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« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
À Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie, de nombreux Africains partent en pirogues vers les îles Canaries, en Espagne, au péril de leur vie. Dans cette ville portuaire devenue carrefour migratoire, de plus en plus de familles font le choix de rester sur place et tentent d'envoyer leurs enfants à l'école malgré la précarité. Une école, fondée par des migrants pour des migrants, leur ouvre aujourd'hui une chance d'avenir, dans un contexte où l'Europe renforce ses contrôles, et où la Mauritanie devient un partenaire clé de la gestion des flux migratoires. De notre correspondante en Mauritanie, À l'étage d'une petite maison de Nouadhibou, plusieurs pièces ont été transformées en salles de classe. Particularité : ces classes sont réservées aux enfants de migrants. Yama Fama Ndiaye, Sénégalaise de 12 ans, est à Nouadhibou depuis deux ans avec son père. Elle vient s'inscrire à l'école. « Mon papa travaille dans le poisson. Je veux apprendre le français et l'arabe », explique-t-elle. Les enfants viennent d'une dizaine de pays d'Afrique de l'Ouest et centrale. Les professeurs, eux, sont membres de l'Organisation de soutien aux migrants et aux réfugiés, qui a créé l'école en 2018. « Les enfants apprennent généralement le français. Ici, il y a plusieurs cultures : les Maliens, les Sénégalais... Ils apprennent les mathématiques arabes. Cela leur permet de s'intégrer dans le pays », précise Blanche, Camerounaise. Un enseignement adapté aux enfants en situation de migration Nouadhibou est un lieu de passage prisé des Africains qui cherchent à rejoindre l'Europe : frontalière du Maroc, à quelques jours seulement des Canaries par la mer. L'école adapte son enseignement aux besoins spécifiques de ces enfants venus parfois de très loin. « Ce sont des enfants qui ont traversé des pays et des moments très difficiles. On a aussi des enfants qui sont des réfugiés de guerre. Quand ils arrivent ici, ils ont un traitement quand même à part, surtout dans leur éducation. On a formé nos enseignants de sorte qu'ils puissent détecter ça, et puis améliorer leur éducation », précise Sahid Moluh, directeur de l'école. Baisse du nombre de migrants Sous pression des partenaires européens, la Mauritanie multiplie les contrôles et les rafles contre les migrants sans titre de séjour. Beaucoup de parents n'ont pas obtenu la carte de résidence et ne peuvent donc ni travailler librement ni se déplacer. « On rafle parfois les hommes. On laisse les femmes avec les enfants, raconte Amsatou Vepouyoum, présidente de l'Organisation. Ici, nous sommes en location. Il y a quand même l'apport des parents d'élèves. Ils apportent pour la contribution du loyer et pour donner aux encadreurs, qui sont des bénévoles. » L'école fait payer une petite participation : 600 ouguiyas, soit environ 13 euros par mois. Mais en cette rentrée, le portefeuille des familles est au plus bas, et les inscriptions se font timides. « Ça, c'est un centre qui accueille parfois 250 personnes. Mais depuis lundi, jusqu'à présent, nous n'avons pas encore 80 élèves, cela veut dire que l'impact est visible », poursuit Amsatou Vepouyoum. La tendance aux départs reste forte, même si les chiffres ont reculé. Entre janvier et août 2025, un peu plus de 12 000 migrants ont atteint les îles Canaries, soit une baisse de plus de 50% par rapport à la même période en 2024, selon Frontex et le ministère espagnol de l'Intérieur. À lire aussiGuinée: une nouvelle route dangereuse pour la migration vers les Canaries au départ de Kamsar
C dans l'air l'invitée du 14 novembre 2025 Valérie Freiche, docteure en médecine vétérinaire, spécialiste en médecine interne et membre de l'Académie vétérinaire de France. Elle est spécialisée en gastroentérologie et toujours en poste à l'école vétérinaire d'Alfortville.Cette semaine, une enquête de la cellule investigation de Radio France est parue, sur des soupçons de harcèlement moral et de discrimination sexiste contre l'École nationale vétérinaire d'Alfort. Une enquête judiciaire pour harcèlement moral et discrimination sexiste a été ouverte. L'enquête menée par la cellule investigation de Radio France fait état de nombreuses alertes qui remontent depuis plusieurs années sur des dysfonctionnements internes liés au stress, à la surcharge de travail, aux pratiques managériales et à des situations de harcèlement. Valérie Freiche, vétérinaire spécialisée en gastroentérologie à l'Enva et toujours en poste, a déposé une plainte en juillet. Elle affirme avoir subi pendant des années "brimades, propos humiliants et vexations". Elle décrit aussi des conditions de travail extrêmes.Suite à ces révélations, le directeur de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort (Enva) a réuni lundi "de manière exceptionnelle" son comité social d'administration (CSA), a indiqué le ministère de l'Agriculture qui en a la tutelle. Une cellule de signalement, indépendante du ministère, a reçu "quatre signalements concernant l'école nationale vétérinaire d'Alfort" ces dernières années, selon le ministère. "Dans trois cas, la cellule n'a pas constaté d'éléments systémiques caractérisant des cas de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ou d'agissements sexistes" ajoute-t-il. "Concernant un des cas, au regard de la complexité de la situation, le ministère a confié une enquête administrative aux inspections générales."La célèbre institution avait été brutalement endeuillée il y a quelques semaines : la veille de la rentrée, une jeune femme de 24 ans, qui devait débuter son internat avait mis fin à ses jours. Beaucoup estiment que ce drame doit être entendu comme une alerte, dans un contexte où le surrisque de suicide au sein de la population vétérinaire est effectivement largement documenté.Valérie Freiche, docteure en médecine vétérinaire, spécialiste en médecine interne et membre de l'Académie vétérinaire de France est notre invitée. Spécialisée en gastroentérologie et toujours en poste à l'école vétérinaire d'Alfort, elle reviendra avec nous sur le contenu de sa plainte, et sur les accusations de harcèlement qui planent sur l'école vétérinaire d'Alfort. Elle nous parlera aussi du mal-être dans la profession vétérinaire.
Nous étudierons ensemble : Les modèles biblique à avoir & l'assainissement de son environnement. Beaucoup de personnes aujourd'hui disent connaître Christ mais au final si la personne ne reflète pas Christ mais aussi les modèles d'hommes et de femmes qui sont dans la Bible, nous risquons de faire fausse route. Sous prétexte que Jésus ait dit qu'il ne fallait appeler personne "père", certains refusent aujourd'hui d'être discipliné selon le caractère de Christ. Et nous verrons ensemble que ce comportement n'est pas BIBLIQUE et n'est pas selon le modèle que Christ essaye de former dans la vie du croyant. Aujourd'hui, combien refuse d'être un Timothée mais combien accepte d'être un Apôtre Paul. Mais AUCUN homme ou femme ne deviendra un Paul s'il n'est pas un Timothée, si aujourd'hui il y a tant de scandale c'est à cause qu'il se sente des paul, des Pierre, des Jésus,... Refuser la discipline est signe de rebellion. Que Dieu vous bénisse abondamment !
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 14 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils parcourent des kilomètres dans le Sahara, avec leurs troupeaux. Et les yeux rivés au sol, à la recherche de météorites. En Mauritanie, ces chasseurs de pierres venues de l'espace sont de plus en plus nombreux, espérant décrocher le gros lot en vendant un fragment tombé de la Lune ou de Mars. Mais faute d'un encadrement officiel et d'un système d'authentification, ces trésors sont difficiles à écouler. De notre envoyée spéciale de retour de Nouakchott, Des jours et des jours à marcher derrière les bêtes dans le Sahara. Et peu à peu, l'œil s'exerce à reconnaître les pierres pas comme les autres. À Nouakchott, Hame Ould sidi Othmen, longue barbe et lunettes vissées sur le nez, montre fièrement sur une natte les météorites qu'il a dénichées dans le désert : « Je pars chercher des météorites dans toute la Mauritanie. » Il y a une dizaine d'années, après la découverte au Maroc de la grande météorite martienne de Tissint, la fièvre des pierres venues du ciel a gagné tout le Sahara. Ces passionnés sont devenus des experts pour les distinguer : « Ça, c'est une chondrite. On la reconnaît grâce à la couche qui l'enveloppe quand elle tombe du ciel, poursuit Hame Ould sidi Othmenn. On la distingue avec les yeux, mais parfois, on utilise des loupes. » « Les prix peuvent aller jusqu'à 1 000 euros » Tous se retrouvent au centre de la capitale pour vendre leurs trouvailles sous un grand arbre. L'activité est calme : « J'ai des météorites, mais je ne veux pas vendre pour le moment, explique notre « chasseur ». J'aimerais les vendre à 100 dollars le gramme. Le prix peut aller jusqu'à 1 000 dollars. Mais ici les gens ne payent pas, il te propose 10 dollars, c'est insignifiant, [alors] je ne vends pas. » Beaucoup de ventes se font désormais en ligne, via WhatsApp ou sur les réseaux sociaux comme TikTok. Certains intermédiaires, dans le nord du pays, autour de Bir Moghrein, inspectent les pierres avant de les revendre à l'étranger. Mais il n'existe pour l'instant aucun centre d'évaluation des pierres en Mauritanie. Les nomades se fient à leur œil, ou envoient leurs échantillons à l'étranger. « Ils ont des comptes de certains chercheurs internationaux à qui ils envoient les photos de leurs trouvailles ou par voie postale un échantillon de la roche », détaille le Dr Ely Cheikh Mouhamed Navee, premier planétologue mauritanien. Un secteur encore très informel, pas encore réglementé, regrette le chercheur : « Les météorites représentent pour chaque pays un patrimoine. Malheureusement, en Mauritanie, il n'y a aucun règlement dans ce secteur. » Une réglementation existe déjà dans des pays voisins, comme le Maroc. Le Dr. Navee voudrait aussi faire installer des caméras pour surveiller les chutes de météorites dans le désert, et créer un musée pour exposer ces pierres venues de l'espace.
Beaucoup pensent qu'il faut avoir une confiance inébranlable pour aller en club libertin.Dans cet épisode, je déconstruis cette idée.On parle libertinage, émotions, premières fois, alignement intérieur,et de ce qu'il faut vraiment pour vivre une expérience libertine sans se perdre.Confiance en soi, confiance en l'autre, limites, sécurité émotionnelle, intentions…Je te donne un cadre clair pour comprendre si tu es prêt·e ou pas.Un épisode pour celles et ceux qui hésitent, qui fantasment,ou qui veulent simplement mieux comprendre ce que le libertinage exige vraiment.Abonne-toi à Ta Pause Sexy pour ne rien rater des prochains épisodes.Retrouve-moi sur Instagram @tapausesexy et inscris-toi à la newsletter pour recevoir les coulisses et bonus exclusifs.Bonne écoute !Pour les demandes de sponsoring : tapausesexy@gmail.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Autour de Belém, à l'embouchure du fleure Amazon, des paysans et des paysannes cherchent à restaurer des sols abîmés par des années de déforestation et de dégradation forestière. Beaucoup utilisent l'agroforesterie pour imaginer des systèmes de culture qui permettent de lier production alimentaire et protection de l'environnement. Des scientifiques cherchent à mettre en relation ces initiatives qui, au-delà de faire revivre la terre, bouleversent aussi notre rapport à l'agriculture.Avec :Emilie Coudel, agronome et socio-économiste au CiradNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : IA. Musique : uppbeat.io / Night Drift - Macondo.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis début octobre, si la police met votre voiture à la fourrière, il est beaucoup plus simple de la récupérer. Jusqu'à présent il fallait récupérer un ordre de sortie, auprès des services de police (municipale ou nationale) ou de gendarmerie, avec son permis de conduire et l'attestation d'assurance en poche. C'est terminé désormais grâce à un nouveau téléservice, accessible via FranceConnect...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La vie de parent, c'est un enchainement de séparations. Première nuit chez papy et mamy, première fois à la crèche puis l'école...Des séparations normales et fondatrices. Il faut des rituels pour les uns, pour apprivoiser l'absence. Il faut des rituels pour les autres, apprendre à lâcher la main pour laisser grandir. Laurence Marchal est la directrice psychopédagogique de l'ONE, l'office de la naissance et de l'enfance. On lui a rendu visite pour discuter du rôle et de l'importances de ces séparations.
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
Cette réalité surprend aujourd'hui, car on imagine le médecin comme une figure respectée, savante, au service du bien commun. Mais à Rome, la médecine n'avait pas ce prestige. C'était un métier utile, certes, mais considéré comme manuel, presque servile. Les citoyens romains libres, surtout les plus aisés, voyaient mal l'idée d'un homme libre penché sur un malade ou manipulant le corps d'autrui. Ce rôle était donc souvent confié à des esclaves instruits, souvent d'origine grecque.Les Grecs étaient alors réputés pour leurs connaissances dans les sciences et la philosophie, et beaucoup avaient été réduits en esclavage après les conquêtes romaines. Parmi eux, certains maîtrisaient les textes d'Hippocrate, de Galien ou d'Aristote. Rome, pragmatique, récupéra ce savoir à sa manière. Un riche patricien pouvait ainsi posséder un esclave formé à la médecine, chargé de soigner la maisonnée, les enfants, les domestiques et parfois même les voisins. Cet esclave, s'il s'avérait compétent, gagnait en considération et pouvait être affranchi, devenant un « médecin affranchi ». Mais son origine servile restait souvent un stigmate social.Dans les grandes familles, on formait même des esclaves spécialement pour ce rôle. On les instruisait dans des écoles de médecine grecques, ou on les plaçait en apprentissage auprès d'un médecin expérimenté. Ces hommes (et parfois ces femmes) devenaient les « medici » du domaine, au même titre qu'un cuisinier ou qu'un scribe. Ils soignaient les blessures, préparaient des onguents, réalisaient des saignées et suivaient les accouchements. Leur valeur économique était telle qu'un médecin esclave pouvait coûter très cher sur le marché.Il faut aussi se rappeler que la médecine romaine était très pragmatique : plus proche de la pratique que de la théorie. Le prestige allait plutôt aux philosophes, aux juristes, aux orateurs. Le médecin, lui, touchait les corps — et cela le plaçait dans une catégorie inférieure. Il n'exerçait son art que par tolérance sociale, pas par reconnaissance.Pourtant, certains d'entre eux réussirent à s'élever. Le plus célèbre, Galien, né libre mais influencé par cette tradition gréco-romaine, fit carrière auprès des empereurs. D'autres, affranchis ou anciens esclaves, devinrent riches et respectés, preuve que la compétence pouvait parfois transcender le statut.Ainsi, dans la Rome antique, le savoir médical circulait grâce à des esclaves savants. Ce paradoxe dit beaucoup de cette société : c'est au cœur même de la servitude que Rome a puisé une partie de son savoir scientifique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Troisième et dernier volet de notre série de reportages chez le peuple Akuak au Soudan du Sud, cette communauté de pêcheurs qui vit sur des îles dans les marécages de la plaine du Nil. Situées à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bor, la capitale du Jonglei, leurs terres ancestrales sont aujourd'hui entièrement recouvertes d'eau. Des inondations catastrophiques provoquées par le changement climatique sévissent depuis cinq ans, une montée des eaux qui a démarré il y a des décennies et qui s'accélère, bouleversant le mode de vie des habitants, tiraillés entre s'adapter et partir. Reportage de notre correspondante dans la région. De notre correspondante à Juba, de retour des îles Akuak, Serrés sous un tukul, une demi-douzaine de voisins jouent aux dominos. Ils sont venus en canoë pour se retrouver chez l'un d'entre eux. Le chef de la communauté Akuak, Makech Kuol Kuany, veut espérer qu'ils ne sont pas condamnés à vivre éternellement confinés sur ces îles minuscules. Mais les changements climatiques ont déjà eu un impact dramatique. « La vie de notre communauté a beaucoup changé, affirme-t-il. Par le passé, nous avions des vaches, des champs agricoles, et aussi du poisson. La seule chose qui nous manquait, c'étaient des acheteurs pour notre poisson. Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Nous n'avons plus ni champ ni bétail, mais par contre nous pouvons vendre notre poisson, c'est le seul changement positif actuel. Mais ces inondations nous ont forcés à tous devenir pêcheurs. Prenez mon cas : moi et mes six fils pratiquons la pêche. Car sans ça, comment allons-nous nous nourrir ? Et comment acheter des vaches pour la dot lors des mariages ? Nous nous sommes appauvris car, avant les inondations, nous avions ces trois ressources : l'agriculture, le bétail et la pêche. Mais maintenant il ne nous reste plus que le poisson ». À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3] La vie éreintante dans les îles, loin de tout service, et la persistance des inondations, ont poussé de nombreux Akuak à partir, confie le chef. « Avant ces inondations, la vie était meilleure » Pour Machiek Machar Riak, un pêcheur de 25 ans, il ne faut pas baisser les bras, car le mode de vie traditionnel reste à ses yeux meilleur pour les enfants que la vie urbaine, même s'il a bien changé : « Il y a des difficultés maintenant qu'il y a de l'eau de partout, ce n'est pas comme au temps de mon enfance. Nous étions très libres, nous avions des terrains de jeu, nous pouvions aller d'un village à l'autre à pied, nous pouvions facilement jouer avec les enfants des autres familles. Et nous cultivions du maïs, le maïs nous manque beaucoup aujourd'hui. » Comme tous les pêcheurs Akuak, Angui Kuol Kuany, 45 ans, fait l'aller-retour régulièrement entre les îles et Bor. Lui s'est spécialisé dans le commerce de poisson. Il voit pourtant la généralisation de la pêche d'un mauvais œil : « Dans le passé, avant ces inondations, la vie était meilleure, car toutes ces activités liées à la pêche étaient réservées à ceux qui avaient des filets et des canoës. Mais de nos jours, tout le monde a ces équipements et donc le commerce et la vie en général sont devenus très compétitifs. Beaucoup de gens sont partis des îles, et ceux qui y restent ont une vie misérable. » Des inondations d'ampleur similaire avaient frappé la région dans les années 1960, et la communauté avait réussi à résister pendant près de dix ans. Certains espèrent donc que la crue actuelle s'arrêtera un jour. À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, la pêche comme unique source de subsistance [2/3]
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
Comment passer de coureur cycliste à créateur de sa propre marque de vélos ?Cette question, Nils MANGOLD de NILMAN BICYCLE se l'est posée en 2022 avant de franchir le cap de l'entrepreneuriat. Et sa réponse est fascinante : il a toujours eu cette âme d'entrepreneur, cette envie de liberté. Pas forcément dans le vélo au départ, mais l'opportunité s'est présentée après un constat qui l'a profondément marqué. Voici ce qui l'a fait réagir : ✅ Dans le meilleur des cas, seule la peinture est française, ✅ L'écrasante majorité des cadres de vélos sont fabriqués en Asie, ✅ La plupart du temps, aucune pièce n'est réellement fabriquée en France. ✅ Beaucoup de vélos "made in France" sont juste assemblés en France, Face à cette réalité, Nils a décidé de prendre le contre-pied total : Créer un vélo vraiment français. Son approche ? Se concentrer sur la pièce principale d'un vélo : le cadre et la fourche. Et pas n'importe comment. Il utilise le carbone comme matière de fabrication pour des cadres haut de gamme. Pourquoi le carbone ? Parce qu'il permet une flexibilité incomparable pour travailler le comportement du vélo, bien plus que n'importe quel métal. Le défi était énorme : recréer un savoir-faire qui n'existe quasiment plus en France, ni même en Europe. Repartir presque de zéro pour réindustrialiser cette expertise sur notre territoire. Mais Nils ne s'arrête pas là. Sa philosophie va plus loin : créer un maximum de valeur en France. Pneus, jantes, guidons... Il privilégie au maximum les composants fabriqués en France. Bien sûr, il y a parfois des arbitrages à faire. Certaines pièces ne sont pas disponibles localement ou rendraient le vélo trop cher. Mais l'objectif reste clair : un vélo le plus français possible. Et toi, as-tu déjà eu cette envie de créer quelque chose qui te tient à cœur ? Cette volonté de faire différemment, même si c'est plus compliqué ? Site web : https://nilman-bicycle.com/Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nils-mangold-12619928/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine sortent TOUS les gros jeux, alors Simon & Sébastien ont décidé de peser les jeux et de trouver le jeu qui a le prix au kilo le plus intéressant !______________________________________
Un octogénaire qui devait se rendre chez son médecin dans le département des Deux-Sèvres a roulé... Beaucoup trop roulé ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:16:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Extraits de l'émission "Plein feu sur les spectacles du monde - Jacques Porel". Ce jour-là Jacques Porel se souvenait de sa mère la comédienne Réjane et plus particulièrement du jour de sa mort, le 14 juin 1920. - réalisation : Virginie Mourthé
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
Que seraient nos vies sans les couleurs ? Leurs rôles dans le Vivant sont souvent mé- ou inconnus du grand public. Pourtant, elles sont un des langages, une des conditions sina qua non du Vivant… Il était tant que BSG consacre aux couleurs une grande saga inédite.Invité : Frédéric Archaux, biologiste et chercheur, auteur de Toutes les couleurs de la nature (Quae, 2025)._______
Retrouvez les partis pris de Louis Sarkozy le Lundi et le Mercredi dans votre chronique "Voix de droite" sur RMC.
66.000 morts par an pour la cigarette, 49.000 pour l'alcool. Et le cannabis ? Beaucoup moins, c'est certain. Mais ce n'est pas le sujet de cet épisode, simplement une mise en perspective. Car s'il n'a pas le bilan humain des drogues licites que sont l'alcool et le tabac, le cannabis n'est pas sans conséquences. Celles sur notre cerveau sont désormais connues. La légalisation du cannabis dans de nombreux états américains ces dix dernières années a fourni toute la matière nécessaire aux chercheurs. Et c'est de leurs conclusions que nous allons causer ensemble au côté de Pierre Kaldy, auteur d'un dossier dans le n°925 de Science et Avenir. Bonne écoute !
Bertrand Lesguillons vous présente la sortie ciné " Le gang des Amazones " avec Laura Felpin, Lyna Koudri, Izia Higelin ou encore Malaury Wanecke.
Tous les matins à 7h50 sur Chérie FM, Dimitri pose 3 questions sur l''actualité insolite ou légère des dernières 24 heures !
J'ai téléphoné à une copine récemment et je lui ai raconté ma rupture avec mon "futur mari", elle a été vraiment surprise d'entendre tout ce qui n'allait pas et je me suis alors posé des questions et j'ai voulu résumer ça pour moi mais aussi peut-être pour vous. C'est toujours difficile quand on est dans une relation de remarquer des comportements toxiques parce qu'ils sont souvent au milieu de beaucoup d'autres choses beaucoup plus fun, mignonnes et de sentiments. Je tiens à préciser que ça ne fait pas de cet ex une mauvaise personne, je le garde en estime et le respecte, comme avec les autres j'ai beaucoup appris et il a également beaucoup de qualités. Beaucoup des sujets abordés comme le rapport à mon corps, surtout à mes seins, à mes exs et mes anciennes relations diverses sont selon moi liés au féminisme et à l'image de la femme. Il avait aussi un problème avec ce podcast et avec le livre que je compte écrire. Il y a beaucoup de choses que je trouvaient dommages mais ça n'était pas assez pour remettre en question toute la relation. J'étais aussi tellement certaine que c'était le bon que je ne voulais pas le voir. Ça m'a fait du bien de revenir dessus parce que même si j'avais l'impression d'être très attentive et que je n'ai pas lâché l'affaire sur quelques sujets il y a quand même eu des comportements qui n'étaient pas ok. Violentomètre : https://www.maisonegalitefemmeshommes.fr/ressource/471/514-le-violentometre.htm Prenez soin de vous et de vos proches, personne n'est à l'abris. Je critique certains de ses comportements dans cet épisode mais ça ne veut pas dire que j'ai été parfaite sur toute la ligne, c'est juste plus simple de voir les défauts des autres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fini le pelletage et le déneigement ! Certains dépensent pour une cours d’entrée… chauffante Entrevue avec Marie-Laurence Delainey, journaliste à l’Agence QMI. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
CH: l’expérience vs la jeunesse, l’indiscipline et l’erreur de Montembeault. Discussion sports avec Charles-Antoine Sinotte, chroniqueur sports. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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La péridurale est un outil qui supprime la douleur de l'accouchement, sans supprimer les sensations –une anesthésie dite loco-régionale. Elle représente peu de risques en France aujourd'hui. Beaucoup de femmes souhaitent l'utiliser, quand d'autres préfèrent un accouchement dit «physiologique» ou «naturel».Anna Roy estime qu'il n'y a pas de meilleure option que celle que vous choisissez en pleine conscience. C'est pour cela qu'elle vous parle aujourd'hui des choses qui peuvent aider si vous décidez que la péridurale n'est pas pour vous.Tout sur elles est un podcast d'Anna Roy, présenté par Nina Pareja, produit par Slate Podcasts. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Beaucoup d'affaires criminelles se « ressemblent »mais celle-ci est « vraiment à part ». L'enquête, en juillet 1991, sur le meurtre de Caroline Nolibé, 18 ans, à Clairac dans le Lot-et-Garonne. C'est une enquête qui a duré 10 ans. Et, c'est un cas d'école car elle cumule tous les défauts d'une « mauvaise enquête »…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
OL - PSG | Debrief ⚽ Le PSG se déplace à Lyon dans un contexte difficile ! Beaucoup d'absents : Hakimi, Nuno Mendes, Dembélé, Désiré Doué, et des joueurs clés en méforme (Barcola, João Neves, Fabian Ruiz). ➤ Lyon est dans le top du classement, solide et redoutable à domicile. Le PSG peut-il tenir son rang malgré les blessures ? Et surtout, ne pas perdre sa première place en Ligue 1 ? On décrypte : Les limites physiques du PSG. Le plan de Luis Enrique avec les remplaçants. La pression du calendrier européen.
L'atelier des médias reçoit le journaliste et documentariste franco-afghan Mortaza Behboudi, qui vient de publier Fixers: Reporters without Bylines, un livre qui raconte son quotidien de fixeur, ces locaux qui accompagnent les journalistes internationaux, parfois dans des pays en guerre. Dans cette conversation de plus de trente minutes, Mortaza Behboudi aborde le rôle méconnu et périlleux des fixeurs. Il publie Fixers: Reporters without Bylines (PICT Books), un livre cosigné avec l'Ukrainienne Oksana Leuta qui expose cette réalité. Un fixeur est celui qui accompagne les journalistes étrangers sur des terrains complexes, servant de pont entre la population locale et la presse étrangère. Ils facilitent le travail (traduction, logistique, contacts) de reportage. Mortaza Behboudi résume avec ironie : « J'ai l'impression faire du babysitting des journalistes étrangers en Afghanistan. » Beaucoup de fixeurs afghans sont des journalistes locaux ayant perdu leur emploi, notamment depuis la chute de Kaboul, rappelle-t-il. Le livre, écrit en anglais, met en lumière le manque crucial de reconnaissance et de protection des fixeurs. Ce métier « hyper dangereux et essentiel » est trop souvent exercé sans contrat ni assurance et payé « au black », explique Mortaza Behboudi, qui dénonce la minimalisation du rôle des fixeurs, souvent réduit à celui de simple traducteur une fois la mission terminée. Le risque sécuritaire est omniprésent : les fixeurs sont souvent accusés d'espionnage, comme ce fut le cas de Mortaza en 2023, lorsqu'il a été arrêté par les talibans puis a passé 9 mois en prison. Aussi, Mortaza préfère parfois « réécrire les questions, adoucir les questions » des journalistes occidentaux afin de ne pas se mettre en danger. Mortaza Behboudi appelle les médias à la sensibilisation. Il insiste pour que les fixeurs obtiennent des contrats et soient cités, car « sans les fixeurs, il y aura aucun reportage » Mortaza Behboudi interviendra le samedi 15 novembre à l'événement Informer le monde de demain organisé pour les 40 ans de Reporters sans frontières (RSF), à la Gaîté lyrique.
Avec notre collègue Lucnise Duquereste du site Ayibopost, nous évoquons la situation de plus en plus difficile à Cap-Haïtien, dans le nord du pays. Face à l'insécurité qui gagne du terrain ailleurs, de nombreux Haïtiens fuient vers Cap-Haïtien, perçue comme une zone plus sûre. Selon la journaliste d'Ayibopost, de nouvelles familles arrivent chaque semaine à Cap Haïtien, mais la ville n'a pas les capacités d'accueillir autant de monde. L'exode fait grimper les prix des loyers qui ont doublé, voire triplé dans certains quartiers. Beaucoup de familles doivent s'installer en périphérie, dans des zones peu équipées, souligne Lucnise Duquereste. Mais ce n'est pas seulement le logement qui devient un luxe : l'eau et la nourriture coûtent désormais beaucoup plus cher. Même les produits de base sont plus difficiles à trouver, les prix augmentent chaque semaine, selon notre confrère d'Ayibopost. Résultat : Cap-Haïtien est en pleine mutation, avec une pression démographique et économique qui bouleverse le quotidien des habitants. Au Chili, la peur de l'extrême droite À dix jours du premier tour de la présidentielle — prévu le dimanche 16 novembre 2025 —, les familles des victimes de la dictature s'inquiètent. Selon plusieurs analystes, le pays pourrait basculer à droite, voire à l'extrême droite. Certains candidats tiennent, ou ont tenu, des propos négationnistes sur la période de la dictature militaire de Pinochet — un régime qui a fait plus de 3 000 morts et torturé des dizaines de milliers de personnes. Reportage à Santiago, avec notre correspondante Naïla Derroisné. New York se prépare prépare discrètement à une intervention fédérale de Donald Trump D'après Politico, la gouverneure Kathy Hochul est inquiète des réactions possibles du président à l'élection de Zohran Mamdani comme maire de New York. Elle a donc décidé de mettre en place une cellule de crise virtuelle pour anticiper un éventuel envoi de la Garde nationale ou d'autres forces fédérales à New York. Ces efforts visent à empêcher de donner à Donald Trump un prétexte pour «militariser la ville» comme écrit Politico. La gouverneure a demandé aussi à plusieurs associations — ACLU, syndicats, groupes progressistes — d'éviter toute action qui pourrait servir de justification à une intervention fédérale. Une plongée dans l'Amérique rurale et précaire C'est un reportage photo publié par le New York Times sur des Américains qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. En 2010, la photographe Maddie McGarvey a documenté la vie de Américains touchés par la crise des opioïdes. C'est dans ce cadre qu'elle rencontre les Casto, une famille des Appalaches, dans l'Ohio. Elle se lie d'amitié à Paige, une fillette de trois ans dont elle suivra le parcours pendant plus d'une décennie. À travers ses visites régulières, la photographe capte un quotidien fait de pauvreté, de débrouille et de solidarité. Et elle prend conscience des mécanismes profonds qui enferment la famille Casto dans la pauvreté. Ce n'est pas seulement le manque de moyens, explique-t-elle, mais aussi «l'épuisement physique et moral» causé par des années de travail pénible, mal payé. Ils luttent chaque jour pour ne pas sombrer, en se posant des questions vitales — où dormir ce soir ? comment aller au travail ? que préparer à manger avec un simple micro-ondes ? — Autant de combats quotidiens pour tenter de rester à flot dans un monde qui semble vouloir les faire couler. Journal de la 1ère Les garagistes en Guadeloupe confrontés à une pénurie de pièces détachées.
durée : 00:03:14 - Net Plus Ultra - par : Julien Baldacchino - Sora, application de génération de vidéos par intelligence artificielle, lancée il y a à peine un mois par OpenAI, enchaîne les polémiques et ne rend pas optimiste sur la suite. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au programme :Le succès insolent de NintendoMaster Chief atterri sur PlayStationNos jeux du momentArc Raiders – Christophe recommande chaudementThe Outer Worlds 2 – Christophe recommande chaudementDispatch – Mehdi recommande chaudementBattlefield 6 – Mehdi recommande chaudementKeeper – JK recommandeCitizen Sleeper 2 – JK recommande1000xResist – Christophe recommandeBall X Pit – Mehdi recommandeShinobi Art of Vengeance – Patrick recommandeThe Legend of Zelda: Tears of the Kingdom – Patrick crie au chef d'oeuvreStreet Fighter VI – Patrick passe diamantLe reste de l'actualité---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Co-animé par JK Lauret (Twitter).Co-animé par Medhi Camprasse « El Medoc » (Le Cosy Corner)Co-animé par Christophe Collet (Bluesky)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen MoreauMusique par Daniel Beja.Le Rendez-vous Jeux épisode 421 – Incroyable, Nintendo vend beaucoup de Switch 2 – Halo sur PS5, Arc Raiders, The Outer Worlds 2, Dispatch, Battlefield 6, Keeper, Citizen Sleeper 2, 1000x Resist, Ball x PitLiens :
Ecoutez Laissez-vous tenter avec Le Service Culture du 06 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Beaucoup de recommandations culturelles cette semaine !Ce dont je parle :La compagnie MerlotLe film La petite dernière de Hafsia HerziL'appli YNAB"The Doom Spenders" (MacLean's)"AI Is Making Online Dating Even Worse" (The Cut)"The Great Enshittening" (The Gray Area)Nobody Wants This (Netfix)Pour envoyer une histoire ou un vocal, allez sur le site du Love GangAbonnez-vous à la newsletter du Love Gang : tous les mois, un podcast de récap culturel (livres, films, articles...) et un texte sur l'amour ! C'est 5 euros et un super moyen de me soutenir.La musique est de Timothy Infinite, remixée par Nahaa. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Gauthier Le Bret, journaliste politique - Louis de Raguenel, journaliste politique - Eric Naulleau, essyiste - Eric Revel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Gauthier Le Bret, journaliste politique - Louis de Raguenel, journaliste politique - Eric Naulleau, essyiste - Eric Revel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Beaucoup d'action cette semaine! Est-ce que les nouveaux aventuriers réussiront à compléter leur première mission? Que veut dire les visions reçues pendant un moment crucial de l'épisode !! Il va falloir écouter pour savoir la suite !!Allons rejoindre :Sir pattes de velour aux oreilles poilues, 3e du nom, un ranger Hatari, joué par Benoit GagnonSolem-Kar, un Divine Wielder, Clank/Drakona, jouée par Martin DuretteBookar Durocher, un magicien Faun, jouée par Jonathan PappinVotre maître de jeu est Ian Richards.Bonne partie
C dans l'air du 3 novembre 2025 : LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match
C dans l'air du 3 novembre 2025 : Le temps file à l'Assemblée nationale. Après des débats houleux la semaine dernière sur la justice fiscale, les députés ont repris l'examen du projet de loi de finances ce lundi matin. La journée sera entièrement consacrée, dans l'hémicycle, au budget 2026, alors qu'il reste encore 2 400 amendements à étudier d'ici demain. Ils devront ensuite mettre les débats sur pause pour se consacrer à l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La première partie de ce texte doit, en théorie, être votée le 12 novembre… Il restera ensuite onze jours avant que la copie budgétaire ne soit transmise au Sénat, le 23 novembre à minuit au plus tard.Mais les délais d'examen de ce budget de l'État seront-ils tenus ? À la demande du Premier ministre, l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée sont conviés ce lundi, à la mi-journée, au ministère des Relations avec le Parlement, autour des ministres concernés, pour « essayer de se mettre d'accord sur les grands principes de l'atterrissage d'un texte pour la Sécurité sociale et pour le projet de loi de finances ».Ce matin, Olivier Faure a estimé, au micro de France Inter, que si la voie est « étroite » vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un « chemin » lui semblait encore « possible » pour obtenir la disparition des « horreurs » encore contenues dans le texte. « Ce que nous cherchons, dans la première partie de la loi de finances, c'est à trouver des recettes qui se substitueront aux économies demandées à des gens qui ont déjà tant de mal à finir leurs fins de mois », a poursuivi le socialiste.Quelques heures plus tard, les groupes PS, écologiste, communiste et insoumis ont indiqué qu'ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation avec le gouvernement.Alors, le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Pourquoi ces retards dans l'examen du texte ? Quelles sont les mesures adoptées par les députés avant l'examen du Sénat ? Si la taxe Zucman a été rejetée, l'impôt « sur la fortune improductive » a, lui, été approuvé ce week-end par les députés PS, MoDem et RN. De quoi s'agit-il ? Et quelle est la stratégie du Rassemblement national sur le budget ?Enfin, quel sera l'impact du projet de loi de finances sur l'apprentissage ? Le gouvernement envisage la fin de l'exonération des cotisations sociales sur les contrats d'apprentissage. Les apprentis bénéficiaient auparavant d'une exonération de cotisations sur la part de leur salaire n'excédant pas 78 % du SMIC — déjà ramenée à 50 % pour les contrats conclus à partir de mars 2025. Le budget 2026 prévoit d'y mettre fin à compter du 1er janvier, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs de la filière.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match
durée : 00:25:07 - Julie Fuchs, soprano (2/5) - par : Nicolas Lafitte - À 40 ans, la soprano Julie Fuchs se livre au fil de cinq épisodes au micro de Nicolas Lafitte. Elle raconte son parcours, de son enfance à Avignon à ses projets récents, évoquant ses émotions, ses succès, ses doutes et les rencontres qui ont marqué sa carrière internationale. - réalisé par : Béatrice Trichet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Cette réalité surprend aujourd'hui, car on imagine le médecin comme une figure respectée, savante, au service du bien commun. Mais à Rome, la médecine n'avait pas ce prestige. C'était un métier utile, certes, mais considéré comme manuel, presque servile. Les citoyens romains libres, surtout les plus aisés, voyaient mal l'idée d'un homme libre penché sur un malade ou manipulant le corps d'autrui. Ce rôle était donc souvent confié à des esclaves instruits, souvent d'origine grecque.Les Grecs étaient alors réputés pour leurs connaissances dans les sciences et la philosophie, et beaucoup avaient été réduits en esclavage après les conquêtes romaines. Parmi eux, certains maîtrisaient les textes d'Hippocrate, de Galien ou d'Aristote. Rome, pragmatique, récupéra ce savoir à sa manière. Un riche patricien pouvait ainsi posséder un esclave formé à la médecine, chargé de soigner la maisonnée, les enfants, les domestiques et parfois même les voisins. Cet esclave, s'il s'avérait compétent, gagnait en considération et pouvait être affranchi, devenant un « médecin affranchi ». Mais son origine servile restait souvent un stigmate social.Dans les grandes familles, on formait même des esclaves spécialement pour ce rôle. On les instruisait dans des écoles de médecine grecques, ou on les plaçait en apprentissage auprès d'un médecin expérimenté. Ces hommes (et parfois ces femmes) devenaient les « medici » du domaine, au même titre qu'un cuisinier ou qu'un scribe. Ils soignaient les blessures, préparaient des onguents, réalisaient des saignées et suivaient les accouchements. Leur valeur économique était telle qu'un médecin esclave pouvait coûter très cher sur le marché.Il faut aussi se rappeler que la médecine romaine était très pragmatique : plus proche de la pratique que de la théorie. Le prestige allait plutôt aux philosophes, aux juristes, aux orateurs. Le médecin, lui, touchait les corps — et cela le plaçait dans une catégorie inférieure. Il n'exerçait son art que par tolérance sociale, pas par reconnaissance.Pourtant, certains d'entre eux réussirent à s'élever. Le plus célèbre, Galien, né libre mais influencé par cette tradition gréco-romaine, fit carrière auprès des empereurs. D'autres, affranchis ou anciens esclaves, devinrent riches et respectés, preuve que la compétence pouvait parfois transcender le statut.Ainsi, dans la Rome antique, le savoir médical circulait grâce à des esclaves savants. Ce paradoxe dit beaucoup de cette société : c'est au cœur même de la servitude que Rome a puisé une partie de son savoir scientifique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de Radio foot internationale ce jeudi à 16h10 / 21h10 T.U. : - La Ligue 1 palpitante ! ; - Liverpool toujours plus dans le rouge ! La Ligue 1 palpitante ! Le championnat de France n'a jamais été aussi serré depuis 15 ans à ce stade. Beaucoup de surprises ce mercredi soir lors de la 10è journée : Le Paris SG accroché, ses poursuivants Marseille et Lyon aussi. Strasbourg, 4è, continue de surprendre. Nous évoquons aussi Rennes, où l'entraîneur Habib Beye semble parti pour rester malgré une série de six matchs sans victoire. Enfin, Monaco, dauphin du PSG, s'apprête à vivre un petit événement, avec le retour prévu ce week-end de Paul Pogba. Le champion du monde 2018 n'a plus joué depuis près de deux ans. Liverpool toujours plus dans le rouge ! Le champion d'Angleterre continue de sombrer. Surclassés à Anfield par Crystal Palace (0-3) en League Cup, les Reds ont concédé leur sixième défaite en sept matchs toutes compétitions confondues. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et Salim Baungally. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Au programme de Radio foot internationale ce jeudi à 16h10 / 21h10 T.U. : - La Ligue 1 palpitante ! ; - Liverpool toujours plus dans le rouge ! La Ligue 1 palpitante ! Le championnat de France n'a jamais été aussi serré depuis 15 ans à ce stade. Beaucoup de surprises ce mercredi soir lors de la 10è journée : Le Paris SG accroché, ses poursuivants Marseille et Lyon aussi. Strasbourg, 4è, continue de surprendre. Nous évoquons aussi Rennes, où l'entraîneur Habib Beye semble parti pour rester malgré une série de six matchs sans victoire. Enfin, Monaco, dauphin du PSG, s'apprête à vivre un petit événement, avec le retour prévu ce week-end de Paul Pogba. Le champion du monde 2018 n'a plus joué depuis près de deux ans. Liverpool toujours plus dans le rouge ! Le champion d'Angleterre continue de sombrer. Surclassés à Anfield par Crystal Palace (0-3) en League Cup, les Reds ont concédé leur sixième défaite en sept matchs toutes compétitions confondues. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et Salim Baungally. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.