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Aujourd'hui dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud nous parle d'un exploit médical sans précédent. Elle revient, avec les archives de l'AP, de SABC News et de l'Ina, sur la nuit au cours de laquelle la première greffe cardiaque humaine a été réalisée. C'était en Afrique du Sud, sous la houlette du docteur Barnard.
Il est devenu l'une des figures de la tech et du secteur de la logistique en Afrique de l'Ouest : Bamba Lô, cofondateur de Paps avec Rokhaya Sy, est le grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Élevé en région parisienne (ami d'enfance de Gims, Black M, Lefa et l'ensemble des Sexion d'Assaut), diplômé d'une école de commerce, il a étudié au Canada avant de créer des entreprises en France, en Tunisie et au Sénégal, son pays d'origine (son arrière-grand-père y a créé la Poste). En 2016, il lance Paps, une plateforme de services de transport et de logistique qui connaît un grand succès. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), Bamba Lô livre ses analyses sur ce secteur en pleine expansion, l'évolution de la tech, le développement de l'Afrique de l'Ouest, la zone de libre-échange, la présidentielle de février 2024 au Sénégal et les enjeux économiques du football, l'une de ses grandes passions.
À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, nous donnons la parole à des femmes qui ont souffert ou qui souffrent encore de stigmatisation à cause de leur statut sérologique. Séropositives, elles évoquent leur parcours, leur quotidien mais aussi les obstacles qu'elles ont pu rencontrer. Patricia, patiente séropositive. Membre de l'association Ikambere en région parisienne, association qui accompagne vers l'autonomie, les femmes vivant en situation de précarité et avec une maladie chronique. Jeanne Gapiya, présidente fondatrice de l'Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et malades du Sida (ANSS), la principale association de lutte contre le Sida au Burundi, dont l'association française AIDES est partenaire Christine Kafando, militante burkinabè, engagée contre le VIH. A été la première femme du Burkina Faso à publiquement annoncer sa séropositivité Et des témoignages de femmes vivant au Mali, en République Démocratique du Congo et à Djibouti.
À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, nous donnons la parole à des femmes qui ont souffert ou qui souffrent encore de stigmatisation à cause de leur statut sérologique. Séropositives, elles évoquent leur parcours, leur quotidien mais aussi les obstacles qu'elles ont pu rencontrer. Patricia, patiente séropositive. Membre de l'association Ikambere en région parisienne, association qui accompagne vers l'autonomie, les femmes vivant en situation de précarité et avec une maladie chronique. Jeanne Gapiya, présidente fondatrice de l'Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et malades du Sida (ANSS), la principale association de lutte contre le Sida au Burundi, dont l'association française AIDES est partenaire Christine Kafando, militante burkinabè, engagée contre le VIH. A été la première femme du Burkina Faso à publiquement annoncer sa séropositivité Et des témoignages de femmes vivant au Mali, en République Démocratique du Congo et à Djibouti.
Au commencement de l'histoire humaine, il y a environ 2,4 millions d'années, les premiers membres de la lignée humaine, les hominidés, ont émergé en Afrique. L'évolution progressive a conduit à l'apparition d'Homo habilis, doté d'outils rudimentaires. Homo Erectus a ensuite émergé, montrant des avancées significatives dans la capacité de fabrication d'outils et la migration hors de l'Afrique. Il y a environ 300 000 ans, Homo sapiens, notre espèce moderne, a fait son apparition, caractérisé par une intelligence accrue et des capacités sociales développées. Les débuts de l'humanité ont été façonnés par l'innovation, la coopération et la migration, créant une riche histoire que nous continuons d'explorer et de partager aujourd'hui ... #HistoireHumaine #Évolution #Communauté Pour les élèves de 6è, la saison 1 : - Le Temps des Hommes - Le Temps des Eleveurs - Le Temps des Agriculteurs - Le Temps de l'Ecriture et des Etats - Le Temps ces Cités Grecques - Le Temps de Rome - Le Temps de la République jusqu'à l'Empire romain - Le Temps de la Paix Romaine - Le Temps des Invasions
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le Maroc veut atteindre 52 % d'électricité d'origine renouvelable d'ici à 2030. Cette politique volontariste menée par le roi Mohammed VI, notamment concernant l'énergie solaire, pourrait cependant ne pas suffire à combler les besoins énergétiques d'un pays à forte vulnérabilité climatique. - invités : Mohamed Ali Hatimy Ingénieur agroéconomiste au sein de l'ONG Nitidae et co-fondateur de la plateforme marocaine de vulgarisation climatique Nechfate.; Nadia Benalouache Géographe, docteure d'Aix-Marseille Université et de l'université de Sfax.; Imen Louati Chercheuse et responsable du programme écologie politique au bureau Afrique du Nord de la Fondation Rosa Luxemburg basé à Tunis.
Quand on parle du rayonnement de la Russie à l'international, on parle souvent de son influence en Afrique. Il existe pourtant un autre continent où Moscou s'affaire et essaie de s'imposer : l'Amérique latine. Qu'il s'agisse d'espions ou d'influenceurs sur Tik Tok, de distinctions diplomatiques ou de partenariats stratégiques, la Russie multiplie les relais dans le monde hispanophone. Dans cet épisode de La Loupe, Axel Gyldén, grand reporter au service Monde de L'Express, nous raconte la mainmise de la Russie sur le continent sud-américain.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture : Mathias Penguilly Présentation : Charlotte Baris Montage : Léa BertrandRéalisation : Jules Krot Crédits : Présidence du Mexique Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut Zschiesche Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Sénégal, les projets de centrales solaires et éoliennes se sont multipliés ces dernières années. Le pays est classé parmi les bons élèves en Afrique dans le mix énergétique avec 31% d'énergies renouvelables. Cependant, dès le début du premier trimestre de 2024, le pays exploitera ses premiers barils de pétrole et de gaz. Le gouvernement reste ferme. Oui à l'énergie renouvelable, mais hors de question de se passer du fossile.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la visite d'un responsable taliban en Allemagne et sur l'état de santé du pape François. Niger : vers une hausse du trafic de migrants ? Au Niger, les autorités de transition ont décidé d'abroger la loi criminalisant le trafic de migrants. Pourquoi la junte est-elle revenue sur cette loi ? Cette décision pourrait-elle impacter les flux migratoires dans la sous-région ? Avec Claire Fages, journaliste au service Afrique de RFI.Allemagne : polémique suite à la conférence d'un responsable talibanUn responsable taliban a donné une conférence dans une mosquée à Cologne. Comment a-t-il pu se rendre en Allemagne ? Quel était l'objectif de cette conférence ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Vatican : pas de COP28 pour le pape FrançoisSouffrant, le pape François a renoncé à se rendra à Dubaï pour la COP28. Que sait-on de son état de santé ? Comment s'organise le Vatican quand le pape ne peut assumer ses fonctions ? Avec Frédéric Mounier, ancien correspondant à Rome du journal La Croix entre 2009 et 2013, auteur de Le Pape François. Une vie, aux éditions Presses du Châtelet.
Comment développer la recherche en intelligence artificielle et pourquoi c'est essentiel que les scientifiques africains s'en emparent ? Rencontre avec le brillant chercheur sénégalais Moustapha Cissé, initiateur du 1er master en IA sur le continent... Interrogeons-nous sur l'intelligence artificielle avec une autre perspective, depuis le contient africain.Comment les chercheurs et les chercheuses sur tous les continents s'emparent de ces technologies disruptives et pourquoi c'est essentiel aujourd'hui, pour les Africains mais aussi pour tous les citoyens des Suds que de développer la formation l'expertise et les recherches de pointe en IA ?Avec Moustapha Cissé en duplex depuis Dakar. Chercheur en intelligence artificielle, il vient de lancer Kera, plateforme d'intelligence artificielle appliquée à la santé, basée au Sénégal et aux États-Unis. Il est le fondateur et directeur général du premier master africain en intelligence artificielle (AMMI).Et Fatou Lo Niang, doctorante en Intelligence artificielle (IA) appliquée à la Médecine, rencontrée par Léa Lisa Westerhoff.
Voici l'histoire de Pierre Castel, milliardaire méconnu qui fait fortune en vendant du vin puis de la bière en Afrique. Dans ce 1er épisode, l'histoire de Pierre Castel débute en 1946 sur le Quai des Chartrons à Bordeaux. À 20 ans, Pierre, ambitieux malgré un crédit à rembourser, décide de vendre du vin en Afrique de l'Ouest. Issu d'une famille d'immigrés espagnols, Jesus préfère travailler dans les vignes plutôt que d'aller à l'école, adoptant plus tard le nom de Pierre. En 1946, Pierre effectue son premier voyage en Afrique, achetant avec succès 600 fûts et 25 000 dames-jeannes pour les vendre au Cameroun. En 1949, avec ses frères et sœurs, il fonde Castel Frères à Bordeaux malgré une forte concurrence. Dans les années 1950, Pierre anticipe les changements dans la consommation de vin en France, rachetant des domaines français en faillite et investissant massivement en Afrique. Face à la fin de la vente en gros, la famille Castel se réorganise et se lance dans la mise en bouteille de vin importé en vrac en Afrique. Castel Frères devient l'un des plus grands négociants et producteurs mondiaux de vin, mais l'épilogue révèle que la bière, et non le vin, sera la clé de la fortune de Pierre. L'aventure de la bière reste à explorer dans le prochain épisode de cette saga entrepreneuriale.
Voici l'histoire de Pierre Castel, milliardaire méconnu qui fait fortune en vendant du vin puis de la bière en Afrique. Dans ce 2e épisode, Pierre fait la rencontre d'Albert-Bernard Bongo, secrétaire du président Léon Mba à Libreville en 1965. Ce dernier souhaite que Pierre ouvre une brasserie au Gabon pour l'indépendance du pays en matière de bière. Pierre accepte, se lie d'amitié avec Bongo, devenu président, et développe son activité brassicole en Afrique. Le succès de la première bière, Regab, à Libreville en 1966, conduit Pierre à ouvrir de nouvelles usines au Gabon. En 1981, Pierre s'installe en Suisse et gère ses affaires depuis là-bas. En 1990, le groupe Castel acquiert les Brasseries et Glacières Internationales, étendant son influence dans 23 pays africains. L'empire brassicole représente 85 % du chiffre d'affaires du groupe. Pierre diversifie ses activités, investit dans des domaines viticoles haut de gamme en France, crée des marques de vin comme Baron de Lestac, et rachète la chaîne Nicolas. En plus du vin et de la bière, il investit dans le sucre, signant un accord avec Coca-Cola pour l'embouteillage de sodas. En 2011, il investit dans les plantations de canne à sucre du groupe Somdiaa. Malgré sa discrétion médiatique, Pierre Castel reçoit des décorations pour ses services en Côte d'Ivoire en 2012. Cependant, des soupçons de financement de groupes armés, d'incendies de brasseries et d'accusations de fraudes fiscales entachent sa réputation. Pierre, de plus en plus discret, laisse planer le mystère sur la question de savoir qui de sa famille prendra la relève dans l'empire Castel. Issu d'une famille d'immigrés espagnols, Jesus préfère travailler dans les vignes plutôt que d'aller à l'école, adoptant plus tard le nom de Pierre. En 1946, Pierre effectue son premier voyage en Afrique, achetant avec succès 600 fûts et 25 000 dames-jeannes pour les vendre au Cameroun. En 1949, avec ses frères et sœurs, il fonde Castel Frères à Bordeaux malgré une forte concurrence. Dans les années 1950, Pierre anticipe les changements dans la consommation de vin en France, rachetant des domaines français en faillite et investissant massivement en Afrique. Face à la fin de la vente en gros, la famille Castel se réorganise et se lance dans la mise en bouteille de vin importé en vrac en Afrique. Castel Frères devient l'un des plus grands négociants et producteurs mondiaux de vin, mais l'épilogue révèle que la bière, et non le vin, sera la clé de la fortune de Pierre. L'aventure de la bière reste à explorer dans le prochain épisode de cette saga entrepreneuriale.
Au Niger, il y a quatre mois, le général Abdourahamane Tiani et les militaires se sont installés au pouvoir, renversant le président Mohamed Bazoum. Le 23 novembre, le chef de la junte a effectué sa première sortie à l'étranger, se rendant successivement à Bamako où il a rencontré le colonel Assimi Goïta et à Ouagadougou où il s'est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré. Ces trois pays ont mis sur pied il y a deux mois l'Alliance des États du Sahel, qu'ils souhaitent désormais rendre opérationnelle. Quatre mois après le coup d'État, où en est le Niger qui vit toujours sous sanctions de la Cédéao ? Comment analyser aujourd'hui le coup d'État du 26 juillet dernier ? Qu'est-ce qui a provoqué la chute du président Bazoum ? Pour tenter de comprendre, RFI reçoit Moussa Tchangari, Secrétaire général de l'association Alternative Espaces Citoyens, un mouvement de la société civile nigérienne. RFI : Moussa Tchangari, quel regard portez-vous sur l'évolution de la situation au Niger depuis quatre mois ?Moussa Tchangari : Depuis les événements du 26 juillet, on peut dire que la situation est plutôt difficile dans le pays. Sur le plan social, économique, on peut dire qu'elle se dégrade, surtout sous l'effet des sanctions de la Cédéao et aussi des sanctions prises par d'autres organismes qui ont coupé leurs appuis, etc., au pays. Ça se ressent sérieusement dans le quotidien des Nigériens, donc la situation est difficile de ce point de vue, mais également sur le plan sécuritaire, la situation semble devenue encore plus compliquée qu'elle ne l'était avant les événements.Dans un texte que vous avez récemment publié, vous tentez d'analyser la prise de pouvoir par les militaires. D'abord, vous estimez que c'est le principe même de la démocratie qui est mis en cause par une partie de la population ?Absolument. Vous savez, beaucoup de gens sont déçus par notre processus de démocratisation qui, effectivement, n'a pas permis de faire de très grandes avancées, notamment sur le plan social, même sur le plan économique à certains égards, parce que des millions de gens sont parfois confrontés à des difficultés, même pour manger. Des secteurs sociaux, tels que l'éducation, la santé, etc., n'ont pas connu vraiment d'avancées significatives durant toutes ces années-là de la démocratisation. Et donc, beaucoup de gens jugeant le bilan des années de démocratisation plutôt mitigé, voire décevant, sur le plan social, pensent que c'est peut-être le moment de sortir de cela et d'entrer dans l'ère des régimes militaires, des régimes autoritaires.Sur le plan politique, vous estimez que le président Bazoum a tenté d'améliorer la gouvernance du pays et de privilégier le dialogue avec les acteurs politiques et sociaux, mais il s'est heurté, dites-vous, à de nombreuses résistances, à commencer par celles de son propre camp…Absolument. Tout le monde reconnait qu'il a essayé, quand même, de décrisper un peu le climat politique et social dans le pays. Il l'a fait de bonne foi, il l'a fait de façon assez volontariste. Mais il n'avait pas, naturellement, le soutien de son propre camp. Et du reste, c'est quand même son propre camp qui a orchestré le coup d'État qui l'a renversé, donc c'est la preuve que cette politique de décrispation n'était pas perçue comme nécessaire, comme la politique qu'il fallait mener par une partie de son propre camp.Quand vous parlez de son propre camp, vous pensez forcément à Mahamadou Issoufou avec qui vous êtes assez sévère dans ce texte…Oui, de notoriété publique, je pense que tout le monde a compris maintenant qu'il est certainement très lié à ce coup d'État-là - s'il n'en est pas l'instigateur. C'est ce que beaucoup de gens pensent. La position qu'il a adoptée, et qu'il continue d'adopter, montre quelque part qu'il est très lié à cela. C'est un secret de polichinelle son implication dans ce qui est en train de se passer.La junte militaire ne s'est pas clairement démarquée de Mahamadou Issoufou, est-ce que ce positionnement ne risque pas de la fragiliser à terme ?C'est évident que beaucoup de gens qui soutiennent la junte, c'est dans l'espoir de voir que le système incarné par Issoufou ne va pas perdurer. Mais bon, on voit bien que la junte n'a pas l'air de prendre ses distances véritablement par rapport à lui et donc ça va probablement lui coûter cher, parce que beaucoup de gens ne peuvent pas continuer à soutenir la junte s'ils sentent qu'elle a partie liée avec l'ancien président.Les Nigériens attendent beaucoup de la mise en exploitation de leurs ressources pétrolières. De ce point de vue, quel est le défi des nouvelles autorités, selon vous ?Ce n'est pas seulement des nouvelles autorités, c'est le défi de tout le pays. En fait, tout le monde espère que ces ressources seront exploitées de façon à améliorer la vie de tout le monde. On sait que ces revenus-là suscitent aussi des convoitises et selon certaines informations, c'est aussi la gestion future de ces revenus qui a été un élément de friction, semble-t-il, entre le président Bazoum et son prédécesseur, qui avait d'ailleurs placé son fils pour gérer ce secteur-là. Donc, le défi serait de tout faire pour que ces ressources-là profitent davantage aux populations qu'à une certaine élite.
Un voyage à Londres de prévu ? Télécharge mon podcast de 35 pistes audio avec idées visites, conseils, et bons plans pour un voyage inoubliable : https://m.audiomeans.fr/s/P-npwtPztr A peine la vingtaine et David quittait déjà la France sans savoir qu'il ne reviendrait plus y vivre. En effet, pendant près de vingt ans, il a voyagé et habité aux quatre coins du monde, Irlande, Londres, Afrique du Sud, et même Pérou. Puis il a croisé sa compagne, canadienne avec qui il s'est finalement installé à Calgary avec leur fils. Mais alors, vous allez me dire, et les macarons dans tout ça ? Vous verrez que David est ce genre de personne qui se laisse porter par les opportunités, alors quand il a croisé un chef qui lui a proposé d'apprendre la pâtisserie, il a directement saisi l'occasion. Jusqu'à se prendre de passion pour les macarons et à ouvrir sa propre boutique. Et si je vous disais même qu'il est devenu jury dans l'émission canadienne Wall of bakers (notre Top chef à nous), et oui, rien que ça ! Allez, je ne vous en dis pas plus et vous souhaite une très belle écoute en compagnie de l'inspirant David Montage : Angèle Delétoille Découvrez les coulisses du podcast et les dernières nouveautés des FRENCHIES autour du monde sur Instagram : https://instagram.com/frenchies_autour_du_monde/ Bénéficiez de -5% sur votre contrat d'assurance voyage avec le code FRENCHIES. Cliquez ici, pour découvrir la AVA Tourist Card !
La capitale de la Sierra Leone a été le théâtre, ce dimanche, de violents affrontements. Et si la fièvre est retombée, « c'est toujours l'embrouillamini total », écrit Aujourd'hui au Faso. La situation est particulièrement confuse, retrace de son côté Wakat Séra : il est question « d'une poudrière qui aurait été forcée, et des armes dérobées », « les autorités relèvent que des individus non identifiés ont tenté de forcer une armurerie militaire » tandis que « des prisons ont été attaquées, donnant l'occasion à plusieurs détenus de prendre le large. »Autant d'éléments qui poussent Aujourd'hui au Faso à se poser de nombreuses questions : « qui sont ces individus qui ont essayé de forcer l'armurerie du casernement militaire ? Quelles étaient leurs intentions ? Étaient-ce des militaires ou des civils ? »Une autre question : est-ce une tentative de coup d'Etat ?C'est en tout cas ce que semble sous-entendre la Cédéao dans un communiqué condamnant les violences. Le président Julius Maada Bio a, lui, évoqué une tentative de déstabilisation de l'État, en « évitant soigneusement, toutefois, note la BBC Afrique, de parler de tentative de coup. » Pour le Sierra Leone Telegraph, pas de doute : il s'agit bien d'un putsch raté.Aujourd'hui au Faso, de son côté, flaire aussi « une forte odeur de putsch étouffé » dans l'air, et pense pouvoir y déceler « les frustrations contenues par l'opposition à l'issue des élections de juin 2023 », qui, peut-être, « refont surface. » Analyse semble-t-il partagée par le Sierra Leone Telegraph, qui rappelle que « le principal parti d'opposition et les observateurs internationaux ont accusé la commission électorale de ‘voler' les votes, en faveur du président Bio » lors du scrutin. À cela, il faut ajouter une économie « en grande difficulté ». L'inflation atteint les 60 % et « les prix des aliments de base et des biens de première nécessité sont à présent hors de portée des citoyens ordinaires, dont 70 % sont au chômage » écrit encore le titre.Autant d'éléments qui poussent le Telegraph à jouer les Cassandre et craindre que d'autres tentatives vont venir, « jusqu'à ce que la volonté démocratique et les libertés civiles de la population soient respectées. »Une enquête journalistique sur Stanis BujakeraLe média indépendant de République démocratique du Congo a publié hier, dimanche soir une enquête sur les accusations contre le journaliste Stanis Bujakera, que la justice accuse d'avoir fabriqué une note des renseignements décrivant comment ces derniers auraient tué le député Chérubin Okende. Actualite.cd rappelle que « le parquet congolais dit l'avoir identifié comme le premier émetteur de ce document, grâce à une analyse des métadonnées et une adresse IP. » Sauf, que, affirme le journal, « l'enquête menée [par les journalistes] prouve que cette affirmation est fausse. » D'abord, car les responsables de Telegram (service de messagerie cryptée qui aurait été utilisé pour diffuser le document), contactés, assurent que « Telegram supprime toutes les métadonnées, » tandis que WhatsApp rappelle « son opposition de principe à la traçabilité (…) et le caractère limité de sa collaboration avec les forces de l'ordre. »Un expert en informatique interrogé estime lui que « les éléments de preuve contenus dans les déclarations du procureur ne sont d'emblée ‘pas crédibles' » ; le même chercheur, après investigations, « finit par exclure complètement que cette adresse [l'adresse IP incriminée] soit liée à Stanis Bujakera et l'attribue plutôt à un serveur web localisé en Espagne. » Mais le pouvoir assure, deux mois après la mise en détention de Stanis Bujakera, que la "vérité" passe "par sa mise en détention."Musique pour finirNos auditeurs auront peut-être reconnu ces quelques notes… la rumba congolaise de Fally Ipupa à l'honneur sur le site du Monde Afrique ! L'histoire d' « un chanteur de rumba congolaise parmi d'autres », natif d'un quartier du centre de Kinshasa, chanteur dans les églises avant de devenir une « vedette » capable de « remplir les plus grandes salles d'Europe », comme l'a démontré son concert samedi à l'U Arena, en banlieue parisienne.D'où vient ce succès ? Le quotidien a sa petite idée : sa réussite, ce serait « ce balancier permanent entre l'audience des origines et celle des musiques urbaines », cette alternance entre courtes chansons, en français, et titres plus longs, en lingala. Une formule que le chanteur ambitionne d'exporter : après la RDC, la France, le reste de l'Europe, il « rêve de conquérir l'Amérique » raconte Le Monde… pour faire flotter haut les couleurs de son pays.
Annoncées en octobre 2021 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les premières livraisons du vaccin antipaludique (RTS, S) ont démarré le 21 novembre. Plus de 330.000 doses du vaccin ont ainsi été livrées au Cameroun après une phase pilote au Ghana, au Kenya et au Malawi. Une étape clé qui prépare le terrain pour une vaccination à grande échelle sur le continent. Pour le docteur Charles Shey Wiysonge, chargé de l'immunisation au bureau régional de l'OMS, cette tournée de vaccinations marque « une étape historique » dans la lutte contre le paludisme. Il est l'invité de Christina Okello. RFI : Quelle est la spécificité du vaccin RTS,S ?Charles Shey Wiysonge : Il s'agit du premier vaccin antipaludique recommandé par l'OMS pour prévenir le paludisme chez les enfants. Le vaccin agit contre le Plasmodium falciparum qui est le parasite du paludisme le plus meurtrier dans le monde et celui qui est le plus présent en Afrique. Les recommandations de l'OMS concernant ce vaccin antipaludique reposent sur les résultats du programme pilote de mise en œuvre du vaccin qui a été conduit dans trois pays, au Ghana, Kenya et Malawi.Le Cameroun n'avait pas participé au programme pilote de vaccination, pourquoi a-t-il été choisi pour recevoir les premières doses ?Le Cameroun, et d'autres pays, vont recevoir la livraison dans les prochaines semaines, ce sont les premiers pays qui ont soumis une demande de soutien à Gavi, l'Alliance du vaccin. Puisque la forte demande a dépassé l'offre disponible, on a limité l'allocation de stocks parce qu'on a environ 18 millions de doses, donc avec 28 pays, c'était difficile. Donc il y en a un quart qui a été développé avant que les pays ne fassent la demande.Quelle est la situation du paludisme au Cameroun, et ailleurs ?Dans les pays comme le Cameroun, le Nigeria, c'est vraiment un grand problème de santé publique. Il y a au moins 10% de la population qui est atteinte du paludisme.Quelle est l'importance de ce vaccin pour la lutte contre le paludisme ? C'est une étape très importante parce que le vaccin est très efficace pour réduire le nombre de cas de paludisme causé par le Plasmodium falciparum chez les jeunes enfants et il réduit les formes graves. Après l'introduction du vaccin dans le programme pilote, on a constaté une baisse très remarquable du nombre d'enfants hospitalisés et une diminution du nombre de décès chez les enfants d'environ 13%. Donc c'est vraiment important.Quelle est l'efficacité du vaccin RTS,S compte tenu de la résistance du paludisme aux médicaments ?Il y a une résistance seulement quand quelqu'un a déjà le paludisme. On a vu qu'après trois doses de ce vaccin, il y a une diminution de 75% des cas de paludisme pendant la première année. C'est vrai que l'efficacité diminue, c'est pour cela qu'on recommande qu'un an après la troisième dose, il faut en donner une quatrième, et aussi un an après ça, il en faut une cinquième. Qui peut prendre le vaccin RTS,S ?On recommande quatre doses aux enfants à partir de l'âge de cinq mois. Par exemple, au Cameroun, le calendrier vaccinal prévoit qu'il y ait quatre doses, à six mois, à sept mois, à neuf mois et à vingt-quatre mois d'âge. C'est seulement pour les enfants.Le mois dernier, l'OMS a donné son feu vert à l'utilisation pour les enfants d'un deuxième vaccin antipaludique, le R21, quelle est la différence avec le vaccin RTS,S ?Il n'y a pas de différence, les deux vaccins agissent de la même manière. Mais pour le premier vaccin, il y a seulement, environ, dix-huit millions de doses qui seront disponibles d'ici 2025. Ce n'est pas suffisant. Au moins vingt-huit pays d'Afrique envisagent d'introduire ces vaccins contre le paludisme dans leur programme de vaccination d'enfants. Mais ce qui est aussi important, c'est que l'autre vaccin, le fabriquant a dit qu'ils vont produire beaucoup plus de doses que dix-huit millions, donc d'ici la fin de l'année prochaine, on n'aura pas de problèmes de stocks limités.Après le Cameroun, quels sont les prochains pays destinataires du vaccin?Après le Cameroun, il y aura le Burkina Faso, le Liberia, il y aura le Niger et la Sierra Leone. D'après les nouvelles qu'on a, le gouvernement du Cameroun prévoit de commencer la campagne de vaccination le 12 décembre. Quand va démarrer la vaccination à grande échelle sur le continent ?Chaque pays a son calendrier. Par exemple, le Cameroun va commencer en décembre. Il y a d'autres pays, comme le Burkina Faso, il y a le Burundi, il y a la RDC, on prévoit qu'il y aura cinq pays entre janvier et juin, parce qu'on pense que l'autre vaccin R21 sera disponible à partir de juin. Donc on pense qu'il y aura un peu plus de pays après juin.Et que signifie pour l'Afrique cette vaccination à grande échelle ?Chaque année, il y a autour de 500 000 enfants qui meurent dans le monde et la plupart, 95%, sont en Afrique. Si on a un vaccin, il va diminuer ce taux de mortalité. On a vu la réduction du taux de mortalité au Ghana, au Kenya, au Malawi, autour de 13%. Vous imaginez, un taux de réduction de 13% de la mortalité ? Et il y a une diminution des cas de paludisme de 75%. Donc c'est un grand atout pour la lutte contre le paludisme, je pense que c'est un moment historique pour l'Afrique et pour la vaccination en général.
durée : 00:59:52 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2006 une série intitulée "Histoires de footballeurs" en deux épisodes se penchait sur la vie des footballeurs SDF. Ou comment des ultra-précaires se retrouvaient pour jouer dans l'équipe française pour la Coupe du monde de football des sans-abris tenue au Cap en Afrique du Sud.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la saisine de la CPI contre l'intervention israélienne à Gaza, sur la plainte du Sénégal contre l'équipe de France des moins de 17 ans et sur un mégaprocès de la mafia en Italie. Nigeria : 4 000 détenus libérés pour désengorger les prisonsLe Nigeria a annoncé la libération de plusieurs milliers de prisonniers pour lutter contre la surpopulation dans les établissements pénitentiaires. Sur quels critères ont-ils été choisis ? Quelles mesures le président Bola Tinubu compte-t-il mettre en œuvre pour réformer le système carcéral ? Avec Amélie Tulet, journaliste au service Afrique de RFI. Israël/Palestine : l'Afrique du Sud saisit la CPIL'Afrique du Sud, et quatre autres pays, ont demandé à la Cour pénale internationale d'enquêter sur l'opération militaire d'Israël à Gaza. La CPI s'est-elle déjà exprimée sur la situation dans le territoire palestinien ? Quelles sont les chances qu'elle accède aux demandes de l'Afrique du Sud ? Avec François Dubuisson, professeur de droit international à l'Université libre de Belgique. Football : le Sénégal demande la disqualification des U17 français Après le Burkina Faso, le Sénégal a déposé une requête contre l'équipe de France des moins de 17 ans car un de ses joueurs avait déjà porté le maillot du Niger, lors de matchs de la CAN. Comment l'équipe de France a-t-elle pu commettre une telle bévue ? Pourrait-elle être sanctionnée par la FIFA ? Avec Babacar Diarra, journaliste au service des sports de RFI. Italie : la mafia calabraise survivra-t-elle à son mégaprocès ? Le procès contre la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, s'est achevé avec plus de 200 condamnations. Pourquoi s'est-il déroulé dans un bunker ? Cette mafia peut-elle survivre après ces condamnations ? Avec Fabrice Rizzoli, enseignant à Sciences Po, spécialiste des mafias, fondateur et président de l'association Crim'HALT.
Mali, Niger, Burkina Faso… Les manifestations d'hostilité à l'égard de la France se multiplient sur le continent. Un rapport parlementaire français, débattu cette semaine à l'Assemblée nationale, préconise de refonder la relation entre la France et l'Afrique. Mais les pays africains francophones souhaitent-ils tous maintenir des liens avec l'ancienne puissance coloniale ? N'est-il pas trop tard ? Nos invités :- Bruno Fuchs, député Modem du Haut-Rhin, co-rapporteur avec Michèle Tabarot d'un rapport sur l'état des relations entre la France et l'Afrique- Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali et président du parti Yelema- Cheikh Gueye, chercheur et secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l'Afrique (Rasa).
Bienvenue au Québec ! Éco d'ici Éco d'ailleurs a installé ses micros à Montréal, capitale économique d'une province canadienne confrontée à une profonde pénurie de main d'œuvre dans de nombreux secteurs. Même si elle suscite des réticences dans la population locale, l'immigration est un recours nécessaire pour les entreprises et les opérateurs économiques soucieux de faire face au vieillissement démographique. Comment en est-on arrivé là ? De nombreux Africains font notamment le voyage pour trouver là un emploi et une qualité de vie. Pourtant, les défis sont nombreux en termes de financement de leur projet, de durée des procédures, d'intégration professionnelle, etc. Le Québec doit-il avoir davantage recours à l'immigration ? Faut-il revoir les seuils d'accueil, les conditions d'entrée ? L'immigration africaine est-elle une chance pour le développement économique du Québec, et pour la défense de la langue française ? NOS INVITÉS- Karl Blackburn, président du Conseil du Patronat du Québec - Magali Picard, présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) - Daye Diallo, économiste principal à l'Institut du Québec - Régis Dahany, membre du Conseil d'administration du Réseau des Entrepreneurs et Professionnels Africains (REPAF) - Lauriane Déry, présidente de Force Jeunesse. NOS REPORTAGES L'entreprise québécoise J. A. Roby fabrique des poêles à bois. Confronté à la pénurie de main d'œuvre (notamment depuis la pandémie de Covid-19), son patron Dany Brousseau a décidé d'embaucher des étrangers notamment en Afrique. Pour avoir des travailleurs immigrés au Québec, il faut les faire venir et prospecter en Afrique par exemple. C'est ce que fait Recrulink, une agence de recrutement qui s'est spécialisée dans ce domaine. Elle est dirigée par Ibrahim Aboulhouda, Comorien d'origine installé au Québec depuis 2009 et Annie Janelle, sa collaboratrice chargée de la communication et du développement.
Au Togo, le mandat des députés expire le 31 décembre, mais pour l'instant, aucune date n'est fixée pour les prochaines législatives. Va-t-on vers un report des élections ? Si oui, pourquoi ? L'analyse de Bergès Mietté, qui est chercheur associé au laboratoire pluridisciplinaire « Les Afriques dans le monde », à Sciences Po Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. RFI : Le mandat des députés togolais expire le 31 décembre, mais on ne connait toujours pas la date des prochaines législatives. Est-ce qu'on va vers un « glissement », comme on dit au Congo ? Bergès Mietté : Effectivement, on s'interroge aujourd'hui sur la capacité du Togo à tenir cet engagement-là, avec l'organisation des élections législatives et locales à la date indiquée.Oui, parce qu'il faut le temps de faire campagne…Effectivement.Donc on ne votera pas avant le 31 décembre ? Au regard de la situation actuelle, il est peu probable que les élections se tiennent effectivement selon le calendrier constitutionnel.S'il y a glissement, ce sera une première dans l'histoire du Togo depuis l'arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé en 2005. Est-ce parce que le pouvoir ne veut plus d'aide étrangère pour financer les élections et est-ce parce qu'il manque d'argent ? Je pense que cette idée fait sens. J'ignore l'état réel de la trésorerie togolaise à l'heure actuelle, mais certaines sources évoquent des difficultés de trésorerie pour organiser efficacement les élections législatives et locales prévues cette fin d'année.En 2018, l'opposition avait boycotté les législatives. Cette fois-ci, l'ANC de Jean-Pierre Fabre et la DMP de Brigitte Adjamagbo-Johnson disent vouloir aller à ce scrutin, pourquoi ce changement de stratégie ? Ce qu'il faut dire, c'est que la C14, la principale coalition politique de l'opposition, avait boycotté les législatives de décembre 2018, effectivement, en raison des irrégularités constatées. Force est de constater que cet appel au boycott n'avait pas fait consensus au sein de l'opposition, puisque d'autres partis de l'opposition ont bel et bien participé à ce scrutin, c'est notamment le cas de l'UFC de Gilchrist Olympio, qui était presque en état fantomatique depuis son alliance avec le RPT (au pouvoir) en 2010. À bien des égards, la non-participation de l'ANC à ce scrutin a permis à l'UFC, qui a en partage le même bastion politique que l'ANC, de se régénérer et de renouer avec l'Assemblée nationale en tant que principal parti institutionnel de l'opposition nationale. On compte également le parti d'Agbéyomé Kodjo, l'ancien Premier ministre, le MPDD, ainsi que le parti de Gerry Taama, le Nouvel engagement togolais. Je pense que l'ANC et bien d'autres partis ont pu tirer des enseignements de ce boycott passé, c'est pour cette raison qu'ils ont décidé pour les élections législatives et locales à venir de participer activement et ont appelé leurs sympathisants à se mobiliser.Pour préparer au mieux ces législatives, l'opposition a fortement mobilisé ses partisans lors du dernier recensement de la population. C'était il y a six mois. Mais ce recensement fait polémique. Pourquoi ? L'opposition dénonce les processus en cours parce qu'il y a eu des irrégularités. Plusieurs citoyens togolais n'ont pas pu s'enrôler.Oui, beaucoup d'opposants disent que les difficultés d'enrôlement, c'était dans le sud du pays qui est, comme par hasard, le fief de l'opposition… Tout à fait. Selon l'opposition, le but, c'est que ces populations ne participent pas véritablement au processus électoral, à la différence des Togolais de la région septentrionale, par exemple, parce que, selon l'opposition, la forte participation des Togolais du Sud peut effectivement avoir des conséquences sur la primauté du parti au pouvoir. Et selon l'opposition, durant les processus d'enrôlement sur les listes électorales, tout est fait de manière à ce que certains Togolais du Sud ne puissent pas y participer.Autre sujet polémique, le découpage électoral. Pourquoi est-ce une telle pomme de discorde au Togo ? Ce qu'il faut dire, c'est que la problématique du découpage électoral est un sujet de discorde permanent dans le pays. L'opposition appelle à un découpage à partir du critère démographique, de sorte que chaque député représente exactement le même nombre de citoyens au Parlement. Il se trouve malheureusement que, depuis 1991, il existe d'énormes disparités et incohérences que l'opposition et la société civile togolaise dénoncent. Pour vous donner quelques chiffres, le Parlement togolais compte 91 députés et la région maritime – la plus peuplée, au sud du pays, avec Lomé et sa périphérie – qui abrite un peu plus de 3,5 millions d'habitants compte effectivement 25 sièges de député, autant que la région des plateaux, dont la population ne représente que le tiers de celle de la région maritime. Ce sont ces disparités-là que les partis politiques de l'opposition et la société civile dénoncent.Donc le fief de l'opposition est sous-représenté à la Chambre alors que le fief du pouvoir est sur-représenté ? Effectivement. Je pense que c'est le nœud de discorde au Togo.
Oui, et il ne s'agit pas du drapeau du Mali, mais bien de celui des paramilitaires russes du groupe Wagner : une tête de mort blanche, menaçante, sur fond noir, jette son regard sur les habitants de la cité tout juste reprise aux ex-rebelles touaregs. « Tout un symbole, relève Jeune Afrique, qui vient contredire le discours officiel du régime d'Assimi Goïta faisant la part belle à l'armée malienne. »De fait, selon le récit circulant au Mali, Kidal « aurait été exclusivement reconquise par les Forces armées maliennes. » Et le magazine panafricain note encore dans les propos du chef de la junte ou de la télévision nationale, il n'y a « nulle mention des mercenaires de Wagner – même sous le vocable ‘d'instructeurs russes' habituellement utilisé par les autorités maliennes. » Et ce malgré le rôle, que JA estime « déterminant, » des mercenaires de Wagner, dans la reprise de la ville septentrionale. Le magazine enfonce le clou : la vidéo montrant le drapeau du groupe sur le fort, « confirme » le « statut de meneur » des paramilitaires… car ces images « n'aurai[en]t probablement jamais pu être tournée[s] si les mercenaires russes n'avaient une forme d'ascendant sur leurs partenaires maliens. »Réaction courroucée des autorités Wakat Séra pointe que, « les paramilitaires russes auraient voulu porter un coup à la fierté des FAMa (…) qu'ils n'auraient pas agi autrement. (...) Au risque de provoquer l'ire des colonels de Bamako. » De fait, les autorités ont d'abord évoqué, à tort, une fausse information, avant que l'étendard malien soit rétabli au sommet du fort hier en fin d'après-midi. « Pas question pour le colonel Assimi Goïta et ses lieutenants, poursuit le titre burkinabè, de voir écornée cette souveraineté à laquelle ils tiennent tant, » eux qui « en ont fait le pilier et l'étoile polaire de leur combat. »Un coup d'œil à la presse malienne permet de s'en rendre compte : pas un mot du drapeau des paramilitaires russes, en revanche, Mali Actu vante « la victoire des forces armées maliennes, (…) source de fierté pour le peuple malien », preuve selon le site que « le Mali est capable de se défendre seul contre les terroristes » et leurs soutiens.Questionnements autour d'un charnier Charnier découvert par les FAMa et qu'ils attribuaient aux rebelles du CSP… or, ces derniers ont démenti, hier, et dénoncent, rapporte Wakat Séra, une « pure mise en scène que l'armée malienne aurait orchestrée. »Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux. Ce qui est certain, c'est que les questions soulevées par cette découverte sont nombreuses : « Qui l'a creusé ? Où est-il localisé ? Combien de corps y sont entassés ? » s'interroge ainsi Wakat Séra, dans les pas d'Aujourd'hui au Faso qui se demande « qui a perpétré [ce charnier] ? À quelles fins ? Quelle est l'identité des victimes ? » Les deux journaux burkinabè finissent par partager un même doute : « ce charnier existe-t-il seulement ? »Toujours dans la presse, les élections en RDC La campagne se poursuit en vue des scrutins de fin d'année… sauf dans les provinces du Rutshuru et du Masisi, dans l'Est du pays, en raison de l'insécurité. En cela, la situation autour de Goma est, pour Aujourd'hui au Faso, une illustration de plus que « l'insécurité, qu'elle soit liée à une rébellion ou à du terrorisme, est une menace pour la tenue et la transparence (…) des processus électoraux. »Autre potentielle menace sur l'équité de cette campagne, pointée par Actualité.cd, « le clan de Moïse Katumbi dénonce déjà une partialité dans le traitement qui lui est réservé à certains endroits. » Un cadre du parti interrogé par le journal accuse ainsi l'équipe du président sortant, Félix Tshisekedi, d'avoir « assuré le monopole d'occupation de tous les panneaux publicitaires » dans certaines villes, et de compliquer encore les choses, car l'avion affrété par Moïse Katumbi « n'a toujours pas été autorisé alors que les formalités ont été remplies dûment », poursuit le titre congolais.Tous les regards sont donc braqués sur Moïse Katumbi. Avec une question principale, posée par Jeune Afrique : « Katumbi peut-il s'imposer comme le candidat commun de l'opposition ? » Plusieurs candidats ont déjà annoncé se rallier à lui, mais certains, comme Denis Mukwege ou Martin Fayulu, accueillent fraîchement l'initiative ; et, raconte Jeune Afrique, Moïse Katumbi est « soupçonné d'avoir voulu forcer la main de ses collègues. » Quoi qu'il en soit, conclut le magazine, « les dissensions actuelles sont révélatrices des divergences que connaît l'opposition depuis plusieurs semaines » … d'où cette interrogation d'un membre de l'opposition : « que gagne-t-on à rester en-dehors d'un ticket commun ? »
Au commencement de l'histoire humaine, il y a environ 2,4 millions d'années, les premiers membres de la lignée humaine, les hominidés, ont émergé en Afrique. L'évolution progressive a conduit à l'apparition d'Homo habilis, doté d'outils rudimentaires. Homo Erectus a ensuite émergé, montrant des avancées significatives dans la capacité de fabrication d'outils et la migration hors de l'Afrique. Il y a environ 300 000 ans, Homo sapiens, notre espèce moderne, a fait son apparition, caractérisé par une intelligence accrue et des capacités sociales développées. Les débuts de l'humanité ont été façonnés par l'innovation, la coopération et la migration, créant une riche histoire que nous continuons d'explorer et de partager aujourd'hui ... #HistoireHumaine #Évolution #Communauté Pour les élèves de 6è, la saison 1 : - Le Temps des Hommes - Le Temps des Eleveurs - Le Temps des Agriculteurs - Le Temps de l'Ecriture et des Etats - Le Temps ces Cités Grecques - Le Temps de Rome - Le Temps de la République jusqu'à l'Empire romain - Le Temps de la Paix Romaine - Le Temps des Invasions
Le Liberia s'apprête à tourner une page : celle des années George Weah. L'ancien footballeur, largement élu président en 2017, a été battu d'un cheveu la semaine dernière, lors du second tour de la présidentielle, par un vieux routier de la politique libérienne : Joseph Boakai, 78 ans, qui a été durant douze ans le vice-président d'Ellen Johnson Sirleaf. Vaincu en 2017 par George Weah, Joseph Boakai a donc pris sa revanche. Comment analyser ce résultat ? George Weah a-t-il fait les frais d'un bilan jugé par certains très décevant ? Et quel avenir désormais pour le pays ? Mathias Hounkpè, directeur pays de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) au Mali, est notre invité. RFI : Joseph Boakai a été déclaré lundi vainqueur de l'élection présidentielle avec 50,64% des voix, une victoire à l'arraché. Mais dès vendredi, avant même la proclamation des résultats, George Weah avait reconnu sa défaite. C'est là un geste très rare ?Mathias Hounkpè : Disons que c'est un geste assez rare lorsque vous êtes en Afrique subsaharienne et en Afrique de l'Ouest, et donc je pense qu'il faut saluer le président sortant George Weah pour avoir posé cet acte qui a réduit de façon considérable les risques de protestation ou les tensions dans le pays, surtout lorsqu'on sait que les résultats de la présidentielle étaient très serrés.Les soutiens les plus radicaux de George Weah appelaient l'ex-chef de l'État à contester les résultats du scrutin. Lundi, à Monrovia, une voiture a foncé sur une foule de partisans du vainqueur, faisant plusieurs morts. Avec ce résultat très serré, un peu plus de 20 000 voix d'écart, doit-on craindre une montée en tension dans le pays, selon vous ?Je pense que ça dépendra en partie de la manière dont le nouveau président, donc le président Boakai, va gérer le pays. Parce que lorsqu'on hérite d'un pays aussi divisé, il faut d'abord attendre et voir les résultats des élections au niveau du Sénat et de l'équivalent de l'Assemblée nationale, la première chambre, pour voir si à ce niveau également les chambres ne seront pas pratiquement divisées en deux parce que ça, ça peut rendre la gouvernance politique même difficile. Et ensuite, le nouveau président, comme je le disais, aura la responsabilité de réunir le pays. Et lorsque vous écoutez le discours de Weah où il a concédé la victoire au nouveau président, l'un des défis sur lequel il a attiré son attention, c'est justement la nécessité d'unir le pays. Joseph Boakai a donc pris sa revanche sur George Weah, après son revers de 2017. George Weah a-t-il fait les frais de son bilan, jugé décevant par certains, voire même très décevant ?Oui, à mon avis, la raison fondamentale, c'est vraiment que George Weah n'a pas eu de résultats, et ceci pour diverses sortes de raisons. En-dehors de quelques secteurs, par exemple les infrastructures, un peu quand même dans le domaine de l'emploi, je crois que le président Weah n'a pas pu vraiment produire des résultats, a déçu et aussi a adopté des comportements qui donnaient le sentiment que s'occuper des préoccupations des citoyens n'était pas vraiment sa première préoccupation. Par exemple, lorsqu'on l'a vu passer une dizaine de jours pendant la Coupe du monde [de football au Qatar en 2022] pour aller regarder les matchs, on a vu que dans le pays, il était devenu comme un prêtre qui animait des messes, il a construit une maison de composition en musique, etc. Donc je pense que les citoyens ont eu le sentiment à un moment donné que le président Weah n'avait pas vraiment à cœur leurs préoccupations.Vous diriez que ce sont ses résultats en matière de lutte contre la pauvreté et contre la corruption qui lui ont coûté l'élection ?Oui, surtout la lutte contre la corruption. Je pense que Weah n'a pu rien faire contre ça. Vous vous rappelez que dans ce pays, il y a deux ou trois juges de l'équivalent de la Cour des comptes qui ont été tués, simplement parce que l'équivalent de la Cour des comptes était sur un dossier qui était très sensible. Donc je pense que non seulement il n'a pas réussi mais il n'a même pas laissé la marge aux institutions mises en place pour aider la lutte contre la corruption. De mon point de vue, c'est l'un des grands défis auxquels le nouveau président aura à se confronter.Pour gagner, Joseph Boakai a bénéficié du soutien du très influent Prince Johnson. Or, ce sénateur est un ancien chef de guerre accusé de nombreux meurtres pendant la guerre civile. Est-ce à dire que le Liberia ne va jamais juger ses bourreaux des années 90 ?Je pense que ça va être très difficile pour lui et pour le Liberia, parce que j'ai le sentiment, en ce qui me concerne, que l'un des prix pour obtenir la stabilité dans le pays c'est aussi de savoir gérer cet aspect de leur histoire et essayer d'éviter de rechercher nécessairement à sanctionner, à punir, etc. Ce n'est pas surprenant que Prince Johnson continue d'être dans l'espace politique, comme Charles Taylor à travers son parti politique. Donc, je pense qu'ils ont peut-être décidé de s'accommoder de ça, afin de garantir la stabilité et éviter encore des facteurs qui pourraient contribuer à raviver les plaies qui peut-être avec le temps sont en train de se cicatriser.
durée : 01:01:15 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - L'émission "Sur les docks" proposait en 2006 une série intitulée "Histoires de footballeurs" avec deux épisodes sur les "Footballeurs SDF". Le volet 1/2 s'intéresse à l'équipe française pour la Coupe du monde de football des sans-abris tenue en 2006 au Cap en Afrique du Sud.
Au Gabon, les autorités militaires, qui ont pris le pouvoir le 30 août, ont annoncé la semaine dernière que la prochaine présidentielle pourrait se tenir en août 2025. Mais ce calendrier est-il ferme et définitif ? Et le chef de la transition, le général Oligui Nguema, a t il l'intention de se présenter à cette future élection ? Du temps du régime d'Ali Bongo, Laurence Ndong était une figure de l'opposition au sein de la diaspora gabonaise en France. Aujourd'hui, elle est ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement gabonais. De passage à Paris, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
C'est un geste qui ne passe pas inaperçu. Au Liberia, le président sortant Georges Weah a reconnu sa défaite et félicité son adversaire Joseph Boakai, alors que les résultats définitifs n'avaient pas encore été publiés. Pourquoi ce fair-play est-il si rare en Afrique ? Quelles leçons nous donne le Liberia ?
Quelques jours après avoir rencontré le chef de la junte à Niamey, l'ex-Premier ministre ivoirien tombé en disgrâce a été reçu hier par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso. Un pays où « Guillaume Soro est tout sauf en terre inconnue », écrit Wakat Séra, où ses visites, « officielles comme privées » se sont succédées jusqu'en 2016. Sans oublier, embraie Aujourd'hui au Faso, « et c'est un secret de polichinelle, que le Faso fut la base arrière de la rébellion ivoirienne, dirigée par un certain Guillaume Soro ! ». Bref, « Soro, c'est l'un des plus burkinabè des Ivoiriens ».Surtout, à Ouagadougou, Guillaume Soro est près, tout près de la Côte d'Ivoire : dans la capitale il n'est « qu'à un millier de kilomètres d'Abidjan », relève encore Wakat Séra et même, constate L'Infodrome côté ivoirien, « l'ancien poulain du président Ouattara se rapproche de plus en plus de (…) son pays ». Une Côte d'Ivoire « si proche mais pourtant si loin », en raison des lourdes condamnations qui empêchent Guillaume Soro de rentrer libre au pays.Un message du Burkina Faso à la Côte d'IvoireA tout le moins, il s'agit d'un « geste inamical » juge Aujourd'hui au Faso, par lequel « Ouaga prouve que le Burkina Faso ne tient pas compte des états d'âme du voisin ivoirien ». En tout cas, rebondit L'Infodrome, il ne s'agit sûrement pas d'un hasard, « dans un contexte socio-politique marqué par des tensions entre les deux pays, notamment avec l'affaire des deux gendarmes ivoiriens encore détenus au pays des hommes intègres ».Cette visite démontre en tout cas une chose selon Wakat Séra : que « l'eau a coulé sous les ponts » depuis l'époque où Guillaume Soro était poursuivi au Burkina Faso pour des accusations de soutien à un coup d'État. Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose, lui qui considère que cet entretien entre Soro et les autorités « ne peut être vu que sous le prisme d'un réchauffement » avec le pouvoir.Un réchauffement avec Guillaume Soro ?C'est en tout cas la recommandation de Wakat Séra, qui se fend du conseil suivant : le président ivoirien Alassane Ouattara, « chantre de la réconciliation », serait peut-être bien inspiré d'ouvrir la porte lui aussi à un apaisement des tensions… en tout cas, pour le titre burkinabè, c'est sûr : le président ivoirien « doit faire jouer la sagesse dont nombre de personnes le donnent dépositaire, et mettre fin définitivement à l'exil de Guillaume Soro », qui dure depuis quatre ans. Et sur le volet des conseils, Aujourd'hui au Faso en a un aussi : attention à la « mise en garde » envoyée par le Burkina Faso avec ce geste… attention à ce qu'Alassane Ouattaro ne fasse pas de ses voisins « des sanctuaires pour ses ennemis »… autant se rabibocher… après tout, conclut le titre, « un ressort cassé, ça se soude ! »À la Une aussi, la campagne pour la présidentielle en RDCAvec, principale nouveauté hier, des informations sur le programme de Denis Mukwege. Des lignes de conduite qui reposent « essentiellement sur des préoccupations sécuritaires » résume Jeune Afrique, mais aussi sur « la lutte contre la pauvreté et contre les "antivaleurs" » le tout articulé autour de dix piliers… avec cette formule, reprise par le magazine panafricain, « la fin de la guerre, la fin de la faim, et la fin des vices ».Ce qui intrigue surtout, c'est le signal que ce geste envoie. Cela pourrait signifier que Denis Mukwege n'envisage pas à ce stade de se ranger derrière Moïse Katumbi, contrairement à plusieurs autres candidats d'opposition dont Matata Ponyo. Interrogé par Jeune Afrique, un soutien du médecin estime qu'il est « normal » que le candidat présente son programme, puisqu'il « s'est avant tout engagé dans cette élection à titre individuel ».Mais, analyse Jeune Afrique, « officiellement, le plus célèbre des gynécologues congolais demeure ouvert à la discussion » et « il voit, dans les annonces de ralliement » des uns et des autres, « une manière de faire pression sur lui ».De la pression, il y en a, et de plus en plus, car le temps file et, prévient enfin JA, « à un mois des élections, [il] ne joue pas en faveur des opposants ».
À l'occasion de la Journée mondiale contre la BPCO, nous faisons le point sur la bronchopneumopathie chronique obstructive, une maladie pulmonaire courante et encore mal connue du grand public. Troisième cause de mortalité dans le monde, la BPCO a entraîné 3,23 millions de décès en 2019 (chiffres OMS). Selon l'Inserm, 80 % des cas de BPCO sont imputables au tabagisme en France, qu'il soit actif ou passif. Dans certains contextes, notamment en Afrique subsaharienne, l'insuffisance respiratoire est également provoquée par la combustion intérieure, utilisée pour la cuisson alimentaire (biomasse), à laquelle les femmes sont particulièrement exposées. Quels sont les symptômes de la maladie ? Comment peut-on la traiter ? Dr Sergio Salmeron, pneumologue au Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph à Paris et bénévole à la Fondation du souffle Pr Stéphane Adambounou, pneumologue et spécialiste en Pathologies respiratoires liées au sommeil du CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. Reportage de Raphaëlle Constant.► En fin d'émission, nous parlons des deux missions opératoires et de formation menées par des bénévoles français du réseau médical de La Chaîne de l'Espoir, du 19 au 25 novembre 2023, au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. Entretien depuis Lomé avec le Pr Agnès Liard, chirurgien pédiatrique spécialisée en urologie et chirurgie viscérale au CHU de Rouen.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les élections générales en RDC, sur la réaction des habitants de Kidal et sur le candidat choisi par le Pastef au Sénégal. Libéria : les raisons de la défaite de George WeahAu Libéria, Joseph Boakai a remporté l'élection présidentielle face à George Weah. Pour quelles raisons le président sortant n'a-t-il pas été réélu ? Quelles pourraient être les premières mesures du nouveau président ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente à Abidjan, de retour de Monrovia. Élections en RDC : comment voteront les territoires occupés ? En RDC, à un mois des élections générales, les habitants des territoires de Rutshuru et du Masisi ne pourront pas voter. Qu'en est-il du reste de la région ? Un report est-il envisageable dans certains territoires comme ça avait été le cas en 2018 ? Avec Paulina Zidi, envoyée spéciale de RFI en République démocratique du Congo. Mali : que pense la population de Kidal du retour de l'armée ? Comment la population de Kidal a-t-elle réagi à la reprise de la ville par les forces armées maliennes ? Où se sont réfugiés les habitants qui ont fui les combats ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : Diomaye Faye, le candidat Bis du PastefLe Pastef, le parti d'Ousmane Sonko, a désigné Bassirou Diomaye Faye comme candidat. Pourquoi une telle décision alors que les recours judiciaires ne sont pas épuisés pour permettre la candidature d'Ousmane Sonko ? Comment expliquer le choix de cette personnalité alors qu'elle est également en prison ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.
À l'occasion de la Journée mondiale contre la BPCO, nous faisons le point sur la bronchopneumopathie chronique obstructive, une maladie pulmonaire courante et encore mal connue du grand public. Troisième cause de mortalité dans le monde, la BPCO a entraîné 3,23 millions de décès en 2019 (chiffres OMS). Selon l'Inserm, 80 % des cas de BPCO sont imputables au tabagisme en France, qu'il soit actif ou passif. Dans certains contextes, notamment en Afrique subsaharienne, l'insuffisance respiratoire est également provoquée par la combustion intérieure, utilisée pour la cuisson alimentaire (biomasse), à laquelle les femmes sont particulièrement exposées. Quels sont les symptômes de la maladie ? Comment peut-on la traiter ? Dr Sergio Salmeron, pneumologue au Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph à Paris et bénévole à la Fondation du souffle Pr Stéphane Adambounou, pneumologue et spécialiste en Pathologies respiratoires liées au sommeil du CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. Reportage de Raphaëlle Constant.► En fin d'émission, nous parlons des deux missions opératoires et de formation menées par des bénévoles français du réseau médical de La Chaîne de l'Espoir, du 19 au 25 novembre 2023, au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. Entretien depuis Lomé avec le Pr Agnès Liard, chirurgien pédiatrique spécialisée en urologie et chirurgie viscérale au CHU de Rouen.
Professionnelle de la communication depuis plus de 10 ans, à la tête du cabinet de conseil en communication, Ladili Consulting qu'elle a fondé en 2018, Fatou Tandjan Ndiaye est spécialiste des marchés africains de la communication. Elle conseille et accompagne les entreprises, institutions panafricaines et internationales, ainsi que les personnalités publiques dans leurs stratégies de communication en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'ouest. Depuis 2020, elle a fondé dirige également Yira Média, une régie publicitaire d'écrans led dans la capitale ivoirienne. Fatou est diplômée de l'EFAP Paris (École des nouveaux métiers de la communication) et a construit son expertise au cours de plusieurs expériences dans des entreprises de référence mondiale, reconnues pour leur savoir-faire. Elle débute sa carrière chez M&CSAATCHI.GAD et Publicis Consultants, et se fait rapidement remarquer pour sa capacité à mener de front des campagnes dans un environnement internationale. Elle intègre ensuite Jeune Afrique Media Group en 2010 en tant que Country Manager pour une dizaine de pays dont les plus stratégiques pour le groupe : la Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso. Franco-malienne, Fatou a pu, tout au long de sa vie et de sa carrière naviguer entre l'Europe et l'Afrique, ce qui lui offre un atout majeur dans la compréhension des enjeux politiques, sociaux et économiques de ces deux régions du monde. Par ailleurs,elle a contribué au développement commercial et à la promotion du Africa CEO Forum, le rendez-vous annuel des dirigeants du secteur privé africain. En 2017, elle est promue Directrice Afrique de l'ouest,, en charge du pilotage et de l'animation de toutes les activités du groupe en Afrique de l'Ouest depuis Abidjan. En 2018, Fatou Tandjan Ndiaye crée Ladili Consulting qu'elle part diriger, puis Yira Media en 2020, afin de répondre à une demande croissante des institutions et entreprises: valoriser leurs activités et engagements auprès de leurs publics cibles et construire leur image de marque. Convaincue qu'il est indispensable de prendre en compte les spécificités de chaque marché dans son métier, Fatou Tandjan Ndiaye propose un accompagnement sur-mesure pour chacun de ses clients. Lien d'inscription pour l'enregistrement en public avec Penda SOW : https://www.eventbrite.fr/e/billets-networking-and-podcast-recording-w-penda-sow-general-manager-paps-ci-755569026297?aff=oddtdtcreator --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chooseyourmentor/message
durée : 00:38:31 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Un récent rapport parlementaire présente l'état des relations France - Afrique. Il permettra d'éclairer la déclaration que fera le gouvernement mardi 21 novembre. Mais au-delà de ce discours, comment redéfinir les relations entre la France et les pays africains ? - invités : Bruno Fuchs Député LREM de la 6e circonscription du Haut-Rhin, co-rapporteur de la Mission d'information commune sur le site de stockage souterrain de déchets Stocamine, membre de la commission des affaires étrangères; Nicolas Normand Ancien ambassadeur de France en Afrique du Sud, au Mali, au Congo, au Sénégal et en Gambie. Auteur du "Grand livre de l'Afrique", Editions Eyrolles; Adamou Gado Ramatou Docteure en sciences politiques, enseignante à l'Université Abdou Moumouni de Niamey, chercheure de l'Institut Nigérien des Études Stratégiques et Internationales
À Kinshasa, les autorités s'efforcent de combattre le fléau de l'urbanisation anarchique et sauvage. La capitale de la RDC est confrontée à une croissance urbaine quasi chaotique et non réglementée. Des habitations sont parfois construites sans les autorisations légales nécessaires, engendrant ainsi une absence totale de planification pour les infrastructures. Ce phénomène est aussi souvent à l'origine d'incidents tragiques. De notre correspondant à Kinshasa, Jean-Marie réside à proximité du cimetière de Kinsuka. Il constate que des habitations, parfois construites en matériaux durables, voient le jour dans cette nécropole, pourtant officiellement fermée depuis 2015. « Ce cimetière que vous voyez est régulièrement vandalisé pendant la nuit. Des individus viennent le casser. Regardez là-bas, vous pouvez même voir les restes de certains cercueils. »Blandine est profondément attristée. Elle se sent désorientée et n'arrive même plus à localiser les tombes de certains membres de sa famille. « Mon beau-frère a été inhumé dans ce cimetière il y a moins d'un an, mais ces individus ont tout saccagé pour ériger des habitations sur ce terrain. »En octobre de l'année dernière, le gouverneur de Kinshasa s'est rendu en personne sur place avec des engins de chantier pour ordonner la démolition de ces maisons. Un an plus tard, d'autres habitations sont toujours présentes.Des répercussions du drame au marché de Matadi KibalaKinsuka n'est pas le seul site concerné. En février 2022, une pluie battante à Matadi Kibala a provoqué la rupture d'un câble haute tension, entraînant la mort de 26 personnes dans un marché et des zones résidentielles. Malgré les annonces de mesures fortes de l'État, notamment la délocalisation du marché, celui-ci persiste aujourd'hui, avec des échoppes qui reprennent leur activité comme si rien ne s'était passé.« Ce qui s'est passé à Matadi Kibala n'est pas un accident comme tel. C'était prévisible. On interdit d'avoir des habitations en dessous de ces câbles, ainsi si le câble cède, on aurait une certaine marge de sécurité. Ces zones sont habitées et certaines autorités octroient des autorisations de bâtir, c'est un problème. C'est ça qu'on appelle urbanisation sauvage », explique Nicolas Patience Basabose, architecte et urbaniste. Sa firme est présente à Kinshasa, à Johannesburg et à Singapour.Au début de cette année, l'hôtel de ville a procédé à la démolition de certaines habitations dans les quartiers populaires. Une décision jugée nécessaire, mais critiquée pour son manque d'application équitable, selon Nicolas Patience Basabose. « C'était nécessaire. Il faut continuer à le faire, mais malheureusement ce sont des opérations politisées. Certaines zones ne sont pas touchées parce que les autorités y vivent. »À cette problématique s'ajoute la pression démographique. Avec environ 2,6 millions d'habitants en 1984, la ville a vu sa population passer à près de 20 millions d'âmes aujourd'hui. Cependant, pour Nicolas Patience Basabose, ce n'est pas le véritable problème. « Il y a des villes qui grandissent. Tokyo et New York ont grandi avec le temps. Seulement, là-bas, la croissance s'est faite dans les règles avec un document qui définit ou va-t-on construire. Ici, on improvise souvent. »La superficie de la ville de Kinshasa est d'environ 10 000 kilomètres carrés, mais les activités se concentrent sur un rayon d'à peine 20%.À écouter aussiEst de la RDC: comment les combats affectent des centres de santé comme celui de Kanyaruchinya
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur des massacres perpétrés par les forces du général Hemedti, sur la politique migratoire du Royaume-Uni et sur des sondages qui donnent Donald Trump, vainqueur de l'élection américaine de 2024. RDC : une nouvelle coalition de l'oppositionLes discussions entre les délégations des principaux opposants à Felix Tshisekedi ont abouti à la création d'une nouvelle coalition en vue de la présidentielle. Pourquoi Martin Fayulu a-t-il décidé de faire bande à part ? Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa.Soudan : les craintes d'une épuration ethnique Au Darfour, les Forces de soutien rapide du général Hemedti ont massacré plus de 1 000 civils de l'ethnie Masalit. Pourquoi ces milices ciblent-elles les populations Masalit ? Quelles actions les Nations unies entreprennent-elles pour empêcher l'amplification de ces tueries ? Avec Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI.Royaume-Uni : l'expulsion de migrants vers le Rwanda jugée illégaleLa Cour suprême a rejeté l'appel du gouvernement britannique qui souhaitait expulser au Rwanda les migrants arrivés clandestinement sur son territoire. Désormais, quelle solution les autorités du Royaume-Uni envisagent-elles pour lutter contre l'immigration illégale ? Avec Leslie Carretero, journaliste au site d'informations Infomigrants. Etats-Unis : vers un retour de Donald Trump à la Maison Blanche ? A un an de l'élection présidentielle, Donald Trump domine le président Joe Biden dans plusieurs sondages. Comment expliquer cette tendance ? Ces sondages réalisés aussi longtemps à l'avance sont-ils fiables ? Avec Mathieu Gallard, directeur d'études chez IPSOS.
En Tunisie, l'exposition Hirafen propose une plongée dans l'artisanat tunisien, revisité par des artistes contemporains. Leurs travaux montrent l'importance patrimoniale, sociale, économique et environnementale de l'artisanat dans le pays. C'est à Denden, à l'ouest de Tunis, dans un complexe de l'Office national de l'artisanat tunisien, que l'on peut voir les œuvres de l'exposition financée par Talan, un groupe international de conseil spécialisé dans la transformation et l'innovation, grâce à la technologie. De notre correspondante à Tunis,Dans un espace de 2 000 mètres carrés, des installations d'art contemporain accueillent les visiteurs. Un coup de neuf apporté à cet ancien centre public de tissage et de textile, qui a aussi été un complexe de filature de laine puis une station de lavage de tapis. Lors d'une visite guidée, Nadia Jelassi, l'une des commissaires de l'exposition, raconte la rénovation des lieux : « Il n'y avait pas de toit d'abord ici, tout était crado parce que c'était un nid de pigeon. Donc, on a refait le toit, les fenêtres, toute l'étanchéité. »L'urgence de transmettre les savoir-faire traditionnelsCette restauration est en lien direct avec la thématique de l'exposition qui pousse des artistes contemporains à faire sortir de l'oubli l'artisanat tunisien, matière première de leurs travaux. Comme l'indique le titre, Hirafen, un néologisme entre « Hirafi », qui veut dire artisan en arabe, et « fan », le mot qui signifie l'art.À lire aussiTunisie: l'exposition «Regard sur la foi», une invitation à la toléranceAïcha Gorgi, galeriste, a chapeauté le projet : « Je vois que les artistes tunisiens ont une méconnaissance totale de leur propre culture, c'est-à-dire de leur propre artisanat. Donc, c'était intéressant de les confronter avec leur propre savoir-faire. L'artisan, je trouve aussi qu'il ne collabore pas. Il a collaboré pendant très longtemps avec des artistes et plus du tout aujourd'hui. Donc, il y a une espèce de perte d'un côté et de l'autre ».Une « question écologique »En Tunisie, le secteur de l'artisanat représente 5% du PIB et assure près de 400 000 emplois, mais ces savoir-faire ancestraux disparaissent peu à peu faute de transmission, selon Nadia Jelassi, l'une des commissaires de l'exposition : « Par exemple, pour tout ce qui est le travail de la Jebba, le plus jeune artisan de la Jebba a 76 ans. Donc, si on ne documente pas tout, ce sera problématique, donc j'espère que cette exposition va aider un petit peu à créer ce choc ».Dans l'une des deux salles sont suspendues des îlots tissés en alfa, une fibre végétale. L'œuvre représente l'archipel de Kerkennah, à l'est du pays. Pour Ludovic Delalande, un des commissaires, il faut aussi s'interroger sur l'après, car les matériaux utilisés par les artisans sont aujourd'hui menacés par le réchauffement climatique : « Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a vraiment cette question écologique qui est très présente. Comment travailler, tisser, si on n'a plus les matières avec lesquelles on a toujours travaillé ». Près d'une vingtaine d'artistes de 13 nationalités différentes sont à découvrir à l'exposition jusqu'au mois de mars 2024.À écouter aussiMaître-bottier à Cotonou au Bénin
« Caractère d'un État qui n'est soumis à aucun autre État » : c'est la signification dans le dictionnaire de la souveraineté. D'un point de vue politique comme économique, elle est réclamée partout sur la planète, et sans doute encore plus en Afrique, du fait de son histoire récente (le poids de la colonisation), mais aussi de l'actualité la plus proche : la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les marchés des matières premières, le fardeau de la dette, la mondialisation qui profite surtout à quelques géants sur d'autres continents. Le tout dans un contexte toujours plus incertain, le conflit Israël-Hamas faisant peser de nouvelles menaces sur la stabilité mondiale. Alors comment permettre aux gouvernements et aux entreprises africaines de créer des chaînes de valeur locales, des écosystèmes dynamiques et non dépendants de l'approvisionnement étranger, d'accentuer leurs investissements productifs au lieu de se focaliser sur le remboursement de la dette dite « souveraine » ? C'est le sujet d'Éco d'ici Éco d'ailleurs délocalisé à Casablanca (Maroc) où se tenait, les 16 et 17 novembre 2023, le Choiseul Africa Business Forum, réunion de chefs d'entreprises et de décideurs économiques venus de tout le continent. Nos invités : Mehdi Tazi, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Salma Kabbaj, directrice générale d'Impact Lab, accélérateur de start-ups basé à Casablanca Éric Akouté, directeur des Études de l'APIEX (Agence de Promotion des Investissements et des exportations) du Bénin Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory, une société qui conseille les États africains dans leur gestion budgétaire et dans leurs investissements.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la restitution d'avoirs issus de biens mal acquis à la Guinée Équatoriale et sur la greffe d'un œil complet aux États-Unis. Mali : retour sur la prise de Kidal par l'armée Quelle a été la stratégie des Forces armées maliennes et du groupe paramilitaire russe Wagner pour remporter cette victoire ? L'armée a-t-elle perdu beaucoup d'hommes comme l'affirme le Cadre stratégique permanent ? Mali : vers une poursuite des combats après la prise de Kidal ? Après leur départ de Kidal, dans quelle zone se sont réfugiés les rebelles du CSP ? Comment comptent-ils poursuivre le combat ? Mali : l'armée peut-elle garder le contrôle de Kidal ? L'armée malienne a-t-elle les moyens de garder le contrôle de Kidal ? Après cette victoire, est-elle en mesure de vaincre définitivement la rébellion du CSP ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Biens mal acquis : vers une restitution de la France à la Guinée équatorialeLa France prévoit de restituer six millions d'euros à la Guinée équatoriale sur les 150 millions d'euros de biens mal acquis saisis par la justice. Pourquoi seule une partie des avoirs sera rendue ? Comment va s'opérer la restitution ? Avec Guilhem Fabry, journaliste au service Afrique de RFI.Santé : première greffe mondiale d'un œil complet Aux États-Unis, un patient a été greffé pour la première fois d'un œil complet. Pourquoi cette opération est-elle considérée comme une réussite alors que le patient n'a pas recouvré la vue cinq mois après ? Avec Michel Paques, chef de service Ophtalmologie à l'Hôpital des 15-20 à Paris.
À cinq semaines de l'élection présidentielle en RDC, les opposants parviendront-t-ils à former une alliance, voire même à s'entendre sur un candidat unique ? Nous lançons le débat alors que des négociations sont en cours à Pretoria, en Afrique du Sud, entre les représentants de plusieurs poids lourds de l'opposition.