Une émission destinée aux sourds, aux malentendants et à toute personne curieuse de leur réalité. Les sourds s'y expriment LSF et sont doublés en français, tandis que les interviews des entendants sont interprétées en LSF.
Ils entendent parfaitement et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à se passionner pour la langue des signes. Qui sont-ils ? Quelle est leur motivation à vouloir apprendre cette langue ? Pourquoi ont-ils envie de rencontrer des sourds ? Pour tenter de le comprendre, SIGNES est parti à la rencontre de quelques entendants fascinés par la langue des signes. Des entendants qui ont investi beaucoup de temps pour maîtriser la langue des signes française et qui, pour certains d’entre eux, en ont fait leur langue de travail. Réalisation : Stéphane Matteuzzi Présentation : Carole Prekel Production : Stéphane Brasey
Elle est née en Afrique du Sud, a grandi au Canada, a étudié à l'Université de Gallaudet (USA) et a finalement atterri en Suisse en 1991. Elle parle six langues des signes et maîtrise six langues vocales. Parfaite cosmopolite, Patty Shores est surtout une infatigable avocate de la reconnaissance de la langue des signes. Pour Signes, Carmela Zumbach nous propose le portrait d'une femme attachante, exigeante et hors-norme.
On les appelle les personnes trans. Elles sont nées dans un corps clairement féminin ou clairement masculin, mais elles s’identifient à l’autre genre. A l’image de Salomé, qui ne s’est jamais reconnu dans son identité de petite fille d’abord, puis de femme ensuite. Elle a récemment décidé de sauter le pas et de changer d’identité sexuelle. Désormais, Salomé demande à être appelé Salomon et à ce qu’on s’y réfère par les pronoms masculins. Il veut modifier son corps, pour qu’il corresponde à son identité de genre. On appelle cela « faire une transition ». Pour comprendre ce qu’un tel changement implique dans sa vie, son entourage, sa famille, SIGNES est allé à sa rencontre. Un reportage de Béatrice Bakhti, présenté par Carole Prekel.
On les appelle les personnes trans. Qu'elles soient nées dans un corps d'homme ou de femme, certaines personnes ne se reconnaissent pas dans le sexe qui leur a été assigné à la naissance. A l'image de Salomé qui ne s'est jamais reconnue dans son image féminine, et qui a donc décidé de changer d'identité sexuelle. Pour comprendre ce qu'un tel changement implique dans sa vie, son entourage, sa famille, SIGNES est allé à sa rencontre.
35 ans après la première émission de télévision en langue des signes de la Suisse romande (« Ecoutez-voir », devenu SIGNES par la suite), les sourds sont en passe de franchir un nouveau palier en termes d’accessibilité à la télévision. Un accord entre la SSR et plusieurs associations de sourds et malentendants va ga-rantir une augmentation progressive du sous-titrage et des émissions en langue des signes sur toutes les chaînes de la SSR. Les sourds et la langue des signes vont être plus visibles que jamais. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Au moment de la naissance de SIGNES, seuls deux autres programmes de ce type existaient en Europe, nés une année auparavant : celui de la BBC et celui de SRF (Télévision Suisse alémanique, supprimé depuis). Quant au sous-titrage, il n’en était qu’à ses débuts. SIGNES vous propose de revenir aujourd’hui sur l’histoire des trente-cinq an-nées de combat pour l’accès aux médias des Sourds européens, condition indis-pensable aujourd’hui pour exister au sein de la société moderne. Cette émission est une version courte du reportage spécial réalisé en 2012 pour les 30 ans de SIGNES. Réalisation : Stéphane Brasey Présentation : Carole Prekel, Marie Castella et Stéphane Beyeler Production : Stéphane Brasey / Janka Kaempfer
Il s’appelle Emlyn Burton. Il est né en Belgique, a grandi en Angleterre mais c’est à Barcelone qu’il a décidé de s’installer. Avec sa sœur entendante, ils ont choisi d’y ouvrir un premier bar en 2012, un bar à chicha du nom de Ziryab. Celui-ci a si bien marché que le Ziryab II, un bar à tapas, a ouvert deux ans plus tard. Emelyn, qui est comptable de formation, est devenu à Barcelone un créateur d’entreprises. Les sourds n’ont pas tardé à investir les lieux, en tant que clients tout d’abord ; ceux de Barcelone mais également ceux du monde entier aiment à se rassembler chez Emlyn pour y passer de longues soirées à discuter. Mais aussi en tant qu’employés, puisqu’une bonne moitié d’entre eux sont sourds. Pour Emlyn, il est important de donner sa chance aux sourds parce qu’en Catalogne, l’intégration des sourds dans le marché du travail a encore des progrès à faire. En attendant, au Ziryab I et II, les langues des uns et des autres, langues orales ou langues des signes, se côtoient et se mêlent dans une belle harmonie et certains serveurs entendants vont jusqu’à apprendre la langue des signes.
Le Brésil est à l’honneur cette année au Festival Clin d’œil, le rendez-vous qui rassemble à Reims, tous les deux ans, des milliers de sourds du monde entier autour de spectacles. La troupe de théâtre formée d’acteurs sourds brésiliens s’apprête à présenter sa création : « la Cité de Dieu », du nom de ce bidonville de Rio de Janeiro où règne l’ultra violence et le narcotrafic et qui met en scène la survie des sourds dans cet univers impitoyable. SIGNES, en collaboration avec l’émission française L’ŒIL ET LA MAIN, est parti de cette pièce au visuel spectaculaire pour savoir si la réalité des sourds au Brésil correspond à la fiction proposée. Un reportage de Béatrice Bakhti, présenté par Isabelle Voizeux.
Richard est fils et petit-fils de paysan. A 30 ans, il est bien décidé à reprendre les rênes du domaine familial situé près de Bulle, au coeur de la Gruyère. Mais ses parents ont tout fait pour le décourager, en raison de la surdité de leur fils et de la réalité économique des petites exploitations familiales. David Raboud et Béatrice Bakhti nous proposent ici un portrait touchant au coeur de la petite paysannerie de notre pays.
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