Podcasts about Afrique

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Histoire Vivante - La 1ere
Or, caoutchouc : ces matières qui valent de l'or (6/10) : Et bien justement : la ruée vers l'or

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 30:37


Terres rares, ressources fossiles, sèves attractives ou métaux précieux, certaines matières valent de l'or et transforment les territoires où on les trouve. Comment ces substances sont devenues si précieuses à nos yeux et comment ont-elles transformé l'histoire des territoires où elles gisaient ? Une histoire humaine tout autant qu'industrielle. L'or se trouve en Afrique du Sud, au Ghana, au Pérou, en Indonésie, mais également au Canada, en Russie, aux États-Unis et en Chine. On en rencontre même dans les Alpes suisses. Utilisé depuis l'Antiquité, et probablement bien avant, ce métal précieux a toujours fasciné par son éclat et sa rareté. Parmi les grandes ruées vers l'or, celle de Californie occupe une place singulière. Ce que l'on sait moins, c'est que l'or californien fut découvert par un aventurier d'origine suisse, John Sutter - ou Sütter avant son américanisation. Plus méconnu encore demeure le rôle de son compatriote Jean-Jacques Vioget. Pourquoi l'histoire a-t-elle retenu le nom du premier plutôt que celui du second ? Avec Claudine Chalmers, historienne.

Revue de presse Afrique
À la Une: Mahamat Idriss Déby Itno sur les traces de son père

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 4:29


Sur les photos officielles, il arbore fièrement son uniforme rutilant et ses 7 étoiles qui indiquent son rang de maréchal, à l'instar de son défunt père. Et le maréchal-président tchadien a encore assis son pouvoir vendredi. En effet, pointe Jeune Afrique, « le vote sur la révision constitutionnelle était initialement prévu lundi prochain 13 octobre. Avec dix jours d'avance, c'est donc vendredi que la majorité écrasante des parlementaires a approuvé le texte présenté par le Mouvement patriotique du salut, le parti de Mahamat Idriss Déby Itno, lui conférant un mandat présidentiel de sept ans renouvelable sans limites. Ce texte lève aussi l'incompatibilité des fonctions de chef de l'État avec des activités au sein d'un parti politique et restaure l'immunité des ministres. » Commentaire de Jeune Afrique : « l'histoire ne se répète pas, mais elle peut parfois sérieusement bégayer. (…) Il y a vingt ans, Idriss Déby Itno, père et prédécesseur de l'actuel chef de l'État, avait, lui aussi, fait “sauter“ le verrou de la limitation des mandats, en faisant modifier la Constitution de 1996, pourtant adoptée après une période de concertation nationale. » Vers un pouvoir quasi-absolu En effet, concrètement, analyse Afrik.com, « instituée par les députés, relayée dans les médias, validée par les sénateurs, et promulguée par le Président, cette réforme scelle le nouveau socle d'un pouvoir quasi-absolu. Cette mutation institutionnelle ne saurait se limiter à un simple jeu de chaises législatives, pointe le site panafricain. Elle dessine un scénario politique à long terme, dans lequel l'alternance démocratique devient improbable. (…) Ça n'est pas seulement une révision constitutionnelle : c'est l'officialisation d'un tournant vers la présidentialisation à vie, s'exclame encore Afrik.com. En adoptant formellement une durée de mandat allongée et une absence de limite, le régime Déby verrouille les conditions de perpétuation de sa domination. Le fils succède au père, non pas par un héritage dynastique légal, mais par un enchaînement institutionnel soigneusement orchestré. » Alors, relève encore le site panafricain, « face à cette mutation, la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains, les acteurs politiques africains auront à observer, critiquer, voire exercer des pressions pour rappeler que la légitimité ne se décrète pas, elle se conquiert. Le temps dira si le Tchad, sous Mahamat Déby, rompt avec l'ère Déby père, ou bien en érige une version encore plus rigide. » Sur la vague du souverainisme… « Cette évolution politique intervient dans un contexte international qui favorise les régimes peu portés à la démocratie, note pour sa part Ledjely en Guinée. Les rivalités géostratégiques entre la Russie et les pays occidentaux offrent aux dirigeants du continent de nouvelles marges de manœuvre. La confédération de l'AES (Mali, Burkina Faso, Niger) incarne ce vent de souverainisme dont une des manifestations, est aussi le départ des soldats français de plusieurs pays, dont le Tchad. Dans ce nouveau rapport de force, Mahamat Idriss Déby sait qu'il dispose d'une plus grande liberté pour remodeler les institutions à sa guise, sans craindre de réelles représailles extérieures. Ainsi, conclut Ledjely, loin d'incarner un renouveau politique, Mahamat Idriss Déby semble perpétuer un cycle qui confisque l'alternance et bloque l'émergence d'une gouvernance réellement démocratique. Une dynamique qui semble relever d'une tendance plutôt lourde sur le continent africain. » Réinventer la démocratie sur le continent Enfin, en parallèle, à lire cet éditorial du Monde sur l'émergence des régimes forts en Afrique : « prétendre (comme le font certains militaires au pouvoir) que “l'Afrique n'est pas faite pour la démocratie“ est une ineptie, affirme le journal. Il suffit de rencontrer des Africains, illettrés ou éduqués, se pressant dans des bureaux de vote, pour comprendre le sens évident qu'ils donnent à ce droit fondamental : choisir et renvoyer ses dirigeants sur une base égalitaire. (…) Prétendre, par ailleurs, poursuit Le Monde, que seul un régime fort peut assurer le développement contredit la réalité : aucun autocrate africain ne peut se vanter d'une telle performance. » Et le journal de conclure : « combat par définition inachevé, la démocratie est à réinventer, dans les différents États africains comme dans les pays riches. Avec, sans doute, un point commun : au centre de la réflexion devrait figurer le lien entre démocratie et bien-être des populations. »

Invité Afrique
Mathias Hounkpe sur la Gen Z en Afrique: «Ce que veulent ces jeunes c'est la bonne gouvernance»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 7:19


« Nous voulons des hôpitaux, pas seulement des stades de foot », scandent les milliers de jeunes manifestants au Maroc. « On veut vivre, pas survivre », clament ceux de Madagascar. Depuis dix jours, les autorités de ces deux pays sont prises de court par l'ampleur du mouvement Génération Z, qui s'inspire des révolutions survenues au Bangladesh et au Népal. Quels sont les ressorts de ce mouvement de jeunes sans affiliation politique ? Pourquoi les autorités ont-elles tant de mal, jusqu'à présent, à reprendre le contrôle de la situation ? Le politologue béninois Mathias Hounkpè est l'un des responsables de l'EISA, l'Institut électoral pour la démocratie durable en Afrique. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. À lire aussiÀ la Une: qui se cache derrière la colère de la Gen Z? À lire aussiÀ Madagascar, une Gen Z face aux inégalités et aux manques de perspectives

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 48:29


Café des Sports – Vendredi – 16h10 TU & 21h10 TU. En direct sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. Au menu aujourd'hui : - Luis Enrique: la révolution PSG ; - Ligue Europa: Lille héroïque à Rome ! ; - Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin ! ; - Cartons Vidéo. Luis Enrique: la révolution PSG Visionnaire, stratège, bâtisseur… Luis Enrique est-il en train de changer le football ? Et surtout : le PSG a-t-il vraiment un rival en Europe ? Ligue Europa: Lille héroïque à Rome! Scène incroyable à l'Olimpico : la Roma obtient un penalty en fin de match… retiré trois fois. À chaque tentative, Berke Özer s'interpose et arrête le tir. Le gardien turc entre dans l'histoire et offre au LOSC une victoire référence en Europe. Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin! La FIFA retire trois points à l'Afrique du Sud pour avoir aligné un joueur suspendu, le Bénin en profite et prend la tête du groupe C. Une décision qui relance totalement le suspense avant les deux dernières journées, dès la semaine prochaine. Cartons Vidéo Les coups de cœur et coups de gueule de nos téléspectateurs et de nos consultants ! Réagissez en direct, vos commentaires sur la page Facebook sont lus à l'antenne par Frédéric Suteau !   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Souheil Khedir & Yann Bourdelas Réalisation audio : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 48:29


Café des Sports – Vendredi – 16h10 TU & 21h10 TU. En direct sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. Au menu aujourd'hui : - Luis Enrique: la révolution PSG ; - Ligue Europa: Lille héroïque à Rome ! ; - Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin ! ; - Cartons Vidéo. Luis Enrique: la révolution PSG Visionnaire, stratège, bâtisseur… Luis Enrique est-il en train de changer le football ? Et surtout : le PSG a-t-il vraiment un rival en Europe ? Ligue Europa: Lille héroïque à Rome! Scène incroyable à l'Olimpico : la Roma obtient un penalty en fin de match… retiré trois fois. À chaque tentative, Berke Özer s'interpose et arrête le tir. Le gardien turc entre dans l'histoire et offre au LOSC une victoire référence en Europe. Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin! La FIFA retire trois points à l'Afrique du Sud pour avoir aligné un joueur suspendu, le Bénin en profite et prend la tête du groupe C. Une décision qui relance totalement le suspense avant les deux dernières journées, dès la semaine prochaine. Cartons Vidéo Les coups de cœur et coups de gueule de nos téléspectateurs et de nos consultants ! Réagissez en direct, vos commentaires sur la page Facebook sont lus à l'antenne par Frédéric Suteau !   Présentation : Annie Gasnier Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Souheil Khedir & Yann Bourdelas Réalisation audio : Laurent Salerno.

Les Grandes Gueules
Le clash du jour - Olivier Truchot : "On dépouille l'Afrique de ses cerveaux brillants. C'est très colonisateur. Les mêmes disent : 'J'espère que l'Afrique va se développer'" - 03/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:48


Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Nota Bene
EXTRAIT - Le partage de l'Afrique à la conférence de Berlin ? - Avec Camille Lefebvre

Nota Bene

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 6:21


Mes chers camarades, bien le bonjour ! Quand on parle de la colonisation européenne en Afrique, on entend souvent dire que c'est à la Conférence de Berlin en 1884 - 1885 que les occidentaux se sont partagés le continent et qu'ils en ont dessiné les frontières. Alors qu'en fait… c'est un peu plus compliqué que ça ! Alors que s'y est-il vraiment passé ? Eh bien pour le découvrir, je laisse la place à Camille Lefebvre, une spécialiste de l'histoire de la colonisation de l'Afrique de l'Ouest et des frontières ! Je l'ai récemment reçue en entretien pour parler de l'histoire de la colonisation du Sahel, entretien que vous pourrez écouter dans quelques jours sur le podcast. Mais pour le moment, revenons en à la conférence. Bonne écoute !

Revue de presse Afrique
À la Une: qui se cache derrière la colère de la Gen Z?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 4:00


Ce « mouvement aussi viral qu'insaisissable », résume Jeune Afrique, en rappelant que la « vague » de contestations a atteint, ces derniers jours, Madagascar puis le Maroc... et menace peut-être l'Algérie, où « un compte Gen Z 213 vient d'être créé, et a lancé un appel à manifester ce vendredi ». Au Maroc, le collectif Gen Z 212 réclame désormais la démission du gouvernement. Avec ses « revendications sociales et économiques », le mouvement est né, rappelle le journal algérien El Watan, « sur Discord, une plateforme de messagerie privilégiée par les gamers ». « Personne ne sait vraiment qui sont ces jeunes, indique un sociologue interrogé par El Watan. Ce qui est sûr, c'est que ce mouvement est né de manière spontanée sur les réseaux sociaux, porté par des personnes qui n'étaient pas forcément militantes ». Cela interroge, d'ailleurs, Le Matin, le quotidien marocain qui se demande pourquoi ces jeunes choisissent « de porter leurs revendications directement dans la rue et sur les réseaux sociaux, plutôt que de s'appuyer sur la société civile, censée être un relais naturel de leurs préoccupations ». Le président du Centre marocain pour la citoyenneté apporte une première réponse : « La Génération Z évolue dans un univers façonné par l'instantanéité et de nouveaux codes d'expression. La majorité des associations, restées ancrées dans des démarches classiques, n'ont pas su adapter leurs méthodes d'intervention à cette réalité. Résultat, un fossé s'est creusé ». Un ras-le-bol au-delà du Maroc et de Madagascar « Des rues de Katmandou (au Népal), aux avenues de Lima (au Pérou), un même souffle de colère semble traverser les jeunesses des pays du Sud », observe Jeune Afrique. « Les situations locales diffèrent, les mots d'ordre ne sont pas identiques » mais « il est impossible de parler d'une simple coïncidence », estime le magazine, qui fait donc la liste des points communs de ce mouvement. L'âge et les réseaux sociaux, certes, mais aussi l'utilisation de « symboles puisés dans la pop culture », comme le drapeau pirate du manga One Piece qui « flotte en tête de cortège » ou bien le salut à trois doigts de la saga Hunger Games qui s'était imposé, en Thaïlande et en Birmanie, comme geste de ralliement et de résistance. Autre point commun relevé par Jeune Afrique : « l'absence de leaders ou de structures politiques visibles ». « Une horizontalité revendiquée au nom de la volonté de tourner la page des "anciens modèles", qui rend ces mouvements difficiles à cerner par les autorités, qui peinent à les comprendre et à les canaliser. La répression s'en fait souvent plus brutale encore ». Le magazine note, d'ailleurs, que « si les manifestations sont au départ le plus souvent pacifistes, elles prennent un tour de plus en plus violent à mesure que la répression s'abat et que les mouvements se radicalisent ». Un constat, cependant, conclut Jeune Afrique : « en quelques mois, la Gen Z a fait tomber plusieurs gouvernements. Qui sera le prochain ? » Voir au-delà des manifestations « Partout en Afrique et au-delà, les soulèvements de jeunes forcent les dirigeants à reculer », confirme le Daily Nation, à Nairobi. Mais « au-delà des manifestations, la génération Z doit se préparer à diriger », prévient le journal kényan. « L'histoire nous rappelle que si renverser le pouvoir peut se faire en quelques jours, construire quelque chose de meilleur exige des années de préparation et de patience ». La révolution égyptienne « a cédé la place au régime militaire, rappelle le Daily Nation, et les militants de Hong Kong ont été contraints à l'exil ou à la prison ». Ces mouvements doivent donc « évoluer s'ils veulent façonner ce qui adviendra après ». « Madagascar illustre, selon le quotidien, la fragilité de la situation actuelle. Le gouvernement a été dissous, mais le président est toujours là. Si les manifestants ne parviennent pas à maintenir la pression en s'organisant et en proposant des alternatives politiques, le risque est de voir le statu quo resurgir. À moins que l'énergie actuelle ne se consolide en institutions civiques et politiques durables, les victoires risquent d'être symboliques plutôt que structurelles ».

7 milliards de voisins
Quelle participation des habitants dans la gestion des problématiques des villes africaines ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 48:30


Gestion des déchets, manque d'infrastructures d'assainissement, d'accès à l'eau, inondations récurrentes, îlot de chaleur... Les villes du continent africain sont confrontées à des problèmes récurrents qui sont amenés à se multiplier alors que le rythme de l'urbanisation en Afrique est le plus rapide au monde. Selon les prévisions, le nombre d'urbains devrait doubler d'ici 2050 en Afrique pour passer à 1,4 milliard. À cette hausse de population difficile à absorber pour les villes, s'ajoutent la prise en compte des pratiques informelles, des spécificités locales, ou encore le manque de moyens. Dans ces conditions, la mise en place de projets d'infrastructures et d'aménagements pour répondre aux besoins de la population peut relever du casse-tête pour les pouvoirs publics. Les habitants ont parfois l'impression de ne pas être écoutés et considérés. Comment mettre en œuvre de nouveaux équipements qui prennent en compte les vrais besoins et les modes de vie des usagers ? Sous quelle forme intégrer les habitants aux projets de leur ville ?   Avec : • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement) • Charlemagne Yankoty, maire de la commune de Porto Novo au Bénin   • Rina Andriambololomanana , cheffe de projet «pépinière urbaine» d'Antananarivo, au Gret (ONG internationale de développement social et solidaire) à Madagascar.   En fin d'émission, un reportage au Tchad de Raphaëlle Constant. L'Académie de basket ball «Dreams Comes True» («le rêve devient réalité» en français) à Ndjamena a été fondée en 2020, c'est une école mixte et moderne qui forme les enfants à partir de 5 ans et où l'accent est mis sur la réussite scolaire en parallèle de la formation sportive. Ils sont aujourd'hui 178 pensionnaires, dont 51% de filles, encadrés par 12 coachs.  Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à un entraînement et a rencontré les fondateurs Issa Nakoye, président exécutif et Alain Assnale, directeur technique, tous deux anciens joueurs de l'équipe nationale. Direction le Lycée Sacré-cœur dans le quartier Moursal où, ce jour-là, une quarantaine d'enfants de la catégorie minime traversent le terrain sous les consignes du coach Alladoum Klamong.  Programmation musicale : ► Magique  – Oxmo Puccino ► Robocop – Article15.

Invité Afrique
Succession à la tête de l'Unesco: «Je suis candidat de toutes les nations», affirme le Congolais Firmin Édouard Matoko

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 11:07


« Je suis un homme du sérail, mais pas un apparatchik », affirme le Congolais de Brazzaville, Firmin Édouard Matoko, qui est haut fonctionnaire à l'Unesco depuis trente ans et qui brigue lundi prochain la succession de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture. RFI a également sollicité une interview auprès de l'autre candidat, l'ancien ministre égyptien de la Culture, Khaled El-Enany, qui, pour l'instant, n'a pas donné suite à notre requête. De passage à Paris, Firmin Édouard Matoko répond à Christophe Boisbouvier.  RFI : Quelle est la vision de l'Unesco que vous porterez si vous êtes élu ? Firmin Édouard Matoko : Alors, moi je pense que ce qu'il faut apporter comme réponse, c'est très vite des solutions pragmatiques à ce qui est reproché au système des Nations unies, son inefficacité, son extrême bureaucratisation et son extrême politisation. Alors, il n'y a pas assez d'opérations à vos yeux, vous voulez dire que, par exemple, l'opération de réhabilitation de Mossoul au nord de l'Irak par madame Audrey Azoulay, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant ? Non, c'est une opération d'ailleurs qui restera, je pense, dans les annales de l'Unesco, comme on en a connu pour Abou Simbel, Tombouctou, tous les sites du patrimoine que nous avons restaurés dans le monde. Non, je pense qu'on peut faire plus, on peut faire mieux. Moi, ce que je propose, c'est une réflexion sur la mission et le mandat de l'Unesco. C'est une agence technique, intellectuelle, ce n'est pas une agence conçue pour faire de la médiation politique. C'est une agence qui doit proposer des solutions techniques à des situations extrêmement complexes du point de vue politique. On l'a vu avec la guerre en Ukraine par exemple, on le voit à Gaza, on le voit dans des conflits qu'aujourd'hui on oublie malheureusement, au Soudan, en Haïti, en Afghanistan. Vous dites que l'Unesco manque de ressources. Or, ce n'est pas de chance, mais cette année, les États-Unis ont annoncé leur retrait. Ils contribuent à 20 %. Est-ce que vous avez quelque chose à répondre à Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? Écoutez, c'est une organisation universelle où toutes les voix ont leur importance. Et c'est une organisation intellectuelle, donc, nous, on admet la contradiction, le débat contradictoire. Je crois que ce qui est important, c'est qu'on arrive à un consensus sur cette thématique majeure. Nous ne sommes pas là pour trancher en faveur d'un courant ou d'un autre, mais nous donnons des espaces d'expression aux États membres, à la société civile sur des sujets majeurs. Donc, cette organisation, c'est un espace de dialogue et de solidarité. Vous êtes un haut fonctionnaire de l'Unesco depuis plus de 30 ans. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un apparatchik ? Ça existe encore ce mot « apparatchik » ? Je ne savais pas ça… Enfin… Disons que justement, du fait que je sois un homme du sérail, je préfère, qui a la connaissance de la maison, qui a été à des instances de direction au cours des quinze dernières années, je sais ce que l'on peut proposer, je sais où se trouvent les changements possibles et je sais ce qui peut se faire immédiatement. Alors votre adversaire, l'Égyptien Khaled El-Enany, il dit que lui, il vient de l'extérieur de cette organisation et qu'il a une expérience de terrain, puisqu'il a été ministre de la Culture de son pays. Est-ce que ce n'est pas une différence entre vous deux ?   Moi, j'ai été ministre des Relations extérieures, l'équivalent, je ne sais pas, de l'Unesco, pendant quinze ans, et de la priorité Afrique. J'ai visité, j'ai parcouru plus de 100 pays en apportant des solutions en temps de paix, en temps de conflit, en Irak, en Jordanie, en Syrie, en Haïti, au Cambodge, aux grands moments des conflits, en Somalie, au Soudan. Donc, je crois que je sais ce que c'est que le multilatéralisme. Nous avons proposé des solutions au Rwanda après le génocide, au Burundi, au Congo. Et donc je pense que c'est réduire mon expérience en parlant d'apparatchik. Vous n'êtes candidat que depuis six mois, alors que votre adversaire, il l'est depuis plus de deux ans et il a recueilli le soutien de nombreux pays dans le monde arabe, en Europe, etc. Est-ce que vous n'allez pas à cette bataille avec un gros handicap ? Non, moi je ne crois pas. Je peux vous dire que moi, je suis candidat depuis 30 ans, depuis le premier jour que je suis rentré à l'Unesco. J'ai eu l'ambition un jour, et je suis modestement un modèle pour beaucoup de collègues, parce qu'on peut effectivement concevoir qu'un ressortissant d'un petit pays du Sud, sans être péjoratif, formé à l'intérieur de l'Unesco, peut accéder aux instances dirigeantes. On n'a pas besoin d'avoir été ministre de son pays pour diriger cette organisation. Et je ne crois pas avoir été en retard. Certains sont trop en avance. Mais je crois en la sagesse, en la lucidité des Etats membres pour choisir le meilleur candidat pour cette organisation. Mais l'Union africaine a déjà donné sa préférence, c'est pour votre adversaire… L'Union africaine a entériné une candidature, mais selon la loi, les Etats membres, ici à l'Unesco, ne sont pas appelés à élire un candidat de l'Union africaine. L'Union africaine ne vote pas, sinon on aurait eu un candidat du Mercosur, un candidat de l'Union européenne. Et je pense que j'ai légitimement le droit de me présenter candidat. Et quand on vous dit que l'Égyptien Khaled El-Enany part favori, qu'est-ce que vous répondez ?   Ça ne me décourage pas, croyez-moi. Moi, je ne suis pas un candidat d'une région, d'un pays. Je suis candidat de toutes les nations, de tous les peuples. Et j'y vais avec la conviction parce que j'ai la passion de cette organisation et cette institution. À lire aussiSuccession à la tête de l'Unesco: «Les deux candidats rassurent par rapport à leurs capacités à diriger»

Autour de la question
Jusqu'où nous entrainera la bioluminescence?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 48:30


Plongée dans les aventures lumineuses du vivant jusque dans les abysses où la lumière est produite par les êtres vivants eux-mêmes. Pourquoi et comment cela nous éclaire sur le rôle essentiel de la lumière, pour tous les vivants et auxquels nous faisons trop souvent de l'ombre ? Interrogeons-nous sur le rôle de la lumière dans et pour le vivant. Les deux : lumière et vie étant si intimement liées et ce jusque dans les abysses, dans les profondeurs obscures de l'océan où ce sont les vivants eux-mêmes qui produisent leur propre lumière : on appelle cela la bioluminescence Changeons de regard et de rapport à cette lumière qui nous fait vivre, mais interrogeons-nous aussi sur notre surluminosité humaine…qui fait de l'ombre à tous les autres vivants sur terre comme au fond des mers, et si éclairer le monde nous empêchait de le voir ?  Avec Jérémie Brugidou artiste, plongeur, auteur engagé, et il entre au CNRS cet automne (2025). Pour son livre Bestiaire de lumière : plongée dans les aventures lumineuses du vivant (Éditions de l'OGRE). Appel à candidatures École Jeunes Chercheur·e·s (EJC) sur la démocratie en Afrique. Musiques diffusées pendant l'émission - La Maja – Vertigo - Marcio Faraco - L'électricien de la ville lumière.

Autour de la question
Jusqu'où nous entrainera la bioluminescence?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 48:30


Plongée dans les aventures lumineuses du vivant jusque dans les abysses où la lumière est produite par les êtres vivants eux-mêmes. Pourquoi et comment cela nous éclaire sur le rôle essentiel de la lumière, pour tous les vivants et auxquels nous faisons trop souvent de l'ombre ? Interrogeons-nous sur le rôle de la lumière dans et pour le vivant. Les deux : lumière et vie étant si intimement liées et ce jusque dans les abysses, dans les profondeurs obscures de l'océan où ce sont les vivants eux-mêmes qui produisent leur propre lumière : on appelle cela la bioluminescence Changeons de regard et de rapport à cette lumière qui nous fait vivre, mais interrogeons-nous aussi sur notre surluminosité humaine…qui fait de l'ombre à tous les autres vivants sur terre comme au fond des mers, et si éclairer le monde nous empêchait de le voir ?  Avec Jérémie Brugidou artiste, plongeur, auteur engagé, et il entre au CNRS cet automne (2025). Pour son livre Bestiaire de lumière : plongée dans les aventures lumineuses du vivant (Éditions de l'OGRE). Appel à candidatures École Jeunes Chercheur·e·s (EJC) sur la démocratie en Afrique. Musiques diffusées pendant l'émission - La Maja – Vertigo - Marcio Faraco - L'électricien de la ville lumière.

Aujourd'hui l'économie
États-Unis-Afrique: la politique commerciale de Donald Trump va-t-elle signer la fin de l'Agoa?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:34


Adopté il y a 25 ans, l'Agoa permet à 32 pays africains d'exporter des milliers de produits vers les États-Unis sans droits de douane. Mais il expire ce 30 septembre à minuit, sauf prolongation de dernière minute. Un bilan contrasté pour un accord crucial à la fois économique et géopolitique. En 2000, sous Bill Clinton, l'Agoa (African Growth and Opportunity Act) voit le jour avec un objectif clair : renforcer les relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne. Aujourd'hui, cet accord permet à 32 pays africains d'exporter plus de 6 000 produits sans droits de douane : biens manufacturés, textile, voitures sud-africaines, produits agricoles ou encore ressources minières. En contrepartie, ces pays doivent respecter certains critères : économie de marché, progrès en matière de gouvernance, de démocratie et de droits humains. C'est pourquoi la liste des membres évolue régulièrement. En 2023, les exportations africaines vers les États-Unis dans ce cadre ont atteint 10 milliards de dollars. Des résultats visibles, mais concentrés dans quelques pays Depuis son entrée en vigueur, l'Agoa a permis aux exportations africaines vers les États-Unis de progresser de 37% entre 2001 et 2021. Mais les bénéfices sont très inégalement répartis. L'Afrique du Sud en tire le plus grand profit avec ses voitures, ses agrumes et son vin. Viennent ensuite le Kenya et le Lesotho grâce au textile, ainsi que Madagascar dans une moindre mesure. Pour la majorité des autres pays, l'impact reste marginal. Pourtant, une fin brutale de l'Agoa aurait des conséquences lourdes, comme une perte de compétitivité, un recul des investissements et menaces sur des centaines de milliers d'emplois. Un avenir incertain face au retour du protectionnisme américain Au Kenya, 300 000 emplois du secteur textile sont menacés. Au Lesotho, l'Agoa a permis de bâtir la première industrie du pays, le vêtement, où se fournissent encore de grandes marques américaines. En Afrique du Sud, déjà frappée par un chômage supérieur à 30%, des dizaines de milliers d'emplois pourraient disparaître. Pour ces pays, l'Agoa est indéniablement une réussite, mais ses bénéfices restent concentrés. De leur côté, les investisseurs américains ont aussi profité de cette dynamique. Reste que Washington, à l'heure du protectionnisme et des droits de douane, revoit sa politique commerciale. Et si les États-Unis se retiraient un peu plus du terrain africain, un vide se créerait. Un vide que ne manquerait pas de combler la Chine, devenue paradoxalement l'ennemi numéro 1 de Donald Trump et le premier partenaire commercial de la majorité des pays du continent.

7 milliards de voisins
Quelle participation des habitants dans la gestion des problématiques des villes africaines ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 48:30


Gestion des déchets, manque d'infrastructures d'assainissement, d'accès à l'eau, inondations récurrentes, îlot de chaleur... Les villes du continent africain sont confrontées à des problèmes récurrents qui sont amenés à se multiplier alors que le rythme de l'urbanisation en Afrique est le plus rapide au monde. Selon les prévisions, le nombre d'urbains devrait doubler d'ici 2050 en Afrique pour passer à 1,4 milliard. À cette hausse de population difficile à absorber pour les villes, s'ajoutent la prise en compte des pratiques informelles, des spécificités locales, ou encore le manque de moyens. Dans ces conditions, la mise en place de projets d'infrastructures et d'aménagements pour répondre aux besoins de la population peut relever du casse-tête pour les pouvoirs publics. Les habitants ont parfois l'impression de ne pas être écoutés et considérés. Comment mettre en œuvre de nouveaux équipements qui prennent en compte les vrais besoins et les modes de vie des usagers ? Sous quelle forme intégrer les habitants aux projets de leur ville ?   Avec : • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement) • Charlemagne Yankoty, maire de la commune de Porto Novo au Bénin   • Rina Andriambololomanana , cheffe de projet «pépinière urbaine» d'Antananarivo, au Gret (ONG internationale de développement social et solidaire) à Madagascar.   En fin d'émission, un reportage au Tchad de Raphaëlle Constant. L'Académie de basket ball «Dreams Comes True» («le rêve devient réalité» en français) à Ndjamena a été fondée en 2020, c'est une école mixte et moderne qui forme les enfants à partir de 5 ans et où l'accent est mis sur la réussite scolaire en parallèle de la formation sportive. Ils sont aujourd'hui 178 pensionnaires, dont 51% de filles, encadrés par 12 coachs.  Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à un entraînement et a rencontré les fondateurs Issa Nakoye, président exécutif et Alain Assnale, directeur technique, tous deux anciens joueurs de l'équipe nationale. Direction le Lycée Sacré-cœur dans le quartier Moursal où, ce jour-là, une quarantaine d'enfants de la catégorie minime traversent le terrain sous les consignes du coach Alladoum Klamong.  Programmation musicale : ► Magique  – Oxmo Puccino ► Robocop – Article15.

It's a Continent
Resisting Empire: Samory Touré

It's a Continent

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 19:02


This episode of our Resisting Empire series explores the life of Samory Touré, the 19th-century West African leader who built an empire across Guinea, Mali, Sierra Leone, Côte d'Ivoire, and Liberia. Known as the “Napoleon of Africa,” he modernised his armies, outmanoeuvred the French for over sixteen years, and used scorched-earth tactics to hold back European expansion. But Samory was more than a military strategist. He united diverse groups under Islam, pursued bold ambitions, and ruled with authoritarian discipline that left deep divides. Captured in 1898 and exiled to Gabon, his legacy remains complex — both celebrated as a symbol of resistance and remembered as a ruthless conqueror. PSA: You Are African First Before Anything REFERENCES Samory - African History (journal article) Samori Touré (1830-1900) Quand les empires se faisaient et se défaisaient en Afrique de l'Ouest : le cas Samory Touré (in French) West Africa the fight for survival Follow us on IG: itsacontinentpod and Twitter: itsacontinent. It's a Continent (published by Coronet) is available to purchase: itsacontinent.com/book   We're on Buy me a Coffee too: https://www.buymeacoffee.com/itsacontinent Visit our website: itsacontinent.com Artwork by Margo Designs: https://margosdesigns.myportfolio.com Music provided by Free Vibes: https://goo.gl/NkGhTg Warm Nights by Lakey Inspired: https://soundcloud.com/lakeyinspired/... Follow us on IG: itsacontinentpod and Twitter: itsacontinent. It's a Continent (published by Coronet) is available to purchase: itsacontinent.com/book   We're on Buy me a Coffee too: https://www.buymeacoffee.com/itsacontinent Visit our website: itsacontinent.com Artwork by Margo Designs: https://margosdesigns.myportfolio.com Music provided by Free Vibes: https://goo.gl/NkGhTg Warm Nights by Lakey Inspired: https://soundcloud.com/lakeyinspired/... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Priorité santé
Santé du cœur : deux cardiologues répondent à toutes vos questions

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 48:29


À l'occasion de la journée mondiale du cœur qui se tient ce 29 septembre, nous parlons des pathologies cardiovasculaires. Ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause de décès au niveau mondial. Or, la plupart de ces maladies pourraient être évitées en modifiant certains comportements à risque tels que le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité... Deux cardiologues répondent à toutes les questions des auditeurs. Dr Emmanuelle Berthelot, praticien hospitalier en cardiologie à l'Hôpital Bicêtre – AP-HP, Université Paris-Saclay   Dr Abdoul Sarr, cardiologue et spécialiste des Maladies Cardiovasculaires à la Clinique Louise Michel, à Pointe-Noire, au Congo.  ► En fin d'émission, nous revenons sur la Conférence internationale sur la nutrition en Afrique qui s'est tenue les 27 et 28 septembre 2025. Interview de Siméon Nanama, conseiller Nutrition pour le Bureau régional UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et de Centre.  Programmation musicale :  ► Alicia Keys – Wake up ► Victor Démé - Djilon. 

Priorité santé
Santé du cœur : deux cardiologues répondent à toutes vos questions

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 48:29


À l'occasion de la journée mondiale du cœur qui se tient ce 29 septembre, nous parlons des pathologies cardiovasculaires. Ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause de décès au niveau mondial. Or, la plupart de ces maladies pourraient être évitées en modifiant certains comportements à risque tels que le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité... Deux cardiologues répondent à toutes les questions des auditeurs. Dr Emmanuelle Berthelot, praticien hospitalier en cardiologie à l'Hôpital Bicêtre – AP-HP, Université Paris-Saclay   Dr Abdoul Sarr, cardiologue et spécialiste des Maladies Cardiovasculaires à la Clinique Louise Michel, à Pointe-Noire, au Congo.  ► En fin d'émission, nous revenons sur la Conférence internationale sur la nutrition en Afrique qui s'est tenue les 27 et 28 septembre 2025. Interview de Siméon Nanama, conseiller Nutrition pour le Bureau régional UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et de Centre.  Programmation musicale :  ► Alicia Keys – Wake up ► Victor Démé - Djilon. 

Invité Afrique
Nord du Mali: «Nos revendications sont politiques, c'est pour la population de l'Azawad»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 18:59


Au Nord-Mali, l'accalmie sur le terrain militaire est trompeuse, affirment les rebelles touaregs du FLA, le Front de Libération de l'Azawad. « C'est le calme avant la tempête », précise le porte-parole du FLA, Mohamed Elmaouloud Ramadane. Depuis la sanglante bataille de Tine Zaouatène, il y a 14 mois, qui a coûté la vie à plus de 80 paramilitaires russes de Wagner, les rebelles du FLA et l'armée malienne affûtent leurs armes. Comment les rebelles se procurent-ils des drones ? Quels sont leurs vrais liens avec les jihadistes du JNIM ? De passage à Paris, le porte-parole du FLA répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Mohamed Elmaouloud Ramadane, bonjour Mohamed Elmaouloud Ramadane, depuis plusieurs semaines, aucun combat n'est signalé dans la région de Kidal et de Tinzawaten, les fiefs du FLN au Nord du Mali. Est-ce qu'on peut parler d'une accalmie ? Mohamed Elmaouloud Ramadane : Non, moi je ne pense pas que c'est une accalmie. Je peux dire que c'est ce qu'on appelle le calme avant l'arrivée de la tempête. Donc les FLA (Forces de libération de l'Azawad) sont bien présentes sur le terrain, de leur côté, l'ennemi aussi, il est là-bas. Ils sont soit à Kidal ou bien à Tessalit. Ils sont dans les camps laissés par la Minusma ou bien la force Barkhane. Et surveillés en général par les drones. Ils n'arrivent pas à quitter en dehors de ces camps comme auparavant. Ils avaient l'habitude de quitter, d'aller un peu dans les hameaux, d'aller sur les puits, de massacrer et de piller les populations. Maintenant, ce n'est plus le cas. Donc par rapport aux opérations ou bien aux combats, c'est une question de temps. C'est le terrain qui commande. En juillet 2024, il y a eu cette bataille de Tinzawaten, tout près de la frontière algérienne, où vous vous êtes affrontés durement aux forces armées maliennes et aux paramilitaires russes de Wagner. Vous dites que vous avez gagné, mais est-ce que vous n'avez pas perdu aussi beaucoup de combattants ? Bon, on ne peut pas faire la guerre et faire des combats sans perdre des combattants. L'essentiel, c'est de gagner la bataille. Nous avons gagné parce que nous avons détruit toute cette unité de mercenaires russes de Wagner. Aucun combattant n'a pu s'échapper, aucune voiture n'a pu s'échapper. Donc c'était une lourde défaite pour ces mercenaires. D'ailleurs, je crois que c'est une première sur le continent africain. Donc c'est vrai, nous avons perdu des hommes. D'ailleurs, on a même fait un monument à Tinzawaten avec les noms de tous les martyrs. C'est une vingtaine de nos martyrs avec une quinzaine de blessés. Et du côté des Maliens et des paramilitaires russes, quel est le bilan des pertes ? Vous savez, nous avons recensé à peu près 85 à 87 cadavres des mercenaires de Wagner avec quelques militaires maliens. Mais la majorité, c'étaient les mercenaires de Wagner. Nous avons aussi des prisonniers russes et des FAMA prisonniers. Combien de prisonniers russes avez-vous aujourd'hui ? Deux. Deux prisonniers ? Deux prisonniers russes. Lors de cette bataille de Tinzawaten de l'année dernière, vos ennemis ont utilisé des drones, mais vous aussi vous avez utilisé des drones. Quels sont les pays amis qui vous ont livré ces engins ? Nous n'avons aucun pays ami qui nous a vraiment livré ou bien dont nous avons bénéficié de son aide matérielle. Les drones sont sur le marché noir. On peut les acheter. Donc, ce sont des choses qu'on achète et qu'on sophistique et qu'on modifie, une fois arrivées chez nous. Depuis plus d'un an, le torchon brûle entre Alger et Bamako. Est-ce que naturellement l'Algérie s'est rapprochée de vous et vous a peut-être aidé à vous livrer en matériel ? L'Algérie, sa position par rapport à la question de l'Azawad a toujours été claire et par rapport au Mali en général. Donc il n'y a aucun rapprochement entre nous et les autorités algériennes, que ce soit politique, que ce soit autre chose, aucun rapprochement. En tout cas, Bamako est persuadé que l'Algérie vous sert de base arrière. Vous savez, Bamako accuse tout le monde. Accuse la France, accuse l'Ukraine, accuse l'Algérie. Qui n'est pas accusé ? Accuse la Côte d'Ivoire, accuse le Sénégal, la Mauritanie. Personne n'échappe à son accusation. Donc, c'est la théorie du complot qui les a toujours prolongés dans cette crise, qu'ils sont en train de vivre. Au Nord Mali, Il n'y a pas que le FLA, il y a aussi les jihadistes du Jnim. Vous avez combattu ensemble l'an dernier à Tinzawaten contre les forces armées maliennes et Wagner. Est-ce à dire que vous êtes désormais des alliés sur le terrain militaire ? Le Jnim n'est pas que dans l'Azawad. Il est un peu partout dans le Mali et dans tous les pays du Sahel. Il occupe une grande partie du territoire du Mali. Aujourd'hui, il est autour de Bamako et de Kayes. Donc, c'est un acteur qui est sur le terrain que nous ne pouvons pas nier. Nous sommes, c'est vrai, sur le terrain où il y a la présence des hommes du Jnim sur le territoire aussi, mais il n'y a aucune coordination entre nous. Vous connaissez l'adage « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Du coup, puisque vous avez les mêmes ennemis, est-ce que vous n'êtes pas devenus amis ? Oui, « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », c'est vrai. Donc, on peut avoir un ennemi commun que nous combattons tous. Mais nous n'avons pas les mêmes objectifs. Le Jnim est présent un peu partout. Il a des revendications différentes des nôtres. Nous, nous sommes limités sur le territoire de l'Azawad. Nous n'avons pas d'autres combats en dehors de cela, nos revendications sont politiques. C'est seulement pour la population de l'Azawad. On ne veut pas aller au-delà de ça. Est-ce qu'il n'y a pas au moins, entre vos deux mouvements, un pacte de non-agression ?   Exactement. Il y a un pacte de non-agression. Ça, je vous le confirme parce que, après les combats qui ont eu lieu sur la frontière avec la Mauritanie, entre les FLA et le Jnim en avril 2024, suite à cela, il y a eu des initiatives menées par des chefs des tribus, des communautés, parce que c'est leurs fils qui sont dans le Jnim et qui sont dans les FLA. Donc, pour éviter des confrontations, ils ont mis un mécanisme pour un accord de non-agression et pour éviter les accidents et les accrochages. À lire aussiNord du Mali: les rebelles du CSP veulent «un statut politique et juridique» pour l'Azawad À lire aussiRebelles du FLA et jihadistes du Jnim envisagent de mener des opérations conjointes dans le nord du Mali

Revue de presse Afrique
À la Une : les revendications de la génération Z

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 4:28


La jeunesse donne de la voix sur le continent : la génération Z, qui regroupe ceux qui sont nés entre 1997 et 2012, est majoritaire dans nombre de pays d'Afrique et elle veut se faire entendre, exprimer ses revendications et participer au débat politique. C'est le cas à Madagascar… Après une première journée de mobilisation jeudi dernier, constate Le Monde Afrique, « des centaines de jeunes sont à nouveau descendus samedi dans les rues de la capitale, Antananarivo, à l'appel du collectif Gen Z Madagascar pour réclamer l'accès à l'eau, à l'électricité et le respect de la liberté d'expression. (…) Le cortège a rapidement été stoppé par les forces de police et de gendarmerie, lourdement armées. Des grenades lacrymogènes ont été tirées et plusieurs blessés seraient à déplorer. » Et la semaine qui débute sera « déterminante », s'exclame L'Express de Madagascar. Avec de nouveaux appels à manifester de la part de Gen Z. En effet, malgré les appels au calme et l'intervention du président Andry Rajoelina qui a dit avoir entendu les revendications des jeunes, « la Génération Z a publié hier un communiqué ignorant ostensiblement ces annonces, constate le quotidien malgache. Le mouvement est train de franchir un nouveau cap : de sociales, les revendications prennent une tournure politique. La Génération Z réclame la démission du gouvernement et celle du préfet d'Antananarivo. (…) Le mouvement risque ainsi de s'amplifier, conclut L'Express. (…) Tout laisse donc présager une semaine à haut risque. » La stratégie de la passivité ? « Le courage et la fierté des manifestants avant-hier ont été salués par tout le monde, pointe pour sa part Midi Madagascar. Le message qu'ils ont délivré a été entendu bien au-delà des frontières de la Grande île, mais les événements malheureux qui ont eu lieu par la suite ont quelque peu occulté sa portée, déplore le journal. L'arrivée d'individus malintentionnés et les dégradations matérielles qu'ils ont accomplies ont scandalisé la population. Ils n'avaient absolument rien à voir avec le mouvement de revendication légitime des manifestants. » Et « face à la passivité apparente des forces de l'ordre », relève Midi Madagascar, on peut se demander « s'il ne s'agit pas d'une stratégie délibérée pour occulter totalement le message véhiculé par les manifestants sincères. » « Des dérapages incontrôlés ou téléguidés ? », s'interroge en écho Madagascar Tribune. « On sait depuis la deuxième République de Ratsiraka que l'utilisation de casseurs et de voyous pour discréditer les mouvements de protestation est une pratique des dirigeants malgaches. » Arrogance ? En tout cas, s'agace Madagascar Tribune, « en se comportant avec arrogance depuis des décennies, les dirigeants actuels portent une grande responsabilité dans la colère de la population, en accumulant fraudes électorales, gaspillant les deniers publics dans des projets inutiles, affichant une totale impunité dans la corruption, et n'hésitant jamais à des mensonges cousus de fil blanc et vite rattrapés par la réalité. (…) C'est dans ce contexte, poursuit le journal, qu'à l'inspiration de l'exemple népalais, la Gen Z malgache est apparue. Elle se caractérise par une maitrise des réseaux sociaux pour l'efficacité de la communication et de la mobilisation, et par une absence de véritables leaders pour personnaliser le mouvement et le politiser. Cela lui donne une crédibilité et une légitimité que la classe politique n'a pas. » Au Maroc aussi Et il n'y a pas qu'à Madagascar que la jeunesse donne de la voix… « Au Maroc, la Génération Z descend dans la rue, constate Afrik.com : santé, école, dignité et débat sur les priorités budgétaires. » Ces derniers jours, pointe le site panafricain, « des collectifs de jeunes Marocains qui se sont coordonnés en ligne ont tenté d'organiser des marches dans plusieurs villes pour dénoncer la dégradation des services publics — surtout la santé et l'école. Entre interdictions, dispersions et interpellations, cette séquence met à nu le fossé entre une génération connectée, exigeant dignité et emploi, et des autorités focalisées sur la stabilité. Elle ouvre un bras de fer durable autour des priorités budgétaires et d'un nouveau contrat social. » Et « une réponse essentiellement sécuritaire ne changera pas les revendications, prévient Afrik.com. La fenêtre d'apaisement passe par des gestes tangibles et vérifiables sur la santé et l'éducation, plutôt que par la seule communication gouvernementale. (…) Les prochains week-ends diront si la “Génération Z“ transforme l'essai de la rue en agenda de réformes mesurables. »

Décryptage
Les conséquences dramatiques de la baisse de l'aide internationale à la santé

Décryptage

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 19:30


Entre le démantèlement de l'USAID au début du second mandat de Donald Trump et les coupes dans les budgets européens, l'aide internationale à la santé est au plus bas depuis 15 ans. Quelles sont les conséquences pour les pays qui en ont le plus besoin ? Quels sont les risques à moyen terme ? Peut-on trouver des solutions de remplacement ? Avec :  - Serge Breysse, médecin diplômé en Santé publique et enseignant à Sciences Po Paris, il possède une vaste expérience dans le domaine de la solidarité internationale, avec 25 ans dans des organisations de solidarité internationale en Afrique et en Asie, et des fonctions dans plusieurs sièges de ces organisations. Engagé dans diverses activités associatives et membre du Conseil d'administration d'Action Contre la Faim, Serge Breysse est aujourd'hui directeur général de SOLTHIS et membre du Conseil national pour le Développement et la Solidarité Internationale.   À lire aussiAide internationale : l'impact des coupes budgétaires de l'administration américaine

12H30 - 13H00 TU
Tranche d'information afrique 28/09 12h30 GMT

12H30 - 13H00 TU

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 29:59


Invité Afrique
«Le cyclisme africain a un avenir au cas par cas», selon le grand reporter à l'Équipe Philippe Le Gars

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 4:54


Philippe Le Gars, grand reporter au quotidien sportif français l'Équipe, spécialiste de cyclisme, en particulier en Afrique depuis près de 15 ans, est à Kigali où il suit jusqu'à dimanche les premiers championnats du monde sur route organisés sur le continent. Il dresse un état des lieux sans concession du cyclisme africain. Philippe Le Gars répond aux questions d'Olivier Pron. À lire aussiMondiaux de cyclisme: au Rwanda, de jeunes Africains et des réfugiés roulent en équipe À lire aussiMondiaux de cyclisme au Rwanda: un nouveau départ pour le développement du vélo en Afrique?

Musiques du monde
#SessionLive Raphaël Imbert, Sarah Quintana et Pierre-François Blanchard + entretien avec Sahad

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 48:30


Voyage musical entre la Nouvelle Orléans, Paris, Marseille et Dakar. La #SessionLive reçoit Raphaël Imbert, Sarah Quintana et Pierre-François Blanchard pour le festival Jazz Nouvelle Orléans à la Goutte d'Or + Marseille. Entre la Goutte d'Or et la Nouvelle Orléans, la distance est bien moins longue qu'il n'y paraît. Eloignés géographiquement d'un peu moins de 8 000 kilomètres, les deux territoires sont pourtant proches par de bien des façons. Toutes deux terres de métissage dès leur origine, la Crescent City et l'ancienne commune de La Chapelle se sont nourries au fil des années des différentes vagues d'immigration qu'elles ont accueillies et dont les influences ont nourri la culture locale de différentes strates perceptibles aussi bien dans la musique, la gastronomie, la mode ou l'architecture. Comme les années précédentes, le festival 2025 s'est tenu pendant trois jours au 360 Paris Music Factory, cœur battant du quartier de la Goutte d'Or ; avec trois musiciens majeurs issus de la scène néo-orléanaise, Joe Lastie, Cha Wa et, à nouveau, James Andrews. Enfin, événement, le festival se transportera cette année à Marseille, autre terre de métissage, pour une réplique sous la houlette de Raphaël Imbert. Titres interprétés au grand studio - Basin Street Blues Live RFI - Baby don't (Sarah Quintana) Live RFI - Laisse le bon temps rouler Live RFI. Line Up : Raphaël Imbert (sax), Pierre-François Blanchard (piano) et Sarah Quintana (chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.  ► Album Sarah Quintana Baby Don't (Independiente 2025) Festival au Campus Art Méditerranée Raphaël Imbert Sarah Quintana  Pierre-François Blanchard.    Puis nous recevons Sahad pour la sortie du nouvel album African West Station. Depuis plus de dix ans, Sahad Sarr est le fondateur et le leader vocal du groupe SAHAD, basé à Dakar. Ce projet indépendant et autoproduit innove et participe au développement de la musique alternative au Sénégal. Et ancien finaliste du Prix Découvertes RFI.  En 2021, entouré d'une équipe interculturelle, Sahad crée le label indépendant Stereo Africa 432 pour assurer la production à 360° du groupe et participer à la promotion, au soutien et au développement d'autres projets musicaux émergents sur la scène locale. Le label est également à l'origine du Stereo Africa Festival, qui vise à promouvoir les musiques actuelles d'Afrique de l'Ouest à travers une programmation éclectique et devient un lieu de rencontre entre professionnels africains et internationaux pour la promotion, la représentation, la diffusion et la structuration des musiques du continent. Sahad Sarr est aussi le fondateur et l'initiateur de l'écovillage Kamyaak : un projet de développement environnemental, culturel et social qui travaille avec des femmes et des jeunes dans la région de Fatick.  Après deux albums acclamés, SAHAD est de retour avec un projet puissant et profondément enraciné : African West Station, une véritable odyssée musicale qui traverse les frontières du temps et de l'espace, reliant l'âme vibrante de l'Afrique de l'Ouest au reste du monde. C'est une célébration de l'histoire, de la liberté et du pouvoir de l'union des peuples. Ce voyage n'est pas figé dans le passé, c'est une Afrique contemporaine tournée vers l'avenir qui s'exprime ici. Tout en rendant hommage aux années 70, aux révolutions culturelles et politiques, SAHAD s'inspire de l'esprit critique, de l'effervescence des luttes pour la fin de la colonisation et de la quête universelle de liberté. S'il se nourrit d'une certaine nostalgie des luttes et des révolutions passées, l'album nous projette avec espoir vers un avenir où les hommes et les femmes, au-delà de leurs différences, apprendront à s'écouter, à vivre ensemble et surtout à danser ensemble. African West Station est aussi un manifeste. C'est un voyage. Une célébration. Une rébellion. Une invitation à se libérer, à danser et à espérer, ensemble. Titres joués : Vultures, Yabon feat. Pat Kalla, Ne Mbife et Ba Nu Faloo. ► Album African West Station (Stereo Africa 432). Bandcamp  YouTube. 

Musiques du monde
#SessionLive Raphaël Imbert, Sarah Quintana et Pierre-François Blanchard + entretien avec Sahad

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 48:30


Voyage musical entre la Nouvelle Orléans, Paris, Marseille et Dakar. La #SessionLive reçoit Raphaël Imbert, Sarah Quintana et Pierre-François Blanchard pour le festival Jazz Nouvelle Orléans à la Goutte d'Or + Marseille. Entre la Goutte d'Or et la Nouvelle Orléans, la distance est bien moins longue qu'il n'y paraît. Eloignés géographiquement d'un peu moins de 8 000 kilomètres, les deux territoires sont pourtant proches par de bien des façons. Toutes deux terres de métissage dès leur origine, la Crescent City et l'ancienne commune de La Chapelle se sont nourries au fil des années des différentes vagues d'immigration qu'elles ont accueillies et dont les influences ont nourri la culture locale de différentes strates perceptibles aussi bien dans la musique, la gastronomie, la mode ou l'architecture. Comme les années précédentes, le festival 2025 s'est tenu pendant trois jours au 360 Paris Music Factory, cœur battant du quartier de la Goutte d'Or ; avec trois musiciens majeurs issus de la scène néo-orléanaise, Joe Lastie, Cha Wa et, à nouveau, James Andrews. Enfin, événement, le festival se transportera cette année à Marseille, autre terre de métissage, pour une réplique sous la houlette de Raphaël Imbert. Titres interprétés au grand studio - Basin Street Blues Live RFI - Baby don't (Sarah Quintana) Live RFI - Laisse le bon temps rouler Live RFI. Line Up : Raphaël Imbert (sax), Pierre-François Blanchard (piano) et Sarah Quintana (chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.  ► Album Sarah Quintana Baby Don't (Independiente 2025) Festival au Campus Art Méditerranée Raphaël Imbert Sarah Quintana  Pierre-François Blanchard.    Puis nous recevons Sahad pour la sortie du nouvel album African West Station. Depuis plus de dix ans, Sahad Sarr est le fondateur et le leader vocal du groupe SAHAD, basé à Dakar. Ce projet indépendant et autoproduit innove et participe au développement de la musique alternative au Sénégal. Et ancien finaliste du Prix Découvertes RFI.  En 2021, entouré d'une équipe interculturelle, Sahad crée le label indépendant Stereo Africa 432 pour assurer la production à 360° du groupe et participer à la promotion, au soutien et au développement d'autres projets musicaux émergents sur la scène locale. Le label est également à l'origine du Stereo Africa Festival, qui vise à promouvoir les musiques actuelles d'Afrique de l'Ouest à travers une programmation éclectique et devient un lieu de rencontre entre professionnels africains et internationaux pour la promotion, la représentation, la diffusion et la structuration des musiques du continent. Sahad Sarr est aussi le fondateur et l'initiateur de l'écovillage Kamyaak : un projet de développement environnemental, culturel et social qui travaille avec des femmes et des jeunes dans la région de Fatick.  Après deux albums acclamés, SAHAD est de retour avec un projet puissant et profondément enraciné : African West Station, une véritable odyssée musicale qui traverse les frontières du temps et de l'espace, reliant l'âme vibrante de l'Afrique de l'Ouest au reste du monde. C'est une célébration de l'histoire, de la liberté et du pouvoir de l'union des peuples. Ce voyage n'est pas figé dans le passé, c'est une Afrique contemporaine tournée vers l'avenir qui s'exprime ici. Tout en rendant hommage aux années 70, aux révolutions culturelles et politiques, SAHAD s'inspire de l'esprit critique, de l'effervescence des luttes pour la fin de la colonisation et de la quête universelle de liberté. S'il se nourrit d'une certaine nostalgie des luttes et des révolutions passées, l'album nous projette avec espoir vers un avenir où les hommes et les femmes, au-delà de leurs différences, apprendront à s'écouter, à vivre ensemble et surtout à danser ensemble. African West Station est aussi un manifeste. C'est un voyage. Une célébration. Une rébellion. Une invitation à se libérer, à danser et à espérer, ensemble. Titres joués : Vultures, Yabon feat. Pat Kalla, Ne Mbife et Ba Nu Faloo. ► Album African West Station (Stereo Africa 432). Bandcamp  YouTube. 

12H30 - 13H00 TU
Tranche d'information afrique 27/09 12h30 GMT

12H30 - 13H00 TU

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 30:00


Revue de presse Afrique
À la Une: manifestations, pillages et répression à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 4:17


C'est l'Express de Madagascar qui nous raconte la journée de jeudi 25 septembre : « De la contestation aux pillages », titre le journal qui précise : « La manifestation anti-délestage a dégénéré dans la capitale, laissant place à des affrontements, des pillages et des incendies. Face au chaos, le préfet d'Analamanga a instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin. » « Antananarivo s'est embrasée hier », poursuit l'Express de Madagascar, qui détaille les moments forts de la journée : « Vers 10h45, les premiers heurts éclatent du côté de Mandrosoa lorsque les forces de l'ordre repoussent les manifestants à coups de gaz lacrymogène. En riposte, des jets de pierre pleuvent ». La journée est très tendue et à la tombée de la nuit, rapporte l'Express de Madagascar, « la situation échappe totalement au contrôle. Les protestations laissent place à une succession de pillages éclairs (…) Les infrastructures ne sont pas épargnées. À Anosibe, le chantier de la future gare du train urbain est incendié, tout comme une banque voisine ». « Sur le terrain, ajoute le journal, l'organisation des forces de sécurité paraît vacillante. Plusieurs arrestations sont néanmoins recensées ». Journée très tendue donc, qui se termine par l'instauration d'un couvre-feu. « L'objectif, précise l'Express de Madagascar, est de limiter les attroupements et de prévenir de nouveaux débordements après la vague de violences et de pillages qui a secoué la ville. » Vengeance post-mortem Dans la presse africaine également ce matin, des commentaires sur la condamnation à cinq ans de prison de l'ancien président français Nicolas Sarkozy. Notamment dans les quotidiens burkinabés, toujours inspirés lorsqu'il s'agit d'interpréter l'actualité internationale. « Entre jubilation, abus de la République des juges et vengeance post-mortem de [Mouammar] Kadhafi » titre Aujourd'hui au Faso qui interroge : « Qu'en pensent les Africains, notamment dans les ex-post-colonies » ? « On évoque mezza-voce, une sorte de vengeance post mortem de Kadhafi, car sous nos cieux, si c'est le même Sarkozy qui était copain-copain avec l'auteur du Livre Vert, qui lui a permis d'implanter sa tente à Paris lors de sa visite le 10 décembre 2007 (…) si c'est ce même [Nicolas] Sarkozy qui a aussi aiguillonné la révolution onusienne et ameuté d'autres pays occidentaux pour chasser Kadhafi, qui a trouvé la mort, alors pour certains Africains, c'est ni plus ni moins qu'un retour de la manivelle outre-tombe, genre malédiction de celui qu'on a tué le 20 octobre 2011 et dont nul ne sait où se trouve exactement la sépulture ». Trahison impardonnable En Guinée, Ledjely ne ménage pas non plus ses critiques à l'égard de l'ancien président français.  « Pour les Africains, Nicolas Sarkozy représente la duplicité et la trahison (…) de Conakry à Djibouti, et de Rabat au Cap, tout le monde croit que de l'argent a circulé entre les hommes de Kadhafi et l'équipe de campagne de l'ancien président français (…) l'idée que le séjour XXL de l'ancien guide libyen en France, en 2007, était la contrepartie des transferts de fonds entre Tripoli et Paris est très largement partagée au sein de l'opinion publique africaine. » Et Ledjely aboutit à la même conclusion qu'Aujourd'hui au Faso, le journal guinéen nous dit : « Dès lors, la volte-face de Nicolas Sarkozy qui avait consisté à prendre la tête de la coalition internationale ayant fini par tuer Kadhafi en février 2011, passe pour une trahison impardonnable. Moins que la corruption en tant que telle, c'est cette façon de se retourner de manière aussi inique contre son bienfaiteur d'hier, que les Africains abhorrent chez l'ancien président français. » Conclusion du journal guinéen : « Il ne faut guère s'attendre à ce qu'en Afrique, on s'apitoie sur le sort de l'ancien président. Tout au contraire, ce qui lui arrive aujourd'hui devrait servir de leçon à ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. »

Reportage culture
Germaine Acogny invoque Joséphine Baker et Pina Bausch au Théâtre des Champs-Élysées

Reportage culture

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:00


Affronter la scène à 81 ans pour incarner la fougueuse Joséphine Baker : c'est le pari audacieux relevé par la chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny. Dans un solo saisissant, la star de la danse afro-contemporaine s'empare des planches du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, exactement un siècle après que Joséphine Baker y a fait sensation avec sa Revue Nègre. Elle fait ensuite le lien avec Le Sacre du printemps de Stravinsky dans la version de Pina Bausch revisité par des danseurs de quatorze pays africains, tous formés à son École des Sables au Sénégal. Loin des clichés du music-hall, des grimaces et des ceintures de bananes, Germaine Acogny incarne une Joséphine Baker d'une dignité rare, poétique, mais tout aussi puissante. « Aux obsèques de Joséphine Baker, quelqu'un a dit : "Elle est morte, mais elle est immortelle". Donc, j'ai voulu donner vie justement à cette combattante, cette femme qui a lutté contre le racisme, qui a adopté des enfants du monde entier, les a élevés et d'une grande générosité. Même actuellement, des gens très riches ne vont jamais adopter douze enfants ! » Seule en scène, Germaine Acogny retrace en moins de 30 minutes la vie de cette star, mère, espionne et militante afro-américaine. Par touches subtiles, elle évoque un déhanché de charleston, mime le geste de tirer à l'arc et enfile un costume d'Amazone. « Je suis née au Bénin, j'ai grandi au Sénégal. Donc, les Amazones de mon pays, ce sont des guerrières. C'est à travers cette danse des Amazones que je montre la résistante, la combattante, celle qui a libéré les Noirs, les Mexicains, les Indiens et qui a libéré la France aussi ». Animée par l'esprit de Joséphine Baker, qu'elle a rencontrée à l'âge de 29 ans, Germaine Acogny poursuit aujourd'hui son combat pour les droits civiques : « Jusqu'à présent, ce racisme existe. Et dans les matchs de foot, il y a beaucoup d'Africains dans les équipes internationales qui jouent bien et on leur jette des peaux de bananes. Comme à des singes ! Eh ben, la banane, je l'ai jetée aussi. » Pour Germaine Acogny, icône de la danse africaine des temps modernes, amener le « Sacre du Printemps », ce rite païen aux rythmes saccadés, en Afrique était une évidence. À travers son école des Sables, cette chorégraphie sublime et tribale prend racine dans la terre.« Rien que ce nom, ça appelle beaucoup les ancêtres. Je me sens vraiment à la source, être en contact avec la terre, avec la communauté », réagit Aziz Zondi, danseur burkinabé. « C'est à la fois contemporain, à la fois doux – avec la douceur de la femme, l'énergie, la force des hommes », ajoute Manuela Hermine, danseuse ivoirienne. « Nous, on le redécouvre à chaque fois qu'on vient pour ce travail-là », renchérit Aziz Zondi. Déjà salué dans 17 pays, ce Sacre du Printemps plus universel que jamais n'a que rarement été applaudi devant un public aussi divers qu'à Paris. À lire aussiPour Germaine Acogny, «le corps des danseurs sera notre archive» des danses traditionnelles

Presa internaţională
Boualem Saidi – Le visage de Bayer qui laisse une trace profonde en Roumanie

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 29:00


Cette émission sera une émission spéciale sur des moments spéciaux, ces instants privilégiés dans la vie où l'on rencontre des personnes qui éveillent en nous quelque chose de plus profond que nous-mêmes. C'est ce que j'ai ressenti en rencontrant Boualem Saidi. J'ai passé mon enfance les pieds nus dans les champs d'un village oublié de Dieu. Boualem, lui, a passé son enfance avec les pieds couverts de la poussière maghrébine de l'Afrique du Nord où il a grandi. La vie m'a conduit en France où j'ai étudié le journalisme et travaillé dans les rédactions dont je rêvais en Roumanie. Boualem, quant à lui, a également été amené à Paris, où il a étudié les sciences dures : biologie, mathématiques, physique, chimie… En 2020, il a pris les rênes de la société Bayer en Roumanie, Bulgarie et Moldavie. Boualem a mis les voiles en direction de l'Europe de l'Ouest, mais il laisse en Europe de l'Est des projets qui ont permis à la région où nous nous trouvons de réaliser des bonds économiques extraordinaires. Pour moi, Boualem Saidi reste le meilleur PDG que j'ai rencontré en Roumanie au cours de ma carrière de journaliste. De cet enfant né en Afrique du Nord est sorti un homme intègre, porteur de valeurs qui imposent respect et reconnaissance.

Le Cours de l'histoire
Humanitaire, histoires d'aide et d'ingérence 4/4 : Du Cameroun au Biafra, ombre coloniale sur l'humanitaire

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 58:20


durée : 00:58:20 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Jeanne Coppey - Au "développement" qui justifie le maintien des empires en Afrique après la Seconde Guerre mondiale, succède "l'aide" apportée par les organisations humanitaires quand aboutit la décolonisation. Les risques d'interférence et de domination subsistent. - réalisation : Thomas Beau - invités : Marie-Luce Desgrandchamps Historienne, chargée d'enseignement à l'Université de Genève; Guillaume Lachenal Historien, professeur des universités à Sciences Po

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : le revirement de Donald Trump

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reprise des combats dans l'est de la RDC, le retrait des pays de l'AES de la CPI et le déploiement de l'armée dans le Sinaï en Égypte. Guerre en Ukraine : le revirement de Donald Trump   Après avoir longtemps affirmé que la Russie finirait par l'emporter, le président américain estime que l'Ukraine est en mesure de gagner la guerre et même de récupérer l'ensemble de ses territoires. Comment expliquer cette volte-face ? Désormais, le président Zelensky peut-il espérer une aide militaire conséquente ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     RDC : reprise des combats malgré les discussions au Qatar  Malgré les négociations en cours à Doha et les accords de paix négociés à Washington, les affrontements ont repris dans le Sud-Kivu entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23. Comment expliquer la reprise des hostilités ? Quel bilan peut-on dresser des dernières discussions ?    Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     CPI : quelles conséquences après le départ des pays de l'AES ?  Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de l'Alliance des États du Sahel, ont officialisé leur retrait de la Cour pénale internationale. Quelles pourraient en être les conséquences pour les victimes ? Quid des affaires en cours ?    Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch.       Égypte : pourquoi l'armée se déploie-t-elle dans le Sinaï ?   Le gouvernement égyptien a reconnu avoir déployé des troupes dans le désert du Sinaï, près de la frontière avec Israël. Comment l'Égypte justifie-t-elle le renforcement de sa présence militaire dans cette zone ?  Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen-Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.

7 milliards de voisins
Le microcrédit en Afrique : quels progrès et quelles dérives ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 48:30


Si le taux de bancarisation progresse sur le continent africain, près de 60% de la population n'a pas de compte bancaire. Une situation qui freine notamment l'entreprenariat. Sans accès au financement, difficile de lancer son activité ou de la développer. Face à ce constat, le microcrédit s'est imposé comme une réponse concrète aux défis de l'inclusion financière. L'accès à des petits prêts permet aux bénéficiaires d'obtenir des ressources, mais aussi de gagner en indépendance, en confiance et en pouvoir de décision vis-à-vis de leur famille et de la communauté. S'il existe des solutions de microcrédit social, sans contrepartie, les taux élevés, pratiqués parfois par les organismes de microfinance, sont aussi pointés du doigt. Quelles sont les limites de la microfinance ? Permet-elle de passer à l'échelle pour les entrepreneurs et entrepreneuses et de s'insérer dans le système bancaire traditionnel ? Quelles sont les innovations qui pourraient permettre d'élargir son spectre ?   Avec :  • Marie Ateba-Forget, responsable du pôle microfinance sociale d'Entrepreneurs du Monde, association qui accompagne l'insertion sociale et économique de personnes en situation de grande précarité en Afrique, en Asie, en Haïti et en France. Un reportage de Raphaëlle Constant à Conakry en Guinée :  Depuis 2016, l'institution de microfinance sociale Wakili incubée par l'ONG Entrepreneurs du monde, a développé un programme de terrain pour accompagner les personnes vulnérables dans le développement de leurs activités économiques. C'est aujourd'hui la seule institution à proposer de la microfinance sociale dans le pays aux personnes exclues du système bancaire classique. Depuis sa création, Wakili a accompagné plus de 19 000 micro-entrepreneurs dans toute la Guinée, dont 78% de femmes. Notre reporter a rencontré Alex Kadjomou, chargé de développement de Wakili Guinée et Mabinty Thiam, 38 ans et 5 enfants, bénéficiaire du programme dans le quartier de Cobayah. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins.  Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, comment les IA conversationnelles hiérarchisent l'actualité ?   Programmation musicale : ► Mamadona – Mohombie ► Boomer – Gael Faye.

7 milliards de voisins
Le microcrédit en Afrique : quels progrès et quelles dérives ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 48:30


Si le taux de bancarisation progresse sur le continent africain, près de 60% de la population n'a pas de compte bancaire. Une situation qui freine notamment l'entreprenariat. Sans accès au financement, difficile de lancer son activité ou de la développer. Face à ce constat, le microcrédit s'est imposé comme une réponse concrète aux défis de l'inclusion financière. L'accès à des petits prêts permet aux bénéficiaires d'obtenir des ressources, mais aussi de gagner en indépendance, en confiance et en pouvoir de décision vis-à-vis de leur famille et de la communauté. S'il existe des solutions de microcrédit social, sans contrepartie, les taux élevés, pratiqués parfois par les organismes de microfinance, sont aussi pointés du doigt. Quelles sont les limites de la microfinance ? Permet-elle de passer à l'échelle pour les entrepreneurs et entrepreneuses et de s'insérer dans le système bancaire traditionnel ? Quelles sont les innovations qui pourraient permettre d'élargir son spectre ?   Avec :  • Marie Ateba-Forget, responsable du pôle microfinance sociale d'Entrepreneurs du Monde, association qui accompagne l'insertion sociale et économique de personnes en situation de grande précarité en Afrique, en Asie, en Haïti et en France. Un reportage de Raphaëlle Constant à Conakry en Guinée :  Depuis 2016, l'institution de microfinance sociale Wakili incubée par l'ONG Entrepreneurs du monde, a développé un programme de terrain pour accompagner les personnes vulnérables dans le développement de leurs activités économiques. C'est aujourd'hui la seule institution à proposer de la microfinance sociale dans le pays aux personnes exclues du système bancaire classique. Depuis sa création, Wakili a accompagné plus de 19 000 micro-entrepreneurs dans toute la Guinée, dont 78% de femmes. Notre reporter a rencontré Alex Kadjomou, chargé de développement de Wakili Guinée et Mabinty Thiam, 38 ans et 5 enfants, bénéficiaire du programme dans le quartier de Cobayah. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins.  Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, comment les IA conversationnelles hiérarchisent l'actualité ?   Programmation musicale : ► Mamadona – Mohombie ► Boomer – Gael Faye.

Priorité santé
Aide internationale : l'impact des coupes budgétaires de l'administration américaine

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 48:30


L'arrivée de la nouvelle administration Trump début 2025 a sonné la fin de l'USAID, l'agence du gouvernement des États-Unis chargée du développement économique et de l'aide humanitaire dans le monde. Selon une étude publiée par The Lancet le 1ᵉʳ juillet, l'effondrement des financements américains qui étaient dédiés à l'aide internationale pourrait entraîner la mort de plus de 14 millions de personnes. Quelles répercussions concrètes cela a sur le terrain pour les acteurs de santé ? Nous posons la question à des activistes de santé en Afrique.   Dr Bintou Kéita Dembele, médecin directrice d'ARCAD/SIDA au Mali (ARCAD-SIDA est la première association de lutte contre le Sida au Mali) Denise Ngatchou, directrice exécutive de Horizons Femmes au Cameroun  Dr Ephrem Mensah, médecin généraliste, directeur exécutif de l'ONG Espoir Vie-Togo (EVT) dont le siège est à Lomé.    Programmation musicale :  ► Boy Spyce, Jeriq – Achalugo  ► Sahad – Vultures.

Priorité santé
Aide internationale : l'impact des coupes budgétaires de l'administration américaine

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 48:30


L'arrivée de la nouvelle administration Trump début 2025 a sonné la fin de l'USAID, l'agence du gouvernement des États-Unis chargée du développement économique et de l'aide humanitaire dans le monde. Selon une étude publiée par The Lancet le 1ᵉʳ juillet, l'effondrement des financements américains qui étaient dédiés à l'aide internationale pourrait entraîner la mort de plus de 14 millions de personnes. Quelles répercussions concrètes cela a sur le terrain pour les acteurs de santé ? Nous posons la question à des activistes de santé en Afrique.   Dr Bintou Kéita Dembele, médecin directrice d'ARCAD/SIDA au Mali (ARCAD-SIDA est la première association de lutte contre le Sida au Mali) Denise Ngatchou, directrice exécutive de Horizons Femmes au Cameroun  Dr Ephrem Mensah, médecin généraliste, directeur exécutif de l'ONG Espoir Vie-Togo (EVT) dont le siège est à Lomé.    Programmation musicale :  ► Boy Spyce, Jeriq – Achalugo  ► Sahad – Vultures.

Aujourd'hui l'économie
La guerre commerciale de Donald Trump redessine les exportations chinoises

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 3:25


Sous l'effet de la guerre commerciale menée par Donald Trump, Pékin réoriente ses exportations. Si les flux vers les États-Unis s'effondrent, l'Europe, l'Asie et même l'Afrique deviennent des débouchés privilégiés. Les chiffres d'août 2025 confirment un tournant pour la deuxième économie mondiale. Si les exportations chinoises progressent encore par rapport à l'été 2024, leur croissance ralentit fortement. Surtout, les ventes vers les États-Unis se contractent brutalement : -12% en un mois, soit environ 5 milliards de dollars en moins. En cause, les surtaxes de 30% imposées par Washington sur l'ensemble des produits chinois. Mais Pékin ne se contente pas d'encaisser le choc. La Chine redéploie sa production vers d'autres marchés. L'Europe en première ligne du redéploiement Le continent européen s'impose comme la principale alternative pour les exportateurs chinois. Au premier semestre 2025, il a absorbé 16% des exportations chinoises, une proportion en hausse constante. Tous les secteurs sont concernés : électronique, chimie, textile, jouets, pharmaceutique, acier et surtout automobile électrique. Si certains y voient une opportunité — prix plus compétitifs et accès à des innovations technologiques — d'autres redoutent un « nouveau choc chinois » entraînant une désindustrialisation accélérée. L'Asie et l'Afrique, nouveaux relais de croissance La stratégie dite du « China+1 » illustre cette diversification. Pékin maintient sa base industrielle tout en s'appuyant sur ses voisins de l'Asean (+22% d'exportations vers la région) pour la production et la réexportation, du Vietnam à la Thaïlande. L'Asie centrale bénéficie également des Nouvelles Routes de la Soie, tandis que l'Inde et l'Afrique voient affluer des produits chinois. Pour accompagner ce basculement, la Chine a ouvert 117 nouvelles lignes de fret aérien au premier semestre. Derrière cette intensification logistique, une stratégie claire : compenser le recul du marché américain, renforcer son influence régionale et rappeler qu'elle reste un acteur incontournable du commerce mondial.

Reportage International
Une vague #MeToo secoue la Turquie

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 2:44


La Turquie serait-elle en train de connaître un épisode tardif de la vague #MeToo, ce vaste mouvement de libération de la parole des femmes démarré dans le milieu du cinéma aux États-Unis en 2017 ? Le mouvement féministe turc est puissant et a gagné en popularité avec les réseaux sociaux. Les nouvelles générations, très connectées, s'inspirent de ce qui se passe à l'étranger. Depuis un mois, une vague de milliers de dénonciations sur les réseaux sociaux révèle plusieurs dizaines de noms de personnalités connues et d'anonymes dans les milieux artistiques et académiques. Le phénomène relance la réflexion sur la gestion des violences sexistes et sexuelles au sein des organisations de défense des droits des femmes. Reportage à Ankara de notre correspondante, Messages graveleux, gestes déplacés répétés jusqu'à des cas de viols par soumission chimique... Chaque jour charrie son lot de témoignages et vient ajouter de nouveaux noms à la liste des hommes accusés de violences sexistes et sexuelles. Ce sont plus de 5 000 posts qui ont été partagés sur les réseaux sociaux en une dizaine de jours, d'après les statistiques du réseau X. Des personnalités du monde de l'art, des milieux universitaires et de la société civile sont au cœur du scandale. Alors, plusieurs institutions culturelles, chaînes de télévision et plateformes de diffusion ont annoncé rompre leurs contrats avec les hommes accusés. Medine Aybar, 29 ans, travaille dans le secteur du cinéma et de la publicité. Elle a choisi de partager sur les réseaux sociaux le harcèlement d'un de ses anciens patrons. Militante féministe, elle décrypte les mécanismes d'impunité qui règne dans son secteur professionnel : « J'ai commencé par lire les posts de dénonciations sur les photographes de mode, en lisant, j'ai tout de suite fait le parallèle avec mes propres expériences, alors je me suis mise à écrire et à partager aussi ce que j'avais vécu. » À écouter aussiMeToo: des affaires emblématiques en Suède, Espagne, Afrique du Sud et Japon Les dynamiques propres à l'industrie du cinéma rendent les dénonciations extrêmement risquées pour les carrières, mais elle a reçu de nombreux messages de soutien de la part de collègues : « J'ai eu des coups de fil de la part de personnes du secteur que j'aime beaucoup, qui m'ont dit "on te suit et on voit ce que tu publies" et s'ils m'appellent, c'est parce qu'ils savent que plein de gens du secteur pourraient me menacer de perdre du travail, ou faire pression sur moi de plein de manières différentes. » Témoigner en ligne : une option pour de nombreuses victimes Forte de cette première initiative, elle a décidé de se mobiliser pour recueillir le plus de témoignages possible et les diffuser de manière anonyme. Car nombre de victimes d'agressions préfèrent partager leurs témoignages sur les réseaux sociaux plutôt que dans les salles d'audience des palais de justice. Begüm Baki est membre de l'Association de lutte contre les violences sexuelles : « Il existe de nombreux obstacles à la dénonciation des violences sexuelles. C'est d'ailleurs pour cela que dans tous les pays, les violences sexuelles sont les crimes les moins rapportés, et en Turquie, malheureusement, c'est très rare. L'absence de mécanismes de soutien, la méconnaissance des droits, le manque d'institutions et l'approche culpabilisante à l'égard des victimes – manifestations du patriarcat et des inégalités de genre – sont particulièrement visibles là où ces inégalités sont les plus profondes. Face à cette réalité, certaines personnes finissent par ressentir le besoin de dire "stop". » Les dénonciations publiées sur les réseaux sociaux feront-elles l'objet d'enquêtes de la part de la justice ? Les avocates des droits des femmes en doutent, mais elles rappellent que les victimes ne sont pas totalement dépourvues. Le principe de « primauté de la parole de la victime » a été maintes fois validé par les différentes instances de justice et donne espoir de voir punir les auteurs de violences dont les noms sont désormais connus de tous.

Le Manal Show
La chute TOTALE de l'occident d'ici 2030 ? Analyse d'un EXPERT en géostratégie

Le Manal Show

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 116:17


Cette interview donne la parole à un expert en géopolitique, Anas Abdoun, reconnu pour la qualité de ses analyses. Les propos tenus reflètent son point de vue, développé à partir de son expérience et de ses travaux.Notre objectif avec ce format est de permettre une meilleure compréhension des enjeux internationaux à travers des regards pluriels.Pour toute précision, complément ou demande de droit de réponse, vous pouvez nous contacter directement.Comprend-on vraiment ce qui se joue au Moyen-Orient et en Afrique ?Derrière les conflits, les tensions, les alliances… il y a des logiques profondes, souvent invisibles.

Invité Afrique
Succession à la tête de l'Unesco: «Les deux candidats rassurent par rapport à leurs capacités à diriger»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 7:44


Duel à l'Unesco. Dans deux mois au plus tard, à la mi-novembre 2025, on connaîtra le nom du successeur de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Il n'y a que deux candidats en lice et ils sont tous deux africains : le Congolais de Brazzaville Edouard Firmin Matoko et l'Égyptien Khaled El-Enany. Qui va gagner ? Le grand enquêteur et essayiste Abdou Latif Coulibaly a été ministre sénégalais de la Culture de 2017 à 2019, sous la présidence de Macky Sall. En ligne de Dakar, il livre son pronostic. RFI : Quel bilan faites-vous des huit ans d'Audrey Azoulay à la Direction générale de l'Unesco ? Abdou Latif Coulibaly : Oui, je pense qu'elle a fait ce qu'elle pouvait faire par un certain nombre de réalisations qu'elle a faites. Dans le cas d'Audrey Azoulay, je vais citer par exemple les importants travaux de restauration et de reconstruction dans des villes comme Mossoul, dévastées par la guerre. Au nord de l'Irak… Au nord de L'Irak. Mais également, je citerai le cas au Liban. Et en Afrique également, il y a aujourd'hui beaucoup de sites qui ont été promus patrimoine mondial de l'humanité. Elle a également, de ce point de vue, fait beaucoup de choses dans le domaine de l'éducation avec l'Alliance mondiale d'éducation qui est au cœur de la mission de l'Unesco. En tant que ministre sénégalais de la Culture de 2017 à 2019, quel souvenir vous gardez de l'action de l'Unesco ? Vous savez, c'est en 2018, précisément, que le Musée des Civilisations noires a été installé et inauguré définitivement au Sénégal. Et tous les documents qui ont été faits à ce sujet et la démarche qui a été opérée, c'est moi-même, ministre de la Culture, qui a demandé à madame Audrey Azoulay de les transférer à l'Etat du Sénégal à l'occasion de l'inauguration du 6 décembre 2018. Et elle l'a fait avec beaucoup d'enthousiasme. Et également, elle a beaucoup conseillé, à l'époque, le gouvernement sénégalais dans le processus de mise en œuvre et de finalisation de ce musée-là. Et c'est ça qui m'a mis en rapport avec madame Azoulay, qui a beaucoup travaillé de ce point de vue-là à permettre aux Etats africains, et en particulier au Sénégal, de sauvegarder les sites qui sont déjà classés. Ce n'est pas évident quand vous prenez une ville comme Gorée, une ville comme Saint-Louis qui est patrimoine mondial de l'humanité, nous avons beaucoup de difficultés au plan national à trouver les moyens et l'ensemble des outils nécessaires pour que ce caractère de patrimoine universel soit préservé. En cette période très conflictuelle dans le monde, Audrey Azoulay affirme que l'Unesco est un des derniers lieux de consensus pour un multilatéralisme d'action. Est-ce que vous êtes d'accord ou pas ? Oui, je suis d'accord. Ce qui se réalise à l'Unesco aujourd'hui en termes de promotion de l'éducation, de la culture, je pense que s'il n'y avait pas une organisation de cette nature, cela n'aurait pu jamais se produire, ça j'en suis certain. Bon, aujourd'hui, nous les Africains, nous avons deux candidats qui se présentent. Il y a le Congolais Edouard Firmin Matoko et l'Égyptien Khaled El-Enany, qui sont actuellement en compétition. Quel que soit le candidat qui sera élu, je pense que l'intérêt pour l'Afrique, c'est que le travail qui est aujourd'hui engagé, qui l'avait été d'ailleurs bien avant elle, mais qu'elle a su consolider et qu'elle a su élargir en intégrant davantage beaucoup de pays dans le processus de prise de décision, mais également dans les activités qui sont menées… Je pense que c'est cela qui est le plus important. Et je pense que pour ce qui concerne les candidats africains, leurs déclarations rassurent de ce point de vue-là. Est-ce qu'ils auront tous les moyens pour le faire ? Je ne suis pas sûr, mais le maximum qu'ils feront, ce sera au bénéfice de l'Afrique et des pays en voie de développement. Alors justement, entre les deux candidats, le Congolais de Brazzaville Edouard Firmin Matoko et l'Égyptien Khaled El-Enany, quel est, à votre avis, celui qui est le plus apte à tenir la barre de l'Unesco dans les prochaines années ?   Je pense que tous les deux sont aptes pour le faire. Ce sont des techniciens de très haut niveau. Le Congolais, qui a un très long séjour à l'Unesco, il dit « moi, je suis l'Unesco », pour dire sa compétence et pour dire également l'efficacité qu'il pourrait apporter à l'organisation. Mais il y a également l'Égyptien qui bénéficie déjà du soutien de l'Union africaine, je pense qu'il est assez bien placé, probablement, peut-être, je dis bien peut-être, pour gagner. Qui est le mieux placé ? Je pense que tous les deux ont les compétences pour ça. Je ne peux pas dire qui est le mieux placé, mais enfin, le pedigree des deux rassure par rapport à leurs capacités à diriger l'Unesco. Vous avez une petite préférence quand même, non ? Préférence comme telle… Je n'ai pas de préférence, parce que je considère pour ma part que tous les deux pourraient être bien à cette place-là. Même si je constate que l'Egyptien bénéficie de beaucoup de soutien diplomatique à travers le monde, il faut l'accepter. En Asie, dans les pays arabes. Mais malheureusement, ça va conduire à un affrontement bloc africain contre bloc africain, c'est clair. Mais même si l'Union africaine aujourd'hui soutient officiellement la candidature de l'Égyptien, il me semble que ce combat ne manquera pas de se poser.

Journal de l'Afrique
RD Congo : sous pression, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 12:35


Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale congolaise, a finalement démissionné, anticipant ainsi une destitution. Lui et quatre autres membres de son bureau étaient visés par des pétitions réclamant leur départ. Ils sont accusés de "gestion opaque" et d'entrave au contrôle parlementaire.

Revue de presse Afrique
À la Une: la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par certains pays occidentaux

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:57


De la prudence, des interrogations et même du scepticisme… Dans la presse africaine ce matin, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal, beaucoup de questions subsistent : « Cette reconnaissance va-t-elle faire bouger les lignes ? Rien n'est moins sûr », commente notamment au Burkina Faso, le journal Le Pays dans ses colonnes édito. L'un des points soulevés est la place de Washington sur l'échiquier géopolitique : « Tant que le pays de l'Oncle Sam continuera de mettre Israël sous son parapluie, il ne faut pas rêver d'une solution à deux États dans cette partie du monde. (…) Du reste, on est fondé à croire que l'action des dix pays occidentaux, vise à se donner bonne conscience. En tout cas, elle est loin d'être sincère car, nombre parmi ces pays, à commencer par la France, soutenaient ouvertement Israël dans sa folie meurtrière dans la bande de Gaza. Si ce n'est pas de l'hypocrisie, cela y ressemble fort », peut-on lire. Et si la grande majorité des pays africains a reconnu l'État palestinien dès 88, après la déclaration d'indépendance de la Palestine par l'OLP de Yasser Arafat, aujourd'hui « Ils ont beau crier leur ras-le-bol, leur voix reste inaudible. Le seul pays dont l'action a secoué l'Israël, c'est l'Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice. Mais la suite, on la connaît. Le pays de Cyril Ramaphosa a été sanctionné plus tard par le président américain... » Dans le journal du Niger, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal est un événement diplomatique majeur. Le média souligne « une décision prise sous le poids des victimes et de la pression internationale », après deux ans de guerre à Gaza et rappelle que des organisations comme Amnesty International ont accusé Israël de crimes de guerre, ce qui accentue l'urgence d'une action diplomatique. Le soutien historique de l'Afrique à la Palestine La presse met aussi en avant le lien particulier entre l'Afrique et la Palestine, tout comme son soutien historique. Une mise en relief nécessaire : avec 52 pays sur 54 ayant officiellement reconnu l'État palestinien (les exceptions sont le Cameroun et l'Érythrée) « L'Afrique est le principal soutien diplomatique du peuple palestinien sur la scène internationale », déclare le média Sénégalais Sénéplus. « Cette cohésion remarquable ne relève pas du hasard. Elle puise ses racines dans l'histoire commune des luttes anticoloniales et anti-impérialistes qui ont marqué le XXe siècle. Les peuples africains, ayant vécu l'expérience de la domination coloniale, reconnaissent dans le combat palestinien un écho de leurs propres luttes pour l'indépendance et la dignité », peut-on lire. Alors que l'Afrique du Sud a saisi dès le mois de Décembre 2023 la CIJ - l'organe judiciaire des Nations unies. Le média Sénéplus y analyse aussi une « continuité historique, la détermination du continent à porter la voix palestinienne dans les instances internationales ». La Guinée après le référendum constitutionnel Oui, avec cette question « Le vote et après » ? C'est même le titre d'un Edito dans le média guinéen ledjely... D'après ce dernier « On s'achemine vers le retour à l'ordre constitutionnel. Car même si l'on n'a encore aucun résultat, l'approbation de la nouvelle Constitution ne fait l'ombre d'aucun doute ». Le journal guinéen rappelle aussi un contexte de suspension des principaux partis politiques du pays « le "Oui" est assuré de l'emporter » déclare-t-il. « D'autant que les partisans de cette tendance sont les seuls à avoir battu campagne au cours des trois dernières semaines. Ainsi donc, (…) on scrutera tout particulièrement le taux de participation. Celui-ci se révélant pertinent en raison de l'appel au boycott lancé par Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé et Sidya Touré, à la veille du scrutin ». « Mais plus que ces réformes, ce qui intrigue, c'est que la nouvelle Constitution n'aborde pas la question de la candidature des militaires. Et comme on le sait, ce qui n'est pas interdit par la loi, est autorisé », commente l'observateur Paalga. Le média du Burkina Faso - pays dirigé par des militaires - précise que « selon les spécialistes de la scène politique guinéenne... la candidature du général Mahamadi Doumbouya ne fait plus de mystère ».

Invité Afrique
Assemblée générale de l'ONU: «Le Conseil, tel qu'il est, ne peut plus résoudre les problèmes mondiaux»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 6:59


L'Assemblée générale des Nations unies (qui célèbre ses 80 ans cette année) s'ouvre cette semaine à New York. Il y a un an, lors de ce rendez-vous, Joe Biden, alors président des États-Unis, s'engageait en faveur de deux sièges permanents pour l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU. Un an plus tard, cet espoir s'est-il envolé ? Directeur régional de l'Institut d'études de sécurité pour l'Afrique de l'Est, Paul-Simon Handy répond aux questions de Florence Morice. RFI : La France va pousser à New York cette semaine pour une réforme du Conseil de sécurité. Est-ce que l'Afrique a une chance de décrocher enfin un ou plusieurs sièges de membres permanents de ce Conseil ? Paul-Simon Handy : Je ne pense pas que ça se décide cette année. Il y a un consensus grandissant parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité sur le fait que le Conseil, tel qu'il est, ne peut plus résoudre les problèmes mondiaux et qu'il faille l'élargir, mais surtout aussi qu'il faille que l'Afrique soit représentée. Mais une fois qu'on a exprimé cela, on n'a pas résolu le problème qui est que si tout le monde s'accorde sur l'élargissement, personne n'est d'accord sur les modalités pour y arriver. Comment expliquez-vous que, sur le principe au moins, chacun s'accorde désormais sur cette nécessité d'un élargissement du Conseil de sécurité au continent africain ? Pour l'Afrique, ce qui a été important, c'était la réalisation aussi du fait que l'Afrique est probablement la dernière frontière, comme on dit, le nouvel espace du développement. La croissance mondiale, ne fois qu'elle va s'estomper en Asie, elle va se passer en Afrique. Et je pense que pour tous ceux qui veulent faire des affaires en Afrique, il faudrait pouvoir donner quelque chose en échange à l'Afrique. Je pense donc que c'est politiquement que l'Afrique a grandi en importance. Et ceci se reflète maintenant dans le fait qu'on envisage de plus en plus qu'elle ait un siège au Conseil. Ce qui coince notamment, c'est la question du droit de veto. Les membres actuels ne veulent pas le partager avec de nouveaux entrants. Est-ce qu'il y a eu des avancées ou des évolutions à ce sujet cette année ? Il y a très peu de mouvement sur la question de veto. Il y a beaucoup d'options qui sont sur la table. L'une des options, c'est qu'on élargisse le veto à tout le monde, y compris les nouveaux, ou alors qu'on l'abolisse pour tout le monde. Mais si on fait perdre ce droit à ses détenteurs aujourd'hui, il faudrait leur donner quelque chose en échange. Et c'est justement sur cet aspect que les discussions ne sont pas encore achevées. Un autre problème, c'est que, en cas d'élargissement, il n'y a pas de consensus entre les pays africains sur la manière de choisir les deux pays qui occuperaient ces deux sièges permanents, où on est-on sur ce sujet ? A cette question, les pays africains généralement ont une parade. Ils disent « mettons nous d'accord sur le principe et nous vous présenterons les deux représentants de l'Afrique », ce qui permet de gagner du temps à vrai dire. On sait très bien qu'il sera difficile de trouver deux représentants parce que les prétendants sont nombreux et les critères pour la représentation sont assez précis. Il n'y a pas beaucoup de pays africains industrialisés qui auraient les moyens, une fois membre du Conseil de sécurité, de contribuer financièrement, matériellement aux décisions, à la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil de sécurité. Mais donc où en est-on sur le mode de désignation, toujours d'un côté l'Union africaine qui a créé le C10, un groupe de pays chargés de négocier, mais de l'autre côté, des pays tels que l'Égypte et l'Afrique du Sud qui négocient de leur côté ? Le C10 est au moins l'instance officielle. Il est le lieu où les propositions officielles sont discutées. Mais il y a, à côté du C10, énormément de forums informels. Je pense que l'Afrique du Sud et l'Égypte mènent une campagne active, discrète - parce que, d'un autre côté, ils ne veulent pas non plus apparaître comme faisant cavalier seul - discrète, mais très efficace. Ils ont élargi leurs négociations parce qu'ils sentent qu'il y a une vraie opportunité ces temps-ci. Mais ils ont des concurrents, des pays comme le Nigeria et certains autres pays du Maghreb, qui ont tout à fait le potentiel pour représenter l'Afrique et même un pays de plus en plus comme l'Éthiopie, qui, de plus en plus, veut avoir voix au chapitre de la géopolitique africaine et mondiale. Ce ne sera pas facile pour les candidats individuels. Il sera beaucoup question de Gaza à New York. Qu'en sera-t-il du Soudan ? Selon les Nations Unies, c'est la plus grande crise humanitaire au monde avec un risque de génocide jugé « très élevé ». Est-ce que c'est à l'agenda ? Le Soudan est une vraie urgence, mais une urgence qui malheureusement se mêle à d'autres urgences internationales qui la relèguent un peu au dernier plan. Mais c'est un vrai danger. Le monde regarde ailleurs et risque après de devoir investir encore beaucoup d'argent pour payer les conséquences de la négligence actuelle.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 20 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 48:30


Demain, c'est un événement pour le continent africain : le premier championnat du monde de cyclisme sur route organisé en Afrique. Coup d'envoi à Kigali, terrains et dénivelés spectaculaires, des côtes sévères, des descentes techniques en ville et campagne. En seconde partie, nous revenons sur le parcours que la cocaïne emprunte à travers l'Afrique, à partir de l'Afrique de l'Ouest et en direction de l'Europe qu'elle pénètre chaque année un peu plus avec son lot de violence et de corruption. Nous suivrons la route avec 6 correspondants de RFI. Le Rwanda au centre du monde cycliste C'est un événement historique pour le cyclisme, pour le Rwanda et pour l'Afrique.  Les Mondiaux à Kigali. Les premiers sur le continent. Une semaine de compétitions à partir de dimanche prochain (21 septembre 2025) dans un pays où l'objet vélo est depuis longtemps un moyen de déplacement, un outil de travail. On transporte sur sa bicyclette une récolte ou du matériel. Le sport cycliste est une tradition beaucoup plus récente, à l'essor spectaculaire porté par des passionnés, et encouragé par un gouvernement désireux de soigner son image sur la scène internationale... Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger. qui s'entretient avec Jacques Allix.     Cocaïne : la route africaine vers l'Europe La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.

Journal de l'Afrique
RD Congo : la formation d'un nouveau contingent du M23 ravive les craintes dans l'est du pays

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 14:05


En RD Congo, un nouveau contingent de l'AFC/M23 a été présenté lors d'une cérémonie organisée dans son centre de formation au nord de Goma. Des images ont fait le tour des réseaux sociaux et qui laisse craindre une escalade de violences dans l'est congolais.

Invité Afrique
Hugues Fabrice Zango: «Je suis sûr que je réussirai partout où j'irai»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 5:28


Notre invité ce matin est le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango. Il a disputé hier à Tokyo aux Championnats du monde d'athlétisme le dernier concours de sa carrière. Il n'a pris que la septième place de la finale, loin du niveau qui l'avait porté au titre mondial il y a deux ans à Budapest lors des derniers Mondiaux. Mais l'essentiel est ailleurs, à 32 ans, Hugues Fabrice Zango qui est aussi docteur en ingéniérie électrique se retire des sautoirs l'esprit serein, déjà tourné vers l'avenir avec la volonté de faire profiter la jeunesse burkinabè de son expérience de champion Il répond aux questions de Frédéric Suteau. 

Journal de l'Afrique
La crise s'accentue entre Paris et Bamako: fin de la coopération antiterroriste.

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 14:39


Le ton continue de monter entre la France et le Mali… Paris répond à Bamako après l'arrestation dans la capitale malienne le mois dernier d'un diplomate français accusé tentative de déstabilisation et d'être un espion… parmi les décisions de la France il y a 2 diplomates maliens qui sont désormais indésirables en France...

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Amazonie: la déforestation proche d'un point de non-retour?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la déforestation de l'Amazonie, les exercices militaire conjoints de la Russie et la Biélorussie et sur la possibilité de la création d'une OTAN arabe. En fin d'émission, la chronique de Jessica Taïeb, l'oeil sur les réseaux.   Amazonie : la déforestation proche d'un point de non-retour ?   50 millions d'hectares, c'est ce qu'a perdu la forêt amazonienne, soit un l'équivalent de la superficie du Cameroun. Il y a donc urgence à enrayer cette déforestation. Le président brésilien disait faire de l'Amazonie son combat électoral. Ses actions pour protéger le poumon de la planète sont-elles à la hauteur de ses promesses ? Quels engagements peut-on attendre de la COP30 de Belém au Brésil ?    Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI.    Russie / Biélorussie : des exercices militaires sous l'œil américain  Comme tous les quatre ans, la Russie et la Biélorussie ont mené des exercices militaires communs, appelés Zapad. Dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions avec l'Occident et l'OTAN, comment expliquer la présence d'officiers américains ? Avec Anissa El Jabri, envoyée spéciale permanente de RFI à Moscou.      La création d'une « OTAN arabe » est-elle possible ? Lors du sommet arabo-islamique, organisé d'urgence au Qatar suite aux frappes israéliennes, l'Égypte a proposé la création d'une « Otan arabe », composée des 22 États membres de la Ligue arabe. Une idée déjà évoquée, il y a dix ans, dans le contexte de guerre civile au Yémen. Quelles sont les chances que cette initiative se concrétise cette fois-ci ? Si cette alliance voyait le jour, aurait-elle réellement la capacité de contrebalancer la puissance militaire israélienne ?  Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles. 

Le débat africain
Soft power ivoirien : influence culturelle et enjeux géopolitiques

Le débat africain

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 39:00


La Côte d'Ivoire exerce-t-elle une véritable influence géopolitique en Afrique de l'Ouest, et son soft power est-il à la hauteur de son poids économique et culturel ? Tandis que son rôle de hub économique et la vitalité de sa scène artistique ne sont plus à démontrer, le pays peine encore à transformer cette puissance en leadership diplomatique durable. Entre la diplomatie régionale, l'accueil d'événements internationaux et la diffusion de sa culture, jusqu'où va réellement son rayonnement ? La Côte d'Ivoire peut-elle rivaliser avec ses voisins, le Nigeria et le Ghana ? Avec la participation de :  - Arthur Banga, historien, maître de conférences à l'Université Félix Houphouët Boigny - Dr Hyacynthe Digbeugby Bley, enseignant chercheur en Histoire politique à l'Université Félix Houphouët Boigny  - Dr Eddie Guipié, politologue, chercheur à l'Université de Korhogo.

Priorité santé
Questions de femmes : anémie

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 48:29


Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de l'anémie, véritable problème de santé publique chez les femmes en Afrique subsaharienne. Cette maladie se caractérise par un nombre de globules rouges inférieur à la normale et peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé. Quels sont les symptômes de l'anémie ? Quels sont les aliments à privilégier ou à éviter pour les personnes anémiées ?  Pr Awa Oumar Touré, hématologue au Laboratoire de l'Université Cheikh Anta Diop et enseignante en Hématologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !,aux éditions Nara.  La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale :  ► Aya Nakamura, Stormzy - Plus Jamais  ► Victor Solf – Que le coeur. 

Priorité santé
Questions de femmes : anémie

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 48:29


Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de l'anémie, véritable problème de santé publique chez les femmes en Afrique subsaharienne. Cette maladie se caractérise par un nombre de globules rouges inférieur à la normale et peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé. Quels sont les symptômes de l'anémie ? Quels sont les aliments à privilégier ou à éviter pour les personnes anémiées ?  Pr Awa Oumar Touré, hématologue au Laboratoire de l'Université Cheikh Anta Diop et enseignante en Hématologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !,aux éditions Nara.  La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale :  ► Aya Nakamura, Stormzy - Plus Jamais  ► Victor Solf – Que le coeur. 

Journal de l'Afrique
Référendum en Guinée : les soutiens de Mamadi Doumbouya se mobilisent

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 13:34


En Guinée, dernière journée de campagne avant le référendum constitutionnel du 21 septembre prochain. Après plusieurs semaines passées à sillonner le pays pour convaincre les citoyens de voter “oui” à la nouvelle Constitution, les soutiens du général Mamadi Doumbouya se mobilisent à Conakry, la capitale. Dans le pays, le climat politique est particulièrement tendu. Les principaux leaders politiques en exil appellent au boycott du scrutin. La correspondance de Malick Diakité