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Un octogénaire qui devait se rendre chez son médecin dans le département des Deux-Sèvres a roulé... Beaucoup trop roulé ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:16:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Extraits de l'émission "Plein feu sur les spectacles du monde - Jacques Porel". Ce jour-là Jacques Porel se souvenait de sa mère la comédienne Réjane et plus particulièrement du jour de sa mort, le 14 juin 1920. - réalisation : Virginie Mourthé
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
Beaucoup d'affaires criminelles se « ressemblent »mais celle-ci est « vraiment à part ». L'enquête, en juillet 1991, sur le meurtre de Caroline Nolibé, 18 ans, à Clairac dans le Lot-et-Garonne. C'est une enquête qui a duré 10 ans. Et, c'est un cas d'école car elle cumule tous les défauts d'une « mauvaise enquête »…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'atelier des médias reçoit le journaliste et documentariste franco-afghan Mortaza Behboudi, qui vient de publier Fixers: Reporters without Bylines, un livre qui raconte son quotidien de fixeur, ces locaux qui accompagnent les journalistes internationaux, parfois dans des pays en guerre. Dans cette conversation de plus de trente minutes, Mortaza Behboudi aborde le rôle méconnu et périlleux des fixeurs. Il publie Fixers: Reporters without Bylines (PICT Books), un livre cosigné avec l'Ukrainienne Oksana Leuta qui expose cette réalité. Un fixeur est celui qui accompagne les journalistes étrangers sur des terrains complexes, servant de pont entre la population locale et la presse étrangère. Ils facilitent le travail (traduction, logistique, contacts) de reportage. Mortaza Behboudi résume avec ironie : « J'ai l'impression faire du babysitting des journalistes étrangers en Afghanistan. » Beaucoup de fixeurs afghans sont des journalistes locaux ayant perdu leur emploi, notamment depuis la chute de Kaboul, rappelle-t-il. Le livre, écrit en anglais, met en lumière le manque crucial de reconnaissance et de protection des fixeurs. Ce métier « hyper dangereux et essentiel » est trop souvent exercé sans contrat ni assurance et payé « au black », explique Mortaza Behboudi, qui dénonce la minimalisation du rôle des fixeurs, souvent réduit à celui de simple traducteur une fois la mission terminée. Le risque sécuritaire est omniprésent : les fixeurs sont souvent accusés d'espionnage, comme ce fut le cas de Mortaza en 2023, lorsqu'il a été arrêté par les talibans puis a passé 9 mois en prison. Aussi, Mortaza préfère parfois « réécrire les questions, adoucir les questions » des journalistes occidentaux afin de ne pas se mettre en danger. Mortaza Behboudi appelle les médias à la sensibilisation. Il insiste pour que les fixeurs obtiennent des contrats et soient cités, car « sans les fixeurs, il y aura aucun reportage » Mortaza Behboudi interviendra le samedi 15 novembre à l'événement Informer le monde de demain organisé pour les 40 ans de Reporters sans frontières (RSF), à la Gaîté lyrique.
Avec notre collègue Lucnise Duquereste du site Ayibopost, nous évoquons la situation de plus en plus difficile à Cap-Haïtien, dans le nord du pays. Face à l'insécurité qui gagne du terrain ailleurs, de nombreux Haïtiens fuient vers Cap-Haïtien, perçue comme une zone plus sûre. Selon la journaliste d'Ayibopost, de nouvelles familles arrivent chaque semaine à Cap Haïtien, mais la ville n'a pas les capacités d'accueillir autant de monde. L'exode fait grimper les prix des loyers qui ont doublé, voire triplé dans certains quartiers. Beaucoup de familles doivent s'installer en périphérie, dans des zones peu équipées, souligne Lucnise Duquereste. Mais ce n'est pas seulement le logement qui devient un luxe : l'eau et la nourriture coûtent désormais beaucoup plus cher. Même les produits de base sont plus difficiles à trouver, les prix augmentent chaque semaine, selon notre confrère d'Ayibopost. Résultat : Cap-Haïtien est en pleine mutation, avec une pression démographique et économique qui bouleverse le quotidien des habitants. Au Chili, la peur de l'extrême droite À dix jours du premier tour de la présidentielle — prévu le dimanche 16 novembre 2025 —, les familles des victimes de la dictature s'inquiètent. Selon plusieurs analystes, le pays pourrait basculer à droite, voire à l'extrême droite. Certains candidats tiennent, ou ont tenu, des propos négationnistes sur la période de la dictature militaire de Pinochet — un régime qui a fait plus de 3 000 morts et torturé des dizaines de milliers de personnes. Reportage à Santiago, avec notre correspondante Naïla Derroisné. New York se prépare prépare discrètement à une intervention fédérale de Donald Trump D'après Politico, la gouverneure Kathy Hochul est inquiète des réactions possibles du président à l'élection de Zohran Mamdani comme maire de New York. Elle a donc décidé de mettre en place une cellule de crise virtuelle pour anticiper un éventuel envoi de la Garde nationale ou d'autres forces fédérales à New York. Ces efforts visent à empêcher de donner à Donald Trump un prétexte pour «militariser la ville» comme écrit Politico. La gouverneure a demandé aussi à plusieurs associations — ACLU, syndicats, groupes progressistes — d'éviter toute action qui pourrait servir de justification à une intervention fédérale. Une plongée dans l'Amérique rurale et précaire C'est un reportage photo publié par le New York Times sur des Américains qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. En 2010, la photographe Maddie McGarvey a documenté la vie de Américains touchés par la crise des opioïdes. C'est dans ce cadre qu'elle rencontre les Casto, une famille des Appalaches, dans l'Ohio. Elle se lie d'amitié à Paige, une fillette de trois ans dont elle suivra le parcours pendant plus d'une décennie. À travers ses visites régulières, la photographe capte un quotidien fait de pauvreté, de débrouille et de solidarité. Et elle prend conscience des mécanismes profonds qui enferment la famille Casto dans la pauvreté. Ce n'est pas seulement le manque de moyens, explique-t-elle, mais aussi «l'épuisement physique et moral» causé par des années de travail pénible, mal payé. Ils luttent chaque jour pour ne pas sombrer, en se posant des questions vitales — où dormir ce soir ? comment aller au travail ? que préparer à manger avec un simple micro-ondes ? — Autant de combats quotidiens pour tenter de rester à flot dans un monde qui semble vouloir les faire couler. Journal de la 1ère Les garagistes en Guadeloupe confrontés à une pénurie de pièces détachées.
durée : 00:03:14 - Net Plus Ultra - par : Julien Baldacchino - Sora, application de génération de vidéos par intelligence artificielle, lancée il y a à peine un mois par OpenAI, enchaîne les polémiques et ne rend pas optimiste sur la suite. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Aujourd'hui dans la gang ➜ Le chum de Jo fait quelque chose d'inacceptable la nuit tombée! La phrase que tu ne pensais jamais dire a tes enfants! Steph est la fan numéro 1 de toute! Bonne écoute!
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Ecoutez Laissez-vous tenter avec Le Service Culture du 06 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’approche de l’Action de grâces américaine, Patrick, Tatiana et Maïka débattent d’une nouvelle saveur d’Oreo à la dinde rôtie! Les animateurs invitent les auditeurs à trancher : audace gourmande ou hérésie culinaire? Maïka se confie sur la culpabilité maternelle et l’importance de préserver son bonheur malgré les attentes parentales. Le trio teste aussi la complicité des couples avec le « test de l’oiseau », et Chef Oli transforme un budget serré en repas savoureux. Tatiana raconte son self-care original sous la pluie, tandis que Geneviève partage son dilemme autour d’un voyage familial. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
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Lumière sur Jérémy Nadeau, créateur de contenu à l'imagination fertile, témoin sa chaîne Youtube qui compte plus de 3 millions d'abonnés, acteur de séries remarqué telles que "Furies" avec Marina Foïs ou "Cœur noir", l'humoriste Jérémy Nadeau est actuellement en tournée avec son premier spectacle intitulé “Beaucoup trop” à découvrir jeudi 13 novembre à 20h00 à l'Ecrin à Talant, près de Dijon.
Beaucoup de recommandations culturelles cette semaine !Ce dont je parle :La compagnie MerlotLe film La petite dernière de Hafsia HerziL'appli YNAB"The Doom Spenders" (MacLean's)"AI Is Making Online Dating Even Worse" (The Cut)"The Great Enshittening" (The Gray Area)Nobody Wants This (Netfix)Pour envoyer une histoire ou un vocal, allez sur le site du Love GangAbonnez-vous à la newsletter du Love Gang : tous les mois, un podcast de récap culturel (livres, films, articles...) et un texte sur l'amour ! C'est 5 euros et un super moyen de me soutenir.La musique est de Timothy Infinite, remixée par Nahaa. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Gauthier Le Bret, journaliste politique - Louis de Raguenel, journaliste politique - Eric Naulleau, essyiste - Eric Revel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Beaucoup d'action cette semaine! Est-ce que les nouveaux aventuriers réussiront à compléter leur première mission? Que veut dire les visions reçues pendant un moment crucial de l'épisode !! Il va falloir écouter pour savoir la suite !!Allons rejoindre :Sir pattes de velour aux oreilles poilues, 3e du nom, un ranger Hatari, joué par Benoit GagnonSolem-Kar, un Divine Wielder, Clank/Drakona, jouée par Martin DuretteBookar Durocher, un magicien Faun, jouée par Jonathan PappinVotre maître de jeu est Ian Richards.Bonne partie
C dans l'air du 3 novembre 2025 : Le temps file à l'Assemblée nationale. Après des débats houleux la semaine dernière sur la justice fiscale, les députés ont repris l'examen du projet de loi de finances ce lundi matin. La journée sera entièrement consacrée, dans l'hémicycle, au budget 2026, alors qu'il reste encore 2 400 amendements à étudier d'ici demain. Ils devront ensuite mettre les débats sur pause pour se consacrer à l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La première partie de ce texte doit, en théorie, être votée le 12 novembre… Il restera ensuite onze jours avant que la copie budgétaire ne soit transmise au Sénat, le 23 novembre à minuit au plus tard.Mais les délais d'examen de ce budget de l'État seront-ils tenus ? À la demande du Premier ministre, l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée sont conviés ce lundi, à la mi-journée, au ministère des Relations avec le Parlement, autour des ministres concernés, pour « essayer de se mettre d'accord sur les grands principes de l'atterrissage d'un texte pour la Sécurité sociale et pour le projet de loi de finances ».Ce matin, Olivier Faure a estimé, au micro de France Inter, que si la voie est « étroite » vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un « chemin » lui semblait encore « possible » pour obtenir la disparition des « horreurs » encore contenues dans le texte. « Ce que nous cherchons, dans la première partie de la loi de finances, c'est à trouver des recettes qui se substitueront aux économies demandées à des gens qui ont déjà tant de mal à finir leurs fins de mois », a poursuivi le socialiste.Quelques heures plus tard, les groupes PS, écologiste, communiste et insoumis ont indiqué qu'ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation avec le gouvernement.Alors, le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Pourquoi ces retards dans l'examen du texte ? Quelles sont les mesures adoptées par les députés avant l'examen du Sénat ? Si la taxe Zucman a été rejetée, l'impôt « sur la fortune improductive » a, lui, été approuvé ce week-end par les députés PS, MoDem et RN. De quoi s'agit-il ? Et quelle est la stratégie du Rassemblement national sur le budget ?Enfin, quel sera l'impact du projet de loi de finances sur l'apprentissage ? Le gouvernement envisage la fin de l'exonération des cotisations sociales sur les contrats d'apprentissage. Les apprentis bénéficiaient auparavant d'une exonération de cotisations sur la part de leur salaire n'excédant pas 78 % du SMIC — déjà ramenée à 50 % pour les contrats conclus à partir de mars 2025. Le budget 2026 prévoit d'y mettre fin à compter du 1er janvier, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs de la filière.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match
C dans l'air du 3 novembre 2025 : LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match
durée : 00:25:07 - Julie Fuchs, soprano (2/5) - par : Nicolas Lafitte - À 40 ans, la soprano Julie Fuchs se livre au fil de cinq épisodes au micro de Nicolas Lafitte. Elle raconte son parcours, de son enfance à Avignon à ses projets récents, évoquant ses émotions, ses succès, ses doutes et les rencontres qui ont marqué sa carrière internationale. - réalisé par : Béatrice Trichet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Cette réalité surprend aujourd'hui, car on imagine le médecin comme une figure respectée, savante, au service du bien commun. Mais à Rome, la médecine n'avait pas ce prestige. C'était un métier utile, certes, mais considéré comme manuel, presque servile. Les citoyens romains libres, surtout les plus aisés, voyaient mal l'idée d'un homme libre penché sur un malade ou manipulant le corps d'autrui. Ce rôle était donc souvent confié à des esclaves instruits, souvent d'origine grecque.Les Grecs étaient alors réputés pour leurs connaissances dans les sciences et la philosophie, et beaucoup avaient été réduits en esclavage après les conquêtes romaines. Parmi eux, certains maîtrisaient les textes d'Hippocrate, de Galien ou d'Aristote. Rome, pragmatique, récupéra ce savoir à sa manière. Un riche patricien pouvait ainsi posséder un esclave formé à la médecine, chargé de soigner la maisonnée, les enfants, les domestiques et parfois même les voisins. Cet esclave, s'il s'avérait compétent, gagnait en considération et pouvait être affranchi, devenant un « médecin affranchi ». Mais son origine servile restait souvent un stigmate social.Dans les grandes familles, on formait même des esclaves spécialement pour ce rôle. On les instruisait dans des écoles de médecine grecques, ou on les plaçait en apprentissage auprès d'un médecin expérimenté. Ces hommes (et parfois ces femmes) devenaient les « medici » du domaine, au même titre qu'un cuisinier ou qu'un scribe. Ils soignaient les blessures, préparaient des onguents, réalisaient des saignées et suivaient les accouchements. Leur valeur économique était telle qu'un médecin esclave pouvait coûter très cher sur le marché.Il faut aussi se rappeler que la médecine romaine était très pragmatique : plus proche de la pratique que de la théorie. Le prestige allait plutôt aux philosophes, aux juristes, aux orateurs. Le médecin, lui, touchait les corps — et cela le plaçait dans une catégorie inférieure. Il n'exerçait son art que par tolérance sociale, pas par reconnaissance.Pourtant, certains d'entre eux réussirent à s'élever. Le plus célèbre, Galien, né libre mais influencé par cette tradition gréco-romaine, fit carrière auprès des empereurs. D'autres, affranchis ou anciens esclaves, devinrent riches et respectés, preuve que la compétence pouvait parfois transcender le statut.Ainsi, dans la Rome antique, le savoir médical circulait grâce à des esclaves savants. Ce paradoxe dit beaucoup de cette société : c'est au cœur même de la servitude que Rome a puisé une partie de son savoir scientifique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rubrique:nouvelles Auteur: guy-de-maupassant Lecture: Christiane-JehanneDurée: 08min Fichier: 07 Mo Résumé du livre audio: Yveline Samoris Voici l'histoire d'Yveline, jeune fille joyeuse mais naïve. « Une histoire toute simple, sans crime et sans violences. — Alors quoi ? — Presque rien. Beaucoup de courtisanes étaient nées pour être des honnêtes femmes, dit-on ; et beaucoup de femmes dites honnêtes pour être courtisanes, n'est-ce pas ? Or, Mme Samoris, née courtisane, avait une fille née honnête femme, voilà tout. » Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Au programme de Radio foot internationale ce jeudi à 16h10 / 21h10 T.U. : - La Ligue 1 palpitante ! ; - Liverpool toujours plus dans le rouge ! La Ligue 1 palpitante ! Le championnat de France n'a jamais été aussi serré depuis 15 ans à ce stade. Beaucoup de surprises ce mercredi soir lors de la 10è journée : Le Paris SG accroché, ses poursuivants Marseille et Lyon aussi. Strasbourg, 4è, continue de surprendre. Nous évoquons aussi Rennes, où l'entraîneur Habib Beye semble parti pour rester malgré une série de six matchs sans victoire. Enfin, Monaco, dauphin du PSG, s'apprête à vivre un petit événement, avec le retour prévu ce week-end de Paul Pogba. Le champion du monde 2018 n'a plus joué depuis près de deux ans. Liverpool toujours plus dans le rouge ! Le champion d'Angleterre continue de sombrer. Surclassés à Anfield par Crystal Palace (0-3) en League Cup, les Reds ont concédé leur sixième défaite en sept matchs toutes compétitions confondues. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et Salim Baungally. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Au programme de Radio foot internationale ce jeudi à 16h10 / 21h10 T.U. : - La Ligue 1 palpitante ! ; - Liverpool toujours plus dans le rouge ! La Ligue 1 palpitante ! Le championnat de France n'a jamais été aussi serré depuis 15 ans à ce stade. Beaucoup de surprises ce mercredi soir lors de la 10è journée : Le Paris SG accroché, ses poursuivants Marseille et Lyon aussi. Strasbourg, 4è, continue de surprendre. Nous évoquons aussi Rennes, où l'entraîneur Habib Beye semble parti pour rester malgré une série de six matchs sans victoire. Enfin, Monaco, dauphin du PSG, s'apprête à vivre un petit événement, avec le retour prévu ce week-end de Paul Pogba. Le champion du monde 2018 n'a plus joué depuis près de deux ans. Liverpool toujours plus dans le rouge ! Le champion d'Angleterre continue de sombrer. Surclassés à Anfield par Crystal Palace (0-3) en League Cup, les Reds ont concédé leur sixième défaite en sept matchs toutes compétitions confondues. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et Salim Baungally. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Didier Giraud, agriculteur de Saône-et-Loire, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Toutes les réponses à tes questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Fatima Aït Bounoua, professeure de français, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La CGT, la CFDT, FO... Tous ces syndicats qui défendent les droits des travailleurs en bataillant face au patronat ont régulièrement recours à quelque chose qui remonte à l'Égypte antique : la grève. En effet, si nous les Français avons la réputation d'être les champions de la manifestation, ce n'est pourtant pas nous qui l'avons inventé... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:40 - Le monde à l'endroit - Après trois années d'absence, la messe célébrée en latin a fait son retour samedi 25 octobre au Vatican. Un geste d'apaisement de Léon XIV célébré comme une victoire par la frange traditionnaliste de l'Eglise catholique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les Canadiens ont remporté sept victoires en dix matchs. On fait des constats dans trois secteurs (attaque, défense, gardiens). Ivan Demidov rivalise de talent avec Nick Suzuki qui se dirige pourant vers une saison de 100 points. Antoine Roussel est renversé. Et en raison de sa blessure qui va l"écarter du jeu plusieus mois, est-ce «Bye bye Laine»? Ce sont quelques-uns des sujets de ce nouvel épisode de Sortie de zone avec l'animateur Jérémie Rainville et Antoine Roussel du 98.5 Sports, ainsi que Richard Labbé et Simon-Olivier Lorange de La Presse. Le sommaire Bloc 1 1:40 - Après 10 matchs, les Canadiens ont une fiche de 7-3-0. Quels sont vos constats: attaque, défense et gardiens? 23:40 - Collectivement, est-ce que les indicateurs vous disent que les Canadiens peuvent maintenir le tempo? Bloc 2 30:27 - Ivan Demidov… Un marqueur ou un passeur? 38:40 - Trois ou quatre mois sans Patrick Laine. Est-ce la fin pour lui dans la LNH? Bloc 3 50:06 - Les Canadiens contre le Karaken de Seattle. Votre analyse. 51:48 - Les Devils et le Mammoth sont en feu!Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
En première partie, les anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. 5 pays sont concernés : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe... En deuxième partie, nous serons dans la région d'Agadir au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité : ils sont récoltés en très grande partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines 5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.
Même nos sages ont beaucoup souffert by Rav David Touitou
durée : 00:20:28 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Les guerres, la prison, l'Académie Goncourt, le monde de la technique, la poésie, la douleur, la mort "normale", mais aussi son style pour "Le Hussard sur le toit" et "Que ma joie demeure" : en 1965 dans l'émission "La Minute de vérité", Jean Giono s'exprimait sur tout cela avec Gilbert Ganne. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jean Giono Écrivain (1895 - 1970)
Le Pakistan est devenu un pays inhospitalier pour les 2,8 millions d'Afghans qui y vivent. Au nom de la lutte contre le terrorisme, Islamabad mène depuis plusieurs mois une politique d'expulsion massive, conduisant au départ de centaines de milliers d'entre eux vers l'Afghanistan. Beaucoup se retrouvent face à un choix impossible : rester dans la clandestinité ou tout quitter à nouveau. Un reportage réalisé par Shahzaib Wahlah, Ondine de Gaulle, et en collaboration avec Ihsan Ullah Ahmadzai.
En Côte d'Ivoire, l'élection présidentielle se tient samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice, dont Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat. RFI donne la parole à chaque candidat. Ce matin, dernier entretien, avec Simone Ehivet, l'ex-épouse de Laurent Gbagbo, qui a créé son parti en août 2022, le Mouvement des générations capables (MGC). Cette figure de l'opposition met l'accent sur la souveraineté économique et sur la réconciliation nationale. Elle répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne. RFI : Simone Ehivet, votre principal thème de campagne porte sur la réconciliation nationale. Qu'est-ce que vous voulez faire de plus par rapport à l'administration sortante dans ce domaine ? Simone Ehivet : ce pays a vécu une crise très profonde, une grande déchirure du tissu social, et on peut dire que des choses ont été faites. Moi-même, j'ai bénéficié d'une loi d'amnistie pour sortir de prison, donc des actes ont été posés. Mais le plus grand de ce chantier-là attend encore d'être réalisé. Il faut rendre hommage à ces morts-là pour que l'esprit repose en paix. Il faut organiser le pardon au-delà de ceux qui ont perdu leurs vies, il y a ceux qui ont perdu leurs biens. Il va être nécessaire de traiter la question et de faire les dédommagements. Vous dites que rien n'a été fait. Pourtant, entre temps, il y a eu des dédommagements. Il y a eu la restitution des corps des victimes de la crise à Duekoué, à Toulépleu. On ne peut pas dire que rien n'a été fait ? Moi, je souhaiterais qu'on rende hommage aux morts. Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, ont perdu leur travail, ont perdu leur commerce. Mais du coup, quinze ans plus tard, qu'est-ce que vous comptez faire ? Mais quinze ans plus tard, il faut faire le point de cela. Il faut pouvoir mettre ensemble les populations pour qu'elles acceptent de pardonner, parce que tout le monde n'a pas accepté de pardonner, aujourd'hui encore. Lorsque vous avez tenu le lead au sein de la Côte d'Ivoire, vous avez mené un combat pour que le dialogue politique puisse avoir lieu, pour que la révision de la liste puisse avoir lieu, pour que la Commission électorale indépendante puisse être réformée. Toutes ces conditions sont toujours là. Qu'est-ce qui vous garantit une participation à cette élection de manière transparente ? Mais nous n'avons aucune garantie de rien du tout. Nous avons écrit trois fois au président de la République pour obtenir la convocation du dialogue. Nous sommes persuadés qu'aller à ces élections-là, telles que les choses se présentent, ça va être une participation très difficile à ces élections. Mais je dis, nous avons également convenu, ayant tiré les leçons du passé, qu'il vaut mieux encore aller à ces élections-là dans des conditions difficiles que pas du tout. C'est-à-dire que pour vous aujourd'hui, le boycott n'est pas du tout envisageable ? Non, faire du boycott aujourd'hui, c'est offrir des résultats au premier tour à Monsieur Alassane Ouattara. Mais alors du coup, si les résultats après ne vous conviennent pas, cela veut dire que vous n'aurez pas aussi la latitude de les contester ou de les critiquer. Si les choses se sont passées et que des gens ont pu observer que, la situation étant difficile, les élections ont eu lieu et que mes électeurs ont pu voter, que je n'ai pas gagné, je n'ai pas gagné. Car quand on va à des élections, on peut gagner comme on peut perdre. Alassane lui-même, il est candidat. Mais qu'est-ce qui garantit qu'il va gagner ? En lice dans cette compétition, il y a aussi Ahoua Don Mello. Pourquoi est-ce que c'était si difficile finalement d'obtenir une candidature unique entre tous les candidats, entre guillemets, issus de la gauche ivoirienne ? Il n'y a pas eu au niveau de l'opposition, ni au niveau de la gauche un débat pour une candidature unique. Mais l'objectif qui était poursuivi, c'était d'obtenir une réforme du système électoral lui-même. Et donc, il était question que chacun fasse ses propres analyses et prenne ses propres décisions. Il y a deux femmes candidates à cette élection présidentielle. Vous-même, vous avez été opposante, vous avez été première dame, vous êtes passée par la case prison, vous avez perdu votre parti, vous en avez recréé un autre. Avec du recul, quel regard vous portez sur votre trajectoire ? Moi, je continue le travail que j'ai fait depuis très longtemps, qui est de poser toutes les actions possibles pour obtenir, dans ce pays-là, la réalisation de la vision que j'ai de la Côte d'Ivoire. Ce que je souhaite pour la Côte d'Ivoire, c'est que ce soit une nation prospère, une nation souveraine, une nation forte, une nation où les hommes qui sont aguerris, qui sont capables de prendre des initiatives, de créer pour le changement. Ce travail-là, il n'est pas achevé et c'est la raison pour laquelle je suis encore dans la course. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: la vie chère, l'emploi et la sécurité au cœur du scrutin
Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !
Notre empreinte sur Terre - Des cartes et Des cartes et des infographies pour comprendre l'Anthropocène Interview de Laurent Testot -> Tu écris que ce livre est un "cri d'alarme", pourtant l'histoire nous a montré par des précédents que les changements climatiques pouvaient mettre à genoux une société (Khmers, Nazca, Maya...), pourquoi ne réagit-on pas ? -> Beaucoup de personnes disent "Pourquoi agir, c'est aux autres pays les plus pollueurs de commencer par eux", pourquoi est ce une vision tronquée ? -> Tu dis qu'il faudra nous sevrer du pétrole... Est ce que c'est par ce que nous n'en n'aurons plus rapidement ? -> C'est quoi croitre avec moins ? -> On dit souvent qu'une des solution simples est de moins manger de viande et de poisson, en plus de déconsommer au global P124) ? Qu'en penses tu ? -> On parle d'effet cliquet, de points de bascule, quels sont ils ? Pourquoi est ce qui incertain avec des scénarios divers ? -> Est ce que des zones comme la Bretagne et le Nord seront des zone privilégiées par rapport à un Sud qui devient désertique ? -> Comment les entreprises doivent s'adapter ? -> Pourquoi il est important de décrédibiliser les marchands de doute ? Plus d'infos https://amzn.to/4ozH8GT
Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. (Rediffusion) Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc, un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Fatima Aït Bounoua, professeur de français, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Fatima Aït Bounoua, professeur de français, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'élection en Côte d'Ivoire se tient ce samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice, dont le président sortant, Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat. Son parti, le RHDP, espère l'emporter par un « coup KO ». Mais comme tous les autres partis, le RHDP se confronte à une donnée : la question de la mobilisation. Le ministre Amadou Coulibaly, par ailleurs Directeur régional adjoint de campagne du Poro, répond aux questions de Bineta Diagne. RFI : La campagne bat son plein, mais il y a aussi quelques mouvements de protestations sporadiques qu'on a pu voir dans le pays. Comment peut-on garantir que l'élection sera calme et apaisée ce samedi ? Amadou Coulibaly : J'ai lu avec beaucoup d'intérêt le bilan de l'appel à manifester qui a été fait par un des auteurs de cet appel. Mais il y a à peine six localités qui ont été concernées sur les 111 départements et 201 communes que la Côte d'Ivoire compte. Donc, ça reste très marginal et l'ordre est rétabli de façon quasi systématique par les forces de l'ordre qui interviennent de façon conventionnelle. Plutôt que d'interdire, est-ce que ce n'était pas plus simple d'encadrer et de protéger les manifestants, comme le suggère l'ONG Amnesty International ? En toute chose, il faut que force reste à la loi. À partir du moment où c'est une décision qui a été arrêtée par le Conseil constitutionnel, le gouvernement a estimé que les manifestations visant à dénoncer cette décision n'étaient pas autorisées. Jusqu'à aujourd'hui, les principaux partis de l'opposition réclament encore le dialogue. Qu'est-ce qui bloque ? On se pose des questions. L'élection aura lieu le 25. Quel serait le but d'un dialogue au moment où le processus électoral est lancé ? Mais avez-vous pensé à la suite ? Après les élections, comment comptez-vous apaiser les esprits au sein de l'opposition ? Parce que ça crée des frustrations… Les frustrations, vous les connaissez, elles sont venues du fait que certains candidats de l'opposition qui n'étaient pas éligibles ont posé leur candidature. Le Conseil constitutionnel a fait son travail. Je reste persuadé que, pour les élections à venir, avec tous les cadres qui existent dans les différents partis qui ont envie de compétir, tous ceux qui, parmi eux sont éligibles, poseront leur candidature. Le débat ne se posera plus de la même façon. Sur le terrain, quasiment tous les cadres du RHDP insistent pour que les militants aillent voter ce samedi. Est-ce que vous avez un doute aujourd'hui sur la mobilisation des électeurs ? Nous n'avons pas de doute. La loi électorale permet de retirer sa carte d'électeur le jour même de l'élection. Ce que nous faisons au RHDP et c'est de demander aux électeurs de retirer leur carte dès à présent afin de savoir dans quel bureau de vote ils sont affectés, ça rend le vote plus efficace. Mais nous sommes persuadés que, pour ce qui nous concerne en tout cas, nous aurons une bonne mobilisation de nos électeurs. Vous n'avez pas une crainte que les électeurs, en tout cas vos électeurs, se disent que tout est plié d'avance, inutile de se déplacer samedi ? Non du tout, puisque nous avons un challenge. C'est nous qui avons demandé au président Ouattara d'être candidat et c'est à nous de démontrer au président Ouattara que nous voulions vraiment qu'il soit candidat. Et cela passe par le plébiscite que nous devons lui offrir. Un des arguments présentés par le président au moment de l'annonce de sa candidature, c'est de maintenir la stabilité dans le pays. Beaucoup de choses ont été faites sur le plan de la sécurité. Qu'est-ce que vous comptez faire de mieux ou de plus ? Nous allons continuer à intensifier les actions qui vont créer ce sentiment de sécurité, ou plutôt renforcer ce sentiment de sécurité qu'ont les Ivoiriens. La Côte d'Ivoire est entourée de pays qui sont eux-mêmes débordés par les questions de terrorisme. Il n'y a plus forcément de coopération aujourd'hui avec le voisin burkinabè. Comment comptez-vous faire pour rétablir le dialogue et donc aussi la coopération ? Le dialogue, quoi qu'on dise, n'a jamais été formellement rompu. Nos voisins ont toujours des représentations diplomatiques en Côte d'Ivoire. Ça permet de montrer que, au moins de façon diplomatique, le dialogue est maintenu. Maintenant, pour ce qui concerne notre pays, évidemment, nous renforçons la sécurité à nos frontières pour éviter que nous puissions avoir des infiltrations. Mais sans patrouilles mixtes, ça reste quand même un frein dans votre dispositif ? Nous avons eu à mener ensemble beaucoup d'opérations conjointes. C'est vrai que cela rendait plus efficace la sécurisation de nos frontières respectives. Mais aujourd'hui, en attendant que les choses se stabilisent et que nous reprenions donc cette coopération efficiente et efficace en termes de sécurité, nous avons le devoir de protéger le territoire ivoirien. Et c'est ce à quoi le chef de l'État s'attelle. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: quel bilan politique pour Alassane Ouattara?
L'Europe traverse depuis plusieurs années une pénurie chronique de médicaments. Derrière les rayons parfois vides des pharmacies, c'est tout un système qui montre ses limites. Les causes sont multiples, mais une idée centrale revient : notre continent est devenu dépendant, fragile et mal coordonné.Tout commence par la dépendance extérieure. Aujourd'hui, plus de 80 % des ingrédients actifs utilisés dans les médicaments européens sont produits en Asie, principalement en Chine et en Inde. Pendant des décennies, les laboratoires ont délocalisé leur production pour réduire les coûts, sans anticiper les risques. Résultat : lorsqu'une usine asiatique ferme temporairement ou rencontre un problème logistique, les conséquences se répercutent jusqu'aux hôpitaux européens.Cette vulnérabilité s'est traduite par une explosion des ruptures. Selon l'Agence européenne du médicament (EMA), 136 pénuries critiques ont été signalées entre 2022 et 2024, concernant des produits essentiels comme les antibiotiques, les traitements contre le cancer ou les anticoagulants. Dans la moitié des cas, les autorités ont été prévenues trop tard, parfois une fois les stocks déjà vides.Le problème vient aussi de la manière dont l'industrie fonctionne. Beaucoup de médicaments génériques ne sont produits que dans un seul site mondial, souvent en dehors de l'Union européenne. Si cette usine s'arrête, toute la chaîne tombe. Les prix, tirés vers le bas par les appels d'offres publics, découragent les fabricants de maintenir plusieurs lignes de production. Faire « au moins cher » devient alors synonyme de prendre le plus grand risque.À cela s'ajoutent les dysfonctionnements internes au marché européen. Chaque pays a ses règles, ses prix et ses circuits. Les grossistes réexportent parfois les stocks vers des pays où les prix sont plus élevés, créant des pénuries locales. En hiver, les épidémies font bondir la demande d'antibiotiques, mais la production, rigide et planifiée, met plusieurs mois à s'ajuster.L'Union européenne tente de réagir. En 2024, elle a lancé une plateforme de suivi des pénuries et un mécanisme de solidarité entre États membres. Mais ces outils restent partiels : ils agissent en aval, une fois la crise déjà là.En 2023, chaque pharmacien européen a passé en moyenne près de dix heures par semaine à gérer des ruptures, contre trois heures dix ans plus tôt. Derrière ces chiffres, il y a des patients privés de leurs traitements, des médecins contraints de modifier leurs prescriptions, et des professionnels de santé à bout.En somme, la pénurie de médicaments en Europe n'est pas une fatalité : c'est le résultat d'un système mondialisé qui a troqué la sécurité contre l'économie, et qui découvre aujourd'hui, à ses dépens, le prix de sa dépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39-48)Méditation par la Pasteur Nicole FabreChant Final : "O Lord hear my prayer" de TaizéRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Beaucoup des constellations du zodiaque portent les noms d'animaux : Poissons, Lion, Taureau, Bélier, Scorpion... il y a aussi des êtres humains, comme le Verseau, la Vierge... et puis il y a plein de signes dont on se demande à quoi ils font référence... à commencer peut-être par celui des Gémeaux.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.