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Les grands entretiens
Alain Lombard, chef d'orchestre (5/5) : "Un chef d'orchestre, ça partage beaucoup mais c'est très seul"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Sep 25, 2023 24:59


durée : 00:24:59 - Les Grands entretiens - par : Judith Chaine - Quel chef français né à Paris en 1940 a été l'assistant de Bernstein et Karajan, a remporté le concours international de direction Mitropoulos, a dirigé pendant 10 ans l'Orchestre symphonique de Miami, a fait de 2 orchestres de région de grandes phalanges internationales ? Alain Lombard !

Le podcast des Maternelles
Les yeux dans les yeux avec Agathe : Élevée dans une communauté religieuse, j'ai changé de vie

Le podcast des Maternelles

Play Episode Listen Later Sep 21, 2023 18:47


Beaucoup y pensent mais peu osent sauter le pas : pas facile de tout plaquer et de changer de vie... C'est ce qu'a fait Aurélie à plusieurs reprises. Elle est la maman d'Ylane 13 ans, Noam 12 ans, Eden 11 ans, Anastasia 8 ans et Abigaïl 1 an ½. A 34 ans, elle a déjà vécu plusieurs vies et elle nous les raconte toutes aujourd'hui.

C dans l'air
Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... - 20/09/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 56:45


C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... C'est une grande première. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce mercredi 20 septembre, au lendemain de son premier discours en présentiel devant l'assemblée générale des Nations Unies. Il y fera face à la Russie, membre permanent de l'instance, pour la première fois depuis le début de la guerre. Pays qu'il a accusé hier à la tribune de l'ONU de commettre un génocide en déportant des "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens. Le président ukrainien a également dénoncé dans l'enceinte de l'ONU le fait que la Russie se serve de l'alimentation et de l'énergie nucléaire "comme d'une arme" ce qui impacte l'Ukraine comme "le reste du monde" et a appelé les dirigeants de la planète à l'aider à préparer "un sommet de la paix". "Beaucoup de sièges ici seront bientôt vides si la Russie continue sa guerre de propagation", a par ailleurs mis en garde Volodymyr Zelensky, alors qu'une quarantaine de pays parmi les 193 membres ont préféré jusqu'à présent rester neutres dans le conflit. Il a en outre conseillé les pays du Sud réceptifs aux sirènes économiques de la Russie à ne pas faire confiance à Moscou. "On ne peut pas se fier au mal". "Je sais que des accords louches sont en train d'être négociés. Demandez à Prigojine si Poutine respecte ses promesses" a-t-il lancé. A l'offensive sur le front diplomatique pour tenter de rallier les pays non-alignés, Volodymyr Zelensky entend également à travers ce déplacement aux Etats-Unis obtenir de Washington le soutien à une guerre longue alors que le Congrès américain doit se prononcer sur de nouvelles aides militaires et que cette question fait l'objet d'intenses débats outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle. Pour la deuxième fois depuis le début de la guerre, le président ukrainien retrouvera Joe Biden, ce jeudi à la Maison Blanche, pour discuter de son soutien à Kiev. Une rencontre qui interviendra à un "moment critique, moment où la Russie cherche désespérément de l'aide auprès de pays comme la Corée du Nord pour mener sa guerre brutale en Ukraine" a expliqué le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Et ce alors que sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont affirmé, lundi, avoir perforé la ligne de défense russe, près de Bakhmout, dans l'est du pays. Depuis le lancement de sa contre-offensive en juin dernier, l'armée ukrainienne grignote peu à peu du terrain dans l'est du pays, mais cette percée confirmée par les services secrets britanniques pourrait-elle marquer un véritable tournant dans le conflit ? Que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Quels sont les enjeux du déplacement de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis ? Pourquoi la santé de Ramzan Kadyrov, le dictateur de Tchétchénie, fait-elle l'objet d'autant de rumeurs ? La Tchétchénie est-elle une poudrière ? Enfin qui sont ces Russes qui se battent aux côtés de l'Ukraine ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou - NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience
#61 Amina Khelil : Tout le monde peut être bon en maths !

Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience

Play Episode Listen Later Sep 19, 2023 36:56


Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose Xavier Pitois reçoit Amina Khelil, ingénieure, présidente de D-PhiAlpha et auteure. Pour Amina, les mathématiques, c'est la vie et les enseigner aussi. Après des études d'ingénieure et l'école des Arts et Métiers, elle réalise qu'elle ne souhaite pas suivre la voie des grandes entreprises. Étant devenue en parallèle mère à 2 reprises, elle décide de suivre la voix du cœur : transmettre. Car pour elle, quelle que soit la classe sociale, le sexe ou l'âge, les sciences sont un formidable outil de réussite, de compréhension du monde et d'épanouissement personne. Aujourd'hui, nous allons parler ensemble de son défi : réconcilier petits et grands avec les mathématiques et démontrer qu'elles peuvent résoudre des problèmes au quotidien. Épisode #61Quelques-unes des questions à Amina Khelil : Quels sont selon toi les super-pouvoirs derrière les maths et pourquoi sont-elles utiles au quotidien ?A quoi ça sert les maths finalement ?Les maths ou sont-elles réellement à la portée de tout le monde ?Ta méthode peut-elle fonctionner pour réenchanter toutes les générations avec les maths ?As-tu pu observer dans la sphère personnelle, amicale et familiale d'autres bienfaits ?Comment donner le goût des maths ?Que faut-il revoir au niveau de l'enseignement ?Qui est mon invitée du jour Amina Khelil : Amina Khelil est ingénieure, présidente de D-PhiAlpha et auteure. D-PhiAlpha, une start-up dont l'objectif est d'élever le niveau des élèves en sciences et plus particulièrement en mathématiques. Elle a développé ses propres outils d'enseignement (livres, fiches), accessibles en distanciel, en présentiel et a publié son premier ouvrage "Tout le monde peut être bon en maths” paru aux Editions Marabout.Quelques citations de l'épisode avec Amina Khelil : "Si on évalue le niveau de l'élève uniquement sur les notes, on passe à côté de l'essentiel.""Aujourd'hui on ne s'autorise pas et on n'autorise pas nos enfants à se tromper alors que pour moi, si on ne se trompe pas, si on ne valorise pas l'erreur, on ne peut pas trouver la bonne issue.""On vit en société, l'objectif c'est de pouvoir tous progresser, ensemble.""Beaucoup de parents se réapproprient nos outils pour accompagner leurs enfants.""Avec le bon état d'esprit et beaucoup de travail toutes les portes peuvent s'ouvrir." Retrouvez Graine de Métamorphose Podcast sur InstaInscrivez-vous à la Newsletter Métamorphose ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Retrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Photo © Astrid di Crollalanza Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - Affaire Peter Madsen : que s'est-il passé à bord du Nautilus ?

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 14:04


Peter Madsen rêvait de fusées, de conquête de l'espace, et aussi de plongées dans les abysses et de sous-marins...Mais l'ingénieur le plus extravagant et le plus talentueux du Danemark était habité par bien d'autres pensées...Beaucoup plus sombres...Les rêves en eaux troubles d'un sadique sexuel ...A l'été 2017, il va ainsi embarquer une jeune journaliste dans le dernier submersible de sa fabrication, le Nautilus...Kim Wall, c'est le nom de la jeune femme, ne va plus jamais remonter vivante à la surface Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 13 septembre 2023 avec Jean-Alphonse Richard.

L'heure du crime
L'INTÉGRALE - Affaire Peter Madsen : l'assassin du Nautilus

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 38:38


Peter Madsen rêvait de fusées, de conquête de l'espace, et aussi de plongées dans les abysses et de sous-marins. Mais l'ingénieur le plus extravagant et le plus talentueux du Danemark était habité par bien d'autres pensées. Beaucoup plus sombres. Les rêves en eaux troubles d'un sadique sexuel. A l'été 2017, il va ainsi embarquer une jeune journaliste dans le dernier submersible de sa fabrication, le Nautilus. Kim Wall, c'est le nom de la jeune femme, ne va plus jamais remonter vivante à la surface. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 13 septembre 2023 avec Jean-Alphonse Richard.

Les Grosses Têtes
PÉPITE - Paul El Kharrat beaucoup trop fort pour les Grosses Têtes

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 1:56


Le spectacle continue ! Une date suffit à Paul El Kharrat pour retrouver la réponse attendue... En voici la preuve dans l'émission du 12 septembre dernier. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.

Un air d'amérique
ÉTATS-UNIS - Livre sur Elon Musk : premiers retours mitigés aux USA

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 1:25


Sortie aujourd'hui de la version française d'un livre très attendu sur Elon Musk. L'auteur, Walter Isaacson (également auteur d'une biographie saluée de Steve Jobs), a eu plusieurs entretiens avec le milliardaire. Beaucoup d'anecdotes personnelles sur le patron de Tesla, Space X ou encore Twitter, devenu X. Mais les premiers retours aux États-Unis, où le livre est sorti hier, sont mitigés.

Trump 2020
Trump et Biden, deux candidats embarrassants pour leurs partis

Trump 2020

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 12:10


Le président Joe Biden est en campagne pour sa réélection en 2024. L'enjeu est immense car, face à lui, Donald Trump se place en principal concurrent et il est en bonne position pour remporter la primaire républicaine. De plus, la popularité de Joe Biden ne cesse de diminuer dans les sondages.Cette candidature pose question quant à la manière dont les Démocrates ont failli à trouver un autre candidat pour cette nouvelle présidentielle. N'était-ce pas le rôle attendu de la vice-présidente Kamala Harris?Si la réputation de Joe Biden souffre notamment de la crise liée à l'inflation, son âge et sa santé physique inquiètent tout autant. Beaucoup doutent qu'il puisse tenir encore cinq ans.Tous les mercredis, New Deal décortique l'actualité politique américaine.New Deal est un podcast de Laurence Nardon produit et réalisé par Slate Podcasts en partenariat avec la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et l'Institut français des relations internationales (IFRI).Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Romain DessalMusique: «Cutting It Close», DJ FreedemSuivez-nous sur Instagram et Facebook.

Grand reportage
Aux îles Salomon, les fractures de la percée chinoise dans le Pacifique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 19:30


Septième et dernier épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». Le projet phare de Xi Jinping s'étend dans le Pacifique et vient bousculer l'échiquier géopolitique de la région. Aux Îles Salomon, le rapprochement avec la Chine, lancé sans concertation par le Premier ministre Manasseh Sogavare, divise la classe politique et électrise la société sur fond d'accusations de corruption.   Ce 17 juillet 2023, Manasseh Sogavare revient de Chine, où les pontes du Parti communiste lui ont déroulé le tapis rouge. Le chef du gouvernement salomonais a vu Xi Jinping, le président chinois, et signé neuf nouveaux accords avec Pékin en matière d'agriculture, d'aviation, de tourisme, de commerce, de climat et de maintien de l'ordre. A ses yeux, c'est un triomphe, et il ne cache plus ses ambitions : il veut aligner la stratégie de développement des Salomon sur les « nouvelles routes de la soie ». Dès sa descente d'avion, il organise une conférence de presse à l'aéroport d'Honiara et se félicite devant les journalistes d'un déplacement « extrêmement fructueux ». Mais très vite, l'exercice d'autocélébration tourne au règlement de compte et les mots du Premier ministre claquent comme des gifles, qu'il lâche mâchoires serrées, droit dans son costume sombre. « Permettez-moi de répondre aux articles que j'ai pu lire, relayant l'inquiétude de l'Australie et des États-Unis à propos de la coopération policière entre la Chine et les îles Salomon. Cette diplomatie réductrice et coercitive qui consiste à cibler nos relations avec Pékin n'est rien d'autre qu'une forme d'interférence dans nos affaires internes. La Chine n'est pas en train d'envahir ou de coloniser un État étranger. La Chine subvient à nos besoins en matière de maintien de l'ordre et nous sommes en demande de solutions nouvelles à l'ensemble de nos problèmes. Depuis 45 ans, nous sommes laissés de côté et traités comme la basse-cour de nos voisins. Nous devons briser le joug et les chaînes de la dépendance. » Au sens de l'ONU, les Salomon font partie des pays les moins avancés, au même titre que l'Afghanistan, Haïti ou le Soudan. Le produit intérieur brut plafonne à 2 200 dollars par habitant et la population, en majorité rurale et sous-éduquée, vit sous perfusion étrangère depuis l'indépendance concédée par la tutelle britannique en 1978. Incapable de boucler son budget, l'archipel a très vite eu besoin de soutien économique et s'est tourné vers son grand voisin, l'Australie, qui reste un partenaire incontournable. Entre 2009 et 2019, les programmes d'assistance australiens ont encore représenté 65% de l'aide internationale versée aux îles Salomon. Pendant des années, les Australiens ont mis la main au pot sans arrière-pensée, pensant n'avoir rien à craindre de la région Pacifique, une zone sans enjeux stratégiques (« strategically benign », disait-on à Canberra), considérée comme stable, neutre et isolée, que l'Australie chapeautait de loin, sous le regard bienveillant de son vieil allié américain. Avant l'an dernier, elle n'avait jamais négocié de traités de défense bilatéraux avec les micro-États du voisinage, comme les Fidji ou les Tonga, car la nécessité d'un filet de sécurité fabriqué maille par maille au nord des côtes australiennes, ne s'était jamais fait sentir.Présence militaire chinoise à trois heures de Brisbane ?A tort. La percée de la Chine aux Salomon fait désormais planer l'hypothèse d'une présence militaire chinoise à trois heures de vol de Brisbane et vient contrarier l'idée d'un espace indopacifique « libre et ouvert » promue par l'administration Biden. Humiliée dans son jardin, en pleine guerre d'influence avec les autorités chinoises, la Maison Blanche s'est dépêchée de rouvrir début 2023 son ambassade des États-Unis à Honiara, après 30 ans d'absence.  Quant au gouvernement australien, il s'est appuyé sur une recette bien connue : accroître, en désespoir de cause, la coopération avec l'exécutif salomonais pour limiter l'emprise de Pékin sur les domaines régaliens. Depuis que les Salomon avaient appelé l'Australie au secours au début des années 2000 pour rétablir l'ordre après plusieurs épisodes de tensions ethniques et de conflits fonciers,  l'entraînement des policiers faisait partie de son pré carré. Et les omniprésents 4x4 à l'emblème kangourou remplis de formateurs « aussie » s'étaient fondus dans le paysage.  Mais la lune de miel entre la Chine et l'équipe Sogavare a grippé la mécanique et l'atmosphère bon enfant du « Police Open Day ». La journée portes ouvertes des forces de l'ordre qui se tient chaque année en plein air dans la capitale, n'est plus tout à fait la même. Sans doute à cause de l'énorme canon à eau anti-émeute offert par les autorités chinoises, qui trône au milieu du pré. « Bien sûr, on a de l'équipement chinois, nous confie Anseto Maeai, un agent de la Police Response Team, devant son stand d'exposition. Ils nous ont donné des matraques télescopiques, des pinces d'immobilisation, et ici, devant vous, il y a les boucliers tactiques financés par l'Australie et des ensembles balistiques. La police australienne nous aide toujours, dans le cadre de la SIAF, la Force internationale d'assistance à la sécurité. Pour le reste, vous savez, on ne peut pas se permettre de refuser de l'aide, on prend tout ce qu'on nous offre. J'ai moi-même suivi la formation au tir avec les policiers chinois, qui a commencé l'an dernier. C'est assez proche de ce que l'on faisait déjà avec les Australiens, sauf que les Chinois ont leurs propres méthodes d'enseignement, ce n'est pas toujours facile. Avec les Australiens, on peut interagir. Avec la Chine, ça passe par des traducteurs ». La commissaire-adjointe qui prend la parole sur scène ce jour-là dans son uniforme de gala se nomme Evelyn Thugea. Elle a la particularité d'avoir organisé l'événement, censé renouer le lien entre la police et les citoyens, et d'avoir passé un mois en Chine dans le cadre d'un séminaire de formation destiné aux officiers. La question est simple : quelle est exactement l'étendue des services offerts par la police chinoise à son homologue salomonaise depuis la signature de leur protocole d'entente ? « Nous sommes organisés en différents services, avec plusieurs directions. Chaque direction de la police travaille avec différents partenaires étrangers et je ne ferai aucun commentaire là-dessus, car je ne travaille pas directement avec chacune de ces directions. » OpacitéUne fois de plus, les Salomon refusent de rendre public un texte ultra-sensible signé avec Pékin, dont le contenu alimente les pires fantasmes. « Imaginez que des policiers chinois soient appelés à encadrer les prochaines élections où Sogavare joue sa peau, nous glisse un diplomate occidental en poste à Honiara. Quelles garanties de sincérité pour le scrutin ? » La même opacité avait entouré l'accord de sécurité conclu en 2022. Un document explosif, dont seule une version provisoire circule sur les réseaux sociaux, selon laquelle les îles Salomon pourront faire appel à des forces armées chinoises et autoriseront leurs navires à stationner dans l'archipel. Le Premier ministre a beau nier toute militarisation rampante et promettre à la communauté internationale que la Chine n'est pas là pour ça, personne n'est en mesure de le vérifier. Pas même le patron de l'opposition, Matthew Wale, qui s'y est cassé les dents lorsqu'il a demandé des explications officielles. « Chez nous, l'exécutif peut signer des traités internationaux sans passer par le Parlement, il n'a aucune obligation de communiquer avec les élus. C'est un système très particulier, qui n'avait jamais posé problème auparavant. Mais il en pose depuis cet accord de sécurité signé avec la Chine l'an dernier, qui a rendu l'Australie et les États-Unis très nerveux et qui nous place au beau milieu des rivalités régionales. Personne ne sait ce que contient ce texte ni quels seront ses effets. » « En réalité, moins le Premier ministre fait preuve de transparence à propos de ces accords, plus cela provoque d'hostilité, estime Matthew Wale. C'est contreproductif, à la fois de la part du gouvernement et de la part des Chinois, alors qu'il y a de la place pour la Chine. Il y a ce sentiment dans la population que si des pays comme l'Australie, les États-Unis ou la France font copain-copain avec Pékin pour des raisons commerciales et profitent de l'argent chinois, pourquoi pas nous ? Ce qui est important, c'est la façon dont on mène cette relation, et la transparence doit en être un élément primordial. » « Cadeau d'anniversaire pour Pékin »Le péché originel, c'est la bascule qui s'est produite en septembre 2019, quand Manasseh Sogavare a décidé d'établir des relations diplomatiques avec la Chine au détriment de Taïwan, l'allié historique des îles Salomon. Du jour au lendemain, sans explication, le gouvernement salomonais a enterré trois décennies de coopération avec les autorités taïwanaises et fait un choix précipité, clivant, voire suspect, selon le député Peter Kenilorea Jr, qui y voit une manipulation grossière de l'appareil politique. « Cela faisait 36 ans que nous étions du côté de Taïwan, regrette l'élu. Et pour beaucoup de gens, Taïwan n'avait rien fait de mal, rien qui justifiait d'être jeté dehors. Par ailleurs, c'est un sujet qui n'avait jamais été abordé pendant les dernières élections. Délaisser Taïwan au profit de la Chine ? Personne n'avait fait campagne sur ce thème. Pourtant, dès son arrivée au pouvoir, c'est devenu la priorité du gouvernement et cela a laissé bon nombre d'électeurs perplexes. Dans la phase qui a précédé le scrutin, la Chine poussait de manière très agressive et je pense que des promesses ont été faites en coulisses. Certains groupes politiques ont dû s'engager à reconnaître la Chine s'ils gagnaient les élections. » « Pour moi, soutient Peter Kenilorea Jr, c'est devenu évident à la lecture de leur première recommandation : il fallait à tout prix passer de Taïwan à Pékin avant le 1er octobre 2019, parce que le 1er octobre coïncidait avec les 70 ans de la Chine communiste fondée par Mao en 1949. Absolument aucun Salomonais n'aurait pu écrire ça, c'est sorti de nulle part. Et là, j'ai compris que la reconnaissance était juste un pur cadeau d'anniversaire pour Pékin. » Ce que cet ancien cadre des Nations unies suggère avec ses mots choisis, Ruth Liloqula nous le confirme au bazooka entre deux conférences dans un hôtel du centre-ville. D'après cette figure de la société civile salomonaise, plusieurs fois primée pour son combat contre la corruption et représentante aux îles Salomon de l'ONG Transparency International, le chef du gouvernement s'est laissé acheter par le régime chinois. « La Chine fournit de l'argent liquide pour consolider le parti de Sogavare, accuse-t-elle. 250 000 dollars par tête. J'ai vu de mes propres yeux la liste contresignée par le Premier ministre stipulant qui devait être payé pour survivre à la motion de censure déposée contre lui en 2021. 250 000 dollars pour chaque membre du Parlement prêt à soutenir son action. Aujourd'hui, la plupart de ces élus font partie du gouvernement. Tout le monde en parle mais il va falloir que quelqu'un se lève et s'engage à aller jusqu'au bout. Or, ceux qui détiennent ces informations et pourraient servir de témoins crédibles ne sont pas prêts à y aller, parce que s'ils le font, ils perdront leur emploi. » Manasseh Sogavare n'a pas souhaité nous recevoir, mais son directeur de la Communication, George Herming, nous accueille au siège de l'exécutif à Honiara. Selon lui, cette liste n'a jamais existé et le système de pots-de-vin dont tout le monde parle est une invention de l'opposition. « On attend toujours des preuves concrètes. Ces accusations ont toujours été proférées pour des raisons politiques par des personnes opposées à la ligne du gouvernement. Si vous avez la preuve que la Chine nous soudoie ou a soudoyé des députés afin d'acheter leur vote, je vous en prie, levez-vous et portez plainte auprès des autorités compétentes, afin que le personnel corrompu soit poursuivi et condamné. Jusqu'ici personne n'a porté plainte, personne n'a d'éléments montrant que telle ou telle personne a reçu telle ou telle somme d'argent. Ce ne sont que des mots, sans aucune preuve tangible ». Émeutes et communauté chinoise traumatiséeInvérifiable, impossible de suivre la trace d'une valise de billets, mais ces rumeurs et ce climat délétère ont fait des dégâts bien réels au mois de novembre 2021, quand des émeutes ont éclaté à Honiara. Les manifestants ont envahi le Parlement, incendié un commissariat de police et débarqué dans le quartier de Chinatown, qu'ils ont réduit en cendres. L'explosion de violence a fait trois morts et traumatisé la communauté chinoise. Dix-huit mois plus tard, sous couvert d'anonymat, un commerçant que nous surnommerons M. Chan accepte de nous emmener sur place, dans ce quartier chinois d'Honiara qui ne comprend qu'une seule artère, désormais déserte, où les bâtiments noircis et éventrés ont à peine été nettoyés. Ses ancêtres arrivés de Chine il y a plusieurs générations avaient fondé leur magasin ici après la Seconde Guerre mondiale. Tout a brûlé, y compris les souvenirs de famille. Entre deux soupirs fatalistes, M. Chan souffle qu'il se bat toujours contre un syndrome de stress post-traumatique. « Il n'y a rien plus à voir. C'était un vieux magasin en bois des années 1950. Le jour des émeutes, des amis m'ont prévenu, ils m'ont envoyé la vidéo. Les gars ont mis le feu à ce magasin-là, ça s'est propagé à côté et c'est venu jusqu'au nôtre. Aux Salomon, les gens utilisent avant tout les manifs pour casser, pour voler ou pour piller. La plupart de ces émeutiers n'étaient pas de vrais manifestants, ils se sont juste dit que c'était l'occasion de piquer des trucs. Le prétexte, c'est "on n'est pas d'accord avec la politique du gouvernement", etc. Mais le plus stupide là-dedans, je vous le pose là : qui les a élus, ces politiciens ? Ce ne sont pas les Chinois qui ont voté pour eux. » Les troubles ont débouché sur une centaine d'arrestations et polarisé encore un peu plus la société salomonaise, incapable de déterminer par elle-même si les « nouvelles routes de la soie » constituent une aubaine ou un poison pour les îles Salomon. « Peu importe le donneur »Même les vieux sages comme Johnson Honimae, journaliste et chef de la radio publique salomonaise, que nous rencontrons sur le campus de l'Université d'Honiara, ont du mal à crever l'abcès. « Il y a des doutes parce que la Chine est une nouvelle venue dans la région. Beaucoup de gens ont des a priori. Aux Salomon, nous sommes chrétiens, ce n'est pas le cas de la Chine. Nous sommes un pays démocratique, nous tenons à ces valeurs, ce n'est pas vraiment le cas de la Chine. » « Mais au bout du compte, poursuit Johnson Honimae, la question, c'est de savoir qui va nous aider le plus possible, parce que nous avons des bouches à nourrir, des besoins de développement considérables et pas assez de revenus. Le commerce du bois s'est écroulé, et grosso modo, même si nous nous asseyons sur une partie de nos convictions, la nécessité à la fin du mois, c'est de joindre les deux bouts. » En ville, tous les immeubles en dur sont financés et construits par des entreprises étrangères. Les Américains ont aménagé le nouveau Parlement national, Taïwan a offert le siège de l'opposition et le dernier centre de conférences, près de l'aéroport, est une réalisation indonésienne. Il y a tant à faire, routes, ponts, hôpitaux, communications… Pourquoi s'étonner que la Chine vienne d'emporter un nouveau marché auprès de la Banque asiatique de développement afin de rénover le port international d'Honiara et deux débarcadères en province ?  « Peu importe le donneur, tous les gens qui travaillent dans le secteur du développement ici vous le diront, tempère Thierry Nervale, le directeur français de l'Autorité maritime des îles Salomon, un organe indépendant du gouvernement. Il y a effectivement des projets qui sont menés par des entreprises chinoises comme la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC). Mais dans la majorité des cas, ce n'est pas la Chine qui en est à l'origine, c'est la Banque asiatique de développement qui monte des projets, lance un appel d'offres et choisit les candidats. Et visiblement les entreprises chinoises sont compétitives puisqu'elles sont souvent sélectionnées pour travailler en Asie et dans le Pacifique. » Pas de raz-de-marée, en tout cas pas pour l'instant. À terme, le gouvernement des Salomon n'exclut pas de travailler directement avec la Chine dans des domaines aussi sensibles que les télécommunications, l'installation de câbles internet sous-marins ou les infrastructures énergétiques. « À la lumière du dernier déplacement de notre Premier ministre à Pékin, il y a des discussions à venir autour des "nouvelles routes la soie", cela dépendra de nos besoins, prévient George Herming, le porte-parole de l'exécutif. Pour ce qui est de l'assistance militaire, ce n'est pas à l'ordre du jour, mais c'est une possibilité. Nous devons nous inspirer de que la Chine a été capable de faire pour se développer. »À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie» 

Les 30 Glorieuses
Séisme

Les 30 Glorieuses

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 85:56


Quand une catastrophe touche de près certains de nos Glorieux, ça ne peut que nous toucher aussi. Vous êtes notre famille, alors comme nos joies et nos délires, on partage nos peines ensemble. Beaucoup de choses à dire et à entendre, comme toujours et surtout aujourd'hui, après ce week-end de tristesse et d'angoisse.

Le journal de 18h00
L'ONU appelle à faire "beaucoup plus pour le climat, maintenant et sur tous les fronts"

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 8, 2023 20:22


durée : 00:20:22 - Journal de 18h - L'ONU a publié son premier bilan de la mise en œuvre de l'accord de Paris. L'organisation appelle États, entreprises et citoyens à se mobiliser.

Le sept neuf
Mort d'un adolescent dans les Yvelines : Olivier Véran invite "à garder beaucoup de mesure et de prudence"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 25:08


durée : 00:25:08 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Olivier Véran, porte-parole du gouvernement et ministre délégué au Renouveau démocratique, est l'invité du Grand Entretien.

Page of the Wind
Page 960: Il a Dépenser Beaucoup Avant et il Encore Dépenser Beaucoup

Page of the Wind

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 15:08


Kvothe nous parle de sa notoriété et aime rester anonyme à Tarbean. Nous parlons des vérités derrière chaque histoire, demande si Kvothe sait que Denna est proche, et introduisons une nouvelle garniture de crêpes. @pageofthewind pageofthewind.com Join the community on Discord at https://discord.gg/tCZc6kXQcg To support the ongoing WGA and SAG-AFTRA strike as they battle for a living wage and decent working conditions, visit one or more of these links: https://www.wgacontract2023.org/strike-hub https://entertainmentcommunity.org/ https://actionnetwork.org/fundraising/the-snacklist-support-striking-workers

On est fait pour s'entendre
LE CHOIX DE FLAVIE - Dominique Tapie : ''J'aspire à une vie beaucoup plus simple''

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 2:00


Ce soir, "Jour J" reçoit Dominique Tapie, qui évoque sa vie aujourd'hui. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité avec recul et nuance.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi la lumière améliore-t-elle notre humeur ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 2:27


Beaucoup d'entre nous apprécient mieux une journée ensoleillée qu'un jour pluvieux et sombre. L'une des raisons de cette préférence est sans doute l'influence que la lumière exerce sur notre humeur. En effet, elle agit sur elle de plusieurs façons. En premier lieu, elle favorise la production de sérotonine. L'action de ce neurotransmetteur sur le cerveau dépend du récepteur sur lequel il se fixe. Il peut ainsi réguler notre niveau d'anxiété et, plus généralement, notre humeur. De fait, ce n'est pas un hasard si la sérotonine est appelée l'"hormone du bonheur". Son rôle est d'ailleurs plus large puisqu'elle stimule aussi la mémoire et favorise l'apparition du sommeil profond. Le déficit de lumière, à un certain moment de l'année, se traduit souvent par une certaine morosité et une sensation de fatigue. En effet, en réponse au message transmis par nos yeux, selon lequel le degré de luminosité est moindre, le cerveau produit moins de sérotonine. Cette baisse de régime, qui peut aller jusqu'à des formes de dépression saisonnière, serait ressentie par 15 à 20 % des Français. Une exposition régulière à la lumière naturelle, ou des séances de luminothérapie, permettent le plus souvent de retrouver le moral. On le sait, notre humeur dépend aussi de la qualité du sommeil. En effet, le manque de sommeil peut nous rendre un peu nerveux, ou moins patient, parce qu'il limite la capacité du cerveau à gérer nos émotions. Or, la lumière joue aussi un rôle sur le sommeil. En effet, elle agit sur l'hypothalamus, une glande située à la base de l'encéphale. Celle-ci contribue à la régulation de notre horloge interne, donc au fonctionnement du cycle circadien, ce rythme biologique, inhérent à notre organisme, qui préside à l'alternance entre le jour et la nuit. En effet, le soir, l'absence de lumière agit sur l'horloge interne, elle-même synchronisée par l'hypothalamus. En réponse à ce message, le cerveau sécrète de la mélatonine, qui favorise l'endormissement. S'exposer à une lumière artificielle, au moment d'aller se coucher, contribue donc à le retarder. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Grand reportage
La Malaisie, point de passage vital des «nouvelles routes de la soie», mais à quel prix?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 19:30


Deuxième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». La Malaisie est un point de passage vital pour le commerce maritime mondial, et en particulier pour la Chine. Pékin y construit des ports et des chemins de fer pour éviter le détroit de Malacca, contrôlé par les Américains. C'est la justification première des « nouvelles routes de la soie ». Mais où est l'intérêt de la Malaisie ? Les populations locales affectées par les projets chinois souffrent du manque de transparence et de la corruption des élites.  En Asie du Sud-Est, la Malaisie occupe une place stratégique. Son versant Ouest longe le détroit de Malacca, qui sépare le pays de l'Indonésie. Il est le passage obligé des routes commerciales maritimes qui relient l'Europe et le Moyen-Orient à l'Asie. Entre le tiers et la moitié des flux mondiaux de marchandises transitent par ce détroit. La Malaisie est donc centrale dans tout projet qui vise à faciliter l'intégration de la région au commerce mondial. « Cela permet également de faciliter le commerce entre les pays de l'Asean ainsi qu'entre l'Asean, la Chine et d'autres parties du monde », explique Liew Chee Yoong, économiste spécialisé en gouvernance d'entreprise et développement financier à l'université de UCSI de Kuala Lumpur. Cela découle de l'augmentation de la connectivité induite par les projets des « nouvelles routes de la soie ». « Ces projets seront en fait très positifs et peut être très fructueux, compte tenu de ce qui se passe actuellement dans divers pays de l'Asean. »Un millier de bateaux empruntent le détroit de Malacca chaque jour - et faire passer les marchandises à travers la Malaisie pourrait faire gagner des jours entiers. Afin que les marchandises puissent être transportées plus rapidement et plus efficacement de la côte Est en Ouest, une ligne ferroviaire traversant le pays est en cours de construction, permettant ainsi d'éviter le détroit de Malacca. Nouvelle voie terrestreC'est à Kuantan, sur la côte Est du pays, ville incontournable sur les « nouvelles routes de la soie », qu'ont débuté les travaux de construction d'une ligne de chemin de fer nommée ECRL (East Coast Railway Link), ou ligne ferroviaire de la côte est, et de gares afin de faciliter le transport des marchandises.  Sauf que ces projets ne font pas l'unanimité auprès des populations locales. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Kuantan, la maison de Rokamar, dame âgée au visage souriant, est plantée au milieu d'un grand terrain sur lequel se trouvent des poulaillers, des ateliers de construction… Tout ce que sa famille a bâti depuis plus de 40 ans sera réduit à néant pour faire place à une route bétonnée. « Nous avons été pris au dépourvu dès le début du projet. Les responsables ne sont venus ici que lorsque les choses ont été finalisées, nous confie Rokamar. Il n'y a donc rien que l'on puisse faire, nous devons accepter ce que Dieu nous a imposé. Je suis en colère que nous soyons forcés d'accepter ces projets et que nous soyons obligés de céder nos terres. »Sulung, son mari, peau burinée à force de travailler en extérieur, voudrait que le projet soit déplacé de quelques kilomètres. « À proximité, il y a des milliers de kilomètres carrés de marécages, ils pourraient construire là-bas, dit-il en tendant le bras vers un espace vide. Ce n'est pas que nous soyons contre le progrès, mais ils pourraient déplacer la ligne ferroviaire dans la zone marécageuse, il n'y a rien du tout là-bas. Lorsqu'ils sont venus faire des relevés et des mesures, ils nous ont dit que c'était pour construire une route d'accès à la gare. Il ne s'agit même pas d'y installer la voie de chemin de fer, mais une voie d'accès ! »Rokamar exprime tout haut ce que tous dans leur village pensent tout bas. « Pour moi, ceux qui ne sont pas directement touchés peuvent facilement parler des avantages de l'ECRL. S'ils étaient frappés de plein fouet, comme nous, ils sauraient à quel point c'est un bouleversement de devoir tout changer à sa vie. »Quelles indemnisations ? Le couple, parents de huit enfants, a toutefois une chance que d'autres n'ont pas : un titre de propriété de leur terre, garantissant un minimum d'indemnisation pour leur perte. Mais pour Razali, qui vit à moins de 5 km de là, ce n'est pas le cas. « Ils disent qu'ils paieront une somme, je cite, “symbolique”, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose avec… Je ne peux pas reconstruire ma maison avec une somme symbolique ! » explique le vieil homme, assis en tailleur sur un tapis dans son salon. « S'ils m'indemnisent correctement, je pourrai, après l'expropriation, aplanir le terrain derrière ma maison, qui est pour le moment un marécage et y construire ma nouvelle maison. S'ils ne m'indemnisent qu'un peu, je pourrai seulement me permettre de drainer ce marécage. Mais je n'aurai pas assez pour construire une maison. Alors je suppose que je vais simplement rester là, assis sur le sol. J'ai fait appel mais ils ne veulent plus m'écouter, alors je n'ai plus d'options. Je veux pouvoir reconstruire ma maison, car je ne peux plus travailler, je suis un vieil homme. » Sa femme Zakaria a le regard triste, rempli d'incompréhension face à une situation qui les dépasse. « Mon cœur n'est pas en paix, confie-t-elle après un moment d'hésitation. Notre maison, nous y avons vécu si longtemps. C'est comme si on plantait un arbre et que, lorsqu'il porte des fruits, quelqu'un venait l'abattre. C'est difficile pour nous de perdre notre logement, tout s'écroule. Ce fut un sacrifice de toute une vie. Depuis notre jeunesse, on a gagné péniblement notre vie, en faisant des petits boulots pour construire cette maison. Aujourd'hui, nous approchons de la fin de notre vie, nous n'avons plus la force. Ils viennent soudainement tout démolir, cela m'attriste. » Leur voisine, Wan Zainab, tient une échoppe non loin de là. Elle aussi sera détruite pour laisser place à la construction de la voie ferrée. « C'est triste parce que nous sommes là depuis si longtemps. J'ai démonté les étagères, la plupart des affaires sont maintenant sur le sol, ça ne paye pas de mine, nous dit-elle en montrant le parterre encombré. À ce stade, je n'ai pas d'autre source de revenus si le magasin est démoli. Mais je dois quand même gérer une affaire, trouver un autre endroit. Vendre des choses est la seule chose que je sais faire, je ne connais rien d'autre. »Wan Zainab a tenté de faire entendre les problèmes qu'elle rencontrait. « Je suis allée au bureau du cadastre. Nous avons demandé ce qu'il en était pour les terres sans titres, et ils ont répondu qu'ils accorderaient une compensation de 30 %. Comment reconstruire avec 30 % de la valeur du bâtiment ? Est-ce suffisant ? »Des projets qui ne cessent de s'agrandir De retour à Kuantan, nous rencontrons Bakar, une représentante de la communauté locale. Selon elle, l'arrivée des investissements chinois est une bonne nouvelle, même si, ce qui l'inquiète, c'est le Malaysia-China Kuantan Industrial Park situé à Kuantan. Cette entité économique est jumelée au China Malaysia Qinzhou Industrial Park en Chine - un nouveau modèle d'exploitation des capacités de production internationales baptisé « Deux pays, deux parcs ».« Ce qui est un peu inquiétant, c'est qu'il s'étend, s'étend, s'étend… Il en est maintenant à la troisième ou quatrième phase d'expansion, raconte-t-elle. Le fait que le parc s'étende à ce point signifie que de plus en plus de nos terres sont convoitées par le gouvernement chinois. Mais la réalité qui se cache derrière est discutable et douteuse. Pourquoi ? Parce que nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles le bail pourrait nous échapper car ils ont déjà dépensé beaucoup d'argent. »Cela entraîne d'autres problématiques, souligne-t-elle, qui affectent les Malaisiens. « Ils n'embauchent pas beaucoup de locaux : ils ont leurs propres structures, des condominiums de cinq blocs où vivent tous leurs travailleurs qui viennent de Chine travailler ici. Ils restent à l'intérieur. Cela ne crée donc pas d'emploi, ou très peu. Et puis à l'intérieur, c'est comme en Chine. Ils ont des distributeurs automatiques qui utilisent des yuans, la monnaie chinoise. Ils ont leur propre supermarché. C'est pratiquement comme une ville chinoise ici. Leurs travailleurs ne viennent pas en ville. Ils sont juste confinés à l'intérieur. Nous ne savons pas ce qui se passe à l'intérieur. On voudrait de la transparence. » Ce constat n'étonne pas l'économiste Liew Chee Yoong. Mais il pense qu'au bout du compte, ceux qui sont affectés par ce développement finiront par le voir sous un meilleur jour : « Je pense qu'il faut penser aux retombées économiques, et qu'il faut se projeter sur le long terme. Cette connectivité peut apporter de nombreux avantages économiques en stimulant l'hôtellerie, le tourisme, les industries logistiques et ainsi de suite, malgré les incertitudes économiques mondiales. »Malgré toutes les opinions et effets négatifs potentiels, l'économiste estime que les avantages l'emportent. Selon lui, de nombreux pays impliqués dans ce projet en tireront d'énormes bénéfices d'un point de vue économique. Y compris la Malaisie. Malacca, port en haute merLa ligne de chemin de fer en cours de construction à Kuantan aura pour destination la capitale Kuala Lumpur. Mais elle fera également la jonction avec un autre grand port de la côte ouest, Malacca. Le plus ancien des ports de Malaisie est marqué par près de 130 ans de colonisation portugaise, et l'on peut apercevoir dans son centre l'héritage de cette époque coloniale. Mais tout autour, ce qui est frappant, ce sont les immeubles abandonnés, les chantiers en cours un peu partout aux abords de la ville. Ce que déplore Jane, dont le nom a été modifié car elle travaille pour une entreprise sino-malaisienne. Elle a grandi à Malacca et pour elle, le visage de la ville a complètement changé. « Si vous traversez les quartiers de la ville, vous verrez des bâtiments abandonnés. Pourquoi ne pas faire revivre ces bâtiments ? s'interroge-t-elle. Nous sommes une ville historique. La ville est vide partout. Personne ne vient s'y installer. Alors qui gagne de l'argent ? Le nombre de touristes venant à Malacca a considérablement baissé par rapport aux cinq dernières années. »Elle ne comprend pas la façon dont les travaux s'organisent. « Comme vous avez des yeux, vous pouvez voir tous ces bâtiments abandonnés. Dans un tel état, pourquoi creusent-ils encore ? Si vous voulez vraiment vous développer, il faut peupler et donc remplir d'abord les espaces vides. »Ce qui l'inquiète le plus, c'est la perte d'identité de sa ville natale. « Ce n'est plus Malacca. Maintenant, il y a des magasins chinois partout. Vous avez une rue où il y a une prédominance de personnes qui ne sont pas de votre pays. Qu'il y ait un quartier chinois, c'est très bien. Mais à présent, tout le monde ne parle que le mandarin. C'est l'une des choses dont je me suis rendue compte et qui a changé tout l'écosystème ici : c'est la langue. »L'économiste Liew Chee Yoong modère cependant les choses. Selon lui, blâmer uniquement les investisseurs chinois à Malacca n'est pas raisonnable. « Je pense que ces magasins vides et ces nombreux bâtiments sont davantage la conséquence de l'environnement économique du pays, ce qui n'est pas seulement le cas à Malacca, mais aussi ailleurs dans d'autres États de la Malaisie. »Aux yeux de Liew, cette responsabilité particulière incombe également au gouvernement de l'État de Malacca. Il ne s'agit pas seulement du côté chinois, mais de la manière dont l'ensemble du projet est mis en œuvre et des parties prenantes qui doivent communiquer en premier lieu, et il souligne que le gouvernement local aurait pu faire beaucoup mieux. « Je ne rejetterai donc pas la faute à 100 % sur les Chinois. Oui, ils pourraient avoir une part de responsabilité, mais je pense que le gouvernement de Malacca pourrait en réalité intervenir pour mieux gérer le projet dès les premières étapes. Avant que le projet ne commence, ils devraient mener une enquête auprès de toutes les parties prenantes concernées. »  Manque de transparenceLe quartier historique de la ville est devenu un quartier chinois. Tout est écrit en mandarin. D'innombrables lanternes rouges et jaunes décorent les immeubles et l'une des plus grandes attractions de la ville est le plus vieux temple bouddhiste de Cheng Hoon Teng, dans un pays majoritairement musulman. D'ailleurs, pour qui regarde sa géolocalisation sur son téléphone, il est inscrit Jīcháng jiē - Jonker Street - en caractères chinois. C'est là que nous rencontrons Lim, un ancien journaliste local doué d'une connaissance approfondie des projets chinois à Malacca. Comme Jane, il est effaré de la rapidité du développement de la ville sans planification appropriée. « Il n'y a pas beaucoup d'informations disponibles publiquement, déplore-t-il. Ils ne divulguent pas vraiment ce qu'ils font. Ils disent qu'il s'agit d'un port en eau profonde, entièrement géré par une société chinoise, la China Communications Construction Company (CCCC). »  « Qui est donc aussi impliqué ? Qui bénéficie des contrats ? Nous devrions avoir plus d'informations à ce sujet, poursuit Lim. Il n'y a pas de transparence. Nous disposons d'informations, mais très limitées. Beaucoup de choses ne sont pas encore terminées. Et certains chantiers sont simplement bloqués, arrêtés à mi-chemin. Par ailleurs, les locaux, quelle que soit l'ampleur des investissements, sont confrontés aux problèmes liés au coût de la vie : si vous n'augmentez pas les salaires pour qu'ils atteignent un niveau adéquat, vous ne pourrez pas bénéficier des projets. Or le coût de la vie a augmenté, mais pas les salaires. À Malacca, le niveau de vie est encore très bas. » La crainte de Lim : et si les choses tournaient mal pour l'économie malaisienne ? « Le Sri Lanka est le meilleur exemple de la façon dont les choses peuvent mal tourner si vous ne contrôlez pas vos infrastructures essentielles, compare-t-il. Ils construisent un port en eau profonde ici. Que se passera-t-il si nous suivons la voie du Sri Lanka ? Pouvons-nous vraiment rembourser si les choses tournent mal ? Nous ne voulons pas suivre la voie du Sri Lanka. Et je pense qu'il n'est pas le seul. Le Pakistan a également des problèmes, l'Afghanistan, et quelques autres pays d'Asie centrale, ont déjà des difficultés à rembourser la Chine. »Cependant, souligne Lim, le ton a changé depuis une dizaine d'années. « La Chine est dure en affaires. La situation était très différente sous Hu Jintao, les choses ont changé lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir. Xi s'enhardit maintenant parce qu'il a un contrôle absolu. Sous le règne de Hu Jintao, tout était encore négociable, mais sous Xi Jinping, les choses sont très, très opaques. On ne sait pas ce qu'il va faire. Qui sait, il pourrait même retirer ses investissements. »La question de l'absence de transparence revient souvent. Ce qui, selon l'économiste Liew Chee Yoong, témoigne d'une différence culturelle. « Si vous faites des affaires en Chine, et pas seulement dans le cadre des "nouvelles routes de la soie", les Chinois ont tendance à se concentrer davantage sur l'établissement de relations pour commercer. Et, en Chine, les règles ne sont pas non plus très claires. C'est pour cela que ces questions de transparence sont soulevées, ce que je ne conteste pas, je pense que c'est en partie vrai. Mais si vous ne pouvez pas rembourser le prêt, vous ne devriez pas le contracter en premier lieu. Je ne pense pas qu'il faille rejeter la responsabilité à 200 % sur la Chine elle-même. Je pense que les pays concernés doivent gérer correctement leurs finances avant de s'engager. Un pays doit s'engager quand il est prêt, c'est la meilleure stratégie. Mais bien sûr, nous ne pouvons pas attendre trop longtemps, parce que nous avons besoin de compétitivité économique. » Craintes pour le patrimoineDans le quartier portugais de la ville, nous retrouvons Martin Theseira, ancien pêcheur qui lutte contre l'appropriation de ses terres par les investisseurs chinois. Amoureux de la mer, il nous explique que les îles que nous apercevons dans le port sont artificielles, qu'elles ont été créées de toutes pièces, en peu de temps, avec du sable et de la végétation, en attendant d'y voir de nouveaux complexes de loisirs pousser…Ces îlots qui détruisent son horizon lui laissent un goût amer. « Ce qui motive des projets comme ça, c'est l'avidité pure et simple, pointe-t-il entre ses dents. Les autorités sont irresponsables d'autoriser de telles constructions parce que, premièrement, ce n'est pas durable. Les dommages causés à l'environnement et à la communauté côtière sont irréversibles. Les biologistes marins nous disent qu'il s'agit d'une diversité marine unique. Notre communauté est affectée car notre mode de vie dépend de la mer. Pour nous, la mer est notre bouée de sauvetage. En réalité, nous nous battons depuis le premier jour et nous sommes toujours dans la même situation. Il n'y a pas d'amélioration réelle parce qu'il n'y a pas d'engagement sérieux. »Sa grande crainte est la disparition de sa communauté, de son patrimoine et de son héritage. « Je pense que tout disparaîtra dans les dix à vingt prochaines années. Pouvez-vous compenser la perte de l'accès à la mer pour la communauté ?  Vous ne pouvez pas. On ne peut pas la remplacer. Aucune somme d'argent ne peut remplacer la disparition de ressources pour la communauté. L'argent n'est pas une compensation qui peut tout régler. »Les changements sont perceptibles ailleurs, souligne Martin, ce qui appuie son argument. « Nous constatons les changements dans la région, les tensions avec les États-Unis. Les Chinois se montrent très audacieux en mer de Chine méridionale. Mais que pouvons-nous vraiment faire ? Ce sont des superpuissances qui sont en train de montrer leurs muscles. » L'économiste Liew Chee Yoong souligne cependant que la compétition économique, quelle qu'elle soit, n'est pas une mauvaise chose. « Si l'on parle de commerce économique, d'expansion vers d'autres pays, il s'agit plutôt pour la Chine de montrer son soft power au reste du monde. Ce n'est pas une mauvaise dynamique. Nous-mêmes essayons de nous engager économiquement avec d'autres parties du monde, mais la Chine l'a fait plus tôt que d'autres. Si vous regardez les pays d'Afrique, vous verrez qu'ils ont beaucoup bénéficié des investissements de la Chine sur le continent. Au fil des années, les Chinois se sont développés au Kenya, au Nigeria ou en Tanzanie. La Chine aide d'autres pays à se développer économiquement, et l'Europe et les États-Unis peuvent aussi le faire, il n'y a rien de mal à cela. »Personne en Malaisie n'ignore la compétition économique mondiale qui se joue ici entre la Chine et les États-Unis. Face au projet tentaculaire des « nouvelles routes de la soie » qui dispose d'importantes réserves de liquidités, les États-Unis ont lancé leur pilier asiatique. Dans l'Indo-Pacifique, Washington multiplie les partenariats économiques avec des dizaines de pays, dont la Malaisie.À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie»

L'heure bleue
Cécile Guilbert : "Jack-Alain Léger a beaucoup aimé jouer avec le lecteur"

L'heure bleue

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 49:04


durée : 00:49:04 - Grand Canal - par : Eva Bester - À l'occasion du dixième anniversaire du suicide de l'écrivain Jack-Alain Léger, écrivain à talents et identités multiples, adulé puis maudit, Cécile Guilbert réunit en un volume les œuvres les plus emblématiques de ses trois premiers pseudonymes dans "L'Opéra du moi" (Bouquins). - invités : Cécile Guilbert - Cécile Guilbert : Essayiste et romancière

Histoires du monde
Le whiskey sera vietnamien, et ça dit beaucoup de l'évolution du pays

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Sep 1, 2023 2:43


durée : 00:02:43 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - La plus grande bouteille de whiskey (whisky produit en Irlande ou aux Etats-Unis) au monde a été achetée par un Vietnamien pour plus d'un million de livres sterling. C'est dire si le Vietnam se développe au point d'avoir aujourd'hui le troisième constructeur automobile mondial par capitalisation.

InterNational
Le whiskey sera vietnamien, et ça dit beaucoup de l'évolution du pays

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 1, 2023 2:43


durée : 00:02:43 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - La plus grande bouteille de whiskey (whisky produit en Irlande ou aux Etats-Unis) au monde a été achetée par un Vietnamien pour plus d'un million de livres sterling. C'est dire si le Vietnam se développe au point d'avoir aujourd'hui le troisième constructeur automobile mondial par capitalisation.

Le sept neuf
Antoine Dupont : "On a un rythme qui ne nous permet pas beaucoup de souffler"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 10:18


durée : 00:10:18 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - À J-8 de la Coupe de Monde de Rugby en France, le demi de mêlée Antoine Dupont est l'invité de Sonia Devillers.

Les grands entretiens
Éric-Maria Couturier, violoncelliste (3/5) : "Je travaille beaucoup sur la façon de faire une phrase"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 25:12


durée : 00:25:12 - Éric-Maria Couturier, violoncelliste (3/5) - par : Judith Chaine - Eric-Maria Couturier a été formé à Paris à la grande tradition française du violoncelle. Il est depuis 2002, membre de l'EIC. Retour sur le parcours de ce musicien sensible et polymorphe qui n'hésite pas à sortir de son répertoire pour mieux explorer toutes les possibilités de son instrument. - réalisé par : Lise Côme

Reportage International
Kosovo: la difficile tâche de juger les crimes de l'UÇK

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 2:29


Justice sera-t-elle un jour rendue pour les crimes de guerre imputés à l'Armée de libération du Kosovo ? Le procès de l'ancien Président Hashim Thaçi et de trois de ses lieutenants s'est ouvert en avril dernier à La Haye devant les Chambres spécialisées. Mais cette justice, bien tardive, semble poser plus de questions, que d'apporter de réponses. De notre correspondant à Pristina,Comme chaque été, la diaspora, nombreuse, est de retour au Kosovo pour voir la famille restée au pays et marier ses enfants. Cette année, la nouveauté pour celles et ceux qui reviennent, ce sont les grandes affiches à la gloire de l'UÇK, qui proclament « la liberté à un nom » : celui d'Hashim Thaçi, ancien chef politique de la guérilla albanaise, longtemps l'homme fort du petit pays. Son procès, comme ceux des autres anciens commandants, beaucoup le rejettent, explique Visar Ymeri, qui dirige le think tank social-démocrate Musine Kokalari.« Les gens au Kosovo regardent d'un mauvais œil les procès qui se tiennent à La Haye devant les Chambres spécialisées. Ils ne les acceptent pas parce qu'ils ont le sentiment que l'on juge la guerre de libération qu'a menée l'UÇK pour le Kosovo. Or, pour les gens, juger cette guerre revient à juger le désir des Kosovars de se libérer de la Serbie et d'obtenir l'indépendance. Je crois que si ces accusés étaient jugés pour les crimes qu'ils ont commis en tant qu'élus, pour leur corruption par exemple, les réactions seraient bien différentes. »« Aucune guerre n'est propre »De nombreux Albanais du Kosovo ont l'impression qu'on juge les victimes de la guerre de 1999 face à la Serbie, plutôt que les agresseurs.Juste avant que le procès d'Hashim Thaçi et de ses lieutenants ne commence au printemps dernier, une grande manifestation de soutien a d'ailleurs réuni des dizaines de milliers de personnes à Pristina. L'activiste Rron Gjinovci a été l'un des rares à oser publiquement s'y opposer. Cela lui a valu de vives critiques et des accusations de traitrise. Ce trentenaire appartient à la nouvelle génération, plus critique vis-à-vis des anciens de l'UÇK et notamment du mythe de sa guerre propre.« Aucune guerre n'est propre, c'est certain. Le fait que cette guerre n'a pas été propre a d'ailleurs été confirmé par les avocats des inculpés. Faire la lumière sur certaines affaires, qui ont coûté des vies humaines, est primordial pour toute société, y compris pour le Kosovo. »Il faut dire que les avocats d'Hashim Thaçi et de ses co-accusés plaident le fait que leurs clients n'étaient pas au courant des exactions commises par leurs troupes. Autrement dit, qu'ils ne commandaient donc pas vraiment l'UÇK, une guérilla à la hiérarchie mal établie, assurent-ils aujourd'hui. Voilà un discours qui agace profondément Rron Gjinovci.« C'est choquant pour le public au Kosovo parce que ces personnes ont été pendant longtemps au pouvoir, en surfant sur l'héroïsation de la guerre qu'ils ont menée. Entendre leurs avocats dire qu'ils n'ont rien fait est donc scandaleux. Beaucoup de gens se sentent trahis, ils se disent qu'on leur a menti : ces accusés ne seraient donc pas les héros qu'ils prétendaient être puisqu'ils le renient eux-mêmes aujourd'hui. »Un procès mal acceptéMême si leur légende commence à s'effriter, les anciens commandants de l'UÇK aujourd'hui jugés devant les Chambres spécialisées de La Haye conservent une solide base de fidèles en tant que « héros de guerre ». Beaucoup regrettent que ce procès ne soit qu'un nouveau coup d'épée dans l'eau : jusqu'à présent, la justice n'a pas permis de faire la lumière sur les crimes de guerre, préalable nécessaire pour favoriser la réconciliation au Kosovo. C'est ce que constate Bekim Blakaj, du Centre pour le droit humanitaire, une ONG serbo-kosovare.« On espérait que ce tribunal nous donnerait des réponses très importantes à nous tous, en tant que société. On pensait par exemple qu'on pourrait peut-être enfin savoir s'il y avait eu ou non du trafic d'organes. Or, ce crime ne figure dans aucun des actes d'accusation émis. Voilà entre autres pourquoi nous ne sommes plus optimistes, comme nous l'étions au moment de son ouverture. »Les Chambres spécialisées ont en effet été créées, sous pression occidentale, après la publication d'un rapport du Conseil de l'Europe suspectant un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers de l'UÇK, surtout les Serbes. La principale difficulté de cette Cour, c'est d'établir des preuves de culpabilité alors qu'il n'existe presque aucune trace écrite des ordres de la guérilla. L'accusation repose donc presque entièrement sur la parole des témoins, anonymisés et très protégés pour éviter les pressions. Sauf que toutes ces précautions alimentent les théories complotistes et limitent la confiance dans l'impartialité de cette justice, déjà mal acceptée. Chaque camp, Albanais comme Serbe, pourra donc exploiter ces failles pour nier les verdicts et camper sur ses positions antagonistes.À lire aussiEclairage : Le procès de l'ex-président du Kosovo Hashim Thaçi s'ouvre à La Haye

Franceinfo junior
franceinfo junior. Pourquoi y-a-t-il beaucoup d'algues vertes sur les plages ?

Franceinfo junior

Play Episode Listen Later Aug 29, 2023 6:37


durée : 00:06:37 - franceinfo junior - Depuis une cinquantaine d'années on trouve une prolifération d'algues vertes en majorité sur les baies du littoral du Nord de la France. Les journalistes en herbe de franceinfo junior posent toutes leurs questions sur ce sujet à un expert.

Entreprendre dans la mode
Épisode spécial LE GRAND REBOOT™ – Extrait #1 — 6 Outils Simples mais Puissants pour Gagner (Beaucoup) de Temps

Entreprendre dans la mode

Play Episode Listen Later Aug 29, 2023 12:28


À l'occasion de la sortie de ma dernière formation, "LE GRAND REBOOT™ : La Méthode Ultime pour Optimiser Votre Productivité, Réaliser Vos Objectifs et (Re)Trouver Un Équilibre de Vie Pro et Perso.", je partage cette semaine plusieurs extraits. Dans cet épisode, je lève le voile sur mes 6 outils d'accélération favoris, ceux qui me permettent d'automatiser les tâches répétitives et augmenter ma productivité pour me concentrer sur ce qui compte vraiment dans ma vie et mon business. "LE GRAND REBOOT™" est disponible dès maintenant sur https://theboldwayeducation.podia.com/ Pour fêter ce lancement, profitez de 200€ offerts jusqu'au 5 septembre !

The Chenese Lewis Show
Mallory B. Richardson | Episode #306

The Chenese Lewis Show

Play Episode Listen Later Aug 28, 2023 41:00


Mallory B. Richardson is a Native American influencer and a member of the Haliwa-Saponi Tribe. She is the CEO of The Platform Experience, a North Carolina based fashion house that provides multiple services including wardrobe styling and model coaching. She is also the Founder of Beaucoup, Raleigh's premiere plus size nonprofit support network for career development, wellness, and service. Mallory is the creator and producer of North Carolina's first plus size fashion week entitled Crusade of Curves. Launched in 2017, Crusade of Curves is celebrating its 7th year anniversary with a three-city tour stopping in Washington, D.C., New York City, and Raleigh, NC.

5 Heures
Quels sont les grands gagnants et les grands perdants de l'été ?

5 Heures

Play Episode Listen Later Aug 28, 2023 49:20


Quels sont les grands gagnants et les grands perdants de l'été ? Comment Blur a-t-il réussi à créer la surprise avec son nouvel album ? Pourquoi la maison Disney est-elle dans une mauvaise passe ? Quel est le secret du miracle « Barbenheimer » au box-office ? Comment Ryan Gosling a-t-il réussi un des tubes de l'été avec « I'm just Ken » ? Et en parlant de tube de l'été, qui signe une belle reprise inattendue de « Maneater » de Hall and Oates ? Pourquoi « Blue Beetle » est-il un des pires films de superhéros de DC Comics ? Comment OMD revient-il par la grande porte ? Beaucoup de questions… Beaucoup de réponses dans « La semaine des Cinq Heures » de ce lundi 28 août

Les Grosses Têtes
ARCHIVE - Yoann Riou boit beaucoup pendant l'émission

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Aug 26, 2023 0:49


Yoann Riou boit visiblement beaucoup d'eau pendant "Les Grosses Têtes". De quoi faire réagir ses camarades... Tous les samedis et dimanches, même l'été, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.

La Story
Dôme de fer d'Israël : la défense que beaucoup voudraient

La Story

Play Episode Listen Later Aug 25, 2023 20:51


5/5 – Dernier épisode de la série sur la course à l'armement. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Michèle Warnet et Anne Bauer expliquent comment le système de défense antiaérien mis au point par Israël contre les salves de roquettes du Hamas est devenu une arme bien adaptée aux guerres d'aujourd'hui.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Michèle Warnet. Cet épisode a été enregistré en août 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Anne Bauer (grand reporter aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : MOHAMMED ABED/AFP. Sons : LCI, France 2, RFI, Prestige Music, i24News. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
Enseignement: l'Université centrale du Venezuela tente de renaître

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 23, 2023 2:52


L'Université centrale vénézuélienne a élu ses dirigeants en juin dernier, après quinze ans sans vote, pour diverses raisons : divisions internes, confrontations avec le gouvernement, processus légaux. Un pas important dans la réactivation de cette institution académique laissée à l'abandon, en raison de la crise économique et sociale au Venezuela. Et au-delà de ce scrutin, l'université tente de renaitre, via quelques professeurs. C'est tout un système qui se remet en branle. De notre correspondante à Caracas, Une petite centaine de lycéens, en uniforme, découvre la faculté de sciences ce matin. L'atelier auquel les jeunes participent ? « Que fait un scientifique ? » Au programme : expérience de chimie, de physique, découverte des laboratoires. Les élèves sont accueillis par Ernesto Gonzalez, coordinateur académique. « Nous sommes très heureux de vous voir ici, vous êtes environ 120, 120 graines de futur. »L'université vénézuélienne, autrefois très reconnue, a perdu de son éclat. « En biologie, quand j'ai démarré comme professeur il y a 30 ans, nous avions facilement entre 700 et 800 étudiants chaque année », se souvient Ernesto Gonzalez. « Aujourd'hui, nous en avons 230. Beaucoup de professeurs sont partis à la retraite et n'ont pas été remplacés. On calcule que 2/3 de l'université, entre professeurs, employés et étudiants, l'ont abandonnée. Cette situation a commencé en 2015 environ, et c'est le produit de la situation économique, des petits salaires… »Encourager les élèves à s'inscrire en scienceEt parler de petits salaires, c'est un euphémisme. Un professeur d'université au Venezuela gagne une dizaine de dollars par mois. La femme d'Ernesto est chauffeure VTC pour couvrir les besoins du ménage. Mais malgré ces paies dérisoires, certains n'ont pas abandonné l'université.« Nous sommes quelques-uns, assez peu, à croire qu'il faut faire quelque chose et qu'on ne peut pas laisser l'université comme ça », ajoute Ernesto Gonzalez. « Certains ont des projets avec les ministères, ça les encourage, d'autres avec des entreprises privées, et cela leur permet un salaire correct. Cette activité en particulier, c'est une initiative d'une professeure, Katia Reategui, et l'idée est d'encourager les élèves à s'inscrire en science. »Divers moyens mis en œuvres pour faire renaître l'université de ses cendresVannesa Bastos est l'une des enseignantes participantes, elle revient à peine du Pérou où elle avait immigré pendant cinq ans, et elle en est convaincue, son université renait, par les murs.« Le campus est classé patrimoine de l'Unesco depuis l'année 2000. À partir de 2017, 2018, il a commencé à décliner jusqu'à un accident, où un toit s'est effondré », rappelle Vannesa Bastos. « Ça a beaucoup fait parler, cet abandon de l'université. Et à partir de là, une commission de restauration s'est créée. Maintenant, il y a des travaux tous les jours. Au début de l'année, je voyais plus d'ouvriers sur le campus que d'étudiants. Et ce que je crois, c'est qu'une fois que la maison est restaurée, les gens reviennent s'y installer. »Restauration des bâtiments, retour de professeurs, élections ; l'université vénézuélienne tente de renaitre de ses cendres et attend ses étudiants.

Choses à Savoir
Pourquoi beaucoup de pays africains ont des drapeaux rouge, vert et jaune ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Aug 23, 2023 2:40


Cet été, je vous fais écouter ou réécouter les meilleurs épisodes de Choses à Savoir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir VOYAGE
Comment sont attribuées les étoiles du Michelin ? ⭐⭐⭐

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Aug 22, 2023 2:43


Le guide Michelin est sans doute le deuxième petit livre rouge le plus populaire au monde. On en a déjà parlé pas mal mais on ne sait toujours pas comment sont attribuées les fameuses étoiles. Aujourd'hui, Choses à savoir gastronomie lève un coin du voile. Beaucoup de mythes et légendes entourent cet aspect du guide et tout est tenu secret. On sait que des inspecteurs viennent manger dans les restaurants ciblés parfois incognito, parfois pas. On peut donc raisonnablement imaginer qu'il y a au préalable une grosse partie de préparation, de recherche et de documentation sur les établissements avant même qu'un inspecteur y pointe le bout de son faux nez. Sont ils déguisés, peu probable mais pas impossible, un peu à la manière de Monsieur Duchemin dans le film l'aile ou la cuisse. Et qui sont les inspecteurs ? Ce sont d'anciens professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Ils goûtent anonymement les plats. L'inspecteur n'a le droit de révéler son identité qu'ensuite, pour obtenir des informations. Selon Michelin, en une année, un inspecteur déguste environ 250 repas par an et passe 160 nuits dans des hôtels. Quels sont les critères pour avoir une étoile ? Autant les hôtels s'appuient sur des critères parfois rigides, comme par exemple la présence d'une télé dans la chambre vous fait gagner une étoile. Un ascenseur également,même chose pour le mini bar. Maintenant, vous savez pourquoi vous pouvez trouver des 3 étoiles si miteux. Pour le guide, les cinq critères d'attribution sont la qualité des produits, la maîtrise des cuissons et des saveurs, la créativité du chef dans ses plats, la prestation de service ainsi que le rapport qualité/prix. D'autres critères sont aussi pris en compte : l'hygiène, la décoration ou la carte et la cohérence des menus. En fonction de ces critères, ils peuvent décider d'attribuer une étoile… ou de la retirer. L'attribution des étoiles est décidée lors d'une réunion entre le rédacteur en chef du guide, les inspecteurs et le directeur international du Guide Michelin pour attribuer ou non une étoile. Le vote se fait de manière collégiale, et si les inspecteurs sont en désaccord entre eux, de nouvelles visites ont lieux pour confirmer ou non le choix. Enfin, ça c'est pour la raison officielle. Des fuites d'informations d'anciens inspecteurs ne semblent pas dépeindre une vérité si simple. Mais ça, c'est une autre histoire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Les Nuits de France Culture
Chantal Montellier : “Je suis quelqu'un pour qui les mots comptent beaucoup”

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 71:21


durée : 01:11:21 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2003, à l'occasion de la réédition de trois albums de la dessinatrice Chantal Montellier, François Angelier consacrait son émission "Mauvais genres” à cette autrice avant-gardiste de la bande dessinée des années 70. - invités : Chantal Montellier Auteure de BD

Les Nuits de France Culture
Marjane Satrapi : “Il faut avoir beaucoup d'obsessions pour travailler dans la BD”

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 20, 2023 90:20


durée : 01:30:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Au début des années 2000, la publication de la série en quatre volumes de la bande dessinée "Persepolis" de Marjane Satrapi, récit autobiographique d'une enfance en Iran, est une petite révolution dans le monde du neuvième art. L'autrice se raconte dans “Radio libre” en 2009 en toute franchise. - invités : Marjane Satrapi Artiste, réalisatrice et autrice de bandes dessinées

Code source
[REDIFF] Affaire Dany Leprince : une famille massacrée, un condamné et beaucoup de zones d'ombre

Code source

Play Episode Listen Later Aug 17, 2023 22:37


Épisode diffusé pour la première fois le 15 novembre 2022.Le 16 décembre 1997, un agriculteur de la Sarthe est reconnu coupable du meurtre de son frère Christian, de sa femme Brigitte ainsi que deux de leurs filles. Jugé par la cour d'assises de la Sarthe, Dany Leprince est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. En prison, il ne cesse de clamer son innocence et se démène pour obtenir un nouveau procès, en vain. En liberté conditionnelle sous bracelet électronique depuis 2012, Dany Leprince finit de purger sa peine le 1er mars 2021. Ce jour-là, son avocat dépose une demande de requête en révision, dans le but d'obtenir un deuxième procès. Aujourd'hui, l'ancien détenu continue de se battre et il clame son innocence dans un livre intitulé « Ils ont volé ma vie », aux éditions Flammarion.Chloé Belleret, journaliste au Parisien Week-end, a rencontré Dany Leprince chez lui à l'occasion de la sortie de son livre. Pour Code source, elle retrace les moments clés de l'affaire.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits : Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Emma Jacob - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. - Archives : INA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Sardou-Armanet, la culture est-elle politique? - 17/08/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 17, 2023 56:23


C dans l'air du 17 août - Culture : quand les artistes s'aventurent sur le terrain politique LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du « Figaro » - RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à « 20 Minutes » - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service société de « L'Express » - OLIVIER CACHIN - Journaliste musical C'est la petite phrase qui divise. Lors d'une interview, la chanteuse Juliette Armanet a exprimé son dégoût envers la chanson Les lacs du Connemara de Michel Sardou. Cette musique est pour elle « immonde » et « de droite ». Tollé immédiat sur les réseaux sociaux. Ce titre culte de 1981, écouté autant dans les fêtes de village que dans les soirées étudiantes d'HEC (mais pas de la même manière comme l'évoque l'auteur Nicolas Matthieu dans Connemara), a ses défenseurs et ses pourfendeurs. Armanet fut donc d'emblée la cible d'insultes en tous genres, l'exemple même du risque pour les artistes à s'aventurer sur des considérations politiques. En mai dernier, Justine Triet (lauréate française de la Palme d'or) a elle aussi créé la polémique en fustigeant, lors de son discours à Cannes, la politique du gouvernement, notamment sur la réforme des retraites. Le week-end prochain, le rappeur Médine est quant à lui invité aux universités d'été de la France insoumise et sa présence crispe déjà vu les accusations d'homophobie et d'antisémitisme qui le visent. Pendant ce temps, certains élus locaux semblent profiter des subventions données aux associations et acteurs culturels pour diffuser leur idéologie. Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est attaqué sur la baisse des aides aux grandes institutions culturelles. L'élu LR se justifie en évoquant des raisons d'équilibre budgétaire mais la suppression totale de la subvention au Théâtre nouvelle génération - Centre dramatique national de Lyon est celle qui a suscité le plus de réactions. Beaucoup y ont vu une mesure de rétorsion aux critiques formulées envers la politique régionale par son directeur, Joris Mathieu. Ces critiques ne concernent pas uniquement des élus de droite ou d'extrême-droite. À gauche aussi certaines subventions culturelles font débat, comme à Poitiers où la mairie a décidé de maintenir ses aides à Alternatiba. Alors que l'association organise des ateliers de « désobéissance civile », le préfet de la Vienne a demandé le retrait de ces subventions qu'il considère être un « manquement au contrat d'engagement républicain ». La France est en tout cas fournie en festivals. On en compterait entre 6000 et 8000 chaque année. À Charleville-Mézières, dans les Ardennes, le Cabaret Vert ouvre aujourd'hui sa dix-septième édition. Ce festival de musique programme chaque année les plus grands noms du rock, de l'électro, du rap et d'autres musiques actuelles. C dans l'air est allé assister aux préparatifs alors que plus de 120.000 spectateurs sont attendus. Alors, comment expliquer que les prises de positions politiques des artistes crispent autant ? Comment éviter l'utilisation idéologique des subventions à la culture ? Comment fonctionnent les festivals importants en France ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Choses à Savoir VOYAGE
Comment le tabac affecte notre goût ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Aug 14, 2023 2:33


Beaucoup de gens fument, j'ai pas les chiffres, c'est une observation personnelle. Et un cuisinier qui va se prendre une grosse peuf devant son restaurant entre deux services est une image assez banale pour un citadin. En plus d'être une usine à cancers, le fait de fumer vous donne une haleine de chien de chasse mais pire encore pour un professionnel de la bouche, il altère le goût.  Comment, pourquoi, c'est ce que nous allons voir aujourd'hui. Car oui, un fumeur goûte moins bien qu'un non fumeur, c'est un fait. Le tabac, c'est dela nicotine mais aussi du goudron et des additifs chimiques présent dans la fumée ce sont eux qui vont altérer vos capacités gustatives ainsi que la fumée elle même ! Je cite : “La fumée du tabac induit un processus inflammatoire. Lorsque vous souffrez d'un rhume, le goût et l'odorat sont momentanément touchés. Cela résulte d'une inflammation des récepteurs au goût et à l'odorat. Le tabac maintient cette inflammation chronique qui demeure particulièrement délétère pour la santé", observe Docteur Ivan Berlin/ Fumer provoque des troubles du goût qui peuvent altérer les plaisirs gustatifs et entraîner de mauvaises habitudes alimentaires. Sous l'effet de la cigarette, les aliments paraissent plus fades ; de ce fait, on consomme plus de plats en sauce, on a tendance à ajouter du sel, du sucre, du gras, du piquant pour en retrouver les saveurs, ce qui nuit à l'équilibre nutritionnel. Si la fumée entraîne une perte du goût, c'est parce que les goudrons et les produits chimiques présents dans la fumée de cigarette abîment les papilles. Par ailleurs, le fait de fumer assèche la bouche en diminuant la production de salive (en raison d'une atteinte des glandes salivaires), ce qui se traduit par une diminution de la dissolution des aliments (on parle d'insalivation) et donc, encore, une diminution du goût des plats. Mais c'est pas sans espoir, On observe es améliorations dés les premières 48h après l'arrêt du tabac car les terminaisons nerveuses commencent à repousser. Et en moyenne, après 2 semaine vous avez récupéré Goût et odorat d'antan. En moyenne, hein. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Parle français - Le podcast Fluidité
Montrer nos enfants sur les réseaux sociaux ? - #133

Parle français - Le podcast Fluidité

Play Episode Listen Later Aug 12, 2023 10:28


Beaucoup de gens publient des contenus où on voit leurs enfants sur Instagram ou autres réseaux sociaux. Mais, on se rend compte que c'est plus dangereux qu'on ne pensait. On en parle dans cet épisode et vous verrez ce que la France a décidé de faire à ce sujet... ▶ La vidéo YouTube de l'épisode + sous-titres : https://youtu.be/6kSHoSd697A  ▶ La transcription gratuite en français : https://lefranchute.com/les-reseaux-sociaux-133/  ▶ Rejoins le club VIP maintenant pour progresser :  https://www.patreon.com/lefranchute ▶ Commande ton teeshirt : https://le-podcast-fluidit.creator-spring.com/ ▶ Demande un atelier d'essai de pratique de conversation avec un tuteur : https://lefranchute.com/convers-action/ ▶ Abonne-toi à Mosalingua pour apprendre le vocabulaire basique du français (lien affilié) : https://academy.mosalingua.com/mosaweb/?ref=1120&target_lang=fr ▶ Des partages de contenus, des astuces sur mon canal Télégram : https://t.me/lefranchute

Génération Do It Yourself
#339 - Pénélope Boeuf - La Toile - Je suis ingérable ? C'est vous qui ne savez pas me gérer !

Génération Do It Yourself

Play Episode Listen Later Aug 6, 2023 152:58


Parfois, nos vies peuvent sembler encore plus étroites que des tunnels et prendre la forme de tuyaux. Pour s'en extirper, rien ne vaut un bon coup de pression. Chez mon invitée, c'est la combinaison de deux dynamiques très puissantes qui a déclenché le changement : la créativité et l'entêtement. Pas la peine de continuer à chercher, il n'y a pas plus déterminé que Pénélope Boeuf pour donner corps à ses idées narratives. Mais avant de vivre de ses podcasts, de créer son studio, de fonder son agence 360° La Toile et d'écrire ses livres, Pénélope a dû prendre quelques détours. Enfant, elle rêve déjà de “raconter des histoires et donner des idées”. Pourtant, la Pénélope jeune adulte se tourne vers une école de droit. S'en suivent, 10 jobs en 10 ans. Puis émerge la Pénélope de la trentaine, celle qu'elle raconte dans son premier podcast et énorme carton aux 150 épisodes, l'Arnaque. Au fil de ses aventures, elle tisse avec constance son fil rouge à elle, quitte à ce qu'il prenne parfois des allures de bout de ficelle. L'idée : tirer son fil autant que nécessaire, pour mieux le suivre sans se préoccuper des autres et aller au bout de ses envies. Dans cet épisode (où on rigole BEAUCOUP), vous trouverez : Le plus grand Hack de l'Histoire pour faire décoller son podcast ; Comment choper une place en école d'art où il n'y a plus de place ; Comment finalement décliner cette même place en école d'art ; La bonne recette pour revendiquer sa créativité ; Et de nombreuses autres “pénélopades”. TIMELINE : 00:00:00 - Introduction 00:03:56 - Pénélope Bœuf, ses rêves d'enfants, plier 10 boulots en 10 ans 00:20:42 - L'Arnaque, un énorme carton en 150 épisodes 00:45:00 - Média et modèles de financement 01:05:10 - Confidences entre podcasteurs 01:25:50 - Les failles : imaginaires vs. réalités 01:37:00 - S'organiser pour entreprendre en solo 01:56:00 - Créativité, soirées en appart', progrès : ping-pong psycho-perso 02:21:00 - Le livre recommandé par Pénélope 02:22:22 - Où suivre les actu de Pénélope Boeuf ? 02:23:07 - Le mot de la fin : l'envie fait TOUT On a cité avec Pénélope un ancien épisode de GDIY : #198 Frank Zorn - Deskeo & Groupon - Le grand écart : refuser une offre à 4,5 milliards quand on vient d'un pays communiste Avec Pénélope, on a parlé de : L'agence de Pénélope Les podcasts de Pénélope L'Arnaque Journal de Pénouche Les Voix de l'Amour x Meetic 21 jours sans x Amazon Les livres de Pénélope Créer son podcast pour les nuls Les aventures Pénélope Boeuf, travailleuse acharnée Le reste Le rendez-vous Tech de Patrice Béjat Les films Léon et Nikita La Masterclass GDIY Entreprendre un Podcast avec Clémentine Galey Pénélope vous recommande de lire : La Gagne de Bernard Lenteric Un coucou à toutes les petites mains derrière les podcasts (monteurs, journalistes, producteurs, …). La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire. Vous pouvez contacter Pénélope sur Linkedin, Instagram et le site de son agence La Toile.

Com d'Archi
[REDIFF] S3#31

Com d'Archi

Play Episode Listen Later Aug 3, 2023 55:02


In French in this CDA S3#31 (Monday online), “A new roadmap", an interview of Manuelle Gautrand, founder of Manuelle Gautrand Architecture office. In English in CDA S3#32 (Wednesday online), "Community Center, Parramatta, Australia” an interview of Manuelle Gautrand, founder of Manuelle Gautrand Architecture office.En français dans le CDA S3#31 (lundi en ligne), " Une nouvelle feuille de route ", une interview de Manuelle Gautrand, fondatrice de l'agence Manuelle Gautrand Architecture – En anglais dans CDA S3#32 (Mercredi en ligne), "Community Center, Parramatta, Australia ” une interview de Manuelle Gautrand, fondatrice de l'agence Manuelle Gautrand Architecture.___Créée en 1991, Manuelle Gautrand Architecture, est aujourd'hui une agence parisienne française de renommée internationale, qui a conçu dans une quinzaine de pays et livre des projets à forte personnalité et plasticité, non génériques. Beaucoup d'éloges ont été dites et écrites sur l'agence et Manuelle Gautrand, sa fondatrice. Beaucoup a été construit, surtout. Mais il semble que cela soit d'abord la "désobéissance" et le goût du voyage de l'architecte qui renouvellent et enrichissent chaque témoignage de sa trajectoire, qu'il soit construit, exposé, écrit, filmé.Dans ce Com d'Archi S3#31, Manuelle Gautrand, personnalité hors du commun dans le paysage architectural français, devenue, il nous semble, au fil de sa production, l'"art'architecte" incontournable, nous fait l‘honneur de venir témoigner avec humilité, non sans force. Rapidement, implicitement, se pose la question : mais que faire aujourd'hui, où voyages et édifications ex-nihilo sont remis en cause par le réchauffement climatique, où tout geste tend à être perçu comme superflu ? Et si la création, la culture devenaient alors plus vitales qu'auparavant ?Portrait de Manuelle Gautrand DR © Studio Gaudin RametIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
La grève est finie au JDD, Geoffroy Lejeune arrive

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 14:41


durée : 00:14:41 - Journal de 18h - "Nous n'avons pas gagné". L'aveu des journalistes du Journal du dimanche qui ont mis fin aujourd'hui à leur grève. Geoffroy Lejeune a pris ses fonctions à la tête d'une rédaction désertée. Beaucoup de journalistes s'apprêtent à quitter le JDD dans les prochaines semaines.

Reportage International
Les travailleurs étrangers du Japon confrontés à la dégringolade du yen

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 2:32


Au Japon, la situation de centaines de milliers d'immigrés s'est terriblement compliquée ces six derniers mois. Car depuis l'automne dernier, le yen s'est effondré sur le marché des changes. Or, leurs salaires peu élevés ne leur permettent pas d'envoyer davantage d'argent à leurs proches pour compenser ce manque à gagner. Au Népal, aux Philippines ou au Vietnam, donc, quantité de familles souffrent de cette chute du yen. De notre correspondant à Tokyo,Le yen a chuté sur le marché des changes en raison du différentiel des taux directeurs. La Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne ont augmenté ces taux. Pour calmer leurs économies en surchauffe – comme en témoigne l'inflation. Les investisseurs délaissent la monnaie japonaise en raison des taux d'intérêt plus élevés en Occident. Ils se tournent donc vers des devises plus rentables comme le dollar ou l'euro. Car le Japon pratique toujours une politique de taux d'intérêt négatifs à cause de son économie qui tarde à redécoller.Le yen au niveau plancher, cela n'arrange pas ces deux clients d'un bureau de change du centre-ville. Elle Philippine, lui Népalais, et qui, comme tous les étrangers peu qualifiés expatriés dans l'archipel, n'ont pas le droit d'y faire venir leurs familles. Les yens que ces expatriés envoient à leurs familles restées au pays valent beaucoup moins qu'avant, convertis en dollars.« Là, je vais envoyer de l'argent à ma sœur pour les cadeaux de Noël de mes filles. C'est un peu tôt, mais si, en décembre, le yen vaut encore moins qu'aujourd'hui, le montant que je lui virerai vaudra moins en dollars, donc elle devra leur offrir moins de cadeaux. Je ne veux pas faire une telle peine à mes enfants », explique la jeune femme.« Moi, je suis venu faire un virement à mon frère, qui est à l'université. J'ai toujours voulu qu'il se concentre sur ses études mais, dernièrement, il a dû prendre un petit boulot. Car le yen ayant tellement baissé, malgré tous ses efforts, il n'arrive plus à joindre les deux bouts avec l'argent que je lui envoie », témoigne l'expatrié népalais.Pénurie de main-d'œuvre étrangèreLa dégringolade du yen complique aussi la donne des entreprises qui emploient des immigrés ou aimeraient en embaucher. « J'aimerais recruter des étrangers, mais je n'y parviens pas à cause de la chute du yen. Beaucoup préfèrent aller travailler à Taïwan ou en Corée du Sud plutôt qu'au Japon. Ils jugent cela plus sécurisant pour leurs familles, à qui ils prévoient d'envoyer une partie de leur salaire », raconte le directeur d'un établissement pour personnes âgées.La responsable du bureau de recrutement de cet établissement le confirme également : « On n'arrive plus à embaucher et, en plus, un nombre grandissant d'immigrés en viennent à quitter le Japon. Car avec un yen aussi bas, ce n'est plus intéressant, pour eux, de travailler ici. »C'est le cas de Titsugaï, qui est Vietnamienne et envisage de poursuivre sa carrière dans un autre pays : « Mes parents me disent que ça devient compliqué pour eux à gérer, financièrement. Vu que, désormais, les yens que je leur envoie valent 20% de moins en dollars que l'an dernier. Et je n'ai pas les moyens de leur verser plus d'argent. J'aimerais bien rester au Japon, mais je ne suis pas sûre que ce sera possible si ça continue. »La moindre attractivité du Japon en raison de la chute du yen est une catastrophe pour le gouvernement. Car l'archipel est confronté à une grave pénurie de main-d'œuvre, due à la fois au vieillissement de sa population et à la dénatalité : 70% des entreprises sont en sous-effectifs. Le pays ne peut donc pas se passer de travailleurs immigrés.À lire aussiFace à la pénurie de main-d'œuvre, le Japon recherche des travailleurs étrangers qualifiés

Reportage International
Réforme de la justice en Israël: de nombreux Israéliens envisagent de quitter le pays

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 28, 2023 2:33


Une mobilisation massive contre le projet de réforme judiciaire portée par le gouvernement Netanyahu. Au sein de cette opposition, s'ils continuent à sortir dans les rues, de nombreux Israéliens préparent leur départ. Un sondage réalisé au lendemain du vote, montre que 28% des Israéliens envisagent de quitter le pays. Pour cela, ils sont nombreux à faire appel aux services d'avocats spécialisés dans l'obtention de passeports européens, éligible en raison de l'origine de leur famille. De notre correspondante à Tel-Aviv, Sharon AronowiczDrapeaux israéliens à la main, infatigable, Inbal rejoint ses amis dans un énième rassemblement contre le gouvernement et sa réforme de la justice : « Le soir des élections, le 1ᵉʳ novembre, nous avons vu les résultats, et ce même jour, ma famille a pris la décision de demander un passeport étranger. »Depuis sept mois, Inbal participe à chaque rassemblement, décidée à se battre pour son pays. C'est le cœur serré qu'elle a fait sa demande pour un passeport allemand. Éligible, car sa grand-mère a quitté Berlin après la Shoah : « Je veux vivre ici, je ne veux pas quitter Israël, Tel Aviv. Je veux vivre ma vie ici, ma famille est ici, mes amis, ma culture, mes traditions… C'est le seul pays que je puisse considérer comme ma maison, mais nous avons besoin de cette option, si un jour, nous devions partir. »Hausse des demandes de passeports étrangers Une issue de secours, elle, qui craint une dérive autoritaire et un Israël de moins en moins laïque, alors que le gouvernement actuel est le plus religieux de l'histoire du pays. Yoshua Pex est