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Au Népal, il aura fallu moins d'une semaine pour faire tomber le gouvernement et organiser une transition politique. Des manifestations portées par la jeunesse - pas les partis politiques - dans lesquelles les réseaux sociaux ont joué un rôle pivot du début à la fin. Notre correspondant Côme Bastin a rencontré deux étudiants qui nous racontent comment la révolte éclair des Népalais s'est faite en ligne, autant dans les rues. C'est en regardant les vidéos d'une autre jeunesse asiatique en fronde que Ayusha, 18 ans, rejoint le mouvement dit de la Génération Z. « En Indonésie, sur TikTok, les jeunes pointent du doigt les enfants des politiciens corrompus. Souvent, ils étalent leur mode de vie ultra-luxueux sur les réseaux sociaux et cela pose question, parce que les fonctionnaires ne sont pas censés gagner autant d'argent. Au Népal, nous avons les mêmes, ils ont notre âge ». La tendance virale venue d'Indonésie passe au Népal, où la jeunesse se met à critiquer en ligne les familles de politiciens jugées corrompues. C'est à ce moment-là que les réseaux sociaux sont interdits par le gouvernement déjà discrédité. « Instagram, Facebook et d'autres applications ont été interdites et certains ont avancé que c'était pour mettre fin à cette tendance anti-corruption. Ce n'est pas prouvé, mais ça a en tout cas enragé les jeunes qui ont décidé d'une manifestation sur le terrain qui devait être pacifique ». Une manifestation pacifique qui tourne au drame La manifestation dégénère alors que des dizaines de participants sont tués par la police. Le quartier gouvernemental est incendié par la foule et le Premier ministre démissionne. Beaucoup de jeunes se désolidarisent des violences et le mouvement repasse en ligne, raconte Debesh, 17 ans. « Un important groupe de la génération Z a entrepris de trouver un nouveau dirigeant pour le pays sur Discord. Des appels géants ont été organisés, parfois avec 10 000 participants ! C'était chaotique, chacun se plongeait dans la constitution du Népal, proposait tel ou tel nom. Un consensus s'est finalement dégagé ». À lire aussiNépal: des heurts meurtriers éclatent lors de manifestations contre le blocage des réseaux et la corruption L'émergence de Sushila Kargi Ce vendredi, le président du Népal, l'armée et la génération Z sont tombés d'accord. Sushila Kargi, ancienne chef de la Cour Suprême respectée pour son combat contre la corruption, a été nommée Première ministre avant des élections législatives anticipées. En attendant, c'est via Instagram que Debesh organise la reconstruction. « J'ai posté un message pour nettoyer les rues et les bâtiments. Des influenceurs l'ont partagé et beaucoup de gens nous ont rejoints ! Aujourd'hui nous avons organisé notre première campagne de propreté à Katmandou ». Les révoltes récentes au Bangladesh voisin et au Sri Lanka avaient elles aussi rompu avec les partis traditionnels et adopté une organisation décentralisée grâce à Internet. À lire aussiNépal: la nouvelle Première ministre chargée de conduire le pays vers des élections législatives
✨Découvre le guide des charges déductibles
Beaucoup l'ignorent, mais les Etats-Unis d'Amérique ont connu le règne d'un Empereur, long de 20 ans. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Beaucoup d'annonces que vous allez adorer dans cet épisode avec le producteur véreux Christopher Davin, et une tournée de dédicaces du livre Queens près de chez vous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Troisième et dernier reportage de notre série dans le nord de l'Ouganda, à l'occasion de l'audience par contumace de confirmation des charges contre Joseph Kony à la CPI. Le leader de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA – acronyme en anglais) est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pendant le conflit qui a ravagé le nord de l'Ouganda entre la fin des années 1980 et le milieu des années 2000. Depuis, le groupe armé s'est exporté dans d'autres pays d'Afrique centrale. Fin 2023, 134 anciens membres, incluant femmes et enfants, ont été rapatriés de Centrafrique vers l'Ouganda. C'est le plus grand retour de repentis de la LRA ces dernières années. Après un an et demi en centre de réhabilitation et l'obtention d'une amnistie, les anciens rebelles sont retournés à la vie civile depuis quelques mois, dispersés dans plusieurs petits groupes dans la région nord du pays. Reportage dans le district de Pader, au nord de l'Ouganda Devant une maison en briques entourée de champs de sésame, de maïs et de soja, Walter Okot fait sécher les dernières récoltes : « Quand je suis arrivé en Ouganda, j'ai eu le sentiment de revenir à la maison. J'étais très heureux. On recommence à peine notre vie, mais c'est bien mieux que ce qu'on vivait avant de revenir. » Derrière le rideau d'entrée, l'ancien rebelle a entreposé son vélo et quelques ustensiles de cuisine, parmi les biens accumulés depuis son retour en Ouganda… Les cinq membres de son groupe ont tous passé entre 20 et 30 ans au sein de la LRA, avant de quitter l'unité principale de Joseph Kony : « C'était en 2018, nous devions le rejoindre au Darfour où il était à l'époque. Il n'avait déjà plus beaucoup de soldats. Mais on a entendu des rumeurs d'exécutions et d'arrestations parmi les rebelles, c'est ce qui nous a poussé à partir. » À écouter aussiOuganda: aux origines de Joseph Kony [2/3] Le retour des repentis en Ouganda Les rebelles s'installent alors à Mboki, à l'est de la Centrafrique, jusqu'à leur rapatriement en 2023. Enlevé par la LRA adolescent, Thomas Onayo, 45 ans aujourd'hui, reprend ses repères dans sa région natale, où il a pu revoir une partie de sa famille : « Ils m'ont accueilli et m'ont assuré que j'étais toujours le bienvenu à la maison. Tout le monde était heureux et m'a embrassé, mais ma mère m'a expliqué la situation de la famille. Beaucoup de nos terres ont été vendues, et ils survivent sur le peu qu'il reste. » Pour éviter les conflits familiaux, accompagnés par des ONG, les repentis ont reçu des terres, des maisons et des formations pour les aider dans leur réintégration. Jimmy Otema, de l'organisation Terra Renaissance : « On les a formés pour les activités qu'ils ont choisies, mais aussi sur leurs compétences sociales. Avec les chefs traditionnels, nous avons fait en sorte qu'ils soient accueillis par les cérémonies traditionnelles de réconciliation. Et puis, nous organisons parfois des réunions entre les anciens LRA et les communautés voisines. » Un processus de réintégration lent et progressif, destiné à mener à l'indépendance économique des repentis, qui attendent la finalisation de leur atelier de menuiserie pour pouvoir commencer à travailler. À écouter aussiEn Ouganda, le regard des victimes de Joseph Kony sur la nouvelle procédure de la CPI [1/3]
Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc, un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.
Beaucoup d'objets présents dans vos placards ne servent à rien, ou pas souvent. Prenez l'appareil à raclette. Vous savez combien de Français en ont un ? 2 Français sur 3, selon une étude de l'Institut Appinio. Et combien de fois dans l'année vous vous en servez ? En moyenne, c'est 3 fois... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 09 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Jérôme Marty et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Beaucoup d'objets présents dans vos placards ne servent à rien, ou pas souvent. Prenez l'appareil à raclette. Vous savez combien de Français en ont un ? 2 Français sur 3, selon une étude de l'Institut Appinio. Et combien de fois dans l'année vous vous en servez ? En moyenne, c'est 3 fois... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
DIACONESSE MAYA BABO-MATAGNE : « Entretiens son Temple et non le bâtiment » Beaucoup se concentrent sur les murs de l'église, mais oublient que le véritable Temple de Dieu, c'est nous-mêmes.
Développement dans le dossier de la tête retrouvée. La moitié des travailleurs du centre-ville de Montréal ont peur La prison à la maison pour avoir blessé un bébé Arrêté au volant d’un Jeep Barbie rose pour enfants Faits divers avec Maxime Deland, journaliste à l’agence QMI. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
MTV Video Music Award: Lady Gaga et Ariana Grande, grandes gagnantes ! Quelques détails concernant le remaniement ministériel de François Legault. Beaucoup d’argent pour les entreprises étrangères… Sondage Léger : les Montréalais ne savent pas pour qui voter et ne se sentent pas en sécurité dans leur ville. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Présentée par Jeff - Partie SINSAENUM à 0:33:03 « Dévasté ». Un mot symboliquement fort, qui reflète l'état émotionnel de Fred Leclercq dans les années précédant ce troisième disque de SINSAENUM. Ce qui peut apparaître comme un album de deuil – rendant notamment hommage à Joey Jordison et au père du compositeur – révèle en réalité une dimension plus complexe. Beaucoup d'idées liées à l'évolution du groupe étaient déjà esquissées avant les tragiques événements qui ont marqué la vie du musicien. Fruit d'un triste hasard, les titres plus progressifs et mélancoliques résonnent parfaitement avec l'idée du dernier adieu. Pour autant, Sinsaenum n'a rien perdu de sa rage. Si de nouvelles couleurs musicales s'invitent dans le répertoire du supergroupe, In Devastation conserve l'accroche et la brutalité caractéristiques de ses deux premiers opus. Nous en parlons longuement avec Fred Leclercq dans ce dernier entretien du lundi soir, dans le cadre de notre émission extrême. Pour ouvrir cette nouvelle émission, PFA se montre aussi versatile qu'il a su l'être au cours de ses treize années d'existence. Trois albums variés lanceront ainsi cet avant-avant-dernier épisode sur l'antenne de Radio Metal. Comme l'humeur est globalement tournée vers le deuil, pourquoi ne pas se tourner vers le doom death ? Nous revenons donc sur Generation of the Void de NAILED TO OBSCURITY, fraîchement publié chez Nuclear Blast. Nos oreilles attentives découvriront également le groupe d'avant-garde black metal français HASARD, qui sort tout juste son deuxième album Abgnose. Enfin, nous rendrons hommage au regretté Rats, musicien de black metal connu pour ses projets MORGUILIATH et SUICIDE CIRCLE.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. 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J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l'âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l'indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d'élites politiques et économiques qui dirigent l'État présidé par Léopold Sédar Senghor, s'y retrouve pour boire et danser. L'Orchestra Baobab naît en 1970 dans l'effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l'image d'un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu'aux flux migratoires panafricains, l'Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l'élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l'Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d'Afrique de l'Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l'Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines. Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c'est qu'il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d'un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l'enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l'orchestra Baobab n'est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d'un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l'ensemble du pays. Pas d'orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l'image d'un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l'orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu'à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d'un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d'orchestre, Baro N'Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c'est lui qui forme la première mouture de l'orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d'Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L'Orchestre demeure en activité, et continue d'enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n'est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l'apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l'explosion du m'balax, et du simple fait qu'il n'anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d'une époque marquée par une vie nocturne intense. Au XXIè siècle, rencontre avec l'Anglais Nick Gold du label World Circuit qui relance la carrière du Baobab avec Specialist in all styles. Aujourd'hui, l'Orchestra Baobab s'est lancé dans une trilogie avec Made in Dakar (2007), Made in Sénégal (2026) puis Made in Africa (dans le futur avec des invités prestigieux). Son & Mixage en binaural : Mathias Taylor (RFI Labo). Site Orchestra Baobab - Facebook - YouTube.
Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l'âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l'indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d'élites politiques et économiques qui dirigent l'État présidé par Léopold Sédar Senghor, s'y retrouve pour boire et danser. L'Orchestra Baobab naît en 1970 dans l'effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l'image d'un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu'aux flux migratoires panafricains, l'Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l'élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l'Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d'Afrique de l'Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l'Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines. Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c'est qu'il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d'un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l'enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l'orchestra Baobab n'est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d'un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l'ensemble du pays. Pas d'orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l'image d'un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l'orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu'à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d'un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d'orchestre, Baro N'Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c'est lui qui forme la première mouture de l'orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d'Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L'Orchestre demeure en activité, et continue d'enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n'est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l'apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l'explosion du m'balax, et du simple fait qu'il n'anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d'une époque marquée par une vie nocturne intense. Au XXIè siècle, rencontre avec l'Anglais Nick Gold du label World Circuit qui relance la carrière du Baobab avec Specialist in all styles. Aujourd'hui, l'Orchestra Baobab s'est lancé dans une trilogie avec Made in Dakar (2007), Made in Sénégal (2026) puis Made in Africa (dans le futur avec des invités prestigieux). Son & Mixage en binaural : Mathias Taylor (RFI Labo). Site Orchestra Baobab - Facebook - YouTube.
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
durée : 00:28:49 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - "Sirât" le quatrième long-métrage d'Oliver Laxe a secoué le festival de Cannes lors de sa 78e édition ; un film sonore autant que visuel dans lequel Sergi López est Luis, saisissant en père à la recherche de sa fille, prêt à éprouver toutes ses limites. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sergi Lopez Acteur
Aujourd'hui, Bruno Poncet, cheminot, Emmanuel De Villiers, chef d'entreprise, et Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:29:30 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Avec "Tressaillir", Maria Pourchet questionne la peur qui parfois étreint celles qui osent partir, quitter mari, enfant et foyer, en quête d'une liberté dont elles ne connaissent que le nom. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Maria Pourchet Romancière
En Tunisie, les professionnels du tourisme sont satisfaits de la saison qui s'achève. Selon les chiffres de fin juillet, la progression des arrivées est en hausse de 10%, le nombre de nuités hôtelières de 7% avec une augmentation des recettes touristiques de 8%. Mais le secteur fait face à de nombreux défis, notamment dans l'hôtellerie, alors que d'autres types d'offres touristiques émergent. De notre correspondante à Tunis, Dans la médina de Tunis, le brouhaha des souks témoigne de l'activité constante cet été. Non loin des commerces, l'entrepreneur Lotfi Hamadi a lancé plusieurs projets locatifs dans une partie plus calme de la Médina. Il mise sur la montée en gamme du logement dans la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. « J'ai commencé par prendre des logements que je mets en location sur des plateformes de location en courte, moyenne et longue durée. Cela permet aussi d'avoir cette vitrine pour attirer d'autres personnes dans la Médina », explique-t-il. Une stratégie qui « marche » car de plus en plus en plus contacté par des personnes « qui me proposent maintenant de les accompagner dans leurs projets » ou bien qui souhaitaient investir mais « qui ne savaient pas trop où et qui seraient [désormais] intéressés à venir dans la médina. » Alors que parallèlement, plusieurs hôtels de charme et de luxe ouvrent leurs portes dans la Médina, Lotfi Hamadi explique ce regain d'intérêt par le désir d'un tourisme différent. « C'est un autre tourisme, c'est un tourisme qui est curieux », analyse-t-il. « Beaucoup de ceux qui viennent là étaient avant à Hammamet ou bien à la Marsa, etc. C'est-à-dire qu'ils sont en demande de plages, mais ils voudraient aussi avoir une petite touche d'authenticité », détaille l'entrepreneur. À lire aussiLes délices du continent : en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10] Des besoins en personnel Dorra Milad, présidente de la fédération de l'hôtellerie, annonce de son côté une saison correcte dans un secteur hôtelier qui a du mal à se remettre sur pied depuis la pandémie. « Les marchés européens confirment en 2025 le retour vers la Tunisie avec une progression assez importante, en particulier pour le marché britannique avec, sur les six premiers mois de l'année, une hausse de 48% au niveau des entrées et des arrivées. Le marché italien aussi, on a observé une hausse de 22% », présente-t-elle. Le secteur fait pourtant face à plusieurs défis, le départ massif de la main d'œuvre à l'étranger par exemple ou encore un manque d'attrait pour les métiers du tertiaire. « Pour faire face à ces défis, nous avons créé récemment l'unité d'appui à la formation et à l'employabilité. En collaboration avec le ministère de la formation professionnelle, de l'emploi et de la coopération internationale, nous avons mis en place des programmes de formation courte adaptés aux besoins urgents de l'hôtellerie, surtout dans les métiers de base qui sont aujourd'hui moins attractifs pour les nouvelles générations », explique Dorra Milad. Pour l'arrière-saison qui démarre en automne, l'hôtellerie recherche toujours du personnel et propose même des programmes de reconversion pour les jeunes chômeurs. À lire aussiTunisie: les maisons d'hôtes attendent un cahier des charges en phase avec l'évolution du tourisme
Aujourd'hui, Abel Boyi, Charles Consigny et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que le secteur productif est à la peine aux Comores, comment faire en sorte de développer « l'État investisseur » dans l'archipel ? Face à ce problème, acteurs publics, banques et régulateurs s'accordent sur un même constat : sans financements adaptés ni infrastructures de base, le secteur privé restera fragile. Pour tenter de le renforcer, un certain nombres d'initiatives commencent donc à voir le jour. Objectif : créer dans le pays un climat d'affaires plus favorable. Avec notre correspondant à Moroni, Alors que de nombreux entrepreneurs comoriens déplorent la fuite de capitaux hors de l'archipel en raison de l'obtention de marchés publics nationaux par des entreprises étrangères, Saadi Maoulida, qui est membre de l'Autorité de régulation des marchés publics, affirme être à la recherche de solutions : « Nous avons entrepris des échanges avec la chambre de commerce ainsi qu'avec le gouvernement pour intégrer de nouvelles directives qui vont encourager les petites et moyennes entreprises à se regrouper. Objectif : concurrencer les expertises étrangères pour que la gestion des contrats publics soit effective au niveau national ». « Beaucoup d'entrepreneurs n'ont pas connaissance des règlements en matière de passation des marchés publics. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, ils n'arrivent pas à être compétitifs sur le créneau », ajoute-t-il. Lors du dernier dialogue en date entre le secteur public et le secteur privé, « le gouvernement a appelé au respect des règlementations nationales […]. Nous avons lancé des mesures de sensibilisation aux acteurs de la commande publique pour qu'ils s'y conforment. » À lire aussiComores : « Investir aujourd'hui, transformer demain », le salon des entreprises BIK 2025 s'ouvre à Moroni « Là où on rencontre le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux » À ce problème s'ajoute celui de l'insularité des Comores ainsi que toute une série d'autres difficultés comme le manque d'infrastructures de transports dans le pays. « Là où on a le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux, comme quand on a passé une commande et qu'on nous dit que le bateau arrivera à telle date mais que finalement, il n'arrive pas... », illustre ainsi Moinahadidja Hachim, le responsable de Locakom qui s'apprête à ouvrir une société familiale de location d'outils de bricolage et de jardinage. Face à ces défis, de nouvelles initiatives sont mises en place pour tenter de soutenir les jeunes entrepreneurs. « Actuellement, nous avons par exemple le réseau Komsae dont la mise en place va permettre à ces derniers de se rapprocher de différentes structures en fonction de leurs besoins », explique ainsi Nadjwa Saïd Mohamed Djalim, assistante de direction chez Innov'Lab, le premier incubateur comorien qui est à l'origine de Komsae. « Ces initiatives doivent permettre de promouvoir une culture entrepreneuriale et l'entrepreneuriat collectif » aux Comores, poursuit celle-ci. Objectif : « Faire travailler ensemble ces jeunes entrepreneurs, créer entre eux un esprit d'équipe et de collaboration ». En dépit du tarif des stands jugé trop cher, le dernier Salon des entreprises comoriennes a toutefois permis des rencontres pour tenter de rapprocher les acteurs du secteur public et du secteur privé. À lire aussiComores : la diaspora, un pilier vital de l'économie nationale pendant le ramadan
Avoir de la fièvre peut transformer une simple nuit de sommeil en un véritable voyage angoissant. Beaucoup de personnes rapportent faire des cauchemars particulièrement vifs, étranges ou effrayants lorsqu'elles ont de la fièvre. Ce phénomène, bien réel, s'explique par un ensemble de réactions physiologiques et neurologiques complexes liées à la température corporelle, au sommeil et à l'activité cérébrale.La fièvre perturbe les cycles du sommeilLe sommeil humain est constitué de plusieurs cycles, alternant sommeil lent (léger et profond) et sommeil paradoxal, qui est la phase où nous rêvons le plus. Lorsque l'on a de la fièvre — c'est-à-dire une température corporelle supérieure à 38 °C — ces cycles sont souvent désorganisés. Le corps lutte contre l'infection, ce qui provoque des micro-éveils, des sueurs nocturnes, et un sommeil globalement plus fragmenté et moins réparateur.Or, le sommeil paradoxal, déjà écourté ou perturbé par la fièvre, devient instable. Cette instabilité augmente la probabilité d'expériences oniriques anormales, plus chargées émotionnellement et plus confuses. Cela peut se traduire par des cauchemars, voire des épisodes proches du délire onirique.Une hyperactivation du cerveau émotionnelLa fièvre est le symptôme d'une réponse immunitaire. Mais cette réponse s'accompagne aussi d'une libération de cytokines, des molécules pro-inflammatoires qui circulent dans le sang et atteignent parfois le cerveau. Certaines cytokines, comme l'interleukine-1 ou le TNF-alpha, peuvent modifier le fonctionnement de certaines zones cérébrales, notamment l'hippocampe et surtout l'amygdale, impliquée dans la gestion des émotions négatives et de la peur.Résultat : ces régions peuvent être suralimentées, rendant les rêves plus intenses, anxiogènes et désorganisés. Le cerveau, dans son effort pour « digérer » des informations sous stress, fabrique des récits oniriques qui tournent au cauchemar.Une altération de la régulation thermique du cerveauLe cerveau est très sensible à la température. Une élévation même modérée peut modifier la connectivité entre certaines régions cérébrales. Il devient plus difficile pour le cortex préfrontal — la zone qui régule les pensées rationnelles — de « garder le contrôle » pendant les rêves. Cela peut laisser libre cours à des images mentales désordonnées, à des récits incohérents, et à un sentiment d'angoisse amplifié.En résuméLes cauchemars liés à la fièvre sont dus à une combinaison de sommeil perturbé, de réponse inflammatoire cérébrale, d'hyperactivation émotionnelle et de désorganisation neuronale temporaire. Le cerveau, en surchauffe, produit alors des rêves plus sombres, plus confus, et souvent dérangeants. Ce n'est pas dangereux en soi, mais c'est le reflet d'un cerveau qui lutte, tout comme le corps, pour retrouver l'équilibre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/ On rêve souvent de résultats rapides. Mais derrière chaque réussite, il y a trois piliers simples :
C'est une question universelle, souvent posée après une rupture : combien de temps faut-il pour vraiment oublier un ex ? Une équipe de chercheurs dirigée par Grace Larson (Northwestern University) et David Sbarra (University of Arizona) a tenté d'y répondre scientifiquement. Leur étude, publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science, révèle un chiffre bien plus élevé que ce que l'on imagine souvent : il faut en moyenne 4,18 années pour se remettre pleinement d'une relation amoureuse marquante.Les chercheurs ont suivi des adultes ayant vécu une séparation récente et ont analysé plusieurs dimensions : le niveau d'attachement émotionnel, la détresse psychologique, l'évolution de l'estime de soi, et surtout la manière dont les participants reconstruisent leur identité personnelle.Car selon l'approche de Larson et Sbarra, l'oubli d'un ex ne dépend pas seulement du temps ou de la douleur ressentie, mais surtout d'un phénomène bien plus profond : la redéfinition du “soi”. Quand on est en couple, notre identité se lie progressivement à celle de l'autre. Après la rupture, il ne s'agit pas simplement de “passer à autre chose” : il faut reconstruire qui l'on est sans l'autre. C'est ce que les chercheurs appellent la “réintégration de soi”.L'étude montre que plus la relation a été intense et fusionnelle, plus ce processus est long. Le cerveau, lui aussi, joue un rôle dans ce délai. L'imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle) montre que les zones activées par la douleur amoureuse (notamment le cortex cingulaire antérieur) sont les mêmes que celles activées en cas de douleur physique. En d'autres termes, une rupture amoureuse fait “physiquement” mal. Ce n'est pas une métaphore.Ajoutons à cela des facteurs aggravants : le rejet brutal, le manque de clôture, l'absence de soutien social ou encore la persistance d'un lien numérique avec l'ex (réseaux sociaux, messages non effacés) ralentissent tous le processus. À l'inverse, les personnes qui parviennent à recontextualiser la rupture, à en tirer un sens ou une leçon, récupèrent plus vite.Les chercheurs insistent toutefois sur un point : le chiffre de 4,18 ans est une moyenne. Certains se remettent en quelques mois, d'autres ont besoin de beaucoup plus. Il ne s'agit pas d'un compte à rebours figé, mais d'un chemin personnel, influencé par notre histoire, nos attachements, et notre capacité à réinventer notre vie.En conclusion, la science nous rappelle que “oublier un ex” ne veut pas dire effacer le souvenir, mais guérir l'attachement. Et ce processus prend du temps. Beaucoup plus qu'un simple “verre entre amis” ne le laisserait croire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SPONSORISÉ] Dans ce septième épisode de la saison 3 de PAROLES DE FEMMES, Florence Servan-Schreiber se raconte avec bonheur, au micro de Clémence de Bernis. Accessible et pragmatique, cette pionnière de la psychologie positive se confie sur son insatiable besoin de défricher la pensée. Si elle n'a pas aimé son enfance, elle a adoré en revanche, sa rencontre américaine, avec la psychologie et tout ce qui a suivi. Dans cet épisode de PAROLES DE FEMMES, on boit littéralement les paroles de cette experte notamment quand elle nous explique que « le bonheur vient des autres » ou encore, que « plus que de s'écouter, il faut se respecter ».C'est un vrai “kif” d'entendre cet esprit libre nous proposer des techniques simples pour cultiver la joie, la gratitude et le bien-être, en égrainant au passage les temps forts de sa vie.Solaire, intuitive, curieuse, Florence est la preuve vivante que vivre le bonheur au quotidien est une expérience parfaitement possible ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Bienvenue dans ce dixième hors série de la Matrescence.Un mercredi par mois, un ou une expert.e répondra à vos questions !Pour cela rien de plus simple, rendez-vous sur le compte instagram de la Matrescence pour poser vos questions sous le post concerné. Ce mois-ci, Héloïse Junier, psychologue clinicienne, aborde le thème de la transition maison, garde d'enfants.Que ce soit en crèche, chez la nounou ou à l'école, confier son enfant à une tierce personne peut souvent être délicat. Beaucoup d'angoisses, d'incompréhensions et de culpabilité sont ressentis par les parents.Dans cet épisode nous abordons, les questions qu'il faut poser aux professionnelles de la petite enfance lors de l'adaptation, comment réagir quand on a eu une mauvaise expérience lorsque l'on a confié son enfant, nous parlons des besoins de socialisations des enfants et surtout à partir de quels âges, nous évoquons les questions liés à la rentrée scolaire et aux apprentissages à l'école, mais aussi les déménagements, l'angoisse de la séparation et tout un tas d'autres questions!Je vous souhaite une très bonne écoute C'était Héloise Junier, psychologue Clinicienne.Vous venez d'écouter le 10e hors série de la Matrescence, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou autour de vous cet épisode si vous l'avez aimé.Prenez soin de vous Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je t'explique pourquoi ton français stagne, même si tu es motivé et passionné. Beaucoup d'apprenants se heurtent toujours aux mêmes obstacles :Le manque de régularité : tu apprends par “poussées” puis tu arrêtes, ce qui bloque ta progression.La quête de perfection : tu veux parler sans erreur et tu n'oses pas te lancer.Le manque de curiosité : tu restes dans les mêmes supports sans ouvrir ton apprentissage à la vraie culture française.La zone de confort : tu ne prends pas de risques, tu répètes ce que tu sais déjà.Dans cet épisode, je te montre comment surmonter ces limites pour progresser plus vite, gagner en confiance et enfin trouver ta voix française.Bonne écoute,Virginie d'ehoui!---------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Tu veux enfin passer à la vitesse supérieure ? Prends des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, fais un don.
En Corée du Sud, une cheffe nord-coréenne fait découvrir un aspect méconnu de son pays d'origine : sa gastronomie. Le régime nord-coréen est plutôt connu pour son manque de denrées alimentaires, mais il existe tout de même une véritable culture de la table. Une cuisine que la cheffe de 61 ans souhaite mettre au service de la réunification des deux pays. De notre correspondant à Séoul, En plein centre de Séoul, sur les pentes d'une colline, un restaurant pas comme les autres. Impossible de trouver ici les plats typiques de la cuisine sud-coréenne, riche et épicée. C'est une cuisine plus simple, plus subtile, qui vient tout droit de Corée du Nord. Une cuisine de survie comme l'explique la cheffe, Lee Ae-ran, réfugiée nord-coréenne qui partage aujourd'hui son savoir-faire de la cuisine nord-coréenne. Nous la retrouvons aux fourneaux de son restaurant, elle prépare un onban, un plat typiquement nord-coréen, méconnu au Sud : « Alors, la recette ? Ce sont des ingrédients simples, car on en manque au Nord. On sert du riz, des lamelles de poulet, du bouillon de poulet, des champignons, des pousses de soja et une galette d'haricot mungo sur le dessus. On verse le bouillon chaud par-dessus. C'est nourrissant, digeste, bon pour la santé, et apprécié notamment en période de régime. Beaucoup de réfugiés nord-coréens qui ont connu ce plat dans leur jeunesse en sont nostalgiques. » Comme ses compatriotes, Lee Ae-ran cultive ses souvenirs dans sa cuisine. Chacune de ces recettes est liée à une rencontre, un lieu, une mésaventure qu'elle a vécue dans le régime. « Je suis originaire de Pyongyang, la capitale, mais ma famille en a été expulsée par le régime car mes grands-parents étaient propriétaires terriens. On a été envoyés dans un camp de "rééducation révolutionnaire" avant de s'enfuir, plus tard. J'ai récemment écrit un livre dans lequel je partage mes souvenirs de ces moments difficiles au travers de ce qu'on trouvait à manger. » Le plat terminé, on peut se mettre à table. L'onban, manquant d'épices, difficile à trouver au Nord, est particulièrement apprécié des étrangers, notamment des Français, selon la cheffe. Pour Lee Ae-ran, la cuisine a un véritable pouvoir de rapprochement des peuples. Elle souhaite mettre son savoir-faire au service de la réunification des deux Corées, séparées depuis 80 ans. « Je pense que la réunification commence autour de la table. Partager un repas, c'est déjà établir un lien. En Corée du Sud, il est difficile pour les Nord-Coréens de vraiment s'intégrer, car nous n'avons pas la même culture. En revanche, tout le monde mange, chaque jour. À travers la cuisine, on peut communiquer de manière plus accessible, plus humaine. » Depuis son arrivée en Corée du Sud en 1997, Lee Ae-ran n'a cessé de plaider pour la réunification des deux Corées et l'intégration des réfugiés nord-coréens en mettant toujours sa cuisine au cœur de son engagement. À lire aussiSéoul: Lee Ae-ran, réfugiée nord-coréenne et fière de sa cuisine
En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.
Invités : - Oleg Kobtzeff, maître de conférences émérite de l'American University of Paris, auteur de nombreuses publications sur la Russie, les États-Unis, l'Alaska et l'Arctique - Georges Fenech, ancien magistrat - Vincent Roy, journaliste et essayiste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le tirage au sort de la LDC vient d'avoir lieu et il est d'une rare densité avec le Bayern Munich, le Barça, l'Atalanta Bergame, le Bayer Leverkusen, Tottenham, le Sporting CP, Newcastle et l'Athletic club de Bilbao. Beaucoup d'histoires et de choses à raconter ! Et de beaux matchs en perspective ! Au programme ✅ Analyse de la formule de LDC, des 4 chapeaux et des forces en présence. ✅ Nos pronostics sur le parcours du PSG dans cette nouvelle formule. ✅ Discussion sur les déplacements à prévoir pour les supporters parisiens. ✅ Réactions à chaud et analyse du calendrier des matchs à venir CHAPITRES ▶️ 0:20 :
C dans l'air l'invité du 26 août 2025 avec Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, correspondant notamment pour RFI et le Figaro, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).La guerre ouverte entre Donald Trump et la Réserve fédérale a franchi un nouveau cap lundi 25 août, avec l'annonce par le président américain du limogeage "immédiat" d'une gouverneure de la Fed, Lisa Cook, sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoi accentue encore davantage la pression sur la Banque centrale américaine, une institution indépendante. Vendredi, Donald Trump avait prévenu qu'il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", a fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Un limogeage qui intervient dans un contexte de défiance vis-à-vis des prises de position de Donald Trump. Sa décision de mobiliser la garde nationale à Washington, pour "nettoyer" la capitale américaine, qu'il a décrite comme "envahie par les gangs", fait polémique. Les statistiques de la police de la capitale montrent pourtant un recul de la criminalité violente entre 2023 et 2024, même si cette baisse est intervenue après une forte augmentation post-Covid. Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, et auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes", aux éditions Grasset est notre invité. Il reviendra avec nous sur les accusations de penchant dictatorial dont Donald Trump fait l'objet. "Beaucoup de gens disent "peut-être que nous aimerions avoir un dictateur. Je n'aime pas les dictateurs", a déclaré le président américain hier lors d'une conférence de presse. Il répondait ainsi au gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker, qui avait affirmé à propos de la mobilisation de la garde nationale : "si cela arrivait dans n'importe quel autre pays, nous n'aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir."
C dans l'air du 27 août 2025 - Trump : la dérive dictatoriale ?« Beaucoup d'Américains aimeraient avoir un dictateur ». Cette phrase prononcée par Trump ce lundi n'a pas manqué de faire réagir. Beaucoup voient une dérive autoritaire chez le président américain, qui pourtant dit « ne pas aimer les dictateurs ». Son amitié avec Poutine, Orban ou encore Bukele, le président du Salvador, indique pourtant le contraire. D'autant que les signes de dérive se sont multipliés récemment, comme avec le déploiement de la garde nationale pour "nettoyer" un Washington "envahi par les gangs", ou sa volonté de rétablir la peine de mort dans cette ville.Mais c'est aussi la tentative de limogeage d'une gouverneure de la Fed (la banque centrale des États-Unis) qui inquiète. Trump a cherché à virer Lisa Cook sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoi accentue la pression sur cette institution indépendante. Trump avait prévenu qu'il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", avait fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Derrière cette affaire, la tentative de reprendre en main la politique monétaire américaine. Trump multiplie les coups de force interventionnistes envers la Réserve fédérale depuis son retour à la Maison Blanche. Le président américain, qui ne cesse de réclamer une diminution des taux d'intérêt par la Fed, attaque sans relâche son président Jerome Powell dans l'espoir d'accélérer son départ, et de le remplacer par une personne plus proche de lui. Cette institution tenant tête à Trump devient un symbole de résistance.Pendant ce temps, l'électorat pro-Trump continue de soutenir celui qu'ils estiment être le défenseur d'une majorité blanche déclassée. C dans l'air est allé dans le Wisconsin à la rencontre de ces Américains inquiets dans l'avenir, mais ayant l'espoir que Trump redonne sa grandeur à l'Amérique.Alors, jusqu'où ira la dérive autoritaire de Donald Trump ? Pourquoi celui-ci est-il en guerre contre la Réserve fédérale ? Qui sont ces Américains pro-Trump qui se sentent méprisés ?LES EXPERTS :Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceLaurence HAIM - Journaliste spécialiste des Etats-UnisGallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesCorentin SELLIN - Historien spécialiste des États-Unis, chroniqueur aux Jours
Le chanteur vif-argent et son usine intime Énigmatique de sa personne, dans ses effets fort économe, l'homme (comme son verbe) désarçonne. Pour Bertrand Belin, « les chansons sont faites d'une substance instable, comme de la nitroglycérine, à transporter en essayant de ne pas trop en renverser ». L'auteur rapide de « Lentement » et de « Glissé-redressé » négocie donc « avec la plasticité des mots », apprécie « les syntaxes un peu dégradées, les contraires, les accidents de grammaire », dynamite les interprétations en s'estimant « contenu dans une nécessaire discrétion ». Dans ses chansons, il « parle en fou » ou affronte, « résigné, devant le mal », un colosse parental. Et ajoute : « J'aime l'opacité. Beaucoup. L'incompréhensible et le merveilleux que cela comprend. Pour faire jaillir des possibilités de sens qui ne sont pas le fruit de la raison. »En conséquence, ses vers « bêchent la terre gelée » de sentiments complexes ou dessinent « des silhouettes » : celles de clochards sur des bancs « mal gaulés » ou celle d'une femme « moitié folle, qui donne des ordres au soleil ». Son minimalisme, qui flirte parfois avec l'hermétisme, lui permet ainsi de diminuer « le risque du compromis ». Car « trop en dire » le « déçoit toujours ».Sûr de sa force « bertran-quille » portée par son flegme vocal désormais légendaire, le chanteur vif-argent nous ouvre ici les portes de son usine intime, le moulin de Belin, lui qui affirme que ses textes… « ne sont pas écrits, passant directement de l'esprit à l'enregistrement ». Dans ce deuxième épisode, nous essaierons de le croire sur parole(s).L'auteur du mois : Bertrand BelinNé en 1970 à Auray, Bertrand Belin est musicien, écrivain et acteur, toujours à la recherche « du mot juste, du beau geste ». Depuis vingt ans, du premier album remarqué qui porte son nom (2005) à « Tambour Vision » (2022), sans oublier « Hypernuit » (grand prix de l'académie Charles-Cros en 2010), ce drôle d'oiseau du Morbihan, au timbre grave et envoûtant, « survole nos villes et nos campagnes » avec, sous son aile, de mystérieuses ritournelles. « Que dit-on en chantant que l'on ne saurait dire en parlant simplement ? Pourquoi chanter une chose ? », se demandait-il en 2012 dans son premier livre, un court essai intitulé « Sorties de route ». Bertrand Belin est également l'auteur d'une poignée de brefs romans intrigants aux éditions POL. Il vit à Paris et publiera en octobre 2025 son huitième album solo, « Watt », annoncé comme « tendre, grave et gracieux, avec des divertissements ». Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son Mathilde Guermonprez Montage Mathilde Guermonprez, Étienne Bottini Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Vibraphone Cyprien Noble Illustration Sylvain Cabot Remerciements Loyse Dodinot-Plunian, Loo Hui Phang, Mina Souchon
À travers les films, les musiques ou les photographies, les favelas sont un symbole du Brésil. Ces quartiers pauvres et très densément peuplés sont aussi devenus des attractions touristiques. En 2023, les favelas de Rocinha et Vidigal étaient même plus visitées que le Pain de sucre et le Corcovado. En grande majorité, les touristes sont étrangers. Reportage dans la plus grande favela du Brésil, Rocinha, à Rio de Janeiro, où vivent près de 100 000 personnes. De notre correspondante à Rio de Janeiro, Le tour de la favela de Rocinha commence au sommet, après avoir grimpé la rue principale accrochée à un chauffeur de moto taxi. La douzaine de touristes européens admire la vue de Rio, sa baie, ses montagnes et ses contrastes sociaux. Au loin, la favela de Dona Marta, où Michael Jackson a tourné un clip, et à nos pieds, le très sélect Jockey Club. Nathalie, touriste venue de Pologne, tenait à visiter une favela au Brésil : « On voulait voir la réalité de la ville. Pas seulement passer nos vacances sur les plages de Copacabana ou Ipanema, mais aussi découvrir la vraie vie. Et on était assez curieux de la violence. Mais le fait d'avoir des guides locaux fait toute la différence. » Elle a choisi l'agence Trip in Rio. À sa tête, Milena Fernandes, qui a grandi à Rocinha. Plutôt que des photos « instagrammables », elle veut privilégier l'expérience de ses touristes. « J'aimerais que, dans leur avion de retour, les touristes se souviennent de cette jeune qui a discuté avec eux et qui leur a fait voir un autre côté de la ville de Rio. Parce que tous les symboles de Rio, comme la samba, ça a commencé ici. Donc, la meilleure façon de visiter la ville, c'est en immersion dans une favela », affirme Milena Fernandes. « Notre but, c'est de montrer la culture d'ici » La croissance du tourisme dans les favelas créé des emplois locaux. Une application a été mise en place pour tenter d'encadrer et mesurer l'ampleur du phénomène. Partenaire de Milena, Taina de Sousa parle de tourisme « conscient » : « Notre but, c'est de montrer la culture d'ici, qu'il existe des projets sociaux dans la favela et que c'est quelque chose qui change vraiment la vie des gens. On va aller voir une démonstration de capoeira. Les élèves de cette école participent à des tournois à l'étranger. » On emprunte un escalier étroit pour arriver sur cette terrasse où les groupes de touristes se succèdent. Un jeune homme prend la parole pour remercier l'assemblée et faire un appel aux dons. Beaucoup de jeunes des favelas voient désormais l'apprentissage de l'anglais comme une priorité. Rafael Santana est venu d'une favela du nord de Rio pour guider ce tour, et donner une vision alternative à celle des médias : « J'apprécie cette opportunité de pouvoir raconter comment c'est de vivre dans une favela. Comment c'est de grandir, quelles sont les difficultés, mais aussi les avantages. Parce qu'en grandissant dans une favela, on apprend très jeune à s'adapter à certains types de situations qui nous font devenir adulte un peu plus vite. » Ce type de visites se concentre dans la zone sud, où se trouvent les principales attractions touristiques. Mais Rafael espère un jour attirer des touristes dans les quartiers au nord de la ville. À lire aussiBrésil, deux ans après les émeutes de 2023 : «Une blessure ouverte qui prendra du temps à cicatriser»
durée : 00:15:09 - L'invité d'un jour dans le monde - Beaucoup d'agitation et à la fin une impasse. On en parle avec notre invitée Tetyana Ogarkova , journaliste et politiste, responsable du département international à l'Ukraine Crisis Media Center depuis KIEV. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Est-ce que tu as parfois l'impression d'être en retard dans ta vie ?Dans cet épisode, je vais t'aider à faire la paix avec le temps qui passe.Tu vas découvrir :– Pourquoi tu n'as jamais vraiment été en retard– Comment chaque détour t'a préparée à ce que tu es aujourd'hui – Et pourquoi il n'est jamais trop tard pour commencer un nouveau projetEt si ce projet, c'était apprendre l'arabe ?Beaucoup pensent avoir “raté le bon moment” alors qu'en réalité, le meilleur moment, c'est M.A.I.N.T.E.N.A.N.TLes cours Miftah ouvrent leurs portes.
durée : 00:03:29 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - La jeune Zélie, 13 ans, s'interroge : "pourquoi souvent on chante sous la douche même si on chante faux ou qu'on n'est pas chez nous ?" Beaucoup d'entre nous vont se reconnaître... - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Auditeurs : Laura L'alcool a pris beaucoup, aujourd'hui Laura tente de reprendre le dessus. Pyrène Pyrène voit ses parents deux fois par an. Et chaque fois, c'est trop. Lorenzo Son meilleur ami a été plongé dans un coma artificiel… puis il est mort. Depuis, Lorenzo cherche à comprendre. Caroline Caroline a trouvé la force de lutter contre la polyarthrite rhumatoïde en s'occupant des chats errants de son quartier. Jean-Marie Jean-Marie a un cœur à recoller. Cette fois, il est prêt à tout pour trouver l'amour. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 20 août 2025 - Mort en direct sur internet : l'horreur et l'indignation« Décédé lors d'un live streaming ». Les circonstances de la mort de l'influenceur Raphaël Graven, connu en ligne sous le pseudo Jean Pormanove, restent floues. Cet homme de 46 ans, ancien militaire, était connu pour participer à des vidéos dans lesquelles il subissait des violences et des humiliations consenties sur la plateforme Kick (concurrente australienne du leader Twitch, et aux règles de modération plus relâchées). Ces vidéos étaient faites pour faire le buzz, amasser de l'argent, et Jean Pormanove affirmait que ces violences étaient consenties.Fin 2024, Médiapart avait mis en lumière les violences subies en direct par Jean Pormanove de la part des influenceurs Naruto et Safine, qui apparaissaient dans ses vidéos. Mais si une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Nice à l'encontre des deux hommes, rien ne semble avoir été fait pour les stopper. La ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz a annoncé avoir saisi l'Arcom. Beaucoup fustige toutefois l'inaction de l'Autorité depuis six mois.Les violences sont de plus en plus exacerbées sur les réseaux sociaux, et les cyberharcèlements de plus en plus fréquents. C dans l'air est allé à la rencontre d'Alexandra Joris-Bouvier, dont la fille Juliette s'est suicidée en 2021 après avoir été harcelée sur les réseaux. L'enquête patine aujourd'hui, Tiktok refusant de collaborer avec la police.L'autre danger grandissant du web est celui des brouteurs, ces escrocs qui séduisent leurs victimes pour leur extorquer de l'argent. Le cas du « faux Brad Pitt », en début d'année, a fait couler beaucoup d'encre, la victime avait perdu 830.000 euros et avait été la cible de moqueries en tout genre. Cette femme est pourtant loin d'être la seule a se faire prendre au piège. Car ils sont de plus en plus nombreux en ligne à savoir exploiter les solitudes. Alors, que sait-on de la mort du streamer Jean Pormanove ? Que peut faire l'Etat contre les violences en ligne ? Comment se protéger contre les arnaques en ligne ? LES EXPERTS :Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice au ParisienMarie TURCAN - Journaliste d'investigation à MédiapartMe Laure BOUTRON-MARMION - Avocate au barreau de Paris, fondatrice du collectif « Algos Victima »Samuel COMBLEZ - Psychologue, directeur général adjoint – Association e-Enfance
Vous avez l'impression d'avoir une bonne offre, mais les ventes ne suivent pas ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul. Beaucoup d'entrepreneurs et de marketeurs commettent les mêmes erreurs : des offres trop logiques, des arguments en trop grand nombre, ou un discours centré sur le produit au lieu du client. Résultat : des prospects intéressés, mais qui n'achètent pas.Dans cet épisode, nous décortiquons les raisons pour lesquelles certaines offres échouent, même quand le produit est excellent. Vous découvrirez les ingrédients indispensables d'une offre irrésistible pour transformer une offre existante en best-seller. Si vos offres marketing peinent à convertir, cet épisode vous donnera des clés concrètes pour séduire vos prospects et déclencher enfin l'achat.---------------
Dans mon Chinatown, c'est le nom de notre série d'été. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Londres, au Royaume-Uni, dont le Chinatown est l'un des quartiers touristiques incontournables pour qui veut découvrir la capitale britannique. Située dans l'hypercentre de la capitale, on y trouve des restaurants réputés. Comme une vitrine pour la culture chinoise et panasiatique. Mais la présence chinoise à Londres cache une face plus sombre, moins instagrammable. De notre correspondante à Londres, On se trouve ici au cœur de Londres. À deux pas du West End, le quartier des théâtres. Les noms de rue sont écrits en anglais et en chinois. Des lampions surplombent les allées, une immense arche bleue et dorée marque l'entrée de Chinatown, un quartier gourmand, où cette restauratrice est installée depuis 20 ans : « Bonjour, je m'appelle Ellen Chew, j'ai fondé les restaurants Chew. Chinatown, c'est un endroit vraiment important pour moi. Je viens ici quand mon pays me manque. Je viens ici pour la gastronomie, mais cela va au-delà de ça : Chinatown, c'est une communauté d'amis. On vient ici pour manger, mais surtout pour être entre amis. » Son secret : un fabricant traditionnel de nouilles dans une ruelle dérobée. La Singapourienne l'assure : sous des façades bling-bling, Chinatown reste très authentique. Bien que mal nommée. « Quand je suis arrivée il y a 20 ans, on trouvait surtout du canard laqué, des Dim Sums, quelques Japonais, mais surtout de la cuisine cantonaise. Aujourd'hui, ça a changé. On trouve des restaurants malaisiens, singapouriens, vietnamiens, thaïs. Chinatown aujourd'hui, c'est plutôt Asiatown. » Beaucoup plus à l'est, l'ancien quartier des Docks. C'est le Chinatown originel où se sont installé les premiers immigrants chinois, des marins, au 19ᵉ siècle, un quartier rasé pendant la Seconde Guerre mondiale. À deux pas d'ici, la Chine souhaite construire une nouvelle ambassade, juste en face du mythique Tower Bridge. Et ça, ça inquiète fortement la diaspora chinoise et hongkongaise « Non à la répression transnationale chinoise. Non à la méga-ambassade ! Le Parti communiste chinois va s'en servir pour nous espionner, nous les Hongkongais, et les autres. Et c'est dangereux pour la sécurité nationale britannique ! » C'est aussi ici qu'on rencontre Carmen Lau, une activiste hongkongaise qui possède le statut de « citoyenne britannique d'Outre-mer ». Élue locale pro-démocratie, elle a dû fuir Hong-Kong en 2021. Mais continue de subir la répression chinoise. « Le régime chinois et le gouvernement hongkongais ont placé une prime sur ma tête et sur celles d'autres activistes, mes voisins au Royaume-Uni ont reçu des lettres pour les inviter à me livrer à l'ambassade chinoise. Je trouve que le gouvernement britannique n'en fait pas assez pour lutter contre cette forme de répression. » Ces dernières années, 150 000 Hongkongais ont demandé l'asile au Royaume-Uni. Pour Carmen Lau, même à 10 000 km de chez elle, cette diaspora a un rôle à jouer pour l'avenir de Hong Kong. « Nous essayons de recréer notre société civile, nos mouvements de défense des droits humains. Et puis, en tant que Britannique d'Outre-mer, nous avons le droit de vote ici. À nous d'activer ce pouvoir au nom de nos droits. » Si le projet est validé, l'ambassade compterait parmi les plus grandes d'Europe – une sorte de Chinatown de verre et de béton, bien loin des lampions et des canards laqués du West End. À lire aussiDans mon Chinatown: Lagos, une ville d'opportunités pour les ressortissants chinois