Podcasts about autrement

  • 1,144PODCASTS
  • 3,025EPISODES
  • 26mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Oct 4, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about autrement

Show all podcasts related to autrement

Latest podcast episodes about autrement

Choses à Savoir
Faut-il vraiment avoir une vue parfaite pour piloter un avion ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 1:46


Quand on imagine un pilote d'avion, on pense souvent à quelqu'un doté d'une vue d'aigle, capable de distinguer chaque détail dans le ciel. Mais en réalité, les choses sont plus nuancées. Les autorités aéronautiques n'exigent pas une vision “parfaite”, mais une vision suffisamment bonne, quitte à être corrigée par des lunettes ou des lentilles.Aux États-Unis, par exemple, la FAA impose que les pilotes de ligne obtiennent une acuité visuelle de 20/20 de loin dans chaque œil, mais cela peut être avec correction. Autrement dit, si un pilote a besoin de lunettes, il est tout à fait autorisé à voler, tant que sa vision corrigée atteint le seuil. Pour la vision de près – indispensable pour lire les instruments – une acuité de 20/40 est suffisante. En Europe, sous l'autorité de l'EASA, les règles sont similaires : l'important n'est pas d'avoir une vue naturellement parfaite, mais de pouvoir atteindre les normes grâce à une correction optique. Les pilotes qui portent des lunettes doivent simplement emporter une paire de secours dans le cockpit.Bien sûr, certaines conditions sont encadrées de près. Les lentilles de contact sont admises, mais pas la “monovision” (un œil corrigé pour le loin, l'autre pour le près), car elle perturbe la perception de la profondeur. La chirurgie réfractive, comme le LASIK, est également acceptée, à condition que la vision soit stabilisée et qu'il n'y ait pas de séquelles gênantes, comme des halos lumineux la nuit.Un autre point crucial est la vision des couleurs. Impossible de piloter sans distinguer clairement le rouge, le vert et le blanc : ce sont les couleurs des feux de navigation, des signaux lumineux ou encore des systèmes d'approche visuelle. Les candidats qui échouent aux tests classiques peuvent parfois prouver en situation réelle qu'ils reconnaissent bien ces signaux, mais sinon des restrictions s'appliquent, comme l'interdiction de voler de nuit.Enfin, la vision binoculaire et la perception de la profondeur sont indispensables pour estimer les distances, surtout lors des phases critiques comme l'atterrissage. Certaines pathologies, comme un strabisme important ou une perte du champ visuel, peuvent être éliminatoires.En somme, non, il n'est pas nécessaire d'avoir des yeux parfaits pour devenir pilote. Ce qui compte, c'est de respecter des normes précises, atteignables avec une bonne correction et un suivi médical. Et cela explique pourquoi de nombreux commandants de bord que nous croisons dans les avions de ligne portent… tout simplement des lunettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Story
Drones : la menace qui accélère l'Europe de la défense

La Story

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 31:11


Les 27 pays membres de l'Union européenne sont réunis à Copenhague autour de la défense du continent alors que des drones ont survolé des aéroports au Danemark et que des avions militaires ont pénétré l'espace aérien des pays baltes. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent les enjeux de ces provocations sur lesquelles plane l'ombre de Poutine.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Guillaume Ancel (ancien officier, auteur de « Petites leçons sur la guerre » aux éditions Autrement) et Yves Bourdillon (journaliste Monde aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix/AFP. Sons : France 24, MagicManTheMystical, NikitaKondrashev, TheFealdoProject, « Friends » (1994), WION, Radio-Canada Info, M6 Info, CNews, NBC News. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C ce soir
Israël-Palestine : Un plan Trump réaliste ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 65:35


Le plan de Donald TRUMP pour la paix, censé mettre fin au supplice des Palestiniens de la bande de Gaza et des otages israéliens encore en vie, se compose de 20 points, entre démilitarisation totale du Hamas, libération de tous les otages, retrait de l'armée israélienne et mise sous tutelle du territoire par un conseil de la paix présidé par Donald TRUMP lui-même… Un plan qui peut donc, si toutes les planètes s'alignent, mettre fin en 72 heures au conflit le plus sanglant de l'histoire de cette région et apporter “la paix éternelle” au Moyen-Orient… Mais justement, est-ce si simple ? Nous allons en débattre ce soir avec nos invités : ▶︎ Ofer BRONCHTEIN Président du Forum international pour la paix▶︎ Jean-Paul CHAGNOLLAUD Professeur émérite des universités, président de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO), co-auteur de « Atlas des Palestiniens - Itinéraire d'un peuple sans État » aux éditions Autrement (26.02.25)▶︎ Anne-Sophie SEBBAN-BÉCACHE Directrice de l'American Jewish Committee à Paris▶︎ Tamar SEBOK Journaliste, correspondante en France au quotidien israélien Yedioth AhronothJadd HILAL Écrivain, chercheur en littérature et philosophie, enseignant à Villeneuve la Garenne, co-auteur de "Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie. 17 écrivains pour la Palestine" aux éditions du Seuil (03.10.25)

Choses à Savoir
Pourquoi notre cerveau adore les théories du complot ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:52


Les théories du complot ont toujours fasciné : de l'assassinat de Kennedy aux supposés secrets cachés sur la Lune, elles attirent l'attention et s'enracinent dans l'opinion publique. Mais pourquoi notre cerveau semble-t-il si réceptif à ces récits parallèles ? Les neurosciences offrent plusieurs pistes pour comprendre ce phénomène.D'abord, notre cerveau est une formidable machine à détecter des schémas. Évolutivement, il valait mieux repérer trop de liens que pas assez : mieux vaut imaginer un prédateur caché dans les fourrés que de l'ignorer. Ce biais, appelé apophénie, pousse à voir des connexions et des intentions là où il n'y en a pas forcément. Les théories du complot exploitent cette tendance : elles donnent une cohérence apparente à des événements chaotiques.Ensuite, la dimension émotionnelle joue un rôle clé. Face à une catastrophe, comme un attentat ou une pandémie, accepter le hasard ou l'incompétence est psychologiquement difficile. Les théories du complot apportent une explication plus “satisfaisante” : si quelqu'un contrôle la situation, alors le monde reste prévisible. Cela réduit l'angoisse liée à l'incertitude, même si l'explication est fausse. Des études en imagerie cérébrale montrent que l'incertitude active l'amygdale, centre de la peur et de l'anxiété, tandis que les récits complotistes activent le cortex préfrontal, impliqué dans la recherche de sens et la rationalisation.De plus, croire aux complots répond à un besoin identitaire. Se sentir détenteur d'un savoir “caché” procure un sentiment de supériorité et d'appartenance à une communauté éclairée, contre la masse des “naïfs”. Sur le plan neurologique, cela stimule les circuits de la récompense dopaminergiques, semblables à ceux activés par les réseaux sociaux : notre cerveau aime se sentir unique et valorisé.Une étude publiée en 2019 dans Nature Human Behaviour par Roland Imhoff et Martin Bruder montre que l'adhésion aux théories du complot est fortement liée au besoin de certitude et de singularité. Les chercheurs soulignent que plus une personne ressent un manque de contrôle, plus elle est susceptible d'accepter des récits complotistes qui rétablissent une illusion d'ordre.En somme, notre attirance pour les théories du complot n'est pas due à un défaut d'intelligence, mais à la manière dont notre cerveau traite l'incertitude, l'anxiété et le besoin de sens. Elles exploitent des mécanismes neuronaux anciens : la détection de schémas, la gestion de la peur, et la recherche de reconnaissance sociale. Autrement dit, le complotisme est une réponse naturelle de notre cerveau… mais pas forcément une réponse rationnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi les kangourous sautent-ils ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:27


La question paraît simple, mais elle touche à des mécanismes scientifiques fascinants, mêlant biomécanique, énergie et évolution.Contrairement à la plupart des mammifères terrestres, les kangourous se déplacent presque exclusivement en sautant. Ce mode locomoteur, appelé saltation, peut sembler énergivore, mais en réalité il s'avère extrêmement efficace. Une étude pionnière menée par le chercheur australien Terence J. Dawson dans les années 1970 a montré que le saut permet aux kangourous d'économiser de l'énergie à vitesse élevée.Le secret réside dans leurs tendons d'Achille surdimensionnés, qui fonctionnent comme des ressorts. Lors d'un saut, l'animal emmagasine de l'énergie élastique dans ses tendons. Cette énergie est ensuite restituée lors de l'impulsion suivante, réduisant considérablement l'effort musculaire. Selon une étude publiée dans Nature en 1977 par Dawson et R. Taylor, à partir d'environ 10 km/h, le coût énergétique du saut reste pratiquement constant, alors qu'il augmente chez la plupart des animaux qui courent. Autrement dit, un kangourou qui double sa vitesse ne consomme pas plus d'énergie. C'est une adaptation exceptionnelle.Ce mécanisme est encore renforcé par un second avantage : la respiration couplée au saut. Une étude de R. Carrier (1987) a montré que le mouvement de l'abdomen et du diaphragme pendant le bond facilite l'inspiration et l'expiration. Ainsi, plus le kangourou saute vite, plus il ventile efficacement ses poumons, sans effort supplémentaire.Mais pourquoi cette évolution ? Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses. D'abord, l'environnement australien a joué un rôle clé. Les kangourous vivent dans des zones arides où la nourriture est rare et dispersée. Le saut leur permet de parcourir de longues distances à faible coût énergétique. C'est donc un avantage évolutif majeur pour survivre dans un milieu contraignant.De plus, la posture verticale adoptée lors du saut réduit la surface corporelle exposée au soleil, ce qui aide à limiter la surchauffe dans des environnements très chauds.Enfin, le saut offre aussi un avantage défensif. À vitesse maximale, un grand kangourou peut atteindre près de 60 km/h et franchir des bonds de 9 mètres. Cette mobilité impressionnante leur permet d'échapper rapidement aux prédateurs.En résumé, les kangourous sautent non pas par hasard, mais parce que cette stratégie combine trois atouts majeurs : une locomotion économe en énergie, une respiration optimisée et une adaptation aux vastes espaces australiens. Les recherches biomécaniques menées depuis un demi-siècle montrent que le saut est bien plus qu'un simple moyen de déplacement : c'est une réussite évolutive unique dans le règne animal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

MorningBull
Shutdown, inflation, Buffett Indicator : bienvenue dans la semaine du grand brouillard | Morningbull : le réveil marchés

MorningBull

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 10:05


Un shutdown de l'administration, plus de chiffres de l'emploi, plus d'inflation officielle, plus rien pour guider les marchés. Juste du bruit, des tweets et des traders qui s'ennuient. Autrement dit : cocktail explosif pour Wall Street. Dans cette vidéo, on décrypte :

La Traque
GRAND FORMAT | Christophe Rocancourt, l'arnaqueur qui escroquait les stars d'Hollywood

La Traque

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 74:31


Dans cette saison de La Traque, revivez l'extravagante histoire de Christophe Rocancourt. Autrement appelé "l'escroc des stars", il est l'un des plus grands arnaqueurs de l'histoire. Avec son beau parler et son allure assurée, il a réussi à monter plusieurs escroqueries, extorquant des millions de dollars à de nombreuses personnalités d'Hollywood. Recherché par Interpol et par de nombreux services de police à travers le monde, revivez son incroyable traque. Première diffusion : juin 2024 Production : Bababam  Textes : Pierre Serisier  Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Joey Daou Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Sage-Femme Authentique
Reprendre son temps pour enfanter autrement EP180

Sage-Femme Authentique

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 13:51


En 1950, on considérait qu'un accouchement normal pouvait durer jusqu'à 36 heures.En 2004 ? Plus que 8 heures.Et passé ce délai, tu es jugée trop lente, à surveiller, à déclencher.Mais est-ce ton corps qui a changé si drastiquement en 60 ans ?Ou est-ce notre système de santé qui, lui, ne sait plus attendre ?Dans cet épisode, je vous parle de cette pression du temps qui s'est sournoisement infiltrée dans les salles de naissance. Ce chrono invisible qui se déclenche dès que tu franchis les portes de l'hôpital. Ce compte à rebours qui fait de la naissance un projet à valider au lieu d'un passage sacré.Je vous partage mon regard, mon expérience à l'hôpital comme à la maison de naissance, et surtout les racines historiques de cette course contre la montre, à travers les courbes de Freedman des années 50… encore utilisées aujourd'hui, malgré leur obsolescence totale.Je vous explique comment, sous couvert de sécurité, on pousse les femmes vers la cascade d'interventions. Parce que ce n'est pas ton corps qui “n'avance pas”, c'est le système qui ne lui laisse pas le temps.On parlera aussi des alternatives : comment reprendre la maîtrise de ton accouchement, comment sortir du cadre, comment redonner toute sa place à la lenteur, au silence, au respect du rythme.Tu n'es pas une horloge.Tu n'as pas à performer pour être une bonne mère.Tu peux accoucher lentement, puissamment, à ton rythme.Et tu as le droit de te faire accompagner autrement.

Je pense donc j'agis
Fast fashion : peut-on consommer autrement sans renoncer à la mode ?

Je pense donc j'agis

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 55:33


Chaque semaine, la fast fashion inonde les rayons : vêtements à bas prix, vite portés, vite jetés. Mais à quel coût pour la planète, les travailleurs et notre manière de consommer ? Friperies, marques éthiques, upcycling ou location… Les alternatives existent. Reste à savoir : peut-on allier style et responsabilité sans tomber dans la surconsommation ? Avec : - Sihem Dekhili, professeure en Marketing durable, directrice de recherche et responsable de l'Institut MECE - Mode Ethique et Consommation Ecologique à l'ESSCA de Strasbourg,autrice du livre Mode Durable, éditions Pearson France- Audrey Millet, ancienne styliste, chercheuse associée au CNRS et docteure en histoire, autrice de l'ouvrage Le livre noir de la mode : Création, production, manipulation, éditions Les PérégrinesRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus d'économie et société ci-dessous :Silence, on crie : https://audmns.com/jqOozgUOù va la vie ? La bioéthique en podcast : https://audmns.com/UuYCdISContre courant : https://audmns.com/swImDAMAu bonheur des herbes : https://audmns.com/XPVizmQSacré patrimoine : https://audmns.com/TNJhOETEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Émergents
27. (PARTIE 2) Le jeu libre (unschooling) - André Stern

Les Émergents

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 46:45


SÉRIE SPÉCIALE : LE NID ÉVOLUÉ Composante : Le jeu libre mené par l'enfantDans cet épisode, Élisabeth s'entretient avec ⁠André Stern⁠, conférencier et auteur de renommée internationale.Dans cette deuxième partie, ils explorent ensemble entre autres le rôle de l'environnement familial et de l'adulte dans le jeu de l'enfant.____⁠PRÉ-COMMANDE⁠ DU NOUVEAU LIBRE D'ANDRÉ STERN :L'enfant qui construit. C'est par ⁠ici⁠!____Aide-moi à faire vivre Les ÉmergentsPour faire un ⁠don⁠ au podcast, c'est pas ⁠ici⁠ !____Pour remplir un ⁠formulaire de pré-consultation⁠ pour mon ⁠accompagnement 1:1⁠, c'est pas ⁠ici⁠!______Préparez les générations futures à une vie épanouissante, libérées de la nécessité perpétuelle de guérir leur enfance.Rejoignez Élisabeth Dufresne (Éducation Autrement), éducatrice à l'enfance, dans son nouveau podcast qui explore sans détour les fondamentaux de l'éducation des enfants : la théorie de l'attachement et le jeu libre.Depuis sa chambre nichée dans les Cantons-de-l'Est, Élisabeth vous libère du nouveau passage obligé des nombreux livres sur la parentalité bienveillante et vous accompagne à devenir des guides assumés, lucides et instinctifs. _Suivez Élisabeth Dufresne surInstagram : ⁠⁠⁠⁠https://www.instagram.com/elisabeth.dufresne/⁠⁠⁠⁠Facebook : ⁠⁠⁠⁠https://www.facebook.com/educationautrementbalado⁠⁠⁠⁠Youtube : ⁠⁠⁠⁠https://www.youtube.com/channel/UCxpVH1Wg3BIEdcRnYM_3k7g⁠⁠⁠⁠Réalisation : Élisabeth DufresneThème musical : Les Émergents par ⁠⁠⁠⁠Étienne Dufresne⁠⁠⁠⁠Illustration: ⁠⁠⁠⁠Florence Rivest⁠⁠⁠⁠_Pour commanditer un épisode, contactez-nous!info@elisabethdufresne.com

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi certains américains achètent-ils leurs médicaments en France ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 1:56


Ce phénomène s'explique par les énormes écarts de prix entre les États-Unis et la France — ou d'autres pays à régulation des prix pharmaceutiques. Par exemple, une étude du Peterson-KFF Health System Tracker montre que le prix de l'Ozempic aux États-Unis est d'environ 936 USD par mois, alors qu'en France il est proche de 83 USD pour une quantité équivalente.Autrement dit : le même médicament peut coûter jusqu'à cinq à dix fois moins hors-USALa différence s'explique par le fonctionnement des systèmes de santé. En France, comme dans la plupart des pays européens, les autorités publiques négocient directement les prix des médicaments avec les laboratoires, imposent des plafonds et remboursent largement les patients via la Sécurité sociale. Aux États-Unis, en revanche, le marché pharmaceutique est beaucoup plus libéral : les laboratoires fixent leurs prix, les assureurs privés négocient des remises, mais les patients se retrouvent souvent à payer des montants très élevés s'ils n'ont pas une couverture complémentaire solide.Je vous ai parlé de l'Ozempic, mais les différences de prix ne concernent évidemment pas seulement le diabète : de nombreux traitements innovants ou chroniques, comme ceux liés au cancer, aux maladies cardiovasculaires ou à la santé mentale, affichent aussi des écarts considérables.Dans ce contexte, certains patients américains font leurs calculs. Le coût d'un voyage en France peut sembler élevé, mais il est parfois largement compensé par les économies réalisées sur les médicaments, surtout lorsqu'il s'agit de traitements pris toute l'année. Pour certains, c'est presque devenu une stratégie : allier vacances et ravitaillement médical.Évidemment, ce contournement n'est pas sans limites. Il faut disposer d'une ordonnance, s'assurer de la légalité du transport des médicaments, et accepter de payer sans remboursement de l'assurance américaine. Mais pour des retraités ou des familles confrontés à des prix prohibitifs, la France apparaît comme une solution pragmatique.Au fond, ce phénomène illustre deux visions de la santé : d'un côté un système français qui régule et socialise les coûts, de l'autre un système américain qui laisse les prix au marché, avec pour conséquence des écarts qui poussent certains patients à devenir des « touristes pharmaceutiques ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
A quel âge est-on le plus malheureux ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:21


On pourrait croire que le malheur frappe surtout les adolescents en crise ou les personnes âgées confrontées à la solitude. Pourtant, la science a une réponse surprenante. Une vaste étude publiée dans la revue PLOS One s'est penchée sur cette question en compilant des données colossales : plus de 10 millions d'Américains, 40 000 ménages britanniques et près de 2 millions de personnes issues de 44 pays différents. Un échantillon gigantesque, qui permet d'identifier une tendance universelle.Le résultat ? Le sentiment de mal-être n'atteint pas son sommet à l'adolescence, ni à la fin de la vie… mais vers l'âge de 47 ans.Les chercheurs parlent d'une véritable « courbe en U » du bonheur. Concrètement, la satisfaction de vie est relativement élevée chez les jeunes adultes, elle décline progressivement à mesure que l'on approche de la quarantaine, atteint un point bas autour de 47 ans, puis remonte dans la seconde partie de la vie. Autrement dit, beaucoup de personnes rapportent être plus heureuses à 60 ans qu'à 40.Pourquoi ce creux à la quarantaine ? Plusieurs explications sont avancées. C'est souvent l'âge des responsabilités maximales : charges familiales, pression professionnelle, dettes, fatigue accumulée. C'est aussi le moment où l'on mesure l'écart entre ses rêves de jeunesse et la réalité. Les chercheurs évoquent une sorte de « crise du milieu de vie », pas toujours visible mais largement ressentie.Après ce cap, les choses s'améliorent. Avec l'âge, les attentes deviennent plus réalistes, les pressions diminuent souvent, et beaucoup de personnes développent une meilleure gestion émotionnelle. C'est ce qui expliquerait la remontée du bien-être observée statistiquement après 50 ans.Il est intéressant de noter que cette courbe en U se retrouve dans presque toutes les cultures étudiées : qu'on vive aux États-Unis, en Europe, en Asie ou en Amérique latine, la tendance est la même. Cela suggère un mécanisme profondément ancré dans la trajectoire humaine, au-delà des différences sociales ou culturelles.Évidemment, il s'agit d'une moyenne : certaines personnes traversent leur quarantaine très heureuses, d'autres peuvent souffrir à d'autres âges. Mais sur le plan statistique, le pic de malheur se situe bien autour de la cinquantaine.Conclusion : si vous avez entre 45 et 50 ans et que vous vous sentez un peu moins heureux, sachez que vous n'êtes pas seul… et que la science promet des jours meilleurs : le bonheur remonte après ce cap. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Quelle somme manque aux Français pour mieux vivre ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:28


Chaque début de mois ressemble à un nouveau défi pour une grande partie des Français. Malgré une inflation qui ralentit légèrement, beaucoup continuent de ressentir durement les effets de trois années de hausses successives des prix. C'est ce que révèle le 14ᵉ baromètre du pouvoir d'achat publié par Cofidis début 2025 et relayé par RMC Conso.Selon cette étude, le pouvoir d'achat reste la première préoccupation pour 38 % des Français, même si ce chiffre recule de 13 points par rapport à 2024. La santé (36 %) et l'insécurité (34 %) viennent juste derrière. Pourtant, seuls 18 % des sondés estiment aujourd'hui avoir un bon pouvoir d'achat, une proportion en baisse de 5 % en un an.Derrière ce ressenti se cache un chiffre précis : pour vivre correctement, les Français considèrent qu'il leur faudrait 507 euros supplémentaires par mois. Autrement dit, une fois le loyer, les factures et les dépenses contraintes réglées, il manque en moyenne un demi-millier d'euros pour boucler un budget jugé « convenable ».Comment expliquer cette impression d'étouffement ? D'abord par l'augmentation des prix, citée par 72 % des personnes interrogées. L'inflation est particulièrement visible dans l'alimentation (78 %), les assurances et la santé (76 %) ou encore l'énergie (71 %). Les impôts sont également pointés du doigt comme une cause importante de cette perte de pouvoir d'achat.Si cette somme supplémentaire de 507 euros tombait réellement chaque mois sur leur compte, les Français savent déjà comment l'utiliser. Quatre sur dix la dépenseraient en priorité dans l'alimentation, un tiers la consacrerait aux loisirs, et un quart à l'équipement de leur logement. À l'inverse, faute de moyens, beaucoup réduisent leurs dépenses dans certains domaines : l'habillement arrive en tête des coupes budgétaires (39 %), suivi de près par les loisirs (38 %).Mais au-delà des arbitrages, l'étude révèle un autre signal inquiétant : le retour en force des découverts bancaires. Quatre Français sur dix déclarent y être confrontés, soit 38 %, en hausse de deux points. La situation est particulièrement critique chez les jeunes (52 %), les foyers avec enfants (49 %), les actifs (44 %) et les femmes (42 %). Les retraités restent moins touchés : 22 % seulement se retrouvent dans le rouge, un chiffre bien en dessous de la moyenne nationale.En résumé, même si l'inflation ralentit, le quotidien reste marqué par une impression de manque. Et ce manque, les Français le chiffrent précisément : 507 euros de plus par mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
"Deskilling" : comment l'IA médicale pourrait nuire aux capacités de votre médecin

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 2:37


Aujourd'hui, on parle médecine et intelligence artificielle, avec une étude qui soulève un sujet plutôt inattendu.L'IA pourrait, paradoxalement, réduire les compétences des médecins lors de certaines procédures.D'abord commençons par le contexte.La détection du cancer par l'IALe cancer colorectal est l'un des plus fréquents dans le monde, et la coloscopie reste l'examen de référence pour détecter les polypes précancéreux.Et ces dernières années, des systèmes d'IA ont été introduits pour aider les gastro-entérologues à repérer plus facilement ces lésions. Et en effet, avec l'IA, le taux de détection augmente.Mais comme souvent, existe le revers de la médaille.Un effet inattendu appelé « deskilling »Une équipe polonaise a publié dans The Lancet Gastroenterology & Hepatology une étude qui met en lumière un effet inattendu appelé « deskilling », autrement dit une perte de compétence des professionnels de santé qui utilisent des outils d'intelligence artificielle.En comparant les performances de 19 médecins avant et après l'introduction de l'IA, les chercheurs ont constaté que le taux de détection lors des coloscopies réalisées sans assistance avait baissé de 6 points en moyenne.Autrement dit, l'IA améliore les résultats quand elle est utilisée, mais semble réduire l'attention et la vigilance des médecins lorsqu'elle n'est pas là.La sur-confiance dans les outils automatisésAlors quelles sont les implications de cette découverte dérangeante. Ce phénomène pourrait refléter un biais humain bien connu, qui est la sur-confiance dans les outils automatisés.Si les médecins s'habituent trop à l'aide de l'IA, ils risquent d'être moins concentrés et moins performants seuls. Les chercheurs appellent donc à la prudence.Ces résultats doivent être confirmés, mais ils posent déjà un défi majeur pour l'intégration de l'IA en médecine, à savoir comment profiter de ses bénéfices sans fragiliser les compétences humaines ?Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Diagonalistes
Daniel Ménager : du triangle à la trottinette, l'endurance autrement

Diagonalistes

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 41:27


Fréquence Terre
Maîtriser son poids autrement, sans régime !

Fréquence Terre

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 2:41


Choses à Savoir CERVEAU
Peut-on vraiment saturer sa mémoire ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 2:24


Imaginez que votre cerveau soit une immense bibliothèque. Chaque jour, vous y rangez de nouveaux livres : un souvenir de conversation, une odeur de café, une formule de mathématiques, un visage croisé dans la rue. Alors forcément, une question se pose : peut-on un jour saturer ces étagères ? Le cerveau a-t-il une limite, comme un disque dur qui finirait par afficher “mémoire pleine” ?Elizabeth Kensinger, professeure de psychologie et de neurosciences au Boston College, a passé des années à étudier la mémoire humaine. Sa conclusion est claire : le cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur. Dans ses travaux, notamment avec Andrew Budson, elle explique que la mémoire n'est pas un espace fixe que l'on remplit jusqu'au trop-plein. C'est un système dynamique, où chaque souvenir est découpé en morceaux — une couleur, un son, une émotion — stockés dans différentes zones cérébrales et liés entre eux par l'hippocampe.Alors pourquoi avons-nous parfois l'impression d'être saturés, incapables d'apprendre une chose de plus ? Kensinger insiste : ce n'est pas une question de capacité, mais de conditions d'encodage. Quand nous sommes fatigués, distraits, ou stressés, notre cerveau n'enregistre pas correctement l'information. Le souvenir est flou dès le départ, et il sera plus difficile à retrouver. Autrement dit, ce n'est pas que la bibliothèque manque de place, mais plutôt que certains livres ont été posés à la hâte, mal étiquetés, et deviennent introuvables.Dans ses recherches, Kensinger montre aussi que l'oubli n'est pas un défaut mais une fonction essentielle. Le cerveau trie. Il élimine une partie des détails superflus pour se concentrer sur ce qui compte vraiment. Elle a notamment démontré que les souvenirs chargés d'émotion, surtout négatifs, conservent plus de précision visuelle que les souvenirs neutres. En d'autres termes, notre cerveau sélectionne : il garde intacts certains livres parce qu'ils marquent notre histoire, et laisse s'effacer les anecdotes banales.Alors non, il n'existe pas de “saturation” de la mémoire au sens strict. Nous ne remplissons jamais complètement nos étagères neuronales. Ce que nous ressentons comme une saturation est en réalité de la fatigue cognitive, un déficit d'attention, ou simplement ce mécanisme naturel d'oubli qui libère de l'espace mental.En somme, notre mémoire n'est pas un disque dur limité, mais un organisme vivant. Elle apprend, oublie, reconstruit. Elle n'a pas besoin d'être protégée de la saturation, mais entretenue par le sommeil, l'attention et le sens que nous donnons aux choses. Et c'est justement ce tri qui permet à notre bibliothèque intérieure de rester lisible, même après des décennies d'accumulation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH VERTE
Bientôt la fin du lithium dans les batteries ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 2:21


C'est une première mondiale qui vient de tomber. Le 5 septembre, le géant chinois CATL a annoncé que sa nouvelle batterie sodium-ion, baptisée Naxtra, venait de décrocher la certification nationale GB 38031-2025. Une norme de sécurité cruciale pour les batteries de traction destinées aux véhicules électriques, et qui n'entrera en vigueur qu'en juillet 2026. Autrement dit, CATL prend de l'avance.Les tests ont été menés par le Centre chinois de technologie et de recherche automobiles. Au programme : résistance aux chocs, diffusion thermique, cycles de charge rapide. Verdict : la Naxtra a coché toutes les cases. Selon le constructeur, elle conserve 90 % de sa capacité même à –40 °C, atteint une densité énergétique de 175 Wh/kg, offre une autonomie de 500 kilomètres et dépasse les 10 000 cycles de charge. De quoi rivaliser avec les batteries lithium-fer-phosphate, référence actuelle du marché.CATL ne compte pas en rester là. La production de masse doit débuter en décembre 2025, avec un premier déploiement sur les modèles dits Choco-swap. Particularité de ces véhicules : leurs batteries ne se rechargent pas, elles s'échangent. Un concept déjà soutenu par le réseau Chocolate, qui aligne aujourd'hui 512 stations réparties dans 34 villes chinoises. L'objectif est d'en compter 1 000 d'ici fin 2025, pour accompagner la montée en puissance de la Naxtra. Cette certification est un signal fort. Elle valide non seulement la sécurité mais aussi la fiabilité d'une technologie sodium-ion encore en quête de reconnaissance face au lithium. Or les atouts sont nombreux : des coûts plus faibles, une meilleure tolérance au froid et une abondance de matières premières, là où le lithium dépend de chaînes d'approvisionnement plus fragiles.Pour CATL, leader mondial des batteries, cette annonce marque un tournant stratégique. L'entreprise montre qu'elle peut industrialiser à grande échelle une alternative crédible au lithium, tout en s'assurant que l'écosystème — ici, les stations d'échange — progresse au même rythme. À l'heure où les constructeurs cherchent à diversifier leurs approvisionnements, la Naxtra pourrait bien être la première à prouver que le sodium-ion n'est pas seulement une promesse de laboratoire, mais une solution industrielle prête à électriser le marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi des œufs brouillés ont-ils inspiré une célèbre chanson à Paul McCartney ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 1:38


C'est une des anecdotes les plus célèbres de l'histoire du rock : au départ, « Yesterday », la chanson mythique des Beatles, ne s'appelait pas ainsi. Paul McCartney l'a composée en 1964, mais quand la mélodie lui est venue en rêve, il n'avait pas encore de paroles. Pour mémoriser l'air et tester sa sonorité, il improvisa des paroles provisoires. Et comme il fallait bien trouver quelque chose qui colle au rythme, il choisit une phrase complètement banale :« Scrambled eggs, oh my baby how I love your legs… »Autrement dit : « Œufs brouillés, oh mon bébé, comme j'aime tes jambes… »Cette absurdité culinaire lui permettait simplement de garder en mémoire la mélodie. McCartney s'est longtemps demandé s'il n'avait pas plagié la chanson, tant elle lui paraissait naturelle. Il l'a jouée à ses proches et aux autres Beatles pour s'assurer que la mélodie n'existait pas déjà. Finalement rassuré, il a travaillé des mois avant de trouver les vraies paroles.Le titre définitif, « Yesterday », a surgi plus tard, quand McCartney a choisi d'écrire un texte mélancolique sur la nostalgie et la perte. Le contraste est saisissant : d'une blague sur des œufs brouillés, on est passé à l'une des ballades les plus bouleversantes de la musique moderne.Cette chanson, enregistrée en 1965, est devenue l'un des titres les plus repris au monde — plus de 2 000 versions recensées — et un symbole de l'écriture intime et universelle des Beatles.L'histoire des « scrambled eggs » est restée dans la légende comme un rappel amusant : même les œuvres les plus profondes peuvent naître d'une improvisation légère, voire ridicule. McCartney lui-même en plaisante encore sur scène, reprenant parfois la version « Scrambled Eggs » en concert pour raconter l'anecdote.En somme, si des œufs brouillés ont inspiré l'une des chansons les plus connues au monde, c'est parce qu'ils ont servi de paroles provisoires, un simple outil de travail pour ne pas oublier la mélodie. Comme quoi, derrière un chef-d'œuvre intemporel, il y a parfois… un petit déjeuner improvisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
La banane constipe-t-elle vraiment ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 1:35


C'est une question qui revient souvent, car la banane a la réputation ambiguë de constiper. Mais que disent les données scientifiques ?D'abord, il faut savoir que toutes les bananes ne se valent pas ! Tout dépend de son degré de maturité. Une banane encore verte contient beaucoup d'amidon résistant, une forme d'amidon que l'intestin grêle digère mal. Résultat : il arrive presque intact dans le côlon, où il nourrit le microbiote. Cet amidon a un effet plutôt rassasiant, mais peut aussi ralentir un peu le transit. C'est probablement de là que vient la croyance que les bananes « bloquent ».En revanche, quand elle mûrit, l'amidon de la banane se transforme en sucres simples et la teneur en fibres solubles, comme la pectine, augmente. Ces fibres solubles retiennent l'eau dans l'intestin et ramollissent les selles, ce qui favorise au contraire un meilleur transit. Autrement dit : une banane mûre a plutôt un effet régulateur qu'un effet constipant.Qu'en dit la science ? Une étude publiée en 2014 dans le World Journal of Gastroenterology a montré que l'amidon résistant de la banane verte ralentissait effectivement le transit intestinal chez certains sujets sensibles. Mais d'autres travaux, comme une revue parue en 2017 dans Nutrients, soulignent le rôle bénéfique des fibres de la banane mûre dans la prévention de la constipation, notamment chez les enfants.Chez l'enfant justement, une étude menée en 2012 au Sri Lanka sur plus de 350 écoliers (Journal of Nutrition and Metabolism) a révélé que la consommation de banane mûre réduisait significativement les plaintes de constipation. Les auteurs insistent cependant : l'effet dépend du degré de maturité du fruit et de l'alimentation globale de l'enfant.En pratique, tout est donc une question de nuance :Banane verte → plus d'amidon résistant, peut ralentir le transit.Banane mûre → plus de sucres et de fibres solubles, aide à ramollir les selles.Dernier point : la banane contient aussi du potassium et du magnésium, qui participent à la contraction musculaire, y compris celle des muscles intestinaux. Un apport régulier contribue ainsi à un transit équilibré.Verdict : faux, la banane ne constipe pas… sauf si elle est encore verte. Mûre, elle agit même plutôt comme un régulateur naturel du transit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Parlons-en autrement
Ep 162 : L'automne d'Autrement

Parlons-en autrement

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 35:36


Dans cet épisode, Charlie-Maud Gingras partage un retour sur son été 2025, marqué par la maternité et des réflexions sur sa vie personnelle. Elle aborde son bilan de la vingtaine et ses intentions pour la trentaine, tout en discutant des projets à venir pour la clinique Autrement. Elle évoque également les nouveaux services, les formations à venir et l'importance de la santé mentale. Mentionné dans l'épisode : Infuse Magazine ---On te rappelle que notre équipe de professionnelles est là pour te soutenir. ✨ Tu peux prendre rendez-vous directement en ligne ou en nous contactant au 418 755-9263.

Choses à Savoir CERVEAU
Pourquoi certaines personnes voient la musique en couleur ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:07


Imaginez écouter une symphonie, et soudain, chaque note fait jaillir une couleur précise. Un do aigu devient un jaune éclatant, un sol grave se teinte de bleu profond. Pour certaines personnes, cette expérience n'est pas une métaphore poétique mais une réalité neurologique : elles vivent ce que l'on appelle la synesthésie, et plus précisément la chromesthésie, c'est-à-dire la capacité à “voir” la musique en couleur.Ce phénomène intrigant a fasciné aussi bien les artistes que les scientifiques. Contrairement à une simple association d'idées, il s'agit d'une perception automatique et stable dans le temps. Un synesthète qui associe le piano à une lueur dorée percevra cette nuance encore et encore, chaque fois que l'instrument résonnera. Mais pourquoi ce câblage particulier du cerveau existe-t-il chez certaines personnes et pas chez d'autres ?Les neurosciences avancent deux grandes explications. La première est celle de l'hyper-connectivité. Normalement, pendant l'enfance, les connexions neuronales “en trop” entre les différentes aires sensorielles s'élaguent progressivement. Chez les synesthètes, certaines de ces passerelles persistent, notamment entre les zones auditives et la fameuse aire V4, spécialisée dans la perception des couleurs. Résultat : une note de musique active non seulement le cortex auditif, mais déclenche aussi une réponse visuelle colorée. La seconde hypothèse repose sur un mécanisme de rétroaction désinhibée : ici, des régions dites multimodales, qui intègrent plusieurs sens, enverraient un signal visuel à partir d'un stimulus sonore, donnant naissance à ces visions colorées.Une étude emblématique, menée par Ward, Huckstep et Tsakanikos en 2006, a mis ce phénomène à l'épreuve. Les chercheurs ont recruté des personnes synesthètes et les ont comparées à un groupe contrôle. Résultat : quand on leur présentait des sons purs, les synesthètes associaient toujours les mêmes teintes, avec une cohérence remarquable. Mieux encore, leurs couleurs n'étaient pas de simples inventions volontaires : lors de tests de type Stroop, où l'on compare la rapidité de reconnaissance entre couleurs congruentes ou non, leurs réponses montraient que ces perceptions étaient automatiques et pouvaient interférer avec leur attention. Autrement dit, leur cerveau “voit” vraiment la musique.Cette expérience révèle aussi quelque chose d'universel : même les non-synesthètes ont tendance à associer sons aigus et couleurs claires, sons graves et teintes sombres. La différence, c'est que chez la majorité, cette correspondance reste implicite, presque inconsciente, alors que chez les synesthètes elle devient une perception consciente et constante.Ainsi, voir la musique en couleur n'est pas une fantaisie d'artiste, mais le fruit d'un câblage particulier du cerveau. Un croisement sensoriel qui transforme chaque mélodie en une fresque lumineuse, rappelant que notre perception du monde n'est pas figée mais peut varier de façon spectaculaire d'un individu à l'autre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feng Shui Flow
Episode 102 - La ménopause autrement, la vision de la médecine chinoise

Feng Shui Flow

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 15:39


Dans cet épisode, je reçois de nouveau Helena Ly (rappelez-vous de l'épisode 84 sur la beauté en médecine traditionnel chinoise), pour explorer une période de vie encore trop souvent taboue : la ménopause… et tout ce qui la précède.

Choses à Savoir
Pourquoi la langue française obéit-elle aux mathématiques ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 2:47


À première vue, le langage humain semble foisonnant, foisonnant au point d'être chaotique. Chaque langue possède ses milliers de mots, ses tournures, ses exceptions et ses bizarreries. Pourtant, derrière cette apparente complexité, se cachent des règles d'une rigueur étonnamment… mathématique. L'une des plus fascinantes a été mise en lumière dans les années 1930 par le linguiste américain George Zipf : la loi d'abréviation.Une loi simple mais puissanteFormulée par Zipf, cette règle décrit une tendance universelle : plus un mot est fréquemment utilisé, plus il tend à être court. Prenons un exemple en français : “et”, “de”, “à” ou “je”. Ces mots ultra-fréquents ne comptent qu'une ou deux lettres. À l'inverse, les termes plus rares – “chlorophylle”, “hétérozygote” ou “incommensurable” – sont plus longs. En d'autres termes, notre cerveau, en quête permanente d'efficacité, réserve la brièveté aux mots du quotidien et accepte la longueur pour les mots occasionnels.L'efficacité comme moteurCette loi n'a rien d'un hasard : elle illustre ce que Zipf appelait le principe du moindre effort. Quand nous communiquons, nous cherchons naturellement à transmettre un maximum d'informations avec un minimum d'effort. Les mots courts, faciles à prononcer et rapides à écrire, remplissent ce rôle pour les idées que nous utilisons le plus souvent. Cette logique contribue à rendre les échanges plus fluides et à limiter la fatigue cognitive, aussi bien pour celui qui parle que pour celui qui écoute.Une règle universelle ?Ce qui intrigue les chercheurs, c'est que cette loi ne semble pas se limiter aux langues humaines. Des travaux récents en bioacoustique ont montré que certains oiseaux suivent exactement la même tendance. Les sons les plus fréquents qu'ils utilisent – pour marquer un territoire, avertir d'un danger ou attirer un partenaire – sont plus courts que leurs vocalisations plus rares. Autrement dit, les oiseaux appliquent eux aussi, sans le savoir, la loi d'abréviation de Zipf.Quand l'évolution rejoint les mathématiquesPourquoi cette convergence entre humains et oiseaux ? Les scientifiques avancent que cette règle pourrait refléter un principe fondamental de toute communication efficace. Que l'on manipule des mots ou des chants, l'économie d'énergie et de temps favorise la survie. Les individus capables de transmettre rapidement l'essentiel de l'information disposent d'un avantage, qu'il s'agisse de fuir un prédateur ou de collaborer en groupe.Un langage moins chaotique qu'il n'y paraîtAu fond, ce que révèle Zipf, c'est que nos langues, si diverses soient-elles, obéissent à des forces universelles. Elles ne sont pas des constructions aléatoires, mais des systèmes façonnés par la recherche d'efficacité. Et lorsque nous découvrons que les oiseaux – et peut-être d'autres espèces encore – obéissent à la même loi, cela suggère que les mathématiques ne se contentent pas de décrire le monde physique : elles gouvernent aussi la manière dont nous échangeons des idées et des émotions.Ainsi, derrière nos conversations quotidiennes, se cache une règle mathématique discrète mais incontournable, qui relie l'homme… aux oiseaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne

Dieu veut que nous ayons l'assurance de son amour et ne laissions jamais rien nous en séparer. Avec un cœur rempli de gratitude, nous pouvons nous reposer dans la certitude que Dieu nous aime dans les bons comme dans les mauvais moments. Dieu nous aime les jours où nous agissons bien, et il nous aime les jours où nous agissons mal. Son amour est inconditionnel. Il nous aime, non pas pour ce que nous faisons, mais pour qui nous sommes devenus en Christ. Autrement dit, nous devons savoir que nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu et apprendre à dissocier ce que nous sommes de ce que nous faisons. Nous n'agissons pas toujours de la bonne manière, mais cela ne modifie en rien notre position devant Dieu en Christ. Quoi que nous fassions, Dieu nous aime à chaque instant de chaque jour. Voilà assurément de quoi nous réjouir ! Père, je suis reconnaissant de ce que ton amour pour moi s'appuie sur qui je suis en Christ et non sur ce que je fais chaque jour. Même si je veux te plaire en agissant bien, je te remercie parce que ton amour pour moi est plus profond que cela. Tu m'aimes comme ton enfant, et rien ne peut me ravir cet amour. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi dit-on que le venin d'abeille peut lutter contre le cancer ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 2:17


Vous avez peut-être déjà entendu cette affirmation: le venin d'abeille peut tuer les cellules du cancer du sein… en seulement une heure ?Cette croyance circule beaucoup, mais qu'en est-il vraiment ? Mythe, exagération… ou piste scientifique sérieuse ?Les origines de l'idéeTout commence avec une étude australienne publiée en 2020 dans la revue npj Precision Oncology. Des chercheurs de l'Institut Harry Perkins ont testé le venin d'abeille, et plus précisément une molécule qu'il contient : la mélittine. Résultat : en laboratoire, cette substance a effectivement détruit des cellules de cancer du sein, y compris les formes les plus agressives, comme le triple négatif. Et cela, en moins d'une heure. Impressionnant, n'est-ce pas ?Mais attention…Avant de crier victoire, il faut bien comprendre : ces résultats viennent d'expériences in vitro. Autrement dit, les tests ont été réalisés sur des cellules cancéreuses isolées dans une boîte de laboratoire, pas dans le corps humain.Et là, c'est une nuance énorme. Parce que détruire des cellules cancéreuses en conditions contrôlées, c'est une chose. Mais répéter le même effet dans un organisme vivant, avec sa complexité, son système immunitaire, ses organes… c'en est une autre.Les limitesPremière limite : le venin d'abeille, à forte dose, est toxique. Il peut détruire les cellules cancéreuses… mais aussi des cellules saines. Deuxième limite : il serait impossible d'injecter du venin pur directement chez un patient, sans causer de dommages graves.C'est pour cela que les chercheurs se concentrent sur la mélittine, la molécule active. L'idée serait de l'isoler, de la modifier et de l'encapsuler, pour qu'elle cible uniquement les cellules tumorales. Mais nous n'en sommes pas là : il s'agit de recherches préliminaires, pas d'un traitement validé.Le message cléDonc, est-il vrai que le venin d'abeille “élimine 100 % des cellules du cancer du sein en une heure” ?Oui, c'est vrai… mais seulement dans une boîte de Petri, pas dans le corps humain. Présenter cela comme une “cure miracle” est donc trompeur.Ce qu'il faut retenir, c'est que le venin d'abeille ouvre une piste prometteuse. La mélittine pourrait, un jour, devenir la base de nouveaux traitements, peut-être combinés avec d'autres thérapies. Mais ce chemin est long : il faudra encore des années de recherche, d'essais cliniques et de validations avant d'envisager une application réelle.ConclusionAlors non, les abeilles ne détiennent pas aujourd'hui la solution miracle contre le cancer du sein. Mais oui, elles nous rappellent que la nature est une incroyable source d'inspiration pour la médecine de demain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les interviews
Florent Pagny se livre autrement : voyage, rencontres et anecdotes sur Nostalgie

Les interviews

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 18:46


Invité de "Un mois, un artiste" sur Nostalgie, Florent Pagny nous ouvre une fenêtre sur sa vie au-delà des projecteurs. L'artiste, toujours aussi passionné, s'est livré avec sincérité sur ses voyages, ses rencontres et ses succès.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi l'ignorosphère est-elle une zone mystérieuse ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 2:05


Entre 50 et 160 kilomètres au-dessus de nos têtes s'étend une région méconnue de l'atmosphère. Les scientifiques l'appellent l'ignorosphère, un surnom qui traduit bien l'état actuel de nos connaissances : presque rien. Cette zone, située entre la stratosphère et l'espace, reste l'un des grands angles morts de la recherche atmosphérique.Trop haute pour les avions, trop basse pour les satellitesPourquoi l'ignorosphère est-elle si mal connue ? Parce qu'elle occupe un territoire inaccessible. Les avions commerciaux plafonnent autour de 12 kilomètres d'altitude, les avions de chasse peuvent monter un peu plus haut, mais aucun ne peut atteindre durablement les 80 ou 100 kilomètres où commence cette zone. Quant aux satellites, ils évoluent beaucoup plus haut, à plusieurs centaines de kilomètres. Résultat : cette tranche de l'atmosphère est coincée entre deux mondes, trop éloignée pour nos moyens classiques d'exploration.Un rôle pourtant crucialCe n'est pas parce qu'elle est ignorée que cette zone est sans importance. L'ignorosphère influence directement les phénomènes météorologiques et climatiques à la surface de la Terre. C'est là que se forment certaines ondes atmosphériques qui transportent de l'énergie sur de longues distances. C'est aussi une région clef pour comprendre les interactions entre le rayonnement solaire et notre planète. Autrement dit, percer ses secrets pourrait améliorer nos modèles climatiques, affiner les prévisions météorologiques et mieux anticiper l'impact du Soleil sur nos systèmes de communication.Une découverte qui change la donneRécemment, des chercheurs de l'université Harvard ont proposé une idée révolutionnaire pour explorer l'ignorosphère. Ils ont mis au point des membranes ultra-légères capables de s'élever dans les airs grâce à une seule source d'énergie : la lumière du Soleil. Ces structures, parfois comparées à des voiles solaires miniatures, exploitent le flux lumineux pour générer une portance suffisante et atteindre des altitudes inaccessibles jusqu'ici.Vers une exploration inéditeSi cette technologie tient ses promesses, elle ouvrirait une voie totalement nouvelle. Ces membranes pourraient emporter des instruments de mesure, cartographier l'ignorosphère et enregistrer ses variations en temps réel. Contrairement aux fusées-sondes, qui offrent seulement des fenêtres d'observation de quelques minutes, elles permettraient un suivi continu. Ce serait une avancée majeure pour percer les mystères de cette zone restée dans l'ombre.Le chaînon manquant entre ciel et espaceEn somme, l'ignorosphère n'est pas seulement un vide entre deux altitudes : c'est un territoire scientifique encore vierge, mais essentiel. La possibilité de l'explorer grâce à la simple énergie solaire ouvre un champ d'investigation inédit. Peut-être découvrirons-nous que cette région recèle des dynamiques encore insoupçonnées, capables d'influencer le climat terrestre ou même nos technologies de communication.Longtemps inaccessible, l'ignorosphère pourrait bien devenir, grâce à la lumière du Soleil, le prochain grand terrain d'exploration de l'humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Qu'est-ce que l'AVC de l'oeil ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 1:52


Chaque année en France, environ une personne sur 10 000 est victime d'un AVC… de l'œil. Oui, vous avez bien entendu : pas du cerveau, mais de l'œil. Une pathologie rare, mais grave, qui peut rendre aveugle en quelques heures si elle n'est pas prise en charge immédiatement. Alors, qu'est-ce que c'est exactement ? Et surtout, comment repérer les signes d'alerte ?ExplicationUn AVC de l'œil, ou occlusion de l'artère centrale de la rétine, survient lorsque la circulation sanguine qui nourrit la rétine est brutalement interrompue. La rétine, c'est ce tissu ultra-sensible au fond de l'œil, un peu comme la “pellicule” de notre vision. Privée d'oxygène, elle se détériore très vite. En quelques heures, le dommage peut devenir irréversible.Les signes à repérerComment ça se manifeste ?Le symptôme typique, c'est une perte de vision brutale et indolore, souvent d'un seul œil. Imaginez : votre champ visuel devient soudainement noir, ou une grande ombre apparaît comme un rideau qu'on tire devant l'œil.Parfois, la baisse de vision est partielle, avec une sensation de flou ou de voile. Mais le point clé, c'est la rapidité : tout bascule en quelques minutes, sans douleur. Et si ces signes apparaissent, c'est une urgence absolue.Les causesPourquoi cela arrive-t-il ?Dans la majorité des cas, il s'agit d'un caillot de sang qui bloque l'artère de la rétine. Ce caillot peut venir du cœur, des carotides, ou se former sur place. Les facteurs de risque ressemblent beaucoup à ceux des AVC cérébraux : hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol, tabac, ou encore troubles du rythme cardiaque. Autrement dit, ce n'est pas un accident isolé, mais souvent le reflet d'un problème cardiovasculaire plus global.Prise en chargeQue faire ?Si vous ou un proche perdez brutalement la vision d'un œil, il faut appeler immédiatement le 15, comme pour un AVC classique. Plus la prise en charge est rapide, plus les chances de sauver la vision augmentent. Dans certains cas, un traitement visant à dissoudre le caillot ou à rétablir la circulation peut être proposé, mais la fenêtre de temps est extrêmement courte : souvent moins de 6 heures.Pourquoi c'est important d'en parlerParce qu'on connaît bien les signes de l'AVC cérébral — le visage qui s'affaisse, les troubles de la parole, la paralysie d'un bras — mais beaucoup ignorent qu'un AVC peut aussi toucher l'œil. Pourtant, l'urgence est la même.ConclusionAlors retenons bien : une perte de vision brutale, indolore, surtout d'un seul œil, c'est un signe d'alarme. Ce n'est pas “un problème passager” ou “un coup de fatigue visuelle”. C'est potentiellement un AVC de l'œil. Et dans ce cas, chaque minute compte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
A quelle règle mathématique les langues humaines sont-elles soumises ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 2:51


À première vue, le langage humain semble foisonnant, foisonnant au point d'être chaotique. Chaque langue possède ses milliers de mots, ses tournures, ses exceptions et ses bizarreries. Pourtant, derrière cette apparente complexité, se cachent des règles d'une rigueur étonnamment… mathématique. L'une des plus fascinantes a été mise en lumière dans les années 1930 par le linguiste américain George Zipf : la loi d'abréviation.Une loi simple mais puissanteFormulée par Zipf, cette règle décrit une tendance universelle : plus un mot est fréquemment utilisé, plus il tend à être court. Prenons un exemple en français : “et”, “de”, “à” ou “je”. Ces mots ultra-fréquents ne comptent qu'une ou deux lettres. À l'inverse, les termes plus rares – “chlorophylle”, “hétérozygote” ou “incommensurable” – sont plus longs. En d'autres termes, notre cerveau, en quête permanente d'efficacité, réserve la brièveté aux mots du quotidien et accepte la longueur pour les mots occasionnels.L'efficacité comme moteurCette loi n'a rien d'un hasard : elle illustre ce que Zipf appelait le principe du moindre effort. Quand nous communiquons, nous cherchons naturellement à transmettre un maximum d'informations avec un minimum d'effort. Les mots courts, faciles à prononcer et rapides à écrire, remplissent ce rôle pour les idées que nous utilisons le plus souvent. Cette logique contribue à rendre les échanges plus fluides et à limiter la fatigue cognitive, aussi bien pour celui qui parle que pour celui qui écoute.Une règle universelle ?Ce qui intrigue les chercheurs, c'est que cette loi ne semble pas se limiter aux langues humaines. Des travaux récents en bioacoustique ont montré que certains oiseaux suivent exactement la même tendance. Les sons les plus fréquents qu'ils utilisent – pour marquer un territoire, avertir d'un danger ou attirer un partenaire – sont plus courts que leurs vocalisations plus rares. Autrement dit, les oiseaux appliquent eux aussi, sans le savoir, la loi d'abréviation de Zipf.Quand l'évolution rejoint les mathématiquesPourquoi cette convergence entre humains et oiseaux ? Les scientifiques avancent que cette règle pourrait refléter un principe fondamental de toute communication efficace. Que l'on manipule des mots ou des chants, l'économie d'énergie et de temps favorise la survie. Les individus capables de transmettre rapidement l'essentiel de l'information disposent d'un avantage, qu'il s'agisse de fuir un prédateur ou de collaborer en groupe.Un langage moins chaotique qu'il n'y paraîtAu fond, ce que révèle Zipf, c'est que nos langues, si diverses soient-elles, obéissent à des forces universelles. Elles ne sont pas des constructions aléatoires, mais des systèmes façonnés par la recherche d'efficacité. Et lorsque nous découvrons que les oiseaux – et peut-être d'autres espèces encore – obéissent à la même loi, cela suggère que les mathématiques ne se contentent pas de décrire le monde physique : elles gouvernent aussi la manière dont nous échangeons des idées et des émotions.Ainsi, derrière nos conversations quotidiennes, se cache une règle mathématique discrète mais incontournable, qui relie l'homme… aux oiseaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi l'origine du mot “bar” est-elle surprenante ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 2:27


Si ce mot est aujourd'hui universel pour désigner le lieu où on boit un verre, son origine mérite qu'on s'y attarde, car elle nous fait voyager de l'Angleterre médiévale jusqu'aux cafés français du XIXe siècle.Le mot « bar » vient directement de l'anglais. En ancien français, on ne parlait pas de « bar », mais de « taverne », de « cabaret » ou encore d'« estaminet ». Le terme anglais, lui, apparaît au Moyen Âge. À l'origine, il désigne tout simplement une barre de bois : une « bar ». Cette barre servait de séparation, une sorte de comptoir primitif derrière lequel le tavernier stockait ses bouteilles et servait ses clients. Autrement dit, le « bar » désignait d'abord la barrière elle-même, puis, par extension, l'espace de service, et enfin l'établissement entier.Ce glissement de sens est très courant dans l'histoire des mots. Un objet concret devient une image, puis un concept plus large. On retrouve d'ailleurs cette idée ailleurs : dans les tribunaux anglais, par exemple, la « bar » désignait la barrière séparant les juges et avocats du public. Et encore aujourd'hui, on appelle les avocats « members of the bar ».Le mot fait son entrée en français au XIXe siècle, sous l'influence des modes venues d'Angleterre et d'Amérique. Dans un Paris avide de modernité, les cafés commencent à se transformer en lieux plus cosmopolites et l'anglais devient « chic ». C'est dans ce contexte que « bar » s'impose pour désigner ces comptoirs modernes, souvent installés dans les grands hôtels et inspirés du modèle anglo-saxon.Il est intéressant de noter que cette adoption lexicale correspond aussi à une transformation sociale. Le bar se distingue de la simple taverne populaire : il se veut un espace plus raffiné, parfois réservé à une clientèle aisée. Petit à petit, le mot se banalise, se détache de son aura mondaine et finit par désigner tout type d'établissement où l'on boit, du bistrot de quartier au cocktail lounge.Ainsi, le mot « bar » porte encore dans ses syllabes la trace de son origine matérielle : une simple barre de bois. Derrière un terme si banal aujourd'hui, on retrouve donc l'histoire d'une frontière, d'une séparation entre celui qui sert et celui qui consomme — frontière devenue, au fil des siècles, un symbole de convivialité universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: les chances du nouveau Premier ministre français

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 4:57


« Opération Lecornu : peut-il y arriver ? » s'interroge en Une le Point. « Bonne chance, Monsieur Lecornu », s'exclame en tout cas, non sans ironie, Etienne Gernelle dans son éditorial, avant de s'interroger : « Sébastien Lecornu parviendra-t-il à extraire la France de ce cycle infernal où se répondent la hargne – et souvent la bêtise - des discours politiques et la rage sourde qui court dans la société, le tout sur fond de douce sécession individuelle ». Le nouveau Premier ministre est prévenu, mais si l'on en croit le Point, il a ses chances. L'hebdomadaire le décrit comme « discret et fin manœuvrier ». Pour un proche d'Edouard Philippe, il est « un grand talent de la politique, capable de parler à la droite et à la gauche ». Pour un autre, un intime, c'est « un démerdeur de situations complexes ». Du côté de ses détracteurs, on murmure « qu'il sera la voix de son maître ». Autrement dit, Emmanuel Macron. Mais, selon « un stratège », interrogé par le Point, « Lecornu rapproche le danger pour le président. S'il tombe, le prochain sur la liste, c'est lui ».  Taxer les plus riches C'est dans ce contexte que les hebdomadaires s'interrogent et se demandent comment relancer la France… Pour le Nouvel Obs, pas de doute : il faut faire payer les plus riches. Emmanuel Macron, nous dit l'hebdomadaire, « doit ouvrir les yeux : son refus obstiné de toucher au cœur du macronisme – ne pas augmenter les impôts des plus riches ni la fiscalité des grandes entreprises – met désormais en péril le pacte social ». Et ce n'est pas tout. Deux journalistes du Nouvel Obs, Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre ont mené l'enquête et selon eux, « les Français financent – sans en avoir conscience – des aides publiques devenues massives pour les grandes entreprises, et qui expliquent en partie l'ampleur de la dette ». Selon les deux journalistes, ce sont environ « 270 milliards d'euros » qui sont ainsi « chaque année transférés vers les plus riches et les entreprises ». À titre d'exemple, le Nouvel Obs cite les déductions fiscales qui, tel le crédit d'impôt recherche, permettent « aux grands groupes de rafler la mise ». La taxe Zucman L'hebdomadaire Marianne, lui aussi, a sorti la calculette… Et c'est un autre chiffre qui est mis en avant : 268 milliards d'euros. C'est, selon Marianne, « la somme que les dix familles plus riches du pays, ont amassé au cours des six dernières années ». « Un sacré gisement de recettes fiscales », remarque l'hebdomadaire, qui pose cette question  : « Et si on essayait la taxe Zucman ? » Du nom de ce jeune économiste franco-américain, professeur à la prestigieuse université de Berkeley, qui propose « de prélever un impôt plancher de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros ».   Une proposition dans l'air du temps, mais que François Bayrou, il y a encore peu Premier ministre, balayait (comme beaucoup) d'un revers de main, estimant que « c'était une menace sur les investissements en France ». Pourtant, fait remarquer Gabriel Zucman dans le Nouvel Obs, une récente étude du Conseil d'Analyse économique (rattaché à Matignon), « conclut à un très faible risque d'exil fiscal des ultra-riches (de l'ordre de 0,1 à 0,2 %) ». Mobilisation patronale La taxe Zucman serait-elle donc la recette miracle ? Pas si sûr… en tout cas, des protestations s'élèvent dans le camp des principaux concernés. Tel Patrick Martin, le patron des patrons, dans les colonnes du Parisien-Dimanche. « Il refuse toute hausse d'impôts et monte au créneau pour torpiller les propositions budgétaires des socialistes, notamment la taxe Zucman », explique le journal. « Cette taxe », assure Patrick Martin, « serait un frein terrible à l'investissement et à la prise de risque pour les entreprises ». Patrick Martin qui brandit la menace d'une « grande mobilisation patronale » « si les impôts augmentent ».  Amour et DRH Enfin, dans l'Express la philosophe Julia de Funès, s'intéresse au cas d'un grand patron, celui de Nestlé, qui vient d'être licencié. Licencié, oui, mais pas pour des raisons économiques ni pour une faute professionnelle. Il a été licencié « pour avoir entretenu une relation privée non-déclarée avec une subordonnée ». Pour Julia de Funès, « il ne s'agit pas là d'une simple péripétie RH (des Ressources Humaines) croustillante, mais un révélateur. Révélateur d'un déplacement inquiétant : celui du pouvoir des entreprises, qui ne s'arrête donc plus aux performances, aux comptes ou aux résultats, mais qui s'étend désormais dans la sphère la plus intime des individus ». « Autrefois, poursuit la philosophe, on murmurait ses fautes à voix basse dans un confessionnal ; aujourd'hui, il faut exposer ses amours aux patrons, ses liaisons au DRH et sa vie privée aux chartes de conduite ». Quelle est la morale de l'histoire ? « Nestlé peut délocaliser, spéculer sans trembler ; mais que son dirigeant aime en secret là où il ne faut pas, et le couperet tombe », observe Julia de Funès, qui remarque malicieusement que « Roméo et Juliette n'auraient pas survécu trois semaines à une charte de conformité ». 

RunWise Podcast
Il se qualifie aux JO grâce à ChatGPT: John Heymans 13'03 au 5000m | SPÉCIAL TOKYO 2025

RunWise Podcast

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 152:47


Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi les crédits immobiliers s'allongent de plus en plus ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 2:23


Acheter un logement en France relève souvent du parcours du combattant. Avec des prix qui ne cessent de grimper et des ménages dont le budget est sous pression, une tendance s'impose : pour accéder à la propriété, il faut aujourd'hui s'endetter beaucoup plus longtemps qu'avant.Le règne des prêts longue duréeLes chiffres de l'Observatoire Crédit Logement-CSA sont clairs : en 2025, le crédit immobilier sur 25 ans est devenu la norme. En août, plus de 67 % des prêts accordés s'étalent sur cette durée, contre moins de 47 % en 2019. À l'inverse, les prêts de 20 ans ne représentent plus que 18,7 % des dossiers, alors qu'ils comptaient encore pour près d'un tiers il y a six ans. Autrement dit, la durée des crédits atteint désormais des records historiques.Pourquoi les Français s'endettent plus longtempsCe basculement s'explique par un double effet. D'abord, la hausse continue des prix de l'immobilier oblige les ménages à emprunter des montants plus élevés. Ensuite, les taux d'intérêt, bien que revenus autour de 3 %, ne suffisent pas à alléger la facture mensuelle. Résultat : les banques allongent les durées pour rendre les mensualités supportables.En août 2025, la durée moyenne d'un crédit immobilier s'élève à environ 22 ans. Pour l'achat d'un logement neuf, elle atteint 263 mois, quasiment le même chiffre que pour l'ancien (262 mois). L'idée est d'« amortir » le choc du prix d'achat en étalant les remboursements, comme le souligne le rapport de l'Observatoire : cette stratégie permet « d'atténuer les conséquences de la remontée du coût des opérations financées » qui pèse lourdement sur la capacité d'achat.Un écart de taux qui pousse au long termeAutre raison du succès des prêts très longs : l'écart de taux entre 15, 20 ou 25 ans est minime. En septembre, un crédit sur 15 ans se négociait à 3,01 %, contre 3,08 % pour un prêt sur 25 ans. Face à une différence aussi faible, beaucoup de ménages préfèrent choisir la durée la plus longue, afin de réduire la pression mensuelle et de pouvoir viser un bien plus grand ou mieux situé.Un phénomène appelé à durer ?Les experts estiment que cette tendance pourrait s'installer durablement. Car si les prix ne redescendent pas, les banques n'ont guère d'autre solution que d'allonger encore les durées pour maintenir le marché solvable. Reste que s'endetter sur un quart de siècle n'est pas sans conséquence : cela signifie des intérêts plus élevés et une liberté financière plus réduite à long terme. Mais pour beaucoup de Français, c'est aujourd'hui le seul ticket d'entrée vers la propriété. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Une pile vide pèse-t-elle moins lourd qu'une pile pleine ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 2:02


C'est une question que beaucoup se posent : quand une pile “s'use”, devient-elle plus légère ? Intuitivement, on pourrait croire que oui, puisque l'énergie qu'elle contenait a été “consommée”. Mais la réponse est surprenante : non, une pile vide ne pèse pas moins lourd qu'une pile neuve.Pour comprendre pourquoi, il faut rappeler comment fonctionne une pile. Une pile n'est pas un petit réservoir d'énergie comme une gourde qu'on vide. C'est en réalité un système chimique. À l'intérieur, deux électrodes — une anode et une cathode — baignent dans un électrolyte. Lorsque vous branchez la pile à un circuit, des réactions chimiques se produisent : des électrons circulent de l'anode vers la cathode à travers le circuit, et c'est ce flux qui alimente vos appareils.Ces réactions ne font pas “disparaître” de la matière. Elles transforment simplement certains composés chimiques en d'autres. Par exemple, dans une pile alcaline classique, le zinc de l'anode se transforme progressivement en oxyde de zinc, tandis que le dioxyde de manganèse de la cathode se réduit. Résultat : la pile perd sa capacité à fournir du courant, mais la masse totale des substances reste la même. Rien ne s'évapore, rien ne s'échappe.Et l'énergie consommée ? Là encore, elle ne “pèse” pas. L'énergie qui alimente votre télécommande ou votre lampe de poche correspond au mouvement d'électrons, à des transformations chimiques, mais pas à une perte de masse mesurable.En théorie, la fameuse équation d'Einstein, E = mc², nous dit que l'énergie et la masse sont équivalentes. Donc, si une pile délivre de l'énergie, elle perd effectivement une infime fraction de sa masse. Mais cette perte est tellement minuscule qu'elle est impossible à mesurer avec une balance. Pour vous donner un ordre d'idée : vider complètement une pile AA libère environ 10 000 joules d'énergie. Selon E = mc², cela correspond à une perte de masse de l'ordre de 10⁻¹³ kilogramme, soit un milliardième de milliardième de gramme. Autrement dit : rien du tout à notre échelle.En résumé : une pile “vide” ne pèse pas moins lourd qu'une pile neuve. Elle a simplement changé sa chimie interne, rendant la réaction électrique impossible. Sa masse reste la même, sauf pour une perte infinitésimale, théorique, liée à l'équivalence masse-énergie, mais qui n'a aucune importance pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Matrescence
Apprendre autrement : le pouvoir du mouvement, Élodie Belle

La Matrescence

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 14:44


Ceci est un extrait de l'épisode 219 - Comment apprendre le plus efficacement possible ? avec Élodie BelleIci nous abordons l'importance du mouvement dans l'apprentissage, voici la description complète et le programme de l'interview : Apprendre à apprendre, ce n'est pas si simple.Apprendre à comprendre ce qui stimule notre enfant, ce n'est pas si simple.Et pourtant, grâce à la recherche et aux neurosciences, on a aujourd'hui des pistes très concrètes.Elodie, est enseignante en anglais dans un collège de Gironde, et elle s'est formée à la neuroéducation pour accompagner au mieux ses élèves.Elodie, vous embarque pour vous aider à comprendre ce qu'est un environnement enrichi, pourquoi il est important et comment le mettre en place.Que vous ayez des bébés ou des adolescents, cet épisode est fait pour vous.Petit indice, tout part d'une chose très simple et qui pourtant pénalise tant d'enfants, la lecture.Je vous souhaite une très bonne écoute et si vous ne le savez pas déjà, rendez-vous sur youtube pour regarder nos vidéos !

La Martingale
Cet argent qui ne vous rapporte rien - Allo La Martingale #24

La Martingale

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 60:11


Émission du 09/09/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Jean-Baptiste de Pascal, DG d'Inter Invest et Bertrand Merveille, DG de BDL capital management. 60 % de l'épargne des Français dort …Dans des livrets, du cash ou des fonds en euros. Autrement dit : dans des placements « sûrs » mais non productifs.Pendant ce temps, la création de valeur (et donc d'emplois, d'innovation, de croissance) se fait… dans les entreprises.Alors pourquoi notre épargne n'y va pas assez ?Par manque de pédagogie ? Par peur du risque ? Par habitude ?Dans cet épisode, on parle de comment réorienter son épargne vers les entreprises.Vos questions en live : Etienne : "Mon fils Oscar est né cet été, qu'est-ce que je peux faire pour investir pour lui entre ses 0 et 18 ans ?"Thomas : "J'épargne depuis la naissance de mon fils qui a 8 ans, que faire pour investir pour lui dès maintenant ?" Et les questions CASH.

Choses à Savoir TECH
Apple lance une IA pour décrire le monde en temps réel ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 2:01


Apple avance ses pions dans l'intelligence artificielle, mais comme souvent, sans faire de bruit. Plus tôt cette année, la firme a présenté FastVLM, un modèle vision-langage, désormais disponible sur la plateforme Hugging Face. Son principe est simple : analyser une image et la décrire en texte. Autrement dit, l'inverse d'un générateur d'images.Pour les curieux, plusieurs versions sont proposées. La plus complète compte 7 milliards de paramètres, mais il existe aussi des modèles allégés à 1,5 et 0,5 milliard, ce dernier pouvant même être testé directement depuis son navigateur, sans rien installer. Par défaut, FastVLM décrit en une phrase ce qu'il voit via la webcam, mais il peut aller plus loin : identifier une émotion sur un visage, lire le texte d'une affiche ou reconnaître un objet précis.Techniquement, FastVLM peut tourner sur différents ordinateurs, mais il a été optimisé pour les processeurs Apple. Résultat : sur un Mac, il est annoncé 85 fois plus rapide que d'autres modèles équivalents. Reste la grande question : pourquoi Apple développe-t-il ce type d'IA ? Les usages potentiels sont multiples. Dans un casque Vision Pro, elle pourrait enrichir l'expérience en réalité mixte. Sur iPhone, elle servirait à scanner le contenu d'un frigo pour proposer des recettes, ou encore à traduire des panneaux à l'étranger. Mais la vraie révolution se joue peut-être ailleurs : combinée à des lunettes intelligentes, cette technologie pourrait transformer le quotidien des personnes malvoyantes, en leur décrivant en temps réel ce qui les entoure. Apple travaillerait déjà sur ses propres lunettes connectées, prévues pour 2026 ou 2027. Avec FastVLM, la marque prépare discrètement le terrain pour une IA capable de voir… et de rendre nos vies un peu plus simples. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
USA : 450 millions de dossiers sensibles en libre accès ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:21


C'est un nouveau séisme dans la cybersécurité américaine. Une plainte explosive met en cause le DOGE, un organisme controversé composé d'anciens employés d'Elon Musk nommés sous l'administration Trump. Selon le lanceur d'alerte Charles Borges, responsable des données à la Social Security Administration, le DOGE aurait transféré en juin dernier une base de données ultra-sensible vers un serveur cloud non sécurisé.Son nom : le Numerical Identification System. Cette base renferme les informations personnelles de millions d'Américains : noms, numéros de sécurité sociale, données financières, voire diagnostics de santé. Autrement dit, un trésor pour les cybercriminels. Dans sa plainte, Borges alerte : ces informations pourraient devenir accessibles au public si le DOGE décidait d'ouvrir l'accès à ces serveurs. Il parle d'un risque d'« impact catastrophique », allant jusqu'à devoir réattribuer de nouveaux numéros de sécurité sociale à 450 millions de personnes.Le contexte juridique complique encore l'affaire. En mars, une ordonnance fédérale avait restreint l'accès du DOGE à ces données. Mais la Cour suprême a levé ce blocage le 6 juin. Quelques jours plus tard, Aram Moghaddassi, directeur informatique du DOGE, validait le transfert malgré l'absence de contrôle indépendant. Il affirmait avoir « accepté tous les risques » au nom de l'efficacité opérationnelle. Un feu vert confirmé par Michel Rousso, autre haut responsable du DOGE. Du côté des autorités, la défense s'organise. Nick Perrine, porte-parole de la SSA, assure que ces données sont stockées « dans des environnements sécurisés », isolés d'internet, et uniquement accessibles à des responsables triés sur le volet. Autrement dit : aucun risque réel de compromission.Mais la plainte de Charles Borges met en lumière une inquiétude grandissante : la gouvernance des données personnelles aux États-Unis. Depuis janvier, le DOGE a pris le contrôle de plusieurs départements fédéraux et de leurs bases de données. Et déjà, les critiques pleuvent sur ses pratiques en matière de cybersécurité. À la Maison Blanche, on botte en touche : la porte-parole Elizabeth Huston redirige vers la SSA et refuse de dire si l'administration Trump était informée. Mais une chose est sûre : cette affaire rouvre le débat brûlant sur la protection des données des citoyens américains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Insomnie, hors de mon lit
#93 - Dormir autrement : les grands principes de l'hygiénisme - Avec Fabien Moine, naturopathe, formateur, conférencier, éditeur

Insomnie, hors de mon lit

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 93:51


J'ai eu le plaisir de recevoir Fabien Moine, figure emblématique de l'hygiénisme en France.Dans cet épisode, nous parlons du sommeil comme miroir de notre rapport au vivant, et non comme simple fonction biologique isolée.

Choses à Savoir SCIENCES
Le cerveau a-t-il un genre ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 2:31


Pendant longtemps, les neurosciences ont cherché à répondre à une question à la fois biologique et culturelle : le cerveau des hommes est-il différent de celui des femmes ? Des siècles de stéréotypes ont alimenté l'idée que le genre déterminait des aptitudes naturelles distinctes — logique pour les uns, intuition pour les autres, langage d'un côté, orientation spatiale de l'autre. Mais que dit la science aujourd'hui ? Le cerveau a-t-il un genre ?Des différences anatomiques… en moyenneOui, des différences existent entre les cerveaux masculins et féminins, mais elles sont statistiques et non déterminantes. En moyenne, le cerveau des hommes est environ 10 % plus volumineux, ce qui s'explique par leur corpulence plus importante. Certaines régions peuvent aussi différer légèrement : l'amygdale (impliquée dans la gestion des émotions) ou l'hippocampe (mémoire) présentent des variations de taille selon le sexe. Mais ces écarts ne suffisent pas à prédire les comportements ou les aptitudes. La plupart de ces différences sont faibles, avec de grandes variations individuelles.L'étude fondatrice : pas de “cerveau masculin” ou “féminin”Une avancée majeure vient de l'étude de Daphna Joel, neuroscientifique à l'Université de Tel-Aviv, publiée en 2015 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). En analysant les IRM de plus de 1 400 cerveaux, elle a montré que la grande majorité des cerveaux humains sont des “mosaïques”. Autrement dit, chaque cerveau présente des caractéristiques tantôt plus fréquentes chez les femmes, tantôt chez les hommes, sans configuration typiquement masculine ou féminine.Biologie et culture : un cerveau plastiqueLe cerveau est hautement plastique : il se modifie tout au long de la vie en fonction des expériences, de l'éducation, de la langue, des métiers exercés… Ce que l'on observe comme différences cérébrales pourrait donc être en partie le résultat de l'environnement social, et non l'inverse.Par exemple, l'activation plus fréquente de certaines zones lors d'activités linguistiques chez les femmes a longtemps été interprétée comme une différence innée. Or, des études plus récentes montrent que l'exposition précoce au langage, les attentes éducatives ou les modèles familiaux influencent la spécialisation cérébrale.En résuméLe cerveau humain n'a pas de genre binaire. Il existe des différences moyennes entre les sexes, mais elles sont faibles, non exclusives, et fortement modulées par l'expérience. La recherche actuelle privilégie donc l'idée d'un continuum cérébral, où chaque individu développe un profil unique, largement façonné par l'interaction entre biologie et environnement.Autrement dit : le genre n'est pas câblé dans le cerveau — il est vécu, appris, et transformé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi le bruit est-il néfaste à la concentration ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 2:33


La concentration repose sur une capacité fondamentale de notre cerveau : filtrer les informations. À chaque instant, nos sens reçoivent des centaines de signaux – sons, images, odeurs… Mais pour rester attentif à une tâche, le cerveau doit opérer un tri sélectif entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas. C'est justement ce mécanisme qu'explique une étude de 2015 menée par des chercheurs de l'Institut de neurosciences de l'université de New York, qui ont identifié un acteur clé : le noyau réticulé thalamique, ou NRT.Le NRT est une structure en forme d'anneau située autour du thalamus, lui-même au centre du cerveau. Il agit comme un commutateur attentionnel. Concrètement, lorsque nous dirigeons notre attention vers un stimulus (par exemple un texte à lire), les neurones du NRT réduisent l'intensité des signaux sensoriels concurrents – comme les bruits ambiants, les mouvements visuels ou même les sensations tactiles. C'est ce qu'on appelle la sélection attentionnelle.L'étude, publiée dans Nature Neuroscience, a montré que ces neurones inhibiteurs du NRT peuvent désactiver temporairement certaines voies sensorielles au profit d'autres. Ainsi, lorsque vous vous concentrez sur la lecture, le NRT limite le traitement des sons ou des images parasites. Mais ce filtrage a ses limites. Si un bruit soudain ou inhabituel surgit – comme une voix forte ou une porte qui claque – le NRT réoriente l'attention vers cette nouvelle source, même si elle est sans intérêt. C'est un mécanisme de vigilance automatique, hérité de l'évolution, destiné à détecter les dangers.Autrement dit, le bruit capte l'attention non pas parce qu'il est pertinent, mais parce qu'il rompt l'équilibre sensoriel imposé par le NRT. Plus le bruit est irrégulier, imprévisible ou porteur d'information (comme une conversation), plus il sollicite le système attentionnel… au détriment de la tâche en cours.Cette redirection constante de l'attention a un coût : chaque interruption impose au cerveau un "temps de réinitialisation" de plusieurs secondes, durant lequel la performance cognitive chute. Ce phénomène s'appelle le coût de rebasculage attentionnel.En résumé, le bruit est néfaste à la concentration car il court-circuite le système de filtrage du cerveau, piloté par le noyau réticulé thalamique. Il force le cerveau à jongler entre les sources sensorielles, réduisant ainsi notre efficacité, notre mémoire de travail, et notre capacité à accomplir des tâches complexes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Comment les salaires sont-ils en train d'évoluer ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 2:12


Après deux années marquées par des hausses exceptionnelles liées à la flambée de l'inflation, les salaires semblent retrouver un rythme plus « normal » en 2025. C'est ce que révèle l'étude annuelle publiée vendredi par le cabinet Deloitte, qui s'appuie sur l'analyse d'un million de données de paie issues de 300 entreprises françaises, de toutes tailles et de tous secteurs.Des hausses plus modérées mais supérieures à l'inflationEn moyenne, les salaires des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (OETAM) progressent cette année de 2,5 %, contre 3,5 % en 2024. Du côté des cadres, la hausse atteint 2,3 %, après 3,4 % l'an dernier. Selon Deloitte, ces chiffres marquent un retour à des niveaux comparables à ceux observés avant 2020. « Après une période inédite liée à l'inflation, on revient à des évolutions salariales plus classiques », résume Sophie Lazaro, associée capital humain chez Deloitte.Un écart hommes-femmes en reculL'étude souligne également un fait marquant : l'écart de rémunération entre hommes et femmes se réduit sensiblement. En 2025, il s'établit en moyenne à 2,3 %, contre 3,8 % en 2024, pour des postes équivalents à temps plein. Cette tendance s'explique en partie par le durcissement du cadre réglementaire européen, avec la directive sur la transparence des rémunérations qui entrera en vigueur l'an prochain.Dans le détail, l'écart tombe à 1,4 % chez les OETAM, mais reste plus marqué chez les cadres (3 %) et particulièrement chez les cadres supérieurs (10,2 %). Autrement dit, si la convergence progresse dans les catégories intermédiaires, le plafond de verre demeure bien présent au sommet des organisations.Les inégalités territoriales persistentAutre enseignement : la géographie continue de jouer un rôle important. Le différentiel de rémunération entre l'Île-de-France et les autres régions s'accroît encore, passant de 4 % à 5,6 % en faveur de la région capitale. Cette fracture territoriale, déjà connue, confirme la concentration des emplois les mieux rémunérés dans la zone parisienne.Quelles perspectives pour 2026 ?Les entreprises interrogées se montrent prudentes pour l'avenir. Les prévisions d'augmentation pour 2026 sont revues à la baisse : 2 % en moyenne, contre 3 % anticipés il y a un an. À noter que seulement 40 % des employeurs ont communiqué leurs intentions, alors que ces estimations sont généralement établies dès l'été. Cette frilosité traduit un climat d'incertitude, lié aussi bien à la situation socio-économique et politique en France qu'aux tensions commerciales internationales.En résumé, si les salaires en 2025 continuent de progresser plus vite que l'inflation, la dynamique ralentit nettement. Derrière les chiffres se dessinent trois lignes de fracture : la persistance des écarts entre catégories socioprofessionnelles, la résistance des inégalités territoriales et la prudence accrue des employeurs face à un avenir jugé incertain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Quelle est l'énigme de la santé des habitants de Stoccareddo ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 2:35


Bienvenue dans les Alpes italiennes, à plus de 1 000 mètres d'altitude, où se trouve un petit village aux allures de mystère médical : Stoccareddo. Ce hameau isolé, niché dans la région de Vénétie, intrigue les scientifiques du monde entier. Car ici, les lois habituelles de la santé semblent… inversées.La population de Stoccareddo est quasiment homogène sur le plan génétique. En effet, les habitants – environ 400 aujourd'hui – descendent presque tous d'un même noyau familial, installé dans la région au XVe siècle. Le village a vécu longtemps coupé du monde, ce qui a entraîné un taux de consanguinité élevé. Et pourtant, malgré ce que l'on pourrait attendre d'un tel isolement, la population affiche une santé exceptionnelle, notamment sur le plan cardiovasculaire.Les chercheurs ont noté un fait troublant : les habitants de Stoccareddo ont une alimentation riche en graisses animales, en charcuteries, en fromages… et boivent régulièrement de l'alcool local. Autrement dit, leur régime alimentaire est loin des standards de la diététique moderne. Et pourtant, ils présentent peu de cas de maladies cardiaques, une tension artérielle stable, et des taux de cholestérol souvent étonnamment bons.Alors comment expliquer ce paradoxe ?Une première hypothèse repose sur la génétique. L'homogénéité génétique des villageois aurait permis une transmission efficace de certains gènes protecteurs, notamment des mutations favorables liées au métabolisme des lipides ou à la régulation de la tension artérielle. Ce “filtrage” génétique, en quelque sorte, aurait gardé les gènes les plus résistants au fil des générations. Des études ont montré que certains habitants possèdent effectivement des variantes génétiques rares qui protègent contre les plaques d'athérome ou l'inflammation chronique.Mais la génétique ne fait pas tout. Le mode de vie à Stoccareddo est aussi un facteur important. Les habitants ont une activité physique naturelle et régulière : ils marchent dans les montagnes, travaillent la terre, montent et descendent sans cesse des pentes raides. L'environnement alpin, riche en air pur et en lumière naturelle, pourrait également jouer un rôle dans la prévention de nombreuses pathologies.Enfin, la cohésion sociale, le faible stress, et le lien étroit avec la nature sont d'autres éléments souvent mis en avant. À Stoccareddo, tout le monde se connaît, l'entraide est omniprésente, et la vie suit un rythme lent, loin des tensions urbaines.En résumé, Stoccareddo est un laboratoire naturel fascinant. Il montre que la santé ne dépend pas uniquement de l'alimentation ou de la génétique, mais d'un ensemble de facteurs complexes, parfois contre-intuitifs. Un rappel, peut-être, que la médecine moderne a encore beaucoup à apprendre… des villages oubliés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Cerro Rico : les guardas, gardiennes des mines oubliées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 30:00


Dans le Cerro Rico en Bolivie, la montagne qui domine la ville de Potosi est exploitée par des mineurs depuis presque 500 ans. C'est là que vivent les guardas, des femmes qui protègent les outils et les entrées des mines, de potentiels voleurs. Souvent discriminées, dans une pauvreté extrême, à travailler sans répit, elles s'organisent, depuis 2022, pour mieux faire respecter leurs droits. Le correspondant de RFI, Nils Sabin, les a rencontrées. Ces femmes sont très mal payées, à peine 130 euros par mois. La lutte sociale est donc leur seul espoir de changement. Depuis 2022 les quelque 200 guardas ont créé leur propre association. Peu à peu, de nouvelles leaders s'imposent face aux coopératives et tentent d'imposer leurs conditions. Les maltraitances verbales et physiques envers elles ont diminué, mais leur statut demeure particulièrement précaire. En Haïti, le gouvernement négocie un contrat avec les mercenaires de l'Américain Erik Prince pour gérer le contrôle des taxes douanières à la frontière avec la République dominicaine Haïti, pays toujours à feu et à sang à cause de la violence des gangs, travaille sur un projet de contrat avec la société militaire privée détenue par l'Américain Erik Prince. Depuis mars, déjà, ce proche de Donald Trump fournirait des drones d'attaque pour larguer des explosifs dans les quartiers sous emprise des gangs. Cette fois-ci, il prévoit d'installer des mercenaires en Haïti pour dix ans. Que sait-on précisément de ce contrat ? Qu'est-ce qu'il dit de la situation politique et sécuritaire du pays ? Samuel Madistin, est avocat et président de la Fondasyon Je Klere, une ONG de défense des droits humains en Haïti. Il dénonce l'omerta qui entoure ce projet de contrat. Aux États-Unis, le président Donald Trump a pris une décision inédite...  Il a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux le renvoi de la gouverneure de la Fed, la Réserve fédérale américaine, Lisa Cook. Le président invoque un motif qu'il considère comme valable, une prétendue fraude hypothécaire... Lisa Cook n'a pourtant pour l'instant été accusée d'aucun acte répréhensible. Elle conteste la décision du président et dit rester à son poste. C'est la première fois qu'un président américain limoge un gouverneur de la banque centrale depuis sa création, il y a 111 ans. La nouvelle fait la Une de tous les journaux américains ce matin et une grande interrogation ressort : Donald Trump a-t-il le pouvoir de véritablement renvoyer Lisa Cook ? La gouverneure de la Fed le refuse et dit que le président ne possède pas l'autorité de le faire. Le New York Times s'est penché sur la question. Il faut au président un « motif valable », considéré comme une faute grave pour pouvoir licencier. Autrement, le Congrès peut limiter son pouvoir de destitution. Dans le cas de Lisa Cook, le journal rappelle qu'elle n'a été accusée d'aucun crime... ce qui explique pourquoi de nombreux experts juridiques tirent la sonnette d'alarme. Dans le Washington Post, on peut lire que le président aurait des raisons de vouloir le départ de Lisa Cook.Sans la gouverneure de la Fed, Donald Trump pourrait avoir une majorité d'alliés au conseil d'administration de la Banque centrale... et donc atteindre son objectif de baisser les taux d'intérêt. Cela fait des mois qu'il fait pression sur la Fed à ce sujet-là. Pour Michael Strain, chercheur en politique économique, dont les propos ont été rapportés par le Post, « le président utilise le système de justice pénale pour destituer des gens en raison de désaccords politiques » et c'est « extrêmement dangereux ». À lire aussiDonald Trump tente de limoger Lisa Cook, une gouverneure de la Fed, qui refuse de partir Aux États-Unis toujours, une autre querelle politique, cette fois-ci entre Donald Trump et le gouverneur de l'Illinois, pourrait bien déclencher « une crise nationale majeure »... Ce sont en tout cas les mots qu'a choisis CNN dans une longue analyse... Elle se penche sur le bras de fer entre JB Pritzker et le président américain depuis sa volonté de déployer la garde nationale dans les rues de Chicago. Hier lundi, le gouverneur de l'Illinois a accusé Donald Trump d'une « prise de pouvoir dangereuse ». Il a dit s'inquiéter d'une administration qui cherche « à contourner la démocratie ». Lui, s'oppose drastiquement au déploiement de la garde nationale à Chicago. Normalement, elle n'est mobilisée qu'en cas de crise majeure... Or, Trump l'a déjà envoyée à Washington il y a quelques semaines. Selon CNN, cette querelle politique entre les deux hommes est à prendre au sérieux. JB Pritzker est un potentiel candidat démocrate à la présidence, donc un ennemi parfait pour Trump. Mais le gouverneur de l'Illinois ne semble pas vouloir se laisser faire par la « vision monarchique » du pouvoir du président. La brouille pourrait donc bien se transformer en crise politique, entre la Maison-Blanche et un État démocrate puissant qui rejette la contrainte fédérale, et le « règne de l'homme fort ». Au Brésil, la droite de Jair Bolsonaro, ancien président accusé entre autres de coup d'État, est en très mauvaise posture... « Nous avons tourné la page du bolsonarisme », affirme le quotidien national O Globo. Il se penche sur des chiffres de plusieurs sondages récents au Brésil et montre que la perspective d'un nouveau duel entre le président Lula et un représentant de Jair Bolsonaro paraît de plus en plus difficile à croire pour les prochaines présidentielles, en 2026. Près de deux tiers des Brésiliens ont déclaré qu'ils ne voteraient pas pour un candidat qui promet l'effacement des poursuites de Jair Bolsonaro.  Dans la Folha de São Paulo, un autre grand quotidien, une chronique est, elle, consacrée à l'avenir de la droite au Brésil... Selon le journaliste, les élections de 2026 seront probablement un échec pour la droite, qui n'arrivera pas à se détacher tout de suite de l'image du bolsonarisme... Il faudrait alors attendre 2030, les prochaines élections, pour qu'une droite « digne de ce nom », je cite, puisse se reconstruire. En Haïti, l'espoir de plusieurs avancées sur la question sécuritaire... Oui, c'est le Nouvelliste qui se réjouit de voir que les choses changent petit à petit...  Les forces de sécurité gouvernementales et multinationales ont repris du « poil de la bête », selon le quotidien. Elles ont annoncé hier lundi avoir repris le contrôle du site stratégique de Téléco, à Kenscoff, une commune proche de Port-au-Prince qui était occupée par les gangs depuis deux semaines. Haïti Infos parle d'un « tournant dans la lutte contre l'emprise criminelle ». Le Nouvelliste dit avoir reçu le témoignage de plusieurs sources gouvernementales qui font, elles aussi, preuve d'un certain optimisme, grâce notamment à une meilleure coordination depuis un changement à la tête de la police nationale haïtienne. Journal de la 1ère En Guadeloupe, huit mois après l'alerte lancée par la cour régionale des comptes, la situation financière des collectivités s'améliore. Cinq communes sont sorties du plan de redressement, même si certaines intercommunalités sont toujours dans des situations délicates. 

Si loin si proche
Marseille la Comorienne

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 48:30


À 7 000 km de l'archipel des Comores*, loin de l'océan Indien et de la côte sud-est du continent africain, voyage dans la cité portuaire surnommée « la cinquième île des Comores ».  On connaît d'abord Marseille la Phocéenne fondée il y a 2 600 ans, Marseille la Méditerranéenne, la Corse, l'Italienne, l'Arménienne ou encore l'Algérienne, mais beaucoup moins la Comorienne ! Pourtant, selon une légende tenace, Marseille serait la plus grande ville comorienne au monde, devant même Moroni, la capitale de l'archipel ! Aujourd'hui, on estime que la population comorienne -d'origine ou de nationalité- atteint les 100 000 personnes et représente donc 10% des habitants de Marseille. En arrivant Gare Saint-Charles ou sur le Vieux-Port, dans les rues de la deuxième ville de France, si le métissage ne fait pas l'ombre d'un doute, pour ce qui est de la présence comorienne, il faut aller vers les quartiers Nord pour en saisir vraiment l'importance. C'est là que se concentre la communauté comorienne de Marseille, une communauté récente à l'échelle de la longue histoire de la ville, ouverte quoique réputée discrète, mais surtout fière de partager sa culture et son identité à la fois comorienne et marseillaise. Un reportage de Benoît Godin initialement diffusé en septembre 2024. * : « L'archipel des Comores, situé dans l'océan Indien, est composé de quatre îles. Trois d'entre elles font partie de l'État indépendant de l'Union des Comores. Mayotte est un département français. »   À lire : Les Comoriens à Marseille : d'une mémoire à l'autre, de Karima Direche-Slimani et Fabienne Le Houérou. Éditions Autrement, 2002. Bien peu de choses à lire sur la vaste communauté marseillo-comorienne en dehors de cet ouvrage datant de 2002. Forcément daté, il reste malgré tout le livre le plus complet à ce jour sur ce sujet.  La cinquième île : les Comoriens de Marseille, de Luc Saïd Mohamed Cheikh. Éditions Pragmatic, 2019. Un livre de photographies qui donne à voir quelques aspects de la vie des Comoriens de la cité phocéenne – prière du vendredi, figures politiques, cuisine... À voir : Le documentaire Planète Marseille, enfants des Comores, de Charlotte Penchenier, 2016. Le parcours de trois Marseillais d'origine comorienne (dont Fatima Ahmed, que l'on entend dans notre reportage) qui tentent de concilier leurs différentes parts d'identité. Sur Marseille, n'hésitez pas à vous rendre chez Marie-Rose Said, « présidente » et cuisinière des « Terrasses de Moroni Mamoudzou », une bonne table comorienne. À écouter : La série en deux épisodes de Vladimir Cagnolari pour Si loin si proche en 2018 : Je viens de Marseille et je vais à Ouellah, suivi de Je viens de Ouellah et je vais à Marseille. On y suit Chebli Msaïdié, chanteur et producteur de musique de retour au pays. Et on y découvre une tradition comorienne essentielle : le Anda, ou « grand mariage ».

Comme un poisson dans l'eau
Série d'été 6 - Le temps de faire court : une éternité

Comme un poisson dans l'eau

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 10:49


Vlan!
[BEST OF] Les expérience les plus folles de la physique avec Julien Bobroff

Vlan!

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 62:37


Durant l'été, je vous propose une sélection des meilleurs épisodes de Vlan sur la dernière saison. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des épisodes qui ont énormément plu. Julien Bobroff est physicien, chercheur et vulgarisateur scientifique. Il y a quelques années je l'ai reçu sur Vlan et depuis il a décidé de partager sa passion pour la physique sur les réseaux sociaux. Un pari fou ? Peut-être, mais un pari réussi ! Aujourd'hui, avec plus d'un million de followers sur TikTok, Instagram et YouTube, il s'impose comme une référence dans la vulgarisation scientifique. Son secret ? Raconter la science comme une aventure captivante, en deux minutes chrono.Dans cet épisode, nous plongeons dans son univers fascinant et dans son dernier livre "La Physique de l'Extrême", où il explore les phénomènes les plus fous de la science : le froid absolu, les pressions extrêmes, les champs magnétiques démesurés et même la caméra la plus rapide du monde. Autrement dit, les limites ultimes de la physique, celles qui défient notre compréhension du monde.Au fil de notre échange, nous revenons aussi sur une question centrale : la science a-t-elle besoin d'être déraisonnable pour avancer ? Julien nous explique comment les plus grandes découvertes naissent parfois d'une ambition hors norme, voire d'une forme de folie maîtrisée. Il nous parle aussi du rôle (surestimé) du hasard dans la recherche, et de l'importance d'être ouvert à l'inattendu pour faire progresser la connaissance.Enfin, il partage son expérience des réseaux sociaux, un univers aux antipodes du monde académique, où chaque concept scientifique doit être condensé en quelques secondes pour capter l'attention. Comment réussir ce pari sans perdre en rigueur ? Pourquoi la vulgarisation est-elle essentielle pour renouveler l'intérêt du grand public pour la science ?Si vous aimez comprendre le monde sous un nouvel angle et repousser les frontières de la connaissance, cet épisode va vous passionner. Installez-vous confortablement, ouvrez grand vos oreilles… et bienvenue dans la physique de l'extrême !5 Citations marquantes"La recherche, c'est souvent explorer des territoires inconnus avec une ambition démesurée.""On peut raconter un article scientifique en deux minutes… mais aussi en 200 pages.""Les physiciens sont des schizophrènes : calmes et rationnels, mais obsédés par l'impossible.""Le froid est le seul domaine où l'humain dépasse la nature : nous sommes un milliard de fois meilleurs qu'elle.""La science ne sert pas forcément à quelque chose immédiatement, mais elle agrandit notre compréhension du monde."10 Questions posées dans l'interviewPourquoi as-tu décidé de te lancer sur les réseaux sociaux ?En quoi ton travail sur les réseaux a-t-il influencé ton livre ?La recherche scientifique doit-elle être déraisonnable pour avancer ?Quel est le rôle des accidents et du hasard dans les découvertes scientifiques ?Pourquoi les physiciens semblent-ils si cartésiens alors qu'ils explorent des idées folles ?Quelle est l'expérience scientifique la plus extrême que tu aies vue ?Comment une grenouille peut-elle léviter grâce au magnétisme ?Pourquoi l'être humain est-il meilleur que la nature pour produire du froid extrême ?À quoi sert la caméra la plus rapide du monde ?Comment fonctionne un IRM et quel est son lien avec la physique quantique ?Timestamps 00:00 - Introduction & Présentation de Julien Bodroff01:53 - Son succès fulgurant sur TikTok et Instagram03:27 - L'impact des réseaux sur son livre04:57 - Faut-il être fou pour faire avancer la science ?06:14 - Les expériences les plus extrêmes en physique09:45 - La nécessité d'une ouverture d'esprit en science11:29 - L'innovation la plus folle qu'il a rencontrée17:47 - Le diamant, un matériau toujours inégalé23:43 - La lévitation magnétique et l'expérience de la grenouille27:32 - Le fonctionnement d'un IRM et la physique quantique34:05 - L'exploration des températures les plus froides42:34 - Un cryostat dans l'espace : mesurer le fond cosmologique Suggestion d'autres épisodes à écouter : #225 Comprendre (simplement) la physique quantique avec Julien Bobroff (https://audmns.com/NHILyGr) Vlan #74 La science fiction permet réellement de définir le futur avec Guy Philippe Goldstein (https://audmns.com/WFkwZGg) #327 Apprendre de l'audace d'un chercheur intrépide avec Jean-Claude Weil (https://audmns.com/NAKYazA)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.