce candidat télégénique, qui arbore une légère barbe poivre et sel, est le maire de Varsovie depuis six ans. Très actif sur les réseaux sociaux, il a étudié au Royaume-Uni et à Paris, et a été député européen. C'est un europhile convaincu, avec des convictions sociétales très ouvertes, qu'il a mis en sourdine dans cette campagne.« Il a un peu caché ses sentiments envers ces groupes de gauche, raconte Bartosz Wielinski, rédacteur en chef adjoint au grand journal Gazeta Wyborcza. Pour gagner des élections en Pologne, il faut aussi convaincre des forces conservatrices qui dominent à la campagne polonaise. » Rafal Trzaskowski a d'ailleurs multiplié les déplacements dans les villages ruraux pour convaincre de nouveaux électeurs. Les voix progressistes continueront à voter pour lui, faute d'alternative. Son expérience à la mairie de Varsovie l'a rendu très accessible. « Il est plutôt discret, mais il n'hésite pas à venir vers les gens et à répondre aux questions, aux interrogations de gens, relève Krzysztof Soloch, spécialiste de la Pologne et professeur à Sorbonne-Université. C'est quelqu'un d'abordable et qui a un côté un peu populaire, tout à fait proche de gens. » Rafal Trzaskowski vient d'une famille d'intellectuels de Varsovie et parle cinq langues, dont le français. Ses opposants l'ont attaqué là-dessus jusqu'à le surnommer « Bonjour », mais le candidat lui-même en a ri.« Les Polonais d'abord »Son principal rival est Karol Nawrocki, le candidat du PiS, le parti d'opposition Droit et Justice. Son slogan de campagne : « La Pologne d'abord, les Polonais d'abord ». Cet historien de 42 ans était un inconnu sur la scène politique. « Est-ce qu'il a réellement la carrure de Donald Trump ? Je ne crois pas, relativise le chercheur Krzysztof Soloch. Est-ce qu'il partage les idées de Trump ? Oui, sans doute. Il est extrêmement réticent à la fédéralisation de l'Union européenne, donc il défend une Europe des nations, la souveraineté, un mot clé aussi pour Trump. Il y a plein de similitudes entre Nawrocki et Trump. » Le candidat, inconnu avant cette campagne, est très entouré par les cadres du PiS.Ses livres et ses enquêtes sur les crimes du régime communiste lui ont valu d'être sur la liste des personnes recherchées par la Russie. À 42 ans, costumes et coiffure classiques, marié et père de trois enfants, c'est un passionné de boxe. Mais pour Krzysztof Soloch, ce candidat a un problème de proximité et d'authenticité : « Il essaie de montrer un peu son côté accessible, qu'il aime bien le foot, les promenades en famille. Mais c'est un candidat qui, pour beaucoup de Polonais, reste mystérieux ». Sans compter qu'il traîne aussi plusieurs casseroles. Karol Nawrocki s'est attribué un luxueux logement de fonction dans le complexe du musée de la Seconde Guerre mondiale qu'il dirigeait, alors que son appartement se trouvait à cinq kilomètres de son bureau. Il a été éclaboussé par un autre scandale immobilier. Durant la campagne, on a découvert qu'il avait acheté à bas prix un logement auprès d'un homme âgé. « Tout ce qu'il essaie de faire maintenant, c'est de cacher ce scandale, de trouver quelque chose de différent pour les médias et promettre que ça ne va plus se répéter. Mais cela ne marche pas », raconte le journaliste polonais Bartosz Wielinski, qui estime que ces révélations qui vont peser au moment du vote. Karol Nawrocki a déjà perdu des points dans les sondages. L'inconnue de la participationUn troisième homme aimerait bien s'inviter dans ce duel. Slwomir Mentzen, candidat de l'extrême droite, est un homme d'affaires millionnaire, antimigrants, anti-avortement et eurosceptique. Mais, à force d'outrances, il a dégringolé dans les sondages et n'est plus aussi sûr d'être le faiseur de roi. Dimanche 18 mars, les Polonais voteront d'abord contre un candidat que par adhésion, expliquent la plupart des interlocuteurs croisés à Varsovie. Ce qu'il faudra surveiller aussi, c'est le vote des 500 000 Polonais vivant à l'étranger, électorat clé pour Rafal Trzaskowski. Enfin, la principale inconnue demeure ce que décideront les 10% d'indécis. À lire aussiPrésidentielle en Pologne: «L'enjeu est absolument considérable pour Donald Tusk et sa coalition»
Il est le troisième homme dans la course à la présidentielle polonaise, mais le premier chez les jeunes électeurs. Le candidat du parti d'extrême droite Konfederacja Sławomir Mentzen combine une vision sociétale très conservatrice à un programme économique très libéral. Sa vision devrait attirer près d'un jeune électeur sur trois ce dimanche 18 mai. De notre correspondant à Varsovie,Il fait partie de ces hommes politiques qui savent soigner leurs apparitions. Émergeant d'un nuage de fumée rouge et blanche, Slawomir Mentzen salue les centaines de Varsoviens massés sur la place de la Cour suprême polonaise. Au milieu de la foule, Krystian est déjà conquis par le candidat : « En tant que citoyen, je veux pouvoir rouler dans la voiture que je veux, je veux pouvoir porter une arme à ma ceinture, et je ne veux pas qu'un quelconque politique essaie de m'en empêcher. »C'est avant tout le côté libertarien du candidat qui a su convaincre le jeune étudiant en marketing. Agata, elle, ne sait pas encore pour qui elle va voter, mais elle est déjà convaincue par le personnage : « C'est le candidat le plus puissant en termes de caractère, il est sûr de lui et de ce qu'il dit, et si les jeunes veulent quelque chose de nouveau, ils vont vouloir quelqu'un qui a un fort caractère et qui n'a pas peur de s'affirmer. »La jeune indécise serait presque prête à sauter le pas, quitte à fermer les yeux sur la vision très conservatrice et nationaliste de Mentzen sur les questions sociétales : « Ce n'est pas le candidat dont je me sens le plus proche en termes de questions sociétales, mais son discours sur les questions économiques et financières me parlent davantage. Et je pense que c'est important, car les jeunes veulent pouvoir monter des entreprises et gagner de l'argent. »À lire aussiPologne: dernier débat très vif avant la présidentielle du 18 maiDésillusion des jeunes À 18 ans, Weronika s'apprête à voter pour la première fois, et pourrait se laisser tenter par lassitude, alors qu'elle s'oppose frontalement à certaines de ses promesses : « Je ne soutiens pas tous les points du programme de Mentzen. Par exemple, le fait qu'il veuille rendre les études payantes. Mais je veux aussi qu'il y ait d'autres alternatives qu'un gouvernement PO ou PiS, et que quelqu'un de nouveau puisse entrer dans la course. »Un sentiment de désillusion partagé par la plupart des Polonais d'une vingtaine d'années qui n'ont connu toute leur vie que l'alternance entre les gouvernements de Tusk et de Kaczynski. Alors chez Konfederacja, on a fait place nette à l'approche des élections, en prenant ses distances avec son fondateur. Il était notamment connu pour avoir déclaré que les femmes faisaient partie du patrimoine de leur mari, ou encore qu'il faudrait leur retirer le droit de vote. À 17 ans, Oliwia assure n'avoir rejoint les jeunesses du parti qu'après son éviction : « Je ne suis pas d'accord avec la majorité de ce qu'il a pu dire. Et en venant ici, je me suis rendu compte que la majorité des politiciens avec lesquels je parlais, n'ont absolument pas la même opinion. Maintenant, on a des députées et des eurodéputées chez Konfederacja. »Au mois d'avril, la moitié des jeunes électeurs comptait donner leur voix à Mentzen. Une proportion aujourd'hui divisée par deux, depuis que le candidat a qualifié le viol de simple « désagrément ».À écouter aussiLa sécurité en toile de fond de l'élection présidentielle en Pologne
Nous sommes dans le sud de la France en 1928. Cinq cadavres ont été trouvés, la vision d'horreur qui attend le commissaire sur place est inédite : du sang sur les murs, des visages éclatés comme des fruits trop mûrs et un désordre qui laisse penser à une violente attaque dont les victimes ont cherché à se défendre. D'après les premiers éléments, le massacre a eu lieu il y a près de quatre jours. Le commissaire Guibal commence ses recherches, toutes les hypothèses sont envisagées : du pillage par des malfaiteurs à la dispute familiale qui aurait dégénérée. C'est grâce au signalement de la bicyclette de l'une des victimes que l'affaire va commencer à prendre du sens que l'hypothèse du vol va se confirmer. Pierre Bellemare raconte cette extraordinaire histoire dans cet épisode du podcast "Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare", issu des archives d'Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est le troisième homme dans la course à la présidentielle polonaise, mais le premier chez les jeunes électeurs. Le candidat du parti d'extrême droite Konfederacja Sławomir Mentzen combine une vision sociétale très conservatrice à un programme économique très libéral. Sa vision devrait attirer près d'un jeune électeur sur trois ce dimanche 18 mai. De notre correspondant à Varsovie,Il fait partie de ces hommes politiques qui savent soigner leurs apparitions. Émergeant d'un nuage de fumée rouge et blanche, Slawomir Mentzen salue les centaines de Varsoviens massés sur la place de la Cour suprême polonaise. Au milieu de la foule, Krystian est déjà conquis par le candidat : « En tant que citoyen, je veux pouvoir rouler dans la voiture que je veux, je veux pouvoir porter une arme à ma ceinture, et je ne veux pas qu'un quelconque politique essaie de m'en empêcher. »C'est avant tout le côté libertarien du candidat qui a su convaincre le jeune étudiant en marketing. Agata, elle, ne sait pas encore pour qui elle va voter, mais elle est déjà convaincue par le personnage : « C'est le candidat le plus puissant en termes de caractère, il est sûr de lui et de ce qu'il dit, et si les jeunes veulent quelque chose de nouveau, ils vont vouloir quelqu'un qui a un fort caractère et qui n'a pas peur de s'affirmer. »La jeune indécise serait presque prête à sauter le pas, quitte à fermer les yeux sur la vision très conservatrice et nationaliste de Mentzen sur les questions sociétales : « Ce n'est pas le candidat dont je me sens le plus proche en termes de questions sociétales, mais son discours sur les questions économiques et financières me parlent davantage. Et je pense que c'est important, car les jeunes veulent pouvoir monter des entreprises et gagner de l'argent. »À lire aussiPologne: dernier débat très vif avant la présidentielle du 18 maiDésillusion des jeunes À 18 ans, Weronika s'apprête à voter pour la première fois, et pourrait se laisser tenter par lassitude, alors qu'elle s'oppose frontalement à certaines de ses promesses : « Je ne soutiens pas tous les points du programme de Mentzen. Par exemple, le fait qu'il veuille rendre les études payantes. Mais je veux aussi qu'il y ait d'autres alternatives qu'un gouvernement PO ou PiS, et que quelqu'un de nouveau puisse entrer dans la course. »Un sentiment de désillusion partagé par la plupart des Polonais d'une vingtaine d'années qui n'ont connu toute leur vie que l'alternance entre les gouvernements de Tusk et de Kaczynski. Alors chez Konfederacja, on a fait place nette à l'approche des élections, en prenant ses distances avec son fondateur. Il était notamment connu pour avoir déclaré que les femmes faisaient partie du patrimoine de leur mari, ou encore qu'il faudrait leur retirer le droit de vote. À 17 ans, Oliwia assure n'avoir rejoint les jeunesses du parti qu'après son éviction : « Je ne suis pas d'accord avec la majorité de ce qu'il a pu dire. Et en venant ici, je me suis rendu compte que la majorité des politiciens avec lesquels je parlais, n'ont absolument pas la même opinion. Maintenant, on a des députées et des eurodéputées chez Konfederacja. »Au mois d'avril, la moitié des jeunes électeurs comptait donner leur voix à Mentzen. Une proportion aujourd'hui divisée par deux, depuis que le candidat a qualifié le viol de simple « désagrément ».À écouter aussiLa sécurité en toile de fond de l'élection présidentielle en Pologne
durée : 00:14:57 - Journal de 8 h - Les dirigeants français, britannique, allemand et polonais à Kiev aujourd'hui. Ils retrouvent Volodymyr Zelenski pour pour afficher leur soutien à l'Ukraine et réclamer à Moscou, de concert avec les États-Unis, un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours. - réalisation : La Rédaction de France Culture, Margot Delpierre, Brice Garcia
durée : 00:14:57 - Journal de 8 h - Les dirigeants français, britannique, allemand et polonais à Kiev aujourd'hui. Ils retrouvent Volodymyr Zelenski pour pour afficher leur soutien à l'Ukraine et réclamer à Moscou, de concert avec les États-Unis, un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours. - réalisation : La Rédaction de France Culture, Margot Delpierre, Brice Garcia
durée : 00:14:57 - Journal de 8 h - Les dirigeants français, britannique, allemand et polonais à Kiev aujourd'hui. Ils retrouvent Volodymyr Zelenski pour pour afficher leur soutien à l'Ukraine et réclamer à Moscou, de concert avec les États-Unis, un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours. - réalisation : La Rédaction de France Culture, Margot Delpierre, Brice Garcia
En Autriche, une cérémonie se tient ce samedi 10 mai dans l'ancien camp de concentration de Gusen, au nord du pays, pour commémorer les 80 ans de sa libération. Quelque 71 000 personnes y furent déportées, originaires de près de 30 nationalités différentes, dont de nombreux Polonais. Plus de la moitié y ont trouvé la mort, faisant de Gusen le camp le plus meurtrier d'Autriche. Pourtant, il est longtemps resté oublié après la guerre. Aujourd'hui, 80 ans plus tard, des efforts sont enfin en cours pour créer un véritable mémorial sur ce site, désormais occupé en partie par des habitations privées. De notre correspondante à Vienne,Érigé comme camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, Gusen fut le plus meurtrier des camps autrichiens, surnommé « l'enfer des enfers » en raison des conditions de détention extrêmement dures. Mais on est surpris, en arrivant à Gusen, par le peu de vestiges restants. On aperçoit quelques stèles, le four crématoire, et, à quelques mètres seulement de celui-ci, derrière un mur fin, plusieurs maisons.Un lieu de mémoire longtemps effacéCela s'explique par le fait qu'au lendemain de la guerre, ni les Soviétiques, qui occupèrent la zone jusqu'en 1955, ni l'Autriche, qui récupéra le terrain à cette date, n'ont voulu faire de Gusen un lieu de mémoire. Des parcelles du camp furent ainsi vendues, explique Bernhard Mühleder, en charge du mémorial de Gusen. « À partir du milieu des années 1950, il était possible d'acheter des terrains ici, ce que de nombreuses personnes ont fait, d'abord parce que c'était bon marché, et aussi parce que ce n'était pas très loin de la ville de Linz, où il y avait du travail, se souvient-il. Aujourd'hui, beaucoup de gens vivent ici depuis deux ou trois générations. Cela veut dire que, pour eux, cet endroit est devenu leur foyer d'une certaine manière. Mais bien sûr, l'histoire nazie du lieu reste là ».Renate Erbst s'est rendue de nombreuses fois à Gusen avec son père, qui y fut déporté. Il est décédé en 2020, mais elle continue, à 76 ans, à faire ce pèlerinage mémoriel. Et chaque fois, elle revoit son père se recueillir dans ce lieu où, dit-elle, trop peu d'éléments rappellent les milliers de victimes. « Je pense qu'il voulait s'y rendre pour ne pas oublier, parce que l'homme a tendance à refouler les mauvaises choses. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentait, mais je vois encore cet homme, petit et mince, se tenir voûté et laisser couler ses larmes... Moi, je ressentais moins de la tristesse que de la colère et de l'incompréhension ».À lire aussiLili Leignel, rescapée de la Shoah: «À la Libération, on ne nous croyait pas !»Une mémoire tardive, mais essentielleEn 2021, l'Autriche a enfin pu racheter certaines parcelles du camp d'importance historique, notamment celle où se trouvait la place d'appel. Un concours à l'échelle européenne pour la conception d'un nouveau mémorial doit s'achever cet été ; il sera construit dans les prochaines années. Si Renate Erbst salue ce projet, elle regrette que son père ne puisse jamais le voir concrétisé, car tout cela vient trop tard.« Il n'y a plus personne. Tout le monde est déjà mort. Alors qui va s'y rendre pour vraiment commémorer les victimes ? Une poignée de personnes. Mon père dirait sûrement que si déjà cinq personnes pensent différemment après, c'est déjà ça. Ce serait pour moi aussi, bien sûr, une satisfaction si cela ressemblait un peu plus à un mémorial, qui commémorerait vraiment les victimes. Et j'espère devenir aussi indulgente que mon père l'est devenu avec l'âge ».Le nouveau mémorial devrait être achevé en 2031.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?
Comment réagit-on à Kinshasa à l'élection d'un pape venu des Amériques ? Est-on déçu que le nouveau pape ne soit pas africain ? L'historien congolais Isidore Ndaywel est une grande figure de l'Église catholique en RDC. Il est le coordonnateur du puissant Comité laïc de coordination (CLC). Il est aussi très proche de Mgr Ambongo, le cardinal-archevêque de Kinshasa. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Le nouveau pape a été élu en 24 heures, est-ce que vous avez été surpris ? Isidore Ndaywel : Oui, j'ai été surpris parce qu'on nous avait annoncé qu'il y aurait des discussions, qu'il y avait plusieurs tendances et on se serait attendu à ce que ça prenne un peu plus de temps. Mais là, nous sommes dans une surprise et une bonne surprise qui démontre qu'il y a une très grande maturité au niveau de l'église et de la gestion et au plus haut niveau, s'agissant de l'élection du pape. Quelle est votre première réaction après les premiers mots de Léon XIV ? Eh bien, j'avoue que c'est une grande joie, une joie de fin de deuil. En fait, le deuil de François et l'accueil d'un nouveau pape. C'est bien qu'on soit quelque peu déroutés par ce changement dans tout ce qui s'annonçait. On ne nous avait pas parlé de lui. Un pape qui se place dans l'héritage de son prédécesseur François ?Il se place dans les premiers mots, tout à fait, dans cet héritage. Et c'est ce qui nous rassure et nous conforte. Parce que, en Afrique et spécialement à Kinshasa, nous avons beaucoup aimé François qui nous a fait une très grande visite en janvier 2023 et qui nous a laissé des mots très forts et qui correspondent tout à fait à notre situation actuelle. Et nous sommes heureux de constater que nous sommes vraiment dans cette continuité. Alors, visiblement, ce nouveau pape est aussi un théologien ?Dans ses premières paroles, ce qui m'a frappé, c'est surtout la première parole. C'est l'insistance sur la paix. Sur la paix, spécialement en cette période où, dans le monde entier, nous courons derrière la paix. Et donc ce mot qui tombe bien, le 8-Mai, est quelque chose qui me paraît très fort. Et dans cette première exhortation, Léon XIV a appelé à construire des ponts à travers le dialogue. Tout à fait. Et cette paix n'est possible que dans la construction des ponts. J'avais l'impression d'écouter François. Et donc, vous pensez que le nouveau pape sera attaché au dialogue inter-religieux ? Tout à fait. Au dialogue inter-religieux, mais aussi au dialogue tout court, parce que tout ne se déroule pas dans le contexte religieux, dans la problématique de cette époque que nous traversons. Alors ce pape vient d'Amérique, est-ce que vous n'êtes pas déçu qu'il ne vienne pas d'Afrique ? Pas spécialement parce que pour nous, en Afrique, lorsqu'on parle du pape, il n'est pas vraiment question de nationalité. Nous sommes d'ailleurs étonnés de voir qu'ailleurs, on en parle beaucoup. Pour nous, le Saint-Père est un père. Et un père, on l'accepte, on l'accueille, qu'il soit barbu ou pas. Mais c'est un père. Et donc là, il nous est donné de passer d'une espérance à une autre avec ce nouveau pape qui provient de l'Amérique. Et d'ailleurs, ce n'est pas tout à fait des États-Unis parce qu'on nous dit qu'il est aussi originaire du Pérou et donc on se retrouve là aussi à nouveau en Amérique latine. Donc, peu importent ses origines, nous avons accueilli avec beaucoup de joie Jean-Paul II, sans trop nous poser des questions sur le fait qu'il soit Polonais ou pas. François de même, qu'il soit Argentin ou pas. Il en est de même pour ce nouveau pape Léon XIV qui nous vient des Amériques. C'est une bonne chose. Mais vu la vitalité des catholiques en Afrique, est-ce qu'il n'était pas temps que l'Église se donne un pape africain ? Mais nous avons du temps. Il y aura, comme déjà dans le passé, des nouveaux papes africains. Nous sommes sûrs que cela se fera dans l'avenir. Mais nous ne sommes pas spécialement pressés. Ça ne devait pas être nécessairement maintenant, ça aurait pu l'être, mais que cela ne l'ait pas été, ce n'est pas grave. C'est très bien aussi parce que nous savons que le pape qui nous est donné est un pape qui fera certainement bien ce qui doit l'être. Mais vous qui êtes très proche de monseigneur Fridolin Ambongo, est-ce que vous n'avez pas espéré que ce serait lui ?Mais c'était normal que je puisse espérer cela, sans non plus me faire trop d'illusions, en me disant que ça peut être lui comme ça peut ne pas être lui. S'il l'avait été, ç'aurait été très bien. Mais s'il ne l'a pas été, c'est très bien aussi. Donc, nous, en Afrique, nous n'en faisons pas un problème. Nous accueillons le Père qui nous a été donné et qui est donc maintenant Léon XIV.À lire aussiÉlection du pape Léon XIV: comment se profile son pontificat?
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Autriche, une cérémonie se tient ce samedi 10 mai dans l'ancien camp de concentration de Gusen, au nord du pays, pour commémorer les 80 ans de sa libération. Quelque 71 000 personnes y furent déportées, originaires de près de 30 nationalités différentes, dont de nombreux Polonais. Plus de la moitié y ont trouvé la mort, faisant de Gusen le camp le plus meurtrier d'Autriche. Pourtant, il est longtemps resté oublié après la guerre. Aujourd'hui, 80 ans plus tard, des efforts sont enfin en cours pour créer un véritable mémorial sur ce site, désormais occupé en partie par des habitations privées. De notre correspondante à Vienne,Érigé comme camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, Gusen fut le plus meurtrier des camps autrichiens, surnommé « l'enfer des enfers » en raison des conditions de détention extrêmement dures. Mais on est surpris, en arrivant à Gusen, par le peu de vestiges restants. On aperçoit quelques stèles, le four crématoire, et, à quelques mètres seulement de celui-ci, derrière un mur fin, plusieurs maisons.Un lieu de mémoire longtemps effacéCela s'explique par le fait qu'au lendemain de la guerre, ni les Soviétiques, qui occupèrent la zone jusqu'en 1955, ni l'Autriche, qui récupéra le terrain à cette date, n'ont voulu faire de Gusen un lieu de mémoire. Des parcelles du camp furent ainsi vendues, explique Bernhard Mühleder, en charge du mémorial de Gusen. « À partir du milieu des années 1950, il était possible d'acheter des terrains ici, ce que de nombreuses personnes ont fait, d'abord parce que c'était bon marché, et aussi parce que ce n'était pas très loin de la ville de Linz, où il y avait du travail, se souvient-il. Aujourd'hui, beaucoup de gens vivent ici depuis deux ou trois générations. Cela veut dire que, pour eux, cet endroit est devenu leur foyer d'une certaine manière. Mais bien sûr, l'histoire nazie du lieu reste là ».Renate Erbst s'est rendue de nombreuses fois à Gusen avec son père, qui y fut déporté. Il est décédé en 2020, mais elle continue, à 76 ans, à faire ce pèlerinage mémoriel. Et chaque fois, elle revoit son père se recueillir dans ce lieu où, dit-elle, trop peu d'éléments rappellent les milliers de victimes. « Je pense qu'il voulait s'y rendre pour ne pas oublier, parce que l'homme a tendance à refouler les mauvaises choses. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentait, mais je vois encore cet homme, petit et mince, se tenir voûté et laisser couler ses larmes... Moi, je ressentais moins de la tristesse que de la colère et de l'incompréhension ».À lire aussiLili Leignel, rescapée de la Shoah: «À la Libération, on ne nous croyait pas !»Une mémoire tardive, mais essentielleEn 2021, l'Autriche a enfin pu racheter certaines parcelles du camp d'importance historique, notamment celle où se trouvait la place d'appel. Un concours à l'échelle européenne pour la conception d'un nouveau mémorial doit s'achever cet été ; il sera construit dans les prochaines années. Si Renate Erbst salue ce projet, elle regrette que son père ne puisse jamais le voir concrétisé, car tout cela vient trop tard.« Il n'y a plus personne. Tout le monde est déjà mort. Alors qui va s'y rendre pour vraiment commémorer les victimes ? Une poignée de personnes. Mon père dirait sûrement que si déjà cinq personnes pensent différemment après, c'est déjà ça. Ce serait pour moi aussi, bien sûr, une satisfaction si cela ressemblait un peu plus à un mémorial, qui commémorerait vraiment les victimes. Et j'espère devenir aussi indulgente que mon père l'est devenu avec l'âge ».Le nouveau mémorial devrait être achevé en 2031.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?
Ce lundi 28 avril, long entretien échevelé avec Elvire Koré, agrégée d'allemand et professeure de lettres en Charente, intervenante professionnelle dans le cadre l'Education Langagière Globale, musicienne (piano, saxophone, setar et kora). Image : vitrail par Jacques Escriva « Mon rapport aux langues ressemble à ça. Pour moi les langues, c’est comme un vitrail… » […] L'article I Love Mes Cheveux — De l’allemand et du polonais au turc et au farsi : vivre dans les langues – avec Elvire Koré est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
La Pologne est sans aucun doute le pays européen le plus en pointe pour renforcer son armée face à la menace russe. Son histoire et les 600 kilomètres de frontière commune y sont pour beaucoup. Les dépenses de défense atteindront 4,7% du PIB à la fin de l'année, soit plus du double du ratio français. Le Premier ministre Donald Tusk a aussi annoncé trois jours de formation militaire non obligatoire pour les adultes. En attendant, des jeunes entre 13 et 17 ans devancent l'appel et suivent des formations paramilitaires pour apprendre le maniement des armes. Notre correspondant Adrien Sarlat les a suivis lors de leur entrainement.À lire aussiPologne: devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplientLa conscription en EuropeEt l'incertitude qui plane sur l'engagement américain en Ukraine et dans l'Otan provoque aussi dans de nombreux pays européens un débat sur la conscription. Juliette Gheerbrant.Quand l'énergie verte détruit les oliviers...L'Espagne, bonne élève de l'énergie verte. 66% de son électricité est désormais produite grâce au renouvelable. Énergie éolienne, mais surtout solaire. Un engagement écologique qui n'empêche pas certains dérapages.En Andalousie, dans la région de Jaén, l'opérateur électrique veut arracher des champs entiers d'oliviers centenaires pour installer un méga-projet de panneaux photovoltaïques. À Lopera, un village de 3 500 habitants qui vit de l'économie de l'huile d'olive, les agriculteurs dévastés se mobilisent et ont déposé un recours en justice. Une de nos correspondantes en Espagne, Diane Cambon, est allée les rencontrer.La guerre des jacarandasEt comme un phénomène en miroir, au Portugal, dans la capitale Lisbonne, ce sont les habitants qui se mobilisent contre l'arrachage d'un arbre fétiche de la ville, le Jacaranda dont le couvert bleu mauve embellit la ville au printemps. Pour permettre la construction d'un vaste parking souterrain, une cinquantaine d'arbres sont promis à la destruction... à moins que la mobilisation ne gagne du terrain. À Lisbonne, Marie-Line Darcy.
La Pologne est sans aucun doute le pays européen le plus en pointe pour renforcer son armée face à la menace russe. Son histoire et les 600 kilomètres de frontière commune y sont pour beaucoup. Les dépenses de défense atteindront 4,7% du PIB à la fin de l'année, soit plus du double du ratio français. Le Premier ministre Donald Tusk a aussi annoncé trois jours de formation militaire non obligatoire pour les adultes. En attendant, des jeunes entre 13 et 17 ans devancent l'appel et suivent des formations paramilitaires pour apprendre le maniement des armes. Notre correspondant Adrien Sarlat les a suivis lors de leur entrainement.À lire aussiPologne: devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplientLa conscription en EuropeEt l'incertitude qui plane sur l'engagement américain en Ukraine et dans l'Otan provoque aussi dans de nombreux pays européens un débat sur la conscription. Juliette Gheerbrant.Quand l'énergie verte détruit les oliviers...L'Espagne, bonne élève de l'énergie verte. 66% de son électricité est désormais produite grâce au renouvelable. Énergie éolienne, mais surtout solaire. Un engagement écologique qui n'empêche pas certains dérapages.En Andalousie, dans la région de Jaén, l'opérateur électrique veut arracher des champs entiers d'oliviers centenaires pour installer un méga-projet de panneaux photovoltaïques. À Lopera, un village de 3 500 habitants qui vit de l'économie de l'huile d'olive, les agriculteurs dévastés se mobilisent et ont déposé un recours en justice. Une de nos correspondantes en Espagne, Diane Cambon, est allée les rencontrer.La guerre des jacarandasEt comme un phénomène en miroir, au Portugal, dans la capitale Lisbonne, ce sont les habitants qui se mobilisent contre l'arrachage d'un arbre fétiche de la ville, le Jacaranda dont le couvert bleu mauve embellit la ville au printemps. Pour permettre la construction d'un vaste parking souterrain, une cinquantaine d'arbres sont promis à la destruction... à moins que la mobilisation ne gagne du terrain. À Lisbonne, Marie-Line Darcy.
L'hymne national de la Pologne, la "Marche de Dąbrowski" (Mazurek Dąbrowskiego en polonais), est un chant patriotique adopté officiellement en 1927. Il se distingue par un fait unique : il contient un hommage explicite à Napoléon Bonaparte, ce qui est exceptionnel pour un hymne national. Le contexte de la création de l'hymneLa Marche de Dąbrowski est composée en 1797 par Józef Wybicki, un écrivain et patriote polonais, pour soutenir les légions polonaises dirigées par Jan Henryk Dąbrowski. Ces légions étaient formées en Italie pour combattre aux côtés de Napoléon contre les Autrichiens, dans l'espoir de restaurer un État polonais indépendant.À cette époque, la Pologne avait été démantelée et partagée entre la Russie, la Prusse et l'Autriche à la suite des partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). Il n'existait plus de nation polonaise souveraine, et l'armée polonaise était réduite à une force dispersée. Les patriotes polonais voyaient donc en Napoléon un libérateur potentiel qui pourrait restaurer leur pays.Le passage dédié à NapoléonL'un des couplets les plus marquants de l'hymne mentionne directement l'Empereur français :"Jak Czarniecki do Poznania""Po szwedzkim zaborze,""Dla ojczyzny ratowania""Wrócim się przez morze."Suivi d'une référence plus explicite :"Dał nam przykład Bonaparte,""Jak zwyciężać mamy."Ce qui se traduit en français par :"Bonaparte nous a donné l'exemple""De la manière dont nous devons vaincre."Cette phrase exprime la confiance des Polonais en Napoléon et leur espoir qu'il les aiderait à récupérer leur indépendance.L'espoir déçu, mais un héritage durableEn 1807, Napoléon crée le Duché de Varsovie, un État polonais semi-indépendant sous son influence, ce qui renforce encore son prestige parmi les patriotes polonais. Mais après la défaite de Napoléon en 1815, ce duché est absorbé par la Russie.Malgré cet échec, Napoléon reste une figure admirée en Pologne, et l'hymne national conserve cette référence, symbole d'un espoir inébranlable de liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, la Pologne a connu une remontée en puissance spectaculaire. Varsovie consacre désormais 4,7% de son PIB à son armée et consacre la moitié de son effort financier aux seuls achats d'équipement. D'ici 2030, le pays sera, sur le plan conventionnel, la première armée d'Europe. Au micro de Simon Desplanque et de Vincent Gabriel, Amélie Zima (IFRI) revient sur les origines de ce réarmement, sur les obstacles qu'il a dû surmonter ainsi que le contexte géopolitique dans lequel il s'inscrit et rient également sur les conséquences que celui-ci pourrait avoir sur l'équilibre des puissances au niveau européen.L'étude d'Amélie Zima et de Léo Péria-Peigné est disponible ici.Avec Simon Desplanque & Vincent GabrielInvitée : Amélie Zima (IFRI)Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Miniature : Sarah DargentoHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Investissements massifs dans les infrastructures et l'armement, formation civile et militaire à la défense, soutien renforcé à l'Ukraine : la Pologne, qui assure en ce moment la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne, est, dans la crise actuelle, un acteur majeur au sein des 27. Face à la Russie, et en particulier depuis le désengagement des États-Unis, la priorité à Varsovie est à la sécurité du territoire national, mais aussi de l'Europe. Dans son dernier ouvrage, Pologne, histoire d'une ambition, publié aux éditions Tallandier, le diplomate Pierre Buhler, ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016, plonge dans l'histoire pour expliquer comment ce pays se retrouve aujourd'hui au centre du jeu européen. À écouter dans GéopolitiqueLa Pologne en position d'équilibriste
Investissements massifs dans les infrastructures et l'armement, formation civile et militaire à la défense, soutien renforcé à l'Ukraine : la Pologne, qui assure en ce moment la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne, est, dans la crise actuelle, un acteur majeur au sein des 27. Face à la Russie, et en particulier depuis le désengagement des États-Unis, la priorité à Varsovie est à la sécurité du territoire national, mais aussi de l'Europe. Dans son dernier ouvrage, Pologne, histoire d'une ambition, publié aux éditions Tallandier, le diplomate Pierre Buhler, ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016, plonge dans l'histoire pour expliquer comment ce pays se retrouve aujourd'hui au centre du jeu européen. À écouter dans GéopolitiqueLa Pologne en position d'équilibriste
Bienvenue dans un nouveau hors-série de Home(icides). C'est l'histoire d'un footballeur qui a enfilé l'uniforme nazie pendant la Seconde Guerre mondiale : Alexandre Villaplane, star du foot français à cette époque… Mais comment un footballeur devient-il… un tueur ? Comment le capitaine de l'Équipe de France s'est-elle retrouvé dans les rangs de l'armée nazie ? Les premiers crimes 26 mars 1944, aux abords de Brantôme, en Périgord. Vu d'aujourd'hui, on pourrait croire aux préparatifs d'un match de football : des autocars, remplis d'hommes venus de différents pays, se rendant sur un même terrain pour s'affronter… Sauf que ce jour-là, il n'est pas question de sport… mais de mise à mort. Il y a là 26 prisonniers, Juifs et Résistants, Français et Polonais, arrachés à la prison de Limoges, mais aussi des soldats allemands de la division Brehmer… et une bande de mercenaires : “la Brigade nord-africaine”. Découvrez la saison précédente en intégralité : Le Boucher de la Sarthe Un podcast Bababam Originals Voix : François Hatt Ecriture : Martin Quenehen En partenariat avec upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, la Pologne a connu une remontée en puissance spectaculaire. Varsovie consacre désormais 4,7% de son PIB à son armée et consacre la moitié de son effort financier aux seuls achats d'équipement. D'ici 2030, le pays sera, sur le plan conventionnel, la première armée d'Europe. Au micro de Simon Desplanque et de Vincent Gabriel, Amélie Zima (IFRI) revient sur les origines de ce réarmement, sur les obstacles qu'il a dû surmonter ainsi que le contexte géopolitique dans lequel il s'inscrit et rient également sur les conséquences que celui-ci pourrait avoir sur l'équilibre des puissances au niveau européen.L'étude d'Amélie Zima et de Léo Péria-Peigné est disponible ici.Avec Simon Desplanque & Vincent GabrielInvitée : Amélie Zima (IFRI)Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Miniature : Sarah DargentoHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président Donald Tusk s'engage à ce que chaque Polonais soit prêt à faire face à la guerre d'ici la fin de l'année Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez l'émission du 10 mars 2025.
Aujourd'hui, Éléonore Lemaire, Jean-Loup Bonnamy, et Zohra Bitan, fonctionnaire, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La Pologne est leur deuxième destination au sein de l'Union européenne, après l'Allemagne, mais l'accueil des Polonais s'est beaucoup refroidi. L'Ukraine entre dans sa 4ème année de guerre« Trois ans de résistance. Trois ans de gratitude. Trois ans d'héroïsme absolu des Ukrainiens », écrivait ce matin Volodymyr Zelensky en remerciant «tous ceux qui défendent et soutiennent» son pays dans sa guerre contre la Russie. Le président ukrainien a appelé à une «paix réelle et durable» en 2025. Il a également mis dans la balance son propre poste dimanche, se disant prêt à démissionner en échange d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Une réponse au principal allié américain : Donald Trump a en effet traité Volodymyr Zelensky de « dictateur sans élection » et discute directement avec Moscou de l'avenir de l'Ukraine. Kiev enfin doit échanger ses minerais contre une protection américaine. Pour le président ukrainien, c'est une débâcle diplomatique. Les explications de Daniel Vallot.Plus de 6 millions cinq cent mille Ukrainiens ont fui leur pays et sont toujours en exil, des femmes et des enfants surtout. Presque tous, 6 millions, se trouvent dans les pays européens. Pour la Pologne, dont l'économie polonaise est en forte croissance, ces réfugiés sont un moteur. Mais sur fond de campagne électorale pour la présidentielle, ils font l'objet d'une hostilité croissante. Reportage dans la région industrielle de Basse-Silésie, Adrien Sarlat.Entretien avec le réalisateur criméen Oleh Sentsov, l'un des réalisateurs les plus connus en Ukraine et à l'étranger, qui se considère aujourd'hui comme «simple soldat» engagé dans l'armée ukrainienne depuis février 2022. Emmanuelle Chaze. Législatives en Allemagne : l'extrême-droite devient la deuxième force politiqueLe score de l'extrême droite est le «dernier avertissement» pour les partis modérés, a déclaré Friedrich Merz lundi. Le futur chancelier conservateur est arrivé en tête avec 28,6% des voix à la CDU-CSU. Comme les sondages l'annonçaient, l'AFD double son score à plus de 20%. Par ce virage très à droite de son électorat, l'Allemagne se rapproche de nombreux voisins européens. Entretien avec Stefan Seidendorf, directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg.
La Pologne est leur deuxième destination au sein de l'Union européenne, après l'Allemagne, mais l'accueil des Polonais s'est beaucoup refroidi. L'Ukraine entre dans sa 4ème année de guerre« Trois ans de résistance. Trois ans de gratitude. Trois ans d'héroïsme absolu des Ukrainiens », écrivait ce matin Volodymyr Zelensky en remerciant «tous ceux qui défendent et soutiennent» son pays dans sa guerre contre la Russie. Le président ukrainien a appelé à une «paix réelle et durable» en 2025. Il a également mis dans la balance son propre poste dimanche, se disant prêt à démissionner en échange d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Une réponse au principal allié américain : Donald Trump a en effet traité Volodymyr Zelensky de « dictateur sans élection » et discute directement avec Moscou de l'avenir de l'Ukraine. Kiev enfin doit échanger ses minerais contre une protection américaine. Pour le président ukrainien, c'est une débâcle diplomatique. Les explications de Daniel Vallot.Plus de 6 millions cinq cent mille Ukrainiens ont fui leur pays et sont toujours en exil, des femmes et des enfants surtout. Presque tous, 6 millions, se trouvent dans les pays européens. Pour la Pologne, dont l'économie polonaise est en forte croissance, ces réfugiés sont un moteur. Mais sur fond de campagne électorale pour la présidentielle, ils font l'objet d'une hostilité croissante. Reportage dans la région industrielle de Basse-Silésie, Adrien Sarlat.Entretien avec le réalisateur criméen Oleh Sentsov, l'un des réalisateurs les plus connus en Ukraine et à l'étranger, qui se considère aujourd'hui comme «simple soldat» engagé dans l'armée ukrainienne depuis février 2022. Emmanuelle Chaze. Législatives en Allemagne : l'extrême-droite devient la deuxième force politiqueLe score de l'extrême droite est le «dernier avertissement» pour les partis modérés, a déclaré Friedrich Merz lundi. Le futur chancelier conservateur est arrivé en tête avec 28,6% des voix à la CDU-CSU. Comme les sondages l'annonçaient, l'AFD double son score à plus de 20%. Par ce virage très à droite de son électorat, l'Allemagne se rapproche de nombreux voisins européens. Entretien avec Stefan Seidendorf, directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg.
Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 20 février 2025.
Vous croisez sûrement souvent en supermarché la fameuse barquette de champignons à 99 centimes, marqués "champignons de Paris". Mais pourquoi ces champignons soi-disant parisiens sont-ils en réalité d'origine polonaise ? Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé !
L'humoriste Radi vient de nous parler de ses années de débauche en Pologne. T'as bien lu. Dans une autre vie, Radi était entrepreneur et installait des fenêtres en Pologne et en France. On peut dire que Radi est la version magrébine de Martin Matte. C'est lui qui aurait dû jouer dans l'adaptation française des Beaux Malaises.Bref.Radi nous parle de :- sa carrière d'humoriste en France au début des années 2000- comment il devenu riche en posant des fenêtres en Pologne- boire pour la première fois de la vodka à 34 ans, - une fin de semaine à 30 000 euros à Dubaï, - tomber en amour avec une Polonaise, - sa peine d'amour avec une Polonaise - la philosophie stoïque.Deux Princes et un Polonais.
durée : 00:59:04 - LSD, la série documentaire - par : Béatrice Leca - Dans la Pologne communiste d'après-guerre, le musée d'Auschwitz répond avant tout à une mission : unir les peuples dans la lutte antifasciste portée par l'idéologie communiste. Au prix de certains arrangements avec la vérité historique. - réalisation : Yaël Mandelbaum
durée : 00:58:33 - LSD, la série documentaire - par : Béatrice Leca - À partir des années 1970, un adversaire au régime communiste se fait entendre en Pologne : l'Église. Jean-Paul II, premier pape polonais, marquera son territoire, notamment à Birkenau. - réalisation : Yaël Mandelbaum
durée : 01:59:52 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du Samedi, on s'intéresse à l'opposition chrétienne à Donald Trump aux Etats-Unis, à un moment Polonais au sein de l'Europe et au dernier album de Voyou. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Blandine Chelini-Pont Professeure d'histoire contemporaine et de relations internationales à l'Université Aix-Marseille; Isabelle Davion Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université. Spécialiste de l'Europe centre-orientale.; Jérôme Heurtaux Politiste, ancien directeur du CEFRES à Prague, maître de conférences en science politique à l'Université Paris-Dauphine; Voyou Musicien français, trompettiste de formation, multi-instrumentaliste, auteur, compositeur
durée : 00:40:31 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - « Si l'Europe veut survivre, elle doit s'armer », plaidait Donald Tusk cette semaine au Parlement européen. Cette Présidence de l'union européenne peut elle servir de porte voix à Varsovie pour faire entendre la position d'un pays d'Europe centrale, pour une Europe plus forte et plus unie ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Isabelle Davion Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université. Spécialiste de l'Europe centre-orientale.; Jérôme Heurtaux Politiste, ancien directeur du CEFRES à Prague, maître de conférences en science politique à l'Université Paris-Dauphine
Emmanuel Macron est en déplacement en Pologne. L'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi un Polonais a révolutionné notre vie sexuelle. Il s'appelait Juliusz Fromm, était né en 1883 en Pologne dans une famille juive très pauvre. A 10 ans, il déménage à Berlin, où il étudie la chimie. En Allemagne, à cette époque, l'usage du préservatif commence à se répandre. Il est alors fait en boyau d'animal traité. Pas hyper confortable. Mais en 1880, l'arrivée du caoutchouc change les choses. En Angleterre, Goodyear fabrique la première capote en latex. Lavable après usage et garantie 5 ans. Peut mieux faire. Et justement Juliusz Fromm va faire mieux... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Il y a un an, les Polonais élisaient leur nouveau gouvernement après huit ans sous le règne des ultra-conservateurs et eurosceptiques du PiS. La coalition dite « du 15 octobre » emmenée par Donald Tusk promettait une révolution dans le domaine des droits humains et de rétablir l'état de droit dans le pays. Elle avait notamment fait campagne pour la dépénalisation de l'avortement, ou encore la possibilité de nouer des unions civiles pour les couples homosexuels. Mais où en est-on aujourd'hui ? Rencontre avec des activistes des droits humains qui avaient placé tous leurs espoirs dans l'élection de la coalition. De notre correspondant à Varsovie,Durant les huit ans de règne du PiS, Bart Staszewski, l'activiste LGBT+ le plus célèbre de Pologne, était devenue la cible préférée des médias publics. Alors que le PiS avait fait de la télévision un instrument de propagande, le nouveau gouvernement s'est empressé de la dépolitiser dès son arrivée au pouvoir. Une mesure encourageante pour les activistes des droits humains et pour Bart, invité sur l'antenne publique pour la première fois en huit ans. « Le présentateur de l'émission nous a présenté ses excuses en prime time en tant que représentant de la communauté qui a été attaquée, discriminée, déshumanisée de façon monstrueuse ces huit dernières années, surtout à la télévision. » « Sentiment d'êtres arnaqués » Un an après, l'activiste constate cependant que la situation n'a pas beaucoup avancé pour la communauté LGBT. « Malheureusement, rien n'a changé, car la modification du code pénal dont on parlait depuis plusieurs mois pour protéger les personnes LGBT+ des discours de haine, n'est pas entrée en vigueur. Et pour ce qui est de la promesse de l'Union civile pour tous, le Parlement ne s'est même pas encore penché dessus. » À lire aussiEn Pologne, la vie de paria des personnes LGBT+Pourtant, le nouveau gouvernement s'est doté pour la première fois d'un ministère de l'Égalité. Un simple effet d'annonce, selon Bart : « Outre les deux secrétaires, il n'y a que dix personnes qui travaillent pour la ministre. C'est l'équivalent d'une salle et ils appellent ça un ministère. Quand je parle avec des activistes pour les droits des femmes, on a tous le même sentiment, celui de s'être fait arnaquer. » Même si le ministère de la Santé a lancé un projet de pilotage, permettant à certaines pharmacies de délivrer la pilule du lendemain sans ordonnance, quatre propositions de loi sur l'accès à l'avortement dorment toujours dans les cartons du Parlement.Attendre encore Concernant la refonte du système judiciaire, que le gouvernement précédent avait mise au pas, la situation est encore au point mort. Le président issu du PiS oppose systématiquement son veto à toute tentative de démonter l'œuvre de son parti, comme l'explique un politologue : « Toutes les lois qui pouvaient aboutir à la révocation des nominations politiques dans les tribunaux sont bloquées, donc dans les faits, en attendant l'élection présidentielle et en supposant qu'un président d'un autre parti que le PiS soit élu, rien ne pourra être fait par la voie légale. » Certes, l'arrivée au pouvoir de Donald Tusk a permis à la Pologne de récupérer une partie des fonds européens dont elle était privée, mais aucune mesure législative n'a pourtant été prise pour restaurer concrètement l'État de droit. Aujourd'hui, un Polonais sur deux affirme avoir une mauvaise opinion du gouvernement. À lire aussiPologne: le parti d'opposition ultraconservateur PiS voit son financement drastiquement réduit
durée : 01:59:23 - Witold Malcuzynski (1914-1977) et Adam Harasiewicz (1932), deux pianistes polonais oubliés - par : Philippe Cassard - Leur nom a été accolé à celui de Chopin, dont ils furent les infatigables hérauts, parallèlement à leur compatriote Arthur Rubinstein. - réalisé par : Philippe Petit
Rediffusion du 17/09/24 --- La Pologne et les Polonais sont souvent sous estimés en Europe du Nord. Pour beaucoup de personnes, ce pays se résume de manière quasi caricaturale à la présence de femmes de ménage ou d'hommes à tout faire, et notamment de plombiers dont on a cru pendant longtemps qu'ils allaient prendre nos jobs. Mais cette vision très réductrice ne tient plus aujourd'hui la route. Et d'ailleurs, la Pologne a fait couler beaucoup d'encre en ce moment car cela fait exactement 20 ans qu'elle a décidé de rejoindre l'Union européenne. Avec le recul, les experts parlent, aujourd'hui, d'un véritable miracle économique de ces 20 dernières années. Et c'est vrai que l'économie polonaise ne représente encore que 4% du PIB européen, mais il n'y a pas de chômage en Pologne, à peine 2%, contre une moyenne de 6% dans la zone euro. Il n'y a aucune émeute urbaine. La dette publique est ridicule, à peine 60% du PIB, alors que dans des pays comme la Belgique ou la France, la dette publique frôle et dépasse largement les 100% du PIB. Et quant au salaire moyen polonais, il a été multiplié par 3,5 depuis que ce pays a rejoint l'Union européenne. Et j'ajoute que la Pologne est le seul pays occidental à ne pas avoir subi une récession au cours des 25 dernières années. Alors bien entendu, ce pays n'a pas pu se développer tout seul, autant et aussi vite, sans les fonds européens et sans le fait qu'elle est voisine de l'Allemagne. Mais voilà, d'autres pays européens ont aussi bénéficié de la manne européenne et n'ont pas réussi à faire aussi bien que la Pologne. Et d'ailleurs, selon les estimations du FMI, le pouvoir d'achat des Polonais devrait dépasser celui des Espagnols d'ici à peine trois ans. Mais à côté de ce miracle économique, la Pologne est aussi devenue politiquement un pays qui compte en Europe… Mots-Clés : couple, franco allemand, battre de l'aile, perte de vitesse, Italie, isolé, Bruxelles, Grande-Bretagne, Brexit, rôle politique, jouer, dette publique, faible, défense, montant, Otan, pays, Espagne, sérieux, allié, Américain, poids, négociations diplomatiques, modèles économiques, inspirer, organiser, visite, lointain, exotique, politique, présidence européenne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Elie, le berger polonais
Aux législatives de dimanche (29 septembre 2024) en Autriche, le parti d'extrême-droite FPÖ est arrivé en tête avec près de 29 % des suffrages, son plus haut score depuis 1945. Face à l'extrême droiteAu soir des législatives autrichiennes, Marine Le Pen s'est félicitée d'une « lame de fond » européenne. Des Pays-Bas à la Suède en passant par la France, les résultats des partis d'extrême droite aux élections leur permettent de peser, directement ou indirectement, sur les gouvernements. En Allemagne aussi, la tendance s'est confirmée, aux élections régionales cette fois. Dans le Brandebourg, la région qui entoure la capitale Berlin, l'AFD Alternative pour l'Allemagne a obtenu presque 30% des voix. Hasard ou non du calendrier, c'est dans ce contexte qu'une vingtaine de jeunes Polonais, Allemands et Français ont sillonné la région pour parler démocratie, Union Européenne ou encore élargissement avec des allemands de leur âge. C'est le projet Europamobile. Delphine Nerbollier l'a suivi dans un lycée au sud de Berlin.Cette montée de l'extrême-droite s'accompagne la plupart du temps d'un déclin des partis de centre droit, souvent en crise d'identité. C'est le cas au Royaume-Uni où le parti conservateur tient en ce moment son congrès annuel. Même si dans ce pays, c'est face à la gauche que la formation s'est effondrée aux législatives, l'extrême droite se tient en embuscade, son leader Nigel Farage a d'ailleurs déclaré que la « marque » Tory était « une ruine ». Tory, conservateur, unioniste ? Quel nom et quelle identité pour la droite britannique, c'est la chronique ‘En un mot' de Marie Billon.Quelle protection pour les réfugiés afghans ?Les Afghans qui ont travaillé pour l'ancien gouvernement et sont donc la cible des talibans, la protection internationale est un droit. Mais ce droit n'est pas appliqué partout. Pour celles et ceux qui arrivent à fuir leur pays - le régime des talibans mais aussi le terrorisme du groupe État islamique - la Turquie est un passage obligé : c'est la dernière étape avant l'Europe. Mais la plupart du temps, c'est une impasse. Débordé par la présence de plus de trois millions de réfugiés syriens, confronté à une population qui leur est de plus en plus hostile, le gouvernement turc a beaucoup durci sa politique migratoire et les Afghans en payent le prix fort. En témoigne le cas de Fatma, une ancienne fonctionnaire afghane qui vit à Ankara, la capitale turque, avec sa famille, dans la peur d'être expulsée. Anne Andlauer l'a rencontrée.En France, depuis juillet 2024, les femmes afghanes sont systématiquement reconnues réfugiées suite à une décision de la CNDA, la cour nationale du droit d'asile. Une décision qui fait suite à un jugement de la cour européenne de justice. Les précisions de la juriste Tania Racho, chercheuse à l'Université Paris Saclay et assesseure à la CNDA.
La Pologne et les Polonais sont souvent sous estimés en Europe du Nord. Pour beaucoup de personnes, ce pays se résume de manière quasi caricaturale à la présence de femmes de ménage ou d'hommes à tout faire, et notamment de plombiers dont on a cru pendant longtemps qu'ils allaient prendre nos jobs. Mais cette vision très réductrice ne tient plus aujourd'hui la route. Et d'ailleurs, la Pologne a fait couler beaucoup d'encre en ce moment car cela fait exactement 20 ans qu'elle a décidé de rejoindre l'Union européenne. Avec le recul, les experts parlent, aujourd'hui, d'un véritable miracle économique de ces 20 dernières années. Et c'est vrai que l'économie polonaise ne représente encore que 4% du PIB européen, mais il n'y a pas de chômage en Pologne, à peine 2%, contre une moyenne de 6% dans la zone euro. Il n'y a aucune émeute urbaine. La dette publique est ridicule, à peine 60% du PIB, alors que dans des pays comme la Belgique ou la France, la dette publique frôle et dépasse largement les 100% du PIB. Et quant au salaire moyen polonais, il a été multiplié par 3,5 depuis que ce pays a rejoint l'Union européenne. Et j'ajoute que la Pologne est le seul pays occidental à ne pas avoir subi une récession au cours des 25 dernières années. Alors bien entendu, ce pays n'a pas pu se développer tout seul, autant et aussi vite, sans les fonds européens et sans le fait qu'elle est voisine de l'Allemagne. Mais voilà, d'autres pays européens ont aussi bénéficié de la manne européenne et n'ont pas réussi à faire aussi bien que la Pologne. Et d'ailleurs, selon les estimations du FMI, le pouvoir d'achat des Polonais devrait dépasser celui des Espagnols d'ici à peine trois ans. Mais à côté de ce miracle économique, la Pologne est aussi devenue politiquement un pays qui compte en Europe… Mots-Clés : couple, franco allemand, battre de l'aile, perte de vitesse, Italie, isolé, Bruxelles, Grande-Bretagne, Brexit, rôle politique, jouer, dette publique, faible, défense, montant, Otan, pays, Espagne, sérieux, allié, Américain, poids, négociations diplomatiques, modèles économiques, inspirer, organiser, visite, lointain, exotique, politique, présidence européenne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Les éliminatoires CAN 2025Après avoir été rejoints en fin de match face aux Étalons burkinabè, les Sénégalais espèrent bien se relancer aujourd'hui face au Burundi à Lilongwe.Frustration aussi du côté des Aigles, le Mali voudra prendre 3 points demain en Afrique du Sud, où il affronte l'Eswatini.Le Gabon doit réagir ! 4 buts encaissés face au Maroc, les Panthères confrontées mardi à une sélection de RCA en confiance, qui a remporté son 1er match contre le Lesotho.Opération rachat aussi pour le Syli, qui devra se méfier des Tanzaniens à Yamoussoukro.En Côte d'Ivoire également, le match des Guépards de Gernot Rohr, opposés à la Libye. Après la défaite douloureuse face au Nigeria, les Béninois doivent se remobiliser et l'emporter !Europe : les deux premières journées de Ligue des Nations, Modric et CR7 rendent encore service !Le milieu du Real Madrid, auteur d'un coup franc somptueux, permet aux Croates de l'emporter face aux Polonais de Lewandowski.Cristiano Ronaldo encore décisif ! Entré à la mi-temps, l'attaquant a délivré les supporters lisboètes en fin de match. La Seleção a souffert avant de s'imposer face à l'Écosse.Des adieux aux larmesAlex Morgan, double championne du monde et championne olympique aux 224 sélections et 123 buts, connue aussi pour sa lutte pour l'égalité des salaires entre footballeurs et footballeuses, raccroche définitivement les crampons à 35 ans.La Celeste perd une de ses plus fines gâchettes« El Pistolero » ne revêtira plus le maillot bleu ciel. Luis Suarez, auteur de 69 buts avec l'Uruguay, continuera en revanche de jouer en MLS avec Miami.À lire aussiFoot: talentueux, sulfureux, Luis Suarez annonce la fin imminente de son épopée avec l'UruguayAutour d'Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Cherif Ghemmour et Patrick Juillard. Technique/réalisation Matthieu Degueldre – Pierre Guérin.
Les éliminatoires CAN 2025Après avoir été rejoints en fin de match face aux Étalons burkinabè, les Sénégalais espèrent bien se relancer aujourd'hui face au Burundi à Lilongwe.Frustration aussi du côté des Aigles, le Mali voudra prendre 3 points demain en Afrique du Sud, où il affronte l'Eswatini.Le Gabon doit réagir ! 4 buts encaissés face au Maroc, les Panthères confrontées mardi à une sélection de RCA en confiance, qui a remporté son 1er match contre le Lesotho.Opération rachat aussi pour le Syli, qui devra se méfier des Tanzaniens à Yamoussoukro.En Côte d'Ivoire également, le match des Guépards de Gernot Rohr, opposés à la Libye. Après la défaite douloureuse face au Nigeria, les Béninois doivent se remobiliser et l'emporter !Europe : les deux premières journées de Ligue des Nations, Modric et CR7 rendent encore service !Le milieu du Real Madrid, auteur d'un coup franc somptueux, permet aux Croates de l'emporter face aux Polonais de Lewandowski.Cristiano Ronaldo encore décisif ! Entré à la mi-temps, l'attaquant a délivré les supporters lisboètes en fin de match. La Seleção a souffert avant de s'imposer face à l'Écosse.Des adieux aux larmesAlex Morgan, double championne du monde et championne olympique aux 224 sélections et 123 buts, connue aussi pour sa lutte pour l'égalité des salaires entre footballeurs et footballeuses, raccroche définitivement les crampons à 35 ans.La Celeste perd une de ses plus fines gâchettes« El Pistolero » ne revêtira plus le maillot bleu ciel. Luis Suarez, auteur de 69 buts avec l'Uruguay, continuera en revanche de jouer en MLS avec Miami.À lire aussiFoot: talentueux, sulfureux, Luis Suarez annonce la fin imminente de son épopée avec l'UruguayAutour d'Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Cherif Ghemmour et Patrick Juillard. Technique/réalisation Matthieu Degueldre – Pierre Guérin.
Saviez-vous qu'en 1911, la France a bien failli perdre la Joconde ? Dans cet épisode du podcast Au Cœur de l'Histoire produit par Europe 1 Studio, l'historienne Virginie Girod vous raconte le plus célèbre tableau du monde a été volé au début du XXème siècle. C'est lors d'une chaude nuit d'été de l'année 1911 qu'un gardien du Louvre se rend compte que l'œuvre de Léonard de Vinci n'est plus à sa place ! Mais l'employé ne donne pas immédiatement l'alerte. La simple idée du vol du portrait de Mona Lisa semble si incongrue qu'il pense que la Joconde a simplement été déplacée, sans doute pour une restauration. Ce n'est que le lendemain que le directeur du musée s'alarme, et que la police est prévenue. Ça n'est pourtant pas la première fois qu'il y a des failles dans le système de sécurité du musée du Louvre ! Très vite, la police interroge tous les suspects. Et parmi eux, il y a un Polonais, qui deviendra un célèbre poète... Guillaume Apollinaire ! Pablo Picasso est lui aussi interrogé par la police. Mais alors, qui a pu faire le coup ? Pour découvrir qui a dérobé le trésor du Louvre, laissez-vous transportez “Au cœur de l'Histoire” ! "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentatrice : Virginie Girod - Auteure : Sandrine Brugot- Production : Camille Bichler- Réalisation : Matthieu Roques-Lago- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
durée : 00:28:34 - Rendez-vous avec X... - par : Patrick PESNOT - Quelles sont les circonstances de ce crash qui a coûté la vie au général polonais, début juillet 1943 ? Si Monsieur X rappelle que beaucoup avaient intérêt à la disparition du général polonais, son avion aurait-il été saboté à l'avance ?