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Ludivine pensait vivre près de chez elle, entourée des siens. Pas partir. Pas changer de voie. Pas recommencer ailleurs.Et pourtant.Un premier départ vers l'Angleterre. Une reconversion dans les fleurs. Puis une vie qui s'installe aux États-Unis. Et un jour, le corps qui envoie des signaux. D'abord faibles, puis insistants. Grossesse suivie de très près. Douleurs chroniques. Un diagnostic. Puis un autre.Dans cet épisode, Ludivine raconte comment elle a appris à avancer autrement. À s'écouter. À poser un cadre. À créer, même quand les repères vacillent.Un récit de mouvement, de réinvention, de présence à soi.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
François Hollande, Johnny Hallyday, Céline Dion... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Le Danemark va assurer la présidence tournante de l'Union européenne pendant six mois. Nous discuterons de ce que cela pourrait changer pour l'UE en cette période agitée. Ensuite, nous parlerons du dernier jour de l'Agence des États-Unis pour le développement international. Deux anciens présidents et une star du rock ont remercié le personnel de cette agence qui a été condamnée à fermer. Puis, dans notre section scientifique, nous présenterons une étude sur une approche innovante dans la lutte contre les infections bactériennes. Enfin, nous discuterons de la demande du président français Emmanuel Macron d'accorder à la musique électronique française le statut de patrimoine culturel de l'Unesco. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire de la semaine sera : The Demonstrative Adjectives. Cette semaine, nous parlerons de la Fête de la musique qui a battu des records à Paris, où l'ambiance était très festive. Notre expression cette semaine est Marquer d'une pierre blanche. Nous discuterons d'une nouvelle loi qui vient d'être adoptée, qui crée le délit d'« homicide routier ». - Le Danemark prend la présidence de l'UE dans une période tumultueuse - Les présidents Bush et Obama félicitent les employés de l'Agence des États-Unis pour le développement international pour leur dernier jour de travail - Des chercheurs créent de minuscules robots pour lutter contre les infections bactériennes - Emmanuel Macron veut que la musique électronique française soit reconnue par l'Unesco - La Fête de la musique bat des records à Paris - Le Parlement français entérine la création du délit d'« homicide routier »
Soixante-seizième épisode de Jeux d'Ombres, le podcast d'Ombres Portées 2.0 consacré aux parties jouées de Shadowrun. Cet épisode poursuit la campagne Netzgewitter située à Berlin en 2080, jouée avec Shadowrun : Anarchy.Dans les épisodes précédents : Alors que les Shaders les traquent, nos runners poursuivent leur enquête dans la Hauergasse en slalomant entre saucisses, pintes de bière et clubs de strip. Tous les coups sont permis pour récupérer le fragment en premier.Vous pouvez trouver sur la Matrice un plan de Caligarikiez et un de ses alentours.Remerciements particuliers à Scott Buckley (https://www.scottbuckley.com.au) dont nous utilisons les morceaux accessibles sous licence CC-BY 4.0.Crédits :Andreas AAS Schroth pour les illustrations de Netzgewitter et notamment la vignette de cette série de podcasts.Pegasus Press, éditeur allemand de Shadowrun et de la campagne Netzgewitter.Catalyst Game Labs, éditeur de Shadowrun.Black Book Editions, éditeur français de Shadowrun et de Shadowrun : Anarchy dont les règles sont utilisées dans cette série de podcast.Shadowrun et la Matrice sont des marques déposées et / ou des marques de fabrique de The Topps Company, Inc. aux États-Unis et / ou dans d'autres pays.
Soixante-seizième épisode de Jeux d'Ombres, le podcast d'Ombres Portées 2.0 consacré aux parties jouées de Shadowrun. Cet épisode poursuit la campagne Netzgewitter située à Berlin en 2080, jouée avec Shadowrun : Anarchy.Dans les épisodes précédents : Alors que les Shaders les traquent, nos runners poursuivent leur enquête dans la Hauergasse en slalomant entre saucisses, pintes de bière et clubs de strip. Tous les coups sont permis pour récupérer le fragment en premier.Vous pouvez trouver sur la Matrice un plan de Caligarikiez et un de ses alentours.Remerciements particuliers à Scott Buckley (https://www.scottbuckley.com.au) dont nous utilisons les morceaux accessibles sous licence CC-BY 4.0.Crédits :Andreas AAS Schroth pour les illustrations de Netzgewitter et notamment la vignette de cette série de podcasts.Pegasus Press, éditeur allemand de Shadowrun et de la campagne Netzgewitter.Catalyst Game Labs, éditeur de Shadowrun.Black Book Editions, éditeur français de Shadowrun et de Shadowrun : Anarchy dont les règles sont utilisées dans cette série de podcast.Shadowrun et la Matrice sont des marques déposées et / ou des marques de fabrique de The Topps Company, Inc. aux États-Unis et / ou dans d'autres pays.
The Chase HR 1 - New Vols Smokey Grey Unis, NFL w/ Jarrett Bailey & Evan Blanco To Tennessee
On dit souvent que la meilleure méthode pour apprendre une langue est d'aller vivre dans un pays où elle est parlée. C'est la fameuse « immersion ». Malheureusement, tout le monde n'a pas les moyens, le temps ou la motivation de tenter une expérience aussi radicale ! Et s'il existait une autre façon d'apprendre en immersion sans quitter son pays natal ? C'est la promesse d'un programme scolaire assez spécial qui a vu le jour dans l'Utah aux États-Unis. Pour comprendre comment cela fonctionne, Hugo a rencontré Alexandra, une professeure française qui y participe dans une école primaire de Salt Lake City. Elle nous explique les méthodes utilisées, les défis rencontrés et les résultats obtenus par ses jeunes élèves. Retrouvez la transcription de cet épisode sur innerfrench.com Vous avez envie de progresser avec nous ? Découvrez nos cours en ligne sur courses.innerfrench.com
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN
C dans l'air l'invité du 1er juillet 2025 avec Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des Arts et métiers, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement.Les frappes américaines sur l'arsenal nucléaire iranien ont-elles vraiment été une réussite ? Les interrogations entourant l'ampleur des dégâts subis par le programme nucléaire iranien après ces frappes demeurent et continuent d'être alimentées. Le Washington Post a rapporté dimanche que des échanges entre des responsables iraniens interceptés par les États-Unis minimisent l'importance des dommages.Le président Donald Trump a, lui, déclaré que le programme nucléaire iranien avait été "complètement et totalement anéanti". Les responsables américains reconnaissent qu'il faudra pourtant du temps pour dresser un bilan complet des dégâts provoqués par ces frappes. Ceci d'autant que Téhéran a annoncé que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne pourra plus contrôler ses sites nucléaires. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à “quelques mois”.
L'émission 28 minutes du 02/07/2025 Aide au développement : les pays riches ont-ils laissé tomber les plus pauvres ?Du 30 juin au 3 juillet, les Nations Unies organisent la quatrième conférence sur le financement du développement, dans un contexte particulièrement délétère pour l'aide au développement. 40 milliards de dollars ont été supprimés du budget de l'USAID (l'agence américaine d'aide au développement) par l'administration Trump depuis janvier 2025, alors que les États-Unis étaient les principaux donateurs d'agences onusiennes et d'ONG. La France n'est pas épargnée : prise en tenaille entre les économies prévues par la loi de finances 2025 et la course au réarmement, l'Agence française de développement (AFD) se voit privée de 2 milliards d'euros, soit un tiers de son budget. Pour décrypter ces enjeux, nous recevons Jean-Michel Sévérino, ancien directeur de l'AFD et président du conseil de surveillance d'Investisseurs et partenaires, un fond dédié au développement des petites et moyennes entreprises en Afrique. Condamnation de Boualem Sansal : la France doit-elle hausser le ton avec l'Algérie ?Lundi 30 juin, le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné à 7 ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme", alors qu'il réalisait un reportage pour "So Foot". Il lui est reproché des faits datant de 2024 : s'être entretenu avec l'ancien président d'un club de football, depuis devenu un leader indépendantiste kabyle. Le lendemain, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal écopait, lui, de 5 ans d'emprisonnement en appel pour "atteinte à l'unité nationale" car il a estimé, dans un entretien accordé au média français d'extrême-droite "Frontières", que l'Algérie avait hérité de territoires marocains suite à la colonisation française. Ces condamnations s'inscrivent dans des tensions diplomatiques jamais vues entre Paris et Alger. Celles-ci ont débuté à l'été 2024, quand Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une région disputée entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Paris dénonce une "posture d'escalade" de la part d'Alger mais s'interroge sur la marche à suivre, entre prudence diplomatique et fermeté. Enfin, alors que le fabricant français de cœurs artificiels Carmat annonce son placement en redressement judiciaire, Théophile Cossa nous explique le fonctionnement de cette innovation biomédicale. Marjorie Adelson nous emmène en Suisse, où des scientifiques congèlent des milliers d'excréments humains pour sauver la diversité du microbiote humain. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Martin Mignot s'installe dans le fauteuil de tech 45' cette semaine ! Ce frenchie est une star du VC mondial, Partner chez Index Ventures, il publie aujourd'hui un guide à destination des fondateurs. "Winning in the US" s'adresse aux startups qui sont de plus en plus « born global » — misant très tôt sur une présence transatlantique, malgré les incertitudes économiques et politiques. C'est particulièrement vrai pour les startups européennes : 64 % d'entre elles se développent désormais aux États-Unis dès le stade pré-seed ou seed, contre 33 % il y a cinq ans. Ces 123 pages regorgent de témoignages et stratégies de fondateurs et d'opérateurs parmi les startups les plus emblématiques : Spotify, Revolut, Adyen, Pigment ou DeepL…Episode à suivre ce vendredi, en exclu pour tech 45'
Dans cette saison de La Traque, revivez l'une des cavales les plus emblématiques suivez l'une des chasses à l'homme les plus retentissantes de l'histoire : celle de John Dillinger. Aux États-Unis des années 1930, au cœur de la Grande Dépression, Dillinger n'est pas un hors-la-loi comme les autres. Charismatique, audacieux, il devient rapidement le criminel le plus recherché du pays, défiant les banques et l'autorité avec une précision presque artistique. Derrière son sourire, un esprit rebelle et un homme en guerre contre un système qu'il refuse de respecter. Un passage en prison formateur Chicago, 1934. Les rues grouillent de curieux venus voir le corps sans vie de l'ennemi public n°1 : John Dillinger. Gangster de légende, traqué sans relâche, il a été abattu à seulement 31 ans. Mais comment ce fils de fermier, élevé dans l'austérité des Quakers, est-il devenu le symbole du crime organisé ? De l'enfance d'un gamin turbulent à la naissance d'un hors-la-loi redouté, plongez dans l'histoire fascinante d'un homme que tout destinait à l'ordinaire… jusqu'à ce qu'il transforme sa vie en un jeu dangereux, entre audace, charisme et tragédie. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : le rêve éphémère d'un garçon brillant (1/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : la descente aux enfers (2/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : un serial killer (3/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : fin de la cavale (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Vincent Rebouah Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'émission 28 minutes du 01/07/2025 Un psychiatre se met dans la tête de Xavier Dupont de LigonnèsIl a tant fait couler d'encre. L'insaisissable Xavier Dupont de Ligonnès, meurtrier présumé de sa propre famille et dont la trace s'est mystérieusement évaporée depuis 2011, continue de hanter l'imaginaire collectif. Le psychiatre Daniel Zagury, spécialiste reconnu de la psychopathologie et de la psychiatrie légale, travaille depuis des décennies auprès des tribunaux, où il évalue la santé mentale de ce qu'il appelle des “monstres ordinaires”. Dans son dernier ouvrage, “Xavier Dupont de Ligonnès. L'énigme publique numéro un”, publié aux éditions du Seuil, il tente de pénétrer l'esprit d'un homme qu'il n'a pourtant jamais rencontré. Il signe ainsi une “enquête psychique”, telle qu'il a pu réaliser avec des criminels comme Michel Fourniret, Patrice Allègre ou Guy Georges qu'il a expertisé en amont de leurs procès.Moratoire sur les éoliennes, loi Duplomb, y a t-il un front anti-transition écologique ?C'est à huis clos, en commission mixte paritaire, que 7 sénateurs et 7 députés ont trouvé un compromis sur la loi Duplomb, visant à lever « les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur ». Un texte vivement contesté par les manifestants réunis le 30 juin près de l'Assemblée nationale, qui dénonçaient son caractère rétrograde. En cause notamment : la réintroduction d'un néonicotinoïde, insecticide nocif pour les abeilles, et l'assouplissement des règles sur l'élevage intensif. Le compromis prévoit toutefois une clause de réexamen dans trois ans, jugée insuffisante par les opposants. Cet accord intervient quelques jours après le vote controversé, et finalement annulé, d'un moratoire sur l'éolien et le photovoltaïque, porté par la droite et l'extrême droite. Loi Duplomb, moratoire sur les éoliennes, suppression des ZFE, vote de la réouverture de la centrale de Fessenheim fermée depuis 2020 : faisons-nous face à une multiplication des textes anti-transition écologique ? Enfin, Théophile Cossa nous explique les coulisses du rachat de TikTok aux États-Unis et Marjorie Adelson nous raconte les mésaventures de Norvégiens gagnants au loto mais… privés de gros lot ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Passer l'été en France quand on vit à l'étranger, est-ce vraiment des vacances ? Ou plutôt un marathon émotionnel, logistique, et parfois... une corvée ?Dans cet épisode hors-série, je tends mon micro à une dizaine de français établis aux quatre coins du monde : Tahiti, Canada, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Australie, Île Maurice… Tous partagent avec sincérité leur rapport ambivalent au retour estival en France. Entre joie des retrouvailles, culpabilité de ne pas "rentrer", et fatigue de devoir "faire plaisir à tout le monde", les témoignages dressent un portrait nuancé et authentique de ce dilemme bien connu des expatriés.Un épisode riche en émotions, en réflexions... et en merguez.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la tension est un peu retombée avec Israël et les États-Unis, la vie reprend son cours... mais la répression aussi.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une guerre de longue durée aura-t-elle lieu à court ou moyen terme entre d'une part Israël et son allié américain, et d'autre part la République islamique d'Iran et ses fameux proxys ?▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Un journaliste français, Christophe Glaise, 36 ans, a été arrêté à Alger et risque plusieurs années de prison. Cette arrestation est jugée terrible par Ruth Elkrief, qui s'interroge : à quoi joue le régime algérien ? Par ailleurs, la décision du tribunal d'Alger concernant Boualem est attendue demain. Ce dernier a été condamné à sept ans de prison ferme par un tribunal de Tizi Ouzou pour apologie du terrorisme et possession de publications dans un but de propagande nuisible à l'intérêt national. Ces arrestations suscitent une vive inquiétude quant au respect de la liberté de la presse et aux droits fondamentaux dans la région. L'accord international de 2021, largement initié par la France lors du G7, visait à instaurer une taxe minimale de 15 % sur les bénéfices des grandes entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires. Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient accepté cet accord pour promouvoir une justice fiscale mondiale. Mais Donald Trump, de retour sur la scène politique, refuse cette imposition, estimant qu'elle porte atteinte à la souveraineté fiscale américaine. Selon François Lenglet, ce retrait américain pourrait signer la fin de cet accord ambitieux. Au Mexique, Abnousse Shalmani souligne que le président Andrés Manuel López Obrador, dit AMLO, et sa successeure Claudia Sheinbaum, sont des populistes de gauche dangereux. En septembre 2024, leur projet de loi visant à élire 2 600 juges a provoqué une mobilisation massive au Sénat, contraint de voter dans un local alternatif face à la contestation. Malgré tout, la loi a été adoptée, suscitant des critiques sur la complexité et la représentativité du processus, puisque seulement 13 % du corps électoral a participé. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Ça démarre toujours comme ça Par une bonne intention.Alors, on veut sauver les hommes de l'alcool, protéger les familles, ramener l'ordre moral.On veut guérir l'Amérique.Mais ce que les États-Unis vont vivre, à partir de 1920, n'a rien d'une convalescence. C'est une descente. Une décennie de violence, de double discours, d'hypocrisie politique et de criminalité organisée à une échelle jamais vue.Pendant treize ans, la fabrication, la vente et le transport d'alcool deviennent illégaux sur l'ensemble du territoire américain. Officiellement, l'alcool est banni pour préserver la nation, encourager la tempérance, rendre les citoyens meilleurs. En réalité, il ne disparaît jamais. Il change de visage. Il entre en clandestinité. Et l'Amérique avec lui.Derrière les façades closes des speakeasies (les bars clandestins), on danse sur du jazz, on trinque en cachette, on négocie des pots-de-vin. La police détourne les yeux, parfois la loi aussi. La boisson coule à flot dans les villes, les caves, les arrière-salles. Et dans les veines du pays.L'État croyait contrôler une habitude. Il découvre qu'il a réveillé un monstre.Car interdire, ce n'est pas empêcher.Et ce que la Prohibition interdit, elle va surtout le rendre rentable.Elle consacre des figures nouvelles.Des avocats devenus millionnaires, dont certains dissimulent leurs distilleries derrière des pharmacies.Des criminels qui deviennent des icônes, comme Al Capone, qui transforme Chicago en capitale du crime, finance des soupes populaires avec l'argent du trafic, tout en faisant exécuter ses rivaux à la mitraillette.Mais la Prohibition, ce n'est pas seulement l'histoire des gangsters. C'est aussi celle des échecs du pouvoir, des contradictions d'une société, et du poids des idéaux mal appliqués.C'est l'histoire d'une croisade morale détournée par l'argent. D'un État qui perd la main.D'un peuple qui se rit des lois… et qui en meurt parfois.Car à force de distiller dans l'illégalité, on fabrique des alcools frelatés, toxiques, dangereux. On mélange, on coupe, on triche. Et on enterre.Et puis il y a l'autre scène : celle des bureaux, des couloirs du Congrès, des caves du Sénat pleines de bouteilles, pendant que les rues se remplissent de cadavres.La Prohibition devait moraliser l'Amérique. Elle l'a fracturée. Elle a sapé la confiance dans les institutions. Elle a légitimé la corruption comme mode de gouvernement. Elle a semé les bases du crime organisé moderne.Et pourtant, cette période est aussi fascinante que trouble. Car elle interroge :Pourquoi une société décide-t-elle de bannir quelque chose d'aussi ancré que l'alcool ?Pourquoi une loi, votée à une écrasante majorité, devient-elle si vite une mascarade ?Et pourquoi, malgré ses effets désastreux, certains rêvent-ils encore, aujourd'hui, de moraliser la société par la contrainte ?Ce que nous allons explorer, ce n'est pas seulement une période de l'histoire américaine.C'est un miroir tendu à notre époque.Car derrière les barils de whisky cachés dans les caves, derrière les gangsters en costume et les descentes de police, il y a une question essentielle : que se passe-t-il quand la loi s'attaque à la culture ? Et que reste-t-il, une fois la tempérance oubliée, mais que la violence, elle, est restée ?Mon invitée, l'historienne et spécialiste des Etats-Unis, Annick Foucrier, qui vient de sortir son dernier ouvrage, excellent, au nom évident "La Prohibition", chez Armand Colin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pendant une grande partie du XXe siècle, le jazz, cette musique libre, vibrante, imprévisible… était tout simplement interdit en Union soviétique.Pourquoi ? Revenons au début.Dans les années 1920, après la révolution bolchévique, l'URSS vit une courte période d'ouverture culturelle. Le jazz arrive alors à Moscou, porté par des musiciens curieux, et même soutenu un temps par le régime, qui y voit un art moderne, populaire, presque révolutionnaire.Mais très vite, les choses changent. Dans les années 1930, avec Staline au pouvoir, tout ce qui ne colle pas aux normes du "réalisme socialiste" devient suspect.Et le jazz, avec ses syncopes, son swing, son côté improvisé et indomptable, ne rentre pas dans les cases. Pire encore : il vient des États-Unis, la grande puissance capitaliste et ennemie idéologique.Staline déteste ce qu'il appelle la "musique dégénérée". Le jazz est accusé d'être "antirusse", "bourgeois", "décadent". On le surnomme même la "musique de la jungle". Les saxophones sont bannis, les orchestres de jazz dissous, les musiciens surveillés.Et cela empire après la Seconde Guerre mondiale. En pleine guerre froide, écouter du jazz devient un acte de défiance politique. C'est être influencé par l'ennemi.Mais… la musique ne s'arrête pas.Malgré l'interdiction, le jazz continue de vivre en cachette. Dans les caves, les arrière-salles, les appartements privés, on joue du jazz clandestinement. On enregistre sur des radiographies médicales usagées — oui, sur des radios des poumons ! — qu'on appelle les "disques sur os", pour contourner la censure.Certains prennent tous les risques pour écouter des enregistrements de Duke Ellington ou Charlie Parker, captés illégalement sur les ondes occidentales.Et puis, dans les années 1960, le vent tourne un peu. Sous Khrouchtchev, une relative détente permet au jazz de ressortir timidement à la surface. Des festivals sont autorisés, des musiciens soviétiques comme Leonid Utyosov ou Igor Bril font revivre le genre, à leur manière.Mais le jazz ne sera jamais complètement libre en URSS. Il restera surveillé, encadré, soupçonné d'"américaniser" les esprits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dans la bande de Gaza, accéder à la nourriture et à l'aide humanitaire reste une mission quasi impossible. Les distributions d'aide alimentaire, gérées par la Gaza Humanitarian Foundation, une ONG pilotée par Israël et les États-Unis, virent à la tuerie presque quotidienne. Quelques camions d'aide humanitaire sont entrés cette semaine dans l'enclave, mais incapable d'enrayer la menace de famine généralisée qui pèse sur les deux millions de Gazaouis. Depuis le début de l'année, chaque jour, 112 enfants sont admis à l'hôpital pour malnutrition. Une situation dramatique renforcée par une pénurie criante de lait infantile. De nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Derrière la voix du docteur Ahmad Al Farra qui dirige le service pédiatrie et maternité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, les images de bébés prématurés en souffrance dans leur incubateur se succèdent. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, le pédiatre a tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur une situation devenue critique pour ces nouveaux nés, particulièrement à risque.« Comme vous pouvez le voir là, nous avons un bébé prématuré qui dépend complètement intégralement sur une formule de lait artificielle pour les prématurés dont la quantité disponible dans l'hôpital Nasser est proche de zéro. » Et sans entrée rapide et massive de l'aide humanitaire, les conséquences pour ces enfants prématurés sont dramatiques.« Il subira un arrêt de son métabolisme, un déséquilibre électrolytique, il sera dans un état grave, cela peut potentiellement menacer sa vie. » Particulièrement tragique pour les bébés prématurés hospitalisés, cette pénurie frappe toute l'enclave où survit un million d'enfants Sous une tente à Gaza City, Thareefa Bassal 32 ans, essaie de calmer sa fille Qasar, un an. « Il y a une semaine, j'ai réussi à lui trouver du lait en poudre pour 23 euros. Mais maintenant, c'est terminé, je ne peux plus me le permettre. » À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition Rien ne compense le manque de lait Incapable de s'offrir du lait comme tant d'autres, Thareefa cherche tant bien que mal des solutions. « J'essaie de remplacer cela avec des suppléments alimentaires, mais ce n'est pas suffisant. Je pense aussi à acheter plus de conserves de fruits ou de légumes fondus. Mais rien de tout cela ne compense le manque de lait. Ses os sont en train de se former, ils ont besoin de lait en poudre, elle a besoin du calcium et de tout ça. » Et l'absence de nutriment adapté se fait sentir sur la santé de Qasar : « Elle a maintenant un an et il est temps pour elle de commencer à marcher et à faire ses dents. Mais je ne sais absolument plus quoi faire pour l'aider à se nourrir correctement. Pendant 14 ans, je n'ai pas réussi à tomber enceinte et maintenant qu'elle est née, je ne peux pas lui assurer certaines choses essentielles. Certains documents à l'hôpital indiquaient qu'elle souffrait de malnutrition sévère, sa température est élevée et elle tousse énormément. Elle est très malade. » En mai, selon l'Unicef, plus de 5 000 enfants entre six mois et cinq ans ont été admis à l'hôpital pour malnutrition aiguë. À lire aussi« Mon enfant fait des convulsions »: la malnutrition accable les enfants de Gaza
« Drame au lycée Boganda à Bangui : 29 morts : Touadéra décrète trois jours de deuil », titre Afrik.com qui parle d'un « drame d'une ampleur inédite », « une violente bousculade, survenue en pleine session du baccalauréat ». « A l'origine du chaos », explique Afrik.com, « l'explosion d'un transformateur électrique de la société nationale ENERCA, qui a semé la panique, parmi les candidats et le personnel éducatif (…) les élèves ont cru à une attaque ou à un danger imminent. Pris de panique, ils se sont précipités dans les couloirs, ce qui a déclenché une bousculade incontrôlable ». Corbeau News Centrafrique ne cache pas sa colère, à l'égard de la Société nationale d'Électricité, à laquelle il s'adresse en ces termes : « combien de temps faudra-t-il pour que vous cessiez de tuer les Centrafricains ? » Corbeau News Centrafrique accuse : « ce drame survenu en plein cœur de la capitale n'est, pas une exception. Il s'inscrit dans une longue série de négligences criminelles de la part d'Enerca, une entreprise censée fournir de l'électricité, mais qui sème la mort à chaque coin de rue ». Le journal en veut pour preuve cet accident survenu le 23 mai dernier, « lorsqu'un jeune vendeur d'œufs a été électrocuté en plein centre-ville de Bangui, foudroyé par une fuite de courant dans une flaque d'eau. » Catastrophe prévisible Corbeau News Centrafrique s'en prend aussi au ministre de l'Éducation nationale, qui a publié « un communiqué qui tente de calmer les esprits, mais ne fait qu'attiser la colère », estime le journal, « car le communiqué du ministère parle de « quelques cas de pertes en vies humaines ». « Comme s'il s'agissait, estime le journal, d'une statistique banale… C'est une insulte aux familles endeuillées ». « Des élèves ont perdu la vie, piétinés, électrocutés, dans la panique causée par l'explosion d'un transformateur, installé depuis des années sans maintenant adéquate, une bombe à retardement qu'ENERCA a laissé en place, en toute connaissance de cause », accuse encore Corbeau News Centrafrique. Intégrité territoriale À lire également dans la presse africaine, les commentaires sur l'accord de paix qui doit être signé ce vendredi à Washington, entre la RDC et le Rwanda. « RDC – Rwanda : un accord de paix pour conserver l'intégrité territoriale congolaise », titre l'Agence Congolaise de Presse, qui cite Osée Yandi, présenté comme un « analyste des questions politiques extérieures », selon lequel, « cet accord doit également permettre à la RDC, de se reconstituer en tant que force pour pouvoir dissuader tout ennemi qui adviendrait sur son terrain ». Jeune Afrique de son côté, se demande : « Quel est l'intérêt des Américains ? » alors que « la nouvelle administration américaine se montre plutôt indifférente, voire hostile à l'égard du continent africain. ». Ce qui semble le plus évident, aux yeux de Jeune Afrique, c'est que « l'activité minière » intéresse au plus haut point l'administration américaine. « En sécurisant leur approvisionnement en minerais critiques, poursuit Jeune Afrique, les États-Unis concurrenceraient leur rival chinois, déjà bien implanté en RDC. » De manière plus anecdotique, il faut noter aussi que « Donald Trump est en quête d'une victoire diplomatique » qui, nous dit le site panafricain, « consacrerait son statut de faiseur de paix ». Prix Nobel Un statut que Félix Tshisekedi serait prêt à lui accorder ! Dans une interview exclusive à la journaliste américaine Hariana Veras Victoria, le président congolais, se déclare ainsi « prêt à voter pour Donald Trump au prix Nobel de la Paix, si ce dernier parvient à en finir avec la guerre injustement imposée à son pays par le Rwanda ». C'est ce que rapportent Objectif-Info.cd et le Journal de Kinshasa, selon lequel Tshisekedi ne « cache pas son admiration pour le président américain ».
C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»
Ce vendredi 27 juin, le nouveau visage des démocrates aux États-Unis, élu sur un programme de gauche pleinement assumé, a été présenté par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode. Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement. En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales. Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. » Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.
26 juin, c'est la journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues. Nous partons à cette occasion aux États-Unis. Cinquante fois plus puissante que l'héroïne… 100 fois plus que la morphine… l'équivalent de quelques grains de sel peuvent tuer. Le Fentanyl et ses contrefaçons ont envahi le pays depuis plus d'une décennie, provoquant une crise de santé majeure. Le Fentanyl est un analgésique, un anti-douleur surpuissant : les overdoses ont tué près de 3 000 personnes en 2013 : 74 000 en 2022 mais depuis, la courbe s'est inversée en 2024 : moins 30% de décès liés aux opioïdes synthétiques. Pour comprendre, nous partons en Géorgie, Virginie, Kentucky et Ohio. «Épidémie de Fentanyl : les États-Unis commencent à reprendre pied», un Grand reportage d'Edward Maille.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un attentat dans une église orthodoxe en Syrie, l'état du programme nucléaire iranien après 12 jours de guerre et la présence de mercenaires étrangers en Haïti. Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe a affirmé que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul et même peuple et qu'en « ce sens, l'ensemble de l‘Ukraine appartient » à la Russie. Comment cette déclaration est-elle accueillie par les Ukrainiens ? Quelles conséquences sur la suite de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Syrie : des chrétiens pris pour cible par un mystérieux groupe jihadiste L'attentat-suicide qui a fait 25 morts et des dizaines de blessés dans une église orthodoxe de Damas a été revendiqué par le groupe Saraya Ansar al-Sunna. Qui se cache derrière ce groupuscule djihadiste jusque-là peu connu ? Dispose-t-il d'assez de moyens humains et matériels pour constituer une menace contre le gouvernement en place ? Avec Manon Chapelain, correspondante de RFI à Damas. Iran/États-Unis : qui dit vrai sur le programme nucléaire iranien? Un rapport des services de renseignement américains révèle que les frappes américaines contre l'Iran n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires du pays, contrairement aux affirmations de Donald Trump. Sur quelles preuves se base le président américain ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Haïti : le pouvoir confirme la présence de mercenaires étrangers C'est la fin d'un secret de Polichinelle. Dans un entretien accordé à des journalistes haïtiens, Fritz Alphonse Jean, le président du Conseil présidentiel de transition a admis que des mercenaires étrangers étaient présents dans le pays pour aider à lutter contre les gangs. Que sait-on de ces mercenaires ? D'où viennent-ils ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.
Les États-Unis à l'heure du football ou du soccer, comme on dit là-bas. Le pays accueille en ce moment le Mondial des clubs, avant la Coupe du monde, dans un an. Les finales des deux compétitions sont prévues tout près de New York, près aussi de Kearny. Avec 42 000 habitants, c'est une petite ville résidentielle, terre d'accueil de travailleurs venus du monde entier, où se serait joué en 1883 le premier vrai match de football d'une équipe américaine et où depuis longtemps le ballon rond est une religion. C'est un petit coin du reste du monde, à l'ombre des gratte-ciels. Au Scots American Club, on descend des bières brunes en kilt écossais et on regarde du football, version originale. Anderson, 60 ans environ : « C'est une tradition ici. On est la ville du soccer aux États-Unis. La ville du vrai football, pas le foot américain avec les mains. Le FOOT-BALL ». Ancien entraîneur, Bob Anderson est un enfant de la balle, comme beaucoup à Kearny, comme ces gamins du coin rentrés dans l'histoire du soccer américain : « Tu vois la photo là. C'est John Harkes, capitaine de l'équipe nationale. Une légende ». Sur la photo de l'équipe américaine au Mondial 94, John Harkes le fils d'Écossais, côtoie deux amis d'enfance : Tony Meola, italien d'origine, et Tab Ramos, né en Uruguay. Kearny et le soccer, c'est d'abord une histoire d'immigration. Michael Mara, directeur sportif du club local et mémoire de la ville : « Kearny est une terre industrielle de travailleurs Le foot est venu ici au 19ᵉ siècle avec les immigrants écossais, les Irlandais. Maintenant, on a les Portugais, les Brésiliens, les Équatoriens, les Péruviens… Et c'est toujours aussi important pour ces communautés que pour celles qui sont arrivées, il y a cent ans ». Le soccer, « une religion » Pour comprendre un peu mieux, il faut suivre Michael, passer la vieille usine, les rues pavillonnaires typiques et s'arrêter dans la ville jumelle d'Harrison. Devant nous, un petit terrain de quartier. « Ça s'appelle "le court", parce que c'était un terrain de tennis à l'origine, avant le sol était dur, il y avait un arbre au coin, des bancs. John, Tony, Tab, tout le monde est passé par là. Ici, tu apprends à être créatif. On a cette culture du foot de rue, comme en Europe ou en Argentine, ça n'est pas courant aux États-Unis. C'est ce qui fait que cette ville est différente ». Ici, le soccer est une religion. On envoie ses enfants au foot, comme au catéchisme, et avec Coach Glendon, c'est du sérieux : « C'est un honneur, un privilège d'entraîner ici. Beaucoup de nos joueurs ont un vrai, vrai potentiel, c'est à nous les coachs de les pousser, de les accompagner pour leur permettre, de donner le meilleur ». Jusqu'au très haut niveau, c'est l'ambition déclarée de certains, comme Paul, capitaine chez les moins de quatorze ans du club : « Je sais que beaucoup d'anciens de Kearny sont passés professionnels, donc je sens que j'ai quelque chose de spécial. Avec ça, il y a plus de pression, c'est sûr, mais surtout ce sentiment qu'on peut répondre aux attentes. Moi, je veux jouer dans l'équipe nationale d'Équateur. Je veux réussir et inspirer les enfants de mon âge dans le futur ». Et c'est ainsi que s'écrit depuis 150 ans la grande histoire, de ce petit bout d'Amérique, où le ballon a toujours été rond. À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Une étude du cabinet McKinsey révèle les profondes répercussions des mesures douanières américaines sur les échanges internationaux. Alors que la Chine perd du terrain, l'Europe s'impose comme un acteur central dans la nouvelle cartographie commerciale mondiale Depuis le 2 avril, les droits de douane imposés par Donald Trump restent en vigueur. Même s'ils font moins la une de l'actualité, leurs effets sont toujours bien réels. Le cabinet McKinsey vient de publier une étude qui confirme l'impact majeur de ces mesures sur le marché mondial. Initiée par les États-Unis, cette guerre douanière cible en priorité la Chine. Tous les produits fabriqués dans ce pays et importés sur le sol américain sont désormais taxés à hauteur de 30 %. Pour les autres pays, la taxe est fixée à 10 %. Ces règles modifient en profondeur les dynamiques commerciales. Selon McKinsey, une tendance forte se dégage: le « friendshoring ». Cette stratégie consiste à privilégier les échanges avec les alliés géopolitiques. La conséquence, c'est celle-ci, les importations américaines en provenance de Chine ont chuté de 34,5 % depuis le mois d'avril. Face à cette baisse, l'Organisation mondiale du commerce a dû revoir ses prévisions. Au lieu d'une hausse attendue de 2,7 %, le commerce mondial devrait reculer de 0,2 % cette année. Le monde entre ainsi dans une phase de fragmentation économique. À lire aussiPourquoi l'Union européenne veut accélérer les négociations avec Trump? L'Europe, pivot d'un nouvel équilibre mondial Face à la baisse des exportations vers les États-Unis, la Chine redirige sa production vers l'Europe. Paradoxalement, cette guerre commerciale profite donc au Vieux Continent. D'après McKinsey, les pays européens pourraient fournir jusqu'à 55 % du marché mondial d'exportation destiné à remplacer les produits chinois aux États-Unis. En d'autres termes, l'Europe serait en mesure de couvrir un besoin sur deux en produits substituts. Cependant, certains secteurs restent hors de portée. Dans le manufacturier et l'électronique, ce sont les pays d'Asie du Sud-Est qui prennent l'avantage. De leur côté, les consommateurs américains risquent de subir un déficit d'approvisionnement estimé à plus de 100 milliards de dollars. Cela pourrait entraîner des pénuries sur des produits essentiels comme les ordinateurs portables, les smartphones ou les écrans, mais aussi une hausse généralisée des prix. À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché Vers une bipolarisation économique ? Cette recomposition des flux commerciaux pourrait dessiner un monde économique à deux vitesses : d'un côté, les pays qui maintiennent des liens avec la Chine ; de l'autre, ceux qui s'en détachent. L'enjeu devient alors de trouver de nouveaux partenaires ou de renforcer ceux déjà établis. Pour l'Europe, cela représente une opportunité majeure : ses exportations vers les États-Unis pourraient augmenter de 200 milliards de dollars. Mais cette dynamique reste à double tranchant. Car la Chine, en se tournant vers l'Europe, y intensifie également sa présence commerciale. Un défi pour les industriels européens, qui doivent jongler entre nouvelle demande américaine et concurrence asiatique accrue.
En 2024, Clémentine Thiberge prenait le départ du Continental Divide Trail, une traversée des États-Unis de plus de 5 000 kilomètres, du Mexique au Canada. À travers déserts arides, forêts profondes et sommets enneigés, ce sentier n'offre ni confort, ni certitude. Seule face aux éléments, Clémentine s'engage sur un chemin où tout reste à découvrir.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
C dans l'air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? - Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l'OTAN réunissant les 32 dirigeants de l'Alliance, Donald Trump s'est félicité, ce mercredi, d'un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C'est énorme (...). L'OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d'experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d'ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d'éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu'il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Pris en étau entre la menace russe et l'unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l'Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.LES EXPERTS :- James ANDRE - Grand reporter - France 24- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l'OTAN de La Haye) - Ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN
Aux États-Unis, pendant que Trump parade, la rue gronde L'Europe du Sud, victime de son succès, manifeste contre le surtourisme Face aux menaces américaines, Macron s'engage pour la sécurité et l'intégrité territoriale du Groenland Condamné à un an de prison ferme, Nicolas Sarkozy est exclu de la Légion d'honneur
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le réchauffement climatique et la fin de la guerre entre l'Iran et Israël. Cédéao : dans les coulisses de l'élection de Julius Maada Bio Le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le Ghanéen Jhon Dramani Mahamat étaient pressentis pour prendre la présidence tournante de la Cédéao. Finalement, l'organisation ouest-africaine a élu le Sierra léonais Julius Maada Bio. Comment expliquer ce choix ? Quelles sont les priorités de son mandat ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Climat : la barre des 1,5 ºC est déjà hors d'atteinte Selon un collectif de scientifiques, l'objectif fixé par l'accord de Paris en 2015 de maintenir le réchauffement climatique sous 1,5°C est désormais « inatteignable ». Comment en sont-ils venus à ce constat ? Quelles seront les conséquences une fois que les 1,5 degré auront été dépassés ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat à RFI. Israël-Iran : le président iranien déclare la fin de « la guerre de 12 jours » Le président de la République d'Iran, Masoud Pezeshkian, a proclamé la fin de la « guerre de 12 jours ». Pourquoi une telle déclaration n'a-t-elle pas été faite par le guide suprême, Ali Khamenei ? Iran : la chute du régime des mollahs est-elle possible ? Ce mardi, Donald Trump a affirmé qu'il ne voulait pas de changement de régime à Téhéran. Pourtant, dimanche, il n'excluait pas ce scénario. Comment expliquer ce rétropédalage ? En cas de chute du régime des mollahs, qui pourrait prendre la relève ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris. Auteur de « La crise du détroit d'Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis » (éditions Harmattan).
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - Le président américaine Donald Trump est reparti enchanté de la Haye, après un sommet de l'OTAN qui a répondu à toutes ses attentes.
Il y a quelques jours, Israël et les États-Unis ont frappé l'Iran. Pas de mandat international. Pas de débat au Conseil de sécurité. Une démonstration de force nue, assumée.Au-delà des conséquences immédiates (régionales, économiques, humainesun basculement plus profond s'opère sous nos yeux : celui d'un monde qui renonce aux règles qu'il avait prétendu se donner. Un monde où le droit international, les traités, les institutions semblent désormais relégués au rang de décor.Que dit de notre époque cet abandon du cadre commun ? Et que peut-il rester quand la force se passe du droit ?Episode enregistrée le 23/06/2025----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
C dans l'air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? - Après douze jours de guerre entre Israël et l'Iran, des frappes américaines ce week-end et une riposte de Téhéran hier contre une base américaine au Qatar, le président des États-Unis a décrété au cours de la nuit un "cessez-le-feu bilatéral" de 24 heures, censé déboucher sur "la fin officielle" de la guerre. L'annonce faite par Donald Trump sur son réseau social a surpris, d'autant que, quelques heures plus tard, les frappes ont repris entre Israël et l'Iran, les deux pays s'accusant mutuellement d'avoir rompu le cessez-le-feu.Depuis la Maison-Blanche, le président des États-Unis a laissé éclater sa colère ce matin : "Israël et l'Iran se sont battus pendant si longtemps et si durement qu'ils ne savent pas ce qu'ils foutent", a-t-il lancé avant son départ pour le sommet de l'OTAN à La Haye. Dans un message en lettres capitales adressé au président israélien, Benyamin Nétanyahou, il a ajouté sur Truth Social : "Israël. Ne lâchez pas ces bombes. Si vous le faites, ce sera une grave violation. Rappelez vos pilotes, immédiatement !" Puis, en début d'après-midi, Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est désormais "en vigueur".La guerre entre Israël et l'Iran sera évidemment à l'ordre du jour du sommet de l'OTAN, mais son objectif réel est tout autre. Face à la menace russe, au soutien à l'Ukraine et sous la pression de Donald Trump, les 32 États membres de l'Alliance atlantique se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, afin d'entériner une hausse spectaculaire de leurs dépenses de défense, qui devraient passer à 5 % de leur PIB d'ici 2035. Ce rendez-vous, minutieusement orchestré pour éviter un esclandre du président américain — qui avait quitté prématurément le sommet du G7 au Canada le 16 juin dernier — vise aussi à rassurer sur l'avenir de l'OTAN. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Coincée entre la menace russe et le mépris de Donald Trump pour le multilatéralisme, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord vit des moments historiques et tendus, alors que les combats se poursuivent en Ukraine et que les négociations entre les deux camps sont au point mort. Ni Kiev ni Moscou ne semblent prêts à céder sur la souveraineté des territoires occupés. Mais trois ans après le début de l'invasion russe, le 24 février 2022, comment les Ukrainiens vivent-ils dans ces régions aux mains de Moscou qui recouvrent 20 % du pays ? Les témoignages sont rares, et les informations parcellaires. Nos journalistes ont pu rencontrer plusieurs familles ayant réussi à fuir ces territoires.Alors se dirige-t-on vers la fin de la guerre entre Israël et l'Iran ? Quel est l'avenir de l'OTAN et de la défense européenne ? Et quelle est la situation en Ukraine ? LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
C dans l'air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? -LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
Did you know that over 680,000 international students chose UK universities in just one year? Or that some British https://adeptenglish.com/ universities still require students to wear formal gowns, just like in Harry Potter?Welcome to Adept English, the podcast where you learn https://adeptenglish.com/company/learning-system/ English through fascinating real-world topics. Today, we're diving into UK universities, from the ancient halls of Oxford and Cambridge to the modern 'Red Brick' and 'Russell Group' institutions.If you or someone you know dreams of studying in the UK, this episode is packed with essential vocabulary, cultural insights, and even a few surprises (like why Cambridge calls its terms 'Michaelmas' and 'Lent'."Success is no accident. It is hard work, perseverance, learning, studying, sacrifice, and most of all, love of what you are doing." PeléBy the end, you'll not only upgrade your English https://adeptenglish.com/language-courses/ skills but also navigate the UK university system like a pro. Ready to learn while unlocking the secrets of British higher education? Let's begin.Boost your English listening skills with 8 new premium episodes every month. All for less than your daily coffee. Subscribe now: Spotify https://podcasters.spotify.com/pod/show/adeptenglish/subscribe | Apple Podcasts https://itunes.apple.com/gb/podcast/learn-english-through-listening/id1134891957
Aujourd'hui, il suffit de sortir son téléphone pour connaître sa position exacte sur Terre. Mais ce confort technologique, si banal aujourd'hui, trouve son origine dans un événement tragique. Car l'ouverture du GPS au grand public n'est pas née d'un progrès pacifique… mais d'un drame en pleine Guerre froide.Tout commence le 1er septembre 1983. Un Boeing 747 de la compagnie Korean Air Lines, vol 007, quitte New York à destination de Séoul. Mais quelque part au-dessus de l'océan Pacifique, l'avion s'écarte de sa trajectoire prévue. Il vole à l'aveugle, guidé uniquement par des instruments de navigation classiques, reposant sur le magnétisme terrestre.Ce que l'équipage ignore, c'est que leur appareil entre dans l'espace aérien soviétique, au-dessus de la péninsule de Sakhaline, une zone ultra-sensible militairement. Les Soviétiques, convaincus d'avoir affaire à un avion espion américain, ne prennent aucun risque. Deux chasseurs sont envoyés. L'un d'eux tire un missile. Le Boeing est abattu. Les 269 passagers et membres d'équipage périssent.L'émotion est immense. Le choc est mondial. Et à Washington, le président Ronald Reagan décide de réagir, pas seulement sur le plan diplomatique, mais aussi technologique.À l'époque, les États-Unis disposent déjà du GPS, un système de géolocalisation par satellite, mais il est réservé aux militaires. Reagan annonce alors une décision stratégique : une fois le système finalisé, le GPS sera ouvert à l'usage civil dans le monde entier, gratuitement. L'idée : permettre à l'avenir à tout avion, bateau ou véhicule, de connaître sa position avec précision et d'éviter de tels accidents.Mais il y a un bémol : pendant des années, l'armée américaine garde une main sur le système. Une dégradation volontaire de la précision, appelée "Selective Availability" (SA), est activée. Les civils peuvent utiliser le GPS, mais avec une précision limitée à environ 100 mètres.Il faut attendre l'an 2000 pour que cette restriction soit levée. Le président Bill Clinton donne alors l'ordre de désactiver le SA. Résultat : la précision passe à quelques mètres pour tous les utilisateurs. C'est cette décision qui marque le véritable envol du GPS dans la vie quotidienne : dans les voitures, les téléphones, les avions, les montres de sport.Ce que l'on oublie souvent, c'est que derrière ce confort moderne se cache une tragédie. Le GPS civil, ce n'est pas seulement de la technologie : c'est aussi une réponse politique à une erreur de navigation fatale. Un progrès né du chaos, comme souvent dans l'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:37:01 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après des jours d'incertitude, les États-Unis ont frappé ce dimanche trois sites nucléaires clés en Iran, rejoignant ainsi l'offensive israélienne entamée le 13 juin. La nouvelle phase d'instabilité qui s'ouvre pourrait-elle s'étendre au-delà des frontières régionales ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde; Agnès Levallois Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris
C dans l'air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l'extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s'attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n'est en mesure, à l'heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l'Histoire".Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l'Iran, et a dit s'attendre à des consultations d'"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?LES EXPERTS :- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
durée : 00:09:41 - Le Masque et la Plume - Sous la forme d'une enquête journalistique, Adrien Bosc retrace la vie et l'œuvre de l'auteur Tristan Egolf, dont le premier roman "Le Seigneur des porcheries", est devenu culte en France, en 1998, contrairement aux États-Unis. Nos critiques sont partagées quant à l'efficacité narrative du livre.