Podcasts about Aux

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Latest podcast episodes about Aux

Le Cours de l'histoire
Pourquoi Napoléon a-t-il vendu la Louisiane aux États-Unis ?

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 3:35


durée : 00:03:35 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - C'est en 1682 que l'explorateur Cavelier de la Salle a donné le nom de Louisiane au territoire qu'il venait de parcourir et qui faisait alors partie de la Nouvelle-France. C'est en 1803 que la Louisiane devient officiellement un "territoire organisé" des États-Unis en 1803.

Home(icides)
Le meurtre de Bernadette Bissonnet : le crime d'une femme et deux versions (1/4)

Home(icides)

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 19:30


C'est l'histoire d'un trio improbable uni dans un complot meurtrier, et qui a passionné les Montpelliérains. Le 11 mars 2008, Jean-Michel Bissonnet découvre le corps de sa femme gisant dans le hall de sa grande villa sur les hauteurs de Montpellier. Trois années d'enquête, trois procès et trois hommes que tout oppose condamnés pour meurtre. 15 ans après l'assassinat de Bernadette Bissonnet, Jean-Michel, son mari continue de clamer son innocence. Mais savons-nous tout de cette affaire ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras recevra Me Sylvain Cormier, avocat de Jean-Michel Bissonnet. Le crime d'une femme et deux versions Castelnau-le-Lez, dans les hauteurs de Montpellier. Depuis sa terrasse, Jean-Michel, 61 ans, contemple la vue qui surplombe Montpellier. Il ne s'en lasse pas. Sa villa, au milieu d'un écrin de verdure, est de loin la plus belle du lotissement. Son jardin est un bijou, 5 hectares qu'il bichonne comme un trésor. Cette maison, c'est sa vie, son paradis. Une grande piscine extérieure, un bassin intérieur, 25 pièces décorées d'objets d'art. Elle est le signe de la réussite sociale et professionnelle du couple qu'il forme avec Bernadette, sa tendre épouse depuis 30 ans. Bernadette, 57 ans, a tenu il y a longtemps une pharmacie près de la gare de Montpellier. Elle a réussi dans les affaires. Lui, dans l'immobilier d'entreprise. Ils ont deux garçons qui sont grands maintenant. Aux yeux de tous, la vie des Bissonnet ressemble à un conte de fée... Découvrez la dernière saison : L'affaire Roland Moog : un meurtre en salle obscure Un podcast Bababam Originals Ecrit et raconté par Caroline Nogueras Production : Bababam (montage Julien Roussel) En partenariat avec upday.  Crédit image : REMY GABALDA / AFP Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Franceinfo junior
franceinfo junior. Un champion du monde d'Ironman répond aux questions des enfants

Franceinfo junior

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 7:28


durée : 00:07:28 - franceinfo junior - Lundi, franceinfo junior accueille un champion du monde : Sam Laidlow, 24 ans, triathlète français, vainqueur de l'Ironman de Nice.

Scruffy City Sports
Episode 114, In The Cabbage

Scruffy City Sports

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 25:41


Welcome back to another exciting episode of Scruffy City Sports! In this jam-packed episode, Norm dives headfirst into the thrilling world of sports, music, and entertainment. First up, we break down the first lose of the season for the Vols football team against The Flordia Gators. With in-depth analysis and passionate commentary, we dissect the game, highlighting key plays and standout performances. If you bleed orange, this segment is a must-listen! But that's not all – we've got your Atlanta Braves update right here! Stay in the know about your favorite MLB team's latest triumphs and challenges. Whether you're a die-hard fan or just keeping an eye on the scores, we've got you covered. After some intense sports talk, we shift gears to the world of music. Discover the tracks that have been burning up our AUX cords lately. From new releases to classic jams, get ready for some sonic inspiration as we share our current favorites. And, of course, no Scruffy City Sports episode would be complete without Norm singing for his supper! Our resident crooner serenades you with his latest tune, which is sure to leave you wanting more. Before we wrap up, we want to extend our heartfelt thanks to all our listeners for their continued support. Without you, none of this would be possible. We appreciate each and every one of you. So, grab your headphones, settle in, and join us for another thrilling episode of Scruffy City Sports! Don't forget to hit that subscribe button and share the love with fellow sports and music enthusiasts. Your support keeps us going strong. Stay tuned and stay Scruffy!

Collecting Weekly
Dnd 5E | Live And Let Dice Calamity Episode 6: Just Another Magic Monday. Or Was It Sunday

Collecting Weekly

Play Episode Listen Later Sep 17, 2023 224:53


No spoilers in this description! Aux inc. Hits the town. Buys some items from shops. And you know the format ;), something has to go wrong....

Carbone 14, le magazine de l'archéologie
Patrimoine en danger : halte aux démolisseurs !

Carbone 14, le magazine de l'archéologie

Play Episode Listen Later Sep 16, 2023 29:44


durée : 00:29:44 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Au mois de juin 2023, à quelques encablures des plages de Carnac, des menhirs armoricains étaient détruits au bénéfice d'un magasin périurbain. Le scandale a été retentissant ! - invités : Nicolas Teyssandier Archéologue et préhistorien, chargé de recherches au CNRS et directeur adjoint du laboratoire TRACES; Bérénice Bellina Archéologue, chercheure au CNRS, Directrice de la mission archéologique française en Thaïlande et Birmanie péninsulaire, et éventuellement coéditrice en chef de la revue Asian Perspectives.; Julio Bendezu-Sarmiento Archéologue et préhistorien, spécialiste de l'Asie centrale, du Sud, et de l'Iran, hargé de recherche au CNRS, ancien directeur de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA).

Les Grandes Gueules
Le meilleur de la semaine: Le rugby est-il un sport de droite?

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 16, 2023 29:19


En route pour les 20 ans ! Les Grandes Gueules, le talk-show de la liberté d'expression, autour du duo Alain Marschall/Olivier Truchot. Trois heures de débats parfois musclés avec vos GG toutes issues de la société civile : médecin, éleveur, prof, chef d'entreprise, policier, fonctionnaire, avocat... L'actualité vue et commentée par des Grandes Gueules qui défendent leurs idées, points de vues, opinions toujours variés ! Et par les audteurs du 3216 qui n'hésitent pas à rappeler nos GG à l'ordre ! Au menu de cette nouvelle saison une version XXL de "Le GG Set et Match" dès 10h45. Vos Grandes Gueules s'affrontent sur un sujet clivant, alors quelle équipe sera la plus convaincante ? Aux auditeurs de voter !

Les matins
Cancers aux papillomavirus : la piste du vaccin thérapeutique

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 5:13


durée : 00:05:13 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Près de 80% de la population sera exposée au cours de sa vie aux HPV, des virus sexuellement transmissibles et responsables de certains cancers, notamment du col de l'utérus. Pour soigner ces lésions, un premier vaccin thérapeutique est en cours de développement.

Théâtre
"Le Portrait" de Pierre Assouline 3/4 : Quatre années aux mains de l'ennemi

Théâtre

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 30:02


durée : 00:30:02 - Le Feuilleton - "Tout peut arriver. Je crains d'être échangée, et contre qui ? Je ne m'imagine pas finir mes jours du côté de Linz, ville si chère au cœur d'Hitler."

Les matins
Inondations en Libye : comment accéder aux milliers de victimes ? Défi pour les sauveteurs et la presse

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 6:21


durée : 00:06:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La ville de Derna, dans l'est libyen, craint un bilan très lourd, après des pluies diluviennes et la rupture de barrages. Malgré l'accès difficile à cette ville de 100 000 habitants et l'incertitude sur le nombre de victimes, la presse cherche à rendre compte de l'ampleur de la catastrophe.

Le journal de 18h00
Mobilisation en France contre la participation de l'Iran aux Jeux Olympiques de Paris

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 19:52


durée : 00:19:52 - Journal de 18h - Un collectif emmené par l'ancien boxeur franco-iranien Mahyar Monshipour demande l'exclusion de l'Iran des JO-2024 pour discrimination. Le régime des mollahs empêche les sportives iraniennes de participer aux compétitions internationales dans plusieurs disciplines.

Scruffy City Sports
Episode 113, Double Bogey

Scruffy City Sports

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 18:26


Welcome back to another exciting episode of Scruffy City Sports! In this jam-packed episode, Norm dives headfirst into the thrilling world of sports, music, and entertainment. First up, we break down the electrifying victory of the Vols football team over Austin Peay. With in-depth analysis and passionate commentary, we dissect the game, highlighting key plays and standout performances. If you bleed orange, this segment is a must-listen! But that's not all – we've got your Atlanta Braves update right here! Stay in the know about your favorite MLB team's latest triumphs and challenges. Whether you're a die-hard fan or just keeping an eye on the scores, we've got you covered. After some intense sports talk, we shift gears to the world of music. Discover the tracks that have been burning up our AUX cords lately. From new releases to classic jams, get ready for some sonic inspiration as we share our current favorites. And, of course, no Scruffy City Sports episode would be complete without Norm singing for his supper! Our resident crooner serenades you with his latest tune, which is sure to leave you wanting more. Before we wrap up, we want to extend our heartfelt thanks to all our listeners for their continued support. Without you, none of this would be possible. We appreciate each and every one of you. So, grab your headphones, settle in, and join us for another thrilling episode of Scruffy City Sports! Don't forget to hit that subscribe button and share the love with fellow sports and music enthusiasts. Your support keeps us going strong. Stay tuned and stay Scruffy!

Grand reportage
Aux îles Salomon, les fractures de la percée chinoise dans le Pacifique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 19:30


Septième et dernier épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». Le projet phare de Xi Jinping s'étend dans le Pacifique et vient bousculer l'échiquier géopolitique de la région. Aux Îles Salomon, le rapprochement avec la Chine, lancé sans concertation par le Premier ministre Manasseh Sogavare, divise la classe politique et électrise la société sur fond d'accusations de corruption.   Ce 17 juillet 2023, Manasseh Sogavare revient de Chine, où les pontes du Parti communiste lui ont déroulé le tapis rouge. Le chef du gouvernement salomonais a vu Xi Jinping, le président chinois, et signé neuf nouveaux accords avec Pékin en matière d'agriculture, d'aviation, de tourisme, de commerce, de climat et de maintien de l'ordre. A ses yeux, c'est un triomphe, et il ne cache plus ses ambitions : il veut aligner la stratégie de développement des Salomon sur les « nouvelles routes de la soie ». Dès sa descente d'avion, il organise une conférence de presse à l'aéroport d'Honiara et se félicite devant les journalistes d'un déplacement « extrêmement fructueux ». Mais très vite, l'exercice d'autocélébration tourne au règlement de compte et les mots du Premier ministre claquent comme des gifles, qu'il lâche mâchoires serrées, droit dans son costume sombre. « Permettez-moi de répondre aux articles que j'ai pu lire, relayant l'inquiétude de l'Australie et des États-Unis à propos de la coopération policière entre la Chine et les îles Salomon. Cette diplomatie réductrice et coercitive qui consiste à cibler nos relations avec Pékin n'est rien d'autre qu'une forme d'interférence dans nos affaires internes. La Chine n'est pas en train d'envahir ou de coloniser un État étranger. La Chine subvient à nos besoins en matière de maintien de l'ordre et nous sommes en demande de solutions nouvelles à l'ensemble de nos problèmes. Depuis 45 ans, nous sommes laissés de côté et traités comme la basse-cour de nos voisins. Nous devons briser le joug et les chaînes de la dépendance. » Au sens de l'ONU, les Salomon font partie des pays les moins avancés, au même titre que l'Afghanistan, Haïti ou le Soudan. Le produit intérieur brut plafonne à 2 200 dollars par habitant et la population, en majorité rurale et sous-éduquée, vit sous perfusion étrangère depuis l'indépendance concédée par la tutelle britannique en 1978. Incapable de boucler son budget, l'archipel a très vite eu besoin de soutien économique et s'est tourné vers son grand voisin, l'Australie, qui reste un partenaire incontournable. Entre 2009 et 2019, les programmes d'assistance australiens ont encore représenté 65% de l'aide internationale versée aux îles Salomon. Pendant des années, les Australiens ont mis la main au pot sans arrière-pensée, pensant n'avoir rien à craindre de la région Pacifique, une zone sans enjeux stratégiques (« strategically benign », disait-on à Canberra), considérée comme stable, neutre et isolée, que l'Australie chapeautait de loin, sous le regard bienveillant de son vieil allié américain. Avant l'an dernier, elle n'avait jamais négocié de traités de défense bilatéraux avec les micro-États du voisinage, comme les Fidji ou les Tonga, car la nécessité d'un filet de sécurité fabriqué maille par maille au nord des côtes australiennes, ne s'était jamais fait sentir.Présence militaire chinoise à trois heures de Brisbane ?A tort. La percée de la Chine aux Salomon fait désormais planer l'hypothèse d'une présence militaire chinoise à trois heures de vol de Brisbane et vient contrarier l'idée d'un espace indopacifique « libre et ouvert » promue par l'administration Biden. Humiliée dans son jardin, en pleine guerre d'influence avec les autorités chinoises, la Maison Blanche s'est dépêchée de rouvrir début 2023 son ambassade des États-Unis à Honiara, après 30 ans d'absence.  Quant au gouvernement australien, il s'est appuyé sur une recette bien connue : accroître, en désespoir de cause, la coopération avec l'exécutif salomonais pour limiter l'emprise de Pékin sur les domaines régaliens. Depuis que les Salomon avaient appelé l'Australie au secours au début des années 2000 pour rétablir l'ordre après plusieurs épisodes de tensions ethniques et de conflits fonciers,  l'entraînement des policiers faisait partie de son pré carré. Et les omniprésents 4x4 à l'emblème kangourou remplis de formateurs « aussie » s'étaient fondus dans le paysage.  Mais la lune de miel entre la Chine et l'équipe Sogavare a grippé la mécanique et l'atmosphère bon enfant du « Police Open Day ». La journée portes ouvertes des forces de l'ordre qui se tient chaque année en plein air dans la capitale, n'est plus tout à fait la même. Sans doute à cause de l'énorme canon à eau anti-émeute offert par les autorités chinoises, qui trône au milieu du pré. « Bien sûr, on a de l'équipement chinois, nous confie Anseto Maeai, un agent de la Police Response Team, devant son stand d'exposition. Ils nous ont donné des matraques télescopiques, des pinces d'immobilisation, et ici, devant vous, il y a les boucliers tactiques financés par l'Australie et des ensembles balistiques. La police australienne nous aide toujours, dans le cadre de la SIAF, la Force internationale d'assistance à la sécurité. Pour le reste, vous savez, on ne peut pas se permettre de refuser de l'aide, on prend tout ce qu'on nous offre. J'ai moi-même suivi la formation au tir avec les policiers chinois, qui a commencé l'an dernier. C'est assez proche de ce que l'on faisait déjà avec les Australiens, sauf que les Chinois ont leurs propres méthodes d'enseignement, ce n'est pas toujours facile. Avec les Australiens, on peut interagir. Avec la Chine, ça passe par des traducteurs ». La commissaire-adjointe qui prend la parole sur scène ce jour-là dans son uniforme de gala se nomme Evelyn Thugea. Elle a la particularité d'avoir organisé l'événement, censé renouer le lien entre la police et les citoyens, et d'avoir passé un mois en Chine dans le cadre d'un séminaire de formation destiné aux officiers. La question est simple : quelle est exactement l'étendue des services offerts par la police chinoise à son homologue salomonaise depuis la signature de leur protocole d'entente ? « Nous sommes organisés en différents services, avec plusieurs directions. Chaque direction de la police travaille avec différents partenaires étrangers et je ne ferai aucun commentaire là-dessus, car je ne travaille pas directement avec chacune de ces directions. » OpacitéUne fois de plus, les Salomon refusent de rendre public un texte ultra-sensible signé avec Pékin, dont le contenu alimente les pires fantasmes. « Imaginez que des policiers chinois soient appelés à encadrer les prochaines élections où Sogavare joue sa peau, nous glisse un diplomate occidental en poste à Honiara. Quelles garanties de sincérité pour le scrutin ? » La même opacité avait entouré l'accord de sécurité conclu en 2022. Un document explosif, dont seule une version provisoire circule sur les réseaux sociaux, selon laquelle les îles Salomon pourront faire appel à des forces armées chinoises et autoriseront leurs navires à stationner dans l'archipel. Le Premier ministre a beau nier toute militarisation rampante et promettre à la communauté internationale que la Chine n'est pas là pour ça, personne n'est en mesure de le vérifier. Pas même le patron de l'opposition, Matthew Wale, qui s'y est cassé les dents lorsqu'il a demandé des explications officielles. « Chez nous, l'exécutif peut signer des traités internationaux sans passer par le Parlement, il n'a aucune obligation de communiquer avec les élus. C'est un système très particulier, qui n'avait jamais posé problème auparavant. Mais il en pose depuis cet accord de sécurité signé avec la Chine l'an dernier, qui a rendu l'Australie et les États-Unis très nerveux et qui nous place au beau milieu des rivalités régionales. Personne ne sait ce que contient ce texte ni quels seront ses effets. » « En réalité, moins le Premier ministre fait preuve de transparence à propos de ces accords, plus cela provoque d'hostilité, estime Matthew Wale. C'est contreproductif, à la fois de la part du gouvernement et de la part des Chinois, alors qu'il y a de la place pour la Chine. Il y a ce sentiment dans la population que si des pays comme l'Australie, les États-Unis ou la France font copain-copain avec Pékin pour des raisons commerciales et profitent de l'argent chinois, pourquoi pas nous ? Ce qui est important, c'est la façon dont on mène cette relation, et la transparence doit en être un élément primordial. » « Cadeau d'anniversaire pour Pékin »Le péché originel, c'est la bascule qui s'est produite en septembre 2019, quand Manasseh Sogavare a décidé d'établir des relations diplomatiques avec la Chine au détriment de Taïwan, l'allié historique des îles Salomon. Du jour au lendemain, sans explication, le gouvernement salomonais a enterré trois décennies de coopération avec les autorités taïwanaises et fait un choix précipité, clivant, voire suspect, selon le député Peter Kenilorea Jr, qui y voit une manipulation grossière de l'appareil politique. « Cela faisait 36 ans que nous étions du côté de Taïwan, regrette l'élu. Et pour beaucoup de gens, Taïwan n'avait rien fait de mal, rien qui justifiait d'être jeté dehors. Par ailleurs, c'est un sujet qui n'avait jamais été abordé pendant les dernières élections. Délaisser Taïwan au profit de la Chine ? Personne n'avait fait campagne sur ce thème. Pourtant, dès son arrivée au pouvoir, c'est devenu la priorité du gouvernement et cela a laissé bon nombre d'électeurs perplexes. Dans la phase qui a précédé le scrutin, la Chine poussait de manière très agressive et je pense que des promesses ont été faites en coulisses. Certains groupes politiques ont dû s'engager à reconnaître la Chine s'ils gagnaient les élections. » « Pour moi, soutient Peter Kenilorea Jr, c'est devenu évident à la lecture de leur première recommandation : il fallait à tout prix passer de Taïwan à Pékin avant le 1er octobre 2019, parce que le 1er octobre coïncidait avec les 70 ans de la Chine communiste fondée par Mao en 1949. Absolument aucun Salomonais n'aurait pu écrire ça, c'est sorti de nulle part. Et là, j'ai compris que la reconnaissance était juste un pur cadeau d'anniversaire pour Pékin. » Ce que cet ancien cadre des Nations unies suggère avec ses mots choisis, Ruth Liloqula nous le confirme au bazooka entre deux conférences dans un hôtel du centre-ville. D'après cette figure de la société civile salomonaise, plusieurs fois primée pour son combat contre la corruption et représentante aux îles Salomon de l'ONG Transparency International, le chef du gouvernement s'est laissé acheter par le régime chinois. « La Chine fournit de l'argent liquide pour consolider le parti de Sogavare, accuse-t-elle. 250 000 dollars par tête. J'ai vu de mes propres yeux la liste contresignée par le Premier ministre stipulant qui devait être payé pour survivre à la motion de censure déposée contre lui en 2021. 250 000 dollars pour chaque membre du Parlement prêt à soutenir son action. Aujourd'hui, la plupart de ces élus font partie du gouvernement. Tout le monde en parle mais il va falloir que quelqu'un se lève et s'engage à aller jusqu'au bout. Or, ceux qui détiennent ces informations et pourraient servir de témoins crédibles ne sont pas prêts à y aller, parce que s'ils le font, ils perdront leur emploi. » Manasseh Sogavare n'a pas souhaité nous recevoir, mais son directeur de la Communication, George Herming, nous accueille au siège de l'exécutif à Honiara. Selon lui, cette liste n'a jamais existé et le système de pots-de-vin dont tout le monde parle est une invention de l'opposition. « On attend toujours des preuves concrètes. Ces accusations ont toujours été proférées pour des raisons politiques par des personnes opposées à la ligne du gouvernement. Si vous avez la preuve que la Chine nous soudoie ou a soudoyé des députés afin d'acheter leur vote, je vous en prie, levez-vous et portez plainte auprès des autorités compétentes, afin que le personnel corrompu soit poursuivi et condamné. Jusqu'ici personne n'a porté plainte, personne n'a d'éléments montrant que telle ou telle personne a reçu telle ou telle somme d'argent. Ce ne sont que des mots, sans aucune preuve tangible ». Émeutes et communauté chinoise traumatiséeInvérifiable, impossible de suivre la trace d'une valise de billets, mais ces rumeurs et ce climat délétère ont fait des dégâts bien réels au mois de novembre 2021, quand des émeutes ont éclaté à Honiara. Les manifestants ont envahi le Parlement, incendié un commissariat de police et débarqué dans le quartier de Chinatown, qu'ils ont réduit en cendres. L'explosion de violence a fait trois morts et traumatisé la communauté chinoise. Dix-huit mois plus tard, sous couvert d'anonymat, un commerçant que nous surnommerons M. Chan accepte de nous emmener sur place, dans ce quartier chinois d'Honiara qui ne comprend qu'une seule artère, désormais déserte, où les bâtiments noircis et éventrés ont à peine été nettoyés. Ses ancêtres arrivés de Chine il y a plusieurs générations avaient fondé leur magasin ici après la Seconde Guerre mondiale. Tout a brûlé, y compris les souvenirs de famille. Entre deux soupirs fatalistes, M. Chan souffle qu'il se bat toujours contre un syndrome de stress post-traumatique. « Il n'y a rien plus à voir. C'était un vieux magasin en bois des années 1950. Le jour des émeutes, des amis m'ont prévenu, ils m'ont envoyé la vidéo. Les gars ont mis le feu à ce magasin-là, ça s'est propagé à côté et c'est venu jusqu'au nôtre. Aux Salomon, les gens utilisent avant tout les manifs pour casser, pour voler ou pour piller. La plupart de ces émeutiers n'étaient pas de vrais manifestants, ils se sont juste dit que c'était l'occasion de piquer des trucs. Le prétexte, c'est "on n'est pas d'accord avec la politique du gouvernement", etc. Mais le plus stupide là-dedans, je vous le pose là : qui les a élus, ces politiciens ? Ce ne sont pas les Chinois qui ont voté pour eux. » Les troubles ont débouché sur une centaine d'arrestations et polarisé encore un peu plus la société salomonaise, incapable de déterminer par elle-même si les « nouvelles routes de la soie » constituent une aubaine ou un poison pour les îles Salomon. « Peu importe le donneur »Même les vieux sages comme Johnson Honimae, journaliste et chef de la radio publique salomonaise, que nous rencontrons sur le campus de l'Université d'Honiara, ont du mal à crever l'abcès. « Il y a des doutes parce que la Chine est une nouvelle venue dans la région. Beaucoup de gens ont des a priori. Aux Salomon, nous sommes chrétiens, ce n'est pas le cas de la Chine. Nous sommes un pays démocratique, nous tenons à ces valeurs, ce n'est pas vraiment le cas de la Chine. » « Mais au bout du compte, poursuit Johnson Honimae, la question, c'est de savoir qui va nous aider le plus possible, parce que nous avons des bouches à nourrir, des besoins de développement considérables et pas assez de revenus. Le commerce du bois s'est écroulé, et grosso modo, même si nous nous asseyons sur une partie de nos convictions, la nécessité à la fin du mois, c'est de joindre les deux bouts. » En ville, tous les immeubles en dur sont financés et construits par des entreprises étrangères. Les Américains ont aménagé le nouveau Parlement national, Taïwan a offert le siège de l'opposition et le dernier centre de conférences, près de l'aéroport, est une réalisation indonésienne. Il y a tant à faire, routes, ponts, hôpitaux, communications… Pourquoi s'étonner que la Chine vienne d'emporter un nouveau marché auprès de la Banque asiatique de développement afin de rénover le port international d'Honiara et deux débarcadères en province ?  « Peu importe le donneur, tous les gens qui travaillent dans le secteur du développement ici vous le diront, tempère Thierry Nervale, le directeur français de l'Autorité maritime des îles Salomon, un organe indépendant du gouvernement. Il y a effectivement des projets qui sont menés par des entreprises chinoises comme la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC). Mais dans la majorité des cas, ce n'est pas la Chine qui en est à l'origine, c'est la Banque asiatique de développement qui monte des projets, lance un appel d'offres et choisit les candidats. Et visiblement les entreprises chinoises sont compétitives puisqu'elles sont souvent sélectionnées pour travailler en Asie et dans le Pacifique. » Pas de raz-de-marée, en tout cas pas pour l'instant. À terme, le gouvernement des Salomon n'exclut pas de travailler directement avec la Chine dans des domaines aussi sensibles que les télécommunications, l'installation de câbles internet sous-marins ou les infrastructures énergétiques. « À la lumière du dernier déplacement de notre Premier ministre à Pékin, il y a des discussions à venir autour des "nouvelles routes la soie", cela dépendra de nos besoins, prévient George Herming, le porte-parole de l'exécutif. Pour ce qui est de l'assistance militaire, ce n'est pas à l'ordre du jour, mais c'est une possibilité. Nous devons nous inspirer de que la Chine a été capable de faire pour se développer. »À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie» 

La Familia
Fuerza Regida BEEFING With Peso Pluma AGAIN?! + New Music

La Familia

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 67:44


Episode 124 (Time Stamps) :La Familia is back to our regularly scheduled program! On this weeks episode we go over what we've been listening to and we even pass Jorge the AUX for one song. Doble P and JOP are going at it again so we put the songs head to head! Lastly, we go over new music and what we're looking forward to.Thanks for listening Familia, love y'all!

Géopolitique
L'aide française aux victimes du séisme victime de la brouille franco-marocaine ?

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - L'offre d'aide humanitaire française aux victimes du séisme marocain attend toujours le feu vert de Rabat là où l'Espagne a pu envoyer des sauveteurs sur place. La brouille franco-marocaine est-elle passée par là ? Toujours est-il que chaque heure qui passe est perdue pour les secours.

InterNational
L'aide française aux victimes du séisme victime de la brouille franco-marocaine ?

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - L'offre d'aide humanitaire française aux victimes du séisme marocain attend toujours le feu vert de Rabat là où l'Espagne a pu envoyer des sauveteurs sur place. La brouille franco-marocaine est-elle passée par là ? Toujours est-il que chaque heure qui passe est perdue pour les secours.

Mauvais genres
Le laboratoire aux chimères : rencontre avec Fleur Hopkins-Loféron

Mauvais genres

Play Episode Listen Later Sep 10, 2023 59:11


durée : 00:59:11 - Mauvais genres - par : François Angelier, Christophe Bier, Jean-Luc Rivera - Au croisement du fantastique et de l'anticipation savante, le mouvement merveilleux-scientifique offre une vision réenchantée de l'utopie et de la dynamique du cauchemar. - invités : Fleur Hopkins-Loféron Historienne des images, spécialiste des imaginaires scientifiques/de science-fiction

Les Grandes Gueules
Le meilleur de la semaine: allez-vous boycotter les marques qui font de la shrinkflation?

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 9, 2023 28:39


En route pour les 20 ans ! Les Grandes Gueules, le talk-show de la liberté d'expression, autour du duo Alain Marschall/Olivier Truchot. Trois heures de débats parfois musclés avec vos GG toutes issues de la société civile : médecin, éleveur, prof, chef d'entreprise, policier, fonctionnaire, avocat... L'actualité vue et commentée par des Grandes Gueules qui défendent leurs idées, points de vues, opinions toujours variés ! Et par les audteurs du 3216 qui n'hésitent pas à rappeler nos GG à l'ordre ! Au menu de cette nouvelle saison une version XXL de "Le GG Set et Match" dès 10h45. Vos Grandes Gueules s'affrontent sur un sujet clivant, alors quelle équipe sera la plus convaincante ? Aux auditeurs de voter !

Les informés de France Info
J-1 avant la coupe du monde de rugby, la lettre d'Emmanuel Macron aux oppositions et la hausse des prix du carburant... Les informés de franceinfo du jeudi 7 septembre 2023

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 54:41


durée : 00:54:41 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Jean-François Achilli et de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du jeudi 7 septembre 2023.

Les matins
Israël impose un "apartheid" aux Palestiniens, selon l'ancien chef du Mossad et d'autres voix puissantes

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 6:08


durée : 00:06:08 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En Israël, le gouvernement Netanyahu et le traitement des Palestiniens sont contestés par de nouvelles voix puissantes. Tamir Pardo, ancien chef du Mossad, estime qu'Israël impose un régime d'"apartheid" aux Palestiniens. La presse israélienne et étrangère acte la fin d'un consensus national.

Cultures monde
Voiture électrique : une révolution mondiale 3/4 : La course aux minerais critiques

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 59:03


durée : 00:59:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Sous le capot d'une voiture électrique, on trouve du lithium, du cobalt et d'autres minerais dits "critiques". Aussi difficiles à extraire que prisés par les industries, ils aiguisent les appétits des grandes puissances engagées dans la course à la transition énergétique. - invités : Guillaume Pitron Chercheur associé à l'IRIS, journaliste et réalisateur de documentaires, spécialiste des matières premières; Raphaël Danino-Perraud Chercheur associé à l'IFRI ; Audrey Sérandour Géographe, chercheure post-doctorante au CRESAT de l'Université Haute-Alsace.

Le vrai du faux
VRAI OU FAUX. Le don de Bernard Arnault aux Restos du cœur représente-t-il 0,004% de sa fortune personnelle, comme l'affirme Alexis Corbière ?

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 2:28


durée : 00:02:28 - Le vrai ou faux - Le député La France insoumise Alexis Corbière estime que le don de Bernard Arnault aux Restos du Cœur ne représente pas grand-chose par rapport à sa fortune personnelle. Et ses calculs sont exacts, selon les seules estimations disponibles.

Scruffy City Sports
Episode 112, Trees Are 90% Air

Scruffy City Sports

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 40:26


Welcome back to another exciting episode of Scruffy City Sports! In this jam-packed episode, Norm dives headfirst into the thrilling world of sports, music, and entertainment. First up, we break down the electrifying victory of the Vols football team over Virginia. With in-depth analysis and passionate commentary, we dissect the game, highlighting key plays and standout performances. If you bleed orange, this segment is a must-listen! But that's not all – we've got your Atlanta Braves update right here! Stay in the know about your favorite MLB team's latest triumphs and challenges. Whether you're a die-hard fan or just keeping an eye on the scores, we've got you covered. After some intense sports talk, we shift gears to the world of music. Discover the tracks that have been burning up our AUX cords lately. From new releases to classic jams, get ready for some sonic inspiration as we share our current favorites. And, of course, no Scruffy City Sports episode would be complete without Norm singing for his supper! Our resident crooner serenades you with his latest tune, which is sure to leave you wanting more. Before we wrap up, we want to extend our heartfelt thanks to all our listeners for their continued support. Without you, none of this would be possible. We appreciate each and every one of you. So, grab your headphones, settle in, and join us for another thrilling episode of Scruffy City Sports! Don't forget to hit that subscribe button and share the love with fellow sports and music enthusiasts. Your support keeps us going strong. Stay tuned and stay Scruffy! T-Pain - https://open.spotify.com/album/3nrTn6ARC5PpGw1DZysRNU?si=-CBYmpKxRt2lQZz7W5xHtQ Zach Bryan - https://open.spotify.com/album/6PbnGueEO6LGodPfvNldYf?si=Hhq4qRWZQvaF5QZ2O_bBSw Miley Cyrus - https://open.spotify.com/album/1Ev3d9zcHORaPdzCQnWFrA?si=HY-2p9W7QD-ximP21pP8tA Turnpike Troubadours - https://open.spotify.com/album/3ZynuKh2bwSEi0kBJc7tO8?si=Q_3MKFc0QjSnTHyjp9xGLA

Grand reportage
La Malaisie, point de passage vital des «nouvelles routes de la soie», mais à quel prix?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 19:30


Deuxième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». La Malaisie est un point de passage vital pour le commerce maritime mondial, et en particulier pour la Chine. Pékin y construit des ports et des chemins de fer pour éviter le détroit de Malacca, contrôlé par les Américains. C'est la justification première des « nouvelles routes de la soie ». Mais où est l'intérêt de la Malaisie ? Les populations locales affectées par les projets chinois souffrent du manque de transparence et de la corruption des élites.  En Asie du Sud-Est, la Malaisie occupe une place stratégique. Son versant Ouest longe le détroit de Malacca, qui sépare le pays de l'Indonésie. Il est le passage obligé des routes commerciales maritimes qui relient l'Europe et le Moyen-Orient à l'Asie. Entre le tiers et la moitié des flux mondiaux de marchandises transitent par ce détroit. La Malaisie est donc centrale dans tout projet qui vise à faciliter l'intégration de la région au commerce mondial. « Cela permet également de faciliter le commerce entre les pays de l'Asean ainsi qu'entre l'Asean, la Chine et d'autres parties du monde », explique Liew Chee Yoong, économiste spécialisé en gouvernance d'entreprise et développement financier à l'université de UCSI de Kuala Lumpur. Cela découle de l'augmentation de la connectivité induite par les projets des « nouvelles routes de la soie ». « Ces projets seront en fait très positifs et peut être très fructueux, compte tenu de ce qui se passe actuellement dans divers pays de l'Asean. »Un millier de bateaux empruntent le détroit de Malacca chaque jour - et faire passer les marchandises à travers la Malaisie pourrait faire gagner des jours entiers. Afin que les marchandises puissent être transportées plus rapidement et plus efficacement de la côte Est en Ouest, une ligne ferroviaire traversant le pays est en cours de construction, permettant ainsi d'éviter le détroit de Malacca. Nouvelle voie terrestreC'est à Kuantan, sur la côte Est du pays, ville incontournable sur les « nouvelles routes de la soie », qu'ont débuté les travaux de construction d'une ligne de chemin de fer nommée ECRL (East Coast Railway Link), ou ligne ferroviaire de la côte est, et de gares afin de faciliter le transport des marchandises.  Sauf que ces projets ne font pas l'unanimité auprès des populations locales. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Kuantan, la maison de Rokamar, dame âgée au visage souriant, est plantée au milieu d'un grand terrain sur lequel se trouvent des poulaillers, des ateliers de construction… Tout ce que sa famille a bâti depuis plus de 40 ans sera réduit à néant pour faire place à une route bétonnée. « Nous avons été pris au dépourvu dès le début du projet. Les responsables ne sont venus ici que lorsque les choses ont été finalisées, nous confie Rokamar. Il n'y a donc rien que l'on puisse faire, nous devons accepter ce que Dieu nous a imposé. Je suis en colère que nous soyons forcés d'accepter ces projets et que nous soyons obligés de céder nos terres. »Sulung, son mari, peau burinée à force de travailler en extérieur, voudrait que le projet soit déplacé de quelques kilomètres. « À proximité, il y a des milliers de kilomètres carrés de marécages, ils pourraient construire là-bas, dit-il en tendant le bras vers un espace vide. Ce n'est pas que nous soyons contre le progrès, mais ils pourraient déplacer la ligne ferroviaire dans la zone marécageuse, il n'y a rien du tout là-bas. Lorsqu'ils sont venus faire des relevés et des mesures, ils nous ont dit que c'était pour construire une route d'accès à la gare. Il ne s'agit même pas d'y installer la voie de chemin de fer, mais une voie d'accès ! »Rokamar exprime tout haut ce que tous dans leur village pensent tout bas. « Pour moi, ceux qui ne sont pas directement touchés peuvent facilement parler des avantages de l'ECRL. S'ils étaient frappés de plein fouet, comme nous, ils sauraient à quel point c'est un bouleversement de devoir tout changer à sa vie. »Quelles indemnisations ? Le couple, parents de huit enfants, a toutefois une chance que d'autres n'ont pas : un titre de propriété de leur terre, garantissant un minimum d'indemnisation pour leur perte. Mais pour Razali, qui vit à moins de 5 km de là, ce n'est pas le cas. « Ils disent qu'ils paieront une somme, je cite, “symbolique”, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose avec… Je ne peux pas reconstruire ma maison avec une somme symbolique ! » explique le vieil homme, assis en tailleur sur un tapis dans son salon. « S'ils m'indemnisent correctement, je pourrai, après l'expropriation, aplanir le terrain derrière ma maison, qui est pour le moment un marécage et y construire ma nouvelle maison. S'ils ne m'indemnisent qu'un peu, je pourrai seulement me permettre de drainer ce marécage. Mais je n'aurai pas assez pour construire une maison. Alors je suppose que je vais simplement rester là, assis sur le sol. J'ai fait appel mais ils ne veulent plus m'écouter, alors je n'ai plus d'options. Je veux pouvoir reconstruire ma maison, car je ne peux plus travailler, je suis un vieil homme. » Sa femme Zakaria a le regard triste, rempli d'incompréhension face à une situation qui les dépasse. « Mon cœur n'est pas en paix, confie-t-elle après un moment d'hésitation. Notre maison, nous y avons vécu si longtemps. C'est comme si on plantait un arbre et que, lorsqu'il porte des fruits, quelqu'un venait l'abattre. C'est difficile pour nous de perdre notre logement, tout s'écroule. Ce fut un sacrifice de toute une vie. Depuis notre jeunesse, on a gagné péniblement notre vie, en faisant des petits boulots pour construire cette maison. Aujourd'hui, nous approchons de la fin de notre vie, nous n'avons plus la force. Ils viennent soudainement tout démolir, cela m'attriste. » Leur voisine, Wan Zainab, tient une échoppe non loin de là. Elle aussi sera détruite pour laisser place à la construction de la voie ferrée. « C'est triste parce que nous sommes là depuis si longtemps. J'ai démonté les étagères, la plupart des affaires sont maintenant sur le sol, ça ne paye pas de mine, nous dit-elle en montrant le parterre encombré. À ce stade, je n'ai pas d'autre source de revenus si le magasin est démoli. Mais je dois quand même gérer une affaire, trouver un autre endroit. Vendre des choses est la seule chose que je sais faire, je ne connais rien d'autre. »Wan Zainab a tenté de faire entendre les problèmes qu'elle rencontrait. « Je suis allée au bureau du cadastre. Nous avons demandé ce qu'il en était pour les terres sans titres, et ils ont répondu qu'ils accorderaient une compensation de 30 %. Comment reconstruire avec 30 % de la valeur du bâtiment ? Est-ce suffisant ? »Des projets qui ne cessent de s'agrandir De retour à Kuantan, nous rencontrons Bakar, une représentante de la communauté locale. Selon elle, l'arrivée des investissements chinois est une bonne nouvelle, même si, ce qui l'inquiète, c'est le Malaysia-China Kuantan Industrial Park situé à Kuantan. Cette entité économique est jumelée au China Malaysia Qinzhou Industrial Park en Chine - un nouveau modèle d'exploitation des capacités de production internationales baptisé « Deux pays, deux parcs ».« Ce qui est un peu inquiétant, c'est qu'il s'étend, s'étend, s'étend… Il en est maintenant à la troisième ou quatrième phase d'expansion, raconte-t-elle. Le fait que le parc s'étende à ce point signifie que de plus en plus de nos terres sont convoitées par le gouvernement chinois. Mais la réalité qui se cache derrière est discutable et douteuse. Pourquoi ? Parce que nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles le bail pourrait nous échapper car ils ont déjà dépensé beaucoup d'argent. »Cela entraîne d'autres problématiques, souligne-t-elle, qui affectent les Malaisiens. « Ils n'embauchent pas beaucoup de locaux : ils ont leurs propres structures, des condominiums de cinq blocs où vivent tous leurs travailleurs qui viennent de Chine travailler ici. Ils restent à l'intérieur. Cela ne crée donc pas d'emploi, ou très peu. Et puis à l'intérieur, c'est comme en Chine. Ils ont des distributeurs automatiques qui utilisent des yuans, la monnaie chinoise. Ils ont leur propre supermarché. C'est pratiquement comme une ville chinoise ici. Leurs travailleurs ne viennent pas en ville. Ils sont juste confinés à l'intérieur. Nous ne savons pas ce qui se passe à l'intérieur. On voudrait de la transparence. » Ce constat n'étonne pas l'économiste Liew Chee Yoong. Mais il pense qu'au bout du compte, ceux qui sont affectés par ce développement finiront par le voir sous un meilleur jour : « Je pense qu'il faut penser aux retombées économiques, et qu'il faut se projeter sur le long terme. Cette connectivité peut apporter de nombreux avantages économiques en stimulant l'hôtellerie, le tourisme, les industries logistiques et ainsi de suite, malgré les incertitudes économiques mondiales. »Malgré toutes les opinions et effets négatifs potentiels, l'économiste estime que les avantages l'emportent. Selon lui, de nombreux pays impliqués dans ce projet en tireront d'énormes bénéfices d'un point de vue économique. Y compris la Malaisie. Malacca, port en haute merLa ligne de chemin de fer en cours de construction à Kuantan aura pour destination la capitale Kuala Lumpur. Mais elle fera également la jonction avec un autre grand port de la côte ouest, Malacca. Le plus ancien des ports de Malaisie est marqué par près de 130 ans de colonisation portugaise, et l'on peut apercevoir dans son centre l'héritage de cette époque coloniale. Mais tout autour, ce qui est frappant, ce sont les immeubles abandonnés, les chantiers en cours un peu partout aux abords de la ville. Ce que déplore Jane, dont le nom a été modifié car elle travaille pour une entreprise sino-malaisienne. Elle a grandi à Malacca et pour elle, le visage de la ville a complètement changé. « Si vous traversez les quartiers de la ville, vous verrez des bâtiments abandonnés. Pourquoi ne pas faire revivre ces bâtiments ? s'interroge-t-elle. Nous sommes une ville historique. La ville est vide partout. Personne ne vient s'y installer. Alors qui gagne de l'argent ? Le nombre de touristes venant à Malacca a considérablement baissé par rapport aux cinq dernières années. »Elle ne comprend pas la façon dont les travaux s'organisent. « Comme vous avez des yeux, vous pouvez voir tous ces bâtiments abandonnés. Dans un tel état, pourquoi creusent-ils encore ? Si vous voulez vraiment vous développer, il faut peupler et donc remplir d'abord les espaces vides. »Ce qui l'inquiète le plus, c'est la perte d'identité de sa ville natale. « Ce n'est plus Malacca. Maintenant, il y a des magasins chinois partout. Vous avez une rue où il y a une prédominance de personnes qui ne sont pas de votre pays. Qu'il y ait un quartier chinois, c'est très bien. Mais à présent, tout le monde ne parle que le mandarin. C'est l'une des choses dont je me suis rendue compte et qui a changé tout l'écosystème ici : c'est la langue. »L'économiste Liew Chee Yoong modère cependant les choses. Selon lui, blâmer uniquement les investisseurs chinois à Malacca n'est pas raisonnable. « Je pense que ces magasins vides et ces nombreux bâtiments sont davantage la conséquence de l'environnement économique du pays, ce qui n'est pas seulement le cas à Malacca, mais aussi ailleurs dans d'autres États de la Malaisie. »Aux yeux de Liew, cette responsabilité particulière incombe également au gouvernement de l'État de Malacca. Il ne s'agit pas seulement du côté chinois, mais de la manière dont l'ensemble du projet est mis en œuvre et des parties prenantes qui doivent communiquer en premier lieu, et il souligne que le gouvernement local aurait pu faire beaucoup mieux. « Je ne rejetterai donc pas la faute à 100 % sur les Chinois. Oui, ils pourraient avoir une part de responsabilité, mais je pense que le gouvernement de Malacca pourrait en réalité intervenir pour mieux gérer le projet dès les premières étapes. Avant que le projet ne commence, ils devraient mener une enquête auprès de toutes les parties prenantes concernées. »  Manque de transparenceLe quartier historique de la ville est devenu un quartier chinois. Tout est écrit en mandarin. D'innombrables lanternes rouges et jaunes décorent les immeubles et l'une des plus grandes attractions de la ville est le plus vieux temple bouddhiste de Cheng Hoon Teng, dans un pays majoritairement musulman. D'ailleurs, pour qui regarde sa géolocalisation sur son téléphone, il est inscrit Jīcháng jiē - Jonker Street - en caractères chinois. C'est là que nous rencontrons Lim, un ancien journaliste local doué d'une connaissance approfondie des projets chinois à Malacca. Comme Jane, il est effaré de la rapidité du développement de la ville sans planification appropriée. « Il n'y a pas beaucoup d'informations disponibles publiquement, déplore-t-il. Ils ne divulguent pas vraiment ce qu'ils font. Ils disent qu'il s'agit d'un port en eau profonde, entièrement géré par une société chinoise, la China Communications Construction Company (CCCC). »  « Qui est donc aussi impliqué ? Qui bénéficie des contrats ? Nous devrions avoir plus d'informations à ce sujet, poursuit Lim. Il n'y a pas de transparence. Nous disposons d'informations, mais très limitées. Beaucoup de choses ne sont pas encore terminées. Et certains chantiers sont simplement bloqués, arrêtés à mi-chemin. Par ailleurs, les locaux, quelle que soit l'ampleur des investissements, sont confrontés aux problèmes liés au coût de la vie : si vous n'augmentez pas les salaires pour qu'ils atteignent un niveau adéquat, vous ne pourrez pas bénéficier des projets. Or le coût de la vie a augmenté, mais pas les salaires. À Malacca, le niveau de vie est encore très bas. » La crainte de Lim : et si les choses tournaient mal pour l'économie malaisienne ? « Le Sri Lanka est le meilleur exemple de la façon dont les choses peuvent mal tourner si vous ne contrôlez pas vos infrastructures essentielles, compare-t-il. Ils construisent un port en eau profonde ici. Que se passera-t-il si nous suivons la voie du Sri Lanka ? Pouvons-nous vraiment rembourser si les choses tournent mal ? Nous ne voulons pas suivre la voie du Sri Lanka. Et je pense qu'il n'est pas le seul. Le Pakistan a également des problèmes, l'Afghanistan, et quelques autres pays d'Asie centrale, ont déjà des difficultés à rembourser la Chine. »Cependant, souligne Lim, le ton a changé depuis une dizaine d'années. « La Chine est dure en affaires. La situation était très différente sous Hu Jintao, les choses ont changé lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir. Xi s'enhardit maintenant parce qu'il a un contrôle absolu. Sous le règne de Hu Jintao, tout était encore négociable, mais sous Xi Jinping, les choses sont très, très opaques. On ne sait pas ce qu'il va faire. Qui sait, il pourrait même retirer ses investissements. »La question de l'absence de transparence revient souvent. Ce qui, selon l'économiste Liew Chee Yoong, témoigne d'une différence culturelle. « Si vous faites des affaires en Chine, et pas seulement dans le cadre des "nouvelles routes de la soie", les Chinois ont tendance à se concentrer davantage sur l'établissement de relations pour commercer. Et, en Chine, les règles ne sont pas non plus très claires. C'est pour cela que ces questions de transparence sont soulevées, ce que je ne conteste pas, je pense que c'est en partie vrai. Mais si vous ne pouvez pas rembourser le prêt, vous ne devriez pas le contracter en premier lieu. Je ne pense pas qu'il faille rejeter la responsabilité à 200 % sur la Chine elle-même. Je pense que les pays concernés doivent gérer correctement leurs finances avant de s'engager. Un pays doit s'engager quand il est prêt, c'est la meilleure stratégie. Mais bien sûr, nous ne pouvons pas attendre trop longtemps, parce que nous avons besoin de compétitivité économique. » Craintes pour le patrimoineDans le quartier portugais de la ville, nous retrouvons Martin Theseira, ancien pêcheur qui lutte contre l'appropriation de ses terres par les investisseurs chinois. Amoureux de la mer, il nous explique que les îles que nous apercevons dans le port sont artificielles, qu'elles ont été créées de toutes pièces, en peu de temps, avec du sable et de la végétation, en attendant d'y voir de nouveaux complexes de loisirs pousser…Ces îlots qui détruisent son horizon lui laissent un goût amer. « Ce qui motive des projets comme ça, c'est l'avidité pure et simple, pointe-t-il entre ses dents. Les autorités sont irresponsables d'autoriser de telles constructions parce que, premièrement, ce n'est pas durable. Les dommages causés à l'environnement et à la communauté côtière sont irréversibles. Les biologistes marins nous disent qu'il s'agit d'une diversité marine unique. Notre communauté est affectée car notre mode de vie dépend de la mer. Pour nous, la mer est notre bouée de sauvetage. En réalité, nous nous battons depuis le premier jour et nous sommes toujours dans la même situation. Il n'y a pas d'amélioration réelle parce qu'il n'y a pas d'engagement sérieux. »Sa grande crainte est la disparition de sa communauté, de son patrimoine et de son héritage. « Je pense que tout disparaîtra dans les dix à vingt prochaines années. Pouvez-vous compenser la perte de l'accès à la mer pour la communauté ?  Vous ne pouvez pas. On ne peut pas la remplacer. Aucune somme d'argent ne peut remplacer la disparition de ressources pour la communauté. L'argent n'est pas une compensation qui peut tout régler. »Les changements sont perceptibles ailleurs, souligne Martin, ce qui appuie son argument. « Nous constatons les changements dans la région, les tensions avec les États-Unis. Les Chinois se montrent très audacieux en mer de Chine méridionale. Mais que pouvons-nous vraiment faire ? Ce sont des superpuissances qui sont en train de montrer leurs muscles. » L'économiste Liew Chee Yoong souligne cependant que la compétition économique, quelle qu'elle soit, n'est pas une mauvaise chose. « Si l'on parle de commerce économique, d'expansion vers d'autres pays, il s'agit plutôt pour la Chine de montrer son soft power au reste du monde. Ce n'est pas une mauvaise dynamique. Nous-mêmes essayons de nous engager économiquement avec d'autres parties du monde, mais la Chine l'a fait plus tôt que d'autres. Si vous regardez les pays d'Afrique, vous verrez qu'ils ont beaucoup bénéficié des investissements de la Chine sur le continent. Au fil des années, les Chinois se sont développés au Kenya, au Nigeria ou en Tanzanie. La Chine aide d'autres pays à se développer économiquement, et l'Europe et les États-Unis peuvent aussi le faire, il n'y a rien de mal à cela. »Personne en Malaisie n'ignore la compétition économique mondiale qui se joue ici entre la Chine et les États-Unis. Face au projet tentaculaire des « nouvelles routes de la soie » qui dispose d'importantes réserves de liquidités, les États-Unis ont lancé leur pilier asiatique. Dans l'Indo-Pacifique, Washington multiplie les partenariats économiques avec des dizaines de pays, dont la Malaisie.À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie»

Les matins
Restos du cœur : pourquoi l'État délègue-t-il l'aide alimentaire aux associations ?

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 8:22


durée : 00:08:22 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - 15 millions d'euros : c'est la somme que le gouvernement va débloquer pour aider les Restos du cœur à sortir de l'impasse financière. Pourquoi les associations d'aides alimentaires se trouvent en difficulté et quelles solutions envisager sur le long terme ? - invités : Bénédicte Bonzi Doctorante en anthropologie à l'EHESS

Un jour dans le monde
Bientôt des casinos aux Émirats arabes unis ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 3:11


durée : 00:03:11 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Déjà décrit comme moins conservateur que ses voisins, le pays fait un nouveau pas en direction des touristes fortunés, en ouvrant la porte à l'autorisation des casinos, pour l'instant interdits par la loi islamique.

Prière du matin
"Aux autres villes aussi, il faut que j'annonce la Bonne ..." (Lc 4, 38-44)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 11:34


"Aux autres villes aussi, il faut que j'annonce la Bonne Nouvelle, car c'est pour cela que j'ai été envoyé"Méditation de l'évangile (Lc 4, 38-44) par le père Michel QuesnelChant final: "La guérison" par le groupe Glorious

InterNational
Bientôt des casinos aux Émirats arabes unis ?

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 3:11


durée : 00:03:11 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Déjà décrit comme moins conservateur que ses voisins, le pays fait un nouveau pas en direction des touristes fortunés, en ouvrant la porte à l'autorisation des casinos, pour l'instant interdits par la loi islamique.

Entendez-vous l'éco ?
Quand l'inflation ralentit, est-ce grâce aux banquiers centraux ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 5:07


durée : 00:05:07 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Depuis son pic de 10 % en octobre 2022, l'inflation diminue dans la zone euro. Les autorités monétaires estiment que ces chiffres prouvent que leur politique de remontée des taux porte ses fruits. Par quel biais ? Réponses de François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France. - invités : François Villeroy de Galhau Gouverneur de la Banque de France

Les informés de France Info
Emmanuel Macron tente de s'adresser aux jeunes chez "Hugo Décrypte"

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Sep 4, 2023 26:55


durée : 00:26:55 - Emmanuel Macron tente de s'adresser aux jeunes chez "Hugo Décrypte"

Le sept neuf
Clémentine Autain : "La crise aux Restos du Cœur, c'est la paupérisation qui est en marche"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Sep 4, 2023 25:29


durée : 00:25:29 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Clémentine Autain, députée LFI-Nupes de Seine-Saint-Denis, est l'invitée du Grand Entretien.

LSD, La série documentaire
Cancer : la nouvelle ère 1/4 : L'université des patients, redonner du pouvoir aux malades

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Sep 4, 2023 57:06


durée : 00:57:06 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Rémi Dybowski Douat - Parce qu'ils ont acquis de solides connaissances sur leur maladie et qu'ils ont appris à vivre avec certains patients choisissent de mettre leur expérience au service d'autres malades. Ils sont devenus patients-experts.

Tanguy Pastureau maltraite l'info
Les plus gros climatosceptiques sont aux manettes

Tanguy Pastureau maltraite l'info

Play Episode Listen Later Sep 4, 2023 5:20


durée : 00:05:20 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Jean Jouzel le climatologue a essayé de dialoguer lors des journées du MEDEF avec le PDG de TotalEnergies. Une erreur selon Tanguy.

On va déguster
Sorbet aux pêches de Montreuil (Seine-Saint-Denis)

On va déguster

Play Episode Listen Later Sep 3, 2023 3:42


durée : 00:03:42 - La chronique cuisine d'Elvira Masson - par : Elvira Masson - Savez-vous quel est le fruit, un fruit de plein été, qui a longtemps été cultivé aux portes de Paris, on y trouve la trace de culture de ce fruit dès le XVIIe siècle, technique de culture particulière, de palissage adossé à des murs, les murs à… pêches de Montreuil

Le Feuilleton
"Le Portrait" de Pierre Assouline 3/4 : Quatre années aux mains de l'ennemi

Le Feuilleton

Play Episode Listen Later Sep 3, 2023 30:02


durée : 00:30:02 - Le Feuilleton - "Tout peut arriver. Je crains d'être échangée, et contre qui ? Je ne m'imagine pas finir mes jours du côté de Linz, ville si chère au cœur d'Hitler."

Les matins
Italie : la presse dénonce l'incurie des politiques face aux accidents de travail mortels

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 1, 2023 6:35


durée : 00:06:35 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu, Mydia Portis-Guérin, Julien Loquet - En Italie, la presse s'indigne après la mort de cinq ouvriers, percutés par un train, alors qu'ils effectuaient des travaux nocturnes de maintenance sur une voie près de Turin (nord de l'Italie) : le pouvoir ne lutte pas assez contre les accidents du travail mortels, "vies invisibles et oubliées".

InterNational
En Chine, un district offre de l'argent aux jeunes couples pour qu'ils se marient

InterNational

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 3:22


durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les autorités locales de Changshan dans l'est de la Chine versent une prime de 1 000 yuans à tous les couples dont la mariée a 25 ans ou moins. En jeu, la relance de la natalité en Chine.

Un jour dans le monde
En Chine, un district offre de l'argent aux jeunes couples pour qu'ils se marient

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 3:22


durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les autorités locales de Changshan dans l'est de la Chine versent une prime de 1 000 yuans à tous les couples dont la mariée a 25 ans ou moins. En jeu, la relance de la natalité en Chine.

Cultures monde
Sahel, le saut dans l'inconnu 3/4 : Les juntes face aux djihadistes

Cultures monde

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 58:44


durée : 00:58:44 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En juillet, le général Tiani avait justifié son coup d'État par la nécessité de rétablir la sécurité nigérienne, notamment face à la menace terroriste. Un enjeu majeur pour les putschistes au Sahel. Mali, Burkina Faso, Niger : quelles stratégies et quels résultats des juntes face aux djihadistes ? - invités : Luis Martinez Politiste et spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, directeur de recherche au CERI. Ses recherches portent sur l'Etat au Maghreb, la démocratisation, l'islamisme et la rente pétrolière.; Seidik Abba Journaliste et écrivain nigérien, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES); Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest

Les Nuits de France Culture
Histoires brèves - Zone tropicale et Muté aux antipodes, de Jean-Luc Coatalem

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 29, 2023 30:00


durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Par Jean-Pierre Salgas - Lectures d'extrait de : "Zone tropicale" lu par Pierre Lafont - Réalisation Arlette Dave

Les enjeux internationaux
60 ans après la marche des droits civiques, où en est la fracture raciale aux Etats-Unis ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Aug 28, 2023 11:00


durée : 00:11:00 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - 250 000 personnes se rassemblaient à Washington le 28 août 1963 pour la marche des droits civiques conduite par Martin Luther King. Comment se manifestent les discriminations raciales aux États-Unis ? Comment les conditions socio-économiques des Noirs américains ont-elles évolué ? - invités : Daniel Sabbagh Directeur de recherche à Sciences Po, au Centre d'études et de recherches internationales, auteur du livre L'Egalité par le droit: les paradoxes de la discrimination positive aux Etats-Unis (Economica, 2003)

Grand reportage
Fidji, des îles du Pacifique en première ligne

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 25, 2023 19:30


Élévation du niveau de la mer, réchauffement et acidification de l'océan… sans compter les inondations, sécheresses et catastrophes naturelles à répétition, les nations du Pacifique sont en danger de disparition totale, comme l'alerte le dernier rapport du GIEC. Les regards des pays insulaires sont tournés vers la COP. Aux îles Fidji, la santé et la sécurité alimentaire des 900 000 habitants sont déjà en danger. Les conséquences du réchauffement climatique, c'est pour eux le quotidien. (Rediffusion) De notre envoyée spéciale aux Fidji,Le petit village de Narikoso, sur l'île d'Ono, dans l'archipel de Kadavu, petit bout de paradis au bord de l'eau bleu turquoise, n'est accessible que par bateau. À peine le pied posé à terre, force est de constater que l'océan s'est déjà frayé un chemin entre les maisons faites de planches de bois et de toits en taule.Katerina Ravasea, la chef du village, a le regard espiègle, mais la voix triste, lorsqu'elle explique que depuis quelques années, l'océan ne cesse de se rapprocher de sa maison. « On voit l'eau monter, de plus en plus, et les vagues passent par-dessus le mur de pierre que nous avons construit pour empêcher l'eau de nous envahir. C'est ma maison ici, c'est ici que je veux mourir malgré tout. » Le gouvernement s'est rendu dans le village et a promis d'aider les habitants à déménager. « Sur les 23 maisons que le gouvernement nous a promis de déplacer, seulement sept l'ont été. Nous attendons qu'on vienne pour les autres, depuis des mois. Ce qui me blesse, c'est qu'on nous a promis des choses et nous attendons toujours ». Katerina Ravasea explique qu'une équipe de scientifiques est venue inspecter les sols et ils ont fait état de la présence d'eau en dessous des maisons du village. La chef sait que quoi qu'il arrive, il faudra déplacer tout le monde. Certains habitants du village ont déjà déménagé. C'est le cas de Joseva Rabonu, père de deux enfants. Il habitait sur le bord de mer, sa maison est à présent située un peu plus haut, sur une colline. « J'ai voulu déménager, car les anciens du village qui vivaient ici n'avaient pas de problèmes, mais nous, on voit bien la différence, observe-t-il.Ceux de ma génération, on sait très bien que le changement climatique existe, je vois de mes propres yeux le niveau de la mer monter. Vous voyez le mur de pierres là-bas ? Avant, il était au sec, maintenant la mer est passée par-dessus. »Sa crainte principale aujourd'hui, c'est de savoir où ses enfants pourront vivre. « Je pense qu'il sera difficile de vivre ici pour eux. C'est pour ça qu'on se relocalise plus haut, même si je porte toujours mon ancienne maison dans mon cœur. Mais l'eau monte à une vitesse folle et on constate aussi l'érosion du sol. Mieux vaut vivre plus haut. Même si maintenant, il faut tout porter en haut de la colline… Quand on va pêcher, c'est ça le plus difficile, la distance. »Catastrophes naturelles plus fréquentesLes villages en bord de mer sont affectés par la montée du niveau de la mer, mais ceux qui se trouvent en hauteur subissent aussi les conséquences du réchauffement climatique, car les rivières le long desquelles ils se sont installés ne cessent de grossir, notamment à cause de l'érosion des sols, provoquant des inondations sans précédent.   C'est le cas dans le village de Naqali, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Suva, la capitale des îles Fidji. Dans cette verdure luxuriante, une rivière gonflée traverse les plantations longées de bananiers. « Avant je pouvais franchir cette rivière à pied, si facilement, mais maintenant, c'est trop large et trop profond », explique Mosese Vosabeci, le représentant du village. Vêtu de sa chemise traditionnelle bleue et fleurie et de son sulu, la jupe noire que portent les hommes aux Fidji, il nous emmène devant les champs qui appartiennent au village. D'un geste de la main, il montre là où l'eau s'engouffre lors de grandes crues. « Ce qui est dangereux, c'est que la rivière monte et recouvre nos plantations qui se trouvent un peu plus bas que nos maisons. Sauf que lorsque nos plantes sont touchées, ce sont nos provisions qui le sont aussi, car nous dépendons de nos plantes pour nous nourrir, mais aussi pour les vendre au marché, c'est ce qui nous rapporte de l'argent, et c'est ce qui nous permet d'envoyer nos enfants à l'école ». Maritana Korosinu, une jeune femme d'une trentaine d'années, vit à Naqali depuis dix ans. Ici, elle cultive du taro, le cousin polynésien de la pomme de terre. Le changement climatique, pour elle, cela veut parfois dire tout reconstruire et repartir à zéro. « Ces plantations, c'est notre source de revenus, c'est grâce à ces plantes que nous aidons nos enfants et notre famille à se nourrir et à gagner de l'argent. Quand les cyclones nous frappent, nous sommes durement touchés. »Elle raconte qu'elle voit le changement de climat comparé à l'époque où elle est arrivée à Naqali. « Maintenant, tout a changé, il y a plus de cyclones, nous luttons beaucoup plus qu'avant. Quand un cyclone arrive ici, nos moyens de subsistance sont complètement détruits parce que nous dépendons entièrement de nos cultures pour gagner notre vie et élever nos enfants. » Préparer le territoireLe changement climatique est une réalité bien présente aux îles Fidji, comme partout ailleurs dans le Pacifique. Parmi les solutions possibles pour lutter contre de trop grands changements, il y a celles basées sur la nature, comme planter des mangroves. « La mangrove joue un rôle important dans l'écosystème côtier et marin. C'est là que les poissons viennent et pondent leurs œufs. La plupart des poissons viennent pondre dans les zones de mangrove et repartent vers les zones de récifs, donc la mangrove est un trésor dans les zones côtières », explique Etika Qica, qui travaille au sein de l'UICN, un réseau qui réunit et mobilise les connaissances et les ressources de plus de 1400 organisations environnementales à travers le monde. « Elles empêchent l'érosion côtière, s'il y a de fortes pluies qui secouent la mer, les vagues frappent d'abord la mangrove avant d'atteindre le récif, c'est pourquoi la mangrove n'est pas un endroit agréable pour se promener, c'est très boueux, mais ces boues sont vraiment planifiées stratégiquement par la nature pour absorber tous les polluants avant qu'ils n'atteignent le récif corallien. Enlevez la mangrove et vous tuez tous vos magnifiques récifs coralliens à côté. Et bien sûr, toutes les formes de vie qui s'y trouvent », prévient-il.Mais planter de la mangrove n'est pas suffisant selon lui. Il est temps de penser à des solutions adaptées. « Ce qui nous inquiète tous, c'est de savoir où nous allons aller, où nous vivrons. On prévoit que la plupart de nos îles seront sous l'eau dans les 50 prochaines années. Vous l'entendez, mais vous n'y croyez pas vraiment. Si vous vivez sur un atoll, l'augmentation du niveau de la mer est une réalité, d'autant plus quand vous avez les grandes marées. Mais je pense que même nos solutions basées sur la nature ne pourront pas relever le défi. Nous avons besoin maintenant d'aider la nature. Il est temps que nous trouvions des infrastructures vertes pour aider nos zones côtières. Planter des mangroves ne suffira pas. »L'UICN collabore avec les locaux pour construire des murs marins, aider à la reconstruction des récifs coralliens afin de réduire les impacts sur les zones côtières. « C'est vraiment urgent. Il faudra redessiner nos villages. Où va-t-on les relocaliser ? Il faut être proactif. Et ne laissez pas nos communautés se débrouiller avec ça. Nous sommes confrontés chaque année à des pertes de vies humaines, dans certaines de ces communautés côtières, car elles ne sont pas prêtes. »Perte de la terre au détriment de la merLes scientifiques qui travaillent au sein de la Communauté du Pacifique, la principale organisation scientifique et technique régionale, accompagnant le développement de la région, tentent au mieux d'alerter sur les risques qu'encourent les îles de la région face au réchauffement climatique. Ils ont créé une maquette en 3D d'un atoll et étudié l'impact de l'élévation du niveau de la mer et de l'inondation sur les îles basses. Selon eux, si le niveau de l'océan augmente de 80 cm d'ici 2100, un grand nombre de petites îles seront complètement inondées et leurs sources d'eau potable empoisonnées par l'eau salée : elles deviendront inhabitables. « Je pense que nous ne saisissons toujours pas l'urgence et le besoin que nous avons dans la région en matière d'adaptation au climat, élabore Hervé Damlamian, le chef de projet prévision et surveillance des océans. Pour le moment, on met de la rustine à droite à gauche. Les problèmes sont encore abordés de façon sectorielle, mais ce n'est absolument pas ce dont notre région a besoin ».L'océanographe explique la nécessité de cartographier les vulnérabilités des îles du Pacifique. « Il faut s'atteler à la sécurité alimentaire, examiner la question des transports, de la connectivité et de l'énergie. S'assurer d'avoir de l'eau potable. Nous avons besoin d'une ligne conductrice de notre adaptation qui peut vraiment s'attaquer à tous ces problèmes de vulnérabilité en même temps. Si nous voulons vraiment être honnête sur les besoins de la région en termes d'adaptation, avoir ces petits fonds dédiés pour une approche sectorielle autour de l'adaptation au climat, ça ne va pas suffire et nous allons droit au mur. Ce dont nous avons besoin, c'est d'augmenter nos financements et nos investissements.»Malgré tout, il est cependant encore tout à fait possible d'agir selon lui et c'est la raison pour laquelle les regards sont tournés vers la COP27. « Il y a beaucoup de frustrations dans la région lorsque l'on voit les différentes COP se dérouler, nous les suivons avec grande attention. C'est à la fois porteur d'espoir et de frustrations auxquelles les communautés du Pacifique sont confrontées. Pour nous qui vivons et respirons dans cette partie du monde, il semble évident que le besoin est urgent et que nous n'avons plus le temps d'attendre, nous n'avons plus le temps d'appliquer des rustines un peu partout, avec de petits investissements. Nous aimerions voir peut-être un peu plus d'ambition et d'engagement de la part des pays développés comme la France pour vraiment s'engager dans cette voie. Il faut soutenir ces cultures uniques et les identités culturelles que nous avons dans la région du Pacifique et s'assurer que ces identités et ces cultures qui font partie de notre patrimoine mondial seront toujours là pour les générations futures et que nous vivrons toujours tous ici. »

Le Temps d'un Bivouac
Aux sources des parfums du monde

Le Temps d'un Bivouac

Play Episode Listen Later Aug 25, 2023 53:58


durée : 00:53:58 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - De la rose d'Iran au patchouli d'Indonésie en passant par la bergamote de Calabre, Dominique Roques, parcourt la planète à la recherche d'extraits de plantes qui exhalent des senteurs d'exception pour approvisionner la palette des parfumeurs. Il nous emmène dans sa quête d'essences... - réalisé par : Hélène KOUYOUMDJIAN

Les matins
Les à-côtés du sommet des BRICS

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 24, 2023 6:28


durée : 00:06:28 - La Revue de presse internationale - par : Marie Viennot - La couverture par la presse sud-africaine du sommet des BRICS livre des détails intéressants sur ce qui fut dit, et négocié à cette occasion. Aux États-Unis, une chanson country reprenant les plaintes de la droite complotiste américaine connait un succès fulgurant.

LSD, La série documentaire
Place aux gros 1/4 : Tous grossophobes !

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 52:45


durée : 00:52:45 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Pourquoi n'aimons-nous pas les gros ? Pourquoi la grossophobie est-elle l'une des discriminations les mieux acceptées socialement ?

LSD, La série documentaire
Place aux gros 2/4 : Une clinique pour vaincre l'obésité

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 52:17


durée : 00:52:17 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Immersion au centre de traitement de l'obésité "Les Oiseaux" de Sanary-sur-Mer.

LSD, La série documentaire
Place aux gros 3/4 : Obésité : une maladie de pauvre

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 52:58


durée : 00:52:58 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Le surpoids est trop souvent considéré comme une carence de la volonté. Dans ces conditions, les gros ont-ils les mêmes chances que les autres d'accéder au marché du travail ?

LSD, La série documentaire
Place aux gros 4/4 : Aimer tous les corps

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 53:03


durée : 00:53:03 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Le mouvement body positive est accusée d'être une nouvelle injonction à la beauté. Il est aujourd'hui mis davantage l'accent sur le Fat acceptance qui ne revendique qu'une seule chose : le respect.

Géopolitique
Sommet historique à trois aux Etats-Unis avec le Japon et Corée du Sud

Géopolitique

Play Episode Listen Later Aug 18, 2023 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - L'ombre de la Chine pèse sur le sommet de Camp David qui débute ce vendredi. Elle porte suffisamment pour que la Japon et la Corée du Sud oublient toutes affaires cessantes leurs rancoeurs et rivalité.

Jeep Talk Show, A Jeep podcast!
Episode 866 - EATION Failures?

Jeep Talk Show, A Jeep podcast!

Play Episode Listen Later Aug 15, 2023 57:06


News story(s) e-locker Failures! Newbie Nuggets Wendy share an update to the Ladies offroad network challenge! Gladiator Update Rearranging the light switches. And Our must have STUFF for your Jeep! Grab handle Aux switches!