POPULARITY
Categories
Terres rares, ressources fossiles, sèves attractives ou métaux précieux, certaines matières valent de l'or et transforment les territoires où on les trouve. Comment ces substances sont devenues si précieuses à nos yeux et comment ont-elles transformé l'histoire des territoires où elles gisaient ? Une histoire humaine tout autant qu'industrielle. L'or se trouve en Afrique du Sud, au Ghana, au Pérou, en Indonésie, mais également au Canada, en Russie, aux États-Unis et en Chine. On en rencontre même dans les Alpes suisses. Utilisé depuis l'Antiquité, et probablement bien avant, ce métal précieux a toujours fasciné par son éclat et sa rareté. Parmi les grandes ruées vers l'or, celle de Californie occupe une place singulière. Ce que l'on sait moins, c'est que l'or californien fut découvert par un aventurier d'origine suisse, John Sutter - ou Sütter avant son américanisation. Plus méconnu encore demeure le rôle de son compatriote Jean-Jacques Vioget. Pourquoi l'histoire a-t-elle retenu le nom du premier plutôt que celui du second ? Avec Claudine Chalmers, historienne.
durée : 00:04:27 - Le Reportage de la rédaction - Passer de 0 % de droits de douane à 15 %, pas facile quand les États-Unis représentent 25 % de ses ventes et que le marché de l'alcool évolue structurellement à la baisse. Fondée en 1834, la distillerie Combier et ses 30 salariés naviguent entre inquiétude et volonté de se renouveler.
2025 marque le 80è anniversaire des Nations unies. L'Assemblée Générale annuelle de l'Organisation qui s'est tenue en septembre avait pour thème «Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains». Selon le Comité international de la Croix-Rouge, 120 conflits armés font actuellement rage dans le monde et l'ONU parait impuissante à rétablir la paix et la sécurité internationale. Les critiques ne manquent pas : une organisation politiquement bloquée, manquant de représentativité et dotée d'une faible efficacité. Une charge qui n'est pas nouvelle, mais à laquelle s'ajoute le désengagement croissant des États-Unis qui contribue à mettre à mal le multilatéralisme. Entre conflits et coopérations, nous peinons à dégager la cohérence de notre monde imprévisible. Alors que la densité des relations internationales devrait favoriser les opportunités de rapprochement, le constat est plutôt aux distinctions et aux clivages, dans un monde qui aurait plus que jamais besoin de davantage de prudence et de solidarité et d'une prise de conscience du partage des responsabilités. Invité : Guillaume Devin, professeur émérite des Universités à Sciences Po, membre associé du CERI et membre du groupe de recherche sur l'action multilatérale. «Notre système international. Une approche politique des relations internationales», éditions Le Cavalier Bleu.
Quand on imagine un pilote d'avion, on pense souvent à quelqu'un doté d'une vue d'aigle, capable de distinguer chaque détail dans le ciel. Mais en réalité, les choses sont plus nuancées. Les autorités aéronautiques n'exigent pas une vision “parfaite”, mais une vision suffisamment bonne, quitte à être corrigée par des lunettes ou des lentilles.Aux États-Unis, par exemple, la FAA impose que les pilotes de ligne obtiennent une acuité visuelle de 20/20 de loin dans chaque œil, mais cela peut être avec correction. Autrement dit, si un pilote a besoin de lunettes, il est tout à fait autorisé à voler, tant que sa vision corrigée atteint le seuil. Pour la vision de près – indispensable pour lire les instruments – une acuité de 20/40 est suffisante. En Europe, sous l'autorité de l'EASA, les règles sont similaires : l'important n'est pas d'avoir une vue naturellement parfaite, mais de pouvoir atteindre les normes grâce à une correction optique. Les pilotes qui portent des lunettes doivent simplement emporter une paire de secours dans le cockpit.Bien sûr, certaines conditions sont encadrées de près. Les lentilles de contact sont admises, mais pas la “monovision” (un œil corrigé pour le loin, l'autre pour le près), car elle perturbe la perception de la profondeur. La chirurgie réfractive, comme le LASIK, est également acceptée, à condition que la vision soit stabilisée et qu'il n'y ait pas de séquelles gênantes, comme des halos lumineux la nuit.Un autre point crucial est la vision des couleurs. Impossible de piloter sans distinguer clairement le rouge, le vert et le blanc : ce sont les couleurs des feux de navigation, des signaux lumineux ou encore des systèmes d'approche visuelle. Les candidats qui échouent aux tests classiques peuvent parfois prouver en situation réelle qu'ils reconnaissent bien ces signaux, mais sinon des restrictions s'appliquent, comme l'interdiction de voler de nuit.Enfin, la vision binoculaire et la perception de la profondeur sont indispensables pour estimer les distances, surtout lors des phases critiques comme l'atterrissage. Certaines pathologies, comme un strabisme important ou une perte du champ visuel, peuvent être éliminatoires.En somme, non, il n'est pas nécessaire d'avoir des yeux parfaits pour devenir pilote. Ce qui compte, c'est de respecter des normes précises, atteignables avec une bonne correction et un suivi médical. Et cela explique pourquoi de nombreux commandants de bord que nous croisons dans les avions de ligne portent… tout simplement des lunettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:05 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani - Cette semaine, pour comprendre l'une des plus grandes transformations géopolitiques en cours, il ne fallait pas se concentrer sur les bruits et la fureur — mais sur un silence.
C dans l'air du 3 octobre 2025 - Poutine contre la « militarisation de l'Europe »« J'observe la militarisation de l'Europe et promets une réponse aux menaces ». Cette déclaration hier de Vladimir Poutine intervient au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires. Les Vingt-Sept cherchent à se protéger après les intrusions de drones attribuées à la Russie. Hier encore, un survol de drones dans le ciel allemand a conduit à la suspension de l'aéroport de Munich durant la nuit.Le ton pris hier par Poutine se voulait belliqueux. Le président russe accuse l'Europe de mener « une escalade permanente » du conflit russo-ukrainien. Il s'en est notamment pris à la France après l'interception d'un pétrolier russe au large de Saint-Nazaire, « c'est de la piraterie », a-t-il déclaré. Le ton était plus clément à l'égard des États-Unis, même s'il a estimé que l'envoi de missiles longue portée américains Tomahawk à Kiev serait une « nouvelle escalade » entre Moscou et Washington.Pendant ce temps, côté américain, Donald Trump continue de se rêver en faiseur de paix, et d'obtenir le Prix Nobel. C dans l'air a rencontré John Bolton, son ancien conseiller, à présent son son opposant. Il critique la politique étrangère de Trump, et estime que celui-ci se fait mener en bateau par Poutine. Il pointe aussi la dérive dictotariale du milliardaire. Trump, lui, a fait comprendre jeudi dernier qu'il fallait embrasser son idéologie ou prendre la porte. Lors d'un rassemblement réunissant les haut gradés de l'armée américaine, le locataire de la Maison balnche a souligné que les Etats-Unis sont sujets à « une invasion de l'intérieur » qu'il s'agit de stopper. Dans son viseur : les immigrés sans papiers, la presse ou encore ses opposants. De son côté, Pete Hegseth, le chef du Pentagone, a assuré que le choix des militaires déployés pour combattre répondrait désormais "au plus haut standard masculin".Alors, faut-il prendre au sérieux les menaces de Poutine ? Quelle est l'analyse de John Bolton sur la politique de Trump ? Qui sont ces « ennemis de l'intérieur » pointés du doigt par le président américain ?LES EXPERTS :- Anthony Bellanger - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Marie Jégo - Journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Michel Goya - Colonel, expert en stratégie militaire
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la paralysie budgétaire aux États-Unis, la présence d'un pétrolier russe au large des côtes françaises et la création d'une nouvelle force antigang pour Haïti. Joseph Kabila condamné à la peine capitale, quelles sont les preuves ? L'ancien président de la RDC a été condamné à la peine de mort notamment pour «crimes de guerre», «trahison» et «organisation d'un mouvement insurrectionnel» pour ses liens présumés avec le mouvement politico-militaire AFC/M23. Sur quelles preuves la Haute cour militaire s'est-elle basée ? Comment expliquer un tel verdict alors que les parties civiles demandaient la réclusion à perpétuité ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. États-Unis : le pays paralysé par un nouveau «shutdown» Faute d'accord entre les Républicains et les Démocrates sur le vote du budget fédéral, les États-Unis sont entrés en situation de «shutdown» depuis mercredi (1er octobre 2025). Qu'est-ce que cela signifie ? Quelles en sont les conséquences ? Pourquoi la première puissance mondiale se retrouve, une nouvelle fois, sans budget fédéral ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique «Aujourd'hui l'économie». France : que faisait le navire fantôme russe au large de Saint-Nazaire ? Suspecté d'avoir servi de plateforme de lancement aux drones qui ont survolé le Danemark, un pétrolier de la flotte fantôme russe a été intercepté au large de Saint-Nazaire, dans le sud de la Bretagne. Comment expliquer la présence de ce navire si près des côtes françaises ? Quels éléments permettent de penser qu'il est impliqué dans les récents survols de drones au Danemark ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Haïti : la nouvelle force antigang sera-t-elle plus offensive ? La mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti, menée par le Kenya, va céder la place à une nouvelle force chargée de lutter contre les gangs. Approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, cette nouvelle mission sera-t-elle si différente de l'ancienne ? De quels moyens disposera-t-elle ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de Géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.
Star du music-hall, icône parisienne, résistante, militante antiraciste : voilà Joséphine Baker. Née aux États-Unis, alors minés par la ségrégation, c'est en France qu'elle s'est épanouie, et c'est pour la France qu'elle s'est battue. En retour, la patrie reconnaissante lui a ouvert les portes de son Panthéon. A l'occasion des 100 ans de la "Revue Nègre", l'historienne Virginie Girod vous raconte son histoire dans un récit en deux épisodes enrichis des archives inédites d'Europe 1.Joséphine grandit dans un foyer très pauvre du Missouri. Adolescente, elle est embauchée dans un cabaret new-yorkais où elle s'impose sur scène. Repérée pour participer à la "Revue nègre", elle débarque à Paris en 1925, durant les Années Folles. Le directeur du théâtre exige de Joséphine qu'elle danse seins nus, ce qu'elle accepte à contrecœur. Le spectacle est néanmoins un succès et Paris tombe sous son charme. Elle devient une star internationale, notamment grâce à son conjoint et impresario, Giuseppe Abatino. Seuls les États-Unis la rejettent. Là-bas, elle est noire avant d'être artiste. Son pays d'adoption, c'est plus que jamais la France, et bientôt, elle va risquer sa vie pour lui. (rediffusion)Au cœur de l'histoire est un podcast Europe 1.- Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Edition et diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginBibliographie : Gérard Bonal, Joséphine Baker, Du Music-hall au Panthéon, Tallandier, 2021Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 1er octobre 2025 avec Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, et éditorialiste à Ouest France. Elle publie avec Dominique Simonnet "Requiem pour le monde libre", aux éditions de l'Observatoire.Dans nos démocraties, les opinions se polarisent, si bien que la vérité vacille. C'est le constat que font Nicole Bacharan et Dominique Simonnet dans "Requiem pour le monde libre", publié aux éditions de l'Observatoire. Le "monde libre" a-t-il encore un sens, à l'heure où un "populisme totalitaire venu d'Amérique" et un "fanatisme islamiste" prennent en tenaille nos vieilles démocraties ? C'est le propos développé dans cet ouvrage, qui questionne l'universalisme face aux extrêmes.Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, publie avec Dominique Simonnet "Requiem pour le monde libre", aux éditions de l'Observatoire. Elle reviendra avec nous sur l'actualité du jour, le "shutdown" aux Etats-Unis, qui paralyse le pays pour la première fois depuis 2018. Elle nous livrera également son analyse sur l'état du "monde libre", et sur les démocraties. L'Amérique de Trump est-elle le symptôme d'un bouleversement global de l'équilibre issu de la fin de la Seconde guerre mondiale ?
Quand on pense à la disparition de la vie sur Terre, on imagine souvent un scénario brutal : un astéroïde, une guerre nucléaire ou encore le Soleil qui explose. Pourtant, les modèles scientifiques indiquent un destin bien plus lent et inéluctable. D'ici environ un milliard d'années, la planète ne sera plus habitable, car l'oxygène atmosphérique, indispensable à la vie complexe, aura presque totalement disparu.Ce phénomène découle de l'évolution naturelle de notre étoile. Le Soleil, en vieillissant, devient progressivement plus lumineux : son intensité augmente d'environ 10 % tous les milliards d'années. Ce surcroît d'énergie modifie profondément le climat terrestre. À mesure que la température moyenne grimpe, l'évaporation des océans s'accélère. Plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère signifie davantage d'effet de serre, ce qui amplifie encore le réchauffement : un cercle vicieux s'installe.Or, cette vapeur d'eau est fatale aux organismes producteurs d'oxygène. Les cyanobactéries et les plantes, qui réalisent la photosynthèse, voient leur activité s'effondrer. L'augmentation des températures perturbe leur métabolisme et entraîne une baisse massive de la production d'oxygène. Une étude publiée en 2021 dans la revue Nature Geoscience par Kazumi Ozaki (Université de Toho, Japon) et Christopher Reinhard (Georgia Tech, États-Unis) a modélisé ce processus : dans environ un milliard d'années, la concentration d'oxygène dans l'air chutera à moins de 1 % de son niveau actuel.Concrètement, cela signifie la fin de la biosphère telle que nous la connaissons. Les animaux, qui dépendent de la respiration aérobie, disparaîtront rapidement. Les plantes, elles-mêmes fragilisées, s'éteindront à leur tour. L'oxygène, qui représente aujourd'hui 21 % de l'atmosphère, n'aura été qu'une « parenthèse » dans l'histoire de la Terre : il n'est présent à de tels niveaux que depuis environ 2,4 milliards d'années, à la suite de la « grande oxydation » provoquée par les micro-organismes photosynthétiques.Après ce déclin, la Terre redeviendra un monde dominé par des formes de vie simples, adaptées à des conditions pauvres en oxygène, un peu comme celles qui existaient avant l'apparition des animaux complexes. Les seules survivantes seront probablement des bactéries anaérobies, capables de tirer de l'énergie sans oxygène, et des micro-organismes extrêmophiles, résistants à la chaleur et aux radiations.En résumé, dans un milliard d'années, ce ne sera pas une catastrophe soudaine mais une lente asphyxie. L'oxygène, ressource vitale pour la faune et la flore, aura disparu, conséquence directe de l'évolution solaire et de l'arrêt progressif de la photosynthèse. La vie complexe sur Terre n'aura donc été qu'un épisode transitoire dans la longue histoire de la planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela fait un an, jour pour jour, ce 2 octobre 2025, que Claudia Sheinbaum est arrivée au pouvoir au Mexique. Pour la première fois, le pays accueillait une femme de gauche à la tête de l'État. La présidente poursuit le mouvement de la « quatrième transformation » de son prédécesseur Amlo. Sa politique sociale commence à montrer des résultats : plus de 13 millions de personnes sont sorties de la pauvreté. L'insécurité recule aussi dans une grande partie du pays. Avec une opposition qui peine à se relever depuis les dernières élections, le gouvernement Sheinbaum a une grande marge de manœuvre. Mais un élément perturbateur est arrivé de l'autre côté de la frontière : Donald Trump chamboule l'ordre mondial et le voisin mexicain a dû s'adapter. De notre correspondante à Mexico, « La présidente mexicaine est une femme adorable, mais elle est tellement effrayée par les cartels que sa vision est brouillée », a déjà lancé Donald Trump, dans son style si particulier. « Nous ne voulons pas polémiquer publiquement sur un ton de confrontation directe, cela ne nous aide pas. En revanche, nous disons ce que nous pensons, nous défendons la souveraineté et nous ne baissons pas la tête », a rétorqué Claudia Sheinbaum. Le président américain et son homologue mexicaine négocient avec deux styles extrêmement différents. Depuis des mois, la lutte contre le trafic de drogue est au cœur de leurs discussions. Face aux menaces de frais de douane, et même d'une intervention militaire américaine, Claudia Sheinbaum maintient sa stratégie visant à garder la tête froide. À lire aussiMexique : après un an au pouvoir, la popularité de Claudia Sheinbaum est toujours intacte Alejandra Lopez, professeur, analyse : « Dans sa manière de collaborer avec le gouvernement de Donald Trump, elle montre qu'elle ne compromet pas la souveraineté nationale. C'est l'un des aspects qui lui ont le plus profité dans sa gestion du conflit avec Donald Trump, car en réalité, c'est un conflit qu'il entretient avec le monde entier. Les tarifs douaniers ont été limités à l'égard du Mexique, en contrepartie d'une plus grande coopération sur le thème du crime organisé. Le fait que des grands chefs de cartel comme El Mayo Zambada et El Chapo soient emprisonnés aux États-Unis montre une coopération qu'elle sait très bien gérer. » Sécurité : des résultats qui parlent Devant les ֤États-Unis, le gouvernement Sheinbaum affiche les résultats de sa nouvelle politique sécuritaire menée par Omar Garcia Harfuch. En un an, plus de 240 tonnes de drogues ont été saisies, et environ 30 000 personnes ont été arrêtées. À l'échelle nationale, le nombre d'homicides diminue et, pour la première fois depuis des décennies, la violence au Mexique recule. Vanessa Romero, politologue, explique : « Quand des membres de l'opposition disent que la présidente Sheinbaum ne fait que réagir aux demandes de Donald Trump en matière de sécurité, je trouve que c'est une vision aveugle et hypocrite. Comme maire de Mexico, elle appliquait déjà cette même politique de sécurité, et maintenant, elle l'applique au niveau national. Trump est davantage une raison pour le tournant qu'elle prend dans sa politique, plutôt que la cause. » Préoccupation majeure des Mexicains, la gestion de l'insécurité par le gouvernement est centrale dans la grande popularité de Claudia Sheinbaum. Elle bénéficie de plus de 70% d'opinions favorables.
Jeudi 2 octobre, François Sorel a reçu Didiez Sanz, journaliste Tech, Marion Moreau, journaliste et fondatrice d'Hors Normes Média, et Augustin Sayer, cofondateur d'Ovni. Ils sont revenus sur la probabilité d'une pénurie d'électricité aux États-Unis à cause des data centers, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Discrimination à l'embauche ou au logement, contrôle d'identité dans la rue, faible représentation dans les médias ou en politique... les personnes blanches rencontrent rarement ce genre de difficultés. Né dans les années 80, aux États-Unis le concept de «privilège blanc» a ressurgi dans le débat public après le meurtre de George Floyd, tué en 2020 par des policiers blancs de Minneapolis lors d'une interpellation. Une mort brutale qui avait déclenché le mouvement Black lives matter et une onde de choc mondiale. 5 ans après, la prise de conscience semble avoir été de courte durée alors que des groupes suprémacistes blancs se multiplient en particulier aux États-Unis depuis l'élection de Donald Trump. On parle de «domination blanche» ou encore de «privilège blanc» pour désigner le statut préférentiel et les avantages dont bénéficient les personnes blanches par le seul fait d'être blanches. Si l'expression fait polémique, elle permet néanmoins d'interroger le racisme dans sa forme la plus insidieuse, les petites phrases, les situations du quotidien qui sont tout sauf anodines pour les personnes racisées. Dans ce contexte de crispation identitaire exacerbée, comment s'émanciper pour les personnes racisées ? Avec : • Amandine Gay, réalisatrice, autrice et activiste. Autrice de Vivre, libre - Exister au cœur de la suprématie blanche (La découverte, 2025). Réalisatrice de la série documentaire Ballroom, danser pour exister (2025) disponible sur le site France.tv Un entretien avec Edward Maille, correspondant à RFI à Atlanta aux États-Unis. Cette ville de plus de 500 000 habitants est surnommée la «Mecque noire», en raison de son importante population noire. Alors quel est l'héritage dans cette ville du mouvement Black Lives Matter ? Et est-ce qu'une ville avec une aussi importante population noire permet d'échapper au privilège blanc ? Edward Maille nous en dit plus. En fin d'émission, un reportage de Tom Malki au cœur des salons de coiffure de Château Rouge, un quartier du 18ème arrondissement de Paris. Depuis presque un an, un arrêté de la préfecture de police Paris contraint certains commerces à fermer leurs portes à 20h. C'est le cas des salons de coiffures afros du quartier de Château Rouge, dans le nord de la capitale. Les coiffeurs dénoncent une décision qui menace, selon eux, leur chiffre d'affaires. Face à eux, des riverains qui se plaignent des nuisances sonores et rejettent la faute sur les commerces africains et caribéens. Un reportage de Tom Malki. Programmation musicale : ► Alright – Kendrick Lamar ► Ungewezaje - Dogo Paten
David Döbele, Gründer von Pumpkin Careers, spricht über die Bedeutung von Networking für die Karriere. Er teilt, warum das Gehaltsdelta zwischen verschiedenen Einstiegspositionen bis zu 60.000 Euro betragen kann, wie man ein wertvolles Netzwerk über verschiedene Unis hinweg aufbaut und warum früher Start entscheidend ist. Was du lernst: Die wahre Bedeutung von "Your Network is Your Net Worth" Wie du dein Netzwerk strategisch aufbaust Warum früher Start wichtig ist Die langfristigen Returns von gutem Networking ALLES ZU UNICORN BAKERY: https://zez.am/unicornbakery Mehr zu David: LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/david-doebele/ Website: https://pumpkincareers.com/ Join our Founder Tactics Newsletter: 2x die Woche bekommst du die Taktiken der besten Gründer der Welt direkt ins Postfach: https://www.tactics.unicornbakery.de/
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Chine a stoppé ses achats de soja aux États-Unis en raison de la guerre commerciale de Donald Trump, privant les fermiers américains de plusieurs milliards de dollars. La « géopolitique du soja » s'invite dans la mondialisation, un enjeu invisible mais aux conséquences considérables. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Trump est-il fasciste ? La question peut sembler excessive, mais elle est essentielle pour comprendre notre époque.Et pour y répondre, il faut revenir à l'histoire du fascisme, voir comment il a pris le pouvoir en Italie, en Allemagne et ailleurs, et identifier les logiques profondes qui se répètent aujourd'hui. Aux États-Unis, avec Trump. Mais aussi en Europe, où les droites radicales progressent et transforment le paysage politique.Que faire ? Comment résister sans céder à la panique ni au déni ? Comment nommer les choses sans tomber dans l'exagération ? Et surtout : comment éviter que l'histoire ne se répète, sous d'autres formes ?Une plongée dans l'histoire et dans les méandres du présent.Épisode enregistré le 29/09/2025---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
À première vue, tout semble les opposer. D'un côté, un fort militaire construit en pleine mer, au large des côtes de Charente-Maritime, devenu aujourd'hui un décor de jeu télévisé culte. De l'autre, un monument colossal offert par la France aux États-Unis en 1886, symbole universel de liberté et d'accueil. Pourtant, un lien discret mais bien réel unit Fort Boyard et la statue de la Liberté : la pierre dont ils sont en partie faits.Ce point commun, c'est la pierre de Crazannes. Extraite de carrières situées en Charente-Maritime, non loin de Rochefort, cette roche calcaire est réputée depuis des siècles pour sa qualité exceptionnelle. Blanche, fine et résistante, elle se taille facilement tout en supportant très bien les intempéries. Ces qualités en ont fait un matériau de choix pour de nombreux édifices, en France et ailleurs.Au XIXᵉ siècle, lorsqu'il fallut bâtir le socle monumental de la statue de la Liberté à New York, une partie des blocs de pierre acheminés provenait précisément de ces carrières charentaises. Ces pierres de Crazannes, taillées et expédiées par bateau, ont donc traversé l'Atlantique pour s'intégrer dans ce piédestal qui soutient encore aujourd'hui la célèbre statue conçue par Auguste Bartholdi et dont la structure métallique fut réalisée par Gustave Eiffel.Quelques décennies plus tôt, c'est déjà cette même pierre qui avait servi à l'édification de Fort Boyard. Commencé sous Napoléon Ier pour protéger l'arsenal de Rochefort, le chantier du fort a duré des décennies en raison des difficultés techniques et financières. Les blocs de Crazannes, extraits localement, ont été transportés par voie fluviale puis maritime jusqu'au banc de sable où s'élève aujourd'hui le fort. Sans cette pierre robuste, la construction d'un tel édifice au milieu des courants violents de l'Atlantique aurait été encore plus complexe.Ce double usage de la pierre de Crazannes crée donc un pont inattendu entre deux monuments très différents. Fort Boyard, isolé dans l'océan, est devenu un symbole régional et culturel français. La statue de la Liberté, quant à elle, est un emblème planétaire. Mais tous deux portent en eux un fragment de Charente-Maritime, une mémoire géologique qui témoigne de l'importance des carrières locales dans l'architecture mondiale.En somme, derrière le fort de pierre et la dame de cuivre se cache la même histoire : celle d'un calcaire blanc charentais, modeste dans son apparence, mais qui a contribué à bâtir deux icônes du patrimoine, l'une française, l'autre universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:00:34 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Décrire et analyser les ghettos américains, loin des clichés et des grandes mythologies américaines, c'est ce que permet le cinéma documentaire underground. Dans "Filmer le ghetto", il est question de saisir une réalité d'une autre Amérique à travers le regard des cinéastes. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Jean-Pierre Gorin; Jean-François Richet Réalisateur de cinéma, scénariste, acteur, producteur de musique
Hour 2 of The Plank Show with Chris Plank and Blake Gamble discuss the Sooner Football throwback uniforms they will wear this Saturday vs. Kent State, after talking ball with Brett Ciancia @PickSixPreviews
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Chine a stoppé ses achats de soja aux États-Unis en raison de la guerre commerciale de Donald Trump, privant les fermiers américains de plusieurs milliards de dollars. La « géopolitique du soja » s'invite dans la mondialisation, un enjeu invisible mais aux conséquences considérables. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce mercredi 1er octobre, la baisse de productivité en Europe, la fuite des cerveaux en France qui coûte un milliard d'euros par an, et le shutdown aux États-Unis, ont été abordés par Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, Gilles Raveaud, maître de conférence à l'Institut d'Etudes Européennes de Paris-8 Saint-Denis, et Thomas Grjebine, responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" au CEPII, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
À compter de ce mercredi, les services fédéraux américains sont en partie à l'arrêt. Faute d'accord au Congrès pour voter le budget 2026, le pays traverse un nouveau « shutdown ». Si la cause est politique, les effets, eux, sont bel et bien économiques, et pourraient fragiliser encore davantage une économie déjà sous tension. Les administrations fédérales sont mises sur pause : des centaines de milliers de fonctionnaires se retrouvent au chômage technique. Seuls les personnels jugés « essentiels » – militaires, contrôleurs aériens, personnel hospitalier – continuent de travailler, mais sans être rémunérés. Pour les Américains, les conséquences sont visibles dans la vie de tous les jours : files d'attente rallongées dans les aéroports, démarches administratives au ralenti, parcs et musées fermés, et même des retards dans la distribution du courrier. Un coût élevé pour l'économie américaine Chaque semaine de paralysie pourrait réduire la croissance de 0,2 point de pourcentage, soit plusieurs milliards de dollars perdus, selon la compagnie d'assurance Nation Wide. En 2018-2019, le « shutdown » le plus long de l'histoire – 35 jours – avait coûté 0,4 % de croissance. Cette fois, le contexte est plus fragile : l'inflation reste élevée, le chômage ne baisse pas et les prévisions de croissance sont modérées. Un arrêt prolongé pourrait donc avoir un effet amplifié sur l'économie. Marchés financiers dans le brouillard et confiance ébranlée Autre conséquence : l'arrêt des publications économiques officielles. Le Bureau du travail et des statistiques, qui fournit des données essentielles sur le chômage, la croissance et l'inflation, ne peut plus publier ses indicateurs. Pour les investisseurs, c'est comme un pilote de ligne en pleine tempête sans instruments de bord. L'incertitude alimente la nervosité des marchés financiers et fragilise le dollar. À moyen terme, les effets pourraient se multiplier : fonctionnaires impayés contraints de réduire leur consommation, projets d'investissement suspendus, recrutements gelés… autant de signaux négatifs pour la confiance des entreprises et des partenaires étrangers. Ce nouvel épisode budgétaire donne une image d'instabilité aux États-Unis et risque d'entamer encore un peu plus la crédibilité de la première puissance économique mondiale.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son feu vert à la transformation de la Mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force antigang. Cette force sera plus robuste pour tenter d'endiguer la violence qui ravage le pays. Nous en parlons avec Diego Da Rin, expert à l'International Crisis Group, spécialiste d'Haïti. La nouvelle force, qui n'est pas une mission de maintien de la paix de l'ONU, pourra compter un maximum de 5.500 personnes en uniforme, des policiers mais aussi des militaires, contrairement à la MMAS, dont le mandat s'achève le 2 octobre 2025, donc demain. Pour Diego Da Rin, la question du financement reste le principal obstacle. Les contributions volontaires nécessaires pour couvrir les salaires et l'équipement de la mission ne sont pas encore garanties. Les États-Unis refusent de financer majoritairement l'opération. Ils cherchent à mobiliser le Canada, les Caraïbes et l'Amérique latine pour combler les besoins. Mais il y a aussi le calendrier politique haïtien qui complique la situation. La mission est prévue pour un an et devrait s'achever au moment où prend fin la transition politique en Haïti, c'est-à-dire en février 2026. Diego Da Rin souligne que, jusqu'à présent, aucun accord sérieux n'a été trouvé entre les forces politiques afin de préparer des élections et donc un avenir institutionnel du pays. Claudia Sheinbaum, un an à la présidence du Mexique Voilà un an que Claudia Sheinbaum dirige le Mexique. L'arrivée d'une femme à la tête du pays était une première pour le pays. Aujourd'hui, elle bénéficie d'une extrême popularité, même si certaines de ses réformes ont été fortement critiquées, comme la refonte du pouvoir judiciaire qui a mené à l'élection des juges. Mais sa capacité de tenir tête au président américain Donald Trump lui assure un large soutien du peuple mexicain. Un reportage de Gwendolina Duval. À lire aussiMexique: après un an au pouvoir, la popularité de Claudia Sheinbaum est toujours intacte Shutdown : Donald Trump assure le fonctionnement des services qui lui sont chers Selon le site Politico, l'administration Trump a pris soin de protéger les priorités du président. Les services chargés de la lutte contre l'immigration et des droits de douane – deux piliers de son agenda – continuent de fonctionner grâce à des dérogations. En revanche, des centaines de milliers de fonctionnaires sont renvoyés chez eux, paralysant des missions-clés de l'État : contrôles de sécurité alimentaire, versement de certaines aides sociales, ou encore publication des statistiques de l'emploi. Pour Politico, cette gestion sélective illustre la stratégie de Donald Trump : faire porter la responsabilité du blocage aux démocrates, tout en utilisant la crise pour consolider son propre programme et affaiblir celui de ses adversaires. À lire aussiAvec le «shutdown», les États-Unis sont en situation de paralysie budgétaire L'enjeu principal, c'est l'accès à la santé Et surtout un accès abordable, rappelle le New York Times. Donald Trump veut mettre fin aux crédits d'impôt qui réduisent le coût des assurances maladie achetées grâce à l'Obamacare. Sans ces aides, les primes pourraient doubler, préviennent les experts cités par le journal. Les démocrates, eux, exigent leur maintien et veulent aussi revenir sur les coupes dans Medicaid, l'assurance des Américains à faible revenu. Mais plutôt que de négocier, note le quotidien, le président a choisi l'épreuve de force : menaces de licenciements massifs dans la Fonction publique, pressions sur l'opposition, accusations infondées selon lesquelles les démocrates défendraient les sans-papiers. Une stratégie qui tranche avec les précédentes fermetures budgétaires, où les présidents cherchaient au contraire à limiter l'impact pour les Américains. Pour le New York Times, les démocrates font un «choix douloureux» : ils refusent de céder, au prix d'un blocage qui pénalise les services publics. Mais la responsabilité principale incombe à Donald Trump, qui enferme le pays dans une alternative perdant-perdant : couper dans les aides sociales ou subir les conséquences du shutdown. À écouter aussiÉtats-Unis: des coupes prévues dans l'assurance santé inquiètent les Américains Journal de la 1ère Les élus de l'Outre-mer conviés à un diner à l'Elysée.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon vous ont emmenés à Copenhague, où la ville a mis en place des feux intelligents qui passent au vert pour les cyclistes ! Le winner du jour - Dans le Var, un homme circule au guidon d'une fausse moto de police... et se fait arrêter par les vraies forces de l'ordre. - Aux États-Unis, un passionné sauve un homard extrêmement rare de la casserole. Le flashback du jour - Octobre 1977 : David Bowie sort l'album "Heroes", l'un des chefs-d'œuvre de sa période berlinoise. Et la même année, les Sex Pistols bousculent le monde musical avec "Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols". Les savoirs inutiles - Au XVIIIe siècle, les claviers de piano étaient inversés : les touches blanches étaient noires, et les noires, blanches. Le changement viendra au XIXe siècle, probablement pour des raisons de coût ou de lisibilité. La chanson du jour - Cat Stevens "Wild World" Les 3 choses à savoir sur No Doubt Qu'est-ce qu'on regarde ? - Sur Twitch ce week-end : le GP Explorer 3 organisé par Squeezie. - Au cinéma : sortie du film "Un simple accident", Palme d'or du dernier Festival de Cannes. - Et sur Prime Video : retour de l'intégrale de la saga James Bond. Le jeu surprise (Ni oui ni non) - Rachel de Toulouse gagne un séjour de deux nuits pour deux personnes à l'Eden Hotel & Spa à Cannes avec Weekendesk. Les coffres à jouets RTL2 - Lisa, 14 ans, de Domérat (vers Montluçon), gagne un iPad. La banque RTL2 - Sabrina de Poitiers remporte 500 €. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:37:29 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Entre guerres culturelles et menaces budgétaires, la recherche scientifique mondiale fait-elle face à un moment anti-intellectuel inédit ? Quelques jours avant le lancement de la Fête de la science, on en parle avec Yasmine Belkaïd et Romain Huret. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Romain Huret Historien des États-Unis, président de l'EHESS; Yasmine Belkaid chercheuse en immunologie, directrice générale de l'Institut Pasteur
Le système de notation sur 20 est tellement ancré en France qu'on a l'impression qu'il a toujours existé. Pourtant, il est relativement récent et s'inscrit dans une histoire précise de l'école française.Avant le XIXᵉ siècleJusqu'au début du XIXᵉ siècle, il n'existait pas de barème uniforme. Les maîtres utilisaient différentes façons d'évaluer : appréciations écrites (“bien”, “médiocre”, “à corriger”), classements des élèves par ordre de mérite, ou encore des notations sur des bases variables (sur 5, sur 10, voire sur 60 dans certaines écoles militaires).L'apparition du barème sur 20C'est en 1890 que le ministère de l'Instruction publique, sous la IIIᵉ République, impose officiellement la notation de 0 à 20 dans les lycées et collèges. L'idée était d'uniformiser les évaluations, notamment pour le baccalauréat, qui se généralisait comme examen national.Pourquoi 20 et pas 10 ou 100 ? Le choix est lié à la tradition française des fractions et des pourcentages : une note sur 20 permet une correspondance simple avec les pourcentages (10/20 = 50 %, 15/20 = 75 %, etc.). C'est un compromis pratique entre précision et simplicité.Son enracinement dans l'école françaisePeu à peu, ce barème devient la norme dans toutes les disciplines et à tous les niveaux. Il s'inscrit dans la logique républicaine de méritocratie : chacun est jugé selon un même standard, ce qui permet comparaisons, classements et concours.Débats et critiquesDès le XXᵉ siècle, des pédagogues critiquent ce système, jugé trop rigide et anxiogène. Certains pays européens ont choisi d'autres barèmes (sur 5 ou sur 6 en Allemagne et en Suisse, sur lettres aux États-Unis). En France aussi, des enseignants expérimentent parfois d'autres approches : évaluation par compétences, notes sur 10, ou suppression pure et simple des notes en primaire. Mais le “sur 20” reste extrêmement résistant, car il fait partie de la culture scolaire française et même de l'imaginaire collectif (qui ne connaît pas le fameux “zéro pointé” ?).En résuméOn donne donc officiellement des notes sur 20 depuis 1890, dans le cadre des réformes républicaines de l'école. Ce système est né d'un besoin d'uniformité et de lisibilité, et il est devenu un symbole durable de l'évaluation à la française Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président américain Donald Trump a dévoilé un plan de paix en 20 points afin de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza. Le Hamas affirme ne pas avoir encore pris connaissance du plan convenu entre les États-Unis et Israël.
« Je suis un homme du sérail, mais pas un apparatchik », affirme le Congolais de Brazzaville, Firmin Édouard Matoko, qui est haut fonctionnaire à l'Unesco depuis trente ans et qui brigue lundi prochain la succession de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture. RFI a également sollicité une interview auprès de l'autre candidat, l'ancien ministre égyptien de la Culture, Khaled El-Enany, qui, pour l'instant, n'a pas donné suite à notre requête. De passage à Paris, Firmin Édouard Matoko répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est la vision de l'Unesco que vous porterez si vous êtes élu ? Firmin Édouard Matoko : Alors, moi je pense que ce qu'il faut apporter comme réponse, c'est très vite des solutions pragmatiques à ce qui est reproché au système des Nations unies, son inefficacité, son extrême bureaucratisation et son extrême politisation. Alors, il n'y a pas assez d'opérations à vos yeux, vous voulez dire que, par exemple, l'opération de réhabilitation de Mossoul au nord de l'Irak par madame Audrey Azoulay, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant ? Non, c'est une opération d'ailleurs qui restera, je pense, dans les annales de l'Unesco, comme on en a connu pour Abou Simbel, Tombouctou, tous les sites du patrimoine que nous avons restaurés dans le monde. Non, je pense qu'on peut faire plus, on peut faire mieux. Moi, ce que je propose, c'est une réflexion sur la mission et le mandat de l'Unesco. C'est une agence technique, intellectuelle, ce n'est pas une agence conçue pour faire de la médiation politique. C'est une agence qui doit proposer des solutions techniques à des situations extrêmement complexes du point de vue politique. On l'a vu avec la guerre en Ukraine par exemple, on le voit à Gaza, on le voit dans des conflits qu'aujourd'hui on oublie malheureusement, au Soudan, en Haïti, en Afghanistan. Vous dites que l'Unesco manque de ressources. Or, ce n'est pas de chance, mais cette année, les États-Unis ont annoncé leur retrait. Ils contribuent à 20 %. Est-ce que vous avez quelque chose à répondre à Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? Écoutez, c'est une organisation universelle où toutes les voix ont leur importance. Et c'est une organisation intellectuelle, donc, nous, on admet la contradiction, le débat contradictoire. Je crois que ce qui est important, c'est qu'on arrive à un consensus sur cette thématique majeure. Nous ne sommes pas là pour trancher en faveur d'un courant ou d'un autre, mais nous donnons des espaces d'expression aux États membres, à la société civile sur des sujets majeurs. Donc, cette organisation, c'est un espace de dialogue et de solidarité. Vous êtes un haut fonctionnaire de l'Unesco depuis plus de 30 ans. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un apparatchik ? Ça existe encore ce mot « apparatchik » ? Je ne savais pas ça… Enfin… Disons que justement, du fait que je sois un homme du sérail, je préfère, qui a la connaissance de la maison, qui a été à des instances de direction au cours des quinze dernières années, je sais ce que l'on peut proposer, je sais où se trouvent les changements possibles et je sais ce qui peut se faire immédiatement. Alors votre adversaire, l'Égyptien Khaled El-Enany, il dit que lui, il vient de l'extérieur de cette organisation et qu'il a une expérience de terrain, puisqu'il a été ministre de la Culture de son pays. Est-ce que ce n'est pas une différence entre vous deux ? Moi, j'ai été ministre des Relations extérieures, l'équivalent, je ne sais pas, de l'Unesco, pendant quinze ans, et de la priorité Afrique. J'ai visité, j'ai parcouru plus de 100 pays en apportant des solutions en temps de paix, en temps de conflit, en Irak, en Jordanie, en Syrie, en Haïti, au Cambodge, aux grands moments des conflits, en Somalie, au Soudan. Donc, je crois que je sais ce que c'est que le multilatéralisme. Nous avons proposé des solutions au Rwanda après le génocide, au Burundi, au Congo. Et donc je pense que c'est réduire mon expérience en parlant d'apparatchik. Vous n'êtes candidat que depuis six mois, alors que votre adversaire, il l'est depuis plus de deux ans et il a recueilli le soutien de nombreux pays dans le monde arabe, en Europe, etc. Est-ce que vous n'allez pas à cette bataille avec un gros handicap ? Non, moi je ne crois pas. Je peux vous dire que moi, je suis candidat depuis 30 ans, depuis le premier jour que je suis rentré à l'Unesco. J'ai eu l'ambition un jour, et je suis modestement un modèle pour beaucoup de collègues, parce qu'on peut effectivement concevoir qu'un ressortissant d'un petit pays du Sud, sans être péjoratif, formé à l'intérieur de l'Unesco, peut accéder aux instances dirigeantes. On n'a pas besoin d'avoir été ministre de son pays pour diriger cette organisation. Et je ne crois pas avoir été en retard. Certains sont trop en avance. Mais je crois en la sagesse, en la lucidité des Etats membres pour choisir le meilleur candidat pour cette organisation. Mais l'Union africaine a déjà donné sa préférence, c'est pour votre adversaire… L'Union africaine a entériné une candidature, mais selon la loi, les Etats membres, ici à l'Unesco, ne sont pas appelés à élire un candidat de l'Union africaine. L'Union africaine ne vote pas, sinon on aurait eu un candidat du Mercosur, un candidat de l'Union européenne. Et je pense que j'ai légitimement le droit de me présenter candidat. Et quand on vous dit que l'Égyptien Khaled El-Enany part favori, qu'est-ce que vous répondez ? Ça ne me décourage pas, croyez-moi. Moi, je ne suis pas un candidat d'une région, d'un pays. Je suis candidat de toutes les nations, de tous les peuples. Et j'y vais avec la conviction parce que j'ai la passion de cette organisation et cette institution. À lire aussiSuccession à la tête de l'Unesco: «Les deux candidats rassurent par rapport à leurs capacités à diriger»
Donald Trump ainsi que le chef du Pentagone Pete Hegseth ont réuni en urgence tous les généraux et amiraux américains sur une base militaire en Virginie. Le président des États-Unis a promis de "réveiller l'esprit guerrier" de l'armée. Depuis son arrivée, plusieurs hauts gradés – dont des femmes et des personnes afro-américaines – ont été limogés. Ce rassemblement intervient alors que Donald Trump déploie l'armée dans plusieurs villes américaines, dont Portland.
Adopté il y a 25 ans, l'Agoa permet à 32 pays africains d'exporter des milliers de produits vers les États-Unis sans droits de douane. Mais il expire ce 30 septembre à minuit, sauf prolongation de dernière minute. Un bilan contrasté pour un accord crucial à la fois économique et géopolitique. En 2000, sous Bill Clinton, l'Agoa (African Growth and Opportunity Act) voit le jour avec un objectif clair : renforcer les relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne. Aujourd'hui, cet accord permet à 32 pays africains d'exporter plus de 6 000 produits sans droits de douane : biens manufacturés, textile, voitures sud-africaines, produits agricoles ou encore ressources minières. En contrepartie, ces pays doivent respecter certains critères : économie de marché, progrès en matière de gouvernance, de démocratie et de droits humains. C'est pourquoi la liste des membres évolue régulièrement. En 2023, les exportations africaines vers les États-Unis dans ce cadre ont atteint 10 milliards de dollars. Des résultats visibles, mais concentrés dans quelques pays Depuis son entrée en vigueur, l'Agoa a permis aux exportations africaines vers les États-Unis de progresser de 37% entre 2001 et 2021. Mais les bénéfices sont très inégalement répartis. L'Afrique du Sud en tire le plus grand profit avec ses voitures, ses agrumes et son vin. Viennent ensuite le Kenya et le Lesotho grâce au textile, ainsi que Madagascar dans une moindre mesure. Pour la majorité des autres pays, l'impact reste marginal. Pourtant, une fin brutale de l'Agoa aurait des conséquences lourdes, comme une perte de compétitivité, un recul des investissements et menaces sur des centaines de milliers d'emplois. Un avenir incertain face au retour du protectionnisme américain Au Kenya, 300 000 emplois du secteur textile sont menacés. Au Lesotho, l'Agoa a permis de bâtir la première industrie du pays, le vêtement, où se fournissent encore de grandes marques américaines. En Afrique du Sud, déjà frappée par un chômage supérieur à 30%, des dizaines de milliers d'emplois pourraient disparaître. Pour ces pays, l'Agoa est indéniablement une réussite, mais ses bénéfices restent concentrés. De leur côté, les investisseurs américains ont aussi profité de cette dynamique. Reste que Washington, à l'heure du protectionnisme et des droits de douane, revoit sa politique commerciale. Et si les États-Unis se retiraient un peu plus du terrain africain, un vide se créerait. Un vide que ne manquerait pas de combler la Chine, devenue paradoxalement l'ennemi numéro 1 de Donald Trump et le premier partenaire commercial de la majorité des pays du continent.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, est sur le point de décréter «l'état de commotion extérieure», c'est-à-dire l'état d'urgence. Le décret entrera en vigueur si le pays «est agressé militairement par l'empire américain», a-t-il expliqué ce lundi, à la télévision publique. Les États-Unis ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes et ont bombardé plusieurs bateaux qui transportaient de la drogue, selon eux. Si l'état d'urgence est instauré, Nicolas Maduro aurait des pouvoirs spéciaux, ce qui suscite des inquiétudes au Venezuela. El Nacional se fait l'écho des craintes de juristes et de membres de l'opposition pour qui ce décret «pourrait servir à restreindre les libertés publiques, augmenter la censure des médias et justifier un rôle plus important de l'armée dans la vie politique et sociale.» L'état d'urgence d'une durée de 90 jours renouvelables, permet de concentrer le pouvoir entre les mains de l'exécutif et «de limiter les contre-pouvoirs institutionnels au nom de la protection de la nation», explique le journal. Au-delà des conséquences concrètes dans la vie des Vénézuéliens, ce décret aura des implications géopolitiques, analyse El Nacional. Il pourrait «augmenter les tensions avec Washington et aboutir à de nouvelles sanctions» tandis qu'il «renforcerait l'alliance entre Caracas et (...) la Russie, la Chine et l'Iran.» Les États-Unis veulent faire tomber Nicolas Maduro C'est qu'affirme le New York Times qui cite des responsables américains. Une «stratégie plus agressive», une «vaste campagne qui intensifierait la pression militaire pour tenter de le forcer à partir» est en préparation, affirment ces sources anonymes. «L'armée américaine a planifié des opérations militaires potentielles ciblant des suspects de trafic de drogue au Venezuela même, comme prochaine phase, bien que la Maison Blanche n'ait pas encore approuvé une telle mesure», détaille le New York Times. Le journal fait également état de discussions entre l'administration Trump et «deux figures majeures de l'opposition» qui préparent l'après-Maduro. Aux manettes de cette offensive, il y a Marco Rubio, soutenu notamment par le directeur de la CIA. Marco Rubio, fils d'immigrés cubains, «estime que le départ de Nicolas Maduro affaiblirait le gouvernement communiste de Cuba, l'un des proches alliés du Venezuela». L'ancien sénateur de Floride lorgne aussi sur les électeurs d'origine cubaine et vénézuélienne dans cet État. Un mort dans des manifestations en Équateur En Équateur aussi, l'état d'urgence a été décrété dans 8 provinces alors que les manifestations contre la hausse du prix du diesel se poursuivent. Des manifestations qui se déroulent dans la violence. Un artisan de 46 ans, père de deux enfants, est mort dimanche (28 septembre 2025). Il a été tué par balles par l'armée à Cotacachi, à 100 km au nord de Quito, selon l'Alliance pour les droits de l'homme en Équateur. Les négociations avec le gouvernement sont au point mort. Chacun campe sur ses positions, relève La Hora. «Comment peut-on dialoguer après un assassinat ?», interroge le leader de la Confédération des nationalités indigènes d'Équateur qui voit dans le mort de cet homme de 46 ans un «crime d'État» et menace de mener un mouvement aussi dur qu'en 2019 et 2022. À l'époque, les gouvernements avaient dû faire marche arrière. Pas question, répète Daniel Noboa. «Je préfère mourir plutôt que de céder», a affirmé le président équatorien, souligne le journal. Hier, alors que le véhicule dans lequel il se rendait à Imbabura a été bloqué par des manifestants, il a redit qu'il ne lâcherait pas. Comment sortir de la crise ? Pour La Hora, la seule solution, c'est l'intervention d'une tierce partie neutre. Dans les colonnes du journal, l'avocate Mildred Molineros, spécialiste de la gestion des conflits, estime que cela pourrait être un organisme international ou l'Église catholique. Et que cette tierce personne doit offrir ses services et ne pas attendre d'être sollicitée par le gouvernement ou les représentants des populations indigènes. À partir du moment où il y a déjà eu un mort, il y a urgence, insiste l'avocate. Un avis partagé par Ruth Hidalgo, responsable de l'ONG Corporation et Participation citoyenne qui explique à La Hora que le risque désormais, c'est «une escalade dans le conflit avec une radicalisation des [manifestants], un ralentissement de l'économie, une pénurie d'aliments et l'augmentation progressive du recours à la force» de la part des policiers et des militaires. Haïti : un nouvelle force anti-gangs ? Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer ce mardi soir (30 septembre 2025) sur la transformation de la mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force anti-gangs plus robuste pour tenter de brider la violence qui ravage le pays. En Haïti, cela suscite du scepticisme dans certains secteurs de la population, explique Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. «Certains pensent qu'il faut surtout renforcer les forces de l'ordre en leur donnant davantage d'effectifs et d'équipements. C'est la seule manière que le résultat soit durable», détaille le journaliste. Des inondations dans la moitié du pays «Depuis jeudi, de fortes pluies provoquent des inondations dans 30 communes d'Haïti», raconte Gotson Pierre. «Plus de la moitié du pays est touchée». À certains endroits, la situation est catastrophique. Une personne est morte. Les habitants appellent au secours le gouvernement, mais «l'acheminement de l'aide va être compliqué car de nombreuses routes sont coupées par les gangs», explique le directeur d'Alterpresse. Rencontre avec Atxu Marimã, membre du peuple Hi-Merimã Atxu Marima appartient au peuple amérindien Hi-Marimã et lui qui enfant, vivait isolé dans la forêt amazonienne, raconte son histoire dans un livre : comment il a dû s'adapter à la civilisation et comment depuis, il lutte pour la protection des peuples autochtones du Brésil qui continuent de vivre volontairement loin de tout et de tous, sans aucun contact avec le monde extérieur. Achim Lippold l'a rencontré lors de son passage à Paris. Le journal de la 1ère L'avenir de la compagnie aérienne de Saint Martin, Air Antilles, en suspens. Sa licence d'exploitation s'arrête ce lundi et il lui manque 10 millions d'euros.
Sébastien Diaz parle de l’étiquette du cadeau! Quoi donner ou ne pas donner? Ève Côté nous propose des idées pour avoir du fun, malgré les temps durs sur le porte-monnaie! Christophe Dupéré nous fait le récit de son voyage de golf aux États-Unis 2.0 BONNE ÉCOUTE !
Et si on arrêtait de se demander si on était “faite pour entreprendre” ? Personne ne nous a jamais demandé si on était faite pour être salariée… Et pourtant, on l'a toutes été, souvent par défaut.Dans cet épisode, je te partage une vision claire : Le monde du travail tel qu'on l'a connu est en train d'exploser. Les femmes ne veulent plus d'un seul job, mais de plusieurs casquettes, plusieurs projets, une carrière à leur image. Aux États-Unis, plus d'1 femme sur 2 veut devenir entrepreneuse. En France, le salariat séduit de moins en moins : en 2024, plus de 40 % des jeunes femmes envisagent de créer leur activité dans les 5 ans.Et si c'était à ton tour ?Ce mouvement est irréversible,
Niendorf, Lisa www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Le Journal en français facile du lundi 29 septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C3Pm.A
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Premier ministre Sébastien Lecornu peine à convaincre l'opposition et son propre camp avec ses premières orientations budgétaires, alors qu'une nouvelle journée de mobilisation sociale se profile et que la nomination du gouvernement est attendue.Emmanuel Macron condamne fermement les attaques et menaces de mort contre des magistrats, après la condamnation de l'ancien président Nicolas Sarkozy dans l'affaire du financement libyen.Une nouvelle agression antisémite a eu lieu en France, où un homme de confession juive a été violemment frappé et insulté à Yerres, suscitant l'indignation du président du CRIF.Aux États-Unis, une fusillade meurtrière a visé une communauté mormone dans le Michigan, poussant le président Donald Trump à dénoncer une attaque ciblée contre les chrétiens.Les moniteurs d'auto-école et inspecteurs du permis de conduire manifestent pour dénoncer le manque d'examinateurs, ce qui rallonge les délais et fait exploser les coûts pour les candidats.Une centaine de professionnels des métiers de bouche, dont des chefs étoilés, sont reçus à l'Élysée pour discuter des défis du secteur, de l'attractivité et de la promotion de la gastronomie française.Le Slovène Tadej Pogacar a remporté son deuxième titre mondial consécutif en cyclisme sur route, s'imposant en solitaire à Kigali, au Rwanda, lors d'un championnat du monde historique sur le continent africain.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Haïti, les cours sont censés reprendre ce mercredi (1er octobre 2025) dans les établissements qui pourront ouvrir leurs portes, malgré la situation sur place. Mais beaucoup de parents, accablés par l'insécurité et les difficultés économiques, ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l'école. «Nous, les parents, on n'en peut plus. Nous n'avons même pas le minimum pour faire face à nos responsabilités», se désole Jonel, mécanicien et père de trois enfants, que le correspondant de RFI Peterson Luxama a rencontré à Bois-Verna. À quelques jours de la reprise des classes, Magdala, qui vit avec sa fille de 5 ans dans le camp de déplacés au ministère de la Communication, n'a acheté aucune fourniture. «Ne serait-ce qu'un crayon et des cahiers, je ne peux pas les acheter», avoue-t-elle. Pas de rentrée non plus pour les trois filles de Jocelyne. Cette femme a perdu sa maison et sa petite boutique de Carrefour-Feuilles, un quartier de Port-au-Prince envahi par des gangs armés. Face à cette dure réalité, le gouvernement fait la sourde oreille et n'a accordé aucune aide à personne. Kenson Délice, enseignant et coordonnateur général de l'Union Nationale des Normaliens et Éducateurs d'Haïti (UNNOE), dénonce le désengagement de l'État. «Nous sommes à quelques jours de la rentrée et, jusqu'à présent, le ministère de l'Éducation n'a rien fait pour accompagner les élèves, les professeurs et encore moins les écoles. Le ministère, comme le gouvernement en général, se contente d'annoncer des mesures. À nos yeux, cette rentrée prévue pour le 1er octobre sera un échec. Seul un petit groupe d'enfants prendra le chemin de l'école», explique-t-il. «La rentrée scolaire de cette année risque de n'être qu'une rentrée symbolique», renchérit Léo Litholu, responsable de l'Union des parents d'élèves progressistes d'Haïti (UPEPH). Le maire de New York renonce à tenter de se faire réélire Aux États-Unis, le maire de New York jette l'éponge à un mois du scrutin. Eric Adams renonce à tenter de se faire réélire. Il devient ainsi le premier maire de New York à n'effectuer qu'un seul mandat depuis David Dinkins, à la tête de la ville de 90 à 93, indique Politico. Le New York Times estime que cela faisait longtemps que les espoirs qu'avaient fait naître Eric Adams ont été «anéantis». L'honnêteté du maire de New York a très vite été sujette à caution. «Il a menti sur son régime alimentaire et sur ses biens immobiliers», raconte le quotidien. Il a nommé à des postes-clé des personnes au mieux inexpérimentées, au pire soupçonnées de corruption ou de harcèlement sexuel. Eric Adams a également «été mis en examen pour corruption et fraude» pour avoir accepté des billets d'avions de Turkish Airlines en échange de son aide pour ouvrir un nouveau consulat turc dans un bâtiment de Manhattan que les pompiers ne jugeaient pas sûrs. Des charges finalement abandonnées à la demande de Donald Trump à qui Eric Adams avait fait la cour, raconte le New York Times. Une «stratégie inhabituelle pour un démocrate», insiste le quotidien et qui l'a fait encore plus chuter dans les sondages. «À l'arrivée, sa relation avec Donald Trump [l']a sauvé du spectacle public d'un procès et d'une potentielle longue peine de prison, mais cela a aussi porté un coup d'arrêt fatal à sa carrière politique», conclut le journal. Pourquoi les États-Unis aident-ils l'Argentine ? La décision de Donald Trump d'accorder une aide de 20 milliards de dollars à l'Argentine suscite des remous dans le camp conservateur. Donald Trump a réduit les programmes d'aide étrangère américaine et le soutien militaire à l'Ukraine. Et pourtant, il n'a «pas hésité à sauver l'Argentine» alors que ce n'est pas un pays vital pour l'économie mondiale, écrit le Washington Post. Ce n'est pas l'Argentine que Donald Trump veut aider : c'est Javier Milei dont il est «fan», explique le journal, et dont il veut le succès pour des raisons plus personnelles. «Si une réforme économique dans le style MAGA parvient à sortir le pays de sa torpeur centenaire, d'autres nations en difficulté pourraient décider de suivre Javier Milei et validerait son offensive trumpiste contre le secteur public.» In fine, ce serait donc une victoire pour Donald Trump. Problème : certains des plus fidèles partisans du président américain sont désormais en colère, écrit le Washington Post. Les agriculteurs, notamment furieux que l'Argentine ait supprimé, la semaine dernière, ses taxes sur les exportations de soja afin d'inciter la Chine à lui passer de grosses commandes, alors même que Washington s'apprêtait à aider Javier Milei. La génération Z manifeste à Lima Au Pérou, la jeune génération se mobilise. C'est le deuxième week-end consécutif que la génération Z marche dans les rues de la capitale et crie son ras-le-bol contre une classe dirigeante qui bat des records d'impopularité, une insécurité de plus en plus menaçante et une réforme des retraites que les moins de 30 ans jugent injustes. Malgré la répression sévère des dernières manifestations, ils continuent de se mobiliser. Reportage de Martin Chabal. Les chauffeurs de taxi de Rio vieillissent Près de 40% des chauffeurs de taxi de Rio ont plus de 60 ans, nous apprend O'Globo. Une chiffre en hausse depuis une dizaine d'années. En cause : la désertion des jeunes qui préfèrent travailler via des applis comme Uber. Et puis les vieux chauffeurs de taxi qu'O Globo a rencontrés - certains âgés de plus de 80 ans - eh bien, ils sont obligés de continuer à travailler car leur retraite est trop faible. Mais ils gagnent moins depuis quelques années, raconte le journal. La faute aux VTC qui leur font de la concurrence mais aussi au télétravail. José Maurício Duarte Braga, 82 ans, avait l'habitude d'attendre les employés de Petrobras à la sortie des bureaux situés dans le centre-ville, mais ils ne viennent plus que 3 jours par semaine sur site. Résultat : les chauffeurs de taxi doivent faire des journées toujours plus longues pour gagner assez pour vivre. Les «routes du conflit» en Colombie Comment raconter la guerre alors qu'elle se poursuit ? En Colombie, plus de cinquante ans de conflit continuent de laisser des traces profondes. À Bogotá, des journalistes ont trouvé une manière originale de rappeler les faits : des visites guidées dans les lieux symboliques de la violence, comme le Palais de Justice. Reportage de Camille Bouju. Le journal de la 1ère Ce lundi (29 septembre 2025), s'ouvre le procès de Kathron Fortune. Un procès sous haute protection au palais de justice de Basse-Terre, en Guadeloupe.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La plupart des routes sont faites d'enrobé bitumineux, c'est-à-dire un mélange de granulats (graviers, sable, cailloux) liés par du bitume. Or, le bitume, issu du pétrole, est naturellement noir. C'est lui qui donne aux routes leur couleur sombre caractéristique. On pourrait imaginer remplacer ce liant par une résine claire, ou peindre les routes en blanc, mais ce choix aurait des conséquences techniques et économiques considérables.D'abord, la thermodynamique explique une partie du problème. La couleur noire absorbe davantage de rayonnement solaire que le blanc. Une chaussée noire chauffe donc beaucoup plus vite : jusqu'à 60 °C en surface lors d'un été caniculaire, alors qu'une surface claire resterait autour de 40 °C. Cet échauffement accélère le séchage de l'eau après la pluie et contribue à maintenir une bonne adhérence, réduisant les risques d'aquaplanage. De plus, un bitume chaud reste légèrement plus souple, ce qui permet à la route de mieux encaisser le passage répété de véhicules lourds.Ensuite, il y a la question de la visibilité. Des routes noires permettent un contraste très net avec les marquages peints en blanc ou en jaune. Ce contraste est essentiel pour la sécurité routière, notamment de nuit : la rétroréflexion de la peinture rend les lignes visibles grâce aux phares. Si la chaussée était blanche, ce contraste disparaîtrait, rendant les marquages bien plus difficiles à distinguer.Sur le plan des coûts, l'argument est décisif. Le bitume noir est un sous-produit abondant et relativement peu cher du raffinage du pétrole. En revanche, fabriquer des routes blanches nécessiterait soit des liants synthétiques spécifiques, soit l'ajout massif de pigments clairs comme l'oxyde de titane. Résultat : une route claire coûterait 2 à 3 fois plus cher à produire et à entretenir. Or, le réseau routier français représente près de 1 million de kilomètres ; changer de matériau impliquerait des dépenses colossales.Enfin, il existe un revers écologique. Certains chercheurs avancent que des routes claires réfléchiraient davantage la lumière du soleil et pourraient contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain. Aux États-Unis, des expérimentations à Los Angeles ont montré qu'un revêtement clair permettait de baisser la température au sol de 10 à 12 °C. Mais ces solutions restent marginales, car elles posent d'autres problèmes : éblouissement, durabilité moindre, et coûts prohibitifs.En résumé, si nos routes sont noires, c'est avant tout parce que le bitume l'est naturellement, qu'il offre de bonnes performances mécaniques et de sécurité, et qu'il est peu coûteux. Les alternatives blanches existent mais restent limitées à des cas expérimentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:13 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Donald Trump a apporté son soutien inconditionnel à l'Argentine de Javier Milei, confronté à la fébrilité des marchés financiers après une série de revers électoraux et législatifs. Mais le président des États-Unis a affiché ses divergences avec son homologue brésilien à la tribune de l'ONU. - invités : Sébastien Velut Professeur de géographie à l'IHEAL (Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine)
Der Krieg der US-Regierung gegen herausragende Universitäten und Forschungsstätten des Landes ist ein Kernstück der Zerstörungsstrategie von Donald Trump. Was das für die Entwicklung des Landes bedeutet und wie Wissenschaft im Sinne des US-Präsidenten aussieht, diskutieren Linda Feldmann (Washington DC, Christian Science Monitor), Christian Grose (Los Angeles, Schwarzenegger Institut) und Reinhard Heinisch (Universität Salzburg) im Bruno Kreisky Forum. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
En première partie, nous discutons avec Lila Olkinuora pour ce reportage à la frontière entre Finlande et Russie, Itäraja en français : la frontière de l'Est. Elle est fermée depuis presque 2 ans, en toile de fond, bien sûr, la guerre en Ukraine. En novembre 2023, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie au moment où la Finlande adhérait à l'OTAN. Pour les Finlandais, Moscou utilisait ainsi l'immigration massive comme arme de rétorsion à cette adhésion. Des points de passage sont alors immédiatement verrouillés. En seconde partie d'émission, nous serons en ligne avec Siam Spencer à Marseille pour parler trafic de drogue. Un véritable système très efficace et particulièrement meurtrier. Frontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine Itäraja en français: la frontière de l'Est. Nous voici sur cette ligne qui sépare la Finlande et la Russie. Itäraja est fermée depuis novembre 2023. Quand, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie. L'administration finlandaise, débordée, estime alors que Moscou orchestre délibérément cette pression migratoire en représailles à l'adhésion de la Finlande à l'Otan. La riposte est immédiate : les 1 340 kilomètres de frontière - la plus longue entre la Russie et l'Union européenne - sont verrouillés. Un Grand reportage de Lila Olkinuora qui s'entretient avec Jacques Allix. Drogue à Marseille, anatomie d'un système urbain Nous sommes en France aujourd'hui dans Grand reportage. À Marseille et la région PACA, Provence Alpes Côte d'Azur. Depuis plus de cinquante ans, Marseille est considérée comme la «capitale» française de la drogue. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des parrains, corses ou italiens, y ont développé le narcotrafic en créant la célèbre «French connection». Avec des liens puissants avec les États-Unis pour le marché de l'héroïne. De nos jours encore, la cité phocéenne est gangrénée par le narcotrafic qui fait beaucoup parler. Comment s'organise ce trafic, quelles en sont les causes et les conséquences ? RFI est allé à la rencontre de : consommateurs, trafiquants, policiers, riverains de points de deal. Un Grand reportage de Siam Spencer qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans cet épisode, Arnaud Tousch & Cyrielle Stadler vous emmènent dans les coulisses d'Hollywood avec l'un des acteurs américains les plus apprécies, aux États-Unis comme en France : Tom Hanks, qu'Arnaud Tousch a pu rencontrer à New York pour un entretien en tête-à-tête. Une légende vivante, un acteur engagé, passionné, à la filmographie à peine croyable. Ses films racontent l'histoire de l'Amérique. Plongée dans les États-Unis vus par Tom Hanks.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l'initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l'Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l' « après » à Gaza, au profit de Tony Blair. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:35 - Journal de 8 h - Donald Trump avait juré de se venger de ses adversaires politiques. Mais jusqu'où est-il prêt à aller ? Jeudi, l'ancien directeur du FBI James Comey a été inculpé pour entrave à la justice et fausses déclarations. Le président des États-Unis s'en félicite.
C dans l'air du 26 septembre 2025 - Sarkozy : la gauche jubile, la droite demande « grâce »« La Taule », « Le déshonneur », « L'humiliation ». La presse française comme étrangère n'y va pas de main morte pour commenter la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme. Le caractère inédit de la situation est mis en avant, car c'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat de la cinquième République passera derrière les barreaux.Les réactions politiques non plus n'ont pas manqué. Si Marine Le Pen pointe du doigt le danger de la « généralisation de l'exécution provisoire » et la « tyrannie des juges », la gauche, elle, salue le travail de la justice et ironise sur ce « quinquennat » en prison. Côté Républicains, la colère domine, de Laurent Wauquiez à Éric Ciotti. Tous rappellent qu'aucune preuve de corruption n'a été établie durant le procès. Certains demande la grâce présidentielle, comme l'ancien député Henri Guaino.L'affaire Sarkozy-Khadafi, celle qui mènera donc l'ancien président de la République en prison, a été révélée par Médiapart en 2012. Depuis l'affaire Cahuzac, le média fondé par Edwy Plenel a révélé de nombreux scandales obligeant certaines personnalités à démissionner ou faire face à la justice. Médiapart est depuis longtemps dans le viseur de nombreux politiques, mais le média tient, et reste indépendant. Cependant, le document révélé en 2012, et signé par Moussa Koussa, alors chef des services de renseignements extérieurs libyens, semble faux aux yeux de la justice. Pendant ce temps, aux États-Unis, Trump utilise lui son ministère de la Justice pour continuer sa chasse aux sorcières. James Comey, ex-directeur du FBI, vient d'être inculpé pour entrave et fausses déclarations. Il avait été limogé par Trump durant son premier mandat, alors qu'il enquêtait sur des soupçons d'ingérences étrangères. Il y a quelques jours, le président des États-Unis a publiquement exhorté la ministre de la justice, Pam Bondi, à poursuivre plusieurs de ses adversaires politiques.Alors, pourquoi la condamnation de Sarkozy génère autant d'émotions ? Quel rôle joue aujourd'hui Médiapart dans la vie politique française ? Comment Trump utilise-t-il la justice à ses fins personnelles ?LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste à Marianne- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France du Nouvel Obs- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France d'aprèsPRÉSENTATION : Caroline Roux - Aurélie casse - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/
Grizzlies announced the throwback unis they'll be wearing this upcoming season (4:31) + ESPN's NBA Rank announced 50-11, where JJJ and Ja are + GG Jackson and Zach Edey got new tattoos??? (22:34) + news and notes on John Mateer's injury, Trinidad Chambliss starting at Ole Miss, and Jaxson Dart starting in NYC (57:24) + Jessica Benson joins in-studio and gives us her 5 biggest games of the weekend (1:15:33). Host: Chris VernonCo-Hosts/Contributors: Jon Roser, Devin WalkerGuest: Jessica BensonTechnical Director: Jaylon WallaceAssociate Producer: Jena Broyles