POPULARITY
Categories
Direction les États-Unis pour une remise de diplômes très particulière cette année dans la prestigieuse université de Harvard, au moment où Donald Trump tente d'interdire la présence d'étudiants étrangers...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Patrick Gagnon, vice-président chez Trans-West, nous parle de la réglementation sur l'anglais aux États-Unis. Il explique aussi comment ça se passe concrètement pour l'anglais lors de l'embauche chez Trans-West. Si tu cherches un bon emploi de routier pour travailler dans une entreprise solide, ce podcast est fait pour toi! Mais avant tout, on débute avec Jean-Pierre... The post 29 mai 2025 Jean-Pierre Houle, Patrick Pinson et Patrick Gagnon de Trans-West appeared first on Truck Stop Québec.
Boîtes en plastique et émancipation féminine en milieu capitaliste On ne pensait pas associer un jour boîtes en plastique et révolution. Et pourtant : à partir des années 1960, des milliers de Françaises sont sorties du carcan du foyer en devenant représentantes de l'enseigne américaine Tupperware, connue pour ses fameuses « réunions », jusqu'à sa mise en faillite toute récente annoncé à l'automne 2024.Mais comment vendre des petites boîtes en plastique à des gens qui n'en ont pas besoin ? Josette a 82 ans. Josiane, 74. La première vit entre Paris et le plateau lunaire de l'Aubrac, l'autre en pleine campagne picarde. Elles ne se connaissent pas, mais leur histoire est la même : encore très jeunes filles, elles ont conquis leur liberté et amassé un sacré petit pactole en vendant des Tupperware à domicile.Tupperware, c'est la splendeur des arts ménagers sauce après-guerre : simplicité, hygiène, couleurs, pétrole. Mais c'est surtout un système. La marque, lancée en 1946 aux États-Unis par le chimiste Earl Tupper, a révolutionné le monde du commerce en créant un réseau planétaire de vendeuses à domicile. Des femmes qui organisaient chez d'autres femmes des démonstrations dans l'espoir de remplir leur carnets de commandes certes, mais surtout de recruter de nouvelles vendeuses qui leur verseront ensuite un pourcentage sur chacune de leurs recettes.En fait, un modèle de vente sans salariés ni boutiques, redoutablement lucratif pour ses créateurs, auquel des générations entières ont consacré leur vie pour finir, la plupart du temps, sans vraie protection sociale ni retraite. Un monde parallèle néolibéral avec ses rituels et son jargon, dans lequel certaines femmes comme Josiane et Josette ont trouvé une forme d'émancipation… sans jamais être tout à fait dupes du cynisme de cette exploitation.Tupperware, c'est donc l'enfant mutant du féminisme et du capitalisme : selon le point de vue, c'est un rêve ou un cauchemar. Pour Josette et Josiane, c'était les deux. Et après une carrière de plus de 40 ans, elles n'ont pas peur de raconter pourquoi. Décryptage de l'intérieur du modèle Tupperware, qui a libéré des générations de femmes au foyer… tout en posant les bases d'une nouvelle forme d'exploitation.Remerciements :Merci à Josette, Josiane, leurs proches et leurs clientes mais aussi à Delphine Naudier, Catherine Achin et Marie-Pierre Pouly. Enregistrements mai et novembre 2024 Réalisation Charlie Marcelet Illustration Jeanne Guérard Production ARTE Radio
Les étudiants étrangers pourront-ils se rendre aux États-Unis à la rentrée prochaine ? L'administration de Donald Trump vient d'ordonner la suspension du traitement de leurs visas. 2 minutes pour comprendre les conséquences de cette mesure pour les étudiants français. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec La rédaction de RTL du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les étudiants étrangers pourront-ils se rendre aux États-Unis à la rentrée prochaine ? L'administration de Donald Trump vient d'ordonner la suspension du traitement de leurs visas. 2 minutes pour comprendre les conséquences de cette mesure pour les étudiants français. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec La rédaction de RTL du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les étudiants étrangers pourront-ils se rendre aux États-Unis à la rentrée prochaine ? L'administration de Donald Trump vient d'ordonner la suspension du traitement de leurs visas. 2 minutes pour comprendre les conséquences de cette mesure pour les étudiants français. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec La rédaction de RTL du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les étudiants étrangers pourront-ils se rendre aux États-Unis à la rentrée prochaine ? L'administration de Donald Trump vient d'ordonner la suspension du traitement de leurs visas. 2 minutes pour comprendre les conséquences de cette mesure pour les étudiants français. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec La rédaction de RTL du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Une lettre d'Amérique" revient sur le lien si particulier entre le président des États-Unis, Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine. De la fascination au désamour en passant par les alliances de circonstances ou les frustrations, Bénédicte Tassart, cheffe du service Étranger de RTL et notre correspondant aux États-Unis, Arnaud Tousch, explorent cette relation très particulière.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Une lettre d'Amérique" revient sur le lien si particulier entre le président des États-Unis, Donald Trump et son homologie russe Vladimir Poutine. De la fascination au désamour en passant par les alliances de circonstances ou les frustrations, Bénédicte Tassart, cheffe du service Étranger de RTL et notre correspondant aux États-Unis, Arnaud Tousch, explorent cette relation très particulière.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mercredi 28 mai, la décision des États-Unis de suspendre le traitement des demandes de visas étudiants afin d'examiner leurs réseaux sociaux, ainsi que le dîner crypto organisé par Donald Trump, qui a suscité de nombreux commentaires accompagnés d'accusations de corruption, ont été abordés par Céline Antonin, économiste à l'OFCE, Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet d'audit BDO France, et Guillaume Richard, président du groupe de services à la personne OuiCare, dans l'émission Les Experts, présentée par Laure Closier sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le Journal en français facile du mardi 27 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BhwI.A
C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"Donald Trump a durci le ton contre le maître du Kremlin après un week-end d'attaques russes meurtrières en Ukraine malgré les pourparlers engagés pour arriver à un cessez-le-feu. Le président des États-Unis dit vouloir une fin rapide de la guerre mais, malgré son optimisme affiché lundi dernier après un appel de près de deux heures avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés ces derniers jours. La nuit dernière, 355 drones ont été lancés sur l'Ukraine, un record depuis le début de l'invasion russe en février 2022.Un peu plus tôt dans la journée Donald Trump a fait part de son mécontentement vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui "envoie des roquettes sur des villes et tue des gens" en Ukraine alors que "nous sommes en pleines discussions" pour parvenir à un éventuel cessez-le-feu. "J'ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU", a écrit Donald Trump sur le réseau social Truth Social. "J'ai toujours dit qu'il voulait TOUTE l'Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste mais s'il le fait, cela mènera à la chute de la Russie !", a-t-il ajouté.Ces attaques russes ont poussé Kiev et ses alliés européens à appeler à punir Moscou et à exercer une plus forte pression internationale sur la Russie, pour notamment limiter ses exportations de pétrole et le gaz, essentiels à son effort de guerre. Mais Donald Trump reste évasif sur toute action concrète visant la Russie alors que dans le même temps il multiplie les volte-face vis-à-vis de l'Union européenne. Ainsi après avoir menacé l'UE, vendredi, de lui imposer des droits de douane à hauteur de 50 % à partir du 1er juin, le président américain a rétropédalé, dimanche soir. Il a annoncé reculer cet ultimatum au 9 juillet prochain, soit plus ou moins un retour à la date initiale. Celle de la fin de la période de trois mois qu'il a laissé au monde entier, début avril, avant l'entrée en vigueur de ses "droits de douane réciproques".En déplacement en Asie du sud-est, Emmanuel Macron s'est dit ce lundi "confiant" au sujet des discussions commerciales entre l'Union européenne et les États-Unis. Il a, par ailleurs, estimé que "le président Trump réalise que lorsque le président Poutine lui a dit qu'il était prêt à la paix, il lui a menti". Lors de ce point presse, le chef d'État a également réagi aux images le montrant recevant dans le visage une main de son épouse dans l'avion, à leur arrivée à Hanoï dimanche soir et qui ont suscité de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. "On se chamaillait, on plaisantait", a assuré le chef de l'Etat. "Nous sommes surpris de voir que ça devient une espèce de catastrophe planétaire. C'est un peu n'importe quoi, il faut que tout le monde se calme". Les vidéos sont vraies mais on fait dire aux vidéos beaucoup de bêtise", a ajouté Emmanuel Macron alors qu'une autre vidéo du chef de l'Etat dans un train pour Kiev, avait agité ces dernières semaines les milieux complotistes, le voyant cacher un mouchoir usagé, interprété comme étant un sachet de cocaïne.LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express
C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express
Cette semaine, découvrez un épisode de CRIMES X PARANORMAL, une collaboration Minuit exclusive !
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont parlé du sommeil et de ses trois phases : sommeil lent léger, sommeil lent profond et sommeil paradoxal. Lors de la première, les muscles se détendent, la température corporelle baisse ainsi que la pression artérielle et le rythme cardiaque. Le winner du jour - En Australie, un député a célébré la fin de son mandat en buvant une bière dans sa chaussure, une tradition locale appelée "shoey". - Aux États-Unis, un chasseur de tornades a fait sa demande en mariage devant une tornade en activité. Le flashback d'août 1997 - "Alane" de Wes devient le tube de l'été. - Sortie de "Backstreet's Back", deuxième album des Backstreet Boys. - Oasis sort "Be Here Now", leur troisième album. Les savoirs inutiles - Au Japon, planter ses baguettes dans un bol de riz est très mal vu, car cela rappelle un rite funéraire réservé aux défunts. 3 choses à savoir sur Lenny Kravitz Qu'est-ce qu'on teste ? - Le climatiseur personnel Reon Pocket Pro de Sony, qui fait aussi chauffage, vendu à 229€. - Un t-shirt de la marque Malwee capable de capturer le CO2, à raison d'autant qu'un arbre adulte par jour, pour 20€. Le jeu surprise Séverine de Bourgogne Fresne près de Reims gagne un bon d'achat de 2000 € chez Belambra. La banque RTL2 - David de Rueil-Malmaison gagne 900 euros. - Lou de Reims gagne 500 euros. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La fin de l'abondance énergétique a déjà commencé.Le déclin de l'Europe est acté pour beaucoup. Mais rares sont ceux qui en comprennent la cause profonde : une crise énergétique systémique.Jean-Marc Jancovici tire la sonnette d'alarme depuis 20 ans. Et cette fois, l'échéance est claire : 2027 ou rien.Avec son cabinet Carbone4 et son think tank The Shift Project, il coordonne un plan d'action concret pour transformer la France “dans la joie et la bonne humeur”.Plus de 30 000 “Shifters” sont engagés pour repenser et mettre en place les actions pour initier le changement tous les secteurs de la société.Résultat : en une semaine, avec une campagne Ulule, ils ont levé plus de 1,7 million d'euros pour influencer l'élection présidentielle.Pour Jean-Marc Jancovici, le changement ne viendra pas des sommets politiques, mais de la société civile.Et il y a urgence à clarifier un malentendu fondamental : non, énergie et électricité, ce n'est pas la même chose.La France a du nucléaire, certes — mais il est en retard, surtout face à la Chine. Et pendant ce temps, l'Europe importe 97 % de son pétrole et 90 % de son gaz. Autrement dit : on est totalement dépendants.Or dans un monde aux ressources limitées que se passera-t-il lorsque la Chine, la Russie et les États-Unis n'en auront plus en quantité suffisante pour exporter ?“C'est une course contre la montre”, les calculs estiment que la bascule aura lieu en 2030… dans 5 ans !Et après ? Sobriété forcée. Crise économique. Fin de certains acquis sociaux. Réduction massive des transports.Un changement de modèle qu'on le veuille ou non.Alors une vraie question se pose : dans quel monde voulons-nous vivre ?Un échange dense, passionnant et nuancé, pour comprendre où l'on va et pourquoi il est nécessaire de s'y préparer dès maintenant.TIMELINE:00:14:25 : Pourquoi Jancovici n'est pas éco-anxieux00:10:21 : Comprendre pourquoi l'énergie est la pierre angulaire de notre civilisation00:22:04 : Carbone4 et clarification sur le capitalisme00:31:15 : La corrélation entre le PIB ‘réel' et les tonnes chargées dans les trains : l'hypothèse Roosevelt00:39:47 : Le pétrole et la dépendance aux fournisseurs d'énergie étrangers00:51:17 : La réalité derrière les panneaux solaires00:59:25 : Comment la Chine nous rattrape sur le nucléaire01:06:24 : Les conséquences de la contrainte énergétique : trajets en avion, tourisme, production industrielle01:21:03 : Les mystères du combat politique01:34:13 : L'illusion de la “croissance verte”01:43:59 : IA vs la réalité énergétique : pourquoi jouer à un jeu auquel on a déjà perdu01:56:12 : L'hégémonie américaine et le problème des réseaux sociaux02:05:41 : Décarboner "dans la joie et la bonne humeur"02:18:16 : La campagne Ulule pour préparer 202702:37:52 : Ce qu'on peut faire à l'échelle individuelleLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #263 - Jean-Marc Jancovici - Carbone 4 - Décroissance, nucléaire, innovation : agir sous la contrainte ou par cas de conscience ?#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul#327 - Laurent Alexandre - Auteur - ChatGPT & IA : “Dans 6 mois, il sera trop tard pour s'y intéresser”#426 - Thomas Clozel - Owkin - Comment casser Big Pharma grâce à l'IANous avons parlé de :The Shift projectCampagne Ulule : Décarbonons la France !The ShiftersCarbone4Le passage récent de Jean-Marc Jancovici chez QuotidienEmmanuel Todd (historien)What MattersVEJAAurélien Bigot (temps de déplacement constant)Yves Cochet (homme politique et universitaire)Grande Consultation des AgriculteursDécarbonons le sport (rapport)Les recommandations de lecture :Le Monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatiqueLe Prince de MachiavelAlgocratie: Vivre libre à l'heure des algorithmesLa Défaite de l'OccidentÊtre un chêne: sous l'écorce de QuercusLes Fantômes de la nuit: Des chauves-souris et des hommesLa troisième révolution énergétique (Anne Lauvergeon)Vous pouvez contacter Jean-Marc sur LinkedIn et sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1917, quelque part sur le front français. Dans une infirmerie de campagne, des blessés affluent sans relâche. Parmi les équipes médicales, des femmes, infirmières de guerre, font tout leur possible pour soigner, panser, rassurer. Et dans leurs mains, un nouveau matériau révolutionnaire : une sorte de coton amélioré, dérivé du bois, qu'on appelle cellulose de coton, ou Cellucotton.Cette matière est une petite merveille : cinq fois plus absorbante que le coton, beaucoup moins chère, légère, facile à stocker. Parfaite pour les pansements. Mais rapidement, ces femmes vont détourner son usage à des fins bien plus personnelles.Car elles aussi, sur le front, ont leurs règles. Et ici, pas de pharmacie, pas de linge de rechange, pas de confort. Alors, en toute discrétion, elles commencent à utiliser ces compresses militaires comme protections menstruelles. Une idée simple, mais géniale. Une invention née du chaos.À la fin de la guerre, l'information remonte aux États-Unis. La société Kimberly-Clark, qui fournissait justement cette fameuse cellulose pour les armées alliées, se dit : "Et si on en faisait un produit pour les femmes ?" En 1920, elle lance une nouveauté mondiale : une serviette hygiénique jetable, vendue sous le nom de Kotex — contraction de "cotton textile".Mais à l'époque, le sujet est encore tabou. Les femmes qui osent acheter ce produit doivent le demander discrètement à la vendeuse, parfois par écrit. Aucune publicité directe, aucun slogan — juste un paquet neutre, glissé à la hâte dans un sac.Et pourtant, cette invention silencieuse va changer la vie de millions de femmes. Elle libère du linge à laver, du bricolage honteux, des systèmes de ceintures inconfortables. Elle marque le début de la démocratisation des protections hygiéniques modernes.Bien sûr, les femmes n'ont pas attendu 1914 pour gérer leurs règles. Mais ce que la guerre a déclenché, c'est le passage de l'ingéniosité artisanale à une solution industrielle. Une solution née dans la douleur, au cœur des tranchées, portée par des femmes qui, même en temps de guerre, ont su penser à leur dignité.Parfois, les grandes inventions ne naissent pas dans les laboratoires, mais dans l'urgence du quotidien. Et si l'histoire des serviettes hygiéniques commence vraiment quelque part… c'est sans doute là, dans une tente de campagne, entre deux pansements et un geste de survie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, découvrez un épisode de CRIMES X PARANORMAL, une collaboration Minuit exclusive !
Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.
La chute de l'Empire romain, le plus grand Empire de l'Antiquité, est un sujet qui, depuis des siècles, ne cesse d'intéresser. Nombre de facteurs ont été invoqués pour expliquer son déclin puis son effondrement, des invasions barbares, aux difficultés politiques. A-t-on, toutefois, négligé un facteur capital, le facteur climatique ? C'est la thèse que propose l'historien américain Kyle Harper, professeur d'histoire antique à l'université d'Oklahoma, invité de Virginie Girod depuis les États-Unis. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Parti républicain regroupe actuellement différents courants de pensées conservateurs aux États-Unis avec une partie qui se reconnait comme libertarienne. Une idéologie souvent assimilée aux conservateurs, pourtant, elle s'y oppose sur de nombreux points. Rencontre avec des libertariens de la ville de Mount Washington, dans le Kentucky, pour voir ce qu'ils pensent de la politique du président Donald Trump. De notre envoyé spécial à Mount Washington,Trois personnes terminent la réunion mensuelle du parti libertarien local, dans une salle de cette bibliothèque publique. Un des points de désaccord avec les républicains est la place qu'occupe la religion dans la politique, comme l'explique Steve, le président du parti libertarien local : « Je me considère comme un chrétien anarchiste. Ce qui veut dire que chacun devrait vivre la vie que Dieu a prévue pour lui et le gouvernement ne devrait pas nous dire comment faire cela. Le gouvernement ne doit avoir aucun rôle dans la vie des personnes, ce que les gens font ne nous regarde pas. »De nombreux États conservateurs, comme ici dans le Kentucky, ont interdit ou réduit l'accès à l'avortement, citant notamment des raisons religieuses. Un argument auquel Steve s'oppose : « Je ne suis pas en faveur de l'avortement, je n'aime pas ça. Mais s'il existe une clinique d'avortement et une personne estime qu'elle a besoin d'y aller, je peux détourner le regard, car la dernière chose qu'on veut, c'est la création d'un marché noir. »Diminuer le rôle du gouvernement Autre point de désaccord : la politique anti-immigration des républicains contraire aux valeurs de Mitch : « Je suis pour l'ouverture des frontières. Je n'ai aucun problème à ce que les gens entrent dans ce pays. C'est ce que tout le monde a fait quand ce pays a été créé. Et je pense que c'est formidable d'avoir un groupe varié de personnes avec des idées et des cultures différentes. C'est une chose géniale. Essayer de renvoyer la moitié de la population ou je ne sais combien, on s'en fiche. »Une des revendications principales des libertariens est de diminuer le rôle du gouvernement, ce que fait Donald Trump avec ses coupes budgétaires drastiques et ses licenciements de fonctionnaires. Mais la façon dont le président procède n'est pas la bonne pour Rhonda : « Je pense qu'on doit examiner chaque partie de l'administration pour voir où l'on peut faire ces changements. Mais arriver avec un bulldozer en renvoyant tout le monde et retirant des ressources du peuple américain n'est pas la bonne façon de le faire. »Les trois personnes s'opposent également au système politique américain dominé par les deux partis - -républicain et démocrate - et regrettent le manque d'alternatives politiques.
Depuis bientôt vingt ans, Richard Latendresse est le correspondant à Washington du réseau de télévision canadien TVA. Au micro de L'atelier des médias, ce journaliste québécois raconte comment les médias travaillent à la Maison Blanche et discute de la relation que Donald Trump et ses équipes entretient avec les professionnels de l'information accrédités à la présidence des États-Unis. Richard Latendresse, journaliste québécois établi à Washington depuis 2006, couvre la Maison Blanche pour le groupe canadien TVA. Ayant couvert les présidences de George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, il a un regard privilégié sur l'évolution des relations entre la présidence des États-Unis et les médias.Invité au 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), au Québec, Richard Latendresse a accordé un entretien à L'atelier des médias de RFI, abordant les coulisses de son métier et soulignant les défis posés par l'ère TrumpImprévisibilité et manipulationLe premier mandat de Donald Trump fut marqué par l'imprévisibilité et une gestion pleine d'« approximations » ; le début du second mandat est « tout aussi fatiguant », bien que Trump sache désormais « beaucoup mieux où il s'en va », explique Richard Latendresse qui note que la couverture de l'actualité de la Maison Blanche en 2025 reste dictée par « les états d'âme et les coups de gueule de Donald Trump ». Cette approche contraste fortement avec les administrations précédentes, comme celle de Barack Obama, jugée « bien organisée, structurée avec des annonces qui étaient déjà prévues, des projets fouillés ».Richard Latendresse exprime également un regret quant à la couverture de la santé du président Joe Biden durant son mandat, déclarant : « On a raté de ne pas avoir suffisamment contesté, questionné l'équipe de presse sous Biden sur la santé du président. » Le journaliste estime que les médias ont été « beaucoup trop indulgents » avec lui, comparé à l'acharnement dont Trump ferait l'objet dans une situation similaire. Il considère qu'il est « honteux à quel point l'équipe de Biden s'est arrangée pour manipuler les médias » sur cet aspect.Paradoxalement, Donald Trump, qui en 2017 qualifiait la presse d'« ennemi du peuple », se montre plus accessible que Joe Biden. « Il aime qu'on le questionne, il aime être à la une », invitant les journalistes dans le bureau Ovale et saisissant toutes les occasions de s'exprimer. Si Trump « dit tout et son contraire », « il le dit au moins », ce qui contraste avec les brèves réponses parfois inaudibles de Joe Biden.L'équipe de Donald Trump souhaite en outre que « ce que le président dit soit repris mot à mot par les journalistes », comme l'illustre le refus d'accès au bureau Ovale à un journaliste d'Associated Press pour ne pas avoir utilisé l'expression « golf d'Amérique », préférée par Trump à pour nommer le golf du Mexique. Correspondants à la Maison Blanche et salle de presseRichard Latendresse fait partie des quelque centaines de journalistes accrédités à la Maison Blanche, un statut nécessitant une enquête poussée. Il est aussi cofondateur de l'Association des correspondants étrangers à la Maison Blanche (créée en 2009), un groupe qui s'est fait une place au milieu des grands médias américains. Cette association, forte d'une trentaine de membres, a obtenu un siège au 3e rang de la salle de presse, « le meilleur spot » selon Richard Latendresse, et surtout, une place précieuse au sein du « pool » de journalistes ayant accès direct au président lors d'événements restreints, y compris les rencontres avec des dirigeants étrangers.La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, 27 ans, figure de la nouvelle génération trumpiste, joue un rôle de « porte propagande », explique Richard Latendresse, en transmettant les messages présidentiels. Ses relations avec la presse sont parfois « tendues ». Toujours « sur la défensive », elle retourne fréquemment les questions contre les journalistes pour « dénigrer le messager ».Une autre évolution notable est l'arrivée dans la salle de presse de petits médias pro Trump, d'influenceurs et de podcasters de la sphère MAGA, qui posent des questions visant à « renforcer le message du président » et « dénigrer les adversaires ». Karoline Leavitt leur donne souvent la parole au début des conférences de presse, dans une « volonté claire de miner la crédibilité des des médias traditionnels ».L'importance de la contexualisationEn tant que Canadien à la Maison Blanche, Richard Latendresse ne se sent pas particulièrement visé malgré les commentaires de Trump qui veut faire du Canada le 51e État des État-Unis. Il y voit une « provocation », typique du « modus operandi » de Trump.La couverture de la Maison Blanche, et notamment sous Donald Trump, engendre une certaine fatigue chez Richard Latendresse, qui se trouve dans un effort constant pour « mettre de la cohésion dans l'incohérence » du discours présidentiel.Face à un déluge d'informations souvent contradictoires, Richard Latendresse s'épanouit dans la présentation de l'émission Contextes. Son objectif : « mettre en perspective » et « trouver un sens » dans l'actualité, estimant que le public est souvent « pantoi, perdu ». Après deux décennies à Washington, Richard Latendresse envisage revenir s'installer au Québec, sentant la nécessité de prendre « un peu de recul » pour revoir ce monde sous un nouvel angle et gagner en clarté. Il conclut en encourageant les citoyens à « rester curieux, à rester à l'affût et à s'impliquer »
durée : 00:57:12 - Samedi fiction - par : Blandine Masson - États-Unis, 2008. L'énorme escroquerie des subprimes a conduit à la ruine des millions de ménages. Certains ont tout perdu, jusqu'à la vie.
L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.
durée : 00:57:12 - Samedi fiction - par : Blandine Masson - États-Unis, 2008. L'énorme escroquerie des subprimes a conduit à la ruine des millions de ménages. Certains ont tout perdu, jusqu'à la vie.
Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à une discussion sur l'actualité. Nous commencerons par une conversation sur le projet Esther de la Heritage Foundation, qui s'attaque au militantisme pro-palestinien aux États-Unis. Ce projet est censé lutter contre l'antisémitisme, mais il semble que sa position pro-israélienne masque des objectifs propres aux nationalistes blancs. Nous poursuivrons avec une discussion sur le rapport indiquant que les mouvements d'extrême droite de l'UE tireraient parti de la frustration des jeunes hommes de moins de 25 ans face à la « perte d'un emploi stable » et de leur « indépendance financière », qui sont des « marqueurs traditionnels de la masculinité ». La partie scientifique de l'émission d'aujourd'hui sera consacrée à une étude selon laquelle les hommes français ont une empreinte carbone 26 % plus élevée que les femmes parce qu'ils aiment la viande rouge et les voitures. Enfin, nous parlerons des chaussures de Barbie qui reflètent l'évolution qu'a connue le rôle des femmes dans la société ces 65 dernières années. Comme toujours, nos sections grammaire et expressions seront consacrées à la langue et à la culture françaises. Notre première conversation montrera comment appliquer la leçon de grammaire d'aujourd'hui : The Personal Direct Object Pronouns. Et notre dernière conversation de l'épisode d'aujourd'hui illustrera l'utilisation de l'expression française : C'est la croix et la bannière ! - Le projet Esther de la Heritage Foundation vise à éradiquer le soutien pro-palestinien aux États-Unis - Dans certains pays de l'UE, les jeunes hommes votent de manière disproportionnée pour les partis d'extrême droite - En France, les hommes ont une empreinte carbone 26 % plus élevée à cause de la viande rouge et des voitures - Les chaussures de Barbie reflètent le changement du rôle des femmes dans la société depuis 65 ans - « Touche pas au comté » : une nouvelle polémique à la française - L'administration française est-elle vraiment compliquée ?
C dans l'air l'invité du 22 mai 2025 avec Jean Cassegrain, PDG de Longchamp.L'annonce par Donald Trump de mesures douanières inquiète les patrons. Selon le président du Medef Patrick Martin, "des centaines de milliers d'emplois" seraient menacés en France, notamment dans les secteurs aéronautique et automobile. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a annoncé que 28.000 entreprises françaises seraient impactées par les décisions du président américain.Dans ce contexte, Jean Cassegrain, PDG de Longchamp et petit-fils du fondateur, est notre invité. Il nous donnera sa vision du contexte commercial mondial, et nous expliquera comment son entreprise est impactée. Dans le secteur du luxe, beaucoup d'entreprises souffrent, en particulier en raison de la morosité de la consommation chinoise. L'an dernier, la marque Chanel a notamment vu ses ventes reculer de 4% et son résultat opérationnel chuter de 30 %.Il réagira aussi sur la façon dont le gouvernement français a réagi aux mesures annoncées par les États-Unis. Le président de la République avait demandé du "patriotisme" aux chefs d'entreprise, les incitant à suspendre leurs investissements aux Etats-Unis. Une demande qui a fait vivement réagir Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, entendu hier en commission au Sénat. "Il est très mauvais pour l'État de se mêler de la gestion des entreprises privées, ça mène à la catastrophe" a-t-il affirmé, ajoutant qu'il fallait que l'Europe négocie avec les États-Unis.Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
C dans l'air du 23 mai 2025 : "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoilesUn "dôme d'or", reposant sur un réseau de satellites capables d'intercepter des missiles jusque dans l'espace : tel est le projet titanesque porté par Donald Trump pour renforcer la défense des États-Unis d'ici la fin de son mandat."Une fois opérationnel, le Golden dome pourra intercepter des missiles, même s'ils sont tirés depuis l'autre bout de la planète ou depuis l'espace", a déclaré le président des Etats-Unis mardi, lors d'un briefing médiatisé depuis le Bureau ovale.Le secrétaire à la Défense a ensuite précisé que le système visait à protéger le territoire américain contre toute attaque de missiles – qu'ils soient de croisière, balistiques, hypersoniques – ainsi que de drones, qu'ils soient armés de charges conventionnelles ou nucléaires.Ces annonces marquent un tournant dans la militarisation de l'espace, longtemps considérée comme un tabou. Elles suscitent scepticisme et inquiétudes. Les experts jugent le calendrier irréaliste, et le budget annoncé – 175 milliards de dollars – largement sous-estimé. Certains spécialistes estiment que le coût réel pourrait être multiplié par dix, vingt, voire trente. Certains redoutent déjà que ce Dôme d'or ne se transforme en "passoire dorée".L'Amérique se dirige-t-elle vers un "Dôme de fer" à l'image d'Israël ? Que recouvre précisément ce dôme d'or voulu par Trump ?Le projet rappelle le programme avorté de "guerre des étoiles" de l'ancien président Ronald Reagan, en 1983, à savoir le bouclier spatial qui devait détecter les missiles balistiques russes, et qui n'a jamais été mis au point. Mais les Soviétiques n'avaient pas pu suivre, à l'époque, cette course à l'armement, et cela avait marqué le début de la fin pour l'URSS. Surtout, le point commun entre les projets de Donald Trump et de Ronald Reagan, c'est une démonstration de force qui relance la course aux armements, impliquant cette fois une militarisation de l'espace et, potentiellement, la fin de la dissuasion nucléaire.Un "Dome d'or" qui symbolise aussi un recentrage des États-Unis sur eux-mêmes, alors que les négociations sur la guerre en Ukraine peinent à aboutir. Lors d'un appel avec des dirigeants européens, Donald Trump a admis que Vladimir Poutine ne cherchait pas la paix, convaincu de pouvoir encore remporter le conflit. Il a toutefois écarté toute nouvelle sanction contre Moscou.Dans le même temps, Donald Trump a pris ses distances avec Benjamin Netanyahu, en pleine tourmente internationale et confronté à une contestation grandissante en Israël.Ce vendredi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a appelé l'État hébreu à mettre un terme aux opérations militaires à Gaza, avertissant que plus de deux millions de personnes y sont "en danger de mort imminente".LES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Anne BAUER - Grand Reporter, en charge des questions spatiales et de défense – Les Echos - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Caroline BRUNEAU ( en duplex) – Journaliste Industrie – Aérospatium
Die Trump-Regierung verbietet Harvard die Zulassung von Studierenden aus dem Ausland – eine neue Runde in Trumps Kampf gegen die Unis. Und: Was genau passiert da gerade bei den Atom-Gesprächen zwischen den USA und dem Iran? (17:00) Josephine Schulz
Tilman Reitz, Soziologe an der Uni Jena, übt Kritik an der Exzellenzstrategie. Er befürchtet, dass es ein Ungleichgewicht zwischen den geförderten und nicht geförderten Bereichen der Unis gibt. Ein weiterer Kritikpunkt sei die mangelnde Evaluation. Böddeker, Michael www.deutschlandfunk.de, Forschung aktuell
Aux États-Unis, le terme « crunchy moms » a longtemps été associé à des mères démocrates, hippies et partisanes d'une vie plus holistique et naturelle pour leurs enfants. Depuis quelques mois, l'élection du nouveau ministre de la Santé RFK Jr., qui fait débat, notamment pour ses théories complotistes, a mis en lumière un nouveau type de « crunchy moms » qui le soutiennent : elles sont chrétiennes, conservatrices, anti-vaccination, en faveur de l'école à la maison et surtout en lutte contre un système dominé par les grandes industries agro-alimentaires. De notre correspondante dans le Michigan, Margot GuicheteauJenny vit à Carleton, une petite ville de campagne à l'ouest de Detroit. Coiffeuse deux jours par semaine, elle consacre le reste de son temps à sa fille de deux ans, Faye, qui court, cet après-midi, dans la maison, bible à la main. La jeune maman a décidé de ne pas vacciner son enfant, lit les ingrédients de tout ce qu'elle achète, et se laisse guider par sa foi pour prendre ses décisions. Elle cite un verset qui l'inspire au quotidien : « Elle travaille avec dévouement, elle prend soin de sa famille, et veille à ce que chacun soit vêtu. Je pense que beaucoup de ces valeurs me poussent à servir ma famille. »Même son de cloche avec Ashley, mère de trois enfants, qui se rend fréquemment au Community Center de Brighton, un grand centre catholique offrant de nombreuses activités où elle peut retrouver ses amies et laisser ses enfants jouer. Diagnostiquée à 21 ans de la maladie de Hashimoto, elle est convaincue que le système est responsable de la hausse des maladies : « Six Américains sur dix souffrent d'une maladie chronique. La génération de mes enfants est la plus malade de l'histoire, alors où allons-nous à partir de là ? Où serons-nous dans cinq ans si nous n'agissons pas ? Je pense que RFK Jr. (Robert Francis Kennedy Jr.), que je suis depuis longtemps, pose les bonnes questions. C'est son moment donné par Dieu, et je crois qu'il va résoudre la crise sanitaire dans notre pays. »« Crunchy moms » ont foi en RFK Jr.Martha, de Northville, a grandi dans une famille démocrate et athée. Aujourd'hui, elle a changé de bord. Ici, dans sa grande maison de campagne, elle fait école pour ses cinq enfants vifs d'esprit, qui s'amusent à tous les étages. Pour elle, ce mouvement est plutôt un facteur d'unification. « Le mouvement "crunchy" réunit en réalité libéraux et conservateurs, car le pays est tellement divisé. J'espère que cela nous permet de trouver un terrain d'entente, en réalisant que nous partageons des valeurs communes. »Si les « crunchy moms » ont foi en RFK Jr., le corps médical reste sceptique. Au DMC, l'hôpital de Detroit, Rachael Hone, pathologiste, pense que ces « crunchy moms » manquent d'informations : « Les vaccins sont la meilleure des préventions. J'ai peur de voir les progrès réalisés dans le domaine de la santé annulés à cause de personnes qui ne se font pas vacciner. Il faut qu'un certain pourcentage de la population soit vacciné pour que ces vaccins fonctionnent, donc si de plus en plus de gens choisissent de ne pas se faire vacciner, de plus en plus de personnes vont tomber malades, c'est un risque scientifique. »Selon le PEW Center, 31% des républicains affirment aujourd'hui que « les vaccins sont plus dangereux que les maladies qu'ils étaient censés prévenir ». En 2023, seulement 57% des républicains soutenaient l'idée de vacciner les enfants fréquentant les écoles publiques, contre 79% en 2019.À lire aussiÉtats-Unis: l'antivax Robert Kennedy Jr revoit sa position après la mort d'un enfant de la rougeole
Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».
durée : 00:15:47 - Journal de 8 h - Deux agents de l'ambassade israélienne aux Etats-Unis ont été tués mercredi soir à l'extérieur du musée juif de Washington. "Un acte dévoyé de terrorisme antisémite", dénonce le représentant permanent d'Israël aux Nations unies. Réactions à Jérusalem dans cette édition.
durée : 01:02:21 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Il a fallu l'arme atomique pour que le Japon accepte en 1945 de capituler. En 1983, le 17e épisode de la série consacrée à la Deuxième Guerre mondiale raconte comment les États-Unis, après avoir imposé leur supériorité dans le Pacifique, ont acculé l'empire nippon à la capitulation inconditionnelle. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Philippe Masson
durée : 00:15:47 - Journal de 8 h - Deux agents de l'ambassade israélienne aux Etats-Unis ont été tués mercredi soir à l'extérieur du musée juif de Washington. "Un acte dévoyé de terrorisme antisémite", dénonce le représentant permanent d'Israël aux Nations unies. Réactions à Jérusalem dans cette édition.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - A la suite de son appel avec Vladimir Poutine lundi, Donald Trump a donné le sentiment de se laver les mains de la suite, renvoyant Russes et Ukrainiens à une négociation sans les États-Unis. Les Européens restent au côté de l'Ukraine et ont décidé d'un 17ème paquet de sanctions contre la Russie.
DÉCOUVERTE- C'est le don de tous les records : 200 milliards de dollars. C'est bien plus que la famille Rockefeller aux États-Unis, probablement le plus grand don de l'Histoire. Et c'est l'Américain Bill Gates qui a souhaité le faire pour sa fondation éponyme. En 2045, il souhaite que sa fondation ferme ses portes et que son argent serve aux causes qui lui tiennent à cœur : la lutte contre la pauvreté et les maladies. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Chine ! Ce pays révoit bien de construire une centrale nucléaire sur la Lune, en partenariat avec la Russie, dans le cadre de leur ambitieux projet commun baptisé ILRS (International Lunar Research Station). Ce projet, annoncé officiellement par l'ingénieur chinois Pei Zhaoyu en mai 2025, s'inscrit dans la continuité du programme lunaire chinois Chang'e et vise à établir une base lunaire habitée de façon permanente à l'horizon 2030, avec un réacteur nucléaire opérationnel d'ici 2035.Pourquoi construire une centrale nucléaire sur la Lune ?L'enjeu principal est l'approvisionnement énergétique. Sur la Lune, les nuits lunaires durent environ 14 jours terrestres, période pendant laquelle l'énergie solaire devient inutilisable. Les écarts de température extrêmes (-173 °C à +127 °C) rendent la production et le stockage d'énergie très complexes. Une centrale nucléaire, en revanche, permettrait de fournir une alimentation stable, continue et indépendante de l'environnement extérieur. Cela est indispensable pour maintenir en fonctionnement une station lunaire habitée, gérer les systèmes de survie, les communications, les laboratoires et les installations minières.Un partenariat sino-russe fondé sur l'expérienceLa Chine compte sur l'expertise de la Russie en matière de nucléaire spatial. L'Union soviétique a été pionnière en la matière dès les années 1960, avec plus de 30 réacteurs spatiaux envoyés en orbite. Le réacteur TOPAZ, utilisé dans les années 1980-90, est un exemple notable de système thermionique capable de produire de l'énergie électrique dans l'espace. Cette technologie, adaptée à l'environnement lunaire, pourrait servir de base au futur réacteur.La mission Chang'e-8 comme tremplinLa mission Chang'e-8, prévue pour 2028, jouera un rôle stratégique. Elle embarquera des équipements pour tester les technologies clés nécessaires à une base permanente, notamment des modules d'habitat, des dispositifs de production d'oxygène et potentiellement un prototype de centrale nucléaire miniature. L'objectif est de valider sur place les concepts nécessaires à une présence humaine prolongée.Une course énergétique… et géopolitiqueCe projet lunaire s'inscrit dans une concurrence technologique avec les États-Unis. Si la NASA, via son programme Artemis, prévoit également des bases lunaires, elle n'a pas encore officialisé de projet aussi avancé de centrale nucléaire. La Chine pourrait donc marquer un coup diplomatique et scientifique majeur si elle devient la première à installer un réacteur nucléaire sur un autre corps céleste.En conclusionConstruire une centrale nucléaire sur la Lune n'est plus de la science-fiction : c'est un projet stratégique, technologique et symbolique, qui marque une nouvelle ère dans l'exploration spatiale — et dans la rivalité sino-américaine pour la domination au-delà de la Terre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé en France, la reprise extrêmement limitée de l'aide humanitaire à Gaza et le rapprochement entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre du projet commercial des « nouvelles routes de la soie ». Trump-Ramaphosa : un tête-à-tête sous tensionAux États-Unis pour une visite de quatre jours, le président Cyril Ramaphosa doit s'entretenir avec son homologue Donald Trump. Le face-à-face entre les deux hommes s'annonce tendu tant les relations entre Washington et Pretoria se sont dégradées ces derniers mois. Que faut-il attendre de cette rencontre ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. France : le scandale des eaux minérales naturelles Révélée il y a un an et demi, l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé a été délibérément dissimulée par l'État français, selon une commission d'enquête sénatoriale. Pourquoi l'État a-t-il choisi de garder le silence ? Maintenant que les sénateurs disposent d'assez d'éléments, des poursuites judiciaires pourraient-elles être engagées ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Gaza : une reprise très limitée de l'aide humanitaire Alors qu'une vaste opération terrestre israélienne est en cours dans la bande de Gaza, Benyamin Netanyahu a autorisé la reprise de l'aide humanitaire. Pourquoi après plus de deux mois de blocus, l'aide ne rentre qu'au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne ? La France, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé qu'ils ne « resteraient pas les bras croisés », qu'est-ce que cela signifie ? Avec Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo) et professeur émérite des Universités. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ? Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'Économie émérite à l'Université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Maladie virale très contagieuse, la rougeole se transmet par voie aérienne. Cette maladie, qui touche principalement les enfants de moins de 5 ans, peut être fatale ou entraîner de graves séquelles. Elle est pourtant évitable grâce à deux doses de vaccin. Ainsi, entre 2000 et 2023, l'OMS estime que ce vaccin a permis d'éviter plus de 60 millions de décès. Comment expliquer que, malgré la vaccination, la maladie continue de sévir dans certaines régions du monde et qu'elle connaisse un rebond dans des pays qui semblaient à l'abri de la maladie ? Comment se manifeste la rougeole ? Comment lutter contre les fausses informations qui font reculer la couverture vaccinale ? Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux Urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Valenciennes, France et auteur de « Urgences or not Urgences », aux éditions First. Sur les réseaux sociaux, il anime la page To be or not toubib dédiée à l'éducation pédiatrique. Guillaume Naudin, envoyé spécial permanent de RFI à Washington, alors que les États-Unis enregistrent 1.000 cas avérés et 3 décès. Pr Tandakha Ndiaye Dieye, chef du service d'Immunologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, spécialiste en Vaccinologie et membre de la Commission de vérification de l'élimination de la rougeole et de la rubéole pour l'OMS en Afrique, membre du Groupe consultatif sur la vaccination « CCVS » ou National Technical Advisory Group « NITAG » du Sénégal ; directeur des cours avancés de vaccinologie AFRO ADVAC et PVAC (Polio). ► En fin d'émission, nous retrouvons la chronique sport du Dr Jean Marc Sène, médecin du sport et auteur de Le sport : je me lance, aux éditions In Press. Programmation musicale : ► Bad Bunny – Kloufrens ► Minyo crusaders – Kaigara bushi.
Maladie virale très contagieuse, la rougeole se transmet par voie aérienne. Cette maladie, qui touche principalement les enfants de moins de 5 ans, peut être fatale ou entraîner de graves séquelles. Elle est pourtant évitable grâce à deux doses de vaccin. Ainsi, entre 2000 et 2023, l'OMS estime que ce vaccin a permis d'éviter plus de 60 millions de décès. Comment expliquer que, malgré la vaccination, la maladie continue de sévir dans certaines régions du monde et qu'elle connaisse un rebond dans des pays qui semblaient à l'abri de la maladie ? Comment se manifeste la rougeole ? Comment lutter contre les fausses informations qui font reculer la couverture vaccinale ? Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux Urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Valenciennes, France et auteur de « Urgences or not Urgences », aux éditions First. Sur les réseaux sociaux, il anime la page To be or not toubib dédiée à l'éducation pédiatrique. Guillaume Naudin, envoyé spécial permanent de RFI à Washington, alors que les États-Unis enregistrent 1.000 cas avérés et 3 décès. Pr Tandakha Ndiaye Dieye, chef du service d'Immunologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, spécialiste en Vaccinologie et membre de la Commission de vérification de l'élimination de la rougeole et de la rubéole pour l'OMS en Afrique, membre du Groupe consultatif sur la vaccination « CCVS » ou National Technical Advisory Group « NITAG » du Sénégal ; directeur des cours avancés de vaccinologie AFRO ADVAC et PVAC (Polio). ► En fin d'émission, nous retrouvons la chronique sport du Dr Jean Marc Sène, médecin du sport et auteur de Le sport : je me lance, aux éditions In Press. Programmation musicale : ► Bad Bunny – Kloufrens ► Minyo crusaders – Kaigara bushi.
Ce mercredi 21 mai, la guerre commerciale menée par les États-Unis, en particulier avec la France qui subit moins de répercussions que l'Allemagne en raison de la nature de ses exportations, ainsi que la proposition de la Commission européenne d'imposer des frais fixes de deux euros sur les envois de moins de 150 euros en provenance de Chine, ont été abordées par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Bertille Bayart, rédactrice en chef au Figaro, et Dany Lang, enseignant-chercheur en économie à Sorbonne-Paris Nord, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:04:17 - Le Zoom de France Inter - Depuis sa réélection, le président états-unien Donald Trump s'attaque méthodiquement aux droits de la communauté LGBTQIA+, en particulier les personnes trans. De nombreuses personnes transgenres quittent les États-Unis pour se réfugier aux Pays-Bas.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - A la suite de son appel avec Vladimir Poutine lundi, Donald Trump a donné le sentiment de se laver les mains de la suite, renvoyant Russes et Ukrainiens à une négociation sans les États-Unis. Les Européens restent au côté de l'Ukraine et ont décidé d'un 17ème paquet de sanctions contre la Russie.
À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw, est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.
PODCAST - C'est le don de tous les records : 200 milliards de dollars. C'est bien plus que la famille Rockefeller aux États-Unis, probablement le plus grand don de l'Histoire. Et c'est l'Américain Bill Gates qui a souhaité le faire pour sa fondation éponyme. En 2045, il souhaite que sa fondation ferme ses portes et que son argent serve aux causes qui lui tiennent à cœur : la lutte contre la pauvreté et les maladies. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une saga palpitante sur les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.Juillet 1944. Tandis qu'à l'Est, l'Armée rouge casse définitivement les reins de la Wehrmacht (opération " Bagration") et qu'à l'Ouest, Américains et Britanniques qui piétinaient depuis le Débarquement, percent enfin les défenses allemandes (opération " Cobra"), les chefs alliés sont optimistes : la guerre en Europe sera finie à Noël. Tous se trompent. Elle durera dix mois encore. Les plus coûteux en vies humaines de tout le conflit. Comment l'Allemagne, dont les forces vives – hommes, matériels, infrastructures industrielles, ressources énergétiques – ont été saignées à blanc, a-t-elle pu tenir aussi longtemps ? Pourquoi Hitler, au contraire de Mussolini ou du dictateur roumain Antonescu, n'a-t-il pas été renversé ? Comment l'Union soviétique, dont plus de 20 millions de citoyens ont été exterminés en trois ans, est-elle parvenue, en quelques mois, à recouvrer le terrain perdu et à planter le drapeau rouge au sommet du Reichstag ? Pourquoi les États-Unis passent-ils pour le pays ayant le plus contribué à la victoire sur l'Allemagne alors que sur les 48 millions de morts provoqués par la guerre en Europe, 73 % sont des Russes (16 millions de civils et 9 millions de combattants soit 15 % de la population de l'URSS) et 0,3% seulement des Américains (140 000 morts) ? Même illusion d'optique s'agissant des accords de Yalta (février 1945) et du prétendu " partage du monde " qui en a résulté. Sait-on que ce n'est pas Roosevelt – trop rapidement taxé de complaisance avec Staline – qui a entériné les visées territoriales soviétiques sur l'Europe centrale, mais le très anticommuniste Churchill, cinq mois plus tôt à Moscou, pour préserver la sphère d'influence britannique sur la Grèce et la Méditerranée orientale ? Après tant d'ouvrages écrits sur la Seconde Guerre mondiale, raconter l'histoire de son achèvement européen était nécessaire pour tordre le cou à beaucoup d'idées reçues. C'est l'objet de ce livre dont l'originalité repose sur les angles morts qu'il a choisi d'éclairer, et la force au rare talent d'écriture de son auteur.L'auteur Eric Branca est notre invité en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
Dans cet épisode de French Expat, Anne-Fleur accueille Bertoo, un artiste voyageur qui a fait de la musique sa boussole à travers le monde. Entre le Périgord, l'Irlande, les États-Unis, le Canada, l'Écosse et l'Australie, Bertoo partage sans filtre ses galères, ses plus belles rencontres et ses instants magiques – de ses débuts à chanter dans la rue jusqu'à la création de ses propres chansons.Avec beaucoup de sincérité et d'humour, il raconte comment ses expériences loin de chez lui ont forgé son caractère, influencé sa musique et nourri sa créativité. On découvre comment il a surmonté doutes, rencontres inattendues (et parfois dangereuses !), mais aussi la joie simple de réunir des inconnus autour d'un morceau de guitare.Que vous soyez passionnés de voyage, de musique, ou simplement curieux de savoir comment naît une vocation artistique, cet épisode est une véritable invitation à oser l'aventure, à suivre sa passion et à accepter l'imprévu. Laissez-vous inspirer par le parcours vibrant et généreux de Bertoo : une parenthèse musicale et humaine qui donne envie de prendre la route… et sa guitare !French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
LdN431 Merz gelingt Kanzler-Rede, Merz verpatzt Ukraine-Ultimatum, Zurückweisungen an Grenzen ohne Rechtsgrundlage, Trumps Angriffe auf US-Unis (Prof. Rüdiger Bachmann, Notre Dame), AfD-Gutachten des Verfassungsschutzes geleakt, Kapitalismuskritik der Linkspartei verfassungswidrig?