Du coeur à l'ouvrage te donne les cartes pour te sentir bien dans ton travail et construire une vie professionnelle satisfaisante. Comment rester motivé pour atteindre ses objectifs ? Se sentir efficace ? Prendre soin de soi ? Réguler la pression ? Rester le plus fidèle à soi-même ? Prendre sa…
Pour ce sixième épisode de notre podcast Du coeur à l’ouvrage, on aborde un thème central pour se construire une vie professionnelle qui a du sens : les valeurs. [Version texte intégrale ci-dessous] Dans cet épisode, je reviens d’abord sur la notion de valeurs – leur rôle, leur utilité – et te propose ensuite quelques pistes pour déterminer ton propre système de valeurs. Pour ne rater aucun épisode, abonne-toi ! La musique de cet épisode est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !). [Retranscription] Comment expliquer que certaines expériences ou situations nous font sentir pile à notre place, parfaitement alignés, alors que d’autres provoquent en nous un profond malaise, de l’incompréhension voire de la révolte ? Ou que nous nous sentions totalement connectés avec certaines personnes tandis que d’autres nous hérissent ? Pourquoi est-ce que certaines personnes, attitudes ou expériences nous attirent comme des aimants alors que d’autres nous donnent envie de fuir, que certaines nous fassent rêver et d’autres nous dégoûtent, que certaines nous bouleversent et d’autres nous laissent indifférents ? Comment expliquer qu’on soit parfois absolument, catégoriquement convaincus de la justesse de notre action ou de nos choix même lorsqu’ils sont difficiles et qu’on se retrouve totalement bloqués face à d’autres ? La réponse est à aller chercher dans un élément fondamental et structurel de notre identité : nos valeurs. Nos valeurs, moteurs de nos actions Ce sont nos valeurs qui motivent chacune de nos actions, de nos comportements et de nos décisions à tous les niveaux de notre vie et dans toutes les situations – sans que n’en ayons toujours conscience d’ailleurs. Nos valeurs et antivaleurs nous dirigent souvent à notre insu en nous indiquant ce qui a de l’importance pour nous, ici et maintenant, ce qui résonne avec qui nous sommes profondément et nous fait sentir bien, alignés, cohérents. Elles sont la grille de lecture par laquelle on aborde le monde, le cadre de référence qui conditionne notre jugement et nous permet de distinguer le bien du mal, le bon du mauvais, le juste et l’injuste, le nécessaire du superflu, le désirable du répréhensible. A ne pas confondre avec la morale, qui provient de l’extérieur et vient nous dicter ce que nous devrions considérer comme bien ou mal, juste ou injuste, etc. sans que nous ne soyons toujours d’accord avec ces principes. Chacun a ses propres valeurs. Ce qui est une valeur pour l’un peut être une anti-valeur pour l’autre. La curiosité, par exemple, peut être considérée comme à la fois positive, dans le sens d’ouverture d’esprit, et négative : « la curiosité est un vilain défaut”. Les valeurs sont donc intimement liées à notre identité. C’est pour cela que, lorsque nos actes ne sont pas en phase avec nos valeurs, cela nous met dans un état de tension intérieure, de malaise, de frustration, de culpabilité voire de honte. On a l’impression de ne plus se reconnaître, de trahir qui l’on est, de ne plus savoir pourquoi on fait les choses. A l’inverse, vivre selon ses valeurs est la clé pour donner du sens à son existence, et ce de deux façons. Nos valeurs, porteuses de sens D’abord, donner du sens au quotidien, en s’assurant que nos comportements, nos actions de tous les jours sont cohérentes avec nos valeurs et son ainsi source de profonde satisfaction. Chaque fois que l’on hésite, qu’on ressent de l’inconfort face à une situation ou à une décision à prendre, qu’on a du mal à comprendre nos réactions ou émotions, nos valeurs sont là pour nous orienter dans nos décisions. Elles nous aident à donner la priorité aux relations, situations, expériences et comportements les plus à mêmes de nous procurer un sentiment d’accomplissement. Être au clair sur ses valeurs permet de poser ses limites, savoir à quoi dire oui et à quoi dire non pour faire de la place à ce dont on a profondément besoin pour se sentir épanoui. Et à le faire avec confiance,
Dans ce nouvel épisode du cœur à l’ouvrage, nous allons voir pourquoi il est temps de faire de la place aux émotions au travail. Pourquoi leur prêter l’oreille, leur donner toute leur importance et les accueillir pour ce qu’elles sont – des messagères qui nous aident à adapter notre comportement aux situations pour prendre soin de nous-même. Et comment faire de ses émotions un levier en apprenant à les accueillir, à mettre des mots sur nos ressentis, à décrypter leurs messages et à choisir comment agir en fonction. [Version texte intégrale ci-dessous] Pour ne rater aucun épisode, abonne-toi ! Et n’hésite pas à le faire briller d’étoiles pour le faire connaitre. La musique de cet épisode est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !). [Retranscription] Nos émotions nous font souvent vivre les montagnes russes. Aux grandes joies succèdent les petits tracas, à l’étonnement, l’ennui. Les émotions traduisent notre interprétation de ce qu’on vit, elles nous informent de ce qu’il se passe vraiment, en nous. Chacun répondra donc à une même situation par des émotions différentes. Là où certains se mettront en colère, d’autres choisiront peut être d’en rire. Les émotions colorent chaque moment de notre vie, ou presque. En tout cas, à l’intérieur. En tout cas, à l’intérieur. En façade, c’est souvent une autre histoire. Si on lit dans certains comme dans un livre ouvert, d’autres sont passés maîtres dans l’art du camouflage émotionnel. Il y a ceux dont le signal est tellement brouillé qu’ils ne savent plus sur quelle fréquence se brancher, sourds à leurs émotions. Et il y a ceux qui se refusent obstinément à augmenter le volume, et préferent tout simplement éteindre la radio, couper la connexion. Merci de retirer vos émotions en rentrant Il faut dire que notre culture ne nous encourage pas à faire de la place aux émotions. Cette méfiance nous est souvent inculquée très tôt lorsque, enfants, nos parents nous disent « arrête de pleurer, tu n’as rien », « c’est ridicule d’avoir peur » « arrête de faire le bébé » ou encore « calme toi, tu es excité comme une puce ». Ces petites réflexions qui nient nos émotions sont pernicieuses à plusieurs titres : non seulement elles nous font comprendre qu’il vaut mieux garder ses émotions pour soi, mais aussi qu’elle ne mérite pas qu’on y attache de l’importance et, pire encore, que les émotions sont fallacieuses et qu’il ne faut pas s’y fier. On finit donc par intégrer ces préceptes et par se déconnecter de ses émotions. Au travail peut être encore plus qu’ailleurs, les émotions n’ont pas franchement droit de cité bien que ce soit en train de changer. Elles sont perçues comme des obstacles à la performance, à l’efficacité et au discernement. Y succomber, c’est risqué de perdre ses moyens, ses capacités de jugement, de raisonnement et de prise de décision. Les débordements émotionnels sont souvent vus comme une faiblesse, une perte de maîtrise de soi et un manque de professionnalisme. On est là pour bosser pas pour faire dans les sentiments. Résultat, on n’ose pas se dire les choses et beaucoup de personnes souffrent de ces faux semblants, de ce manque de sincérité, de communication et d’authenticité qui alimentent les frustrations, les malentendus et les tensions. Prenons un exemple. Réunion de crise pour Olivier, Lina et Gaëtan : il y a eu une erreur dans la fabrication d’un produit pour un client, la teinte de bleue utilisée n’est pas exactement la même que celle commandée pour un lot de 10 000 produits. La question à résoudre : faut-il ou non en avertir le client, qui ne s’en est pas rendu compte ? La tension est palpable. Olivier refuse catégoriquement d’en informer le client et se montre virulent dans ses propos. Lina argumente elle aussi avec ferveur, mais en faveur de l’honnêteté, et ne comprend pas la position d’Olivier. Gaëtan, lui, ne dit rien mais on le sent très tendu. Voilà une heure que la réunion a commencé sans aboutir à aucune conclusion,
[Version texte intégrale ci-dessous] Pour ce troisième épisode de notre podcast Du coeur à l’ouvrage, on aborde un autre thème récurrent pour s’épanouir dans son travail : les talents ! Tout le monde s’accorde à dire que connaître ses talents est un incontournable pour se construire un parcours qui nous correspond et donner du sens à son travail. Oui, mais derrière cette notion de talents, tout le monde ne met pas la même chose. On retrouve beaucoup de mythe et de croyances, qui complexifie une réflexion déjà pas évidente à mener. Dans cet épisode, je te propose une approche plus pragmatique de tes talents que celle qu’on a l’habitude de lire – ni super pouvoirs, ni don inné. Je te donne aussi deux pistes pour identifier tes propres talents. Pour ne rater aucun épisode, abonne-toi ! Et n’hésite pas à le faire briller d’étoiles pour le faire connaitre. La musique de cet épisode est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !). [Retranscription] Est-ce que cela t’est déjà arrivé d’observer quelqu’un faire quelque chose, que ce soit raconter une anecdote, mener une réunion, animer une conférence ou préparer un dessert, et de te dire : ça crève les yeux, cette personne est fait pour ça. Tu la regardes faire, et il se passe un truc, une alchimie, elle semble parfaitement à sa place, se comporte avec une aisance déconcertante qui force l’admiration. Bien sûr, dans le fond, tu ne sais pas toute l’énergie que cette personne a dû déployer pour parvenir à cette aisance, tout ce que tu vois c’est le résultat, mais tu ne peux pas t’empêcher de penser qu’elle a ça dans le sang. De te dire : mais quel talent ! Utiliser ses talents, essentiel à l’épanouissement professionnel Cette notion de talent est absolument centrale pour s’épanouir dans son travail. D’ailleurs, si tu as lu quelques livres sur comment trouver sa voie ou comment être plus épanoui.e dans sa vie professionnelle, tu as surement remarqué qu’à un moment donné de la réflexion on t’invite généralement à identifier tes talents, tes super pouvoirs, cette magie que tu as au bout des doigts ou du cerveau. D’abord parce que, par définition, c’est lorsque tu puises dans tes talents que tu peux donner le meilleur de toi-même, être au top et donc sortir du lot avec le meilleur rapport effort/résultat possible. Donc non seulement tu vas avoir un fort sentiment d’efficacité personnelle, ce qui est essentiel pour se sentir bien dans son travail, mais en plus ta performance va te permettre de te démarquer, d’être reconnu.e et de développer ton potentiel. Il a aussi été prouvé que lorsqu’on utilise ses talents, on se sent plus engagé, motivé, dans le flow, à sa place, on prend du plaisir à faire ce qu’on fait. On fait preuve de plus d’audace et de plus de créativité. Et puis, il faut avouer que le simple fait de reconnaître ses talents est un coup de boost à l’égo. Enfin, tu t’autorises à admettre que tu as quelque chose d’unique ! Et plus tu parviens à les exploiter, plus tu gagnes en assurance et en estime de toi. Bref, tout le monde s’accorde à dire qu’identifier ses talents est un incontournable. Mythes et croyances autour du talent Là où les avis divergent, en revanche, c’est dans ce qu’on met derrière le mot talent et qui va plus ou moins faciliter la réflexion. Beaucoup de croyances et de mythes entourent cette notion. A commencer par l’idée que les talents seraient la clé absolue de ton épanouissement professionnel. Trouver tes talents te permettrait de donner enfin un sens à ta vie, de révéler la raison qui t’as mis sur cette terre. Beaucoup de gens pensent que chacun a un rôle précis à remplir ici bas et que c’est de notre responsabilité de le trouver et de s’y atteler. Et nos talents nous indiqueraient la voie à suivre. Tu connais sûrement la fameuse citation d’Aristote, qui véhicule cette idée : “Là où tes talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve ta vocation”. A contrario, ne pas utiliser pleinement ses talents voudrait dire à gâcher son poten...
Dans cet entretien, Albert Moukheiber partage sa vision déculpabilisante du bonheur au travail. Ensemble, on aborde entre autres le sens du travail, la responsabilisation des individus vis-à-vis de leur propre épanouissement, la dictature du bonheur, et bien sur le rôle que peuvent jouer les neurosciences dans tout ça. Il nous raconte son parcours (2:22). Explique ce que les neurosciences peuvent nous apprendre sur le bien-être au travail (4:50). Il nous rappelle notamment que le bonheur ne s’acquiert pas en un coup de cuillère à pot et que les individus tout comme les entreprises devraient arrêter de croire qu’il existerait une recette miracle applicable à tous pour être plus heureux (9:09). Il nous invite à cesser de culpabiliser si on ne sent pas pleinement épanouis (18:40), parce que cela n’a rien d’honteux de ne pas avoir une vie professionnelle absolument jouissive (23:00). Il partage son espoir que le futur du travail permette à plus de gens d’y trouver un sens (29:47) et alerte sur le fait que s’il est fantastique de permettre à chacun de prendre soin de son bien être, il ne faut surtout pas que cela serve d’excuse pour dédouaner les organisations de faire leur part (44:15). Enfin, il nous explique pourquoi, de temps en temps, il est essentiel de s’autoriser à ralentir (48:40). Pas le temps de tout écouter ? Je t’ai fait un best of de l’interview en moins de 10 minutes : La fameuse vidéo qui m’a inspiré cette interview se trouve ici. Pour découvrir Chiasma, l’association d’Albert, c’est par là ! Tu peux aussi le retrouver sur Linkedin Pour ne rater aucun épisode, abonne-toi ! Et n’hésite pas à le faire briller d’étoiles pour le faire connaitre. La musique de cet épisode est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !). L’article [Podcast] Du coeur à l’ouvrage – Episode 3 : le sens du travail selon Albert Moukheiber, psychologue et neuroscientifique est apparu en premier sur Carnets de Bloomr.
Pour ce deuxième épisode de notre podcast Du coeur à l’ouvrage, je vais te parler de motivation, sujet absolument central pour s’épanouir dans son travail. La motivation, c’est ce qui fait qu’on continue à aller au travail avec enthousiasme. Ce qui nous pousse à donner le meilleur de nous mêmes. C’est l’essence qui alimente notre moteur interne. Surtout, la motivation, la bonne, celle qui nous donne des ailes, est directement liée au plaisir de travailler. Cependant, les mécanismes à l’oeuvre qui nous permettent de rester motivés sont complexes. Il ne suffit pas d’aimer son travail. Il ne suffit pas d’atteindre ses objectifs. Il ne suffit pas d’être récompensés de façon juste. C’est tout ça a la fois et bien plus encore. Dans cet épisode, je vais aborder ce qui active et alimente la motivation, et te donner des pistes pour t’aider, TOI, à garder l’envie, l’entrain et donc l’énergie de travailler au quotidien. Pour ne rater aucun épisode, abonne-toi ! Et n’hésite pas à le faire briller d’étoiles pour le faire connaitre. La musique de cet épisode est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !). [Retranscription] Pour ce deuxième épisode du coeur à l’ouvrage, j’ai eu envie de parler de la motivation, qui est selon moi un sujet absolument central pour s’épanouir dans son travail. La motivation c’est ce qui fait qu’on continue à aller au travail avec enthousiasme, ce qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes, c’est ce qui explique qu’on parvient à mener certains projets jusqu’au bout, alors qu’on en abandonne d’autres en cours de route. C’est l’essence qui alimente notre moteur interne. Surtout, la motivation, la bonne, celle qui nous donne des ailes, est directement liée au plaisir de travailler. Il y a comme une danse entre la motivation et le plaisir au travail, les deux se nourrissent mutuellement. Plus tu es motivé.e, plus tu prends plaisir à travailler, ce qui continue à alimenter ta motivation. Mais les mécanismes à l’oeuvre qui nous permettent de rester motivés sont complexes. Il ne suffit pas d’aimer son travail. Il ne suffit pas d’atteindre ses objectifs. Il ne suffit pas d’être récompensés de façon juste. C’est tout ça à la fois et bien plus encore. Surtout, la courbe de la motivation ne suit pas une ligne droite. Elle a des pics et des creux. Pour garder l’enthousiasme, on a besoin de comprendre ce qui la fait grimper et ce qui au contraire la fait descendre en flèche, pour garder un minimum d’entrain jour après jour. Dans cet épisode, je vais aborder ce qui active et alimente la motivation et te donner des pistes pour t’aider, TOI, à garder l’envie, l’entrain et donc l’énergie de travailler au quotidien. La motivation est capricieuse Quelle que soit la vie professionnelle qu’on mène, il y a toujours des jours plus difficiles que d’autres. Les coups de mou, les frustrations, les déceptions, les obstacles c’est notre lot quotidien à tous, même à ceux qui adorent leur travail. Le défi c’est de réussir à surmonter ces passages à vide pour retrouver l’envie de remonter en selle sans se laisser décourager. C’est de rester motivé durablement. C’est le résultat d’une alchimie entre une multitude de facteurs, combinaison du plaisir et de la satisfaction qu’on va prendre à faire quelque chose, mais aussi du bénéfice qu’on pense en retirer, des efforts qu’on estime devoir fournir pour parvenir au résultat escompté, et de tout un tas d’autres éléments comme les conditions de travail, les personnes qui nous entourent, nos propres valeurs et croyances, la confiance en soi. Certaines choses qui émanent de nous-même et d’autres qui dépendent des autres ou des circonstances. La motivation ne suit pas une formule mathématique. Elle est fluctuante, fragile. Il suffit parfois de pas grande chose pour qu’elle s’écroule. Elle repose beaucoup sur des suppositions, des conjectures que l’on fait. C’est ce qui explique qu’on a parfois autant de mal à trouver le coeur de faire quelque chose même lorsque la tête...
[Version texte intégrale ci-dessous] Chez Bloomr, on est convaincus que le travail peut être une formidable source d’accomplissement. Il permet de découvrir des choses sur soi et sur le monde, de se développer, de contribuer, de tisser des liens et de vivre des expériences d’une façon unique. Néanmoins, on sait aussi que c’est un point noir dans la vie de pas mal de gens, qu’il peut être une énorme source de stress, de frustration, voire de mal-être. Comment on bascule de l’un a l’autre? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent bien dans son travail ou pas ? Pour inaugurer Du coeur à l’ouvrage, je t’explique comment j’ai l’intention d’aborder ce vaste sujet qu’est le bien-être au travail tout au long des épisodes. Autrement dit : pourquoi j’ai crée ce podcast ? Il s’inscrit dans la lignée de ce blog : fournir les clés de compréhension à ceux qui cherchent a prendre en main leur vie professionnelle. Pour ne rater aucun épisode, abonne-toi ! Et n’hésite pas à le faire briller d’étoiles pour le faire connaitre. Les extraits du début de l’épisode sont tirés du film Blanche Neige, d’une interview de Jacques Brel, une interview de Jean d’Ormesson et un discours de James Franco. La musique est une création originale de Deyan Angelov (merci à lui !). Retranscription Pour inaugurer Du coeur à l’ouvrage, il m’a semblé important d’expliquer quelle était notre vision de l’épanouissement professionnel, chez Bloomr, comment j’ai l’intention de l’aborder tout au long des épisodes, autrement dit : pourquoi j’ai crée ce podcast ? Le bien être au travail c’est un thème à la mode. On lit plein de choses, dit plein de choses sur le sujet et je trouve que la façon dont on le présente ne contribue pas toujours à se sentir mieux, et détonne parfois avec la réalité du monde du travail. Tu remarqueras d’ailleurs que je ne t’ai pas parlé de bonheur au travail. Parce que pour moi, le bonheur ne peut pas reposer sur les simples épaules du travail. C’est peut être juste une question de sémantique, mais à laquelle je tiens, parce que l’épanouissement a quelque chose de plus réaliste. C’est d’abord se sentir bien dans son job. Se sentir satisfait. Si déjà tu peux dire que ton job te convient, même si ce n’est pas le nirvana, même si tu ne te sens pas investi.e d’une mission de vie, c’est déjà beaucoup ! Et on le dit trop peu à mon goût. Résultat: beaucoup se fixent des attentes tellement irréalistes qu’elles ne peuvent que conduire à de la frustration voire à de la culpabilité de ne pas réussir à atteindre cet idéal. Nous on est convaincus que le travail peut être une formidable source d’accomplissement, qu’il permet de découvrir des choses, sur soi et sur le monde, d’apprendre, de se développer, de contribuer, de tisser des liens et de vivre des expériences d’une façon unique. Mais on sait aussi que c’est un point noir dans la vie de beaucoup de gens, et qu’il peut être une énorme source de stress, de frustration, voire de mal-être. C’est normal, puisque c’est une des activités à laquelle la plupart d’entre nous consacre le plus d’énergie et de temps. Il impacte donc fortement comment on se sent, notre état d’esprit et notre vie en général. Comment on bascule de l’un à l’autre? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent bien dans son travail ou pas ? Evidemment, il n’y a pas de réponse simple à cette question, mais je pense qu’une partie de l’explication se trouve dans notre attitude face au travail. Est-ce que tu sais à quoi tu aspires et ce dont tu as envie afin de faire des choix professionnels qui sont vraiment les tiens ou est-ce que tu as tendance à plutôt te laisser porter par le courant ? Est-ce que tu as pris le temps de cerner tes atouts, tes modes de fonctionnement, tes préférences naturelles, pour les prendre en compte et faire un travail qui te correspond et que tu peux accomplir avec brio ? Est-ce que tu sais ce qui te procure de la satisfaction et du plaisir au travail ? Et est-ce que tu cultives ces éléments au quotidien ?