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Depuis des décennies, on répète qu'en hiver, « la chaleur s'échappe par la tête ». L'idée paraît intuitive : quand on sort sans bonnet, le froid semble immédiatement plus mordant. Pourtant, cette croyance repose sur une interprétation erronée d'expériences menées au milieu du XXᵉ siècle. Des volontaires avaient été exposés à des conditions très froides en portant des combinaisons isolantes… mais laissant la tête totalement découverte. Les pertes thermiques relevées semblaient donc importantes au niveau du crâne, ce qui a conduit à une conclusion trompeuse : la tête serait une zone critique par laquelle s'échapperait l'essentiel de la chaleur du corps.Le problème est que ces expériences ne respectaient pas un principe fondamental de la physiologie thermique : la chaleur s'échappe proportionnellement à la surface exposée. Si l'on isole parfaitement 90 % du corps, la seule partie restée à l'air libre paraît mécaniquement responsable de la majorité de la déperdition, même si elle ne possède aucune propriété spéciale. En réalité, une tête humaine représente une surface assez faible : environ 7 à 9 % de la surface corporelle totale. Si elle est découverte tandis que le reste est bien couvert, elle dissipera donc une proportion similaire de chaleur, pas davantage.La sensation de froid, elle, est amplifiée par d'autres facteurs physiologiques précis. Le visage et le cuir chevelu contiennent un réseau dense de thermorécepteurs et de vaisseaux sanguins superficiels. Le refroidissement y est donc perçu plus rapidement et plus intensément. De plus, le cerveau doit être maintenu à une température extrêmement stable ; lorsqu'il détecte un refroidissement local, la vasoconstriction périphérique s'accentue, accentuant encore l'impression de froid général.Alors, le bonnet est-il inutile ? Pas du tout. Couvrir la tête réduit bel et bien les pertes thermiques, mais uniquement parce qu'on protège une zone qui, sinon, resterait exposée. Dans un environnement très froid, protéger cette région améliore le confort thermique global et limite la chute de température cutanée. Cependant, si on sort sans bonnet mais avec une veste mal fermée ou des gants trop fins, les pertes seront bien plus importantes par ces zones que par la tête.En résumé, la tête n'est pas une cheminée naturelle. Elle perd de la chaleur exactement comme le reste du corps : ni plus, ni moins. Le bonnet reste utile, non parce que la tête serait une porte de sortie privilégiée pour la chaleur, mais simplement parce qu'en hiver, c'est souvent elle qu'on oublie de couvrir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Première diffusion : novembre 2023. Dans cette saison de la Traque, découvrez l'histoire de l'homme qui répand la mort sur son passage. Roberto Succo n'a rien du criminel ordinaire. Au cours de sa brève existence, il commet un double parricide et un nombre ahurissant de meurtres. Ce tueur en série italien n'a nul besoin de mobile, quiconque croise son chemin risque sa vie. Il tue au hasard… “L'homme au treillis” Après avoir assassiné ses deux parents, Roberto tue un policier. De quoi affoler toutes les brigades du sud de la France. Tel est le prix à payer pour avoir du sang sur les mains, car ce n'est qu'après avoir tué que Roberto se sent bien. Cependant, après avoir laissé un chauffeur de taxi s'enfuir, Roberto fait la une des journaux. Après tout, peu importe les raisons de sa célébrité, pourvu qu'il devienne une personne d'importance… Pour découvrir d'autres traques, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] James Whitey Bulger, le traître de Boston : le pacte avec le diable (1/4) [INÉDIT] James Whitey Bulger, le traître de Boston : le chat et la souris (2/4) [INÉDIT] James Whitey Bulger, le traître de Boston : les cadavres refont surface (3/4) [INÉDIT] James Whitey Bulger, le traître de Boston : la reddition de Santa Monica (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Mehdi Bayad Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage et sound design : Guillaume Cabaret Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi, au Moyen Âge, certains nobles affichaient-ils des chaussures si longues et pointues qu'il fallait parfois les attacher au mollet avec une ficelle pour pouvoir marcher ? Ces chaussures ont un nom : les poulaines. Et elles racontent beaucoup plus qu'une simple mode extravagante.La polaine apparaît en Europe au XIIᵉ siècle, mais explose vraiment au XIVᵉ. C'est une chaussure dont l'avant se prolonge en une longue pointe, parfois de plusieurs dizaines de centimètres. Les chroniqueurs de l'époque en parlent avec amusement… ou indignation. Car ces chaussures ne sont pas là pour le confort : elles sont un symbole social.D'abord, la pointe longue signale que le porteur n'a pas besoin de travailler. Si vos journées sont faites de cheval, de guerre ou de labour, ce type de chaussure est totalement inutile, voire dangereux. En revanche, si vous êtes un noble qui ne marche qu'en intérieur, accompagné de serviteurs, la polaine devient un signe ostentatoire : elle dit au monde que vous appartenez à la classe oisive, celle qui peut se permettre d'être impratique. C'est, en un sens, l'équivalent médiéval d'un talon aiguille de vingt centimètres.Mais les poulaines deviennent aussi un terrain de compétition aristocratique. Plus la pointe est longue, plus elle indique le rang. Certaines sources évoquent des pointes de cinquante centimètres chez les nobles les plus fortunés. La mode devient tellement extrême que des villes, comme Paris ou Londres, tentent d'en limiter la longueur par des lois somptuaires. Elles craignent que cette extravagance ne brouille les distinctions sociales ou n'encourage une vanité jugée dangereuse.Il existe une autre dimension, plus symbolique : dans certaines iconographies, la chaussure pointue est associée au raffinement, à l'élégance, parfois même à une virilité sublimée. Pour les jeunes aristocrates, elle devient un marqueur séduisant, un signe de modernité et de bravoure.Cependant, cette mode attire critiques et satire. Certains religieux y voient une perversion morale, un signe d'orgueil ou même une « chaussure du diable » (à cause de la pointe, jugée trop agressive). Des sermons médiévaux dénoncent ces nobles qui peinent à s'agenouiller pour prier parce que leurs chaussures sont trop longues.Vers la fin du XVe siècle, la tendance disparaît, remplacée par les chaussures larges dites « à bec d'âne ». Mais les poulaines laissent une empreinte durable : elles montrent que la mode a toujours été un langage social puissant. Au Moyen Âge déjà, on affichait sa position non par les mots, mais… par la longueur de ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:11 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Au Brésil, l'extraction du lithium s'accélère dans l'Alto Jequitinhonha, cause supplémentaire de déforestation. Cependant, près de 90% des quilombos ne sont pas reconnus et pourraient donc être expulsés. Immersion dans une réunion municipale consacrée à la défense de leurs droits. - réalisation : Annie Brault
Qui n'a jamais couvert sa bouche en parlant après une bonne soupe à l'oignon ? Si elle n'est pas traitée, la mauvaise haleine peut devenir un réel complexe. Cependant, attention aux marques qui surfent sur ce complexe en promettant tout un tas de solutions miracle, parfois hors de prix, comme des bains de bouche révolutionnaires ou des compléments alimentaires. Que faut-il faire ? Le dentiste peut aussi nous aider si ça ne suffit pas ? Ce qu'on mange a aussi une incidence, non ? La mauvaise haleine est donc uniquement dûe à notre hygiène de vie ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter aussi : Pourquoi a-t-on la mauvaise haleine le matin ? Les odeurs ont-elles une influence sur nos décisions ? Comment expliquer notre mauvaise humeur quand on a faim ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est une idée qui semblait folle il y a dix ans et qui, aujourd'hui, commence à s'installer dans les foyers : utiliser la chaleur produite par le minage de bitcoin pour se chauffer… et alléger sa facture d'électricité. Le principe est simple : une machine qui mine du bitcoin consomme de l'électricité pour faire des calculs cryptographiques, et toute cette énergie finit inévitablement sous forme de chaleur. Plutôt que de la laisser se perdre, certains s'en servent comme radiateur. Autrement dit : un appareil qui chauffe et rapporte quelques euros.Aux États-Unis, où le prix du kilowatt-heure est particulièrement bas, ces « radiateurs-mineurs » connaissent un véritable essor. Des particuliers racontent chauffer entièrement leur maison avec ces appareils, tout en recevant régulièrement des fractions de bitcoin en récompense. Selon la plateforme K33, toute l'industrie mondiale du minage génère environ 100 TWh de chaleur par an, soit de quoi chauffer un pays entier comme la Finlande. Une énergie jusqu'ici gaspillée, désormais réutilisée.En France, le phénomène reste marginal mais progresse depuis la remontée spectaculaire du cours du bitcoin. Depuis 2024, plusieurs fabricants commercialisent des radiateurs silencieux, qui ressemblent à des appareils classiques, mais embarquent un circuit de minage relié à Internet. L'utilisateur chauffe sa pièce tout en participant au réseau Bitcoin. Il peut ensuite échanger les bitcoins obtenus contre des euros, réduisant ainsi sa facture d'électricité. Les prix varient de 350 euros pour chauffer 15 m² à plus de 1.000 euros pour des surfaces de 40 à 50 m². On en trouve même dans une boutique spécialisée du 18ᵉ arrondissement de Paris.Les partisans de ces appareils affirment que leur chaleur est plus homogène grâce à la ventilation interne, et qu'en combinant plusieurs machines au sein de grandes « pools » de minage, la rentabilité peut devenir intéressante. Mais elle dépend de trois variables : le prix du bitcoin, le coût local du kilowatt-heure, et la part de puissance réellement fournie par le pool. Certains voient dans cette pratique un « ticket de loterie » : une infime chance d'obtenir la récompense d'un bloc complet de bitcoin, ce qui représenterait plusieurs dizaines de milliers d'euros.Cependant, cette stratégie n'est pas miraculeuse. En France, l'électricité reste plus chère qu'aux États-Unis ; le retour sur investissement est donc plus long, parfois incertain. Pour beaucoup d'utilisateurs, l'intérêt est autant économique qu'idéologique : participer à la sécurisation du réseau Bitcoin tout en récupérant gratuitement une chaleur qu'ils auraient payée autrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Série spéciale : Au cœur du Saint-Laurent, à la découverte des espèces en péril Les grands rorquals : titans discrets du fleuve Les rorquals bleus et rorquals communs ne sont pas de simples silhouettes au loin. Ce sont les plus grands animaux de la planète : des géants migrateurs, rapides, élégants… et étonnamment discrets. Chaque été, ils traversent le golfe du Saint-Laurent pour venir se nourrir dans nos eaux — mais leur présence devient de plus en plus rare. Dans cet épisode, Lyne Morissette part à leur rencontre avec deux témoins privilégiés : Richard Sears, fondateur du Mingan Island Cetacean Study (MICS) et pionnier de la recherche sur les rorquals bleus depuis les années 1970 ; et René Roy, observateur terrain et photographe scientifique basé à Matane, dont les clichés alimentent depuis des décennies les catalogues et la science citoyenne. Participation spéciale: Rita Mestokosho, poétesse innue, etJoyce Dominique, de Uashat mak Mani-utenam, pour le poème La grande baleine. Avec eux, on découvre ces géants autrement : leur anatomie spectaculaire, les savoirs autochtones qui rappellent leur rôle culturel, les enquêtes de terrain qui suivent leurs migrations, les menaces qui les fragilisent… et les solutions concrètes pour assurer leur avenir dans le Saint-Laurent.
La France légifère contre les ingérences face aux cyberattaques et aux campagnes de désinformation, cette nouvelle « guerre froide ». Ces menaces proviennent principalement de la Russie, de la Chine. On a souvent entendu des critiques à l”encontre de pays qui obligent les ONG à s’enregistrer. Cette inscription permet ensuite aux pays concernés de mener des actions contre les personnes engagées dans ces ONG. Obliger une personne à déclarer son activité est à la base un démarche totalitaire. soit l’activité est licite , soit elle le l’est pas et la loi est déjà la pour agir. Le texte de loi n° 2024-850 du 25 juillet 2024, visant à prévenir les ingérences étrangères, constitue une réponse majeure à ce défi. Ce texte entre en application en Octobre 2025. C’est la HAPV qui se voit charger de sa mise en oeuvre. Le rôle de la HAPV contre l’influence étrangère La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) est une agence de l’Etat. Elle exerce un contrôle étendu et spécifique sur les personnes physiques ou morales tenues de déclarer leurs activités d’influence pour le compte d’un mandant étranger, afin d’assurer la transparence et de prévenir les ingérences. Le nom est un peu trompeur. la HAPV n’est pas là pour garantir aux citoyens une transparence politique et économique. Elle est là pour protéger l’Etat. Le contrôle exercé par la HATVP se déploie à travers plusieurs outils et procédures coercitives dpécifiques. La mission principale de la HATVP est de s'assurer du respect des obligations prévues par la loi. Ce contrôle porte sur : Le respect des obligations déclaratives, notamment la complétude et l'exactitude des informations communiquées. Le respect des règles déontologiques qui imposent, par exemple, de déclarer son identité et les intérêts représentés lors des communications, et de s’abstenir de proposer des avantages d'une valeur significative aux responsables publics. Procédures d’Enquête et de Vérification La Haute Autorité dispose de plusieurs pouvoirs pour vérifier l'information et obtenir la conformité : La HATVP peut agir à son initiative ou à la suite d'un signalement. S’il existe des raisons sérieuses de penser qu'une personne est soumise à l'obligation de déclaration, la Haute Autorité peut la mettre en demeure de lui communiquer, dans un délai d'un mois, toute information ou tout document nécessaire à l'exercice de sa mission. La HATVP peut également demander aux responsables publics contactés (membres du Gouvernement, parlementaires, élus locaux, etc.) de lui communiquer la liste des personnes tenues de déclarer qui sont entrées en communication avec eux. Perquisition Administrative La HATVP dispose d’un pouvoir de vérification sur place dans les locaux professionnels des déclarants. Cette vérification nécessite l’autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Paris. Les vérifications sont menées en présence d'un officier de police judiciaire. Les agents de la HATVP peuvent exiger la communication et obtenir ou prendre copie de tous documents professionnels de toute nature. Avis Consultatif La HATVP peut être saisie par les responsables publics pour obtenir un avis sur la qualification d'une activité, afin de savoir si une personne physique ou morale est soumise à l’obligation de déclaration. Sanctions en Cas de Manquement Si la HATVP constate un manquement aux obligations déclaratives ou déontologiques, elle applique une gradation des mesures : Mise en Demeure (Formal Notice) Elle adresse au déclarant, après l’avoir invité à présenter ses observations, une mise en demeure de respecter ses obligations. Cette mise en demeure peut être rendue publique. Sanctions Pénales Le non-respect de l’obligation de communication des informations à la HATVP (de sa propre initiative ou à sa demande) est puni par des sanctions pénales spécifiques : Pour les personnes physiques : trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Pour les personnes morales : 225 000 euros d'amende, ainsi que d’autres peines comme l'interdiction d'émettre des chèques, la confiscation, l’affichage public de la peine, ou l’interdiction de recevoir toute aide publique pendant cinq ans ou plus. Ce dispositif de contrôle permet à la HATVP de jouer un rôle central, non seulement en gérant le répertoire numérique, mais aussi en assurant l’intégrité des informations et en appliquant des mesures coercitives pour garantir que les actions d’influence étrangère, considérées comme légitimes, soient menées dans la transparence requise par la loi. Cette autorité c’est une police politique avec un habillage déontologique. L’influence étrangère n’est pas (toujours) de l’ingérence Contrairement à une idée largement répandue, la loi n’a pas pour objectif d’interdire toute forme d’influence étrangère sur le sol français. Le législateur reconnaît au contraire que les stratégies d’influence sont une « composante légitime des relations internationales ». C’est ce type de texte qui me fait toujours dire que la loi met le loup dans bergerie dès sont premier article. En fait c’est autorisé sauf quand on va décider que c’est interdit. L’objectif principal n’est donc pas la prohibition, mais la clarification. En obligeant les acteurs agissant pour le compte de puissances étrangères à déclarer leurs actions, la loi vise à rendre ces activités transparentes. Cette transparence doit permettre de mieux distinguer l’influence légitime, qui promeut des intérêts, de l’ingérence illégale, qui, elle, « a pour objectif de déstabiliser les institutions d'un État et porter atteinte à l'intégrité de ses intérêts nationaux ». Le mot d’ordre est donc la transparence, pas l’interdiction. C’est assez troublant de mettre en place des listes. Liste d’influenceur légaux par rapport à des influenceurs illégaux. Quelle est la limite entre le jeu démocratique et le totalitarisme. Pensez-vous vraiment qu’une personne qui sait qu’elle agit contre la loi va venir s’inscrire sur la liste ? Cela permet surtout au besoin de faire condamner une personne pour ne pas avoir été sur la liste. L’Europe n’est pas considérée comme “étrangère” La définition du « mandant étranger » est au cœur du dispositif. La loi le définit de manière très précise : il s'agit d'une puissance hors Union européenne, d'une entreprise qu'elle contrôle ou finance majoritairement, ou encore d'un parti politique étranger non européen. Par conséquent, les actions d’influence menées pour le compte d’un État membre de l’Union européenne ne sont pas soumises à cette nouvelle obligation de déclaration. Cette distinction est fondamentale : elle ancre le dispositif dans une logique où l’Union européenne n’est pas un espace étranger mais un projet d’intégration politique fondé sur des valeurs démocratiques et un marché unique. Le législateur considère ainsi que les influences intra-européennes relèvent d’un jeu d’échanges légitime, à l’inverse des manœuvres de déstabilisation stratégique que la loi cherche à contrer de la part d’acteurs étatiques externes. Quelle périmètre pour ce texte Lorsqu’on pense à l’influence étrangère, on imagine souvent des actions visant les ministres, les parlementaires ou l’Élysée. La nouvelle loi voit beaucoup plus large et étend la notion de « responsable public » à un périmètre étonnamment vaste. Sont notamment concernés par les actions d’influence à déclarer : • Les maires des communes de plus de 20 000 habitants et les présidents d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). • Les anciens présidents de la République, anciens membres du Gouvernement, anciens députés et anciens sénateurs, pendant une période de cinq ans après la fin de leurs fonctions. • Les candidats déclarés aux élections présidentielles, législatives, sénatoriales ou européennes. • Les dirigeants d’un parti ou d’un groupement politique. Cette vision large est une reconnaissance du fait que l’influence ne s’exerce pas uniquement dans les ministères parisiens. Des décisions cruciales en matière d’urbanisme, de marchés publics ou d’infrastructures se prennent au niveau local, et le parcours d’un responsable politique, avant et après son mandat national, constitue une fenêtre d’opportunité pour les acteurs étrangers. Le débat sur la méthode Si l’objectif de transparence est largement partagé et souhaitable, la méthode choisie par le gouvernement est loin de faire l’unanimité. L’association Transparency International France a vivement critiqué la création d’un second répertoire dédié à l’influence étrangère, distinct du registre des lobbyistes déjà existant depuis la loi « Sapin 2 » de 2016. L’argument central de l’ONG est que cette démarche est redondante. En effet, le répertoire Sapin 2, conçu pour être universel, « inclut déjà en partie les influences étrangères », et la HATVP elle-même avait clarifié que les entités étrangères devaient s’y déclarer. L’ONG craint que ce choix n’ajoute de la complexité, n’affaiblisse le dispositif existant et ne soit finalement qu’une mesure « cosmétique ». La véritable lutte contre les ingérences appartient aux services répressifs et aux services de renseignement, pas à un dispositif de transparence géré par la HATVP. Les vrais espions ne s’inscriront jamais Ce point de vue est partagé par plusieurs analystes qui soulignent les limites inhérentes à un tel dispositif. Les acteurs menant des opérations d’ingérence clandestines, malveillantes et illégales ne se déclareront évidemment jamais sur un registre public géré par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). La loi permettra donc surtout d’établir une « cartographie officielle des réseaux d'influence étrangère » légitimes ou semi-légitimes en France. C’est un outil de connaissance qui sera largement faussé. Il ne faut pas s’attendre à y voir apparaître les agents des opérations les plus hostiles. Bien entendu, on peut douter que les ingérences étrangères les plus dangereuses se fassent dans la lumière. C’est évident. Une loi incantation La loi visant à prévenir les influences étrangères ou ingérences ne marque pas une étape importante pour la démocratie française. En choisissant l’argument de la transparence la voie de la transparence, elle prétend offrir aux citoyens et aux pouvoirs publics un nouvel outil pour mieux comprendre qui cherche à influencer la décision publique et pour quels intérêts. Cependant, ses limites sont claires : elle n’empêchera pas les actions clandestines et fait l’objet de débats légitimes sur sa méthode. Coté transparence quand on voit que l’on ne peut pas accéder aux dépenses d’in élu, on a déjà beaucoup à faire. Sources Proposition loi transparency international HAPV dispositif juridique entre en vigueur L’Etat français est-il souverain pour comprendre les enjeux de la souverainetéThe post La France légifère contre les ingérences first appeared on XY Magazine.
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.
Avec une bande côtière de 30 000 kilomètres, l'économie de l'Afrique de l'Ouest est éminemment dépendante de l'océan. Les secteurs liés correspondent à 55% du PIB de la région. « L'économie bleue » représente donc une réelle opportunité. Cependant, les activités humaines, la surpêche, la pollution, le changement climatique mettent en péril cette ressource précieuse. Environ 12 milliards de dollars d'investissements seraient nécessaires pour financer une « économie bleue » durable, un secteur en cours de structuration. Avec notre envoyée spéciale à Mindelo, Avec un potentiel estimé à 405 milliards de dollars pour la région d'ici à 2030, il semblait évident pour le Cap-Vert, petit État insulaire, de se tourner vers les opportunités qu'offre l'économie bleue. Praia a donc été parmi les premières à se lancer dans les « blue bonds », ces émissions obligataires lancés par la Banque mondiale pour financer la protection des océans. « On l'a lancé depuis deux ans. Maintenant, avec les "blue bonds", les banques financent des activités dans le domaine de l'économie bleue, au niveau du tourisme, de la pêche, de la transformation et de l'aquaculture. Avant, les gens disaient que l'économie bleue était un secteur de risque élevé. Mais ils commencent à voir que cela ne représente pas un risque si élevé. C'est possible, c'est virtuose. Elle peut donner beaucoup de revenus à l'économie et aux familles », explique le ministre de la Mer, Jorge Santos. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) s'implique déjà dans ce secteur, comme l'explique son « monsieur climat », Ibrahim Traoré. Pour le dernier plan quinquennal – qui se termine cette année –, la banque s'est donnée comme objectif de verdir 25% de ses financements. Parmi eux, certains sont en réalité des projets « bleus », comme les investissements réalisés au niveau des ports, de la « green économie » ou le financement de digues. La stratégie de la banque est donc d'aujourd'hui de « faire en sorte que la différence entre l'économie verte et l'économie bleue soit distincte et que les critères d'investissement et les critères en lien avec la question du changement climatique soient bien définis et bien déterminés ». Faciliter l'accès aux financements localement L'agence française de coopération technique, Expertise France, souhaite contribuer à ces chantiers et travailler notamment à la construction d'une architecture financière adaptée. Avec le nouveau programme européen Océan durable de l'Afrique de l'Ouest (WASOP), Laure Kuhn Bruma, sa coordinatrice, souhaite poursuivre le travail mené avec la Banque d'investissement et de développement de la Cédéao (BIDC). Celle-ci a obtenu son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat et développé une ligne de crédit pour l'agriculture durable. « On est en train de voir avec la BIDC s'il est possible de ‘'blue-iser'' en quelque sorte cette ligne de financement. Cela pourrait avoir du sens afin – avec notre assistance technique – d'identifier et de développer un produit financier qui soit adapté à l'économie bleue durable », détaille Laure Kuhn Bruma. Objectif : permettre des retombées de financements locaux plus importants : « La BIDC va chercher des fonds auprès d'un organisme multilatéral qui va permettre de développer des lignes de financement dans les banques nationales, commerciales et institutions de microfinance. On a un accès au financement qui est amélioré. » Début novembre, au Cap-Vert, les banques de développement ouest-africaines ont également rejoint la Coalition océan du réseau Finance en commun (FiCS) avec l'ambition de mobiliser près de 12 milliards de dollars pour une économie bleue durable dans la région. À lire aussiLa «blue economy», le nouvel eldorado maritime pour les investisseurs?
Aujourd'hui, nous abordons l'une des propositions de réforme sociale les plus clivantes : le plafonnement des aides sociales – RSA, APL, allocations familiales, etc. – à 1 500 euros par mois et par foyer. Faut-il y voir une mesure de bon sens budgétaire ou une menace pour les plus fragiles ?Les partisans de ce plafonnement, dont la figure de proue est Agnès Verdier-Molinié de la Fondation iFRAP, avancent un argument de poids : celui de l'économie publique. Cette mesure permettrait de réaliser une dizaine de milliards d'euros d'économies par an. C'est un montant colossal qui pourrait soulager les finances publiques, confrontées à une dette massive.Mais au-delà de l'aspect purement comptable, cette proposition répond à une forte attente populaire. Un sondage réalisé par Odoxa pour la Fondation iFRAP a montré que 72% des Français se disent favorables à un tel plafonnement. Cette adhésion majoritaire s'explique souvent par la volonté de mettre fin à ce que certains appellent l'« assistanat » : l'idée qu'il ne doit jamais être plus avantageux de percevoir des aides que d'occuper un emploi. Le plafonnement servirait donc à rétablir une justice sociale par le travail en garantissant que le revenu du travail reste toujours supérieur au revenu issu uniquement des transferts sociaux.Cependant, les économistes et les associations de lutte contre la pauvreté mettent en garde contre les effets pervers d'une mesure aussi uniforme. L'aide sociale n'est pas un bloc unique ; elle est constituée de dispositifs ciblés pour des besoins précis. Par exemple, l'APL est liée au coût du logement, et les allocations familiales au nombre d'enfants.Plafonner à 1 500 euros pourrait se révéler une catastrophe pour les foyers les plus vulnérables. Imaginons une mère isolée avec trois enfants vivant dans une zone où les loyers sont élevés. Son cumul d'aides peut dépasser ce seuil non pas par 'luxe', mais par la nécessité structurelle de couvrir le loyer, la garde d'enfants et les dépenses alimentaires. En imposant un plafond, on risque de plonger ces familles directement dans la grande précarité, voire de les empêcher de se loger dignement.La question n'est donc pas seulement de savoir si l'État peut économiser 10 milliards d'euros, mais si ces économies ne se feront pas au prix d'une augmentation de la pauvreté, engendrant à terme des coûts sociaux encore plus élevés.Le débat sur le plafonnement incarne la tension classique entre la rigueur budgétaire souhaitée par une majorité de Français et l'impératif de solidarité nationale. La solution réside peut-être dans une réforme plus fine, qui distinguerait les aides selon leur finalité – garantir le minimum vital, encourager le retour à l'emploi, ou compenser les charges familiales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le développement de la Dialyse Péritonéale fait partie des axes stratégiques de la politique nationale de santé.1 En effet, la Haute Autorité de Santé a démontré que le parcours de santé le plus efficient demande de faire porter les efforts sur la greffe rénale et le développement de la dialyse péritonéale à domicile en première intention, quel que soit l'âge des patients.2 De plus, le développement d'une activité de DP permet d'élargir l'offre des modalités de prise en charge de l'IRC stade V au sein de l'établissement de santé, de donner l'accès à toutes les techniques de suppléance et ainsi mettre le patient au centre de la décision médicale en respectant son choix.Cependant, en France, seul 6% des patients dialysés sont en dialyse péritonéale et la tendance est à la baisse depuis quelques années.3 On observe donc un déclin national de la DP, mais comment l'enrayer ?Aujourd'hui, nous avons le privilège d'accueillir Dr. Christian Verger, Néphrologue, Responsable du Registre de Dialyse Péritonéale et Hémodialyse de Langue Française et du Bulletin de la Dialyse à Domicile, qui nous partage son expertise sur le sujet.Invité :Dr. Christian Verger, Néphrologue, Responsable du Registre de Dialyse Péritonéale et Hémodialyse de Langue Française et du Bulletin de la Dialyse à Domicile.Le Dr Verger déclare n'avoir aucun lien d'intérêt avec le sujet traité.L'équipe : Animation : Pyramidale CommunicationProduction : Pyramidale CommunicationCrédits : Pyramidale Communication, Sonacom Ce podcast est uniquement destiné à des fins d'information. Si vous souhaitez contacter Baxter pour de plus amples informations ou pour signaler un événement indésirable, veuillez consulter notre site web à l'adresse suivante : https://www.baxter.fr/fr/contact-usRéférences :1. Dr B. Gondoin. Enjeu médico-économiques de la dialyse en France. Néphrologie et Thérapeutique. 20172. HAS, Évaluation médico-économique des stratégies de prise en charge de l'insuffisance rénale chronique terminale en France. 20143. Données REIN 2021FR-RC00-240034 – V1.0
Aujourd'hui, nous abordons un cas concret qui illustre les risques inhérents à la dématérialisation de l'argent : l'incapacité de certains parents à récupérer l'argent de poche de leurs enfants suite à la liquidation judiciaire de l'application Kard en septembre dernier.Kard proposait un service séduisant : une carte bancaire pour adolescents, permettant aux parents de verser l'argent de poche sans utiliser d'espèces, une pratique de plus en plus courante. Pour des parents comme Aurélie, cette solution offrait simplicité et contrôle sur les petites dépenses de leur enfant. Cependant, la faillite de Kard, révélée par sa liquidation par le tribunal de commerce d'Évreux, a plongé de nombreux utilisateurs dans l'incertitude.L'échec de Kard est d'autant plus retentissant qu'il s'agissait d'une success story. L'entreprise avait séduit plus de 200 000 familles et avait rapidement dépassé le cap du million de transactions fin 2020. Ce succès fulgurant était soutenu par des investissements conséquents, dont une levée de 3 millions d'euros. Malgré cette croissance, la FinTech n'a pas trouvé de modèle économique durable. C'est le redressement judiciaire d'un prestataire informatique essentiel, Bankable, qui a servi de catalyseur à la crise, menant à la liquidation en septembre 2025. Le manque de communication post-faillite a causé de graves problèmes, notamment lorsque des fonds ont été virés après la date officielle de faillite, avec une fenêtre de retrait des fonds souvent manquée par les clients.Le cœur du problème réside dans le manque de communication et la confusion opérationnelle engendrés par la cessation d'activité. Des parents ont continué de virer de l'argent, ignorant que l'entreprise avait fait faillite, créant un sentiment d'abandon et d'inquiétude, d'autant que le service client est devenu injoignable.Il est important de souligner que, légalement, l'argent n'a pas disparu. Pour proposer ses services de paiement, Kard s'appuyait sur une société de services, Okali, qui est une filiale du Crédit agricole. Le Crédit agricole a affirmé que tous les fonds sont protégés par Okali. C'est donc Okali qui invite désormais les clients à la contacter par email pour entamer la procédure de récupération des sommes.Cependant, le fossé entre la garantie théorique des fonds et la réalité de l'attente et des démarches administratives génère de la frustration. Ce cas est "symbolique", car il met en lumière la vulnérabilité des économies des plus jeunes lorsque l'intermédiaire financier fait défaut. La défaillance de Kard n'est donc pas seulement une affaire d'argent bloqué, c'est aussi un problème de confiance ébranlée dans l'écosystème des nouvelles technologies financières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
AFFEN&Co 376, la Collégiale de l’AFFEN L’intelligence artificielle (IA), qualifiée de « rat de marée » technologique, est au centre des préoccupations dans le secteur de la formation professionnelle. Cette tendance impacte significativement les pratiques pédagogiques, notamment par l’usage de l’IA générative L’Impact de l’IA sur la Conception Pédagogique (SEO: IA générative, supports de formation) L’IA permet aux formateurs de créer rapidement divers supports de formation, tels que du texte, des quiz et des cas pratiques, agissant comme une « grosse boîte à outil ». Elle facilite les tâches de conception, engendrant un gain de temps appréciable. Cependant, l’IA n’est pas une « solution magique » et le contenu généré doit impérativement être retravaillé et finalisé par l’humain Un équilibre doit être trouvé entre l’apprentissage en ligne (performant) et le présentiel. La relation humaine et la relation pédagogique restent fondamentales, le besoin de proximité permettant une synergie et un apprentissage par mimétisme, un facteur qui manque aux outils IA Limites de l’Expertise et Esprit Critique (SEO: Expertise, Hallucination, Esprit critique) Il est crucial de comprendre que l’IA ne remplacera jamais l’expertise de départ d’une personne ou d’un groupe dans des domaines ou thématiques précis (comme les métiers). L’IA peut générer des réponses qui semblent « très construites » et « très plausibles, » mais qui peuvent largement se tromper (appelé hallucination), ce qui nécessite un esprit critique constant Le développement de l’IA est également encadré par un fort flux marketing, présentant l’outil comme une solution miracle. Gérald Tirot insiste sur la nécessité de filtrer ce « discours magique » et d’utiliser l’IA avec parcimonie, seulement lorsque le besoin est clairement identifié Pour contrer le manque de recul chez les apprenants qui copient/collent les réponses de l’IA, les formateurs doivent enseigner les bonnes pratiques. Une solution éducative est de mettre l’accent sur l’oralité et l’évaluation du processus de travail, obligeant les étudiants à incarner leur connaissance au lieu de simplement l’externaliser via l’outil Outils LLM et Méthodes d’Expérimentation (SEO: ChatGPT, NotebookLM, Perplexity, Transparence) L’expérimentation est la clé pour déterminer la valeur ajoutée de l’IA. L’expert utilise principalement ChatGPT pour la rédaction de mails et de contenus de réseaux sociaux (LinkedIn, Instagram). Sa méthode de travail consiste à soumettre à l’IA une ébauche, lui demander de justifier ses propositions et de vérifier si elle comprend bien le contexte (dialogue/itération), transformant les réponses de l’IA en simples propositions d’amélioration Deux outils spécifiques sont mis en avant : 1. NotebookLM (Google) : Cet outil gratuit permet de créer des « carnets de notes » en téléchargeant jusqu’à 50 sources (texte, PDF, vidéos). Il génère des synthèses audio personnalisables (synthèse audio) basées uniquement sur les documents fournis et peut challenger l’utilisateur via un guide d’apprentissage. Il est excellent pour créer des supports complémentaires qui facilitent la mémorisation (courbe de l’oubli) sur différents supports 2. Perplexity : Défini comme un « moteur de réponse », il est utilisé pour la recherche académique. Perplexity cite ses sources web, permettant aux documentalistes de compléter les recherches traditionnelles, notamment pour trouver des études scientifiques récentes ou en libre service Enfin, le principe de transparence est essentiel. Les formateurs et les apprenants devraient reconnaître l’utilisation de l’IA pour garantir un usage éthique et éclairé, conformément aux cadres réglementaires comme l’AI Act en Europe
Environ un quart du PIB du Cap-Vert vient du tourisme. L'année dernière, le pays a accueilli plus de 1,4 million de touristes sur ses îles, près de trois fois sa population, un secteur qui croît de plus de 10% chaque année. Une croissance portée par la volonté politique et l'aménagement d'infrastructures comme un port de croisière à Mindelo, ou encore l'arrivée récente de dessertes aériennes à bas coût d'easyJet. Cependant, les écosystèmes de l'archipel sont très sensibles : biodiversité, tortues, lieu de naissance des baleines. Développer un tourisme durable, c'est le défi que se sont lancées les autorités cap-verdiennes. Avec notre envoyée spéciale à Mindelo, C'est le début de la saison touristique sur l'archipel. À Mindelo, au marché artisanal, les vendeurs attendent avec impatience les touristes, comme Ndiagua, d'origine sénégalaise. Il y a quelques jours, un bateau de croisière de plusieurs milliers de personnes a accosté, une aubaine pour ce marchand. « On souhaite avoir des bateaux comme ça, les grands bateaux de croisière, c'est mieux pour nous. C'est un bon business. Quand ils arrivent en bateau, ils descendent, ils vont faire le tour de l'île avec des guides, ils font le tour de la ville, puis ils viennent ici au marché pour faire des achats », se réjouit-il. Haut comme un bâtiment de 12 étages, le Mein Shiff n'est pas passé inaperçu. « C'est un des plus grands du monde. Il était ici avec presque 4 000 personnes, touristes et travailleurs », détaille avec fierté le ministre de la Mer, Jorge Santos. La venue de tels bateaux est rendue possible grâce au tout nouveau terminal de croisière dont les travaux se sont achevés cette année. Avec une jetée de 400 mètres de longueur, le port peut accueillir quasiment l'ensemble des bateaux de croisière sur le marché. Un tourisme de masse sous contrôle, assure le ministre : « C'est un port qui commence à être un port vert. Les bateaux rentrent, ils stoppent leurs moteurs, ils consomment l'énergie renouvelable de l'île. Le système Onshore Power Supply dans le port, c'est justement pour annuler la pollution parce qu'un navire comme cela, la pollution, c'est terrible. C'est presque tous les voitures ensemble de l'île. Mais nous nous sommes préparés pour ça. » Le Mein Shiff est le premier des onze navires de croisière attendus en novembre. Tommy Melo est sans doute le défenseur de l'environnement le plus connu de l'île. À la tête de l'ONG Biosfera, il travaille actuellement à la création d'un centre pour faire de la pédagogie auprès de ces touristes. « Parce que lorsqu'ils viennent visiter, nous n'avons rien à leur montrer. Donc, ils passent juste par ici dans leur bus, ils regardent "oh comme c'est beau" et remontent sur leur bateau. Donc, nous voulons leur donner un aperçu des écosystèmes de l'île, de la nature et des problèmes bien sûr, afin qu'ils quittent São Vicente un peu sensibilisé à ce qui existe ici », détaille le biologiste qui affirme ne pas être contre la venue de ces gros bateaux de croisière. « Non, je ne suis pas contre, nous devons simplement avoir des règles. Par exemple, ces gros bateaux viennent, mais nous n'avons rien pour les détritus. Comment allons-nous faire avec 2 000 personnes qui traversent chaque jour la ville ? Nous devons avoir des infrastructures pour les recevoir comme il faut », insiste-t-il. L'arrivée en nombre de touristes crée également des tensions sur certaines ressources, notent des observateurs. Sur cette île par exemple, 100% de l'eau consommée provient de la désalinisation.
29 avril, 5 h 05 92. – Demeure à Mon écoute, J'ai besoin de toi, Je t'ai choisi pour une grande mission « Mon tout-petit, demeure à Mon écoute, J'ai besoin de toi, Je t'ai choisi pour une grande mission. Tu ne peux en ce moment comprendre ou percevoir, ne serait-ce qu'une parcelle : la beauté, la grandeur et l'importance de cette mission. Cette mission, elle n'est pas la tienne, tu n'as pas à comprendre, il n'y a rien à comprendre. Tout ce dont tu as besoin t'est donné par grâce. Toi, tu as à te faire petit, à donner tes consentements et à demander l'humilité et la docilité pour agir continuellement dans la foi. Tu n'as rien à craindre car c'est l'Amour qui te prend en charge afin que tu deviennes l'Amour. En même temps que s'opère en toi ce grand passage, tu es déjà utilisé, premièrement dans l'invisible, mais aussi dans le visible. Demande toujours au Père ce qu'Il veut de toi dans chacune des circonstances que tu rencontres sur ta route. Par la suite, agis dans la foi suivant les inspirations qui te sont données. Demande constamment la sagesse pour bien discerner les conseils qui te sont donnés ; certains viennent de l'Esprit Saint, mais plusieurs vont venir de l'Ennemi pour t'empêcher d'accomplir ta mission. Je sais qu'en ce moment, il t'apparaît impossible de bien faire ce discernement, et tu as raison ; par toi-même, c'est impossible. Cependant, en priant constamment le Père, la grâce te sera donnée pour chacun des conseils et pour chacune des situations qui se présentent à toi. Agis dans la foi ; si tu crois avoir fait une erreur, donne-la au Père. Il saura bien en tirer du bien pour toi et pour les personnes concernées. Ne cherche pas à multiplier tes œuvres, mais accepte d'agir suivant tes inspirations, comme tu le fais présentement, tout en étant disposé à te retirer si le Père te le demandait. Accepte de n'être qu'un tout petit serviteur que le Père peut utiliser à Sa guise et retirer quand Il le veut. Il n'y a qu'un seul objectif : Sa Gloire à Lui... Tu acceptes d'être utilisé ou retiré pour Sa Gloire. Tu acceptes de te laisser maîtriser par l'Amour pour Sa Gloire. Tu acceptes de devenir l'Amour pour Sa Gloire. Tu acceptes tout, tu fais tout pour Sa Gloire. Toi, tu n'es rien par toi-même. Par grâce de Dieu, tu deviens l'Amour. Tendrement, Je t'aime. » Pour visionner ce RDV du dimanche, rendez-vous sur notre site web.
Il est temps de discuter des Blessures des Bassistes. Le mythe de l’effort et de la douleur doit cesser. La carrière d’un bassiste professionnel est menacée par un seul facteur : les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les études sont claires : 77% des bassistes électriques rapportent au moins un problème lié à la pratique de leur instrument. Ce taux d’incidence est l’un des plus élevés chez les musiciens à cordes, surpassé seulement par la guitare acoustique. La Vérité Crue (Le Point de Douleur Maximal) – Blessures des Bassistes 77% des Bassistes souffrent de TMS liés à leur pratique (Source : ResearchGate, 2024). Les zones les plus touchées sont la main/poignet gauche (30%+), le cou (40%), et la région lombaire. Seulement 26% des blessures sont signalées comme « complètement rétablies » (Source : Frontiers, 2022). La douleur est chronique, le manque à gagner, exponentiel. Cependant, les facteurs de risque ne sont pas une fatalité. Ils sont principalement liés à la posture asymétrique, la tension excessive et le manque de pauses structurées. L’application de principes ergonomiques simples, issus de la médecine sportive et de l’analyse biomécanique, permet de neutraliser 91% de ces risques. —->>>> Chez GROOVE LIKE A PIG® on adore la musique. Alors partage cet article sur les réseaux sociaux afin qu’il puisse aider, et encourager d’autres amateurs de basse motivés à progresser ! L’Arme Posturale Secrète Le problème n’est pas le jeu, mais la méthode de jeu. Chaque bassiste doit considérer sa pratique comme celle d’un athlète de haut niveau. Cela signifie : Réduction de la Tension Statique : L’infographie ci-dessous expose des chiffres précis sur l’angle de manche optimal et la hauteur de sangle pour minimiser la charge sur l’épaule gauche et le syndrome du canal carpien. Gestion de la Charge de Pratique : Les musiciens pratiquant plus de 15 heures par semaine présentent une prévalence de blessures significativement plus élevée. La clé est la micro-pause ciblée et non la réduction du temps de jeu global. Lis l’analyse détaillée ci-dessous. Chaque point de données est une assurance contre la fin de ta carrière. C’est la science qui vous donne l’autorisation d’augmenter ton endurance sans te détruire. /* ------------------------------------- */ /* --- DESIGN V2.1 : ULTRA MODERNE / PREMIUM --- */ /* ------------------------------------- */ .infographic-container-v2 { background-color: #282a33; /* NOIR */ color: #ffffff; /* Texte en BLANC */ padding: 30px 20px; font-family: 'Montserrat', sans-serif; /* Police moderne et premium */ max-width: 100%; margin: 0 auto; border-radius: 12px; box-shadow: 0 10px 30px rgba(0, 0, 0, 0.6); } .title-section-v2 { color: #c7a64e; /* OR */ text-align: center; margin-bottom: 40px; padding-bottom: 15px; border-bottom: 3px solid #FF7F00; /* Ligne Orange Puissante */ text-transform: uppercase; } .title-section-v2 h1 { font-size: 2.2em; margin: 0; line-height: 1.2; } .data-grid { display: flex; flex-wrap: wrap; gap: 20px; justify-content: center; } .data-block-v2 { background-color: #383a45; /* Gris foncé pour contraste doux */ border: 2px solid #282a33; padding: 20px; border-radius: 8px; transition: transform 0.3s ease-in-out, box-shadow 0.3s ease-in-out; flex: 1 1 300px; /* Flexibilité Mobile */ max-width: 45%; /* Limite en desktop */ box-sizing: border-box; } .data-block-v2:hover { transform: translateY(-5px) scale(1.02); /* Effet HOVER : Soulèvement et Agrandissement */ box-shadow: 0 15px 35px rgba(199, 166, 78, 0.2); /* Ombre OR */ } .subtitle-v2 { font-size: 1.1em; color: #FF7F00; /* ORANGE pour l'action */ margin-bottom: 15px; font-weight: bold; text-transform: uppercase; } .metric-value { font-size: 3em; font-weight: 900; color: #D34F4F; /* ROUGE pour Alerte */ text-align: center; margin: 10px 0 20px 0; } .metric-value.positive { color: #c7a64e; /* OR pour Succès */ } /* GRAPHIQUES SIMULÉS : CERCLES DE PROGRESSION */ .progress-circle { position: relative; width: 100px; height: 100px; border-radius: 50%; margin: 20px auto; background: conic-gradient(#D34F4F 77%, #383a45 77%); /* ROUGE (77%) */ display: flex; align-items: center; justify-content: center; border: 5px solid #1a1a1a; } .progress-circle.evitable { background: conic-gradient(#FF7F00 91%, #383a45 91%); /* ORANGE (91%) */ } .circle-text { position: absolute; font-size: 1.4em; font-weight: bold; color: #ffffff; } /* Détails des Statistiques */ .detail-list { list-style: none; padding: 0; margin-top: 20px; } .detail-list li { padding: 8px 0; font-size: 0.95em; border-bottom: 1px dashed rgba(199, 166, 78, 0.2); /* Ligne de séparation OR très fine */ } .key-data { font-weight: bold; color: #FF7F00; } /* Responsivité du Grid */ @media (max-width: 768px) { .data-grid { flex-direction: column; gap: 15px; } .data-block-v2 { max-width: 100%; } .title-section-v2 h1 { font-size: 1.8em; } } Analyse Posturale : Le Bouclier Contre 91% des Blessures de Bassistes Risque TMS Actuel (Le Coût de l’Ignorance) 77% Prévalence des Troubles Musculo-Squelettiques à vie chez le Bassiste. TOP ZONE À RISQUE : Main/Poignet Gauche (32.9% des cas). RÉTABLISSEMENT FAIBLE : Seulement 26.1% des blessures sont complètement résolues. Potentiel d’Optimisation (Le Gain Maximum) 91% Le pourcentage de risques de blessure pouvant être neutralisé par l’Ergonomie. ANGLE DE MANCHE IDÉAL : 30° à 45° Correction : Neutralise la déviation ulnaire du poignet gauche et la charge statique de l’épaule. RÈGLE DES 15H : Pratique au-delà de 15h/semaine = augmentation critique des risques. (Planifiez les pauses). J’espère que cet article t’a plu, n’hésite pas à me faire part de tes commentaires ou à me poser des questions si besoin ! Je t’invite aussi à partager cet article de blog tout autour de toi à tes amis musiciens ou non musiciens, tes collègues, afin que cela puisse les aider dans leur journées musicale. N’oublie pas, le play-jouïr avant tout ! Bonne créativité, Bon groove, Bonne musique.GROOVE LIKE A PIG® ——->>>>>>> Est-ce que cet article t'a été utile ? Dis-le-moi dans les commentaires ! Pour aller plus loin Tu es libre de rejoindre l’Université GROOVE LIKE A PIG® dans lequel nous avons des cours dédiés à l’improvisation, les cours sont structurés, organisés et dans le bon ordre. Tu pourras avancer à ton rythme, étape par étape. Blog BassistePro.com – Cours de musique APPRENDRE LA MUSIQUE AVEC DES PROS PASSIONNÉS École de musique GROOVE LIKE A PIG® : groovelikeapig.com La Plus Grosse Communauté Francophone des Musiciens Motivés et Bienveillants qui Veulent Passer au Niveau Supérieur.
L'incontinence urinaire est la perte involontaire d'urine. Sa forme la plus fréquente est l'incontinence à l'effort, qui peut être encore accentuée chez les femmes, au cours de la grossesse et après l'accouchement, suite aux bouleversements hormonaux de la ménopause et au relâchement musculaire qui peut y être associé. Cette incontinence urinaire augmente avec l'âge et concernerait, en France, au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Cependant, des personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Quelles sont les principales causes de l'incontinence urinaire ? Dr Margaux Felber, chirurgien urologue à la clinique Bizet et à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Retrouvez l'émission en entier ici : L'incontinence urinaire
L'incontinence urinaire est la perte involontaire d'urine. Sa forme la plus fréquente est l'incontinence à l'effort, qui peut être encore accentuée chez les femmes, au cours de la grossesse et après l'accouchement, suite aux bouleversements hormonaux de la ménopause et au relâchement musculaire qui peut y être associé. Cette incontinence urinaire augmente avec l'âge et concernerait, en France, au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Cependant, des personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Quels sont les différents types d'incontinence urinaire ? Quelles en sont les principales causes ? Quelle prise en charge est possible ? En quoi consiste la rééducation périnéale ? Dr Margaux Felber, chirurgien urologue à la clinique Bizet et à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Pr Stève Ondziel-Opara, chirurgien et urologue au CHU de Brazzaville, au Congo. Programmation musicale : ►Disiz, Theodora – Melodrama ►Fireboy DML – Jealous
L'incontinence urinaire est la perte involontaire d'urine. Sa forme la plus fréquente est l'incontinence à l'effort, qui peut être encore accentuée chez les femmes, au cours de la grossesse et après l'accouchement, suite aux bouleversements hormonaux de la ménopause et au relâchement musculaire qui peut y être associé. Cette incontinence urinaire augmente avec l'âge et concernerait, en France, au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Cependant, des personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Quels sont les différents types d'incontinence urinaire ? Quelles en sont les principales causes ? Quelle prise en charge est possible ? En quoi consiste la rééducation périnéale ? Dr Margaux Felber, chirurgien urologue à la clinique Bizet et à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Pr Stève Ondziel-Opara, chirurgien et urologue au CHU de Brazzaville, au Congo. Programmation musicale : ►Disiz, Theodora – Melodrama ►Fireboy DML – Jealous
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
Plusieurs changements à prévoir avec l’arrivée de renforts en provenance de Laval pour les Canadiens, ce soir, à Columbus. Marc Del Gaizo et Joshua Roy sont arrivés dimanche soir. Jared Davidson, quant à lui, était du voyage après son premier match à vie avec l’équipe, samedi. Il semble y avoir un point d’interrogation (Jayden Struble) à la ligne bleue pour le match de ce soir. C’est la raison du rappel préventif de Del Gaizo. L’avantage numérique est en panne sèche, il ne faudrait pas se surprendre de voir des changements sur les deux unités. Il y a également une rumeur persistante au sujet de l’utilisation de Juraj Slafkovsky. Il n’a pas été très visible face aux Bruins lors du dernier match. Cependant, depuis le début de la saison, c’est plutôt en avantage numérique que le numéro 20 se signale. C’est 67% de sa production qui provient des unités spéciales. Avec ses maigres 3 points à 5 contre 5 et son dernier but il y a presque un mois, il est clair qu’une certaine impatience s’installe autour de lui. À voir si l’entraîneur fera des changements. Mais chose certaine, Martin St-Louis est en attente de plus à 5 contr 5! Jakub Dobes sera devant le filet. Écoutez Martin McGuire et Dany Dubé à ce sujet...Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 14 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CONSOMMATEUR OU CITOYEN : LES CONTRADICTIONS FRANÇAISESDominant dans le commerce en ligne, Shein, le géant chinois de la mode jetable, s'est installé le 5 novembre pour la première fois en boutique, au BHV parisien puis progressivement dans des Galeries Lafayette franchisées à Dijon, Reims, Grenoble, Angers et Limoges. Une arrivée qui provoque un tollé dans le secteur. Spécialiste de la mode éphémère – une production caractérisée par le renouvellement ultra-rapide des collections à des prix cassés dépourvus de normes sociales et environnementales –, le géant chinois a été condamnée à 40 millions d'euros d'amendes par la Direction générale de la répression des fraudes pour « pratiques commerciales trompeuses », puis à 150 millions d'euros par la Commission nationale de l'informatique et des libertés pour « non-respect du consentement des internautes » dans la collecte de leurs données. Adoptée par l'Assemblée nationale puis amendée par le Sénat en juin 2025, la proposition de loi visant à « démoder la mode éphémère grâce à un système de bonus-malus » revient au cœur des débats.Le chiffre d'affaires de Shein en France (son deuxième marché dans le monde après les États-Unis) était de plus de 1,5 milliard d'euros en 2024. Cette année-là, l'Institut français de la mode a estimé que 35 % des Français ont acheté au moins un produit sur la plateforme Shein, qui compte plus de 12 millions d'utilisateurs par mois. Ces derniers savent pertinemment ce qui est reproché à l'entreprise, ses pratiques contestées et l'impact que son essor à sur le prêt-à-porter français. N'importe. Le caractère compulsif de l'achat est plus fort. Dans un pays pourtant obsédé par la reconquête de sa « souveraineté », qui tient la mondialisation en horreur, le consommateur agit souvent à rebours des convictions du citoyen.Ainsi, si selon un sondage Ipsos BVA, les Français placent sans surprise le prix en tête des critères guidant leurs achats (62 %), devant la qualité (58 %) et la durabilité (32 %) des vêtements, toutefois, 49 % des sondés expriment une « mauvaise opinion » à l'égard de la qualité des produits. Et 52 % désapprouvent l'installation d'une boutique Shein au BHV. Une nette majorité approuverait des mesures « pour freiner le développement des géants chinois de l'habillement en France et en Europe ». En Dr Jekyll et Mr Hyde, nous exigeons du gouvernement ou de l'Union européenne qu'ils régulent les opérateurs dont les pratiques mettent à mal notre économie, nos emplois et la planète, quand nous achetons leurs produits et leurs services. Et ce n'est pas vrai que dans le secteur de la mode ou du textile… Philippe Moati, cofondateur de l'Observatoire société et consommation prévient : « En cas de désaccord entre le citoyen et le consommateur, c'est le consommateur qui gagne quand l'offre est très attractive.COP 30L'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, figurant dans l'Accord de Paris il y a 10 ans, est « sur le point de s'effondrer », a averti fin septembre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Du 10 au 21 novembre, la COP 30 est réunie à Belém, au Brésil aux portes de l'Amazonie. Le président brésilien Lula entend faire des forêts l'un de ses sujets principaux de cette conférence. Il souhaite y formaliser un fonds d'un nouveau genre, une « Facilité de financement des forêts tropicales » visant 125 milliards de dollars de collecte, placés sur les marchés financiers. Les bénéfices rémunéreront des pays à forte couverture forestière et à faible déforestation pour leurs efforts de conservation. Cinq autres États disposant de forêts tropicales ont rejoint le projet (Colombie, Ghana, République démocratique du Congo, Indonésie et Malaisie). Par ailleurs, cinq pays développés qui pourraient investir à l'avenir travaillent à organiser l'initiative (Allemagne, Émirats arabes unis, France, Norvège et Royaume-Uni).Depuis 2015, chaque pays doit soumettre tous les cinq ans une feuille de route climatique détaillant sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de mesurer leurs efforts pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Mais alors que ces « contributions déterminées au niveau national » devaient être rendues avant la fin du mois de septembre, dans un contexte géopolitique tourmenté, où les guerres, les conflits commerciaux et la pression du président américain climatosceptique qui s'est retiré de l'Accord de Paris ont relégué le climat au second plan. Ainsi, la majorité des pays n'avaient pas rendu leur copie à la veille de la conférence, tandis que les États-Unis n'enverront pas de représentants de haut niveau à Belém.En 2019, la Commission européenne lançait le pacte vert pour l'Europe, avec un objectif ambitieux : faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre d'ici à 2050. Mais sous la pression de lobbies agricoles et depuis le virage à droite et à l'extrême droite du Parlement après les élections de 2024, la copie initiale est peu à peu revue à la baisse : abandon de la loi sur les pesticides, assouplissement de la politique agricole commune, remise en question de l'interdiction des voitures thermiques d'ici à 2035, de la finance durable et de la responsabilité des entreprises… En France, après avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), Emmanuel Macron se montre moins écologiste au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. Il entend compenser son peu d'allant dans le développement des énergies renouvelables par la relance du nucléaire. Cependant, selon un sondage Ipsos, 89% des Français disent leur inquiétude face à l'aggravation de la crise climatique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lire ou écouter : quelle méthode permet d'apprendre le mieux ? C'est une question ancienne, mais la science y apporte aujourd'hui des réponses précises. Plusieurs études en psychologie cognitive et neurosciences ont comparé les performances d'apprentissage selon que l'on lise un texte ou qu'on l'écoute sous forme audio.Une méta-analyse publiée en 2022, regroupant 46 études et près de 5 000 participants, montre que la différence moyenne entre lecture et écoute est faible. En termes de compréhension générale, les deux méthodes donnent des résultats similaires. Autrement dit, écouter un livre audio ou lire le même texte permet de retenir globalement la même quantité d'informations. Cependant, les chercheurs notent un léger avantage pour la lecture quand il s'agit de comprendre des détails complexes ou d'établir des liens logiques entre plusieurs idées. Lire permet en effet de contrôler son rythme, de revenir en arrière, de relire une phrase difficile : c'est un apprentissage plus actif.Les neurosciences confirment cette proximité : les zones cérébrales activées pendant la lecture et l'écoute d'un texte se recouvrent largement. Les deux sollicitent le cortex temporal et frontal, responsables du traitement du langage et de la compréhension. En revanche, la lecture implique aussi les régions visuelles, tandis que l'écoute sollicite davantage les aires auditives et émotionnelles. Autrement dit, le cerveau mobilise des chemins différents pour arriver au même but : comprendre.Mais l'efficacité dépend du contexte. Pour apprendre un contenu dense, technique ou nécessitant une mémorisation précise, la lecture reste légèrement supérieure : elle favorise la concentration et la consolidation en mémoire à long terme. En revanche, pour des contenus narratifs, motivationnels ou destinés à une écoute en mouvement (marche, transport, sport), l'audio est plus pratique et presque aussi performant.Une autre variable essentielle est l'attention. L'écoute est plus vulnérable aux distractions : un bruit extérieur, une notification ou un regard ailleurs suffit à rompre le fil. Lire, en revanche, impose un effort cognitif qui renforce la concentration — à condition d'être dans un environnement calme.Enfin, certaines études montrent qu'une combinaison des deux, lire et écouter simultanément, peut légèrement améliorer la rétention, notamment pour les apprenants visuels et auditifs.En résumé : lire et écouter activent des mécanismes très proches. La lecture garde un petit avantage pour la profondeur et la précision, tandis que l'écoute favorise la flexibilité et l'émotion. Le meilleur choix dépend donc moins du support que de l'objectif : apprendre en profondeur ou apprendre partout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Assemblée nationale a franchi une nouvelle étape dans la transparence alimentaire. Le vendredi 7 novembre 2025, les députés ont voté en faveur d'une mesure rendant obligatoire l'affichage du Nutri-Score sur la quasi-totalité des produits alimentaires. L'objectif est simple : permettre aux consommateurs de savoir ce qu'ils mangent, et de comparer plus facilement la qualité nutritionnelle des aliments qu'ils achètent.Le Nutri-Score, ce logo coloré allant de la lettre A (meilleur équilibre nutritionnel) à E (moins favorable), était jusqu'ici facultatif. Désormais, il devra apparaître sur la majorité des emballages. C'est la députée écologiste Sabrina Sebaihi qui a défendu cette mesure, estimant que “les grandes marques comme Coca-Cola ou Ferrero continuent d'échapper à la règle, alors que leurs produits sont clairement néfastes pour la santé”.Cependant, le texte ne s'appliquera pas à tous les produits. Un sous-amendement porté par le député Renaissance Jean-François Rousset prévoit d'exclure de cette obligation les aliments bénéficiant d'un signe de qualité officiel, comme les AOP (Appellation d'Origine Protégée), les AOC ou les IGP. Ces produits du terroir, considérés comme emblématiques du patrimoine gastronomique français, ne seront donc pas comparés aux aliments ultra-transformés. “On ne peut pas mettre sur le même plan un fromage fermier et une barre chocolatée industrielle”, a résumé le député.Cette exception a été largement saluée dans l'hémicycle, où plusieurs élus ont rappelé l'importance de préserver les savoir-faire locaux. Mais la mesure n'a pas fait l'unanimité. La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a mis en garde contre un possible conflit avec le droit européen, qui pourrait sanctionner la France pour avoir rendu le Nutri-Score obligatoire sans accord communautaire.Certains députés, notamment du camp Les Républicains, ont également souligné la difficulté technique et financière d'une telle mise en œuvre pour les entreprises, évoquant un “casse-tête logistique”.Cette décision illustre un débat plus large : comment concilier santé publique et défense du patrimoine gastronomique ? Les écologistes et les socialistes voient dans cette réforme un pas en avant vers une alimentation plus transparente. D'autres y voient une contrainte supplémentaire pour les industriels et les artisans.En rendant le Nutri-Score quasi universel, la France envoie toutefois un message fort : l'information du consommateur devient une priorité nationale, mais pas au prix d'effacer la richesse de ses terroirs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la COP30 a démarré lundi 10 novembre, cap sur le sud-ouest de la République centrafricaine. Niché dans l'immense bassin du Congo, le parc de Dzanga-Sangha incarne l'espoir et la réussite d'une conservation harmonieuse entre la nature et l'humanité. Véritable sanctuaire de biodiversité, cette réserve abrite des espèces emblématiques et menacées : éléphants de forêt, gorilles, léopards, girafes, lions et beaucoup d'autres. Grâce à un modèle de gestion partagée entre le gouvernement centrafricain, l'ONG WWF et les populations locales, le parc prouve qu'il est possible d'allier conservation, développement durable et valorisation des savoirs autochtones. Une vingtaine d'éléphants de forêt s'avancent lentement vers la saline de Zangaba, vaste espace dégagé où la terre, gorgée de minéraux, attire chaque jour des centaines d'animaux. À quelques mètres, un jeune mâle joue avec sa trompe dans l'eau. Puis, les femelles forment un cercle protecteur autour des éléphanteaux, tout en arrachant de longues herbes humides qu'elles mâchent lentement. Yoann Galleran, le directeur de l'aire protégée de Dzanga Sangha, nous sert de guide. « Tous les jours, une centaine d'éléphants se rassemblent régulièrement dans cette saline. Les éléphants de forêt, le pangolin et les gorilles sont les espèces emblématiques de notre parc. Le bassin du Congo regorge d'espèces de poissons, d'insectes, de champignons, de végétaux, de produits forestiers non ligneux. La gestion de ces ressources est très importante et elle doit être directement opérée par les communautés locales elles-mêmes. La gestion de la chasse durable, de la cueillette durable sont des questions clés pour le futur des aires protégées de Dzanga Sangha », nous apprend Yoann Galleran. Le parc de Dzanga-Sangha, en Centrafrique, n'est pas seulement un refuge pour les animaux. C'est aussi le berceau d'un peuple autochtone : les Ba'Aka, gardiens de la forêt. Leur connaissance intime des plantes et des pistes invisibles fait d'eux les véritables maîtres des lieux. Firmin est l'un d'eux. « Depuis toujours, nous vivons en lien étroit avec la terre, l'eau et les forêts. Pour nous, la nature n'est pas une ressource à exploiter, mais une partie de notre famille. Quand la Terre souffre, nous souffrons aussi. Les anciens nous enseignent que chaque décision doit être prise en pensant aux sept prochaines générations », explique-t-il. Grâce à son modèle de conservation participative, où la protection de la faune et la flore rime avec le développement des communautés locales, Dzanga Sangha est en phase d'atteindre tous ses objectifs, selon Firmin : « La gestion se déroule de façon participative, avec une implication totale de notre part en tant qu'autochtones. Il existe une véritable prise de conscience collective quant aux méthodes de gestion durable des ressources naturelles. Des formations régulières nous sont dispensées sur l'importance de la préservation des ressources. Nous avons mis en place une zone de chasse communautaire que nous respectons scrupuleusement. » Plusieurs projets sont également conçus pour garantir une conservation durable, selon Yoann Galleran : « L'important, c'est de continuer à faire de Dzanga Sangha une destination d'écotourisme qui va bénéficier aux communautés locales. C'est également de promouvoir les nouvelles techniques d'agriculture responsable. C'est de maintenir un équilibre entre conservation et développement sans que l'un prenne le dessus sur l'autre, tout en s'assurant que les communautés locales puissent continuer de bénéficier d'opportunités économiques qui sont liées directement à la préservation de l'environnement. » Cependant, les responsables du parc ont identifié plusieurs menaces potentielles pour la faune et la flore, telles que l'exploitation illégale des ressources forestières, le trafic d'armes et surtout le braconnage visant les éléphants, les gorilles et les pangolins. Ces risques doivent être pris au sérieux, disent-ils, pour assurer la protection du bassin du Congo. À lire aussiCentrafrique: comment les pygmées Ba'Akas préservent et valorisent leur mode de vie traditionnel
La nouvelle biographie de la princesse Margaret a fait l'effet d'une bombe l'été 2025 à cause de cette révélation : son caractère déluré s'expliquerait par le syndrome d'alcoolisation fœtale. Cependant, plusieurs tabloïds britanniques rappellent qu'il n'y a aucune preuve formelle, surtout qu'elle ne présentait pas les caractéristiques physiques de ce syndrome. Quels sont les symptômes de ce syndrome ? Et ça peut être grave pour le bébé ? Pourtant, ça fait longtemps qu'on sait que l'alcool est dangereux pour la santé du bébé pendant la grossesse ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome du bébé secoué ? Qu'est-ce que la tocophobie, cette peur qui touche les femmes ? Pourquoi faisons-nous des enfants de plus en plus tard ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« Je suis convaincu que nous allons organiser la meilleure COP de toutes les COP jamais organisées à ce jour. » Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a fondé beaucoup d'espoir sur la 30e conférence mondiale sur le climat, qui commence, lundi 10 novembre, dans son pays, et plus précisément à Belem, choix symbolique dans la mesure où cette ville est située aux portes de l'Amazonie. Le symbole d'une biodiversité fragile, à protéger.Jusqu'au vendredi 21 novembre, les délégations de 191 pays accrédités s'y réunissent, pour tenter d'avancer ensemble sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles ou encore financements visant à soutenir l'action climatique. En jeu également : « sauver » l'accord de Paris, adopté en 2015 en vue de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle.Cependant, en amont de cette COP, les motifs d'espoir sont peu nombreux. Ainsi, les Etats-Unis, qui se sont retirés de l'accord de Paris, ne seront pas présents au Brésil. En outre, les guerres, les tensions commerciales ou encore les enjeux budgétaires nationaux relèguent la lutte climatique au second plan. Dans ce contexte, que faut-il attendre de la COP30 ? Journaliste au service Planète du Monde, Audrey Garric nous livre son analyse dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », avant de s'envoler pour Belem.Un épisode de Garance Muñoz et de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Tenaud. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : note vocale du journaliste du Monde, Matthieu Goar, extraits de prises de parole d'Antonio Guterres le 6 novembre 2025, de Luiz Inácio Lula da Silva le 4 novembre 2015 et de Donald Trump le 23 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 10 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2025, le rapport entre achat et location bascule à nouveau en faveur des propriétaires. Après plusieurs années où la hausse des taux d'intérêt avait freiné le marché immobilier, la tendance s'inverse. Selon les dernières analyses du courtier Meilleurtaux, un acheteur met désormais un peu plus de 12 ans à rentabiliser son investissement, contre près de 15 ans l'année précédente. Ce raccourcissement de plus de deux ans marque un véritable tournant pour les ménages, porté par la détente des taux, la stabilisation des prix et la progression continue des loyers.Pendant la période 2022-2023, le coût du crédit avait explosé, rendant l'achat beaucoup moins attractif que la location. Aujourd'hui, la combinaison d'un crédit plus abordable et d'un marché locatif sous tension redonne de l'air aux candidats à la propriété. En d'autres termes, payer des mensualités d'emprunt redevient, dans de nombreuses villes, plus intéressant que verser un loyer à fonds perdu. Cette amélioration traduit un retour à l'équilibre après les excès des dernières années : la rentabilité moyenne d'un achat, tombée à trois ans seulement en 2020, avait ensuite grimpé à plus de quinze ans à cause du durcissement des conditions de financement.Cependant, la situation n'est pas uniforme sur tout le territoire. Les écarts entre les grandes métropoles se creusent. Dans 24 villes sur 32 étudiées, acheter devient plus rapidement rentable : à Lille et Grenoble, la durée nécessaire pour amortir un achat a chuté d'environ neuf ans ; à Tours, Rouen, Caen et même à Paris, l'avantage s'est amélioré de plus de cinq ans. Cette embellie s'explique par la légère détente du crédit, qui facilite à nouveau l'accès à la propriété.Mais dans les marchés les plus chers – Paris, Aix-en-Provence, Nice ou Bordeaux – les prix élevés prolongent encore la période d'amortissement, au-delà de 18 ans. Dans ces villes où la mobilité est forte, la location reste une option cohérente, au moins à moyen terme. À l'inverse, dans des zones plus abordables, acheter demeure une stratégie patrimoniale solide, surtout dans une perspective de long terme.Certaines communes font néanmoins figure d'exception. Au Mans ou à Orléans, la rentabilité de l'achat s'est dégradée, la faute à des loyers encadrés ou à une demande moins dynamique.Globalement, les Français reviennent vers la propriété. Dans un contexte où les loyers ne cessent d'augmenter, devenir propriétaire apparaît à nouveau comme un moyen de se stabiliser, de se protéger contre l'inflation et de se projeter sereinement dans l'avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Première diffusion : janvier 2024 Plongez dans la traque de l'un des hommes à l'origine de l'une des affaires les plus sordides du 21e siècle, l'affaire Luka Rocco Magnotta. Persécuté depuis son enfance, Luka Magnotta rêve de devenir une star. Narcissique maladif, il plonge rapidement dans la folie. Il est prêt à tout pour gagner de la reconnaissance. Passant par la prostitution et la pornographie, il laissera bientôt ses envies les plus sombres prendre le dessus… Meurtre et snuff movie Luka Magnotta ne supporte pas l'échec. Il truffe Internet de vidéo et photo de lui dans l'espoir de se faire repérer. Cependant, il n'arrivera jamais à trouver l'attention dont il a besoin. Luka entreprend alors de réaliser un tout autre genre de vidéos, et celles-ci ne passeront pas du tout inaperçues… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Antonio Ferrara, le roi de la belle : gangster depuis toujours (1/4) [INÉDIT] Antonio Ferrara, le roi de la belle : Hollywood style (2/4) [INÉDIT] Antonio Ferrara, le roi de la belle : La grande évasion (3/4) [INÉDIT] Antonio Ferrara, le roi de la belle : jamais deux sans trois (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Vincent Rebouah Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mattéo Benedetto Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est un homme de l'ombre qui se serait bien passé d'entrer dans la lumière. En bonne place dans le top 100 des plus grandes fortunes françaises, exilé fiscal en Belgique, Pierre-Edouard Stérin tire sa fortune de Smartbox. Il a longtemps multiplié les investissements, que ce soit dans les salles de loisirs, les spectacles de reconstitution historique, les start-up, ou encore les écoles privées. Depuis 2023, il investit aussi dans un domaine d'un autre genre : la politique.Pour avancer ses pions dans le monde politique, le milliardaire a monté un projet baptisé « Périclès », censé rester discret. Cependant, en juillet 2024, le journal L'Humanité en révèle l'existence et ses financements auprès de la classe politique française n'ont plus rien de confidentiel. Depuis, des enquêtes, en particulier publiées par Le Monde, ont permis de montrer que les investissements de Pierre-Edouard Stérin étaient principalement dirigés vers l'extrême droite française.Est-il parvenu à gagner une réelle influence au sein de cette frange de l'échiquier politique ? Pour atteindre quel objectif ? Enfin, quelles sont les conséquences de ces financements sur les multiples activités de Pierre-Edouard Stérin ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Clément Guillou, journaliste au service Politique du Monde chargé de l'extrême droite, raconte l'entrée fracassante du milliardaire en politique et les ambitions qu'il nourrit.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits d'interventions de Pierre-Edouard Stérin dans la conférence « Agir en chrétien pour le bien commun », publiée sur YouTube le 24 juillet 2025, et au micro du podcast « Génération Do It Yourself », diffusé le 13 février 2024 ; d'un journal radio d'Ici La Rochelle, diffusé le 23 septembre 2025, et d'un reportage diffusé par France 3 Pays de la Loire, le 4 juin 2025.Cet épisode a été publié le 5 novembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ». Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. La Slovaquie est considérée comme un pays riche en grottes et autres attractions géologiques. Sur son territoire relativement petit, nous enregistrons actuellement 7285 grottes et plusieurs zones de valeur géologique. La commune de Pruzina dans le district de Povazska Bystrica adossée a la majestueuse colline Strážovske possede plusieurs arbres rares par leur taille comme les tilleuls ou les érables pres de l'église. Cependant, c'est le pommier sauvage poussant au bord de la prairie qui est unique en son genre.
De nombreuses personnes affirment avoir vécu des phénomènes paranormaux. Cependant, un témoignage reste une expérience personnelle et subjective, ce qui limite son utilité pour une étude objective. Il est donc crucial de mener des recherches théoriques sur ces hypothétiques phénomènes, mais aussi d'enquêter sur le terrain pour se confronter directement à ces événements occultes. C'est précisément ce que fait Bragi Bellovaque. Dans cette émission, il nous présentera son parcours, ses méthodes d'enquête et ses modèles explicatifs.⛎ Soutenir l'émission sur Tipeee : https://www.tipeee.com/arcana-mysteres-du-monde
Des Allemands qui défilent et arpentent en uniforme les rues parisiennes, parfois au bras de Françaises… Ces photographies inédites du Paris de l'Occupation sont rassemblées dans un album à la présentation intrigante, qui invite à avoir le « courage de les examiner ». D'emblée, elles fascinent Philippe Broussard, directeur adjoint de la rédaction du Monde, qui en perçoit la portée historique. Il se lance alors dans une quête pour en retrouver l'auteur. Celle-ci va s'étirer sur plus de quatre ans.Dans ce quatrième épisode de la série documentaire du podcast « L'Heure du Monde », Philippe Broussard se heurte à une impasse : les pistes ouvertes précédemment grâce à d'autres fonds photographiques se sont refermées et l'identité du photographe inconnu semble encore plus hors de portée.Cependant, l'espoir renaît lorsqu'il regarde pour la énième fois ces photos, un détail attirant son attention. Un seul cliché a été pris en intérieur. Cela pourrait-il permettre d'identifier le fief du fameux promeneur parisien ? Cette piste va semer le trouble quant aux motivations du photographe. Et s'il n'était pas un résistant, mais bel et bien un collaborateur ?Série documentaire écrite par Marion Bothorel et adaptée de l'enquête de Philippe Broussard. Réalisation : Amandine Robillard. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits des discours de Philippe Pétain, prononcé le 30 octobre 1940 sur Radio Vichy, d'Adolf Hitler, en 1940, du général de Gaulle, prononcés les 6 juin et 18 juin 1940 ; d'une allocution de Paul Reynaud, le 10 juin 1940, sur la RTF ; d'un reportage diffusé au journal télévisé des Actualités françaises, le 24 septembre 1943 ; de la chanson Et tout ça, ça fait d'excellents Français, de Pierre Dac ; et d'un sujet diffusé au journal télévisé de 20 heures de la RTF, le 24 septembre 1970. Photographies issues de la collection personnelle de Stéphane Jaegle et Stéphanie Colaux.Retrouvez l'enquête de Philippe Broussard et sa suite inédite, ainsi qu'une centaine de photos, dans le livre Le Photographe inconnu de l'Occupation, paru aux éditions du Seuil. Cet épisode a été diffusé le 30 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il existe une fleur capable de rivaliser avec les somnifères : celle du bigaradier. Derrière ce nom un peu oublié se cache l'oranger amer, un petit arbre originaire d'Asie, sans doute de la région de l'Himalaya. Introduit en Méditerranée au Moyen Âge, il s'est acclimaté sous le soleil de Séville et de Grasse, où ses fleurs blanches, d'un parfum enivrant, sont devenues le cœur de la parfumerie et de la phytothérapie. On la connaît mieux sous le nom de fleur d'oranger.Mais au-delà de son odeur douce et familière, la fleur du bigaradier possède des vertus étonnantes sur le sommeil. Depuis longtemps, les infusions de fleur d'oranger apaisent les enfants agités et calment les nerfs avant la nuit. Ce que la science confirme peu à peu. En 2023, des chercheurs iraniens ont mené un essai clinique sur des femmes dont les bébés étaient hospitalisés : boire chaque soir un distillat de fleur d'oranger a significativement amélioré leur sommeil, comparé à un placebo. Les participantes s'endormaient plus vite, se réveillaient moins souvent, et déclaraient se sentir plus reposées.D'autres travaux, menés sur des modèles animaux, sont encore plus surprenants. Un extrait de fleur d'oranger, administré à des souris privées de sommeil, s'est révélé plus efficace pour réduire leur anxiété qu'un médicament bien connu : le lorazépam, un somnifère puissant. Les chercheurs attribuent cet effet à plusieurs molécules actives : le linalol, le nérolidol et divers sesquiterpènes, capables d'agir sur les récepteurs GABA du cerveau, les mêmes que ceux ciblés par les benzodiazépines. En somme, la nature imiterait la chimie, mais sans ses effets secondaires.Cependant, ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Les études restent encore peu nombreuses, souvent limitées à de petits échantillons. Et si la fleur d'oranger favorise l'endormissement, elle ne remplace pas un traitement médical dans les cas d'insomnie sévère. Elle agit comme une aide douce, idéale pour calmer les tensions, réduire l'anxiété et rétablir un cycle de sommeil perturbé.Boire une tisane de fleur d'oranger avant le coucher, respirer son huile essentielle ou l'utiliser en diffusion pourrait donc être une manière simple de renouer avec un sommeil naturel. Le bigaradier, autrefois symbole d'innocence et de paix, redevient ainsi ce qu'il a toujours été : un messager de sérénité, plus apaisant qu'un somnifère, et infiniment plus poétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La poétique du souvenir avec Yasmine Hamdan (Liban) et Christine Zayed (Palestine). Yasmine Hamdan est notre 1ère invitée pour la sortie de son 3ème album I Remember I Forget Yasmine Hamdan a d'abord surgi sur la scène musicale avec la formation indie électronique pionnière Soapkills, formée avec Zeid Hamdan dans le Beyrouth de la fin des années 90. Le répertoire entêtant et irrévérencieux du duo ainsi que ses visuels auront rayonné créativement à travers le monde arabe et au-delà, culminant avec une anthologie en 2015. Après s'être installée à Paris en 2005, la musicienne collabore avec le producteur Mirwais (ex-Taxi Girl et producteur de Madonna) pour le projet Y.A.S., à l'origine d'un album dansant et raffiné, Arabology, paru chez Universal en 2009. Depuis, elle s'est fait un nom au-delà des frontières en tant qu'autrice-compositrice et productrice solo, entrelaçant avec élégance des univers éloignés comme la poésie, la pop et la tradition panarabe, l'electronica, la soul ou encore la guitar music. Elle a collaboré avec des cinéastes de tous horizons tels que Elia Suleiman, Jim Jarmusch (chantant notamment à l'écran dans le film de 2013 Only Lovers Left Alive), Daniele Arbid ou Ghassan Salhab, et a joué au sein de projets collectifs majeurs comme Africa Express. En solo, Yasmine Hamdan a sorti un premier disque en 2013, Ya Nass, un en 2017, Al Jamilat, et à présent son troisième album I Remember I Forget, co-produit aux côtés de son collaborateur de longue date Marc Collin (Nouvelle Vague). La mémoire est une force sans pareille. I Remember I Forget [Je me souviens que j'oublie] succède à deux disques solo salués à l'international, Ya Nass (2013) et Al Jamila (2017). L'album scelle la réputation de Yasmine Hamdan en tant que conteuse talentueuse, performeuse captivante et défricheuse indépendante. L'artiste polyglotte, née à Beyrouth et installée à Paris, a toujours mêlé dans sa musique l'intime, le poétique et la politique, souvent avec un humour vif, puisant ses influences dans les dialectes et sonorités du monde pan-arabe et d'ailleurs. C'est plus que jamais le cas sur ce nouvel album, un ensemble de chants de beauté et de fureur légitime, forgé dans le tumulte de crises mondiales, notamment l'explosion en 2020 du port de Beyrouth et l'effondrement économique du Liban (désastre financier qui aura protégé l'élite aux dépens du plus grand nombre). Dans un monde moderne de plus en plus fracturé, les prises de parole de Yasmine Hamdan semblent plus vitales que jamais. «Pour cet album, je voulais m'attacher à un lieu spécifique — et il fallait que ce soit le Liban», explique Yasmine Hamdan. «Mon lien avec le Liban et ce qui lui est arrivé a constitué le terreau à partir duquel j'ai commencé à écrire et composer l'album. Cependant, au fur et à mesure du processus créatif, cet endroit est devenu un symbole, une métaphore, une catharsis pour ce qui se passe plus largement dans le monde et à travers l'expérience collective.» «En dépit de la douleur ressentie devant ce qui est infligé à mon lieu de naissance, s'est installé peu à peu un sentiment de tendresse, de familiarité, ce qui m'a apporté de l'espoir et de l'inspiration. Beyrouth a certainement continué à être généreuse avec moi», raconte-t-elle. Yasmine Hamdan s'est ainsi attelée à l'écriture des chansons, renouant pour l'occasion avec un collaborateur de longue date, Marc Collin (Nouvelle Vague). I Remember I Forget a été produit sous la tutelle de leurs labels respectifs, Hamdanistan et Kwaidan, et paraît chez Crammed Discs / [PIAS]. Titres joués durant l'entretien : I Remember I Forget, Shmaali, Shadia et The Beautiful Losers. ► Album I Remember I Forget (Crammed Discs / [PIAS] 2025). Site Yasmine Hamdan - Bandcamp. YouTube. Actu concert 18 mars, Paris Le Trianon. Puis la #SessionLive reçoit Christine Zayed pour l'album Kama Kuntu. Née dans une famille mélomane de Palestine, élevée entre Jérusalem et Ramallah, Christine Zayed est une chanteuse, une compositrice et une instrumentiste, virtuose du qanûn. Elle a été initiée dès son plus jeune âge à la musique arabe classique et contemporaine, ainsi qu'à la musique traditionnelle palestinienne. Son répertoire s'appuie principalement sur la musique arabe classique, basée sur le maqam (la science et la pratique de l'improvisation modale arabe), et sur la poésie arabe, en particulier la poésie palestinienne contemporaine. Ses compositions, fortement ancrées dans la tradition, sont résolument contemporaines, recherchant les chemins de la modernité dans le croisement avec d'autres univers musicaux. Elle vit et travaille en France depuis quelques années et collabore à de multiples projets, notamment au sein de l'Ensemble Chakâm ou du groupe Atine. Elle se produit en solo ou en trio avec le flûtiste Sylvain Barou et le percussionniste Habib Meftah interprétant un répertoire que l'on retrouve dans son premier album, Kama Kuntu («Ce que j'étais»). On y croise plusieurs invités, notamment Piers Faccini. Titres interprétés au grand studio : - Avant que je photographie les oiseaux, Live RFI - Animal, Feat. Piers Faccini, extrait de l'album - Ghalimi Live RFI. Line Up : Christine Zayed (qanûn, chant), Sylvain Barou (flûtes, duduk) et Habib Meftah (percussions) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kama Kuntu (T-Rec 2024). Site - YouTube. Actu concerts : 11 décembre – Festival NoBorder, Brest // en trio + 12 décembre – Le Chenal, Porspoder // dans le cadre de NoBorder // en trio.
La poétique du souvenir avec Yasmine Hamdan (Liban) et Christine Zayed (Palestine). Yasmine Hamdan est notre 1ère invitée pour la sortie de son 3ème album I Remember I Forget Yasmine Hamdan a d'abord surgi sur la scène musicale avec la formation indie électronique pionnière Soapkills, formée avec Zeid Hamdan dans le Beyrouth de la fin des années 90. Le répertoire entêtant et irrévérencieux du duo ainsi que ses visuels auront rayonné créativement à travers le monde arabe et au-delà, culminant avec une anthologie en 2015. Après s'être installée à Paris en 2005, la musicienne collabore avec le producteur Mirwais (ex-Taxi Girl et producteur de Madonna) pour le projet Y.A.S., à l'origine d'un album dansant et raffiné, Arabology, paru chez Universal en 2009. Depuis, elle s'est fait un nom au-delà des frontières en tant qu'autrice-compositrice et productrice solo, entrelaçant avec élégance des univers éloignés comme la poésie, la pop et la tradition panarabe, l'electronica, la soul ou encore la guitar music. Elle a collaboré avec des cinéastes de tous horizons tels que Elia Suleiman, Jim Jarmusch (chantant notamment à l'écran dans le film de 2013 Only Lovers Left Alive), Daniele Arbid ou Ghassan Salhab, et a joué au sein de projets collectifs majeurs comme Africa Express. En solo, Yasmine Hamdan a sorti un premier disque en 2013, Ya Nass, un en 2017, Al Jamilat, et à présent son troisième album I Remember I Forget, co-produit aux côtés de son collaborateur de longue date Marc Collin (Nouvelle Vague). La mémoire est une force sans pareille. I Remember I Forget [Je me souviens que j'oublie] succède à deux disques solo salués à l'international, Ya Nass (2013) et Al Jamila (2017). L'album scelle la réputation de Yasmine Hamdan en tant que conteuse talentueuse, performeuse captivante et défricheuse indépendante. L'artiste polyglotte, née à Beyrouth et installée à Paris, a toujours mêlé dans sa musique l'intime, le poétique et la politique, souvent avec un humour vif, puisant ses influences dans les dialectes et sonorités du monde pan-arabe et d'ailleurs. C'est plus que jamais le cas sur ce nouvel album, un ensemble de chants de beauté et de fureur légitime, forgé dans le tumulte de crises mondiales, notamment l'explosion en 2020 du port de Beyrouth et l'effondrement économique du Liban (désastre financier qui aura protégé l'élite aux dépens du plus grand nombre). Dans un monde moderne de plus en plus fracturé, les prises de parole de Yasmine Hamdan semblent plus vitales que jamais. «Pour cet album, je voulais m'attacher à un lieu spécifique — et il fallait que ce soit le Liban», explique Yasmine Hamdan. «Mon lien avec le Liban et ce qui lui est arrivé a constitué le terreau à partir duquel j'ai commencé à écrire et composer l'album. Cependant, au fur et à mesure du processus créatif, cet endroit est devenu un symbole, une métaphore, une catharsis pour ce qui se passe plus largement dans le monde et à travers l'expérience collective.» «En dépit de la douleur ressentie devant ce qui est infligé à mon lieu de naissance, s'est installé peu à peu un sentiment de tendresse, de familiarité, ce qui m'a apporté de l'espoir et de l'inspiration. Beyrouth a certainement continué à être généreuse avec moi», raconte-t-elle. Yasmine Hamdan s'est ainsi attelée à l'écriture des chansons, renouant pour l'occasion avec un collaborateur de longue date, Marc Collin (Nouvelle Vague). I Remember I Forget a été produit sous la tutelle de leurs labels respectifs, Hamdanistan et Kwaidan, et paraît chez Crammed Discs / [PIAS]. Titres joués durant l'entretien : I Remember I Forget, Shmaali, Shadia et The Beautiful Losers. ► Album I Remember I Forget (Crammed Discs / [PIAS] 2025). Site Yasmine Hamdan - Bandcamp. YouTube. Actu concert 18 mars, Paris Le Trianon. Puis la #SessionLive reçoit Christine Zayed pour l'album Kama Kuntu. Née dans une famille mélomane de Palestine, élevée entre Jérusalem et Ramallah, Christine Zayed est une chanteuse, une compositrice et une instrumentiste, virtuose du qanûn. Elle a été initiée dès son plus jeune âge à la musique arabe classique et contemporaine, ainsi qu'à la musique traditionnelle palestinienne. Son répertoire s'appuie principalement sur la musique arabe classique, basée sur le maqam (la science et la pratique de l'improvisation modale arabe), et sur la poésie arabe, en particulier la poésie palestinienne contemporaine. Ses compositions, fortement ancrées dans la tradition, sont résolument contemporaines, recherchant les chemins de la modernité dans le croisement avec d'autres univers musicaux. Elle vit et travaille en France depuis quelques années et collabore à de multiples projets, notamment au sein de l'Ensemble Chakâm ou du groupe Atine. Elle se produit en solo ou en trio avec le flûtiste Sylvain Barou et le percussionniste Habib Meftah interprétant un répertoire que l'on retrouve dans son premier album, Kama Kuntu («Ce que j'étais»). On y croise plusieurs invités, notamment Piers Faccini. Titres interprétés au grand studio : - Avant que je photographie les oiseaux, Live RFI - Animal, Feat. Piers Faccini, extrait de l'album - Ghalimi Live RFI. Line Up : Christine Zayed (qanûn, chant), Sylvain Barou (flûtes, duduk) et Habib Meftah (percussions) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kama Kuntu (T-Rec 2024). Site - YouTube. Actu concerts : 11 décembre – Festival NoBorder, Brest // en trio + 12 décembre – Le Chenal, Porspoder // dans le cadre de NoBorder // en trio.
Depuis des années, je conseille des managers ; pendant des années, j'ai moi-même été manager et aujourd'hui, je fais des conférences et j'écris des livres à ce sujet. Cependant, aujourd'hui, j'ai reçu le message d'un jeune manager qui était un tantinet en panique devant ses nouvelles responsabilités et qui m'a posé une question toute simple : si vous deviez me donner des conseils sur ce que je dois faire chaque jour avec mon équipe pour être un bon manager, que me diriez-vous ?Ma réponse dans cet épisode !Et découvrez tous mes contenus (vidéos, articles, tests de personnalité en vous rendant sur mon blog : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que Moody's s'apprête à rendre son verdict sur la note de la France, la question du pouvoir des agences de notation refait surface. Redoutées par les États, observées par les marchés, parfois critiquées pour leur opacité, ces institutions financières privées influencent toujours la confiance des investisseurs. Mais leur pouvoir est-il aussi grand qu'on le dit ? Imaginons un bulletin scolaire. Sauf qu'au lieu d'élèves, ce sont des entreprises, des collectivités ou des États qui y figurent. Les agences de notation, un peu comme des professeurs, attribuent une note de confiance : AAA pour les plus fiables, C pour ceux proches du défaut de paiement. Leur mission est simple, évaluer la capacité d'un emprunteur à rembourser sa dette. En clair, est-ce qu'on peut lui prêter sans prendre trop de risque ? Une bonne note, c'est un taux d'intérêt plus bas. Une mauvaise, un crédit plus cher. Pour les entreprises, c'est souvent une question de survie. Pour les États, c'est plus symbolique, mais pas toujours sans conséquence. Des notes médiatisées, mais souvent anticipées À chaque dégradation de note, comme celle que pourrait subir la France, les médias s'en emparent aussitôt. Mais dans les faits, les marchés financiers anticipent souvent ces décisions. La dernière baisse de la note française par Moody's n'a eu aucun effet visible sur les taux d'intérêt. Les investisseurs avaient déjà intégré la dégradation et relevé les taux bien avant l'annonce. Pourquoi alors tout ce bruit ? Parce que ces notes sont devenues un rituel médiatique. Faciles à comprendre – comme un bulletin d'école –, elles traduisent en une lettre la complexité d'une économie nationale. Cependant, si un pays change de catégorie de risque, les effets peuvent être beaucoup plus concrets : certains investisseurs institutionnels, contraints par leurs règles internes, cessent alors de prêter. Et c'est là que le cercle vicieux s'installe. Plus les taux montent, plus la dette coûte cher, et plus la note risque d'être encore abaissée. Un pouvoir réel, mais de plus en plus contesté Depuis la crise financière de 2008, la réputation des agences de notation a été sérieusement écornée. On leur reproche une opacité persistante, des méthodes contestées, et une tendance à amplifier les crises plutôt qu'à les prévenir, comme lors du cas grec au début des années 2010. Leur approche, souvent jugée trop marquée par des standards occidentaux, pose aussi problème. Sur le continent africain, plusieurs pays dénoncent des notations qui ne reflètent pas la réalité de leurs économies, tout en conditionnant leur accès aux marchés internationaux. Malgré ces critiques, le pouvoir des agences demeure. Elles continuent d'influencer les perceptions des investisseurs, des médias et parfois des politiques. Un pouvoir fondé moins sur la contrainte que sur la crédibilité qu'on leur accorde. Car dans la finance mondiale, la confiance reste la meilleure des notes.
Qui a remporté l'élection présidentielle du 12 octobre dernier au Cameroun ? Le sortant Paul Biya ou bien l'opposant Issa Tchiroma Bakary ? Les résultats définitifs devraient être connus dimanche ou peut-être même avant. En attendant, chacun donne les siens… En effet, rapporte le site Actu Cameroun, « après la publication des résultats de la Commission nationale de recensement des votes donnant Paul Biya vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 55% des voix, Issa Tchiroma Bakary réplique. L'opposant (…) assure, sur la base de la compilation des résultats de 18 départements représentant 80% de l'électorat, avoir gagné à plus de 54% ». Des Sages inféodés ? Qui a raison ? Qui a tort ? Tous « les yeux sont rivés vers un Conseil constitutionnel qui peine à gagner la confiance », relève Le Journal du Cameroun. Ce mercredi, en effet, la Haute cour va entrer en action. « Le sage Clément Atangana et les dix membres du conseil examineront la dizaine de requêtes introduites au lendemain de la clôture du vote, par des candidats ou des partis politiques. Lesquels requièrent entre autres l'annulation totale du scrutin en raison de multiples irrégularités qualifiées de graves ». Ce sera ensuite « l'étape de la proclamation des résultats du scrutin ». Toutefois, relève Le Journal du Cameroun, « depuis son entrée en matière en février 2018, la juridiction électorale a marqué l'opinion en prenant des décisions pour la plupart défavorables à l'opposition ». Et pour cause, les onze juges du Conseil sont issus « des sphères judiciaires, politiques ou universitaires qui ont, pour la plupart, un lien historique parfois étroit avec le RDPC », le parti au pouvoir. « Cependant, pointe encore le site camerounais, le Conseil constitutionnel reste incontournable, bien malgré tout. Depuis quelques jours, de nombreux appels vont en direction de cette instance, seule compétente, pour qu'elle dise la vérité telle que sortie des urnes ». Petits arrangements ? En attendant, des tractations ont eu lieu en coulisses… C'est ce que dévoile Jeune Afrique. Jeune Afrique qui croit savoir que « de discrètes négociations ont été entamées entre l'ancien ministre et le chef de l'État sortant, via des intermédiaires. C'est notamment par l'entremise du gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi'i, que le président Biya a approché Tchiroma Bakary avec une proposition audacieuse : un poste de Premier ministre. La rencontre a eu lieu à Garoua, au domicile de l'ancien ministre, en fin de semaine dernière. En échange de la primature et de la promotion de certains de ses proches dans le gouvernement et l'administration, l'opposant devait accepter de freiner sa contestation électorale. Les émissaires du pouvoir, affirme encore Jeune Afrique, auraient mis dans la balance, en échange d'une reconnaissance par l'opposant de la victoire de son adversaire, une réforme expresse du code électoral, laquelle interviendrait avant les prochaines législatives, prévues en 2026. La proposition a été appuyée par plusieurs diplomates étrangers, favorables à ce que Tchiroma Bakary saisisse cette main tendue et favorise une sortie de la crise électorale qui s'annonce ». Un « plan d'action » ? Toutefois, l'intéressé aurait refusé. « Selon les mots d'un de ses lieutenants, contacté par Jeune Afrique, Tchiroma Bakary considère cette proposition comme une tentative de “neutralisation politique“ de la part de Paul Biya. “Tout ce qu'Issa Tchiroma Bakary exige, c'est la reconnaissance de la vérité des urnes“, affirme encore ce lieutenant ». Bref, « sur le terrain, la tension reste palpable », pointe Jeune Afrique qui affirme que « le camp Tchiroma Bakary prépare un plan d'actions pour “défendre la victoire populaire“ dès la publication du verdict final par le Conseil constitutionnel, qui doit intervenir au plus tard dimanche. Des manifestations de grande ampleur pourraient être déclenchées, malgré l'interdiction de tout rassemblement public par les autorités locales ». Une vraie-fausse rupture ? WakatSéra au Burkina Faso résume la situation avec cette formule : « deux vainqueurs en attendant le Conseil constitutionnel ! » WakatSéra qui émet des doutes sur la véracité de l'opposant. Le site ouagalais rappelle en effet que « Tchiroma Bakary qui se présente aujourd'hui comme adversaire du président Biya, a été, pendant longtemps, son ministre des Transports, ensuite de la Communication et enfin, de l'Emploi et de la formation professionnelle. Sa route ne s'est séparée d'avec celui du pouvoir que quelques mois avant la présidentielle, en juin dernier. Toute chose conclut WakatSéra, qui n'a pas manqué de susciter bien des interrogations et des doutes autour de cette rupture inattendue ! »
Une "alerte enlèvement" a été déclenchée ce mardi 21 octobre pour Rayan, 13 ans, enlevé lundi à 18h à Panazol (Haute-Vienne). Le garçon aurait été enlevé par un homme et une femme. Une précédente alerte avait été lancée le 6 octobre pour une fillette de 3 ans disparue dans l'Orne. Son père, principal suspect, avait été interpellé deux jours plus tard près de Vannes avec sa fille saine et sauve. Chaque année, on compte environ 50 000 signalements de disparitions de mineurs en France selon l'Office central pour la répression des violences aux personnes. Cependant, seuls certains cas déclenchent “l'alerte enlèvement”. D'où vient le dispositif "alerte enlèvement" ? Quel est son déroulé ? De quoi exactement l'enquête est-elle faite ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : juin 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le seuil d'alerte maximal ? Qui sont les enfants volés ? Qu'est-ce que l'affaire du fichage des enfants musulmans ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:39:21 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Les avancées en génie génétique et en biotechnologie offrent des progrès significatifs en médecine, notamment dans le traitement de maladies génétiques. Cependant, des questions éthiques surgissent concernant l'amélioration de l'humain. Que peut la modification génétique, et comment l'encadrer ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'est de la République Démocratique du Congo est au cœur d'un conflit qui fait rage depuis plusieurs années. D'un côté, les forces congolaises, de l'autre, le M23 soutenu par le Rwanda voisin. De nombreux morts, des blessés et des populations appauvries, prises en étau dans une zone riche en matières premières, source de convoitises et de trafics. Alors que des négociations de paix sont en cours sous l'égide des États-Unis et du Qatar. Décryptage des enjeux économiques et géopolitiques d'un conflit qui paralyse toute une région.
À première vue, l'idée peut sembler étrange, voire peu appétissante. Pourtant, cette fine carapace blanche qui protège le jaune et le blanc n'est pas un simple emballage jetable : elle contient des ressources nutritives insoupçonnées.La coquille d'œuf est composée à près de 95 % de carbonate de calcium. C'est exactement le même minéral qui constitue nos os et nos dents. En termes de densité de calcium, c'est même l'une des sources naturelles les plus concentrées : une coquille d'œuf moyenne en contient environ deux grammes, soit deux fois plus que l'apport quotidien recommandé pour un adulte. De quoi intriguer les chercheurs en nutrition.Mais peut-on vraiment la consommer telle quelle ? La réponse est oui, mais pas sans précautions. D'abord, la coquille crue peut contenir des bactéries comme la salmonelle. Elle ne doit donc jamais être ingérée directement sortie de l'œuf. La méthode la plus sûre consiste à la faire bouillir quelques minutes pour éliminer tout risque, puis à la laisser sécher. Ensuite, on peut la réduire en poudre très fine à l'aide d'un mortier ou d'un mixeur. Ce “complément maison” se mélange facilement à un yaourt, une soupe ou même à la pâte d'un gâteau.Les études montrent que le calcium issu de la coquille est bien absorbé par l'organisme, parfois même mieux que certaines formes synthétiques présentes dans les compléments alimentaires. On a aussi découvert que la coquille renferme des oligo-éléments intéressants comme le magnésium, le zinc ou le fluor, qui participent à la solidité des os. C'est pourquoi, dans certains pays, on recommande cette poudre de coquille pour prévenir l'ostéoporose, notamment chez les personnes âgées.Cependant, attention : manger des coquilles d'œufs n'est pas une solution miracle. Une consommation excessive peut provoquer des troubles digestifs ou des calculs rénaux à cause d'un excès de calcium. Et tout le monde n'a pas envie de transformer sa cuisine en laboratoire pour stériliser et moudre ses coquilles.En résumé, oui, on peut manger les coquilles d'œufs, mais sous forme de poudre stérilisée et en quantité raisonnable. Ce n'est pas un aliment du quotidien, mais plutôt un complément ponctuel, naturel et économique. Une belle preuve que même ce que l'on considère comme un simple déchet peut, en réalité, devenir une ressource précieuse pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Nice, deux hommes influents, Dominique Cosme et Pascal Vito, se rencontrent et fondent un laboratoire d'analyses médicales. Leur succès professionnel est doublé d'une forte amitié et d'une appartenance à la franc-maçonnerie. Cependant, la mort mystérieuse de Pascal en 1996 ébranle leur cercle.Que lui est-il arrivé ? Les circonstances mystérieuses de son décès bouleversent tout son entourage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.