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Un sac à parole vient de faire son entrée ESM. Autrement dit un Kouyaté. Un sac à paroles, c'est-à-dire un griot, un diplomate, qui plus est fils de l'immense Sory Kandia Kouyaté, la voix d'or, celle de la Guinée indépendante. Le temps et les révolutions ont beau passé, Kandia (on l'appelle Kandia au village) est toujours là, son épopée mandingue toujours puissante, prête à distiller un message à nos conflits contemporains. L'héritier, le fils, Kaabi Kouyaté passe de case en case, de métropole en lieu-dit pour porter la bonne parole griotique. Il est armé pour ça : auteur, compositeur, joueur de ngoni, naviguant entre théâtre, musique traditionnelle et jazz mandingue, il vient déposer à vos pieds deux présents, Tribute to Kandia, son album hommage & le documentaire de Laurent Chevallier intitulé «La trace de Kandia». Une possibilité pour vous de suivre en son et lumière la trace du griot de Manta.
Et si on découvrait la France... mais pas celle des cartes postales ? Savez-vous qu'en ville, vous marchez peut-être sur une rivière ? Qu'il existe des stations de ski fantômes, abandonnées au milieu des montagnes... pendant qu'on peut skier sur de fausses montagnes ? Ce matin, on part explorer la France insolite : surprenante, décalée, drôle... parfois émouvante. Celle immortalisée par notre guide, le cartographe Lucas Destrem, auteur du livre « La France comme vous ne l'avez jamais vue » paru aux éditions Autrement. Ecoutez C'est ça la France avec Vincent Perrot du 09 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un sac à parole vient de faire son entrée ESM. Autrement dit un Kouyaté. Un sac à paroles, c'est-à-dire un griot, un diplomate, qui plus est fils de l'immense Sory Kandia Kouyaté, la voix d'or, celle de la Guinée indépendante. Le temps et les révolutions ont beau passé, Kandia (on l'appelle Kandia au village) est toujours là, son épopée mandingue toujours puissante, prête à distiller un message à nos conflits contemporains. L'héritier, le fils, Kaabi Kouyaté passe de case en case, de métropole en lieu-dit pour porter la bonne parole griotique. Il est armé pour ça : auteur, compositeur, joueur de ngoni, naviguant entre théâtre, musique traditionnelle et jazz mandingue, il vient déposer à vos pieds deux présents, Tribute to Kandia, son album hommage & le documentaire de Laurent Chevallier intitulé «La trace de Kandia». Une possibilité pour vous de suivre en son et lumière la trace du griot de Manta.
Alors que plus de la moitié du PIB mondial dépend directement des services rendus par la nature, la biodiversité s'impose comme un enjeu économique majeur. Pourtant, la science économique, centrée depuis plus d'un siècle sur les échanges entre humains, peine encore à intégrer le vivant dans ses modèles. À l'occasion des Journées de l'économie à Lyon, retour sur un débat qui secoue la discipline. La biodiversité s'invite dans les débats économiques et politiques. Et pour cause: plus de 50% de la richesse mondiale repose sur les écosystèmes – sols, forêts, océans, pollinisateurs – qui soutiennent la production, l'eau, l'alimentation et la santé. Autrement dit, chaque acteur économique dépend directement de la nature. Mais cette dépendance, paradoxalement, reste invisible dans la plupart des modèles économiques. Depuis plus d'un siècle, la science économique analyse les échanges entre humains — travail, capital, consommation, prix — sans prendre en compte les interactions entre les sociétés et le reste du vivant. Résultat : nos modèles savent piloter des flux monétaires, pas des écosystèmes. Et pendant que la biodiversité s'effondre à un rythme inédit, les économistes reconnaissent qu'ils doivent rattraper un retard théorique et méthodologique considérable. La forêt française, un laboratoire économique Pour comprendre comment la nature échappe encore aux comptes nationaux, prenons l'exemple de la forêt française, au cœur d'un récent rapport du Conseil d'analyse économique (CAE). Selon les indicateurs classiques, la filière forêt-bois représente 3,9 milliards d'euros de valeur ajoutée par an. Mais si l'on y ajoute les services rendus gratuitement par les forêts — régulation de l'eau, séquestration du carbone, bien-être et loisirs — la valeur totale grimpe à 11 milliards d'euros, presque trois fois plus. Et la valeur patrimoniale du carbone stocké dans les forêts françaises atteindrait près de 380 milliards d'euros. Ces chiffres illustrent un décalage majeur : ce qui compte écologiquement ne compte pas économiquement. À lire aussiLa biodiversité décline en Europe sous la pression «d'une production non durable» Pourtant, la biodiversité influence désormais directement les politiques agricoles, forestières et industrielles. Les entreprises, elles aussi, prennent conscience qu'elles dépendent du vivant. Mais pour une prise en compte cohérente, les politiques publiques doivent être coordonnées : agricole, énergétique, foncière, toutes agissent sur la biodiversité. Un projet de reforestation, par exemple, peut être bénéfique pour le climat, tout en nuisant à la biodiversité si les espèces plantées sont trop homogènes. De la ressource à l'acteur : vers une économie du vivant Le véritable changement consiste à considérer la nature non plus comme une ressource, mais comme un acteur économique à part entière. Cela implique de revoir les grandes théories économiques et la formation des économistes : l'économie s'est construite sur l'idée que le marché organise les échanges, mais la nature ne passe pas par le marché. Il faut donc inventer d'autres institutions, d'autres règles et une autre gouvernance du vivant. C'est tout le sens de la proposition du Conseil d'analyse économique: mettre en place une comptabilité élargie du capital naturel, capable de refléter la véritable richesse écologique des nations. Autrement dit, il ne s'agit plus seulement de sauver la nature par l'économie, mais bien de sauver l'économie par la nature.
On est nombreux à prendre de la vitamine B9, aussi appelée acide folique, pour le moral, la fatigue ou la grossesse.Mais saviez-vous que chez près d'une personne sur deux, cette vitamine reste… inactive dans le corps ? Autrement dit : vous la prenez, mais votre organisme ne sait pas quoi en faire.Dans cet épisode, on vous explique le rôle clé du gène MTHFR, ce “chef d'orchestre” qui active la B9. Quand il fonctionne au ralenti, tout le métabolisme s'en ressent : fatigue, anxiété, troubles cardiovasculaires ou difficultés de détoxification.Heureusement, il existe une solution simple : choisir une forme méthylée de la B9, déjà active et directement assimilable par le corps.
C'est un paradoxe rarement évoqué : le mot « antisémite » est, en lui-même, porteur d'une erreur historique et linguistique qui reflète… une certaine forme d'antisémitisme. Autrement dit, le terme qu'on utilise pour désigner la haine des Juifs naît, à l'origine, d'un raisonnement biaisé et idéologiquement chargé.Tout commence à la fin du XIXᵉ siècle, en Allemagne, avec un journaliste nommé Wilhelm Marr. En 1879, il publie un pamphlet intitulé La victoire du judaïsme sur la germanité, où il popularise pour la première fois le mot Antisemitismus. À cette époque, Marr cherche à donner une apparence scientifique à la haine des Juifs. Il remplace donc les expressions religieuses comme « haine des Juifs » par un terme pseudo-ethnique, plus « moderne », inspiré des classifications linguistiques de son temps.Le mot « sémite » désigne alors non pas un peuple, mais un groupe de langues : l'hébreu, l'arabe, l'araméen, l'amharique… En théorie, les « Sémites » engloberaient donc aussi bien les Arabes que les Juifs. Parler d'« antisémitisme » pour désigner la haine des Juifs revient donc à faire une confusion grossière : il n'existe pas, biologiquement ou culturellement, de « race sémite ». Le terme est donc faux sur le plan scientifique.Mais ce glissement n'est pas innocent. Marr et les penseurs racistes de son époque utilisent ce mot précisément pour détacher leur haine du domaine religieux et la faire passer pour une opposition « rationnelle », « ethnique » ou « sociale ». Le mot « antisémite » naît donc d'une volonté de dissimuler l'idéologie antisémite sous un vernis de science. C'est pourquoi certains historiens et linguistes estiment qu'il est, dans son essence même, « antisémite » : il perpétue une idée forgée pour légitimer la haine.Ce paradoxe persiste encore aujourd'hui. Par habitude, on continue d'utiliser le mot « antisémitisme », car il est entré dans le langage courant et dans les textes juridiques. Mais beaucoup de chercheurs rappellent que, d'un point de vue sémantique, il serait plus juste de parler de “judéophobie” — un terme plus précis, qui désigne clairement l'hostilité envers les Juifs sans reprendre la terminologie raciale du XIXᵉ siècle.Ainsi, le mot « antisémite » est doublement révélateur : il désigne la haine des Juifs, mais il en porte aussi l'empreinte idéologique originelle, forgée pour rendre cette haine socialement acceptable. Un mot piégé, né d'une falsification linguistique, et devenu malgré lui un symbole de la dérive qu'il décrit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans une étude récente, les chercheurs Timothy Waring et Zachary Wood proposent une hypothèse audacieuse : l'évolution humaine entrerait dans une nouvelle phase, où ce n'est plus tant la génétique que la culture qui devient le principal moteur de notre adaptation. Le cœur de la théorieSelon Waring et Wood, nous assisterions à un basculement majeur : la transmission culturelle, qu'il s'agisse de techniques, d'institutions, de connaissances, prend désormais le pas sur la transmission génétique comme facteur fondamental de survie et de reproduction. Autrement dit : les gènes restent bien sûr importants… mais ce sont de plus en plus les systèmes culturels — l'éducation, la médecine, la technologie, les lois — qui déterminent si une personne ou un groupe peut prospérer. Pourquoi ce changement ?Plusieurs observations viennent étayer cette théorie :Dans le passé, l'évolution se faisait par de très longs processus génétiques : mutations, sélection, générations après générations.Aujourd'hui, on constate que les humains corrigent leurs handicaps via des technologies, vivent dans des environnements façonnés culturellement, et se transmettent des compétences et institutions à grande vitesse. Exemple : les lunettes corrigent la vue, la chirurgie permet de survivre à des affections mortelles, ce qui signifie que la sélection naturelle « pure » est moins décisive. Les systèmes culturels sont plus rapides : une innovation utile (par exemple, un protocole sanitaire, un procédé technologique) peut s'imposer en quelques années, là où une adaptation génétique prendra des millénaires. Waring et Wood estiment que cette rapidité donne à la culture un avantage adaptatif décisif. Quelles implications ?Les auteurs suggèrent que l'humanité pourrait évoluer vers quelque chose de plus groupal : les individus ne sont plus simplement des porteurs de gènes, mais font partie de systèmes culturels coopératifs, à même d'agir comme des super-organismes. En pratique, cela signifie que l'avenir évolutif de notre espèce dépendra peut-être davantage de la résilience et de l'innovation de nos sociétés culturelles que de notre bagage génétique. Il s'agit aussi d'un appel à penser l'évolution sous un angle nouveau : non plus seulement biologique, mais socioculturel, où l'environnement, les institutions, les technologies sont des facteurs d'adaptation à part entière.À noter toutefoisWaring et Wood ne prétendent pas que les gènes soient devenus inutiles ; leur théorie ne supprime pas la génétique mais la place dans un cadre plus large. De plus, ils insistent sur le fait que l'évolution culturelle n'est pas forcément « positive » ou morale : elle produire aussi des structures inégalitaires, des risques nouveaux et des trajectoires imprévues. En résumé, voilà une théorie qui change notre regard sur « ce que signifie être humain » : loin d'être figés dans nos gènes, nous serions en train de devenir des êtres davantage façonnés par les réseaux culturels, les institutions et la technologie. Si elle se confirme, cette vision pourrait bien redéfinir le futur de notre espèce. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un an après sa réélection, Donald Trump revendique une Amérique plus forte grâce à ses taxes douanières massives. Le président promettait que la Chine, l'Europe et les autres pays « paieraient » pour redresser l'économie américaine. Mais les chiffres montrent une tout autre réalité : ce sont bien les entreprises et les consommateurs américains qui supportent la facture. Lors de sa campagne, Donald Trump assurait vouloir « faire payer la Chine, l'Europe et tous ceux qui profitent de l'Amérique ». Selon lui, ces droits de douane ne coûteraient rien aux Américains. Le principe était simple : taxer les produits importés pour protéger les entreprises nationales, réduire le déficit commercial et financer des baisses d'impôts. Mais la réalité économique, elle, s'est montrée bien différente. En pratique, les exportateurs étrangers ne paient pas ces droits de douane. Ce sont les importateurs américains – distributeurs, industriels, commerçants – qui s'en acquittent auprès du Trésor. Et quand la facture devient trop lourde, elle finit par se répercuter sur les consommateurs. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de Trump Les entreprises américaines en première ligne Les données du Peterson Institute for International Economics sont claires : jusqu'à l'été 2025, ce sont les entreprises américaines qui ont absorbé la plus grande part du coût de ces surtaxes, notamment dans la distribution, l'automobile et l'électronique. Les recettes douanières ont, elles, explosé, avec plus de 100 milliards de dollars encaissés par le gouvernement entre janvier et juillet 2025, contre seulement 70 milliards sur toute l'année 2024. Mais cet argent vient… des entreprises américaines elles-mêmes. Des géants comme Apple ou Nike ont tenté de maintenir leurs prix de vente stables, en réduisant leurs marges. Mais cet équilibre n'a pas tenu. Les coûts additionnels ont fini par être transférés aux consommateurs. Résultat : les prix à la consommation augmentent et le pouvoir d'achat recule. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump gagne-t-il vraiment la guerre commerciale? Un impôt déguisé pour les ménages américains Les économistes de l'université de Yale estiment que ces taxes coûtent en moyenne 3 800 dollars par an à chaque ménage américain. Autrement dit, une nouvelle forme d'impôt indirect, qui pèse d'autant plus lourd sur les foyers modestes. Et le phénomène touche bien au-delà des produits importés. De nombreux biens estampillés made in USA sont, eux aussi, concernés, car leurs composants ou leurs pièces détachées proviennent de l'étranger. Presque tout ce qui est consommé sur le territoire est donc indirectement surtaxé. Donald Trump, lui, reste triomphant. Il affirme que sa politique « rapporte des milliards à l'Amérique ». Et c'est vrai que les recettes douanières devraient dépasser 300 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année. Mais ces milliards proviennent avant tout du portefeuille des entreprises et des ménages américains. À lire aussiDroits de douane de Trump: pourquoi il est quasi impossible de les abandonner Une Amérique qui taxe le monde… mais se taxe elle-même En définitive, les taxes de Donald Trump frappent bien les importations du monde entier, mais ce sont les Américains qui passent à la caisse. Les droits de douane gonflent les recettes fédérales, tout en alimentant l'inflation et en grignotant le pouvoir d'achat. Le paradoxe est total : le président voulait faire payer les autres, mais un an après son retour au pouvoir, c'est l'Amérique elle-même qui paie la note.
Prenez un parieur face à une machine à sous. Il appuie sur les boutos, les rouleaux tournent, les sons se déclenchent, et pendant une fraction de seconde, tout est suspendu. Cette tension, ce frisson, c'est le cœur du mécanisme cérébral du pari. Ce n'est pas tant le gain qui nous attire, mais l'incertitude. Et la science le montre clairement.Une étude publiée dans Frontiers in Behavioral Neuroscience a révélé que le système dopaminergique du cerveau — celui qui gère la récompense et la motivation — réagit plus fortement à l'imprévisibilité qu'au gain lui-même. Autrement dit, notre cerveau sécrète davantage de dopamine, le neurotransmetteur du plaisir, quand le résultat est incertain que lorsqu'il est garanti. C'est cette attente, cette possibilité d'un gain, qui nous électrise.Les neuroscientifiques ont observé, grâce à l'imagerie cérébrale, que des zones comme le noyau accumbens et le cortex préfrontal s'activent pendant un pari. Le premier gère la récompense, le second la planification et le contrôle. Mais chez les parieurs compulsifs, le cortex préfrontal fonctionne moins bien : il freine moins les impulsions, et la logique perd face à l'émotion. Le cerveau se met alors à répéter le comportement, comme s'il s'agissait d'une substance addictive.C'est ce que montre une autre étude, publiée dans Nature Reviews Neuroscience, qui compare le jeu pathologique à une addiction sans drogue. Les mêmes circuits de la dépendance — ceux activés par la cocaïne ou l'alcool — s'allument lors d'un pari. Le cerveau apprend à associer le risque à une récompense potentielle, et chaque mise devient une promesse chimique de plaisir.Un autre phénomène accentue encore l'addiction : celui des quasi-victoires. Vous perdez, mais de peu ; deux symboles identiques s'alignent, le troisième manque d'un rien. Le cerveau, lui, interprète cela comme une réussite partielle, et libère de la dopamine. Résultat : vous rejouez, convaincu que la chance est proche.En somme, les paris exploitent une faille dans notre architecture mentale. L'incertitude déclenche la dopamine, la dopamine entretient le désir, et le contrôle rationnel s'affaiblit. Ce n'est pas une question de volonté, mais une réaction neurochimique profondément ancrée.Ce que la science nous apprend, c'est que parier revient à dialoguer avec nos instincts les plus primitifs. Et dans ce dialogue, le hasard a souvent le dernier mot. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'idée que les gauchers seraient plus créatifs que les droitiers est ancienne, séduisante… mais scientifiquement controversée. Elle repose sur une intuition simpliste : si le cerveau gauche contrôle la main droite et le cerveau droit contrôle la main gauche — et que le cerveau droit serait “le siège de la créativité” — alors les gauchers, plus “droit cérébral”, devraient être plus imaginatifs. Mais la réalité, révélée par plusieurs études, est bien plus nuancée.Une étude publiée en 2009 par Shobe et al. dans la revue Brain and Cognition a testé cette hypothèse sur des étudiants américains. Les chercheurs ont mesuré leur “pensée divergente” — la capacité à produire des idées originales — et ont comparé droitiers, gauchers et “inconsistants” (ceux qui utilisent les deux mains selon la tâche). Résultat : les gauchers n'étaient pas systématiquement plus créatifs. En revanche, les personnes au faible degré de latéralisation (ni totalement droitières, ni totalement gauchères) obtenaient de meilleurs scores de créativité. Leur cerveau semblait mieux équilibré entre les deux hémisphères, favorisant des connexions inhabituelles entre des idées éloignées.Cette découverte a inspiré une hypothèse neurolinguistique : la communication interhémisphérique — facilitée par un corps calleux plus actif — pourrait être un atout pour la pensée créative. Autrement dit, ce n'est pas la main utilisée qui compte, mais la souplesse du cerveau à mobiliser ses deux côtés.Des recherches plus récentes, notamment une méta-analyse publiée en 2019, confirment ces nuances : il n'existe aucune corrélation stable entre la main dominante et les performances créatives. Les différences observées sont faibles, variables selon les tests, et largement influencées par d'autres facteurs : culture, environnement familial, éducation artistique, exposition à la nouveauté.Enfin, le cliché du “génie gaucher” vient aussi de l'histoire : Léonard de Vinci, Picasso, Mozart, ou Jimi Hendrix étaient gauchers, ce qui a renforcé l'idée d'un lien mystérieux entre gaucherie et talent. Mais statistiquement, la majorité des créateurs reconnus sont droitiers — simplement parce qu'ils sont plus nombreux.En somme, les gauchers ne sont pas plus créatifs par nature, mais leur cerveau légèrement différent peut favoriser une pensée moins conventionnelle chez certains individus. La créativité, elle, reste surtout une compétence entraînée, nourrie par la curiosité, l'ouverture et la diversité des expériences — bien plus que par la main que l'on utilise pour écrire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:37:49 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Dans son nouveau livre “Le Message” publié chez Autrement, Ta-Nehisi Coates évoque l'esclavage sur l'île de Gorée au Sénégal, la ségrégation en Caroline du Nord et la situation en Palestine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:37:49 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Dans son nouveau livre “Le Message” publié chez Autrement, Ta-Nehisi Coates évoque l'esclavage sur l'île de Gorée au Sénégal, la ségrégation en Caroline du Nord et la situation en Palestine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Est-ce qu'on devient pauvre parce qu'on prend de mauvaises décisions… ou est-ce qu'on prend de mauvaises décisions parce qu'on est pauvre ?Des études montrent que la rareté (qu'elle soit d'argent, de temps ou de nourriture) altère nos capacités cognitives. Autrement dit : la pauvreté rend littéralement plus difficile la prise de bonnes décisions.Alors dans cet épisode, on déconstruit la vision simpliste selon laquelle les classes populaires seraient « responsables » de leur situation, et on explore une explication bien plus nuancée. Au programme :
Dans cette épisode, l'expression "faire famille autrement" prends tout son sens - L'histoire de Benjamin, Martin, Mathilde et ce petit bébé. Benjamin nous partage une histoire singulière et lumineuse : celle d'une famille qu'il a choisie de construire autrement, avec son compagnon Martin. Un jour, lors d'une balade en forêt, ils font une proposition à leur amie Mathilde — et si elle acceptait de faire un enfant avec eux ? De cette idée un peu folle, pleine d'amour et de confiance, est née une aventure humaine unique : une coparentalité pas tout à fait classique, mais profondément authentique. Sept ans plus tard, leur petite fille grandit au cœur d'un modèle familial inventé à leur image — libre, bienveillant et joyeusement atypique. Un témoignage inspirant sur la manière dont on peut repenser les liens, les rôles et les façons de “faire famille”. Bel écoute à tous. Camille Si le podcast vous plaît, et ce qui m'aiderait le plus à le faire connaitre, c'est simplement de laisser un avis, un commentaire ou quelques petites étoiles... Vous souhaitez me contacter ou échanger / Une idée de Podcast : Sur Instagram @memoirederoute ou @camillebouchet_ Sur Linkedin ==> c'est par ici
Et si vivre plus longtemps dépendait, au moins en partie, de… votre taille ? C'est la conclusion surprenante d'une étude internationale menée par l'Université d'Hawaï, qui met en lumière un lien entre la petite stature et la longévité. Les chercheurs ont notamment identifié le rôle d'un gène, FOXO3, associé à la fois à une taille plus basse et à une espérance de vie plus longue.En analysant les données de plus de 8 000 hommes d'origine japonaise, suivis sur plusieurs décennies, les scientifiques ont découvert un écart net : ceux mesurant moins de 1,73 m vivaient en moyenne cinq ans de plus que ceux dépassant 1,83 m. Autrement dit, les petits auraient un véritable avantage biologique. Et ce n'est pas qu'une coïncidence statistique.Le gène FOXO3 joue un rôle central dans plusieurs processus vitaux : la réparation cellulaire, la régulation du métabolisme et la résistance au stress oxydatif, c'est-à-dire la capacité du corps à se défendre contre le vieillissement. Or, certaines variantes de ce gène, plus fréquentes chez les individus de petite taille, semblent rendre l'organisme plus efficace dans l'entretien de ses cellules. En somme, les petits auraient un métabolisme mieux calibré pour durer.Biologiquement, cela s'explique par des principes simples : un corps plus compact consomme moins d'énergie, nécessite moins d'oxygène et subit donc moins d'usure interne. Le cœur, par exemple, a moins d'efforts à fournir pour irriguer l'organisme. Moins de tension sur les organes signifie une dégradation plus lente des tissus. D'ailleurs, plusieurs études sur les animaux vont dans le même sens : chez les chiens, les chevaux ou même les mouches, les plus petits vivent souvent plus longtemps que leurs congénères géants.Chez les femmes, les données restent moins claires, mais les premières observations suggèrent un mécanisme similaire. Le gène FOXO3, présent dans les deux sexes, pourrait agir de la même manière en favorisant la résistance cellulaire et un vieillissement plus lent.Attention toutefois : la taille ne fait pas tout. Le mode de vie — alimentation, stress, activité physique, sommeil — reste le facteur dominant de la longévité. Mais l'étude montre que la biologie réserve parfois des avantages inattendus.Ainsi, si la société valorise souvent les grandes tailles, la science offre une revanche aux plus petits : un corps plus économe, plus robuste et, potentiellement, programmé pour durer plus longtemps. Moins de centimètres, mais plus d'années : une belle compensation offerte par la nature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de cette journée, Amjad El Mahi et Devon Boulmier, deux jeunes d'Eco Radio, s'intéressent au rôle des 784 réserves de biosphère de l'UNESCO présentes dans 142 pays – de véritables laboratoires du vivant où se testent des solutions locales pour protéger la nature et le climat.Pour mieux comprendre ce que sont les biosphères de l'UNESCO, leur importance et leur raison d'être, ils interrogent María Rosa Cárdenas, spécialiste au Programme sur l'Homme et la biosphère de l'UNESCO.La géographe revient notamment sur le projet « MangRes » qui soutient la restauration des mangroves dans sept pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Elle explique comment ces forêts, entre la mer et la terre, protègent les côtes et aident à lutter contre le changement climatique, notamment en stockant le carbone.Mme Cárdenas invite les jeunes à renouer des liens avec la nature.(Interview : Maria Rosa CARDENAS, spécialiste de programme à l'UNESCO et point focal pour la région Amérique latine et Caraïbes, Espagne et Portugal, à l'occasion de la journée internationale des réserves de biosphères ; propos recueillis par : Amjad EL MAHI et Devon BOULMIER, d'Eco Radio)
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'IA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En fin de semaine dernière, l'Assemblée nationale a validé la création d'un nouvel impôt baptisé “impôt sur la fortune improductive”. Cet impôt remplace l'actuel Impôt sur la fortune immobilière (IFI) et vise à élargir l'assiette des biens taxés. Concrètement, alors que l'IFI ne prenait en compte que les biens immobiliers non affectés à une activité professionnelle, ce nouveau dispositif entend inclure les « actifs improductifs » — tels que bijoux, œuvres d'art, yachts, crypto-monnaies, assurances-vie parfois, et biens immobiliers restés inactifs — dans l'assiette de taxation.Le raisonnement derrière cette réforme est de taxer davantage les biens qui, d'un point de vue économique ou social, ne génèrent pas d'activité productive, d'emplois ou de revenus. Autrement dit, l'État cherche à repérer et à imposer ce que l'on pourrait appeler « le patrimoine dormant ». D'où le mot « improductive ». Cette approche répond à deux préoccupations : la justice fiscale — faire contribuer davantage ceux qui détiennent des biens mais ne les utilisent pas pour produire — et le besoin de recettes publiques dans un contexte budgétaire tendu.Mais attention : cette réforme n'est pas simplement additive. Le texte prévoit également un abaissement des taux de prélèvement pour les très hauts patrimoines, de l'ordre d'un tiers environ, ce qui tempère l'effet global pour certains contribuables. Cela crée une tension : d'un côté, l'État élargit l'assiette — de l'autre, il baisse le taux. Résultat : l'effet net sur les recettes reste flou.Sur le plan politique, le vote a été singulier : une coalition inédite de députés de divers groupes — du Modem, du PS, du RN, des LIOT — a soutenu l'amendement. Certains à gauche estiment que ce nouvel impôt affaiblit l'IFI, voire qu'il ne va pas assez loin, tandis que d'autres applaudissent un retour de la taxation du patrimoine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'IA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si nos séries préférées étaient bien plus qu'un simple divertissement ? C'est la conviction de Clémentine Heynes, prof de philo passionnée de pop culture, qui signe le livre Un stoïcien à Hollywood aux éditions de l'Étudiant. Un ouvrage aussi original qu'éclairant, qui fait dialoguer Sénèque et Netflix, Épictète et Friends.Son point de départ est simple : nos séries racontent nos aspirations collectives. Elles reflètent ce que nous pensons être le bonheur, la réussite, l'amour ou la liberté. Et à travers elles, on peut lire notre époque à la lumière d'une philosophie vieille de deux mille ans : le stoïcisme.Le stoïcisme, c'est cette idée, héritée de la Grèce antique, selon laquelle le bonheur ne dépend pas des circonstances extérieures — richesse, succès, amour — mais de la manière dont on les juge. Autrement dit : nous ne maîtrisons pas le monde, mais nous pouvons maîtriser notre regard sur lui.Quand on observe nos héros modernes à travers ce prisme, tout s'éclaire. Dans Grey's Anatomy, par exemple, Meredith Grey court après la performance : sauver des vies, réussir sa carrière, trouver l'amour parfait. Comme beaucoup d'entre nous, elle croit que le bonheur viendra “après” — après la reconnaissance, après la promotion — alors qu'il réside peut-être dans la capacité à accepter l'imperfection.Dans Desperate Housewives, le bonheur passe par la façade. À Wisteria Lane, tout semble parfait, mais derrière les haies impeccables se cachent des femmes en quête d'approbation. Bree, Susan, Lynette ou Gabrielle incarnent la tension entre paraître et être : elles veulent correspondre aux attentes sociales, quand le stoïcien, lui, prône l'autonomie intérieure.Et puis, il y a celles et ceux qui fuient cette conformité. Dans Friends, Rachel s'enfuit le jour de son mariage et choisit sa propre voie, refusant une vie toute tracée. Mais, comme souvent, l'émancipation n'est pas un long fleuve tranquille : malgré sa liberté, elle reste dépendante du regard des autres. Le stoïcien Épictète dirait d'elle : « Celui qui dépend de l'opinion d'autrui n'est jamais libre. »Même constat dans les séries centrées sur le matérialisme : de Sex and the City à Emily in Paris, on y célèbre la mode, la réussite, la consommation… mais derrière les paillettes, on trouve souvent une quête de sens, un vide à combler.Comme le rappelle Clémentine Haynes, le stoïcisme ne nous dit pas de renoncer au monde, mais d'apprendre à le regarder autrement : “Le bonheur de ta vie dépend de la qualité de tes pensées.” Autrement dit : le vrai bonheur ne se trouve ni dans la performance, ni dans le paraître, ni même dans la romance — mais dans la paix intérieure et la capacité à vivre avec soi-même, ici et maintenant.Une lecture inspirante, légère et profonde à la fois — à dévorer entre deux épisodes de votre série préférée.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Jean Howiller reçoit Gulcan Guler, Directrice d'Habitat et Humanisme Alsace, nous explique leurs solutions innovantes et humaines pour répondre à la crise du logement et à l'exclusion des plus fragiles. Une autre approche économique qui a déjà permis de loger plus de 36 000 familles au niveau national, et de gérer ou de construire plus de 500 logements en Alsace, tout en favorisant l'insertion sociale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La climatisation, symbole du confort moderne, cache une histoire étonnamment… sexiste. Ce n'est évidemment pas la machine en elle-même qui l'est, mais la manière dont elle a été conçue et réglée depuis des décennies. Derrière la fraîcheur des bureaux se cache un biais scientifique ancien : la climatisation a été pensée pour les hommes, au détriment du confort — et parfois de la santé — des femmes.Tout remonte aux années 1960, lorsque les normes de climatisation ont été établies pour les bâtiments modernes. Les ingénieurs se basaient alors sur un modèle physiologique unique : un homme de 40 ans, pesant 70 kilos, vêtu d'un costume de bureau. Sa température corporelle, son métabolisme et son niveau d'activité servaient de référence pour calculer la température dite « idéale » — généralement autour de 21 à 22 °C.Problème : le métabolisme féminin est en moyenne 20 à 30 % plus lent que celui des hommes. Cela signifie que les femmes produisent moins de chaleur corporelle, et qu'elles ressentent donc davantage le froid. Des études, dont une très remarquée publiée dans la revue Nature Climate Change en 2015, ont confirmé ce déséquilibre. Les chercheurs de l'Université de Maastricht y démontrent que la température idéale pour la majorité des femmes serait plutôt autour de 24 à 25 °C. Autrement dit, ce qui semble agréable à un homme en chemise peut être glacial pour une collègue en blouse ou en robe légère.Ce biais n'est pas seulement une question de confort : il illustre une inégalité structurelle dans la conception des espaces de travail. Pendant des décennies, les standards techniques — qu'il s'agisse de température, de sièges, de ceintures de sécurité ou même d'outils — ont été définis selon des données masculines. Résultat : dans de nombreux bureaux, les femmes enfilent des gilets, des plaids ou des manteaux en été, pendant que leurs collègues masculins travaillent tranquillement en manches courtes.Les choses commencent toutefois à changer. Certains architectes et ingénieurs repensent aujourd'hui les normes thermiques pour les adapter à la diversité des corps, des vêtements et des usages. La climatisation devient ainsi un symbole du débat sur le genre dans la conception technologique : un rappel que même les inventions les plus neutres en apparence peuvent refléter des biais profondément ancrés.En somme, si la climatisation est considérée comme « sexiste », c'est parce qu'elle illustre parfaitement comment l'homme-type — au sens littéral — a trop longtemps servi de modèle universel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode spécial Halloween, je vous invite à plonger au cœur des synchronicités : ces moments troublants où la réalité semble nous envoyer des signes, des clins d'œil ou des messages mystérieux. À travers des anecdotes personnelles, je te partage comment, après la perte de Sweet Papi, ces coïncidences sont devenues des repères réconfortants, révélant une autre façon de percevoir la vie, surtout en période de deuil ou de transformation. Que vous soyez aidant, proche endeuillé ou simplement curieux, cet épisode vous offre des pistes pour accueillir la magie du quotidien, développer votre intuition et trouver du sens dans l'inattendu. Prêt à ouvrir votre « radar à synchronicités » ? Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Voici 3 enseignements clés à retenir de cet épisode : Les synchronicités nous relient : Ces coïncidences bienveillantes, loin de combler un vide, nous rappellent que l'amour et les liens restent présents, même dans les moments d'absence ou de perte. L'émotion rend plus réceptif : En période de chamboulement ou de deuil, notre cœur et notre esprit deviennent plus poreux au symbolique. C'est alors que les signes deviennent des appuis pour reconstruire du sens et percevoir la continuité. Outil concret : le Journal des clins d'œil : Pour mieux accueillir ces messages subtils, nous recommandons de noter chaque jour les signes qui nous touchent ou nous font sourire – un exercice qui développe l'intuition et aide à traverser les transitions avec douceur. Envie d'écouter l'épisode ou d'échanger sur ton parcours d'aidant ? Abonne-toi ou réserve un appel découverte, le lien est en dessous ! Timeline de l'épisode 00:01:5700:02:00 La magie des signes venus d'ailleurs : "parfois les signes reviennent pour te dire je suis encore là." 00:03:3800:03:45 Synchronicités et magie du quotidien : "Parce que ces synchronicités, elles ne viennent pas combler le vide, elles viennent nous rappeler qu'il n'y a pas de vide." 00:03:5700:04:04 : Les synchronicités expliquées "C'est quand ton cerveau et ton coeur se mettent sur la même fréquence et que la vie gentiment t'envoie un clin d'oeil." 00:05:0100:05:11 Le pouvoir des synchronicités en période de deuil : "Autrement dit, ce n'est pas la réalité qui change, c'est la manière dont on l'aperçoit. Et plus on est ouvert à cette dimension sensible, plus la vie nous parle." 00:07:3500:07:51 Synchronicité et deuil : "Savais-tu que les soignants et les psychologues qui travaillent autour du deuil parlent de plus en plus que les synchronicités peuvent être des points d'appui de reconstruction Ce ne sont pas forcément des preuves d'au-delà, mais c'est plutôt des expériences de continuité du lien comme je te l'ai dit précédemment." 00:08:1600:08:20: Trouver du sens dans le quotidien : "apprendre à voir la vie comme un dialogue et pas une suite d'accidents"
Les habitants du nord des Caraïbes se réveillent dans les décombres du passage de l'ouragan Melissa. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter. L'ouragan Melissa se dirige désormais vers les Bermudes qu'il devrait atteindre ce soir (30 octobre 2025). L'ouragan a déjà dévasté plusieurs îles des Caraïbes. Haïti paye le plus lourd tribut. En Haïti, le dernier bilan est de 24 morts, 18 disparus et de nombreux blessés, rapporte Le Nouvelliste. Le bilan peut encore évoluer, affirme Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste sur notre antenne. «Le gouvernement semble pris de court, affirme-t-il. On n'a pas encore annoncé de mesures concrètes. Ils sont comme le reste de la population, ils ne savent pas vraiment ce qu'il s'est passé dans les villes de province». Cuba, entre ouragan et blocus Cuba est donc le dernier pays touché par Melissa. Les inondations sont le principal problème pour l'île, estime le site 14 y medio. Des torrents d'eau emportant tout sur leur passage. Les pluies abondantes ont continué même après le passage de Melissa. Le fournisseur d'électricité national a annoncé qu'une grande partie de la population se trouvait sans électricité, mais aussi sans réseau téléphonique. Le pays traverse une grave crise économique et certains habitants des zones sinistrées se sentent abandonnés. «Avant l'arrivée de l'ouragan, les autorités sont venues nous dire de trouver nous-mêmes un endroit où nous mettre à l'abri parce que le gouvernement n'avait pas de lieux où nous évacuer», témoigne Elsa Listy Isacc Reyes jointe par RFI. Cette mère d'un adolescent de 17 ans vit à 40 km de Santiago de Cuba. Sa maison a été détruite. «Moi, je suis allée me réfugier chez ma voisine, ajoute-t-elle. Je n'ai pas reçu d'aide pour l'instant : ni du gouvernement, ni de personne. Je n'ai pas de proches vers qui me tourner. Ma famille et moi, on est vraiment, vraiment désespérés.» Au Brésil, la polémique grandit après l'opération policière à Rio Au Brésil, la population et les autorités tentent encore de comprendre ce qui a transformé une intervention policière contre le crime organisé en bain de sang mardi (28 octobre 2025) dans des favelas de Rio. Le bilan provisoire officiel est de 119 morts dont quatre policiers. C'est l'opération policière la plus meurtrière de l'histoire dans le pays. Pour l'heure, l'identité des morts n'a toujours pas été révélée, mise à part celle de policiers. On ne sait donc pas s'ils étaient visés par le mandat judiciaire de cette opération. Certains habitants dénoncent des exécutions et un juge de la Cour suprême brésilienne a convoqué une audience lundi prochain (3 novembre 2025) pour que le gouverneur de l'État de Rio, Claudio Castro, commanditaire de l'opération fournisse des détails. Mais dans la presse, le débat a déjà commencé. Dans un éditorial de la Folha de Sao Paulo, le journaliste Vinicius Torres Freire accuse la droite d'avoir simplement voulu relancer sa campagne par le sang. Claudio Castro est, en effet, un allié de l'ancien président Bolsonaro. «La droite était acculée, sur la défensive», développe l'éditorialiste. «Les gouverneurs de droite «expriment aujourd'hui leur solidarité» à Claudio Castro — ils tentent de diffuser l'idée que Castro et la sécurité de Rio sont abandonnés par le pouvoir fédéral, par le président Lula notamment.» La Folha précise également que «la gauche n'a jamais été capable de présenter un plan de sécurité, laissant le champ libre à une nouvelle invasion barbare des démagogues de la mort.» Le média O Globo, de son côté, a interviewé l'ancien secrétaire national de la Sécurité publique. Ricardo Balestreri reconnait que le crime organisé exerce «un pouvoir tyrannique sur une large partie du territoire de Rio» mais «aucun criminel important n'habite dans une favela», affirme-t-il. Autrement dit, combattre le crime organisé uniquement dans les quartiers les plus pauvres revient à tromper la population. Chili : Jeannette Jara, candidate de la gauche à la présidentielle Dans deux semaines (dimanche 16 novembre), le Chili se rendra aux urnes pour le premier tour d'une élection présidentielle très polarisée. Les deux candidats qui sont, pour le moment, en tête dans les sondages sont à l'opposé l'un de l'autre. D'un côté, José Antonio Kast à l'extrême droite, face à lui Jeannette Jara, communiste et candidate de la gauche réunie. Il ne leur reste plus que quelques jours pour faire campagne et tenter d'élargir leur base électorale. Jeannette Jara qui a créé un certain engouement surtout chez les femmes. Elle qui est issue d'une famille pauvre et a gravi les échelons un à un, jusqu'à devenir ministre du Travail dans l'actuel gouvernement du président Gabriel Boric. Écoutez le reportage de notre correspondante Naïla Derroisné à Santiago.
Selon plusieurs études, plus de la moitié du contenu en ligne serait aujourd'hui générée par l'intelligence artificielle. Un bouleversement majeur pour l'information et le référencement.Un web de plus en plus artificielLes chiffres donnent le vertige : selon Graphite, une agence californienne de référencement, les contenus générés par IA auraient dépassé ceux produits par des humains dès fin 2024. D'autres études, comme celle d'Ahrefs, évoquent même jusqu'à 74 % du web modifié ou rédigé par des machines. Et d'ici 2026, certaines projections parlent de 90 %. Une transformation silencieuse qui bouleverse la nature même du web.La “Dead Internet Theory”, ou la mort d'un Internet humainCe phénomène nourrit une idée qui fait son chemin : celle d'un Internet désormais dominé par des robots. La “Dead Internet Theory” évoque un réseau où les interactions humaines seraient devenues minoritaires face à l'activité automatisée de bots, d'algorithmes et désormais d'IA génératives. Une hypothèse reprise, entre autres, par Sam Altman, le patron d'OpenAI, et qui alimente les débats entre technophiles et complotistes.Pourquoi l'IA inonde le webLa logique économique explique une bonne partie du phénomène : plus de contenus signifie plus d'audience, donc plus de revenus publicitaires. Mais cette dynamique semble marquer le pas. Graphite note un plafonnement depuis mai 2024. De plus, la plupart de ces textes ne sont ni référencés par Google ni vraiment lus par des humains. Autrement dit, beaucoup de “contenus IA” flottent dans le vide numérique.Comment reconnaître un texte généré par IACertaines tournures de phrase trahissent la patte des machines : abus de participes présents, connecteurs logiques (“donc”, “cependant”), ou ponctuation étrange comme le tiré cadratin. Sans oublier les fameuses phrases conclusives (“cela illustre…”) typiques des générateurs de texte. Autant de signaux qui peuvent aider à repérer l'artificialité d'un contenu.Vers un web hybrideFaut-il s'inquiéter ? Pas forcément. L'IA n'est pas synonyme de mauvaise qualité : elle peut aussi assister les humains dans la recherche d'idées, la traduction ou la mise en forme. Le vrai risque serait que les IA se nourrissent de leurs propres productions, créant un cercle vicieux d'appauvrissement du web. Nous entrons sans doute dans une ère mixte, un web “moitié humain, moitié artificiel”. À nous d'apprendre à reconnaître, trier et valoriser le contenu qui garde une vraie valeur humaine.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
C'est un petit pas pour les développeurs, mais un grand pas pour l'écosystème mobile. Apple vient de lever le voile sur AppMigrationKit, un tout nouveau framework pensé pour simplifier le transfert de données entre iOS et Android. Autrement dit, un outil qui permettra — enfin — de changer de camp sans tout perdre. Une révolution discrète, mais symbolique, dans la stratégie d'ouverture du géant californien.Actuellement en version bêta, AppMigrationKit devrait faire son apparition officielle avec iOS et iPadOS 26.1. Il permettra aux développeurs d'intégrer, directement dans leurs applications, un système de transfert des données locales, des réglages personnalisés et même des sauvegardes de jeux. Un utilisateur migrant vers un appareil Android — ou inversement — pourra donc emporter ses informations sans passer par les nuages du cloud ni perdre ses préférences. Le fonctionnement repose sur un protocole baptisé AppMigrationExtension. Chaque développeur pourra définir si son application autorise l'importation, l'exportation ou les deux. Lorsqu'un utilisateur lancera la migration, toutes les apps compatibles seront automatiquement incluses dans le paquet de transfert. Attention toutefois : ce kit n'a rien à voir avec les synchronisations habituelles entre appareils Apple. Il est exclusivement conçu pour les échanges entre plateformes Apple et non-Apple, principalement Android.AppMigrationKit ne couvre pas non plus les données hébergées sur des serveurs distants, et ne permet qu'un transfert ponctuel, lors d'un changement d'appareil. En revanche, rien n'empêche les développeurs de proposer ensuite une synchronisation cloud pour retrouver leurs contenus en ligne. Ce nouveau framework s'accompagne d'une future option visible dans les réglages : “Transfert vers Android”, déjà repérée dans les versions bêta d'iOS 26.1. L'écran d'accueil précisera quelles données peuvent ou non être migrées. Selon 9to5Mac, Google plancherait déjà sur un outil miroir baptisé “Transfert vers iPhone”, centré sur le passage d'eSIM et de fichiers utilisateur. Tout porte à croire que cette ouverture d'Apple n'est pas totalement spontanée. Elle s'inscrit dans la continuité des pressions européennes pour mettre fin à son fameux jardin clos. Un tournant historique, à suivre de très près. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le mot semble sorti d'une caricature politique, et pourtant il existe bel et bien : kakistocratie. Ce terme étrange, d'origine grecque, signifie littéralement « le gouvernement des pires ». Il vient de kakistos (le plus mauvais) et kratos (le pouvoir). Autrement dit, une kakistocratie est un régime dirigé non par les meilleurs — comme l'aristocratie — mais par les individus les plus incompétents, corrompus ou mal intentionnés.L'expression n'est pas nouvelle. Elle apparaît dès le XVIIᵉ siècle dans des textes anglais, notamment chez le poète Thomas Love Peacock, puis chez l'écrivain américain James Russell Lowell, qui l'emploie en 1876 pour dénoncer les dérives politiques de son temps : « Une kakistocratie, c'est quand les pires gouvernent les pires. » Ce mot, resté rare pendant des siècles, refait régulièrement surface dans les périodes de crise politique, lorsque la corruption, la démagogie ou le cynisme semblent triompher du bon sens.Mais qu'est-ce qu'un “pire” gouvernant, exactement ? Ce n'est pas seulement un dirigeant malveillant. La kakistocratie désigne un système où l'incompétence devient une norme, où les postes de pouvoir sont occupés non par mérite ou expertise, mais par opportunisme, loyauté aveugle ou manipulation. Dans une telle configuration, les institutions se vident de leur substance : les décisions sont absurdes, la justice partiale, et la communication remplace la compétence.Les politologues y voient parfois une dégénérescence de la démocratie. Quand les citoyens se désintéressent de la politique ou cèdent à la colère, ils peuvent être tentés d'élire ceux qui leur ressemblent ou qui crient le plus fort, plutôt que ceux qui savent gouverner. La kakistocratie n'est donc pas imposée de force : elle naît souvent de nos propres choix, ou de notre lassitude collective.Le mot a retrouvé une étonnante popularité au XXIᵉ siècle, souvent employé sur les réseaux sociaux pour dénoncer le chaos politique ou les scandales gouvernementaux. Il est devenu une sorte de soupir érudit, un cri ironique de désespoir face au sentiment que “plus personne ne sait ce qu'il fait”.En somme, la kakistocratie n'est pas qu'un concept savant : c'est le miroir sombre du pouvoir, celui qui nous rappelle que le pire n'est pas toujours imposé d'en haut — il peut aussi venir de notre indifférence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question peut sembler provocante, mais elle en dit long sur nos fantasmes modernes : l'absence de relations sexuelles est-elle dangereuse pour la santé, voire mortelle ? La réponse est non… mais avec des nuances intéressantes.Sur le plan strictement biologique, on ne meurt pas d'abstinence sexuelle. Contrairement à la nourriture ou au sommeil, le sexe n'est pas une fonction vitale. Le corps humain s'adapte très bien à l'absence de rapports. D'un point de vue médical, il n'existe aucune pathologie mortelle liée au manque de relations sexuelles. Les spermatozoïdes non libérés sont naturellement réabsorbés, et l'organisme continue à fonctionner parfaitement.Mais si l'abstinence ne tue pas le corps, elle peut affecter le moral, le stress et le système immunitaire. Des études menées à l'université de Göttingen, en Allemagne, ou à l'université d'Oxford ont montré que les personnes ayant une vie sexuelle régulière libèrent davantage d'endorphines et d'ocytocine, deux hormones qui favorisent la détente, le bien-être et le lien social. Le sexe joue donc un rôle indirect sur la santé, en réduisant la pression artérielle et en améliorant la qualité du sommeil.À l'inverse, une longue abstinence peut parfois provoquer des troubles psychologiques : frustration, anxiété, baisse de l'estime de soi. Mais ces effets dépendent fortement du contexte : certaines personnes vivent très bien sans sexualité, notamment les personnes asexuelles ou celles qui trouvent d'autres formes d'épanouissement émotionnel. Ce n'est donc pas le manque d'activité sexuelle en soi qui pose problème, mais le ressenti de manque.En revanche, les études montrent un lien entre une vie sexuelle épanouie et la longévité. Une recherche publiée dans The British Medical Journal dès 1997 indiquait que les hommes ayant des orgasmes fréquents avaient un taux de mortalité réduit de moitié par rapport à ceux qui en avaient rarement. Non pas parce que le sexe protège directement, mais parce qu'il reflète une bonne santé physique, psychologique et relationnelle.Autrement dit, on ne meurt pas de ne pas faire l'amour, mais on vit souvent mieux quand on le fait. Le sexe n'est pas vital, il est vitalisant. Et s'il n'est pas indispensable à la survie, il contribue indéniablement à une vie plus sereine, plus équilibrée… et parfois, plus longue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président argentin sort renforcé des élections législatives de mi-mandat. Sa victoire, saluée par les marchés et soutenue par les États-Unis, redonne un souffle à son programme économique ultralibéral. Mais le pays reste plongé dans la récession. Avec plus de 40% des voix aux élections législatives de mi-mandat, le parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, consolide sa position au Congrès argentin. Le mouvement présidentiel sécurise désormais environ un tiers des sièges dans les deux chambres, un seuil crucial pour préserver le droit de veto du chef de l'État et protéger ses décrets présidentiels. Concrètement, cette victoire offre à Milei les moyens de poursuivre son agenda : libéraliser le marché du travail, réformer la fiscalité et réduire le rôle de l'État dans l'économie. À lire aussiArgentine: à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse Pour les investisseurs et les bailleurs internationaux, le message est clair, le risque de paralysie politique s'éloigne. Les marchés ont aussitôt réagi à cette clarification politique. Dès l'ouverture, la Bourse de Buenos Aires a bondi de plus de 20%, une hausse prolongée jusqu'à la clôture. Le peso argentin s'est envolé de près de 10% sur les plateformes d'échange quelques minutes après l'annonce des résultats. Même mouvement du côté des obligations souveraines, dont la valeur a augmenté. Autrement dit, ceux qui achètent la dette argentine ont regagné confiance. Avant le scrutin, la crainte dominante était celle d'une défaite de Milei ou d'un blocage institutionnel qui aurait remis en cause ses réformes. Le vote de dimanche a inversé la tendance. Pour la première fois depuis longtemps, l'Argentine redevient un pari crédible aux yeux des marchés. Le soutien décisif de Washington À cette dynamique interne s'ajoute un soutien international de taille, celui des États-Unis. Le président américain Donald Trump, allié politique et idéologique de Javier Milei, avait conditionné son appui financier à une victoire du camp présidentiel. C'est désormais chose faite. Washington a donc confirmé un plan d'aide exceptionnel de 40 milliards de dollars, dont la moitié prend la forme d'un échange de devises avec la Banque centrale argentine. Cette bouffée d'oxygène vient s'ajouter au programme du Fonds monétaire international (FMI), dont les décaissements dépendent du respect du plan d'austérité engagé par Buenos Aires. Autrement dit, les grands argentiers du monde maintiennent leur confiance. Pour eux, le chef de l'État argentin semble bien parti pour mener à bien sa politique économique tout en garantissant la stabilité budgétaire du pays. À lire aussiArgentine: un an après son arrivée au pouvoir, quel bilan économique pour Javier Milei Une économie encore en souffrance Mais ces soutiens, aussi massifs soient-ils, ne suffiront pas à eux seuls à redresser le pays. Si les comptes publics sont désormais à l'équilibre et l'inflation en net recul, l'Argentine reste plongée dans la récession. Les investissements sont à l'arrêt, la consommation intérieure s'effondre, et de plus en plus d'Argentins peinent à vivre dignement. Une part croissante de la population vit sous le seuil de pauvreté, conséquence directe de la rigueur budgétaire imposée par Milei. Pour le président, ces sacrifices sont nécessaires à la reconstruction du pays. Et les électeurs, en lui offrant une victoire nette à mi-mandat, semblent lui accorder encore du temps et du crédit. Le dilemme désormais est clair. Comment maintenir la discipline budgétaire sans étouffer la reprise économique ? C'est tout l'enjeu des prochains mois pour un président qui a fait de la rigueur son étendard et de la confiance des marchés sa condition de survie politique.
Le stress fait partie intégrante de la vie moderne. Pression professionnelle, tensions familiales, imprévus financiers : nos journées sont ponctuées de petites vagues d'anxiété. Mais une étude américaine publiée le 27 août 2025 dans la revue Communications Psychology révèle qu'un simple sentiment peut radicalement changer notre manière d'y faire face : le sentiment de contrôle. Autrement dit, croire que l'on a une influence, même partielle, sur une situation stressante suffit à en atténuer les effets.Le pouvoir du contrôle perçuLes chercheurs ont suivi plus de 2 500 adultes pendant plusieurs semaines, en mesurant leur niveau de stress, leur humeur et leur perception du contrôle sur les événements du quotidien. Résultat : lorsque les participants se sentaient maîtres de la situation, leur stress diminuait nettement, même lorsque les circonstances objectives restaient identiques. À l'inverse, ceux qui se sentaient impuissants ressentaient davantage de tension, d'irritabilité et de fatigue mentale.Ce sentiment de contrôle agit donc comme un tampon psychologique : il ne supprime pas les difficultés, mais il modifie la manière dont notre cerveau les interprète. En percevant un certain pouvoir d'action, le corps produit moins de cortisol — l'hormone du stress — et l'esprit retrouve plus facilement son équilibre.Une question de perception, pas de réalitéL'étude montre aussi que ce contrôle n'a pas besoin d'être réel pour être bénéfique. Ce qui compte, c'est la perception de pouvoir agir. Par exemple, un salarié submergé par le travail supportera mieux la pression s'il pense pouvoir réorganiser ses tâches, même si cette marge de manœuvre reste limitée.Cette idée rejoint les grands principes de la psychologie cognitive : notre ressenti dépend davantage de la manière dont nous interprétons une situation que de la situation elle-même. En cultivant un sentiment d'autonomie, on réduit donc mécaniquement l'impact du stress.Comment renforcer ce sentimentLes chercheurs suggèrent plusieurs leviers simples : prendre des décisions concrètes, même petites ; fractionner les problèmes en étapes gérables ; ou encore pratiquer la pleine conscience, qui aide à recentrer l'attention sur ce que l'on peut réellement contrôler.En somme, la clé pour mieux vivre avec le stress n'est pas de tout maîtriser, mais de croire qu'on en est capable. Ce sentiment, profondément humain, transforme une réalité subie en une réalité choisie — et redonne à chacun le pouvoir de respirer un peu plus librement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le « récentisme » est une théorie marginale, née dans les années 1980 sous la plume du mathématicien russe Anatoli Fomenko. Selon lui, la chronologie « officielle » de l'Histoire serait largement fausse. Les civilisations antiques — égyptienne, grecque, romaine — n'auraient jamais coexisté : elles ne seraient que des copies réécrites d'événements médiévaux, mal datés par les historiens. Pour Fomenko, notre chronologie serait le produit d'erreurs accumulées, d'interprétations faussées et de manipulations religieuses. Autrement dit, ce que nous appelons l'Antiquité ne serait qu'un Moyen Âge repeint en plus vieux.Cette idée s'appuie sur des calculs astronomiques et statistiques. Fomenko, spécialiste de géométrie différentielle, a tenté d'« objectiver » l'Histoire : il a comparé les éclipses décrites dans les textes anciens, les règnes des rois, les cycles religieux, pour conclure que les chronologies classiques — notamment celles d'Hérodote ou de Ptolémée — auraient été artificiellement allongées. L'Histoire humaine, selon lui, ne s'étendrait pas sur plusieurs millénaires, mais sur à peine un millénaire : Rome, Byzance et Jérusalem seraient en réalité la même entité historique racontée sous trois noms différents.Cette théorie a séduit certains milieux complotistes et nationalistes, notamment en Russie, où elle propose une relecture flatteuse du passé : si tout découle du Moyen Âge, alors la Russie en serait le centre originel. Sur Internet, le récentisme connaît un regain de popularité, alimenté par les vidéos et les forums où l'on confond remise en cause scientifique et négation pure et simple.Le monde académique, lui, rejette massivement ces thèses. Les historiens, archéologues et spécialistes des datations (carbone 14, dendrochronologie, géologie) rappellent que des milliers de preuves matérielles — monuments, céramiques, archives, ADN — valident la chronologie admise. Le récentisme repose donc sur une logique circulaire : il nie ces preuves parce qu'elles ne rentrent pas dans son récit, puis invoque leur absence comme confirmation.En définitive, le récentisme illustre une fascination contemporaine pour la réécriture du passé : un mélange de défiance envers les institutions, de fascination pour les secrets cachés et de goût du renversement. Derrière sa façade « mathématique », il ne remet pas en cause l'Histoire : il la nie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:36:24 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Le béton est aujourd'hui le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre et le matériau le plus utilisé par l'homme. Malgré l'impact écologique majeur, la bétonisation du monde ne cesse de s'amplifier depuis 1945. Peut-on imaginer un avenir sans béton ? Quelles sont les alternatives ? - réalisation : Phane Montet - invités : Léa Hobson Architecte, scénographe et activiste; Clara Simay Architecte et co-fondatrice de la coopérative Grand Huit
Le shadow banking, ou « système bancaire parallèle », désigne l'ensemble des institutions financières qui effectuent des activités de type bancaire — prêt, emprunt, gestion de liquidités — sans être des banques à proprement parler. Autrement dit, ce sont des acteurs qui font circuler l'argent en dehors du contrôle direct des autorités bancaires classiques et sans bénéficier des mêmes garanties, comme la protection des dépôts.Le terme, popularisé après la crise financière de 2008, fait référence à un vaste réseau composé de fonds d'investissement, sociétés de crédit, assureurs, fonds spéculatifs (hedge funds) ou encore plateformes de prêt entre particuliers (peer-to-peer lending). Tous participent au financement de l'économie, mais échappent en grande partie aux réglementations bancaires traditionnelles. Leur rôle est considérable : selon le Conseil de stabilité financière (FSB), le shadow banking représente aujourd'hui plus de 200 000 milliards de dollars d'actifs, soit près de la moitié du système financier mondial.Leur principal avantage réside dans la flexibilité. Ces entités peuvent prêter rapidement, contourner certaines contraintes réglementaires et offrir des rendements plus élevés. Elles jouent un rôle clé pour des entreprises ou ménages que les banques traditionnelles jugent trop risqués. Par exemple, un fonds de titrisation peut transformer un ensemble de crédits immobiliers en produits financiers négociables. De même, des plateformes de prêt en ligne mettent directement en relation des particuliers prêteurs et emprunteurs, sans passer par une banque.Mais cette liberté a un revers. En dehors des radars du régulateur, le shadow banking peut accroître les risques systémiques. C'est précisément ce circuit parallèle de financement qui avait alimenté la bulle immobilière américaine avant 2008 : des acteurs non bancaires prêtaient massivement via des produits complexes et opaques, sans disposer de réserves suffisantes pour encaisser les pertes. Quand la bulle a éclaté, la contagion a été mondiale.Depuis, les autorités financières tentent d'encadrer ce secteur sans étouffer son rôle d'innovation et de financement alternatif. L'enjeu est délicat : il s'agit d'éviter une nouvelle crise de liquidité tout en maintenant la circulation des capitaux nécessaires à l'économie réelle.En résumé, le shadow banking est une zone grise du système financier, à la fois indispensable et dangereuse : il fournit du crédit là où les banques reculent, mais au prix d'une transparence moindre et de risques potentiellement explosifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Voici un hors-série de La Bande à D+ animé par Nicolas Fréret, consacré à quatre traileurs amateurs qui ont pris le départ de la 33e édition de la Diagonale des fous dans le cadre du Grand Raid de La Réunion.Johanna Renaudat, Johnny Malet, Jordan Hainaux et Robin Uhl se sont tous les quatre préparés avec l'application d'entraînement personnalisé RunMotion Coach — partenaire de la couverture de Distances+ sur la Diag — et tous les quatre, selon l'expression consacrée, ont "survécu". Autrement dit, ils ont passé la ligne d'arrivée de cet ultra-trail de 180 km et 11 000 m D+, réputé parmi les plus durs de la planète. Nous vous proposons un épisode exceptionnel, comme toujours en mode talk-show, au très enrichissant format AVANT-APRÈS.À noter que Johanna et Johnny avaient raconté leur histoire et leur préparation respective dans l'épisode avant-course de La Bande à D+ aux côtés de Sylvaine Cussot, Ludo Collet, Émilie Maroteaux, Anne Champagne et Ludovic Pommeret. Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcasts, tout comme l'émission debrief en deux parties [avec Manon Campano, Anne Champagne, Baptiste Chassagne, Ludovic Collet, Anthony Costa, Sylvaine Cussot, Aurélien Dunand-Pallaz, Blandine L'hirondel, Éric Lacroix, Yannick Noël, Ludovic Pommeret et sa fille Léa Pommeret et William Walker].À noter également que Robin et Jordan s'alimentent en course avec des produits Näak, la marque de nutrition sportive partenaire historique de La Bande à D+ et de la couverture du Grand Raid de La Réunion par Distances+.DEUX PROMOS EXCEPTIONNELLES À L'OCCASION DE LA DIAGONALE DES FOUS :Avec le code DPLUS vous avez 15 % de réductions sur TOUS les abonnements à l'application RunMotion Coach (3, 6 et 12 mois).Avec le code LBAD+ vous avez 20 % de réduction sur TOUTES vos commandes sur le site web de Näak.
C'est une question que beaucoup de passagers se posent en regardant par le hublot d'un avion : pourquoi diable les sièges et les fenêtres ne sont-ils pas alignés ? Ce décalage, parfois frustrant quand on se retrouve face à un mur de plastique au lieu d'une vue sur les nuages, n'est pas une erreur de conception, mais le résultat d'un savant compromis entre ingénierie, sécurité et rentabilité.D'abord, il faut comprendre que les constructeurs d'avions et les compagnies aériennes n'ont pas les mêmes priorités. Les premiers, comme Airbus ou Boeing, conçoivent la structure de l'appareil : le fuselage, les hublots, les points d'ancrage des sièges, etc. De leur côté, les compagnies aériennes configurent l'intérieur selon leurs besoins commerciaux : nombre de rangées, espacement des sièges, confort de la cabine. Et c'est là que naît le décalage.Les hublots sont placés selon une logique structurelle. Chaque ouverture affaiblit légèrement la carlingue, donc leur position est fixée avec une précision millimétrique pour garantir la solidité de l'avion. Ils doivent respecter l'espacement des cadres du fuselage, ces anneaux métalliques qui renforcent la pression interne. Impossible donc de les déplacer librement pour s'adapter aux sièges.Les sièges, eux, sont installés bien plus tard, sur des rails au sol. Leur espacement — ce qu'on appelle le pitch — varie selon les compagnies : un avion identique peut accueillir 180 places en configuration “éco” serrée, ou 150 sièges plus espacés en version confort. Résultat : la disposition intérieure n'a souvent plus aucun rapport avec la position des hublots prévue à l'origine.Autrement dit, ce décalage est une conséquence directe du modèle économique des compagnies aériennes. En optimisant le nombre de rangées, elles gagnent quelques places supplémentaires, au détriment parfois du plaisir visuel des passagers.Il y a aussi une question de sécurité. Les hublots sont légèrement surélevés par rapport aux yeux d'un adulte assis, afin de permettre une meilleure vision extérieure pour le personnel en cas d'urgence. Et comme les sièges sont modulables, les compagnies préfèrent garder une marge de manœuvre pour adapter la cabine à différents modèles ou configurations.En somme, si votre siège ne correspond pas au hublot, ce n'est pas un oubli, mais une preuve du casse-tête logistique qu'est l'aménagement d'un avion moderne : un équilibre permanent entre contraintes mécaniques, exigences commerciales et normes de sécurité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tu ressens le syndrome de l'imposteur ? Bravo.Ça veut dire que tu "give a fuck".Ça veut dire que tu as pris la décision de devenir meilleure.En revanche, ce doute n'est pas un virus : c'est un signal sain.Dans la vente, il se cache derrière “ma start-up est trop jeune” ou “qui suis-je pour challenger quelqu'un avec 15 ans d'expérience ?”.Dans cet épisode de Radio JAB, on remet les pendules à l'heure : la valeur n'est pas dans tes réponses, elle est dans tes questions. Autrement dit, ton job n'est pas d'impressionner, c'est de faire bouger l'autre.Ensemble, on va :Transformer le doute en plan d'action (“pas encore” → objectifs, deadlines).Remplacer expérience par expertise : pourquoi tu peux (et dois) challenger.Arrêter de se justifier et conduire la conversation.Passer du name-dropping à l'insight pour gagner la conversation.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre s'inquiète de la montée en puissance des fonds d'investissement dans l'économie mondiale. Ces acteurs non bancaires, de plus en plus présents dans le financement des entreprises, pourraient représenter un risque systémique pour la stabilité financière. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre tire la sonnette d'alarme. Les fonds d'investissement prennent une place grandissante dans l'économie mondiale. Ces structures, grands acteurs non bancaires de la finance, occupent désormais un rôle central dans le financement des entreprises. Et ce n'est pas sans risque. Pour bien comprendre, il faut revenir au lendemain de la crise financière de 2008. À l'époque, les entreprises se finançaient essentiellement auprès des banques, en contractant un crédit. C'était le modèle classique de l'intermédiation financière : un prêteur, un emprunteur et une banque au milieu. Mais depuis, un troisième acteur est apparu : les fonds d'investissement. Ces sociétés collectent de l'argent auprès d'investisseurs – particuliers fortunés, compagnies d'assurances, ou même d'autres fonds – en leur promettant un rendement attractif. Ces fonds prêtent ensuite cet argent directement à des entreprises, sans passer par le circuit bancaire traditionnel. Autrement dit, ils deviennent eux-mêmes des sources de financement alternatives. Aujourd'hui, ces structures occupent une part croissante du financement des entreprises. On estime qu'environ 9 % des expositions de crédit des grandes banques concernent ce marché de la dette privée. Un chiffre en constante progression. Des acteurs moins régulés… et plus risqués Moins régulés que les banques, les fonds d'investissement attirent par les gains potentiellement élevés qu'ils peuvent offrir. Pour les entreprises, c'est un mode de financement rapide, souvent plus souple, et parfois plus généreux qu'un prêt bancaire classique. Mais cette liberté a un prix. Ces fonds peuvent être tentés de prêter à des entreprises fragiles, en échange de taux d'intérêt élevés. Le pari est simple : plus le risque est grand, plus le rendement est élevé. Sauf qu'en cas de défaillance, le fonds qui a prêté peut lui-même se retrouver en difficulté. Et l'effet boule de neige peut être rapide. Ces fonds empruntent parfois eux-mêmes à d'autres investisseurs, qui peuvent à leur tour se retrouver exposés. De proche en proche, une simple défaillance peut se transformer en réaction en chaîne. Pour reprendre une image familière, c'est un peu comme un ver dans un fruit : le problème est invisible au départ, mais il peut fragiliser tout l'ensemble. Un risque de contagion pour tout le système financier C'est précisément ce scénario que redoutent les banques centrales. Car ces fonds non bancaires ne sont pas isolés : les banques traditionnelles investissent, elles aussi, dans ces structures ou leur prêtent de l'argent. Si un fonds tombe, la secousse peut donc atteindre directement les établissements financiers classiques. L'exemple récent de First Brands, un groupe industriel américain lourdement endetté sur le marché de la dette privée, l'a rappelé. Sa faillite a provoqué des pertes chez plusieurs grandes banques, dont JP Morgan et UBS. Un cas concret qui illustre ce risque d'effet domino : chute des prix, pertes pour les investisseurs, tensions sur les banques exposées, et, finalement, menace sur l'ensemble du système financier. Les fonds d'investissement ne sont pas des banques, mais ils en ont pris une partie du rôle, sans en avoir les mêmes garde-fous. Or, la régulation actuelle reste largement pensée pour le monde bancaire, celui d'avant 2008. Face à un système financier désormais beaucoup plus interconnecté, les régulateurs – à commencer par la Banque d'Angleterre – appellent à adapter la surveillance et les règles. Car si ces acteurs offrent de nouvelles opportunités de financement, ils portent aussi en eux une vulnérabilité : celle d'un risque qui, s'il est mal maîtrisé, pourrait se propager à toute l'économie. À lire aussi2. Banques : attention, danger !
La superfétation est un phénomène biologique aussi fascinant que rarissime : il s'agit de la fécondation d'un second ovule alors qu'une grossesse est déjà en cours. Autrement dit, une femme — ou un animal — tombe enceinte… alors qu'elle l'est déjà. Le résultat : deux embryons d'âges différents cohabitent dans le même utérus, chacun issu d'une ovulation et d'une fécondation distinctes.Chez la plupart des mammifères, ce scénario semble impossible. En temps normal, une fois qu'un ovule fécondé s'implante dans l'utérus, le corps déclenche des mécanismes hormonaux très efficaces pour empêcher toute nouvelle ovulation. Le col de l'utérus se ferme, les hormones de grossesse bloquent les cycles, et la muqueuse utérine devient impraticable pour un nouvel embryon. Pourtant, dans des circonstances exceptionnelles, ces barrières peuvent être contournées.Trois conditions doivent se réunir pour qu'une superfétation se produise. D'abord, une nouvelle ovulation doit survenir malgré la grossesse. Ensuite, les spermatozoïdes doivent parvenir à féconder un second ovule, alors que le col est censé être fermé. Enfin, cet ovule fécondé doit réussir à s'implanter dans l'utérus déjà occupé, sans être expulsé ni écrasé par le premier embryon. Autant dire que la probabilité que tout cela se produise est infime.Chez l'être humain, seuls une vingtaine de cas documentés existent dans la littérature médicale. Le plus souvent, la superfétation est découverte par hasard, lors d'échographies montrant deux fœtus de tailles ou de stades de développement très différents, sans qu'il s'agisse de jumeaux classiques. Dans certains cas, les bébés naissent à quelques jours, voire à quelques semaines d'écart.Le phénomène est un peu plus fréquent chez certaines espèces animales, comme les lièvres, les chevaux ou les poissons vivipares, chez lesquels les mécanismes hormonaux sont moins stricts. Les femelles peuvent ainsi porter simultanément plusieurs portées à différents stades de gestation, ce qui augmente leurs chances de reproduction.Chez l'humain, la superfétation pourrait parfois être favorisée par la procréation médicalement assistée, notamment lorsque des ovules supplémentaires sont libérés sous traitement hormonal. Mais même dans ce contexte, le cas reste rarissime.Ce phénomène spectaculaire illustre à quel point la biologie humaine garde encore des zones de mystère. La superfétation défie les lois habituelles de la reproduction et rappelle que, parfois, la nature aime brouiller les règles les mieux établies — au point qu'une femme peut, littéralement, être enceinte… deux fois en même temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'effet Flynn désigne un phénomène fascinant observé tout au long du XXᵉ siècle : la hausse régulière du quotient intellectuel (QI) moyen dans la plupart des pays industrialisés. Décrit pour la première fois par le politologue néo-zélandais James R. Flynn dans les années 1980, cet effet montre que, d'une génération à l'autre, les scores aux tests de QI augmentaient d'environ 3 points par décennie. Autrement dit, un individu moyen des années 1950 obtiendrait aujourd'hui un score inférieur à la moyenne actuelle, sans pour autant être moins intelligent — simplement parce que les tests ont dû être réétalonnés à mesure que le niveau global progressait.Les causes de ce phénomène sont multiples et cumulatives. D'abord, l'amélioration de l'éducation a joué un rôle majeur : l'école moderne apprend davantage à raisonner abstraitement, à manipuler des concepts, à catégoriser — des compétences directement valorisées par les tests de QI. Ensuite, la meilleure nutrition et les progrès de la médecine ont favorisé un développement cérébral plus complet, notamment durant la petite enfance. À cela s'ajoutent la réduction de la taille des familles (donc plus de stimulation individuelle pour chaque enfant) et la complexification du monde moderne : technologies, médias, urbanisation et exposition constante à de nouveaux symboles ont stimulé nos capacités cognitives.Mais depuis le début du XXIᵉ siècle, plusieurs études remettent en question la permanence de cet effet. En Norvège, au Danemark, en Finlande ou au Royaume-Uni, les chercheurs constatent une baisse du QI moyen depuis les années 1990 — un phénomène inverse, parfois appelé « effet Flynn inversé ». En France, une étude publiée en 2018 dans Intelligence a montré une diminution moyenne d'environ 4 points en vingt ans chez les jeunes adultes.Les raisons de ce recul sont débattues. Certains évoquent un effet plafond : l'humanité aurait atteint un niveau d'éducation et de santé où les gains cognitifs se stabilisent naturellement. D'autres soulignent l'impact de changements sociétaux : usage excessif des écrans, déclin de la lecture, baisse de la concentration, ou encore inégalités scolaires grandissantes. Flynn lui-même, avant sa mort en 2020, estimait que l'effet n'avait pas disparu, mais qu'il se fragmentait selon les contextes : certains pays continuent de progresser, d'autres stagnent ou reculent.En résumé, l'effet Flynn a bien existé — il a même transformé notre manière de penser l'intelligence —, mais il n'est plus universel aujourd'hui. Son évolution reflète moins une baisse de nos capacités que les mutations profondes de notre environnement culturel et cognitif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une question que beaucoup de passagers se posent en regardant par le hublot d'un avion : pourquoi diable les sièges et les fenêtres ne sont-ils pas alignés ? Ce décalage, parfois frustrant quand on se retrouve face à un mur de plastique au lieu d'une vue sur les nuages, n'est pas une erreur de conception, mais le résultat d'un savant compromis entre ingénierie, sécurité et rentabilité.D'abord, il faut comprendre que les constructeurs d'avions et les compagnies aériennes n'ont pas les mêmes priorités. Les premiers, comme Airbus ou Boeing, conçoivent la structure de l'appareil : le fuselage, les hublots, les points d'ancrage des sièges, etc. De leur côté, les compagnies aériennes configurent l'intérieur selon leurs besoins commerciaux : nombre de rangées, espacement des sièges, confort de la cabine. Et c'est là que naît le décalage.Les hublots sont placés selon une logique structurelle. Chaque ouverture affaiblit légèrement la carlingue, donc leur position est fixée avec une précision millimétrique pour garantir la solidité de l'avion. Ils doivent respecter l'espacement des cadres du fuselage, ces anneaux métalliques qui renforcent la pression interne. Impossible donc de les déplacer librement pour s'adapter aux sièges.Les sièges, eux, sont installés bien plus tard, sur des rails au sol. Leur espacement — ce qu'on appelle le pitch — varie selon les compagnies : un avion identique peut accueillir 180 places en configuration “éco” serrée, ou 150 sièges plus espacés en version confort. Résultat : la disposition intérieure n'a souvent plus aucun rapport avec la position des hublots prévue à l'origine.Autrement dit, ce décalage est une conséquence directe du modèle économique des compagnies aériennes. En optimisant le nombre de rangées, elles gagnent quelques places supplémentaires, au détriment parfois du plaisir visuel des passagers.Il y a aussi une question de sécurité. Les hublots sont légèrement surélevés par rapport aux yeux d'un adulte assis, afin de permettre une meilleure vision extérieure pour le personnel en cas d'urgence. Et comme les sièges sont modulables, les compagnies préfèrent garder une marge de manœuvre pour adapter la cabine à différents modèles ou configurations.En somme, si votre siège ne correspond pas au hublot, ce n'est pas un oubli, mais une preuve du casse-tête logistique qu'est l'aménagement d'un avion moderne : un équilibre permanent entre contraintes mécaniques, exigences commerciales et normes de sécurité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bien avant Google, Wikipedia ou Internet, deux visionnaires belges ont imaginé un système pour rassembler tous les savoirs du monde. À la fin du XIXᵉ siècle, Paul Otlet et Henri La Fontaine, juristes et humanistes, conçoivent à Bruxelles un projet d'une ambition vertigineuse : le Répertoire bibliographique universel (RBU). Leur idée ? Créer une base de données mondiale recensant chaque livre, article, découverte et document publié sur Terre. Un rêve de connaissance totale, bien avant l'ère numérique.Le projet voit le jour en 1895, dans le sillage du positivisme et de l'idéalisme scientifique de l'époque. Otlet et La Fontaine croient en un monde où la paix et le progrès viendraient de la mise en commun du savoir. Pour cela, ils inventent un système révolutionnaire de classification : la Classification décimale universelle (CDU), encore utilisée aujourd'hui dans certaines bibliothèques. Chaque information reçoit un code numérique, permettant de la retrouver et de la relier à d'autres, selon un principe qui annonce déjà les liens hypertextes d'Internet.Le Répertoire bibliographique universel devient rapidement gigantesque. Dans leurs bureaux, des dizaines de collaborateurs compilent, à la main, des fiches cartonnées de 12,5 × 7,5 cm. Chacune décrit un livre, un article ou une donnée scientifique. En quelques années, le projet dépasse les 12 millions de fiches, soigneusement rangées dans des tiroirs métalliques. Pour consulter une information, les chercheurs du monde entier peuvent écrire une lettre : le centre de documentation leur envoie alors, par courrier, les références demandées. Autrement dit, une forme primitive de moteur de recherche humain, avec du papier et des timbres à la place des algorithmes et des câbles.Otlet rêve même d'aller plus loin : il imagine une « cité mondiale du savoir », où chacun pourrait consulter à distance des millions de documents via des écrans connectés. Dans ses carnets, il dessine des machines de lecture à distance, combinant électricité, téléphone et microfilm — une vision étonnamment proche des ordinateurs en réseau.Mais la Seconde Guerre mondiale interrompt le projet ; une partie du répertoire est détruite. Le reste est aujourd'hui conservé au Mundaneum, à Mons, surnommé parfois « le Google de papier ».Ainsi, bien avant l'informatique, un Belge a rêvé d'Internet. Paul Otlet n'a pas inventé le Web, mais il en a conçu l'esprit : celui d'un monde où le savoir circule librement, pour relier les esprits plutôt que les écrans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment favoriser la libre circulation des savoirs et des applications mathématiques ? Regards croisés d'une mathématicienne sénégalaise engagée et d'un prof de maths azimuté Pourquoi les maths, c'est pas sorcier, mais c'est à partager ? Changeons de regard et de perspective sur les mathématiques. Pourquoi tant de haine pour cette discipline qui est d'abord et avant tout une manière de regarder le monde, bien plus universelle, mais aussi poétique et ludique, qu'on ne l'imagine ? Si, comme le pensait Galilée : « le monde est écrit en langage mathématique », il est d'autant plus essentiel aujourd'hui, où les maths sont partout à l'œuvre dans nos sociétés numériques, de partager ces savoirs et de favoriser la libre circulation des idées et des applications, mais aussi des chercheurs et des chercheuses qui les développent de toutes les manières possibles sur tous les continents... Avec - Yan Pradeau (professeur de maths au Lycée Arago à Paris pour son livre Les maths sont un tango à trois temps, paru chez Flammarion - Sophie Dabo-Niang, professeure de Mathématiques appliquées à l'Université de Lille et chercheuse au Centre Inria de Lille pour le projet de coopération CNRS-Afrique, avec le lancement du Joint research Programmes en mathématiques. Musiques diffusées dans l'émission Edith Piaf - La foule Baaba Maal - Njilou Nannk.
Comment favoriser la libre circulation des savoirs et des applications mathématiques ? Regards croisés d'une mathématicienne sénégalaise engagée et d'un prof de maths azimuté Pourquoi les maths, c'est pas sorcier, mais c'est à partager ? Changeons de regard et de perspective sur les mathématiques. Pourquoi tant de haine pour cette discipline qui est d'abord et avant tout une manière de regarder le monde, bien plus universelle, mais aussi poétique et ludique, qu'on ne l'imagine ? Si, comme le pensait Galilée : « le monde est écrit en langage mathématique », il est d'autant plus essentiel aujourd'hui, où les maths sont partout à l'œuvre dans nos sociétés numériques, de partager ces savoirs et de favoriser la libre circulation des idées et des applications, mais aussi des chercheurs et des chercheuses qui les développent de toutes les manières possibles sur tous les continents... Avec - Yan Pradeau (professeur de maths au Lycée Arago à Paris pour son livre Les maths sont un tango à trois temps, paru chez Flammarion - Sophie Dabo-Niang, professeure de Mathématiques appliquées à l'Université de Lille et chercheuse au Centre Inria de Lille pour le projet de coopération CNRS-Afrique, avec le lancement du Joint research Programmes en mathématiques. Musiques diffusées dans l'émission Edith Piaf - La foule Baaba Maal - Njilou Nannk.
Le geste paraît anodin, presque universel : on lance une pièce en l'air, on crie « pile ou face », et le hasard tranche à notre place. Mais d'où vient cette étrange coutume, à mi-chemin entre le jeu et la justice ? Son origine remonte à plus de deux millénaires, à une époque où la monnaie elle-même incarnait l'autorité et la décision divine.Dans la Rome antique, les citoyens pratiquaient déjà un jeu appelé “navia aut caput”, littéralement « navire ou tête ». Les pièces romaines portaient en effet, sur une face, le profil de l'empereur (le caput), et sur l'autre, un symbole ou une embarcation (navia). Lorsqu'un désaccord survenait, on jetait la pièce : si la tête apparaissait, l'empereur — donc la loi — semblait trancher. Si le navire gagnait, le sort en décidait autrement. Ce geste n'était pas seulement un jeu de hasard, mais une forme symbolique d'arbitrage, une manière de laisser le pouvoir ou les dieux choisir à notre place.Avec le temps, la pratique a traversé les siècles et les cultures. Au Moyen Âge, les chevaliers anglais utilisaient une coutume semblable appelée “cross and pile” : la “cross” (croix) figurait sur une face des pièces, tandis que “pile”, mot d'origine latine (pilum, signifiant “pilier” ou “tête de lance”), désignait le revers de la pièce, souvent orné d'un relief ou d'un poinçon. C'est de là que vient notre mot “pile”, pour désigner le côté opposé à “face”. Le terme est resté, même lorsque les motifs des pièces ont changé.Mais question, tirer à pile ou face offre t il exactement une chance sur deux de gagner. En théorie, c'est vrai : une pièce possède deux faces distinctes, et le hasard semble parfaitement équilibré. Pourtant, la science nuance cette idée. En 2007, une équipe de l'Université de Stanford dirigée par le mathématicien Persi Diaconis a démontré que le lancer d'une pièce n'est pas complètement aléatoire. À l'aide de caméras à haute vitesse et de modèles physiques, les chercheurs ont montré que le mouvement initial (vitesse, rotation, angle) influence légèrement le résultat. En moyenne, la pièce a environ 51 % de chances de retomber du même côté qu'elle occupait avant d'être lancée. Autrement dit, si vous la posez sur “pile” avant de la jeter, elle a une probabilité un peu plus élevée d'atterrir sur “pile”. Ce biais est minime, mais il existe.D'autres expériences, notamment celles menées par l'Université de Cambridge en 2023, ont confirmé cette légère asymétrie, liée non seulement à la dynamique du lancer, mais aussi à l'épaisseur et au centre de gravité de la pièce. Les pièces de monnaie ne sont pas parfaitement équilibrées : un côté est souvent plus lourd ou plus bombé, ce qui influe subtilement sur leur trajectoire. En pratique, ce déséquilibre reste imperceptible pour un humain.Ainsi, dans les conditions réelles — un lancer spontané, sans calcul ni force mesurée —, le résultat demeure quasi aléatoire, à environ 50/50. Mais si l'on voulait être rigoureusement scientifique, on dirait que le hasard n'est jamais parfait : chaque pile ou face contient une trace, infinitésimale, de la main qui l'a lancée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'histoire du sushi est bien plus ancienne — et bien plus surprenante — qu'on ne l'imagine. Avant d'être un mets raffiné servi dans les restaurants du monde entier, le sushi fut d'abord… une méthode de conservation du poisson. Rien à voir, donc, avec les bouchées délicates que l'on déguste aujourd'hui.Tout commence en Asie du Sud-Est, plusieurs siècles avant notre ère. Les pêcheurs du Mékong, puis ceux de Chine, avaient découvert un moyen ingénieux de conserver le poisson sans réfrigération : ils le salaient, puis l'enfermaient dans du riz cuit. Ce riz, en fermentant, produisait de l'acide lactique, qui empêchait la chair du poisson de se décomposer. Après plusieurs mois, on retirait le riz — devenu acide et peu appétissant — pour ne manger que le poisson, désormais parfaitement conservé. Cette pratique s'appelait le narezushi, littéralement « poisson fermenté dans le riz ».Au VIIIe siècle, cette méthode arrive au Japon, où elle est rapidement adoptée. Le Japon, archipel de pêcheurs, y trouve un moyen idéal de préserver ses ressources marines. Mais peu à peu, les Japonais, fins gastronomes, vont transformer cette technique de survie en art culinaire. D'abord, ils raccourcissent la durée de fermentation : quelques semaines au lieu de plusieurs mois. Puis, ils se mettent à consommer aussi le riz, découvrant que son goût légèrement acide s'accorde bien avec le poisson.C'est au XVIIᵉ siècle, à l'époque d'Edo (l'actuel Tokyo), qu'une véritable révolution se produit. Les habitants d'Edo, pressés et amateurs de nouveautés, n'ont plus le temps d'attendre la fermentation. Un chef anonyme a alors l'idée de reproduire le goût acidulé du riz fermenté… en y ajoutant du vinaigre de riz ! C'est la naissance du hayazushi, le « sushi rapide ». Plus besoin d'attendre des mois : on mélange du riz vinaigré à du poisson frais, et on peut le consommer immédiatement.De cette invention naîtront les différentes formes de sushi modernes, dont le nigirizushi — cette petite bouchée de riz surmontée d'une tranche de poisson cru — popularisé au XIXᵉ siècle à Tokyo, vendu dans la rue comme un fast-food local.Ainsi, le sushi, symbole aujourd'hui de raffinement et de fraîcheur, est né d'un besoin très pragmatique : conserver le poisson dans le riz pour éviter qu'il ne pourrisse.Autrement dit, avant d'être un art, le sushi fut une astuce — et c'est peut-être là que réside tout le génie japonais : transformer une contrainte en tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:47:46 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, Gino Bartali et Fausto Coppi, duel au sommet. Après la seconde guerre mondiale en Italie, il faut choisir son camp : on est « bartaliani » ou « coppiani ». Autrement dit on supporte l'un ou l'autre des grands champions cyclistes italiens : Bartali ou Coppi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À la fin du XIXᵉ siècle, les États-Unis ont connu une situation monétaire paradoxale : un pays riche… mais à court de petite monnaie. La guerre de Sécession (1861-1865) avait provoqué une pénurie de métaux précieux. Les Américains, inquiets, thésaurisaient leurs pièces d'or et d'argent. Résultat : plus de monnaie pour rendre la monnaie. Pour y remédier, le gouvernement eut une idée étonnante : imprimer des billets fractionnaires, des coupures de papier valant moins d'un dollar.Ces billets, officiellement appelés Fractional Currency, furent émis entre 1862 et 1876 par le Trésor américain. Ils remplaçaient temporairement les pièces métalliques devenues rares. Leur valeur allait de 3 à 50 cents, avec des coupures intermédiaires de 5, 10, 15 et 25 cents. Ils mesuraient à peine quelques centimètres — certains à peine plus grands qu'un timbre postal — et étaient imprimés sur un papier renforcé pour limiter la contrefaçon.L'idée venait du secrétaire au Trésor Salmon P. Chase, qui proposa ces billets pour faciliter le commerce quotidien. Sans eux, acheter un journal, un repas ou un billet de tramway devenait presque impossible. Les premières séries, surnommées Postage Currency, portaient même l'image de timbres-poste, pour rappeler leur petite valeur et encourager la confiance du public.Au fil des années, cinq séries différentes furent imprimées, avec des portraits de figures historiques américaines comme George Washington, Spencer Clark ou William Meredith. Mais leur petite taille et leur fragilité en firent aussi un cauchemar pour les utilisateurs : ils se froissaient, se déchiraient et se perdaient facilement.Lorsque la production de pièces reprit dans les années 1870, les billets fractionnaires furent retirés de la circulation. Mais juridiquement, ils n'ont jamais été démonétisés. Autrement dit, ils ont encore cours légal aujourd'hui — même si leur valeur réelle dépasse largement leur valeur faciale. Un billet de 25 cents peut valoir plusieurs centaines de dollars chez les collectionneurs.Ces billets racontent une page étonnante de l'histoire économique américaine : un moment où le pays dut remplacer le métal par du papier, et où chaque centime comptait. Symbole d'un pragmatisme typiquement américain, ils témoignent aussi de la confiance que les citoyens étaient prêts à accorder à une promesse imprimée : celle du Trésor des États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Saviez-vous que près de 40 % des passagers ressentent une forme d'anxiété en avion, et qu'une personne sur dix a une véritable peur panique ? Pourtant, le transport aérien reste le moyen de transport le plus sûr au monde.Dans cet épisode de French Expat, je reçois Mathieu Allouch, alias Mathieu le Stewart, créateur de contenu, PNC depuis sept ans et auteur du Guide anti-stress de l'avion (Voyage Gallimard). Ensemble, on explore les origines multiples de la peur en avion, les fausses croyances autour de la sécurité, et les astuces concrètes pour voyager plus sereinement.Mathieu partage aussi son parcours de vie entre la France, Londres et les airs, son regard plein de tendresse envers ses passagers, et son humour bienveillant qui a conquis les réseaux. Un épisode à écouter avant votre prochain vol, pour embarquer plus léger, dans tous les sens du terme.