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Aujourd'hui dans Silicon Carne, on parle de :
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Les personnes souffrant de diabète, d'obésité ou encore d'apnée du sommeil, ne pourront potentiellement plus obtenir un visa pour les États-Unis, selon une directive de l'administration Trump. Le Président américain pourrait bientôt permettre aux autorités de refuser des visas pour les candidats à l'immigration souffrant de certaines maladies. Écoutez RTL autour du monde du 12 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
Épisode 1389 : Youpi, c'est mercredi et on vous a compilé un joli récap des dernières nouveautés social media.Meta lance Vibes : des vidéos IA pour remplir le videMeta poursuit sa course à l'intelligence artificielle. Après les États-Unis, le groupe déploie en France sa nouvelle fonctionnalité baptisée Vibes. Objectif : proposer un flux de vidéos courtes générées par IA, à partir de simples descriptions textuelles.Qualitativement c'est plutôt cool. On est pas sur du Sora 2 mais vraiment c'est suffisant pour faire son petit effet. La durée des vidéos générés par conter est extrêmement courte (5 sec).https://www.meta.ai/@hoodville/post/MH3O7rxhIKK?song_id=259335715008035&utm_source=ios_cl—Créateurs vs IA : fascination et inquiétudesL'intelligence artificielle est en train de transformer en profondeur a peu près toutes les industries liées de près ou de loin à la communication et au marketing. Et la Creator Economy n'y écharpera pas. Malgré quelques postures et pudeur de gazelle, les créateurs de contenu comme les professionnels du marketing s'emparent eux aussi de l'IA… mais pas sans réserve. Une étude menée par Stellar Tech sur 5 marchés européens vient mettre des chiffres sur cette mutation.Une étude sur 1000 créateurs de contenu en France, Espagne, Allemagne, Italie.De la nouveauté sur EditTu te souviens de l'application Edits, le capcut à la sauce meta ?La promesse lors de l'annonce était de simplifier et renforcer la création de vidéos verticales pour Instagram . En vrai on l'a attendu avec impatience et au bout du compte on était plutôt déçus. Trop peu d'options, assez rigide et pas beaucoup de place pour l'inspiration.Et bien pour les curieux et les amateurs de montages simples; une mise à jour toute récente a fait évoluer quelques aspects sympa.WhatsApp pourrait bientôt permettre d'échanger avec des utilisateurs d'autres messageries » Si je te parle d'interoperabilité, ca te fait penser à quoi?Et bien aujourd'hui je vais te parler de superoperabilitè.WhatsApp prévoit une nouvelle fonctionnalité pour les utilisateurs européens : la possibilité de communiquer avec des utilisateurs d'autres applications de messagerie. Cette option en test se nomme « Third‑party chat requests » et apparaît dans sa dernière version bêta.En l'activant un utilisateur WhatsApp pourra envoyer et recevoir des messages, photos, vidéos, messages vocaux et fichiers depuis/vers d'autres services compatibles. Une seule application est actuellement mentionnée comme partenaire : BirdyChat, mais d'autres – comme Telegram ou Signal – pourraient suivre s'ils se conforment aux exigences techniques de whatsapp.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Sénat a adopté, dans la nuit du 11 au 12 novembre 2025, le texte qui lève la paralysie budgétaire en vigueur depuis plus de 40 jours. Il doit être adopté à présent par la Chambre des représentants à partir du 13 novembre avant d'être signé par Donald Trump. Écoutez RTL autour du monde du 11 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'absence des États-Unis à la COP30, l'enrôlement de soldats africains dans l'armée russe et des mandats d'arrêt turcs contre des responsables israéliens. Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays L'assassinat de Mariam Cissé suscite un vif émoi sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a été fusillée en public sur une place de la ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, par des jihadistes présumés. Dans quelles circonstances a-t-elle été tuée ? Pourquoi s'en sont-ils pris à elle ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. COP30 : l'absence des États-Unis, une bonne ou mauvaise nouvelle ? Considérant la crise climatique comme « une grande escroquerie », Donald Trump a annoncé que les États-Unis, 2e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'enverraient aucun représentant de haut niveau à la COP30 qui se tient à Belèm au Brésil. Cette absence peut-elle avoir un impact sur les négociations ? Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement-climat de RFI. Guerre en Ukraine : Kiev dit stop aux recrutements de combattants africains par Moscou Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, 1 436 soldats africains de 36 nationalités différentes combattent sur le front en Ukraine pour le compte de la Russie. Quelle est la véracité de ce chiffre ? Comment ces recrutements s'organisent-ils ? Avec Lou Osborn, membre du collectif All Eyes on Wagner. Co-autrice de l'ouvrage « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » (éditions du Faubourg). Turquie : 37 mandats d'arrêt pour « génocide » contre des responsables israéliens Le parquet d'Istanbul a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres responsables israéliens, les accusant de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » dans le cadre des opérations militaires à Gaza. Quel est le poids de ces mandats d'arrêt alors que depuis un an la CPI demande l'arrestation de Benyamin Netanyahu ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
Aujourd'hui, c'est un épisode solo un peu particulier, parce que je vais vous parler d'amour !Pas seulement de l'amour romantique, mais de cet élan profond qui nous pousse parfois à faire un choix, à oser, à écouter notre petite voix.Et si, face à chaque décision importante, on se demandait simplement : qui parle en moi, l'amour ou la peur ?Inspirée par mes 5 invitées du podcast (Tiffany, Véronique Gallo, Céline, mais aussi Hélène et Virginie), je vous partage dans cet épisode trois grands enseignements : comment faire taire le mental pour entendre ce qui aime en nous, comment suivre ce qui nous fait vibrer même quand ça fait peur, et comment faire confiance à la vie quand l'amour nous appelle.En savoir plus sur les invitées citées :En savoir plus sur Véronique : Renaître sous les projecteursEn savoir plus sur Tiffany : De sœur à mamanEn savoir plus sur Céline : L'amour, sans douteEn savoir plus sur Hélène : La thérapeute qui canalise les messages de nos guidesEn savoir plus sur Virginie : La coach qui nous révèle à nous-mêmeRÉSUMÉ DE L'ÉPISODE SOLO00:01:48 – Introduction du thème : l'amourJ'introduis un épisode solo consacré à l'amour, vu comme une boussole intérieure qui aide à écouter sa petite voix.00:02:51 – Le conseil de Virginie : amour ou peur ?Je partage le conseil de la coach Virginie Mathieu : quand on hésite, se demander qui parle en nous – l'amour ou la peur.00:03:36 – L'amour dans les derniers épisodesJe reviens sur Tiffany et son mari, puis sur Véronique Gallo, pour montrer comment leurs parcours sont guidés par l'amour.00:04:27 – Le silence intérieur, première cléPremière leçon : créer le silence pour entendre la petite voix qui aime, celle du cœur plutôt que celle du mental.00:05:16 – La médium Hélène et l'écoute du justeJ'évoque l'épisode avec Hélène Le Bal, qui enseigne à faire confiance au corps et au silence pour sentir ce qui est juste.00:07:00 – Les élans du cœur selon Véronique et TiffanyJe parle de Véronique Gallo et de Tiffany, qui ont suivi leurs élans d'amour malgré la peur et l'incertitude.00:08:42 – L'histoire de Céline, l'amour inattenduJe raconte l'histoire de Céline, qui a tout quitté pour suivre son cœur et l'amour découvert aux États-Unis.00:09:32 – L'amour, voie parfois déraisonnableDeuxième leçon : la petite voix n'est pas toujours raisonnable, mais elle mène à la confiance et à la justesse.00:10:13 – La confiance dans l'amour universelTroisième leçon : quand on suit l'amour, la vie déploie un parachute plus grand que nos peurs.00:11:10 – Conclusion : écouter ce qui est justeJe résume les trois enseignements et invite à écouter ce qui est juste, même si ce n'est pas simple, pour avancer avec amour.amour • intuition • peur • silence intérieur • cœur • confianceSi vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci
Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de bilan sanguin dans sa montre connectée, séries longues ou courtes et les fibres font grossir. Comment dépasser ta limite génétique en musculation (sans dopage) Au programme : Whoop étend enfin ses “Advanced Labs” à l'Europe Lancée en septembre aux États-Unis, la nouvelle fonctionnalité […] The post Bilan sanguin dans sa montre connectée, séries longues ou courtes, les fibres font grossir appeared first on Fitnessmith.
En France, c'est le mois de l'économie sociale et solidaire. La lutte contre le gaspillage alimentaire fait partie des grands champs d'action. C'est un véritable fléau qui représente un cinquième de la nourriture disponible dans le monde. Chaque jour, l'équivalent d'un milliard de repas est perdu sur la planète. Avec des conséquences sanitaires, économiques et climatiques graves. Pourquoi est-il si difficile de lutter contre le gaspillage alimentaire ? Comment améliorer la situation ? Pour en débattre Lauranne Poulain, responsable des affaires publique de l'application mobile Too Good To go. Simon Baldeyrou, directeur général de l'application mobile Phenix. Marie Mourad, sociologue, consultante indépendante spécialisée dans le gaspillage alimentaire. Autrice du livre De la poubelle à l'assiette : contre le gaspillage alimentaire. Dix ans de lutte en France et aux États-Unis, éditions L'Harmattan.
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou
Il y a des familles qui portent dans leurs veines le goût du large. Dans la famille qu'on vous présente cette semaine, les racines plongent en Bretagne et les branches s'étendent jusqu'à la Colombie, le Mexique, les États-Unis et l'Espagne.Philippe, le père, a quitté la France il y a plus de quarante ans pour une vie de biologiste marin au Mexique. Sa fille, Lucie, a grandi entre plusieurs continents, marquée par le deuil de sa mère et le besoin vital de se reconstruire.De Paris à San Francisco, du Japon au Costa Rica, elle trace sa route, curieuse et insatiable, avant de poser ses valises à Valence avec Javier et leurs deux enfants.Et puis il y a Gabriel, 7 ans, petit garçon polyglotte qui rêve d'un pays où les maisons seraient en chocolat, en sable et en ballon.Trois générations, trois parcours, une même philosophie : celle d'un monde sans frontières, où les racines ne se perdent pas, elles se multiplient.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Ahmed al-Charah est le premier président syrien à se rendre en visite officielle aux États-Unis, mais surtout le premier ex-membre d'Al Qaeda à pénétrer dans la Maison-Blanche. Certains Républicains et Israël se méfient encore de cet ancien djihadiste, mais Donald Trump a décidé de miser sur lui. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Bienvenue à New York City !!!!OH YEAAAAAAAAHLa ville la plus peuplée des États-Unis La ville la plus connue des États-UnisLa ville la plus CRAZY des États-Unis (disons AU MOINS qu'elle est dans le Top Ten...)New York, c'est aussi une ville AU COEUR de l'actu depuis qu'elle a élue son nouveau maire : Zohran MamdaniC'était le 4 novembre Mamdani : un maire de 34 ans, jeune, musulman, socialiste : bref, un cauchemar pour Donald TrumpDans cet épisode, vous pourrez croiser des écureuils, un parc superbe, des gens qui parlent 700 langues différentes, des voitures du NYPD, une équipe de basket légendaire et aussi des gratte-cielsPour en savoir plus, une seule adresse, le podcast FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée des sanctions onusiennes contre le président syrien, l'arrestation d'un cadre du PPA-CI et un accord entre les démocrates et républicains pour mettre fin au shutdown. Gaza : que sait-on de la future force internationale ? Les États-Unis ont présenté un projet de résolution destiné à être débattu au Conseil de sécurité de l'ONU pour envoyer une force internationale dans la bande de Gaza. Donald Trump a annoncé qu'elle serait « déployée très bientôt ». Quel serait le rôle de cette force ? Comment les Palestiniens pourraient-ils réagir à la présence de militaires étrangers dans l'enclave ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Syrie : pourquoi l'ONU a-t-elle levé les sanctions contre le président al-Charaa ? Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la levée des sanctions visant le président syrien par intérim. Ahmed al-Charaa ne figure plus sur la liste des personnes soutenant le terrorisme. Comment expliquer cette décision alors que le tombeur de Bachar el-Assad est un ancien jihadiste qui s'était rallié à al-Qaïda ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen et chargé de cours à l'Université de Genève. Côte d'Ivoire : un proche de Laurent Gbagbo dans le viseur de la justice Vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, Damana Adia Pickass, a été arrêté et placé en détention préventive. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce un « acharnement judiciaire » et y voit une tentative de museler l'opposition. Que lui reproche la justice ivoirienne ? Que risque-t-il alors qu'il est déjà condamné à dix ans de prison dans une autre affaire ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. États-Unis : vers la fin du shutdown ? C'est le shutdown le plus long de l'histoire des États-Unis. Après 40 jours de paralysie budgétaire avec d'importantes conséquences sociales et économiques, les sénateurs démocrates et républicains sont enfin parvenus à un accord. Pourquoi le blocage a-t-il été si long ? Quelles ont été les conséquences de cette situation ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Ahmed al-Charah est le premier président syrien à se rendre en visite officielle aux États-Unis, mais surtout le premier ex-membre d'Al Qaeda à pénétrer dans la Maison-Blanche. Certains Républicains et Israël se méfient encore de cet ancien djihadiste, mais Donald Trump a décidé de miser sur lui. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En 1959, en pleine guerre froide, un événement improbable se déroula à Moscou. Les États-Unis, rivaux idéologiques de l'Union soviétique, y organisèrent une vaste exposition nationale : l'American National Exhibition. Pendant six semaines, trois millions de visiteurs soviétiques purent découvrir, dans le parc Sokolniki, un condensé du rêve américain — gadgets, réfrigérateurs, jeans, voitures rutilantes, et même une maison modèle entièrement équipée.L'objectif n'était pas innocent. Dans un monde coupé en deux blocs, cette exposition constituait une véritable opération de séduction, un exercice de “soft power” avant l'heure. Washington voulait montrer la supériorité de son modèle, fondé sur la prospérité et la liberté individuelle, face au communisme soviétique. Les Américains y exposèrent non seulement leurs innovations technologiques — télévision couleur, ordinateurs, cuisine moderne — mais aussi leur mode de vie. Le message implicite : “Voyez comme on vit bien sous le capitalisme.”Pour de nombreux Soviétiques, c'était un choc. Certains voyaient pour la première fois un Coca-Cola, un lave-vaisselle ou un tourne-disque haute fidélité. Les files d'attente s'étiraient sur des centaines de mètres, non pour acheter, mais pour regarder. Les autorités soviétiques, méfiantes, surveillaient la foule tout en essayant de contenir l'enthousiasme.L'épisode le plus célèbre de cette exposition reste le “Kitchen Debate” — le “débat de la cuisine” — entre le vice-président américain Richard Nixon et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Devant une cuisine américaine reconstituée, les deux hommes s'affrontèrent verbalement sur les mérites comparés du capitalisme et du communisme. Nixon vantait la liberté de choix et la consommation, Khrouchtchev répondait que le système soviétique produisait “de meilleurs réfrigérateurs et de meilleures fusées”. Ce dialogue improvisé, capté par les caméras, fit le tour du monde et symbolisa la rivalité idéologique des deux blocs — avec, en toile de fond, un simple évier chromé et un four électrique.L'exposition de Moscou fut un succès diplomatique pour les États-Unis. Elle montrait qu'au-delà des armes et de la propagande, la guerre froide se jouait aussi dans les cuisines, les supermarchés et les foyers. En confrontant les Soviétiques à la culture de consommation occidentale, elle sema les graines d'une curiosité qui, des années plus tard, contribuerait à fissurer le rideau de fer.Une leçon d'histoire : parfois, un réfrigérateur peut en dire plus qu'un discours politique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oui, c'est vrai : Benito Mussolini, le dictateur fasciste italien, a bien tenté — sans succès — de faire disparaître les pâtes de la table italienne. Derrière cette idée apparemment absurde se cachait un projet politique, idéologique et économique profondément révélateur de son époque.Dans les années 1920 et 1930, Mussolini voulait faire de l'Italie une puissance autosuffisante, libérée de toute dépendance étrangère. Il lance alors ce qu'il appelle la battaglia del grano, la “bataille du blé”. L'objectif : produire suffisamment de céréales sur le sol italien pour nourrir toute la population et ne plus importer de grains, notamment des États-Unis ou de l'Europe de l'Est. Cette campagne nationaliste devient un pilier de la propagande fasciste.Mais un problème se pose rapidement : la production de blé italien, même augmentée, ne suffit pas à couvrir les besoins d'un pays où les pâtes sont un aliment de base. Et la culture du blé, plus exigeante en eau et en terres, concurrence celle des légumes et de l'huile d'olive. Résultat : les ressources s'épuisent, et les prix flambent. Pour résoudre ce paradoxe, le régime décide alors de… dissuader les Italiens de manger des pâtes.Dans les années 1930, certains intellectuels proches du régime, comme le poète Filippo Tommaso Marinetti, chef du mouvement futuriste, publient des textes provocateurs vantant la “cuisine de l'avenir” et dénonçant les pâtes comme un symbole de mollesse et de passéisme. Marinetti écrivait que “le peuple qui mange trop de pâtes devient lent, pessimiste et nostalgique”. Mussolini, séduit par cette rhétorique de virilité et de modernité, soutient l'idée d'un remplacement des pâtes par des plats à base de riz ou de céréales locales, plus conformes à son idéal d'autarcie.Des campagnes officielles encouragent alors les Italiens à consommer du riz de la plaine du Pô, des légumes, ou même du pain. Certains restaurants fascistes retirent temporairement les pâtes de leur menu. Mais la résistance populaire est immédiate. Les Italiens refusent d'abandonner ce plat millénaire, symbole de leur identité et de leur culture. Même les hiérarques du régime continuent d'en manger en privé.Devant cet échec culinaire et politique, Mussolini finit par abandonner la croisade. Les pâtes survivent à la dictature, triomphent de la propagande, et deviennent après-guerre un symbole d'unité nationale. Ironie de l'histoire : l'homme qui voulait forger un “Italien nouveau” s'est heurté à ce qui, encore aujourd'hui, reste l'un des piliers les plus solides de la culture italienne — un bon plat de spaghetti. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a trois ans, Ruben Hassid n'était qu'un inconnu. Il lançait un petit label de musique, traînait entre Berlin et Séoul, et avait quitté l'université sans diplôme. Aujourd'hui, il est devenu l'un des plus grands créateurs de contenus dans le domaine de l'IA, suivi par plus de 700 000 personnes sur LinkedIn, avec plus d'un million de vues par jour et un business à plusieurs millions de dollars.Son mantra est simple : “Master AI before it masters you.”Derrière ce succès éclair, il y a une histoire de rupture avec l'éducation et les modèles traditionnels. Ruben a un flair pour dénicher les tendances et un goût assumé pour la provocation. Aujourd'hui je vous propose de découvrir le parcours incroyable d'un français qui en quelques années est devenu l'une des personnalités les plus influentes dans le monde de l'Intelligence Artificielle. ===========================
En première partie, le refrain de Donald Trump contre les immigrés. Officiellement contre les immigrants illégaux, en fait plus d'un migrant tout à fait en règle est pris dans les filets de la police de l'immigration et expulsé. ... Musique en seconde partie d'émission, musique un peu particulière, au Mexique. Elle glorifie les trafiquants de drogue. Les corridos sont très envoûtants, très populaires, mais ils risquent l'interdiction. Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump ? Le mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. Un Grand reportage de Edward Maille qui s'entretient avec Jacques Allix. Les corridos, ces chansons prohibées que le Mexique adore Les corridos sont des ballades chantées au Mexique. Fruits de la musique régionale mexicaine. Mais il en existe de toutes sortes : les classiques, originaires du Nord, et les belliqueux, va-t-en guerre, ou «tumbado» qu'on appelle parfois «narco». Leurs paroles racontent des histoires entre fiction et réalité. Dans le contexte de la violence qui sévit au Mexique, celles qui font des allusions au crime organisé dérangent. Elles sont accusées de romantiser la violence, la drogue et le narcotrafic, ces chansons sont au cœur d'une controverse. Des autorités gouvernementales tentent de les interdire, alors que ce genre typiquement mexicain a de plus en plus de succès auprès du public. Un Grand reportage de Gwendolina Duval s'entretient avec Jacques Allix.
Ce sera le 6è scrutin depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 : les Irakiens s'apprêtent à voter, ce mardi 11 novembre 2025, aux élections législatives pour désigner, parmi plus de 7 000 candidats, les 329 députés du Conseil des représentants. L'issue du scrutin ouvrira la voie à des négociations pour désigner le Premier ministre, poste actuellement occupé, depuis 2022, par Mohammed Chia al-Soudani, candidat à un nouveau mandat. Ces élections interviennent peu de temps après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, l'affaiblissement du Hezbollah au Liban, la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Autant d'événements qui font de Bagdad un carrefour stratégique au Moyen-Orient. Le voisin iranien l'a bien compris et espère conserver son influence en Irak, tout comme les États-Unis, justement soucieux de limiter le rayonnement de Téhéran. Et entre ces deux alliés opposés, beaucoup d'Irakiens souhaiteraient, eux, que leur pays trace sa propre route… Reste à savoir si la classe politique partage réellement cette volonté. Invités - Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient. Auteure de ce livre : L'Irak par-delà toutes les guerres (Le Cavalier bleu) - Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche émérite au CNRS, historien des islams au Moyen-Orient. Auteur de cet ouvrage : Les racines du chaos. Cinq États arabes en faillite (Tallandier) - Adel Bakawan, directeur de l'European Institute for Studies on the Middle East and North Africa (EISMENA). Auteur de ce livre : La décomposition du Moyen-Orient. Trois ruptures qui ont fait basculer l'histoire (Tallandier).
Depuis sa réélection en novembre 2024, Donald Trump aura chamboulé bien des pans de l'économie, notamment le commerce international, mais il a aussi annoncé des mesures majeures pour le système financier. Le Genius Act favorise le développement des stablecoins adossés au dollar, renforçant la puissance monétaire des États-Unis et obligeant les autres blocs à réagir.
Depuis sa réélection en novembre 2024, Donald Trump aura chamboulé bien des pans de l'économie, notamment le commerce international, mais il a aussi annoncé des mesures majeures pour le système financier. Le Genius Act favorise le développement des stablecoins adossés au dollar, renforçant la puissance monétaire des États-Unis et obligeant les autres blocs à réagir.
Nous commencerons la première partie de notre émission par une discussion sur les menaces d'intervention militaire des États-Unis contre le Nigeria en raison des violences ciblant les chrétiens. La protection des chrétiens au Nigeria est-elle la véritable ou la seule motivation des Américains ? Dans notre deuxième discussion, nous nous pencherons sur le rapport publié par Euronews sur la croissance économique des membres de l'UE qui ont rejoint l'Union au cours des deux dernières décennies. Notre section scientifique sera consacrée à une étude qui a essayé de déterminer ce qui se passe dans notre cerveau quand le manque de sommeil provoque des baisses d'attention. Et nous conclurons la première partie de notre émission en commentant les propos de Kim Kardashian, qui a mis en doute le fait que l'Homme ait marché sur la Lune en 1969. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera Nouns ending in al, ail, s, x and z. Nous nous intéresserons à un livre intitulé Les Charognards, qui vient d'être publié par deux journalistes, qui ont enquêté sur le business très lucratif des pompes funèbres. Quelles pratiques sont particulièrement préoccupantes et qui en sont les victimes ? Nous verrons ensuite comment utiliser l'expression de la semaine : Être / tenir au courant. Nous discuterons de la taxe Zucman, dont on a beaucoup parlé ces derniers mois. Elle n'a pas été adoptée par les députés, mais elle a relancé le débat : faut-il taxer les ultra-riches? - Trump menace le Nigeria d'une intervention militaire en raison des violences contre les chrétiens - Les pays qui sont entrés dans l'UE depuis 2004 ont connu une forte croissance économique - Les baisses d'attention causées par le manque de sommeil sont liées à une circulation de liquide cérébrospinal - Missions lunaires : la NASA répond une fois de plus aux accusations de supercherie - Les Charognards : une enquête sur les géants français du funéraire - Faut-il taxer les ultra-riches?
Nous commencerons la première partie de notre émission par une discussion sur les menaces d'intervention militaire des États-Unis contre le Nigeria en raison des violences ciblant les chrétiens. La protection des chrétiens au Nigeria est-elle la véritable ou la seule motivation des Américains ? Dans notre deuxième discussion, nous nous pencherons sur le rapport publié par Euronews sur la croissance économique des membres de l'UE qui ont rejoint l'Union au cours des deux dernières décennies. Notre section scientifique sera consacrée à une étude qui a essayé de déterminer ce qui se passe dans notre cerveau quand le manque de sommeil provoque des baisses d'attention. Et nous conclurons la première partie de notre émission en commentant les propos de Kim Kardashian, qui a mis en doute le fait que l'Homme ait marché sur la Lune en 1969. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera Nouns ending in al, ail, s, x and z. Nous nous intéresserons à un livre intitulé Les Charognards, qui vient d'être publié par deux journalistes, qui ont enquêté sur le business très lucratif des pompes funèbres. Quelles pratiques sont particulièrement préoccupantes et qui en sont les victimes ? Nous verrons ensuite comment utiliser l'expression de la semaine : Être / tenir au courant. Nous discuterons de la taxe Zucman, dont on a beaucoup parlé ces derniers mois. Elle n'a pas été adoptée par les députés, mais elle a relancé le débat : faut-il taxer les ultra-riches? - Trump menace le Nigeria d'une intervention militaire en raison des violences contre les chrétiens - Les pays qui sont entrés dans l'UE depuis 2004 ont connu une forte croissance économique - Les baisses d'attention causées par le manque de sommeil sont liées à une circulation de liquide cérébrospinal - Missions lunaires : la NASA répond une fois de plus aux accusations de supercherie - Les Charognards : une enquête sur les géants français du funéraire - Faut-il taxer les ultra-riches?
durée : 00:58:47 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Depuis 1990, le Festival du film d'histoire de Pessac apporte des questionnements contemporains dans les salles obscures. À l'occasion de sa 35ᵉ édition, le thème "Secret et mensonge" fait dialoguer travaux scientifiques et images filmées sur la question de la dissimulation et de la tromperie. - réalisation : Laurence Millet - invités : François Aymé Directeur du cinéma Jean Eustache à Pessac, délégué général du Festival du film d'histoire de Pessac et documentariste; Noëlline Castagnez Professeure d'histoire contemporaine à l'Université d'Orléans; Maya Kandel Historienne spécialiste des États-Unis, chercheuse associée à l'université Sorbonne Nouvelle
Au sommaire : En Guinée, Mamadi Doumbouya a déposé sans surprise cette semaine à la Cour suprême son dossier de candidature à l'élection présidentielle du 28 décembre prochain. Ce geste confirme les rumeurs persistantes sur sa volonté de se lancer dans la bataille électorale. Comment les Guinéens accueillent-ils cette candidature annoncée de longue date ? Aux États-Unis, le candidat démocrate Zohran Mamdani a été élu ce mardi 4 novembre maire de New York. Un revers pour le président Donald Trump qui a déjà promis des représailles. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Seidik Abba, journaliste et chercheur associé, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), auteur de «Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ?» (Impacts éditions) Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France Fatoumata Diallo, journaliste pour le magazine mensuel Jeune Afrique.
durée : 00:19:56 - Journal de 18h - La planète brûle et elle continue à brûler. Comment éteindre le feu ? Les chefs d'état réunis en sommet depuis hier en marge de la COP30 cherchent un mode d'emploi mais ils veulent ménager la chèvre et le chou. De son côté, le Brésil veut mouiller sa chemise pour arriver à des résultats concrets.
➜ Consultation gratuite : https://www.bomengo.co/masterclass-rdv ➜ Communauté IBC + Ateliers : https://www.bomengo.co/club ➜ Sponsoring : sponsorspodcast@debrouillard.io ➜ Détails : https://debrouillard.io/Épisode #128 — Enzo Suprême | Investisseur Immobilier — Investir aux États-Unis sans y vivre (12%+ de rentabilité)Et si vous pouviez investir aux États-Unis… sans quitter la France ?
Mes chers camarades, bien le bonjour !Au-delà du nom d'un certain ministre de la santé états-unien actuel, le nom Kennedy doit j'imagine vous évoquer en premier lieu John Fitzgerald Kennedy, le 35e président des États-Unis assassiné à Dallas le 22 novembre 1963. Mais ceux qu'on connaît moins, ce sont les membres de sa famille, arrivée quelques générations plus tôt d'Irlande : sa sœur, Rosemary, qui a malheureusement été victime d'une lobotomie ; son frère aîné, Joe Junior, mort pendant la Seconde Guerre mondiale ; ou son père Joe Senior, aux multiples casquettes, réputé pour avoir traité avec la Mafia. Bref, il y a de quoi dire, et pour en savoir plus sur cette histoire passionnante, j'ai eu le plaisir de recevoir Philippe Pelaez dans un nouvel entretien historique en partenariat avec les Éditions Glénat ! Philippe, c'est un scénariste de bandes dessinées, et notamment d'une illustrée par Bernard Khattou parue en octobre 2025, Kennedy(s). De ce fait, il a énormément travaillé sur cette famille, et vous allez l'entendre, son histoire est extrêmement riche !Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Découvrez "Kennedy(s)", un roman graphique réalisé par Philippe Pelaez et Bernard Khattou chez Glénat : https://bit.ly/Kennedys_NB➤ Pour suivre le travail de Philippe, jetez un œil :➜ À son site : https://www.dbdf.fr/➜ À Instagram : https://www.instagram.com/philippe_pelaez/➜ À Facebook : https://www.facebook.com/philippe.pelaez
« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ». Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ». En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ». Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews. Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ».
durée : 00:19:56 - Journal de 18h - La planète brûle et elle continue à brûler. Comment éteindre le feu ? Les chefs d'état réunis en sommet depuis hier en marge de la COP30 cherchent un mode d'emploi mais ils veulent ménager la chèvre et le chou. De son côté, le Brésil veut mouiller sa chemise pour arriver à des résultats concrets.
durée : 00:07:23 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Aux États-Unis, le gouvernement est paralysé depuis 37 jours, un record historique. Tara Varma, chercheuse en science politique, explique les conséquences concrètes de ce shutdown pour les fonctionnaires et les citoyens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a senti le parfum de la défaite, mardi dans une série de scrutins remportés par les démocrates. Mais quels enseignements en tirera-t-il ? Ou sera-t-il tenté par une fuite en avant autoritaire comme le redoutent ses adversaires ? Les leçons du scrutin qui a tout changé aux États-Unis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invitée du 5 novembre 2025 avec Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis. Elle a publié avec Dominique Simonnet "Requiem pour le monde libre", aux éditions de l'Observatoire. Dans cet ouvrage, elle analyse notamment le déploiement d'un "populisme totalitaire" en Amérique. Hier, un vent contraire a soufflé à New York : Zhoran Mamdani, qui n'était pourtant crédité que de 1% des intentions de vote lors des primaires démocrates, en 2024, a été élu maire face à Andrew Cuomo. Après une campagne réussie sur les réseaux sociaux, il devient donc le plus jeune maire de la métropole, le premier socialiste revendiqué et premier musulman à ce poste. Affronts avec Trump, évolutions du camp démocrate, engagement en faveur de la Palestine... Nicole Bacharan, spécialiste des États-Unis, reviendra avec nous sur cette ascension fulgurante, et ce qu'elle dit de l'Amérique d'aujourd'hui.
L'arrivée de Zohran Mamdani à la mairie de New York pourrait laisser présager un tournant lors des élections de mi-mandat, prévues dans un an. Jeune, musulman, socialiste et ultra-charismatique, son éclatante victoire résonne aux quatre coins des États-Unis et ne passe pas inaperçue auprès du président et de l'establishment démocrate. Le correspondant Louis Blouin analyse les conséquences que pourrait avoir la victoire de Zohran Mamdani sur le paysage politique américain.
durée : 00:59:48 - Club Jazzafip - Une émission qui évoque les retrouvailles, d'un lieu que l'on aime, d'un ami, ou celles de Chet Baker et Gerry mulligan, de Jeanne Lee et Ras Blake ou encore la rencontre de Count Basie avec Duke Ellington. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 02:31:38 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - En novembre 2000, la superpuissance américaine est interrogée à l'aube d'une nouvelle ère. Experts français et américains débattent des défis politiques, économiques et militaires des États-Unis entre isolationnisme et expansionnisme. - réalisation : Emily Vallat - invités : Denis Lacorne Politiste, directeur de recherche au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po. Auteur notamment de Les Frontières de la tolérance, Gallimard, 2016.; Pierre Melandri Historien, professeur émérite des universités à Sciences Po; Hervé Coutau-Bégarie; Michel Aglietta Professeur émérite à l'université Paris-Ouest et conseiller scientifique au CEPII et à France Stratégie. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques.; Antony Blinken Ancien secrétaire d'état adjoint des Etats-Unis pendant la présidence Obama; Stanley Hoffmann Professeur de sciences politiques à Harvard
Benjamin Franklin, figure emblématique du XVIIIᵉ siècle, fut à la fois écrivain, philosophe, inventeur et homme politique. Diplomate en visite en France, il obtient l'appui de Louis XVI lors de la guerre d'indépendance américaine, puis participe à la rédaction de la Constitution des États-Unis. Passionné de sciences, il invente le paratonnerre et prouve que le génie peut tomber du ciel. Découvrez la vie fascinante d'un des pères fondateurs du pays de l'oncle Sam. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a senti le parfum de la défaite, mardi dans une série de scrutins remportés par les démocrates. Mais quels enseignements en tirera-t-il ? Ou sera-t-il tenté par une fuite en avant autoritaire comme le redoutent ses adversaires ? Les leçons du scrutin qui a tout changé aux États-Unis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui dans Silicon Carne, on parle de :- OpenAI qui vient de finaliser la restructuration la plus audacieuse de la Silicon Valley. Ils passent d'une société à but non lucratif créée pour « sauver l'humanité » à une boîte prête à rentrer en bourse à une valo 1 000 milliards de dollars. - NEO, le robot humanoïde qui débarque chez vous en 2026 pour 500 dollars par mois. 1X Technologies promet un majordome qui plie vos chaussettes et s'occupe de votre lave-vaisselle. Le hic ? C'est que c'est un inconnu équipé d'un casque VR qui contrôle le robot à distance. - Sex Warfare dans la Silicon Valley – Quand les espionnes chinoises et russes piègent les tech bros sur LinkedIn, les épousent, ont des enfants avec eux… et piquent 600 milliards de secrets. ===========================
Une tempête hivernale frappe l'est des États-Unis, causant cinq morts et des perturbations majeures.Traduction:A winter storm hits the eastern U.S., resulting in five deaths and significant disruptions. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Au Japon, l'arbre de vie a pris une dimension nouvelle au XXᵉ siècle, lorsque le ginkgo biloba, déjà symbole de longévité dans la culture asiatique, est devenu le témoin d'un événement tragique : la bombe atomique d'Hiroshima. Le 6 août 1945, à 8 h 15, l'explosion pulvérisa presque toute la ville. Les températures atteignirent plus de 4 000 °C, et plus de 100 000 personnes périrent instantanément. Pourtant, parmi les ruines calcinées, quelques arbres résistèrent — et parmi eux, plusieurs ginkgos.Ces arbres, situés à moins d'un kilomètre de l'hypocentre, furent entièrement brûlés à la surface, mais leurs racines restèrent vivantes. À la stupéfaction des survivants, de jeunes pousses vertes apparurent au printemps suivant, dans une ville dévastée. Ce phénomène devint un symbole national : la vie plus forte que la destruction. Ces ginkgos, appelés hibakujumoku (« arbres bombardés »), existent encore aujourd'hui. On en recense une centaine à Hiroshima, soigneusement identifiés, protégés et entretenus. Chacun porte une plaque indiquant sa distance du point d'explosion et sa date de repousse.Mais la sacralité du ginkgo ne naît pas seulement de sa survie physique : elle rejoint une tradition spirituelle japonaise ancienne. Dans le shintoïsme, la nature est habitée par les kami, les esprits divins. Les arbres, par leur longévité et leur verticalité, sont perçus comme des passerelles entre le ciel et la terre. Le ginkgo, avec sa capacité à renaître après la destruction, incarne désormais une forme moderne d'arbre de vie : il relie la souffrance du passé à l'espérance du futur.Les Japonais voient dans ces arbres rescapés une métaphore de la résilience nationale. Après la guerre, ils devinrent lieux de recueillement et d'enseignement moral. Autour de certains d'entre eux, les habitants plantèrent des jardins de paix. Des graines furent envoyées à travers le monde, jusqu'en Europe et aux États-Unis, comme symboles de réconciliation.Aujourd'hui encore, ces ginkgos rappellent la capacité humaine à se relever. Leur silhouette élégante, leurs feuilles en éventail qui jaunissent chaque automne, racontent une histoire plus vaste que celle du Japon : celle de la vie qui persiste malgré la folie des hommes. C'est pourquoi, au Japon, l'arbre de vie n'est pas seulement une métaphore spirituelle : c'est une réalité historique, gravée dans l'écorce brûlée des ginkgos d'Hiroshima, témoins silencieux de la survie du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 5 novembre 2025 : En dépit du tollé et du scandale suscités par la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur son site, le géant de l'e-commerce asiatique Shein a ouvert ce mercredi sa première boutique physique et permanente au BHV, à Paris. Une première mondiale pour la marque de fast-fashion, qui revendique 25 millions de clients en France.Plusieurs dizaines de personnes avaient fait la queue dans la matinée devant l'entrée principale du grand magasin, par « curiosité » ou parce que « c'est moins cher ». « Shein, non merci », pouvaient lire les passants de l'autre côté de la rue, en haut de l'Hôtel de Ville, sous la fenêtre de l'élu écologiste – et candidat à la mairie de Paris – David Belliard.Cette ouverture, « à la veille du salon du Made in France, en ce mois du Made in France, est une provocation », avait affirmé lundi le PDG du groupe Système U sur le plateau de C dans l'air. C'est « une erreur stratégique » et « un danger », a déploré ce mercredi le ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, sur TF1. Son collègue chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, a, lui, dénoncé sur Public Sénat chez Shein « une stratégie (…) d'agressivité qui est aussi une politique d'attaque de nos valeurs », tout en pointant du doigt, en creux, le BHV.Face à la tempête, Frédéric Merlin assume son choix : « J'aimerais relever l'hypocrisie générale : on parle d'une marque achetée par 25 millions de Français. » L'homme d'affaires a également avancé un argument choc pour défendre sa stratégie commerciale : « Quand j'ouvre un Primark dans un centre commercial, avec des prix équivalents à ceux de Shein et des produits fabriqués dans les mêmes usines, ce qui fonctionne autour, c'est le premium. »En début d'après-midi, le gouvernement a annoncé « une procédure de suspension » de la plateforme, à la suite du scandale des poupées à caractère pédopornographique. L'exécutif a précisé qu'« un premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».L'arrivée de la plateforme, fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, cristallise aussi les tensions autour de la régulation du commerce en ligne et de la mode jetable ultra-éphémère. Élus, associations et acteurs du secteur textile français ont fustigé son implantation dans l'Hexagone. En cause : la mauvaise qualité, la dangerosité et parfois même l'illégalité de certains produits vendus sur la plateforme.Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une proposition de résolution transpartisane européenne, actuellement en cours de rédaction, afin de demander à Bruxelles et au gouvernement français de se montrer plus sévères à l'égard de Shein, devenu le symbole de l'impuissance publique face à la déferlante des produits « made in China » en Europe.Aux États-Unis, Donald Trump a signé mardi un texte, diffusé par la Maison-Blanche, qui abaisse de 20 % à 10 % une surtaxe douanière imposée sur de nombreux produits chinois, en représailles à l'action jugée insuffisante de Pékin contre le trafic de fentanyl et d'autres opioïdes vers les États-Unis. Cette baisse était prévue dans un accord récemment scellé à Busan, en Corée du Sud, entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping. Le président des États-Unis, qui avait menacé d'annuler son sommet d'aujourd'hui avec le numéro un chinois – leur première rencontre depuis 2019 – et d'imposer 100 % de droits de douane, a été contraint de reculer, Pékin ayant déployé sa carte maîtresse : le contrôle des terres rares.LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. «Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump», un Grand reportage d'Edward Maille en Géorgie et en Floride.
Le 15 septembre 1944, la 1e Division des Marines américains débarque sur Peleliu, petite île de Micronésie dans le sud-ouest du Pacifique. Elle devient jusqu'au 29 novembre le théâtre de l'une des pires batailles qui opposa le Japon aux États-Unis durant la guerre du Pacifique. Aujourd'hui encore relativement inconnue, elle porte encore les stigmates de ce sinistre automne '44. En partant des mémoires d'Eugene B. Sledge, ancien Marine déployé à l'âge de 18 ans sur l'île, l'historien Bruno Cabanes retrace l'enfer de la bataille et, au-delà, les strates historiques d'un lieu habité depuis des siècles puis marqué par les colonisations successives à partir du 18e. Voyage au coeur de la jungle et des récifs de corail, des escarpements, des grottes, des tunnels et des vestiges tenaces d'une destruction encore nimbée de mystère. Sujets traités : Fantômes, île,Peleliu, Marines, américains, Micronésie , bataille Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mardi 4 novembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C9jd.A
Les États-Unis ont imposé de vastes sanctions aux géants russes du pétrole. Le président Vladimir Poutine les qualifie « d'acte hostile », mais affirme que l'économie tiendra.Traduction: The U.S. imposed sweeping sanctions on Russia's major oil firms. President Putin called it an “unfriendly act,” yet claimed Russia's economy would remain resilient. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.