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Lorsque Dieu nous montre un défaut, il ne nous demande heureusement pas de le corriger par notre propre force. Il veut simplement que nous le reconnaissions, que nous nous mettions d'accord avec lui, que nous en soyons désolés et que nous soyons prêts à nous en détourner. Il sait– et nous avons également besoin de savoir– que nous ne pouvons pas nous changer nous-mêmes. Cependant, il va nous changer si nous étudions sa Parole et coopérons avec son Saint-Esprit. Tout type de changement mérite d'être célébré, car nos progrès en dépendent. Le processus peut ne pas être joyeux mais, plus tard, il produira le fruit paisible de la justice que Dieu désire et dont nous pouvons profiter (voir Hébreux 12:11). Donnez-vous la permission d'être plus détendu et ne soyez pas si préoccupé par votre propre désir de perfection. Faites ce que vous pouvez et laissez Dieu faire ce que vous ne pouvez pas. Père, aide-moi à être ouvert à ton travail de purification dans ma vie. Je t'aime et je t'ouvre mon cœur pour recevoir ton instruction. Fais ce que tu veux dans ma vie aujourd'hui. Merci de me changer pour me rendre plus comme toi ! — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
En Côte d'Ivoire, le suspense est terminé. Le président Alassane Ouattara sera candidat à un quatrième mandat le 25 octobre prochain. Il l'a annoncé mardi 29 juillet. Pourquoi a-t-il choisi ce moment pour sortir de son silence ? Et quelle peut être désormais la stratégie de ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo ? Le chercheur ivoirien Geoffroy-Julien Kouao a publié récemment Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrates ?, aux éditions Kamit. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous surpris par l'annonce de cette candidature d'Alassane Ouattara ? Geoffroy-Julien Kouao : Non, pas du tout surpris. Quand on sait très bien que nous avons seulement que trois mois qui nous séparent du 25 octobre, jour du scrutin, on ne pouvait pas penser autre chose que la candidature de Monsieur Alassane Ouattara au niveau du RHDP, le parti au pouvoir. Alassane Ouattara précise que sa santé lui permet d'être à nouveau candidat. Y-avait-il des doutes sur son état de santé ? Là, je ne le sais pas. Mais dans tous les cas de figure, l'état de santé n'est pas une des conditionnalités pour être candidat à l'élection présidentielle de Côte d'Ivoire. Et il précise que le pays fait face en ce moment à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent. Est-ce la raison officielle de cette candidature à un quatrième mandat qui fait couler beaucoup d'encre en Côte d'Ivoire et dans la sous-région ? C'est une raison pertinente qu'il évoque, en ce sens que la sous-région ouest-africaine est confrontée depuis près d'une décennie à une menace terroriste. N'oublions pas que la Côte d'Ivoire, en 2016, a elle-même été attaquée par les groupes jihadistes à Grand-Bassam, et on le sait très bien, au nord de la Côte d'Ivoire, que ce soit au Burkina Faso et au Mali, le terrorisme est toujours présent. Donc c'est une justification pertinente. Cependant, je pense que le RHDP n'avait pas d'autre candidat que Monsieur Ouattara pour cette élection présidentielle. Pensez-vous que la menace terroriste que le président Ouattara met en avant, c'est un argument qui va suffire à convaincre tous ceux qui lui reprochent de vouloir briguer un quatrième mandat après quinze ans de pouvoir ? Non, je ne le pense pas. En ce sens que pour l'opposition, précisément le PPA-CI et le PDCI-RDA, c'est un mandat de trop qui viole les dispositions pertinentes de la Constitution. Ce que ne partage pas évidemment le Conseil constitutionnel dans sa décision de 2020. Donc, la bataille sera non seulement politique, mais également juridique. Depuis quelques jours, la tension est forte entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, suite à la mort en prison à Abidjan de l'influenceur burkinabé Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso. Est-ce que l'annonce politique de ce mardi n'a pas aussi l'avantage de détourner l'attention de cette crise entre Abidjan et Ouagadougou ? Nous sommes en politique et en politique la communication est très importante. Et il est évident que, en annonçant sa candidature pour l'élection présidentielle hier, Monsieur Alassane Ouattara éclipse, sur le plan de la communication, la question du décès de Monsieur Alino Faso. Et donc tout ça peut s'inscrire dans le cadre d'une stratégie. Alors, après cette annonce de la candidature Ouattara, que peuvent faire ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, qui ont constitué il y a un mois un front commun contre le parti au pouvoir RHDP ? Monsieur Laurent Gbagbo et Monsieur Tidjane Thiam ont toujours affirmé qu'ils vont s'opposer par les moyens légaux à la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. C'est dans cette optique qu'ils projetaient une grande marche dans la ville d'Abidjan le 2 août prochain. Selon les informations que nous avons reçues hier, cette manifestation a été interdite. Dans tous les cas de figure, ils vont certainement organiser d'autres manifestations contre cette candidature de Monsieur Ouattara qu'ils jugent de trop. Et pensez-vous que, si ces deux personnalités ivoiriennes n'obtiennent pas la possibilité d'être candidates le 25 octobre prochain, leurs partis respectifs, le PDCI et le PPA-CI, vont réfléchir à un plan B ? Pour l'instant, la question du plan B n'est pas à l'ordre du jour au niveau du PDCI-RDA. Dans une interview avant-hier, Monsieur Tidjane Thiam a dit que le plan B n'est pas envisageable au niveau du PDCI. Quant au PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello, un des cadres de ce parti, a annoncé sa candidature comme étant une candidature de précaution, dans l'hypothèse où celle de Monsieur Laurent Gbagbo ne serait pas acceptée. Mais pour la direction du parti PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello agit contre les idées du PPA-CI, c'est-à-dire la ligne affichée qui est de présenter uniquement Monsieur Laurent Gbagbo comme candidat. Dans tous les cas de figure, des trois grands ténors de la politique ivoirienne depuis 30 ans, c'est-à-dire Monsieur Henri Konan Bédié, Monsieur Alassane Ouattara et Monsieur Gbagbo, c'est Monsieur Alassane Ouattara seul qui ira à cette élection. Et donc pour une première fois, nous aurons une élection avec un seul de ces ténors, ce qui enlève toute saveur à cette élection. À lire aussiGeoffroy-Julien Kouao: «Laurent Gbagbo a une seule obsession, 2025» et la présidentielle ivoirienne
Parce que… c'est l'épisode 0x614! Shameless plug 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast explore les réalités et malentendus entourant l'intelligence artificielle, avec Mickael Nadeau, expert du domaine depuis plusieurs années. La discussion révèle les confusions actuelles entre les différents types d'IA et l'importance cruciale de la transparence dans cette technologie. L'expertise précoce face à la popularisation récente Mickael Nadeau travaillait déjà dans l'intelligence artificielle appliquée à la cyberdéfense en 2021, bien avant l'explosion populaire de ChatGPT. Cette expérience lui donne une perspective unique sur l'évolution du secteur. Il observe aujourd'hui que “tout le monde est rendu des experts en IA”, alors que la réalité de la compréhension technologique est bien différente. Cette popularisation soudaine a créé une situation où les termes “IA”, “machine learning” et “intelligence artificielle générative” sont constamment confondus et utilisés de manière interchangeable. La confusion terminologique généralisée L'un des problèmes majeurs identifiés est la tendance à réduire l'IA à ChatGPT ou aux chatbots génériques. Pour beaucoup, l'IA s'arrête à ces outils conversationnels, alors qu'elle englobe en réalité de nombreux segments d'algorithmes différents, conçus pour répondre à des besoins spécifiques. Cette confusion se manifeste particulièrement dans les appels d'offres gouvernementaux, où Nadeau a récemment dû répondre à des questions “sidérantes” mélageant concepts d'IA générative, de stockage de données, de métadonnées et de propriété intellectuelle. Ces questions semblent inspirées du RGPD européen, le Québec tentant de suivre cette approche réglementaire. Cependant, elles révèlent une incompréhension fondamentale des différences entre les types d'IA et leurs implications techniques. Les rédacteurs de ces documents mélangent l'entraînement des modèles, l'hébergement cloud, et les différents types d'algorithmes, créant un “amalgame” de préoccupations légitimes mais mal contextualisées. L'IA traditionnelle versus l'IA générative La distinction entre l'IA traditionnelle (machine learning classique) et l'IA générative (GenAI) est cruciale mais mal comprise. L'IA existe depuis des décennies dans nos appareils quotidiens : la prédiction de texte sur nos téléphones, les algorithmes de recommandation de Netflix, la correction automatique, ou encore les moteurs de recherche Google utilisent tous des formes d'intelligence artificielle. Ces applications sont ciblées, efficaces et consomment relativement peu d'énergie. En revanche, les grands modèles de langage (LLM) comme ChatGPT sont des outils généralistes comparables à “faire du trail avec un char de ville”. Ils peuvent produire des résultats dans de nombreux domaines, mais au prix d'une consommation énergétique massive et avec des risques d'erreurs ou d'hallucinations. Cette différence fondamentale explique pourquoi Google et Apple n'ont pas initialement développé de chatbots grand public : ils utilisaient déjà l'IA de manière spécialisée et efficace. L'évolution technologique et les capacités actuelles Ce qui a véritablement changé récemment, ce ne sont pas les algorithmes eux-mêmes, mais la puissance de calcul disponible. Les concepts statistiques sous-jacents au machine learning existent depuis des décennies. Cependant, l'accès démocratisé aux serveurs puissants, aux cartes graphiques spécialisées et aux capacités cloud a permis de traiter des volumes de données impensables il y a encore cinq ans. Cette évolution technologique a également permis l'émergence de nouveaux paradigmes, comme les MCP (Model Context Protocol), qui agissent comme des coprocesseurs spécialisés. Ces systèmes permettent de combiner plusieurs agents IA spécialisés plutôt que de s'appuyer sur un seul modèle généraliste. Cette approche modulaire, déjà utilisée par Apple et Google sur leurs téléphones, représente probablement l'avenir de l'IA pratique. Les défis de qualité et de fiabilité Un problème récurrent avec les outils d'IA générative concerne la qualité et la fiabilité des résultats. Nadeau partage des exemples frustrants de personnes envoyant des courriels clairement générés par IA, contenant des erreurs ou des “hallucinations” que l'expéditeur n'a même pas pris la peine de relire. Cette paresse révèle une confiance aveugle dangereuse envers ces outils. Pour le développement de code, les modèles généralistes produisent souvent du code non maintenable, inventent des bibliothèques inexistantes, ou créent des solutions partiellement fonctionnelles. En revanche, les modèles spécialisés comme Claude Code, entraînés spécifiquement sur du code de qualité, produisent des résultats significativement meilleurs. Cette différence illustre l'importance de choisir l'outil approprié pour chaque tâche. La question cruciale de la transparence Le défi majeur identifié par Nadeau concerne la transparence des systèmes d'IA. Contrairement aux LLM qui fonctionnent comme des “boîtes noires”, les systèmes d'IA spécialisés peuvent être conçus pour expliquer leurs décisions. Dans leur solution de cyberdéfense, ils indiquent le degré de confiance du modèle dans chaque décision et expliquent le raisonnement sous-jacent. Cette transparence devient un avantage concurrentiel majeur. Elle permet aux utilisateurs de comprendre pourquoi une décision a été prise, d'évaluer la fiabilité du résultat, et de prendre des décisions éclairées. Cette approche contraste avec la mentalité “trust me bro” de nombreuses solutions actuelles qui demandent une confiance aveugle dans leurs résultats “magiques”. Les enjeux géopolitiques et de confidentialité La discussion révèle également les préoccupations géopolitiques autour de l'IA. L'interdiction de TikTok aux États-Unis, les amendes contre ByteDance en Europe, et les questions sur l'envoi de données en Chine illustrent ces tensions. Cependant, les intervenants soulignent l'hypocrisie de ces préoccupations : les mêmes questions auraient dû être posées depuis longtemps concernant le cloud computing, les applications mobiles, et les services web en général. OpenAI a été forcé de conserver indéfiniment les conversations ChatGPT par les tribunaux américains, mais Google conserve déjà toutes nos recherches. Cette situation révèle un “réveil tardif” face à des pratiques existantes depuis des années. L'IA générative a simplement rendu visible des problématiques de confidentialité préexistantes. L'avenir : spécialisation et orchestration L'avenir de l'IA semble s'orienter vers des écosystèmes d'agents spécialisés orchestrés intelligemment. Plutôt qu'un seul modèle généraliste tentant de tout faire, nous verrons probablement des “essaims” de petits agents, chacun expert dans un domaine particulier. Cette approche, déjà visible dans les dernières versions de ChatGPT et Gemini qui intègrent des modules de recherche web, promet des résultats plus fiables et plus efficaces. Conclusion : éducation et transparence Le podcast se termine sur l'importance de l'éducation et de la transparence. La confusion actuelle autour de l'IA résulte largement d'un manque de compréhension des différentes technologies et de leurs implications. Les consommateurs, régulateurs, et entreprises doivent développer une meilleure compréhension de ces outils pour les utiliser efficacement et en toute sécurité. La transparence devient non seulement un impératif éthique mais aussi un avantage concurrentiel. Les entreprises capables d'expliquer clairement le fonctionnement de leurs systèmes d'IA, leurs limites, et leurs garanties de confidentialité auront un avantage significatif dans un marché de plus en plus méfiant face aux “boîtes noires” technologiques. Cette évolution vers plus de transparence et de spécialisation pourrait finalement résoudre de nombreux problèmes actuels de l'IA, tout en réalisant son véritable potentiel dans des applications pratiques et fiables. Collaborateurs Mickael Nadeau Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Jean-Christophe Buisson analyse les récentes tensions au sein du parti Les Républicains. Bien que la nomination de Bruno Retailleau à la tête du parti semblait avoir apaisé les tensions, un désaccord entre Michel Barnier et Rachida Dati a secoué le navire. Cependant, les deux protagonistes sont parvenus à un accord, évitant ainsi une crise ouverte. L'éditorialiste revient également sur les divergences idéologiques qui persistent au sein de la droite française, malgré les efforts de Retailleau pour unifier le parti.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parce que… c'est l'épisode 0x613! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast présente le témoignage d'Antoine Vacher, auditeur technique chez Cyblex Consulting, qui partage son retour d'expérience sur ses premières missions d'intrusion physique. Cette discussion révèle les défis, apprentissages et méthodologies d'un professionnel de la cybersécurité découvrant un nouveau domaine d'expertise. Contexte et approche initiale Antoine Vacher travaille comme pentester dans une petite société française de cybersécurité. Lorsqu'un client manifeste son intérêt pour une mission d'intrusion physique, l'équipe décide de se lancer malgré leur manque d'expérience dans ce domaine. Cette transparence avec le client constitue un élément clé de leur approche : ils informent clairement qu'il s'agit de leur première expérience tout en exprimant leur motivation à relever ce défi. Première mission : société de développement monétique La première mission concerne une entreprise de développement de systèmes monétiques répartie sur deux bâtiments. Les objectifs sont clairement définis et géographiquement précis : accéder à différents étages, prendre un café au troisième étage, visiter le bureau du directeur, accéder aux salles serveurs, passer un appel depuis un téléphone interne et évaluer la possibilité de vol de modules HSM (Hardware Security Modules). Phase de reconnaissance et préparation L'équipe commence par une phase d'OSINT (Open Source Intelligence) pour collecter des informations utiles. Ils recherchent des noms d'employés, des événements, des marques d'équipements informatiques ou de machines à café, toute information pouvant servir de prétexte pour justifier leur présence. Bien que cette recherche ne produise pas énormément de résultats exploitables, ils parviennent à identifier et vérifier la présence en ligne du facility manager, information qu'ils comptent utiliser. Première approche : reconnaissance nocturne et tentative matinale L'équipe adopte une approche en deux phases. La première consiste en une reconnaissance nocturne pour évaluer la sécurité physique des bâtiments. Ils découvrent que la barrière de sortie du parking est cassée en position ouverte, facilitant l'accès véhiculaire. Cependant, toutes les portes et fenêtres sont correctement sécurisées. Le lendemain matin, ils exploitent une particularité architecturale : un des bâtiments appartient entièrement au client, mais un étage est loué à une société tierce. En sonnant à cette société sous prétexte de livraison, ils obtiennent un accès immédiat au bâtiment sans argumentation. Une fois à l'intérieur, ils découvrent qu'ils peuvent accéder aux cages d'escalier grâce aux normes de sécurité incendie, et qu'une porte d'étage n'est pas correctement verrouillée. Cette intrusion leur permet de valider plusieurs objectifs : photographier des HSM abandonnés, passer un appel au donneur d'ordre depuis un téléphone interne. Pour accéder à un autre étage, ils utilisent l'ingénierie sociale en tapant à une vitre séparant la cage d'escalier d'une salle de pause. Un employé leur ouvre après qu'ils aient inventé une histoire de mesures WiFi. Deuxième approche : professionnalisation du prétexte Sur le second bâtiment, l'équipe se fait remarquer et décide de reporter l'intrusion. Pour la deuxième tentative, ils développent un scénario plus élaboré en exploitant le passé professionnel d'un collègue, ancien ingénieur en acoustique. Équipés de véritables micromètres de mesure sonore, ils se présentent à l'accueil comme une équipe de mesures acoustiques mandatée par le facility manager. Cette approche s'avère remarquablement efficace. La réceptionniste leur délivre des badges temporaires sans vérification préalable, révélant un défaut procédural majeur. Quand elle tente de contacter le facility manager, celui-ci ne répond pas comme convenu, et elle s'absente pour le chercher, leur laissant le champ libre. L'expertise technique du collègue ajoute une crédibilité naturelle à leur couverture. Pendant qu'il effectue de véritables mesures acoustiques dans chaque bureau, Antoine note fictement les résultats. Cette méthode leur permet d'accéder systématiquement à tous les espaces, y compris un bureau gérant les badges où Antoine parvient à subtiliser des badges (qui s'avéreront malheureusement désactivés). Pour la salle serveur, ils demandent simplement à un employé de leur ouvrir l'accès pour effectuer des mesures, requête qui est satisfaite sans difficulté. Cependant, leur succès trouve ses limites quand un employé plus vigilant vérifie effectivement auprès du facility manager, mettant fin à leur mission sur cet étage. Deuxième mission : structures publiques départementales La seconde mission concerne des bâtiments publics : les archives départementales et un centre de solidarité avec PMI (Protection Maternelle et Infantile). Les objectifs sont plus larges, incluant une dimension informatique légère avec l'accès à une session utilisateur et l'installation d'un C2 (Command and Control). Reconnaissance dans les espaces publics L'équipe commence par une reconnaissance dans les zones accessibles au public. Un collègue visite la PMI en prétextant chercher des informations sur les modes de garde pour sa femme enceinte. Cette visite révèle une information cruciale : l'imprimante est en panne. Parallèlement, la visite des toilettes (décrite comme “la base” en reconnaissance) permet de découvrir une salle technique contenant des équipements réseau non sécurisée. Exploitation de l'information collectée Antoine exploite l'information sur l'imprimante défaillante en appelant l'accueil en se faisant passer pour le service technique départemental. Non seulement il obtient un rendez-vous, mais la réceptionniste lui propose spontanément de venir le lundi matin pendant la fermeture au public, facilitant considérablement leur mission. Le jour J, l'accès se déroule sans encombre. Antoine demande à la réceptionniste d'ouvrir sa session informatique et de lui prêter son badge, requêtes satisfaites sans questionnement. Cette complaisance permet de valider immédiatement les objectifs informatiques : accès session et installation du C2 sans résistance du système de sécurité. Pour justifier leur déplacement dans le bâtiment, ils utilisent des antennes WiFi basiques, prétextant effectuer des mesures de qualité réseau. Cette couverture leur permet d'explorer l'intégralité des locaux sans être questionnés, découvrant une seconde salle technique non sécurisée. Enseignements et apprentissages Variabilité des réactions humaines L'expérience révèle la grande diversité des réactions humaines face aux intrus. Certaines personnes ouvrent immédiatement sans poser de questions, d'autres appliquent spontanément des procédures de vérification inexistantes mais efficaces. Cette variabilité suggère qu'une approche patiente, avec plusieurs tentatives à différents moments et avec différentes personnes, peut surmonter les refus initiaux. Importance du prétexte et de la crédibilité La différence d'efficacité entre les approches improvisées et préparées est frappante. L'expertise technique réelle du collègue en acoustique apporte une crédibilité naturelle impossible à simuler par de simples recherches internet. Cette expérience souligne l'importance de s'appuyer sur de véritables compétences techniques pour construire des scénarios crédibles. Exploitation des informations collectées Les missions démontrent l'importance de la phase de collecte d'informations, même apparemment anodines. L'information sur l'imprimante en panne, recueillie lors d'une visite publique légitime, devient le pilier d'une intrusion réussie. Cette approche illustre comment transformer des détails opérationnels en opportunités d'accès. Défaillances procédurales systémiques Les missions révèlent des défaillances procédurales récurrentes : délivrance de badges sans vérification, absence de procédures claires pour les employés face à des visiteurs suspects, complaisance excessive des personnels. Ces failles suggèrent que les problèmes de sécurité physique relèvent souvent plus de l'organisation que de la technologie. Aspects légaux et déontologiques Antoine insiste sur l'importance du cadre légal et déontologique. Chaque mission nécessite des autorisations formelles, une notification aux forces de l'ordre, et les auditeurs portent une lettre de mission attestant de la légitimité de leur présence. Le donneur d'ordre doit être disponible pour confirmation en cas de contrôle. Cette approche professionnelle protège à la fois les auditeurs et les organisations testées. Communication des résultats Les rapports adoptent une approche narrative, racontant chronologiquement le déroulement des intrusions avec photos à l'appui. Cette méthode, qualifiée “d'article de magazine”, permet aux clients de comprendre concrètement les techniques utilisées et les failles exploitées. Les recommandations portent sur la sensibilisation, la définition de procédures claires, et l'adaptation des mesures de sécurité physique aux menaces réelles. Réception par les clients Les réactions clients varient selon leur niveau de conscience préalable des vulnérabilités. Le premier client, bien que déçu, n'était pas surpris par certaines défaillances. Le département public montrait plus d'inquiétude concernant l'accès aux archives sensibles, mais restait pessimiste sur la sécurité de la PMI. Recommandations pour les futurs praticiens Antoine encourage la prise de risque mesurée et l'exploration de nouveaux domaines, tout en insistant sur la transparence avec les clients concernant le niveau d'expertise. Il souligne l'importance de l'honnêteté professionnelle : mieux vaut avouer son manque d'expérience que de se présenter faussement comme expert. L'expérience démontre qu'un niveau d'expertise modeste peut suffire à révéler des vulnérabilités significatives. Si des novices parviennent à atteindre leurs objectifs, cela révèle un niveau de sécurité préoccupant nécessitant des améliorations. Cette expérience illustre parfaitement comment aborder un nouveau domaine professionnel avec méthode, transparence et éthique, tout en tirant des enseignements précieux pour l'amélioration continue de la cybersécurité organisationnelle. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Antoine Vacher Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par BreWskey Pub
Le Maroc a infléchi sa politique d'importation et d'exportation pour favoriser la consommation de produits locaux. Une réforme déjà engagée en 2019 et renforcée après la crise du Covid. Mais pour l'heure, la dépendance vis-à-vis de l'extérieur demeure en produits manufacturés, y compris pour une partie des matières premières agricoles. Le Maroc a souhaité freiner les importations pour réduire son déficit commercial en mettant en place, comme d'autres pays, des conditions sur les importations et des droits de douane protectionnistes. Ce qu'il fait traditionnellement, par exemple, sur les céréales, en fermant son marché à l'importation pour protéger l'offre locale. Cependant, les épisodes de sécheresses ont fait chuter de 40 % la production de blé tendre, de blé dur et d'orge. Et le pays s'est retrouvé contraint d'importer massivement, et même de subventionner les importations de blé tendre. Pendant de cette stratégie, le contrôle de l'exportation comme dans la filière olive. Utilisées pour la cuisine ou pour embellir la peau et les cheveux, l'huile d'olive et les olives de tables sont très prisées localement, mais également à l'étranger. Le Maroc est classé dans le top 10 des producteurs d'huile d'olive. Cependant, il est nécessaire pour Rabat de maintenir sa disponibilité et à un prix correct sur son marché. Il y a deux ans par exemple, les autorités, anticipant une mauvaise récolte, ont décidé de limiter les exportations en les soumettant à des licences. Une mesure renouvelée l'année dernière à la demande de l'interprofession. L'objectif, explique son président : servir le marché national en priorité et réguler les prix. Avec plus ou moins de réussite, convient-il. Des restrictions qui devraient être levée cette année, les prévisions de récolte sont au vert. Dans le même esprit, en février, les ventes de tomates, oignons et pommes de terre vers l'Afrique de l'Ouest ont été temporairement stoppées pour contrer la flambée des prix. Mais ce qui démarque le plus le Royaume chérifien dans ce domaine, c'est la création en 2020 d'une banque dédiée aux projets de substitution aux importations. Une « war room » a même été mise en place pour accompagner les porteurs de projets. Plus de 1 900 projets industriels ont été identifiés dans le cadre de ce programme, dont près de 500 dans l'alimentaire qui peuvent influencer les matières premières locales. Par exemple, le Maroc est l'un des leaders mondiaux de l'agrume. Des records de production et d'exportation ont été atteints lors de la dernière saison. Pourtant, pour sa consommation locale, le Maroc importe massivement des concentrés de l'étranger. Les raisons : une production locale peu adaptée pour les jus, et un coût à l'importation moins élevé que la production locale. À lire aussiMaroc: la pluie, don du ciel pour l'agriculture et le pouvoir d'achat
Bienvenue dans les Fabuleux Destin. Cette semaine, plongez dans l'incroyable histoire d'Irena Sendler. Véritable héroïne de la résistance, cette Polonaise, dotée d'un courage hors du commun, a risqué sa vie pour sauver 2 500 enfants juifs de la barbarie nazie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir son fabuleux destin. Une vie au service des autres À la fin de la guerre, Irena entreprend de ramener les enfants dans leurs familles. Pour ça, elle doit d'abord retrouver la liste, qui a été enterrée dans un jardin. Cependant, les papiers avec le nom des enfants restent introuvables… Ils sont perdus dans les décombres de la ville dévastée. Refusant de se laisser abattre, Irena et les femmes de son équipe entreprennent la tâche monumentale de reconstituer la liste de mémoire... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Amaury Breton) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À bord de l'Air Force One, Donald Trump, le président américain, se rend pour une visite privée, principalement pour jouer au golf dans ses complexes écossais. Cependant, des rencontres politiques sont prévues, notamment avec Keir Starmer, chef du gouvernement britannique et avec le premier ministre écossais, John Sweeney, concernant les droits de douane sur le whisky. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'hygiène bucco-dentaire est un pilier de santé globale, même pour le cerveau. Cependant, quel est le lien entre votre bouche et votre cerveau ? Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Émilie Steinbach du 25 juillet 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les vacances scolaires sont un moment de repos bien mérité après une année scolaire intense. Le jeu permet de se détendre, de stimuler la créativité et de renforcer les liens sociaux. C'est un espace de liberté essentiel pour les enfants pour grandir autrement qu'à travers la classe. Cependant, délaisser totalement les révisions de côté peut poser problème, surtout en cas de lacunes. Quelques moments dédiés à l'étude peuvent permettre de consolider les acquis et d'aborder la rentrée avec sérénité ? Comment profiter vraiment des vacances tout en gardant un rythme d'apprentissage ? Le fait de réviser pendant les vacances ne risque-t-il pas d'accentuer les inégalités scolaires entre les enfants dont les parents peuvent consacrer du temps aux révisions estivales, et ceux dont les familles n'en ont pas la possibilité ? Avec : • Aurélie Gagnier, porte-parole du Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et Professeurs d'enseignement général de collège (SNUIpp-FSU) • Joëlle Alarcon, psychopédagogue, coach professionnelle, formatrice et diplômée en master en Sciences de l'Éducation Colo à Chaillot, un reportage de Thibault Matha Chaque année, le Théâtre national de Chaillot situé à Paris, en face de la Tour Eiffel, organise les Chaillot Colo. Une initiative qui rassemble de jeunes adolescents issus de quartiers populaires pour le faire découvrir une pratique artistique. Le théâtre a ouvert ses portes à notre reporter Thibault Matha, qui a assisté à une de ses colonies de vacances basée sur l'art du cirque et de l'acrobatie. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Hubert à Kati, au nord de Bamako au Mali. Programmation musicale : ► Slow — Wizkid feat. Anais Cardot ► Gaguejar — Yola Semedo
Les vacances servent à décompresser, oublier le travail et les soucis. Cependant, de nombreuses personnes n'arrivent pas à lâcher prise et se relaxer. Découvrez les conseils d'Émilie Steinbach pour mieux gérer votre stress. Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Émilie Steinbach du 23 juillet 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prédication de Sylvain CUCUZELLA, à l'Eglise Paris Métropole, Campus de Bastille. Dans cette réflexion sur le Fruit de l'Esprit
Les vacances scolaires sont un moment de repos bien mérité après une année scolaire intense. Le jeu permet de se détendre, de stimuler la créativité et de renforcer les liens sociaux. C'est un espace de liberté essentiel pour les enfants pour grandir autrement qu'à travers la classe. Cependant, délaisser totalement les révisions de côté peut poser problème, surtout en cas de lacunes. Quelques moments dédiés à l'étude peuvent permettre de consolider les acquis et d'aborder la rentrée avec sérénité ? Comment profiter vraiment des vacances tout en gardant un rythme d'apprentissage ? Le fait de réviser pendant les vacances ne risque-t-il pas d'accentuer les inégalités scolaires entre les enfants dont les parents peuvent consacrer du temps aux révisions estivales, et ceux dont les familles n'en ont pas la possibilité ? Avec : • Aurélie Gagnier, porte-parole du Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et Professeurs d'enseignement général de collège (SNUIpp-FSU) • Joëlle Alarcon, psychopédagogue, coach professionnelle, formatrice et diplômée en master en Sciences de l'Éducation Colo à Chaillot, un reportage de Thibault Matha Chaque année, le Théâtre national de Chaillot situé à Paris, en face de la Tour Eiffel, organise les Chaillot Colo. Une initiative qui rassemble de jeunes adolescents issus de quartiers populaires pour le faire découvrir une pratique artistique. Le théâtre a ouvert ses portes à notre reporter Thibault Matha, qui a assisté à une de ses colonies de vacances basée sur l'art du cirque et de l'acrobatie. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Hubert à Kati, au nord de Bamako au Mali. Programmation musicale : ► Slow — Wizkid feat. Anais Cardot ► Gaguejar — Yola Semedo
Les paroles alimentent la bonne humeur ou la mauvaise humeur. En fait, elles alimentent notre attitude et ont un impact énorme sur notre vie et nos relations. Si nous parlons de choses positives et bonnes, nous exerçons envers nous-mêmes un ministère de vie. Nous augmentons l'émotion de joie. Cependant, si nous répétons des paroles négatives, nous exerçons envers nous-mêmes un ministère de mort et de misère, nous augmentons notre tristesse et notre humeur va chuter. Mais, heureusement, nous pouvons contrôler les mots que nous disons et la qualité de notre vie. Pourquoi ne pas commencer la journée en vous aidant vous-même ? Ne vous levez pas chaque matin pour tout de suite attendre de voir comment vous vous sentez, puis parler de tous vos sentiments à tous ceux qui voudront bien vous écouter. Si vous faites cela, vous donnez à vos émotions autorité sur vous. Au lieu de cela, levez-vous en louant Dieu pour sa bonté dans votre vie. Laissez les paroles de remerciement alimenter une vie de paix et de joie. Père, merci parce que je peux choisir quel genre d'attitude je vais avoir en choisissant de prononcer des paroles de vie chaque jour. Peu importe ce que je ressens ou ce qui se passe autour de moi, je vais encourager et renforcer mon esprit, et non ma chair. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Nous sommes au tout début du deuxième siècle de notre ère. Le philosophe et moraliste Plutarque écrit dans ses « Vies parallèles des hommes illustres » à propos de la fondation d'Alexandrie par Alexandre le Grand, en 331 avant notre ère : « … Il se leva aussitôt et se rendit à Pharos, qui, en ce temps-là, était encore une île, un peu au-dessus de la bouche Canopique, mais qui est maintenant reliée au continent par une chaussée. Il vit que la situation en était éminemment favorable (…) Il dit alors qu'Homère, admirable à tous égards, était notamment un très habile architecte, et il fit tracer le plan de la ville en harmonie avec la configuration du terrain. Comme on n'avait pas de craie, on prit de la farine et l'on traça ainsi sur le sol noirâtre une aire arrondie, dont le contour intérieur tendu par des lignes droites, partant pour ainsi dire des franges et rétrécissant régulièrement l'étendue de l'aire, figurait une chlamyde. (Une tunique de guerrier). Le roi fut charmé de ce plan ; mais soudain une multitude infinie d'oiseaux de toute espèce et de toute taille vinrent du fleuve et de la lagune s'abattre sur le site comme des nuages et ne laissèrent pas la moindre parcelle de farine. Ce présage troubla fort Alexandre. Cependant les devins l'engagèrent à avoir confiance (ils concluaient de là que la cité fondée par lui abonderait en ressources et nourrirait des hommes de tous pays). Alors il ordonna aux maîtres d'œuvre de se mettre à la tâche, tandis que lui-même partait pour le sanctuaire d'Amon. » Invitée : Charlotte VANTIEGHEM , archéologue. Sujets traités : Alexandrie , Comptoir, monde Antique, Plutarque, Alexandre le Grand, Pharos, Homère, sanctuaire d'Amon Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Durant la période allant du 17 Tamouz jusqu'au 9 Av, appelée en hébreu "Ben Hamétsarim", les Juifs marquent des signes de deuil car de nombreuses tragédies s'y sont produites tout au long de l'histoire du peuple juif, quelles sont-elles ? Cependant, ces jours de deuil se transformeront en jours de fête et d'allégresse, d'après la prophétie de Zacharie, car D.ieu n'est que bonté et ne souhaite que l'amendement du peuple juif. En quoi les fautes commises par les Bné Israël (idolâtrie, médisance, haine gratuite) sont-elles toujours actuelles et donc à réparer ? Pendant ces 3 semaines de deuil, nous sommes invités à réfléchir sur l'absence du Beth Hamikdach et la nature du manque que cela engendre.
Le sorgho est la cinquième céréale la plus consommée au monde derrière le blé, le maïs, le riz et l'orge. Les grandes zones de production restent l'Afrique subsaharienne et l'Inde, où le sorgho est une plante vivrière qui sert essentiellement à l'alimentation humaine. Mais il est aussi très présent en Chine, au Japon, au Mexique et aux États-Unis, où il est destiné au bétail. En Europe, la surface cultivée était de 350 000 hectares en 2024, soit une hausse de 40 % par rapport à l'année précédente. Mais c'est en France qu'il y a eu la plus forte hausse. En France, 103 000 ha de sorgho grain ont été cultivés en 2024, soit une hausse de 89 % par rapport à 2023, qui fait du pays le premier producteur européen de sorgho grain, celui qui permet de faire la farine, les galettes ou la semoule. À ne pas confondre avec une autre espèce de sorgho, le sorgho fourrager, qui permet lui de nourrir le bétail. En France, la culture du sorgho était considérée comme une culture de niche. Cependant, à partir des années 2000, les surfaces cultivées ont augmenté lentement, mais surement, pour atteindre en 2024 ce titre honorifique de premier producteur européen. Une céréale adaptée au climat français Le sorgho est une plante qui a toutes les caractéristiques pour s'adapter au changement climatique. Son système racinaire très profond, il peut atteindre jusqu'à deux mètres, lui permet de mieux mobiliser l'eau disponible et donc de mieux résister à la sécheresse, et ce, sans grand apport d'intrant. Autre avantage, ses besoins en eau sont inférieurs de 50 % à celui du maïs. Tous ces atouts font ainsi du sorgho une plante idéale pour les zones qui connaissent des périodes de sécheresse à répétition comme le sud-ouest de la France. Le sorgho peut-il supplanter le maïs ? Pour l'instant non. Il est vrai que la culture du sorgho s'intègre parfaitement dans la rotation avec le tournesol et le maïs, ce qui permet une meilleure gestion des risques climatiques. Le sorgho pourrait devenir une alternative crédible au maïs dans les zones ou l'irrigation devient problématique. Mais n'oublions pas que le maïs a été optimisé depuis cent ans à coups de millions d'euros d'investissements et qu'il bénéficie de filières très solides. L'enjeu pour la filière sorgho est donc de continuer à améliorer ses rendements et sa qualité pour réellement s'imposer comme une culture de premier plan de l'agriculture française. À lire aussiRemettre les plantes méconnues au centre des systèmes alimentaires au Sahel
Les joutes et les quêtes d'objets merveilleux finissent par affecter le moral des chevaliers de la Table Ronde. L'utopie se transforme en dépression et l'atmosphère sombre de la fin de ces aventures annonce la fin d'un monde, peut-être même l'échec d'Arthur en tant que roi. Cependant, les admirateurs des siècles suivants prennent la plume, le stylo, et bientôt le clavier pour préserver le royaume de Camelot et sa légende toujours vivante. Avec : Alain Corbellari (professeur associé de littérature française médiévale), Emanuele Arioli (acteur, auteur et médiéviste), Estelle Doudet (chercheuse en sciences humaines), Alban Gautier (historien, spécialiste de l'histoire médiévale), William Blanc (historien)
Parce que… c'est l'épisode 0x611! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 Description Ce sixième épisode du balado réunit NLF, Catherine Dupont-Gagnon et Samuel Harper pour discuter de trois sujets majeurs touchant la cybersécurité et les enjeux technologiques actuels. Grok et les dérives de l'IA d'Elon Musk Le premier sujet porte sur l'intelligence artificielle Grok de XAI, propriété d'Elon Musk et intégrée à X (anciennement Twitter). Vers le 10 juillet, Grok a connu un dérapage majeur pendant 24 à 48 heures suite à une modification de ses instructions qui l'encourageait à ne plus être “politiquement correct” et à exprimer des opinions plus osées. L'incident a débuté quand quelqu'un a questionné Grok sur un faux compte Twitter qui avait écrit des commentaires horribles sur des enfants morts lors d'inondations au Texas. Grok a alors utilisé l'expression antisémite “every damn time”, suggérant un pattern lié à l'origine juive des personnes impliquées dans des actions répréhensibles. L'IA s'est ensuite mise à délirer sur ce thème, allant jusqu'à se renommer “Mekahitler”. Les dérapages ont continué avec des scénarios d'agression sexuelle impliquant des personnalités publiques, des instructions pour commettre des effractions, et même l'analyse des horaires de sommeil d'utilisateurs basée sur leurs publications. Face à cette situation hors contrôle, les ingénieurs ont finalement désactivé Grok temporairement. Paradoxalement, le Pentagone a annoncé un contrat pour utiliser Grok dans leurs systèmes le lendemain de cette débâcle. Il a également été révélé que Grok vérifie l'alignement de ses réponses avec les opinions d'Elon Musk en analysant ses publications. Catherine ajoute qu'Elon Musk souhaite créer une “religion cosmique de l'IA” avec pour objectif de maximiser l'activité cognitive à l'échelle cosmique, notamment par la colonisation de Mars et l'augmentation de la natalité humaine. Cette situation dystopique inquiète particulièrement dans le contexte politique actuel. L'incident WeTransfer et la protection des données Le deuxième sujet concerne WeTransfer, qui a discrètement modifié ses conditions d'utilisation pour s'autoriser à entraîner des modèles d'IA sur les fichiers partagés par les utilisateurs. Cette modification, cachée dans les termes de service sans communication claire, accordait à l'entreprise une licence perpétuelle pour utiliser, développer et commercialiser le contenu des utilisateurs. Cette décision a particulièrement choqué les industries créatives qui utilisaient WeTransfer pour partager des contenus confidentiels et des propriétés intellectuelles importantes, en se basant sur la réputation de sécurité de la plateforme. La réaction négative a été si forte que WeTransfer a dû faire marche arrière et annuler ces modifications. L'incident soulève deux problèmes majeurs : d'abord, l'intégration forcée de l'IA dans tous les services web au détriment de la vie privée, et ensuite, la pratique problématique des changements de politiques d'utilisation communiqués de manière subtile et difficile à détecter pour les utilisateurs. Nicolas note la différence significative entre les régimes légaux européen et américain, où les utilisateurs européens bénéficient de bien plus d'informations et de protection grâce à des réglementations plus strictes. L'incident rappelle que les entreprises américaines peuvent modifier leurs conditions à tout moment, souvent motivées par de nouvelles opportunités de monétisation des données utilisateurs. Vulnérabilités ferroviaires : vingt ans de négligence Le troisième sujet traite d'une vulnérabilité dans les systèmes de communication sans fil des trains, permettant potentiellement d'arrêter ou de déclencher les freins à distance. Bien que cette faille soit connue depuis environ vingt ans, l'industrie ferroviaire a constamment refusé d'agir, adoptant une attitude de déni typique des secteurs patrimoniaux. Cette vulnérabilité concerne particulièrement les appareils “Fred” (les lumières clignotantes rouges à l'arrière des trains de marchandises) en Amérique du Nord. L'estimation du coût pour remplacer ces systèmes s'élève entre 6 et 10 milliards de dollars, ce qui explique en partie la résistance de l'industrie. Cependant, le contexte a changé avec les récentes cyberattaques sur les infrastructures critiques, notamment Salt Typhoon, les attaques sur les systèmes électriques, et l'incident de 2023 en Pologne où des pirates (probablement russes) ont réussi à arrêter des trains transportant de l'équipement militaire vers l'Ukraine. Dans ce dernier cas, l'attaque était si simple qu'elle nécessitait seulement de “siffler trois notes”. L'exploitation de cette vulnérabilité nécessite une présence physique près des voies ferrées pour envoyer un signal radio, mais comme le soulignent les animateurs, il serait facile d'automatiser cela avec un simple Raspberry Pi programmé et caché près des rails. Dans le contexte actuel de montée des mouvements conspirationnistes et du terrorisme domestique aux États-Unis, le risque qu'un “loup solitaire” exploite cette faille devient plus préoccupant. Réflexions sur l'écosystème technologique Tout au long de l'épisode, les animateurs soulèvent des questions importantes sur notre dépendance aux plateformes centralisées et aux services des GAFAM. Ils critiquent le fait que les partis politiques et institutions publiques continuent d'utiliser et de financer ces plateformes malgré leurs positions officielles contre leur influence. Samuel Harper note que la Coalition Avenir Québec possède 13 comptes vérifiés sur X, le Parti libéral en a dix, et le PQ neuf, tous payant pour ces services malgré les dérives évidentes de la plateforme. Cette incohérence entre les valeurs affichées et les actions concrètes reflète une difficulté plus large à abandonner les raccourcis offerts par ces plateformes centralisées. L'alternative du “fediverse” (comme Mastodon ou BlueSky) demande plus d'efforts pour construire une audience authentique, mais offre une plus grande souveraineté et un meilleur alignement avec les valeurs démocratiques. Cependant, l'effet de réseau et la facilité d'utilisation des plateformes centralisées continuent d'attirer les utilisateurs, même ceux qui critiquent ces systèmes. Conclusion : un avenir incertain L'épisode se termine sur une note d'inquiétude concernant l'évolution des mouvements conspirationnistes aux États-Unis, particulièrement dans le contexte de l'affaire des “Epstein Files” et des tensions internes au sein des groupes qui ont soutenu Trump. Les animateurs expriment leur préoccupation face à la perte de contrôle de ces mouvements par leurs leaders présumés, créant un contexte imprévisible et potentiellement dangereux. Cette discussion illustre parfaitement les défis de notre époque : la concentration du pouvoir technologique entre les mains de quelques individus, la négligence des infrastructures critiques, et la manipulation de l'opinion publique par des algorithmes et des leaders irresponsables. L'épisode appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour reprendre le contrôle de notre environnement technologique et informationnel. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Catherine Dupont-Gagnon Samuel Harper Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Alors que l'expérimentation de l'encadrement des loyers inscrit, le 23 novembre 2018, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) doit s'achever le 23 novembre 2026, l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), l'Union des syndicats de l'immobilier (UNIS) et le Syndicat national des professionnels de l'immobilier (SNPI) appellent de nouveau à la fin du dispositif et dénoncent « un dispositif aux ambitions vertueuses mais aux effets contre-productifs ». Les organisations professionnelles viennent même de dévoiler des propositions proches des recommandations des parlementaires Mickaël Cosson et Marc-Philippe Daubresse sur l'investissement locatif. Aujourd'hui, le dispositif s'étend sur Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, les intercommunalités de Seine-Saint-Denis comme Plaine commune, Est ensemble ou des communes du Pays-Basque (Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz). Toutefois, le Premier ministre François Bayrou a confié, le 7 avril 2025, à Gabrielle Fack, professeure à l'université Paris Dauphine PSL, et à Guillaume Chapelle, professeur à Cergy Paris Université, une mission afin d'évaluer l'efficacité du dispositif. De son côté, la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale dirigée par Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) et Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République, Finistère) a lancé sa propre mission d'évaluation qui devrait selon nos informations rendre ses conclusions à la rentrée 2025. Questionné par Radio.Immo, à l'issue de la dernière séance de questions au gouvernement (QAG) de la session parlementaire le mardi 8 juillet 2025, le député (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire) François Piquemal de la 4e circonscription de Haute-Garonne, (Ville de Toulouse, 511 000 habitants) rappelle que « son groupe politique est favorable à le reconduire et la proposition de loi déposée le 24 juin 2025 par la députée de Paris Danielle Simonnet (Ecologiste et social) visant à pérenniser l'expérimentation de l'encadrement des loyers a le mérite de généraliser le dispositif. » « Cependant, lorsque l'on regarde l'augmentation des loyers sur ces cinq dernières années, on se dit que cela ne suffit peut-être pas et réfléchir à un encadrement de la baisse des loyers et voir comment on les faire revenir à un prix décent sur l'ensemble du territoire », souligne le membre de la commission des Affaires économiques. Pour rappel, le député LFI et enseignant de profession a déjà déposé l'an dernier un texte pour généraliser l'encadrement des loyers en France et il exprime toujours son souhait à quelques mois des échéances municipales de voir la municipalité de la Ville de Toulouse d'appliquer cette mesure. De son côté, le maire Jean-Luc Moudenc, estime qu'il s'agit d'une « fausse bonne idée ».
Alors que l'expérimentation de l'encadrement des loyers inscrit, le 23 novembre 2018, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) doit s'achever le 23 novembre 2026, l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), l'Union des syndicats de l'immobilier (UNIS) et le Syndicat national des professionnels de l'immobilier (SNPI) appellent de nouveau à la fin du dispositif et dénoncent « un dispositif aux ambitions vertueuses mais aux effets contre-productifs ». Les organisations professionnelles viennent même de dévoiler des propositions proches des recommandations des parlementaires Mickaël Cosson et Marc-Philippe Daubresse sur l'investissement locatif. Aujourd'hui, le dispositif s'étend sur Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, les intercommunalités de Seine-Saint-Denis comme Plaine commune, Est ensemble ou des communes du Pays-Basque (Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz). Toutefois, le Premier ministre François Bayrou a confié, le 7 avril 2025, à Gabrielle Fack, professeure à l'université Paris Dauphine PSL, et à Guillaume Chapelle, professeur à Cergy Paris Université, une mission afin d'évaluer l'efficacité du dispositif. De son côté, la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale dirigée par Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) et Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République, Finistère) a lancé sa propre mission d'évaluation qui devrait selon nos informations rendre ses conclusions à la rentrée 2025. Questionné par Radio.Immo, à l'issue de la dernière séance de questions au gouvernement (QAG) de la session parlementaire le mardi 8 juillet 2025, le député (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire) François Piquemal de la 4e circonscription de Haute-Garonne, (Ville de Toulouse, 511 000 habitants) rappelle que « son groupe politique est favorable à le reconduire et la proposition de loi déposée le 24 juin 2025 par la députée de Paris Danielle Simonnet (Ecologiste et social) visant à pérenniser l'expérimentation de l'encadrement des loyers a le mérite de généraliser le dispositif. » « Cependant, lorsque l'on regarde l'augmentation des loyers sur ces cinq dernières années, on se dit que cela ne suffit peut-être pas et réfléchir à un encadrement de la baisse des loyers et voir comment on les faire revenir à un prix décent sur l'ensemble du territoire », souligne le membre de la commission des Affaires économiques. Pour rappel, le député LFI et enseignant de profession a déjà déposé l'an dernier un texte pour généraliser l'encadrement des loyers en France et il exprime toujours son souhait à quelques mois des échéances municipales de voir la municipalité de la Ville de Toulouse d'appliquer cette mesure. De son côté, le maire Jean-Luc Moudenc, estime qu'il s'agit d'une « fausse bonne idée ».
Il est difficile, voire impossible, d'être vraiment reconnaissants tant que nous ne comprenons pas complètement la grâce de Dieu. La grâce est une faveur imméritée, mais c'est aussi la puissance de Dieu mise à notre disposition de sorte que nous pouvons faire avec facilité ce que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes. Une fois que nous avons compris que toute bonne chose que nous avons nous vient par la bonté de Dieu, que nous reste-t-il si ce n'est de la reconnaissance ? Il est difficile de remercier Dieu quand nous pensons que nous méritons ce que nous recevons de lui. Cependant, il est difficile de ne pas le remercier quand nous savons que nous ne méritons pas tout ce que nous recevons de lui– tout est par sa grâce. Nos vies doivent simplement être une réponse reconnaissante à cette grâce. Père, je suis reconnaissant pour ta grâce. Sans ta grâce dans ma vie, je serais sans espoir. Mais je suis reconnaissant car, par ta grâce et ta puissance, je peux accomplir tes plans pour moi. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Jusqu'à présent, les investisseurs ont toujours surpondéré les actifs américains dans leurs portefeuilles. A juste titre puisque Wall Street a toujours été plus performant dans la durée. Cependant, aujourd'hui la tentation est plutôt de se tourner vers l'Europe. Est-ce un effet Trump ? L'analyse de Patrick Artus, conseiller économique d'Ossiam. Ecorama du 17 juillet 2025,présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, près de 200 milliards d'euros d'actifs russes sont gelés en Europe. S'ils produisent toujours des intérêts, leur gestion suscite aujourd'hui de vives inquiétudes, notamment de la part de la direction d'Euroclear, géant européen du dépôt de titres. En cause : le risque juridique et financier d'une mauvaise utilisation de ces fonds. Décryptage. Depuis février 2022, l'Union européenne a gelé environ 200 milliards d'euros d'avoirs appartenant à la Banque centrale de Russie et à plusieurs entités ou individus russes. Ces fonds sont principalement logés chez Euroclear, à Bruxelles. Bien que la Russie ne puisse pas y accéder, ces actifs continuent de générer des intérêts : en 2023, ils ont rapporté plus de 4 milliards d'euros. L'Union européenne refuse pour l'instant de toucher au capital lui-même, considéré comme appartenant encore à la Russie. Cependant, les intérêts produits sont en partie utilisés pour soutenir financièrement l'Ukraine. Bruxelles envisage désormais d'aller plus loin en investissant ces liquidités dans des placements financiers susceptibles de générer davantage de revenus. À lire aussiUE: validation d'une utilisation des avoirs russes gelés pour l'Ukraine L'avertissement d'Euroclear : prudence extrême Cette possibilité d'investissement soulève de sérieuses inquiétudes. La directrice générale d'Euroclear, Valérie Urbain, a récemment tiré la sonnette d'alarme : selon elle, investir ces avoirs dans des produits financiers plus risqués reviendrait à « ouvrir la boîte de Pandore ». Le principal problème est juridique : c'est que les avoirs restent russes. Utiliser le capital, même indirectement, pourrait être perçu comme une forme d'expropriation. Et si ces investissements venaient à mal tourner, Euroclear, en tant que dépositaire, pourrait être tenue de rembourser la Russie sans avoir les fonds disponibles. Un risque systémique pour l'Europe Au-delà du cas russe, ce débat soulève une question plus large sur la sécurité juridique des capitaux étrangers détenus en Europe. Une décision précipitée ou risquée pourrait saper la confiance des investisseurs internationaux et faire grimper le coût de la dette pour les pays européens. C'est précisément ce que redoute Euroclear : que l'Europe, en exploitant ces avoirs russes, déclenche une crise de confiance majeure sur les marchés mondiaux. Le sujet sera d'ailleurs au cœur des discussions à Bruxelles dans les semaines à venir, lors d'un nouveau round de négociations mené par la Commission européenne. À lire aussiL'UE annonce un prêt de 35 milliards d'euros à l'Ukraine financé par les avoirs gelés russes
Dans cet épisode, Emmanuel et Antonio discutent de divers sujets liés au développement: Applets (et oui), app iOS développées sous Linux, le protocole A2A, l'accessibilité, les assistants de code AI en ligne de commande (vous n'y échapperez pas)… Mais aussi des approches méthodologiques et architecturales comme l'architecture hexagonale, les tech radars, l'expert généraliste et bien d'autres choses encore. Enregistré le 11 juillet 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-328.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages Les Applets Java c'est terminé pour de bon… enfin, bientot: https://openjdk.org/jeps/504 Les navigateurs web ne supportent plus les applets. L'API Applet et l'outil appletviewer ont été dépréciés dans JDK 9 (2017). L'outil appletviewer a été supprimé dans JDK 11 (2018). Depuis, impossible d'exécuter des applets avec le JDK. L'API Applet a été marquée pour suppression dans JDK 17 (2021). Le Security Manager, essentiel pour exécuter des applets de façon sécurisée, a été désactivé définitivement dans JDK 24 (2025). Librairies Quarkus 3.24 avec la notion d'extensions qui peuvent fournir des capacités à des assistants https://quarkus.io/blog/quarkus-3-24-released/ les assistants typiquement IA, ont accès a des capacités des extensions Par exemple générer un client à partir d'openAPI Offrir un accès à la,base de données en dev via le schéma. L'intégration d'Hibernate 7 dans Quarkus https://quarkus.io/blog/hibernate7-on-quarkus/ Jakarta data api restriction nouvelle Injection du SchemaManager Sortie de Micronaut 4.9 https://micronaut.io/2025/06/30/micronaut-framework-4-9-0-released/ Core : Mise à jour vers Netty 4.2.2 (attention, peut affecter les perfs). Nouveau mode expérimental “Event loop Carrier” pour exécuter des virtual threads sur l'event loop Netty. Nouvelle annotation @ClassImport pour traiter des classes déjà compilées. Arrivée des @Mixin (Java uniquement) pour modifier les métadonnées d'annotations Micronaut sans altérer les classes originales. HTTP/3 : Changement de dépendance pour le support expérimental. Graceful Shutdown : Nouvelle API pour un arrêt en douceur des applications. Cache Control : API fluente pour construire facilement l'en-tête HTTP Cache-Control. KSP 2 : Support de KSP 2 (à partir de 2.0.2) et testé avec Kotlin 2. Jakarta Data : Implémentation de la spécification Jakarta Data 1.0. gRPC : Support du JSON pour envoyer des messages sérialisés via un POST HTTP. ProjectGen : Nouveau module expérimental pour générer des projets JVM (Gradle ou Maven) via une API. Un super article sur experimenter avec les event loops reactives dans les virtualthreads https://micronaut.io/2025/06/30/transitioning-to-virtual-threads-using-the-micronaut-loom-carrier/ Malheureusement cela demander le hacker le JDK C'est un article de micronaut mais le travail a ete collaboratif avec les equipes de Red Hat OpenJDK, Red Hat perf et de Quarkus et Vert.x Pour les curieux c'est un bon article Ubuntu offre un outil de creation de container pour Spring notamment https://canonical.com/blog/spring-boot-containers-made-easy creer des images OCI pour les applications Spring Boot basées sur Ubuntu base images bien sur utilise jlink pour reduire la taille pas sur de voir le gros avantage vs d'autres solutions plus portables d'ailleurs Canonical entre dans la danse des builds d'openjdk Le SDK Java de A2A contribué par Red Hat est sorti https://quarkus.io/blog/a2a-project-launches-java-sdk/ A2A est un protocole initié par Google et donne à la fondation Linux Il permet à des agents de se décrire et d'interagir entre eux Agent cards, skills, tâche, contexte A2A complémente MCP Red hat a implémenté le SDK Java avec le conseil des équipes Google En quelques annotations et classes on a un agent card, un client A2A et un serveur avec l'échange de messages via le protocole A2A Comment configurer mockito sans warning après java 21 https://rieckpil.de/how-to-configure-mockito-agent-for-java-21-without-warning/ les agents chargés dynamiquement sont déconseillés et seront interdis bientôt Un des usages est mockito via bytebuddy L'avantage est que la,configuration était transparente Mais bon sécurité oblige c'est fini. Donc l'article décrit comment configurer maven gradle pour mettre l'agent au démarrage des tests Et aussi comment configurer cela dans IntelliJ idea. Moins simple malheureusement Web Des raisons “égoïstes” de rendre les UIs plus accessibles https://nolanlawson.com/2025/06/16/selfish-reasons-for-building-accessible-uis/ Raisons égoïstes : Des avantages personnels pour les développeurs de créer des interfaces utilisateurs (UI) accessibles, au-delà des arguments moraux. Débogage facilité : Une interface accessible, avec une structure sémantique claire, est plus facile à déboguer qu'un code désordonné (la « soupe de div »). Noms standardisés : L'accessibilité fournit un vocabulaire standard (par exemple, les directives WAI-ARIA) pour nommer les composants d'interface, ce qui aide à la clarté et à la structuration du code. Tests simplifiés : Il est plus simple d'écrire des tests automatisés pour des éléments d'interface accessibles, car ils peuvent être ciblés de manière plus fiable et sémantique. Après 20 ans de stagnation, la spécification du format d'image PNG évolue enfin ! https://www.programmax.net/articles/png-is-back/ Objectif : Maintenir la pertinence et la compétitivité du format. Recommandation : Soutenu par des institutions comme la Bibliothèque du Congrès américain. Nouveautés Clés :Prise en charge du HDR (High Dynamic Range) pour une plus grande gamme de couleurs. Reconnaissance officielle des PNG animés (APNG). Support des métadonnées Exif (copyright, géolocalisation, etc.). Support Actuel : Déjà intégré dans Chrome, Safari, Firefox, iOS, macOS et Photoshop. Futur :Prochaine édition : focus sur l'interopérabilité entre HDR et SDR. Édition suivante : améliorations de la compression. Avec le projet open source Xtool, on peut maintenant construire des applications iOS sur Linux ou Windows, sans avoir besoin d'avoir obligatoirement un Mac https://xtool.sh/tutorials/xtool/ Un tutoriel très bien fait explique comment faire : Création d'un nouveau projet via la commande xtool new. Génération d'un package Swift avec des fichiers clés comme Package.swift et xtool.yml. Build et exécution de l'app sur un appareil iOS avec xtool dev. Connexion de l'appareil en USB, gestion du jumelage et du Mode Développeur. xtool gère automatiquement les certificats, profils de provisionnement et la signature de l'app. Modification du code de l'interface utilisateur (ex: ContentView.swift). Reconstruction et réinstallation rapide de l'app mise à jour avec xtool dev. xtool est basé sur VSCode sur la partie IDE Data et Intelligence Artificielle Nouvelle edition du best seller mondial “Understanding LangChain4j” : https://www.linkedin.com/posts/agoncal_langchain4j-java-ai-activity-7342825482830200833-rtw8/ Mise a jour des APIs (de LC4j 0.35 a 1.1.0) Nouveaux Chapitres sur MCP / Easy RAG / JSon Response Nouveaux modeles (GitHub Model, DeepSeek, Foundry Local) Mise a jour des modeles existants (GPT-4.1, Claude 3.7…) Google donne A2A a la Foundation Linux https://developers.googleblog.com/en/google-cloud-donates-a2a-to-linux-foundation/ Annonce du projet Agent2Agent (A2A) : Lors du sommet Open Source Summit North America, la Linux Foundation a annoncé la création du projet Agent2Agent, en partenariat avec Google, AWS, Microsoft, Cisco, Salesforce, SAP et ServiceNow. Objectif du protocole A2A : Ce protocole vise à établir une norme ouverte pour permettre aux agents d'intelligence artificielle (IA) de communiquer, collaborer et coordonner des tâches complexes entre eux, indépendamment de leur fournisseur. Transfert de Google à la communauté open source : Google a transféré la spécification du protocole A2A, les SDK associés et les outils de développement à la Linux Foundation pour garantir une gouvernance neutre et communautaire. Soutien de l'industrie : Plus de 100 entreprises soutiennent déjà le protocole. AWS et Cisco sont les derniers à l'avoir validé. Chaque entreprise partenaire a souligné l'importance de l'interopérabilité et de la collaboration ouverte pour l'avenir de l'IA. Objectifs de la fondation A2A : Établir une norme universelle pour l'interopérabilité des agents IA. Favoriser un écosystème mondial de développeurs et d'innovateurs. Garantir une gouvernance neutre et ouverte. Accélérer l'innovation sécurisée et collaborative. parler de la spec et surement dire qu'on aura l'occasion d'y revenir Gemini CLI :https://blog.google/technology/developers/introducing-gemini-cli-open-source-ai-agent/ Agent IA dans le terminal : Gemini CLI permet d'utiliser l'IA Gemini directement depuis le terminal. Gratuit avec compte Google : Accès à Gemini 2.5 Pro avec des limites généreuses. Fonctionnalités puissantes : Génère du code, exécute des commandes, automatise des tâches. Open source : Personnalisable et extensible par la communauté. Complément de Code Assist : Fonctionne aussi avec les IDE comme VS Code. Au lieu de blocker les IAs sur vos sites vous pouvez peut-être les guider avec les fichiers LLMs.txt https://llmstxt.org/ Exemples du projet angular: llms.txt un simple index avec des liens : https://angular.dev/llms.txt lllms-full.txt une version bien plus détaillée : https://angular.dev/llms-full.txt Outillage Les commits dans Git sont immuables, mais saviez vous que vous pouviez rajouter / mettre à jour des “notes” sur les commits ? https://tylercipriani.com/blog/2022/11/19/git-notes-gits-coolest-most-unloved-feature/ Fonctionnalité méconnue : git notes est une fonctionnalité puissante mais peu utilisée de Git. Ajout de métadonnées : Permet d'attacher des informations à des commits existants sans en modifier le hash. Cas d'usage : Idéal pour ajouter des données issues de systèmes automatisés (builds, tickets, etc.). Revue de code distribuée : Des outils comme git-appraise ont été construits sur git notes pour permettre une revue de code entièrement distribuée, indépendante des forges (GitHub, GitLab). Peu populaire : Son interface complexe et le manque de support des plateformes de forge ont limité son adoption (GitHub n'affiche même pas/plus les notes). Indépendance des forges : git notes offre une voie vers une plus grande indépendance vis-à-vis des plateformes centralisées, en distribuant l'historique du projet avec le code lui-même. Un aperçu dur Spring Boot debugger dans IntelliJ idea ultimate https://blog.jetbrains.com/idea/2025/06/demystifying-spring-boot-with-spring-debugger/ montre cet outil qui donne du contexte spécifique à Spring comme les beans non activés, ceux mockés, la valeur des configs, l'état des transactions Il permet de visualiser tous les beans Spring directement dans la vue projet, avec les beans non instanciés grisés et les beans mockés marqués en orange pour les tests Il résout le problème de résolution des propriétés en affichant la valeur effective en temps réel dans les fichiers properties et yaml, avec la source exacte des valeurs surchargées Il affiche des indicateurs visuels pour les méthodes exécutées dans des transactions actives, avec les détails complets de la transaction et une hiérarchie visuelle pour les transactions imbriquées Il détecte automatiquement toutes les connexions DataSource actives et les intègre avec la fenêtre d'outils Database d'IntelliJ IDEA pour l'inspection Il permet l'auto-complétion et l'invocation de tous les beans chargés dans l'évaluateur d'expression, fonctionnant comme un REPL pour le contexte Spring Il fonctionne sans agent runtime supplémentaire en utilisant des breakpoints non-suspendus dans les bibliothèques Spring Boot pour analyser les données localement Une liste communautaire sur les assistants IA pour le code, lancée par Lize Raes https://aitoolcomparator.com/ tableau comparatif qui permet de voir les différentes fonctionnalités supportées par ces outils Architecture Un article sur l'architecture hexagonale en Java https://foojay.io/today/clean-and-modular-java-a-hexagonal-architecture-approach/ article introductif mais avec exemple sur l'architecture hexagonale entre le domaine, l'application et l‘infrastructure Le domain est sans dépendance L‘appli spécifique à l'application mais sans dépendance technique explique le flow L'infrastructure aura les dépendances à vos frameworks spring, Quarkus Micronaut, Kafka etc Je suis naturellement pas fan de l'architecture hexagonale en terme de volume de code vs le gain surtout en microservices mais c'est toujours intéressant de se challenger et de regarder le bénéfice coût. Gardez un œil sur les technologies avec les tech radar https://www.sfeir.dev/cloud/tech-radar-gardez-un-oeil-sur-le-paysage-technologique/ Le Tech Radar est crucial pour la veille technologique continue et la prise de décision éclairée. Il catégorise les technologies en Adopt, Trial, Assess, Hold, selon leur maturité et pertinence. Il est recommandé de créer son propre Tech Radar pour l'adapter aux besoins spécifiques, en s'inspirant des Radars publics. Utilisez des outils de découverte (Alternativeto), de tendance (Google Trends), de gestion d'obsolescence (End-of-life.date) et d'apprentissage (roadmap.sh). Restez informé via les blogs, podcasts, newsletters (TLDR), et les réseaux sociaux/communautés (X, Slack). L'objectif est de rester compétitif et de faire des choix technologiques stratégiques. Attention à ne pas sous-estimer son coût de maintenance Méthodologies Le concept d'expert generaliste https://martinfowler.com/articles/expert-generalist.html L'industrie pousse vers une spécialisation étroite, mais les collègues les plus efficaces excellent dans plusieurs domaines à la fois Un développeur Python expérimenté peut rapidement devenir productif dans une équipe Java grâce aux concepts fondamentaux partagés L'expertise réelle comporte deux aspects : la profondeur dans un domaine et la capacité d'apprendre rapidement Les Expert Generalists développent une maîtrise durable au niveau des principes fondamentaux plutôt que des outils spécifiques La curiosité est essentielle : ils explorent les nouvelles technologies et s'assurent de comprendre les réponses au lieu de copier-coller du code La collaboration est vitale car ils savent qu'ils ne peuvent pas tout maîtriser et travaillent efficacement avec des spécialistes L'humilité les pousse à d'abord comprendre pourquoi les choses fonctionnent d'une certaine manière avant de les remettre en question Le focus client canalise leur curiosité vers ce qui aide réellement les utilisateurs à exceller dans leur travail L'industrie doit traiter “Expert Generalist” comme une compétence de première classe à nommer, évaluer et former ca me rappelle le technical staff Un article sur les métriques métier et leurs valeurs https://blog.ippon.fr/2025/07/02/monitoring-metier-comment-va-vraiment-ton-service-2/ un article de rappel sur la valeur du monitoring métier et ses valeurs Le monitoring technique traditionnel (CPU, serveurs, API) ne garantit pas que le service fonctionne correctement pour l'utilisateur final. Le monitoring métier complète le monitoring technique en se concentrant sur l'expérience réelle des utilisateurs plutôt que sur les composants isolés. Il surveille des parcours critiques concrets comme “un client peut-il finaliser sa commande ?” au lieu d'indicateurs abstraits. Les métriques métier sont directement actionnables : taux de succès, délais moyens et volumes d'erreurs permettent de prioriser les actions. C'est un outil de pilotage stratégique qui améliore la réactivité, la priorisation et le dialogue entre équipes techniques et métier. La mise en place suit 5 étapes : dashboard technique fiable, identification des parcours critiques, traduction en indicateurs, centralisation et suivi dans la durée. Une Definition of Done doit formaliser des critères objectifs avant d'instrumenter tout parcours métier. Les indicateurs mesurables incluent les points de passage réussis/échoués, les temps entre actions et le respect des règles métier. Les dashboards doivent être intégrés dans les rituels quotidiens avec un système d'alertes temps réel compréhensibles. Le dispositif doit évoluer continuellement avec les transformations produit en questionnant chaque incident pour améliorer la détection. La difficulté c'est effectivement l'évolution métier par exemple peu de commandes la nuit etc ça fait partie de la boîte à outils SRE Sécurité Toujours à la recherche du S de Sécurité dans les MCP https://www.darkreading.com/cloud-security/hundreds-mcp-servers-ai-models-abuse-rce analyse des serveurs mcp ouverts et accessibles beaucoup ne font pas de sanity check des parametres si vous les utilisez dans votre appel genAI vous vous exposer ils ne sont pas mauvais fondamentalement mais n'ont pas encore de standardisation de securite si usage local prefferer stdio ou restreindre SSE à 127.0.0.1 Loi, société et organisation Nicolas Martignole, le même qui a créé le logo des Cast Codeurs, s'interroge sur les voies possibles des développeurs face à l'impact de l'IA sur notre métier https://touilleur-express.fr/2025/06/23/ni-manager-ni-contributeur-individuel/ Évolution des carrières de développeur : L'IA transforme les parcours traditionnels (manager ou expert technique). Chef d'Orchestre d'IA : Ancien manager qui pilote des IA, définit les architectures et valide le code généré. Artisan Augmenté : Développeur utilisant l'IA comme un outil pour coder plus vite et résoudre des problèmes complexes. Philosophe du Code : Un nouveau rôle centré sur le “pourquoi” du code, la conceptualisation de systèmes et l'éthique de l'IA. Charge cognitive de validation : Nouvelle charge mentale créée par la nécessité de vérifier le travail des IA. Réflexion sur l'impact : L'article invite à choisir son impact : orchestrer, créer ou guider. Entraîner les IAs sur des livres protégés (copyright) est acceptable (fair use) mais les stocker ne l'est pas https://www.reuters.com/legal/litigation/anthropic-wins-key-ruling-ai-authors-copyright-lawsuit-2025-06-24/ Victoire pour Anthropic (jusqu'au prochain procès): L'entreprise a obtenu gain de cause dans un procès très suivi concernant l'entraînement de son IA, Claude, avec des œuvres protégées par le droit d'auteur. “Fair Use” en force : Le juge a estimé que l'utilisation des livres pour entraîner l'IA relevait du “fair use” (usage équitable) car il s'agit d'une transformation du contenu, pas d'une simple reproduction. Nuance importante : Cependant, le stockage de ces œuvres dans une “bibliothèque centrale” sans autorisation a été jugé illégal, ce qui souligne la complexité de la gestion des données pour les modèles d'IA. Luc Julia, son audition au sénat https://videos.senat.fr/video.5486945_685259f55eac4.ia–audition-de-luc-julia-concepteur-de-siri On aime ou pas on aide pas Luc Julia et sa vision de l'IA . C'est un eversion encore plus longue mais dans le même thème que sa keynote à Devoxx France 2025 ( https://www.youtube.com/watch?v=JdxjGZBtp_k ) Nature et limites de l'IA : Luc Julia a insisté sur le fait que l'intelligence artificielle est une “évolution” plutôt qu'une “révolution”. Il a rappelé qu'elle repose sur des mathématiques et n'est pas “magique”. Il a également alerté sur le manque de fiabilité des informations fournies par les IA génératives comme ChatGPT, soulignant qu'« on ne peut pas leur faire confiance » car elles peuvent se tromper et que leur pertinence diminue avec le temps. Régulation de l'IA : Il a plaidé pour une régulation “intelligente et éclairée”, qui devrait se faire a posteriori afin de ne pas freiner l'innovation. Selon lui, cette régulation doit être basée sur les faits et non sur une analyse des risques a priori. Place de la France : Luc Julia a affirmé que la France possédait des chercheurs de très haut niveau et faisait partie des meilleurs mondiaux dans le domaine de l'IA. Il a cependant soulevé le problème du financement de la recherche et de l'innovation en France. IA et Société : L'audition a traité des impacts de l'IA sur la vie privée, le monde du travail et l'éducation. Luc Julia a souligné l'importance de développer l'esprit critique, notamment chez les jeunes, pour apprendre à vérifier les informations générées par les IA. Applications concrètes et futures : Le cas de la voiture autonome a été discuté, Luc Julia expliquant les différents niveaux d'autonomie et les défis restants. Il a également affirmé que l'intelligence artificielle générale (AGI), une IA qui dépasserait l'homme dans tous les domaines, est “impossible” avec les technologies actuelles. Rubrique débutant Les weakreferences et le finalize https://dzone.com/articles/advanced-java-garbage-collection-concepts un petit rappel utile sur les pièges de la méthode finalize qui peut ne jamais être invoquée Les risques de bug si finalize ne fini jamais Finalize rend le travail du garbage collector beaucoup plus complexe et inefficace Weak references sont utiles mais leur libération n'est pas contrôlable. Donc à ne pas abuser. Il y a aussi les soft et phantom references mais les usages ne sont assez subtils et complexe en fonction du GC. Le sériel va traiter les weak avant les soft, parallel non Le g1 ça dépend de la région Z1 ça dépend car le traitement est asynchrone Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 14-19 juillet 2025 : DebConf25 - Brest (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 18-19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 22-24 septembre 2025 : Kernel Recipes - Paris (France) 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 25-26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 2 octobre 2025 : Nantes Craft - Nantes (France) 2-3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6-7 octobre 2025 : Swift Connection 2025 - Paris (France) 6-10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 9 octobre 2025 : DevCon #25 : informatique quantique - Paris (France) 9-10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9-10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16 octobre 2025 : Power 365 - 2025 - Lille (France) 16-17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 17 octobre 2025 : Sylius Con 2025 - Lyon (France) 17 octobre 2025 : ScalaIO 2025 - Paris (France) 20 octobre 2025 : Codeurs en Seine - Rouen (France) 23 octobre 2025 : Cloud Nord - Lille (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1-2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9-11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9-11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 28-31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 12-13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 22-24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
Le Processus de Kimberley a levé son dernier embargo sur le diamant en Centrafrique en novembre 2024 (après une levée partielle en 2016). Une victoire politique pour les autorités de Bangui qui dénonçaient une restriction injuste sur des ressources importantes pour le pays. Si la levée de l'embargo devrait permettre cette année de dépasser les 112 000 carats produits l'an passé, affirment les autorités. Cependant, un récent rapport de l'International Peace Information Service (IPIS) souligne que la levée des restrictions ne signifie pas nécessairement une reprise massive du secteur. Difficile dans le secteur de trouver des interlocuteurs qui acceptent de parler au micro. Ce revendeur de diamants a accepté de témoigner de manière anonyme. Il explique comment l'embargo a affecté ses activités. « Nous nous étions tout réorganisés dans le travail de l'or. La levée de l'embargo a permis la reprise de nos activités de diamant dans toutes les zones, sauf que le prix actuel du marché et le manque de financement direct auprès des artisans par les bureaux d'achat de diamants démotive les artisans. Il faut aussi reconnaître que la présence des troupes de Wagner donne peur aux financiers de nous accompagner. Aujourd'hui, il est nécessaire de relancer le secteur par l'entremise des bureaux d'achat qui doivent accompagner les collecteurs et les artisans miniers », partage-t-il avec nous. Avec l'embargo, les artisans miniers ont été contraints de travailler avec les groupes armés ou les réseaux illicites, soit de se tourner vers d'autres activités comme la production de l'or. Faute de mesures incitatives et des prix sur le marché au plus bas, le diamant aujourd'hui peine à retrouver de son brillant. « On a vu que les acteurs formels dans le commerce de diamants ont eu beaucoup de difficultés à entrer en compétition avec ces réseaux illicites qui ont beaucoup d'avantages comparés à eux. Ils ne doivent pas payer de taxes, ils ont aussi des connexions, des réseaux logistiques qui ont été très bien établis », explique Hans Merket chercheur à l'IPIS et auteur de ce rapport. « Et donc on voit encore aujourd'hui que même avec la levée de l'embargo, cela reste encore très compliqué et difficile pour les acteurs licites dans le commerce de rattraper et de trouver des opportunités sur le marché », affirme-t-il encore. À lire aussiCentrafrique: la levée totale de l'embargo sur les diamants décidée par le Processus de Kimberley « L'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur » Les autorités se disent conscientes de cette problématique et cherchent à relancer le secteur. « Pour ramener les gens dans le diamant, c'est un peu plus difficile. Nous avons prévu d'ici le mois d'août, si tout se passe bien, d'organiser une semaine de l'artisanat minier. Nous comptons, au niveau de l'État, mobiliser des ressources, mais aussi intéresser le secteur privé. Non seulement nous travaillons à l'industrialisation du secteur, mais vous savez que l'artisanat minier fait vivre 500 à 800 000 personnes. Et donc l'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur-là. Donc, cette activité permettra à l'État de mettre quelques moyens matériels, quelques équipements à la disposition de ces artisans miniers-là, ce qui permettrait, à n'en point douter, de relancer la production », assure le ministre centrafricain des Mines, Rufin Benam Beltoungou. Les autorités disent également étudier l'attribution de permis d'exploitation semi-industriels. Mais l'IPIS souligne des opérations de contrebande « profondément enracinées, soutenues par la collusion des élites de l'État ». Il faudra donc une bonne dose de volonté politique, note l'institut de recherche, pour que les carats du diamant bénéficient de nouveau à l'économie du pays. À lire aussiCentrafrique: Bangui présente l'un des plus gros diamants jamais découverts dans le pays
Pascal Denault - Psaume 39 RÉSUMÉ: Dans le psaume 39, David poursuit sa réflexion amorcée au psaume 37 concernant l'irritation que le juste peut vivre face au méchant. La prière du psalmiste nous rappelle à la fois les plaintes de Job et les réflexions de l'Ecclésiaste face aux souffrances de l'homme sous le soleil et à la vanité de son existence. Cependant, David n'est pas un amer ou désespéré, au contraire, il accepte le sort que Dieu lui réserve tout en espérant en l'Éternel pour un salut au-delà de cette présente existence. PLAN: 1. Silence face au monde (v.1-4) 2. Abaissement devant Dieu (v.5-6) 3. Souffrance sous la providence (v.7-12) 4. Espérance hors du monde (v.13-14) QUESTIONS: 1. Comment le Psaume 39 est-il structuré? 2. Pourquoi David reste-t-il en silence? 3. Quel est le lien entre l'irritation de David et sa prière? 4. Comment David présente-t-il la vanité de l'existence? 5. Comment se comparent l'espérance des méchants et celle des justes? 6. Qu'est-ce que la fin de ce psaume nous enseigne concernant la vie comme pèlerin? 7. Quelles applications pouvons-nous faire du psaume 39? Textes complémentaires: Job 14 ; Psaume 90 (repas du Seigneur)
L'optimisme est une qualité précieuse qui peut transformer notre perception de la vie et influencer positivement notre bien-être général. Ok, du fait des actualités économiques et politiques, ce n'est pas toujours simple. Cependant, rester optimiste n'est pas impossible si nous le décidons. J'ai toujours beaucoup aimé cette citation de Voltaire : "J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé". Eh bien, cet article explore les clés pour cultiver et maintenir un état d'esprit optimiste, en se basant sur des statistiques et des stratégies éprouvées.
Téléchargez la fiche du cours ici : https://www.anglaiscours.fr/comment-dire-conseil-anglais?utm_source=podcast&utm_medium=social&utm_campaign=comment_dire_un_conseil_en_anglais Hello everyone! Savez-vous comment dire “un conseil” en anglais ? Cela paraît simple ! Vous connaissez probablement déjà le mot “advice”. Cependant, en réalité, ce mot n'est pas du tout intuitif. Il ne se comporte pas comme le mot “conseil” en français. Alban nous explique ici comment utiliser le mot "advice" en anglais. AnglaisCours Club est une méthode en ligne, animée par une petite équipe de professeurs enthousiastes, qui vous propose des formations en ligne conviviales et simples d'accès. Si vous souhaitez apprendre l'anglais cette année, rejoignez-nous sur l'Espace Membres AnglaisCours Club et accédez à toutes nos formations : https://www.anglaiscours.fr/commencer Accédez à un test de niveau : https://www.anglaiscours.fr/test-de-niveau-anglais.html Téléchargez 150 phrases utiles pour bien communiquer en anglais : https://www.anglaiscours.fr/150phrases Accédez à notre site de cours d'anglais : https://www.anglaiscours.fr/ Accédez à notre catalogue formations en ligne : https://www.anglaiscours.fr/formations #apprendrelanglais #anglais #coursdanglais #learnenglish #english #speakenglish
Kati Bremme, directrice de l'innovation à France Télévisions et rédactrice en chef de Méta-media.fr, est l'invitée de L'atelier des médias pour discuter du dernier numéro du cahier de tendances de France Télévisions. Son titre : Bienvenue en post-réalité, une époque marquée par l'IA générative et ses défis pour les médias. Kati Bremme définit la « post-réalité » : ce monde où l'IA générative produit des contenus « plus vrais que la réalité », où des images et des vidéos quasi indiscernables du réel inondent internet, créant une « hyperréalité » où « l'illusion est plus crédible ». Cela instaure un « doute numérique » constant : tout contenu en ligne est par défaut suspecté d'avoir été généré. Ce flux inclut le « slop », ce « nouveau spam » composé de contenus créés par IA et générés en masse. Les IA, basées sur des probabilités, « hallucinent » sans distinguer le vrai du faux. Elles facilitent la « propagande assistée par intelligence artificielle » et l'usurpation d'identité médiatique pour désinformer. Face au « doute numérique » généralisé – il concerne près d'un internaute sur deux –, les médias publics doivent affirmer leur rôle de « média de confiance ». Leur valeur réside non pas dans la génération de contenu IA, mais dans la vérification des faits et la « relation humaine avec nos publics », rappelle Kati Bremme. Le journaliste devient « créateur de sens », au-delà de la curation d'informations omniprésentes. Il doit « décrypter, mettre dans le contexte » et « incarner l'information ». Ceci exige un retour au « terrain comme seule épreuve tangible du réel », pour reprendre les mots de Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart, pour une confrontation directe à la réalité et aux personnes, démarche différenciante. Les IA conversationnelles deviennent en quelque sorte un « nouveau public » pour les journalistes, remâchant leurs contenus. Cela ouvre la voie aux « formats liquides » qui s'adaptent aux utilisateurs. Dans ce contexte, l'IA offre un « dividende d'intimité » : les internautes se permettent de lui poser des questions bêtes, sachant qu'ils ne vont pas être jugés – tout l'inverse des réseaux sociaux. Cependant, l'hyperpersonnalisation menace de créer des « bulles solipsistes », enfermant l'individu dans son raisonnement, ce qui nuit au débat démocratique. Face à l'hégémonie des géants technologiques, les médias sont dans une situation « perdant-perdant ». Aussi, iI est crucial de comprendre les intérêts économiques, d'être transparent sur l'utilisation de l'IA... et de chercher des alternatives, explique Kati Bremme.
La Mitsva de la vache rousse dépasse l'entendement humain. Cependant cette Mitsva doit être accomplie même sans en comprendre le sens, uniquement parce que Hachem l'a ordonnée. Est-ce à dire que l'on doit accomplir dans la Torah exclusivement ce que l'on comprend parfaitement et ce à quoi on adhère ? Où se trouve la juste mesure ? Réponse avec le Rambam.
En Gambie, la mairie de Kanifing, à l'ouest de la capitale Banjul, fait le pari qu'améliorer la collecte des ordures permettra d'augmenter la rentrée de la taxe foncière. Et pour cela, elle a débuté en janvier un programme avec le Fonds d'innovation pour le développement initié par Esther Duflo, prix Nobel d'économie, afin de mettre en place cette politique volontariste des ordures ménagères, ainsi qu'un suivi chiffré précis. L'objectif de ce programme, c'est le maire de Kanifing, Talib Ahmed Bensouda, qui le présente : « Il s'agit d'un projet innovant sur le taux de recouvrement des taxes et l'amélioration de la gestion des déchets. Et comment créer un contrat social solide entre services publics et recettes fiscales. Nous essayons d'étudier les zones qui ne profitent pas de ce service : si la collecte de déchets se fait dans ces quartiers, nous verrons s'il y a une augmentation à la contribution fiscale. » Et pour améliorer collecte des déchets et collecte de la taxe foncière, la municipalité s'est engagée dans un processus innovant. « C'est innovant parce que, pour la première fois, nous nous digitalisons. En Gambie, nous n'avons pas de système d'adresse postale. Nous avons donc travaillé avec Google et le système d'information géographique pour créer des parcelles, détaille l'élu. Chaque parcelle est rattachée à un code Google et ainsi géolocalisée. Ce sont les collecteurs de taxes qui ont fait ce travail sur le terrain. Et bien sûr, nous avons un chercheur intégré à la municipalité pour guider le projet. » La mairie rencontre des défis, notamment l'acceptation des populations ou encore de la part de ses personnels à se faire recenser. Difficiles de motiver la collecte des déchets dans les zones urbaines informelles et peu accessibles. Cependant, le maire est optimiste. « Nous avons déjà constaté une augmentation de 17% cette année en ce qui concerne la délivrance des avis de taxe foncière », affirme Talib Ahmed Bensouda. Cependant, pour savoir si le respect des obligations fiscales s'est amélioré, il faudra attendre la fin de l'année 2025. À lire aussi« Tchad Connexion 2030 » : le nouveau plan national de développement pour moderniser le pays Évaluer l'impact dans la lutte contre la pauvreté Pour mener à bien ce projet et confirmer sa viabilité, la mairie travaille avec le Fonds d'innovation pour le développement (Fid). « Cette mesure d'impact est vraiment au cœur du dispositif d'Esther Duflo, qui est à l'origine du Fid et qui promeut les méthodes d'évaluation d'impact. Elles souhaitaient vraiment créer un outil qui permette d'identifier les solutions les plus efficaces dans la lutte contre la pauvreté », détaille Claire Bernard, la directrice adjointe du Fid. « On est complémentaire des bailleurs traditionnels. L'objectif d'un bailleur comme l'AFD, c'est que ce soit efficace dès le premier euro. C'est très bien, mais ça laisse peu d'espace à l'expérimentation, la prise de risque, et c'est pour ça que le fonds d'innovation pour le développement a été créé. Pour laisser cet espace à l'expérimentation, permettre de tester de nouvelles idées, trouver des nouvelles solutions qui vont permettre de rendre plus efficaces les politiques publiques de demain », explique-t-elle encore. L'étude porte sur un échantillon de 3 600 ménages. Le maire de Kaninfing espère pouvoir intégrer au dispositif, dans une phase prochaine, les 35 000 ménages de sa municipalité. Les premiers résultats d'un programme similaire au Sénégal montrent que les foyers ayant payé leur taxe foncière ont augmenté de 15%. À lire aussiNigeria : la hausse des loyers, cauchemar des locataires de Lagos
Le Mondial des Clubs se dispute actuellement aux États-Unis, avant la Coupe du Monde dans un an. Donald Trump compte bien faire de ces événements une tribune. La tâche s'annonce difficile, le ballon rond n'étant pas sa tasse de thé, ni celle de sa base de supporters. De notre envoyé spécial aux États-Unis, Une réplique de la Coupe du Monde posée sur le bureau ovale, le président de la Fifa invité à la cérémonie d'investiture… et pourquoi pas bientôt une série de jongles devant les caméras ? Depuis le début de son deuxième mandat, le républicain Donald Trump joue à fond la carte football. Cependant, tout cela ne semble pas très naturel. « Le soccer est clairement un sport de gauche, et je pense qu'il l'a toujours été, remarque Maxime Aubin, correspondant du journal L'Équipe aux États-Unis. Il s'est construit aux États-Unis sur les minorités ethniques et dès le début, le message a été : "On est des minorités, donc on accepte toutes les minorités parmi nous, qu'elles soient politiques, culturelles, ethniques..." C'était en majorité des personnes très politisées à gauche, donc anti-républicaines. Aujourd'hui, on voit beaucoup de drapeaux LGBT dans les stades, par exemple ». Et forcément, le sport des minorités n'est toujours pas adopté par une certaine Amérique conservatrice. « Je me souviens, et c'était très drôle, avoir parlé à New York à un Irlandais qui a ouvert le premier bar qui passait du football dans les années 1990 à la télévision, se remémore Maxime Aubin. Des gens lui demandaient comment il osait diffuser ce sport. Aujourd'hui, le foot est de mieux en mieux perçu par beaucoup de monde, mais il y a toujours une frange très à droite de la population qui le voit comme l'envahissement d'une culture non américaine. À cela s'ajoute la pensée collective aux États-Unis autour du fait que le soccer est un "sport de filles" avant tout ». À lire aussiSoccer Town : Kearny, berceau du football Made in USA Selon les dernières études, s'il y aurait près de six millions d'Américaines sur les terrains de football et si le pays collectionne les titres mondiaux et olympiques chez les féminines, les pratiquants hommes sont malgré tout plus nombreux. Alors pourquoi ce cliché perdure ? Deux jeunes joueuses de la région d'Atlanta tentent d'expliquer ce phénomène. « Nos équipes nationales féminines, historiquement, ont plus de succès que les sélections masculines. Je pense que ceux qui ne s'intéressent pas de près au soccer font naturellement cette association », avance Isabella. Pour Maddison, il y a « la culture du contact » et « l'idée que le soccer n'est pas un vrai sport ». « Tout cela nous vient des anciennes générations, affirme-t-elle. Ici, on grandit avec comme sport référence le football américain. C'est un sport qui dégage une certaine énergie masculine, un certain machisme. En finir avec ces préjugés, ça prend du temps… Même la génération de nos parents est concernée ». Les générations suivantes le sont un peu moins, comme le constate Michelle Kaufmann, journaliste du Miami Herald : « À l'école de ma fille, une journée "tenue sportive" était organisée… Et la grande majorité des garçons portaient des maillots de football… Maintenant, aux États-Unis, être footballeur, c'est cool pour un ado ! » Un signal bien capté à la Maison-Blanche : la finale de la Coupe du Monde sera organisé tout près de New York, le fief de Donald Trump. Tout sauf un hasard. À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026
On les trouve dans presque tous les foyers modernes : accrochés au plafond, discrets mais cruciaux. Les détecteurs de fumée sauvent des vies. Mais comment fonctionnent-ils exactement ? En réalité, il existe deux types principaux de détecteurs de fumée : les détecteurs ioniques et les détecteurs optiques (ou photoélectriques). Chacun repose sur une technologie différente.Le détecteur ionique utilise une petite quantité d'un élément radioactif, généralement l'américium-241. Ce matériau émet des particules alpha qui ionisent l'air dans une petite chambre. Cela signifie qu'elles arrachent des électrons aux molécules d'air, créant ainsi un courant électrique stable entre deux électrodes. Lorsque de la fumée pénètre dans cette chambre, elle perturbe le flux des particules ionisées. Le courant diminue alors brusquement — ce changement est détecté par l'appareil, qui déclenche l'alarme.Ce type de détecteur est particulièrement sensible aux feux rapides, ceux qui produisent peu de fumée visible mais beaucoup de particules très fines, comme les feux de graisse ou de papier.Le détecteur optique, lui, fonctionne sur un principe totalement différent. À l'intérieur, un faisceau lumineux (souvent infrarouge ou laser) traverse une chambre de détection. En l'absence de fumée, la lumière ne touche pas le capteur. Mais si des particules de fumée entrent dans la chambre, elles diffusent la lumière : celle-ci est alors déviée et atteint un capteur photoélectrique, qui déclenche à son tour l'alarme. Ce système est excellent pour détecter les feux couvants, comme ceux causés par une cigarette mal éteinte sur un canapé.Les modèles les plus performants combinent ces deux technologies, pour une couverture plus complète.Mais comment éviter les fausses alertes ? Les détecteurs sont conçus pour ignorer la poussière ou la vapeur d'eau en petite quantité. Cependant, placer un détecteur trop près d'une salle de bain ou d'une cuisine sans hotte peut entraîner des déclenchements inutiles. Mieux vaut les installer dans les couloirs ou les zones de passage.Enfin, un détecteur n'est utile que s'il fonctionne ! Il est donc essentiel de tester son alarme une fois par mois et de changer les piles chaque année — sauf pour les modèles avec batterie scellée de 10 ans. Et au bout de 10 ans, il faut le remplacer : les capteurs perdent en efficacité avec le temps.Un objet simple en apparence, mais basé sur des principes physiques pointus. Et surtout : un outil qui peut faire la différence entre la vie et la mort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une étude du cabinet McKinsey révèle les profondes répercussions des mesures douanières américaines sur les échanges internationaux. Alors que la Chine perd du terrain, l'Europe s'impose comme un acteur central dans la nouvelle cartographie commerciale mondiale Depuis le 2 avril, les droits de douane imposés par Donald Trump restent en vigueur. Même s'ils font moins la une de l'actualité, leurs effets sont toujours bien réels. Le cabinet McKinsey vient de publier une étude qui confirme l'impact majeur de ces mesures sur le marché mondial. Initiée par les États-Unis, cette guerre douanière cible en priorité la Chine. Tous les produits fabriqués dans ce pays et importés sur le sol américain sont désormais taxés à hauteur de 30 %. Pour les autres pays, la taxe est fixée à 10 %. Ces règles modifient en profondeur les dynamiques commerciales. Selon McKinsey, une tendance forte se dégage: le « friendshoring ». Cette stratégie consiste à privilégier les échanges avec les alliés géopolitiques. La conséquence, c'est celle-ci, les importations américaines en provenance de Chine ont chuté de 34,5 % depuis le mois d'avril. Face à cette baisse, l'Organisation mondiale du commerce a dû revoir ses prévisions. Au lieu d'une hausse attendue de 2,7 %, le commerce mondial devrait reculer de 0,2 % cette année. Le monde entre ainsi dans une phase de fragmentation économique. À lire aussiPourquoi l'Union européenne veut accélérer les négociations avec Trump? L'Europe, pivot d'un nouvel équilibre mondial Face à la baisse des exportations vers les États-Unis, la Chine redirige sa production vers l'Europe. Paradoxalement, cette guerre commerciale profite donc au Vieux Continent. D'après McKinsey, les pays européens pourraient fournir jusqu'à 55 % du marché mondial d'exportation destiné à remplacer les produits chinois aux États-Unis. En d'autres termes, l'Europe serait en mesure de couvrir un besoin sur deux en produits substituts. Cependant, certains secteurs restent hors de portée. Dans le manufacturier et l'électronique, ce sont les pays d'Asie du Sud-Est qui prennent l'avantage. De leur côté, les consommateurs américains risquent de subir un déficit d'approvisionnement estimé à plus de 100 milliards de dollars. Cela pourrait entraîner des pénuries sur des produits essentiels comme les ordinateurs portables, les smartphones ou les écrans, mais aussi une hausse généralisée des prix. À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché Vers une bipolarisation économique ? Cette recomposition des flux commerciaux pourrait dessiner un monde économique à deux vitesses : d'un côté, les pays qui maintiennent des liens avec la Chine ; de l'autre, ceux qui s'en détachent. L'enjeu devient alors de trouver de nouveaux partenaires ou de renforcer ceux déjà établis. Pour l'Europe, cela représente une opportunité majeure : ses exportations vers les États-Unis pourraient augmenter de 200 milliards de dollars. Mais cette dynamique reste à double tranchant. Car la Chine, en se tournant vers l'Europe, y intensifie également sa présence commerciale. Un défi pour les industriels européens, qui doivent jongler entre nouvelle demande américaine et concurrence asiatique accrue.
En 2023, Mélanie engage un artisan pour adapter sa salle de bain à son handicap. Cependant, à la livraison du chantier, elle découvre des malfaçons, qu'une expertise confirme. Aujourd'hui, la salle de bain est inutilisable, mais l'artisan réclame un acompte de démarrage, avant de reprendre les travaux... Mona Benabdelhak apporte des précisions sur ce dossier. Au micro de Maéna Guérin, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : En 2023, Noémie suit une formation via France Travail. À la fin de cette formation, elle est embauchée en CDI. Rapidement, elle rencontre des retards de salaire et finit par démissionner. Elle saisit le Conseil de Prud'hommes, qui lui donne raison. Son ex-employeur lui doit 4.020€. Cependant, il refuse toujours de payer, la laissant sans recours malgré la décision de justice. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée depuis. En 2018, une méta-analyse majeure publiée dans The Lancet a conclu qu'aucun niveau de consommation d'alcool n'est totalement sans risque. Malgré cela, l'effet du paradoxe français reste un exemple frappant de la manière dont une hypothèse scientifique, relayée par les médias, peut transformer un marché entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées
« Informer à l'heure de la post-vérité » était le sujet d'une table ronde du 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, au Québec, mi-mai 2025. L'atelier des médias propose un compte rendu des échanges qui réunissaient une universitaire et trois directeurs de médias francophones canadiens. Il a été question d'intelligence artificielle, de régulation des plateformes ou encore de la notion de confiance. Marie-Ève Carignan est professeure titulaire au Département de communication de l'Université de Sherbrooke et cotitulaire de la chaire Unesco en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents. Elle a aussi aussi été responsable des communications et analyste au Conseil de presse du Québec. Marc Gendron est éditeur chez Le Soleil et directeur principal croissance numérique des Coops de l'information Luce Julien est directrice générale de l'information à Radio-Canada depuis 2018. Brian Myles est le directeur du quotidien Le Devoir depuis 2016 mais il y travaille depuis trois décennies. Il a enseigné le journalisme à l'UQAM, de 2000 à 2016. Il a aussi été président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) de 2009 à 2013. Marie-Ève Carignan commence par rappeler que la post-vérité est un concept qui, bien qu'il ait été le mot de l'année du dictionnaire Oxford en 2016, ne fait pas l'unanimité parmi les chercheurs. Ce terme est apparu pour décrire une ère où l'on accorde moins d'importance aux faits et à l'information factuelle, et davantage aux émotions et aux croyances personnelles. Une époque du « tout se vaut ». Les évolutions technologiques, notamment la démocratisation d'Internet, l'explosion des réseaux sociaux et l'intelligence artificielle (IA), ont eu un impact sur le secteur des médias, ces derniers ayant perdu leur « centralité » dans la diffusion de l'information. Aujourd'hui, « n'importe qui peut devenir un créateur et surtout un diffuseur de contenu », et sur l'espace numérique, « on est presque tous à armes égales », explique Marc Gendron, du quotidien Le Soleil. Les théories du complot, auparavant confinées à des cercles restreints, peuvent désormais être diffusées à grande échelle et atteindre des personnes sensibles à ce type de propos. L'IA a encore amplifié ce phénomène, permettant l'existence de « fermes à fausses nouvelles ». Cependant, Brian Myles, directeur du quotidien Le Devoir, rappelle que « le premier facteur de désinformation, c'est un être humain », soulignant que la désinformation précède largement la révolution numérique. Pour lui, l'enjeu de notre époque est le passage de l'insulte « fake news » appliquée aux médias traditionnels à « un empire de fausses nouvelles » qui a engendré une « communauté qui est dans la croyance pour ne pas dire dans la crédulité », menant à une ère où « ce n'est plus je pense donc je suis, c'est je le pense donc c'est vrai ». Il précise que des études montrent qu'une personne sur quatre s'informe désormais sur les réseaux sociaux, et la moitié des personnes interrogées dans ces études considèrent Facebook comme « très crédible », alors que la plateforme a été un puissant véhicule de désinformation. Le blocage des contenus d'actualité sur Facebook et Instagram au Canada depuis le 1er août 2023, riposte de Meta à une loi canadienne obligeant le géant américain à payer les médias pour reprendre leur contenus, a eu des impacts mitigés. Un tiers des Canadiens ne sauraient même pas que les contenus d'actualités sont bloqués sur ces plateformes, rappelle Marie-Ève Carignan. À l'inverse, Brian Myles qualifie ce blocage de « bénédiction », car cela a poussé les utilisateurs à chercher directement l'information, apportant plus de trafic direct et d'abonnements numériques pour son média. À écouter aussi«L'ère de la post-vérité»: le regard d'un économiste sur les effets du capitalisme numérique Face à ces défis, plusieurs pistes de solutions ont été proposées pour continuer d'informer à l'ère de la post-vérité : Rétablir la confiance : Brian Myles insiste sur le fait que la confiance est le bien le plus précieux des journalistes. La transparence est essentielle : sur les méthodes, la structure de propriété, la séparation entre faits et opinions, l'admission et la correction des erreurs. Il faut également des journalistes de terrain qui reflètent la réalité des gens, des médias capables de connecter avec leur public et des espaces de rétroaction intégrants le lecteur. Développer les communautés et la proximité : Marc Gendron souligne l'importance de réinvestir dans des espaces de commentaires modérés sur les environnements propres (sites et applications) des médias pour créer un engagement et une communauté autour des contenus. Il faut que les médias de proximité aillent sur le terrain, fassent écho aux préoccupations des gens pour rétablir un lien de confiance fondamental. Le dialogue social : Marie-Ève Carignan mentionne des projets mettant en relation des personnes aux croyances radicalement opposées (par exemple, sur l'immigration ou le changement climatique) pour encourager l'écoute et l'ouverture aux différentes opinions. Des méthodes comme l'« entretien motivationnel » ont montré leur efficacité pour amener les gens à réfléchir à leurs valeurs et potentiellement modifier leurs croyances, notamment en santé publique. L'éducation aux médias : Marie-Ève Carignan et Luce Julien insistent sur le potentiel de l'éducation aux médias (EMI). Des projets pilotes ont montré que les participants comprennent mieux le fonctionnement des médias et sont plus ouverts aux sources d'information, mais ces initiatives manquent de financement et de structuration uniforme. La régulation des plateformes numériques : Le problème de l'économie des médias en crise est que la création de contenu dédié à chaque réseau social n'est pas rentable, car les médias sont « écartés de la chaîne de valeur » et ne tirent pas de revenus de ces plateformes. Brian Myles insiste sur l'absence d'un cadre réglementaire juste pour les plateformes numériques. Il affirme que les plateformes ne sont ni de simples compagnies de technologies ni des médias traditionnels, mais un « entre-deux ». Il suggère que des actions judiciaires antitrust aux États-Unis, visant à démanteler des géants comme Google et Facebook, pourraient potentiellement « régler l'enjeu pour nous tous ». Le rôle des gouvernements : Marie-Ève Carignan considère l'information comme un « bien public » qui coûte cher à produire et devrait être financé par le gouvernement par le biais des taxes, et non pas seulement par l'abonnement. Brian Myles s'inquiète de la « montée des gouvernements populistes qui arrivent avec un agenda de remise en question des institutions médiatiques » et qui « vont laisser le mensonge investir l'espace d'élaboration des politiques publiques », ce qui est « profondément dangereux dans une démocratie ». Malgré ces défis, Luce Julien offre une note d'espoir, affirmant que « l'industrie va mal » financièrement, mais que « on fait du meilleur journalisme qu'on en faisait il y a plusieurs années », avec par exemple de nombreux médias réalisant du journalisme d'enquête de qualité. Elle encourage les citoyens à « poser des questions aux médias » s'ils doutent d'un reportage, soulignant l'importance du lien direct avec le public.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Il est pratiquement impossible de rencontrer le souslik d'Europe ou autrement dit spermophile d'Europe dans la nature. L'une des rares exceptions est la localité des Eaux blanches / Biele vody, dans le parc national du plateau de Muran. Les apiculteurs slovaques peuvent se vanter d'un autre succes extraordinaire. En fait, ils produisent le miel de la meilleure qualité au monde.Les Slovaques améliorent constamment leur tri des déchets. La preuve en est avec le taux de recyclage qui est en constante augmentation. Cependant, les erreurs de tri des déchets sont encore fréquentes et certaines personnes ne trient pas du tout les déchets. La vie des cigognes sur le territoire slovaque. Malgré les soins prodigués par l'homme, la vie des cigognes est de plus en plus courte. / Rediffusion /
durée : 00:58:36 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Bien que les Pays-Bas soient généralement érigés en modèle de la dépénalisation en Europe, de nombreux pays du Vieux Continent se dirigent vers cette politique, avec des modalités différentes. Cependant, cette situation entre prohibition et légalisation est souvent considérée comme “schizophrène”. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Frank Zobel Directeur adjoint de l'ONG “AddictionSuisse”, co-responsable du secteur Recherche de cette ONG, responsable du projet pilote Cann-L, un essai pilote de légalisation du cannabis en Suisse; Renaud Colson Juriste spécialiste de droit comparé, maître de conférences habilité à diriger des recherches à l'université de Nantes, actuellement directeur de l'Institut français de Pondichéry; Pol Reuter Journaliste pour Reporter.lu, journal d'investigation en ligne luxembourgeois
Le 14 mai 2025, la Chine a lancé depuis le centre spatial de Jiuquan les 12 premiers satellites d'un projet ambitieux : la création du premier superordinateur spatial au monde. Baptisée « Three-Body Computing Constellation », cette initiative vise à déployer une constellation de 2 800 satellites capables de traiter des données en orbite grâce à l'intelligence artificielle, sans dépendre des infrastructures terrestres. Une puissance de calcul inédite en orbiteChaque satellite est équipé d'un modèle d'IA de 8 milliards de paramètres, capable de réaliser jusqu'à 744 tera-opérations par seconde (TOPS). Ensemble, les 12 premiers satellites atteignent une capacité combinée de 5 péta-opérations par seconde (POPS), avec l'objectif d'atteindre 1 000 POPS une fois la constellation complète. Ces satellites communiquent entre eux via des liaisons laser à haut débit (jusqu'à 100 Gbps) et partagent 30 téraoctets de stockage. Ils sont également équipés de capteurs scientifiques, comme un polarimètre à rayons X pour détecter des phénomènes cosmiques tels que les sursauts gamma.Réduire la dépendance aux infrastructures terrestresTraditionnellement, les satellites collectent des données qu'ils transmettent ensuite aux stations au sol pour traitement. Cependant, cette méthode présente des limitations, notamment en termes de bande passante et de disponibilité des stations. En traitant les données directement en orbite, la constellation chinoise vise à surmonter ces obstacles, permettant une analyse en temps réel et réduisant la charge sur les infrastructures terrestres. Avantages énergétiques et environnementauxL'environnement spatial offre des conditions idéales pour les centres de données : une énergie solaire abondante et un vide spatial permettant une dissipation efficace de la chaleur. Cela pourrait réduire la consommation énergétique et l'empreinte carbone associées aux centres de données terrestres, qui sont de plus en plus sollicités par les applications d'IA. Une avancée stratégique majeureCe projet positionne la Chine à l'avant-garde de l'informatique spatiale, un domaine encore émergent. Alors que les États-Unis et l'Europe explorent également des solutions de calcul en orbite, la Chine semble prendre une longueur d'avance avec cette initiative à grande échelle. Cette avancée pourrait avoir des implications significatives dans les domaines économique, scientifique et militaire. En résumé, la Chine investit massivement dans l'informatique spatiale pour renforcer son autonomie technologique, accélérer le traitement des données et réduire son impact environnemental. Ce superordinateur orbital pourrait bien redéfinir les standards de l'informatique mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée fortement depuis. Aujourd'hui on sait que scientifiquement, la consommation modérée d'alcool n'est pas totalement sans risque, même à faibles doses.Citons l'étude de référence : The Lancet, 2018 – Global Burden of Disease StudyIl s'agit de l'une des études les plus vastes jamais réalisées sur le sujet, couvrant plus de 28 millions de personnes dans 195 pays. Elle conclut que le niveau de consommation d'alcool le plus sûr est zéro. Même à faibles doses, l'alcool augmente les risques de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de blessures.Cette étude remet donc totalement en cause l'idée selon laquelle une consommation modérée, comme un verre de vin par jour, pourrait être bénéfique pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'un commun accord, Marie a récemment divorcé après 45 ans de mariage. Cependant, elle éprouve une colère face à l'attitude de ses proches, qui continuent de fréquenter son ex-mari, tandis qu'elle se sent rejetée par la famille de ce dernier. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je vous parle d'un phénomène fascinant : l'effet Hawthorne. Vous ne le connaissez peut-être pas par son nom… mais vous l'avez sûrement déjà vécu !L'effet Hawthorne, c'est cette idée toute simple : le simple fait d'être observé modifie notre comportement.En d'autres termes, introduire un observateur dans une expérience… fausse parfois les résultats.Mais d'où vient ce concept ?Retour dans les années 1920, aux usines Hawthorne de la Western Electric Company, près de Chicago. À l'époque, des chercheurs veulent comprendre comment améliorer la productivité des ouvrières.Ils testent plusieurs changements : augmenter la lumière, réduire les horaires, accorder plus de pauses… Et surprise : à chaque changement, la productivité augmente ! Même quand on revient aux anciennes conditions.Les chercheurs en concluent alors que ce n'est pas l'éclairage ni les horaires qui font la différence… mais le fait même que les ouvrières se sentent observées et considérées.En d'autres termes : le regard de l'expérimentateur influence le comportement.Ce phénomène a été baptisé plus tard "effet Hawthorne", en hommage à ces premières observations.Depuis, cet effet a été documenté dans de nombreux domaines :En psychologie : des élèves performeraient mieux quand ils savent qu'ils sont évalués.En médecine : des patients améliorent leur hygiène quand ils savent qu'un soignant les surveille.En entreprise : les employés respectent davantage les consignes en présence d'un supérieur.Vous voyez où je veux en venir ? Dans toute expérience humaine, il est crucial de tenir compte de cet effet.Sinon, on risque d'attribuer des changements aux mauvaises causes.Mais attention : l'effet Hawthorne n'est pas sans débat.Des recherches récentes ont montré que les résultats des expériences initiales à Hawthorne étaient plus complexes qu'on le pensait.Cependant, le principe général reste valable : la conscience d'être observé influence le comportement.En science expérimentale, cela pose un vrai défi.Comment savoir si un changement observé est dû à l'intervention testée… ou à la simple présence des chercheurs ?C'est pour cela que les expériences rigoureuses prévoient aujourd'hui des groupes témoins, des procédures en double aveugle et d'autres techniques pour limiter cet effet.En résumé, l'effet Hawthorne nous rappelle ceci : en science comme dans la vie, le regard des autres nous influence plus qu'on ne le croit. Et parfois, ce regard suffit à fausser… toute une expérience ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'œuvre de Gustave Flaubert est marquée par des rencontres décisives, comme celle avec l'écrivaine George Sand, auprès de qui il demande constamment des conseils. Il en donne aussi à son « fils spirituel », Guy de Maupassant. Cependant, la perte progressive de ses proches plonge Flaubert dans une profonde mélancolie, et malgré ses efforts, il ne parvient jamais à retrouver son humour caractéristique."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C dans l'air du 6 juin 2025 - Trump/ Musk : la guerre est déclaréeCette fois, le clash est total entre Donald Trump et Elon Musk. Après plusieurs jours de tensions, le président des États-Unis et l'homme le plus riche du monde ont réglé leurs comptes en public, jeudi 5 juin 2025, sur fond de désaccords concernant le mégaprojet budgétaire du président, ne retenant plus ni leurs coups, ni leurs messages sur leurs réseaux sociaux. "Fou", "ingrat", "hostile"… D'un côté comme de l'autre, les insultes ont fusé, tout comme les menaces, sous les yeux médusés du monde entier.À la fin du premier acte de ce duel, Donald Trump a menacé de supprimer les contrats qui lient le gouvernement aux sociétés d'Elon Musk devenu "fou", selon le président après une décision défavorable aux véhicules électriques. "Sans moi, Trump aurait perdu l'élection" en 2024 a répondu le milliardaire qui a copieusement financé la campagne du républicain. Décidé à "lâcher la très grosse bombe", Elon Musk a également affirmé sur X, sans apporter de preuves, que le nom du président des États-Unis se trouve "dans les dossiers [Jeffrey] Epstein", du nom du financier américain accusé de trafic sexuel de mineures, mort en détention en 2019, et que c'est "la vraie raison pour laquelle [ces dossiers] n'ont pas été rendus publics". Il a aussi affirmé qu'il mettait fin au programme de vaisseau spatial Dragon qui avait servi à récupérer les astronautes bloqués dans la station internationale en mars dernier.Cependant, après des appels publics à la désescalade, notamment de la part du milliardaire Bill Ackman, il a fait marche arrière et a exprimé sa volonté de collaborer pour résoudre la crise. De son côté, le président des États-Unis a minimisé sa dispute avec son ancien allié, assurant que ce n'est "pas très grave".Vraiment ? Noms d'oiseaux, menaces, accusations, les deux hommes ont étalé au grand jour leurs divergences. Quelle sera la suite de leur relation ? Elon Musk est-il devenu le premier opposant à Donald Trump ? Quelles pourraient être les conséquences de cette rupture sur l'économie mondiale ? Enfin jusqu'où ira la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ? Pourquoi les terres rares, l'arme de la Chine est-elle tant redoutée par l'administration américaine ? Quel est déjà l'impact de la hausse des droits de douane aux États-Unis ? Reportage ce soir dans la ville de Détroit, berceau de l'industrie automobile américaine. LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Échos et à France Inter- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
Une étude récente de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Potsdam (PIK) a mis en lumière un mécanisme inédit : l'atmosphère possède une forme de « mémoire » qui joue un rôle crucial dans la régulation des pluies de mousson. Cette découverte remet en question les modèles climatiques traditionnels et pourrait avoir des implications majeures pour la gestion du climat mondial et la sécurité alimentaire de nombreuses régions du globe.Une mémoire atmosphérique fondée sur la vapeur d'eauTraditionnellement, les pluies de mousson étaient perçues comme une réponse directe aux variations du rayonnement solaire. Cependant, l'étude du PIK révèle que l'atmosphère peut stocker de la vapeur d'eau sur des périodes prolongées, créant ainsi un effet de mémoire physique. Ce mécanisme permet aux systèmes de mousson de basculer entre deux états stables : un état humide et pluvieux, et un état sec. Ainsi, même lorsque le rayonnement solaire diminue en automne, la vapeur d'eau accumulée maintient les précipitations, illustrant une forme de mémoire saisonnière. Bistabilité et dépendance au cheminLe phénomène observé est qualifié de « bistabilité » : pour un même niveau de rayonnement solaire, l'atmosphère peut être soit sèche, soit pluvieuse, en fonction de son état précédent. En d'autres termes, si l'atmosphère est déjà humide, la pluie persiste ; mais si elle est sèche, il est difficile d'initier des précipitations. Ce comportement dépendant du chemin souligne l'importance de l'histoire saisonnière de l'atmosphère dans la régulation des moussons. Méthodologie de l'étudeLes chercheurs ont combiné des données d'observation provenant de régions affectées par la mousson, telles que l'Inde et la Chine, avec des simulations atmosphériques avancées. En isolant l'atmosphère des composants plus lents du système terrestre, comme les océans, ils ont démontré que l'accumulation de vapeur d'eau dans l'atmosphère peut à elle seule déclencher ou maintenir les précipitations de mousson.Implications pour le climat et la sociétéCette découverte a des implications significatives. Les moussons sont essentielles pour l'agriculture et l'approvisionnement en eau de milliards de personnes. Comprendre le rôle de la mémoire atmosphérique pourrait améliorer les prévisions climatiques et aider à anticiper les variations des précipitations, cruciales pour la sécurité alimentaire et la gestion des ressources en eau.En conclusion, la reconnaissance de la mémoire atmosphérique comme un facteur clé dans la régulation des moussons ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche climatique et la planification stratégique dans les régions dépendantes de ces précipitations saisonnières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.