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durée : 00:02:29 - France Inter sur le terrain - L'Assemblée nationale examine le projet de loi olympique, à quatre ans des JO d'hiver dans les Alpes. Un projet très contesté dont le comité d'organisation va de tempête en tempête. Sa directrice des opérations a claqué la porte, et le département de la Savoie a décidé de suspendre sa participation. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, Marie-Sophie Ferreira, directrice stratégie et du pôle performance médico-social à l'ANAP, nous présente le dispositif Perf'EHPAD.Beaucoup d'EHPAD sont en difficulté financière. Les plus atteints ont bénéficié des fonds d'urgence. Mais une fois l'urgence passée, comment relancer une dynamique durable ? C'est là que l'ANAP intervient avec le dispositif Perf'EHPAD.PerfEHPAD est un dispositif "pair à pair" : des directeurs viennent vous aider lors de journées de travail collectif sur des sujets dédiés. Le programme est conçu pour aider les directeurs à retrouver des marges de manœuvre structurelles. Pas d'inspection, pas de jugement, mais du pragmatisme pour sortir la tête de l'eau.600 EHPAD par an seront accompagnés sur une période de 3 ans.Au programme de cet épisode :
À l'heure où le changement climatique menace les récoltes et les ressources en eau, une jeune chercheuse africaine propose une solution concrète. À 30 ans, la Sénégalaise Aminata Sarr vient d'être distinguée par le Prix international L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, qui récompense chaque année 30 jeunes chercheuses africaines. Son innovation vise à produire davantage, avec moins d'eau et moins d'énergie — enjeu crucial pour les zones rurales du continent. RFI : quand est née votre passion pour les sciences ? Aminata Sarr : Cela a commencé dès le bas âge. J'ai toujours aimé tout ce qui est en rapport avec la nature. Même quand j'étais jeune, sur mon ordinateur, les images que je créais étaient toujours liées à la nature. Quand j'ai eu l'occasion de m'orienter vers la production végétale et agronomique, j'ai donc choisi d'aller à l'université pour étudier l'agriculture. Ensuite, j'ai poursuivi avec une thèse. J'ai commencé cette thèse au Burkina Faso, dans le domaine des énergies renouvelables. Je travaille actuellement sur la production agricole et énergétique, et sur l'efficience de l'utilisation des ressources en eau en agriculture. Beaucoup de femmes n'ont pas cette même opportunité. Êtes-vous bien vue par votre entourage ? C'est vrai que beaucoup de filles n'ont pas eu cette chance, surtout là d'où je viens. J'ai grandi à Saint-Louis, à Goxumbac, situé sur la Langue de Barbarie, une zone où vivent majoritairement des pêcheurs. Parfois, les filles ne vont pas à l'école ou alors, elles arrêtent très tôt. Moi, j'ai eu la chance d'avoir une famille qui m'a comprise. Il y avait ma maman, qui nous poussait à aller de l'avant, surtout dans les matières scientifiques. Il y avait aussi ma grande sœur, qui a commencé avant moi. Une fois à l'université, j'ai également rencontré un professeur qui m'a encouragée à aller de l'avant, notamment dans le domaine de la recherche. Aujourd'hui, je travaille sur les systèmes agrivoltaïques, qui permettent de faire de la production agricole et énergétique en même temps. Vous êtes citée en disant que la science peut créer un monde où les populations les plus défavorisées vivent dignement. Quelle solution avez-vous formulée pour contribuer à mettre fin à la faim en Afrique ? D'abord, il y a le système agrivoltaïque. C'est une technique qui permet à la fois la production agricole et énergétique sur une seule surface. Nous avons aussi constaté que, pour l'agriculture, il faut optimiser ces systèmes. Nous avons donc développé une méthode permettant de trouver la configuration qui maximise à la fois la production agricole et énergétique. Nous y avons également intégré un système d'irrigation automatisé, que nous avons développé pour assurer une utilisation plus efficace des ressources en eau. Vous parlez donc de panneaux solaires, de capteurs ? Oui. En ce qui concerne les ressources en eau, nous utilisons des capteurs connectés à des microcontrôleurs pour appliquer l'eau de manière automatique. Les quantités d'eau dont la plante a besoin sont ainsi appliquées automatiquement, sans intervention de l'agriculteur. À lire aussiQuatorze scientifiques africaines honorées par la fondation l'Oréal-Unesco Les agriculteurs savent donc quand irriguer, combien d'eau utiliser et comment économiser l'eau ? Effectivement. Le système permet d'appliquer automatiquement la quantité d'eau dont la plante a besoin, uniquement au moment nécessaire. Seule la quantité strictement nécessaire est utilisée. Comment cette solution peut-elle concrètement contribuer à réduire la faim en Afrique ? Pour faire de l'agriculture, on a besoin d'eau, et les ressources en eau diminuent de plus en plus. Quand elles diminuent, la production agricole est en danger. Il y a donc un risque de baisse de la production. L'eau doit être utilisée de manière durable. Pour lever ces contraintes liées à l'accès à l'eau, nous avons travaillé sur la mise en place de systèmes d'irrigation automatisés afin de renforcer la production agricole et de faire face aux effets du changement climatique et à la surexploitation des ressources en eau. En milieu rural, les producteurs n'ont pas toujours une idée précise de la quantité d'eau à appliquer, ce qui peut conduire à une surexploitation. Ces systèmes permettent donc une utilisation plus durable de l'eau, et donc une agriculture plus durable. Quand vous dites que la science peut sortir les gens de la pauvreté, à qui pensez-vous en particulier ? A des familles, à des agriculteurs que vous avez rencontrés ? Je pense notamment aux populations en milieu rural. Les producteurs y tirent l'essentiel de leurs revenus de l'agriculture. La question est donc de savoir comment aider ces populations qui sont dans le besoin. C'est dans ce sens que je dis que la science peut permettre d'améliorer les conditions de vie des populations les plus défavorisées. Et, juste pour revenir sur votre prix, il s'accompagne d'une enveloppe de 10 000 euros. Quel usage comptez-vous faire de cet argent ? Cet argent sera utilisé pour vulgariser les résultats que nous avons obtenus, notamment à travers la participation à des conférences et la publication d'articles scientifiques. L'objectif est de permettre aux populations d'avoir accès à la méthode que nous avons développée. Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes filles africaines qui rêvent elles aussi de faire de la science, mais n'osent pas encore ? Que pouvez-vous leur dire pour les encourager ? Je veux leur dire que les femmes ont toute leur place dans la science. Elles peuvent rencontrer des contraintes et des difficultés, mais elles doivent croire en elles. Elles doivent toujours se forcer à aller de l'avant, à travailler encore davantage pour aller de l'avant.
Amala Klep Kremmel est une jeune femme au parcours de vie déjà riche. En quête de sens depuis son enfance, attirée à la fois par l'art, en particulier le théâtre, et la spiritualité, son cheminement l'a d'abord conduite à la découverte de la sagesse orientale.Elle a développé une pratique de la méditation et du yoga qui l'ont conduite à animer des cercles de formation, d'enseignement et de prière, en France et en Belgique. Dans ses livres, explorant mythes et récits, elle a partagé une vision forte et originale de la souveraineté de la femme.« J'avais beaucoup prié pour recevoir une foi inébranlable, je l'ai reçue » : Les épreuves qu'Amala a traversées, avec des moments où, comme elle le dit-elle-même, elle avait le sentiment d'avoir tout perdu, ont ouvert un nouveau chemin. Celui de la rencontre avec le Christ.Depuis, en s'appuyant sur une vaste lecture de la Bible, des Pères de l'Église, des grands mystiques de la tradition chrétienne, comme d'auteurs contemporains, dont Annick de Souzenelle, Jean-Yves Le Loup et Denis Marquet, Amala Klep Kremmel creuse un sillon large et profond.Large, avec les initiatives d'une jeune mère de deux enfants, pour qui la spiritualité doit être accessible et simple, où le corps, le cœur et l'âme participent : Des cercles de partage, de prière et de louange, nourris par la Parole divine lue dans l'Ancien et le Nouveau Testament, et ouvertes aux autres spiritualités.Large aussi avec les créations et les sessions théâtrales d'une actrice et metteuse en scène, pour des expériences individuelles et collectives en quête de connexion entre la spiritualité, la psychologie et les émotions.Profond, avec les livres d'une autrice féconde, qui a déjà écrit sur les rêves et leur signification, sur le chant comme médecine de l'âme, ou sur le féminin sacré. Profond aussi, avec les créations artistiques d'une artiste pénétrée par la beauté de la lumière, qu'elle exprime par ses icônes et ses vitraux. Depuis son enfance, Amala dit avoir toujours aimé rassembler les citations, parce qu'elles « ouvrent un chemin qui va directement de la tête au cœur ». D'où l'idée d'un coffret qu'elle a créé et qu'elle publie cette année, et qui contient plus d'une centaine de citations, essentiellement celles du Christ : L'Oracle de la Lumière Christique, qu'elle commente longuement au cours de cet épisode.Avec ces citations, Amala propose un autre accès aux lectures quotidiennes de l'Évangile, une pratique originale de la lectio divina enrichie, pour chaque citation, par une méditation et un rituel.Avec Amala, nous continuons la redécouverte d'un Christianisme de feu, si bien engagée dans les précédents épisodes de Zeteo. Nous allons à la rencontre d'une femme à la sagesse aussi étonnante qu'inspirante.Pour découvrir L'Oracle de la lumière Christique, le coffret créé par Amala Klep Kremmel, cliquer ici.Pour découvrir La Voie de la Grâce, le site d'Amala Klep Kremmel, cliquer iciLA PAROLE ET LE CERCLEChers amis, chers auditeurs de Zeteo,J'ai beaucoup de choses à vous dire, mais je vais tenter de faire au plus court.J'avais prévu, comme chaque année à la même période, un appel aux dons, dans une campagne un peu pensée, réfléchie, au mieux de mes capacités.Et puis tout est bousculé.Ces derniers mois, particulièrement depuis certains épisodes de l'été dernier, les choses changent autour de Zeteo. Elles ont pris plus de profondeur, d'intensité, il y a plus de partages aussi.Elles changent aussi pour le monde, mais pas dans le même sens.Parce que je sentais que les choses changeaient, j'ai cessé de faire des appels aux dons pendant plusieurs mois. Et pendant ce temps, les dons ont continué d'arriver, il y en a même eu un peu plus que les autres années aux mêmes périodesJ'ai vécu une suite de rencontres bouleversantes, et j'ai bien senti que vous étiez de plus en plus nombreux à être bouleversés vous aussi par ces rencontres.Parce que le monde change, qu'il donne les signes qu'il ne va pas dans le bon sens, un monde qui est tenté par le néant et qui semble aspiré par l'ombre… Il y a la double nécessité de l'urgence et de la beauté à accueillir et à relayer ceux qui portent le réel et la lumière.Il y a les témoignages tellement bouleversants sur Zeteo, je pourrais tous les citer.Pour n'en prendre que quelques uns, je pense à Denis Marquet, qui nous a rappelé que le Christianisme ne prend vie qu'au contact de l'autre, des autres, avec les autres, pour les autres.Il y a le message d'une des grandes invitées régulières de Zeteo, qui, parce qu'elle est une femme aussi humble que lumineuse, ne souhaite pas trop que je parle d'elle et donc que je ne nommerai pas. Elle dit qu'ensemble autour de ce podcast, nous formons justement un groupe, une communauté, celle des chevaliers de l'invisible. Avant elle, je n'avais pas réellement pris conscience de cette communauté.Il y a la rencontre avec Amala, et pour qui je n'ai pas hésité à bousculer le programme pour une diffusion dès aujourd'hui, à quelques jours de Noël. Quand vous aurez écouté cet épisode, je crois que vous serez nombreux à comprendre pourquoi c'était bien comme ça.Amala a un don particulier de rassembler toutes les paroles, les citations de la Bible, de Jésus, des grands mystiques chrétiens et pas que chrétiens. Elle a un autre don, celui d'une sagesse intérieure d'une profondeur et d'une richesse que j'ai rarement rencontrées. Et elle a encore d'autres dons, dont celui de créer des cercles, des communautés qui se rassemblent, qui découvrent et écoutent ensemble la parole biblique, qui prient, qui chantent le plus beau des chants, celui de la louange.Il y aura la semaine prochaine, juste avant Noël, la rencontre avec une femme à qui Zeteo doit tant… J'ose le dire, sans révéler encore son nom, un peu par coquetterie ou par goût du mystère, elle est avec Annick de Souzenelle, dont elle était tellement proche, la personne à qui Zeteo doit tellement. Cela sera un grand moment.La semaine dernière, Linda Bortoletto nous parlait du cercle, celui de la femme sacrée, et du glaive, celui de l'archange. Au moment de ce message, je vois un rapprochement de plus, celui du glaive, comme la parole, et du cercle, comme le silence et l'accueil.Le cercle, celui de nos communautés, et la parole, comme les citations d'Amala, la parole du Christ, celles de la Bible, comme vos messages, qui disent mieux que tout discours ce que ce podcast peut apporter de bien. Ces messages, vous pouvez les lire en cliquant sur le lien indiqué en bas de ce texte, à la rubrique « nos auditeurs » du site web de ce podcast. Ils sont très nombreux, et j'ai pu y ajouter beaucoup de ceux qui ont été reçus au cours de ces derniers jours.La parole, c'est aussi celle de Servanne.Servanne m'a envoyé cette semaine le message le plus poignant. Je voudrais vous inviter à nous unir en pensée et en prière pour elle, pour l'épreuve qu'elle traverse, pour qu'elle ne se sente pas seule, pour qu'elle soit rejointe par ce cercle qui nous relie, et par beaucoup d'autres cercles. Pour l'opération prochaine, pour la guérison de la maladie de Servanne, comme de tous ceux qui nous sont proches, pour tous ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui sont dans le deuil, l'angoisse ou le désespoir.La guérison et la lumière viendront pour eux.Beaucoup de choses changent. Ce qui change pour Zeteo, c'est cette belle avancée vers la lumière divine que nous effectuons tous ensemble, dans la liberté belle et fragile de ce podcast. Et cela, malgré les temps inquiétants que nous vivons et les ombres qui menacent de recouvrir la Terre. La lumière finira par l'emporter, au creux le plus profond de l'ombre, des souffrances, des peurs et des doutes.Je reprends ici une citation que me confiait Amala pas plus tard qu'hier, elle qui en connaît des milliers, dont celle-ci de Marie Elia : « L'ombre a été tant aimée qu'elle en est devenue lumière. »Aimer nos ombres, c'est aimer la part de soi-même que l'on aime pas, dont on a peur, c'est aimer l'autre, c'est jusqu'à aimer l'ennemi, c'est suivre le Christ.J'avais beaucoup d'autres choses encore à vous dire que je vous dirai une autre fois.Et puisqu'à l'origine, ce message devait être un appel aux dons, je l'achève avec l'espoir et la confiance que si Zeteo est aligné sur la bienveillance universelle et divine, alors cette bienveillance saura susciter des donateurs parmi vous. Cette dernière quinzaine de l'année est le moment le plus décisif, pour que nous puissions continuer la mission d'un podcast à l'accès entièrement gratuit et qui est ouvert à tous.Je tiens ici à exprimer toute ma gratitude à ceux qui ont déjà fait un don, et à ceux qui vont le faire.Belle montée vers la lumière de Noël à tous, et ne l'oubliez pas,L'ombre a été tant aimée qu'elle en est devenue lumière.Guillaume DevoudPour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo.Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso.Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal.Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAssoNous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 76 rue de la Pompe, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici.Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici.Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici.Nous contacter : contact@zeteo.frProposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
durée : 00:03:18 - Le rendez-vous de la médiatrice - par : Bruno DENAES - Le traitement éditorial de la sortie du livre de Nicolas Sarkozy suscite un grand nombre de réactions de la part des auditeurs. Beaucoup s'interrogent sur l'ampleur de la couverture médiatique accordée à cet ouvrage. Pour leur répondre, Richard Place, directeur de la rédaction de Franceinfo au micro d'Emmanuelle Daviet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Avec Nilo, parisien de 36 ans, nous remontons jusqu'aux premiers frémissements de son désir, ces préférences d'enfance qui ont sculpté, en silence, certains de ses kinks. Et puis, il y a cette fêlure. Une agression sexuelle au début de sa vingtaine, un événement qui a modelé son rapport au corps, à la confiance, au plaisir. Une trace qui ne détermine pas tout, mais qui colore le chemin.Il a aussi passé près de dix ans dans une relation où l'amour se confondait avec la codépendance, avec l'effacement progressif de son propre monde. Une relation qui l'a isolé, puis finalement réveillé. S'il désire sexuellement les hommes autant que les femmes, il relationne seulement avec ces dernières. Son chemin justement, il l'a poursuivi seul à travers la découverte de son plaisir puis du BDSM. Nilo aime la douleur celle qui transforme, ouvre et libère. Ces dernières années, une découverte l'a bouleversé: le shibari. Pour lui, c'est plus qu'un kink, plus qu'une pratique. C'est une forme de thérapie, une manière d'habiter son corps autrement, de s'y ancrer et de le retrouver.Aujourd'hui, Nilo est en couple avec une femme avec qui il a tout posé. Une relation où la communication est le fil conducteur et où il peut enfin respirer, aimer et se sentir pleinement vivant.Cet épisode, c'est le portrait d'un homme qui s'est longtemps cherché, qui s'est cru abîmé, et qui finalement se découvre . Un homme qui avance dans la douceur, en dénouant ou renouant ^^ peu à peu les noeuds qui l'entravaient.
À l'occasion de la venue à Genève de jeunes Acteurs du changement (Changemakers) de la Fondation Kofi Annan, l'invité d'ONU Info Genève est Esso-Dong Kongah, un de ces Acteurs du changement et Directeur du Centre de documentation et de formation sur les droits de l'homme (CDFDH) au Togo.Dans cet entretien, il revient sur son engagement pour les droits humains et l'accès à la justice au Togo, les défis auxquels font face les défenseurs des droits humains, l'usage des outils numériques pour renforcer la culture du droit, et ce que lui apporte le programme Changemakers de la Fondation Kofi Annan.« Je travaille beaucoup aujourd'hui sur les questions de l'espace civique et de la participation citoyenne », explique M. Kongah. Entretien réalisé par Alexandre Carette
Invitée : Aurélie Assouline, présidente du Collectif du 7 octobreHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Haïti, alors que les attaques des gangs ne cessent de s'étendre, les transports en commun fonctionnent de plus en plus difficilement. De nombreux chauffeurs de tap-tap (des taxis collectifs) ont été assassinés par des groupes armés. D'autres ne peuvent plus effectuer leur circuit habituel, à cause des affrontements entre groupes armés ou des péages installés par les gangs pour rançonner les conducteurs et les passagers. En ce vendredi matin de décembre, la gare routière où se rend Junior, un habitant de la commune de Carrefour (au sud de la capitale Port-au-Prince), est paralysée après un appel lancé par les chefs de gangs. «Les groupes armés [...] installent des postes de péage un peu partout afin de contraindre les chauffeurs à payer, explique-t-il à Peterson Luxama, correspondant de RFI à Port-au-Prince. Cela entraîne une hausse du coût du transport. Si auparavant un trajet coûtait 50 gourdes [environ 30 centimes d'euros], il faut désormais en payer 150», soit près d'un euro. Les conducteurs voient leurs revenus baisser et dénoncent le manque de soutien des autorités haïtiennes. «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, la situation est extrêmement difficile», déplore Méhu Changeux, responsable de l'Association des Propriétaires et Chauffeurs d'Haïti. «Beaucoup de nos véhicules ont été incendiés, des groupes armés volent les voitures et s'en prennent violemment à nos chauffeurs, mais nous n'entendons jamais de réaction de l'État. Pas même un fonds de garantie n'a été mis à la disposition des chauffeurs pour leur permettre de se relever. L'État nous abandonne, malgré les multiples appels à l'aide lancés par les associations de transporteurs», s'indigne-t-il. Haïti : le viol, une «arme de guerre omniprésente» Le Miami Herald publie cette semaine une série d'articles sur la hausse «alarmante» des cas de viols en Haïti. «Dans les quartiers contrôlés par les gangs, la question n'est pas de savoir si les femmes et les filles seront violées, mais quand», écrit Jacqueline Charles qui, depuis un an, a mené des dizaines d'interviews avec des survivantes et des associations ou centres de santé spécialisés sur les violences sexuelles. «Les viols ne sont pas un phénomène nouveau en Haïti», souligne le journal, surtout en période de crise. Mais le quotidien de Floride parle cette fois d'une «épidémie» tant les cas ont augmenté à mesure que les gangs augmentent leur emprise sur le pays et que les habitants sont forcés de fuir pour vivre dans des camps de déplacés. Un viol a lieu dans le pays «toutes les deux heures». Mais les chiffres dont on dispose (calculés par les Nations unies notamment), sont très probablement «sous-estimés», expliquent les associations d'aide aux victimes interviewées par le Miami Herald. Près de 20% des victimes sont des enfants. Les survivantes sont « stigmatisées », « blamées » par leur propre « communauté voire par leur propre famille », notamment quand elles tombent enceintes après avoir été violées, souligne le quotidien, qui rappelle aussi que l'avortement est illégal en Haïti, même pour les mineures survivantes de viols. Le Docteur Jean William Pape, à la tête des centres GHESKIO, qui accueille des survivantes de violences sexuelles parle d'une «génération perdue». Les associations sont démunies, sous-financées, en particulier depuis que le président des États-Unis, Donald Trump, a fermé cette année l'USAID, l'agence d'aide au développement, remarque le Miami Herald. Chili : ces jeunes qui votent pour l'extrême-droite Au Chili, le second tour de l'élection présidentielle se tient ce dimanche 14 décembre 2025. Jeannette Jara, issue du Parti Communiste et qui représente une large coalition de gauche, est arrivée en tête du premier tour avec 26% des voix. Elle affrontera un candidat d'extrême-droite, José Antonio Kast (24%), ancien parlementaire de 59 ans. Selon les sondages, ce dernier pourrait remporter l'élection grâce à l'union des droites et à une campagne centrée sur les questions de sécurité, de lutte contre l'immigration illégale. Un discours qui séduit dans toutes les strates de la population, même chez une partie des jeunes. Cette génération, née en démocratie, n'a pas connu les années de dictature (1973-1990), une période que le candidat d'extrême droite se remémore avec nostalgie, lui qui a toujours défendu l'ancien dictateur, le général Augusto Pinochet. «Pour avancer il faut laisser tout ça derrière nous», balaye Fernanda, 22 ans, étudiante en droit rencontrée à La Florida, une banlieue de classe moyenne de la capitale chilienne par Naïla Derroisné. Des militaires sont entrés chez sa grand-mère pendant la dictature (qui a fait près de 3 000 morts et disparus), mais la jeune femme estime que cette histoire appartient au passé. «C'était il y a 50 ans. Mentionner tout ça aujourd'hui c'est pour porter atteinte à José Antonio Kast et sa posture politique. Ce n'est pas ça qui va le définir en tant que président, ce qui va le définir ce seront ses actions une fois au gouvernement», juge-t-elle. Sur un campus universitaire dans le sud de Santiago, Margarita, 20 ans, de gauche, se souvient que pendant un cours sur l'Histoire du Chili, peu de ses camarades connaissaient le président Salvador Allende, renversé en 1973. «Ils ont très peu d'informations sur cette période de l'Histoire chilienne. Aujourd'hui, des jeunes soutiennent Kast aveuglément alors même qu'il a été partisan du coup d'État, qui a été terrible pour le pays», s'inquiète-t-elle. Dans le journal de la 1ère... Air Caraïbes relance aujourd'hui sa ligne directe entre Orly et l'aéroport international de Saint-Martin, explique Benoît Ferrand.
durée : 00:09:39 - Le Point culture - par : Sophie-Catherine Gallet - Alors que vient de s'ouvrir "La Saison de l'Ukraine en France", évènement culturel qui se déroule jusqu'en mars 2026, une question émerge : que peut la culture face à la guerre ? Pour le poète et ancien militaire Artur Dron les mots ne protègent pas des balles mais ils sont pourtant nécessaires. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Artur Dron Poète, vétéran de la guerre en Ukraine
Les rêves que nous nourrissons pour notre avenir sont des possibilités, mais ce ne sont pas ce que j'appelle des « positivités ». En d'autres termes, ils sont possibles, mais ne deviendront possibles, effectifs que si nous faisons notre part. Beaucoup trop de personnes optent pour la « méthode minute ». Elles ne veulent que ce qui leur procure une satisfaction immédiate. Elles ne sont pas disposées à investir pour l'avenir. Mais vous pouvez agir différemment ! Si vous êtes disposé à rechercher ce que Dieu a mis dans votre cœur, il bénira votre démarche. Vous pouvez être reconnaissant, sachant que si vous obéissez à Dieu, il fera toujours ce dont lui seul est capable. Une mine d'or est cachée dans chaque vie, mais il nous faut creuser pour l'atteindre. N'ayez pas peur de creuser profondément, afin de dépasser vos envies du moment ou votre confort immédiat, car c'est alors que vous verrez vos rêves se réaliser. Merci Père, parce que, par ma diligence et ta présence à mes côtés, mes possibilités peuvent devenir des « positivités ». Quel que soit l'effort nécessaire, je veux rechercher ce que tu as mis dans mon cœur. Merci de ce que, si je fais ma part, tu promets de faire la tienne. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
L'intelligence artificielle transforme l'analyse médicale en révélant des motifs cellulaires invisibles à l'œil humain et en améliorant diagnostic, recherche scientifique et développement de nouveaux traitements contre le cancer.Interview : Jean-Frédéric Petit-Nivard, Chief Business Development Officer d'OwkinComment l'IA peut-elle concrètement améliorer les soins en oncologie ?Chez Owkin, notre objectif est d'utiliser l'intelligence artificielle pour mieux comprendre les maladies et améliorer la prise en charge des patients. Un exemple marquant remonte à 2019, avec notre publication dans Nature Medicine autour du projet Maisonnette. Nous avons montré qu'à partir d'images de biopsies – où l'on observe cellules cancéreuses et immunitaires – l'IA pouvait prédire la survie des patients. Là où cela devient passionnant, c'est que le modèle a redécouvert des critères connus des anatomopathologistes, mais aussi identifié de nouveaux motifs invisibles à l'œil humain, car nécessitant d'analyser des millions d'images. L'IA devient ainsi un véritable outil de recherche, capable de révéler des mécanismes biologiques que l'on n'avait jamais explorés.Aujourd'hui, vos technologies sont-elles réellement utilisées dans les hôpitaux ?Oui, et c'est une grande fierté. Certains de nos outils diagnostiques ont obtenu un marquage CE et sont désormais utilisés en pratique clinique. Ils aident les médecins à mieux diagnostiquer certaines pathologies et à orienter les patients vers les traitements les plus adaptés. Ce travail a été possible grâce à nos collaborations étroites avec de nombreux centres hospitaliers et de recherche, comme Gustave Roussy, l'Institut Bergonié, l'AP-HP ou encore des hôpitaux en Angleterre et en Allemagne. L'impact sur la vie des patients est réel, même si le développement de nouveaux traitements nécessite encore plus de temps et de validations.Quelles technologies d'IA utilisez-vous et comment les appliquez-vous à la santé ?Nous nous appuyons sur des architectures variées : CNN, LLM, modèles fondation… Beaucoup ont été initialement développées par les grands acteurs technologiques tels que Google DeepMind ou Meta AI, mais nous les adaptons à nos données biomédicales. L'un des enjeux majeurs consiste à transformer des images ou des données biologiques brutes en représentations mathématiques de qualité. C'est ce travail de representation learning qui rend possible des prédictions fiables et interprétables. Nous avons aussi beaucoup contribué au federated learning, permettant d'entraîner des modèles sur des données distribuées, un sujet décrit dans plusieurs de nos publications disponibles sur le site d'Owkin.Et demain : quelles sont les prochaines étapes pour Owkin ?Nous venons de lancer K-Pro, une nouvelle plateforme qui facilite la recherche biomédicale grâce aux agents et aux LLM. L'autre étape déterminante sera la publication des résultats de notre premier essai clinique, aujourd'hui en phase 1, mené en Australie, en Europe et aux États-Unis. Nous avons beaucoup d'espoir : confirmer notre hypothèse thérapeutique donnerait un sens immense à notre travail. Par ailleurs, de nouveaux outils diagnostiques arrivent, renforçant encore notre ambition d'accélérer la recherche et d'améliorer la vie des patients.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Le Président américian a proposé de donner 1 000 dollars à chaque enfant né aux États-Unis dans le cadre d'un programme appelé “Trump Accounts”. L'idée est simple : chaque nouveau-né recevrait un capital initial que le gouvernement placerait ensuite sur un compte d'investissement, géré jusqu'à sa majorité. Ce dispositif s'appliquerait aux enfants nés pendant son mandat, et il s'agit d'une mesure pensée pour offrir un “coup de départ” financier aux jeunes générations.Concrètement, le compte créé à la naissance serait investi en Bourse, principalement via des fonds indiciels. Les parents ou tuteurs pourraient eux-mêmes ajouter jusqu'à 5 000 dollars par an sur ce même compte. L'argent accumulé deviendrait accessible à partir des 18 ans de l'enfant et pourrait servir à financer des études, un logement ou même la création d'une entreprise. L'objectif affiché est de rendre l'investissement financier accessible à tous, y compris aux familles modestes, et de favoriser la constitution d'un patrimoine sur le long terme.Derrière cette mesure se trouvent plusieurs motivations économiques. D'abord, encourager l'épargne et l'investissement dès la naissance : en donnant aux enfants un capital qui peut fructifier pendant 18 ans, Trump espère stimuler une dynamique d'accumulation de richesse à long terme. Ensuite, cette politique vise à renforcer la participation des ménages américains aux marchés financiers, en les familiarisant tôt avec l'épargne boursière. De plus, dans un contexte de baisse des naissances aux États-Unis, un bonus versé à la naissance peut être interprété comme une mesure destinée à soutenir les familles et, indirectement, à encourager la natalité.Il existe aussi une dimension politique : offrir 1 000 dollars par enfant crée un geste visible et immédiatement compréhensible, susceptible de plaire à de nombreux électeurs, en particulier les jeunes parents. Cela permet au gouvernement de montrer qu'il “investit dans l'avenir” tout en affirmant un discours pro-famille.Mais cette mesure suscite déjà des critiques. Beaucoup d'économistes estiment qu'un montant de 1 000 dollars, même placé longtemps, ne suffira pas à réduire les inégalités. Les familles aisées, capables de verser régulièrement de l'argent sur ces comptes, en profiteront beaucoup plus que les ménages pauvres, qui ne pourront pas alimenter ce capital. Cela pourrait donc, paradoxalement, accentuer les écarts de richesse plutôt que les réduire. Enfin, le dispositif ne répond pas aux besoins immédiats des familles les plus fragiles, comme la santé, le logement ou les services de garde.En résumé, l'idée de Trump repose sur un capital de départ universel pour les enfants américains, pensé comme un investissement à long terme. Mais ses effets concrets dépendront fortement de la capacité des familles à compléter ce capital initial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité : Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas SarkozyHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 7h50 sur Chérie FM, Dimitri pose 3 questions sur l''actualité insolite ou légère des dernières 24 heures !
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Depuis plusieurs mois, Donald Trump cible directement l'Afrique du Sud. Dans ses discours, le président américain accuse Pretoria de ne pas protéger les fermiers afrikaners blancs, qu'il prétend victimes d'un « génocide ». De notre envoyé spécial de retour de Johannesburg Les démentis sud-africains n'y changent rien. Washington sanctionne : boycott du G20 organisé à Johannesburg, exclusion de l'Afrique du Sud du prochain sommet États-Unis/Afrique et, surtout, décisions économiques lourdes, notamment des droits de douane de 30% sur les exportations sud-africaines. Pour East London, ville du Cap-Oriental dont l'économie dépend largement de l'usine Mercedes-Benz, la punition américaine est un séisme. Sur le port d'East London, la scène est pourtant immuable : rangées de berlines alignées sous les projecteurs, grues immobiles dans l'air salin, ouvriers qui s'affairent en attendant les navires. Dirk Botes, responsable clientèle, détaille l'organisation du terminal automobile : « Cette zone peut préstocker environ 1 400 voitures. Dans le hangar là-bas, un peu moins de 4 000, et sur l'esplanade ouverte environ 1 500. » Ce soir, un navire doit pourtant accoster avec plusieurs heures de retard, perturbé par le mauvais temps. « Il va charger ces véhicules, décharger ceux qui arrivent d'Europe, puis on recommencera avec le bateau suivant », explique-t-il. Ce ballet, autrefois parfaitement réglé, s'est ralenti au fil des mois. Le port exporte de moins en moins de voitures, essentiellement des Mercedes Classe C dont les ventes déclinent depuis plusieurs années. Sphiwe Mthembu, le directeur du port, ne masque pas son inquiétude : « La situation nous touche directement. Quand un constructeur présent depuis soixante-cinq ans commence soudain à souffrir d'une baisse de volumes, cela nous affecte immédiatement. Nous recevons des conteneurs destinés à l'usine : si l'usine tourne moins bien, le port en subit l'impact. Nous devons absolument garder Mercedes-Benz ici et attirer un deuxième grand constructeur. C'est vital pour l'économie locale. » En ville, la chambre de commerce suit de près la situation. Sa directrice, Lizelle Maurice, femme d'affaires respectée et ardente défenseure de l'économie locale, résume l'impact en quelques mots : « Le marché américain était notre plus gros marché, environ 30% de toutes les commandes. Quand les volumes ont commencé à baisser, les fournisseurs de Mercedes-Benz ont immédiatement réduit leurs effectifs. Et cela, c'était avant même les tarifs de Trump. La pandémie avait déjà mis notre économie à genoux. L'an dernier, l'usine est passée de trois à deux équipes, puis 700 départs volontaires ont été annoncés. Les décisions de Washington n'ont fait qu'aggraver une situation déjà très tendue. » Pour comprendre la centralité de Mercedes-Benz dans la région, Ted Keenan, journaliste du Daily Dispatch, déroule une liste : Auria Africa, Valeo International, AIH, et bien d'autres. Tous ont licencié ces derniers mois. «Certaines estimations parlent de 160 000 personnes potentiellement touchées dans la région si Mercedes s'en allait », glisse-t-il, avant de nuancer : « Je ne crois pas que ce soit réaliste. Ce serait la pire chose qui puisse arriver. Mais, il y a des rumeurs persistantes venues de Chine : Mercedes-Benz serait prêt à partager son usine. Aujourd'hui, beaucoup de constructeurs partagent leurs installations. Ce n'est pas impensable. » Pour les employés, c'est jour de fête. Plusieurs centaines d'entre eux sont rassemblés sur un terrain de rugby pour la traditionnelle célébration de fin d'année. Brochettes, musique, danses. Thabile Bevu, délégué du syndicat Numsa, explique pourtant que cette année a été rude : « La production s'est arrêtée plus tôt que d'habitude, quatre semaines en avance. C'est une combinaison de facteurs. Les taxes américaines ont forcé l'usine à réduire. En juillet, on a aussi été en chômage technique pendant six semaines. Beaucoup d'employés embauchés l'an dernier ont déjà perdu leur travail. Alors, tout le monde se demande : est-ce que je serai le prochain ? Mais Mercedes a toujours réussi à faire face, en travaillant avec nous. » Le lendemain, l'un des ouvriers, Phiwe Qaba, arborant un maillot bleu clair des Orlando Pirates, confirme que la crainte est constante : « On parle toujours du même sujet. Parce que dès que les États-Unis arrêtent de commander, notre vie quotidienne change. » Si lui bénéficie d'accords garantissant un revenu minimum même en cas de chômage technique, il pense aux autres, à ceux qui gravitent autour de l'usine : « La dame qui vend des fruits à l'entrée, le gars qui fait le ménage, celle qui prépare la nourriture… eux rentrent chez eux sans un sou. C'est une catastrophe. » À quelques kilomètres du centre-ville, dans le township historique de Duncan Village, on ressent déjà les secousses de la crise. Khulile Jacobs, éducateur et figure locale, fait visiter le lycée du quartier et raconte l'effet sur les familles : « Beaucoup avaient pris des prêts logement ou auto. Avec les licenciements, tout risque de s'effondrer. Des familles qui avaient quitté le township pour des quartiers plus aisés reviennent déjà. Le mouvement a commencé juste après l'élection américaine de novembre. Les entreprises savaient ce qui allait arriver. » Pour Khulile Jacobs, les raisons des décisions de Donald Trump dépassent largement les questions agricoles ou sécuritaires : « C'est une nouvelle forme de guerre froide. L'Afrique du Sud est un hub d'investissements sur le continent. On a l'impression que Trump essaie de détourner ces investissements vers les États-Unis. » Il ajoute un facteur géopolitique majeur : « Le fait que notre pays ait amené Israël devant la Cour internationale de justice a pesé lourd. Pour Trump, c'est comme si l'Afrique du Sud s'était opposée à un allié stratégique. » Et lorsqu'on lui demande s'il soutient son gouvernement dans cette démarche, la réponse est sans ambiguïté : « À 100 %, même plus. Nous nous tiendrons toujours aux côtés du peuple palestinien. Moralement, nous ne pouvons pas faire autrement. » Malgré tout, certains veulent croire à un possible apaisement. Lizelle Maurice, la directrice de la chambre de commerce, appelle à ne pas couper le dialogue : « Trump doit comprendre que ses décisions touchent des millions de personnes. Il doit revoir sa stratégie vis-à-vis de l'Afrique du Sud. Comme je le dis toujours : garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus près. »
"Il y a des antécédents qui ont été prouvés de manière objective, par l'ONU et les Etats-Unis. L'implication directe du Rwanda aux côtés du M23 suscite évidemment chez nous une méfiance qui s'est accumulée au fil des années. Nous voulons des gestes qui nous réconfortent dans le fait que le Rwanda est aussi sérieux que la RD Congo" sur l'accord de paix signé à Washington, estimait le 5 décembre Thérèse Kayikwamba Wagner, la Ministre congolaise des Affaires étrangères, au micro de France 24.
Les agents IA permettent aujourd'hui une "hyper-automatisation" des tâches en entreprise. C'est la mission que s'est fixée la startup française MindflowInterview : Evan Bourgouin, Directeur des opérations de MindflowL'hyper-automatisation agentique, concrètement, qu'est-ce que cela change pour les entreprises ?Nous automatisons les tâches répétitives dès qu'un humain, un ordinateur et un processus entrent en jeu. Beaucoup d'organisations utilisent déjà des services comme AWS, Microsoft Azure ou encore Salesforce et SAP, mais ces systèmes restent souvent isolés.Chez Mindflow, notre obsession, c'est l'intégration : connecter chaque service, chaque opération, au niveau le plus granulaire.Sur cette base, nous automatisons des processus dans la cybersécurité, l'IT ou les ressources humaines — par exemple l'onboarding d'un collaborateur, la création d'accès, de rôles, de comptes sur des outils comme Jira ou un CRM. Ce sont des tâches indispensables, mais pas celles où la valeur humaine est la plus forte.Quel est l'impact sur la cybersécurité et la charge des équipes ?Dans la cybersécurité, recevoir 100 alertes par jour sur un SIEM comme Splunk ou Microsoft Sentinel est devenu courant. Avec une équipe restreinte, une partie finit forcément par ne pas être traitée.Nous automatisons donc une part de ces réponses, tout en gardant l'humain dans la boucle.Cela change radicalement le quotidien : c'est un secteur où l'épuisement professionnel est très élevé. Les jeunes analystes arrivent et se font submerger par les tâches répétitives. En retirant cette charge, on leur permet de se concentrer sur l'analyse et la résolution de nouvelles menaces.Les utilisateurs vont du C-level jusqu'à l'alternant : chacun retrouve une capacité à créer, à améliorer son travail, en s'appuyant sur la plateforme.Automatisation ou agentique : comment expliquer la différence ?L'automatisation est déterministe : même input → même output.L'agentique, elle, adapte son comportement en fonction du contexte — par exemple une alerte différente sur ServiceNow ou une anomalie détectée dans un ERP. Mais on n'a pas besoin d'IA partout : certaines entreprises ne souhaitent pas envoyer leurs données dans des modèles d'IA pour des raisons de confidentialité.La vraie différence, c'est que nous avons résolu le problème de l'intégration, ce qui fait de Mindflow « l'IA du dernier kilomètre ». Une fois qu'on sait se connecter à AWS, Azure, Salesforce, Jira, un ERP ou un data lake, l'agent peut vraiment agir. Sans intégration, rien n'est possible.Comment une entreprise démarre-t-elle un projet d'automatisation ?Tout commence par une volonté interne et une culture favorable. Avec nos clients — souvent de grands groupes comme LVMH, Hermès, Thales ou Auchan — nous réalisons un état des lieux : où sont les goulots d'étranglement, quelles équipes sont surchargées, quels profils veulent devenir "builders".Une fois l'intégration réalisée, tout s'accélère. Les quick wins sont fréquemment dans la cyber, l'IT ou le support opérationnel, mais chaque entreprise a ses propres cas d'usage, même si elles utilisent parfois les mêmes outils.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Invité :François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de FranceHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Yael Mellul, ancienne avocate, Daniel Riolo, journaliste RMC, et Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Du lundi au vendredi de 6h à 10h, La Matinale FG avec Greg Di Mano !
Au nord de Paris, c'est un fléau que les autorités ne parviennent pas à endiguer : la prolifération du crack. Le nombre d'usagers de ce dérivé de la cocaïne augmente dans le quartier Rosa Parks depuis la fin des Jeux olympiques. La drogue est achetée et consommée en plein jour sous les yeux de riverains et de commerçants excédés par les nuisances que cela engendre. Beaucoup craignent que le phénomène ne fissure le tissu social et économique du quartier. Une couverture sur le dos et un petit réchaud d'appoint. En ce début de mois de décembre, une vingtaine de toxicomanes bravent le froid comme ils le peuvent sous un pont coincé entre la porte d'Aubervilliers et celle de la Villette, au nord de Paris. À quelques mètres se trouve l'école polyvalente Cesária Évora où Ambroise, habitant du quartier depuis sept ans, vient de déposer sa fille : « Les dealers tournent autour de l'établissement, on observe aussi de la prostitution. Ces gens sont en errance, dans un état sanitaire très dégradé, laissés à l'abandon, la situation est hors de contrôle », déplore ce père de famille. Les nuisances et les agressions rythment le quotidien des habitants du quartier. Rabia, qui habite Rosa Parks depuis dix ans, en a fait les frais il y a quelques jours. « Je sors de la gare pour rentrer chez moi et sur le chemin, je prends un coup derrière la tête, comme une balle métallique. En me retournant, j'ai vu deux jeunes neutraliser la consommatrice de crack qui m'a frappée avec sa main », raconte cette riveraine qui limite désormais ses sorties. Elle a déposé plainte quelques heures plus tard, mais confie en vouloir davantage « à l'inaction des pouvoirs publics » qu'à son agresseuse. « Il faudrait les prendre en charge, ces personnes-là, elles ont besoin de suivi », plaide cette pharmacienne de profession. Depuis 2023, un collectif de riverains nommé « Rosa Craque » tente d'alerter les pouvoirs publics sur le sujet. Mais pour l'heure, ces habitants s'estiment surtout abandonnés par la mairie d'arrondissement et la préfecture de région. Certains dénoncent la gestion uniquement répressive du phénomène : les évacuations à répétition des consommateurs de crack ne font que déplacer le problème et ne contribuent pas à endiguer le phénomène. À lire aussiFrance: les lieux d'accueil et de soin pour les toxicomanes menacés de fermeture « Tous les commerces sont en train de fermer » Le quartier Rosa Parks fait peau neuve dans les années 2010 en prenant le nom de cette figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Il incarnait alors le renouveau urbain en périphérie de Paris et une promesse : celle d'attirer de jeunes cadres, des sièges de grandes entreprises ou d'administrations publiques, des enseignes en tout genre, et ainsi favoriser la mixité sociale. Quinze ans après, le pari semble perdu. Sur le boulevard Macdonald, principale artère du quartier, des panneaux « à louer » sont placardés sur les devantures de locaux désormais vacants faute de repreneurs. « Tous les commerces sont en train de fermer, se désole Ambroise. Ils ont tous déménagé. Avant, il y avait un libraire, un dentiste, un marchand de lunettes, il ne reste plus que des supermarchés. » Mais le projet de départ le plus commenté ces derniers jours est celui de la banque BNP Paribas. Le groupe va quitter le quartier Rosa Parks et transférer une partie de ses activités à Levallois-Perret et Nanterre. Contactée par RFI, l'entreprise confirme un départ « en cours de réflexion », motivé par des questions de réorganisation interne : la banque souhaiterait retrouver des locaux dont elle est la propriétaire. Mais l'insécurité liée à la consommation de crack « est entrée en compte dans l'équation », confie-t-on en interne. Il y a quelques semaines, l'entreprise a recruté une vingtaine de vigiles pour sécuriser les allées et venues de ses 2 000 salariés entre leurs bureaux et la gare la plus proche. Pour Reshan, qui tient un restaurant sur le boulevard Macdonald, les 2 000 salariés de BNP Paribas sont autant de clients potentiels. Il s'inquiète : « S'ils ne sont pas là, je n'ai pas de clients. Depuis le mois de juin, on a perdu 40% de notre chiffre d'affaires, calcule le gérant. Je ne pense pas que ça tiendra. » Le restaurateur vendra son établissement dans quelques mois « pour des raisons personnelles ». Aussi, sans doute parce qu'il a senti le vent tourner. « Les habitants qui peuvent partir vont partir » Des entreprises qui claquent la porte les unes après les autres, la crainte d'un quartier fantôme, c'est ce que redoutent les habitants de Rosa Parks. En bout de chaîne, c'est l'équilibre économique et le modèle social de ce quartier qui risquent d'être fragilisés. « Le vivre-ensemble de ce quartier très mixte va se détériorer, prédit Ambroise, le père de famille. Ceux qui peuvent partir vont partir. Il y a déjà 40 % d'inscriptions en moins dans les écoles du coin. » Partir ou rester, c'est désormais l'interrogation des riverains. Pour Alain, qui habite à Rosa Parks depuis une dizaine d'années, ce n'est plus qu'une question de temps. « Cela fait partie de nos projets, dans trois ans, je ne suis plus ici. Je pense avant tout à mes enfants et je n'aimerais pas que ma cadette ait un grand souvenir de son passage ici », admet sans détours ce membre du collectif Rosa Craque. La mairie d'arrondissement n'a pas donné suite à nos sollicitations. Quant à la préfecture, elle dressait en début d'année un bilan positif de la seconde phase de son plan de lutte contre le crack en région parisienne. Très loin du constat dressé par les habitants du quartier Rosa Parks. À lire aussiProtoxyde d'azote: quelles pistes pour lutter contre la troisième drogue préférée des jeunes en France?
Dans cet épisode de Sensées, Jenny Chammas, mastercoach certifiée et fondatrice de Coachappy, explore un sujet aussi fréquent que tabou dans la vie des femmes leaders : la crise de couple et son impact direct sur la vie professionnelle. Même si la culture du travail valorise le contrôle émotionnel et la séparation des sphères, il est illusoire de croire qu'une crise de couple reste cantonnée au foyer. Ce que nous vivons intimement se déplace avec nous, influence notre énergie, notre confiance, notre concentration, et notre capacité à assumer notre rôle de leader.À partir de situations réelles observées dans ses accompagnements, Jenny détaille les quatre grands effets d'une crise de couple sur la vie professionnelle :l'impact émotionnel, souvent intense et difficile à contenir ;la fragilisation de la confiance en soi, qui se mêle aux exigences de performance ;les tensions au sein de la vie familiale, qui consomment une grande part de l'énergie mentale ;l'impact financier, souvent sous-estimé, qui génère stress et sentiment d'insécurité.Ce que vous saurez faire après écoute :– Comprendre pourquoi une crise personnelle affecte naturellement le leadership, la posture et la performance.– Repérer comment vos émotions non régulées se glissent dans les réunions, les décisions et vos interactions quotidiennes.– Identifier le lien entre surcharge mentale, fatigue émotionnelle et crise de couple.– Trouver une posture intérieure plus douce et plus réaliste pour traverser la période sans vous effondrer.– Distinguer ce qui relève de votre responsabilité professionnelle… et ce qui relève du soin de vous.Jenny rappelle qu'une crise de couple n'est pas un échec, mais un moment de réorganisation profonde. Même si elle ébranle, elle apporte également clarté, vérité et croissance personnelle. Beaucoup de femmes se jugent durement pendant ces périodes, alors qu'elles continuent de porter une charge professionnelle importante. Cet épisode vous invite à alléger cette pression inutile, à reconnaître votre humanité et à accueillir vos besoins réels pour retrouver de l'élan.Car la véritable question n'est pas “Comment continuer comme si de rien n'était ?” mais : “Comment traverser une crise de couple tout en préservant son énergie, son leadership et son bien-être professionnel ?”Pour être accompagnée dans cette période de turbulence, découvrez le programme Sensées, pensé pour soutenir les femmes leaders dans toutes les dimensions de leur vie : Cliquez ici pour en savoir plus.****Rejoignez la newsletter Sensées : elle vous donne accès à un concentré de coaching, d'inspiration et à un workshop offert chaque mois. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici. Tout comme sur le podcast Sensées, on y parle de leadership, d'ambition, de confiance en soi, de motivation, de carrière, d'outils de développement personnel, de management, de prise de poste, de prise de parole, et. : bref, de tout ce qui concerne le quotidien des femmes ambitieuses.***Sensées, c'est aussi un programme de coaching pour les femmes dirigeantes, top managers et entrepreneures. Au sein du programme Sensées, vous êtes accompagnée en petit groupe ET en individuel dans votre croissance professionnelle. Vous êtes aussi formée et mentorée pour incarner pleinement votre leadership, avec les maîtres mots sérénité, plaisir, hauteur et impact. Intéressée ? Cliquez ici pour en savoir plus.**Notre guide "10 leviers essentiels pour les décideuses" est un véritable concentré d'outils de coaching et de mentoring, les mêmes que nous utilisons dans le programme Sensées. Il est conçu pour toutes les directrices, dirigeantes et entrepreneures qui sont fatiguées de porter seules les responsabilités. Si vous avez l'impression que votre quotidien vous échappe petit à petit, ce guide est fait pour vous. Cliquez ici pour obtenir votre exemplaire offert !*Vous représentez une entreprise et souhaitez développer le leadership de vos talents féminins ? : cliquez ici.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Dailymotion accélère sa mutation technologique : intelligence artificielle, agents IA, publicité ciblée et migration vers AWS redéfinissent la plateforme vidéo et l'expérience pour créateurs, annonceurs et utilisateurs.Interview : David Ramblewski, CTO de DailymotionOù en est Dailymotion, ce pionnier du Web français ?Nous travaillons essentiellement avec des créateurs de contenu, dont de nombreux médias français. Notre modèle est désormais très B2B, même si nous conservons des utilisateurs finaux qui consomment des vidéos comme sur toute plateforme grand public. Nous développons notre propre lecteur vidéo (iOS, Android, Connected TV), disponible également en lecteur embarqué pour les éditeurs. Beaucoup d'événements comme le Tour de France ou le Ballon d'Or utilisent notre player en marque blanche sans que le public s'en rende compte. Bref, Dailymotion va bien. Comment utilisez-vous l'intelligence artificielle ?L'IA est un virage essentiel. Nous avons commencé à préparer notre migration technologique en 2023 pour pouvoir, dès 2025, déployer des fonctionnalités beaucoup plus avancées. Pour nos créateurs, cela signifie un lecteur vidéo plus performant et des outils qui automatisent des tâches comme le chapitrage vidéo automatique, rendu possible grâce à l'IA. Elle nous permet aussi d'améliorer l'impact des contenus et d'affiner le ciblage publicitaire grâce à des analyses d'attention, d'audience, de vidéo ou encore de neurosciences.Ray, notre outil d'Agentic AI lancé par Dailymotion Advertising, peut construire un plan marketing complet à partir d'un simple brief. Il s'appuie sur différents types de data et de neurosciences pour optimiser les vidéos et affiner le targeting publicitaire. L'objectif est d'aider les annonceurs à placer les bons messages, au bon moment, devant les audiences les plus pertinentes. C'est l'une de nos premières applications concrètes d'agents IA, qui seront encore plus présents dans nos produits dès 2026.Pourquoi avoir choisi AWS comme partenaire technologique alors que vous êtes un acteur français ?En 2023, nous avons fait un choix pragmatique : migrer vers AWS pour améliorer l'expérience utilisateur, renforcer notre présence mondiale et accompagner nos équipes dans un changement technologique majeur. Grâce à l'infrastructure d'Amazon Web Services (AWS Cloud), nous pouvons proposer une qualité vidéo homogène dans plus de 500 zones de diffusion. AWS nous aide aussi à former nos ingénieurs et à anticiper les enjeux de souveraineté européenne et de conformité avec l'AI Act.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Première ville touristique du pays avec plus de quatre millions de visiteurs en 2024, Marrakech est aussi un haut lieu de la création artistique au Maroc. À côté de festivals internationaux de renom comme le Festival international du film ou la foire 1-54, grand rendez-vous de l'art contemporain, le tissu culturel de la ville se développe dans de nouveaux lieux plus confidentiels où se rencontrent des artistes de tout le pays et d'ailleurs. De notre envoyé spécial de retour de Marrakech, C'est un café niché dans une petite rue calme du quartier de Guéliz. Ici, pas de télé ni de décor austère, mais des lampes de bureau et des tables en bois. Au mur, des affiches de peintres ou graphistes marocains. Le barista Nerman a ouvert Kartell Kollektiv, il y a un peu plus de deux ans ; il est le premier surpris que son café soit devenu l'un des repères les plus prisés de la scène culturelle marrakchie : « Ce n'était pas le projet à l'origine, mais je crois que ce qui plaît, c'est le style du lieu et les événements culturels que nous organisons, les projections. C'est un espace de liberté et un coffee shop en même temps, et je crois que c'est exactement ce dont les jeunes ont besoin. » Bagues amazighes à tous les doigts, vêtu d'un grand ensemble noir en lin, Tarzan, à peine 20 ans, mannequin, photographe et peintre, savoure un café latte en terrasse : « Beaucoup de jeunes créateurs maintenant essayent de venir ici pour se connecter, pour rencontrer des gens, pour se faire un nom dans la scène, pour être respectés dans leur domaine. Voilà, c'est ça Marrakech. » À lire aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] Yazid Bezaz est réalisateur et directeur artistique pour de grandes marques internationales de vêtements. Il est né et a grandi à Londres, mais c'est à Marrakech qu'il a posé ses valises : « Automatiquement, je suis tombé amoureux de cette ville, de l'esprit qu'elle a. Elle est tellement charmante, très libre. Je me suis juste senti chez moi ici, et j'ai trouvé que c'est une ville pour les jeunes, où c'est beaucoup plus facile de se trouver : tu as le temps de te développer. » « Ça tue le charme d'une ville » Un sentiment partagé par Joanna Woodford, directrice artistique et DJ écossaise, qui vit et travaille à Marrakech depuis un an : « Ça a été la meilleure décision de ma vie ! D'un point de vue artistique, personnel, vivre ici m'a vraiment poussée à être créative J'ai été inspirée par tout ce qui m'entoure : les gens, la façon de vivre. » À quelques pas de Kartell Kollektiv, dans ce bouillonnant quartier de Guéliz, de nombreuses galeries émergent. L'Blassa expose des artistes de tout le monde arabe. Son curateur, Abdellah Aboulhamid, entouré d'œuvres d'art, est reconnu pour avoir donné de la visibilité à de jeunes artistes de la région : « La culture marrakchie, en elle-même, est très différente des autres villes. Là d'où je viens, c'est beaucoup, beaucoup plus calme. Ici, vous trouvez que la collectivité est présente dans l'espace public : ça fait que les gens s'expriment et que les nouvelles idées sortent. » Le principal risque pour la ville, pointent tous ces amoureux de Marrakech : le tourisme de masse, la bulle immobilière et les logiques commerciales. Yazid Bezaz : « Ça tue le charme d'une ville. Et le charme de Marrakech, c'était toujours cet équilibre entre des trucs locaux et des trucs qui sont faits pour les touristes, ce mélange organique. Mais si tu enlèves ça, tu commences à diminuer petit à petit l'esprit d'une ville. » Selon les estimations, en 2025, Marrakech devrait de nouveau battre son record de visiteurs accueillis en une seule année. À lire aussiCAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6]
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse au Budget 2026 qui sera soumis au vote dans la journée à l'Assemblée nationale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Pierre Rondeau, économiste. Elise Goldfarb, entrepreneuse. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
durée : 00:29:31 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Clawdia Prolongeau - Gwenaëlle, Benjamin et Cécile ont fait toute leur carrière dans des secteurs très différents. Ils ont le point commun de s'être retrouvés sans emploi autour de 50 ans, et de s'être rendu compte à cette occasion qu'ils étaient devenus vieux. Beaucoup trop en tout cas pour le marché de l'emploi. - réalisation : Eric Lancien
En mai 2014, un événement inédit a secoué le monde bancaire : BNP Paribas, première banque française, a accepté de payer une amende colossale de 8,97 milliards de dollars au gouvernement américain. Le motif ? La banque avait contourné les embargos imposés par les États-Unis à Cuba, l'Iran et le Soudan entre 2004 et 2012. Ces pays étaient considérés par Washington comme des États soutenant le terrorisme ou violant les droits humains.Quels faits étaient reprochés exactement ? BNP Paribas avait réalisé, via certaines filiales, des transactions en dollars pour le compte de clients liés à ces pays. Or, toute opération en dollars transitant à un moment donné par le système financier américain est soumise à la législation des États-Unis. Cela signifie que même une banque étrangère peut être poursuivie à partir du moment où elle utilise la monnaie américaine. C'est l'un des points clés de ce dossier.La banque a reconnu avoir non seulement effectué ces paiements, mais parfois mis en place des procédures visant à masquer l'identité des clients ou l'origine réelle des fonds pour éviter les contrôles américains. Sur le plan du droit américain, la sanction était donc légale : la banque avait violé les règles de l'Office of Foreign Assets Control (OFAC), qui encadre les embargos.Là où le dossier devient explosif, c'est sur le plan du droit international. Beaucoup d'experts et de gouvernements ont dénoncé une sanction « extraterritoriale ». Autrement dit, les États-Unis appliquent leurs lois à des entités étrangères, opérant hors de leur territoire, simplement parce qu'elles utilisent la monnaie américaine ou un serveur situé aux États-Unis. Pour nombre de juristes, cela revient à imposer au reste du monde la politique étrangère américaine.Les critiques soulignent que BNP Paribas n'a pas violé le droit français ni le droit international, et que les embargos américains n'engageaient que les États-Unis. Pourtant, Washington a considéré que l'utilisation du dollar suffisait à justifier son intervention. Ce type de sanction a depuis été utilisé contre de nombreuses entreprises européennes, provoquant un réel malaise diplomatique.L'affaire BNP a ainsi mis en lumière un rapport de force : les États-Unis disposent d'une arme économique puissante — le contrôle du dollar — qui leur permet d'étendre leur influence bien au-delà de leurs frontières. Elle a également relancé le débat sur la souveraineté européenne et la capacité du continent à protéger ses entreprises des pressions américaines.Une sanction financière, donc, mais aussi un choc géopolitique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est la saison des partys de Noël et Pas sorti du bois n'y fait pas exception! Question de revisiter l'année 2025, l'ami Nicolas Danne et moi nous sommes lancés dans une 4e édition de notre ultra-épisode de Noël en direct, sur Facebook Live, sans plan de match et sans filet de sécurité. S'en est suivi une discussion de plus de trois heures où nous avons échangé avec les auditeurs, répondu aux questions, accueilli des invités surprises, fait tirer des prix et eu beaucoup, BEAUCOUP de plaisir. Une formule festive et à la bonne franquette qui a vu défiler de belles personnalités de notre communauté trail, dont Francis Picard, Raphaël Marchand (Ultra-trail du Fjord-du-Saguenay), Jean-François Tapp (Événements Gaspesia) et Julien Lacasse (Défi des couleurs). Je tiens à remercier une fois de plus l'ami Nicolas Danne, qui embarque toujours dans mes plans de fou. Bonne écoute et joyeux temps des Fêtes! *Magasinez dès maintenant chez Altitude Sports et profitez d'un rabais jusqu'à 20% sur votre première commande avec le code promo PASSORTIDUBOIS. Cliquez ici pour commander : https://bit.ly/altitude-sortidubois Des conditions s'appliquent : Valide pour un temps limité sur les produits à prix régulier. Non cumulable avec d'autres offres ou le rabais membre. Une utilisation par client. Crédits Design graphique : David Hébert Thème musical : Frédérick Desroches Idée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina © Pas sorti du bois 2025
durée : 00:29:31 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Clawdia Prolongeau - Gwenaëlle, Benjamin et Cécile ont fait toute leur carrière dans des secteurs très différents. Ils ont le point commun de s'être retrouvés sans emploi autour de 50 ans, et de s'être rendu compte à cette occasion qu'ils étaient devenus vieux. Beaucoup trop en tout cas pour le marché de l'emploi. - réalisation : Eric Lancien
Vanessa, pendant tout le mois de décembre, on découvre nos villes sanctuaires. Les Balades spirituelles et culturelles ont de plus en plus le vent en poupe. Ce matin, les Saintes Maries de la Mer en Camargue…Vous les connaissez déjà pour son pèlerinage des Gitans, qui a lieu chaque 24 mai. Pour célébrer Sara, la sainte patronne des Gitans. Sara avait accompagné Marie Jacobé et Marie Salomé, lorsqu'elles ont fui la Palestine autour de l'an 45 avec Marie-Madeleine à bord d'une barque. Elle les a menées jusqu'à ces plages sauvages de Provence, qu'elles ont évangélisée.Beaucoup l'ignorent, mais il existe 2 autres pèlerinages dont l'un dédiées aux Maries le 1er week-end de décembre. Pourquoi ? Car le célèbre Roi Renée ordonne en 1448 des fouilles pour retrouver leurs corps qu'on dit inhumés. Les corps sont retrouvés et le 4 décembre, leurs reliques sont déposées dans des chasses. Puis élevées au-dessus du chœur. Ce week-end c'est donc "la Translation des reliques", le dernier Pèlerinage des Saintes.Comment se déroule ce pèlerinage ?Déjà, il est ouvert a tout le monde. C'est spirituel mais culturel aussi. Il y a une ferveur incroyable dans l'église. Sans tomber dans le folklore, des cierges dans chaque main, les bras tendus et les yeux tournés vers la chapelle haute. Et là, nous assistons à la descente des chasses de Marie Jacobé et Marie Salomé. Grâce à un mécanisme de poulies et de palan qui date de 1850, l'un des derniers de France, si ce n'est le dernier. La procession elle se fait aux flambeaux, la barque des saintes Maries est portée par la confrérie de la Croix de Jérusalem près des arènes a l'église, en passant par les petites rues.Et cette église sanctuaire vaut le détour ?Que vous soyez croyant ou non, elle est immanquable. Pour 2 endroits bien particuliers : Quand on monte dans le chœur par les 2 petits escaliers en pierre, on est juste au-dessus de la crypte de Sarah. Couverte de robes, manteaux. La Crypte est illuminée de cierges. Et puis lorsque vous grimpez sur le toit de l'église, c'est un panorama à 360 degrés sur la Camargue et la Provence qui s'offre à vous. Sachez aussi que vous êtes au point de départ d'une nouvelle route. Elle vous emmène jusqu'à St Maximin la Sainte Baume en Provence verte : sur les pas de Marie Madeleine. Que vous soyez pèlerin ou simple randonneur, vous serez comblé par le silence et la nature…. Et exténués si vous ne faites pas une boucle mais les 224 km.Des hébergements à nous conseiller ?Alors soit on reste dans ambiance nature en bordure de marais et d'étangs pour se ressourcer avec le Cacharel : hôtel simple authentique, en pierre de chaux. Soit dans une ancienne abbaye cistercienne, un hôtel de charme le Mas de Sylvéreal.Fiche Pratique : Office du tourisme des Saintes Maries de la mer https://www.saintesmaries.com/ Association des villes sanctuaires www.villes-sanctuaires.comHébergements : Hotel Cacharel : https://www.hotel-cacharel.com/ Mas de Sylvéreal : https://masdesylvereal.com/ManneleC'est aujourd'hui le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas fêté en Lorraine et en Alsace. On honore ainsi un évêque du 4e siècle, Saint-Nicolas de Myre dont la légende prétend qu'il ressuscité trois enfants qu'un horrible boucher avait tué pour en faire du petit salé.La tradition est de servir des petites brioches en forme de bonhomme, avec des raisons secs ou pépites de chocolat, date du 19e siècle. Atelier en famille avec les enfants aujourd'hui !Ingrédients· 250 g de farine· 30 g de sucre· 1 pincée de sel· 10 g de levure fraîche de boulanger· 100 ml de lait tiède· 50 g de beurre mou· 1 œuf· Raisins secs ou pépites de chocolatDélayer la levure dans le lait tiède / Mélanger la farine, le sucre et le sel / Ajouter le lait avec la levure et l'œuf / Pétrir jusqu'à obtenir une pâte homogène / Incorporer le beurre mou et pétrir encore 5 à 10 min / Couvrir la pâte et laisser reposer 1 h dans un endroit chaud jusqu'à ce qu'elle double de volume / Diviser la pâte en boules de 50 g environ / Façonner chaque boule en forme de bonhomme et badigeonner d'œuf battu/ Décorer les yeux avec des raisins secs ou pépites de chocolat / Cuire à 180° 20 min.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rendez-vous sur Énergie Partagée pour en savoir plus : https://energie-partagee.org/souscrire-votre-argent-agit/Participer au Maxi Jeu Concours du Noël des Nouveaux Récits : https://tally.so/r/pbb8WVDécembre est un mois que j'aime particulièrement. J'aime son ambiance, sa douceur, cette impression de vivre tous ensemble un moment un peu à part. Décembre est un mois difficile pour toutes celles et ceux qui vivent l'exclusion, la précarité ou la solitude.Alors, aujourd'hui (et comme chaque année) j'avais envie de vous partager quelques idées simples pour faire de ce mois de décembre un mois de solidarité.Je reviens d'abord sur une étude menée auprès de 4 300 associations françaises dont les résultats sont alarmants. Beaucoup d'associations sont fragilisées, manquent de moyens alors même que les besoins ne cessent d'augmenter. Dans cet épisode, je vous propose plusieurs façons très concrètes d'agir :Faire un tri et déposer des jouets ou des objets chez Emmaüs, au Secours Populaire ou dans une structure près de chez vous.Donner du temps grâce à JeVeuxAider.gouv.fr : lire en EHPAD, aider à trier des dons, participer à un réveillon solidaire, écrire à des personnes isolées…Soutenir les maraudes, particulièrement nécessaires pendant l'hiver.Faire un don, si vous le pouvez. Les dons sont défiscalisés et vraiment précieux pour notre tissu associatif.Cette année, grâce à vous, Basilic a pu faire deux dons : l'un à La Maison des Femmes, l'autre à Résilience Montagne, portée par Valérie Paumier. Deux associations dont j'admire le travail.Avec le Noël des Nouveaux Récits, j'ai envie de t'accompagner chaque jour vers des fêtes plus douces, plus conscientes et vraiment alignées avec ce qui compte pour toi. Un rendez-vous quotidien pour alléger la charge mentale et retrouver du sens pendant les fêtes !Source : Enquête : https://lemouvementassociatif.org/sante-financiere-des-associations-plus-quune-alerte-une-urgence/Participer au Maxi Jeu Concours du Noël des Nouveaux Récits : https://tally.so/r/pbb8WVRendez-vous sur Énergie Partagée pour en savoir plus : https://energie-partagee.org/souscrire-votre-argent-agit/
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Bruno Poncet, cheminot, et Sandrine Pégand, avocate, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Bruno Poncet, cheminot, et Sandrine Pégand, avocate, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Quelques coutumes qui caractérisent la période avant les plus belles fetes de l'année.. En cette période de l'année, les bougies flamboient beaucoup plus dans nos foyers qu'a d'autres mois de l'année. Durant celle-ci, dans beaucoup de familles a l'étranger sont allumées des bougies en provenance de la Slovaquie. La fete de Noël, cette belle fete chrétienne a aujourd'hui beaucoup perdu de son sens originel. Beaucoup de traditions sont abandonnées, les coutumes anciennes tombent peu a peu dans l'oubli, l'aspect commercial prend le dessus.
C dans l'air du 4 décembre 2025 - Qui peut encore sauver le budget... et Lecornu ? Il ne reste plus que quelques jours aux députés pour examiner le projet de budget de la Sécurité sociale, dont le vote solennel est prévu mardi 9 décembre. Le Premier ministre a redit hier qu'il n'utiliserait pas le 49.3 pour le faire passer et a estimé possible de « trouver une zone d'atterrissage […] autour de 20 milliards d'euros de déficit ». Mais les discussions se tendent à l'Assemblée nationale, et Sébastien Lecornu a annulé l'intégralité de ses rendez-vous de la journée, notamment avec la CGT et la CFDT, pour se consacrer « aux débats parlementaires sur le PLFSS ».Beaucoup de tensions se cristallisent autour de la suspension de la réforme des retraites et de l'augmentation de la CSG sur le capital, un point qui doit être examiné ce jeudi par les députés. Le débat promet d'être explosif. Le PS en fait un point clé pour voter le PLFSS (ce qui n'est pas encore acquis), tandis que Les Républicains (LR) et Horizons ne veulent pas en entendre parler. Édouard Philippe et ses troupes ont menacé ces dernières heures de ne pas voter le PLFSS si ces « irritants » restent dans le texte. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de Renaissance : Gabriel Attal a appelé le fondateur d'Horizons à garder « son sang-froid » et ses « nerfs solides ». « Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable […], on a besoin de points de repère (…) Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon.Le socle commun, sur lequel s'appuie Sébastien Lecornu et qui va de Renaissance à LR en passant par le MoDem et Horizons, se fracture alors que, chez LR, à l'approche des municipales, la tentation d'une alliance avec l'extrême droite gagne du terrain. Invité de la matinale de TF1 mercredi, Laurent Wauquiez a expliqué la ligne de son parti si jamais le candidat LR n'était pas présent au second tour : « Nous appellerons à voter tout sauf LFI. Cela veut dire voter blanc, cela veut dire voter pour ceux qui sont en face, quel que soit le parti. Tout sauf LFI, je ne peux pas être plus clair », a déclaré le président des députés LR. Et, dans certaines communes, certains franchissent le pas dès le premier tour. Ainsi, à Bourg-en-Bresse, des élus d'opposition Les Républicains ont décidé de se ranger derrière le candidat Reconquête pour constituer une liste commune.Alors, un compromis est-il possible sur le budget de la Sécurité sociale ? Édouard Philippe veut-il faire tomber le gouvernement Lecornu ? Quelle est la position du parti LR vis-à-vis du RN et de Reconquête ? Enfin, après trois ans au pouvoir, quel est le bilan de la politique de Giorgia Meloni ?Nos experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
C dans l'air du 4 décembre 2025 - Qui peut encore sauver le budget... et Lecornu ? Il ne reste plus que quelques jours aux députés pour examiner le projet de budget de la Sécurité sociale, dont le vote solennel est prévu mardi 9 décembre. Le Premier ministre a redit hier qu'il n'utiliserait pas le 49.3 pour le faire passer et a estimé possible de « trouver une zone d'atterrissage […] autour de 20 milliards d'euros de déficit ». Mais les discussions se tendent à l'Assemblée nationale, et Sébastien Lecornu a annulé l'intégralité de ses rendez-vous de la journée, notamment avec la CGT et la CFDT, pour se consacrer « aux débats parlementaires sur le PLFSS ».Beaucoup de tensions se cristallisent autour de la suspension de la réforme des retraites et de l'augmentation de la CSG sur le capital, un point qui doit être examiné ce jeudi par les députés. Le débat promet d'être explosif. Le PS en fait un point clé pour voter le PLFSS (ce qui n'est pas encore acquis), tandis que Les Républicains (LR) et Horizons ne veulent pas en entendre parler. Édouard Philippe et ses troupes ont menacé ces dernières heures de ne pas voter le PLFSS si ces « irritants » restent dans le texte. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de Renaissance : Gabriel Attal a appelé le fondateur d'Horizons à garder « son sang-froid » et ses « nerfs solides ». « Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable […], on a besoin de points de repère (…) Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon.Le socle commun, sur lequel s'appuie Sébastien Lecornu et qui va de Renaissance à LR en passant par le MoDem et Horizons, se fracture alors que, chez LR, à l'approche des municipales, la tentation d'une alliance avec l'extrême droite gagne du terrain. Invité de la matinale de TF1 mercredi, Laurent Wauquiez a expliqué la ligne de son parti si jamais le candidat LR n'était pas présent au second tour : « Nous appellerons à voter tout sauf LFI. Cela veut dire voter blanc, cela veut dire voter pour ceux qui sont en face, quel que soit le parti. Tout sauf LFI, je ne peux pas être plus clair », a déclaré le président des députés LR. Et, dans certaines communes, certains franchissent le pas dès le premier tour. Ainsi, à Bourg-en-Bresse, des élus d'opposition Les Républicains ont décidé de se ranger derrière le candidat Reconquête pour constituer une liste commune.Alors, un compromis est-il possible sur le budget de la Sécurité sociale ? Édouard Philippe veut-il faire tomber le gouvernement Lecornu ? Quelle est la position du parti LR vis-à-vis du RN et de Reconquête ? Enfin, après trois ans au pouvoir, quel est le bilan de la politique de Giorgia Meloni ?Nos experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
L'effet idéomoteur est l'un de ces phénomènes fascinants où le cerveau déclenche des mouvements… alors que nous sommes persuadés de ne pas bouger. Il s'agit de micro-contractions musculaires involontaires, déclenchées non par une décision consciente, mais par nos attentes, nos émotions ou nos représentations mentales. Mis en lumière au XIXᵉ siècle par le médecin William Carpenter, ce mécanisme explique une étonnante quantité de phénomènes considérés comme « paranormaux ».Notre cerveau fonctionne comme une machine à anticiper. Lorsqu'on pense à un mouvement — même aussi vaguement que « ça pourrait bouger » — le cerveau active discrètement les circuits moteurs associés. Le geste est minuscule, parfois à peine mesurable, mais il est suffisant pour donner l'illusion qu'une force extérieure agit. En d'autres termes : imaginer un mouvement, c'est déjà commencer à le produire.Un exemple particulièrement éclairant est celui du pendule divinatoire. Beaucoup de personnes affirment que leur pendule répond à leurs questions en oscillant vers “oui”, “non”, ou en dessinant des cercles mystérieux. Pourtant, des expériences menées en laboratoire montrent que ces oscillations dépendent directement des attentes du participant. Si l'on bande les yeux du sujet ou qu'on truque la question pour qu'il n'ait aucune idée de la réponse, les mouvements se stabilisent ou disparaissent presque totalement. C'est la conviction intérieure — « le pendule va bouger dans cette direction » — qui provoque de minuscules contractions musculaires dans les doigts, amplifiées par le poids de la chaîne. Le résultat semble magique… mais il ne l'est pas : c'est le cerveau qui pilote la main sans en avertir la conscience.Le même mécanisme est à l'œuvre dans l'écriture automatique. Une personne tient un stylo, se détend, se concentre sur l'idée qu'une “voix” pourrait s'exprimer à travers elle. Très vite, le stylo glisse, trace des mots, parfois des phrases entières. Pourtant, ce ne sont pas des esprits : les pensées, même floues, activent les zones motrices du cerveau. Les mouvements sont initiés par la personne elle-même, mais à un niveau tellement inconscient qu'elle a l'impression d'être guidée.Ce qui rend l'effet idéomoteur si passionnant, c'est qu'il montre une vérité déroutante : nous ne maîtrisons pas totalement nos gestes, et notre cerveau peut créer des illusions d'agency — cette impression qu'une force extérieure agit à notre place. C'est un rappel spectaculaire de la puissance de nos attentes, et de la manière dont notre esprit peut devenir son propre illusionniste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Philippe Buyens est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur général de Capifrance dresse un bilan net : « 2025 ressemble beaucoup à 2019, une très bonne année ». Avec des taux restés bas, un retour massif des acheteurs et un volume de transactions qui retrouve les niveaux pré-Covid, le marché affiche un vrai rebond. Capifrance en profite pleinement : +20 % de transactions au premier semestre, +22 % au troisième trimestre, soit plus du double de la croissance nationale.Pionnier du concept de mandataire depuis 2002, le réseau s'appuie sur une offre globale — ancien, neuf, commerces, viager, luxe — et une hyper-spécialisation des 2 700 conseillers. 2025 est aussi marquée par une avancée technologique : un nouvel avis de valeur co-construit avec Allentour Solutions, enrichi par l'IA, qui permet d'objectiver les prix et d'aider les propriétaires à se positionner dans un marché où l'offre s'est élargie. « Les propriétaires sont ambitieux, à nous de les ramener à la réalité », rappelle Philippe Buyens.Capifrance accélère également sur le neuf grâce à Otari : 42 000 lots désormais intégrés dans l'application Capifrance Pro, permettant aux conseillers de proposer simultanément ancien et neuf dans leurs rapprochements. Une façon d'ouvrir davantage de solutions aux acquéreurs et de soutenir un segment encore sous-exploité.Avec une projection autour de 950 000 transactions et des taux stabilisés près de 3 %, Capifrance aborde 2026 avec confiance, portée par l'innovation, la formation et un marché redevenu porteur.Cet interview a été enregistré en live du RENT - d'où le fond sonore. Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo
Quand on dresse la liste des super-héros, on pense spontanément à Superman, Batman ou Spider-Man. Pourtant, beaucoup d'historiens de la bande dessinée considèrent que le premier véritable super-héros moderne n'est pas américain ni doté de superpouvoirs grandioses : c'est Le Fantôme (The Phantom), créé en 1936 par Lee Falk, trois ans avant Superman. Ce personnage mystérieux, vêtu d'un costume moulant violet et d'un masque opaque, a posé presque toutes les bases du super-héros contemporain.Ce qui fait du Fantôme un pionnier, c'est d'abord son apparence. Avant lui, aucun héros de fiction n'avait porté un collant intégral conçu comme un uniforme. Les détectives pulp, les aventuriers ou les justiciers masqués de l'époque (comme Zorro ou le Shadow) utilisaient des vêtements ordinaires. Le Fantôme introduit l'idée du costume iconique, reconnaissable, pensé pour intimider les criminels et inspirer les innocents. Cette tenue deviendra le modèle standard de tous les super-héros du « Golden Age » américain.Le deuxième élément fondateur est l'identité secrète. Le Fantôme n'est pas un individu unique, mais une dynastie de justiciers qui se succèdent depuis le XVIᵉ siècle. Chacun porte le même costume et entretient la légende d'un être immortel surnommé « L'Ombre qui marche ». Ce principe de continuité, de mythe transmis, préfigure les alter ego complexes de super-héros modernes, où l'identité civile et l'identité héroïque coexistent dans une tension permanente.Troisième innovation : son univers. Le Fantôme évolue dans un monde qui combine aventures exotiques, justice morale et codes visuels qui seront repris par les comics américains après lui. On y retrouve une forteresse secrète creusée dans la jungle, des alliés animaux, un anneau-symbole, des ennemis récurrents et un territoire à protéger. Beaucoup d'éléments qui deviendront des lieux communs du super-héroïsme apparaissent ici pour la première fois de manière structurée.Le Fantôme est aussi l'un des premiers héros à mener une guerre contre le mal fondée sur des principes éthiques durables. Il protège les populations menacées, lutte contre le colonialisme, les pirates et les trafiquants. Il incarne une forme de justice non létale, un pilier central des super-héros modernes, qui préfèrent neutraliser plutôt que tuer.Enfin, son succès international a façonné l'imaginaire de générations entières en Europe, en Asie ou en Océanie, bien avant l'arrivée massive des super-héros américains. Il a ouvert la voie, défini des règles narratives et visuelles, et inspiré directement des créateurs comme ceux de Batman.Ainsi, si Superman popularise le genre, le Fantôme en pose les fondations. C'est cette antériorité esthétique, narrative et symbolique qui fait de lui, encore aujourd'hui, le premier super-héros moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les premières neiges de cet hiver en Ukraine ont un goût amer. L'armée ukrainienne a reculé de plus de 700 km2 au mois de novembre, selon un décompte de l'AFP, un record depuis un an. Alors que les perspectives d'une paix concrète semblent lointaines, de nombreux Ukrainiens veulent quitter le pays. Mais impossible de partir pour la plupart des hommes de plus de 25 ans mobilisables dans l'armée. Toutefois, partir est possible pour les adultes de 18 à 22 ans, grâce à une nouvelle loi signée fin août. Celle-ci crispe pourtant la population, plongée dans la guerre depuis bientôt quatre ans. De notre correspondant à Odessa, La société ukrainienne est très partagée sur la loi autorisant les 18-22 ans à quitter le territoire. Beaucoup comprennent ceux qui veulent partir, mais ils regrettent un certain manque de nationalisme en temps de guerre. Car les bras pourraient manquer plus tard à l'armée. « Moi, je trouve ça vraiment nul. Les hommes, c'est fait pour défendre leur pays, estime une habitante d'Odessa. Ils doivent protéger leurs femmes et leurs enfants. Ils doivent construire leur propre pays et pas un autre. Qu'ils restent seuls avec leur propre conscience ! En ce qui concerne cette loi, c'est du délire. Elle a été signée par nos dirigeants pour que leurs fils puissent partir. Pas pour ceux qui défendent l'Ukraine. » Misha fait partie de ceux qui veulent partir d'Ukraine. « Je n'ai absolument pas envie d'aller sur le front en ce moment, explique le jeune de 20 ans dans un café de la ville. Vous avez vu ce qui s'y passe ? Même ici, en ville, c'est très angoissant lors des bombardements et des alertes aériennes. Il n'y a pas longtemps, ma famille a même failli y passer lors d'un bombardement. Et c'est sans doute ça qui a renforcé mon désir absolu de partir. » « Commencer une nouvelle vie » « Quand j'ai vu que la loi [autorisant les jeunes de 18-22 ans à quitter le pays] allait entrer en vigueur, j'ai cru que c'était une blague, ou que le texte allait être immédiatement abrogé, poursuit Misha. Mais un mois plus tard, la loi était toujours là. Alors, j'ai compris que c'était ma chance de quitter ce pays. Et de commencer une nouvelle vie. » Dans la famille même de Micha, certains s'opposent à son départ, comme sa belle-mère. « Elle n'aime vraiment pas l'idée que je m'en aille, c'est une femme très patriotique, dit-il. Mais elle ne peut rien y faire, son avis et sa volonté n'ont aucune influence sur moi. Je lui dis que c'est ma vie, ma décision, que c'est moi seul qui décrète de ce que je veux faire. C'est mon choix à moi. » Misha, partira juste après les fêtes, les dernières qu'il passera en Ukraine, selon lui. À lire aussiUkraine: les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire relance le débat sur la mobilisation
Depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement travailliste a mis en place des politiques qui ont surpris à gauche au Royaume-Uni. La plus récente est la remise à plat du statut de réfugiés, qui durcit radicalement l'accès au droit d'asile et au regroupement familial. Le Labour a-t-il changé d'identité ? Beaucoup de militants peinent en tout cas à se reconnaître dans cette nouvelle gauche britannique. Le reportage de notre correspondante à Londres est à retrouver dans son intégralité sur notre site, dans le podcast Accents d'Europe ou sur notre antenne à 17h10 TU. À lire aussiLe Royaume-Uni menace de restreindre l'octroi de visas à trois pays africains À lire aussiLondres annonce des mesures «historiques» pour dissuader les migrants de rejoindre le Royaume-Uni
durée : 00:25:07 - Jean Guidoni, chanteur et parolier (1/5) - par : Laurent Valero - Jean Guidoni s'est éteint brutalement à 74 ans. En octobre dernier, il nous avait reçus chez lui, en Normandie, pour un portrait intime réalisé à l'occasion des Grands Entretiens. Au micro de Laurent Valéro, il revenait avec une grande sincérité sur son parcours, à la fois artistique et personnel. - réalisé par : Béatrice Trichet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:41 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Avec "Dites-lui que je l'aime", Romane Bohringer adapte le récit intime de Clémentine Autain et signe un film où les mémoires se croisent, où les mères se superposent et où l'autofiction finit par révéler ce que la fiction cachait. Une exploration sensible de la filiation et de ses zones d'ombre. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Romane Bohringer Comédienne, réalisatrice
Beaucoup de pays du continent européen sont frappés par l'exode de leur jeunesse. C'est vrai y compris au sein de l'Union européenne, mais la situation est encore plus critique dans les pays voisins. En particulier dans les Balkans. Des jeunes en quête d'une vie meilleure... À Trebinje, petite ville du sud de la Bosnie-Herzégovine, le marasme économique et le clientélisme mafieux ont eu raison de l'espoir de la jeune génération. Lors de l'élection présidentielle de fin novembre 2025, les jeunes de cette commune de Republika serbska, tenue par le parti du nationaliste pro-russe Dodik, ont déserté les bureaux de vote, et ils n'aspirent qu'à quitter le pays. Reportage, Louis Seiller. En Italie, cela fait plus de trente ans que les responsables politiques parlent de «fuite des cerveaux» pour qualifier l'exode des jeunes. Car même dans la troisième économie de l'UE, ils sont très nombreux à partir. Mais l'expression ne rend pas pleinement compte du phénomène, qui touche tous les profils de jeunes, et toutes les régions du pays. Les explications de Cécile Debarge, ...sur une planète vivable Pour préserver l'environnement, humains et animaux travaillent parfois de concert : c'est le cas au Royaume-Uni, dans la New Forest. Une forêt communale pas vraiment nouvelle : elle a été créée au XIè siècle par Guillaume le Conquérant pour servir de terrain de chasse. Mais ce territoire de plus de 500 km2 est aussi un immense lieu de pâturage pour les fermiers locaux. Appelés les Commoners, ces fermiers doivent adhérer à des traditions très anciennes qui ont des atouts indéniables pour lutter contre la dégradation des écosystèmes. Reportage, Marie Billon. Et les océans ? Des scientifiques ont annoncé récemment la redécouverte d'une baleine parmi les plus rares au monde, jamais observée vivante jusqu'à aujourd'hui. Une excellente nouvelle pour les défenseurs de l'environnement, car les baleines et autres cétacés sont de précieux régulateurs des écosystèmes marins. Pourtant, malgré les risques d'extinction, quelques pays autorisent encore la pêche des cétacés : la Norvège, le Japon et l'Islande. Mais Reykjavik a suspendu cette activité pour la deuxième année consécutive. Les explications de Clémence Pénard, de retour d'Islande.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.REDRESSEMENT ITALIEN, DÉCLIN FRANÇAIS : UN PARALLÈLE EN TROMPE-L'ŒILAlors que la France s'enfonce dans la dette, l'Italie redresse ses dépenses publiques. Le 2 octobre, le gouvernement d' « union des droites » de Giorgia Meloni a approuvé les dernières prévisions financières pour fin 2025 : le déficit serait ramené autour de 3% du PIB, ouvrant la porte à une sortie de la procédure pour déficit excessif engagée par la Commission européenne. L'Italie est devenue la quatrième puissance exportatrice mondiale se classant derrière l'Allemagne, elle devance désormais la Corée du Sud. En 2014, elle était classée au septième rang.Ces résultats ne doivent pas occulter une dette italienne restée à des niveaux très préoccupants (140% du PIB). De plus, le redressement financier de l'Italie est facilité par les effets du plan de relance européen décidé durant la crise sanitaire de 2020-2022, particulièrement généreux pour Rome (avec 194 milliards d'euros perçus, le pays est le premier bénéficiaire du dispositif). Une dette souveraine qui n'a pas empêché le 19 septembre l'agence de notation Fitch d'en relever la note à BBB+, quelques jours après avoir abaissé celle de la France à A+, donnant l'impression que les courbes, entre les deux pays, étaient destinées à se croiser, le redressement italien ne faisant que mettre en lumière, par contraste, l'affaiblissement des positions de la France.L'économie italienne conserve de grandes fragilités structurelles, notamment une productivité atone, une croissance en berne et une crise démographique qui ne cesse de s'aggraver, notamment par le départ à l'étranger des Italiens diplômés. Le pays connait une productivité du travail faible, estimée par l'OCDE à 65,60 € par heure en 2024, soit beaucoup moins que la France (90,86€). Deuxième puissance manufacturière d'Europe, l'Italie arrive seulement quatorzième dans le classement des pays membres les plus innovants en 2025, selon la Commission, tandis que le climat social se détériore. Le recul du chômage de 7,8% en 2022 à 6% en 2024 cache une augmentation du nombre de travailleurs pauvres et un temps partiel contraint qui frappe d'abord les femmes. Dans ces circonstances, le nombre de familles en situation de pauvreté absolue se maintient au-dessus de 8 millions, quand le taux de population à risque de pauvreté est de 23,1% en 2024. De plus, une étude d'octobre 2024 menée par plusieurs universités analysant les données de la Banque centrale européenne a mis en évidence le caractère profondément inégalitaire du système fiscal italien. Les principaux avantages fiscaux y seraient ainsi concentrés entre les mains des 7% des plus riches, dont le taux moyen d'imposition se révèle inférieur à celui des classes moyennes moins favorisées.En dépit de ces faiblesses, 39% des Italiens, selon le baromètre publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, déclarent faire confiance à la politique, contre 26% des Français. L'Italie, il est vrai, connait depuis trois ans, contrairement à la France, une stabilité gouvernementale inédite.LE PLAN DE PAIX DE TRUMP POUR L'UKRAINELe 18 novembre, un plan de paix en Ukraine, détaillé en 28 points a sidéré les Ukrainiens et les Européens, tant cette esquisse inacceptable à leurs yeux était alignée sur les positions russes. Il stipule notamment que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk seront « reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis ». Il évoque aussi la création d'une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l'oblast de Donetsk contrôlée par l'Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie », mais où les forces russes n'entreraient pas. Il y est énoncé encore que l'Ukraine devrait renoncer à son projet d'adhérer à l'OTAN et réduire à 600.000 soldats ses forces armées. Il ouvre la voie à une amnistie générale, y compris pour les crimes de guerre dont est accusé le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ainsi qu'à une levée progressive des sanctions occidentales, voire à un retour de la Russie dans le G8.Les négociations entreprises dimanche à Genève, entre les conseillers à la sécurité nationale américains, ukrainiens et européens, ont permis de remodeler le plan Trump et de le nettoyer de ses aspects les plus problématiques. Sur les 28 points initiaux, il n'en restait plus que 19 lundi. Certains paragraphes ont été tout simplement rayés, comme la suggestion de réintégrer la Russie dans le G8, ou d'offrir la possibilité pour les Etats-Unis d'utiliser les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans des pays européens, afin de financer l'effort de reconstruction. Les mentions concernant directement les intérêts européens, comme les sanctions, la perspective que l'Ukraine adhère à l'Union européenne ou qu'elle n'intègre jamais l'OTAN ont été remises à plus tard. Ce nouveau plan en 19 points n'est pas définitif. Divers ajustements et précisions doivent encore être négociées dans les coulisses, avant d'être soumis à la Russie. Mais la copie paraît désormais acceptable à la fois aux Ukrainiens, aux Américains et aux Européens. Il n'est plus question pour Kyiv de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol mais de proposer un armistice sur la ligne de front actuelle qui serait gelée. Il n'est plus envisagé de réduire par deux la taille de l'armée ukrainienne. « Beaucoup de choses justes ont été prises en compte » à Genève, a observé Volodymyr Zelensky, lundi, indiquant qu'il négociera lui-même avec Donald Trump les points les plus sensibles laissés de côté, lors d'une rencontre dont la date est incertaine. En écho, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que « les combats cesseront » quand l'armée ukrainienne « quittera les territoires qu'elle occupe » (= les régions revendiquées par Moscou) et qu'il ne peut pas y avoir d'accord de paix car le gouvernement ukrainien n'est pas légitime.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place au festin du royaume des Cieux » (Mt 8, 5-11)Méditation par le Père Jean Jacques DutenChant Final : "Dis seulement un mot" de GloriousRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.