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Yahya, Ahmed, Yamen, Ayloul, Tahani... Le Washington Post publie les noms et prénoms, en anglais et en arabe, des 18.500 enfants tués à Gaza depuis le début de la guerre, avec parfois une photo et un court texte pour raconter qui ils étaient, à quoi ils rêvaient et comment ils sont morts. ⇒ Le Washington Post. Saand, par exemple, avait 70 jours (un peu plus de deux mois) quand il a été tué dans une frappe aérienne avec ses deux frères de 5 et 8 ans. Le plus grand, Tarik, avait un vélo et voulait devenir pédiatre, nous apprend le Washington Post. Il y a 15 jours, le ministère de la Santé de Gaza a publié le nom et l'âge de tous ceux qui sont morts depuis le 7 octobre 2023 : 60.000 personnes, dont 18.500 enfants donc. «Certains ont été tués dans leur lit. D'autres pendant qu'ils jouaient. Beaucoup ont été enterrés avant même de savoir marcher», écrit le quotidien qui a fait des décomptes plus précis et nous apprend que 953 de ces victimes avaient moins d'un an. Depuis que la guerre a commencé, chaque heure, un enfant est tué, explique le Washington Post. Les États-Unis doivent-ils continuer à soutenir Israël ? Dans le camp Maga, le soutien des États-Unis à Israël commence à faire débat. Ce mardi (29 juillet 2025), pour la première fois, une élue républicaine a utilisé le mot «génocide» pour parler des actions menées par le gouvernement de Benyamin Netanyahu, nous raconte Achim Lippold. Marjorie Taylor Greene, fervente partisane de Donald Trump, a aussi évoqué la crise humanitaire et la faim qui frappent les Palestiniens. Avant elle, le YouTuber conservateur Theo Von avait lui aussi accusé Israël de commettre un génocide. Et plus récemment, l'ancien présentateur vedette de Fox News, Tucker Carlson, a pris la parole pour dénoncer la destruction d'une église à Gaza. La question, maintenant, c'est de savoir si ces remous dans la base électorale de Donald Trump pourraient l'amener à infléchir sa position. Pour l'instant, le soutien républicain à Israël reste massif. D'après un sondage Gallup publié mardi (29 juillet), plus des deux-tiers des électeurs conservateurs approuvent les opérations militaires israéliennes à Gaza. Donald Trump toujours englué dans l'affaire Epstein Mardi (29 juillet), dans l'avion qui le ramenait d'Écosse, le président américain a donné une nouvelle version de sa rupture avec l'ancien homme d'affaires. Si Donald Trump a chassé Jeffrey Epstein de Mar-a-Lago, c'est parce qu'il a «volé des employés de son spa», rapporte Politico. L'homme d'affaires a embauché des jeunes femmes qui travaillaient pour le président américain et ce dernier ne l'a pas supporté. Parmi elles, Virginia Giuffre, l'une des principales victimes du trafic sexuel de mineures, dont était accusé Jeffrey Epstein, et qui s'est suicidée en avril 2025. Mais on ne connait pas l'identité des autres jeunes femmes évoquées par le président, souligne le New York Times. La Maison Blanche n'a pas répondu aux demandes de précisions du quotidien. Les médias américains ne semblent pas convaincus par cette nouvelle version des faits. «Si le président a fourni sa version la plus complète de sa rupture avec Jeffrey Epstein, il ne répond toutefois pas à toutes les questions», regrette le Washington Post qui souligne que les explications livrées hier, par Donald Trump, ne collent pas puisque Virginia Giuffre a travaillé à Mar-a-Lago en 2000. Or, en 2002, Donald Trump disait à un journal américain que Jeffrey Epstein était un «type formidable». Pour le Washington Post, les deux hommes se seraient en réalité fâchés en 2004 à cause d'une propriété à Palm Beach qu'ils voulaient tous les deux acheter. En tout cas, la Maison Blanche estime que la tempête est en train de se calmer. C'est ce qu'a confié au Washington Post un haut responsable sous couvert d'anonymat. Selon lui, «la vague de critiques au sein du mouvement Maga est en train de refluer». Les appels de militants en colère ont cessé. Mais selon un sondage du Washington Post, seuls 43% des républicains pro-Trump approuve sa gestion de cette affaire. Un taux qui passe à 16% quand on prend l'ensemble des électeurs. Même si Donald Trump tente de faire diversion en mettant en avant ses réussites ou en balançant des noms de démocrates impliqués selon lui, dans l'affaire Epstein, certains, dans le camp Maga, craignent qu'une petite frange de leur base électorale soit perdue à jamais. «Les gens oublient», assure, de son côté, la source du Washington Post à la Maison Blanche. À écouter aussiÉtats-Unis: Donald Trump tente de faire diversion sur l'affaire Epstein Le fentanyl, une «excuse» pour justifier les droits de douane américains Une enquête de l'agence La Presse canadienne montre qu'en matière de drogues, c'est le Canada qui a un problème avec les États-Unis, et non l'inverse. Durant les quatre premiers mois de 2025, les douaniers canadiens n'ont intercepté que 2 kilos de fentanyl destiné aux États-Unis. En revanche, ils ont saisi énormément de cocaïne et de méthamphétamines venues des États-Unis, explique La Presse Canadienne qui ne donne toutefois pas d'informations sur les volumes saisis. En tout cas, le fentanyl produit au Canada ne représente pas une menace grandissante pour les États-Unis, contrairement à ce qu'affirme Donald Trump. C'est juste une excuse pour justifier la hausse des tarifs douaniers, décrypte un expert interrogé par La Presse canadienne. Et cela a coûté cher au Canada : pour tenter de calmer le président américain, Ottawa a déboursé fin 2024, un milliard de dollars pour renforcer les contrôles aux frontières. À écouter aussiÉpidémie de fentanyl : les États-Unis commencent à reprendre pied L'impact de la hausse des tarifs douaniers sur le Brésil Alors que l'Union européenne est parvenue à un accord avec Washington pour réduire les droits de douane prévus au 1er août 2025 de 30 à 15%, le Brésil n'a pas cette chance. À partir de vendredi, tous les produits exportés vers les États-Unis seront taxés à 50%. Une sanction politique justifiée par Donald Trump qui veut venger son allié, l'ancien président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'État. Mais les États-Unis sont le 2ème partenaire commercial du Brésil, et cette décision impactera de nombreux secteurs, de l'aéronautique à l'agriculture. La correspondance à Rio de Janeiro de Sarah Cozzolino. À lire aussiEn soutien à Jair Bolsonaro, Donald Trump menace d'imposer au Brésil une taxe douanière de 50% Le journal de la 1ère En Guadeloupe, la qualité des eaux de baignade est globalement satisfaisante.
Cette semaine, je vous remets cet épisode en replay car il reste l'un des plus utiles pour poser les bases d'une communication efficace sur Instagram quand on est illustrateur·trice. Beaucoup de conseils qu'on trouve en ligne sont souvent trop génériques ou pensés pour d'autres métiers. C'est pourquoi je vous invite à écouter ou à réécouter cet épisode dans lequel j'apporte une approche nuancée et adaptée à nos réalités.[REPLAY] 3 façons de communiquer sur les réseaux sociaux en fonction de votre branche dans l'illustrationSi vous êtes comme moi, vous avez sûrement déjà dévoré des dizaines de contenus de conseils, ressources et vidéos de conseils sur les réseaux sociaux, et même si je pense que c'est important de se tenir à la page, la quantité de conseils disponible sur le net est astronomique et il est impossible de savoir avant de la tester si une stratégie est efficace ou si elle est vraiment adaptée à nos objectifs.En effet, certaines stratégies qui pourraient s'avérer intéressantes pour un graphiste, ne le seraient pas forcément pour un·e illustrateur·ice, et pour rajouter de la difficulté, à l'intérieur même du métier d'illustrateur·ice, il existe plusieurs nécessitant chacune une approche de communication différente.Aujourd'hui je partage avec vous une feuille de route sur-mesure pour vous aider à communiquer efficacement sur Instagram.Dans cet épisode je partage :Comment communiquer sur Instagram en fonction de ta brancheComment communiquer sur Instagram quand on a plusieurs clientèles différentes ?Mon avis sincère sur feed "Canva"
Beaucoup cherchent à être remplis de l'Esprit, mais peu vivent une vraie communion avec Lui. Beaucoup veulent être conduits par l'Esprit, mais peu savent comment y arriver concrètement. Dans ce message de pasteur Claude, tu vas découvrir les richesses de la communion avec le Saint-Esprit et apprendre à la développer dans ton quotidien. Bonne écoute !Versets de référence : 1 Corinthiens 2:9-16
En Corée du Sud, les touristes américains achètent en masse des produits de beauté coréens avant que leurs prix n'explosent aux États-Unis à cause des tarifs douaniers souhaités par le président Donald Trump. À partir du 1er août, tous les produits coréens sont imposés de 25% de droits de douane à leur arrivée aux États-Unis. De notre correspondant à Séoul, Panique à l'approche de la mise en place des tarifs douaniers américains le 1er août. Si l'industrie coréenne va en pâtir – notamment les secteurs de l'automobile et de la sidérurgie, tous deux frappé de 50% de droits de douane –, du côté des consommateurs américains, on s'inquiète de la montée des prix de la K-beauty, les produits de beauté coréens, imposé à 25% de droits de douanes. Liah Yoo est une influenceuse beauté américaine. Dans une vidéo à ses followers, elle explique les conséquences de la politique commerciale américaine sur les produits cosmétiques en provenance de Corée du Sud : « À partir de maintenant, vous verrez beaucoup de marques augmenter leur prix. Ce n'est pas par cupidité, mais c'est inévitable. La nouvelle politique commerciale annoncée par le président Donald Trump va changer beaucoup de choses. Beaucoup d'Américains aiment la K-beauty, car elle n'est pas chère, mais je ne sais pas combien de temps elle pourra le rester avec la mise en place de cette politique commerciale très prochainement. » Taylor Bosman, autre influenceuse beauté américaine, a trouvé la parade. Acheter en gros avant que les prix n'explosent : « Je ne sais pas ce qui se passe avec ces tarifs, personne n'y comprend rien. J'ai entendu des rumeurs sur la manière dont cela allait affecter le prix des produits de beauté coréens aux États-Unis. L'avenir est incertain, mais ce dont je suis sûre, c'est que je ne veux pas passer à côté de mes produits préférés. Alors, j'ai commandé à l'avance tout ce dont j'ai besoin pour ma routine quotidienne. » Dans le quartier commercial animé de Myeongdong à Séoul, les voyageurs du monde entier viennent chaque jour dans les boutiques de cosmétiques faire leurs emplettes avant de retourner chez eux. « Je voulais faire un stock avant de repartir, explique ainsi une touriste, les bras chargés de sacs. Je veux acheter en gros pour ne pas avoir à revenir. Les Coréennes ont vraiment une peau incroyable que tout le monde veut imiter, je pense. » Plusieurs centaines de dollars d'achats, une valise pleine de crèmes, masques et fonds de teint : de quoi tenir quelques mois et économiser avant la mise en place des droits de douanes américains le 1er août. À lire aussiLes Nord-Coréens de la génération Z connaissent les codes
Comme promis pendant sa campagne, le président Donald Trump a mis fin au statut de protection temporaire, le TPS, pour les Honduriens et les Nicaraguayens vivant aux États-Unis. Les autorités honduriennes, elles, se préparent déjà depuis le mois de janvier 2025 à accueillir et prendre en charge les migrants expulsés. Un reportage de Alice Campaignolle. Toutes les semaines, des migrants expulsés des États-Unis débarquent à l'aéroport de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras. Dès leur arrivée, ils sont pris en charge par un centre d'accueil, dirigé par la sœur Idalina Borguignon. Un parcours bien rodé les attend : café, nourriture, examens médicaux, soutien psychologique, démarches administratives. Beaucoup témoignent de la peur et des mauvais traitements subis aux États-Unis, où, selon eux, « le rêve américain est terminé » depuis l'arrivée de Donald Trump. Parmi eux, Jerry, expulsé après deux tentatives de passage par la frontière, espérait retrouver son jeune fils soigné aux États-Unis. Il renonce temporairement à repartir et prévoit de se réinstaller dans son pays. Mais une fois revenus, ces Honduriens doivent repartir de zéro dans un pays où les opportunités restent rares et la violence omniprésente. Certains enfants de retour ne parlent même plus espagnol. Le profil des expulsés a aussi évolué : il s'agit désormais majoritairement de personnes établies de longue date aux États-Unis. Haïti se prépare aussi au retour des migrants en provenance des Etats-Unis C'est à la Une de l'agence Alterpresse et nous en parlons avec son directeur Gotson Pierre : Le ministère de la Justice haïtien a adopté un « protocole pour le traitement des dossiers des Haïtiens déportés ou extradés pour crimes financiers ou liens avec des groupes criminels ou terroristes ». Cette mesure « répond aux nouvelles décisions des autorités américaines visant l'arrestation et l'expulsion de ressortissants haïtiens impliqués dans ce type de délits ». Une manière de montrer, précise Gotson Pierre, que le gouvernement haïtien est prêt à coopérer pleinement avec les autorités américaines dans le domaine des expulsions. Autre sujet à la Une d'Alterpresse : l'enquête sur l'assassinat du président Jovenel Moïse, tué le 7 juillet 2021, est-elle en train de s'enliser dans une impasse judiciaire ? Plus d'une semaine après la fin des auditions en appel des accusés, tous les regards se tournent vers la cour d'appel de Port-au-Prince, dont la décision est désormais très attendue, selon le site d'information. Ce verdict pourrait représenter un tournant dans ce dossier aussi sensible que complexe. Mais les lenteurs de la procédure, les retards accumulés et certaines absences-clés nourrissent la crainte d'un nouveau blocage judiciaire. Colombie : Un verdict historique qui pourrait influencer la campagne présidentielle L'ancien président Álvaro Uribe a été reconnu coupable d'avoir tenté de faire pression sur un témoin, pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite. Le journal El Espectador parle d'un verdict historique et salue le travail de la justice. Il faut désormais, écrit-il, reconnaître la légitimité du jugement et rejeter fermement les voix qui, sans fondement, cherchent à le présenter comme une persécution politique. Le quotidien reconnaît que ce procès a suscité des passions. Juger une figure politique aussi influente qu'Álvaro Uribe entraîne inévitablement des lectures biaisées, selon les appartenances politiques. Mais rien, selon El Espectador, ne permet de conclure que la juge ait agi en dehors du droit. En tout cas, à moins d'un an de la prochaine présidentielle, ce jugement aura forcément un impact politique. D'après El Heraldo, il est indéniable que cette sentence contre le chef naturel du parti conservateur Centre démocratique, le leader de droite le plus influent des dernières décennies, va bouleverser les rapports de force de la campagne électorale. Selon le journal, les positions des uns et des autres risquent de se radicaliser. On continuera à parler de persécution judiciaire, de politisation de la justice ou encore de judiciarisation de la politique, ce qui risque d'alimenter encore davantage la polarisation et la mobilisation sociale. Pour le journal El Tiempo, la droite pourrait exploiter le rejet du verdict et l'impopularité de l'actuel président de gauche Gustavo Petro pour tenter de regagner du terrain. Mais l'incertitude demeure : Álvaro Uribe va-t-il se retirer de la vie politique ou au contraire intensifier son activité en vue de 2026 ? Le Brésil tente d'éviter des surtaxes commerciales Pour le gouvernement brésilien, c'est une course contre la montre pour tenter d'éviter la hausse des droits de douane décidée par le président américain Donald Trump. 50% supplémentaires à partir du 1er août 2025, donc vendredi prochain. Brasilia est en négociation intense avec les autorités américaines, selon Folha de São Paulo. Objectif, selon Carta Capital : exclure de cette surtaxe certains produits stratégiques, comme les aliments ou les avions afin d'atténuer les impacts d'une mesure qui pourrait toucher de plein fouet les secteurs industriels et agroalimentaires. Mais le problème, c'est que Washington refuse de négocier avec Brasilia, alors même qu'il vient de conclure une série d'accords avec l'Union européenne ou le Japon. Donald Trump reste inflexible. Et impose comme condition — jugée inacceptable et absurde par Folha de Sao Paulo — l'abandon du procès contre Jair Bolsonaro, l'ancien président, poursuivi pour tentative de coup d'État contre les institutions démocratiques. Au Mexique, de plus en plus de corps mutilés retrouvés dans les rivières du Chiapas C'est un reportage à lire dans El País. Dans le sud du Mexique, Walter González, un pêcheur de 54 ans, est devenu malgré lui un sauveteur informel de cadavres. Depuis sept ans, il repêche les corps abandonnés dans les rivières du Chiapas, à la frontière avec le Guatemala. Ces dernières semaines, il a été témoin d'une recrudescence de violence extrême liée au crime organisé. Des corps ligotés, mutilés, parfois sans tête, refont surface dans les rivières Suchiate et Cahoacán. Face à l'inaction ou à l'indifférence des autorités, Walter et ses compagnons enterrent parfois eux-mêmes les restes humains, par respect pour les victimes. Cette vague de violence intervient alors que les autorités locales se félicitent des progrès en matière de sécurité. Mais en réalité, les affrontements entre groupes criminels, pour le contrôle du trafic de migrants et des extorsions, ont fortement augmenté depuis mai dernier. Journal de la 1ère En Martinique, le taux de l'octroi de la mer va augmenter.
La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien. Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême. Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé. Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos. Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il. Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.
Personne ne planifie ni ne souhaite l'échec. Mais « l'échec » peut être une étape importante sur la voie de la réussite. L'échec nous enseigne certainement ce qu'il ne faut pas faire, ce qui est souvent aussi important que de savoir ce qu'il faut faire ! Rendre l'échec positif dépend entièrement de notre façon de le considérer. Nous pouvons apprendre à être reconnaissants pour nos échecs. Beaucoup d'histoires circulent sur le nombre de fois que Thomas Edison a échoué avant d'inventer la lampe à incandescence. J'ai entendu qu'il a essayé 700 fois, 2 000 fois, 6 000 fois et 10 000 fois. Peu importe le nombre exact de ses tentatives, il est de toute façon stupéfiant. Mais il n'a jamais perdu espoir. Edison aurait même dit que dans tous ces efforts, il n'a jamais échoué, pas même une seule fois : il a juste dû passer par de nombreuses étapes avant de réussir ! Il faut ce genre de détermination si vous voulez vraiment faire quelque chose qui en vaut la peine. Père, je suis reconnaissant, car tu peux prendre même les échecs dans ma vie et en faire quelque chose d'incroyable. Je crois par la foi que tu fais quelque chose de puissant dans ma vie. Je te remercie d'avance pour ce que j'apprends, même dans les moments difficiles. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
A l'occasion des championnats du monde de natation
durée : 00:02:05 - Le grand format - Dans la nuit du 18 au 19 juillet, des groupes d'individus armés et les forces de l'ordre se sont affrontés. Une montée de la violence qui s'explique notamment par un désengagement de l'État selon le maire de la ville. Il assure ne plus pouvoir faire de prévention, faute de moyens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans "balance ton golfeur", l'équipe revient tour à tour sur le golfeur qui a attiré son attention dans la semaine... Coup de coeur, ou coup de gueule !
Bonjour à tous,Dans ce nouvel épisode de prospection, j'ai décidé de parler de peur en prospection.Depuis quelques mois,une nouvelle tendance prend de l'ampleur dans le paysage.Plus je parle à des prospects,plus ils ont peur de ne pas y arriver.Résultat ?Beaucoup choisissent la facilité dans leur prospection.- Ils ne veulent pas appeler- Ils ne veulent pas envoyer de messages ou de mails- Ils ne veulent pas aller sur le terrain- Ils veulent la solution tout de suiteMais en réalité, beaucoup ont peur.Peur de la prospection Aujourd'hui, j'ai décidé de vous faire passer un message direct.⤷ Pourquoi vous ne devez pas avoir peur de la prospection ? ⤷ Pourquoi la prospection reste la compétence N°1 en France à maitriser ?⤷ Qu'est ce qui peut changer pour vous ?Bonne écoute !Pour aller plus loin :⭐️☑️ Abonnez-vous pour ne rien manquer
Hé non ! Vous ne rêvez pas ! Il s'agit bien d'un nouveau podcast thématique sur les belles ondes de First Print ! Décidément, entre la reprise régulière des Back Issues et le second podcast thématique sur la première moitié de l'année, on peut dire que vous êtes gâtés ! Et pour être original, on ne s'intéressera pas aujourd'hui à un personnage de comics ou un auteur de bande dessinée, mais bien à un homme qui, certes, écrit beaucoup, mais surtout réalise des films, et est même désormais à la tête de tout un univers partagé en construction : James Gunn !Un podcast costaud thématique sur James Gunn !En compagnie de notre ami Renaud et du vénérable maître Spleenter, c'est sous la tutelle de Corentin - qui s'approprie l'animation de ces podcasts thématiques, pour lequel je ne suis qu'un humble intervenant - que nous vous proposons cette longue émission sur James Gunn. Beaucoup connaissent le réalisateur de Superman pour ses Gardiens de la Galaxie, mais le bonhomme vient d'une toute autre école de cinéma, très loin des blockbusters de super-héros mainstream. On revient donc sur les années Troma du bonhomme, son parcours dans le film de genre (avec Slither, Super...) et ses activités de scénariste, avant d'embrayer sur la mainstreamisation de Gunn quand ce dernier est recruté chez Marvel Studios pour s'occuper des Gardiens. On termine bien entendu avec l'arrivée chez DC Films, la reprise de DC Studios et ce que le bonhomme chercher désormais à accomplir pour DC sur les écrans.Nous espérons que cette émission très dense (que vous pouvez picorer en plusieurs fois, n'hésitez pas !) vous plaira, et si c'est le cas et que vous voulez nous soutenir dans nos efforts et notre travail, ne manquez pas de : partager le podcast partout autour de vous, sur les réseaux et en dehors ; de commenter pour réagir sur notre chaîne youtube, sur le site, sur les commentaires Spotify ; de nous laisser des notes et avis positifs sur Apple Podcasts ou Podcast Addict ; et de nous rejoindre sur notre Discord! Merci à toutes et tous de votre écoute et à bientôt pour le prochain podcast !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Japon, les élections sénatoriales prévues dimanche 20 juillet s'annoncent périlleuses pour la coalition au pouvoir, les sondages prédisant une forte progression des petits partis ultra-conservateurs, nationalistes et populistes. Tout au long de la campagne, ces formations ont pris les étrangers pour cible, ont tenu des propos xénophobes et ont diffusé sur les réseaux sociaux des contre-vérités concernant les immigrés. De notre correspondant à Tokyo, L'archipel ne compte que 3% d'immigrés, soit moins de 4 millions de personnes, pour 120 millions de Japonais. Pourtant, ils sont devenus les boucs émissaires de la campagne électorale. Dans les meetings, on les a accusés de tous les maux et, en boucle, en réclamant la préférence nationale : « Les Japonais étant des êtres supérieurs, ils n'ont plus à passer au second plan par rapport aux étrangers », « Les Japonais d'abord ! Il faut d'urgence mettre fin à ce traitement préférentiel dont les immigrés ont toujours bénéficié », ou encore « Regardez ce qui se passe en Europe. Ce continent est complètement à la dérive en raison d'une immigration incontrôlée ». Des propos sévères, mais « ce n'est pas faire preuve de xénophobie ou de populisme que d'exiger que les immigrés respectent nos règles et que nous, les Japonais, bénéficiions d'une discrimination positive par rapport à eux. Cela paraît la moindre des choses », a-t-on pu entendre notamment lors de ces événements politiques au Japon. Face à cette vague populiste, les électeurs japonais sont partagés. « On ne se sent plus chez nous avec autant d'étrangers. Et beaucoup se comportent mal, en plus. C'est vraiment la double peine », estime une jeune femme. « Enfin des politiciens qui disent la vérité et sortent du politiquement correct, de ce prêchi-prêcha assommant sur ''le vivre ensemble" », abonde une autre, croisée dans les rues de Tokyo. « À mon sens, un pays se grandit en acceptant la diversité qui figure en son sein et en veillant à la coexistence harmonieuse au-delà des différences culturelles », estime à l'inverse un électeur. « Les partis traditionnels ayant tellement déçu, menti et magouillé, les gens optent pour une alternative et se tournent vers des formations populistes. Une telle dérive, c'était couru d'avance », regrette celui-ci. Beaucoup d'immigrés ont mal vécu cette campagne qui, de bout en bout, a stigmatisé les étrangers. « Tous les jours, on me fait comprendre que ma place n'est pas ici, mais dans mon pays. C'est dur, se désole Aung, qui est née en Birmanie. Mais je m'accroche, je serre les dents. Au boulot, je veille à être une employée modèle pour que mon titre de séjour soit renouvelé chaque année, et donc que je puisse continuer à aider mes parents, qui sont toujours en Birmanie. Car mon soutien financier leur est vital. » Contrairement à ce qui a été dit et répété dans les meetings, le Japon n'est pas « submergé par une vague de sans-papiers » : on en dénombre un quart de moins qu'il y a 20 ans. Un étranger sur trois ne vit pas « au crochet de l'assistance publique » : on ne compte que 3% d'immigrés parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance. S'agissant des incivilités et des infractions commises par les étrangers, on en déplore un peu plus qu'avant. Mais, selon les experts, c'est mathématique, automatique, dû à l'envolée du nombre d'immigrés ces dernières années. Pour autant, le gouvernement a promis un tour de vis répressif envers les résidents étrangers qui n'auraient pas un comportement irréprochable. Et, à en croire un récent sondage, près de 80% des Japonais s'en félicitent. À lire aussiAu Japon, les populistes ciblent les immigrés à l'approche des élections
La dysmorphie est souvent associée à la perception de notre corps : ce fossé entre ce que nous croyons voir et ce que nous sommes réellement. Mais ce concept ne se limite pas à l'aspect physique. Tout comme notre esprit peut altérer la vision que nous avons de notre reflet, il peut également déformer notre perception de nos finances. La dysmorphie financière est une anxiété persistante et un sentiment d'insécurité profonde vis-à-vis de l'argent, qui demeure même lorsque la situation financière objective de la personne est stable ou même favorable. Elle peut pousser à avoir des comportements irrationnels et est souvent liée à une utilisation trop importante et sans discernement des réseaux sociaux. D'où vient ce terme ? Comment peut-on ne pas se rendre compte de son capital ? Quel est le rapport avec les réseaux sociaux ? Comment se détacher de ce trouble ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Lisa Coll. Première diffusion : 08/01/2025 À écouter aussi : Acétamipride : pourquoi ce pesticide est-il controversé ? Que faut-il manger quand il fait chaud ? Quels sont les effets du stress sur notre santé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est les vacances !! Et pour fêter ça, on a décidé de faire nos valises et partir en road trip entre potos pour explorer les réseaux sociaux dans les autres pays du globe ! T'es chaud de nous suivre ? Aller viens, on commence avec l'Inde."Décollage d'avion à Charles de Gaulle"Bienvenue en Inde, le véritable labo XXL des réseaux sociaux !Dans cet épisode spécial Road Trip du Super Daily, on vous embarque dans un pays où les chiffres donnent le vertige :Plus d'un demi-milliard d'utilisateurs des réseaux900 millions d'internautes attendus en 2025Une croissance à fond les ballons : +6,5 % en un anIci, tout se passe sur mobile : 85 % des internautes indiens surfent exclusivement sur smartphone. Et avec des forfaits 5G à 2 euros par mois (merci Jio), pas étonnant que la vidéo courte explose.YouTube règne en maître avec 491 millions d'utilisateurs actifs par mois.Les Indiens y passent en moyenne 29 heures par mois. Et depuis que TikTok a été banni en 2020, YouTube Shorts est devenu le roi incontesté du scroll.Mais ce n'est pas tout : en Inde, chaque langue a sa star.Avec ses 20 langues officielles, le contenu est ultra localisé et multilingue. Exemple : la chaîne Tugu One en langue Telugu dépasse les 11,5 millions d'abonnés et cartonne avec 9 milliards de vues annuelles.On vous parle aussi de ShareChat, un réseau social 100 % indien, pensé pour les zones rurales et les langues régionales.350 millions d'utilisateurs mensuels80 % de vidéo70 % d'utilisateurs de moins de 35 ansUn vrai "Facebook rural", version India StyleEt vous pensiez que l'influence, c'était une affaire de grandes villes ?Détrompez-vous : bienvenue dans la ruralité digitalisée.Zoom sur Village Cooking Channel : une chaîne YouTube menée par un grand-père traiteur et ses petits-fils, qui régalent 28,7 millions d'abonnés avec de la cuisine traditionnelle filmée au cœur des villages.Bonus : on vous raconte l'histoire incroyable du “curry de paon”, qui a mis l'Inde en ébullition après qu'un youtubeur a cuisiné l'oiseau national protégé. Ambiance scandale, indignation nationale et débats enflammés sur les réseaux.Et évidemment, impossible de parler d'Inde sans évoquer Bollywood.Instagram y est devenu le terrain de jeu préféré des stars :Priyanka Chopra : 92 millions de followers50 à 70 % des budgets marketing de films passent désormais sur les réseauxLes musiques de films cartonnent sur Reels, et la diaspora indienne (18 millions de personnes dans le monde) est ultra engagéeEn Inde, les plateformes testent le futur avant tout le monde :Instagram Reels y a été lancé avant la France, et aujourd'hui, l'intelligence artificielle, les filtres en réalité augmentée ou encore les formats immersifs y sont déjà bien installés.Bref, l'Inde, c'est :Une créativité débordanteUne population jeune et ultra connectéeDes formats à consommer à toute vitesseEt une vibe unique qui inspire le monde entierAttachez vos ceintures, on vous emmène au pays des scrolls infinis et des idées folles.L'Inde, c'est plus qu'un marché : c'est un monde à part.À écouter dans Le Super Daily – Épisode spécial Inde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Bolivie, la presse couvre la réouverture du procès contre les abus sexuels sur mineurs commis au sein de la Compagnie de Jésus. Cette congrégation catholique est mêlée à de nombreuses affaires d'abus sexuels sur mineurs dans le monde, particulièrement sur le continent américain. En Bolivie, le scandale a éclaté en 2023 après la publication d'un rapport sur le journal intime d'Alfonso Pedrajas, dit Père Pica décédé en 2009. Dans ce document, le prêtre jésuite avouait avoir abusé d'au moins 85 mineurs entre 1972 et 2000, la plupart à Cochabamba, où se déroule le procès. Aujourd'hui sur le banc des accusés, deux anciens dirigeants espagnols de l'ordre, Ramón Alaix et Marcos Recolons. Selon l'accusation, durant leur mandat, ils ont choisi de couvrir Alfonso Pedrajas rapporte la Patria. Le journal bolivien précise que Marcos Recolons occupait à cette époque le deuxième poste le plus élevé de la Compagnie de Jésus au niveau mondial. Le procès a été reporté à deux reprises comme le rappelle el Opinion. Les victimes espèrent donc qu'il ne le sera pas une troisième fois. Parmi les dix-huit personnes qui ont porté plainte se trouve Wilder Flores, le porte-parole des victimes a été interviewé par notre collègue Carlos Pizarro : «Certaines victimes se sont déclarées, mais nous sommes sûrs qu'en réalité, il ne s'agit pas de dizaines ni de centaines, mais de milliers de victimes d'abus sexuels perpétrés par des jésuites. Alfredo Pedrajas n'est pas le seul. Nous avons identifié bien d'autres violeurs en série, mais ils ne passent pas devant la justice parce que les victimes ne sont pas là pour les dénoncer». Le journal bolivien El Deber souligne la facette historique du procès. C'est la première fois que ces deux anciens dirigeants jésuites sont jugés sur le sol bolivien. C'est aussi un moment historique après des dizaines d'années d'impunités offertes par les autorités boliviennes à la congrégation jésuite rappelle Wilder Flores : «D'après les expériences passées, les autorités boliviennes témoignent publiquement d'une volonté à collaborer, mais en même temps, ils travaillent en coulisses. Dans le cas du procès en cours, le ministère des Affaires a demandé le réexamen de l'accord avec le Saint-Siège et le gouvernement bolivien, qui établit clairement une voie d'impunité avec l'inviolabilité des archives de l'Église. Ça prive les victimes de la vérité. Nous espérons vraiment que les appels publics à la collaboration et à condamner ces actes se traduisent en fait. C'est lamentable que le gouvernement sortant agisse de cette manière.» En effet, comme le rapporte El Pais, un accord mis en place en début d'année entre l'État bolivien et le Sant-Siège prévoit de protéger l'intégralité des documents de l'Église. Sous cet accord, le journal intime qui a révélé les agissements du père Pedrajas n'aurait, par exemple, jamais été révélé. Haïti : l'école et le football au cœur de la crise Comme tous les jeudis, nous retrouvons Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste quotidien francophone haïtien. Dans son édito, il revient sur la situation de «l'école et du football pris en otage par un pays en chute libre». L'école est une machine à produire l'échec national, dit-il. Beaucoup d'argent est également dépensé dans le football. Pourtant, il est fréquent que des équipes de la Fédération haïtienne de football ne puissent pas participer à des tournois internationaux. Pérou : la découverte d'une ville vieille de 3 500 ans Au Pérou, les archéologues viennent de sortir de terre une ville vieille de plus de 3.500 ans, la cité de Peñico, au nord du pays. Une ville d'échange entre deux vallées fertiles, et point de rencontre entre l'océan Pacifique, les Andes et l'Amazonie. C'est une découverte majeure pour le Pérou qui héberge donc, la plus ancienne des civilisations connues jusqu'ici sur le continent. Reportage sur place de Martin Chabal. Porto Rico : concerts de Bad Bunny, une opportunité économique pour l'île À Porto Rico, le chanteur de reggaeton Bad Bunny enflamme la scène du Coliseo pour une résidence de 30 concerts. Une actualité culturelle qui a une haute valeur économique, voire politique. Le chanteur portoricain a déclaré son amour à son île natale, ce week-end, avec le début 30 concerts dans la plus grande salle de spectacle de l'île. Le nom de cette résidence artistique veut tout dire : «No me quiero ir de aqui», «Je ne veux pas partir d'ici». Selon le journal El Vocero, c'est une opportunité historique qui pourrait rapporter 377 millions d'euros à l'île avec la création de 3 600 emplois et l'arrivée de 600 00 visiteurs durant les onze semaines de résidence. Porto Rico souffre d'une importante crise économique. L'île caribéenne étant un «État libre associé» des États-Unis, elle pourrait être directement affectée par les projets de coupes budgétaires du président américain, Donald Trump. Le premier week-end a dépassé les attentes d'après el Nuevo Dia, avec près de 50 000 participants aux trois premiers concerts, un record sur l'île. En septembre, Bad Bunny enchaînera avec une tournée mondiale dont les grands absents sont les États-Unis, souligne el Diario AS qui y voit une prise de position politique. Le chanteur qui habite aux États-Unis s'est affiché publiquement en détracteur du président Donald Trump et de sa politique anti-immigration.
Alors que les minerais extraits en Afrique centrale sont essentiels aux technologies du quotidien, leur traçabilité reste problématique. Entre initiatives internationales et controverses judiciaires, les entreprises sont sous pression pour assumer leur devoir de vigilance. La société luxembourgeoise Traxys a récemment été épinglée par l'ONG Global Witness. Elle est accusée d'avoir acheté plusieurs centaines de tonnes de coltan au Rwanda, un minerai stratégique utilisé notamment dans les smartphones, mais bien souvent extrait dans des conditions illégales en République démocratique du Congo. L'ONG affirme que ce minerai proviendrait de mines congolaises, comme celle de Rubaya, dans une région minée par les conflits armés. Traxys rejette les accusations. Pourtant, l'opacité des chaînes d'approvisionnement reste fréquente dans cette zone. Pour limiter les risques, les entreprises peuvent s'appuyer sur le guide de l'OCDE sur le devoir de diligence. Ce document propose une série de pratiques dites « responsables ». Selon Karim Dahou, directeur adjoint des relations mondiales à l'OCDE, la transparence progresse, et « les entreprises prennent de plus en plus au sérieux leur responsabilité ». Il cite un exemple révélateur : une mine de cuivre évaluée à trois milliards de tonnes de réserves a vu son projet suspendu par une Cour constitutionnelle, faute de consultation des communautés locales dans une zone protégée. « Beaucoup de projets sont retardés ou annulés parce qu'ils ne respectent pas les normes », explique-t-il Des recours juridiques contre les multinationales De son côté, la RDC a porté plainte en France et en Belgique contre des filiales d'Apple, les accusant d'avoir participé au recel de minerais exploités illégalement dans l'est du pays. Le groupe américain affirme avoir depuis suspendu ses approvisionnements en provenance de la RDC et du Rwanda. En France, la plainte a été classée sans suite en février, mais la procédure suit son cours en Belgique. Pour améliorer la traçabilité, des programmes comme ITSCI sont mis en place. Dirigé par Mickaël Daudin, ITSCI aide les entreprises à assumer leur devoir de diligence sur le terrain. « Le cœur du travail, c'est d'être dans les mines, de suivre les risques au quotidien et de les résoudre de manière transparente, insiste-t-il. Aucune solution n'est parfaite. Mais détourner le regard ne fera pas disparaître les abus. » À lire aussiEst de la RDC: la contrebande de minerai vers le Rwanda s'intensifie
C'est les vacances !! Et pour fêter ça, on a décidé de faire nos valises et partir en road trip entre potos pour explorer les réseaux sociaux dans les autres pays du globe ! T'es chaud de nous suivre ? Aller viens, on commence avec l'Inde. "Décollage d'avion à Charles de Gaulle"Bienvenue en Inde, le véritable labo XXL des réseaux sociaux ! Dans cet épisode spécial Road Trip du Super Daily, on vous embarque dans un pays où les chiffres donnent le vertige :Plus d'un demi-milliard d'utilisateurs des réseaux900 millions d'internautes attendus en 2025Une croissance à fond les ballons : +6,5 % en un anIci, tout se passe sur mobile : 85 % des internautes indiens surfent exclusivement sur smartphone. Et avec des forfaits 5G à 2 euros par mois (merci Jio), pas étonnant que la vidéo courte explose.YouTube règne en maître avec 491 millions d'utilisateurs actifs par mois. Les Indiens y passent en moyenne 29 heures par mois. Et depuis que TikTok a été banni en 2020, YouTube Shorts est devenu le roi incontesté du scroll.Mais ce n'est pas tout : en Inde, chaque langue a sa star. Avec ses 20 langues officielles, le contenu est ultra localisé et multilingue. Exemple : la chaîne Tugu One en langue Telugu dépasse les 11,5 millions d'abonnés et cartonne avec 9 milliards de vues annuelles.On vous parle aussi de ShareChat, un réseau social 100 % indien, pensé pour les zones rurales et les langues régionales.350 millions d'utilisateurs mensuels80 % de vidéo70 % d'utilisateurs de moins de 35 ans Un vrai "Facebook rural", version India StyleEt vous pensiez que l'influence, c'était une affaire de grandes villes ? Détrompez-vous : bienvenue dans la ruralité digitalisée. Zoom sur Village Cooking Channel : une chaîne YouTube menée par un grand-père traiteur et ses petits-fils, qui régalent 28,7 millions d'abonnés avec de la cuisine traditionnelle filmée au cœur des villages.Bonus : on vous raconte l'histoire incroyable du “curry de paon”, qui a mis l'Inde en ébullition après qu'un youtubeur a cuisiné l'oiseau national protégé. Ambiance scandale, indignation nationale et débats enflammés sur les réseaux.Et évidemment, impossible de parler d'Inde sans évoquer Bollywood. Instagram y est devenu le terrain de jeu préféré des stars :Priyanka Chopra : 92 millions de followers50 à 70 % des budgets marketing de films passent désormais sur les réseauxLes musiques de films cartonnent sur Reels, et la diaspora indienne (18 millions de personnes dans le monde) est ultra engagéeEn Inde, les plateformes testent le futur avant tout le monde : Instagram Reels y a été lancé avant la France, et aujourd'hui, l'intelligence artificielle, les filtres en réalité augmentée ou encore les formats immersifs y sont déjà bien installés.Bref, l'Inde, c'est :Une créativité débordanteUne population jeune et ultra connectéeDes formats à consommer à toute vitesseEt une vibe unique qui inspire le monde entierAttachez vos ceintures, on vous emmène au pays des scrolls infinis et des idées folles. L'Inde, c'est plus qu'un marché : c'est un monde à part.À écouter dans Le Super Daily – Épisode spécial Inde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Alors que les oppositions brandissent la menace de la censure dès la rentrée parlementaire.
Dans ce nouvel épisode des Pieds dans le Plat, Claudio Vandi reçoit Pauline Barnouin, Chief Human Resources Officer chez Phenix, une entreprise qui lutte contre le gaspillage alimentaire.Beaucoup d'entreprises se disent engagées... mais combien le sont-elles réellement ?Valeurs, impact et tutti quanti font clairement partie du vocabulaire des organisations. Mais la grande question est : comment faire en sorte que ces principes prennent vie dans le quotidien des équipes, VRAIMENT ?Ce défi, Pauline Barnouin le relève depuis 5 ans chez Phenix. Chez eux, les valeurs sont fortes, la mission bien présente et s'incarne en chaque collaborateur. Alors elle nous raconte tout : ses apprentissages, les rituels de management qu'ils ont mis en place et les points de contact clés pour faire vivre les engagements de l'entreprise (du recrutement jusqu'à l'offboarding).Au programme :
Un court extrait de l'épisode qui sort jeudi Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fluent Fiction - French: Rainy Reconciliation: A Parisian Family's Heartwarming Reunion Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-07-16-22-34-02-fr Story Transcript:Fr: Le soleil brille avec intensité sur Paris, ses rayons dansant sur la Seine.En: The sun shines intensely on Paris, its rays dancing on the Seine.Fr: Au coin de la rue, un café animé retentit des sons de la vie quotidienne : le cliquetis des tasses, les rires et les murmures des conversations.En: At the corner of the street, a lively café echoes with the sounds of daily life: the clinking of cups, the laughter and the murmurs of conversations.Fr: C'est ici qu'Étienne, Camille, et Nathalie se retrouvent pour une réunion de famille longtemps attendue.En: It's here that Étienne, Camille, and Nathalie meet for a long-awaited family reunion.Fr: Étienne, l'aîné, observe ses sœurs alors qu'elles s'installent à leur table près de la fenêtre, le regard tourné vers le fleuve.En: Étienne, the eldest, observes his sisters as they settle at their table near the window, looking out toward the river.Fr: Il sourit, déterminé à apaiser les tensions qui se sont installées au fil des années.En: He smiles, determined to ease the tensions that have built up over the years.Fr: Camille, la cadette, se tient droite, son regard trahissant une légère frustration.En: Camille, the youngest, sits up straight, her gaze betraying a slight frustration.Fr: Quant à Nathalie, elle les regarde avec bienveillance, cherchant à maintenir un équilibre fragile.En: As for Nathalie, she watches them with kindness, seeking to maintain a delicate balance.Fr: « Je suis heureux de vous voir toutes les deux », commence Étienne, sa voix douce couvrant à peine le brouhaha ambiant.En: "I'm happy to see both of you," begins Étienne, his gentle voice barely covering the surrounding din.Fr: Le serveur apporte des cafés et des croissants, emplissant l'air d'un parfum réconfortant.En: The waiter brings coffees and croissants, filling the air with a comforting aroma.Fr: Camille, cependant, ne peut contenir son agacement.En: However, Camille cannot contain her annoyance.Fr: « Étienne, tu ne penses pas que c'est toujours pareil ? Tous les regards sont sur toi et Nathalie », dit-elle, sa voix un peu plus forte que prévu.En: "Étienne, don't you think it's always the same? Everyone focuses on you and Nathalie," she says, her voice a bit louder than intended.Fr: Le café, dans son effervescence, semble rétrécir autour d'eux.En: The café, in its bustle, seems to shrink around them.Fr: Nathalie intervient rapidement.En: Nathalie quickly intervenes.Fr: « Camille, nous sommes là pour passer un bon moment. Peut-être pourrions-nous parler de tes projets ? ». Mais Camille secoue la tête, sentant la pression montée autour d'elle.En: "Camille, we're here to have a good time. Perhaps we could talk about your projects?" But Camille shakes her head, feeling the pressure building around her.Fr: Étienne respire profondément.En: Étienne takes a deep breath.Fr: « Écoute, on est ici pour être ensemble, pas pour nous mesurer les uns aux autres. Rappelle-toi nos vacances à la campagne quand on était enfants. Tu étais une aventurière incroyable, Camille. Beaucoup plus courageuse que nous. »En: "Listen, we're here to be together, not to measure ourselves against one another. Remember our vacations in the countryside when we were kids. You were an incredible adventurer, Camille. Much braver than us."Fr: Alors que la discussion atteint son paroxysme, des gouttes de pluie commencent à tomber, surprenant tout le monde dans le café.En: As the discussion reaches its peak, raindrops begin to fall, surprising everyone in the café.Fr: Camille s'interrompt et tous trois se lèvent précipitamment pour s'abriter sous l'auvent.En: Camille pauses, and the three of them quickly stand to take shelter under the awning.Fr: Le déluge inattendu transforme la tension en une surprise partagée.En: The unexpected downpour transforms the tension into a shared surprise.Fr: Les rires jaillissent, rendant l'atmosphère plus légère.En: Laughter erupts, making the atmosphere lighter.Fr: Nathalie pose une main sur l'épaule de Camille.En: Nathalie places a hand on Camille's shoulder.Fr: « Tu vois, même la pluie ne peut éteindre nos souvenirs. Nous avons besoin de ces moments. »En: "See, even the rain can't erase our memories. We need these moments."Fr: Main dans la main, ils se rapprochent sous l'abri protecteur du café.En: Hand in hand, they draw closer under the café's protective awning.Fr: La pluie tambourine sur l'auvent, mais le bruit devient une mélodie apaisante.En: The rain drums on the canopy, but the sound becomes a soothing melody.Fr: Camille, enfin apaisée, sourit et regarde ses frères et sœurs avec tendresse.En: Camille, finally calmed, smiles and looks at her siblings with affection.Fr: « Je suis désolée, j'oubliais comme il est bon de ne pas se sentir seule », avoue-t-elle.En: "I'm sorry, I forgot how nice it is not to feel alone," she admits.Fr: Étienne et Nathalie acquiescent, réalisant qu'ils ont peut-être également manqué de reconnaître les efforts de Camille.En: Étienne and Nathalie nod, realizing they might have also failed to acknowledge Camille's efforts.Fr: Alors que la pluie cesse, laissant place à un ciel clair, le trio quitte le café, déterminé à ne plus laisser les non-dits les séparer.En: As the rain ceases, giving way to a clear sky, the trio leaves the café, determined not to let unspoken words separate them any longer.Fr: L'après-midi se termine sur une note harmonieuse, le long de la Seine où le soleil filtre à nouveau à travers les nuages.En: The afternoon ends on a harmonious note, along the Seine where the sun once again filters through the clouds.Fr: Les riverains de Paris continuent leurs journées, mais pour Étienne, Camille et Nathalie, un nouveau chapitre commence, celui de l'unité et de la communication retrouvée.En: The residents of Paris go on with their days, but for Étienne, Camille, and Nathalie, a new chapter begins, one of unity and rediscovered communication. Vocabulary Words:the sun: le soleilthe street: la ruelively: animéthe waiter: le serveurthe aroma: le parfumthe laughter: les riresthe murmurs: les murmuresthe eldest: l'aînéthe frustration: la frustrationto ease: apaiserthe croissants: les croissantsthe annoyance: l'agacementthe pressure: la pressionto maintain: maintenirthe discussion: la discussionthe raindrops: les gouttes de pluieto transform: transformerunexpected: inattenduthe awning: l'auventshared: partagéto acknowledge: reconnaîtrethe canopy: l'auventto cease: cesserharmonious: harmonieuseto filter: filtrerthe riverbank residents: les riverainsthe chapter: le chapitrerediscovered: retrouvéeto betray: trahirto nod: acquiescer
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Alors que les oppositions brandissent la menace de la censure dès la rentrée parlementaire.
Réuni depuis le 7 juillet à Paris, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé en fin de semaine d'inscrire 26 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial. Cinq sont africains. Avec pour la première fois, l'inscription d'un lieu bissau-guinéen : l'archipel des Bijagos. Ce site avait déposé sa première candidature en 2012. Pourquoi a-t-il été choisi maintenant ? Les explications de Lazare Eloundou, le directeur du patrimoine mondial de l'Unesco. RFI : Cinq sites africains ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il y a le paysage culturel du Mont Mulanje au Malawi, les sites archéologiques Diy Gid Biy des monts Mandara au Cameroun, le parc national de Maputo à la frontière entre le Mozambique et l'Afrique du Sud et il y a également ces deux sites bissau-guinéens et sierra-léonais. Est-ce que vous pourriez, rapidement, nous les présenter ? Lazare Eloundou: Oui, tout à fait. Celui de la Sierra Leone est un complexe d'une île de Tiwai et d'une forêt pluviale de Gola. Et la Sierra Leone célèbre son tout premier site sur la liste du patrimoine mondial. Ensuite, il y a le site de la Guinée-Bissau qui est un important écosystème marin de l'archipel des Bijagos, un hotspot tellement important de la biodiversité marine qu'il a aussi rejoint la liste du patrimoine mondial. On doit notamment l'inscription de l'île de Tiwai en Sierra Leone au combat acharné d'un activiste. Est-ce que vous pourriez nous en dire un petit peu plus ? Tommy Garnett est plus qu'un activiste. Il est vraiment un défenseur du patrimoine. Ce combat a commencé il y a plusieurs années après la guerre où il s'est engagé à tout faire pour sauver l'île de Tiwai qui avait été détruite par la guerre. Un travail important s'est fait avec les communautés et plus tard aussi avec le soutien des autorités de Sierra Leone. Pour l'archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, ça aura été une longue attente. Le pays avait déposé sa première candidature en 2012... Le travail pour préparer une candidature pour la liste du patrimoine mondial est un travail très sérieux où il faut des données très concrètes. Il se trouve que la Guinée-Bissau a pris un peu de temps déjà parce qu'il lui fallait de l'expertise. Et c'était ça, effectivement, l'une des choses importantes qu'Audrey Azoulay, la directrice générale de l'Unesco, a voulu en faisant de l'Afrique sa priorité depuis 2018. C'est l'expertise : renforcer l'expertise des professionnels africains. C'est ce qui s'est fait en formant des experts de la Guinée-Bissau qui ont pu contribuer à la préparation de ce dossier. Et qui ont pu démontrer que ce lieu important, cet archipel deltaïque actif, le seul de la côte Atlantique africaine, est aussi un lieu important, une halte migratoire la plus importante de l'Afrique de l'Ouest et un lieu de nidification majeur des tortues marines. Ils ont pu le démontrer dans ce dossier. Que vont changer concrètement ces inscriptions pour ces différents sites ? Elles vont changer beaucoup de choses pour les communautés locales. Elles vont certainement contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie, ce qui est important. Mais elles vont aussi permettre à l'Unesco de continuer à former des experts, à fournir de l'assistance internationale, à encourager le tourisme local, mais aussi culturel autour de ces sites. Cela va également contribuer au développement socio-économique de tous ces pays et promouvoir la riche histoire culturelle de tous ces pays. À côté de ces nominations, trois sites africains ont été retirés du patrimoine en péril. C'est le cas notamment de l'ancienne ville de Ghadamès en Libye et des forêts humides de l'Atsinanana à Madagascar. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ces choix ? Il y a un grand travail qui s'est fait. C'est le cas des forêts de l'Atsinanana à Madagascar. Pendant près de quinze ans, l'Unesco et tous les experts ont travaillé pour accompagner les autorités malgaches. Il y a eu des investissements énormes pour lutter contre la déforestation qui avait été observée. Beaucoup d'autres activités qui ont été menées ont fait que l'on peut dire que sur les six composantes qui constituent ces forêts, quatre d'entre elles sont aujourd'hui suffisamment préservées. Les deux autres sont aussi en train de le faire. C'est très encourageant et le Comité du patrimoine mondial a pris tout cela en compte et a considéré que les efforts du gouvernement malgache méritaient que ces sites soient retirés de la liste en péril. Et en plus, nous avons un plan d'action pour les années à venir afin de renforcer ce travail qui a déjà commencé et rendre durable cette décision du patrimoine mondial. À lire aussiSierra Leone: l'île de Tiwai classée par l'Unesco pour sa biodiversité exceptionnelle À lire aussiGuinée-Bissau: l'archipel des Bijagós entre au patrimoine mondial de l'humanité À lire aussiPatrimoine mondial: l'Unesco accélère pour combler le retard de l'Afrique
Durant un process de recrutement, le case study design est souvent une étape cruciale… Beaucoup de possibilités, peu de contexte, voici quelques conseils qui pourront vous aider à mieux performer !
Beaucoup de dénivelé positif oui. Mais aussi de longues descentes ! Pour préparer au mieux l'UTMB, il faut savoir appréhender ces descentes. C'est le thème de notre nouvel épisode consacré à la course d'ultra-trail prévue fin août. Comment s'entrainer à descendre ? Faut-il utiliser des bâtons ? Quelles sont les différences entre les descentes sinueuses et techniques, et les descentes longues et dégagées ? Notre coach Romain Adam, cofondateur de l'appli de coach RunMotion Coach, vous donne tous les conseils pour bien savoir descendre. Benoit Boutron et Yohan Durand prennent également des nouvelles de la team RMC Running avec Damien qui participera à la MCC (40km), Claire sur la OCC (57km), Romain sur la TDS (148km) et Laurent sur la mythique UTMB (176km).
C'est l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire irlandaise : le scandale des foyers pour mères et bébés. Pendant des décennies, en Irlande, des milliers de femmes tombées enceintes hors mariage ont été internées de force dans des institutions dirigées par l'Église catholique. Beaucoup de leurs enfants n'ont pas survécu et ont été enterrés en secret. À Tuam, dans l'ouest du pays, sur le site désormais tristement célèbre de l'un de ces foyers, les premières exhumations débutent ce mardi 15 juillet 2025. À lire aussiIrlande: des experts vont exhumer les restes de 796 enfants morts dans des foyers religieux pour mères célibataires
Méditation pour se reconnecter à soi Découvrez aussi l'exercice EXPIRE 10 pour apaiser le mental en moins de de 10 min : http://tameditation.com « Beaucoup de calme et une respiration plus ample et plus profonde au fur et à mesure de l'exercice. » – G Tu ressens souvent une inquiétude excessive face à tes sensations corporelles ou […]
Invité : -Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de la Moselle Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Charles Consigny et Antoine Diers, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Rejoignez la communauté iWeek et soutenez-nous sur patreon.com/iweek !Voici l'épisode 239 d'iWeek (la semaine Apple), le podcast avec ses chapitres !Qui voudra d'un MacBook moins cher à processeur d'iPhone ?Enregistré mercredi 8 juillet 2025 à 18h45, enregistrement accessible en direct sur X, YouTube, et LinkedIn Live. Un épisode châpitré : profitez-en !Présentation : Benjamin Vincent avec la participation d'Elie Abitbol, ex-président des Apple Premium Resellers en France, et Fabrice Neuman (consultant auprès des petites entreprises et contributeur à "Comment ça marche").Au sommaire de cet épisode 239 : Un MacBook à processeur d'iPhone (A18 Pro), c'est la trouvaille majeure d'Apple Insider parmi une quinzaine d'identifiants Apple qui désigneraient de nouveaux Mac à sortir en 2025 et 2026 : c'est l'événement de la semaine même si la pré-annonce de nouveaux Mac à processeur M5 n'étonnera personne.L'info de la semaine, au-delà de la livraison des beta développeurs 3 des prochains OS, c'est la succession d'hésitations d'Apple au sujet de cette nouvelle interface commune à tous les prochains systèmes qui ressemble de moins en moins à du verre “liquide“ et de plus en plus à du verre “givré“. Apple en oublierait-il la lisibilité et l'accessibilité ? Beaucoup d'incertitudes demeurent autour de ce nouveau design que Fabrice a notamment testé avec la dernière beta d'iPadOS 26. Il nous raconte son exploration, iPad en main et exemples visuels à l'appui (intérêt de la version vidéo sur YouTube).Un épisode qui démarre par un “retour sur“ consacré au précédent judiciaire, aux États-Unis, qui donne raison à Anthropic dans son utilisation d'oeuvres protégées pour entraîner ses modèles d'IA dans le cadre du “fair use“. Les coups de coeur de la semaine sont : l'application Ollama qui devient native sur Mac et Lorde ultra-transparent de Lorde !Pas de bonus hebdo exclusif : en revanche, il sera de retour, la semaine prochaine.À mercredi prochain, 16 juillet 2025, pour l'épisode 240 dont l'enregistrement sera à suivre en direct sur X, YouTube et LinkedIn Live à partir de 18h30.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
BEST OF - Durant tout l'été, retrouvez le meilleur de Philippe Caverivière, ici en matière d'éducation. Ecoutez Best-of - L'oeil de Philippe Caverivière du 07 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Méditation pour se reconnecter à soi Découvrez aussi l'exercice EXPIRE 10 pour apaiser le mental en moins de de 10 min : http://tameditation.com « Beaucoup de calme et une respiration plus ample et plus profonde au fur et à mesure de l'exercice. » – G Prends un moment rien que pour toi. Ferme les yeux, respire… et […]
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
Grandes vacances d'été, ça rime avec s'amuser, « chiller », rêver… mais aussi avec moustiques, coups de soleil et auréoles sous les bras (d'ailleurs, là, ça ne rime même pas !).Dans cet épisode, tu vas découvrir à quoi sert la sueur (spoiler : à notre survie), faire le plein de super astuces pour gérer la transpiration et les odeurs qui vont parfois (souvent) avec, mais aussi assister aux derniers préparatifs de Juju avant son départ en colo (spoiler bis : elle va emporter deux déos !). Super-méga-giga-bonnes vacances, les filles !CréditsDirection éditoriale : Aurélya Guerrero. Scénario : Sarah Barthère. Réalisation : Qude avec Milia Legasa. Avec les voix de Candice Sansano, Augustine Pouplin et Alexia Neveu. Création visuelle : Emma Tissier. Responsable marketing : Jean-Luc Monchy.Un podcast de Milan presse 2025. Droits réservés.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Caroline Ithurbide - Olivier Guenec - Didier Barbelivien - Gauthier Le Bret - Christophe Bordet - Florian Barraco Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme tous les jeudis, nous échangeons avec le rédacteur en chef du grand quotidien Le Nouvelliste, Franz Duval. Il revient dans son éditorial sur les violences des gangs. La situation se dégrade de plus en plus, et les perspectives sont très sombres : les Nations unies estiment désormais bien réel le risque de voir l'État haïtien s'effondrer complètement. Le manque de solutions politiques provoque la colère des citoyens. États-Unis : la loi budgétaire de Donald Trump, un objectif plus politique qu'économique Aux États-Unis, les grands quotidiens suivent en direct les débats en cours à la Chambre des représentants de la grande loi budgétaire de Donald Trump. Ce texte qui prévoit des baisses d'impôts massives, booste considérablement le budget de la défense, renforce la surveillance aux frontières et taille dans les dépenses sociales. «C'est une monstruosité répugnante qui fera souffrir les Américains ordinaires», selon les démocrates. Du côté des républicains, les conservateurs s'inquiétaient surtout de l'augmentation de la dette américaine qu'implique cette loi - une augmentation de la dette de plus de 3 000 milliards de dollars d'ici 2034, selon le Bureau budgétaire du Congrès. Mais alors à quoi pensent les républicains en soutenant un projet de loi aussi irresponsable? Dans un éditorial pour le New York Times, Noah Millman propose une réponse. Selon lui, les Républicains se concentrent surtout sur un objectif politique plus que budgétaire. Chacun des présidents passés, républicains comme démocrates, a participé au marasme budgétaire américain. Il faudrait donc que les deux partis s'unissent pour sortir le pays de cette situation économique. Si le projet de loi n'est pas bon pour l'économie, il impose cependant de nouvelles bases de départ à toutes négociations. « Républicains et Démocrates se livrent à un jeu de dupes budgétaire », estime Noah Millman. Chacun tente de forcer la main de l'autre sans compromis. Avec ce projet de loi, les Républicains ont appuyé sur l'accélérateur. C'est le genre de manœuvre qui pourrait persuader l'autre de changer d'avis en premier. Mais cela risque aussi de tuer les deux conducteurs et, par conséquent, l'économie américaine, conclut l'éditorialiste. Interview avec John Bolton – « Il n'est pas dans l'intérêt des États-Unis d'abandonner l'Ukraine » Si la « Grande et Belle loi » de Donald Trump prévoit une hausse des dépenses de défense, il se désengage parallèlement de plus en plus du soutien en Ukraine. Le président américain a, par exemple, décidé cette semaine de suspendre la livraison de certaines armes, pour parler de cette question et d'autres RFI a reçu John Bolton, ancien conseiller à la sécurité de Donald Trump pendant son 1er mandat. À la GayPride de New York, l'inquiétude de la communauté LGBT+ Les politiques du président américain inquiètent entre autres la communauté LGBTQ+. La GayPride, il y a quelques jours, a été l'occasion de mesurer l'ampleur des craintes. Beaucoup s'alarment des décrets sur les droits des personnes transgenres adoptés dès le début du mandat et, plus généralement, des positions ultra-conservatrices du président américain. Reportage de Loubna Anaki. Argentine : une vague de froid polaire met le pays en état d'urgence Alors que l'Europe vit un début d'été sous canicule en Argentine, la vague froid polaire a mis plusieurs villes en état d'urgence. Il fait -2 à Buenos Aires, - 7 a El Palomar en périphérie de la capitale, rapporte Clarin. La vague de froid se propage dans tout le pays, c'est l'hiver le plus froid depuis 34 ans. La première urgence est l'approvisionnement des foyers en gaz naturel. Face à l'augmentation de la consommation de gaz et d'électricité, la pression dans les gazoducs a baissé, explique dans un autre article le journal Clarin. Le service a été automatiquement interrompu. Le Comité exécutif d'urgence mené par les autorités gouvernementales a choisi hier de couper l'approvisionnement des stations-service vendant du gaz naturel, des industries et de suspendre les exportations vers le Chili pour au moins 24h. L'urgence est de permettre aux familles de se chauffer. Mais ce n'est pas aussi facile que de rétablir l'électricité, explique La Nacion. Certaines canalisations ont pu éclater. Les fournisseurs doivent maintenant s'atteler à passer maison par maison. Au-delà du phénomène météorologique, les autorités doivent faire face à des problèmes techniques pour faire face au manque de gaz et d'électricité. La centrale nucléaire d'Atucha II a notamment été mise hors service, ce qui a impacté la stabilité du système énergétique dans son ensemble. Des problèmes structurels imputés au précédent gouvernement par le Secrétariat à l'énergie qui affirme que le manque d'investissements soutenus et le système de tarifs gelés a entravé le développement des infrastructures nécessaires.
En Haïti, un an après son déploiement, la Mission multinationale d'appui à la sécurité est loin de faire l'unanimité. À Port-au-Prince, de nombreux citoyens expriment leur frustration face à une force qu'ils jugent inefficace, déconnectée des réalités du terrain et incapable d'assurer la sécurité espérée. Pour eux, les résultats concrets peinent à se faire sentir. Johnny, un habitant de Pétion-Ville que notre correspondant Peterson Luxama a interrogé, souligne que les gangs ont même étendu leur influence et conquis de nouveaux territoires au cours des derniers mois. «La situation ne fait que s'aggraver», renchérit Timothé qui pointe du doigt la communauté internationale qui a échoué à ramener le calme dans le pays. D'autres Haïtiens, plus nuancés, estiment en revanche que la mission n'a pas eu les moyens nécessaires pour réussir, entre manque de financement, logistique insuffisante et absence de stratégie claire. Steeve Pierre Luc, étudiant en droit, estime que les policiers kényans ne sont pas à blâmer : «Je salue leur courage car ce sont les seuls à avoir accepté de prendre la tête de cette mission.» Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont à leur disposition, résume le jeune homme. Certaines structures internationales, comme le Bureau intégré des Nations unies, parlent de progrès, aussi modestes soient-ils, et refusent de qualifier cette mission d'échec. Les Haïtiens pourront bénéficier du TPS jusqu'en février Un juge américain a statué en faveur des Haïtiens bénéficiant du TPS, ce statut de protection temporaire, nous apprend le Miami Herald. Un juge new-yorkais a estimé que «l'administration Trump avait eu tort de raccourcir la durée du TPS de 6 mois». Pour les Haïtiens, il restera donc en vigueur jusqu'en février 2026, comme prévu initialement, ce qui «laisse à plus d'un demi-million de ressortissants haïtiens (...) plus de temps pour se protéger contre la perte de leur permis de travail et de leur protection contre l'expulsion des États-Unis», écrit le quotidien. Des personnes qui, comme le raconte Me Frandley Denis Julien, avocat spécialisé en immigration dans les colonnes du Nouvelliste, possèdent des maisons, ont «des enfants dont certains sont nés aux États-Unis, ont grandi dans ce pays et ne peuvent pas retourner en Haïti parce qu'ils n'y ont aucun attachement, ne le connaissent pas.» Il ne s'agit toutefois que d'un sursis temporaire puisque, comme le précise le Miami Herald, l'administration Trump peut faire appel de cette décision. Et puis de toute façon, le TPS ne devrait pas survivre au-delà de février 2026 car, comme le fait remarquer Me Frandley Denis Julien, toujours dans le Nouvelliste, «l'administration Trump veut expulser le plus de personnes possible». Seule solution selon lui, et encore sans garantie : mettre en avant «les impacts économiques négatifs pour les États-Unis» du départ de tous ces Haïtiens. Il appelle donc à «mobiliser les chambres de commerce». Le «projet Esther» aux États-Unis Aux États-Unis, la guerre à Gaza a provoqué, depuis son début, en octobre 2023, un mouvement de protestation notamment sur les campus universitaires, avec des manifestations pro-palestiniennes. Donald Trump a d'ailleurs engagé un bras de fer avec certaines universités, comme Harvard. L'administration fédérale l'a encore accusée, ces derniers jours, de violer les droits des étudiants juifs et menace l'établissement de mettre fin aux subventions qu'il reçoit. Tout cela fait partie d'une politique inspirée par une feuille de route : le «Projet Esther», élaboré par la très conservatrice Heritage Foundation, «l'un des groupes de réflexion les plus influents du pays» et qui a des liens avec l'équipe de Donald Trump, explique Quentin Peuron, doctorant à l'Université Lumière Lyon 2 dont la thèse porte sur «le remodelage du Parti républicain sous l'effet de l'infrastructure trumpiste». «La Heritage Fundation considère que tout mouvement pro-palestinien est en réalité une façade pour un réseau de soutien au Hamas», décrypte le chercheur. Face à la répression qui s'abat sur certains campus, des universitaires et des étudiants crient à la censure, et s'attirent les foudres du gouvernement. Plusieurs étudiants étrangers qui avaient participé à des manifestations pro-palestiniennes, ont ainsi vu leur visa annulé. La justice est intervenue plusieurs fois pour défendre la liberté d'expression, chère aux Américains. D'après Quentin Peuron, peu importe pour Donald Trump qui «ne cherchait pas vraiment à obtenir des résultats concrets, mais plutôt à instaurer un climat de peur». La Cour suprême du Costa Rica demande au Parlement la levée de l'immunité du président C'est du jamais vu dans le pays, écrit La Teja qui souligne que la nouvelle fait la Une de plusieurs médias internationaux. Et il n'y a pas de quoi s'en réjouir, se désole le journal. Rodrigo Chaves est accusé de corruption. Comme l'explique La Republica, il aurait obligé une entreprise qui avait obtenu un contrat avec la présidence, à reverser 32.000 dollars à l'un de ses amis. C'est désormais à l'Assemblée législative de se prononcer. Certains députés interrogés par le journal La Nacion ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils espéraient que Rodrigo Chaves démissionnerait avant. Et ce serait assez bien joué de sa part, analyse La Teja. Rodrigo Chaves a déjà dit qu'il envisageait de renoncer à son poste pour se lancer dans la campagne des législatives de 2026. Lui qui ne peut pas se présenter à la prochaine présidentielle, comptait à la place se faire élire député. S'il démissionnait, il redeviendrait un citoyen comme les autres, explique La Teja, et ce serait donc à la justice ordinaire de le juger. Ce qui prendrait des années. Et s'il est élu député en février 2026, il récupèrera son immunité. Il serait ainsi tranquille pendant au moins quatre ans, poursuit le journal, alors que s'il reste président, son procès aura lieu dans quelques moins tout au plus. Le journal de la 1ère Les deux leaders du mouvement Trop Violans en Guyane, sont menacés d'interdiction de manifester.
Site emblématique de la mémoire africaine et première destination touristique du Sénégal, Gorée attire chaque jour des centaines de visiteurs. Mais derrière ses façades colorées, l'île classée au patrimoine mondial de l'Unesco fait face à une dégradation alarmante de ses bâtiments historiques. Entre humidité, matériaux inadaptés et manque de financements, entretenir et restaurer ces édifices s'avère un véritable défi. De notre correspondante à Dakar, Chaque jour, les chaloupes venues de Dakar déversent leur flot de visiteurs sur l'île de Gorée. Ils viennent admirer ses ruelles paisibles, vestiges de l'époque coloniale. Certaines maisons datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. Mais derrière la carte postale, de nombreux bâtiments tombent en ruine. C'est le cas de l'immense palais du gouverneur. « Les murs en pierre sont montés à la chaux. Mais quand on les répare avec du ciment, ça ne tient pas… Avec l'humidité, ça se dégrade. Et il n'y a pas d'entretien », regrette Xavier Ricou, architecte et conseiller municipal à Gorée. Beaucoup de bâtiments appartiennent à l'État qui manque de moyens pour assurer la restauration de son patrimoine. Une solution serait donc de nouer des partenariats avec des investisseurs privés. Certains aimeraient transformer le palais du gouverneur en hôtel de luxe, mais les discussions sont bloquées. « Les investisseurs demandent qu'on leur cède aussi l'ancien hôpital voisin. Mais ce bâtiment est occupé par des squatteurs qu'on ne peut pas expulser », affirme l'architecte. Xavier Ricou réclame un véritable plan de sauvegarde pour l'île de Gorée – qui figurait sur la toute première liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1978 – à l'image de ceux exigés aujourd'hui pour les nouveaux sites inscrits. En attendant, il restaure patiemment sa maison familiale, qui date de 1880. À lire aussiSénégal : près de Dakar, les habitués de Ngor savourent son entrée au club des plus belles baies du monde Mais pour les habitants, rénover coûte cher. Oumar Sy, goréen depuis trois générations, restaure justement une maison. « Rien que la charpente, c'est 20 000 euros. Il faut faire venir les matériaux, et tout le reste... », relève-t-il. Annie Jouga, architecte et ancienne élue de Gorée, demande des mesures d'accompagnement de l'État pour restaurer et construire sur l'île : « Il faudrait privilégier la pierre de basalte pour les Goréens, parce que c'est obligatoire. Accompagner aussi bien au niveau du coût d'extraction qu'au niveau du coût de transport... Inciter les gens à rénover pour qu'ils aient par exemple moins d'impôts à payer. » Des projets d'appui voient malgré tout le jour : la Banque mondiale finance actuellement des remblais de pierre pour renforcer le littoral et freiner l'érosion. À lire aussiNouveaux noms de rues au Sénégal : l'histoire africaine a été « occultée par cette toponymie venue d'ailleurs »
Ecoutez L'œil d'Alex Vizorek du 30 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous ne sucrez peut-être pas votre café. Vous évitez les bonbons, les pâtisseries, les sodas. Et pourtant… sans le savoir, vous consommez chaque jour l'équivalent de 20 à 30 morceaux de sucre. Car le sucre est partout. Invisible. Dissimulé dans les sauces, les plats préparés, les soupes en brique, les céréales du petit-déjeuner, le pain de mie, les yaourts aux fruits, les vinaigrettes… et même les charcuteries. Ce sucre dit "caché" représente une part importante de notre apport quotidien.En France, la consommation moyenne de sucre ajouté tourne autour de 90 à 100 grammes par jour, soit environ 18 à 20 morceaux de sucre (un morceau faisant 5 grammes). Ce chiffre varie selon l'âge, le sexe et le mode de vie. Les adolescents, par exemple, peuvent facilement dépasser les 120 g par jour en cumulant boissons sucrées, snacks et desserts industriels. Pourtant, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 25 g par jour pour rester en bonne santé, soit seulement 5 morceaux. On est donc 4 à 5 fois au-dessus des seuils recommandés, sans même s'en apercevoir.Le sucre est massivement utilisé dans l'industrie agroalimentaire pour masquer l'acidité, améliorer le goût, ou renforcer la texture. Et pas seulement dans les aliments sucrés. Une cuillère de ketchup contient un morceau de sucre. Une canette de soda : 7 à 8 morceaux. Une simple part de quiche industrielle peut en contenir 2. Même les plats “diététiques” ou “allégés” sont parfois chargés en sucres pour compenser la perte de gras.Le plus sournois, c'est que ces sucres n'apparaissent pas toujours clairement sur les étiquettes. Ils se cachent derrière des termes comme sirop de glucose-fructose, maltodextrine, saccharose, dextrose… Autant de formes de sucres simples, rapidement assimilées par l'organisme, qui entraînent un pic de glycémie, puis une chute, et donc un effet d'appel : on a rapidement de nouveau faim.Cette surconsommation a un impact direct sur la santé publique : explosion du diabète de type 2, obésité, maladies cardiovasculaires, caries, troubles hépatiques… Et ce, dès le plus jeune âge. En France, 1 enfant sur 6 est en surpoids, et le sucre en est un facteur central.Alors, combien de morceaux de sucre mange-t-on sans le savoir ? Beaucoup trop. Et la seule solution pour reprendre le contrôle passe par une lecture plus attentive des étiquettes, une réduction des produits transformés, et une rééducation du goût. Car ce n'est pas notre palais qui exige autant de sucre… c'est l'industrie qui l'a décidé pour nous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez L'œil d'Alex Vizorek du 30 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les standards de beauté ne cessent d'évoluer, et parfois ils prennent des virages pour le moins étonnant. Les termes “rodent man” et “hot rodent man”, qu'on traduit par “hommes rongeurs” cumulent des millions de vues sur TikTok. Beaucoup associent les traits de visages de célébrités à celles de souris, de rats, de hamsters ou de mulots… à tout ce qui touche à la catégorie des rongeurs. Si de prime abord, la comparaison n'est pas flatteuse, les hommes rongeurs sont pourtant en train de devenir de vrais sex-symbols. Jeremy Allen White, Timothée Chalamet, ou encore Pierre Niney en France en sont les chefs de file. À quoi ressemblerait concrètement un “homme-rongeur” ? D'où vient ce terme ? Est-ce que ce n'est pas un peu réducteur ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Pourquoi mes plantes meurent-elles tout le temps ? Quels sont les pays les plus LGBT-friendly ? Qu'est-ce que le syndrome du téton triste ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 21/06/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quels sont les secrets d'un développement économique réussi, surtout lorsque l'on part de très loin ? Nous étudions le cas du Bénin, pays d'Afrique de l'Ouest à la recherche d'une croissance partagée via une politique d'industrialisation, de grands travaux, d'autonomisation et de diversification. Beaucoup de paramètres entrent en compte : coopération régionale, sécurité intérieure, démographie, main-d'œuvre étrangère, coût de la vie, financements extérieurs et poids de la dette.
Les États-Unis à l'heure du football ou du soccer, comme on dit là-bas. Le pays accueille en ce moment le Mondial des clubs, avant la Coupe du monde, dans un an. Les finales des deux compétitions sont prévues tout près de New York, près aussi de Kearny. Avec 42 000 habitants, c'est une petite ville résidentielle, terre d'accueil de travailleurs venus du monde entier, où se serait joué en 1883 le premier vrai match de football d'une équipe américaine et où depuis longtemps le ballon rond est une religion. C'est un petit coin du reste du monde, à l'ombre des gratte-ciels. Au Scots American Club, on descend des bières brunes en kilt écossais et on regarde du football, version originale. Anderson, 60 ans environ : « C'est une tradition ici. On est la ville du soccer aux États-Unis. La ville du vrai football, pas le foot américain avec les mains. Le FOOT-BALL ». Ancien entraîneur, Bob Anderson est un enfant de la balle, comme beaucoup à Kearny, comme ces gamins du coin rentrés dans l'histoire du soccer américain : « Tu vois la photo là. C'est John Harkes, capitaine de l'équipe nationale. Une légende ». Sur la photo de l'équipe américaine au Mondial 94, John Harkes le fils d'Écossais, côtoie deux amis d'enfance : Tony Meola, italien d'origine, et Tab Ramos, né en Uruguay. Kearny et le soccer, c'est d'abord une histoire d'immigration. Michael Mara, directeur sportif du club local et mémoire de la ville : « Kearny est une terre industrielle de travailleurs Le foot est venu ici au 19ᵉ siècle avec les immigrants écossais, les Irlandais. Maintenant, on a les Portugais, les Brésiliens, les Équatoriens, les Péruviens… Et c'est toujours aussi important pour ces communautés que pour celles qui sont arrivées, il y a cent ans ». Le soccer, « une religion » Pour comprendre un peu mieux, il faut suivre Michael, passer la vieille usine, les rues pavillonnaires typiques et s'arrêter dans la ville jumelle d'Harrison. Devant nous, un petit terrain de quartier. « Ça s'appelle "le court", parce que c'était un terrain de tennis à l'origine, avant le sol était dur, il y avait un arbre au coin, des bancs. John, Tony, Tab, tout le monde est passé par là. Ici, tu apprends à être créatif. On a cette culture du foot de rue, comme en Europe ou en Argentine, ça n'est pas courant aux États-Unis. C'est ce qui fait que cette ville est différente ». Ici, le soccer est une religion. On envoie ses enfants au foot, comme au catéchisme, et avec Coach Glendon, c'est du sérieux : « C'est un honneur, un privilège d'entraîner ici. Beaucoup de nos joueurs ont un vrai, vrai potentiel, c'est à nous les coachs de les pousser, de les accompagner pour leur permettre, de donner le meilleur ». Jusqu'au très haut niveau, c'est l'ambition déclarée de certains, comme Paul, capitaine chez les moins de quatorze ans du club : « Je sais que beaucoup d'anciens de Kearny sont passés professionnels, donc je sens que j'ai quelque chose de spécial. Avec ça, il y a plus de pression, c'est sûr, mais surtout ce sentiment qu'on peut répondre aux attentes. Moi, je veux jouer dans l'équipe nationale d'Équateur. Je veux réussir et inspirer les enfants de mon âge dans le futur ». Et c'est ainsi que s'écrit depuis 150 ans la grande histoire, de ce petit bout d'Amérique, où le ballon a toujours été rond. À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026
Aujourd'hui, Charles Consigny, Emmanuel de Villiers et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:25:16 - Riccardo Del Fra, contrebassiste (3/5) - par : Arnaud Merlin - De Rome à Paris, Riccardo Del Fra trace un chemin singulier entre jazz, écriture contemporaine et cinéma. Contrebassiste de Chet Baker, compositeur pour l'Ensemble Intercontemporain, il façonne une œuvre où l'improvisation dialogue avec la forme et la mémoire. - réalisé par : Arnaud Chappatte
durée : 00:25:05 - Riccardo Del Fra, contrebassiste (1/5) - par : Arnaud Merlin - De Rome à Paris, Riccardo Del Fra trace un chemin singulier entre jazz, écriture contemporaine et cinéma. Contrebassiste de Chet Baker, compositeur pour l'Ensemble Intercontemporain, il façonne une œuvre où l'improvisation dialogue avec la forme et la mémoire. - réalisé par : Arnaud Chappatte
Ceci est un extrait de l'épisode 254 avec Charline Vermont, alias Orgasme et moi sur les réseaux. Voici le descriptif :Vous connaissez ce moment gênant où notre enfant vient nous voir en nous demandant “maman, papa, comment on fait les bébés?”Beaucoup de parents redoutent cet instant où il va falloir sortir des explications qui leur paraissent soit trop intimes, soit trop risquées.Cette question est peut-être la première d'une longue série entre l'enfance et l'adolescence qui nous met dans un malaise parfois assez profond. Si vous êtes dans ce cas là alors pas de panique, Charline Vermont, alias orgasme et moi sur les réseaux sociaux est là pour vous aiguiller face à toutes les questions que peuvent avoir vos enfants.Dans cet épisode hyper riche et pratique, vous ressortirez équipé pour affronter les conversations les plus intimes au plus pragmatiques.Charline est passionnante, à travers son best seller Corps, amours, sexualité, les 120 questions que vont vous poser vos enfants, elle vous permet de créer une connexion profonde avec vos enfants et vos adolescents.Vous êtes prê•tes ? Allez c'est parti.Je vous souhaite une très bonne écouteLES LIENS UTILES :Corps, amour, sexualité : Les 120 questions que vos enfants vont vous poser, Sophie Nanteuil, Charline VermontCorps, amour, sexualité : Le cahier d'activités (+ 150 quiz, tests & jeux) Charline VermontCorps, amour, sexualité : Y'a pas d'âge pour se poser des questions ! L'éducation à la sexualité enfin à la portée de tout le monde ! Charline Vermont