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durée : 00:58:36 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Bien que les Pays-Bas soient généralement érigés en modèle de la dépénalisation en Europe, de nombreux pays du Vieux Continent se dirigent vers cette politique, avec des modalités différentes. Cependant, cette situation entre prohibition et légalisation est souvent considérée comme “schizophrène”. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Frank Zobel Directeur adjoint de l'ONG “AddictionSuisse”, co-responsable du secteur Recherche de cette ONG, responsable du projet pilote Cann-L, un essai pilote de légalisation du cannabis en Suisse; Renaud Colson Juriste spécialiste de droit comparé, maître de conférences habilité à diriger des recherches à l'université de Nantes, actuellement directeur de l'Institut français de Pondichéry; Pol Reuter Journaliste pour Reporter.lu, journal d'investigation en ligne luxembourgeois
Le 14 mai 2025, la Chine a lancé depuis le centre spatial de Jiuquan les 12 premiers satellites d'un projet ambitieux : la création du premier superordinateur spatial au monde. Baptisée « Three-Body Computing Constellation », cette initiative vise à déployer une constellation de 2 800 satellites capables de traiter des données en orbite grâce à l'intelligence artificielle, sans dépendre des infrastructures terrestres. Une puissance de calcul inédite en orbiteChaque satellite est équipé d'un modèle d'IA de 8 milliards de paramètres, capable de réaliser jusqu'à 744 tera-opérations par seconde (TOPS). Ensemble, les 12 premiers satellites atteignent une capacité combinée de 5 péta-opérations par seconde (POPS), avec l'objectif d'atteindre 1 000 POPS une fois la constellation complète. Ces satellites communiquent entre eux via des liaisons laser à haut débit (jusqu'à 100 Gbps) et partagent 30 téraoctets de stockage. Ils sont également équipés de capteurs scientifiques, comme un polarimètre à rayons X pour détecter des phénomènes cosmiques tels que les sursauts gamma.Réduire la dépendance aux infrastructures terrestresTraditionnellement, les satellites collectent des données qu'ils transmettent ensuite aux stations au sol pour traitement. Cependant, cette méthode présente des limitations, notamment en termes de bande passante et de disponibilité des stations. En traitant les données directement en orbite, la constellation chinoise vise à surmonter ces obstacles, permettant une analyse en temps réel et réduisant la charge sur les infrastructures terrestres. Avantages énergétiques et environnementauxL'environnement spatial offre des conditions idéales pour les centres de données : une énergie solaire abondante et un vide spatial permettant une dissipation efficace de la chaleur. Cela pourrait réduire la consommation énergétique et l'empreinte carbone associées aux centres de données terrestres, qui sont de plus en plus sollicités par les applications d'IA. Une avancée stratégique majeureCe projet positionne la Chine à l'avant-garde de l'informatique spatiale, un domaine encore émergent. Alors que les États-Unis et l'Europe explorent également des solutions de calcul en orbite, la Chine semble prendre une longueur d'avance avec cette initiative à grande échelle. Cette avancée pourrait avoir des implications significatives dans les domaines économique, scientifique et militaire. En résumé, la Chine investit massivement dans l'informatique spatiale pour renforcer son autonomie technologique, accélérer le traitement des données et réduire son impact environnemental. Ce superordinateur orbital pourrait bien redéfinir les standards de l'informatique mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À mesure que les journées s'allongent et que les températures grimpent, il est agréable de passer plus de temps dehors. Cependant, le travail à l'extérieur durant l'été comporte des risques particuliers. Dans cet épisode, nous examinons ces dangers et proposons des conseils pour que les employeurs et les travailleurs puissent y faire face.
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée fortement depuis. Aujourd'hui on sait que scientifiquement, la consommation modérée d'alcool n'est pas totalement sans risque, même à faibles doses.Citons l'étude de référence : The Lancet, 2018 – Global Burden of Disease StudyIl s'agit de l'une des études les plus vastes jamais réalisées sur le sujet, couvrant plus de 28 millions de personnes dans 195 pays. Elle conclut que le niveau de consommation d'alcool le plus sûr est zéro. Même à faibles doses, l'alcool augmente les risques de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de blessures.Cette étude remet donc totalement en cause l'idée selon laquelle une consommation modérée, comme un verre de vin par jour, pourrait être bénéfique pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parce que… c'est l'épisode 0x600! Shameless plug 2 au 4 avril 2025 - Humaco 8 et 9 avril 2025 - Cybereco 10 au 18 mai 2025 - NorthSec 27 au 30 mai 2025 - Cycon 4 au 6 juin 2025 - SSTIC 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et contexte Le 600e épisode du podcast Policesécure réunit une assemblée d'experts en cybersécurité pour aborder un sujet particulièrement pertinent : l'obsec (operational security) personnel et la façon dont les professionnels de la sécurité gèrent leurs propres risques numériques. L'animateur Nicolas souligne d'emblée le paradoxe central de cette discussion : bien que ces experts conseillent quotidiennement leurs clients sur les meilleures pratiques de sécurité, ils admettent volontiers ne pas toujours appliquer ces recommandations dans leur vie personnelle. Cette conversation virtuelle rassemble des professionnels aux parcours variés : Vincent Milette (gestionnaire chez Air Canada), Guillaume Ross (expert en sécurité avec plus de 20 ans d'expérience), Samuel Harper (journaliste spécialisé), Dominique Derrier (consultant en cybersécurité), Catherine Dupont-Gagnon (spécialiste en sensibilisation), Alexandre Fournier (expert en continuité d'activité), Stéphane Laberge (professionnel chevronné) et Andréanne Bergeron (professeure associée à l'Université de Montréal). Les approches personnelles de la sécurité Vincent Milette : l'approche pragmatique Vincent adopte une perspective d'affaires même dans sa vie personnelle. Il privilégie la praticité et évite les solutions trop contraignantes qui pourraient affecter la flexibilité de sa famille. Sa stratégie repose sur la diversification : plusieurs navigateurs selon les contextes, utilisation de VPN pour certaines activités spécifiques, et adaptation aux besoins d'une famille où les niveaux techniques varient considérablement. Guillaume Ross : l'expert prudent mais réaliste Guillaume se distingue par sa rigueur concernant les mises à jour système et les sauvegardes. Il maintient un chiffrement systématique de ses données, qu'elles soient locales ou dans le cloud. Cependant, il avoue ne pas utiliser de VPN par paranoïa du WiFi public, préférant s'appuyer sur le chiffrement TLS généralisé. Son approche révèle une contradiction intéressante : parfois, trop de sécurité peut créer des vulnérabilités, comme il l'illustre avec l'anecdote de ses trois appareils dans le même sac contenant son gestionnaire de mots de passe. Samuel Harper : le journaliste pragmatique En tant que journaliste d'enquête, Samuel présente un cas d'usage particulier. Il utilise des VPN principalement pour ses recherches sur des infrastructures suspectes et maintient des comptes séparés pour ses investigations. Il souligne la difficulté pratique de maintenir un anonymat total, notamment concernant les numéros de téléphone anonymes, et prône une approche équilibrée entre sécurité et sanité mentale. Les autres approches Dominique se décrit comme “pourri” dans son obsec personnel malgré ses conseils professionnels. Catherine révèle les défis liés à son passé en marketing, où elle a construit une présence numérique importante avant de s'intéresser à la cybersécurité. Andréanne propose une philosophie intéressante : éviter la paranoïa excessive tout en maintenant une cohérence entre discours et pratique. Les anecdotes révélatrices L'incident de Catherine : un cas d'école de sécurité physique Catherine partage une anecdote particulièrement instructive de l'époque où elle animait un canal Twitch. En annonçant publiquement ses déplacements vers un café spécifique et en diffusant depuis son appartement avec une fenêtre visible, elle a involontairement fourni assez d'informations pour qu'un spectateur déduise son adresse exacte. Cette histoire illustre parfaitement comment l'ingénierie sociale et l'agrégation d'informations apparemment anodines peuvent compromettre la sécurité personnelle. Les désastres de sauvegarde Plusieurs participants partagent leurs expériences de pertes de données. Nicolas raconte avoir perdu des machines complètes à cause de clés de chiffrement perdues, tandis qu'Alexandre évoque sa “formation” précoce à l'importance des sauvegardes après avoir accidentellement supprimé des répertoires entiers sur un mainframe militaire, affectant 200 personnes passant un examen. La sécurité physique versus numérique La discussion révèle une dichotomie intéressante entre sécurité numérique et physique. Andréanne avoue une obsession pour la sécurité physique, cachant ses équipements dans des “pièces secrètes” et utilisant des leurres, contrastant avec son approche décontractée de la cybersécurité. Cette différence d'approche soulève des questions sur la perception des menaces et leur hiérarchisation. Les participants abordent également les défis pratiques des voyages : où laisser son passeport, comment gérer les appareils électroniques, l'utilisation des coffres-forts d'hôtel (généralement considérés comme peu fiables), et les précautions à prendre aux frontières. Les outils et leur utilisation Gestionnaires de mots de passe La conversation révèle des approches variées concernant les gestionnaires de mots de passe. Alors que la plupart utilisent des solutions classiques, Andréanne se distingue en utilisant un algorithme mental personnel pour générer ses mots de passe. Dominique utilise trois voûtes différentes selon le niveau de sensibilité des comptes. VPN et WiFi public Les avis divergent considérablement sur l'utilité des VPN. Guillaume argue que le chiffrement TLS généralisé rend les VPN moins critiques pour le WiFi public, tandis que d'autres les utilisent pour des cas spécifiques. La discussion souligne l'importance de comprendre la menace réelle plutôt que de suivre aveuglément des recommandations génériques. Passkeys et nouvelles technologies Les participants sont généralement optimistes concernant les passkeys, avec Sony PlayStation citée comme exemple positif d'implémentation, malgré des défis de récupération complexes. L'adoption reste limitée par la fragmentation entre les écosystèmes (Google, Apple, Microsoft). La fatigue sécuritaire et l'expérience utilisateur Un thème central émerge : la fatigue sécuritaire. Trop de mesures de sécurité peuvent conduire à l'abandon ou à des pratiques moins sûres. Les participants soulignent l'importance de l'expérience utilisateur dans l'adoption des bonnes pratiques. Les exemples incluent les sites bloquant le copier-coller de mots de passe, les demandes répétitives d'authentification, et les interfaces mal conçues qui poussent les utilisateurs vers des solutions moins sécurisées. Signal et la communication sécurisée La discussion sur “Signalgate” illustre les limites des outils de communication sécurisée. Signal offre un excellent chiffrement de bout en bout, mais ne protège pas contre les mauvaises pratiques d'utilisation ou les compromissions d'appareils. Les participants soulignent l'importance de comprendre ce que chaque outil protège réellement versus ce qu'il ne protège pas. Les menaces modernes et l'évaluation des risques Au-delà du hacker traditionnel Les participants identifient des menaces souvent négligées : la manipulation par la publicité ciblée, l'exploitation des données par des courtiers légitimes, et l'utilisation de ces informations par les forces de l'ordre sans mandat. Samuel souligne que cette collecte légale de données personnelles représente souvent une menace plus concrète que les cyberattaques traditionnelles. L'exemple des employés nord-coréens La discussion aborde le phénomène des employés nord-coréens infiltrant des entreprises occidentales, illustrant comment les processus de vérification d'identité pour les employés distants sont souvent moins rigoureux que ceux appliqués aux clients. Évolutions technologiques et perspectives Les participants notent plusieurs améliorations positives : 99% des connexions Chrome utilisent maintenant TLS, les gestionnaires de mots de passe sont intégrés dans les systèmes d'exploitation, et le chiffrement devient standard. Cependant, des défis persistent, notamment les paramètres par défaut souvent inadéquats et la complexité de maintenance de certaines solutions. Réflexions sur l'industrie et l'éducation La conversation révèle une autocritique de l'industrie de la sécurité : les experts reconnaissent leur difficulté à communiquer efficacement avec le grand public. Les conseils sont souvent trop techniques, contradictoires, ou inadaptés au modèle de menace réel des utilisateurs moyens. L'exemple du “carnet de mots de passe” illustre cette déconnexion : universellement critiqué par les experts, il peut pourtant être la solution la plus sécurisée pour certains utilisateurs. Conclusion Ce 600e épisode de Policesécure offre une perspective rafraîchissante et honnête sur la sécurité personnelle. En admettant leurs propres failles et contradictions, ces experts humanisent les défis de la cybersécurité. Leur message principal est clair : l'évaluation du risque doit précéder toute mesure de sécurité. Il ne s'agit pas d'atteindre la perfection sécuritaire, mais de trouver un équilibre praticable entre protection et fonctionnalité. La discussion souligne l'importance de contextualiser les conseils de sécurité selon le profil de menace réel de chaque individu, plutôt que d'appliquer une approche universelle. Elle met également en lumière les défis persistants de l'industrie pour rendre la sécurité accessible et compréhensible pour tous, tout en évitant la fatigue sécuritaire qui peut paradoxalement réduire le niveau de protection global. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Dominique Derrier Stéphane Laberge Andréanne Bergeron Catherine Dupont-Gagnon Samuel Harper Vincent Milette Guillaume Ross Alexandre Fournier Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Nous sommes en Australie en 1895, et bien que ce récit mette en lumière un procès en particulier, il permet aussi de raconter l'étonnante carrière d'un homme : l'avocat Maegher. George Dean est marin, accusé à tort de tentative d'empoisonnement sur sa femme. Bien que reconnu coupable par le jury, cet avocat ambitieux, Maegher, parvient à le faire gracier en discréditant la belle-mère de Dean. Cependant, Maegher découvre plus tard que Dean était bel et bien coupable, mais choisit de ne rien dire pour préserver sa propre carrière. L'affaire prend alors une tournure politique et médiatique, avant qu'un droguiste ne révèle la vérité, mettant fin au scandale. Malgré sa condamnation, Maegher réussit à poursuivre une brillante carrière politique puisqu'il finira maire de la ville de Syndey 20 ans plus tard Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
D'un commun accord, Marie a récemment divorcé après 45 ans de mariage. Cependant, elle éprouve une colère face à l'attitude de ses proches, qui continuent de fréquenter son ex-mari, tandis qu'elle se sent rejetée par la famille de ce dernier. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode incontournable de notre podcast
Aujourd'hui, je vous parle d'un phénomène fascinant : l'effet Hawthorne. Vous ne le connaissez peut-être pas par son nom… mais vous l'avez sûrement déjà vécu !L'effet Hawthorne, c'est cette idée toute simple : le simple fait d'être observé modifie notre comportement.En d'autres termes, introduire un observateur dans une expérience… fausse parfois les résultats.Mais d'où vient ce concept ?Retour dans les années 1920, aux usines Hawthorne de la Western Electric Company, près de Chicago. À l'époque, des chercheurs veulent comprendre comment améliorer la productivité des ouvrières.Ils testent plusieurs changements : augmenter la lumière, réduire les horaires, accorder plus de pauses… Et surprise : à chaque changement, la productivité augmente ! Même quand on revient aux anciennes conditions.Les chercheurs en concluent alors que ce n'est pas l'éclairage ni les horaires qui font la différence… mais le fait même que les ouvrières se sentent observées et considérées.En d'autres termes : le regard de l'expérimentateur influence le comportement.Ce phénomène a été baptisé plus tard "effet Hawthorne", en hommage à ces premières observations.Depuis, cet effet a été documenté dans de nombreux domaines :En psychologie : des élèves performeraient mieux quand ils savent qu'ils sont évalués.En médecine : des patients améliorent leur hygiène quand ils savent qu'un soignant les surveille.En entreprise : les employés respectent davantage les consignes en présence d'un supérieur.Vous voyez où je veux en venir ? Dans toute expérience humaine, il est crucial de tenir compte de cet effet.Sinon, on risque d'attribuer des changements aux mauvaises causes.Mais attention : l'effet Hawthorne n'est pas sans débat.Des recherches récentes ont montré que les résultats des expériences initiales à Hawthorne étaient plus complexes qu'on le pensait.Cependant, le principe général reste valable : la conscience d'être observé influence le comportement.En science expérimentale, cela pose un vrai défi.Comment savoir si un changement observé est dû à l'intervention testée… ou à la simple présence des chercheurs ?C'est pour cela que les expériences rigoureuses prévoient aujourd'hui des groupes témoins, des procédures en double aveugle et d'autres techniques pour limiter cet effet.En résumé, l'effet Hawthorne nous rappelle ceci : en science comme dans la vie, le regard des autres nous influence plus qu'on ne le croit. Et parfois, ce regard suffit à fausser… toute une expérience ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient après les frappes d'Israël contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires. Au moins 20 hauts gradés iraniens ont été tués. Malgré l'enthousiasme de Donald Trump, Washington assure ne pas être impliqué dans ces frappes et avoir juste été prévenu. Des frappes qui interviennent au lendemain de l'annonce, par l'Iran, de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Analyse et décryptage avec l'invitée de la mi-journée de RFI, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération. RFI : Ces frappes interviennent au lendemain de l'annonce par l'Iran de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Fallait-il s'attendre à cette réaction militaire israélienne ? Héloïse Fayet : Tout d'abord, l'annonce iranienne d'hier, sur l'accélération de son programme, est elle-même une réaction à une motion de censure qui a été décidée au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, donc l'agence qui supervise notamment le programme nucléaire iranien. On est sur un enchaînement de causes et de conséquences. Cependant, la frappe israélienne, enfin l'opération israélienne, est à voir dans un contexte beaucoup plus global. Cela fait plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, qu'Israël s'inquiète de la menace que représente l'Iran pour sa sécurité. Et s'inquiète beaucoup plus d'un programme de missiles balistiques conventionnels qui existe – et que l'Iran a déjà employé à plusieurs reprises contre Israël – plutôt que d'une menace nucléaire. Qui pour l'instant ne s'est pas concrétisée. Car rappelons qu'aujourd'hui, tous les services de renseignement du monde – ceux qui s'y intéressent –s'accordent à dire que l'Iran n'a pas d'arme nucléaire fonctionnelle. Et donc aujourd'hui ne présentait pas de menace nucléaire directe et concrète pour Israël. Qui, rappelons-le, est un État qui possède l'arme nucléaire. Le site de Natanz a été touché, mais pas ceux de Fordow et d'Ispahan. Est-ce que Natanz a un intérêt particulier pour l'armée israélienne ? Aujourd'hui, il y a deux sites principaux qui concourent à la progression du programme nucléaire iranien : le site de Natanz et le site de Fordow. En réalité, le site de Fordow est plus important pour le programme nucléaire iranien, mais il est aussi beaucoup mieux protégé. Étant donné que c'est un site en grande partie construit sous une montagne qui est donc bunkérisé et qui est extrêmement difficile à détruire. Si les Israéliens veulent effectuer des dégâts importants sur le site de Fordow, ils auraient besoin de bombes pénétrantes qu'ils n'ont pas dans leur arsenal. Ils auraient besoin d'un soutien américain s'ils voulaient faire des dommages importants sur le site de Fordow. C'est pour cela qu'ils se sont plus concentrés sur le site de Natanz qui lui est moins protégé. Mais à ce stade, c'est assez compliqué de voir, de comprendre l'étendue des dégâts qui ont été provoqués par les frappes israéliennes. Les Israéliens affirment qu'ils ont détruit des installations souterraines à Natanz. Pour l'instant, l'analyse des images satellitaires montre plutôt la destruction d'infrastructures vitales pour le bon fonctionnement du site. Mais peut-être pas de centrifugeuses, la pièce principale de la production d'uranium utilisée par l'Iran. Aujourd'hui, c'est trop tôt pour évaluer l'impact concret qui est fait par ces frappes sur le programme nucléaire iranien. En réalité, pour moi, c'est presque une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien, étant donné que les dégâts ne sont à priori pas si importants que cela, mais que l'Iran avait toujours affirmé que si jamais il y avait des attaques contre ses installations nucléaires, alors plus rien ne les arrêterait pour sortir du traité de non-prolifération nucléaire et franchir le seuil nucléaire, donc effectuer les étapes techniques nécessaires pour développer une arme nucléaire. Il faut espérer que les Israéliens aient une vision différente de la chose, avec peut-être du renseignement supplémentaire. Sinon, ils viennent de donner aux Iraniens l'excuse dont ils avaient besoin pour continuer leur programme nucléaire. D'un point de vue strictement légal, du droit international, Israël avait-il le droit de frapper ces installations nucléaires ? C'est assez complexe parce que les États peuvent frapper un État souverain si jamais il y a une menace imminente sur leur propre sécurité et leur propre souveraineté. Ce sera le défi pour Israël qui, il faut le rappeler, n'est pas à une violation du droit international près, mais va devoir justifier son attaque. Ils ont commencé à le faire, notamment en publiant des vidéos et des documents et leurs propres analyses où ils considèrent que la menace iranienne sur le territoire israélien était imminente. On peut avoir une analyse un petit peu différente. Mais il faut rappeler, comme l'explique Rafael Grossi, le directeur de l'AIEA, qu'il y a un statut particulier autour des centrales nucléaires qui sont censées être des sites sensibles que l'on est censé s'abstenir de frapper. On voit bien que les Russes n'ont pas ce genre de précaution en Ukraine, où ils attaquent régulièrement la centrale de Zaporijjia. Là, nous sommes sur des échelles différentes, étant donné que le site de Natanz pose moins de risque en terme d'accidents nucléaires que Zaporijjia. Pour l'instant, l'Agence Internationale de l'énergie atomique se montre assez rassurante par rapport à la situation à Natanz. En tout cas, cela montre quand même une tendance globale à attaquer des sites nucléaires civils à des fins militaires. Quel était l'objectif d'Israël selon vous ? Prouver à l'Iran qu'il peut le frapper sur son sol, sur ses installations nucléaires ? Il faut se rappeler que ce n'est pas la première fois qu'Israël frappe l'Iran directement sur son territoire. En octobre dernier, il y avait eu un enchaînement similaire. Après la mort de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, par une frappe israélienne au Liban, les Iraniens avaient répliqué en frappant le territoire israélien, ce qui n'avait quasiment pas fait de dégâts. Ensuite, les Israéliens avaient répondu à cette frappe iranienne par des frappes sur le territoire iranien. Ils avaient déjà démontré leurs excellentes capacités de ciblage. C'est-à-dire qu'ils savaient précisément où est tel matériel, ce qui va provoquer des dégâts importants, ce qui est important pour le régime iranien. À l'époque, ils avaient détruit certains éléments de défense antiaérienne de sites sensibles du programme balistique conventionnel iranien. Là, ils montrent qu'ils peuvent le refaire. Il montre aussi qu'ils ne laissent aucune chance à la diplomatie, aucune chance aux négociations. Donald Trump avait donné le 12 juin comme date butoir des négociations sur le nucléaire iranien, qui avaient lieu entre l'Iran et les États-Unis. Il n'y a pas eu d'accord avant le 12 juin. Les Israéliens se sont sentis capables et libérés peut-être d'une sorte d'obligation vis-à-vis des États-Unis pour conduire ces frappes sur le territoire iranien. Avec, il faut le rappeler, l'autorisation évidemment des États-Unis. Donald Trump a reconnu qu'il avait été mis au courant et qu'il ne s'y était pas opposé. Il y a certains officiels israéliens qui affirment qu'ils ont eu un « green-light », un feu vert en français, donc un soutien total. Alors, pas de soutien militaire concret parce qu'à mon sens, les Américains essaient de se protéger pour éviter les répliques sur leurs propres installations militaires au Moyen-Orient. Mais il est possible qu'il y ait eu du soutien en termes de renseignement et un soutien aussi politique, évidemment. L'attaque de drones conduite en riposte sur le territoire israélien par l'Iran semble plus symbolique que réellement menaçante... Oui, les drones ont quasiment tous été interceptés avant même qu'ils n'atteignent l'espace aérien israélien. Les Iraniens devaient faire quelque chose pour répliquer immédiatement. S'il y a une riposte plus importante, elle va probablement prendre un peu plus de temps à être conçue. Parce que, comme on l'a expliqué, l'état-major iranien, qui aurait été capable de concevoir une opération et de la coordonner, a été tué. Alors, les remplaçants ont déjà été nommés pour une partie, mais il y a quand même une expertise qui a été perdue. Il y a des sites qui ont été endommagés, mais il y a aussi des lanceurs mobiles. Is ont encore la possibilité de faire des frappes contre le territoire israélien. Mais là aussi, c'est aux Iraniens de choisir s'ils veulent effectuer une attaque « tout pour le tout ». C'est-à-dire une attaque saturante avec plusieurs centaines de missiles balistiques sur une échelle encore plus importante que ce qu'on a connu en avril et en octobre. Qui pourrait réellement causer des dégâts sur le territoire israélien s'il y a une saturation de la défense anti-missile israélienne et avec un soutien occidental. Mais ce qui provoquerait peut-être de nouveau une réponse israélienne. À ce jeu-là, il est possible qu'Israël puisse tenir plus longtemps, notamment parce qu'ils sont soutenus par les Occidentaux. Ce sont les Iraniens qui ont les cartes en main, mais peut être moins de cartes qu'avant la frappe israélienne – car c'est évidemment l'objectif d'Israël que de frapper cet arsenal balistique. Ils peuvent aussi, comme on l'a dit, frapper des sites américains dans la région, mais peut-être qu'ils n'ont pas envie de trop impliquer les Américains dans cette histoire. On ne peut pas vraiment faire de pronostic. On scrutera avec beaucoup d'attention toutes les déclarations iraniennes ces prochains jours. Et les mouvements autour des bases de missiles balistiques iraniens. Est-ce une grosse perte pour l'Iran, tous ces hauts responsables qui ont été tués ? C'est une perte importante, parce que cela montre un certain état de faiblesse du régime iranien. Selon certaines informations qui commencent à apparaître, ils auraient tous été réunis dans le même bunker pour une réunion. Donc évidemment, c'étaient des cibles assez faciles à frapper. Il est quand même assez surprenant que, alors qu'il y avait déjà eu des alertes la nuit précédente concernant de possibles frappes israéliennes, que le régime iranien n'ait pris quasiment pas de précautions. Est-ce une sorte d'arrogance du côté iranien ? Mais aussi, du côté israélien, ils ne semblent pas trop se préparer, eux, à une riposte iranienne. Il est certain que, dans l'histoire, les principales victimes, ce sont les populations. C'est peut-être cela que cherche Israël, essayer à nouveau de provoquer les populations iraniennes à se révolter contre le régime. Mais même la stratégie de pression maximale économique qui avait été mise en œuvre par les États-Unis n'a pas réussi. Il me semble peu probable que cet objectif de changement de régime, qui est poursuivi insidieusement par Israël, n'aboutisse. Les États-Unis et l'Iran négocient directement en ce moment. Un sixième cycle de discussion était prévu ce dimanche. Pensez-vous qu'il aura lieu ? Les Iraniens ont dit évidemment qu'ils n'y participeraient pas. Comme tout le monde, ce vendredi matin, on se réveille et on voit l'interview de Donald Trump dans Fox News qui dit : « J'espère qu'ils viendront à la table des négociations tout de même dimanche, même s'il y aura une partie qui sera absente. » Parce qu'une partie des négociateurs ont été tués dans la frappe israélienne. Cela montre une telle déconnexion, je trouve, entre les enjeux réels et cette façon de communiquer par Donald Trump. Cela ne peut que mettre à mon avis de l'huile sur le feu. S'il imaginait qu'une telle opération, qu'il a approuvé, pourrait n'avoir aucune conséquence sur les négociations, je pense qu'il s'est complètement fourvoyé. Mais voilà, c'est la politique étrangère de Donald Trump. À lire aussiToutes les dernières infos sur l'Iran
L'œuvre de Gustave Flaubert est marquée par des rencontres décisives, comme celle avec l'écrivaine George Sand, auprès de qui il demande constamment des conseils. Il en donne aussi à son « fils spirituel », Guy de Maupassant. Cependant, la perte progressive de ses proches plonge Flaubert dans une profonde mélancolie, et malgré ses efforts, il ne parvient jamais à retrouver son humour caractéristique."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Et si traiter la dépression ne nécessitait plus systématiquement des antidépresseurs ou des électrochocs, mais simplement... des ultrasons ? C'est ce que suggère une avancée prometteuse réalisée par une équipe française, réunissant psychiatres du GHU Paris, chercheurs de l'Inserm, du CNRS, de l'ESPCI Paris-PSL et de l'Université Paris Cité. Ces spécialistes ont franchi une étape clé en démontrant l'efficacité des ultrasons ciblés pour moduler l'activité cérébrale chez des patients atteints de dépression résistante.Concrètement, il s'agit d'utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité pour stimuler une zone précise du cerveau : le cortex cingulaire antérieur, une région profondément enfouie et impliquée dans la régulation des émotions, de l'humeur et de la douleur. Cette zone est souvent hyperactive chez les personnes souffrant de dépression sévère. Le défi était donc de la "réajuster", sans recourir à des techniques invasives comme la stimulation cérébrale profonde.C'est là que les ultrasons entrent en jeu. En concentrant des ondes acoustiques très précises dans cette région, les chercheurs sont parvenus à modifier temporairement son activité, en la rendant moins active chez les patients concernés. Le tout, sans douleur, sans anesthésie, et sans ouverture du crâne.Lors de la première phase expérimentale menée sur des volontaires sains, les scientifiques ont observé une modification de l'activité cérébrale à l'IRM fonctionnelle, confirmant que les ultrasons atteignaient bien leur cible. Ensuite, chez des patients souffrant de dépression résistante, les premiers résultats cliniques ont été encourageants : certains ont rapporté une amélioration de leur humeur et une diminution de leurs symptômes dès les premières séances, sans effets secondaires majeurs.Cette approche s'inscrit dans une nouvelle génération de thérapies dites de « neuromodulation non invasive », qui cherchent à agir directement sur les circuits neuronaux défaillants, sans médicament ni chirurgie. Elle présente aussi un autre avantage : la grande précision spatiale des ultrasons, qui permet de cibler des structures profondes du cerveau, ce que d'autres méthodes comme la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) ne permettent pas aussi facilement.Cependant, cette découverte reste encore au stade de la recherche clinique. Des essais à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer son efficacité à long terme, évaluer la durabilité des effets, affiner les protocoles, et identifier les profils de patients qui pourraient le mieux en bénéficier.Mais une chose est sûre : cette technologie ouvre la voie à une révolution thérapeutique potentielle. Une alternative douce, ciblée et prometteuse pour les millions de personnes qui ne répondent pas aux traitements classiques contre la dépression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parce que… c'est l'épisode 0x599! Shameless plug 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce deuxième bloc de conversation avec les experts de Propolis, un incubateur d'entreprises, explore les défis complexes de la commercialisation des innovations en cybersécurité au Québec et au Canada. Les défis de la vulgarisation technique Berenice Alanis, représentante de Propolis, souligne un problème récurrent chez les entrepreneurs techniques : leur difficulté à communiquer efficacement leurs solutions. Les start-ups en cybersécurité peinent particulièrement à vulgariser leurs innovations, ce qui constitue un obstacle majeur à la commercialisation. L'incubateur consacre six mois à former ces entrepreneurs aux compétences relationnelles (soft skills) par le biais d'ateliers, de mentorat et de coaching. Le défi principal réside dans l'incapacité des entrepreneurs à bien poser le problème qu'ils tentent de résoudre. Comme l'explique Nora Boulahia Cuppens, professeure-chercheuse, cette difficulté existe aussi dans le milieu académique : un article scientifique n'est accepté que si le problème est clairement positionné et que l'innovation apporte une solution nouvelle et rentable. Les entrepreneurs doivent apprendre à expliquer leur solution comme s'ils s'adressaient à un enfant de dix ans, en évitant le jargon technique excessif. La spécificité du marché de la cybersécurité Thierry St-Jacques-Gagnon, entrepreneur en résidence, identifie une particularité fondamentale du secteur : contrairement aux technologies médicales où les clients sont naturellement du domaine médical, la cybersécurité doit s'adresser à des entreprises qui ne sont pas spécialisées en sécurité informatique. Les premiers clients ne sont pas les experts en cybersécurité, qui pourraient être des concurrents, mais plutôt les utilisateurs finaux qui ont besoin de protection. Cette réalité crée un paradoxe : la cybersécurité n'est ni considérée comme “sexy” ni comme prioritaire par les entreprises. Elle reste perçue comme une fonction de support plutôt qu'une unité d'affaires stratégique. L'intérêt ne se manifeste généralement qu'après un incident de sécurité, moment où les budgets deviennent soudainement disponibles, mais cet élan retombe rapidement. L'innovation par l'amélioration de l'expérience utilisateur L'approche de Kelvin Zero illustre une stratégie prometteuse : positionner la cybersécurité comme un amélioration de l'expérience utilisateur plutôt qu'une contrainte. L'exemple des solutions sans mot de passe démontre comment il est désormais possible d'augmenter simultanément la sécurité et la facilité d'utilisation, rompant avec le paradigme traditionnel selon lequel ces deux aspects étaient inversement proportionnels. L'insularité du secteur cybersécuritaire Un problème structurel majeur émerge des discussions : l'écosystème cybersécuritaire québécois reste très insulaire. Les professionnels se parlent entre eux lors de conférences spécialisées, mais peinent à franchir les frontières sectorielles pour atteindre les véritables utilisateurs finaux. Cette situation contraste avec celle observée aux États-Unis, où davantage de non-experts participent aux événements cybersécuritaires et comprennent l'importance de ces enjeux pour leurs entreprises. Les approches culturelles et réglementaires La discussion révèle des différences culturelles significatives entre les approches nord-américaine et européenne. Frédéric Cuppens explique que l'Europe privilégie une approche “régalienne” où l'État impose des réglementations que les entreprises doivent respecter, comme illustré par le RGPD ou les lois sur les infrastructures critiques. Cette approche serait difficilement acceptable en Amérique du Nord, où l'on privilégie la libre entreprise. Cependant, ces différences s'estompent avec des initiatives comme le projet de loi C-26 au Canada, qui crée des opérateurs d'importance vitale sur le modèle européen. Cette évolution suscite des débats, les entreprises n'étant pas habituées à une intervention étatique aussi directe. L'impact de la peur et de la sensibilisation L'analyse comparative révèle que les États-Unis et Israël bénéficient d'un contexte de menaces qui facilite naturellement la sensibilisation à la cybersécurité. L'Europe a compensé ce facteur par la réglementation, créant une culture de la conformité. Au Québec et au Canada, l'absence de ces deux éléments maintient une certaine complaisance collective face aux enjeux cybersécuritaires. Les solutions d'accompagnement et de formation Propolis développe plusieurs stratégies pour surmonter ces défis. L'incubateur s'appuie sur des entrepreneurs en résidence, des partenariats avec de grandes entreprises comme CGI, et un réseau de mentors pour aider les start-ups à franchir la barrière entre l'innovation technique et la réalité commerciale. L'accès aux subventions et le développement de prototypes fonctionnels constituent également des éléments clés du programme d'accompagnement. Innovation pédagogique : la maîtrise entrepreneuriat-cybersécurité Face au constat que les étudiants ayant des projets d'innovation sont souvent contraints de choisir entre leurs études et leur projet entrepreneurial, Polytechnique Montréal a créé un parcours novateur. Cette maîtrise en cybersécurité avec spécialisation entrepreneuriat permet aux étudiants de développer leur start-up tout en validant leurs crédits académiques. Le programme s'appuie sur Propolis pour la partie incubation, créant un pont naturel entre formation et commercialisation. Les enjeux de financement et d'accessibilité Un défi important concerne l'accessibilité des programmes d'incubation. Tous les participants n'ont pas la liberté financière de se consacrer entièrement à leur projet d'innovation, particulièrement ceux qui ont déjà une famille et des obligations professionnelles. Cette réalité soulève la question du besoin de subventions spécifiques permettant aux entrepreneurs de se dégager temporairement de leurs autres activités. Vers une approche systémique de l'innovation Les experts identifient plusieurs pistes d'amélioration pour l'écosystème. Le concept de “living lab” développé par l'IMC2 vise à créer des espaces d'interaction entre chercheurs, industriels et start-ups. Ces plateformes permettraient de partager des expérimentations, des données et des résultats dans un environnement de confiance mutuelle. La nécessité d'une approche plus structurée émerge également, avec des parallèles tracés avec les secteurs de la construction ou de l'ingénierie, où l'innovation coexiste avec des cadres réglementaires stricts. L'idée d'une certification professionnelle pour les développeurs web, par exemple, illustre comment l'encadrement pourrait coexister avec l'innovation. En conclusion, ce podcast révèle que le succès de l'entrepreneuriat en cybersécurité au Québec nécessite une approche holistique combinant formation technique et commerciale, sensibilisation du marché, évolution réglementaire mesurée, et création d'écosystèmes collaboratifs entre l'académie, l'industrie et les start-ups. L'enjeu principal reste de transformer une expertise technique reconnue en solutions commercialement viables répondant aux besoins réels des entreprises québécoises. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Thierry St-Jacques-Gagnon Nora Boulahia Cuppens Berenice Alanis Frédéric Cuppens Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Propolys - Polytechnique Montréal
Une entreprise automobile française s'apprête à produire des drones en Ukraine pour l'armée ukrainienne, mais aussi pour l'armée française. Un tournant symbolique qui illustre une tendance plus large : la reconversion partielle de l'industrie automobile vers la défense, dans un contexte de tensions géopolitiques et de mutation industrielle. Décryptage. L'annonce, ce week-end, du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, marque une nouvelle étape dans la diversification industrielle européenne. Un constructeur français, dont le nom reste à confirmer – bien que Renault affirme avoir été approchée – va s'implanter en Ukraine pour produire des drones militaires. Une décision qui n'est pas isolée. Dès 2023, l'Allemagne a vu ses géants de l'auto, Volkswagen et BMW, s'allier à Rheinmetall pour fabriquer des systèmes électroniques embarqués. Ce glissement du civil vers le militaire évoque des précédents historiques, comme celui de Ford fabriquant des chars pendant la Seconde Guerre mondiale.À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mainsDes atouts majeurs pour l'industrie automobileTrois raisons principales émergent pour expliquer ce rapprochement entre deux mondes que tout semble opposer. D'abord, le savoir-faire industriel : les constructeurs automobiles maîtrisent la production de masse, l'assemblage rapide et à bas coût. Ensuite, l'expertise technologique. Les ingénieurs spécialisés dans l'intelligence artificielle ou les systèmes embarqués peuvent transférer leurs compétences vers l'armement. Enfin, la pression économique. Confrontée à la baisse des commandes, à la flambée des coûts et à la concurrence étrangère, l'industrie européenne trouve dans la défense un nouveau relais de croissance.À lire aussiFrance : comment financer les dépenses militaires ?Vers un nouveau complexe industrialo-militaire européenTransformer une usine de voitures en site de production militaire ne va pourtant pas de soi. Les normes de défense imposent des ajustements majeurs, notamment pour l'assemblage des équipements sensibles. Cependant, de nombreuses compétences – notamment en métallurgie – sont transférables. Cette réorientation s'inscrit dans un effort plus large de souveraineté industrielle européenne, porté par un soutien massif des institutions. La Commission européenne prévoit jusqu'à 800 milliards d'euros d'investissements dans la défense. De quoi encourager la naissance d'un nouveau complexe industrialo-militaire, plus agile, interconnecté, et résolument européen.
Summary of Pride and Prejudice in English and French.English Version. By Jane AustenPublished: 1813 Genre: Romance, Social CommentarySet in early 19th-century England, Pride and Prejudice follows Elizabeth Bennet, a witty and independent young woman, as she navigates issues of class, marriage, and morality. Elizabeth is the second of five daughters in a middle-class family with little wealth and no male heir, making marriage a practical necessity for financial security.When the wealthy and reserved Mr. Darcy enters her social circle, Elizabeth initially finds him proud and disagreeable. Their relationship is marked by mutual misunderstandings and social pressures. However, as both characters confront their own flaws—Elizabeth's prejudice and Darcy's pride—they grow and change, ultimately realizing their deep love and respect for one another.Austen uses sharp dialogue and keen social observation to critique the rigid class structure of her time. The novel champions individual merit and personal integrity over social status and wealth.French Version.Résumé de Orgueil et Préjugés Par Jane AustenPublié en : 1813 Genre : Roman d'amour, satire socialeSitué dans l'Angleterre du début du XIXe siècle, Orgueil et Préjugés suit Elizabeth Bennet, une jeune femme vive et indépendante, confrontée aux enjeux du mariage, des classes sociales et de la morale. Deuxième d'une fratrie de cinq filles dans une famille de la petite noblesse sans héritier mâle, Elizabeth vit dans un contexte où le mariage est souvent le seul moyen d'assurer sa sécurité financière.Elle fait la connaissance de M. Darcy, un homme riche, réservé et apparemment hautain. Dès leur première rencontre, Elizabeth le juge orgueilleux, tandis que lui la considère peu convenable selon les normes sociales de son rang. Leur relation est marquée par des malentendus et des jugements erronés. Cependant, chacun finit par reconnaître ses propres erreurs : Elizabeth son préjugé, et Darcy son orgueil. Grâce à cette évolution personnelle, ils apprennent à s'estimer mutuellement et tombent amoureux.À travers un style plein d'esprit et une observation fine des mœurs de son époque, Jane Austen critique la rigidité des classes sociales et valorise l'amour sincère, le respect et l'intégrité personnelle plutôt que la richesse ou le statut.This was a LitBits Podcast for Tale Teller Club Publishing www.taletellerclub.com
C dans l'air du 6 juin 2025 - Trump/ Musk : la guerre est déclaréeCette fois, le clash est total entre Donald Trump et Elon Musk. Après plusieurs jours de tensions, le président des États-Unis et l'homme le plus riche du monde ont réglé leurs comptes en public, jeudi 5 juin 2025, sur fond de désaccords concernant le mégaprojet budgétaire du président, ne retenant plus ni leurs coups, ni leurs messages sur leurs réseaux sociaux. "Fou", "ingrat", "hostile"… D'un côté comme de l'autre, les insultes ont fusé, tout comme les menaces, sous les yeux médusés du monde entier.À la fin du premier acte de ce duel, Donald Trump a menacé de supprimer les contrats qui lient le gouvernement aux sociétés d'Elon Musk devenu "fou", selon le président après une décision défavorable aux véhicules électriques. "Sans moi, Trump aurait perdu l'élection" en 2024 a répondu le milliardaire qui a copieusement financé la campagne du républicain. Décidé à "lâcher la très grosse bombe", Elon Musk a également affirmé sur X, sans apporter de preuves, que le nom du président des États-Unis se trouve "dans les dossiers [Jeffrey] Epstein", du nom du financier américain accusé de trafic sexuel de mineures, mort en détention en 2019, et que c'est "la vraie raison pour laquelle [ces dossiers] n'ont pas été rendus publics". Il a aussi affirmé qu'il mettait fin au programme de vaisseau spatial Dragon qui avait servi à récupérer les astronautes bloqués dans la station internationale en mars dernier.Cependant, après des appels publics à la désescalade, notamment de la part du milliardaire Bill Ackman, il a fait marche arrière et a exprimé sa volonté de collaborer pour résoudre la crise. De son côté, le président des États-Unis a minimisé sa dispute avec son ancien allié, assurant que ce n'est "pas très grave".Vraiment ? Noms d'oiseaux, menaces, accusations, les deux hommes ont étalé au grand jour leurs divergences. Quelle sera la suite de leur relation ? Elon Musk est-il devenu le premier opposant à Donald Trump ? Quelles pourraient être les conséquences de cette rupture sur l'économie mondiale ? Enfin jusqu'où ira la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ? Pourquoi les terres rares, l'arme de la Chine est-elle tant redoutée par l'administration américaine ? Quel est déjà l'impact de la hausse des droits de douane aux États-Unis ? Reportage ce soir dans la ville de Détroit, berceau de l'industrie automobile américaine. LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Échos et à France Inter- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
La communication est essentielle au bon fonctionnement d'une entreprise, et la libération de la parole en son sein est un facteur clé de réussite. Historiquement, de nombreuses organisations ont été caractérisées par une hiérarchie rigide et une culture du silence, où les employés se sentaient inhibés et ne pouvaient pas exprimer librement leurs idées ou leurs préoccupations. La loi du silence était la norme. Celles et ceux qui ont commencé comme moi à travailler au siècle dernier le savent bien !Cependant, au cours des dernières décennies, de plus en plus d'entreprises ont compris l'importance de favoriser un environnement où la parole est libérée. Et pourtant, comme le montre le sondage réalisé la semaine dernière sur mon compte Linkedin auprès de plus de 4 000 personnes, il reste du chemin à parcourir. 44% des répondants pensent qu'ils ne pourraient pas tout dire à leur manager… c'est beaucoup !Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Victor Bosoni est un jeune cycliste d'Ultra distance, il n'a que 23 ans et déjà, il a montré son talent sur les longues courses où il faut faire preuve d'endurance. Mais avant d'exercer son talent sur de longs parcours en totale autonomie, Victor se destinait à la course sur route. En 2019, alors en catégorie Junior, il remporte une étape du Tour Causse-Aigoual-Cévennes et termine 3ᵉ au classement général. Il intègre ensuite l'équipe de Nationale 1 du SCO Dijon-Team, puis celle du CC Étupes en 2022.Malgré des performances prometteuses, des difficultés physiques apparaissent et des examens médicaux révèlent un problème génétique, qui va compromettre sa progression physique. Il refuse de poursuivre sa carrière sous traitement hormonal, et décide d'arrêter la compétition sur route en 2022.C'est alors qu'il se tourne vers l'ultra-cyclisme. En 2023, Victor Bosoni participe à la NorthCape4000, une course d'ultra-cyclisme de 4 400 km reliant Turin au Cap Nord. Il franchit la ligne d'arrivée en première position après 11 jours d'effort. Cependant, il est disqualifié pour être arrivé avant la barrière horaire minimale imposée par l'organisation.En 2024, il prend part à la Transcontinental Race, une épreuve de 4 000 km entre Roubaix et Istanbul. Malgré une mésaventure dans laquelle il perd son passeport, l'obligeant à un aller-retour de 550 km supplémentaires, il termine à la 24ᵉ place et reçoit le Prix de la Résilience décerné par les organisateurs. L'apprentissage de l'ultra passe par des erreurs qui au lieu de le dissuader le poussent à continuer.Cette année ça démarre fort, il prend part à la Desertus Bikus qui part d'Hasparren pour rejoindre le sud de l'Espagne et la ville d'Almuñécar, soit une distance de 1474 km. Il remporte la course après 2 jours, 14h et 40 min de course. Deux semaines plus tard, il participe à une course de gravel, the Traka 560 km. Il remporte une nouvelle fois la course après un peu plus de 24h de course. Sa jeunesse, sa bonne humeur et sa détermination m'ont fait surnommer Victor, le petit Prince de l'Ultra… Écoutons Victor nous raconter simplement ses exploitsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une étude récente de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Potsdam (PIK) a mis en lumière un mécanisme inédit : l'atmosphère possède une forme de « mémoire » qui joue un rôle crucial dans la régulation des pluies de mousson. Cette découverte remet en question les modèles climatiques traditionnels et pourrait avoir des implications majeures pour la gestion du climat mondial et la sécurité alimentaire de nombreuses régions du globe.Une mémoire atmosphérique fondée sur la vapeur d'eauTraditionnellement, les pluies de mousson étaient perçues comme une réponse directe aux variations du rayonnement solaire. Cependant, l'étude du PIK révèle que l'atmosphère peut stocker de la vapeur d'eau sur des périodes prolongées, créant ainsi un effet de mémoire physique. Ce mécanisme permet aux systèmes de mousson de basculer entre deux états stables : un état humide et pluvieux, et un état sec. Ainsi, même lorsque le rayonnement solaire diminue en automne, la vapeur d'eau accumulée maintient les précipitations, illustrant une forme de mémoire saisonnière. Bistabilité et dépendance au cheminLe phénomène observé est qualifié de « bistabilité » : pour un même niveau de rayonnement solaire, l'atmosphère peut être soit sèche, soit pluvieuse, en fonction de son état précédent. En d'autres termes, si l'atmosphère est déjà humide, la pluie persiste ; mais si elle est sèche, il est difficile d'initier des précipitations. Ce comportement dépendant du chemin souligne l'importance de l'histoire saisonnière de l'atmosphère dans la régulation des moussons. Méthodologie de l'étudeLes chercheurs ont combiné des données d'observation provenant de régions affectées par la mousson, telles que l'Inde et la Chine, avec des simulations atmosphériques avancées. En isolant l'atmosphère des composants plus lents du système terrestre, comme les océans, ils ont démontré que l'accumulation de vapeur d'eau dans l'atmosphère peut à elle seule déclencher ou maintenir les précipitations de mousson.Implications pour le climat et la sociétéCette découverte a des implications significatives. Les moussons sont essentielles pour l'agriculture et l'approvisionnement en eau de milliards de personnes. Comprendre le rôle de la mémoire atmosphérique pourrait améliorer les prévisions climatiques et aider à anticiper les variations des précipitations, cruciales pour la sécurité alimentaire et la gestion des ressources en eau.En conclusion, la reconnaissance de la mémoire atmosphérique comme un facteur clé dans la régulation des moussons ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche climatique et la planification stratégique dans les régions dépendantes de ces précipitations saisonnières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Agnès Verdier-Molinier analyse les derniers chiffres de l'emploi public en France. Elle constate que le nombre d'agents publics ne cesse d'augmenter, notamment avec la hausse des contractuels. Cependant, la France compte beaucoup plus de fonctionnaires titulaires que la moyenne européenne, ce qui engendre des coûts importants. Agnès Verdier-Molinier suggère d'envisager une réforme du statut de la fonction publique pour réduire ces dépenses.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des milliers de Colombiens sont descendus dans les rues ces deux derniers jours pour exiger que le Parlement approuve le référendum sur les réformes du système de santé et du droit du travail voulues par le président. Gustavo Petro avait appelé ses concitoyens à se mobiliser pour soutenir sa réforme en matière de travail et de santé. Le Parlement ayant rejeté ses projets de loi, le chef de l'État défend désormais l'idée d'un référendum. Cependant, ce processus électoral nécessite là encore le feu vert du Parlement.Selon Fabio Arias, président de la Centrale unitaire des travailleurs qui avait appelé à la grève mercredi et jeudi, « il est évident que les gens sont en faveur de la consultation populaire, des réformes sociales et du changement. Et il y a donc une indignation et un rejet de l'attitude de l'élite oligarchique du Sénat de la république, qui essaye d'enterrer la consultation populaire et notamment la réforme du droit du travail. »Sur l'antenne de RFI, la docteure en philosophie politique Angelica Montes Montoya estime que les réformes voulues par Gustavo Petro arrivent dans un contexte délétère : « Après une première année de gouvernement marquée par le dialogue, le gouvernement a opéré un virage radical. […] Le discours clivant du pétrisme tient le pays dans une impasse politique. » À un an de l'élection présidentielle, la chercheuse indépendante souligne le bilan « très mitigé » du président qui n'a pas tenu ses grandes promesses et qui a vu son mandat entaché par les scandales de corruption.Haïti : Jean-Denis, symbole de la résistance aux gangs, attaqué mercrediLe quartier général de la résistance dans l'Artibonite a été attaqué par le gang Gran grif de Savien. Longtemps perçue comme une « forteresse invincible », la ville est « complètement à genoux » selon le journaliste Kester Jean cité par Le Nouvelliste.Les attaques durent depuis lundi et sur place, la population dénonce l'inaction de la police et des autorités.À Port-au-Prince, un « souffle d'espoir » malgré la violence persistanteDepuis l'offensive conjointe de la Police nationale d'Haïti et des brigades de vigilance locales, plusieurs quartiers de la capitale haïtienne retrouvent peu à peu un semblant de normalité. La Gazette d'Haïti a parcouru hier les rues de Morin, Lalue, Turgeau ou Canapé-Vert, où écoles et petits commerces rouvrent prudemment leurs portes. La menace des gangs reste latente, mais comme l'écrit le journal, « chaque cours dispensé, chaque repas partagé » sont des signes de « résistance », dans une ville où « l'espoir s'écrit désormais dans les gestes du quotidien ».Nouveaux rebondissements dans la saga des droits de douane de Donald TrumpUne cour d'appel a maintenu provisoirement les droits de douane bloqués la veille par le tribunal de commerce international. Les décisions de justice « injectent une nouvelle dose d'incertitude dans la politique tarifaire » de Donald Trump, souligne le New York Times. Alors que l'opposition se félicite de ces revers judiciaires, Politico souligne que les démocrates dépendent de plus en plus de la justice pour réussir à exister face à Donald Trump.Journal la 1èreGuadeloupe. Le 19e congrès des élus se réunira le 17 juin pour discuter de l'évolution des institutions du département des Antilles.
Épisode 22 : Protéger sans surprotégerProtéger les enfants et la mission première des parents. Cependant, parfois cette protection dans un monde perçu de plus en plus hostile, inquiétant vire à l'obsession. A ça s'ajoute les injonctions qui pèsent sur les parents et qui renforcent la pression, l'exigence qu'ils se mettent pour faire au mieux pour leurs enfants.Comment trouver un juste équilibre ? Pouvoir se rassurer en tant que parent ? Faire confiance aux enfants et ne pas virer à la paranoïa ?Autant de questions que nous abordons dans cet épisode avec la Docteure Annie Elbez, pédiatre.Écoutez Parentalité(s) sur Deezer, Apple Podcast et Spotify.Retrouvez et suivez Parentalité(s) sur instagram Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Cameroun parvient à produire le coton ayant les meilleurs rendements. Sa qualité est aussi saluée. Le bon suivi des itinéraires techniques (le respect des calendriers, le bon usage des produits phytosanitaires, etc.) explique en partie ces résultats. Cependant, le taux d'analphabétisme est encore important dans la région et contraint le développement des bonnes pratiques. Pour améliorer cela, l'Alliance française de Garoua dispense des cours pour aider les agriculteurs dans leurs pratiques quotidiennes. Avec notre envoyée spéciale de retour de Garoua,Dans ce cours de premier niveau, les cotonculteurs majoritairement des femmes, reprennent le B.A. BA de la lecture. Madeleine a 54 ans et ne manque pas d'humour : « Ça m'a beaucoup aidé. En mathématiques, rien ne peut me dépasser. Je peux peut-être être comptable de la Sodecoton. » Elle a suivi assidûment l'ensemble des cours proposés par l'Alliance française. « C'est utile, ça m'aide à compter l'argent pour le coton. Je peux peser le coton moi-même. Et je saurai comment calculer l'argent », explique-t-elle. Elle précise que jusqu'à présent, c'étaient les agents de la Sodecoton qui s'en chargeaient. « Je ne savais pas s'ils calculaient bien ou pas, mais maintenant, moi-même, je vais calculer. Je peux bien vérifier », assure-t-elle avec une once de fierté.Félicitée a la vingtaine, elle trouve une réelle utilité à ces cours dans ses activités quotidiennes. « Je ne savais pas lire, mais maintenant, j'ai appris. [Je suis capable de lire] les notices sur les produits de la Sodecoton et d'autres produits. Je lis les notices, ça m'apprend beaucoup de choses. C'est pourquoi j'apprécie beaucoup cette école », souligne la jeune femme.À écouter aussiLe coton camerounais sous pression malgré des bons rendementsPallier un besoin des professionnels du secteurEn plus des apprentissages scolaires habituels et d'un niveau pour apprendre à gérer un projet économique, cette année, l'Alliance française a ouvert un quatrième niveau. Les apprenants sont formés à des activités génératrices de revenus telles que la fabrication de savon. « Nous avons constaté que par rapport aux activités agricoles, elles pouvaient faire autre chose. C'est pourquoi on a jugé bon que l'on pouvait leur apprendre une activité génératrice de revenus », explique Wadjiri Pahimi, le superviseur de l'Alliance française de la zone. « Les autres cours consistent à les amener à parler français, lire, écrire et calculer. Beaucoup n'ont pas été à l'école ou ont arrêté très tôt », poursuit-il.Ces cours sont la traduction d'un besoin et d'une demande formulée par la société cotonnière, la Sodecoton et la confédération des cotonculteurs. Elle est mise en œuvre par l'Alliance française en partenariat avec le ministère de l'Éducation. L'année dernière, deux heures par jour, cinq jours par semaine, plus de 1 500 apprenants ont fréquenté les bancs de ces classes.
La communication est essentielle au bon fonctionnement d'une entreprise, et la libération de la parole en son sein est un facteur clé de réussite. Historiquement, de nombreuses organisations ont été caractérisées par une hiérarchie rigide et une culture du silence, où les employés se sentaient inhibés et ne pouvaient pas exprimer librement leurs idées ou leurs préoccupations. La loi du silence était la norme. Celles et ceux qui ont commencé comme moi à travailler au siècle dernier le savent bien !Cependant, au cours des dernières décennies, de plus en plus d'entreprises ont compris l'importance de favoriser un environnement où la parole est libérée. Et pourtant, comme le montre le sondage réalisé la semaine dernière sur mon compte Linkedin auprès de plus de 4 000 personnes, il reste du chemin à parcourir. 44% des répondants pensent qu'ils ne pourraient pas tout dire à leur manager… c'est beaucoup !Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] Olivier Delacroix part à la rencontre de Jean-Philippe, qui a quitté sa vie en France il y a 18 ans pour travailler en Israël auprès d'un pasteur. Séduit par le projet d'une école de théologie, Jean-Philippe a tout abandonné. Cependant, il découvre rapidement un système d'exploitation où il travaille sans relâche dans des conditions difficiles. De retour en France, il prend conscience des séquelles psychologiques de cette expérience dévastatrice. Jean-Philippe a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Olivier Babaud analyse l'impact de l'intelligence artificielle sur l'emploi. Comment cette révolution technologique touche désormais les métiers intellectuels et créatifs, entraînant des suppressions d'emplois dans de nombreux secteurs. Cependant, il souligne que de nouveaux métiers émergent également et que la formation sera essentielle pour permettre aux travailleurs de s'adapter à ces changements.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet que nous allons envisager dans ce podcast est, comme souvent, un sujet qui a été donné à l'occasion de grands oraux des concours auxquels nous préparons au sein de la Prépa ISP. Le recul des libertés publiques en Hongrie, les révisions constitutionnelles en Russie, la violence des contestations sociales en France ou ailleurs, l'émergence de régimes hybrides dans le monde entier : autant d'événements récents qui montrent que la démocratie libérale est de plus en plus souvent remise en question. À travers ces mutations, c'est aussi l'État de droit qui vacille, lui qui devrait normalement garantir nos libertés face aux excès du pouvoir. Mais que recouvrent précisément ces notions aujourd'hui, dans un monde globalisé où les frontières entre démocratie, autoritarisme et populisme semblent de plus en plus brouillées ? Comme nous l'expliquera notre invité du jour – je le cite par anticipation – il est impossible d'avoir un regard figé sur la démocratie et l'État de droit : leur définition évolue en fonction des époques, des sociétés, et parfois même des régimes qui s'en réclament tout en les dénaturant. Concrètement, dans une perspective de culture générale républicaine, la démocratie peut être définie comme un système de gouvernement fondé sur la souveraineté populaire, la pluralité politique, et le respect des droits fondamentaux. Quant à l'État de droit, il désigne un ordre juridique dans lequel le pouvoir lui-même est soumis au droit et où les libertés publiques sont protégées contre l'arbitraire. Cependant, pour certains auteurs contemporains, nous assistons aujourd'hui non seulement à une crise du modèle démocratique libéral, mais aussi à l'émergence de ce que Nicolas Baverez appelle des « démocratures » : des régimes qui conservent les formes de la démocratie pour mieux en trahir l'esprit. En parallèle, l'État de droit, qui semblait un acquis des sociétés modernes, est de plus en plus contesté, aussi bien par des gouvernements illibéraux que par des mouvements révolutionnaires ou religieux. Comment comprendre dès lors cette double crise de la démocratie et de l'État de droit ? Les démocraties libérales sont-elles devenues ingouvernables ? L'État de droit est-il un modèle universel ou une construction occidentale fragile ? Pour répondre à ces interrogations essentielles, je reçois aujourd'hui Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.
Dans cette saison de la Traque, découvrez l'histoire de l'homme qui répand la mort sur son passage. Roberto Succo n'a rien du criminel ordinaire. Au cours de sa brève existence, il commet un double parricide et un nombre ahurissant de meurtres. Ce tueur en série italien n'a nul besoin de mobile, quiconque croise son chemin risque sa vie. Il tue au hasard… “L'homme au treillis” Après avoir assassiné ses deux parents, Roberto tue un policier. De quoi affoler toutes les brigades du sud de la France. Tel est le prix à payer pour avoir du sang sur les mains, car ce n'est qu'après avoir tué que Roberto se sent bien. Cependant, après avoir laissé un chauffeur de taxi s'enfuir, Roberto fait la une des journaux. Après tout, peu importe les raisons de sa célébrité, pourvu qu'il devienne une personne d'importance… Pour découvrir d'autres traques, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Warren Jeffs, le gourou pédophile qui ne répondait qu'à Dieu : des fanatiques religieux (1/4) [INEDIT] Warren Jeffs, le gourou pédophile qui ne répondait qu'à Dieu : la dictature religieuse (2/4) [INEDIT] Warren Jeffs, le gourou pédophile qui ne répondait qu'à Dieu : une ville pour les fidèles (3/4) [INEDIT] Warren Jeffs, le gourou pédophile qui ne répondait qu'à Dieu : dernier voyage à Las Vegas (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Mehdi Bayad Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage et sound design : Guillaume Cabaret En partenariat avec Upday. Première diffusion le 28 novembre 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vincent Hervouët analyse la position de la France dans le conflit à Gaza. Il souligne que le ministre des Affaires étrangères a dénoncé la situation à Gaza, qualifiant la bande de "cimetière". Cependant, Vincent Hervouët critique cette prise de position, estimant qu'elle est applaudie par le Hamas, considéré comme une organisation terroriste. Il met en avant les contradictions du gouvernement français, qui partage selon lui la rhétorique du Hamas sur le droit international. L'épisode explore les enjeux géopolitiques et diplomatiques de ce conflit complexe au Moyen-Orient.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoire postée sur le subreddit Paranormal en Mars par l'utilisateur Away_Gate_2284.Voici son histoire : Pour commencer, j'ai toujours été sensible au paranormal. Je vois, j'entends et je ressens toutes sortes d'énergies et d'apparitions. J'ai été attaqué à plusieurs reprises. J'ai tout fait pour me protéger et éviter d'entrer en contact avec elles. Mais ça ne change rien, elles me trouvent toujours.Tout a commencé il y a quelques semaines. Mon mariage est confortable, heureux, sûr. Cependant, nous faisons de notre mieux pour rendre notre intimité plus excitante. Nous en avons parlé, et j'en ai également discuté à plusieurs reprises, donc… Je me demande si quelque chose n'aurait pas écouté, observé. Je l'ai ressenti à plusieurs reprises, mais j'ai ignoré ces sensations, en espérant que ce soit juste une présence de passage. Mais bref…Source : https://www.reddit.com/r/ParanormalEncounters/comments/1ircigf/i_saw_a_wendigo_and_i_wish_i_hadnt/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [Bon appétit les petits !], (re)écoutez l'épisode [#30 - Y'a quoi à la cantine aujourd'hui ? avec Sandra Franrenet].De la maternelle au lycée, ce sont plus d'un milliard de repas qui sont servis chaque année à 12 millions d'élèves. Cette alimentation est d'autant plus importante qu'elle est offerte à tous les enfants, sans distinction de revenus. Cependant, la qualité de ces repas est décriée. Le fonctionnement des cantines contraint bien souvent celles-ci à acheter du tout préparé faute de place et de moyens. Ce sont alors des repas industriels, trop salés et sucrés qui sont servis aux enfants. Les teneurs en protéines y sont trop élevées et les options végétariennes encore trop rares. À cela s'ajoute le gaspillage alimentaire puisqu'en moyenne 25% d'un plat servi à la cantine est jeté.Au regard de ce constat, on n'est pas surpris d'apprendre que seulement 23% des enfants auraient une alimentation saine et variée. Alors qu'en est-il réellement ? Que mangent les enfants aujourd'hui à la cantine ?Pour en parler, Fanny Giansetto reçoit Sandra Franrenet, journaliste et auteure de “Le livre noir des cantines scolaires”.*** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les émotions sont souvent considérées comme des éléments perturbateurs dans le monde professionnel, où la rationalité et l'efficacité sont les maîtres mots.Cependant, les émotions sont une partie intégrante de l'être humain et ont leur place en entreprise. Le temps du « salarié robot », cartésien et froid qui était valorisé au siècle dernier est révolu.Je parle souvent dans mes conférences ou mes livres de l'importance des émotions et j'ai été ravi que mon partenaire Eurécia me demande d'écrire à ce sujet. Il faut dire que quand une entreprise qui produit un logiciel RH complet, qui permet de simplifier la gestion des processus RH et d'améliorer la qualité de vie au travail me contacte, j'ai du mal à dIre « non », sachant que je suis convaincu que le numérique peut (doit ?) être d'une grande aide pour faire évoluer les consciences en entreprise.L'épanouissement des individus est le facteur clef de la performance des entreprises. Comme le disait Richard Branson, le fondateur de Virgin, « si vous voulez que vos salariés prennent soin de votre entreprise, prenez soin de vos salariés ».Dans cet épisode, nous allons explorer pourquoi les émotions sont fondamentales en milieu professionnel et comment elles peuvent être utilisées pour améliorer la productivité, la communication et la satisfaction des employés.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette règle, vous le savez, est souvent associée aux scènes de naufrages maritimes, où elle est censée guider l'évacuation des passagers en donnant la priorité aux personnes perçues comme les plus vulnérables. Mais d'où vient vraiment cette règle ? Est-elle une tradition ancienne, une norme sociale… ou un mythe romantisé par la littérature et le cinéma ?Une origine bien précise : le naufrage du HMS Birkenhead (1852)La formule prend racine dans un événement réel : le naufrage du HMS Birkenhead, un navire militaire britannique, survenu le 26 février 1852 au large des côtes d'Afrique du Sud.Le navire transportait environ 640 personnes, dont des soldats et quelques femmes et enfants. Lorsqu'il heurta un rocher, les embarcations de sauvetage étaient en nombre insuffisant. Le commandant donna alors l'ordre de faire embarquer en priorité les femmes et les enfants, pendant que les soldats restaient au garde-à-vous sur le pont, sans paniquer.Grâce à cette discipline exceptionnelle, toutes les femmes et les enfants survécurent, tandis que près de 450 hommes périrent. Ce sacrifice héroïque inspira l'expression « the Birkenhead drill », qui désignait cette conduite de calme et de discipline face à la mort.Une règle sociale… plus qu'une loiContrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'existe aucune loi maritime internationale imposant « femmes et enfants d'abord ». Il s'agit plutôt d'une norme morale et culturelle, valorisée par l'imaginaire victorien puis par la littérature et le cinéma, comme dans Titanic.Cependant, son application a été très inégale dans l'histoire. Par exemple :Lors du naufrage du Titanic en 1912, le capitaine ordonna effectivement de donner la priorité aux femmes et aux enfants. Résultat : 74 % des femmes mais seulement 20 % des hommes survécurent.À l'inverse, lors du naufrage du Lusitania en 1915, dans un contexte de panique totale, aucune règle de priorité ne fut respectée.Une construction culturelleCette règle renvoie à des valeurs paternalistes héritées du XIXe siècle : les femmes sont vues comme fragiles, les enfants comme innocents, et les hommes comme protecteurs. Elle a été largement romancée et idéalisée, surtout dans les récits anglophones. En réalité, lors de nombreuses catastrophes, c'est souvent l'instinct de survie qui domine, et la priorité aux plus vulnérables dépend davantage du capitaine, du contexte et du chaos que d'une règle universelle.En somme, « femmes et enfants d'abord » est une belle idée, parfois appliquée, parfois trahie, mais toujours chargée d'un poids symbolique fort, reflet des normes d'une époque… et des histoires qu'on aime se raconter face au drame. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On continue le débrief de la Draft des 32 équipes ! Au programme aujourd'hui, les Denver Broncos.Après une saison surprenante en 2024, la Draft est l'occasion pour les Broncos de compléter l'effectif. Cependant, ces jeunes joueurs prometteurs sont-ils prêts à être titulaires dès leur 1ère année pour aider l'équipe ?Le meilleur choix, le plus mauvais, le plus intrigant, tous ces choix vont être analysés par Antoine Ajavon et Nithinya Simuong au micro.Bonne écoute ! Become a member at https://plus.acast.com/s/touchdown-actu-nfl-podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Critique du Film d'Horreur : Apartment 7A
Dans les médias, le traitement éditorial de l'information passe trop souvent par le prisme de l'émotion au détriment de la raison. C'est ce qu'explique Anne-Cécile Robert, journaliste au Monde diplomatique et professeure à l'Iris, dans son livre La stratégie de l'émotion, qui vient de reparaître. Au micro de L'atelier des médias, Anne-Cécile Robert discute de l'utilisation de l'émotion dans le journalisme, notant qu'il est courant et parfois utile d'utiliser le prisme émotionnel pour capter l'attention du public, surtout pour aborder des sujets complexes.Cependant, la journaliste souligne un problème croissant lorsque les médias se contentent de rester dans le registre émotionnel, se focalisant sur la description des souffrances sans expliquer les causes ou le déroulement des événements, en particulier dans les faits divers.Elle observe que les journaux et programmes télévisés accordent de plus en plus de place à l'émotion pure, même quand l'actualité ne s'y prête pas nécessairement, ce qui a pour conséquence d'occuper la place d'informations plus approfondies.
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, à l'occasion du Festival de Cannes, cap sur le cinéma : Un tournage qui vire au chaos, un film devenu légendaire pour de mauvaises raisons, ou encore une œuvre maudite dès son clap de départ… Plongez dans les récits les plus fous de l'histoire du 7ᵉ art. Un tournage dramatique Tippi et Noel n'étaient pas de ceux qui se contentent de la banalité. Non, ils visaient l'extraordinaire. Après leur voyage en Afrique, ils ont décidé d'élever des lions dans leur demeure à Los Angeles. Imaginez ça : des prédateurs nés pour régner dans une villa de la Cité des Anges. Leur but ? Faire un film pour dénoncer la captivité des fauves. L'histoire est simple : Une femme accompagnée de ses deux enfants décide de rendre visite à son ancien époux. Ce dernier vit en Afrique et élève des félins au sein d'une réserve. Cependant, à leur arrivée, les choses ne vont pas se passer comme prévu... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : combat contre l'Apocalypse (1/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : la bombe mentale (2/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : massacres et sauvetages (3/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : l'ennemi public des braconniers (4/4) Une production Bababam Originals Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Oui, le sudoku peut contribuer à ralentir le déclin cognitif, mais ses effets doivent être nuancés. Plusieurs études scientifiques ont exploré l'impact des jeux cérébraux, dont le sudoku, sur la santé cognitive, notamment chez les personnes âgées.Une étude publiée en 2019 dans The International Journal of Geriatric Psychiatry a examiné l'effet des jeux de réflexion comme les mots croisés et le sudoku sur les capacités cognitives de plus de 19 000 participants âgés de 50 à 93 ans. Les résultats ont montré que ceux qui pratiquaient régulièrement ce type de jeux obtenaient de meilleurs scores dans des tests de mémoire, de raisonnement et d'attention. Plus spécifiquement, les performances cognitives de certains participants étaient équivalentes à celles de personnes 8 à 10 ans plus jeunes. Cela suggère une association positive entre la fréquence de ces activités et la préservation des fonctions mentales.Cependant, corrélation ne signifie pas nécessairement causalité. Une revue de la littérature menée par Simons et al. en 2016 (Psychological Science in the Public Interest) a mis en garde contre l'idée que les jeux cognitifs, dont le sudoku, puissent à eux seuls prévenir ou inverser le déclin cognitif. Selon cette analyse, si certaines études montrent des améliorations dans des tâches spécifiques après un entraînement cérébral, ces bénéfices ne se généralisent pas toujours à d'autres aspects de la vie quotidienne ou à la cognition globale.Cela dit, d'autres recherches appuient l'idée que maintenir une activité intellectuelle régulière — que ce soit via le sudoku, la lecture ou l'apprentissage d'une nouvelle compétence — est bénéfique pour le cerveau. L'étude ACTIVE (Advanced Cognitive Training for Independent and Vital Elderly), lancée aux États-Unis en 2002, a suivi plus de 2 800 personnes âgées. Elle a montré que des séances régulières d'entraînement cognitif pouvaient améliorer les capacités mentales et en ralentir le déclin pendant plusieurs années.Le sudoku, en particulier, mobilise plusieurs fonctions cognitives importantes : la mémoire de travail, la logique, l'attention et la vitesse de traitement. En le pratiquant régulièrement, on stimule ces fonctions, ce qui pourrait contribuer à maintenir la plasticité cérébrale. Mais pour que l'effet soit réel, l'activité doit être suffisamment complexe et renouvelée, afin de continuer à « challenger » le cerveau.En résumé, le sudoku ne constitue pas une solution miracle, mais s'intègre efficacement dans un mode de vie intellectuellement actif, qui, selon les données scientifiques, joue un rôle non négligeable dans la lutte contre le déclin cognitif lié à l'âge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Critique du Film d'Horreur : L'I.A. du Mal
L'Opus Dei, ou « Œuvre de Dieu » en latin, est une institution de l'Église catholique fondée en 1928 par le prêtre espagnol Josemaría Escrivá de Balaguer. Depuis 1982, elle bénéficie du statut unique de prélature personnelle, ce qui signifie qu'elle est directement rattachée au pape et non à un diocèse territorial . Son objectif principal est de promouvoir la sainteté dans la vie quotidienne, en encourageant les fidèles à sanctifier leur travail et leurs activités ordinaires.Pourquoi l'Opus Dei suscite-t-elle des inquiétudes ?Malgré sa reconnaissance officielle par l'Église, l'Opus Dei est au cœur de nombreuses controverses, alimentant des inquiétudes sur plusieurs aspects de son fonctionnement.1. Secret et influenceL'organisation est souvent perçue comme secrète, avec une structure hiérarchique rigide et une influence significative dans les sphères politiques, économiques et éducatives. Certains critiques la considèrent comme un « État dans l'État » au sein de l'Église, notamment en raison de son réseau étendu de membres influents et de ses ressources financières considérables .2. Pratiques disciplinairesL'Opus Dei est connue pour ses pratiques ascétiques, notamment la « mortification corporelle », où certains membres utilisent des instruments tels que le cilice ou la discipline pour se rapprocher spirituellement de Dieu. Bien que ces pratiques soient volontaires, elles sont critiquées pour leur caractère extrême et leur impact potentiel sur la santé mentale et physique des membres .3. Recrutement et traitement des membresDes allégations ont été faites concernant le recrutement de mineurs et la pression exercée sur eux pour qu'ils s'engagent dans des engagements de vie stricts dès un jeune âge. Par exemple, en Argentine, 43 femmes ont intenté une action en justice contre l'Opus Dei, affirmant avoir été exploitées dès l'adolescence, contraintes à un travail domestique non rémunéré et soumises à une discipline rigoureuse sous prétexte de formation religieuse .4. Cas d'abus et de négligenceL'Opus Dei a été impliquée dans plusieurs scandales liés à des abus sexuels et à une mauvaise gestion des allégations. Un cas notable est celui d'un professeur du collège Gaztelueta en Espagne, affilié à l'Opus Dei, qui a été condamné pour abus sexuels sur un élève. Le Vatican a finalement expulsé le professeur de l'organisation, mais des critiques ont été formulées concernant la lenteur et l'insuffisance de la réponse initiale de l'Opus Dei .5. Réformes et critiques internesFace aux critiques, l'Opus Dei a entrepris des réformes, notamment en réponse aux directives du pape François visant à renforcer la transparence et la responsabilité. Cependant, certains estiment que ces changements sont insuffisants et que l'organisation continue de fonctionner avec un manque de transparence et une résistance au changement.ConclusionBien que l'Opus Dei joue un rôle important dans la vie de nombreux catholiques, ses pratiques internes, son influence et les allégations d'abus suscitent des préoccupations légitimes. La combinaison de son pouvoir, de son secret et des controverses passées continue d'alimenter les inquiétudes quant à sa place et à son rôle au sein de l'Église catholique et de la société en général. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les chats tricolores, aussi appelés "écaille de tortue" ou "calico", présentent une combinaison de trois couleurs : noir, roux et blanc. Fait fascinant : ces chats sont presque toujours des femelles. Cette particularité n'est pas liée au hasard, mais à la génétique des chromosomes sexuels, et plus précisément au gène de la couleur du pelage porté par le chromosome X.Chez les mammifères, le sexe est déterminé par deux chromosomes : XX pour les femelles, XY pour les mâles. Or, les gènes responsables des couleurs rousse et noire chez le chat sont situés sur le chromosome X. Le blanc, lui, est déterminé par un autre gène, indépendant, qui agit en masquant certaines zones de couleur.Concrètement, une femelle (XX) peut hériter d'un gène roux sur un chromosome X et d'un gène noir sur l'autre X. Mais les cellules d'un organisme femelle ne peuvent pas exprimer les deux chromosomes X en même temps. Un phénomène appelé inactivation du chromosome X, ou "lyonisation", entre alors en jeu : dans chaque cellule, un des deux chromosomes X est désactivé au hasard. Résultat : certaines zones du corps expriment le gène du pelage noir, d'autres celui du pelage roux. C'est ce mélange aléatoire qui produit l'apparence tricolore. Les taches blanches, elles, sont dues à un gène différent qui bloque la pigmentation à certains endroits.Chez les mâles (XY), les choses sont différentes : ils n'ont qu'un seul chromosome X, donc un seul gène de couleur parmi le noir ou le roux. Ils ne peuvent donc pas naturellement avoir les deux couleurs. Voilà pourquoi les mâles sont en général soit entièrement roux, soit entièrement noirs, parfois avec du blanc, mais rarement tricolores.Cependant, il existe une exception génétique rare : le syndrome de Klinefelter, chez les chats mâles porteurs de deux chromosomes X et un Y (XXY). Ce déséquilibre chromosomique leur donne la capacité d'exprimer à la fois les gènes du noir et du roux, avec une inactivation d'un des X comme chez les femelles. Ces mâles peuvent donc être tricolores, mais ils sont stériles dans l'immense majorité des cas, car ce syndrome perturbe fortement la fonction reproductrice.Ainsi, le mystère du chat tricolore repose sur un phénomène génétique complexe mêlant chromosomes sexuels, inactivation aléatoire de l'ADN, et mutation rare chez les mâles. Une simple promenade dans la rue peut donc croiser une merveille de génétique en train de faire sa sieste au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jeudi 4 avril 2024, la CGT appelle à une grève massive du personnel de la RATP sur la question des rémunérations annuelles et des primes JO Paris 2024. Si la France est connue pour être le pays de la grève dans le monde, c'est parce que les deux partagent une histoire commune très particulière. Il n'y a pas de date précise concernant la première grève française. Cependant, les premiers signes de rassemblements contestataires apparaissent pendant la Révolution française. La famine et les mauvaises récoltes poussent les ouvriers et les agriculteurs à arrêter de travailler pour se révolter contre la monarchie à Paris en 1789. Mais l'économie étant affectée à cause du blocage du pays, une loi est alors adoptée en 1791 par le député Le Chapelier pour interdire les rassemblements. De quand date la première grève en France ? Pourquoi est-elle si protégée ? Qu'ont-elles permis d'accomplir ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 20 janvier 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le bug de l'an 2038 ? Quelles sont les trois astuces pour suivre l'actualité en protégeant sa santé mentale ? Qu'est-ce qu'un influvoleur, ce terme inventé par le rappeur Booba ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Veuf, Roland est prêt à retrouver l'amour. Il a vécu diverses expériences sur les sites de rencontres dont une qui l'a marqué. Cependant, il reste optimiste et espère trouver une relation authentique. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette édition spéciale du bulletin d'ONU Info est consacrée au développement humain.Pendant des décennies, les indicateurs de développement humain ont montré une amélioration constante. Toutefois, à cause de crises exceptionnelles, ces progrès ont récemment stagné partout dans le monde et les inégalités se sont aggravées.Le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur la question, publié cette semaine, révèle que le développement humain n'a jamais aussi peu progressé depuis 35 ans. Cependant, il y a de l'espoir : le PNUD estime que l'intelligence artificielle pourrait aider à relancer le développement. Présentation : Cristina SilveiroInterview : Sarah Bel, porte-parole du PNUD
Sa propre ville au Texas. Voila le nouveau projet de Musk. Et elle déjà en construction. Nommée Snailbrook il s'agit de créer une communauté destinée principalement aux employés de ses entreprises, telles que SpaceX, Tesla et X.Un projet de ville-entrepriseSituée dans le comté de Bastrop, à environ 50 kilomètres à l'est d'Austin, Snailbrook est conçue comme une ville-entreprise, un concept où une entreprise fournit non seulement des emplois mais aussi des logements et des services à ses employés. Elon Musk a acquis des milliers d'hectares de terres dans cette région pour y construire des infrastructures destinées à ses sociétés. Le nom "Snailbrook" fait référence à la mascotte de The Boring Company, un escargot, symbolisant l'objectif de construire des foreuses plus rapides qu'un escargot .Infrastructures et servicesLe projet prévoit la construction de plus de 100 logements abordables, avec des loyers estimés à environ 800 dollars par mois, bien en dessous du marché local. Cependant, ces logements sont conditionnés à l'emploi : en cas de licenciement ou de démission, les résidents disposent de 30 jours pour quitter les lieux. En plus des habitations, Snailbrook comprendra des installations telles qu'une piscine, des terrains de sport et une école Montessori pour les enfants des employés .Objectifs et motivationsL'objectif principal de Musk est de créer un environnement intégré où ses employés peuvent vivre à proximité de leur lieu de travail, réduisant ainsi les temps de trajet et favorisant une meilleure qualité de vie. Ce modèle rappelle les villes-entreprises du passé, où les employeurs fournissaient des services complets à leurs travailleurs. Musk envisage également d'incorporer la ville sous une forme officielle, ce qui lui permettrait d'exercer un contrôle accru sur les réglementations locales et les infrastructures .Réactions et préoccupationsLe projet suscite des réactions mitigées. Certains y voient une opportunité de développement économique pour la région, tandis que d'autres expriment des inquiétudes concernant la concentration du pouvoir entre les mains d'une seule entreprise. Des questions se posent également sur la dépendance des employés vis-à-vis de leur employeur pour leur logement et leurs services essentiels, ainsi que sur les implications en matière de droits des travailleurs et de gouvernance locale.ConclusionSnailbrook représente une initiative unique, reflétant la vision d'Elon Musk pour une intégration plus étroite entre vie professionnelle et personnelle. Alors que le projet continue de se développer, il soulève des questions importantes sur l'avenir des villes-entreprises et le rôle des grandes entreprises dans la structuration des communautés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Norman Borlaug est sans doute l'un des héros les plus méconnus du XXe siècle. Cet agronome américain, né en 1914 dans l'Iowa, est considéré comme le père de la « Révolution verte », un mouvement qui a transformé l'agriculture mondiale et permis de lutter efficacement contre la famine dans de nombreux pays en développement. Grâce à ses travaux, on estime qu'il aurait sauvé plus d'un milliard de personnes de la sous-alimentation.Après des études en biologie et phytopathologie, Borlaug entame sa carrière au Mexique dans les années 1940, dans le cadre d'un programme financé par la Fondation Rockefeller. À cette époque, le pays fait face à des rendements agricoles très faibles et à des maladies du blé comme la rouille. C'est dans ce contexte qu'il commence à développer des variétés de blé naines, à haut rendement et résistantes aux maladies, capables de pousser dans des conditions climatiques difficiles.Ces nouvelles variétés s'accompagnent d'un ensemble de techniques agricoles modernisées : irrigation contrôlée, engrais chimiques, pesticides et sélection génétique. Cette combinaison, qui sera plus tard appelée Révolution verte, est ensuite appliquée à d'autres cultures, notamment le riz et le maïs. En quelques années, la production de blé au Mexique double, et le pays devient auto-suffisant en céréales dès 1956.Le succès mexicain attire l'attention d'autres nations. Dans les années 1960, l'Inde et le Pakistan, alors menacés par la famine, adoptent les méthodes de Borlaug. En très peu de temps, la production céréalière y explose : l'Inde passe d'importatrice à exportatrice de blé en moins d'une décennie. Ce tournant spectaculaire permet de nourrir des millions de personnes, dans un contexte de croissance démographique galopante.Pour cet accomplissement exceptionnel, Norman Borlaug reçoit en 1970 le prix Nobel de la paix, une distinction rarement accordée à un scientifique. Le comité Nobel souligne que « plus que toute autre personne de son époque, il a contribué à assurer la paix dans le monde en réduisant la faim ».Cependant, la Révolution verte n'est pas exempte de critiques. Certains soulignent l'impact écologique de l'agriculture intensive : épuisement des sols, usage massif de produits chimiques, réduction de la biodiversité. D'autres pointent des inégalités sociales, les petits agriculteurs n'ayant pas toujours les moyens d'accéder à ces technologies.Malgré ces limites, l'œuvre de Borlaug reste monumentale. Jusqu'à sa mort en 2009, il n'a cessé de défendre l'importance de la science pour nourrir l'humanité. Son héritage demeure une source d'inspiration pour les chercheurs du XXIe siècle face aux défis de la sécurité alimentaire mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La mise à l'écart des peuples autochtones dans l'action climatique a été l'une des questions clés soulevées lors de la 24e session de l'Instance permanente des peuples autochtones aux Nations Unies. Pour mieux comprendre cette problématique, nous avons reçu la vice-présidente de l'Instance permanente, Hindou Oumarou Ibrahim, dans nos studios.Dans cet entretien, Mme Ibrahim, qui vient de publier un rapport sur la question, explique que les peuples autochtones représentent 6 % de la population mondiale et protègent plus de 80 % de la biodiversité mondiale, en préservant des écosystèmes cruciaux pour l'équilibre et la protection de notre planète.Cependant, ils risquent d'être écartés de la transition vers les énergies renouvelables nécessaires pour lutter contre le changement climatique, alors que ces énergies requièrent des minerais situés sur leurs territoires.Selon l'activiste Mbororo, il est crucial d'inclure les autochtones dans la révolution verte afin de ne pas reproduire les mêmes dynamiques qui ont mené au changement climatique. Elle préconise notamment l'établissement de conditions préalables de respect des droits humains pour l'extraction des minerais, la restauration de leurs écosystèmes, et le recyclage des minerais extraits.En intégrant les peuples autochtones dans la révolution verte, nous pouvons garantir une transition énergétique responsable, équitable et juste, tout en préservant la biodiversité et les écosystèmes vitaux pour notre planète. (Interview : Hindou Oumarou Ibrahim, vice-présidente du Forum permanent des Nations Unies sur les questions autochtones; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Au moment où la société de consommation est fortement remise en cause par l'écologie, le produit et ses enveloppes architecturées comme le modèle du magasin, sont-ils encore légitimes aujourd'hui ? Rémi Le Druillenec, co-fondateur de l'agence spécialiste du retail de luxe, Héroïne, vient au micro de Com d'Archi pour répondre à cette question complexe et bien d'autres. L'agence Héroïne est jeune, créée en pleine pandémie de Covid, alors que tout le monde prédisait la mort des magasins physiques au profit du numérique. Les fondateurs de l'agence Héroïne sont convaincus que c'est tout le contraire. Cependant, les marques doivent évoluer et ne plus se concentrer uniquement sur les transactions, mais sur les personnes et leurs émotions. Ils ont donc construit leur agence autour d'une pierre angulaire : la méthode R.O.X.TM, qui signifie « Return on eXperience » (retour sur l'expérience). Ils travaillent avec des clients allant des DNVB (Digital Vertical Brands) telles que Horace aux maisons de luxe telles que Cartier, CHANEL et Hermès. Que deviendront les magasins dans ce nouveau paysage ? Découvrez-le dans ce podcast.Image teaser © Rémi Le Druillenec, HéroïneIngénierie son : Bastien Michel____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.