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Alors que l'expérimentation de l'encadrement des loyers inscrit, le 23 novembre 2018, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) doit s'achever le 23 novembre 2026, l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), l'Union des syndicats de l'immobilier (UNIS) et le Syndicat national des professionnels de l'immobilier (SNPI) appellent de nouveau à la fin du dispositif et dénoncent « un dispositif aux ambitions vertueuses mais aux effets contre-productifs ». Les organisations professionnelles viennent même de dévoiler des propositions proches des recommandations des parlementaires Mickaël Cosson et Marc-Philippe Daubresse sur l'investissement locatif. Aujourd'hui, le dispositif s'étend sur Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, les intercommunalités de Seine-Saint-Denis comme Plaine commune, Est ensemble ou des communes du Pays-Basque (Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz). Toutefois, le Premier ministre François Bayrou a confié, le 7 avril 2025, à Gabrielle Fack, professeure à l'université Paris Dauphine PSL, et à Guillaume Chapelle, professeur à Cergy Paris Université, une mission afin d'évaluer l'efficacité du dispositif. De son côté, la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale dirigée par Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) et Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République, Finistère) a lancé sa propre mission d'évaluation qui devrait selon nos informations rendre ses conclusions à la rentrée 2025. Questionné par Radio.Immo, à l'issue de la dernière séance de questions au gouvernement (QAG) de la session parlementaire le mardi 8 juillet 2025, le député (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire) François Piquemal de la 4e circonscription de Haute-Garonne, (Ville de Toulouse, 511 000 habitants) rappelle que « son groupe politique est favorable à le reconduire et la proposition de loi déposée le 24 juin 2025 par la députée de Paris Danielle Simonnet (Ecologiste et social) visant à pérenniser l'expérimentation de l'encadrement des loyers a le mérite de généraliser le dispositif. » « Cependant, lorsque l'on regarde l'augmentation des loyers sur ces cinq dernières années, on se dit que cela ne suffit peut-être pas et réfléchir à un encadrement de la baisse des loyers et voir comment on les faire revenir à un prix décent sur l'ensemble du territoire », souligne le membre de la commission des Affaires économiques. Pour rappel, le député LFI et enseignant de profession a déjà déposé l'an dernier un texte pour généraliser l'encadrement des loyers en France et il exprime toujours son souhait à quelques mois des échéances municipales de voir la municipalité de la Ville de Toulouse d'appliquer cette mesure. De son côté, le maire Jean-Luc Moudenc, estime qu'il s'agit d'une « fausse bonne idée ».
Jusqu'à présent, les investisseurs ont toujours surpondéré les actifs américains dans leurs portefeuilles. A juste titre puisque Wall Street a toujours été plus performant dans la durée. Cependant, aujourd'hui la tentation est plutôt de se tourner vers l'Europe. Est-ce un effet Trump ? L'analyse de Patrick Artus, conseiller économique d'Ossiam. Ecorama du 17 juillet 2025,présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Il est difficile, voire impossible, d'être vraiment reconnaissants tant que nous ne comprenons pas complètement la grâce de Dieu. La grâce est une faveur imméritée, mais c'est aussi la puissance de Dieu mise à notre disposition de sorte que nous pouvons faire avec facilité ce que nous ne pourrions jamais faire par nous-mêmes. Une fois que nous avons compris que toute bonne chose que nous avons nous vient par la bonté de Dieu, que nous reste-t-il si ce n'est de la reconnaissance ? Il est difficile de remercier Dieu quand nous pensons que nous méritons ce que nous recevons de lui. Cependant, il est difficile de ne pas le remercier quand nous savons que nous ne méritons pas tout ce que nous recevons de lui– tout est par sa grâce. Nos vies doivent simplement être une réponse reconnaissante à cette grâce. Père, je suis reconnaissant pour ta grâce. Sans ta grâce dans ma vie, je serais sans espoir. Mais je suis reconnaissant car, par ta grâce et ta puissance, je peux accomplir tes plans pour moi. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, près de 200 milliards d'euros d'actifs russes sont gelés en Europe. S'ils produisent toujours des intérêts, leur gestion suscite aujourd'hui de vives inquiétudes, notamment de la part de la direction d'Euroclear, géant européen du dépôt de titres. En cause : le risque juridique et financier d'une mauvaise utilisation de ces fonds. Décryptage. Depuis février 2022, l'Union européenne a gelé environ 200 milliards d'euros d'avoirs appartenant à la Banque centrale de Russie et à plusieurs entités ou individus russes. Ces fonds sont principalement logés chez Euroclear, à Bruxelles. Bien que la Russie ne puisse pas y accéder, ces actifs continuent de générer des intérêts : en 2023, ils ont rapporté plus de 4 milliards d'euros. L'Union européenne refuse pour l'instant de toucher au capital lui-même, considéré comme appartenant encore à la Russie. Cependant, les intérêts produits sont en partie utilisés pour soutenir financièrement l'Ukraine. Bruxelles envisage désormais d'aller plus loin en investissant ces liquidités dans des placements financiers susceptibles de générer davantage de revenus. À lire aussiUE: validation d'une utilisation des avoirs russes gelés pour l'Ukraine L'avertissement d'Euroclear : prudence extrême Cette possibilité d'investissement soulève de sérieuses inquiétudes. La directrice générale d'Euroclear, Valérie Urbain, a récemment tiré la sonnette d'alarme : selon elle, investir ces avoirs dans des produits financiers plus risqués reviendrait à « ouvrir la boîte de Pandore ». Le principal problème est juridique : c'est que les avoirs restent russes. Utiliser le capital, même indirectement, pourrait être perçu comme une forme d'expropriation. Et si ces investissements venaient à mal tourner, Euroclear, en tant que dépositaire, pourrait être tenue de rembourser la Russie sans avoir les fonds disponibles. Un risque systémique pour l'Europe Au-delà du cas russe, ce débat soulève une question plus large sur la sécurité juridique des capitaux étrangers détenus en Europe. Une décision précipitée ou risquée pourrait saper la confiance des investisseurs internationaux et faire grimper le coût de la dette pour les pays européens. C'est précisément ce que redoute Euroclear : que l'Europe, en exploitant ces avoirs russes, déclenche une crise de confiance majeure sur les marchés mondiaux. Le sujet sera d'ailleurs au cœur des discussions à Bruxelles dans les semaines à venir, lors d'un nouveau round de négociations mené par la Commission européenne. À lire aussiL'UE annonce un prêt de 35 milliards d'euros à l'Ukraine financé par les avoirs gelés russes
Dans cet épisode, Emmanuel et Antonio discutent de divers sujets liés au développement: Applets (et oui), app iOS développées sous Linux, le protocole A2A, l'accessibilité, les assistants de code AI en ligne de commande (vous n'y échapperez pas)… Mais aussi des approches méthodologiques et architecturales comme l'architecture hexagonale, les tech radars, l'expert généraliste et bien d'autres choses encore. Enregistré le 11 juillet 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-328.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages Les Applets Java c'est terminé pour de bon… enfin, bientot: https://openjdk.org/jeps/504 Les navigateurs web ne supportent plus les applets. L'API Applet et l'outil appletviewer ont été dépréciés dans JDK 9 (2017). L'outil appletviewer a été supprimé dans JDK 11 (2018). Depuis, impossible d'exécuter des applets avec le JDK. L'API Applet a été marquée pour suppression dans JDK 17 (2021). Le Security Manager, essentiel pour exécuter des applets de façon sécurisée, a été désactivé définitivement dans JDK 24 (2025). Librairies Quarkus 3.24 avec la notion d'extensions qui peuvent fournir des capacités à des assistants https://quarkus.io/blog/quarkus-3-24-released/ les assistants typiquement IA, ont accès a des capacités des extensions Par exemple générer un client à partir d'openAPI Offrir un accès à la,base de données en dev via le schéma. L'intégration d'Hibernate 7 dans Quarkus https://quarkus.io/blog/hibernate7-on-quarkus/ Jakarta data api restriction nouvelle Injection du SchemaManager Sortie de Micronaut 4.9 https://micronaut.io/2025/06/30/micronaut-framework-4-9-0-released/ Core : Mise à jour vers Netty 4.2.2 (attention, peut affecter les perfs). Nouveau mode expérimental “Event loop Carrier” pour exécuter des virtual threads sur l'event loop Netty. Nouvelle annotation @ClassImport pour traiter des classes déjà compilées. Arrivée des @Mixin (Java uniquement) pour modifier les métadonnées d'annotations Micronaut sans altérer les classes originales. HTTP/3 : Changement de dépendance pour le support expérimental. Graceful Shutdown : Nouvelle API pour un arrêt en douceur des applications. Cache Control : API fluente pour construire facilement l'en-tête HTTP Cache-Control. KSP 2 : Support de KSP 2 (à partir de 2.0.2) et testé avec Kotlin 2. Jakarta Data : Implémentation de la spécification Jakarta Data 1.0. gRPC : Support du JSON pour envoyer des messages sérialisés via un POST HTTP. ProjectGen : Nouveau module expérimental pour générer des projets JVM (Gradle ou Maven) via une API. Un super article sur experimenter avec les event loops reactives dans les virtualthreads https://micronaut.io/2025/06/30/transitioning-to-virtual-threads-using-the-micronaut-loom-carrier/ Malheureusement cela demander le hacker le JDK C'est un article de micronaut mais le travail a ete collaboratif avec les equipes de Red Hat OpenJDK, Red Hat perf et de Quarkus et Vert.x Pour les curieux c'est un bon article Ubuntu offre un outil de creation de container pour Spring notamment https://canonical.com/blog/spring-boot-containers-made-easy creer des images OCI pour les applications Spring Boot basées sur Ubuntu base images bien sur utilise jlink pour reduire la taille pas sur de voir le gros avantage vs d'autres solutions plus portables d'ailleurs Canonical entre dans la danse des builds d'openjdk Le SDK Java de A2A contribué par Red Hat est sorti https://quarkus.io/blog/a2a-project-launches-java-sdk/ A2A est un protocole initié par Google et donne à la fondation Linux Il permet à des agents de se décrire et d'interagir entre eux Agent cards, skills, tâche, contexte A2A complémente MCP Red hat a implémenté le SDK Java avec le conseil des équipes Google En quelques annotations et classes on a un agent card, un client A2A et un serveur avec l'échange de messages via le protocole A2A Comment configurer mockito sans warning après java 21 https://rieckpil.de/how-to-configure-mockito-agent-for-java-21-without-warning/ les agents chargés dynamiquement sont déconseillés et seront interdis bientôt Un des usages est mockito via bytebuddy L'avantage est que la,configuration était transparente Mais bon sécurité oblige c'est fini. Donc l'article décrit comment configurer maven gradle pour mettre l'agent au démarrage des tests Et aussi comment configurer cela dans IntelliJ idea. Moins simple malheureusement Web Des raisons “égoïstes” de rendre les UIs plus accessibles https://nolanlawson.com/2025/06/16/selfish-reasons-for-building-accessible-uis/ Raisons égoïstes : Des avantages personnels pour les développeurs de créer des interfaces utilisateurs (UI) accessibles, au-delà des arguments moraux. Débogage facilité : Une interface accessible, avec une structure sémantique claire, est plus facile à déboguer qu'un code désordonné (la « soupe de div »). Noms standardisés : L'accessibilité fournit un vocabulaire standard (par exemple, les directives WAI-ARIA) pour nommer les composants d'interface, ce qui aide à la clarté et à la structuration du code. Tests simplifiés : Il est plus simple d'écrire des tests automatisés pour des éléments d'interface accessibles, car ils peuvent être ciblés de manière plus fiable et sémantique. Après 20 ans de stagnation, la spécification du format d'image PNG évolue enfin ! https://www.programmax.net/articles/png-is-back/ Objectif : Maintenir la pertinence et la compétitivité du format. Recommandation : Soutenu par des institutions comme la Bibliothèque du Congrès américain. Nouveautés Clés :Prise en charge du HDR (High Dynamic Range) pour une plus grande gamme de couleurs. Reconnaissance officielle des PNG animés (APNG). Support des métadonnées Exif (copyright, géolocalisation, etc.). Support Actuel : Déjà intégré dans Chrome, Safari, Firefox, iOS, macOS et Photoshop. Futur :Prochaine édition : focus sur l'interopérabilité entre HDR et SDR. Édition suivante : améliorations de la compression. Avec le projet open source Xtool, on peut maintenant construire des applications iOS sur Linux ou Windows, sans avoir besoin d'avoir obligatoirement un Mac https://xtool.sh/tutorials/xtool/ Un tutoriel très bien fait explique comment faire : Création d'un nouveau projet via la commande xtool new. Génération d'un package Swift avec des fichiers clés comme Package.swift et xtool.yml. Build et exécution de l'app sur un appareil iOS avec xtool dev. Connexion de l'appareil en USB, gestion du jumelage et du Mode Développeur. xtool gère automatiquement les certificats, profils de provisionnement et la signature de l'app. Modification du code de l'interface utilisateur (ex: ContentView.swift). Reconstruction et réinstallation rapide de l'app mise à jour avec xtool dev. xtool est basé sur VSCode sur la partie IDE Data et Intelligence Artificielle Nouvelle edition du best seller mondial “Understanding LangChain4j” : https://www.linkedin.com/posts/agoncal_langchain4j-java-ai-activity-7342825482830200833-rtw8/ Mise a jour des APIs (de LC4j 0.35 a 1.1.0) Nouveaux Chapitres sur MCP / Easy RAG / JSon Response Nouveaux modeles (GitHub Model, DeepSeek, Foundry Local) Mise a jour des modeles existants (GPT-4.1, Claude 3.7…) Google donne A2A a la Foundation Linux https://developers.googleblog.com/en/google-cloud-donates-a2a-to-linux-foundation/ Annonce du projet Agent2Agent (A2A) : Lors du sommet Open Source Summit North America, la Linux Foundation a annoncé la création du projet Agent2Agent, en partenariat avec Google, AWS, Microsoft, Cisco, Salesforce, SAP et ServiceNow. Objectif du protocole A2A : Ce protocole vise à établir une norme ouverte pour permettre aux agents d'intelligence artificielle (IA) de communiquer, collaborer et coordonner des tâches complexes entre eux, indépendamment de leur fournisseur. Transfert de Google à la communauté open source : Google a transféré la spécification du protocole A2A, les SDK associés et les outils de développement à la Linux Foundation pour garantir une gouvernance neutre et communautaire. Soutien de l'industrie : Plus de 100 entreprises soutiennent déjà le protocole. AWS et Cisco sont les derniers à l'avoir validé. Chaque entreprise partenaire a souligné l'importance de l'interopérabilité et de la collaboration ouverte pour l'avenir de l'IA. Objectifs de la fondation A2A : Établir une norme universelle pour l'interopérabilité des agents IA. Favoriser un écosystème mondial de développeurs et d'innovateurs. Garantir une gouvernance neutre et ouverte. Accélérer l'innovation sécurisée et collaborative. parler de la spec et surement dire qu'on aura l'occasion d'y revenir Gemini CLI :https://blog.google/technology/developers/introducing-gemini-cli-open-source-ai-agent/ Agent IA dans le terminal : Gemini CLI permet d'utiliser l'IA Gemini directement depuis le terminal. Gratuit avec compte Google : Accès à Gemini 2.5 Pro avec des limites généreuses. Fonctionnalités puissantes : Génère du code, exécute des commandes, automatise des tâches. Open source : Personnalisable et extensible par la communauté. Complément de Code Assist : Fonctionne aussi avec les IDE comme VS Code. Au lieu de blocker les IAs sur vos sites vous pouvez peut-être les guider avec les fichiers LLMs.txt https://llmstxt.org/ Exemples du projet angular: llms.txt un simple index avec des liens : https://angular.dev/llms.txt lllms-full.txt une version bien plus détaillée : https://angular.dev/llms-full.txt Outillage Les commits dans Git sont immuables, mais saviez vous que vous pouviez rajouter / mettre à jour des “notes” sur les commits ? https://tylercipriani.com/blog/2022/11/19/git-notes-gits-coolest-most-unloved-feature/ Fonctionnalité méconnue : git notes est une fonctionnalité puissante mais peu utilisée de Git. Ajout de métadonnées : Permet d'attacher des informations à des commits existants sans en modifier le hash. Cas d'usage : Idéal pour ajouter des données issues de systèmes automatisés (builds, tickets, etc.). Revue de code distribuée : Des outils comme git-appraise ont été construits sur git notes pour permettre une revue de code entièrement distribuée, indépendante des forges (GitHub, GitLab). Peu populaire : Son interface complexe et le manque de support des plateformes de forge ont limité son adoption (GitHub n'affiche même pas/plus les notes). Indépendance des forges : git notes offre une voie vers une plus grande indépendance vis-à-vis des plateformes centralisées, en distribuant l'historique du projet avec le code lui-même. Un aperçu dur Spring Boot debugger dans IntelliJ idea ultimate https://blog.jetbrains.com/idea/2025/06/demystifying-spring-boot-with-spring-debugger/ montre cet outil qui donne du contexte spécifique à Spring comme les beans non activés, ceux mockés, la valeur des configs, l'état des transactions Il permet de visualiser tous les beans Spring directement dans la vue projet, avec les beans non instanciés grisés et les beans mockés marqués en orange pour les tests Il résout le problème de résolution des propriétés en affichant la valeur effective en temps réel dans les fichiers properties et yaml, avec la source exacte des valeurs surchargées Il affiche des indicateurs visuels pour les méthodes exécutées dans des transactions actives, avec les détails complets de la transaction et une hiérarchie visuelle pour les transactions imbriquées Il détecte automatiquement toutes les connexions DataSource actives et les intègre avec la fenêtre d'outils Database d'IntelliJ IDEA pour l'inspection Il permet l'auto-complétion et l'invocation de tous les beans chargés dans l'évaluateur d'expression, fonctionnant comme un REPL pour le contexte Spring Il fonctionne sans agent runtime supplémentaire en utilisant des breakpoints non-suspendus dans les bibliothèques Spring Boot pour analyser les données localement Une liste communautaire sur les assistants IA pour le code, lancée par Lize Raes https://aitoolcomparator.com/ tableau comparatif qui permet de voir les différentes fonctionnalités supportées par ces outils Architecture Un article sur l'architecture hexagonale en Java https://foojay.io/today/clean-and-modular-java-a-hexagonal-architecture-approach/ article introductif mais avec exemple sur l'architecture hexagonale entre le domaine, l'application et l‘infrastructure Le domain est sans dépendance L‘appli spécifique à l'application mais sans dépendance technique explique le flow L'infrastructure aura les dépendances à vos frameworks spring, Quarkus Micronaut, Kafka etc Je suis naturellement pas fan de l'architecture hexagonale en terme de volume de code vs le gain surtout en microservices mais c'est toujours intéressant de se challenger et de regarder le bénéfice coût. Gardez un œil sur les technologies avec les tech radar https://www.sfeir.dev/cloud/tech-radar-gardez-un-oeil-sur-le-paysage-technologique/ Le Tech Radar est crucial pour la veille technologique continue et la prise de décision éclairée. Il catégorise les technologies en Adopt, Trial, Assess, Hold, selon leur maturité et pertinence. Il est recommandé de créer son propre Tech Radar pour l'adapter aux besoins spécifiques, en s'inspirant des Radars publics. Utilisez des outils de découverte (Alternativeto), de tendance (Google Trends), de gestion d'obsolescence (End-of-life.date) et d'apprentissage (roadmap.sh). Restez informé via les blogs, podcasts, newsletters (TLDR), et les réseaux sociaux/communautés (X, Slack). L'objectif est de rester compétitif et de faire des choix technologiques stratégiques. Attention à ne pas sous-estimer son coût de maintenance Méthodologies Le concept d'expert generaliste https://martinfowler.com/articles/expert-generalist.html L'industrie pousse vers une spécialisation étroite, mais les collègues les plus efficaces excellent dans plusieurs domaines à la fois Un développeur Python expérimenté peut rapidement devenir productif dans une équipe Java grâce aux concepts fondamentaux partagés L'expertise réelle comporte deux aspects : la profondeur dans un domaine et la capacité d'apprendre rapidement Les Expert Generalists développent une maîtrise durable au niveau des principes fondamentaux plutôt que des outils spécifiques La curiosité est essentielle : ils explorent les nouvelles technologies et s'assurent de comprendre les réponses au lieu de copier-coller du code La collaboration est vitale car ils savent qu'ils ne peuvent pas tout maîtriser et travaillent efficacement avec des spécialistes L'humilité les pousse à d'abord comprendre pourquoi les choses fonctionnent d'une certaine manière avant de les remettre en question Le focus client canalise leur curiosité vers ce qui aide réellement les utilisateurs à exceller dans leur travail L'industrie doit traiter “Expert Generalist” comme une compétence de première classe à nommer, évaluer et former ca me rappelle le technical staff Un article sur les métriques métier et leurs valeurs https://blog.ippon.fr/2025/07/02/monitoring-metier-comment-va-vraiment-ton-service-2/ un article de rappel sur la valeur du monitoring métier et ses valeurs Le monitoring technique traditionnel (CPU, serveurs, API) ne garantit pas que le service fonctionne correctement pour l'utilisateur final. Le monitoring métier complète le monitoring technique en se concentrant sur l'expérience réelle des utilisateurs plutôt que sur les composants isolés. Il surveille des parcours critiques concrets comme “un client peut-il finaliser sa commande ?” au lieu d'indicateurs abstraits. Les métriques métier sont directement actionnables : taux de succès, délais moyens et volumes d'erreurs permettent de prioriser les actions. C'est un outil de pilotage stratégique qui améliore la réactivité, la priorisation et le dialogue entre équipes techniques et métier. La mise en place suit 5 étapes : dashboard technique fiable, identification des parcours critiques, traduction en indicateurs, centralisation et suivi dans la durée. Une Definition of Done doit formaliser des critères objectifs avant d'instrumenter tout parcours métier. Les indicateurs mesurables incluent les points de passage réussis/échoués, les temps entre actions et le respect des règles métier. Les dashboards doivent être intégrés dans les rituels quotidiens avec un système d'alertes temps réel compréhensibles. Le dispositif doit évoluer continuellement avec les transformations produit en questionnant chaque incident pour améliorer la détection. La difficulté c'est effectivement l'évolution métier par exemple peu de commandes la nuit etc ça fait partie de la boîte à outils SRE Sécurité Toujours à la recherche du S de Sécurité dans les MCP https://www.darkreading.com/cloud-security/hundreds-mcp-servers-ai-models-abuse-rce analyse des serveurs mcp ouverts et accessibles beaucoup ne font pas de sanity check des parametres si vous les utilisez dans votre appel genAI vous vous exposer ils ne sont pas mauvais fondamentalement mais n'ont pas encore de standardisation de securite si usage local prefferer stdio ou restreindre SSE à 127.0.0.1 Loi, société et organisation Nicolas Martignole, le même qui a créé le logo des Cast Codeurs, s'interroge sur les voies possibles des développeurs face à l'impact de l'IA sur notre métier https://touilleur-express.fr/2025/06/23/ni-manager-ni-contributeur-individuel/ Évolution des carrières de développeur : L'IA transforme les parcours traditionnels (manager ou expert technique). Chef d'Orchestre d'IA : Ancien manager qui pilote des IA, définit les architectures et valide le code généré. Artisan Augmenté : Développeur utilisant l'IA comme un outil pour coder plus vite et résoudre des problèmes complexes. Philosophe du Code : Un nouveau rôle centré sur le “pourquoi” du code, la conceptualisation de systèmes et l'éthique de l'IA. Charge cognitive de validation : Nouvelle charge mentale créée par la nécessité de vérifier le travail des IA. Réflexion sur l'impact : L'article invite à choisir son impact : orchestrer, créer ou guider. Entraîner les IAs sur des livres protégés (copyright) est acceptable (fair use) mais les stocker ne l'est pas https://www.reuters.com/legal/litigation/anthropic-wins-key-ruling-ai-authors-copyright-lawsuit-2025-06-24/ Victoire pour Anthropic (jusqu'au prochain procès): L'entreprise a obtenu gain de cause dans un procès très suivi concernant l'entraînement de son IA, Claude, avec des œuvres protégées par le droit d'auteur. “Fair Use” en force : Le juge a estimé que l'utilisation des livres pour entraîner l'IA relevait du “fair use” (usage équitable) car il s'agit d'une transformation du contenu, pas d'une simple reproduction. Nuance importante : Cependant, le stockage de ces œuvres dans une “bibliothèque centrale” sans autorisation a été jugé illégal, ce qui souligne la complexité de la gestion des données pour les modèles d'IA. Luc Julia, son audition au sénat https://videos.senat.fr/video.5486945_685259f55eac4.ia–audition-de-luc-julia-concepteur-de-siri On aime ou pas on aide pas Luc Julia et sa vision de l'IA . C'est un eversion encore plus longue mais dans le même thème que sa keynote à Devoxx France 2025 ( https://www.youtube.com/watch?v=JdxjGZBtp_k ) Nature et limites de l'IA : Luc Julia a insisté sur le fait que l'intelligence artificielle est une “évolution” plutôt qu'une “révolution”. Il a rappelé qu'elle repose sur des mathématiques et n'est pas “magique”. Il a également alerté sur le manque de fiabilité des informations fournies par les IA génératives comme ChatGPT, soulignant qu'« on ne peut pas leur faire confiance » car elles peuvent se tromper et que leur pertinence diminue avec le temps. Régulation de l'IA : Il a plaidé pour une régulation “intelligente et éclairée”, qui devrait se faire a posteriori afin de ne pas freiner l'innovation. Selon lui, cette régulation doit être basée sur les faits et non sur une analyse des risques a priori. Place de la France : Luc Julia a affirmé que la France possédait des chercheurs de très haut niveau et faisait partie des meilleurs mondiaux dans le domaine de l'IA. Il a cependant soulevé le problème du financement de la recherche et de l'innovation en France. IA et Société : L'audition a traité des impacts de l'IA sur la vie privée, le monde du travail et l'éducation. Luc Julia a souligné l'importance de développer l'esprit critique, notamment chez les jeunes, pour apprendre à vérifier les informations générées par les IA. Applications concrètes et futures : Le cas de la voiture autonome a été discuté, Luc Julia expliquant les différents niveaux d'autonomie et les défis restants. Il a également affirmé que l'intelligence artificielle générale (AGI), une IA qui dépasserait l'homme dans tous les domaines, est “impossible” avec les technologies actuelles. Rubrique débutant Les weakreferences et le finalize https://dzone.com/articles/advanced-java-garbage-collection-concepts un petit rappel utile sur les pièges de la méthode finalize qui peut ne jamais être invoquée Les risques de bug si finalize ne fini jamais Finalize rend le travail du garbage collector beaucoup plus complexe et inefficace Weak references sont utiles mais leur libération n'est pas contrôlable. Donc à ne pas abuser. Il y a aussi les soft et phantom references mais les usages ne sont assez subtils et complexe en fonction du GC. Le sériel va traiter les weak avant les soft, parallel non Le g1 ça dépend de la région Z1 ça dépend car le traitement est asynchrone Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 14-19 juillet 2025 : DebConf25 - Brest (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 18-19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 22-24 septembre 2025 : Kernel Recipes - Paris (France) 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 25-26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 2 octobre 2025 : Nantes Craft - Nantes (France) 2-3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6-7 octobre 2025 : Swift Connection 2025 - Paris (France) 6-10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 9 octobre 2025 : DevCon #25 : informatique quantique - Paris (France) 9-10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9-10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16 octobre 2025 : Power 365 - 2025 - Lille (France) 16-17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 17 octobre 2025 : Sylius Con 2025 - Lyon (France) 17 octobre 2025 : ScalaIO 2025 - Paris (France) 20 octobre 2025 : Codeurs en Seine - Rouen (France) 23 octobre 2025 : Cloud Nord - Lille (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1-2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9-11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9-11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 28-31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 12-13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 22-24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
Le Processus de Kimberley a levé son dernier embargo sur le diamant en Centrafrique en novembre 2024 (après une levée partielle en 2016). Une victoire politique pour les autorités de Bangui qui dénonçaient une restriction injuste sur des ressources importantes pour le pays. Si la levée de l'embargo devrait permettre cette année de dépasser les 112 000 carats produits l'an passé, affirment les autorités. Cependant, un récent rapport de l'International Peace Information Service (IPIS) souligne que la levée des restrictions ne signifie pas nécessairement une reprise massive du secteur. Difficile dans le secteur de trouver des interlocuteurs qui acceptent de parler au micro. Ce revendeur de diamants a accepté de témoigner de manière anonyme. Il explique comment l'embargo a affecté ses activités. « Nous nous étions tout réorganisés dans le travail de l'or. La levée de l'embargo a permis la reprise de nos activités de diamant dans toutes les zones, sauf que le prix actuel du marché et le manque de financement direct auprès des artisans par les bureaux d'achat de diamants démotive les artisans. Il faut aussi reconnaître que la présence des troupes de Wagner donne peur aux financiers de nous accompagner. Aujourd'hui, il est nécessaire de relancer le secteur par l'entremise des bureaux d'achat qui doivent accompagner les collecteurs et les artisans miniers », partage-t-il avec nous. Avec l'embargo, les artisans miniers ont été contraints de travailler avec les groupes armés ou les réseaux illicites, soit de se tourner vers d'autres activités comme la production de l'or. Faute de mesures incitatives et des prix sur le marché au plus bas, le diamant aujourd'hui peine à retrouver de son brillant. « On a vu que les acteurs formels dans le commerce de diamants ont eu beaucoup de difficultés à entrer en compétition avec ces réseaux illicites qui ont beaucoup d'avantages comparés à eux. Ils ne doivent pas payer de taxes, ils ont aussi des connexions, des réseaux logistiques qui ont été très bien établis », explique Hans Merket chercheur à l'IPIS et auteur de ce rapport. « Et donc on voit encore aujourd'hui que même avec la levée de l'embargo, cela reste encore très compliqué et difficile pour les acteurs licites dans le commerce de rattraper et de trouver des opportunités sur le marché », affirme-t-il encore. À lire aussiCentrafrique: la levée totale de l'embargo sur les diamants décidée par le Processus de Kimberley « L'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur » Les autorités se disent conscientes de cette problématique et cherchent à relancer le secteur. « Pour ramener les gens dans le diamant, c'est un peu plus difficile. Nous avons prévu d'ici le mois d'août, si tout se passe bien, d'organiser une semaine de l'artisanat minier. Nous comptons, au niveau de l'État, mobiliser des ressources, mais aussi intéresser le secteur privé. Non seulement nous travaillons à l'industrialisation du secteur, mais vous savez que l'artisanat minier fait vivre 500 à 800 000 personnes. Et donc l'État travaille pour pouvoir soutenir ce secteur-là. Donc, cette activité permettra à l'État de mettre quelques moyens matériels, quelques équipements à la disposition de ces artisans miniers-là, ce qui permettrait, à n'en point douter, de relancer la production », assure le ministre centrafricain des Mines, Rufin Benam Beltoungou. Les autorités disent également étudier l'attribution de permis d'exploitation semi-industriels. Mais l'IPIS souligne des opérations de contrebande « profondément enracinées, soutenues par la collusion des élites de l'État ». Il faudra donc une bonne dose de volonté politique, note l'institut de recherche, pour que les carats du diamant bénéficient de nouveau à l'économie du pays. À lire aussiCentrafrique: Bangui présente l'un des plus gros diamants jamais découverts dans le pays
Dave Kissoondoyal met fin à sa grève de la faim au 11ᵉ jour. Engagé depuis le 5 juillet contre la réforme de la pension universelle, l'activiste social a annoncé, ce mardi 15 juillet, la fin de sa protestation, son état de santé s'étant détérioré. Les médecins lui ont vivement recommandé d'y mettre un terme, et sa famille, très inquiète, a également pesé dans la décision. « Pour mes proches, c'est désormais une question de survie », a-t-il confié, tout en réaffirmant sa position contre le relèvement progressif de l'âge d'éligibilité à la pension universelle de 60 à 65 ans. Il indique donc que sa grève de la faim prend fin aujourd'hui, après avoir pris en compte l'ensemble de ces éléments. Par ailleurs, Dave Kissoondoyal affirme que sa mobilisation ne s'arrête pas là. Il prévoit de contester la réforme de la pension devant la Cour suprême, entre autres actions. Cependant, il convient de souligner que ses hommes de loi lui auraient indiqué qu'il faut attendre l'adoption du Finance Bill avant d'engager toute procédure.
Pascal Denault - Psaume 39 RÉSUMÉ: Dans le psaume 39, David poursuit sa réflexion amorcée au psaume 37 concernant l'irritation que le juste peut vivre face au méchant. La prière du psalmiste nous rappelle à la fois les plaintes de Job et les réflexions de l'Ecclésiaste face aux souffrances de l'homme sous le soleil et à la vanité de son existence. Cependant, David n'est pas un amer ou désespéré, au contraire, il accepte le sort que Dieu lui réserve tout en espérant en l'Éternel pour un salut au-delà de cette présente existence. PLAN: 1. Silence face au monde (v.1-4) 2. Abaissement devant Dieu (v.5-6) 3. Souffrance sous la providence (v.7-12) 4. Espérance hors du monde (v.13-14) QUESTIONS: 1. Comment le Psaume 39 est-il structuré? 2. Pourquoi David reste-t-il en silence? 3. Quel est le lien entre l'irritation de David et sa prière? 4. Comment David présente-t-il la vanité de l'existence? 5. Comment se comparent l'espérance des méchants et celle des justes? 6. Qu'est-ce que la fin de ce psaume nous enseigne concernant la vie comme pèlerin? 7. Quelles applications pouvons-nous faire du psaume 39? Textes complémentaires: Job 14 ; Psaume 90 (repas du Seigneur)
Parfois, une femme n'ose pas dire directement à son mari ce qu'elle aimerait ou, au contraire, ce qui la dérange. Et, en croyant bien faire, elle va utiliser la comparaison, pour lui faire comprendre des messages par allusion. Cependant, le mari risque de percevoir cela comme une attaque. Pourquoi ? Et comment, par conséquent, communiquer efficacement et sans le blesser ? Réponse à travers plusieurs exemples.
En ce mois de juillet, ils n'ont pas fini de se voir. Europe-Chine et Chine-Europe, les dirigeants des deux puissances mondiales consacrent ce début d'été à redéfinir le commerce qui les unisse. Le prochain sommet Chine-Europe aura lieu le 24 juillet à Pékin. Parmi les discussions, les exportations de minerais chinois. Ce sont ces terres rares, bien qu'elles soient en abondance, qui nourrissent l'impatience de Bruxelles. Début juillet, le commissaire européen au Commerce a sommé la délégation chinoise, en visite à Bruxelles, de faciliter les exportations d'aimants appelés aimants permanents et des minerais. Halte aux fausses idées. Les contre-vérités sur les terres rares ne sont pas rares. Surtout lorsque l'on parle de voitures et de véhicules thermiques et électriques. Si ces métaux se retrouvent bien dans les aimants permanents très utilisés dans la fabrication des petits moteurs d'accessoires automobiles électriques tels que les lève-vitre, boutons de portière etc, ils servent aussi et surtout à fabriquer les turbines de l'industrie pétrochimique, pour fabriquer de l'essence et du diesel, donc des voitures thermiques. Les aimants permanents monopole chinois L'ingénieur belge Bernard Deboyser, spécialiste mondial des énergies et du transport, est en colère. Trop de fausses idées circulent, selon lui, dans les médias et le grand public. La première contre-vérité est que les terres rares, un groupe de 17 minerais métalliques, se retrouvent toutes dans les batteries électriques. La seconde croyance : il est impossible de rivaliser avec la Chine, seule à posséder ce genre de métaux. La Chine possède 69% des terres rares dans le monde. Pour une raison simple, c'est qu'elle est l'un des rares pays à extraire ces minerais du sol tout en les raffinant. Puisqu'un minerai métallique sorti du sol ne sert à rien, ces métaux doivent être purifiés pour servir à l'industrie. En revanche, elle a un quasi monopole sur les aimants permanents. Elle en assure 90% de la production. L'industrie des terres rares en Chine est une industrie nationalisée donc l'État peut en restreindre les exportations. Ce qui est arrivé l'an dernier, et a obligé les grands constructeurs du monde entier à s'inquiéter des pénuries et des retards de livraisons. Cependant, on trouve des terres rares ailleurs dans le monde, en Russie, au Vietnam, au Brésil, au Portugal, en Serbie et en France, avec une grande usine récente à Lacq, dans le sud-ouest du pays. À lire aussiPourquoi les «terres rares» ne sont ni en terre, ni rares? Des aimants permanents sans terres rares Comparés à la Chine, il est vrai que les États-Unis ou l'Europe investissent moins dans la production de terres rares. Pour combler cette différence, les gouvernements américains et européens ont eu la même idée. Un stratagème très simple : se passer de terres rares. Aux États-Unis, l'idée a déjà abouti puisqu'à Minneapolis – dans l'État du Minnesota près de la frontière avec la Canada – une usine pilote, Iron Magnetics, a annoncé une ouverture en 2026. En Europe, le même concept d'aimants sans terres rares est confié à un groupe d'ingénieurs. Le projet s'appelle Projet Passenger. À lire aussiTerres rares: la France mise sur le recyclage, faute de gisements
L'optimisme est une qualité précieuse qui peut transformer notre perception de la vie et influencer positivement notre bien-être général. Ok, du fait des actualités économiques et politiques, ce n'est pas toujours simple. Cependant, rester optimiste n'est pas impossible si nous le décidons. J'ai toujours beaucoup aimé cette citation de Voltaire : "J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé". Eh bien, cet article explore les clés pour cultiver et maintenir un état d'esprit optimiste, en se basant sur des statistiques et des stratégies éprouvées.
Téléchargez la fiche du cours ici : https://www.anglaiscours.fr/comment-dire-conseil-anglais?utm_source=podcast&utm_medium=social&utm_campaign=comment_dire_un_conseil_en_anglais Hello everyone! Savez-vous comment dire “un conseil” en anglais ? Cela paraît simple ! Vous connaissez probablement déjà le mot “advice”. Cependant, en réalité, ce mot n'est pas du tout intuitif. Il ne se comporte pas comme le mot “conseil” en français. Alban nous explique ici comment utiliser le mot "advice" en anglais. AnglaisCours Club est une méthode en ligne, animée par une petite équipe de professeurs enthousiastes, qui vous propose des formations en ligne conviviales et simples d'accès. Si vous souhaitez apprendre l'anglais cette année, rejoignez-nous sur l'Espace Membres AnglaisCours Club et accédez à toutes nos formations : https://www.anglaiscours.fr/commencer Accédez à un test de niveau : https://www.anglaiscours.fr/test-de-niveau-anglais.html Téléchargez 150 phrases utiles pour bien communiquer en anglais : https://www.anglaiscours.fr/150phrases Accédez à notre site de cours d'anglais : https://www.anglaiscours.fr/ Accédez à notre catalogue formations en ligne : https://www.anglaiscours.fr/formations #apprendrelanglais #anglais #coursdanglais #learnenglish #english #speakenglish
https://www.welpodcast.com/ | Karine Champagne vivait une vie que beaucoup envieraient: carrière à la télévision, succès, reconnaissance publique.Cependant, derrière les projecteurs, elle s'effondrait en silence jusqu'au jour où elle a décidé de dire stop.De ne plus être la voix qui raconte l'histoire des autres et de plutôt choisir sa propre voie.Dans cet épisode de Web Entrepreneur Libre, on parle sans filtre de:Comment écouter son corps quand la tête veut continuerPourquoi assumer sa vulnérabilité est un acte de courage (pas de faiblesse)Comment rebondir après avoir tout quitté, même quand on ne sait pas ce qu'on va retrouverEt plus encore!Une conversation vraie, humaine, inspirante, pour tous ceux qui rêvent de liberté, mais qui ont peur du vide.Pour en savoir plus sur Karine:
Parce que… c'est l'épisode 0x608! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et contexte Nicolas accueille Christophe d'Arlhac pour cette nouvelle édition du podcast. Faisant suite à leur précédent échange sur l'importance de l'analyse des menaces, cette discussion se concentre sur l'outillage associé à l'analyse de risque. L'objectif est de mettre en perspective les avantages et inconvénients de ces outils pour en tirer le maximum de bénéfices tout en évitant les pièges potentiels. Les avantages fondamentaux de l'outillage Structure et guidance Les outils d'analyse de risque constituent un élément structurant essentiel qui aide les analystes à effectuer leur travail méthodiquement sans rien omettre. Christophe souligne que ces outils permettent d'identifier, d'évaluer et de prioriser les menaces potentielles pesant sur les systèmes d'information. L'intégration intrinsèque de différentes fonctionnalités offre un cadre rigide qui évite l'oubli de certaines étapes importantes et standardise les méthodes de calcul. Conservation et pérennisation de l'information Un avantage majeur réside dans la capacité de ces outils à conserver et pérenniser l'information. Contrairement aux fichiers Excel artisanaux, les outils dédiés facilitent le transfert du travail entre différents intervenants. Nicolas observe que dans un contexte plus artisanal, chaque changement d'analyste tend à provoquer une reprise complète du travail, chacun ayant sa propre approche. Cette tendance à “repartir de zéro” fait perdre les bénéfices de l'amélioration continue et de l'approche itérative préconisée par les méthodologies actuelles. Gestion de la complexité Les fichiers Excel deviennent rapidement volumineux et difficiles à gérer, posant des problèmes de sécurité et de partage de droits. La ultra-personnalisation de ces fichiers les rend difficilement compréhensibles pour d'autres utilisateurs, créant un cercle vicieux où il devient plus simple de recommencer que de comprendre le travail précédent. L'adaptabilité face aux évolutions Suivi des menaces évolutives L'évolution constante des menaces constitue un argument fort en faveur des outils stables. L'exemple de la guerre en Ukraine illustre parfaitement comment la nature des menaces peut changer rapidement, modifiant le niveau de risque pour certains secteurs ou pays. Les outils permettent de pivoter et de suivre ces évolutions dans le temps, offrant une vision claire des raisons des changements de risque. Évolution réglementaire De même, les réglementations évoluent constamment, particulièrement en Europe où l'activité législative est intense. Les outils intègrent ces mises à jour réglementaires automatiquement, permettant de suivre facilement ces évolutions et de comprendre pourquoi un risque peut différer selon l'époque, non seulement à cause des attaques mais aussi des changements réglementaires. Les fonctionnalités avancées Intégration et pré-remplissage Les outils modernes offrent des capacités d'intégration avec d'autres systèmes, permettant de puiser dans des sources de données existantes. Cette fonctionnalité pré-remplit automatiquement les informations sur les actifs de support et business, représentant un gain de temps considérable. Pour les entreprises matures disposant de CMDB (Configuration Management Database), cette intégration automatique élimine l'effort manuel de collecte d'informations. Collaboration et reporting Ces outils favorisent la collaboration entre équipes et s'intègrent avec d'autres solutions pour enrichir les données d'entrée. Ils offrent également des capacités de reporting avancées avec des tableaux de bord permettant aux dirigeants de prendre des décisions éclairées concernant les investissements sécuritaires, avec une vue historique des choix stratégiques et financiers. Les écueils à éviter Faux sentiment de sécurité L'utilisation d'outils peut créer une illusion de précision et un faux sentiment de sécurité. Les utilisateurs risquent de devenir moins objectifs et de manquer de contextualisation, se concentrant davantage sur les capacités de l'outil que sur l'analyse critique des données. Cette tendance peut conduire à suivre mécaniquement une checklist sans remettre en question les données ou la logique sous-jacente. Risque de déshumanisation Un piège particulièrement dangereux consiste à croire qu'un outil peut remplacer l'expérience humaine. Certaines organisations font l'erreur de penser qu'un consultant junior peut utiliser l'outil de manière autonome, sous prétexte que celui-ci le guide. Cette approche néglige l'importance de l'expertise humaine dans l'interprétation des résultats et l'analyse contextuelle. Stagnation des compétences Les outils évoluent constamment, nécessitant une formation continue. Les utilisateurs peuvent avoir tendance à rester sur les fonctionnalités qu'ils maîtrisent, passant à côté des améliorations et nouvelles capacités. Cette stagnation limite l'efficacité de l'outil et peut conduire à une sous-utilisation de ses potentialités. L'importance du binôme expérimenté-junior Nicolas et Christophe soulignent l'importance de faire travailler ensemble des consultants expérimentés et des juniors. Cette approche permet un transfert de connaissances efficace tout en évitant les écueils de l'utilisation d'outils par des personnes inexpérimentées. L'outil accélère le travail de l'expert et aide le junior à progresser plus rapidement en se concentrant sur l'analyse plutôt que sur les aspects techniques. La valeur ajoutée de l'expertise humaine Interprétation et explication La capacité d'expliquer les résultats aux dirigeants reste fondamentalement humaine. Un expert doit pouvoir expliquer pourquoi l'outil produit certains résultats, quelles valeurs ont été saisies et pour quelles raisons. Cette interprétation constitue le cœur de métier du consultant et ne peut être automatisée. Solutions créatives L'expertise humaine permet d'identifier des solutions organisationnelles simples là où l'outil proposerait uniquement des mitigations techniques complexes. Les exemples abondent de problèmes résolus par de simples changements de processus plutôt que par des solutions techniques coûteuses et complexes. Dialogue avec les métiers L'écoute des équipes métier reste cruciale pour identifier les solutions les plus appropriées. Souvent, ces équipes ont déjà proposé des solutions simples qui n'ont pas été entendues par les départements IT. L'analyse de risque, guidée par un expert utilisant les bons outils, permet de remettre toutes les parties prenantes autour de la table et de créer cette cohésion nécessaire. Recommandations pour une utilisation optimale Formation et processus La réussite de l'implémentation d'outils d'analyse de risque nécessite une formation approfondie des utilisateurs et l'implication de toutes les parties prenantes. La documentation des processus et la sollicitation régulière des retours utilisateurs permettent d'optimiser l'utilisation et de mesurer le retour sur investissement. Critères de choix Le choix d'un outil doit tenir compte de plusieurs facteurs : interface intuitive et ergonomique, capacité de personnalisation, flexibilité de connexion avec d'autres systèmes, qualité du reporting et des visualisations, fonctionnalités collaboratives permettant le partage sécurisé de données confidentielles, et capacité d'évolution qualitative. Amélioration continue La contribution des experts utilisateurs au développement des outils bénéficie à tout l'écosystème. Les retours d'expérience permettent aux éditeurs d'améliorer leurs produits, créant un cercle vertueux d'amélioration continue qui profite à tous les acteurs de la cybersécurité. Conclusion L'outillage en analyse de risque représente un élément essentiel pour structurer et améliorer l'efficacité des analyses de sécurité. Cependant, ces outils ne doivent jamais remplacer l'expertise humaine mais l'augmenter. Ils constituent des accélérateurs qui permettent aux analystes de se concentrer sur leur valeur ajoutée : l'interprétation, l'analyse contextuelle et la création de solutions adaptées aux besoins réels des organisations. L'approche idéale combine la puissance structurante des outils avec l'expertise humaine, dans un processus d'amélioration continue impliquant toutes les parties prenantes. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Christophe D'ARLHAC Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Pour découvrir la Masterclass Psychotrauma avec la psychologue et psychotraumatologue Yoanna Micoud : https://lapsychologiepourtous.com/masterclass-psychotrauma/Pour découvrir les livres de Sandrine : Le poids de ma première vie : https://amzn.to/3GkChsFA eux d'avoir honte : https://amzn.to/46pY1hiSandrine Lebossé rencontre le futur père de ses 3 enfants à 26 ans. Cependant, la relation la met vite mal à l'aise et elle le quitte. Un an plus tard, l'homme la recontacte et la courtise lui promettant une vie de couple stable. Sandrine succombe à son charme et très vite, elle tombe enceinte de son premier enfant puis se marie. Mais les violences, d'abord psychiques, ne tardent pas à faire sentir, sur fond de jalousie et de contrôle permanents. Jusqu'aux coups. Enceinte, Sandrine subit la violence de son mari, qui menace un jour de la balancer par la fenêtre (le couple habite un sixième étage). Grâce au secours de ses voisins, elle est extraite de son appartement et porte plainte. S'en suivront cependant encore de longue années de violence et d'emprise, malgré la séparation qui intervient 4 ans après l'union.Aujourd'hui, Sandrine se reconstruit. Les traces psychiques et corporelles ne sont pas toutes parties et son corps est encore sous stress post traumatique, appelé psychotrauma.Dans cette interview, elle nous raconte son histoire, pourquoi les personnes dépendantes affectives et dépourvues de confiance en elles sont les proies idéales des manipulateurs; comment détecter les premiers signes de violence; pourquoi les victimes se taisent et ont honte; et les aides aujourd'hui disponibles pour entamer un chemin de résilience.Pour découvrir les Masterclass La psychologie pour tous Pour découvrir la chaine Youtube : Pour découvrir le site de La psychologie pour tous Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Kati Bremme, directrice de l'innovation à France Télévisions et rédactrice en chef de Méta-media.fr, est l'invitée de L'atelier des médias pour discuter du dernier numéro du cahier de tendances de France Télévisions. Son titre : Bienvenue en post-réalité, une époque marquée par l'IA générative et ses défis pour les médias. Kati Bremme définit la « post-réalité » : ce monde où l'IA générative produit des contenus « plus vrais que la réalité », où des images et des vidéos quasi indiscernables du réel inondent internet, créant une « hyperréalité » où « l'illusion est plus crédible ». Cela instaure un « doute numérique » constant : tout contenu en ligne est par défaut suspecté d'avoir été généré. Ce flux inclut le « slop », ce « nouveau spam » composé de contenus créés par IA et générés en masse. Les IA, basées sur des probabilités, « hallucinent » sans distinguer le vrai du faux. Elles facilitent la « propagande assistée par intelligence artificielle » et l'usurpation d'identité médiatique pour désinformer. Face au « doute numérique » généralisé – il concerne près d'un internaute sur deux –, les médias publics doivent affirmer leur rôle de « média de confiance ». Leur valeur réside non pas dans la génération de contenu IA, mais dans la vérification des faits et la « relation humaine avec nos publics », rappelle Kati Bremme. Le journaliste devient « créateur de sens », au-delà de la curation d'informations omniprésentes. Il doit « décrypter, mettre dans le contexte » et « incarner l'information ». Ceci exige un retour au « terrain comme seule épreuve tangible du réel », pour reprendre les mots de Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart, pour une confrontation directe à la réalité et aux personnes, démarche différenciante. Les IA conversationnelles deviennent en quelque sorte un « nouveau public » pour les journalistes, remâchant leurs contenus. Cela ouvre la voie aux « formats liquides » qui s'adaptent aux utilisateurs. Dans ce contexte, l'IA offre un « dividende d'intimité » : les internautes se permettent de lui poser des questions bêtes, sachant qu'ils ne vont pas être jugés – tout l'inverse des réseaux sociaux. Cependant, l'hyperpersonnalisation menace de créer des « bulles solipsistes », enfermant l'individu dans son raisonnement, ce qui nuit au débat démocratique. Face à l'hégémonie des géants technologiques, les médias sont dans une situation « perdant-perdant ». Aussi, iI est crucial de comprendre les intérêts économiques, d'être transparent sur l'utilisation de l'IA... et de chercher des alternatives, explique Kati Bremme.
La Mitsva de la vache rousse dépasse l'entendement humain. Cependant cette Mitsva doit être accomplie même sans en comprendre le sens, uniquement parce que Hachem l'a ordonnée. Est-ce à dire que l'on doit accomplir dans la Torah exclusivement ce que l'on comprend parfaitement et ce à quoi on adhère ? Où se trouve la juste mesure ? Réponse avec le Rambam.
En Gambie, la mairie de Kanifing, à l'ouest de la capitale Banjul, fait le pari qu'améliorer la collecte des ordures permettra d'augmenter la rentrée de la taxe foncière. Et pour cela, elle a débuté en janvier un programme avec le Fonds d'innovation pour le développement initié par Esther Duflo, prix Nobel d'économie, afin de mettre en place cette politique volontariste des ordures ménagères, ainsi qu'un suivi chiffré précis. L'objectif de ce programme, c'est le maire de Kanifing, Talib Ahmed Bensouda, qui le présente : « Il s'agit d'un projet innovant sur le taux de recouvrement des taxes et l'amélioration de la gestion des déchets. Et comment créer un contrat social solide entre services publics et recettes fiscales. Nous essayons d'étudier les zones qui ne profitent pas de ce service : si la collecte de déchets se fait dans ces quartiers, nous verrons s'il y a une augmentation à la contribution fiscale. » Et pour améliorer collecte des déchets et collecte de la taxe foncière, la municipalité s'est engagée dans un processus innovant. « C'est innovant parce que, pour la première fois, nous nous digitalisons. En Gambie, nous n'avons pas de système d'adresse postale. Nous avons donc travaillé avec Google et le système d'information géographique pour créer des parcelles, détaille l'élu. Chaque parcelle est rattachée à un code Google et ainsi géolocalisée. Ce sont les collecteurs de taxes qui ont fait ce travail sur le terrain. Et bien sûr, nous avons un chercheur intégré à la municipalité pour guider le projet. » La mairie rencontre des défis, notamment l'acceptation des populations ou encore de la part de ses personnels à se faire recenser. Difficiles de motiver la collecte des déchets dans les zones urbaines informelles et peu accessibles. Cependant, le maire est optimiste. « Nous avons déjà constaté une augmentation de 17% cette année en ce qui concerne la délivrance des avis de taxe foncière », affirme Talib Ahmed Bensouda. Cependant, pour savoir si le respect des obligations fiscales s'est amélioré, il faudra attendre la fin de l'année 2025. À lire aussi« Tchad Connexion 2030 » : le nouveau plan national de développement pour moderniser le pays Évaluer l'impact dans la lutte contre la pauvreté Pour mener à bien ce projet et confirmer sa viabilité, la mairie travaille avec le Fonds d'innovation pour le développement (Fid). « Cette mesure d'impact est vraiment au cœur du dispositif d'Esther Duflo, qui est à l'origine du Fid et qui promeut les méthodes d'évaluation d'impact. Elles souhaitaient vraiment créer un outil qui permette d'identifier les solutions les plus efficaces dans la lutte contre la pauvreté », détaille Claire Bernard, la directrice adjointe du Fid. « On est complémentaire des bailleurs traditionnels. L'objectif d'un bailleur comme l'AFD, c'est que ce soit efficace dès le premier euro. C'est très bien, mais ça laisse peu d'espace à l'expérimentation, la prise de risque, et c'est pour ça que le fonds d'innovation pour le développement a été créé. Pour laisser cet espace à l'expérimentation, permettre de tester de nouvelles idées, trouver des nouvelles solutions qui vont permettre de rendre plus efficaces les politiques publiques de demain », explique-t-elle encore. L'étude porte sur un échantillon de 3 600 ménages. Le maire de Kaninfing espère pouvoir intégrer au dispositif, dans une phase prochaine, les 35 000 ménages de sa municipalité. Les premiers résultats d'un programme similaire au Sénégal montrent que les foyers ayant payé leur taxe foncière ont augmenté de 15%. À lire aussiNigeria : la hausse des loyers, cauchemar des locataires de Lagos
Parce que… c'est l'épisode 0x606! Préambule Nous avons rencontré un problème technique durant l'enregistrement. L'équipement a cessé de fonctionner, sans que nous nous en rendions compte. Nous avons conservé le segment qui est utilisable. Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 Description Ce podcast enregistré lors de NorthSec réunit l'animateur et Martin Dubé pour une discussion nostalgique sur l'évolution de la communauté cybersécurité québécoise, particulièrement autour du Hackfest et de NorthSec. Les débuts du Hackfest et l'innovation des CTF Martin Dubé raconte ses débuts en 2010 au Hackfest, alors qu'il était étudiant en deuxième année d'université. À cette époque, l'événement était très différent d'aujourd'hui : les organisateurs transportaient des serveurs physiques hébergés chez eux jusqu'à l'hôtel, utilisant des technologies comme Proxmox et VMware. Cette période artisanale contraste fortement avec l'automatisation moderne mise en place par des équipes comme celle de Laurent au NorthSec. L'innovation majeure de cette époque fut l'introduction du format “attaque-défense” pour les CTF, remplaçant le traditionnel format “jeopardy” (matrice de challenges par catégories). Ce nouveau format permettait aux participants d'attaquer les infrastructures des autres équipes tout en défendant la leur, créant une dynamique plus réaliste et complexe. Leadership et apprentissage par la pratique Martin souligne l'importance de l'aspect leadership dans son rôle de responsable des CTF. Gérer une équipe de bénévoles non rémunérés lui a enseigné des compétences précieuses en gestion d'équipe, motivation par la reconnaissance et coordination de projets complexes. Cette expérience s'est révélée cruciale pour sa carrière professionnelle, démontrant que l'implication dans la communauté offre bien plus que des compétences techniques. Il encourage fortement les nouveaux arrivants dans le domaine à s'impliquer dans de tels événements, car cela permet de garnir son CV d'expériences pertinentes et facilite l'entrée sur le marché du travail. Cette recommandation reste valable aujourd'hui, même si le domaine s'est professionnalisé. L'innovation de la track Windows Un moment marquant fut la création de la “track Windows” au NorthSec, une innovation que Martin et Stéphan Sigman considèrent comme pionnière. Contrairement aux challenges synthétiques habituels, cette track simulait un véritable environnement d'entreprise avec Active Directory, partages réseau mal configurés, GPO contenant des mots de passe, et autres vulnérabilités typiques des infrastructures corporatives. Cette approche répondait à une critique importante : les CTF traditionnels développaient des compétences sur des challenges artificiels, tandis que les vrais pentesters doivent attaquer des réseaux d'entreprise réels. La track Windows a forcé les participants à développer des compétences directement applicables au Red Teaming et aux tests d'intrusion internes. Évolution technologique et impact de l'IA La discussion aborde l'évolution technologique du domaine. Martin observe que la sécurité par défaut s'est considérablement améliorée depuis les années 2010, rendant les vulnérabilités basiques moins fréquentes. L'arrivée de l'intelligence artificielle transforme également le paysage professionnel, mais plutôt comme un assistant qu'un remplaçant pour les pentesteurs. L'IA automatise certains aspects du travail de sécurité, notamment dans les outils de défense comme Sentinel pour l'analyse de logs. Cependant, Martin et l'animateur s'accordent sur le fait que l'IA reste un multiplicateur de force nécessitant une direction humaine, particulièrement en Red Team et pentest. Expérimentations mémorables Le podcast évoque plusieurs expérimentations marquantes, notamment les CTF avec des maquettes physiques comme le barrage hydroélectrique de 2013, précurseur des préoccupations actuelles sur la sécurité IoT et OT. Ces innovations visuelles permettaient aux non-participants de comprendre concrètement ce qu'était le hacking. L'expérience la plus mémorable reste les éditions “taupes” : des CTF 12 vs 12 ou 20 vs 20 où certains participants étaient secrètement des espions pour l'équipe adverse, simulant l'espionnage industriel. Ces expérimentations, bien que créatrices de “drama”, démontraient l'importance de prendre des risques calculés pour innover. Communauté et networking professionnel Un aspect crucial souligné est la valeur du réseau professionnel créé par ces événements. La communauté cybersécurité québécoise, bien que pas nécessairement composée d'amis proches, forme un réseau où chacun connaît les autres et peut interagir facilement. Cette connectivité s'avère particulièrement précieuse lors des transitions de carrière ou des périodes de recherche d'emploi. Cette dimension communautaire devient encore plus importante dans le contexte économique actuel, où les restrictions budgétaires entraînent des licenciements même dans le secteur technologique traditionnellement stable. Gestion des risques et culture d'apprentissage La conversation aborde la culture du risque et de l'erreur dans la communauté. Martin prône une approche permettant l'expérimentation et l'erreur, créant un “safe space” pour les bénévoles. Il partage un exemple récent où un bénévole a rencontré des difficultés opérationnelles, et comment son expérience lui a permis d'accompagner cette personne pour désamorcer le stress et trouver une solution. Cette philosophie s'oppose à l'élitisme parfois présent dans la communauté cybersécurité. Les deux interlocuteurs s'accordent sur l'importance de permettre aux nouveaux arrivants de faire des erreurs et d'apprendre, condition essentielle pour éviter la stagnation communautaire et favoriser l'inclusion. Réflexions sur l'humilité et l'évolution Le podcast se termine sur une note d'humilité, évoquant comment Olivier (probablement le président sortant de NorthSec) a publiquement reconnu avoir peut-être poussé trop fort ses équipes de bénévoles vers la perfection. Cette reconnaissance publique illustre la maturité croissante de la communauté et l'importance de l'équilibre entre excellence et bienveillance. Martin partage également ses propres “blessures de guerre” professionnelles, ces erreurs passées qui, bien que parfois encore douloureuses, constituent un apprentissage précieux qu'il souhaite transmettre aux générations suivantes. Conclusion Ce podcast offre un regard privilégié sur l'évolution de la cybersécurité québécoise, montrant comment l'innovation, la prise de risques calculés et la construction communautaire ont façonné l'écosystème actuel. Il souligne l'importance de maintenir un équilibre entre excellence technique et bienveillance humaine, tout en continuant à expérimenter pour faire évoluer le domaine. L'expérience de Martin Dubé illustre parfaitement comment l'implication bénévole peut catalyser une carrière professionnelle tout en contribuant significativement au développement d'une communauté technique dynamique et inclusive. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Martin Dubé Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Northsec
Le Mondial des Clubs se dispute actuellement aux États-Unis, avant la Coupe du Monde dans un an. Donald Trump compte bien faire de ces événements une tribune. La tâche s'annonce difficile, le ballon rond n'étant pas sa tasse de thé, ni celle de sa base de supporters. De notre envoyé spécial aux États-Unis, Une réplique de la Coupe du Monde posée sur le bureau ovale, le président de la Fifa invité à la cérémonie d'investiture… et pourquoi pas bientôt une série de jongles devant les caméras ? Depuis le début de son deuxième mandat, le républicain Donald Trump joue à fond la carte football. Cependant, tout cela ne semble pas très naturel. « Le soccer est clairement un sport de gauche, et je pense qu'il l'a toujours été, remarque Maxime Aubin, correspondant du journal L'Équipe aux États-Unis. Il s'est construit aux États-Unis sur les minorités ethniques et dès le début, le message a été : "On est des minorités, donc on accepte toutes les minorités parmi nous, qu'elles soient politiques, culturelles, ethniques..." C'était en majorité des personnes très politisées à gauche, donc anti-républicaines. Aujourd'hui, on voit beaucoup de drapeaux LGBT dans les stades, par exemple ». Et forcément, le sport des minorités n'est toujours pas adopté par une certaine Amérique conservatrice. « Je me souviens, et c'était très drôle, avoir parlé à New York à un Irlandais qui a ouvert le premier bar qui passait du football dans les années 1990 à la télévision, se remémore Maxime Aubin. Des gens lui demandaient comment il osait diffuser ce sport. Aujourd'hui, le foot est de mieux en mieux perçu par beaucoup de monde, mais il y a toujours une frange très à droite de la population qui le voit comme l'envahissement d'une culture non américaine. À cela s'ajoute la pensée collective aux États-Unis autour du fait que le soccer est un "sport de filles" avant tout ». À lire aussiSoccer Town : Kearny, berceau du football Made in USA Selon les dernières études, s'il y aurait près de six millions d'Américaines sur les terrains de football et si le pays collectionne les titres mondiaux et olympiques chez les féminines, les pratiquants hommes sont malgré tout plus nombreux. Alors pourquoi ce cliché perdure ? Deux jeunes joueuses de la région d'Atlanta tentent d'expliquer ce phénomène. « Nos équipes nationales féminines, historiquement, ont plus de succès que les sélections masculines. Je pense que ceux qui ne s'intéressent pas de près au soccer font naturellement cette association », avance Isabella. Pour Maddison, il y a « la culture du contact » et « l'idée que le soccer n'est pas un vrai sport ». « Tout cela nous vient des anciennes générations, affirme-t-elle. Ici, on grandit avec comme sport référence le football américain. C'est un sport qui dégage une certaine énergie masculine, un certain machisme. En finir avec ces préjugés, ça prend du temps… Même la génération de nos parents est concernée ». Les générations suivantes le sont un peu moins, comme le constate Michelle Kaufmann, journaliste du Miami Herald : « À l'école de ma fille, une journée "tenue sportive" était organisée… Et la grande majorité des garçons portaient des maillots de football… Maintenant, aux États-Unis, être footballeur, c'est cool pour un ado ! » Un signal bien capté à la Maison-Blanche : la finale de la Coupe du Monde sera organisé tout près de New York, le fief de Donald Trump. Tout sauf un hasard. À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026
Le Mondial des Clubs se dispute actuellement aux États-Unis, avant la Coupe du Monde dans un an. Donald Trump compte bien faire de ces événements une tribune. La tâche s'annonce difficile, le ballon rond n'étant pas sa tasse de thé, ni celle de sa base de supporters. De notre envoyé spécial aux États-Unis, Une réplique de la Coupe du Monde posée sur le bureau ovale, le président de la Fifa invité à la cérémonie d'investiture… et pourquoi pas bientôt une série de jongles devant les caméras ? Depuis le début de son deuxième mandat, le républicain Donald Trump joue à fond la carte football. Cependant, tout cela ne semble pas très naturel. « Le soccer est clairement un sport de gauche, et je pense qu'il l'a toujours été, remarque Maxime Aubin, correspondant du journal L'Équipe aux États-Unis. Il s'est construit aux États-Unis sur les minorités ethniques et dès le début, le message a été : "On est des minorités, donc on accepte toutes les minorités parmi nous, qu'elles soient politiques, culturelles, ethniques..." C'était en majorité des personnes très politisées à gauche, donc anti-républicaines. Aujourd'hui, on voit beaucoup de drapeaux LGBT dans les stades, par exemple ». Et forcément, le sport des minorités n'est toujours pas adopté par une certaine Amérique conservatrice. « Je me souviens, et c'était très drôle, avoir parlé à New York à un Irlandais qui a ouvert le premier bar qui passait du football dans les années 1990 à la télévision, se remémore Maxime Aubin. Des gens lui demandaient comment il osait diffuser ce sport. Aujourd'hui, le foot est de mieux en mieux perçu par beaucoup de monde, mais il y a toujours une frange très à droite de la population qui le voit comme l'envahissement d'une culture non américaine. À cela s'ajoute la pensée collective aux États-Unis autour du fait que le soccer est un "sport de filles" avant tout ». À lire aussiSoccer Town : Kearny, berceau du football Made in USA Selon les dernières études, s'il y aurait près de six millions d'Américaines sur les terrains de football et si le pays collectionne les titres mondiaux et olympiques chez les féminines, les pratiquants hommes sont malgré tout plus nombreux. Alors pourquoi ce cliché perdure ? Deux jeunes joueuses de la région d'Atlanta tentent d'expliquer ce phénomène. « Nos équipes nationales féminines, historiquement, ont plus de succès que les sélections masculines. Je pense que ceux qui ne s'intéressent pas de près au soccer font naturellement cette association », avance Isabella. Pour Maddison, il y a « la culture du contact » et « l'idée que le soccer n'est pas un vrai sport ». « Tout cela nous vient des anciennes générations, affirme-t-elle. Ici, on grandit avec comme sport référence le football américain. C'est un sport qui dégage une certaine énergie masculine, un certain machisme. En finir avec ces préjugés, ça prend du temps… Même la génération de nos parents est concernée ». Les générations suivantes le sont un peu moins, comme le constate Michelle Kaufmann, journaliste du Miami Herald : « À l'école de ma fille, une journée "tenue sportive" était organisée… Et la grande majorité des garçons portaient des maillots de football… Maintenant, aux États-Unis, être footballeur, c'est cool pour un ado ! » Un signal bien capté à la Maison-Blanche : la finale de la Coupe du Monde sera organisé tout près de New York, le fief de Donald Trump. Tout sauf un hasard. À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026
On les trouve dans presque tous les foyers modernes : accrochés au plafond, discrets mais cruciaux. Les détecteurs de fumée sauvent des vies. Mais comment fonctionnent-ils exactement ? En réalité, il existe deux types principaux de détecteurs de fumée : les détecteurs ioniques et les détecteurs optiques (ou photoélectriques). Chacun repose sur une technologie différente.Le détecteur ionique utilise une petite quantité d'un élément radioactif, généralement l'américium-241. Ce matériau émet des particules alpha qui ionisent l'air dans une petite chambre. Cela signifie qu'elles arrachent des électrons aux molécules d'air, créant ainsi un courant électrique stable entre deux électrodes. Lorsque de la fumée pénètre dans cette chambre, elle perturbe le flux des particules ionisées. Le courant diminue alors brusquement — ce changement est détecté par l'appareil, qui déclenche l'alarme.Ce type de détecteur est particulièrement sensible aux feux rapides, ceux qui produisent peu de fumée visible mais beaucoup de particules très fines, comme les feux de graisse ou de papier.Le détecteur optique, lui, fonctionne sur un principe totalement différent. À l'intérieur, un faisceau lumineux (souvent infrarouge ou laser) traverse une chambre de détection. En l'absence de fumée, la lumière ne touche pas le capteur. Mais si des particules de fumée entrent dans la chambre, elles diffusent la lumière : celle-ci est alors déviée et atteint un capteur photoélectrique, qui déclenche à son tour l'alarme. Ce système est excellent pour détecter les feux couvants, comme ceux causés par une cigarette mal éteinte sur un canapé.Les modèles les plus performants combinent ces deux technologies, pour une couverture plus complète.Mais comment éviter les fausses alertes ? Les détecteurs sont conçus pour ignorer la poussière ou la vapeur d'eau en petite quantité. Cependant, placer un détecteur trop près d'une salle de bain ou d'une cuisine sans hotte peut entraîner des déclenchements inutiles. Mieux vaut les installer dans les couloirs ou les zones de passage.Enfin, un détecteur n'est utile que s'il fonctionne ! Il est donc essentiel de tester son alarme une fois par mois et de changer les piles chaque année — sauf pour les modèles avec batterie scellée de 10 ans. Et au bout de 10 ans, il faut le remplacer : les capteurs perdent en efficacité avec le temps.Un objet simple en apparence, mais basé sur des principes physiques pointus. Et surtout : un outil qui peut faire la différence entre la vie et la mort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une étude du cabinet McKinsey révèle les profondes répercussions des mesures douanières américaines sur les échanges internationaux. Alors que la Chine perd du terrain, l'Europe s'impose comme un acteur central dans la nouvelle cartographie commerciale mondiale Depuis le 2 avril, les droits de douane imposés par Donald Trump restent en vigueur. Même s'ils font moins la une de l'actualité, leurs effets sont toujours bien réels. Le cabinet McKinsey vient de publier une étude qui confirme l'impact majeur de ces mesures sur le marché mondial. Initiée par les États-Unis, cette guerre douanière cible en priorité la Chine. Tous les produits fabriqués dans ce pays et importés sur le sol américain sont désormais taxés à hauteur de 30 %. Pour les autres pays, la taxe est fixée à 10 %. Ces règles modifient en profondeur les dynamiques commerciales. Selon McKinsey, une tendance forte se dégage: le « friendshoring ». Cette stratégie consiste à privilégier les échanges avec les alliés géopolitiques. La conséquence, c'est celle-ci, les importations américaines en provenance de Chine ont chuté de 34,5 % depuis le mois d'avril. Face à cette baisse, l'Organisation mondiale du commerce a dû revoir ses prévisions. Au lieu d'une hausse attendue de 2,7 %, le commerce mondial devrait reculer de 0,2 % cette année. Le monde entre ainsi dans une phase de fragmentation économique. À lire aussiPourquoi l'Union européenne veut accélérer les négociations avec Trump? L'Europe, pivot d'un nouvel équilibre mondial Face à la baisse des exportations vers les États-Unis, la Chine redirige sa production vers l'Europe. Paradoxalement, cette guerre commerciale profite donc au Vieux Continent. D'après McKinsey, les pays européens pourraient fournir jusqu'à 55 % du marché mondial d'exportation destiné à remplacer les produits chinois aux États-Unis. En d'autres termes, l'Europe serait en mesure de couvrir un besoin sur deux en produits substituts. Cependant, certains secteurs restent hors de portée. Dans le manufacturier et l'électronique, ce sont les pays d'Asie du Sud-Est qui prennent l'avantage. De leur côté, les consommateurs américains risquent de subir un déficit d'approvisionnement estimé à plus de 100 milliards de dollars. Cela pourrait entraîner des pénuries sur des produits essentiels comme les ordinateurs portables, les smartphones ou les écrans, mais aussi une hausse généralisée des prix. À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché Vers une bipolarisation économique ? Cette recomposition des flux commerciaux pourrait dessiner un monde économique à deux vitesses : d'un côté, les pays qui maintiennent des liens avec la Chine ; de l'autre, ceux qui s'en détachent. L'enjeu devient alors de trouver de nouveaux partenaires ou de renforcer ceux déjà établis. Pour l'Europe, cela représente une opportunité majeure : ses exportations vers les États-Unis pourraient augmenter de 200 milliards de dollars. Mais cette dynamique reste à double tranchant. Car la Chine, en se tournant vers l'Europe, y intensifie également sa présence commerciale. Un défi pour les industriels européens, qui doivent jongler entre nouvelle demande américaine et concurrence asiatique accrue.
En 2023, Mélanie engage un artisan pour adapter sa salle de bain à son handicap. Cependant, à la livraison du chantier, elle découvre des malfaçons, qu'une expertise confirme. Aujourd'hui, la salle de bain est inutilisable, mais l'artisan réclame un acompte de démarrage, avant de reprendre les travaux... Mona Benabdelhak apporte des précisions sur ce dossier. Au micro de Maéna Guérin, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 25/06/2025 Maladie de Charcot : Olivier Goy ou le sourire permanent Olivier Goy est un entrepreneur atteint depuis 2020 de la maladie de Charcot. À 46 ans, il est diagnostiqué de cette maladie neurodégénérative qui paralyse progressivement les muscles, tout en laissant au patient toutes ses capacités cognitives. Ces symptômes l'ont conduit à devoir se déplacer en fauteuil roulant et à parler à l'aide d'une intelligence artificielle. Depuis son diagnostic, Olivier Goy se mobilise pour lever des fonds pour la recherche et donner de la visibilité à la maladie de Charcot. Il est notamment ambassadeur de l'Institut du Cerveau, une fondation de recherche reconnue d'utilité publique. Parallèlement, il est le protagoniste du documentaire "Invincible été", qui raconte son parcours, et dont le nom est tiré de la fondation philanthropique qu'Olivier Goy a créé pour financer la recherche sur la maladie de Charcot. OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire des statues de Notre-Dame de Paris, qui font leur retour sur la cathédrale. Marie Bonnisseau nous plonge dans l'univers marin des orques, qui ont été aperçues en train de confectionner des outils pour prendre soin les unes des autres. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 25/06/2025 OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : En 2023, Noémie suit une formation via France Travail. À la fin de cette formation, elle est embauchée en CDI. Rapidement, elle rencontre des retards de salaire et finit par démissionner. Elle saisit le Conseil de Prud'hommes, qui lui donne raison. Son ex-employeur lui doit 4.020€. Cependant, il refuse toujours de payer, la laissant sans recours malgré la décision de justice. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée depuis. En 2018, une méta-analyse majeure publiée dans The Lancet a conclu qu'aucun niveau de consommation d'alcool n'est totalement sans risque. Malgré cela, l'effet du paradoxe français reste un exemple frappant de la manière dont une hypothèse scientifique, relayée par les médias, peut transformer un marché entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Coupes budgétaires, réduction des effectifs et relocalisations sont au menu de l'initiative de réforme ONU 80 lancée par le secrétaire général, Antonio Guterres, le 11 mars dernier », explique laconiquement le site internet des Nations unies (ONU). Lancée il y a trois mois, les impacts économiques de la réforme ONU 80 se font déjà sentir. Confrontées à une crise majeure, les Nations unies doivent faire face à la multiplication des conflits sur le terrain. Cependant, l'ONU a opéré une réduction drastique de son plan d'aide humanitaire mondial pour l'année 2025, en raison des « coupes budgétaires les plus importantes jamais opérées » ; il passe de 44 milliards de dollars demandés à 29 milliards de dollars. La réforme ONU 80, elle, prévoit des coupes dans les équipes d'au moins 20%. Dans un courrier envoyé aux personnels des Nations unies, Rosemary Di Carlo et Jean-Pierre Lacroix, diplomates au sein de l'organisation préviennent : « Il ne s'agit pas d'une situation temporaire : c'est structurel ». « Cela va être indubitablement un moment difficile pour chacun de nous », reconnaissent-ils. Cette humanitaire a accepté de témoigner, mais a préféré rester anonyme, dans l'espoir de retrouver un emploi aux Nations unies. Elle travaille dans une mission de l'ONU et a été prévenue, le 1ᵉʳ juin, que son contrat serait résilié dès la fin du mois. « Je pense que personne ne s'attendait à ce que les choses prennent une tournure aussi radicale. Des milliers de personnes ont été licenciées. Il y a peut-être 80 expatriés, mais il y a aussi des centaines de salariés locaux, explique-t-elle. Les gens sont, à juste titre, extrêmement contrariés et frustrés, car l'effet sur la vie des gens au niveau local est très profond. À l'heure actuelle, c'est sans doute endémique aux Nations unies. Il y a un manque de communication directe, ce qui rend certains processus inutilement opaques. » Des coupes drastiques et rapides La réduction substantielle des aides américaines, une crise de liquidités au sein du système onusien et un besoin de réforme général justifient ces coupes drastiques. Thomas Byrns est à la tête de MarketImpact, un cabinet de conseil humanitaire. Il suit la refonte en cours et tente de compiler l'ensemble des données dispersées. « Il ne fait aucun doute que le système humanitaire doit être réformé, mais ce à quoi nous assistons est très brutal », analyse-t-il. « Au sein des Nations unies, le Programme alimentaire mondial, la plus grande agence humanitaire, a dû supprimer 25 à 30% de ses effectifs mondiaux. L'Organisation mondiale de la santé a dû réduire de 25% ses programmes d'urgence. Il n'y a pas de temps pour la négociation, car dans de nombreux cas, les activités ont été immédiatement gelées. C'est pourquoi l'impact est si dévastateur », poursuit Thomas Byrnes. Des impacts sur les économies locales Pour le spécialiste, la géographie des conflits, des besoins et des missions indiquent que le continent africain est sans doute le plus touché par cette réforme de l'ONU. Les conséquences sont directes sur les emplois et activités humanitaires, mais cela touche également l'ensemble des sous-traitants locaux, ainsi que l'économie des localités dans lesquelles ces travailleurs étaient basés. C'est ce dont fait part Jacques Mukena, spécialiste gouvernance et économie à l'Institut congolais Ebuteli. « Leur départ va forcément avoir un impact. Il n'y aura plus autant de demande sur les logements très chers, il n'y aura plus forcément de demande sur des produits qu'ils ont introduits. La liste est très longue », recense-t-il. Et de prendre un exemple : « Je peux prendre l'exemple des Nations unies, qui roulent généralement en 4x4. Quand ils arrivent dans un endroit comme Kalemie, où il n'y a pas forcément de garage ou des boutiques de pièces détachées pour les 4x4, il n'y aura plus une forte demande comme avant. » Autre exemple : celui des sociétés de gardiennage et des compagnies de sécurité, très sollicitées par les personnels des Nations unies. « Il n'y aura peut-être plus une forte demande de tous ces services-là. Il y a beaucoup de choses qui vont changer localement », insiste l'expert. Selon des modélisations internes révélées par The Economist, le système onusien pourrait se retrouver à court de liquidité dès le mois de septembre 2025. À écouter aussiL'ONU reste-t-elle indispensable?
Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées
« Informer à l'heure de la post-vérité » était le sujet d'une table ronde du 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, au Québec, mi-mai 2025. L'atelier des médias propose un compte rendu des échanges qui réunissaient une universitaire et trois directeurs de médias francophones canadiens. Il a été question d'intelligence artificielle, de régulation des plateformes ou encore de la notion de confiance. Marie-Ève Carignan est professeure titulaire au Département de communication de l'Université de Sherbrooke et cotitulaire de la chaire Unesco en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents. Elle a aussi aussi été responsable des communications et analyste au Conseil de presse du Québec. Marc Gendron est éditeur chez Le Soleil et directeur principal croissance numérique des Coops de l'information Luce Julien est directrice générale de l'information à Radio-Canada depuis 2018. Brian Myles est le directeur du quotidien Le Devoir depuis 2016 mais il y travaille depuis trois décennies. Il a enseigné le journalisme à l'UQAM, de 2000 à 2016. Il a aussi été président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) de 2009 à 2013. Marie-Ève Carignan commence par rappeler que la post-vérité est un concept qui, bien qu'il ait été le mot de l'année du dictionnaire Oxford en 2016, ne fait pas l'unanimité parmi les chercheurs. Ce terme est apparu pour décrire une ère où l'on accorde moins d'importance aux faits et à l'information factuelle, et davantage aux émotions et aux croyances personnelles. Une époque du « tout se vaut ». Les évolutions technologiques, notamment la démocratisation d'Internet, l'explosion des réseaux sociaux et l'intelligence artificielle (IA), ont eu un impact sur le secteur des médias, ces derniers ayant perdu leur « centralité » dans la diffusion de l'information. Aujourd'hui, « n'importe qui peut devenir un créateur et surtout un diffuseur de contenu », et sur l'espace numérique, « on est presque tous à armes égales », explique Marc Gendron, du quotidien Le Soleil. Les théories du complot, auparavant confinées à des cercles restreints, peuvent désormais être diffusées à grande échelle et atteindre des personnes sensibles à ce type de propos. L'IA a encore amplifié ce phénomène, permettant l'existence de « fermes à fausses nouvelles ». Cependant, Brian Myles, directeur du quotidien Le Devoir, rappelle que « le premier facteur de désinformation, c'est un être humain », soulignant que la désinformation précède largement la révolution numérique. Pour lui, l'enjeu de notre époque est le passage de l'insulte « fake news » appliquée aux médias traditionnels à « un empire de fausses nouvelles » qui a engendré une « communauté qui est dans la croyance pour ne pas dire dans la crédulité », menant à une ère où « ce n'est plus je pense donc je suis, c'est je le pense donc c'est vrai ». Il précise que des études montrent qu'une personne sur quatre s'informe désormais sur les réseaux sociaux, et la moitié des personnes interrogées dans ces études considèrent Facebook comme « très crédible », alors que la plateforme a été un puissant véhicule de désinformation. Le blocage des contenus d'actualité sur Facebook et Instagram au Canada depuis le 1er août 2023, riposte de Meta à une loi canadienne obligeant le géant américain à payer les médias pour reprendre leur contenus, a eu des impacts mitigés. Un tiers des Canadiens ne sauraient même pas que les contenus d'actualités sont bloqués sur ces plateformes, rappelle Marie-Ève Carignan. À l'inverse, Brian Myles qualifie ce blocage de « bénédiction », car cela a poussé les utilisateurs à chercher directement l'information, apportant plus de trafic direct et d'abonnements numériques pour son média. À écouter aussi«L'ère de la post-vérité»: le regard d'un économiste sur les effets du capitalisme numérique Face à ces défis, plusieurs pistes de solutions ont été proposées pour continuer d'informer à l'ère de la post-vérité : Rétablir la confiance : Brian Myles insiste sur le fait que la confiance est le bien le plus précieux des journalistes. La transparence est essentielle : sur les méthodes, la structure de propriété, la séparation entre faits et opinions, l'admission et la correction des erreurs. Il faut également des journalistes de terrain qui reflètent la réalité des gens, des médias capables de connecter avec leur public et des espaces de rétroaction intégrants le lecteur. Développer les communautés et la proximité : Marc Gendron souligne l'importance de réinvestir dans des espaces de commentaires modérés sur les environnements propres (sites et applications) des médias pour créer un engagement et une communauté autour des contenus. Il faut que les médias de proximité aillent sur le terrain, fassent écho aux préoccupations des gens pour rétablir un lien de confiance fondamental. Le dialogue social : Marie-Ève Carignan mentionne des projets mettant en relation des personnes aux croyances radicalement opposées (par exemple, sur l'immigration ou le changement climatique) pour encourager l'écoute et l'ouverture aux différentes opinions. Des méthodes comme l'« entretien motivationnel » ont montré leur efficacité pour amener les gens à réfléchir à leurs valeurs et potentiellement modifier leurs croyances, notamment en santé publique. L'éducation aux médias : Marie-Ève Carignan et Luce Julien insistent sur le potentiel de l'éducation aux médias (EMI). Des projets pilotes ont montré que les participants comprennent mieux le fonctionnement des médias et sont plus ouverts aux sources d'information, mais ces initiatives manquent de financement et de structuration uniforme. La régulation des plateformes numériques : Le problème de l'économie des médias en crise est que la création de contenu dédié à chaque réseau social n'est pas rentable, car les médias sont « écartés de la chaîne de valeur » et ne tirent pas de revenus de ces plateformes. Brian Myles insiste sur l'absence d'un cadre réglementaire juste pour les plateformes numériques. Il affirme que les plateformes ne sont ni de simples compagnies de technologies ni des médias traditionnels, mais un « entre-deux ». Il suggère que des actions judiciaires antitrust aux États-Unis, visant à démanteler des géants comme Google et Facebook, pourraient potentiellement « régler l'enjeu pour nous tous ». Le rôle des gouvernements : Marie-Ève Carignan considère l'information comme un « bien public » qui coûte cher à produire et devrait être financé par le gouvernement par le biais des taxes, et non pas seulement par l'abonnement. Brian Myles s'inquiète de la « montée des gouvernements populistes qui arrivent avec un agenda de remise en question des institutions médiatiques » et qui « vont laisser le mensonge investir l'espace d'élaboration des politiques publiques », ce qui est « profondément dangereux dans une démocratie ». Malgré ces défis, Luce Julien offre une note d'espoir, affirmant que « l'industrie va mal » financièrement, mais que « on fait du meilleur journalisme qu'on en faisait il y a plusieurs années », avec par exemple de nombreux médias réalisant du journalisme d'enquête de qualité. Elle encourage les citoyens à « poser des questions aux médias » s'ils doutent d'un reportage, soulignant l'importance du lien direct avec le public.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Il est pratiquement impossible de rencontrer le souslik d'Europe ou autrement dit spermophile d'Europe dans la nature. L'une des rares exceptions est la localité des Eaux blanches / Biele vody, dans le parc national du plateau de Muran. Les apiculteurs slovaques peuvent se vanter d'un autre succes extraordinaire. En fait, ils produisent le miel de la meilleure qualité au monde.Les Slovaques améliorent constamment leur tri des déchets. La preuve en est avec le taux de recyclage qui est en constante augmentation. Cependant, les erreurs de tri des déchets sont encore fréquentes et certaines personnes ne trient pas du tout les déchets. La vie des cigognes sur le territoire slovaque. Malgré les soins prodigués par l'homme, la vie des cigognes est de plus en plus courte. / Rediffusion /
Dans cet épisode incontournable de notre podcast
Alexis Brézet analyse les raisons qui poussent les socialistes à envisager une motion de censure contre le Premier ministre François Bayrou. Au-delà du prétexte des retraites, il semble que le Parti socialiste cherche à reconstituer l'union de la gauche à l'Assemblée nationale. Cependant, l'enjeu dépasse les querelles partisanes, car la chute de Bayrou pourrait plonger le pays dans une nouvelle période d'instabilité politique et financière, au détriment des Français.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:36 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Bien que les Pays-Bas soient généralement érigés en modèle de la dépénalisation en Europe, de nombreux pays du Vieux Continent se dirigent vers cette politique, avec des modalités différentes. Cependant, cette situation entre prohibition et légalisation est souvent considérée comme “schizophrène”. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Frank Zobel Directeur adjoint de l'ONG “AddictionSuisse”, co-responsable du secteur Recherche de cette ONG, responsable du projet pilote Cann-L, un essai pilote de légalisation du cannabis en Suisse; Renaud Colson Juriste spécialiste de droit comparé, maître de conférences habilité à diriger des recherches à l'université de Nantes, actuellement directeur de l'Institut français de Pondichéry; Pol Reuter Journaliste pour Reporter.lu, journal d'investigation en ligne luxembourgeois
Le 14 mai 2025, la Chine a lancé depuis le centre spatial de Jiuquan les 12 premiers satellites d'un projet ambitieux : la création du premier superordinateur spatial au monde. Baptisée « Three-Body Computing Constellation », cette initiative vise à déployer une constellation de 2 800 satellites capables de traiter des données en orbite grâce à l'intelligence artificielle, sans dépendre des infrastructures terrestres. Une puissance de calcul inédite en orbiteChaque satellite est équipé d'un modèle d'IA de 8 milliards de paramètres, capable de réaliser jusqu'à 744 tera-opérations par seconde (TOPS). Ensemble, les 12 premiers satellites atteignent une capacité combinée de 5 péta-opérations par seconde (POPS), avec l'objectif d'atteindre 1 000 POPS une fois la constellation complète. Ces satellites communiquent entre eux via des liaisons laser à haut débit (jusqu'à 100 Gbps) et partagent 30 téraoctets de stockage. Ils sont également équipés de capteurs scientifiques, comme un polarimètre à rayons X pour détecter des phénomènes cosmiques tels que les sursauts gamma.Réduire la dépendance aux infrastructures terrestresTraditionnellement, les satellites collectent des données qu'ils transmettent ensuite aux stations au sol pour traitement. Cependant, cette méthode présente des limitations, notamment en termes de bande passante et de disponibilité des stations. En traitant les données directement en orbite, la constellation chinoise vise à surmonter ces obstacles, permettant une analyse en temps réel et réduisant la charge sur les infrastructures terrestres. Avantages énergétiques et environnementauxL'environnement spatial offre des conditions idéales pour les centres de données : une énergie solaire abondante et un vide spatial permettant une dissipation efficace de la chaleur. Cela pourrait réduire la consommation énergétique et l'empreinte carbone associées aux centres de données terrestres, qui sont de plus en plus sollicités par les applications d'IA. Une avancée stratégique majeureCe projet positionne la Chine à l'avant-garde de l'informatique spatiale, un domaine encore émergent. Alors que les États-Unis et l'Europe explorent également des solutions de calcul en orbite, la Chine semble prendre une longueur d'avance avec cette initiative à grande échelle. Cette avancée pourrait avoir des implications significatives dans les domaines économique, scientifique et militaire. En résumé, la Chine investit massivement dans l'informatique spatiale pour renforcer son autonomie technologique, accélérer le traitement des données et réduire son impact environnemental. Ce superordinateur orbital pourrait bien redéfinir les standards de l'informatique mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : En 2017, Florine achète un appartement pour un montant de 106.500 €. Deux ans plus tard, le promoteur fait faillite, mais un repreneur s'engage à poursuivre le chantier abandonné. Cependant, depuis trois ans, les travaux sont au point mort, malgré des promesses répétées. Aujourd'hui, Florine vit chez un proche qui s'apprête à lui donner congé car il vend sa maison ! Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vincent Hervouët analyse les derniers développements du conflit entre Israël et l'Iran. Il revient sur les frappes israéliennes contre des cibles iraniennes, qui ont semé la panique jusque dans les médias iraniens. Cependant, malgré cette démonstration de force, les installations nucléaires iraniennes restent intactes. Face à l'escalade, des pays comme la Russie, le Qatar ou l'Arabie Saoudite tentent désormais de jouer les médiateurs pour trouver une issue diplomatique. Vincent Hervouët explore les enjeux et les intérêts de chacun dans cette crise qui menace de s'enliser.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le "paradoxe français" désigne une observation intrigante : les Français, malgré une alimentation riche en graisses saturées (fromages, beurre, charcuterie), ont un taux relativement bas de maladies cardiovasculaires, en comparaison avec d'autres pays occidentaux comme les États-Unis. Cette contradiction apparente a été mise sous les projecteurs aux États-Unis le 17 novembre 1991, lors d'un épisode de l'émission très populaire 60 Minutes diffusée sur CBS. Le segment, intitulé "The French Paradox", présentait l'idée que la consommation régulière de vin rouge par les Français pourrait être la clé de leur bonne santé cardiovasculaire.L'impact de cette émission a été immédiat : selon les données du Wine Market Council, les ventes de vin rouge ont augmenté de 44 % aux États-Unis dans les mois qui ont suivi. En 1992, le vin rouge représentait environ 70 % des nouvelles ventes de vin sur le marché américain, contre seulement 50 % l'année précédente. Certaines marques françaises comme Château Lafite Rothschild ont vu leur popularité exploser, et les importations de vin français ont fortement progressé.Sur le plan scientifique, l'un des principaux promoteurs de ce concept était le chercheur Serge Renaud de l'INSERM à Lyon. Dans un article publié en 1992 dans The Lancet, il avance que la consommation modérée de vin rouge – un à deux verres par jour – pourrait réduire le risque de maladies coronariennes de 40 %. Le vin rouge contient en effet des polyphénols, dont le plus connu est le resvératrol, un antioxydant présent dans la peau du raisin. Des études comme celle de J.P. Fremont (1999, Life Sciences) ont suggéré que le resvératrol inhibe l'agrégation des plaquettes et protège les vaisseaux sanguins.Le "paradoxe français" est alors devenu un argument marketing massif. L'industrie vinicole, en France comme aux États-Unis, s'en est emparée pour promouvoir le vin rouge comme un produit "santé". Cette stratégie a contribué à modifier l'image du vin outre-Atlantique, le faisant passer d'un produit de luxe européen à un choix de consommation perçu comme bénéfique.Cependant, cette idée a été nuancée fortement depuis. Aujourd'hui on sait que scientifiquement, la consommation modérée d'alcool n'est pas totalement sans risque, même à faibles doses.Citons l'étude de référence : The Lancet, 2018 – Global Burden of Disease StudyIl s'agit de l'une des études les plus vastes jamais réalisées sur le sujet, couvrant plus de 28 millions de personnes dans 195 pays. Elle conclut que le niveau de consommation d'alcool le plus sûr est zéro. Même à faibles doses, l'alcool augmente les risques de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de blessures.Cette étude remet donc totalement en cause l'idée selon laquelle une consommation modérée, comme un verre de vin par jour, pourrait être bénéfique pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'un commun accord, Marie a récemment divorcé après 45 ans de mariage. Cependant, elle éprouve une colère face à l'attitude de ses proches, qui continuent de fréquenter son ex-mari, tandis qu'elle se sent rejetée par la famille de ce dernier. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode incontournable de notre podcast
Aujourd'hui, je vous parle d'un phénomène fascinant : l'effet Hawthorne. Vous ne le connaissez peut-être pas par son nom… mais vous l'avez sûrement déjà vécu !L'effet Hawthorne, c'est cette idée toute simple : le simple fait d'être observé modifie notre comportement.En d'autres termes, introduire un observateur dans une expérience… fausse parfois les résultats.Mais d'où vient ce concept ?Retour dans les années 1920, aux usines Hawthorne de la Western Electric Company, près de Chicago. À l'époque, des chercheurs veulent comprendre comment améliorer la productivité des ouvrières.Ils testent plusieurs changements : augmenter la lumière, réduire les horaires, accorder plus de pauses… Et surprise : à chaque changement, la productivité augmente ! Même quand on revient aux anciennes conditions.Les chercheurs en concluent alors que ce n'est pas l'éclairage ni les horaires qui font la différence… mais le fait même que les ouvrières se sentent observées et considérées.En d'autres termes : le regard de l'expérimentateur influence le comportement.Ce phénomène a été baptisé plus tard "effet Hawthorne", en hommage à ces premières observations.Depuis, cet effet a été documenté dans de nombreux domaines :En psychologie : des élèves performeraient mieux quand ils savent qu'ils sont évalués.En médecine : des patients améliorent leur hygiène quand ils savent qu'un soignant les surveille.En entreprise : les employés respectent davantage les consignes en présence d'un supérieur.Vous voyez où je veux en venir ? Dans toute expérience humaine, il est crucial de tenir compte de cet effet.Sinon, on risque d'attribuer des changements aux mauvaises causes.Mais attention : l'effet Hawthorne n'est pas sans débat.Des recherches récentes ont montré que les résultats des expériences initiales à Hawthorne étaient plus complexes qu'on le pensait.Cependant, le principe général reste valable : la conscience d'être observé influence le comportement.En science expérimentale, cela pose un vrai défi.Comment savoir si un changement observé est dû à l'intervention testée… ou à la simple présence des chercheurs ?C'est pour cela que les expériences rigoureuses prévoient aujourd'hui des groupes témoins, des procédures en double aveugle et d'autres techniques pour limiter cet effet.En résumé, l'effet Hawthorne nous rappelle ceci : en science comme dans la vie, le regard des autres nous influence plus qu'on ne le croit. Et parfois, ce regard suffit à fausser… toute une expérience ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'œuvre de Gustave Flaubert est marquée par des rencontres décisives, comme celle avec l'écrivaine George Sand, auprès de qui il demande constamment des conseils. Il en donne aussi à son « fils spirituel », Guy de Maupassant. Cependant, la perte progressive de ses proches plonge Flaubert dans une profonde mélancolie, et malgré ses efforts, il ne parvient jamais à retrouver son humour caractéristique."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Et si traiter la dépression ne nécessitait plus systématiquement des antidépresseurs ou des électrochocs, mais simplement... des ultrasons ? C'est ce que suggère une avancée prometteuse réalisée par une équipe française, réunissant psychiatres du GHU Paris, chercheurs de l'Inserm, du CNRS, de l'ESPCI Paris-PSL et de l'Université Paris Cité. Ces spécialistes ont franchi une étape clé en démontrant l'efficacité des ultrasons ciblés pour moduler l'activité cérébrale chez des patients atteints de dépression résistante.Concrètement, il s'agit d'utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité pour stimuler une zone précise du cerveau : le cortex cingulaire antérieur, une région profondément enfouie et impliquée dans la régulation des émotions, de l'humeur et de la douleur. Cette zone est souvent hyperactive chez les personnes souffrant de dépression sévère. Le défi était donc de la "réajuster", sans recourir à des techniques invasives comme la stimulation cérébrale profonde.C'est là que les ultrasons entrent en jeu. En concentrant des ondes acoustiques très précises dans cette région, les chercheurs sont parvenus à modifier temporairement son activité, en la rendant moins active chez les patients concernés. Le tout, sans douleur, sans anesthésie, et sans ouverture du crâne.Lors de la première phase expérimentale menée sur des volontaires sains, les scientifiques ont observé une modification de l'activité cérébrale à l'IRM fonctionnelle, confirmant que les ultrasons atteignaient bien leur cible. Ensuite, chez des patients souffrant de dépression résistante, les premiers résultats cliniques ont été encourageants : certains ont rapporté une amélioration de leur humeur et une diminution de leurs symptômes dès les premières séances, sans effets secondaires majeurs.Cette approche s'inscrit dans une nouvelle génération de thérapies dites de « neuromodulation non invasive », qui cherchent à agir directement sur les circuits neuronaux défaillants, sans médicament ni chirurgie. Elle présente aussi un autre avantage : la grande précision spatiale des ultrasons, qui permet de cibler des structures profondes du cerveau, ce que d'autres méthodes comme la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) ne permettent pas aussi facilement.Cependant, cette découverte reste encore au stade de la recherche clinique. Des essais à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer son efficacité à long terme, évaluer la durabilité des effets, affiner les protocoles, et identifier les profils de patients qui pourraient le mieux en bénéficier.Mais une chose est sûre : cette technologie ouvre la voie à une révolution thérapeutique potentielle. Une alternative douce, ciblée et prometteuse pour les millions de personnes qui ne répondent pas aux traitements classiques contre la dépression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une entreprise automobile française s'apprête à produire des drones en Ukraine pour l'armée ukrainienne, mais aussi pour l'armée française. Un tournant symbolique qui illustre une tendance plus large : la reconversion partielle de l'industrie automobile vers la défense, dans un contexte de tensions géopolitiques et de mutation industrielle. Décryptage. L'annonce, ce week-end, du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, marque une nouvelle étape dans la diversification industrielle européenne. Un constructeur français, dont le nom reste à confirmer – bien que Renault affirme avoir été approchée – va s'implanter en Ukraine pour produire des drones militaires. Une décision qui n'est pas isolée. Dès 2023, l'Allemagne a vu ses géants de l'auto, Volkswagen et BMW, s'allier à Rheinmetall pour fabriquer des systèmes électroniques embarqués. Ce glissement du civil vers le militaire évoque des précédents historiques, comme celui de Ford fabriquant des chars pendant la Seconde Guerre mondiale.À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mainsDes atouts majeurs pour l'industrie automobileTrois raisons principales émergent pour expliquer ce rapprochement entre deux mondes que tout semble opposer. D'abord, le savoir-faire industriel : les constructeurs automobiles maîtrisent la production de masse, l'assemblage rapide et à bas coût. Ensuite, l'expertise technologique. Les ingénieurs spécialisés dans l'intelligence artificielle ou les systèmes embarqués peuvent transférer leurs compétences vers l'armement. Enfin, la pression économique. Confrontée à la baisse des commandes, à la flambée des coûts et à la concurrence étrangère, l'industrie européenne trouve dans la défense un nouveau relais de croissance.À lire aussiFrance : comment financer les dépenses militaires ?Vers un nouveau complexe industrialo-militaire européenTransformer une usine de voitures en site de production militaire ne va pourtant pas de soi. Les normes de défense imposent des ajustements majeurs, notamment pour l'assemblage des équipements sensibles. Cependant, de nombreuses compétences – notamment en métallurgie – sont transférables. Cette réorientation s'inscrit dans un effort plus large de souveraineté industrielle européenne, porté par un soutien massif des institutions. La Commission européenne prévoit jusqu'à 800 milliards d'euros d'investissements dans la défense. De quoi encourager la naissance d'un nouveau complexe industrialo-militaire, plus agile, interconnecté, et résolument européen.
C dans l'air du 6 juin 2025 - Trump/ Musk : la guerre est déclaréeCette fois, le clash est total entre Donald Trump et Elon Musk. Après plusieurs jours de tensions, le président des États-Unis et l'homme le plus riche du monde ont réglé leurs comptes en public, jeudi 5 juin 2025, sur fond de désaccords concernant le mégaprojet budgétaire du président, ne retenant plus ni leurs coups, ni leurs messages sur leurs réseaux sociaux. "Fou", "ingrat", "hostile"… D'un côté comme de l'autre, les insultes ont fusé, tout comme les menaces, sous les yeux médusés du monde entier.À la fin du premier acte de ce duel, Donald Trump a menacé de supprimer les contrats qui lient le gouvernement aux sociétés d'Elon Musk devenu "fou", selon le président après une décision défavorable aux véhicules électriques. "Sans moi, Trump aurait perdu l'élection" en 2024 a répondu le milliardaire qui a copieusement financé la campagne du républicain. Décidé à "lâcher la très grosse bombe", Elon Musk a également affirmé sur X, sans apporter de preuves, que le nom du président des États-Unis se trouve "dans les dossiers [Jeffrey] Epstein", du nom du financier américain accusé de trafic sexuel de mineures, mort en détention en 2019, et que c'est "la vraie raison pour laquelle [ces dossiers] n'ont pas été rendus publics". Il a aussi affirmé qu'il mettait fin au programme de vaisseau spatial Dragon qui avait servi à récupérer les astronautes bloqués dans la station internationale en mars dernier.Cependant, après des appels publics à la désescalade, notamment de la part du milliardaire Bill Ackman, il a fait marche arrière et a exprimé sa volonté de collaborer pour résoudre la crise. De son côté, le président des États-Unis a minimisé sa dispute avec son ancien allié, assurant que ce n'est "pas très grave".Vraiment ? Noms d'oiseaux, menaces, accusations, les deux hommes ont étalé au grand jour leurs divergences. Quelle sera la suite de leur relation ? Elon Musk est-il devenu le premier opposant à Donald Trump ? Quelles pourraient être les conséquences de cette rupture sur l'économie mondiale ? Enfin jusqu'où ira la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ? Pourquoi les terres rares, l'arme de la Chine est-elle tant redoutée par l'administration américaine ? Quel est déjà l'impact de la hausse des droits de douane aux États-Unis ? Reportage ce soir dans la ville de Détroit, berceau de l'industrie automobile américaine. LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Échos et à France Inter- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
Une étude récente de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Potsdam (PIK) a mis en lumière un mécanisme inédit : l'atmosphère possède une forme de « mémoire » qui joue un rôle crucial dans la régulation des pluies de mousson. Cette découverte remet en question les modèles climatiques traditionnels et pourrait avoir des implications majeures pour la gestion du climat mondial et la sécurité alimentaire de nombreuses régions du globe.Une mémoire atmosphérique fondée sur la vapeur d'eauTraditionnellement, les pluies de mousson étaient perçues comme une réponse directe aux variations du rayonnement solaire. Cependant, l'étude du PIK révèle que l'atmosphère peut stocker de la vapeur d'eau sur des périodes prolongées, créant ainsi un effet de mémoire physique. Ce mécanisme permet aux systèmes de mousson de basculer entre deux états stables : un état humide et pluvieux, et un état sec. Ainsi, même lorsque le rayonnement solaire diminue en automne, la vapeur d'eau accumulée maintient les précipitations, illustrant une forme de mémoire saisonnière. Bistabilité et dépendance au cheminLe phénomène observé est qualifié de « bistabilité » : pour un même niveau de rayonnement solaire, l'atmosphère peut être soit sèche, soit pluvieuse, en fonction de son état précédent. En d'autres termes, si l'atmosphère est déjà humide, la pluie persiste ; mais si elle est sèche, il est difficile d'initier des précipitations. Ce comportement dépendant du chemin souligne l'importance de l'histoire saisonnière de l'atmosphère dans la régulation des moussons. Méthodologie de l'étudeLes chercheurs ont combiné des données d'observation provenant de régions affectées par la mousson, telles que l'Inde et la Chine, avec des simulations atmosphériques avancées. En isolant l'atmosphère des composants plus lents du système terrestre, comme les océans, ils ont démontré que l'accumulation de vapeur d'eau dans l'atmosphère peut à elle seule déclencher ou maintenir les précipitations de mousson.Implications pour le climat et la sociétéCette découverte a des implications significatives. Les moussons sont essentielles pour l'agriculture et l'approvisionnement en eau de milliards de personnes. Comprendre le rôle de la mémoire atmosphérique pourrait améliorer les prévisions climatiques et aider à anticiper les variations des précipitations, cruciales pour la sécurité alimentaire et la gestion des ressources en eau.En conclusion, la reconnaissance de la mémoire atmosphérique comme un facteur clé dans la régulation des moussons ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche climatique et la planification stratégique dans les régions dépendantes de ces précipitations saisonnières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Agnès Verdier-Molinier analyse les derniers chiffres de l'emploi public en France. Elle constate que le nombre d'agents publics ne cesse d'augmenter, notamment avec la hausse des contractuels. Cependant, la France compte beaucoup plus de fonctionnaires titulaires que la moyenne européenne, ce qui engendre des coûts importants. Agnès Verdier-Molinier suggère d'envisager une réforme du statut de la fonction publique pour réduire ces dépenses.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.