Podcasts about Unis

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    Histoire Vivante - La 1ere
    Le procès de Nuremberg et ses héritages: Des héritiers africains-américains à la guerre du Vietnam (5/5)

    Histoire Vivante - La 1ere

    Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 29:58


    L'héritage de Nuremberg traverse l'Atlantique. Aux États-Unis, les militants des droits civiques invoquent les crimes contre l'humanité pour dénoncer le racisme. Pendant la guerre du Vietnam, des tribunaux d'opinion, comme celui de Bertrand Russell reprennent cet esprit de justice universelle. Sans sanction, mais avec une portée symbolique puissante. Avec Guillaume Mouralis, historien et auteur de Le moment Nuremberg. Le procès international, les lawyers et la question raciale paru aux Presses de Sciences Po

    Learn French with daily podcasts
    Nouvelles sanctions (New Sanctions)

    Learn French with daily podcasts

    Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:36


    Les États-Unis ont imposé de vastes sanctions aux géants russes du pétrole. Le président Vladimir Poutine les qualifie « d'acte hostile », mais affirme que l'économie tiendra.Traduction: The U.S. imposed sweeping sanctions on Russia's major oil firms. President Putin called it an “unfriendly act,” yet claimed Russia's economy would remain resilient. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ? - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 64:39


    C dans l'air du 1er novembre 2025 : Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ?Fin du bras de fer ? Six ans après leur dernière entrevue, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés jeudi, en Corée du Sud. Un sommet censé apaiser la brutale guerre commerciale qui les oppose, et qui ébranle toute l'économie mondiale. A l'issue des discussions, Donald Trump a qualifié la rencontre de "grand succès" et s'est, comme à son habitude, présenté en vainqueur de cette épreuve de force face au géant chinois. Mais la situation est loin d'être aussi évidente alors qu'aucun document n'a été signé.Pékin pourrait accepter de retarder l'application de ses restrictions à l'exportation de terres rares, ces minerais indispensables aux industries automobile, des smartphones, ou encore de l'armement, sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole. Le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux États-Unis, un sujet sensible politiquement à l'heure où les agriculteurs américains souffrent. Mais en contrepartie le président américain a annoncé la baisse immédiate des droits de douane appliqués aux produits chinois. Ces derniers passent de 20% à 10%. La situation revient donc à peu près à celle qui précédait le début de la guerre commerciale lancée par Washington. Pékin a souffert mais n'a pas plié face à Donald Trump, dont la promesse de s'imposer commercialement par la force reste pour l'heure lettre morte.Mais aux Etats-Unis les promesses du candidat républicain ont-elles été suivies d'effets ? Le retour de Donald Trump aux affaires devait être synonyme du renouveau de la prospérité américaine. S'il y a bien eu un rebond spectaculaire de la croissance au deuxième trimestre, la Fed, la banque centrale américaine, dépeint une réalité bien plus morose. Loin des effets d'annonce, l'économie ralentit et les hausses de prix se poursuivent et s'accentuent. Les augmentations salariales peinent à suivre le rythme de l'inflation, qui entame le pouvoir d'achat des Américains. C'est pourtant sur ce sujet, notamment, que le candidat Trump avait su séduire les électeurs.Sur les questions environnementales, le locataire de la Maison-Blanche peut en revanche bel et bien se targuer d'avoir remporté une bataille. À quelques jours de l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat, le milliardaire philanthrope Bill Gates, également cofondateur de Microsoft, a affirmé que le réchauffement de la planète n'allait « pas conduire à la disparition de l'humanité », et dénoncé la « vision catastrophiste » des experts sur le sujet. Il n'en fallait pas plus au président américain pour crier victoire, lui qui prétend depuis longtemps, contre toute évidence scientifique, que le réchauffement climatique est un « canular ».Qui de Donald Trump ou de Xi Jinping a vraiment gagné son bras de fer ?Les Américains vivent-ils mieux depuis le retour de Donald Trump aux affaires ?Donald Trump a-t-il définitivement remporté son combat contre la lutte environnementale ?LES EXPERTS :- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « Le Nouvel Obs »- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- AMY GREENE - Politologue - Experte associée à l'Institut Montaigne- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- NICOLAS CHAPUIS - Correspondant du Monde à New York

    Affaires étrangères
    États-Unis : la guerre judiciaire

    Affaires étrangères

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 59:21


    durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Début novembre, la Cour suprême des États-Unis examinera la légalité des droits de douane imposés par Donald Trump. Leurs effets se font déjà ressentir sur le commerce international comme sur l'économie américaine, tandis que, sur le plan intérieur, la démocratie vacille. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Anne Deysine Juriste et américaniste, professeure émérite de l'université Paris-Nanterre.; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques; Florence Pisani Cheffe économiste de Candriam et enseignante à l'université Paris Dauphine; Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie

    Géopolitique, le débat
    L'Amérique latine dans le viseur des États-Unis

    Géopolitique, le débat

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 48:29


    Donald Trump a fait de la lutte contre la drogue et l'immigration, deux piliers de sa politique étrangère. Les États-Unis ont ordonné le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford en appui de leurs opérations de lutte contre le narcotrafic en Amérique latine. Il mettra plusieurs semaines avant d'arriver. Et on a entendu le président américain annoncer avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, sans préciser bien sûr lesquelles. Plusieurs élus démocrates au Congrès et quelques républicains ont questionné la légalité de la destruction systématique d'embarcations suspectes comme c'est le cas depuis plusieurs mois, au lieu de les arraisonner selon ce qui se fait généralement dans les opérations anti-drogue. La démonstration de force à laquelle on est en train d'assister est inédite alors que les États-Unis ont une histoire longue avec l'Amérique latine. Huit navires de guerre et plus de 10.000 soldats sont d'ores et déjà mobilisés dans la mer des Caraïbes. À l'évidence, Donald Trump est en train de revenir sur la logique de sphère d'influence et veut remettre de l'ordre -son ordre- en Amérique latine pour contrer l'influence de la Chine et de la Russie. Il le fait de manière ouverte alors que la puissance américaine repose aussi sur la culture du secret et des opérations clandestines. Invité : Raphaël Ramos, chercheur associé à l'Université de Montpellier Paul-Valéry, spécialiste de l'histoire du renseignement et la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction de la publication spécialisée «Intelligence online». «La puissance et l'ombre. 250 ans de guerres secrètes de l'Amérique», aux éditions du Cerf. 

    La marche du monde
    «Deberlinization», comment sortir de l'impasse coloniale ? (Épisode 2)

    La marche du monde

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 48:29


    Épisode 2 : Refaire l'histoire. Une conférence historique pour sortir de l'impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l'histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, ​​plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L'artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l'initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s'inscrit dans la continuité de l'utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d'un récit alternatif sur l'ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l'action créatrice et les formes de résistance, l'histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d'expérience et un horizon d'attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d'économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d'exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l'Université de Rabat). Pour écouter l'épisode 1 c'est ici. Un grand merci à toute l'équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien :     Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d'avoir attaqué un policier, ce qui s'est avéré faux. Il s'agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence.   Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l'impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ?  Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d'autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres continents ici représentés à Berlin. Donc on a voulu tout simplement créer un espace où on peut présenter les philosophies plurielles du monde, les pensées du monde, les littératures, les poésies du monde. Et donc on a créé un espace qui n'est pas limité à une géographie, mais ouvert à tout le monde depuis Berlin, dont on ne peut pas négliger l'histoire. Des histoires multiples qui coexistent depuis bien avant la colonisation puisque le Royaume de Prusse a déjà des implantations coloniales au XVIIè siècle. Et donc en 2014, pour les 130 ans de la conférence de Berlin, on a invité le curateur camerounais Simon Njami pour imaginer une exposition sur cette histoire et il a fait une proposition qui était géniale «Nous sommes tous les Berlinois». C'était une belle provocation, mais c'était surtout dire : «Si le président américain J.F Kennedy pouvait dire «Je suis un Berlinois» en étant à Berlin pendant quelques heures en 1963 en pleine guerre froide, alors nous autres qui venions d'une Afrique violemment transformée par le Conférence de Berlin, sommes également des Berlinois !» Et on a fait cette exposition et une grande conférence où il y avait des sujets sur les projets, sur la restitution, sur les droits humains etc. Et il était clair que, en 2024-25, il fallait continuer à refaire l'Histoire ! Et ce n'est pas que l'histoire des Africains, c'est l'histoire du monde.   Valérie Nivelon : Lorsque vous créez l'espace, Savvy pour inscrire une géographie africaine ici à Berlin. Est-ce que vous vous sentez en communion avec Présence africaine, telle que Alioune Diop l'a conçu, c'est-à-dire pour inscrire un espace géographique africain à Paris à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung  Tout à fait. Ça procède du même état d'esprit. Alioune Diop a fondé la revue Présence africaine en 1947 à Paris, mais très vite des publications ont vu le jour sur le continent. Je pense à la revue Abbia, qui a été fondée au Cameroun en 1962, l'une des toutes premières revues de la culture postcoloniale fondée par le professeur Bernard Fonlon, Marcien Towa et Eldridge Mohammadou. Je pense également à Souffles, lancé en 1966 au Maroc, par des jeunes poètes et artistes peintres, mais aussi la Revue Noire, qui est plus récente mais qui était tellement importante pour pouvoir imaginer un lieu de fédération de nos savoirs. C'est dans cette généalogie intellectuelle que nous avons démarré Savvy, pas seulement avec un lieu, des expositions, mais aussi avec une publication Savvy journal. Donc ça, c'est un peu la généalogie intellectuelle de Savvy, sachant que nos références sont beaucoup plus nombreuses.   Valérie Nivelon : Ce que je trouve très intéressant, c'est l'affirmation d'une présence africaine par les Africains eux-mêmes. Et vous avez d'ailleurs tenu à rendre hommage à l'un des tout premiers Africains universitaires diplômés ici à Berlin. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous tenez à ce que l'on se souvienne de lui ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Et bien, nous sommes dans mon bureau ici à Berlin, à la Maison des Cultures du Monde et en face de nous, une peinture d'un jeune Camerounais qui s'appelle Adjani Okpu-Egbe. Et sur cette peinture, on peut lire le nom Anton Wilhelm Amo, personnage tellement important dans notre histoire. Il a été kidnappé au début du XVIIIè siècle, dans son village situé dans l'actuel Ghana, et offert comme cadeau au duc de Brunswick-Lunebourg. Et il a été prénommé Anton comme le duc. Pouvez-vous imaginer qu'un être humain puisse être offert comme un cadeau ? Il a néanmoins reçu une éducation sérieuse et il a étudié au Collège de philosophie à l'Université de Halle. Anton Wilhem Amo est donc un ancien esclave devenu le premier Africain à avoir obtenu un doctorat dans une Université européenne ! Je considère qu'il fait partie de l'histoire de l'Allemagne et de l'Histoire de la philosophie en Allemagne alors qu'il a été effacé de l'histoire de la philosophie de l'Europe pour les raisons que nous connaissons tous. Mais c'est notre devoir de rendre visible son travail. Donc, en 2020, j'ai fait une exposition qui s'appelait The Faculty of Sensing, pour rendre hommage à l'une de ses thèses, et pour moi, c'était important. Pas seulement de faire connaitre sa biographie, mais aussi sa pensée. Et on a invité une vingtaine d'artistes de partout, du monde, et 90% n'avaient jamais entendu parler d'Anton Wilhem Amo.. ce n'est plus le cas !   Valérie Nivelon : Savvy Contemporary a été une expérience intellectuelle et artistique prémonitoire et quinze ans après sa création, vous dirigez La maison des cultures du monde et vous êtes également le premier Africain à diriger une institution culturelle européenne de cette envergure. 140 ans après le Conférence de Berlin, vous avez choisi de créer l'événement DEBERLINIZATION. Pourquoi avez-vous sollicité la présence de Mansour Ciss Kanakassy, à l'origine de ce concept ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Je connais le travail de Mansour Ciss Kanakassy depuis longtemps et Mansour, qui est Sénégalais, a proposé un laboratoire de DEBERLINIZATION et sur l'affiche qu'il a créée pour l'annoncer, on peut voir la porte de Brandenburg à Berlin et la carte de l'Afrique. Et dans les différentes manifestations dans lesquelles il se produit, il propose ses billets AFRO, monnaie commune africaine qu'il a inventée en réponse au CFA. Son projet artistique est à la fois très provocateur et très concret, d'avant-garde. Comme James Baldwin le disait. «Quel est le rôle de l'artiste, c'est de poser des questions à des réponses qui sont déjà là». Et la question la plus importante du XXè siècle et XXIè siècle, c'est une question d'économie en fait et des moyens d'échange. Donc la monnaie. Mais comme vous le savez, la plupart des pays en Afrique francophone utilisent cette monnaie coloniale qui s'appelle le CFA. Pourtant, depuis l'indépendance, les grands politiciens panafricanistes comme Nkrumah, comme Olympio, comme Sankara ont toujours dit que l'Afrique ne peut sortir de la domination coloniale sans créer sa propre monnaie. Et ces nationalistes ont été soit renversés, soit assassinés. Donc on en est là. Les politiciens parlent, mais les artistes font. Mais la monnaie est aussi un vecteur de savoir, une archive. Donc si vous regardez les billets AFRO de Mansour, vous voyez l'image de Cheikh Anta Diop. Vous voyez l'image de Kwame Nkrumah. Vous voyez l'image de Sankara, de Bathily, d'Aminata Traoré, de celles et ceux qui ont œuvré pour le monde africain.   Valérie Nivelon : Est-ce que vous pouvez nous parler de votre conception de la culture ici à la Maison des cultures du monde, vous incarnez une présence africaine ici à Berlin, vous avez une responsabilité en tant que directeur d'une institution culturelle, que revendiquez-vous dans votre façon de penser cette DEBERLINIZATION ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La DEBERLINIZATION ne peut avoir un sens uniquement si c'est une expression pluridisciplinaire. Bien sûr, on a invité un économiste comme Célestin Monga, mais également des personnalités du monde de la culture.. Ça a toujours été important dans ma pratique de faire savoir que l'Université n'a pas le monopole de la fabrique des savoirs. Des artistes comme Tiken Jah Fakoly ou Didier Awadi sont des grands intellectuels aussi. Et ils arrivent à dire des choses que beaucoup d'autres personnes ne peuvent pas dire. J'ajoute qu'il a toujours été important pour moi de travailler dans l'univers de la poésie car les poètes nous donnent des clés de lecture pour pénétrer l'opacité du monde. Mais on invite aussi les scientifiques, les philosophes… je cherche à orchestrer un discours choral, polyphonique et pluridisciplinaire !!! C'est ma conception de la culture. Ce que nous avons souhaité avec Franck Hermann Ekra et Ibou Coulibaly Diallo (co-commissaires de DEBERLINIZATION ), c'est penser les archives du futur, je veux dire créer de nouvelles archives. Le projet DEBERLINIZATION a l'ambition d'impulser le remembrement de l'Afrique qui a été démembrée à Berlin en 1885, découpée, déchiquetée. Le Professeur Mamadou Diouf a parlé de la berlinization comme d'un déracinement profond. Donc ce qu'on a essayé de faire, c'est d'amener cette complexité ici à HKW, un lieu où on peut réfléchir. En ce qui me concerne, je veux passer le reste de ma vie à réfléchir à ce que veut dire être humain. Bon anniversaire à Savvy contemporary.   Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization.   À paraître : - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis - Deberlinization - Les presses du réel (livre). À lire : Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly. À écouter : Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.

    Maintenant, vous savez
    Pourquoi faut-il désactiver la fonction « snooze » de son réveil ?

    Maintenant, vous savez

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 4:14


    Maintenant Vous Savez, c'est aussi ⁠Maintenant Vous Savez - Santé⁠ et ⁠Maintenant Vous Savez - Culture⁠. Appuyer sur le bouton « snooze » du réveil pour grappiller quelques minutes de sommeil, c'est une habitude très courante. En effet, selon une étude menée par des chercheurs de l'Université Notre-Dame aux États-Unis et publiée dans la revue Sleep : 60% des gens retardent le moment de se lever. À tort, selon les neuroscientifiques, car si le répit est agréable sur le coup, il n'est pas recommandé pour la santé.  Et donc, quelles conséquences peut-on observer ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : novembre 2023 À écouter aussi : ⁠Quelle sonnerie choisir pour bien se réveiller ? Comment bien se réveiller pour être en forme ? ⁠Qu'est-ce que notre position de sommeil révèle de nous ? Retrouvez tous les épisodes de⁠ "Maintenant vous savez - Santé"⁠. Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Les histoires de 28 Minutes
    Victoire RN à l'Assemblée, escalade nucléaire ?, Noël… : Le Club international

    Les histoires de 28 Minutes

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 46:20


    L'émission 28 minutes du 01/11/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, présidente du think tank Friends of Europe et experte au Conseil des droits de l'Homme, Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian”, Daniel Borrillo, juriste, professeur à l'université Paris-Nanterre et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Victoire du RN à l'Assemblée nationale : la fin du cordon sanitaire ?C'est une victoire courte, à une voix près, mais symbolique. Le 30 octobre 2025, une proposition de loi émanant du Rassemblement national, visant à dénoncer l'accord migratoire franco-algérien de 1968, a été votée à l'Assemblée nationale, avec le concours des députés Horizons et Républicains. Nucléaire : risque d'escalade entre Poutine et Trump ?La Russie et les États-Unis se regardent en chien de faïence : en cause, les annonces croisées sur la dissuasion nucléaire de Donald Trump et Vladimir Poutine. Alors que le président russe s'est félicité de tests militaires pour un missile de croisière et un drone sous-marin pouvant porter des charges nucléaires, Donald Trump s'est empressé d'ordonner à son ministre de la Défense de reprendre des essais d'armes nucléaires. Nous recevons Hélène Tierchant, qui publie une réédition de son ouvrage "Les 100 plantes qui ont fait l'histoire, du lotus bleu de Cléopâtre à l'absinthe de Toulouse-Lautrec" (éditions Ulmer). Elle y revient sur la place de choix occupée par les plantes dans l'histoire. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins roumains, où l'inauguration de la plus grande cathédrale orthodoxe au monde fait polémique. Celle-ci a été financée en grande partie par l'État, alors que le pays manque d'écoles et d'hôpitaux et affiche un déficit conséquent. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Candace Owens, influenceuse complotiste de la sphère MAGA. Suivie par des millions d'abonnés en ligne, elle a donné un écho planétaire à la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nippone, où l'armée à été déployée pour lutter contre des attaques … d'ours, de plus en plus fréquentes et qui ont tué 10 personnes depuis le début de l'année.Natacha Triou nous invite à méditer : alors qu'Halloween est à peine passé, voilà que commencent déjà les préparatifs de Noël, un moment qui semble s'avancer d'année en année. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard pour son édition spéciale en cette fête de la Toussaint : en fait-on assez avec les morts ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 01 novembre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

    C à vous
    Un vent Trumpiste sur la France ?

    C à vous

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 4:52


    Trump, 1 an plus tard : Yaël Goosz revient sur les faits marquants de la politique du président américain et ses conséquences sur la France aux côtés de Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis (2014-2019) et en Israël (2003-2006).Le vendredi et le samedi c'est Yaël Goosz qui décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.

    Learn French with daily podcasts
    Listening Practice - Le programme d'aide alimentaire

    Learn French with daily podcasts

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 2:32


    OK, alors, on fait le point sur la crise du financement du programme d'aide alimentaire SNAP aux États-Unis. OK, so, we take stock of the funding crisis for the SNAP food assistance program in the United States.Alors, le truc c'est que le programme SNAP, vous savez, les Food Stamps, et bien près de 42 millions d'Américains pourraient ne plus les recevoir dès le 1er novembre. So, the thing is that the SNAP program, you know, Food Stamps, well nearly 42 million Americans might no longer receive them starting November 1st.Pourquoi ? Parce que le Congrès est bloqué sur le budget, il n'a pas validé les fonds. Why? Because Congress is deadlocked on the budget, it hasn't approved the funds.Et ça, même s'il y a des milliards de dollars de côté, en réserve pour les urgences. And that's even though there are billions of dollars set aside, in reserve for emergencies.D'un côté, vous avez le ministère de l'Agriculture qui dit : « Non, non, on ne peut pas toucher aux 5 milliards de réserves sans le feu vert du Congrès. » On one side, you have the Department of Agriculture which says: "No, no, we cannot touch the 5 billion in reserves without the green light from Congress."Mais de l'autre, il y a la juge Indira Talwani qui, elle, n'est pas d'accord du tout. But on the other, there is Judge Indira Talwani who, she, does not agree at all.Pour elle, cet argent, il est là justement pour ce genre de situation. For her, this money is there precisely for this kind of situation.Et puis elle rappelle que la loi prévoit de réduire l'aide si besoin, pas de tout couper. And then she reminds that the law provides for reducing aid if necessary, not cutting everything off.Deuxièmement, les États ne restent pas les bras croisés. Secondly, the States are not standing idly by.25 États plus Washington DC attaquent carrément le gouvernement fédéral en justice. 25 States plus Washington DC are outright suing the federal government.Ce qu'ils disent, c'est simple : l'USDA [United States Department of Agriculture] a les moyens de payer les aides de novembre avec les réserves et refuser de le faire met en danger des millions de foyers. What they are saying is simple: the USDA [United States Department of Agriculture] has the means to pay the November aid with the reserves and refusing to do so endangers millions of households.Et enfin, troisièmement, la position de l'administration Trump. And finally, thirdly, the position of the Trump administration.Eux, ils campent sur leur position, il faut l'accord du Congrès, point final. They are sticking to their position, Congress's agreement is needed, period. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une lettre d'Amérique
    Trump fait entrer les bulldozers à la Maison Blanche : pourquoi son grand chantier fait polémique

    Une lettre d'Amérique

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 19:58


    Le 20 octobre dernier, une partie de la Maison Blanche a été démolie pour construire la future salle de bal de Donald Trump. Cette "ballroom" de plus de 8.000 mètres carrés, dont le coût est estimé à plus de 200 millions de dollars, suscite déjà la controverse aux États-Unis. En cause notamment, le manque de transparence autour de ce chantier. Arnaud Tousch & Thomas Pierre font le point sur ces travaux hors-norme dans ce nouvel épisode de La lettre d'Amérique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Cultures monde
    Table-ronde : Sahara occidental, les États-Unis à la manœuvre

    Cultures monde

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 36:48


    durée : 00:36:48 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pus de cinq décennies après le début du conflit, la question du Sahara occidental pourrait se régler. En effet, le Front Polisario semble accepter le plan de souveraineté marocain, tandis que les États-Unis soumettent une nouvelle résolution au conseil de sécurité de l'ONU. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Khadija Mohsen-Finan Politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre du comité de rédaction d'Orient XXI; Adlene Mohammedi Chercheur et enseignant en géopolitique, expert associé au CERI

    Les informés de France Info
    Taxe Zucman rejetée, Shein débarque au BHV, les États-Unis durcissent l'accueil des réfugiés... Les informés de franceinfo du vendredi 31 octobre 2025

    Les informés de France Info

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 55:24


    durée : 00:55:24 - Les informés de franceinfo - Les informés débattent de l'actualité autour d'Augustin Arrivé. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Revue de presse Afrique
    À la Une: la situation en Tanzanie, «un chaos post-électoral et un silence d'État»

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:26


    En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ».   Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.

    La chronique de Benaouda Abdeddaïm
    Le monde qui bouge - L'Interview : Canada/États-Unis, un dialogue difficile - 31/10

    La chronique de Benaouda Abdeddaïm

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 6:47


    Ce vendredi 31 octobre, Ellen Kountz, professeure à l'Inseec, était l'invitée d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin. Elles sont revenues sur la dégradation de la relation diplomatique et économique entre le Canada et les États-Unis. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

    Aujourd'hui l'économie
    Comment l'IA va modifier le marché du travail

    Aujourd'hui l'économie

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 3:07


    Amazon, le géant du commerce en ligne a annoncé la suppression de 14 000 postes liée « en grande partie au développement de l'IA » selon l'entreprise. Une annonce qui ravive les craintes dans certaines professions particulièrement exposées, car l'essor de l'intelligence artificielle pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'emploi dans le monde.  Amazon présente ces 14 000 licenciements comme la première étape d'une vague qui pourrait concerner 30 000 personnes au sein du groupe qui emploie 1,5 million de salariés à travers le monde. Mais le géant du commerce en ligne n'est pas la seule entreprise à avoir annoncé des départs en raison de l'IA. Et si le phénomène reste progressif pour le moment, les effets de l'essor de l'IA se font en effet déjà lourdement sentir en particulier aux États-Unis. Au sein du cabinet de conseil Accenture, 12 000 postes ont été supprimés au cours des trois derniers mois, des employés « qui ne pourront pas apprendre les compétences nécessaires pour utiliser l'IA » selon la direction du groupe, qui a prévenu les autres salariés : ceux qui ne s'adapteront pas à cette nouvelle technologie pourraient subir le même sort. Microsoft, de son côté, a licencié 15 000 employés cette année, et de nombreux observateurs font le lien entre cette cure d'amaigrissement et le déploiement de l'intelligence artificielle. Chez Amazon, les emplois touchés sont pour la plupart dans les bureaux (les « cols blancs ») et non pas dans les entrepôts. Parmi les métiers les plus exposés ce sont logiquement ceux qui reposent sur le traitement de données et les tâches numériques qui peuvent être facilement automatisées, cela concerne donc en particulier l'analyse de données, la comptabilité, tout ce qui est de l'ordre des supports informatiques, mais aussi des services clients, des achats... Le patron de la chaîne américaine de supermarchés Walmart, le plus gros employeur des États-Unis a estimé qu'il ne connaissait pas un seul métier, un seul secteur, qui ne sera pas affecté par l'arrivée de l'IA.  À lire aussiComment l'IA a déjà commencé à remodeler le marché du travail « Job apocalypse »? Qu'en est-il vraiment du nombre d'employés menacés ? Plusieurs études vont du scénario le plus optimiste au scénario catastrophe, certaines prédictions parlent même de « job apocalypse ». Mais si l'on s'en tient au rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) datant de 2023, il semblerait qu'environ 2,3% des emplois dans le monde, et jusqu'à 5% dans les pays riches, pourraient, en théorie, être entièrement automatisée par l'intelligence artificielle.  L'OIT précise qu'il s'agit d'un potentiel, pas d'une prévision. En revanche, près de 60% des métiers dans le monde sont partiellement exposés à l'automatisation par l'IA, c'est donc plutôt à une évolution de la plupart des métiers qu'il faut s'attendre, et le tsunami de licenciements prévu par certains se traduira plutôt par une adaptation de secteurs entiers. Certains comparent l'arrivée de l'IA sur le marché du travail à celui d'internet, alors l'inconnu est la suivante : quelle sera la rapidité du développement de ce nouveau bouleversement technologique, plusieurs décennies, plusieurs mois ou plusieurs années ? Pour ce qui est de l'IA, tout va déjà très vite et notre capacité à intégrer cette nouvelle donne est la clé pour les employeurs, la formation jouera bien sûr un rôle essentiel.  Nécessité de rentabiliser les investissements dans l'IA Au final, il est intéressant de poser la question de savoir de ces annonces de licenciements, sont elles réellement toutes motivées par l'arrivée de l'IA ? Mais l'intelligence artificielle joue certainement un rôle. Si ce n'est en raison de l'automatisation de certaines tâches, c'est a minima en raison d'une nécessité d'amortir les investissements colossaux dans les infrastructures de l'IA. Amazon a ainsi annoncé, dans la foulée de cette vague de licenciements, un investissement de cinq milliards de dollars en Corée du Sud, notamment pour y construire des centres de données IA à horizon 2031. À lire aussiAmazon annonce la suppression de 14 000 postes à travers le monde

    Culture en direct
    Ce que les films d'horreurs disent de leur époque

    Culture en direct

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 10:17


    durée : 00:10:17 - Le Point culture - par : Sophie-Catherine Gallet - Alors qu'Halloween est célébré aux États-Unis en ce vendredi 31 octobre, retour sur un genre cinématographique de circonstance : les films d'horreurs, car au-delà du simple frisson qu'ils procurent, ces longs-métrages sont souvent le révélateur des peurs et des angoisses qui traversent leur époque. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Jean-Baptiste Carobolante Docteur en histoire de l'art, enseignant, critique d'art

    Les lectures de Mediapart

    Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La rencontre entre le président états-unien et son homologue chinois à Séoul, mercredi, aboutit à la conclusion d'une trêve de un an dans la guerre commerciale entre les deux pays. Pékin a gagné son bras de fer avec Washington. Cet accord signe l'accélération de la fragmentation du monde. Un article de Martine Orange publié jeudi 30 octobre et lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les histoires de 28 Minutes
    Trêve commerciale, taxes sur les multinationales, Grokipédia… : Le Club 28'

    Les histoires de 28 Minutes

    Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 46:20


    L'émission 28 minutes du 31/10/2025 Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Géraldine Woessner, rédactrice en chef au "Point", Pierre Jacquemain, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire "Politis", Paul Melun, essayiste et écrivain et la dessinatrice de presse Marie Morelle. Trêve commerciale entre Pékin et Washington : et l'Europe dans tout ça ?Le président américain, Donald Trump, a rencontré son homologue chinois, Xi Jinping, à Busan, en Corée du Sud, ce jeudi. Elle s'est soldée par un apaisement général. La Chine a, notamment, annoncé suspendre ses restrictions sur l'exportation de ses terres rares pendant un an, tandis que les États-Unis décident de lever leur embargo sur les exportations de semi-conducteurs à destination de la Chine. Est-ce une bonne nouvelle pour les Européens, victimes directes et collatérales de cet affrontement ?Taxer les multinationales : folie fiscale ou impérieuse nécessité ?Mardi dernier, la taxe Gafam, ciblant les grandes entreprises de la tech, a vu son taux doubler, passant de 3 % à 6 %, contre l'avis du ministre de l'Économie, Roland Lescure. En parallèle, un impôt universel sur les multinationales, visant à taxer leurs bénéfices proportionnellement à leur activité réalisée en France a été voté à l'Assemblée nationale. Il pourrait rapporter 26 milliards d'euros. Ces nouvelles taxes sont-elles pertinentes et nécessaires ?Nous recevons François Suchel, pilote de ligne, mais également auteur, qui publie "Même les poissons volent" aux éditions Paulsen. Après avoir mené une enquête pendant quatre ans, l'aviateur remet en question et relate les coulisses de la mondialisation aérienne, où valises, poissons, fleurs, animaux et fruits voyagent conjointement. Elon Musk vient tout juste de créer son encyclopédie en ligne, Grokipédia, entièrement alimentée par l'intelligence artificielle, censée concurrencer Wikipédia. Entretenue par les internautes du monde entier sur un mode contributif, cette dernière est décriée par Elon Musk, ainsi que les Républicains, qui la considère comme un repère du wokisme, contrôlée par l'extrême gauche. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Au musée du Louvre, Mona Lisa a de la concurrence : une nouvelle pièce déchaîne les visiteurs et engrange moult selfies. L'œuvre en question n'est autre que la fenêtre par laquelle se sont introduits les cambrioleurs qui ont dérobé d'inestimables bijoux. C'est le Point Com de Natacha Triou. Martin Lorentz, charpentier ayant œuvré trois ans à la reconstruction de Notre-Dame de Paris rêvait de se marier dans la cathédrale parisienne. Un souhait exaucé par l'évêque de Paris. C'est l'histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas notre Une internationale sur le ravage de l'ouragan Mélissa, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la remise en question par Aurore Vincenti de la théorie du régime pour perdre du poids. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 31 octobre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

    Le français avec Yasmine
    261. La vérité sur la confiance en soi quand on apprend le français, avec Hugo d'InnerFrench

    Le français avec Yasmine

    Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 38:58


    Cette semaine, je te propose une interview avec quelqu'un que tu connais probablement déjà. Si tu écoutes mon podcast, tu écoutes très certainement le sien aussi. Il est aussi professeur de français, est-ce que tu as une petite idée de qui ça pourrait bien être ? Mon invité, c'est Hugo Cotton de « InnerFrench ». Ça fait très longtemps que je voulais l'inviter dans le podcast et j'avais bien raison de faire confiance à mon intuition car l'interview est fascinante. Il partage avec nous son parcours et comment il est tombé dans l'enseignement du Français Langue Étrangère, le FLE, mais pas que.Aujourd'hui, il nous parle d'un thème qui lui tient à cœur : le perfectionnisme et la confiance en soi quand on apprend le français ou en règle générale une langue étrangère. J'ai adoré cette interview, déjà parce que Hugo est hyper sympa et ensuite il parle clairement, lentement et beaucoup moins vite que moi, donc ça te permet aussi de suivre une conversation entre natifs et j'adore proposer cet exercice à mes élèves.Il y a un petit truc en plus, dans cette interview, pour les membres du Club de Yasmine. Quand l'invité l'accepte, les membres du Club peuvent participer à l'enregistrement et poser des questions à l'invité.Hugo a gentiment accepté que les membres du Club participent également à l'enregistrement. L'interview était à 11h du matin, heure de Paris, et deux élèves basées aux États-Unis se sont réveillées à 5h du matin pour participer. Bravo Danielle et bravo Tracey ! Tu vas adorer cette interview. Hugo est génial et tu vas aussi découvrir comment avoir confiance en toi en français. Liens :Podcast InnerFrench : https://innerfrench.com/podcast/ Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/innerFrench1️⃣Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣Les cours de français avec YasmineRendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️Les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Nucléaire: l'arsenal de Poutine , la menace de Trump

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 65:12


    C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre

    Choses à Savoir ÉCONOMIE
    Pourquoi Uber et Nvidia s'associent-ils ?

    Choses à Savoir ÉCONOMIE

    Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:15


    Uber et Nvidia ont annoncé un partenariat stratégique pour accélérer le développement et le déploiement à grande échelle des véhicules autonomes. L'objectif est ambitieux : à partir de 2027, Uber prévoit de lancer une flotte mondiale de voitures autonomes, avec ou sans chauffeur, soutenue par la technologie de Nvidia et en collaboration avec plusieurs constructeurs automobiles comme Stellantis, Mercedes et Lucid.Cette alliance marque une nouvelle étape dans la révolution de la mobilité. Uber apporte son immense base de données de trajets et son expérience logistique mondiale : des milliards de kilomètres parcourus, dans toutes les conditions possibles. Nvidia, de son côté, fournit la puissance de calcul et l'intelligence artificielle nécessaires pour faire rouler ces véhicules sans intervention humaine. Sa plateforme Drive AGX Hyperion 10, composée de processeurs, de capteurs et de logiciels de vision, permet à un véhicule de se repérer et de réagir en temps réel à son environnement.Leur objectif commun est clair : faire passer la voiture autonome du stade expérimental au déploiement industriel. Uber y voit une manière de transformer son modèle économique : moins dépendre des chauffeurs, réduire les coûts de fonctionnement et proposer des trajets moins chers et plus disponibles. Nvidia, de son côté, y trouve un immense marché : chaque voiture autonome est un superordinateur roulant, équipé de puces et de logiciels qu'il conçoit et vend.Ce partenariat s'inscrit dans une course mondiale. Aux États-Unis, Waymo (filiale d'Alphabet) et Tesla testent déjà leurs services de robotaxis. En Europe et en Chine, les projets se multiplient. Pour Uber, qui collabore déjà avec Waymo sur certaines zones, s'allier à Nvidia, leader mondial des processeurs d'intelligence artificielle, permet d'accélérer le mouvement et de mutualiser les coûts.Le projet prévoit, d'ici à la fin de la décennie, la mise en service progressive d'une flotte de 100 000 véhicules autonomes. Dans un premier temps, ces voitures circuleront dans des zones délimitées et sous conditions météo favorables, conformément aux régulations locales.Pour les deux entreprises, cette collaboration symbolise un changement d'échelle : ce qui relevait hier de la science-fiction devient une réalité industrielle. Uber veut devenir la plateforme mondiale de la mobilité autonome ; Nvidia, le cerveau technologique qui la rend possible. Ensemble, ils entendent redéfinir la manière dont nous nous déplaçons, et préparer l'après-chauffeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    24H Pujadas - Les partis pris
    Les Partis Pris : "Réseaux sociaux, et l'extrême gauche alors ?", "Xi/Trump, la Chine a gagné !" et "Pays-Bas, Geert Wilders, un vrai faux perdant"

    24H Pujadas - Les partis pris

    Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 16:09


    Emmanuel Macron veut réguler les réseaux sociaux pour protéger la démocratie. Il dénonce les contenus d'extrême droite sur X et l'ingérence russe via TikTok. Selon Arlette Chabot, il a peut-être trouvé une cause qui pourrait entraîner derrière lui une partie des Français, peut-être une partie des Européens. Le problème des réseaux sociaux, c'est un combat qu'il ne peut pas mener tout seul, ajoute-t-elle. Lors de sa rencontre avec Xi Jinping, ce jeudi 30 octobre, Donald Trump a découvert que la Chine disposait de moyens de pression : le contrôle des terres rares et la possibilité d'arrêter ses achats de soja aux États-Unis. Pour Dominique Seux, sans aucun doute, c'est Xi Jinping qui a gagné. Donald Trump, manifestement, respecte les forts et regarde de très haut les plus faibles. Les élections législatives aux Pays-Bas du mercredi 29 octobre ont abouti à un résultat très serré entre le parti centriste pro-européen D66 et le parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders. Abnousse Shalmani estime que ce dernier a tout perdu, car il n'avait aucune chance d'être Premier ministre, personne ne voulait travailler avec lui, mais il a tout remporté en faisant réagir tout le monde à ses propositions. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Décryptage
    Nucléaire iranien : la France au coeur du brasier

    Décryptage

    Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 19:30


    Derrière chaque accord international, il y a des centaines, des milliers d'heures de travail - des courriers, des réunions, des textes modifiés, tout cela en toute discrétion. C'est le propre de la diplomatie. Dans le dossier nucléaire iranien, pendant 20 ans, la troïka européenne (Allemagne, France et Royaume-Uni), la Chine, la Russie et les États-Unis ont négocié pas à pas pour arriver à un accord avec l'Iran. La diplomatie française a joué un rôle clef dans ces tractations.  Avec notre invité :  Vahid Shamsoddinnezhad, journaliste à la rédaction en persan de RFI, réalisateur du documentaire  «Nucléaire iranien : la France au cœur du brasier». «Le nucléaire iranien : la France au cœur du brasier» est en libre consultation sur la chaîne youtube de RFI.

    Génération Do It Yourself
    #500 - VF - Reid Hoffman - LinkedIn, Paypal - Comment dompter l'invention la plus puissante de l'humanité

    Génération Do It Yourself

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 92:40


    Check out the episode in its original version here : https://www.gdiy.fr/podcast/reid-hoffman-vo/“Il n'y a pas de si. Il n'y a que des quand.”C'est ce que Reid Hoffman répond quand on lui demande si le fonctionnement des entreprises va profondément être révolutionné par l'IA, si elle pourra aider à gouverner un pays ou même si elle permettra de soigner les cancers.Et pour cause, les 6 mois qui séparent le premier épisode GDIY avec Reid et celui-ci, ont été le théâtre de percées historiques de l'IA.Mais ces 6 mois ont également marqué une fracture de plus en plus importante entre les États-Unis et l'Europe.Alors qu'une bonne partie des patrons de la tech américaine courbent un à un l'échine devant Donald Trump, Reid fait partie de ceux qui osent remettre en cause la politique de la peur et se battent pour la liberté d'expression, quitte à devenir persona non grata des figures de la tech.Après avoir cofondé Paypal puis LinkedIn, Reid Hoffman est devenu administrateur de dizaines d'entreprises dont OpenAI jusqu'en 2023 et Microsoft où il siège toujours.Il conseille aussi différents gouvernements — dont la France — qui le sollicitent pour comprendre comment mieux déployer l'IA dans la société et s'en servir pour gouverner.Dans cet épisode il donne ses meilleurs conseils et clés ultra concrètes pour utiliser le plein potentiel de l'IA et dévoile son utilisation quotidienne : pour écrire, pour penser, pour critiquer ses propres idées.Un homme brillant et mesuré, loin des “techs bros” radicaux, qui œuvre avant tout pour contribuer au progrès de l'humanité.TIMELINE:00:00:00 : « L'IA améliore grandement la connexion humaine. »00:10:05 : Les meilleurs hacks de Reid pour l'IA au quotidien00:20:13 : Comment aider les États à déployer l'IA dans la société00:31:24 : Ce que la politique de la peur de Trump change aux États-Unis00:49:48 : La révolution du “vibe coding” et pourquoi tout le monde doit s'y intéresser01:01:53 : Guérir les cancers grâce à l'IA ?01:06:55 : Pourquoi tout le monde devrait utiliser l'IA, même les retraités01:13:23 : Lancer une boîte avec 0 € en 2025 : ce que ferait Reid01:20:14 : Amazon, Microsoft, Google : qui surfe le mieux sur la vague de l'IA01:28:17 : « Ne sois pas anxieux. Sois lucide, et continue d'avancer. »Les anciens épisodes de GDIY mentionnés : #452 - Reid Hoffman - LinkedIn, Paypal - L'humanité 2.0 : Homo technicus plus qu'Homo sapiens#452 - Reid Hoffman - LinkedIn, Paypal - “We are more Homo technicus than Homo sapiens”#487 - VF - Anton Osika - Lovable - Internet, Business et IA : rien ne sera jamais plus comme avant#487 - VO - Anton Osika - Lovable - Internet, Business, and AI: Nothing Will Ever Be the Same Again#426 - Thomas Clozel - Owkin - Comment casser Big Pharma grâce à l'IA#473 - VO - Brian Chesky - Airbnb - « We're just getting started »#473 - VF - Brian Chesky - Airbnb - « Après 17 ans, nous ne sommes qu'au début de notre histoire »Nous avons parlé de :Possible Podcast - Reid HoffmanEleven LabsLes 7 produits de Google qui ont plus d'un milliard d'utilisateurs par jourManas AI, la startup cofondée par Reid Hoffman pour accélérer la création de traitements contre le cancerThe Lafayette FellowshipSquarespaceOpenAI Jobs PlatformLes recommandations de lecture :Superagency - Reid HoffmanThe Emperor of All Maladies - Siddhartha MukherjeeA Brief History of Intelligence - Max BennettThe Road Less Traveled - Scott PeckJetez un oeil à la chaine YouTube de Reid et au podcast “Possible”.Vous pouvez aussi suivre Reid sur Linkedin (évidemment) et sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Choses à Savoir HISTOIRE
    Pourquoi des mushers ont-ils affronté la mort pour sauver un village ?

    Choses à Savoir HISTOIRE

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 1:45


    En janvier 1925, l'Alaska fut le théâtre d'une épopée héroïque restée dans l'Histoire sous le nom de “course au sérum de Nome” (Serum Run to Nome). Tout commença dans le petit port de Nome, au bord de la mer de Béring, lorsqu'une épidémie de diphtérie frappa la population. Le médecin local, Curtis Welch, vit les premiers enfants mourir en quelques jours. Sans vaccin, c'était une condamnation certaine. Il savait qu'un antidote existait : un sérum antitoxique conservé à plus de 1600 kilomètres, à Anchorage. Mais en plein hiver, les tempêtes de neige rendaient les routes, la mer et le ciel impraticables.Le seul moyen d'acheminer le remède ? Par traîneaux à chiens. L'Alaska décida d'organiser une course contre la mort : une relais de mushers, ces conducteurs de traîneaux, traverserait les plaines glacées pour livrer le sérum à Nome. En tout, 20 équipes de chiens se relayèrent sur plus de 1 000 kilomètres, dans des conditions extrêmes : -50 °C, vents polaires, blizzards aveuglants.Le départ fut donné le 27 janvier 1925 à Nenana. Chaque équipe parcourait une trentaine de kilomètres avant de transmettre le précieux colis au relais suivant. Parmi ces héros, deux noms restèrent célèbres : Leonhard Seppala, le plus expérimenté, et son chef de meute Togo, qui franchirent près de 400 km à travers la tempête ; puis Gunnar Kaasen, guidé par le chien Balto, qui mena la dernière étape jusqu'à Nome, arrivant le 2 février au matin. Dans ses bras, le petit cylindre d'aluminium contenant le sérum gelé sauva des centaines de vies.Leur exploit, largement relayé par la presse, fit le tour du monde. Balto devint une icône nationale aux États-Unis : une statue à son effigie fut érigée à Central Park, à New York, “en l'honneur de l'endurance, de la fidélité et de l'intelligence des chiens de traîneau.”Cette aventure marqua un tournant : elle inspira la création de la course annuelle de traîneaux Iditarod, entre Anchorage et Nome, en mémoire de ces mushers. Mais elle symbolise surtout la force du courage collectif face à la nature impitoyable. Dans la nuit polaire de l'hiver 1925, l'humanité et les chiens de l'Arctique coururent côte à côte pour arracher un village à la mort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Choses à Savoir
    Pourquoi la salade César ne doit-elle rien à Jules César ?

    Choses à Savoir

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 2:03


    Par une chaude journée d'été, le 4 juillet 1924, un petit restaurant de Tijuana, au Mexique, est pris d'assaut par des touristes venus des États-Unis. Nous sommes en pleine Prohibition : l'alcool est interdit de l'autre côté de la frontière, et les Américains affluent dans cette ville mexicaine pour boire et faire la fête. Le patron du restaurant, Caesar Cardini, un chef italien au tempérament passionné, regarde sa cuisine dévalisée avec angoisse : les réserves sont presque vides, les clients s'impatientent. Il lui faut improviser.Cardini ouvre son garde-manger : il ne reste que quelques feuilles de laitue romaine, un peu de pain rassis, du parmesan, des œufs, de l'huile d'olive, de la sauce Worcestershire, du citron, et une gousse d'ail. Pas de quoi faire un grand plat… à moins d'un peu de génie. Alors, devant la salle comble, il saisit un grand saladier, pile l'ail, casse un œuf légèrement poché, ajoute le citron, la sauce, l'huile, puis jette la romaine et les croûtons. Il mélange avec énergie, sous les yeux amusés de ses clients. Le parfum d'ail et de citron se répand. Un silence curieux s'installe, puis les premières bouchées sont goûtées : c'est un succès immédiat.La salade César est née — non pas à Rome, ni même en Italie, mais dans un coin poussiéreux du Mexique, un soir d'improvisation. Le bouche-à-oreille fait le reste. Des stars hollywoodiennes en villégiature à Tijuana — Clark Gable, Jean Harlow, et d'autres — s'émerveillent de ce plat simple et élégant. En quelques mois, la recette traverse la frontière, conquiert Los Angeles, puis tout le continent.Ce qu'on ignore souvent, c'est que la recette originale ne comportait ni poulet, ni anchois, ni bacon. Juste la fraîcheur de la romaine, le croquant du pain grillé, et la douceur citronnée de la sauce. Les versions modernes, plus riches, sont venues plus tard, adaptées aux goûts américains.Ainsi, derrière ce nom à consonance antique, la “César” n'a rien d'un hommage à Jules César. C'est l'histoire d'un Italien ingénieux, installé au Mexique, qui inventa par hasard un plat devenu universel.Une salade née d'un manque, transformée en légende : voilà, peut-être, le plus bel exemple de ce que la cuisine sait faire de mieux — transformer la contrainte en création. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Laetitia Cherel - Brigitte Macron: le procès de la rumeur

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 12:23


    C dans l'air l'invitée du 28 octobre 2025 avec Laetitia Cherel, journaliste à la cellule investigation de Radio France, auteure d'une enquête sur la fausse information "Brigitte Macron femme transgenre". Jugés pour cyberharcèlement à l'encontre de Brigitte Macron, plusieurs prévenus ont affirmé lundi devant le tribunal correctionnel de Paris avoir voulu faire "de l'humour" ou "informer" en relayant une infox mondiale sur sa prétendue transidentité et pédophilie. Absente du procès, l'épouse du chef de l'Etat a indiqué aux enquêteurs que la rumeur avait eu "un très fort retentissement" sur son entourage et sur elle-même, rapportant que ses petits-enfants entendaient dire que "leur grand-mère est un homme". Sa fille, Tiphaine Auzière, a témoigné aujourd'hui en ce sens, à la demande de l'avocat de sa mère. Cette riposte judiciaire en France, de la part de Brigitte Macron, doublée d'une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n'ont cessé d'enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d'extrême droite. Médium, courtier, professeur de sport, ou encore informaticien ont défilé à la barre, devant une salle comble.Née dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, la rumeur transphobe est devenue virale aux États-Unis où le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre Candace Owens, podcasteuse d'extrême droite, auteure d'une série de vidéos intitulée "Becoming Brigitte" ("Devenir Brigitte"). Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l'Américaine, se réjouissant de voir "l'affaire Brigitte" s'internationaliser.

    Débat du jour
    Les pays d'Asie sont-ils condamnés à obéir à Trump ?

    Débat du jour

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 29:30


    Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).

    Revue de presse Afrique
    À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


    Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

    Les Experts
    Les Experts : Trump/Xi, l'espoir d'un accord commercial - 29/10

    Les Experts

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 26:35


    Ce mercredi 29 octobre, les problèmes du chômage en France, imputables au manque d'offres d'emploi dans certains secteurs d'activité, lui-même du à l'instabilité politique, et la probabilité d'un accord commercial entre la Chine et les États-Unis suite à la rencontre entre Donald Trump et Xi, ont été abordés par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Emmanuel Combe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Skema Business School, et Jean-Pierre Petit, président des Cahiers Verts de l'Économie, dans l'émission Les Experts, présentée par Ludovic Desautez, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

    Aujourd'hui l'économie
    Pourquoi la politique de Donald Trump risque de faire grimper les prix des médicaments en Europe

    Aujourd'hui l'économie

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:17


    Le président américain veut aligner les prix des médicaments aux États-Unis sur les plus bas pratiqués dans le monde.Un plan qui pourrait soulager les patients américains, mais peser lourd sur le portefeuille et l'accès aux traitements des Européens. Donald Trump justifie sa politique par un constat : les prix des médicaments aux États-Unis sont en moyenne plus de quatre fois supérieurs à ceux pratiqués dans les autres pays développés, selon la Rand Corporation, un institut de recherche américain. Cette différence s'explique par l'absence de régulation nationale. Les laboratoires fixent librement leurs tarifs, et les compagnies d'assurance privées négocient ensuite les remboursements, souvent sans réel pouvoir de contrainte. Résultat, les traitements sont vendus beaucoup plus chers qu'en Europe, où les prix sont encadrés par les autorités publiques. Pour corriger cette distorsion, Donald Trump veut désormais que les prix américains soient alignés sur les plus bas tarifs pratiqués à l'étranger. Une réforme qui, sur le papier, paraît bénéfique pour les patients américains. Mais dans les faits, elle risque de bouleverser tout l'équilibre mondial de l'industrie pharmaceutique. À lire aussiLes États-Unis piégés par leur dépendance aux médicaments indiens? Un effet de vase communicant : les laboratoires pourraient se détourner de l'Europe Le problème, c'est que le marché américain représente à lui seul la principale source de revenus des grands groupes pharmaceutiques. Si les prix baissent aux États-Unis, les laboratoires verront leurs marges chuter sur leur marché principal. Et pour compenser, ils pourraient relever leurs prix en Europe ou retarder la mise sur le marché de nouveaux traitements. Certains géants du secteur, comme Pfizer ou AstraZeneca, ont déjà annoncé revoir leurs stratégies de commercialisation sur le Vieux Continent. D'autres entreprises hésitent même à s'y implanter, ou exigent désormais davantage de contrôle dans les négociations de prix avec les autorités de santé. L'Europe, où les tarifs sont encadrés pays par pays et souvent bien plus bas qu'ailleurs, risque ainsi de devenir un marché secondaire pour les géants de la pharma. Un paradoxe pour un continent qui cherche justement à rester attractif et innovant dans le domaine de la santé. À lire aussiComment l'Union européenne compte éviter les pénuries de médicaments? Souveraineté pharmaceutique, un défi plus que jamais stratégique pour l'Europe Face à cette situation, Bruxelles reste prudente. La Commission européenne dit suivre de près l'évolution du dossier américain. Mais cette tension arrive à un moment charnière : l'Union révise actuellement sa législation pharmaceutique, en vigueur depuis 2004, afin de renforcer la compétitivité du secteur et réduire la dépendance aux importations. Depuis la pandémie de Covid-19, les Vingt-Sept ont pris conscience de leur fragilité : les principes actifs viennent majoritairement d'Asie, et une partie de l'innovation pharmaceutique dépend encore largement des États-Unis. Or, la politique actuelle de Donald Trump, en poussant à la relocalisation et à la défense des intérêts américains, risque d'accentuer cette dépendance européenne. La véritable question est donc celle-ci : qui paiera le prix de cette nouvelle guerre du médicament ? L'Europe, en acceptant de payer plus cher pour conserver l'accès à l'innovation ? Ou bien le monde pharmaceutique lui-même, s'il finit, à force de logique de court terme, par étouffer l'innovation et la coopération internationale ?

    Journal d'Haïti et des Amériques
    Philippe Golub: «La politique internationale de Donald Trump est dirigée par son ego»

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 30:00


    Professeur de Sciences politiques à l'Université américaine de Paris, Philip Golub analyse pour RFI la politique étrangère de Donald Trump, qui poursuit cette semaine sa tournée en Asie. «America first», l'expression est née dans les années 1920 aux États-Unis, dans la bouche de ceux qui étaient en désaccord avec les engagements internationaux du président de l'époque, puis remise au goût du jour par Donald Trump près d'un siècle après. Il la martèle depuis son retour à la Maison Blanche. Pourtant, Donald Trump est présent sur un maximum de fronts ces derniers mois. Alors comment qualifier la politique étrangère de Donald Trump ?  «Les États-Unis sont structurellement une puissance globalisée, nuance Philip Golub. Donald Trump n'est pas un isolationniste, mais un unilatéraliste, qui veut imposer sa volonté dans différents théâtres du monde, selon ce qu'il estime être l'intérêt national des États-Unis, poursuit celui qui enseigne à l'Université américaine de Paris (AUP). Ce qui correspond d'assez près à son intérêt personnel». Il va plus loin : «La politique internationale de Donald Trump est dirigée par son ego».    Après la Jamaïque, l'ouragan Melissa touche Cuba et fait au moins 10 morts en Haïti Le jour d'après en Jamaïque. L'ouragan Melissa a traversé l'île des Caraïbes, mardi 28 octobre 2025, laissant de lourds dégâts sur son passage. Un «Désastre !» pour The Jamaica Observer. En Une du journal, s'affiche un amas de tôles et de poutres en partie immergées dans une eau boueuse. The Gleaner, pour sa part, multiplie les adjectifs choc : «Défiguré(e)», écrit le journal en majuscules, à sa Une ce mercredi 29 octobre 2025. «Ravagé(e)», lit-on aussi en titre d'un article sur son site. Le quotidien décrit les arbres arrachés, les lignes téléphoniques à terre.  Melissa a atteint, mercredi 29 octobre 2025, le sud-est de Cuba. Rétrogradé en catégorie 3 (sur 5), mais avec des vents qui peuvent encore souffler à près de 200 km/h. L'ouragan a déjà provoqué «d'importants dégâts», assure le président cubain Miguel Diaz Canel. Plus de 700 000 personnes ont été évacuées.  Haïti, pour sa part, n'a pas été touchée directement par l'œil de l'ouragan, mais toute la moitié sud du pays est en alerte rouge, y compris la capitale, Port-au-Prince. Face à cela, les autorités haïtiennes ont déclaré, ce mercredi chômé, explique Gazette Haïti. Objectif : «permettre à la population de se préparer et de réduire les risques liés au passage de l'ouragan», poursuit le site d'information.   À lire aussiLa Jamaïque, «zone sinistrée» après le passage de l'ouragan Melissa Brésil : L'opération de police la plus meurtrière de l'histoire de Rio À Rio de Janeiro, une gigantesque opération de police ordonnée par le gouverneur Claudio Castro s'est soldée, mardi 28 octobre 2025, par au moins 132 morts. Ce mercredi matin, des dizaines cadavres ont été alignés dans la rue par les habitants eux-mêmes, dans l'un des quartiers visés par l'opération, écrit Folha de Sao Paulo sur son site. Les familles cherchent à identifier les victimes. D'après les autorités, les policiers visaient des membres du principal groupe criminel de la ville, le Comando Vermelho. À lire aussiScène de guerre à Rio de Janeiro: des dizaines de morts dans une opération anti-drogue

    L'info en intégrale - Europe 1
    Le journal de 10h du 29/10/2025

    L'info en intégrale - Europe 1

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:14


    Dans cette édition :L'ouragan Mélissa s'abat sur Cuba avec des vents atteignant 195 km/h, entraînant la déclaration de l'état d'alerte dans six provinces de l'Est du pays.Après avoir durement frappé la Jamaïque, l'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 et l'état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des dommages importants constatés notamment dans certains hôpitaux.En France, les députés ont voté pour doubler le taux d'imposition des géants du numérique comme Apple, Amazon, Facebook et Google, ainsi qu'une taxe massive sur leurs bénéfices, pour un gain espéré de 26 milliards d'euros.Le gouvernement était opposé à ces mesures, craignant des représailles de l'administration Trump, tandis que Bruno Retailleau, de la droite, juge le projet de budget "invotable".Le tribunal administratif de Paris doit décider si les députés de La France Insoumise seront autorisés à rendre visite à l'ancien président Nicolas Sarkozy en prison.Aux États-Unis, le président Donald Trump poursuit sa tournée en Asie, avec des contrats à la clé pour des entreprises américaines comme Amazon qui annonce un investissement de 5 milliards de dollars en Corée du Sud.Le numéro 1 mondial de tennis Carlos Alcaraz a été éliminé dès le deuxième tour du Masters 1000 de Paris.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Débat du jour
    Les pays d'Asie sont-ils condamnés à obéir à Trump ?

    Débat du jour

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 29:30


    Enchaîner les succès en cinq jours : c'est la mission que s'est donné Donald Trump pour sa première tournée en Asie depuis son retour à la Maison Blanche. Le sommet de l'Asean, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, à Kuala Lumpur, suivi d'un passage au Japon, puis la Corée du Sud pour le sommet cette fois de l'Apec, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Demain, jeudi, il devrait rencontrer normalement le président chinois Xi Jinping. À chaque fois, on déroule le tapis rouge pour le président des États-Unis qui se félicite des victoires qu'il obtient. Les capitales asiatiques sont-elles forcées de s'aplatir face aux exigences de Donald Trump ? Quels pays sont les plus affectés ? Quelles sont leurs marges de manœuvres ? Pour en débattre : - Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique et co-autrice du livre L'Indo Pacifique, nouveau centre du monde, éditions Tallandier - Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors où elle est rapporteuse du groupe de travail sur les relations UE-Chine - Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE).

    iWeek (la semaine Apple)
    Samsung-Google et le Galaxy XR : un Vision Pro 2x moins cher, c'est possible

    iWeek (la semaine Apple)

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 78:28


    Rejoignez la communauté iWeek et soutenez-nous sur patreon.com/iweek!Voici l'épisode 252 d'iWeek (la semaine Apple).Samsung-Google et le Galaxy XR : un Vision Pro 2x moins cher, c'est possible.Enregistré en streaming, mercredi - exceptionnellement – 29 octobre 2025 à 18h30 sur X, Twitch, LinkedIn et YouTube.Présentation : Benjamin Vincent, journaliste, producteur et présentateur de Les Voix de la Tech avec la participation de Fabrice Neuman, consultant auprès des PME et contributeur à "Comment ça marche".Au sommaire de cet épisode 252 : Samsung et Google ont lancé leur concurrent du Vision Pro, le Galaxy XR : des caractéristiques très proches et un prix divisé... par deux ; 1.799 $. Apple peut-elle maintenir le Vision Pro, même en version M5, à 3.499 $ aux États-Unis ?Apple condamné à payer 48,7 millions € à trois des quatre opérateurs de téléphonie mobile français pour neuf clauses abusives et illégales imposées dans les contrats de distribution des iPhone 5s et 5c en... 2013 ! Apple également condamné au Royaume-Uni mais soulagé d'une action collective aux Etats-Unis. Nous faisons le point complet sur cette actualité judiciaire.Fabrice a testé l'iPhone Air et il vous livre ses conclusions d'autant plus intéressantes qu'on trouve désormais le nouvel iPhone ultra-fin à 400 € de moins qu'au tarif officiel Apple (829€ au lieu de 1.229€).Et puis, ne manquez pas les deux "Breaking News" du jour : l'arrivée des versions 26.1 RC qui laissent espérer une 26.1 pour tous, la semaine prochaine ; et la panne en cours qui touche Azure, le Cloud de Microsoft, dix jours après une panne de plus de 15 jours chez son principal concurrent, AWS.Pas bonus hebdo exclusif. Retrouvez-le dès la semaine prochaine si vous faites partie de nos soutiens Patreon sur Patreon.com/iweek : rejoignez la communauté ! Aidez-nous à développer iWeek en cette 6è saison. Merci d'avance.Rendez-vous mardi 4 novembre 2025 à partir de 18h30 (nouvel horaire) en direct sur X, YouTube, Twitch et LinkedIn pour l'épisode 253 : et en ce 1er mardi du mois, il s'agira d'un épisode interactif au cours duquel vous pourrez participer en visio via un lien qui vous sera envoyé le 4 novembre !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Product Marketing Stories
    Ce que les meilleurs PMM font différemment | Bertrand Hazard, Ex-VP PMM | Positioning expert & GTM consultant

    Product Marketing Stories

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 16:30 Transcription Available


    Bertrand revient sur l'évolution du rôle du PMM, et surtout sur ce qui fait la différence entre un bon et un excellent Product Marketer.Après 20 ans passés à des postes de direction Product Marketing aux États-Unis, il accompagne depuis +3 ans les entreprises B2B tech dans leur repositionnement et structuration de la fonction PMM.Avec franchise et clarté, il partage son parcours, ses apprentissages et les conseils concrets qui ont guidé sa carrière.

    Studio 9 - Deutschlandfunk Kultur
    Parlamentswahlen in den Niederlanden - Kulturkampf um die Unis

    Studio 9 - Deutschlandfunk Kultur

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 6:13


    Meijers, Maurits www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9

    Grand reportage
    L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ?

    Grand reportage

    Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 19:30


    Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. Le 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été 2025 dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. (Rediffusion) Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population.  Et pourtant, dès la fin du XIXè siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir.  « L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? », un Grand reportage de Thomas de Saint Leger, réalisé par Pauline Leduc. 

    Reportage International
    Mexique: la fin du rêve américain pour les migrants

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 2:25


    Neuf mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le Mexique est devenu pour beaucoup de migrants latino-américains la seule option qui reste. Le pays devient une voie pour survivre quand le rêve américain s'effondre. De notre correspondante à Mexico, « J'ai 28 ans. Je suis vénézuélien. Ça fait déjà un an que je suis là », raconte Luis Marcano. Six jours sur sept, Luis traverse Mexico d'est en ouest pour aller travailler. Un job informel dans la construction. L'année dernière, il voulait d'aller aux États-Unis. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Victime de la violence au Mexique, la frontière s'est fermée sous ses yeux. « On ne peut plus passer et maintenant, ils expulsent tout le monde. Eh bien moi, j'ai décidé de rester ici. Pour l'instant ça va, j'ai du travail. Je peux aider ma famille depuis ici », confie-t-il.  En allant dans un café, il raconte comment il parvient à envoyer un peu d'argent à sa famille restée au Venezuela. « Hier, c'était l'anniversaire de ma grand-mère et je lui ai offert un téléphone », raconte-t-il. Il montre une vidéo de la fête qui a eu lieu et ajoute : « Là, c'est ma mère. Je suis loin, on ne peut pas partager ces moments. Elles me manquent, mais bon. Elles me disent de venir, de ne pas rester seul ici. Elles savent tout ce par quoi je suis passé. Mais je suis vivant, Dieu merci. Je ne regrette rien. » À lire aussiMexique : le retour difficile des migrants expulsés ou déçus des États-Unis Rester, attendre la fin de l'ère Trump et retenter sa chance ? Après dix ans loin du Venezuela, Luis imagine plutôt rentrer quand il aura réuni assez d'argent et obtenu son statut légal au Mexique. « S'ils me le donnent, je pourrais voyager et même faire des allers-retour. Je pourrais emmener des choses là-bas. Ici les vêtements, les chaussures sont accessibles. Je veux ramener quelque chose. Je ne veux pas partir sans rien. Tant d'années loin de chez moi pour rien ? », s'interroge-t-il.  Et quand on lui demande de quoi il rêve maintenant, il répond : « Si je pouvais, je partirais demain. J'achèterais un terrain sur la plage dans mon pays. » Comme Luis, ils seraient des dizaines de milliers de personnes restées au Mexique. Encore loin de nourrir un rêve mexicain, beaucoup regardent désormais vers le sud, en direction de leur pays d'origine.  À lire aussiTravel ban : Haïti, Cuba et le Venezuela concernés par la nouvelle mesure d'immigration américaine

    Du grain à moudre
    Trump II : les religieux sont-ils au cœur du pouvoir ?

    Du grain à moudre

    Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 38:21


    durée : 00:38:21 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis le début du second mandat de Donald Trump aux États-Unis, le degré de fusion entre politique et religion atteint un niveau remarquable, mis en lumière le 21 septembre 2025 par la cérémonie d'hommage rendue à Charlie Kirk. - invités : Blandine Chelini-Pont Professeure d'histoire contemporaine et de relations internationales à l'université d'Aix-Marseille, spécialiste des relations entre politique et religion aux États-Unis; Philippe Gonzalez Maître d'enseignement et de recherche en sociologie à l'Université de Lausanne

    La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
    L'Argentine, les États-Unis et le Royaume-Uni font la Une de la presse internationale

    La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

    Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 3:14


    Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La chronique de Benaouda Abdeddaïm
    Annalisa Cappellini : Japon, Sanae Takaichi tend la main à Washington - 28/10

    La chronique de Benaouda Abdeddaïm

    Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 3:35


    Ce mardi 28 octobre, la visite de Donald Trump à Tokyo ainsi que les relations entre le Japon et les États-Unis, ont été abordées par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

    Boomer & Gio
    Hour 4 - Mayes & Jones Shine, Throwback Unis, Jerry With The Recap, Trade Talk

    Boomer & Gio

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 40:30


    Drake Maye's lighting up New England, the Colts face a big Daniel Jones decision, and JJ McCarthy's comeback raises eyebrows. Jets snag a thrilling win, Giants suffer heartbreak, and Boomer weighs a possible Kayvon Thibodeaux trade. Plus, we dive into NFL throwback uniforms and Al's rant on all those commercials!

    Les matins
    Soja américain et terres rares : un accord trouvé entre la Chine et les États-Unis

    Les matins

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 14:41


    durée : 00:14:41 - Journal de 8 h - Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi en Corée, au terme d'une tournée asiatique pour le président des Etats-Unis. Ce face-à-face pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale s'annonce déjà comme l'événement de la semaine sur la scène internationale.

    C dans l'air
    Milei triomphe...Trump jubile - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 63:01


    C dans l'air du 27 octobre 2025 : Argentine : le triomphe de Javier MileiUn président conforté. Avec plus de 40% des voix, l'ultralibéral argentin Javier Milei a remporté hier les élections de mi-mandat visant à renouveler une partie du Congrès. « Merci à tous ceux qui continuent de soutenir les idéaux de la liberté », a-t-il lancé dans la soirée. Malgré les scandales, les outrances et la gouvernance brutale de ce chef d'Etat d'extrême droite, ce test national est donc réussi après ses deux années au pouvoir.Ce lundi, Donald Trump a félicité son allié en soulignant une « victoire écrasante ». L'extrême droite française aussi à adressé ses félicitations au président argentin. Éric Ciotti (UDR) a salué son « excellent bilan » tandis que Frédéric Falcon (RN) a adressé ses vœux d'encouragement en soulignant les erreurs commises par de nombreux sondages. Plus étonnant, Guillaume Kasbarian, député du bloc central, a lui aussi estimé que cette victoire était une bonne nouvelle.Élus et réélus, les leaders politiques d'extrême droite convainquent donc les électeurs malgré la brutalité de leur fonctionnement. En Floride, les expulsions de migrants sont musclées. Forte de ses 20 000 fonctionnaires, la police de l'immigration américaine (ICE) multiplie les descentes en agissant souvent au mépris des droits des personnes interpellées. C dans l'air est allé sur place, et a rencontré des habitants terrorisés qui se cachent pour échapper aux autorités.Le complotisme est aussi une composante de l'extrême droite. En France s'ouvre ce lundi le procès de huit hommes et deux femmes comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La Première dame est la cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre. Apparue dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, cette rumeur transphobe est devenue virale outre-Atlantique grâce à l'influenceuse MAGA, Candace Owens.Alors, comment expliquer le succès électoral de Javier Milei ? Comment analyser le durcissement des politiques populistes insufflées par Donald Trump ? Qui se cache derrière la rumeur transphobe ciblant Brigitte Macron ?LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Richard WERLY - Éditorialiste international à Blick- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro - Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales, membre de la rédaction de la revue Le Grand Continent

    C dans l'air
    Milei triomphe...Trump jubile - Vos questions sms -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 5:44


    C dans l'air du 27 octobre 2025 : Argentine : le triomphe de Javier MileiLES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Richard WERLY - Éditorialiste international à Blick- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro - Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales, membre de la rédaction de la revue Le Grand Continent

    Entendez-vous l'éco ?
    État social : un pacte matérialiste ? 2/4 : La promesse de l'abondance

    Entendez-vous l'éco ?

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 33:48


    durée : 00:33:48 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Du marxisme aux altermondialistes, comment la gauche a-t-elle pensé la consommation ? Une discussion avec Alexia Blin, auteure de "À l'assaut de l'abondance. Socialisme et consommation. Du XIXe siècle à nos jours" (PUF, octobre 2025). - réalisation : Camille Mati - invités : Alexia Blin Maîtresse de Conférences en Histoire et Civilisation des États-Unis, Université Sorbonne-Nouvelle (Paris 3)

    Entendez-vous l'éco ?
    Qu'est-ce qu'un budget fiable ? // Etat social : la promesse de l'abondance

    Entendez-vous l'éco ?

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 58:57


    durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Discuté depuis le 24 octobre, le "PLF" mêle chiffrages techniques et proposition politique. Après s'être demandé comment se construit un budget "fiable", nous poursuivrons notre série sur l'Etat social avec Alexia Blin, auteure d' "À l'assaut de l'abondance. Socialisme et consommation" (PUF, 2025). - réalisation : Camille Mati - invités : Xavier Jaravel Économiste français; Sébastien Kott Professeur des universités, spécialiste de droit public financier, actuellement à l'Institut National du Service Public en tant que délégué à la stratégie de recherche; Alexia Blin Maîtresse de Conférences en Histoire et Civilisation des États-Unis, Université Sorbonne-Nouvelle (Paris 3)

    Learn French with daily podcasts
    Listening Practice - Un jeune Français

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    Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 1:53


    Bon, il y a un jeune français qui s'est fait arrêter à Saint-Domingue. Well, there's a young Frenchman who was arrested in Santo Domingo.Et la raison, c'est qu'il a essayé de passer une grosse quantité de cocaïne dans son corps. And the reason is that he tried to smuggle a large quantity of cocaine in his body.On parle d'un jeune de 19 ans, il avait avalé, écoutez bien, 1,6 kg de cocaïne. We're talking about a 19-year-old, he had swallowed, listen carefully, 1.6 kg of cocaine.C'est quand même énorme. That's quite enormous.Il a dû expulser 141 petits sachets, vous savez, en latex noir et bleu dans un centre médical après coup. He had to expel 141 small sachets, you know, in black and blue latex in a medical center afterwards.Les autorités dominicaines, la DNCD, c'est leur agence anti-drogue, pensent qu'il fait partie du trafic international lié à des réseaux criminels organisés. The Dominican authorities, the DNCD, which is their anti-drug agency, believe he is part of the international trafficking linked to organized criminal networks.Ces réseaux recrutent des passeurs, des mules, comme on dit, ils leur offrent de l'argent pour voyager jusqu'à Saint-Domingue où on leur fournit la drogue et ensuite, hop, direction les États-Unis ou l'Europe. These networks recruit smugglers, "mules," as they are called, they offer them money to travel to Santo Domingo where they are supplied with the drug, and then, hop, off to the United States or Europe.Faut bien voir que la République Dominicaine, c'est vraiment une plaque tournante majeure pour la cocaïne. It must be noted that the Dominican Republic is truly a major hub for cocaine.Ce n'est pas nouveau hein. It's not new, you know.Juste pour vous donner une idée, rien qu'en 2024, les autorités là-bas ont saisi plus de 37 tonnes de cocaïne. Just to give you an idea, in 2024 alone, the authorities there seized more than 37 tons of cocaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.