Podcasts about Afrique

  • 2,431PODCASTS
  • 17,396EPISODES
  • 26mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Sep 16, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about Afrique

Show all podcasts related to afrique

Latest podcast episodes about Afrique

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
 Dragon : Généalogie mondiale d'un mythe - Julien d'Huy

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 57:54


Dans son ouvrage "Dragon : Généalogie mondiale d'un mythe" aux éditions Armand Colin (DUNOD), Julien d'HUY nous entraîne au cœur d'une épopée érudite qui suit les pas d'un des plus puissants symboles de l'humanité.« Prononcer son nom, c'est l'invoquer ; c'est ouvrir en esprit le grand théâtre du monde et voir s'élancer dans les airs le serpent arc-en-ciel, porteur de pluies et de tempêtes ; combattre la créature qui contenait les eaux ou enserrait l'Univers de ses puissants anneaux ; c'est guetter dans le ciel la puissance qui menace les astres, qui trace dans le sol le sillon des rivières ; c'est affronter la mort et renaître. »De la première sortie d'Afrique à nos jours, Julien d'Huy retrace les circonvolutions d'un mythe à multiples facettes et la généalogie d'une chimère qui a rampé dans les pas de l'homme, de l'Afrique à l'Australie, en passant par le Nouveau Monde et Eurasie septentrionale.Une épopée érudite qui, s'attachant à la figure du dragon, révèle en creux toute une part de l'histoire de l'humanité.L'auteur, Julien d'Huy, docteur en histoire affilié au laboratoire d'Anthropologie sociale et spécialiste des mythes, est avec nous en studio.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Les États-Unis: un soutien sans faille d'Israël au risque de froisser son allié

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le soutien des États-Unis à Israël, la montée du populisme au Royaume-Uni, sur les tensions dues au barrage de la Renaissance et sur l'assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis.  Les États-Unis : un soutien sans faille d'Israël au risque de froisser son allié  Moins d'une semaine après l'attaque israélienne au Qatar, le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'est rendu à Jérusalem pour réaffirmer le soutien des États-Unis à Israël.  Pour quelles raisons Washington soutient autant l'État hébreu malgré le risque de tensions avec son allié qatari ?  Avec Frédérique Misslin, envoyée spéciale permanente à Jérusalem    Royaume-Uni : qui est Tommy Robinson, le visage de l'extrême droite ? À l'appel de Tommy Robinson, entre 110 000 et 150 000 personnes ont participé samedi à une manifestation organisée à Londres par l'extrême droite. Qui est Tommy Robinson ? Comment arrive-t-il à mobiliser autant les foules ? Cette montée du populisme peut-il pousser le Premier ministre britannique à modifier sa politique ?   Avec Daniel Vallot, journaliste au service international de RFI   Barrage de la Renaissance : pourquoi l'eau du Nil est source de tensions  Inauguré en grande pompe par les autorités éthiopiennes, le barrage de la Renaissance suscite de vives inquiétudes en Égypte. Considérant cet ouvrage comme « une menace existentielle » pour le pays, Le Caire a écrit au Conseil de sécurité de l'ONU. Quels sont les arguments de l'Égypte ? L'Éthiopie pourrait-elle réellement priver l'Égypte d'eau ?   Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement de RFI    Assassinat de Charlie Kirk : pourquoi la gauche américaine est-elle attaquée ? L'influenceur américain Charlie Kirk a été assassiné lors d'une conférence dans une université dans l'Utah. Il était une des voix les plus importantes de la jeunesse conservatrice américaine. Pourquoi Donald Trump et le camp MAGA accusent-ils la gauche d'être responsable de cet assassinat ?     Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en Civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France. 

7 milliards de voisins
Cuisine : thés et infusions du continent africain

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 48:29


Certains ne voient dans ces boissons qu'un mélange d'eau chaude et de plantes. Il suffit pourtant de constater l'engouement planétaire pour le matcha, le célèbre thé vert japonais, pour comprendre que les thés et les tisanes ont la cote. Le thé est d'ailleurs la boisson la plus consommée au monde. Véritable rituel, pause désaltérante, les infusions accompagnent nos moments de vie. Si l'on pense souvent au continent asiatique en matière de thés, l'Afrique aussi a une histoire avec les boissons infusées, bissap et rooibos en tête. Comment déguste-t-on les thés et tisanes sur le continent africain ? Quelles sont les infusions encore méconnues et quelle utilisation possible côté cuisine ?   Avec : • Anto Cocagne, le chef Anto, cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Maïmouna Kanté, fondatrice de Kanthé, maison de thés et infusions d'Afrique  • Kimia Duiakité, fondatrice de Intimy'thé, marque de thés et infusions à base de plantes locales ivoirienne.    En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle revient sur la longévité de «Premier Gaou», titre culte du groupe ivoirien Magic System qui ambiance les dancefloors depuis 25 ans.      Programmation musicale :  ► Me Veo Volar – Coco Maria ► Pull up mon disk -  Biga*ranx.

Grand reportage
Cocaïne : la route africaine vers l'Europe

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 19:30


La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.

Journal de l'Afrique
Cameroun : Issa Tchiroma Bakary désigné "candidat de l'opposition"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 14:23


Au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre de Paul Biya a été désigné par le Front du changement 2025, comme candidat "consensuel" d'une partie de l'opposition. Une désignation qui est pourtant loin de faire l'unanimité. On fait le point avec notre correspondant à Yaoundé, Marcel Amoko, et avec Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, candidate à la présidentielle d'octobre.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] États-Unis- Afrique: un nouvel accord migratoire

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 20:00


Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d'expulsion de migrants. Pour y parvenir, il fait appel notamment à l'Afrique. Le Ghana est devenu le 5ème pays du continent à accepter d'accueillir des étrangers expulsés des États-Unis. Que vous inspirent ces accords ? Vos réactions nous intéressent !

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Brésil: Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la condamnation de l'ancien président Jair Bolosonaro, sur la riposte des Européens après l'attaque des drones russes en Pologne, et sur l'attaque israélienne au Qatar.  Brésil : condamné à 27 ans de prison, Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine ? L'ancien président Jair Bolsonaro a été condamné vingt-sept ans et trois mois de prison pour tentative de coup d'État, un verdict qualifié « d'historique ». Les recours encore possibles ont-ils une chance d'aboutir à une révision de sa condamnation ? Donald Trump a clairement affiché son soutien à Bolsonaro. Faut-il s'attendre à des représailles américaines après ce verdict ? Quel impact cette condamnation pourrait-elle avoir sur la campagne présidentielle de 2026 ?    Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI    Drones russes : quelle sera la riposte des Européens ? Après l'intrusion d'une vingtaine de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie, autre pays membre de l'OTAN, a également signalé la violation de son espace aérien par un drone russe. Quelle est la stratégie du Kremlin ? Au-delà de leurs condamnations, comment les Européens comptent-ils riposter ?   Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles      Israël : quelles conséquences après l'attaque au Qatar ?  Selon le Hamas, les bombardements israéliens à Doha ont tué six de ses membres mais pas ses dirigeants. Cette attaque a eu lieu alors qu'Israël et le Hamas sont en pleines négociations avec le Qatar comme médiateur. Pourquoi l'État hébreu a-t-il choisi ce moment précis pour frapper le Qatar ? Quel avenir pour les pourparlers ? Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena). 

7 milliards de voisins
Comment se relancer après un échec ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 48:29


Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, comment se relancer après un échec ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Pierrick Mboukou, en cours de création d'Imm'online, une application mobile qui facilite la mise en relation entre les personnes proposant des biens immobiliers et celles en recherche, à Brazzaville, en République du Congo.   Partie 2 : Comment se relancer après un échec ? - Edem d'Almeida, entrepreneur, expert en économie sociale et circulaire, fondateur d'Africa Global Recycling et de l'ONG Moi Jeu Tri - Idrissa Diabira, ancien directeur général de l'Agence pour le développement et l'encadrement des PME (ADEPME) du Sénégal. Fondateur de SherpAfrica, cabinet de conseils - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch.   Programmation musicale :  ► DKR – BOOBA ► GO – Theodora ft Luidji.

Un jour dans le monde
En Afrique du Sud avec la réouverture de l'enquête sur la mort de Steve Biko, 48 ans après son décès

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 3:40


durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
En Afrique du Sud avec la réouverture de l'enquête sur la mort de Steve Biko, 48 ans après son décès

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 3:40


durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Et la voix de cet homme que vous entendez c'est celle de Peter Gabriel. "Biko" titre planétaire que tout le monde connaît. Une chanson composée en 1980 en hommage à un homme emprisonné. Près d'un demi-siècle après sa mort l'ombre de Steve Biko plane toujours et encore sur ce pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Invité Afrique
Drogue: «L'Afrique de l'Ouest est devenue un centre névralgique pour le trafic mondial»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 8:25


Journée spéciale sur le commerce mondial de la drogue aujourd'hui sur RFI. Focus tout de suite sur l'Afrique avec Flore Berger, de L'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée. Elle est spécialiste du trafic de drogue en Afrique. Elle nous explique pourquoi les narcotrafiquants n'aiment pas les coups d'État. Et elle nous révèle quel rôle jouent ces trafiquants dans certaines libérations d'otages au Sahel. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi l'Afrique de l'Ouest est-elle devenue une plaque tournante pour la cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe ? Flore Berger : Oui, alors géographiquement c'est intéressant pour lier les deux zones. Mais aussi il y a des vulnérabilités importantes qui font que c'est devenu un centre logistique. Donc il y a moins de surveillance dans les territoires, un manque de ressources dans les ports principaux d'Afrique de l'Ouest, évidemment, des niveaux de corruption élevés. Donc, tout ça explique le fait que l'Afrique de l'Ouest soit devenue un centre névralgique pour le trafic mondial. Est-ce que les réseaux jihadistes d'Afrique de l'Ouest et du Sahel sont impliqués dans ce trafic ou dans celui d'autres drogues ? Alors pas spécialement. Déjà, il faut dire que la plupart des flux de cocaïne arrivent en Afrique de l'Ouest par les voies maritimes et repartent vers l'Europe par les voies maritimes. Mais il y a une partie qui est déchargée et qui prend la route, qui traverse notamment le Mali et le Niger en particulier, la Libye aussi. Et donc c'est sur ces routes de trafic qu'on a aussi la présence de réseaux jihadistes. Donc ce ne sont pas les acteurs principaux du trafic, ce ne sont pas ceux qui organisent ou ce ne sont pas les logisticiens, les intermédiaires… Mais comme ils ont une forte présence dans ces zones de transit, le long des routes, on sait qu'ils taxent la marchandise et taxent les trafiquants pour que ceux-ci puissent utiliser les routes qu'ils contrôlent. Donc on sait que les groupes jihadistes font ça pour tout type de biens licites et illicites. Donc les commerçants de carburant, les compagnies de transport, les éleveurs avec leurs animaux. Donc tout le monde qui veut utiliser leur territoire doit les payer. Donc, ce n'est pas spécifique au trafic de drogue. À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, le trafic de drogues s'accompagne désormais d'une consommation hors de contrôle Est-ce que le trafic de drogue en Afrique est plus important dans les pays instables et en guerre civile ? Pas forcément. Et on voit qu'il y a certains trafics, comme on vient de parler du vol de bétail, qui sont renforcés, qui augmentent lors de périodes d'intense violence ou d'instabilité. C'est aussi le cas du trafic d'armes ou de carburant, par exemple, qui sont des ressources clés pour les groupes armés. Mais pour la cocaïne, c'est différent dans le sens où ce trafic prospère plutôt dans des zones où il y a un équilibre assez délicat, c'est-à-dire que trop d'instabilité va compliquer les flux et désorganiser les réseaux. C'est quelque chose qu'on a vu après, par exemple, le coup d'État au Niger en juillet 2023. Il y avait des réseaux de protection établis entre les autorités et les trafiquants. Et donc ces réseaux ont été éclatés du jour au lendemain. Aussi avec les périodes de grands conflits comme on a vu au nord du Mali dans la deuxième partie de 2023. Toutes ces périodes d'instabilité ne sont pas très bonnes pour le business, parce que les réseaux doivent soit trouver de nouveaux itinéraires, soit de nouveaux intermédiaires, recréer des relations de protection, et donc trop d'instabilité n'est pas forcément bon pour ce trafic-là. C'est-à-dire que les trafiquants de drogue du Niger ont été déstabilisés par le putsch de juillet 2023 ? Oui, oui. Donc, on a vu une diminution du trafic au Niger après le coup d'État, notamment de certains intermédiaires clés qui étaient impliqués dans le trafic de drogue depuis longtemps. Donc, avec la protection des autorités, il y a même des trafiquants, par exemple un en particulier qui s'est reconverti, on va dire, dans l'orpaillage, le trafic de l'or, parce que voilà, les protections au niveau de l'État pour le trafic de cocaïne n'étaient plus en place. À lire aussiTrafic de drogues: le Kenya, de plateforme logistique à marché de consommation émergent Quelle est la répression la plus efficace ? Pour la répression, donc, on sait spécifiquement pour le trafic de cocaïne qu'il y a vraiment des intermédiaires clés qui souvent sont connus de tous, qui opèrent depuis des décennies, par exemple au Mali ou au Niger, et puis des réseaux étrangers qui viennent des Balkans, qui s'implantent en Afrique de l'Ouest. Et donc eux sont vraiment les acteurs clés de cet écosystème et ils sont difficiles à remplacer parce que ce sont eux qui ont les connexions, ce sont eux qui ont les relations haut placées, ce sont eux qui sont au cœur de la logistique et des opérations. Et donc si on focalise la répression sur eux, donc il y aura clairement un impact sur ce marché illicite, au moins dans le moyen terme, jusqu'à ce que d'autres prennent leur place. Vous parlez des chefs de réseau, notamment de ces réseaux balkaniques qui viennent de Bosnie, d'Albanie, du Monténégro. C'est ça ? Voilà. Et qui ont évidemment des interlocuteurs, par exemple au Mali, au Niger ou les pays côtiers. Et est-ce qu'il y a déjà eu des arrestations du côté de ces chefs de réseaux ou pas ? Alors c'est un peu ça le souci principal, c'est que ce sont souvent eux qui ont établi des liens de protection avec l'accord des autorités. Par exemple, au Mali, ce sont des personnalités qui sont bien connues des services de renseignement et qui sont même parfois utilisés par les autorités, par exemple, quand il y a des otages et qu'il faut se lier ou faire des négociations entre groupes armés et autorités. Donc ce sont ces mêmes personnes-là qui sont appelées, du fait de leurs capacités à parler et aux groupes armés sur le terrain et aux autorités. Et donc c'est assez rare que des poursuites à leur encontre voient le jour. À lire aussiDe la culture de la coca au dealer européen, qui contrôle le trafic de cocaïne?

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 14 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 48:30


Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré à l'Afrique. En première partie, des anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. Cinq pays sont concernés, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. La chute du régime autoritaire de Salazar en 1974 et la Révolution des Oeillets ont signé la fin de la colonisation portugaise et l'avènement des indépendances jusqu'à l'année suivante. Au Portugal, la diaspora des anciens colonisés reste importante (entre 180 000 et 230 000 personnes), il y a toujours de nouveaux arrivants qui se mêlent à ceux arrivés dans les années 70 et plus tard... En seconde partie, direction la région d'Agadir, au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité, ils sont récoltés en très grand partie par des migrants subsahariens.  Portugal : les déracinés des indépendances africaines 5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix.   Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Baba Hady Thiam : entre pouvoir et affaires, un avocat au cœur du projet Simandou

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 53:22


Notre grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique est Baba Hady Thiam, avocat d'affaires franco-guinéen formé en France et aux États-Unis. Il a travaillé au sein de grands cabinets internationaux avant de fonder Thiam & Associés à Conakry en 2017. Son cabinet, implanté aussi à Abidjan (Côte d'Ivoire), s'est imposé dans les projets structurants dont Simandou, l'un des plus grands gisements de fer au monde dont l'exploitation représente un investissement colossal de 20 milliards de dollars. Conseiller du géant chinois Baowu, Baba Hady Thiam négocie au cœur de ce projet qui redessine la carte minière et économique de la Guinée, entre souveraineté nationale, attractivité pour les investisseurs et bénéfices locaux. Classé en 2024 et 2025 dans le «Top 100 Legal Powerlist» d'Africa Business+, il incarne la montée en puissance des cabinets africains capables de rivaliser avec les grandes firmes internationales. Pour lui, la concurrence est dépassée : l'avenir réside dans les alliances de compétences et le partage de la valeur en Afrique. Au-delà des contrats, Baba Hady Thiam défend une vision : faire du droit un levier de souveraineté, et transformer les ressources naturelles en opportunités tangibles pour les populations. Engagé aussi pour l'éducation et l'entrepreneuriat, il soutient des écoles, forme de jeunes juristes et encourage le retour des talents de la diaspora. Dans cet entretien exclusif accordé à Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il revient sur son parcours, les coulisses du dossier Simandou, les défis du droit en Afrique, la place des cabinets locaux face aux majors, mais aussi ses engagements personnels comme la promotion de l'entrepreneuriat en Guinée et sa passion pour le sport.

Invité Afrique
Cheikh Lô: «La musique est sacrée pour moi, je pourrais même dire que c'est une religion»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 5:50


Légende de la musique en Afrique et bien au-delà, Cheikh Lô fête ce week-end ses 50 ans de carrière et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque son nouveau disque Maame sera publié le 26 septembre. Mais avant cette sortie, le chanteur, batteur et guitariste sénégalais a accepté de revenir sur des anecdotes de sa vie artistique. RFI : Vous célébrez 50 ans de carrière, 50 ans d'exploration musicale. Vous êtes un éternel optimiste. Quel est votre secret pour garder cette fraîcheur ? Cheikh Lô : Je vais fêter mes 70 ans ! Mais actuellement, j'ai 26 ans. Je me suis rendu compte que la musique nourrit l'âme. Ça te tient. Tu ne vieillis pas. C'est un environnement. Je ne sais pas comment l'expliquer. Va par exemple aux îles des Caraïbes ou Cuba, tu trouveras des vieux chanteurs qui jouent jusqu'à présent, parce que leur musique est positive, immortelle. Vous êtes né à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, de parents sénégalais en 1955. Comment est-ce que la musique vous a attrapé ? Au moment où je suis né, ce n'était pas le Burkina Faso, c'était la Haute-Volta. Je suis né là-bas. J'ai grandi là-bas. J'avais la chance, car à l'époque mon grand frère avait un tourne-disque. Il avait pratiquement toutes les musiques d'Afrique de l'Ouest avec les bagages et les ressources du Congo. Et en même temps, il y avait la radio à la maison. Donc, on écoutait beaucoup de Volta Jazz, l'orchestre de renommée à Bobo-Dioulasso qui était le plus grand orchestre de l'époque. Vous y avez commencé votre carrière en tant que batteur... À l'âge de 20 ans, j'avais des amis dans le même quartier qui avaient des guitares. On passait des heures là-bas. Un jour, à ma grande surprise, le bassiste même du Volta Jazz est venu. Il grattait vraiment bien. Il a commencé à jouer et j'ai commencé à chanter. Dans la foulée, vous allez passer une audition et intégrer le groupe... Pour une soirée. Mais avant que la salle soit pleine, j'avais un peu le stress. Mes pieds tremblaient un peu. J'avais chanté un morceau de Laba Sosseh qui s'appelle « Seyni ». Après avoir fini de chanter, le chef d'orchestre et saxophoniste Mustapha Maïga me dit : « Petit, tu es intégré dans le groupe à partir d'aujourd'hui. » Vous aimez tellement cette chanson que vous l'avez enregistrée des années plus tard. Votre carrière est immense. Vous avez joué dans des clubs, dans des hôtels. Vous avez été batteur dans des studios d'enregistrement en France. Mais arrêtons-nous sur un moment important, la sortie de l'album Né La Thiass. Ce n'est qu'après, en 1995, que j'ai réalisé l'album Né La Thiass en collaboration avec Youssou N'Dour. Né La Thiass, c'est la destinée. Youssou N'Dour était amoureux de ce morceau. Tout de suite, j'ai fait une tournée pour la promotion de cet album avec le groupe Né La Thiass, parce que je n'avais pas encore fondé mon propre groupe. Avec le Super Étoile de Youssou N'Dour, on a fait les répétitions à Dakar et puis une tournée européenne un mois plus tard. Quand les nouvelles générations viennent vous voir, que leur répondez-vous ? Qu'il ne faut jamais rien lâcher dans la vie ? Si ce sont des jeunes qui viennent, je leur dis : « Allez faire une formation ». Dans tout métier, pour savoir où tu poses les pieds. Tout est possible. Impossible n'est pas français, mais tout est possible aujourd'hui. Il faut y croire pour y arriver. Dernière question : dans un monde en tension, à quoi sert la musique ? À quoi sert votre musique ? La musique rapproche et même les montagnes. C'est un médicament. Cela adoucit les mœurs. La musique, elle est sacrée pour moi. On pourrait même dire que c'est une religion aussi. Il n'y a pas de mensonge en musique. À l'au-delà, nul ne peut mentir. Tu ne peux pas tricher avec la musique parce qu'il y a des conventions. C'est divin. Cheikh Lô Maame (World Circuit Limited) 2025 Facebook / Instagram / YouTube

Un Jour dans l'Histoire
1904 : une année qui a déterminé le XXème siècle ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 39:56


Nous sommes le lundi 25 janvier 1904, à Londres, au siège de la Royal Geographical Society. Le froid est glacial. Ce soir-là, Halford John Mackinder, professeur à l'Université d'Oxford et à la School of Economics, donne une conférence devant un parterre d'individus qui, comme lui, ont une conception impérialiste de la géographie. Il s'agit de mieux connaître le monde pour pouvoir s'en rendre maître. Mackinder déclare : « L'aube du XXe siècle marque la fin d'une grande époque historique […]. Le monde, dans ses frontières les plus reculées, a à peine été révélé qu'il nous faut faire la chronique de son appropriation politique pratiquement complète. En Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique et en Australasie, il ne reste guère de région où l'on puisse revendiquer un droit de propriété […]. On peut opposer à grands traits l'époque colombienne à celle qui l'a précédée en faisant de l'expansion de l'Europe, sans résistances notables, sa caractéristique centrale […]. À compter d'aujourd'hui, dans l'ère post- colombienne, nous aurons de nouveau affaire à un système politique fermé, mais d'envergure mondiale. Chaque explosion de forces sociales, au lieu de se dissiper dans le chaos barbare de son environnement, sera vivement répercutée de l'autre côté du globe et les maillons faibles de l'organisme politique et économique mondial seront en conséquence brisés ». Dans cette conférence, Mackinder souligne que nombre des événements qui vont façonner le XXe siècle sont déjà à l'œuvre. En quoi l'année 1904 est-elle un observatoire privilégié ? Avec nous : Florian Louis, docteur en histoire, auteur de "1904, Genèse du XXe siècle" (PUF) Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais : "Le cessez-le-feu n'est pas optimal"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:09


Porte-parole du gouvernement congolais, ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya était dans le journal de l'Afrique pour aborder la situation dans l'est, les négociations de paix et la question de la reconnaissance des génocides au Congo.

Les matins
Trafic d'être humains et travail forcé, fléaux en Afrique du Sud : 7 ressortissants chinois condamnés à 20 ans de prison

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 5:20


durée : 00:05:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 1er sujet : 7 ressortissants chinois ont été condamnés à 20 ans de prison en Afrique du Sud pour avoir forcé 91 Malawites, dont 37 enfants, à travailler dans un atelier textile clandestin. 2e sujet : Apple a-t-il adapté son IA générative à la culture de l'ère Trump ? Politico pose la question.

Un Jour dans l'Histoire
Je crois aux Dragons

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 40:18


Nous sommes au Ve siècle avant J.C., en Chine, dans l'état de Lu. Dans ce que l'on appelle le « Commentaire de Zuo », attribué à un certain Zuo Qiuming, il est fait mention d'un lien unissant un homme à un dragon. Le lettré, contemporain de Confucius, raconte qu'un nommé Dongfu appréciant les dragons et ayant la capacité de comprendre leur volonté, est parvenu à les apprivoiser et à les élever avec succès. C'est ainsi qu'il rentre au service de l'empereur Shun, qui lui attribue le nom de Huanlong, signifiant « éleveur de dragons ». Dans une autre histoire, c'est l'empereur Kong Jia qui, en récompense de son obéissance au dieu du ciel, reçoit deux dragons, l'un mâle, l'autre femelle. Toutefois, ne parvenant pas à les dompter, il engage un dresseur nommé Liulei, qui a appris son art auprès de Huanlong. Malheureusement, un jour, la dragonne passe à trépas. Liulei décide alors de la débiter, il la taille en menus morceaux qu'il cuisine et sert au roi. Celui-ci est aux anges : il raffole tant du repas qu'il réclame du rab ! Mais, l'infortuné Liulei, ne pouvant se procurer davantage de cette viande, est contraint de fuir le palais. Partons sur les traces des dragons, de l'Afrique aux Amériques, de la Sibérie à la Grèce, du paléolithique à nos jours … Avec nous : Julien D'Huy, docteur en histoire, spécialiste des mythes. « Dragon – Généalogie mondiale d'un mythe » ; Armand Colin. Sujets traités : Dragons, Zuo Qiuming, Chine, Dongfu, lempereur Shun, Huanlong, Dieu, paléolithique, Afrique, Amériques, Sibérie, Grèce Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

7 milliards de voisins
L'IA en version africaine, pour quoi faire et pour quand ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 48:30


L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ?  Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ?   Programmation musicale :  ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.

Invité Afrique
Cameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 14:31


Au Cameroun, Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya est la seule femme parmi les douze candidats à la présidentielle du 12 octobre. Mais les Camerounais connaissent bien cette opposante politique, qui a repris les rênes de l'UDC, l'Union démocratique du Cameroun, après le décès en 2020 de son mari, Adamou Ndam Njoya. Longtemps députée nationale, Madame Tomaïno Ndam Njoya est aujourd'hui la maire de Foumban, la grande cité de l'ouest du Cameroun. Quelle est son ambition pour son pays ? RFI : Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, si vous êtes élue, quelles seront vos deux priorités ? Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya : C'est la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui est la toute première des premières. Parce que le Cameroun aujourd'hui est en guerre contre les Camerounais. Et évidemment, la grande deuxième priorité serait les réformes institutionnelles. Parce que depuis 2021, nous avons demandé que le code électoral soit modifié. Nous avons fait un travail de fond. Malheureusement, le pouvoir en place, comme il sait que c'est à travers des fraudes électorales qu'il s'en sort, c'est un problème d'arbitraire. Cette réforme du code électoral, vous l'avez demandée en direct au président Paul Biya lors de ses vœux du Nouvel An. C'était il y a quelques mois. Qu'est-ce qu'il vous a répondu ? Le président a dit qu'il n'était pas au courant que nous avions fait ce travail, et je lui ai répondu que nous allons mettre ce travail à sa disposition, ce que nous avons fait. Et jusqu'aujourd'hui, nous n'avons pas eu un retour. Vous êtes la seule femme candidate à ce scrutin. Si vous êtes élue, qu'est-ce qui changera pour les femmes camerounaises ? Les femmes camerounaises disent : aujourd'hui, 65 ans, ça suffit. Parce que c'est depuis les indépendances au Cameroun que les femmes sont discriminées. Nous n'avons pas de lois qui protègent les femmes, la famille, les enfants. Les femmes sont celles qu'il faut au Cameroun pour apporter la paix. Parce que le Cameroun est divisé. Aujourd'hui, il y a un manque de confiance entre Camerounais, entre les Camerounais et les institutions. Et donc après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir et elles sont prêtes. Voilà 43 ans que Paul Biya gouverne et il est candidat pour un huitième mandat. Face au système Biya, est-ce que vous ne partez pas battue d'avance ? Pas du tout. Le système Biya est là parce qu'il a les moyens de l'État, il a le confort. Mais dans la grande majorité, les Camerounais veulent des élections justes et transparentes. Donc quand on voit le bilan des 43 années de Monsieur Paul Biya, on comprend très vite pourquoi les Camerounais aspirent au changement. La guerre du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est inadmissible. Quelle est la fonction d'un président de la République ? D'abord, incarner l'unité nationale, ce qu'il ne fait pas. Il doit arbitrer le fonctionnement des institutions républicaines, ce qui n'est pas le cas. Tout le monde voit que le régime n'apporte plus rien. Nous sortons d'une grande tournée au niveau national et nous ramenons que les Camerounais veulent le changement, mais par la paix. Qu'est-ce qui vous rend optimiste ? Est-ce que c'est le fait qu'il y ait des fissures au sein du parti au pouvoir et du gouvernement ? Est-ce que c'est l'âge du capitaine ? Normalement, c'est autant de signes qui montrent que si on était vraiment dans une République, l'âge n'aurait pas été un problème parce que nécessairement on aurait compris qu'il faut un mandat renouvelable une seule fois. Donc ça fera partie de nos résolutions urgentes de limiter le mandat présidentiel. Et maintenant, le fait qu'il y ait des problèmes dans la maison, c'est tout à fait normal aussi. C'est-à-dire que, dans le fond, c'est un régime qui a trop duré et les Camerounais souhaitent pouvoir prendre les rênes pour que le Cameroun redevienne cette Afrique en miniature, ce pays respecté dans la sous-région et dans le monde. Et c'est pour ça que nous parlons d'une nouvelle ère. Nous, on est là pour la rupture, c'est-à-dire un nouveau Cameroun, l'ère de la liberté, l'ère de la responsabilité… Parce qu'il y a tribalisme, détournement de fonds publics, corruption, qui laissent de côté la valorisation du travail, l'effort, la méritocratie. Ce sont des valeurs que nous devons retrouver au Cameroun. Les Camerounais sont prêts pour cette rupture. Alors face à Paul Biya, il y a onze candidats de l'opposition et un seul tour. Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prête à renoncer à votre propre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Bien sûr, c'est le principe. Parce que, quand on dit consensus, c'est une personne, mais qui est là dans le cadre d'une équipe, par rapport à un plan d'action commun consensuel. Et parmi les dix autres candidats de l'opposition, vous avez déjà en tête l'une ou l'autre de ces personnes pour qui vous pourriez vous rallier ? Celui qui va recueillir le plus de consensus, suivant des critères objectifs qui sont défendables devant le peuple, aura la confiance de l'Union démocratique du Cameroun.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : Sébastien Lecornu nommé Premier Ministre

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la menace de destructions de contraceptifs destinés à l'Afrique par les États-Unis, sur les sanctions adoptées par l'Espagne contre Israël, et sur la nouvelle rémunération record offerte par Tesla à son PDG Elon Musk. France : Sébastien Lecornu nommé Premier Ministre  On a appris hier soir que Sébastien Lecornu a été nommé premier ministre. Il est issu du camp présidentiel, ne risque-t-il pas le même sort que François Bayrou ? Comment expliquer que Macron n'ait toujours pas voulu essayer de nommer un premier ministre de gauche ? En 3 ans et demi, la France aura connu 5 premiers ministres. Le modèle de la 5eme République semble ne plus fonctionner. LFI appelait à une 6ème république. D'autres partis pourraient eux aussi proposer un changement de régime ?  Avec Victorien Willaume, journaliste au service France de RFI.   États-Unis : controverse autour de la destruction de contraceptifs   La presse américaine a révélé que plus de 10 millions de dollars de contraceptifs destinés à l'Afrique et stockés en Belgique et en France pourraient être détruis par l'administration Trump. Pourquoi les Etats-Unis veulent détruire ce stock ? Si les Etats-Unis acceptent de ne pas les détruire, qui se chargera d'acheminer et de distribuer ces contraceptifs ?  Avec Sarah Durocher, présidente du Planning familial.   Espagne : Pedro Sanchez accentue la pression sur Israël L'Espagne durcit ses sanctions contre Israël, en imposant un embargo sur les armes et des interdictions économiques. Ces mesures peuvent-elles avoir réel un impact sur l'économie israélienne ? D'autres pays européens pourraient-ils suivre l'exemple espagnol, afin d'accentuer la pression sur Netanyahu ? Quelle est la position de l'UE concernant les sanctions économiques ?   Avec Elena Aoun, professeure et chercheuse en relations internationales à l'Université catholique de Louvain. Elon Musk : nouvelle rémunération record pour l'homme le plus riche du monde  Tesla a proposé à son PDG Elon Musk une nouvelle rémunération de plus de 1 000 milliards de dollars.  Pourquoi Tesla est-elle prête à dépenser autant pour son PDG ? Même si Musk arrive à lever plus de fonds pour son entreprise, Tesla pourra-t-elle concurrencer les voitures électriques chinoises ?    Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage Elon Musk : l'enquête inédite paru chez Robert Laffont.

Invité Afrique
Adolphe Muzito (RDC): «Nous pourrons financer les infrastructures, équiper l'armée et améliorer les salaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 8:58


En République démocratique du Congo, une augmentation des salaires des agents de l'État est à l'étude dans le budget 2026. C'est ce qu'annonce aujourd'hui sur RFI le vice-Premier ministre congolais en charge du Budget Adolphe Muzito. L'opposant modéré, qui est arrivé quatrième à la présidentielle de 2023 avec son parti Nouvel Elan, est entré au gouvernement il y a un mois. En ligne de Kinshasa, l'ancien inspecteur des finances Adolphe Muzito répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi réclame «la reconnaissance des génocides perpétrés sur le territoire congolais»

Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
"Recherchez les réalités d'en haut : c'est là qu'est le Christ" Col 3, 1-11

Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025


Aujourd'hui nous sommes le mercredi 10 septembre et nous fêtons Saint Némésien et ses compagnons, martyrs des premiers siècles en Afrique du Nord.Me voici Seigneur. Que ton Esprit ouvre mes oreilles à ta parole. Donne-moi la grâce et le courage de t'imiter dans mon quotidien : dans mes choix comme dans... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Aimer c'est tout donner de Éditions de l'Emmanuel interprété par Orchestre Philharmonique de Prague - Musiques pour prier n° 5: Symphonie pour Dieu © Éditions de l'Émmanuel ; La prière de Jésus, ou la prière du coeur de Harpa Dei interprété par Harpa Dei - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library.

Radio foot internationale
Débrief des rencontres d'éliminatoires Mondial 2026 en Afrique et en Europe

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:29


Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris): Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin. (Son disponible sur le site à partir de 00h05)

Radio foot internationale
Éliminatoires Coupe du Monde en Afrique, enjeux de la 8è journée

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:28


Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes.   - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Un Jour dans l'Histoire
L'uniforme à l'école: en avant ou en arrière toute ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 36:43


Nous sommes en 1552, située dans le Sussex de l'Ouest, en Angleterre. Cette année-là, le roi Édouard VI fonde l'école du Christ's Hospital. Un établissement public qui décide de faire porter une tenue commune aux orphelins et aux enfants défavorisés dont l'institution à la charge. Cette initiative vise, en réalité, à émanciper les enfants, par la scolarisation, en leur offrant des conditions égalitaires, y compris un uniforme simple, composé d'un long manteau, d'un short bleu, de chaussettes jaunes et d'un foulard blanc. Loin des codes vestimentaires élitistes des toges académiques, cet habit symbolise l'humilité et le respect du savoir, marquant l'inscription des enfants dans l'instruction au-delà de leur condition sociale. L'uniforme comme instrument de justice et de progrès est une idée qui sera défendue, deux siècles plus tard, par les gauches radicales. Son histoire est faite de flux et de reflux. Tombé en disgrâce après les guerres mondiales en Europe, il s'est généralisé ailleurs dans le monde, en Afrique, en Asie, en Amérique latine. Dans nos régions, son usage est, depuis quelques années, à nouveau, au centre des débats. Ses défenseurs y voient une réponse au désir d'ordre et de repères institutionnels face à l'affaiblissement des institutions et à la montée des affirmations identitaires. Ses pourfendeurs le perçoivent comme un vestige archaïque. Alors pour tenter de comprendre les uns et les autres, revenons aux origines de l'uniforme scolaire et à l'évolution de son usage. Avec nous : Jean-Claude Kaufmann, spécialiste de la vie quotidienne et pionnier de la microsociologie. « L'uniforme scolaire – Archaïsme ou modernité ? » ; Armand Colin. Sujets traités : L'uniforme, école, Édouard VI , institutions , évolution Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Foot Internationale
Débrief des rencontres d'éliminatoires Mondial 2026 en Afrique et en Europe

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:29


Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris). Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Coupe du Monde en Afrique, enjeux de la 8è journée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:28


Radio Foot internationale, 2 émissions en direct aujourd'hui, 16h10-21h10 T.U., au sommaire de la première : - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique ; - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? ; - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes.   - La suite et la fin de la 8è journée des éliminatoires Coupe du monde 2026 en Afrique. - Poule F : Gabon/Côte d'Ivoire, les Panthères prêtes à bondir sur les champions d'Afrique. Une opposition aux allures de finale de groupe, alors que les Éléphants n'ont qu'un point d'avance sur leurs adversaires, qui ambitionnent de disputer le Mondial pour la 1ère fois. Préservés contre les Seychelles, les cadres Aubameyang et Allevinah de retour, Lemina est titulaire, et Bouanga espère être autant en réussite que mercredi dernier ! Les Ivoiriens sont invaincus dans ces éliminatoires, mais la finition des Orange reste perfectible. - Groupe I : les Aigles se loupent à Accra face aux Black Stars (1-0). Le Mali désormais 4ès, devancé par les Comores, et à 4 points de Madagascar. - L'Algérie loupe le coche face au Syli à Casablanca. Déception pour les Verts et interrogations. Petkovic critiqué par la presse. Les Fennecs restent en ballottage favorable pour la qualification directe. - Italie : le catenaccio aux oubliettes ? La défense des Azzurri a souffert face à la vivacité des attaquants israéliens. 2 matches et 2 victoires pour Gattuso. Victoire 5-4, un entraineur soulagé plus que satisfait ? L'attaque répond présent (10 buts inscrits), une 2è place de synonyme de barrages pour l'instant. - Confirmation attendue pour les Bleus au Parc des Princes. Après un succès convaincant face à l'Ukraine vendredi en Pologne, la France accueille l'Islande du Lillois Hakon Haraldsson. Match de la 2è journée d'éliminatoires du Mondial 2026. Les «Strákarni okkar» sont en tête du groupe D après leur large victoire sur l'Azerbaïdjan. Doué et Dembélé absents, « D.D. » doit revoir en partie son secteur offensif. Pour débattre avec Annie Gasnier : Frank Simon, Hervé Penot et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Invité Afrique
Grand Barrage en Éthiopie: «L'absence de règles claires de sa gestion en période de stress hydrique» fait débat

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 9:31


Avec près de 2 kilomètres de longueur et 150 mètres de hauteur, le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne va dompter les eaux du Nil Bleu et va devenir aujourd'hui, jour de son inauguration par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, la plus grande installation hydroélectrique du continent africain. Mais l'Égypte affirme que cet ouvrage est, pour elle, une « menace existentielle ». Les explications de Sonia Le Gouriellec, qui est maîtresse de conférence en science politique à l'Université catholique de Lille, en France.  RFI : Qu'est ce qui va changer avec ce barrage dans la vie quotidienne des Éthiopiens ? Sonia Le Gouriellec : Je pense qu'il y a un gain énergétique important pour les Éthiopiens parce qu'ils pourront ainsi à la fois avoir de l'électricité dans leur pays et en exporter dans le reste de la région. D'autant que je crois que près de la moitié des Éthiopiens n'ont pas accès à l'électricité aujourd'hui. Tout à fait. Et puis on est dans un pays avec une démographie très forte, 130 millions d'habitants. Donc, il y a un véritable enjeu, effectivement, de fournir de l'électricité et puis aussi d'atteindre les ambitions économiques du pays, puisqu'il y a de nombreuses zones économiques spéciales qui ont été ouvertes et dont le but est de pouvoir fournir de l'électricité à tout le monde. Alors, l'Égypte est très hostile à ce barrage. Elle affirme qu'il représente une menace existentielle. Est-ce que ces craintes sont fondées ? Alors effectivement, depuis le début, l'Egypte est opposée à la construction de ce barrage. A tel point qu'on a parlé à une époque de bombardements du barrage. Et la crainte aujourd'hui, je dirais, c'est plutôt politiquement une déstabilisation de la région par l'Egypte. L'existence du barrage, ce n'est pas ça qui est véritablement contesté, puisque le barrage, il va être inauguré ce mardi. Donc il est construit, il est fait. C'est une grande réalisation. Ce qui est aujourd'hui véritablement en débat, c'est l'absence de règles claires et contraignantes de sa gestion en période de stress hydrique. L'Egypte a toujours eu une position très constante sur cette question. Toutes les exploitations possibles en amont devraient avoir un accord écrit juridiquement contraignant, avec des règles claires d'opérations, de comment on va gérer au fur et à mesure ces eaux, notamment en période de sécheresse. Et ça, pour l'instant, c'est absent. Donc, bien que Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien, ait invité le Soudan et l'Egypte à venir à l'inauguration, pour eux, ça, c'est de la diplomatie, c'est des accords à l'oral, mais il n'y a rien de véritablement fixé. Et ça, ça les ennuie beaucoup. Et ce qu'on craint, c'est que le conflit puisse s'exporter sur d'autres terrains, par exemple en Somalie. Donc, la grande crainte de l'Égypte et du Soudan, c'est qu'en cas de sécheresse, les Éthiopiens ne libèrent pas le volume d'eau nécessaire qui est stocké par ce barrage pour lutter contre cette sécheresse. C'est ça ? Exactement. Et qu'on ne s'en tienne qu'à des paroles alors qu'il faudrait quelque chose d'écrit. Or, pour l'instant, vous n'avez aucun document. Il y a une absence de règles claires, contraignantes sur la gestion des eaux du Nil. En juin 2013, le président égyptien de l'époque, l'islamiste Mohamed Morsi, a déclaré publiquement que, contre ce barrage, aucune option n'était exclue. Est-ce que son successeur, son tombeur, le maréchal al-Sissi, pourrait ordonner le bombardement du barrage ? Alors je ne sais pas ce qui relève effectivement du discours politique d'annonce pour effrayer et de ce qui est techniquement possible. Il me semble que, déjà à l'époque de Morsi, ce n'était pas techniquement possible d'imaginer un bombardement. En revanche, ce qui est tout à fait possible et ce qui est en train d'être fait, c'est une façon de déstabiliser un peu plus l'Éthiopie. Et c'est quelque chose qu'on voit par exemple en Somalie en ce moment. L'Egypte a renforcé sa coopération militaire avec la Somalie, en proposant d'ailleurs de remplacer les troupes éthiopiennes par des troupes égyptiennes. Le conflit s'exporte sur ce territoire, comme ça a souvent été le cas. Et l'envoi de 3000 soldats égyptiens à la frontière du Somaliland qui s'est rapproché de l'Éthiopie, c'est peut-être une pression militaire de l'Égypte sur l'Éthiopie, c'est ça ? Tout à fait. Pression militaire sur l'Éthiopie, pression militaire aussi avec l'Érythrée puisqu'on voit qu'il y a un soutien assez explicite de l'Érythrée. Vous avez eu beaucoup de visites d'Egyptiens en Érythrée, vous l'avez eu également à Djibouti. Donc les Éthiopiens ont souvent vu la politique égyptienne dans la Corne de l'Afrique comme une volonté d'encercler l'Éthiopie. Alors autant ça pouvait parfois paraître étonnant, autant là c'est vrai qu'on peut créditer effectivement ce discours. Et ce bras de fer avec le maréchal al-Sissi, est-ce que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed peut en tirer un avantage politique dans son pays ? Oui bien sûr, parce qu'au niveau interne en Éthiopie actuellement, la situation est instable. Et donc ce projet de barrage sur le Nil est véritablement un totem national. Et c'est ce qu'il essaye de montrer en interne en Ethiopie. Donc effectivement, plus les pays comme l'Egypte vont vouloir contrer ou faire plier l'Ethiopie, plus ça peut être un drapeau nationaliste pour les Éthiopiens. Néanmoins, il y a beaucoup de crises actuellement en Éthiopie parce qu'il y a eu la guerre au Tigré entre 2020 et 2022, et vous avez encore des affrontements aujourd'hui en région Amhara et en région de l'Oromia. Alors il y a les médias pro Abiy Ahmed qui glorifient le moment, ça très clairement, mais on voit un petit peu moins ce barrage dans les médias du Tigré, en pays Amhara, etc, puisqu'ils sont véritablement concentrés sur les défis internes et les conflits qui ont lieu actuellement. À lire aussiGrand barrage de la Renaissance: des revenus d'un milliard de dollars par an pour l'Éthiopie?

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026: les enjeux de la 8è journée en Afrique

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Mondial 2026: les enjeux de la 8è journée en Afrique

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Wiloo

Les qualifications pour la Coupe du Monde sont disputées de partout, et nulle part davantage qu'en Afrique. Petite preview des chocs de demain.

7 milliards de voisins
Pourquoi les prix des logements s'envolent ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 48:29


Depuis le début des années 2000, les prix des logements dans la plupart des capitales et des grandes villes dans le monde, connait une inflation démesurée. Des parts toujours plus importantes des populations n'ont plus accès à la propriété et sont pénalisées par des loyers qui augmentent plus vite que leurs revenus. Pourtant en 2022, en France, un quart des 7,6 millions de résidences principales se trouvaient « en sous-occupation très accentuée », selon l'INSEE. Un marché en tension et soumis à la spéculation, pénalise les jeunes, les groupes vulnérables et plus globalement l'économie. Les habitants sont exclus des centres-villes et les locations touristiques s'implantent dans des quartiers entiers. Comment, dans une économie de marché, revenir à une situation plus équitable et permettre à tous d'accéder à un logement décent ?   Avec : • Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste et autrice de l'ouvrage, Halte à la spéculation sur nos logements ! (Rue de l'échiquier, 2023) • Julien Migozzi, chercheur en Géographie économique à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Ses travaux portent sur le rôle de la finance, du numérique et de l'immobilier dans l'évolution des villes et des inégalités. Il a notamment travaillé sur la ville du Cap en Afrique du Sud • Mathilde Jourdam-Boutin, docteure en Géographie et ingénieure de recherche à Aix Marseille Université. Ses travaux portent sur le capitalisme immobilier dans les villes africaines plus particulièrement camerounaises. Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico. La capitale mexicaine a connu plusieurs manifestations importantes pour dénoncer l'augmentation complètement folle des prix du logement dans la capitale.    Programmation musicale :  ► Kin la belle - Damso ► Cool in my cellar - Stand High Patrol.

Invité Afrique
Sommet africain sur le climat: «Cela permet à l'Afrique de parler d'une seule voix», estime Aïssatou Diouf

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 4:36


Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique

7 milliards de voisins
Pourquoi les prix des logements s'envolent ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 48:29


Depuis le début des années 2000, les prix des logements dans la plupart des capitales et des grandes villes dans le monde, connait une inflation démesurée. Des parts toujours plus importantes des populations n'ont plus accès à la propriété et sont pénalisées par des loyers qui augmentent plus vite que leurs revenus. Pourtant en 2022, en France, un quart des 7,6 millions de résidences principales se trouvaient « en sous-occupation très accentuée », selon l'INSEE. Un marché en tension et soumis à la spéculation, pénalise les jeunes, les groupes vulnérables et plus globalement l'économie. Les habitants sont exclus des centres-villes et les locations touristiques s'implantent dans des quartiers entiers. Comment, dans une économie de marché, revenir à une situation plus équitable et permettre à tous d'accéder à un logement décent ?   Avec : • Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste et autrice de l'ouvrage, Halte à la spéculation sur nos logements ! (Rue de l'échiquier, 2023) • Julien Migozzi, chercheur en Géographie économique à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Ses travaux portent sur le rôle de la finance, du numérique et de l'immobilier dans l'évolution des villes et des inégalités. Il a notamment travaillé sur la ville du Cap en Afrique du Sud • Mathilde Jourdam-Boutin, docteure en Géographie et ingénieure de recherche à Aix Marseille Université. Ses travaux portent sur le capitalisme immobilier dans les villes africaines plus particulièrement camerounaises. Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico. La capitale mexicaine a connu plusieurs manifestations importantes pour dénoncer l'augmentation complètement folle des prix du logement dans la capitale.    Programmation musicale :  ► Kin la belle - Damso ► Cool in my cellar - Stand High Patrol.

Winamax Football Club - Le podcast
WFC LE MAG - L'Espagne sera-t-elle injouable à la Coupe du Monde ?

Winamax Football Club - Le podcast

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 83:50


L'Espagne de Lamine Yamal et Pedri sera-t-elle injouable lors de la prochaine Coupe du Monde 2026 ? Après sa victoire spectaculaire en Turquie (0-6) pour les qualifications au Mondial américain, la sélection espagnole a impressionné par sa qualité de jeu, le côté spectaculaire de ses buts et le talent de ses joueurs. Le WFC analyse le jeu de Luis de la Fuente et sur le statut de l'Espagne pour la Coupe du Monde.

De vive(s) voix
Journée mondiale de l'alphabétisation

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 28:59


Depuis plus de cinquante ans, l'Unesco a décrété ce 8 septembre journée internationale de l'alphabétisation. Lire, écrire, l'accès à l'éducation sont des droits humains fondamentaux et fait même partie des dix-sept objectifs de développement durable établis par les États membres des Nations unies et rassemblés dans l'Agenda 2030. Alors que des efforts sont déployés depuis près d'un demi-siècle, près d'un dixième de la population mondiale est analphabète. En effet, 739 millions de jeunes et d'adultes dans le monde ne possèdent toujours pas les compétences de base en lecture et en écriture en 2024" (source : Journée internationale de l'alphabétisation | UNESCO) dont les deux-tiers sont des femmes. Victimes des normes sociales discriminatoires, elles sont les premières mises à l'écart.  Les régions les plus touchées se situent en Afrique subsaharienne et en Asie du Centre et du Sud. Les pays où la dynamique démographique est forte, sont particulièrement touchés.  Pourtant, lire et écrire permet l'autonomisation de la population «Quand on sait lire et écrire, il y a plus d'hygiène publique, plus d'autonomie, on connait plus ses droits».    Invité : Omar Diop, spécialiste de l'éducation, représentant UNESCO en Côte d'Ivoire (chef du bureau). Et la chronique Ailleurs nous emmène au Canada qui n'est pas épargné par l'analphabétisme ! Et où la Fondation pour l'alphabétisation offre chaque année des bourses à des apprenant.e.s ayant repris leurs études et ayant réussi une démarche d'alphabétisation ou de formation de base. Et c'est Slimane Saidj, chef des services à la Fondation qui nous raconte ces projets.  Plus d'infos sur les bourses ici : Pour en savoir plus sur la Fondation Quelques chiffres.   Programmation musicale : L'artiste Charlotte Cardin avec le titre Tant pis pour elle. 

De vive(s) voix
Journée mondiale de l'alphabétisation

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 28:59


Depuis plus de cinquante ans, l'Unesco a décrété ce 8 septembre journée internationale de l'alphabétisation. Lire, écrire, l'accès à l'éducation sont des droits humains fondamentaux et fait même partie des dix-sept objectifs de développement durable établis par les États membres des Nations unies et rassemblés dans l'Agenda 2030. Alors que des efforts sont déployés depuis près d'un demi-siècle, près d'un dixième de la population mondiale est analphabète. En effet, 739 millions de jeunes et d'adultes dans le monde ne possèdent toujours pas les compétences de base en lecture et en écriture en 2024" (source : Journée internationale de l'alphabétisation | UNESCO) dont les deux-tiers sont des femmes. Victimes des normes sociales discriminatoires, elles sont les premières mises à l'écart.  Les régions les plus touchées se situent en Afrique subsaharienne et en Asie du Centre et du Sud. Les pays où la dynamique démographique est forte, sont particulièrement touchés.  Pourtant, lire et écrire permet l'autonomisation de la population «Quand on sait lire et écrire, il y a plus d'hygiène publique, plus d'autonomie, on connait plus ses droits».    Invité : Omar Diop, spécialiste de l'éducation, représentant UNESCO en Côte d'Ivoire (chef du bureau). Et la chronique Ailleurs nous emmène au Canada qui n'est pas épargné par l'analphabétisme ! Et où la Fondation pour l'alphabétisation offre chaque année des bourses à des apprenant.e.s ayant repris leurs études et ayant réussi une démarche d'alphabétisation ou de formation de base. Et c'est Slimane Saidj, chef des services à la Fondation qui nous raconte ces projets.  Plus d'infos sur les bourses ici : Pour en savoir plus sur la Fondation Quelques chiffres.   Programmation musicale : L'artiste Charlotte Cardin avec le titre Tant pis pour elle. 

Culture en direct
Le "boli" de Diabougou, ou la force de l'informe

Culture en direct

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 59:34


durée : 00:59:34 - Allons-y voir ! - par : Patrick Boucheron, Sophie-Catherine Gallet - Depuis son vol lors de la mission Dakar-Djibouti, raconté dans "L'Afrique fantôme" de Michel Leiris, le "boli" de Diabougou ne cesse de susciter la fascination en France, tandis qu'il perd de sa puissance dans son kono d'origine au Mali. Contre-enquête, à l'occasion de l'exposition au Quai-Branly. - réalisation : Laurence Millet - invités : Jean-Paul Colleyn Anthropologue, spécialiste des cultes de possession en Afrique; Maureen Murphy; Manuel Charpy Historien, chargé de recherches au CNRS; Mathieu Potte-Bonneville Philosophe et directeur du département Culture et création du Centre Pompidou

12H30 - 13H00 TU
Tranche d'information afrique 07/09 12h30 GMT

12H30 - 13H00 TU

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 30:00


Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 6 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène tout d'abord sur le continent africain. À cheval sur Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad, le lac qui diminuait comme peau de chagrin ces dernières décennies, a regagné de la surface au gré d'un pluvieux changement climatique. C'est une région reculée en crise alimentaire, en proie aux raids de la secte islamiste et aux opérations militaires. En deuxième partie, nous irons en Chine. Notre envoyée spéciale permanente nous dira tout de l'industrie du bambou, bambou qui se veut en concurrence avec le plastique. Le bambou plus écologique, mais la bataille n'est pas gagnée.   Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux  Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International.  Un Grand reportage de Carol Valade qui s'entretient avec Jacques Allix. Usine à ciel ouvert, le pari du bambou  Le bambou en Chine n'est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l'économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s'impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable.  Un Grand reportage de Cléa Broadhurst qui s'entretient avec Jacques Allix.      

12H30 - 13H00 TU
Tranche d'information afrique 06/09 12h30 GMT

12H30 - 13H00 TU

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 30:00


Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 48:29


Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir 

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 48:29


Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir 

Le débat africain
RDC, Guinée, Chine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 38:59


Au sommaire : retour ce samedi sur la chute de l'ancien garde des Sceaux congolais, Constant Mutamba, reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à trois ans de travaux forcés. En Guinée, quatre ans après le coup d'État qui a renversé le président Alpha Condé, où en est la transition ? Enfin, nouvelle démonstration de force de Xi Jinping cette semaine. La Chine est-elle inarrêtable ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Fatoumata Diallo, journaliste pour le magazine mensuel Jeune Afrique Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50

Invité Afrique
Lucia Bird Ruiz: «Un tiers de la cocaïne européenne transite par l'Afrique de l'Ouest»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 4:40


Ils se nomment le clan Kavac ou Skaljari : ces groupes mafieux d'Europe de l'Est aux ramifications mondiales, ont fait de l'Afrique de l'Ouest une nouvelle base pour gérer le trafic illégal de cocaïne à destination de l'Europe. Dans son dernier rapport, l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale pointe les méthodes de développement de ces organisations, notamment la corruption, le rôle des intermédiaires, et l'accroissement de la consommation de cocaïne dans la zone. L'espagnole Lucia Bird Ruiz est directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, c'est elle qui a rédigé ce rapport. RFI : Pour la première fois, des enquêtes indiquent que l'Afrique de l'Ouest est devenue un pivot central du trafic de cocaïne pour des groupes mafieux qui sont basés en Europe de l'Est ? Lucia Bird Ruiz : Oui, et c'est au Cap-Vert que ces réseaux ont commencé à s'implanter. Puis, c'est depuis 2019 que ces groupes ont lancé des opérations dans les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, opérant principalement sur des routes maritimes. Ce sont des groupes parmi les acteurs les plus importants du commerce mondial de la cocaïne d'aujourd'hui. Ils utilisent la violence, la corruption et donc l'implantation en Afrique de l'Ouest, c'est très concernant pour la région. Est-ce qu'on peut citer quelques-uns de ces groupes, qui ont d'ailleurs des liens parfois avec la mafia italienne ?   Par exemple, les clans Kavak et Skaljari, les deux organisations criminelles les plus puissantes du Monténégro, qui sont à l'origine de plusieurs assassinats, ont opéré à l'Afrique de l'Ouest. Et ces réseaux ont des liens avec les mafias italiennes, particulièrement la Ndrangheta. Pourquoi ces groupes ont besoin de l'Afrique de l'Ouest pour développer le trafic de cocaïne ? Le marché de consommation en Europe, ça devient chaque jour plus grand. Mais aussi la pression en Europe sur les routes directe en provenance d'Amérique latine s'est accrue et donc l'Afrique de l'Ouest est devenue de plus en plus importante pour ce trafic. Un tiers de la cocaïne européenne pourrait transiter actuellement par l'Afrique de l'Ouest. Et on prévoit que ce chiffre atteindra la moitié d'ici à 2030. Concrètement, comment est-ce que ces groupes mafieux travaillent en Afrique de l'Ouest ? Il y a deux points-clés à souligner. Le premier, c'est les intermédiaires. C'est vraiment un élément-clé de leur stratégie. Ce sont des nationaux des Balkans qui sont envoyés en Afrique de l'Ouest pendant des mois pour superviser les opérations, en travaillant avec les acteurs locaux, pour faciliter la logistique. Par exemple, un important réseau avait un intermédiaire basé à Freetown en Sierra Leone, qui supervisait l'importation, l'emballage dans des conteneurs, l'établissement d'une société en Sierra Leone et l'exportation vers la Belgique. Ils ont des moyens financiers quasi illimités, le trafic de cocaïne est tellement puissant qu'ils sont capables de s'implanter partout ? Certains de ces groupes ont corrompu les plus hauts niveaux de l'Etat. Par exemple, en Albanie, un ancien membre du Parlement a été arrêté pour son soutien à une organisation criminelle. Et en Afrique de l'Ouest, on s'attendrait à ce qu'ils utilisent des techniques similaires. Comment est-ce qu'ils font transiter la cocaïne d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe ? Comme on l'a dit, ils utilisent la voie maritime dans les conteneurs où s'est très compliqué de faire de la surveillance. Mais aussi, ils utilisent des petits bateaux. Par exemple, on a un dirigeant bosniaque d'un groupe qui a parlé avec ses complices de trafic de plus de trois tonnes de cocaïne dans la Guinée-Bissau et les îles Canaries, dans un petit bateau. Vous indiquez dans votre rapport que ces intermédiaires sont parfois payés en cocaïne. Il y a une crainte que ce système entraîne une hausse de la consommation dans la sous-région ? Les produits de synthèse restent les plus largement consommés dans la plupart des pays, mais la consommation de cocaïne, en particulier du crack, augmente également dans de nombreux pays. Et donc, ils vendent la cocaïne dans le marché local et ça pousse la consommation dans la région. Ils s'adaptent aux moyens financiers des habitants de l'Afrique de l'Ouest ? Le prix dans la sous-région a baissé dans beaucoup de pays. Au Ghana, les prix réels, donc en tenant compte de l'inflation, ont chuté de 60 % entre 2019 et 2023. Ce n'est pas la même tendance dans tous les pays de la région, mais dans beaucoup de pays. Et ça inclut le Sénégal, la Guinée. La consommation est vraiment dans une phase d'augmentation. Comment est-ce que les Etats d'Afrique de l'Ouest, comment les autorités au Sénégal, en Sierra Leone ou en Guinée-Bissau peuvent lutter contre la puissance de ces réseaux mafieux ? Il faut vraiment renforcer les systèmes de renseignement pour bien comprendre les opérations de ces groupes, et aussi créer des partenariats stratégiques, des partenariats intercontinentaux entre forces de l'ordre en Afrique de l'Ouest. C'est un défi énorme pour la région parce que c'est une implication pour la santé publique, mais aussi pour la corruption et peut-être à l'avenir sur la violence parce que ces groupes sont tellement violents dans beaucoup de régions du monde. À lire aussiL'Afrique de l'Ouest, nouvelle plaque tournante du trafic de cocaïne vers l'Europe, selon un rapport

Radio foot internationale
Focus sur les éliminatoires Coupe du monde !

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 48:28


Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 se poursuivent en Afrique avec les 7e et 8e journées. En Europe, l'équipe de France se prépare à affronter l'Ukraine. Les leaders de groupe ont l'opportunité de renforcer leur avance et de se rapprocher de la qualification. Pour d'autres, la compétition reste serrée : les prochains matchs seront décisifs ! Zone Afrique Retour sur le match Tchad-Ghana : victoire conseillée pour les Black Stars qui ont les Comores aux trousses ! Vendredi, deux duels à distance dans le groupe B : la RDC, leader, et le Sénégal, en embuscade, qui luttent à couteaux tirés devront éviter le faux pas. Dans le groupe F, la Côte d'Ivoire recevra le Burundi : ne pas décevoir pour repasser devant le Gabon en cas de succès. Le Maroc sera-t-il la première équipe africaine qualifiée dès demain après son match face au Niger ? La première sélection africaine à avoir atteint le dernier carré d'une Coupe du monde tient-elle son rang ? Zone Europe Gattuso première ! Mal embarqués dans ces éliminatoires, les Italiens n'ont pas le droit à l'erreur demain en recevant l'Estonie. L'ancienne forte tête de l'AC Milan et champion du monde 2006 saura-t-il trouver la formule pour les relancer ? Éléments de réponse avec Matteo Cioffi, notre correspondant en Italie ! Équipe de France Les Bleus se déplacent en Pologne demain pour affronter l'Ukraine. Didier Deschamps est-il, au fil des matches, en train d'adopter définitivement l'option offensive chez les Bleus ? Autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Étienne Moatti, Saïd Amdaa et Patrick Juillard Édition : David Fintzel – TCR : Laurent Salerno

Radio Foot Internationale
Focus sur les éliminatoires Coupe du monde !

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 48:28


Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 se poursuivent en Afrique avec les 7e et 8e journées. En Europe, l'équipe de France se prépare à affronter l'Ukraine. Les leaders de groupe ont l'opportunité de renforcer leur avance et de se rapprocher de la qualification. Pour d'autres, la compétition reste serrée : les prochains matchs seront décisifs ! Zone Afrique Retour sur le match Tchad-Ghana : victoire conseillée pour les Black Stars qui ont les Comores aux trousses ! Vendredi, deux duels à distance dans le groupe B : la RDC, leader, et le Sénégal, en embuscade, qui luttent à couteaux tirés devront éviter le faux pas. Dans le groupe F, la Côte d'Ivoire recevra le Burundi : ne pas décevoir pour repasser devant le Gabon en cas de succès. Le Maroc sera-t-il la première équipe africaine qualifiée dès demain après son match face au Niger ? La première sélection africaine à avoir atteint le dernier carré d'une Coupe du monde tient-elle son rang ? Zone Europe Gattuso première ! Mal embarqués dans ces éliminatoires, les Italiens n'ont pas le droit à l'erreur demain en recevant l'Estonie. L'ancienne forte tête de l'AC Milan et champion du monde 2006 saura-t-il trouver la formule pour les relancer ? Éléments de réponse avec Matteo Cioffi, notre correspondant en Italie ! Équipe de France Les Bleus se déplacent en Pologne demain pour affronter l'Ukraine. Didier Deschamps est-il, au fil des matches, en train d'adopter définitivement l'option offensive chez les Bleus ? Autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Étienne Moatti, Saïd Amdaa et Patrick Juillard Édition : David Fintzel – TCR : Laurent Salerno

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026, 6e et 7e journée en Afrique

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 48:30


Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin

Journal de l'Afrique
Guinée : campagne pour le référendum constitutionnel dans un climat tendu

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 14:32


La campagne électorale pour le référendum constitutionnel s'est ouverte en Guinée dans un contexte tendu. Trois principaux partis politiques opposés à la gestion de la transition ont été suspendus par les autorités. La Haute autorité de la communication interdit aux journalistes de leur donner la parole, une décision que dénonce le syndicat de la presse. Les explications de Malick Diakité notre correspondant à Conakry.