Podcasts about Unis

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    French Expat Le Podcast
    [REDIFF] Anthony Deredinger : De Marseille à la Chine, puis aux États-Unis : un parcours hors normes

    French Expat Le Podcast

    Play Episode Listen Later Dec 29, 2025 47:06


    Partir à l'étranger sans plan précis, et voir sa vie basculer.Dans cet épisode de French Expat, Anthony Derendinger raconte son parcours atypique : ingénieur à Marseille, il est envoyé presque du jour au lendemain en Chine pour travailler sur un projet nucléaire international. Sur place, il découvre un choc culturel immense… mais aussi une solidarité entre expatriés qu'il n'avait jamais connue.De la Chine aux États-Unis, Anthony partage les coulisses d'une expatriation vécue comme une aventure humaine : entraide entre Français et Allemands, adaptation culturelle, vie loin des repères, puis retour en France avant un nouveau départ décisif vers la Californie.Entre amour à distance, démarches de visa, reconversion professionnelle et rêve devenu réalité, cet épisode raconte comment l'expatriation peut transformer une trajectoire de vie.Cet épisode est une rediffusion d'un épisode enregistré début 2020 au cours de la toute première saison du podcast.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    True Story
    [LOVE STORY] Jean Arp et Sophie Taeuber Arp : unis dans l'art

    True Story

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 12:05


    Leur nom est associé à deux syllabes bien connues : Dada. Jean Arp et Sophie Taueber Arp ont participé à Zurich à la création du mouvement artistique. Une remise en question de tout ce qui définissait l'art de l'époque. Jean et Sophie furent un couple ouvert d'esprit à la créativité sans borne, et dont la modernité des œuvres frappe encore aujourd'hui. Un podcast Bababam Originals Ecrit et raconté par Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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    True Story
    [FORMAT POCHE] Belle Greene, la bibliothécaire qui a risqué sa vie pour l'art et la liberté

    True Story

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 12:46


    [REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins ! Aujourd'hui, nous allons vous raconter l'histoire d'une bibliothécaire hors du commun. Cette Afro-américaine a risqué sa vie, au nom de l'art et de la liberté. Son nom : Belle Greene. De son enfance à son ascension, découvrez son fabuleux destin. Dans les années 1900, alors que le soleil se couche sur une petite maison aux États-Unis, une silhouette émerge dans l'embrasure de la porte. C'est une jeune femme, dans la fleur de l'âge, le regard tiraillé entre incertitude et détermination. Ses yeux sont étreints par la mélancolie, alors qu'elle contemple sa mère et ses sœurs. Le moment est venu de quitter le foyer familial, de tourner le dos à son passé. La jeune femme serre ses proches dans ses bras, cherchant à emporter leurs caresses et leurs rires dans son cœur meurtri. Mais le destin l'appelle ailleurs. Un podcast Bababam Originals Voix : Andréa Brusque Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Home(icides)
    Prochainement : l'affaire Robert Durst, le meurtrier milliardaire

    Home(icides)

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 1:58


    Pour la fin d'année, découvrez très bientôt un nouveau hors-série de Home(icides), sur un meurtrier milliardaire… Robert Durst, héritier d'une des familles les plus riches d'Amérique, est aujourd'hui connu comme l'un des assassins les plus machiavéliques de l'histoire des États-Unis. Mais sa culpabilité n'a été reconnue que plus de 20 ans après son premier crime. Et il a fallu attendre 30 ans, pour qu'il soit enfin condamné. Son histoire est celle d'une chute et d'une invraisemblable cavale, jalonnée de disparitions et de meurtres. Rendez-vous bientôt sur toutes les plateformes d'écoute ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Maintenant, vous savez
    [RETOUR SUR 2025] Qui sont ces anciens chefs d'État condamnés à une peine de prison ?

    Maintenant, vous savez

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 5:11


    Pour conclure 2025, "Maintenant vous savez" vous propose une rétrospective des tendances et temps forts qui ont marqué l'année. À travers une sélection de nos meilleurs épisodes, revivez les faits marquants qui ont façonné l'actualité. Une manière de mieux comprendre cette année avant d'accueillir 2026 ! Le 25 septembre 2025, Nicolas Sarkozy a été jugé coupable « d'association de malfaiteurs », dans l'affaire des soupçons de financement lybien de sa campagne présidentielle en 2007. Verdict, cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé. C'est le premier ancien président, de toute l'histoire de la République, qui va se retrouver derrière les barreaux. Mais Nicolas Sarkozy n'est pas un cas isolé. A travers le monde, de nombreux anciens chefs d'État ont été rattrapés par la justice. Peu avant Nicolas Sarkozy, en septembre 2025, Jair Bolsonaro, ancien président du Brésil, a lui été condamné à 27 ans et 3 mois de prison pour tentative de coup d'État.  Que ce soit dans des affaires de corruption, de blanchiment d'argent, de crime contre l'humanité, ou encore de viols, la liste des accusations est longue ! Est-il le premier ancien président français condamné par la justice ? Et le reste du monde, alors ? La France et le Brésil sont-ils les seuls concernés ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. Première diffusion : septembre 2025 À écouter ensuite : ⁠Y a-t-il vraiment plus de prisonniers en France ?⁠ ⁠Comment le président des États-Unis est-il élu ?⁠ ⁠Justice restaurative : comment le face à face aide-t-il à surmonter les traumastimes ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Lignes de défense
    La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

    Lignes de défense

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 16:07


    Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales (Ifri). [Rediffusion] RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr,  Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, NDLR), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, NDLR) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023-2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, NDLR). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, NDLR) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'Otan et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles

    KALIMANJARO - Le Podcast des ambitieux
    #348 Alexis ONESTAS : INUTILE DE SE BATTRE POUR REUSSIR EN FRANCE

    KALIMANJARO - Le Podcast des ambitieux

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 156:29


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    Politikon
    Démocratie : socio-histoire politique d'un mot

    Politikon

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 21:42


    Si je vous dis "élection", il est assez probable que vous me répondiez "démocratie". Dans nos imaginaires politiques depuis des décennies et l'avènement du suffrage universel masculin et féminin, voter se vit comme un acte démocratique. Sans trop réfléchir, tout cela semble aller de soi Mais si on remonte à quelques siècles en arrière, désigner une personne par élection était au contraire une manière de se choisir une élite gouvernante, si on disait élection, on répondait alors "aristocratie." Il y avait des aristocraties électives et même des monarchies électives. On se doute que parler alors d'aristocratie démocratique ou de monarchie démocratique peut sonner étrange. Comment donc l'élection a-t-elle pu devenir ainsi synonyme de démocratie et inversement ? A propos de Démocratie, Histoire politique d'un mot aux États-Unis et en France de Francis Dupuis-Deri chez Lux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Reportage International
    Le succès international des nouilles coréennes

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:33


    Elles s'installent dans les étals des supermarchés du monde entier, les nouilles instantanées sud-coréennes. Nouvelle étape de la vague culturelle coréenne qui déferle sur le monde, après les films et la musique, voici la K-Food. Ces nouilles aux saveurs épicées ont su s'exporter bien au-delà de la péninsule avec une recette savamment préparée. Un paquet de nouilles, un sachet de sauce pimentée et un peu d'eau chaude, une recette simple mais résolument efficace. Les nouilles instantanées sud-coréennes ou ramyeon sont devenues un incontournable de la K-Food, la gastronomie sud-coréenne. Voilà, il n'y a plus qu'à mélanger et à déguster. Et quoi de mieux pour essayer que de se rendre à la Ramyun Library, une supérette spécialisée qui recense plus de 250 types de nouilles différentes et de quoi les cuisiner sur place. Emily, touriste américaine, est venue exprès dans ce magasin pour faire l'expérience des nouilles coréennes. « C'est fou le nombre de nouilles différentes qu'il y a ici, s'exclame Emily. C'est vraiment une expérience unique d'essayer des nouilles instantanées ici, en Corée. Je recommande vraiment à quiconque d'essayer. » Et quand on lui demande si elle mange déjà des nouilles coréennes aux États-Unis, elle répond : « J'ai déjà vu ici et là des nouilles dans des films et des séries. Mais je viens d'une petite ville aux États-Unis, donc ce n'était pas facile d'en trouver dans les supermarchés, mais j'en avais déjà mangé certaines. C'est pour ça que je suis vraiment contente de pouvoir essayer ici ce que j'ai vu à la télé ». À lire aussiTteokkboki, poulet frit: en Corée, la K culture a un goût de revanche sur l'histoire Pour mieux comprendre le succès de ces nouilles dans le monde entier, direction Gumi, à 200 km de Séoul. Chaque jour, 6,5 millions de paquets de nouilles sortent de l'usine Nongshim, le numéro 1 des nouilles instantanées en Corée du Sud. Un dédale de tapis roulants sur 62 000 mètres carrés, et une production à 95 % automatisée surveillée par quelque 600 employés. Pour conquérir le marché international, les nouilles de la marque surfent sur la vague culturelle coréenne, comme l'explique Choi Youngkab, chargé du marketing international de l'entreprise : « La stratégie mondiale de Nongshim s'articule principalement autour d'une approche plus attractive à travers divers contenus liés à la K-culture que le public affectionne. C'est le cas récemment du film "KPop Demon Hunters" qui a fortement popularisé notre marque en y incluant nos paquets de nouilles que les héroïnes mangent. Nous allons continuer dans cette stratégie et il y aura d'autres partenariats comme celui fait avec le film "KPop Demon Hunters". » Une stratégie payante pour l'entreprise qui réalise déjà 40 % de ses ventes à l'étranger. Un succès qui ne devrait que s'amplifier, assurent les cadres de l'entreprise. À lire aussiCorée du Sud: le succès phénoménal du film d'animation «KPop Demon Hunters» sur Netflix

    Reportage International
    Aux États-Unis, le tourisme des Canadiens en berne depuis le retour au pouvoir de Donald Trump

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:24


    Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a entraîné une diminution du nombre de Canadiens se rendant en vacances en Floride. Les raisons sont nombreuses : l'opposition à ses valeurs, l'augmentation des droits de douane, mais également son hostilité manifeste envers le Canada. Donald Trump ayant argué que le Canada devrait devenir un État américain. De quoi toucher la Floride, qui voit d'habitude chaque année des Canadiens affluer à la saison hivernale pour échapper au froid et pour profiter du soleil, surnommés les « snowbirds » (les oiseaux migrateurs, en français). Le long du rivage, dans la ville balnéaire de Fort Lauderdale en Floride, les touristes se promènent et profitent de la plage. De l'autre côté de la rue, les hôtels de luxe sont alignés pour offrir une vue imprenable sur l'océan Atlantique. Des conditions de séjour a priori idéales et prisées par les voyageurs. Pourtant l'hôtel The Atlantic a vu récemment son taux d'occupation baisser de 4,9 %. Une chute directement imputée au marché canadien, selon la directrice des ventes, Amy Faulkner. « Même si une baisse de 4,9 % ne semble pas beaucoup, elle l'est pour notre hôtel. C'est d'autant plus important pour nous car, quand les Canadiens voyagent ici restent pour une longue durée. Ils peuvent rester jusqu'à six mois, donc cela touche réellement notre hôtel », déplore-t-elle. Cette diminution du tourisme s'ajoute à un contexte économique déjà difficile aux États-Unis, explique-t-elle. « Je le ressens un peu comme l'année du Covid. Pas aussi difficile que le covid, mais l'année a été très dure », soupire-t-elle. Les hôteliers font les comptes Son collègue Don Ciarlillo, courtier dans l'immobilier, affirme qu'il est néanmoins trop tôt pour connaître les conséquences dans le secteur immobilier, dans lequel les Canadiens investissaient également. « Je ne l'ai pas vu du côté de l'immobilier. Je préfère regarder comment va la saison. Je regarderai à la fin du mois d'avril, vers début mai. Quand la saison touristique de l'hiver se calmera, on aura les chiffres », temporise-t-il. À l'entrée du Motel de Richard, le néon indique qu'il reste des chambres disponibles, tandis qu'une fleur de lys souhaite la bienvenue aux touristes québécois. Le propriétaire Richard Clavet dit percevoir un changement depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pour un second mandat. « L'année passée, l'hiver avait bien commencé. Trump est arrivé au pouvoir en janvier et là les politiques se sont mises en place. Ce qui fait qu'en février, on a commencé à noter une baisse pour mars. Puis la baisse, elle était quand même forte pour mars et avril. Je peux pas dire de chiffres exacts, mais ça avait été assez important », détaille-t-il. Certains ont ouvertement justifié ces annulations à cause de la personnalité politique de Donald Trump. Tel ce client prêt à perdre 1 000 dollars déjà payés, se souvient Richard Clavet : « Il a tout simplement traité Trump de dictateur et a choisi de prendre ses vacances à Cuba plutôt qu'ici. Alors, moi je lui ai dit : "Tu salueras de notre part les dictateurs de Cuba." » À lire aussiL'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

    La marche du monde
    Black Metropolis, une autre histoire de Chicago

    La marche du monde

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 48:29


    «En Amérique, nous sommes là depuis 3 siècles, rejetés dans le ghetto, mais nous sommes Américains !» revendiquait l'écrivain Richard Wright. Être des Américaines et des Américains comme les autres, est une aspiration partagée par toutes celles et ceux qui ont répondu à l'enquête historique menée par les deux sociologues africains américains St. Clair Drake et Horace R. Cayton dans les quartiers de Black Metropolis, au cœur du ghetto de la ville de Chicago. (Rediffusion) Une enquête devenue un classique de la socio-anthropologie urbaine, publiée aux États-Unis en 1945 et enfin disponible en français. Mais que raconte Black Metropolis de la réalité quotidienne des migrants noirs arrivés dans ce bastion industriel du nord ? Comment sont-ils venus alors qu'ils fuyaient le racisme officiel des États du sud ? Comment ont-ils survécu et lutté pour leurs droits dans le ghetto urbain de Chicago ? Et comment ont-ils organisé leur vie sociale et culturelle au rythme du blues de Chicago, genre musical qu'ils ont inventé ? Autant de questions à évoquer avec nos invitées Anne Raulin et Danièle Joly, directrices de la traduction en français de Black Metropolis, une ville dans la ville, Chicago, 1914-1945. À lire : Black Metropolis, une ville dans la ville, Chicago, 1914-1945, aux éditions de la MSH dans la collection Amérique(s). Une traduction dirigée par Anne Raulin, professeure émérite en Anthropologie à l'Université Paris Nanterre et spécialiste des minorités urbaines et des dynamiques mémorielles et Danièle Joly, sociologue, professeure émérite à l'Université de Warwick et spécialiste des questions d'intégration, de discrimination et d'asile en Europe.   Playlist :  Duke Ellington, Caravan Mahalia Jackson, Precious Lord take my hand Jelly Roll Morton, Winin'boy blues Robert Johnson, Sweet home Chicago.  Pour aller plus loin : À écouter aussi«Chicago - Juillet 1919, les premières émeutes raciales»   Black Lives Matter, l'affaire Emmett Till

    Podcast Torah-Box.com
    De la Tsédaka à l'ancienne

    Podcast Torah-Box.com

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 8:19


    Au début du vingtième siècle, de nombreux Juifs ont immigré aux États-Unis. Que cherchaient-ils en premier ? Comment se passait leur intégration ? De quelle manière collectait-on de la Tsédaka à cette époque ?

    Reportage culture
    Le Musée Guimet démontre que le manga, c'est bien tout un art

    Reportage culture

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 3:03


    Comment attirer dans les musées un public plus jeune ? Guimet, le musée des arts asiatiques à Paris, a trouvé une bonne idée : faire dialoguer ses collections avec un objet de pop culture par excellence. En l'occurrence, les mangas, les bandes dessinées japonaises. L'exposition, qui s'y tient actuellement jusqu'au 9 mars 2026, s'intitule « Manga, tout un art ! ». Le manga « c'est une pop culture qui n'a pas d'équivalent », précise Didier Pasamonik, l'un des commissaires de l'exposition. « Si on prend, en termes de vente, One Piece c'est 550 millions d'exemplaires, Tintin c'est 250 millions et Astérix doit être à 325 millions. On est vraiment sur des chiffres énormes. Et surtout, il s'agit de 1 118 épisodes de One Piece, en face il y a combien d'Astérix ? », ajoute-t-il. Des rouleaux anciens des monastères bouddhiques, préhistoire du geste du dessin japonais, jusqu'au triomphe des séries modernes, le musée Guimet fait dialoguer ses collections avec des centaines de planches d'auteurs majeurs. Le manga, proprement dit, naît à la fin du XIXᵉ siècle, avec l'ouverture du Japon à l'influence occidentale. « Rakuten Kitazawa, qui est en fait le premier mangaka professionnel, est directement influencé par la bande dessinée occidentale. Les mangas n'existent que quand une tradition du dessin et de la narration japonaise rencontre l'Occident. Rakuten Kitazawa va publier notamment une revue qui s'appelle Jiji Manga et qui va faire rentrer le mot manga pour la première fois dans un sens bande dessinée. Manga veut dire dessin libre, croquis », raconte le commissaire d'exposition.  À lire aussiLe Japon veut quadrupler les exportations de ses mangas, dessins animés et jeux vidéo Les non-initiés et les amateurs du genre pourront admirer de nombreuses planches originales, dont celles du maître Osamu Tezuka, qui a révolutionné le manga au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. « Tezuka n'est pas nommé le dieu des mangas pour rien. Il est à la fois un dessinateur extrêmement productif, puisqu'il va dessiner 150 000 planches, mais en même temps c'est le premier à faire des dessins animés qui ont une portée internationale, puisque Astro Boy en 1963 va être diffusé aux États-Unis. Et là ça devient le modèle d'une production qui se pense comme un film, un objet de marchandising, d'adaptation au théâtre », explique Didier Pasamonik. Pour l'occasion, le musée expose à titre exceptionnel sa « Joconde »: La grande vague de Kanagawa, une des deux estampes d'Hokusai en sa possession, un chef-d'œuvre présenté en vis-à-vis de planches de bandes dessinées franco-belges qui lui rendent hommage.  À lire aussiLe manga sous toutes ses coutures: au Japon comme en France, en livre comme en animé

    C'est dans ta nature
    Rétro 2025: de belles histoires animales

    C'est dans ta nature

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:31


    Une ourse et une orque maternelles, un sanglier materné... Cette année, des animaux ont marqué l'actu. Maman ourse C'est presque un conte de Noël, qui s'est passé en novembre, dans le Grand Nord canadien. Une ourse polaire avait un petit, et puis quelque temps plus tard, les scientifiques qui la suivent l'ont aperçue avec un deuxième ourson, qui n'était pas le sien, qu'elle a donc adopté, dans des circonstances inconnues. C'est extrêmement rare, mais dans le froid de l'hiver arctique, maman ourse a un cœur chaud comme ça. Histoires d'orques ​L'amour maternel, jusqu'au bout. L'amour d'une orque, appelée Talequah, aperçue dans le Pacifique, au large des États-Unis, portant sur son dos la dépouille de son petit, sans vie, pour l'empêcher de disparaître en mer à tout jamais. L'amour, la mort, et puis la vie : quelques jours plus tard, les scientifiques au chevet de cette espèce d'orque menacée d'extinction ont observé une naissance. Une histoire d'orque, encore, avec la mort de Kshamenk, connue comme le cétacé le plus seul au monde. L'orque avait été capturée, dressée et exposée dans un parc aquatique argentin, enfermée dans un bassin à la taille scandaleuse, à y tourner en rond pendant 33 ans. La mort comme une libération. Rillette rieuse En 2025, Rillette a fait vibrer le cœur des Français. Rillette est un sanglier, ou plutôt une laie, la femelle du cochon sauvage. Rillette fut sauvée des chasseurs par une famille d'accueil humaine, mais Rillette et ses 100 kilos étaient à présent menacés d'euthanasie par les autorités. Le sort de Rillette a alors ému le pays. Un sanglier devenu presque cause animale, au point de déclencher des pétitions, et même une chanson. Puisqu'on vous a promis de belles histoires, celle-ci finit bien. Le préfet a cédé, Rillette a été graciée, Rillette ne finira pas en pâté. Raton buveur Une dernière pour la route, avec la folle soirée alcoolisée d'un raton laveur aux États-Unis. Le petit mammifère à la queue rayée s'était introduit dans un magasin d'alcool et il s'en est donné à cœur joie. Pas moins de quatorze bouteilles éclatées, menu dégustation en formule all inclusive, avec un petit penchant pour le whisky. Le raton buveur a fini sa nuit dans des circonstances qui vous rappelleront peut-être des souvenirs : affalé, complètement ivre, dans les toilettes. À lire aussiL'intelligence animale: les hiérarchies bouleversées du vivant

    Reportage international
    Aux États-Unis, le tourisme des Canadiens en berne depuis le retour au pouvoir de Donald Trump

    Reportage international

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:24


    Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a entraîné une diminution du nombre de Canadiens se rendant en vacances en Floride. Les raisons sont nombreuses : l'opposition à ses valeurs, l'augmentation des droits de douane, mais également son hostilité manifeste envers le Canada. Donald Trump ayant argué que le Canada devrait devenir un État américain. De quoi toucher la Floride, qui voit d'habitude chaque année des Canadiens affluer à la saison hivernale pour échapper au froid et pour profiter du soleil, surnommés les « snowbirds » (les oiseaux migrateurs, en français). Le long du rivage, dans la ville balnéaire de Fort Lauderdale en Floride, les touristes se promènent et profitent de la plage. De l'autre côté de la rue, les hôtels de luxe sont alignés pour offrir une vue imprenable sur l'océan Atlantique. Des conditions de séjour a priori idéales et prisées par les voyageurs. Pourtant l'hôtel The Atlantic a vu récemment son taux d'occupation baisser de 4,9 %. Une chute directement imputée au marché canadien, selon la directrice des ventes, Amy Faulkner. « Même si une baisse de 4,9 % ne semble pas beaucoup, elle l'est pour notre hôtel. C'est d'autant plus important pour nous car, quand les Canadiens voyagent ici restent pour une longue durée. Ils peuvent rester jusqu'à six mois, donc cela touche réellement notre hôtel », déplore-t-elle. Cette diminution du tourisme s'ajoute à un contexte économique déjà difficile aux États-Unis, explique-t-elle. « Je le ressens un peu comme l'année du Covid. Pas aussi difficile que le covid, mais l'année a été très dure », soupire-t-elle. Les hôteliers font les comptes Son collègue Don Ciarlillo, courtier dans l'immobilier, affirme qu'il est néanmoins trop tôt pour connaître les conséquences dans le secteur immobilier, dans lequel les Canadiens investissaient également. « Je ne l'ai pas vu du côté de l'immobilier. Je préfère regarder comment va la saison. Je regarderai à la fin du mois d'avril, vers début mai. Quand la saison touristique de l'hiver se calmera, on aura les chiffres », temporise-t-il. À l'entrée du Motel de Richard, le néon indique qu'il reste des chambres disponibles, tandis qu'une fleur de lys souhaite la bienvenue aux touristes québécois. Le propriétaire Richard Clavet dit percevoir un changement depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pour un second mandat. « L'année passée, l'hiver avait bien commencé. Trump est arrivé au pouvoir en janvier et là les politiques se sont mises en place. Ce qui fait qu'en février, on a commencé à noter une baisse pour mars. Puis la baisse, elle était quand même forte pour mars et avril. Je peux pas dire de chiffres exacts, mais ça avait été assez important », détaille-t-il. Certains ont ouvertement justifié ces annulations à cause de la personnalité politique de Donald Trump. Tel ce client prêt à perdre 1 000 dollars déjà payés, se souvient Richard Clavet : « Il a tout simplement traité Trump de dictateur et a choisi de prendre ses vacances à Cuba plutôt qu'ici. Alors, moi je lui ai dit : "Tu salueras de notre part les dictateurs de Cuba." » À lire aussiL'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

    Invité de la mi-journée
    Catastrophes climatiques: «Les solutions existent, ce qu'il faut, c'est des décisions politiques»

    Invité de la mi-journée

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 6:44


    Un rapport publié samedi 27 décembre par l'Organisation caritative britannique Christ and Aid liste les 10 catastrophes climatiques les plus couteuses au monde en 2025. Montant estimatif des dégâts, environ 120 milliards de dollards. En tête de liste, les États-Unis, suivis de l'Asie. Aucun continent n'est épargné. Pour en parler, Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org est l'invitée internationale de la mi-journée de RFI.  À lire aussiEn 2025, les catastrophes climatiques dans le monde ont causé plus de 120 milliards de dollars de dommages

    Reportage international
    Le succès international des nouilles coréennes

    Reportage international

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:33


    Elles s'installent dans les étals des supermarchés du monde entier, les nouilles instantanées sud-coréennes. Nouvelle étape de la vague culturelle coréenne qui déferle sur le monde, après les films et la musique, voici la K-Food. Ces nouilles aux saveurs épicées ont su s'exporter bien au-delà de la péninsule avec une recette savamment préparée. Un paquet de nouilles, un sachet de sauce pimentée et un peu d'eau chaude, une recette simple mais résolument efficace. Les nouilles instantanées sud-coréennes ou ramyeon sont devenues un incontournable de la K-Food, la gastronomie sud-coréenne. Voilà, il n'y a plus qu'à mélanger et à déguster. Et quoi de mieux pour essayer que de se rendre à la Ramyun Library, une supérette spécialisée qui recense plus de 250 types de nouilles différentes et de quoi les cuisiner sur place. Emily, touriste américaine, est venue exprès dans ce magasin pour faire l'expérience des nouilles coréennes. « C'est fou le nombre de nouilles différentes qu'il y a ici, s'exclame Emily. C'est vraiment une expérience unique d'essayer des nouilles instantanées ici, en Corée. Je recommande vraiment à quiconque d'essayer. » Et quand on lui demande si elle mange déjà des nouilles coréennes aux États-Unis, elle répond : « J'ai déjà vu ici et là des nouilles dans des films et des séries. Mais je viens d'une petite ville aux États-Unis, donc ce n'était pas facile d'en trouver dans les supermarchés, mais j'en avais déjà mangé certaines. C'est pour ça que je suis vraiment contente de pouvoir essayer ici ce que j'ai vu à la télé ». À lire aussiTteokkboki, poulet frit: en Corée, la K culture a un goût de revanche sur l'histoire Pour mieux comprendre le succès de ces nouilles dans le monde entier, direction Gumi, à 200 km de Séoul. Chaque jour, 6,5 millions de paquets de nouilles sortent de l'usine Nongshim, le numéro 1 des nouilles instantanées en Corée du Sud. Un dédale de tapis roulants sur 62 000 mètres carrés, et une production à 95 % automatisée surveillée par quelque 600 employés. Pour conquérir le marché international, les nouilles de la marque surfent sur la vague culturelle coréenne, comme l'explique Choi Youngkab, chargé du marketing international de l'entreprise : « La stratégie mondiale de Nongshim s'articule principalement autour d'une approche plus attractive à travers divers contenus liés à la K-culture que le public affectionne. C'est le cas récemment du film "KPop Demon Hunters" qui a fortement popularisé notre marque en y incluant nos paquets de nouilles que les héroïnes mangent. Nous allons continuer dans cette stratégie et il y aura d'autres partenariats comme celui fait avec le film "KPop Demon Hunters". » Une stratégie payante pour l'entreprise qui réalise déjà 40 % de ses ventes à l'étranger. Un succès qui ne devrait que s'amplifier, assurent les cadres de l'entreprise. À lire aussiCorée du Sud: le succès phénoménal du film d'animation «KPop Demon Hunters» sur Netflix

    Revue de presse internationale
    À la Une: Volodymyr Zelensky attendu aux États-Unis pour s'entretenir avec Donald Trump

    Revue de presse internationale

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 4:08


    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche 28 décembre Donald Trump en Floride, au moment où Washington continue de faire pression pour un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou. « Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An », a écrit sur X le président ukrainien. Selon Volodymyr Zelensky, le plan de paix de Washington, proposé en 20 points, est « prêt à 90 % ». Le journal britannique The Guardian revient sur cette déclaration : « Ce plan est considéré comme la version actualisée du document (...) conclu il y a plusieurs semaines entre les envoyés américains et les responsables russes, une proposition largement perçue comme étant trop favorable aux exigences du Kremlin. » Depuis, Kiev insiste pour obtenir des garanties de sécurité inspirées de l'article 5 du traité de l'Otan sur la défense mutuelle, même s'il reste incertain que Moscou accepte de telles conditions. « Une liste de caprices de Kiev » : la Russie compte snober le plan de paix présenté par Volodymyr Zelensky », titre le quotidien suisse Le Temps qui souligne que de l'aveu même du président ukrainien, la question territoriale et le sort de la centrale nucléaire de Zaporijjia restent aussi deux écueils de taille. Volodymyr Zelensky « n'a rien tant que je ne donne pas mon accord », a déclaré de son côté Donald Trump, vendredi 26 décembre. De quoi s'interroger sur le futur de ce plan pour l'Ukraine et son aboutissement. D'autant plus qu'une garantie sur cet article 5 « peut être plus dangereuse qu'il n'y paraît », peut-on lire dans les colonnes Opinion du Washington Post. La promesse de Donald Trump en matière de sécurité à l'Ukraine pourrait entraîner une guerre avec la Russie, selon deux chercheurs, dont la directrice de l'analyse militaire chez Defense Priorities. « Bien que certains détails restent flous, l'invocation de l'article 5 du traité de Washington (...) laisse entendre que les États-Unis considéreraient toute future attaque russe contre l'Ukraine comme une attaque contre eux-mêmes et [qu'ils] réagiraient en conséquence. » Ce qui prend en compte « un possible déploiement direct de forces militaires américaines. » Ainsi, « ceux qui se réjouissent de ce revirement de situation devraient s'abstenir de trinquer au champagne. Le plan qui se dessine présente un problème : il promet trop. » Parmi les raisons invoquées, la principale, c'est que si la dissuasion échouait, Washington subirait d'importantes pressions politiques pour envoyer des soldats au front. Dès lors, les États-Unis seraient en guerre contre la Russie, une issue qui pourrait mener à une escalade nucléaire. Israël devient le premier pays à reconnaître l'indépendance du Somaliland « Israël a secoué la Corne de l'Afrique vendredi en reconnaissant officiellement le Somaliland comme un Etat indépendant », souligne The Nation au Kenya. Reconnaître la revendication de souveraineté du Somaliland, qui dure depuis trois décennies, risque de « raviver les tensions diplomatiques avec la Somalie », peut-on lire.  ar ailleurs, «  le président américain aurait soutenu la demande d'Israël, d'autant plus que le Somaliland reconnaîtrait Israël en retour ». Selon The Nation, ce qui ressort notamment, c'est l'« incapacité de la Somalie à promouvoir son unité sur la scène internationale ». Pour rappel, le Somaliland a fusionné volontairement avec le sud de la Somalie, pour former la République somalienne au moment de l'indépendance. Mais lors d'une guerre civile, le Somaliland a proclamé unilatéralement en 1991 sa propre indépendance. Cette décision marque un « jour historique » selon les mots du président somalilandais. « Le Somaliland n'était jusque-là officiellement reconnu que par Taïwan – qui, lui non plus, ne bénéficie pas du statut d'Etat souverain », analyse Le Monde Afrique.  De son côté, la Somalie dénonce une attaque délibérée contre sa souveraineté. Mais « pour Israël, explique Le Monde Afrique, cette nouvelle relation bilatérale pourrait également ouvrir la voie au déplacement des populations palestiniennes, vers le pays africain, alors que l'objectif d'un Gaza sous contrôle israélien est de plus en plus assumé par l'administration Nétanyahou ». Interrogée par le journal, la directrice de l'Institut des relations Israël-Afrique, basée à Tel-Aviv, estime qu'il s'agit aussi de protéger le corridor stratégique de la mer Rouge avec des pays côtiers. Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, des républicains souhaitent également la reconnaissance du territoire somalien « afin de pouvoir installer une base militaire dans le port de Berbera ». Certains pays n'ont pas attendu pour réagir : l'Égypte, la Turquie, et Djibouti ont condamné cette reconnaissance. Une position également partagée par les pays du Golfe, et l'Union africaine.

    Maintenant Vous Savez - Culture
    Quelle est la tragique histoire de Godzilla ?

    Maintenant Vous Savez - Culture

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 5:04


    Malgré une sortie tourmentée et des critiques contrastées, le film sorti en salles aux États-Unis a dépassé les 100 millions de dollars de recettes en 2021. C'est bien le quatrième film du Monster Universe de Warner, après deux Godzilla, et un Kong Island : Godzilla VS King Kong. En France, il a malheureusement fallu se contenter d'une sortie en VOD, bien moins spectaculaire et donc beaucoup moins intéressant. Le monstre apparait également plus récemment dans la bande annonce de la série "Monarch : Legacy of Monsters" attendue sur Apple TV+. Composée de 10 épisodes, la série promet de dévoiler les nombreux mystères du MonstroVerse dès le 17 novembre. Mais en attendant, comment est né Godzilla ? Comment cette créature a-t-elle évolué ? Et pourquoi son histoire est-elle tragique ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : avril 2021 À écouter aussi : ⁠Quels sont ces classiques de la littérature censurés dans le monde ?⁠ ⁠Pourquoi certaines séries sont-elles adaptées au cinéma ?⁠ ⁠Quel film a nécessité 2900 prises ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez - Culture"⁠. Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Reportage Culture
    Le Musée Guimet démontre que le manga, c'est bien tout un art

    Reportage Culture

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 3:03


    Comment attirer dans les musées un public plus jeune ? Guimet, le musée des arts asiatiques à Paris, a trouvé une bonne idée : faire dialoguer ses collections avec un objet de pop culture par excellence. En l'occurrence, les mangas, les bandes dessinées japonaises. L'exposition, qui s'y tient actuellement jusqu'au 9 mars 2026, s'intitule « Manga, tout un art ! ». Le manga « c'est une pop culture qui n'a pas d'équivalent », précise Didier Pasamonik, l'un des commissaires de l'exposition. « Si on prend, en termes de vente, One Piece c'est 550 millions d'exemplaires, Tintin c'est 250 millions et Astérix doit être à 325 millions. On est vraiment sur des chiffres énormes. Et surtout, il s'agit de 1 118 épisodes de One Piece, en face il y a combien d'Astérix ? », ajoute-t-il. Des rouleaux anciens des monastères bouddhiques, préhistoire du geste du dessin japonais, jusqu'au triomphe des séries modernes, le musée Guimet fait dialoguer ses collections avec des centaines de planches d'auteurs majeurs. Le manga, proprement dit, naît à la fin du XIXᵉ siècle, avec l'ouverture du Japon à l'influence occidentale. « Rakuten Kitazawa, qui est en fait le premier mangaka professionnel, est directement influencé par la bande dessinée occidentale. Les mangas n'existent que quand une tradition du dessin et de la narration japonaise rencontre l'Occident. Rakuten Kitazawa va publier notamment une revue qui s'appelle Jiji Manga et qui va faire rentrer le mot manga pour la première fois dans un sens bande dessinée. Manga veut dire dessin libre, croquis », raconte le commissaire d'exposition.  À lire aussiLe Japon veut quadrupler les exportations de ses mangas, dessins animés et jeux vidéo Les non-initiés et les amateurs du genre pourront admirer de nombreuses planches originales, dont celles du maître Osamu Tezuka, qui a révolutionné le manga au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. « Tezuka n'est pas nommé le dieu des mangas pour rien. Il est à la fois un dessinateur extrêmement productif, puisqu'il va dessiner 150 000 planches, mais en même temps c'est le premier à faire des dessins animés qui ont une portée internationale, puisque Astro Boy en 1963 va être diffusé aux États-Unis. Et là ça devient le modèle d'une production qui se pense comme un film, un objet de marchandising, d'adaptation au théâtre », explique Didier Pasamonik. Pour l'occasion, le musée expose à titre exceptionnel sa « Joconde »: La grande vague de Kanagawa, une des deux estampes d'Hokusai en sa possession, un chef-d'œuvre présenté en vis-à-vis de planches de bandes dessinées franco-belges qui lui rendent hommage.  À lire aussiLe manga sous toutes ses coutures: au Japon comme en France, en livre comme en animé

    Les matins
    Frappes américaines au Nigéria : Donald Trump au secours des chrétiens persécutés ?

    Les matins

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 5:49


    durée : 00:05:49 - La Revue de presse internationale - par : Adrien Toffolet - Les États-Unis ont annoncé avoir attaqué le 25 décembre des positions de terroristes islamistes au Nigéria, en réponse aux persécutions subies par les populations chrétiennes dans le pays. Pourtant, le gouvernement nigérian assure que les chrétiens ne sont pas plus visés que les musulmans.

    Eco d'ici Eco d'ailleurs
    L'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

    Eco d'ici Eco d'ailleurs

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 52:35


    L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.  

    Journal d'Haïti et des Amériques
    En Équateur, la lutte contre les grossesses adolescentes

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 30:00


    Plus d'1,6 million d'adolescentes accouchent chaque année en Amérique latine, une toutes les 20 secondes. L'Équateur est durement touché par ce phénomène, avec 88 accouchements de mineures par jour. La vice-présidente María José Pinto a demandé au président Noboa d'être chargée de réduire le phénomène des grossesses chez les jeunes filles et les adolescentes.   La jeune Afroéquatorienne Susana Sánchez a eu sa fille à 16 ans et son fils peu après. Elle vit aujourd'hui tranquillement à Nuevo Rocafuerte, mais n'oublie pas une enfance difficile après la mort de sa mère.  “J'avais 15 ans quand j'ai connu le père de ma fille. C'était une porte de sortie", explique-t-elle. Ce schéma se répète dans les régions d'Amazonie. “Les chiffres sont terrifiants. 4 gamines entre 10 et 14 ans accouchent chaque jour en Équateur et 84 adolescentes entre 14 et 19 ans”, s'inquiète la vice-présidente María José Pinto. C'est le reportage de notre correspondant en Équateur, Eric Samson, dans la région amazonienne de Nuevo Rocafuerte, tout près de la frontière péruvienne. Au Mexique, l'essor de la lucha extrema Au Mexique, berceau de la lucha libre, sorte de catch théâtral et particulièrement apprécié des Mexicains, une nouvelle déclinaison de ce sport est apparue dans les zones défavorisées des alentours de Mexico, la lucha extrema, une forme ultraviolente de lucha libre, où la traditionnelle « fausse » bagarre est remplacée par de vrais coups. Plus le sang coule, plus le spectacle est réussi. Un reportage de Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico. Nicolás Maduro libère 99 prisonniers vénézuéliens Au Venezuela, 99 personnes emprisonnées après la présidentielle de 2024 ont été libérées. Le média vénézuélien d'opposition El Nacional publie sur son site la liste des prisonniers libérés déjà identifiés : il en compte 33. Parmi eux, des hommes, des femmes et des adolescents.  Le quotidien colombien El Espectador rappelle le contexte de leur incarcération : leur lien présumé avec les manifestations de 2024. Après la réélection controversée de Nicolás Maduro, les opposants au président réélu évoquaient des fraudes. À ce moment-là, plus de 2400 personnes avaient été arrêtées par le régime. De nombreux médias font le lien entre ces libérations et les tensions avec les États-Unis. L'édition sud-américaine du quotidien El Pais souligne "un geste calculé du régime pour alléger la pression, sans pour autant manifester de faiblesse ni de magnanimité excessive".  Le média nuance donc l'ampleur de ces libérations et rappelle que près de 1000 prisonniers vénézuéliens sont toujours incarcérés. El Pais l'assure, cette annonce n'est pas le signe d'une politique de détente avec l'opposition. C'est même le contraire, "la pression de Washington fournit au gouvernement Maduro des arguments supplémentaires pour radicaliser sa politique de répression des opposants". Frappes de Washington contre l'État islamique au Nigéria  Le New York Times rappelle qu'en novembre dernier, le président américain avait déjà menacé l'organisation terroriste de frappes si elle ne cessait pas les attaques sur les chrétiens nigérians. Donald Trump n'avait alors pas précisé à quelles attaques il faisait référence, selon le quotidien new-yorkais. Le média AXIOS, lui, revient sur les violences au Nigéria, le pays le plus peuplé d'Afrique où plus de 12 000 personnes ont été tuées par divers groupes cette année. Le média en ligne POLITICO rappelle que le Nigeria a déjà déclaré que les chrétiens n'étaient pas persécutés dans le pays et cite un chercheur de l'Institut d'études de sécurité Afrique : « La crise est bien plus complexe qu'une simple analyse religieuse ne le laisse entendre. » En Californie, des fêtes de Noël cauchemardesques La Californie, déjà marquée par des incendies, des pluies et des vents forts ces derniers mois, est touchée depuis quelques jours par des pluies torrentielles. Signe de la gravité de l'évènement, l'état d'urgence a été décrété par le gouverneur Gavin Newsom. Une image dans le Los Angeles Times permet de comprendre l'ampleur des pluies. On y voit Misty Cheng, une comptable de 49 ans dans sa cuisine à Wrightwood, au nord de Los Angeles. Le regard triste, elle se tient accroupie sur une gigantesque coulée de boue, qui a envahi sa maison, une maison qu'elle était en train de rénover. L'intérieur est complètement recouvert par un amas de pierres et de terre, on voit à peine sa gazinière, le dossier d'une chaise dépasse des débris. La faute à un glissement de terrain qui s'est produit le 24 décembre dans une zone déjà ravagée par des incendies au début de l'année 2025. Le Los Angeles Times rappelle le bilan de la semaine : trois personnes sont mortes dans les inondations et les glissements de terrain en Californie. En Haïti, les marchés de Noël ont fait carton plein.  Ayibopost revient sur les évènements qui se sont tenus cette année aux Gonaïves, au Cap-Haïtien et à Anse-à-Pitre. Des marchés qui ont réuni des centaines d'exposants, d'artisans locaux et qui ont attiré beaucoup de visiteurs.  Ils étaient plus de 15 000 aux Gonaïves.   Le média haïtien rappelle que les artisans rencontrent de plus en plus de difficultés à vendre leurs produits en raison de l'absence quasi totale de touristes étrangers. Dans ce contexte, les marchés de Noël offrent un espace qui permet de renouer avec un public local et, selon les organisateurs, de susciter chez les jeunes Haïtiens l'envie de se lancer dans l'entrepreneuriat.

    Les dossiers du FBI
    [Collection spéciale : En Cavale] - Course mortelle (1/2)

    Les dossiers du FBI

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 25:37


    Au nord-ouest des États-Unis, la cavale d'un criminel réunit trois femmes qui ne se connaissent pas. La première disparaît trois mois avant son mariage ; la deuxième s'évanouit dans la nature, laissant deux enfants derrière elle ; la dernière est épargnée et survit. Les agents du FBI poursuivent alors le tueur en série dans sa course mortelle mais il a toujours un coup d'avance. Ils ne peuvent compter que sur la survivante pour les aider.“Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Lisa Feit et Mark Marabella. Il a été réalisé par Stuart Taylor.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic, Astrid Verdun et Mandy Lebourg Montage : Victor BenhamouIllustration : Initial StudioAvec la voix d'Olivier Sitruk Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

    Les dossiers du FBI
    [Collection spéciale : En Cavale] - Course mortelle (2/2)

    Les dossiers du FBI

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 19:42


    Au nord-ouest des États-Unis, la cavale d'un criminel réunit trois femmes qui ne se connaissent pas. La première disparaît trois mois avant son mariage ; la deuxième s'évanouit dans la nature, laissant deux enfants derrière elle ; la dernière est épargnée et survit. Les agents du FBI poursuivent alors le tueur en série dans sa course mortelle mais il a toujours un coup d'avance. Ils ne peuvent compter que sur la survivante pour les aider.“Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Lisa Feit et Mark Marabella. Il a été réalisé par Stuart Taylor.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic, Astrid Verdun et Mandy Lebourg Montage : Victor BenhamouIllustration : Initial StudioAvec la voix d'Olivier Sitruk Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

    Éco d'ici éco d'ailleurs
    L'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

    Éco d'ici éco d'ailleurs

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 52:35


    L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.  

    Esprits Libres
    Nigeria : « Donald Trump agit pour la lutte contre l'extrémisme islamiste » déclare Jean-Marie Colombani

    Esprits Libres

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 15:21


    Sophie Obadia et Jean-Marie Colombani réagissent aux dernières actualités dont l'annonce de Donald Trump, jeudi 25 décembre, selon laquelle les États-Unis ont mené de nombreuses frappes meurtrières contre l'État islamique dans le nord-ouest du Nigeria, une région confrontée à une montée de violences depuis plusieurs années. Le président américain a averti que d'autres attaques suivraient si l'organisation jihadiste poursuivait ses exactions contre les chrétiens dans le pays. Cette intervention marque une nouvelle étape dans la stratégie américaine de lutte contre le terrorisme en Afrique. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Un air d'amérique
    États-Unis : des entrepôts industriels en centres de rétention massifs pour les migrants

    Un air d'amérique

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 1:22


    Aux États-Unis, le service de l'immigration et des douanes a révélé le jeudi 25 décembre son plan visant à détenir 80.000 personnes dans des entrepôts. Un projet qui s'inscrit dans la campagne de déportation massive lancée par l'administration Trump contre des étrangers sans-papiers. Écoutez RTL autour du monde du 25 décembre 2025. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Criminels
    Interpol - Les amants meurtriers (1/2)

    Criminels

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 21:50


    C'est l'histoire d'un meurtre étrange. Un crime sauvage, une scène de crime sanglante, un couple à la Bonnie and Clyde qui s'évapore dans la nature… Interpol vient en aide à la police pour retrouver les principaux suspects, où qu'ils se cachent. Des États-Unis à la Thaïlande, à la poursuite des amants meurtriers. "Interpol" est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle éponyme produite par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Allison Erkelens. Il a été réalisé par Stuart Taylor.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Marie AgassantMontage : Victor BenhamouAvec la voix d'Alix Martineau Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

    Criminels
    Interpol - Les amants meurtriers (2/2)

    Criminels

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 21:32


    C'est l'histoire d'un meurtre étrange. Un crime sauvage, une scène de crime sanglante, un couple à la Bonnie and Clyde qui s'évapore dans la nature… Interpol vient en aide à la police pour retrouver les principaux suspects, où qu'ils se cachent. Des États-Unis à la Thaïlande, à la poursuite des amants meurtriers. "Interpol" est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle éponyme produite par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Allison Erkelens. Il a été réalisé par Stuart Taylor.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Marie AgassantMontage : Victor BenhamouAvec la voix d'Alix Martineau Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

    La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie

    Noel dans la famille de la musicologue Viera Polakovicova. L'historien Martin Javor a découvert les vitraux des églises slovaques aux États-Unis. Miroslav Musil: Napoleon et Bratislava, le 220e anniversaire de la signature de la Paix de Pressbourg.

    Maintenant, vous savez
    Qu'est-ce que la "trumpisation" des visages, cette tendance qui explose aux États-Unis ?

    Maintenant, vous savez

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 6:09


    Chevelure blonde et volumineuse, maquillage prononcé, faux cils imposants, lèvres pulpeuses, pommettes saillantes et peau lissée par le botox… Ce look ultra-féminin est devenu le visage du mouvement MAGA de Donald Trump. Aux États-Unis, on parle de la "Mar-a-Lago face", et dans les cabinets de chirurgie esthétique ces demandes se multiplient considérablement. D'où vient cette esthétique ? Que pensent les chirurgiens de cette tendance ? Quelle est la dimension politique de cette tendance ? Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Ludivine Morales. À écouter ensuite : “Femme”, “équité”, ”climat” : quels sont ces mots interdits par Donald Trump ? Qui sont les "trad-wives" qui mettent en scène un mode de vie désuet sur TikTok ? ⁠Pourquoi la série South Park est-elle dans le viseur de Donald Trump ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Esprits Libres
    « Le pouvoir trumpiste fait payer à Thierry Breton son DSA » affirme Franz-Olivier Giesbert

    Esprits Libres

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 16:54


    L'ancien commissaire européen, Thierry Breton, est désormais interdit de séjour aux Etats-Unis. La raison : son rôle dans la mise en place du Digital Services Act (DSA). Cette législation européenne vise à encadrer les grandes plateformes numériques, suscitant l'hostilité de Washington. Pour Franz-Olivier Giesbert, les mesures prises à l'encontre de Thierry Breton illustrent les tensions croissantes entre l'Europe et les États-Unis sur la régulation du numérique. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Afrique Économie
    Au Ghana, un mois de décembre fructueux pour le secteur de la nuit et de l'événementiel

    Afrique Économie

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 2:28


    Le mois de décembre est au Ghana, comme au Nigeria, l'occasion de nombreuses festivités lors du pic d'arrivées des touristes et de la diaspora. Une frénésie qui vaut à ce phénomène culturel le surnom de « Detty december », traduction en pidgin de l'anglais « dirty » - sale, en français. Le directeur du bureau ghanéen de la diaspora a récemment déploré sa connotation négative et voudrait imposer l'appellation plus neutre de « December in Ghana ». Mais, du côté des professionnels de l'événementiel, c'est l'aubaine. Les chiffres d'affaires explosent et les prix s'envolent. « J'aime bien faire voyager les gens dans mes sets », confie ce DJ français installé depuis plus de 14 ans au Ghana et fondateur du label Akwaaba Music. Benjamin Lebrave, connu ici sous le nom de BBrave, n'en est pas à son premier « Detty December ». « Il n'y a vraiment aucune autre période de l'année qui puisse rivaliser avec le mois de décembre, c'est incroyable. Au lieu de mixer trois-quatre fois par mois, je vais mixer dix fois, se réjouit-il. C'est vraiment devenu une institution. De Noël au Nouvel An, ici, tous les soirs il y a des gros événements. » Plus de 150 événements listés Soirées dansantes, concerts, festivals, mais aussi défilés de modes ou conférences. Ce ne sont pas moins de 150 évènements qui sont listés sur la brochure officielle communiquée par le ministère du Tourisme pour le mois de décembre. L'occasion donc, pour les professionnels de l'événementiel, de faire le plein de recettes. « En décembre, on gagne généralement trois fois ce qu'on gagne un mois standard, se félicite Kwasi Osei-Kusi, propriétaire avec Charles Kojo Bucknor de quatre établissements, dont l'Alley Bar, l'un des plus gros clubs de la capitale. Pour d'autres, ça peut même représenter 80 % de leurs revenus annuels, parce qu'ils ne sont pas trop actifs le reste de l'année. » Un salaire annuel pour une table dans un club Un chiffre d'affaires dopé par un afflux massif de touristes étrangers, surtout en provenance des États-Unis. Selon le dernier rapport officiel sur l'activité touristique, les voyageurs américains représentaient 45 % des arrivées à l'aéroport en décembre 2023. « La période de "Detty December" est bien plus chère que le reste de l'année, reconnaît Kwasi Osei-Kusi, qui jure de son côté ne pas augmenter ses prix. Pour les logements, il y a beaucoup plus de demandes, donc les propriétaires en profitent. Si vous voulez réserver une table dans un club en soirée, les prix peuvent atteindre un salaire annuel. » Le « Detty December » au Ghana serait-il un événement exclusivement réservé à une clientèle fortunée, quitte à exclure toute une partie de la jeunesse locale ? « C'est vrai que si vous voulez aller faire la fête dans le quartier d'East Legon, ici à Accra, les prix sont impossibles pour une certaine partie des gens, reconnaît Kenneth Awotwe Darko, journaliste ghanéen spécialisé dans l'économie culturelle. Mais on peut aussi aller dans le quartier d'Osu, où les activités sont bien plus abordables. » Le risque est grand, surtout pour les jeunes, de terminer le « Detty December » très endettés. 

    Géopolitique
    Xi Jinping, « empereur » d'une Chine qui se pose en leader du Sud Global

    Géopolitique

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:21


    durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Au pouvoir depuis treize ans, Xi Jinping se pose en seul rival des États-Unis au 21ème siècle. Il l'a prouvé en 2025, notamment en forçant Donald Trump à reculer sur les droits de douane record qu'il avait imposés à la Chine. En 2026, il continuera à préparer la Chine à réduire ses dépendances. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Les matins
    Thierry Breton désormais persona non grata aux États-Unis

    Les matins

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 14:26


    durée : 00:14:26 - Journal de 8 h - L'ex-commissaire européen et ancien ministre de l'Économie français n'a désormais plus le droit de séjour sur le territoire américain, tout comme quatre autres personnalités européennes qui veulent réguler les GAFAM.

    Le journal de 8H00
    Thierry Breton désormais persona non grata aux États-Unis

    Le journal de 8H00

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 14:26


    durée : 00:14:26 - Journal de 8 h - L'ex-commissaire européen et ancien ministre de l'Économie français n'a désormais plus le droit de séjour sur le territoire américain, tout comme quatre autres personnalités européennes qui veulent réguler les GAFAM.

    Les Grandes Gueules
    Les Grandes Gueules du 24 décembre : Bruno Poncet, Antoine Diers et Zohra Bitan - 9h/10h

    Les Grandes Gueules

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 48:15


    Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Thierry Breton interdit par l'administration Trump de séjour aux États-Unis", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".

    Les Grandes Gueules
    Thierry Breton interdit de territoire américain : scandaleux ? - 24/12

    Les Grandes Gueules

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 15:43


    Pour débuter l'émission de ce mercredi 24 décembre 2025, les GG : Bruno Poncet, cheminot, Antoine Diers, consultant, et Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, débattent du sujet du jour : "Thierry Breton interdit de séjour aux États-Unis, est-ce scandaleux ?"

    InterNational
    Xi Jinping, « empereur » d'une Chine qui se pose en leader du Sud Global

    InterNational

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:21


    durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Au pouvoir depuis treize ans, Xi Jinping se pose en seul rival des États-Unis au 21ème siècle. Il l'a prouvé en 2025, notamment en forçant Donald Trump à reculer sur les droits de douane record qu'il avait imposés à la Chine. En 2026, il continuera à préparer la Chine à réduire ses dépendances. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Revue de presse Afrique
    À la Une aujourd'hui : une surveillance américaine au-dessus du Nigeria

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:57


    « Donald Trump déploie des avions de surveillance au-dessus du Nigeria, prélude à une intervention militaire des États-Unis ? » titre Afrik.com. À l'origine de cette question : des données de suivi de vol, révélées par Reuters, en début de semaine. « Depuis fin novembre, un appareil (...) du Pentagone survole quotidiennement l'espace aérien nigérian. » De quoi alimenter « les spéculations sur les intentions réelles de l'administration Trump ». Tout ça, dans un contexte diplomatique en dents de scie, car les tensions étaient, il y a peu, encore palpables : le « 1ᵉʳ novembre [dernier], Donald Trump a menacé le Nigeria d'une intervention militaire » et accusé « le gouvernement de tolérer le massacre de chrétiens », rappelle Afrik.com. « [Donald Trump] a promis de pulvériser les terroristes islamistes ». Son ministre de la Défense a confirmé que le Pentagone « se prépare à passer à l'action ». Ces déclarations ont été vivement critiquées à Abuja, où les autorités rejettent l'idée d'un « génocide chrétien ». Fin de la brouille diplomatique Et il y a quelques jours, une conférence de presse a eu lieu à Abuja, à l'occasion de la visite d'une délégation américaine. La brouille diplomatique entre les États-Unis et le Nigeria semble passée, si l'on en croit les déclarations du ministre nigérian de l'Information, qui évoque « un engagement ferme et respectueux » des deux parties. Ces collectes de renseignements, au-dessus du Nigeria, ce serait donc le « signe d'une coopération sécuritaire accrue », commente pour sa part le journal nigérian The Guardian. D'après un analyste interrogé par Afrik.com, cette activité aérienne démontre aussi la volonté de Washington de reconstituer son réseau de renseignement, dans la région sahélienne. « Après la fermeture forcée de la base américaine d'Agadez au Niger et la montée en influence de la Russie, les États-Unis cherchent manifestement à maintenir une présence stratégique en Afrique de l'Ouest, via le Ghana et, de fait, au-dessus du Nigeria », peut-on lire. À lire aussiNigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement Problème de sécurité au Nigéria « Ces opérations de surveillance interviennent également plusieurs mois après l'enlèvement, au Niger voisin, d'un pilote américain travaillant pour une organisation missionnaire », rappelle aussi The Guardian. Le scénario d'une intervention américaine est-il plausible ? C'est la question que se pose Afrik.com. Et le mot clé à retenir, c'est « prudence » : « Le Nigeria reste un allié stratégique de Washington et un acteur clé de la lutte régionale contre le terrorisme. Le président nigérian a rappelé que "la violence touch(ait) toutes les communautés" et rejeté toute accusation de persécution religieuse. » Par ailleurs, le Nigeria traverse aussi une période de forte instabilité. Le président a proclamé l'état d'urgence sécuritaire en novembre, « après une succession d'attaques meurtrières et l'enlèvement de plus de 300 écoliers, dans le nord du pays. » À ce sujet, et dans ses colonnes Edito, le journal burkinabé Le Pays commente : « Si l'on en croit les autorités nigérianes, aucun élève enlevé ne se trouve encore entre les mains des groupes armés. Tous, disent-elles, ont été libérés. » Mais, il y a encore des questions sans réponse pour l'instant : dans quelles conditions ont-ils été libérés ? Y a-t-il eu paiement de rançons ? « Car, il faut le dire, le paiement de rançons ne fait que renforcer la capacité de nuisance des groupes criminels. Franchement, le Nigeria, c'est peu de le dire, a mal à sa sécurité intérieure », écrit Le Pays. Au Bénin, pays voisin du Nigeria, Patrice Talon a « fait son au revoir au Parlement » « Une intervention à forte portée institutionnelle, marquée à la fois par la mise en perspective de dix années de réformes et par un ton d'adieu assumé », selon La Nouvelle Tribune. Le journal béninois La Nation revient aussi sur ce dernier discours sur l'état de la nation, aux allures de bilan mais dont le cœur a été consacré à la tentative de coup d'État manquée du 7 décembre, « date désormais inscrite dans l'histoire politique récente du pays ». Le président a mentionné « des assaillants qu'il a décrits comme des "marginaux insensés", manipulés par des intérêts internes et externes en quête de privilèges perdus », peut-on lire. Pour le journal La Nation, ces mots veulent ainsi « souligner la gravité de l'acte, mais surtout la solidité du rempart républicain que constituent les forces armées et de sécurité ». Alors que de futures élections approchent, le président a également dit croire en une transition apaisée, marquée par le renouvellement des institutions et la continuité de l'État. À lire aussiBénin: le président Patrice Talon défend son bilan dans un ultime discours sur l'état de la nation

    Invité Afrique
    Nigeria: «On a toujours voulu avoir une coopération avec les États-Unis» sur la sécurité

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 6:19


    « La brouille entre les États-Unis et nous, c'est terminé », a déclaré lundi 22 décembre le ministre de l'Information du Nigeria, Mohammed Idris, qui a même annoncé un « partenariat renforcé ». Lors d'une conférence de presse, il s'est félicité également du niveau de coopération atteint entre son pays et la France. Le porte-parole du président Bola Tinubu faisait-il allusion aux événements du Bénin, le 7 décembre dernier ? Thomas Orimissan Akéré, président du Club des francophones du Nigeria, répond aux questions de RFI. RFI : Quand le ministre de l'Information du Nigeria, Mohamed Idriss, affirme que la brouille avec les États-Unis est résolue, est-ce que vous pensez qu'il a raison ou pas ? Thomas Orimissan Akéré : Il a certainement raison dans la mesure où le Nigeria a sollicité les États-Unis depuis 2014, après les enlèvements des filles de Chibok, au nord-est du Nigeria. Donc, on a toujours voulu avoir une coopération avec les États-Unis, avec les puissances étrangères qui pouvaient aider le Nigeria. Et aujourd'hui, les États-Unis sont certainement arrivés à cette conclusion que le gouvernement fédéral du Nigeria cherche à coopérer pour trouver une solution à ces problèmes de terrorisme et de banditisme au nord du Nigeria. Alors, en effet, une enquête de l'agence Reuters révèle que le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Nuhu Ribadu, a rencontré le 20 novembre dernier le secrétaire d'État américain à la Défense, Pete Hegseth, et que depuis un mois, un avion de surveillance américain décolle tous les jours du Ghana pour aller survoler le Nigeria. Quel type de renseignement peut aller chercher cet avion pour le compte à la fois des États-Unis et du Nigeria ?  Étant donné que les États-Unis ont des moyens de renseignement qui sont plus importants que ceux du Nigeria, avec notamment les satellites et les mouvements dans la région, le Nigeria, depuis longtemps, a demandé donc des renseignements pour voir les mouvements des groupes terroristes. Ça peut être Boko Haram, ça peut être d'autres organisations terroristes. Il y a des groupes qui étaient déjà formés. Il y a aussi des groupes qui viennent de l'extérieur du Nigeria. Voulez-vous dire que les Américains aident les Nigerians à contrôler leur frontière nord avec le Niger ? Entre autres, oui. Ça peut être à l'intérieur du Nigeria. Ça peut être aussi le contrôle des frontières avec le Niger. Vous savez que c'est une région très poreuse. C'est pour cela que je regrette d'ailleurs que tous les pays de la région ne coopèrent pas, parce que ceux qui sont en train d'être chassés désormais depuis quelques jours maintenant du Nigeria, ils vont retourner de nouveau vers le Niger. Donc, il faut absolument une coopération globale dans la région pour pouvoir arriver à résoudre ces problèmes de mouvements et d'organisations terroristes. Alors, l'autre pays avec lequel coopère le Nigeria en ce moment, c'est ce qu'a dit le ministre de l'Information du Nigeria ce lundi, c'est la France. Quel est le type de partenariat sécuritaire entre les deux pays ?  Vous savez, nous sommes entourés par les pays francophones, donc ce sont des pays sur lesquels la France avait un certain pouvoir pour la sécurité, je vais dire dans cette région-là. D'ailleurs, la coopération avec la France ne date pas de Bola Tinubu. La coopération avec la France date de très longtemps et aussi bien la coopération économique que la coopération sécuritaire. Donc, à partir du moment où on sait que la France a une certaine aura sécuritaire dans la région, nous avons besoin de la France pour nous donner quelques renseignements dans cette région-là.  Le 7 décembre dernier, lors d'une tentative de putsch au Bénin, les armées du Nigeria et de la France sont intervenues en soutien au président Patrice Talon. Peut-on parler d'une action coordonnée entre Abuja et Paris ?  Je ne sais pas si l'action était coordonnée. Ce qui est sûr, c'est que le Nigeria ne pouvait pas laisser le Bénin dans les mains d'un régime militaire, alors qu'il connaissait déjà, à sa frontière nord, le régime militaire du Niger. Donc, le Nigeria ne voulait pas être entouré par des régimes militaires et il était de toute façon obligé d'intervenir au Bénin pour éviter cette hécatombe démocratique que nous avons dans la région.  Il y a deux ans, après le putsch de juillet 2023 au Niger, il y a eu un vrai différend entre le Français Emmanuel Macron, qui poussait à une intervention militaire au Niger, et le Nigerian Bola Tinubu, qui finalement a fait échouer cette opération. Est-ce qu'il y a toujours ce malentendu aujourd'hui entre messieurs Macron et Tinubu ?  Il faut savoir que l'intervention du Nigeria n'a pas pu avoir lieu au Niger, parce que le nom de la France a été utilisé par les autres régimes militaires au Burkina Faso, au Mali, pour dire attention, c'est la France qui veut intervenir. S'il n'y avait pas eu la France, s'il n'y avait pas eu le nom de la France, le Nigeria serait certainement intervenu pour aller rétablir au pouvoir le président Bazoum qui avait été élu à cette époque-là.  Alors, pourquoi le Nigeria n'est-il pas intervenu au Niger en 2023 ? Et pourquoi est-il intervenu au Bénin en 2025 ?  C'est qu'au Bénin, c'est différent. Au Bénin, c'est que le Nigeria était en danger parce que nous avons des relations économiques très poussées avec le Bénin. Beaucoup de Nigérians ont investi au Bénin et, si on prend le Bénin, on prend forcément le Togo avec. Et le Nigeria ne voulait pas que cette Cédéao soit aussi vite désintégrée, ce qui aurait mis le Nigeria aussi en danger. En termes de démocratie, il faut savoir que, depuis 1999, le Nigeria connaît un régime démocratique. J'ai l'habitude de dire que la démocratie n'est pas un produit fini. C'est un produit à améliorer constamment. Et le Nigeria améliore sa démocratie en termes d'avancées politiques et économiques. À lire aussiNigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement

    Les journaux de France Culture
    Thierry Breton désormais persona non grata aux États-Unis

    Les journaux de France Culture

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 14:26


    durée : 00:14:26 - Journal de 8 h - L'ex-commissaire européen et ancien ministre de l'Économie français n'a désormais plus le droit de séjour sur le territoire américain, tout comme quatre autres personnalités européennes qui veulent réguler les GAFAM.

    RTL Matin
    Un "vent de maccarthysme" : pourquoi Thierry Breton est-il interdit de visa par les États-Unis ?

    RTL Matin

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 1:17


    Donald Trump mène une offensive d'envergure contre les règles de l'Union européenne sur la tech qui imposent aux plateformes des régulations, comme le signalement de contenus problématiques, jugées par les Etats-Unis comme une atteinte à la liberté d'expression.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Podcast Torah-Box.com
    Vayigach : Rester unis malgré la dispute

    Podcast Torah-Box.com

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 7:06


    Après avoir été séparé d'eux pendant plus de 20 ans, Yossef va se révéler à ses frères. À quelle occasion ? Quel message a-t-il voulu transmettre à travers cela ?

    Un air d'amérique
    "les structures métalliques limiteraient la défense du pays" : Donald Trump suspend les projets éoliens en mer aux États-Unis, une décision contestée

    Un air d'amérique

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 1:30


    Aux États-Unis, Donald Trump met un coup d'arrêt brutal à l'éolien en mer. Le gouvernement américain suspend tous les grands projets en cours de construction au nom de la sécurité nationale. Une décision lourde de conséquences économiques et énergétiques. Écoutez RTL autour du monde du 23 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Appels sur l'actualité
    [Vos questions] Mercosur-UE : l'impossible signature ?

    Appels sur l'actualité

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 19:30


    Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'expulsion de Kényans en Afrique du Sud, une photo de Donald Trump supprimée des dossiers de l'affaire Epstein et l'alliance Iran/Venezuela contre les États-Unis. Mercosur-UE : l'impossible signature ?  Alors que près de 7 300 agriculteurs européens ont manifesté leur colère contre l'accord UE-Mercosur, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé un report de la signature de l'accord. Pourquoi la France est-elle autant opposée à cet accord commercial ? Une signature est-elle possible sans Paris ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique « Aujourd'hui l'économie ».      Afrique du Sud : pourquoi l'expulsion de sept Kényans irrite Washington ?  L'Afrique du Sud a expulsé sept ressortissants kényans accusés de travailler illégalement pour un programme américain de relocalisation des Afrikaners. Comment les Américains justifient-ils la présence de ces Kényans sur le territoire sud-africain ? Cela fait plusieurs mois que Washington accuse Pretoria de persécuter les Afrikaners. Sur quels éléments reposent ces accusations ? Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI.      Affaire Epstein : Trump à nouveau au cœur des interrogations   La récente publication des archives judiciaires de l'affaire Jeffrey Epstein aux États-Unis a été marquée par la mystérieuse disparition du fichier n°468 et d'une quinzaine d'autres documents, dont une photo associant le président Donald Trump à Epstein. Pourquoi cette photo a-t-elle été effacée ? Le département de justice pourrait-il être influencé par Donald Trump ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.       Iran-Venezuela : alliés face aux ingérences américaines ?  L'Iran a proposé son aide au Venezuela dans le bras de fer qui l'oppose aux États-Unis, dénonçant les sanctions américaines et affirmant sa solidarité avec Caracas.  Pourquoi Téhéran propose-t-il son soutien à Caracas ? Quelle forme pourrait prendre cette coopération ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.

    Revue de presse Afrique
    À la Une, les pays de l'Alliance des États du Sahel réunis à Bamako au Mali

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 4:00


    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso se retrouvent, à peine plus d'une semaine après le sommet annuel de la Cédéao. C'est la deuxième fois que l'Alliance des États du Sahel se retrouve au sein d'un tel sommet. Il y a quelques jours, le président Assimi Goïta avait annoncé la création d'une force armée unifiée, un « message clair » selon Sahel Tribune : la région « entend désormais assurer seule sa sécurité, » réunie sous une bannière unique et liée par un destin commun. Et cette montée en puissance montre une fois de plus, s'il le fallait, que les trois pays ont non seulement « tourné le dos à la coopération militaire française » mais aussi « définitivement rompu avec la Cédéao. »  Une scission que déplore l'Alternance : « A-t-on besoin de rappeler que tous les pays de l'Afrique de l'Ouest, qu'ils soient de la Cédéao ou de l'AES, sont liés par la même histoire, le même espace géographique, la même culture et les mêmes intérêts économiques ? » Certes, admet le titre, « il est tout à fait logique pour ces trois pays en proie à une gravissime crise sociosécuritaire de se mettre ensemble pour faire face au péril terroriste. » Ce qui n'implique pas de divorcer pour autant : si ces deux organisations sont bel et bien « mues par les mêmes intérêts », juge L'Alternance, alors « elles doivent collaborer, sans a priori ou autres considérations. »   À lire aussiMali: ouverture du sommet des chefs d'État de l'AES pour renforcer la coopération régionale Pas de collaboration à l'ordre du jour Et d'ailleurs l'Alternance ne se berce pas d'illusions : il est « peu probable, pour ne pas dire impossible » qu'une coopération ait lieu à l'heure actuelle, au regard « des relations jugées exécrables entre les deux organisations. » Dans ce contexte, les États de l'AES ont tout intérêt à montrer, par contraste, leur unité. D'où une chorégraphie militaire soigneusement orchestrée lors de l'annonce d'une force commune destinée, raconte Sahel Tribune, a « renvoyé l'image d'une armée désormais structurée, disciplinée et dotée de moyens cohérents. » C'est peut-être aussi ce qui explique ces démonstrations d'enthousiasme, ce lundi, à l'arrivée à Bamako du Nigérien Abdourahamane Tiani. Un reporter de Sahel Tribune raconte ainsi ces « milliers de Maliens, rejoints par des ressortissants burkinabè et nigériens, » qui « ont convergé le long de la route » munis de « drapeaux tricolores, banderoles, et chants à la gloire de la "souveraineté retrouvée" » autant de symboles « d'un soutien populaire nourri par un sentiment de fierté nationale et d'unité régionale. »  Mais attention : cet enthousiasme ne se maintiendra que si les résultats sont au rendez-vous. La mise en place d'une force unifiée n'était qu'une première étape. Désormais, prévient le Pays, « il appartient à la force unifiée de l'AES de se donner les moyens de sa politique. » Le spectre de l'échec ne plane jamais loin comme celui, rappelle le titre burkinabè, du G5 Sahel, « cet albatros conçu à l'époque » pour vaincre le terrorisme, mais « qui avait déjà eu du mal dans l'opérationnalisation de sa force commune. »  La fin du mandat de Patrice Talon Dans quatre mois, le président béninois quittera le pouvoir, au terme de ses deux mandats, comme le prévoit la Constitution. Une « rareté », estime Jeune Afrique, qui n'hésite pas à classer le chef d'État dans cette « catégorie de dirigeants aussi rares que le léopard des neiges dans l'Himalaya : ceux qui partent de leur plein gré. » Un portrait élogieux que nuance le Monde Afrique : les opposants du président n'hésitent pas à dénoncer une « dérive autoritaire », voire d'avoir « instauré une démocratie de façade dans laquelle ses adversaires sont mis hors jeu. »   Et quand bien même Patrice Talon ne s'éternise pas au pouvoir, on ne peut pas parler d'un atterrissage sans accroc. Après tout, « il s'en est fallu de peu qu'il finisse renversé par des militaires, comme plusieurs de ses ex-homologues » de la région ces dernières années. La tentative de putsch du 7 décembre a échoué, oui, mais il n'empêche : elle « écorne une fin de règne que le président (…) s'était pourtant appliqué à organiser. » D'autant que les meneurs de cet épisode courent toujours, à commencer par le lieutenant-colonel Pascal Tigri. Patrice Talon a quatre mois pour changer la fin du film. D'ici là, prédit Le Monde, il lui sera « difficile de se montrer (...) serein. » À lire aussiÀ la Une: au Bénin, une trentaine de personnes inculpée après la tentative de coup d'État manquée

    Appels sur l'actualité
    [Vos questions] Israël/Égypte : un accord sur le gaz pour apaiser les tensions politiques ?

    Appels sur l'actualité

    Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 19:29


    Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une vente d'armes des États-Unis à Taïwan et un prêt européen pour financer la guerre en Ukraine. Israël/Égypte : un accord sur le gaz pour apaiser les tensions politiques ?  Israël a signé avec l'Égypte un accord gazier historique estimé à 30 milliards d'euros, prévoyant l'exportation sur plusieurs années du gaz extrait des gisements israéliens vers les installations égyptiennes. En quoi consiste ce méga-accord ? Comment expliquer cette entendu alors que l'Egypte condamne la guerre à Gaza ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem.      Taïwan : Washington envoie un signal fort à Pékin avec un contrat de vente d'armes  Les États-Unis ont approuvé une nouvelle vente d'armes à Taïwan, destinée à renforcer les capacités de défense de l'île face à la Chine. Une décision immédiatement dénoncée par Pékin. Quels sont les intérêts de Donald Trump en signant ce contrat d'achat avec Taïwan ? Cette vente ne risque-t-elle pas d'envenimer la situation avec la Chine ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE.      Guerre en Ukraine : l'UE a-t-elle fait le bon choix en renonçant aux avoirs russes ?  L'Union européenne s'est accordée sur un prêt de 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, sans avoir recours aux avoirs russes gelés. Pourquoi les Européens ont-ils finalement choisi de ne pas utiliser ces avoirs ? Jusqu'où l'Union Européenne peut-elle soutenir financièrement l'Ukraine sans l'appui des États-Unis ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.

    Reportage International
    L'Argentine, refuge pour la communauté LGBTQ+ russe

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 2:33


    Direction l'Argentine, qui s'est convertie ces dernières années en refuge pour la communauté LGBTQ+ russe. Ces dernières années, Vladimir Poutine a mené une répression de plus en plus sévère contre les droits de cette communauté, et elle s'est accélérée depuis l'invasion de l'Ukraine. En 2023, la Russie a placé le « mouvement international LGBT » sur sa liste des personnes déclarées « terroristes et extrémistes ». À l'autre bout du monde, l'Argentine offre à des milliers de Russes un lieu où ils peuvent être eux-mêmes sans craindre d'être jugés, agressés, ou emprisonnés. À Buenos Aires, le reportage de notre correspondant.  Iana Kostinskaia se souvient très bien de sa surprise la première fois qu'elle a vu un couple homosexuel s'embrasser dans la rue à Buenos Aires. Deux ans après avoir quitté Moscou pour l'Argentine avec sa compagne Eli, la jeune femme de 29 ans continue d'apprendre à vivre son amour au grand jour.  « J'aime beaucoup sortir avec ma femme, la prendre par la main et l'embrasser, et que cela ne soit pas un problème. Parfois j'ai un peu peur, puis je me rappelle que maintenant, tout va bien. Je ne vois pas comment je pourrais avoir la même vie en Russie », raconte Iana. Ces dernières années, Vladimir Poutine a accentué sa persécution contre les minorités sexuelles. En 2023, la Cour suprême russe a classé le mouvement LGBT comme « organisation extrémiste », au même titre que l'État islamique. Mariano Ruiz est le directeur de l'ONG Droits humain & diversité, qui accompagne des centaines de réfugiés LGBT russes en Argentine chaque année. « Ces vingt dernières années, l'Argentine a été un pays pionnier dans la région. C'est deuxième pays des Amériques à avoir légalisé le mariage homosexuel en 2010 après le Canada », précise-t-il. À lire aussiLGBT+ en Russie: «J'ai le sentiment de vivre perpétuellement avec une guillotine au-dessus de la tête» En Argentine, le statut de réfugié est par ailleurs plus facile à obtenir qu'en Europe ou aux États-Unis. Et le pays sud-américain a aussi d'autres atouts à faire valoir. « Moi, je suis venu ici pour étudier, explique Vladimir Zikeev, arrivé de Moscou il y a 18 mois. Lunettes rectangulaires, visage juvénile, cet étudiant en langues explique que c'est l'université publique et gratuite argentine qui l'a convaincu de jeter son dévolu sur ce pays. « J'ai trouvé quelque chose à faire pour ne pas seulement être en fuite. Chercher ma place, mais en faisant quelque chose », poursuit-il. Vitalii Panferov est arrivé à Buenos Aires début 2023. Quelques mois plus tard, il a été diagnostiqué séropositif. « Je n'avais aucune assurance. Mais jusqu'à présent je reçois mon traitement gratuitement, car en Argentine il y a un système de santé publique »,  L'accès des étrangers à l'université et au système de santé publique est aujourd'hui remis en cause par Javier Milei, qui a aussi durci les conditions pour obtenir le statut de réfugié. Le président argentin s'est par ailleurs lancé dans une bataille culturelle contre le « wokisme », qui n'est pas sans rappeler la rhétorique de Vladimir Poutine sur la décadence morale de l'Occident. « J'espère que ce qui s'est passé en Russie ne va pas se reproduire ici », s'inquiète Vitalii. Début 2025, Vitalii s'est joint aux centaines de milliers d'Argentins qui sont descendus dans les rues pour protester contre une saillie homophobe de Javier Milei. « Ce que j'aime le plus en Argentine, c'est que je peux être moi-même et m'exprimer. Et ça, conclut-il, je ne veux pas le perdre. » À lire aussiRussie: Vladimir Poutine promulgue la loi renforçant la censure et la surveillance sur internet