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Ce message inspiré de l'histoire du fils prodigue, nous a énormément éclairés sur la filiation. Nous apprenons que certaines choses que nous demandons à Dieu ne représentent pas toujours un point de départ serein pour nous. Le fils prodigue, bien qu'héritier légitime, avait fait une demande légitime, mais au mauvais moment. En réalité, l'héritage ne s'obtient qu'à la mort du père et non de son vivant.Le bien matériel qu'un père peut donner peut disparaître, mais le don qu'il est pour nous demeure éternellement. Certaines bénédictions, en effet, ne s'obtiennent que par la loi de l'honneur, et la loyauté ne se récompense qu'avec la monnaie du ciel.Enfin, lorsque Dieu choisit de bénir, Il fait concourir les temps et les circonstances en notre faveur, orchestrant chaque détail pour manifester sa volonté parfaite. Charge à nous de veiller à ce que l'exaucement ne nous éloigne pas de Dieu.Une ressource n'est pérenne que près de la source.Soutenez-nous sur PayPal !
Tout commence par un simple mail reçu un soir de pluie : “J'aime votre travail.” Mais derrière ces mots polis se cache une réalité bien plus sombre. Dans ce nouvel épisode de votre podcast horreur, je vous plonge au cœur d'une relation perverse et malsaine entre un créateur de contenus et un prédateur. Cet homme n'est pas un simple fan, c'est un serial killer qui connaît des détails de mes récits que je n'ai jamais publiés.Ce récit horreur explore la frontière ténue entre la fiction audio et le true crime. À la manière d'une légende urbaine qui prendrait vie, l'obsession de cet auditeur pour ma voix transforme chaque mot en une caresse mortelle. Inspiré par l'esthétique viscérale de Clive Barker, ce récit mélange horreur et désir, où la narration devient un rituel presque sexuel et meurtrier. C'est une plongée dans l'horreur psychologique pure, un affrontement psychologique où la voix devient une arme.Pourquoi ce podcast horreur est-il différent ? Parce qu'il traite de l'interdit. On y parle de smut horreur, de cette attirance malsaine pour le macabre qui anime certains de nos auditeurs les plus sombres. Si vous cherchez une histoire vraie ou une fiction qui vous fera douter de chaque message reçu sur vos réseaux, vous êtes au bon endroit. Cet épisode est une fiction audio horreur psychologique conçue pour être endurée, pas seulement écoutée.L'horreur et désir se mêlent ici dans une danse macabre. Le tueur ne veut pas seulement être entendu, il veut fusionner avec l'œuvre. En tant que podcast narratif français, "Dans l'Ombre des Légendes" s'efforce de repousser les limites du genre. Ce podcast audio immersif vous place directement dans le studio, face à l'écran, attendant le prochain mail de celui qui tue en écoutant ma voix.Est-ce une légende urbaine moderne ou un témoignage de l'ombre ? La vérité est sans doute plus dérangeante. Ce podcast horreur complet est réservé à un public averti, prêt à explorer les zones taboues de la psyché humaine. Entre creepypasta français et réalité clinique, découvrez comment un simple podcast peut devenir l'obsession d'un monstre.Soutenez l'ombre : Si ce podcast horreur vous a marqué et que vous voulez plus de récits transgressifs, laissez 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Chaque avis est une pierre posée sur l'édifice de nos cauchemars communs et nous permet de rester un podcast horreur indépendant et libre.Dans l'Ombre des Légendes — Parfois, vos auditeurs ne sont pas innocents. Certaines histoires ne se racontent pas pour être comprises, elles se racontent pour être vécues jusqu'au dernier souffle.
durée : 00:03:39 - La dermatose met-elle en danger les petites races bovines pyrénéennes ? - Si la contagion se développe encore, et si les abattages massifs se poursuivent, certains groupements d'éleveurs craignent un impact considérable sur la génétique des troupeaux, et même pour la survie de certaines races locales dans les Pyrénées. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/Dans cette capsule, je reviens sur un comportement que l'on a toutes et tous : mettre les gens sur un piédestal… ou, au contraire, les dénigrer.Deux extrêmes qui semblent opposés, mais qui racontent en réalité la même chose.Quand je mets quelqu'un sur un piédestal,je ne le vois plus vraiment. Je l'idéalise. Je le grandis… et souvent, je me rapetisse.À l'inverse, quand je dénigre quelqu'un, je fais l'inverse en apparence, mais le mécanisme est le même :je me compare, je me positionne, je cherche à protéger quelque chose en moi.Dans les deux cas, je ne suis plus en relation. Je suis en évaluation.Mettre sur un piédestal, c'est donner à l'autre un pouvoir excessif sur mon estime.Dénigrer, c'est tenter de reprendre ce pouvoir… maladroitement.Il y a une voie beaucoup plus saine : voir l'autre comme un être humain, ni au-dessus, ni en dessous, juste à hauteur.Tu veux en savoir plus, n'oublie pas la
Inetum est l'un des leaders européens des services digitaux. Son directeur général France, François Fleutiaux, réagit à la cyberattaque sans précédent dont a été victime le ministère de l'Intérieur. Certaines fiches de police ont pu être extraites. Le site de La Poste a également été piraté ce week-end. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Horreur : Peut-on naître totalement dépourvu d'humanité ?Bienvenue dans ce nouvel épisode de votre podcast horreur. Aujourd'hui, nous abordons un sujet qui touche aux racines mêmes de la peur : l'absence d'âme. Imaginez un enfant dont le regard ne reflète aucune émotion, aucune empathie, aucune douleur. "L'Enfant Né Sans Âme" n'est pas seulement un récit horreur, c'est une plongée clinique dans ce que l'humain a de plus terrifiant lorsqu'il est vidé de sa substance morale.Ce récit explore une forme d'horreur psychologique pure. Nous suivons le quotidien d'une famille confrontée à l'inexplicable, là où la médecine s'arrête et où commence le cauchemar. Est-ce une histoire vraie dissimulée sous le poids du secret médical ? Ou une légende urbaine moderne née dans les recoins les plus sombres des forums de creepypasta français ? La frontière est ténue, et c'est précisément là que l'angoisse s'installe.À travers cette fiction audio horreur psychologique, nous questionnons la part d'ombre qui réside en chacun de nous. La narration de Chandleyr vous emmène dans les couloirs froids d'une demeure où le silence de cet enfant hurle plus fort que n'importe quel cri. Ce podcast audio immersif a été conçu pour vous faire ressentir ce vide abyssal, ce froid polaire qui émane d'un être né sans boussole émotionnelle.Pour les amateurs de true crime français et d'enquêtes sur la psyché humaine, cet épisode résonnera comme un avertissement. Nous ne parlons pas ici de fantômes ou de démons, mais d'une réalité bien plus dérangeante. C'est un podcast horreur complet qui explore l'innocence pervertie, un thème récurrent dans l'horreur et légende urbaine où le danger vient de là où on l'attend le moins.L'absence de remords, la froideur d'un prédateur en devenir... ce podcast narratif français repousse les limites de la tension. En écoutant ce récit, vous comprendrez pourquoi "Dans l'Ombre des Légendes" s'attache à déterrer ces dossiers que l'on préférerait oublier. Entre horreur psychologique et drame familial, préparez-vous à une expérience d'écoute dont on ne ressort pas indemne.Soutenez l'émission : Si ce podcast horreur vous a captivé, aidez-nous à grandir. La meilleure façon de soutenir un podcast horreur indépendant est de laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Vos commentaires nous permettent de continuer à explorer les zones les plus taboues de l'âme humaine (ou de son absence).Dans l'Ombre des Légendes — Parfois, le plus grand monstre n'est pas celui qui se cache sous le lit, mais celui qui dort dans la chambre d'à côté. Certaines âmes ne sont pas perdues, elles n'ont simplement jamais existé.
À mesure que le budget 2026 se précise, une question s'impose dans le débat fiscal : quels leviers l'État s'apprête-t-il réellement à actionner pour l'an prochain ? Certaines pistes sont affichées, d'autres plus discrètes ; certaines relèvent de la technique budgétaire, d'autres du symbole politique. Mais mises bout à bout, elles dessinent le véritable cap fiscal de l'année qui vient. Les explications de Maître Jérôme Barré, avocat associé chez Yards. Ecorama du 22 décembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com . Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Plus d'un million de casques bleus ont servi dans plus de 70 opérations de paix depuis le début de l'Organisation des Nations unies en 1945. Certaines modestes, d'autres beaucoup plus ambitieuses qui ont suscité l'intérêt ou le désintérêt des puissances selon les périodes. Le nombre de casques bleus déployés dans le monde est passé de plus de 100.000 jusqu'en 2016 à environ 60.000 en 2025. Si la mission onusienne de maintien de la paix a longtemps fait l'unanimité parmi les États membres, aujourd'hui, l'intensification des rivalités internationales, la contestation de certaines normes et le recours à la force, en violation du droit, fragilisent sa pertinence et sa légitimité. À cela, s'ajoutent d'autres défis : gestion plutôt que résolution des conflits, politisation de la bureaucratie, pressions budgétaires, contributions militaires inégales, affirmation des États hôtes et offres de sécurité alternatives. Comment les jeux de pouvoir entre États influencent-ils les décisions du Conseil de Sécurité et la conduite des missions ? Qui sont les gagnants et les perdants d'une paix devenue un enjeu stratégique ? Quel est l'avenir d'une ONU de plus en plus marginalisée politiquement ? Invité : Arthur Boutellis, conseiller senior à l'International Peace Institute et enseignant à l'Université de Columbia et à Sciences Po. Également chercheur associé au Centre Thucydide de l'Université Paris 2 Panthéon Assas. « Rivalités pour la paix. Géopolitique de l'ONU », éd. Armand Colin.
Depuis le mois de février, près de 32 000 Palestiniens des camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nour Shams, au nord de la Cisjordanie occupée, ont été déplacés de force par l'armée israélienne. Un exil imposé qui bouleverse les gestes les plus simples du quotidien. Pour les femmes, cette violence prend souvent la forme d'une double peine. Perdre un toit, c'est perdre aussi l'intimité, les repères, l'espace du soin et du quotidien. Surtout dans la société traditionnelle palestinienne. Raghad Lafi a 25 ans. Elle est mère de trois enfants et vit avec son mari et quinze autres personnes de sa famille élargie dans un appartement de Tulkarem. Sa maison, dans le camp de réfugiés, a été démolie en juin dernier par l'armée israélienne. Depuis, sa vie a changé du tout au tout. « Ici, il n'y a pas d'intimité. Pas de repos. On ne se sent pas bien entourée non plus. La maison, c'est tout pour un être humain. Là, on doit payer un loyer cher… et les écoles sont loin pour les enfants… Et je ne sors pas. Je reste dans cet appartement depuis, et je reste enfermée vingt-quatre heures sur vingt-quatre », raconte-t-elle. Ce sont des femmes comme Raghad que Nehaya al Jundi essaie d'aider au quotidien. Elle est la responsable du comité populaire pour les services du camp de réfugiés de Nour Shams. Elle aussi, à 54 ans, a été déplacée de force. Elle n'a pas vu sa maison depuis environ dix mois et le précise : pour les femmes, ces évictions sont une double peine. « Aujourd'hui, la femme palestinienne traverse la période la plus difficile de sa vie. Elle souffre d'une crise immense, parce qu'elle est le pilier du foyer », explique-t-elle. « J'en suis arrivée au point où, par manque d'intimité, j'ai peur de me laver » Car dans la société traditionnelle palestinienne, la femme est celle qui assure que le foyer est un lieu où l'on se sent bien. Celle qui assure l'éducation, la nourriture. Tout repose sur elle. Nehaya al Jundi ajoute : « Aujourd'hui, les femmes se retrouvent dans des logements très simples, impropres à l'habitation. Certaines vivent dans des maisons sans fenêtres, où l'on a simplement tendu une bâche. D'autres louent des maisons très anciennes, abandonnées dans les villages par leurs propriétaires, qui ont construit des maisons neuves ailleurs. Les familles ont été contraintes de louer ces logements, juste pour se cacher, pour se couvrir. Aujourd'hui, des femmes viennent, elles me disent sans cesse : "J'ai l'impression d'être à la rue." Et moi aussi, je le dis : "J'ai l'impression d'être à la rue, même quand je suis dans ma maison". J'étais quelqu'un avant qui, été comme hiver, prenait une douche tous les matins. Aujourd'hui, je ne peux même plus. J'en suis arrivée au point où, par manque d'intimité, j'ai peur de me laver. Imagine jusqu'où on en est arrivés. » Le plus grand déplacement forcé de Palestiniens de Cisjordanie depuis 1967 C'est ça la souffrance de chaque femme palestinienne déplacée, dit-elle. Celles de Nour Shams, où elle vivait, mais celles du camp de réfugiés de Tulkarem, de Jénine. Ces camps vidés de leurs habitants en février par l'armée israélienne. Le plus grand déplacement forcé de Palestiniens de Cisjordanie depuis 1967. « Je fais partie de ces femmes qui souffrent rien qu'à cause du mot déplacement. Je le déteste. Je le déteste profondément et je n'aime pas que quelqu'un le répète, ou dise que je suis une déplacée. Mais on est obligés de l'utiliser avec les médias pour qu'ils comprennent ce que signifie le déplacement. Mais celui qui ne l'a pas vécu, pas expérimenté, ne pourra jamais nous comprendre », affirme-t-elle. « Beaucoup veulent avant tout aider les autres », précise Nehaya. « Parfois, dit-elle, en s'oubliant soi-même. » À lire aussiEn Cisjordanie, les Palestiniens de Nour Shams face aux démolitions annoncées par l'armée israélienne
Si vous prévoyez de faire un virement bancaire dans les prochains jours, attention ! Certaines opérations Pauline ne seront pas possibles entre le 25 et le 28 décembre... Une suspension qui va s'appliquer à tous les virements bancaires standards entre 2 banques différentes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Depuis le mois de février, près de 32 000 Palestiniens des camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nour Shams, au nord de la Cisjordanie occupée, ont été déplacés de force par l'armée israélienne. Un exil imposé qui bouleverse les gestes les plus simples du quotidien. Pour les femmes, cette violence prend souvent la forme d'une double peine. Perdre un toit, c'est perdre aussi l'intimité, les repères, l'espace du soin et du quotidien. Surtout dans la société traditionnelle palestinienne. Raghad Lafi a 25 ans. Elle est mère de trois enfants et vit avec son mari et quinze autres personnes de sa famille élargie dans un appartement de Tulkarem. Sa maison, dans le camp de réfugiés, a été démolie en juin dernier par l'armée israélienne. Depuis, sa vie a changé du tout au tout. « Ici, il n'y a pas d'intimité. Pas de repos. On ne se sent pas bien entourée non plus. La maison, c'est tout pour un être humain. Là, on doit payer un loyer cher… et les écoles sont loin pour les enfants… Et je ne sors pas. Je reste dans cet appartement depuis, et je reste enfermée vingt-quatre heures sur vingt-quatre », raconte-t-elle. Ce sont des femmes comme Raghad que Nehaya al Jundi essaie d'aider au quotidien. Elle est la responsable du comité populaire pour les services du camp de réfugiés de Nour Shams. Elle aussi, à 54 ans, a été déplacée de force. Elle n'a pas vu sa maison depuis environ dix mois et le précise : pour les femmes, ces évictions sont une double peine. « Aujourd'hui, la femme palestinienne traverse la période la plus difficile de sa vie. Elle souffre d'une crise immense, parce qu'elle est le pilier du foyer », explique-t-elle. « J'en suis arrivée au point où, par manque d'intimité, j'ai peur de me laver » Car dans la société traditionnelle palestinienne, la femme est celle qui assure que le foyer est un lieu où l'on se sent bien. Celle qui assure l'éducation, la nourriture. Tout repose sur elle. Nehaya al Jundi ajoute : « Aujourd'hui, les femmes se retrouvent dans des logements très simples, impropres à l'habitation. Certaines vivent dans des maisons sans fenêtres, où l'on a simplement tendu une bâche. D'autres louent des maisons très anciennes, abandonnées dans les villages par leurs propriétaires, qui ont construit des maisons neuves ailleurs. Les familles ont été contraintes de louer ces logements, juste pour se cacher, pour se couvrir. Aujourd'hui, des femmes viennent, elles me disent sans cesse : "J'ai l'impression d'être à la rue." Et moi aussi, je le dis : "J'ai l'impression d'être à la rue, même quand je suis dans ma maison". J'étais quelqu'un avant qui, été comme hiver, prenait une douche tous les matins. Aujourd'hui, je ne peux même plus. J'en suis arrivée au point où, par manque d'intimité, j'ai peur de me laver. Imagine jusqu'où on en est arrivés. » Le plus grand déplacement forcé de Palestiniens de Cisjordanie depuis 1967 C'est ça la souffrance de chaque femme palestinienne déplacée, dit-elle. Celles de Nour Shams, où elle vivait, mais celles du camp de réfugiés de Tulkarem, de Jénine. Ces camps vidés de leurs habitants en février par l'armée israélienne. Le plus grand déplacement forcé de Palestiniens de Cisjordanie depuis 1967. « Je fais partie de ces femmes qui souffrent rien qu'à cause du mot déplacement. Je le déteste. Je le déteste profondément et je n'aime pas que quelqu'un le répète, ou dise que je suis une déplacée. Mais on est obligés de l'utiliser avec les médias pour qu'ils comprennent ce que signifie le déplacement. Mais celui qui ne l'a pas vécu, pas expérimenté, ne pourra jamais nous comprendre », affirme-t-elle. « Beaucoup veulent avant tout aider les autres », précise Nehaya. « Parfois, dit-elle, en s'oubliant soi-même. » À lire aussiEn Cisjordanie, les Palestiniens de Nour Shams face aux démolitions annoncées par l'armée israélienne
À une semaine de Noël, moment fort pour les chrétiens, les Haïtiens comptent bien pouvoir célébrer l'événement. À Port-au-Prince notamment, les chrétiens n'abandonnent pas la pratique de leur religion et continuent de se rendre au temple, y compris dans les zones contrôlées par les gangs. Certaines communautés trouvent des solutions pour continuer à se rassembler. C'est le cas de l'église adventiste Horeb qui se situe sur la route des Dalles, dans un quartier sous le joug du gang Tilapli. Là-bas, les fidèles trouvent toujours un moyen de venir prier. Mais pour d'autres, c'est plus compliqué. Ainsi, des églises catholiques ont dû suspendre leurs messes ou se réorganiser dans d'autres lieux. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama. En Argentine, la réforme du travail de J. Milei prend du retard Des milliers de personnes ont manifesté hier (jeudi 18 décembre) à Buenos Aires pour rejeter la réforme du travail voulue par le président qui prévoit une extension de la journée de travail de 8 à 12 heures par accord mutuel ou bien encore des restrictions au droit de grève. C'est une nouvelle «cruauté législative» imaginée par Javier Milei, juge Pagina 12. Mais, pour l'instant, son parcours législatif est retardé, se réjouit le quotidien de gauche. Le gouvernement voulait que le Sénat se prononce sur son projet de loi avant la fin de l'année. Mais il a dû tout repousser au 10 février 2026. C'est, donc, un revers pour Javier Milei, qui a pourtant remporté les législatives d'octobre 2025, mais sans majorité absolue. En réalité, hier, le président a enregistré deux défaites liées l'une à l'autre. «Une stratégie inopportune à la Chambre des députés a déclenché un ouragan au Sénat», explique le journal Clarin qui poursuit sur un ton moqueur : c'est «l'effet papillon libertarien». En effet, hier, alors qu'une commission du Sénat commençait à examiner la réforme du travail, les députés, eux, se penchaient sur le Budget 2026. Comme le raconte Clarin, l'obstination du gouvernement à vouloir faire approuver, contre l'avis du Congrès, un article réduisant les financements aux universités et les aides aux personnes porteuses d'un handicap, a braqué ses alliés potentiels qui ont décidé de bloquer sa réforme du travail au Sénat. Tout cela est inquiétant, juge, pour sa part, La Nacion car cela a créé des tensions au sein du camp de Javier Milei. «L'incapacité de satisfaire les désirs maximalistes du président (ses caprices, diront certains) a créé un terrain fertile pour raviver des conflits non résolus et rouvrir de vieilles blessures liées à des projets avortés», explique le quotidien qui pointe du doigt deux personnes, en particulier, dans l'entourage du président : sa «soeurissime» - c'est ainsi que La Nacion appelle Karina Milei - et son «super conseiller», Santiago Caputo. Entre eux, «l'animosité demeure», prévient le journal. L'armée vénézuélienne toujours unie derrière Nicolas Maduro Dans l'océan Pacifique, une nouvelle frappe américaine a fait cinq morts jeudi (18 décembre 2025). Au moins, 104 personnes présentées comme des trafiquants de drogue par Washington, ont été tuées depuis le mois de septembre 2025. Washington qui ne relâche pas la pression sur le Venezuela dans l'espoir de faire tomber le président Nicolas Maduro. Mais, pour l'instant, l'armée continue de le soutenir, analyse le quotidien colombien El Tiempo qui s'est entretenu avec des soldats. Cette cohésion devrait perdurer au sommet de l'appareil militaire car les généraux et les amiraux «occupent des ministères et contrôlent certains secteurs de l'économie», ce qui leur permet de s'enrichir depuis des années. Si le pouvoir tombe, alors ils tombent aussi. Et ce qui les attend, ce sont «des procès à La Haye ou devant des tribunaux étasuniens» pour violations des droits humains, explique El Tiempo. Quant aux échelons intermédiaires, poursuit le quotidien colombien, ils ne se rebellent pas car ils ont peur que Nicolas Maduro les jette en prison. «Certains capitaines et lieutenants qui ont obéi aux ordres et participé à la répression, craignent d'être sacrifiés en cas de négociations», d'être les grands perdants en cas d'accord entre les élites politiques, écrit El Tiempo. Ils «font donc pression sur Nicolas Maduro pour qu'il n'abandonne pas le pouvoir sans une amnistie générale», explique une source anonyme au journal. Reste le gros de la troupe, les soldats tout en bas de l'échelle : eux, ils restent loyaux à Nicolas Maduro «par discipline». L'armée pourrait-elle finir par lâcher le président vénézuélien ? Selon El Tiempo, cela dépendra de ce qu'on lui offre. Une intervention américaine n'aurait aucun effet, juge le journal. Mais une amnistie et la garantie de poursuivre leur carrière, cela pourrait convaincre les échelons intermédiaires de soutenir un changement de régime. Or, ce sont eux qui «contrôlent les troupes et maintiennent une certaine stabilité dans le pays», fait remarquer le quotidien. Les hauts gradés, eux, sont trop mouillés dans les crimes de la dictature chaviste. Mère à 15 ans en Guyane En Guyane, les jeunes filles mineures sont 10 fois plus nombreuses à tomber enceintes que dans le reste du pays. À l'échelle de l'Amérique du Sud, c'est même le territoire où les grossesses adolescentes sont les plus répandues. Ces filles, parfois très jeunes, âgées de moins de 15 ans pour certaines, sont en général soutenues par leur famille mais souvent stigmatisées à l'école, contraintes de choisir entre la casquette de maman et celle de lycéenne. Reportage à Cayenne d'Amélie Beaucour. Le journal de la 1ère Sous le coup d'une enquête pour escroquerie et abus de position dominante, le Groupe Bernard Hayot (GBH) se défend.
« Les États-membres de l'Union européenne se sont engagés à verser 90 millions d'euros à l'Ukraine lors des deux prochaines années, pour l'aider à se défendre contre la Russie », annonce Die Welt, à Berlin. Alors qu'à Paris, le Monde remarque « que l'UE échoue à s'entendre sur les avoirs russes gelés (…) des heures de discussions n'ont pas permis de dégager un consensus sur le recours aux avoirs russes gelés pour financer un «prêt de réparation». À Rome, la Repubblica parle « d'un revers politique pour Ursula von der Leyen et Friedrich Merz, qui ont insisté jusqu'au bout sur l'utilisation des ressources issues des actifs russes et sur la nécessité d'éviter l'émission de nouvelles euro-obligations ».» « De l'argent aujourd'hui ou du sang demain », titre de son côté le Kyiv Post, reprenant les propos tenus jeudi par Donald Tusk, le Premier ministre polonais qui a précisé : « Je ne parle pas seulement de l'Ukraine, je parle de l'Europe ». À Moscou, l'agence de presse Ria Novosti ne se prive pas, elle, d'ironiser sur ce nouveau prêt à l'Ukraine, assurant que « comme l'a souligné le Premier ministre hongrois Viktor Orban, personne n'a l'intention de rembourser cet emprunt militaire. Les intérêts et le capital seront donc finalement payés par les enfants et les petits-enfants de ceux qui ont accordé ce prêt ». Moranette, Ocre et Nuage La presse européenne évoque aussi le report au mois de janvier de l'accord commercial avec le Mercosur. Un accord commercial qui inquiète fortement les agriculteurs français. « À Bruxelles, le Mercosur échauffe les paysans. Plus de 7 000 agriculteurs ont manifesté hier contre cet accord », titre le Figaro, qui relate les affrontements entre agriculteurs et forces de l'ordre. Mais ce n'est pas le seul souci de ces agriculteurs, et particulièrement des éleveurs, qui manifestent et bloquent les routes depuis plusieurs jours. Il y a aussi la dermatose nodulaire contagieuse, qui affecte certains élevages, notamment dans le sud-ouest. Libération raconte « être allé à la rencontre d'éleveurs ariégeois qui, nous dit le quotidien français, se mobilisent depuis une semaine pour protester contre l'abattage systématique des troupeaux contaminés ». Libération a rencontré Corentin Tourrent, qui regarde ses vaches : Moranette, Ocre et Nuage. Ces vaches « ont toutes une histoire », « avec lesquelles l'éleveur a grandi ». « Certaines sont même plus âgées que sa carrière, commencée il y a quinze ans. » « Si on me les prend, raconte Corentin Tourrent, « je ne saurai pas repartir ». « Il a 34 ans, les traits tirés et le menton tremblant », raconte le quotidien français. Il est aussi déterminé : « Je ne suis pas du genre à manifester, dit-il. Mais là, pas le choix ». Trump omniprésent Enfin, aux États-Unis, Donald Trump s'offre une nouvelle distinction. Le Washington Post nous explique en effet que le conseil d'administration du Kennedy Center a voté pour le renommer « Trump Kennedy Center ». Une décision jugée « illégale par la famille Kennedy et les démocrates ». Une décision pourtant prise à l'unanimité par le conseil d'administration de cette institution artistique, qui dans son compte-rendu précise sans ambigüité que « son vote unanime reconnaît que le président actuel a sauvé l'institution de la ruine financière et de la destruction ». Ce qui a le mérite d'être clair, d'autant que les membres du conseil d'administration ont été nommés par Donald Trump. Kerry Kennedy, l'une des membres de la famille du président assassiné, a fait part au Washington Post de son indignation : « Le président Kennedy, (dit-elle), a fièrement défendu la justice, la paix, l'égalité, la dignité, la diversité et la compassion envers ceux qui souffrent. Le président Trump s'oppose à ces valeurs, et son nom ne devrait pas être associé à celui du président Kennedy ».
Dans ce nouvel épisode, nous retrouvons Hervé, oncologue médical à l'Institut de Cancérologie de Strasbourg.Avec lui, nous abordons une émotion rarement exprimée dans la pratique médicale : la colère du médecin.Colère face aux cancers évitables, colère dirigée non pas contre les patients, mais contre les défaillances de la prévention, les inégalités sociales et les mécanismes de dépendance. Hervé partage avec sincérité ce que ces situations suscitent chez lui, et comment il transforme cette émotion en engagement, pédagogie et alliance thérapeutique.À travers des situations cliniques marquantes, il évoque aussi la relation au patient, le respect des choix éclairés, le refus de certains traitements et la nécessité de toujours replacer l'humain au centre du soin.Dans une seconde partie, Hervé revient sur les cancers du poumon liés aux fusions de gènes, un sujet qu'il a suivi lors du congrès de l'ASCO.Un épisode fort, à la croisée de l'émotion, de l'éthique et de l'innovation scientifique.À très vite pour la suite de cette quatrième saison !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cuisiner, bricoler, jardiner... Ces activités du quotidien peuvent provoquer de nombreux traumatismes à nos mains. Certaines peuvent être bénignes comme les morsures, les coupures, les entorses du doigt ou les brûlures, mais d'autres peuvent être plus sévères, et nécessiter des interventions lourdes, voire dans les cas les plus extrêmes, l'amputation. Comment évaluer la gravité en cas de blessure à la main et la nécessité de consulter en urgence ? En cas d'amputation, y a-t-il un grand conseil à suivre ? La plupart des accidents de la main se produisent-ils dans le cadre professionnel ou à la maison ? Avec : Dr Patrick Knipper, Chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et Chirurgien de la Main à l'Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris. Président d'Interplast-France, ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement Retrouvez l'émission en entier ici : Les accidents de la main : prévenir les dangers et soigner les blessures
Cuisiner, bricoler, jardiner... Ces activités du quotidien peuvent provoquer de nombreux traumatismes à nos mains. Certaines peuvent être bénignes comme les morsures, les coupures, les entorses du doigt ou les brûlures, mais d'autres peuvent être plus sévères, et nécessiter des interventions plus lourdes comme l'amputation. Comment protéger ses mains ? Quelle est la première cause des accidents de la main ? En cas d'accident, quels sont les premiers gestes à réaliser ? 2 mains, 54 os. Les blessures et accidents de la main sont fréquents et peuvent survenir dans des contextes variés : professionnels, domestiques ou de loisirs. Des accidents courants, qui peuvent prendre des formes multiples : abrasion ou coupures plus ou moins profondes, brûlures par le froid ou par le chaud, écrasement, agression chimique ou électrique, morsures animales ou piqûres végétales... Un organe sophistiqué et un outil précieux Un certain nombre d'accidents surviennent lors d'activités festives : feux d'artifice, pétards… et dans d'autres contextes, des gestes mal maîtrisés en cuisine (découpe, ouverture des huîtres, des noix de coco…). L'atteinte des mains peut également être liée à des lésions mineures négligées et qui, dans certains cas, peuvent être à l'origine de sérieuses surinfections. La main est à la fois un outil et un organe complexe, et la prise en charge de ces différentes atteintes (fractures, plaies, amputation) peuvent nécessiter le recours à une chirurgie spécialisée, dans des centres dédiés. La prévention des accidents Grand nombre de ces accidents de la main sont évitables. Des dispositifs de prévention (gants, carters, écrans, détecteurs...) et notices d'informations existent, tant dans le cadre professionnel, que dans le cadre domestique avec, par exemple, les mises en garde pour un certain nombre d'outils électriques ou de produits chimiques. La fatigue ou l'empressement peuvent conduire à négliger ces mesures ou dispositifs et constituent autant de facteurs de risque pour l'intégrité des mains. En cas d'accident, il est important de s'adresser à un service d'urgence dédié si possible et d'orienter le patient vers des services d‘accompagnement et de réadaptation, pour faire face aux séquelles éventuelles, en limiter l'impact tant fonctionnel que psychologique. Avec : Dr Patrick Knipper, chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et chirurgien de la Main à l'Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris. Président d'Interplast-France, ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement Pr Henri Assé, chirurgien plasticien, chirurgien de la main à l'Institut de Chirurgie Reconstructive (ICR) à Abidjan en Côte d'Ivoire. ► En fin d'émission, un reportage d'Inès Emprin sur un cours de médecine innovant qui a recours au théâtre pour travailler la relation médecin/patient. Pendant une matinée, des étudiants en troisième année de médecine, accompagnés par des élèves comédiens du Cours Florent, s'entraînent sur des scénarios fréquents dans le quotidien des praticiens : gérer un patient agacé par un retard, annoncer qu'on n'a pas eu accès aux résultats d'examens à cause d'une panne informatique... Programmation musicale : ► Bill Withers – Grandma's hands ► Ceasar, Ngiah Tax Olo Fotsy - Mampanota.
Cuisiner, bricoler, jardiner... Ces activités du quotidien peuvent provoquer de nombreux traumatismes à nos mains. Certaines peuvent être bénignes comme les morsures, les coupures, les entorses du doigt ou les brûlures, mais d'autres peuvent être plus sévères, et nécessiter des interventions plus lourdes comme l'amputation. Comment protéger ses mains ? Quelle est la première cause des accidents de la main ? En cas d'accident, quels sont les premiers gestes à réaliser ? 2 mains, 54 os. Les blessures et accidents de la main sont fréquents et peuvent survenir dans des contextes variés : professionnels, domestiques ou de loisirs. Des accidents courants, qui peuvent prendre des formes multiples : abrasion ou coupures plus ou moins profondes, brûlures par le froid ou par le chaud, écrasement, agression chimique ou électrique, morsures animales ou piqûres végétales... Un organe sophistiqué et un outil précieux Un certain nombre d'accidents surviennent lors d'activités festives : feux d'artifice, pétards… et dans d'autres contextes, des gestes mal maîtrisés en cuisine (découpe, ouverture des huîtres, des noix de coco…). L'atteinte des mains peut également être liée à des lésions mineures négligées et qui, dans certains cas, peuvent être à l'origine de sérieuses surinfections. La main est à la fois un outil et un organe complexe, et la prise en charge de ces différentes atteintes (fractures, plaies, amputation) peuvent nécessiter le recours à une chirurgie spécialisée, dans des centres dédiés. La prévention des accidents Grand nombre de ces accidents de la main sont évitables. Des dispositifs de prévention (gants, carters, écrans, détecteurs...) et notices d'informations existent, tant dans le cadre professionnel, que dans le cadre domestique avec, par exemple, les mises en garde pour un certain nombre d'outils électriques ou de produits chimiques. La fatigue ou l'empressement peuvent conduire à négliger ces mesures ou dispositifs et constituent autant de facteurs de risque pour l'intégrité des mains. En cas d'accident, il est important de s'adresser à un service d'urgence dédié si possible et d'orienter le patient vers des services d‘accompagnement et de réadaptation, pour faire face aux séquelles éventuelles, en limiter l'impact tant fonctionnel que psychologique. Avec : Dr Patrick Knipper, chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et chirurgien de la Main à l'Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris. Président d'Interplast-France, ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement Pr Henri Assé, chirurgien plasticien, chirurgien de la main à l'Institut de Chirurgie Reconstructive (ICR) à Abidjan en Côte d'Ivoire. ► En fin d'émission, un reportage d'Inès Emprin sur un cours de médecine innovant qui a recours au théâtre pour travailler la relation médecin/patient. Pendant une matinée, des étudiants en troisième année de médecine, accompagnés par des élèves comédiens du Cours Florent, s'entraînent sur des scénarios fréquents dans le quotidien des praticiens : gérer un patient agacé par un retard, annoncer qu'on n'a pas eu accès aux résultats d'examens à cause d'une panne informatique... Programmation musicale : ► Bill Withers – Grandma's hands ► Ceasar, Ngiah Tax Olo Fotsy - Mampanota.
Parfois, une découverte fondamentale naît d'un simple geste du quotidien. En 1965, au cœur de l'Antarctique, le glaciologue français Claude Lorius se réchauffe dans sa tente après une longue journée de carottage. Pour célébrer, il verse un peu de whisky dans un verre et y plonge un glaçon taillé dans un bloc de glace prélevé sous ses pieds. C'est alors qu'il remarque un détail à première vue anodin : de minuscules bulles d'air s'échappent de la glace fondante. Ce geste presque banal va pourtant bouleverser notre compréhension du climat.Lorius réalise que ces petites bulles ne sont pas quelconques : elles sont de l'air piégé depuis des milliers d'années dans les couches de glace. Chaque flocon tombé sur l'Antarctique emprisonne un peu de l'atmosphère de son époque. En se compactant, la neige devient glace et capture des bulles intactes comme des capsules temporelles. À cet instant, Lorius comprend que si l'on parvient à analyser cet air ancien, on pourrait reconstituer la composition de l'atmosphère du passé, gaz à effet de serre compris.Cette intuition géniale va donner naissance à une véritable révolution scientifique. Dans les années suivantes, Lorius et ses collègues perfectionnent les techniques de forage profond. Plus on descend dans la glace, plus on remonte dans le temps. Certaines carottes glaciaires atteignent plus de 3 000 mètres de profondeur, révélant une histoire climatique qui s'étend sur plus de 800 000 ans.Les analyses montrent un lien frappant : à chaque augmentation du dioxyde de carbone (CO₂) dans l'atmosphère correspond une hausse claire des températures globales. Inversement, les périodes glaciaires coïncident avec des niveaux de CO₂ plus faibles. Les carottes glaciaires deviennent ainsi l'une des preuves les plus solides de l'influence des gaz à effet de serre sur le climat.Dans les années 1980, les travaux de Lorius contribueront directement à faire émerger la conscience moderne du réchauffement climatique d'origine anthropique. Son fameux glaçon dans le whisky n'a pas seulement rafraîchi une soirée au pôle Sud : il a ouvert une fenêtre unique sur l'histoire du climat et permis d'alerter la planète sur les risques futurs.Une simple bulle d'air, vieille de plusieurs millénaires, a suffi à changer la science — et à nous rappeler que les grandes découvertes commencent parfois dans un verre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce qui aurait pu relever de la science-fiction il y a encore quelques années est bien réel à Dublin, la capitale irlandaise : des repas peuvent désormais arriver par les airs. Pizza, cafés, repas... Certaines commandes sont aujourd'hui livrées directement chez l'habitude, à l'aide de drones. Pour l'instant, une seule entreprise propose ce service. Mais cette petite révolution technologique est loin de plaire à tout le monde. De notre correspondante à Dublin, Seamus Doyle vit dans un quartier résidentiel, à l'ouest de Dublin, là où s'est installée une start-up spécialisée dans la livraison par drones. Depuis, son quotidien a changé : il ne supporte plus les vols incessants au-dessus de sa maison. « Il y en a un autre qui passe maintenant ! Ça fait dix minutes qu'on est là et on en a vu quatre passer ! On entend un bourdonnement constamment, qui passe au-dessus, c'est comme si une voiture traversait votre jardin ! C'est agaçant quand vous aviez l'habitude de simplement profiter de votre extérieur et de la faune,qui désormais est effrayée par les drones ! Nous avons un arbuste fruitier dans le jardin qu'on doit toujours protéger des oiseaux et maintenant, on n'a plus besoin de le protéger, car les oiseaux ne nichent plus ici », déplore-t-il. Seamus n'est pas le seul à être agacé. Avec d'autres habitants, il a fondé le collectif « Drone Action Dublin 15 » : « Les drones perturbent des personnes sensibles au bruit, des gens qui essaient de dormir pendant la journée parce qu'ils travaillent la nuit. Mais il y a aussi des préoccupations concernant la vie privée : ces drones ont des caméras. On nous dit qu'ils n'enregistrent pas, mais ils regardent bien dans les jardins pour déposer les livraisons ! » À lire aussiEn Inde, la livraison ultra-rapide des objets du quotidien et des repas explose Une réglementation qui reste à établir La start-up derrière ce service prévoit déjà de s'étendre au sud de Dublin. Elle n'est pas seule : Iona, arrivée il y a quelques mois, tente, elle aussi, de s'implanter. Or ici, pas de pizzas ou de fast-food, leurs drones transportent des colis de 10 à 20 kilos, ciblant les zones rurales et mal desservies, comme l'explique le dirigeant français, Étienne Louvet : « Il y a de plus en plus de e-commerce, de plus en plus de colis, mais c'est la chose la plus compliquée à livrer pour les logisticiens, surtout dans les zones qui n'ont pas une densité de population élevée. Donc, on va laisser une partie des zones rurales sans accès à des produits ! » Le secteur de la livraison par drones décolle donc à toute vitesse en Irlande, ce qui pousse certains politiques à réclamer une réglementation rapide. « En réalité, les habitants du quartier ont été traités comme des cobayes, pour un service non testé et non réglementé, condamne John Walsh, conseiller municipal à l'ouest de Dublin. Je pense que certaines livraisons par drone – par exemple de produits sanguins ou de produits médicaux – sont tout à fait acceptables, mais ce dont nous parlons ici, c'est d'une livraison à grande échelle de fast-food ! Ce n'est donc certainement pas un service essentiel ou nécessaire ! » Amazon et Google veulent aussi se lancer dans la livraison par drones, pour tout type de produits. Fixer des règles devient nécessaire, afin d'éviter avant que le ciel irlandais ne se transforme en jungle aérienne. À lire aussiLivraisons à domicile : un modèle déjà à bout de souffle ?
Dans cet épisode d'« Ai-je le droit ? », Roland Pérez explique les droits des consommateurs face à des situations courantes : coffrets cadeaux, billets de spectacle, voyages et expériences réservées en ligne.Coffrets cadeaux : Une fois la date de validité dépassée, aucun remboursement n'est prévu par la loi. Certaines marques peuvent prolonger à titre commercial.Billets de spectacle : Remboursement uniquement si l'organisateur annule. Si vous ne pouvez pas y aller, essayez la revente.Voyages : Si l'agence annule, remboursement sous 14 jours. Si c'est le voyageur qui annule sans assurance, aucun remboursement.Expériences en ligne : Pas de droit de rétractation, car il s'agit de services datés avec réservation.Cet épisode aide à mieux connaître ses droits pour éviter les mauvaises surprises.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on se pose une question folle, mais de plus en plus légitime : le Thunder version 2025 est-il au même niveau que les Warriors de 2016 ? Avec un début de saison historique, un collectif injouable et un Shai en mode patron, la comparaison n'a jamais semblé aussi sérieuse. On enchaîne avec un débrief deux mois après la trade deadline estivale : qui a réellement gagné ou perdu ces mouvements majeurs ? Certaines franchises surfent déjà sur leurs choix, d'autres commencent à regretter sévèrement. Et pour finir, on fait un point express sur la NBA Cup, qui arrive en mode showtime à Las Vegas avec deux affiches explosives : OKC–Spurs d'un côté, Knicks–Magic de l'autre.Avec Jacques Monclar et Baptiste Denis.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La justice a prononcé ce jeudi 11 décembre la liquidation du groupe centenaire d'électroménager Brandt, fleuron industriel français, en grandes difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. Au-delà du sort de la marque centenaire, c'est tout le secteur du gros électroménager «made in France» qui se trouve fragilisé, entre marché à deux vitesses, appareils plus durables et concurrence étrangère. Quelque 700 emplois supprimés seront supprimés dans l'entreprise, spécialisée dans l'électroménager, des réfrigérateurs aux fours en passant par les machines à laver. « C'est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l'industrie française », a réagi son président François Bonneau, après cette décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre, rapporte l'Agence France presse. Mais au-delà de Brandt, c'est tout un secteur qui est bouleversé et qui se retrouve en difficulté. La marque est connue de toutes les générations, car elle produit des objets que beaucoup de Français ont ou ont eu chez eux. Pourtant, le groupe fait face à une baisse continue des commandes et perd de plus en plus d'argent en produisant en France. Son propriétaire depuis 2014, l'Algérien Cevital, a d'ailleurs cherché des partenaires pour accompagner son développement, en vain. Car derrière ce dossier, c'est bien l'avenir de l'électroménager made in France qui se joue. Et paradoxalement, le marché national ne s'effondre pas. Il reste relativement stable, autour de 9 à 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Les ménages continuent donc de s'équiper ou de renouveler leurs appareils, malgré l'inflation et la pression sur le pouvoir d'achat. Mais cette dynamique est à deux vitesses, et c'est là que les difficultés apparaissent. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne? Un marché à deux vitesses pénalisant le gros électroménager Le petit électroménager se porte très bien. Robots culinaires, machines à café, aspirateurs autonomes, ces produits connaissent un vrai succès. En revanche, le gros électroménager est à la peine. Fours, réfrigérateurs, lave-linge, les ventes reculent fortement. Comme c'est le cœur de métier de Brandt, on comprend mieux les difficultés du groupe. Les explications sont multiples. D'abord, l'immobilier. La France traverse une crise immobilière. On achète moins d'appartements et de maisons. Or, un frigo ou un lave-linge s'achète rarement par plaisir, on le fait lors d'un déménagement ou de l'aménagement d'un nouveau logement. Le marché est grippé, et celui de l'électroménager en subit mécaniquement les symptômes. Deuxième facteur: la durabilité des appareils. Ils durent plus longtemps et sont réparables. C'est une bonne nouvelle pour la planète et pour les consommateurs mais pas pour les industriels, qui vendent moins. Enfin, la France est saturée en équipements. La quasi-totalité des foyers sont déjà équipés. Pas besoin de racheter du neuf, sauf panne grave. Il n'y a ainsi presque plus de clients à conquérir. À lire aussiEn France, le mouvement de désindustrialisation s'accélère Concurrence internationale et explosion des marques distributeurs À ces difficultés internes s'ajoute la concurrence internationale. Aujourd'hui, près de la moitié des produits électroménagers vendus en France sont fabriqués en Chine, souvent à très bas prix. L'Europe de l'Est et la Turquie complètent ce paysage compétitif redoutable. S'ajoute à cela l'explosion des marques de distributeurs, qui tirent les prix vers le bas. Résultat: les prix s'effondrent et les marges pour les fabricants français ne suivent plus. C'est l'ensemble de ces mécanismes dont Brandt est victime. Pour autant, il ne faut pas enterrer l'électroménager français. Certaines marques s'en sortent encore, mais principalement sur le haut de gamme. Dans tous les cas, ces modèles ne recréeront pas les milliers d'emplois industriels d'hier, et ne remplaceront pas les grandes usines qui ont fait le renom du secteur au siècle passé.
En 1987, un drame aussi absurde qu'effroyable secoue l'atoll de Faaite, dans l'archipel des Tuamotu, en Polynésie française. Ce qui restera dans l'histoire comme « l'Affaire des bûchers de Faaite » est l'un des épisodes les plus sombres de la Polynésie contemporaine : une véritable flambée de fanatisme religieux, ayant conduit des habitants ordinaires à torturer et brûler vives plusieurs personnes accusées… de sorcellerie.L'affaire commence lorsque deux prédicatrices évangéliques venues de Tahiti arrivent sur l'île. Leur discours passionné, mêlant visions apocalyptiques, exorcismes improvisés et dénonciations des “forces démoniaques”, trouve un écho dans une partie de la population. Sur cet atoll isolé, marqué par une forte tradition orale et une vie communautaire très soudée, leurs propos déclenchent une spirale incontrôlée. Les habitants, déjà influencés par des croyances ancestrales autour des esprits, se laissent convaincre de la présence d'un mal invisible parmi eux.Rapidement, un climat d'hystérie collective s'installe. Des habitants sont accusés d'être “possédés”, de jeter des sorts ou d'être à l'origine de malheurs supposés. Les suspects, souvent choisis au hasard ou dénoncés pour des comportements jugés étranges, sont séquestrés, frappés, torturés. Le phénomène prend l'ampleur d'une véritable chasse aux sorcières. Les prédicatrices encouragent les exorcismes, et une partie de la population croit sincèrement agir pour “sauver” l'île du mal.Le 2 septembre 1987, la situation atteint son paroxysme. Six personnes, parmi lesquelles un adolescent, sont enfermées, battues, puis jetées dans des bûchers allumés pour “purifier” le village. Certaines meurent brûlées vives sous les yeux de leurs proches, convaincus d'assister à la libération de leur âme. Ce passage à l'acte marque l'un des rares cas contemporains de sacrifices humains motivés par un délire mystico-religieux dans un territoire français.Lorsque les gendarmes arrivent enfin sur l'île, ils découvrent une communauté sous le choc, incapable d'expliquer rationnellement ce qu'elle vient de vivre. L'affaire fait immédiatement la une des journaux, sidérant l'opinion publique. Les procès qui s'ensuivent mettent en avant un phénomène de psychose collective, influencée par des croyances syncrétiques mêlant christianisme évangélique et traditions polynésiennes.L'Affaire des bûchers de Faaite reste aujourd'hui un exemple tragique de la manière dont l'isolement, la peur et le fanatisme peuvent transformer une communauté paisible en groupe meurtrier. Un rappel brutal du pouvoir destructeur des croyances lorsqu'elles échappent à toute raison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis plusieurs mois, Donald Trump cible directement l'Afrique du Sud. Dans ses discours, le président américain accuse Pretoria de ne pas protéger les fermiers afrikaners blancs, qu'il prétend victimes d'un « génocide ». De notre envoyé spécial de retour de Johannesburg Les démentis sud-africains n'y changent rien. Washington sanctionne : boycott du G20 organisé à Johannesburg, exclusion de l'Afrique du Sud du prochain sommet États-Unis/Afrique et, surtout, décisions économiques lourdes, notamment des droits de douane de 30% sur les exportations sud-africaines. Pour East London, ville du Cap-Oriental dont l'économie dépend largement de l'usine Mercedes-Benz, la punition américaine est un séisme. Sur le port d'East London, la scène est pourtant immuable : rangées de berlines alignées sous les projecteurs, grues immobiles dans l'air salin, ouvriers qui s'affairent en attendant les navires. Dirk Botes, responsable clientèle, détaille l'organisation du terminal automobile : « Cette zone peut préstocker environ 1 400 voitures. Dans le hangar là-bas, un peu moins de 4 000, et sur l'esplanade ouverte environ 1 500. » Ce soir, un navire doit pourtant accoster avec plusieurs heures de retard, perturbé par le mauvais temps. « Il va charger ces véhicules, décharger ceux qui arrivent d'Europe, puis on recommencera avec le bateau suivant », explique-t-il. Ce ballet, autrefois parfaitement réglé, s'est ralenti au fil des mois. Le port exporte de moins en moins de voitures, essentiellement des Mercedes Classe C dont les ventes déclinent depuis plusieurs années. Sphiwe Mthembu, le directeur du port, ne masque pas son inquiétude : « La situation nous touche directement. Quand un constructeur présent depuis soixante-cinq ans commence soudain à souffrir d'une baisse de volumes, cela nous affecte immédiatement. Nous recevons des conteneurs destinés à l'usine : si l'usine tourne moins bien, le port en subit l'impact. Nous devons absolument garder Mercedes-Benz ici et attirer un deuxième grand constructeur. C'est vital pour l'économie locale. » En ville, la chambre de commerce suit de près la situation. Sa directrice, Lizelle Maurice, femme d'affaires respectée et ardente défenseure de l'économie locale, résume l'impact en quelques mots : « Le marché américain était notre plus gros marché, environ 30% de toutes les commandes. Quand les volumes ont commencé à baisser, les fournisseurs de Mercedes-Benz ont immédiatement réduit leurs effectifs. Et cela, c'était avant même les tarifs de Trump. La pandémie avait déjà mis notre économie à genoux. L'an dernier, l'usine est passée de trois à deux équipes, puis 700 départs volontaires ont été annoncés. Les décisions de Washington n'ont fait qu'aggraver une situation déjà très tendue. » Pour comprendre la centralité de Mercedes-Benz dans la région, Ted Keenan, journaliste du Daily Dispatch, déroule une liste : Auria Africa, Valeo International, AIH, et bien d'autres. Tous ont licencié ces derniers mois. «Certaines estimations parlent de 160 000 personnes potentiellement touchées dans la région si Mercedes s'en allait », glisse-t-il, avant de nuancer : « Je ne crois pas que ce soit réaliste. Ce serait la pire chose qui puisse arriver. Mais, il y a des rumeurs persistantes venues de Chine : Mercedes-Benz serait prêt à partager son usine. Aujourd'hui, beaucoup de constructeurs partagent leurs installations. Ce n'est pas impensable. » Pour les employés, c'est jour de fête. Plusieurs centaines d'entre eux sont rassemblés sur un terrain de rugby pour la traditionnelle célébration de fin d'année. Brochettes, musique, danses. Thabile Bevu, délégué du syndicat Numsa, explique pourtant que cette année a été rude : « La production s'est arrêtée plus tôt que d'habitude, quatre semaines en avance. C'est une combinaison de facteurs. Les taxes américaines ont forcé l'usine à réduire. En juillet, on a aussi été en chômage technique pendant six semaines. Beaucoup d'employés embauchés l'an dernier ont déjà perdu leur travail. Alors, tout le monde se demande : est-ce que je serai le prochain ? Mais Mercedes a toujours réussi à faire face, en travaillant avec nous. » Le lendemain, l'un des ouvriers, Phiwe Qaba, arborant un maillot bleu clair des Orlando Pirates, confirme que la crainte est constante : « On parle toujours du même sujet. Parce que dès que les États-Unis arrêtent de commander, notre vie quotidienne change. » Si lui bénéficie d'accords garantissant un revenu minimum même en cas de chômage technique, il pense aux autres, à ceux qui gravitent autour de l'usine : « La dame qui vend des fruits à l'entrée, le gars qui fait le ménage, celle qui prépare la nourriture… eux rentrent chez eux sans un sou. C'est une catastrophe. » À quelques kilomètres du centre-ville, dans le township historique de Duncan Village, on ressent déjà les secousses de la crise. Khulile Jacobs, éducateur et figure locale, fait visiter le lycée du quartier et raconte l'effet sur les familles : « Beaucoup avaient pris des prêts logement ou auto. Avec les licenciements, tout risque de s'effondrer. Des familles qui avaient quitté le township pour des quartiers plus aisés reviennent déjà. Le mouvement a commencé juste après l'élection américaine de novembre. Les entreprises savaient ce qui allait arriver. » Pour Khulile Jacobs, les raisons des décisions de Donald Trump dépassent largement les questions agricoles ou sécuritaires : « C'est une nouvelle forme de guerre froide. L'Afrique du Sud est un hub d'investissements sur le continent. On a l'impression que Trump essaie de détourner ces investissements vers les États-Unis. » Il ajoute un facteur géopolitique majeur : « Le fait que notre pays ait amené Israël devant la Cour internationale de justice a pesé lourd. Pour Trump, c'est comme si l'Afrique du Sud s'était opposée à un allié stratégique. » Et lorsqu'on lui demande s'il soutient son gouvernement dans cette démarche, la réponse est sans ambiguïté : « À 100 %, même plus. Nous nous tiendrons toujours aux côtés du peuple palestinien. Moralement, nous ne pouvons pas faire autrement. » Malgré tout, certains veulent croire à un possible apaisement. Lizelle Maurice, la directrice de la chambre de commerce, appelle à ne pas couper le dialogue : « Trump doit comprendre que ses décisions touchent des millions de personnes. Il doit revoir sa stratégie vis-à-vis de l'Afrique du Sud. Comme je le dis toujours : garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus près. »
Certaines relations ne s'effondrent pas d'un coup. Elles vous empoisonnent petit à petit, vous vident, vous font douter de vous… jusqu'à ce que vous ne sachiez plus ce qui est “normal” ou acceptable.Dans cet épisode, je t'explique :
Le “gang des 40 éléphants” est l'un des groupes criminels les plus fascinants — et les plus méconnus — de l'histoire britannique. Actif à Londres du XIXᵉ siècle jusqu'aux années 1950, ce gang est unique pour une raison majeure : il était entièrement composé de femmes, organisées, redoutablement efficaces, et capables de tenir tête à la police comme aux grands syndicats du crime.Leur nom vient du quartier Elephant and Castle, au sud de Londres, où beaucoup d'entre elles vivaient. Dès le départ, elles se spécialisent dans un domaine précis : le vol à l'étalage, mais à une échelle industrielle. À une époque où les magasins se multiplient et où la surveillance est encore rudimentaire, les “40 Elephants” deviennent maîtres dans l'art de dérober des objets de luxe.Pour cela, elles mettent au point des techniques inédites. Elles portent sous leurs jupes ou manteaux des vêtements spécialement cousus pour cacher bijoux, soieries ou parfums. Certaines robes sont équipées de poches secrètes qui permettent de faire disparaître des marchandises en quelques secondes. D'autres membres ont des rôles précis : espionner les routines des vendeurs, distraire les employés ou transporter les biens volés hors de Londres.Ce gang est également unique par son organisation interne, très moderne pour l'époque. Il fonctionne avec une hiérarchie claire, des règles strictes et même un système de solidarité : si une membre est arrêtée, le groupe l'aide à payer avocats et amendes. Certaines dirigeantes deviennent légendaires, comme Alice Diamond, surnommée “Diamond Annie”, connue pour sa taille imposante, ses bagues en diamants… et son autorité sans partage.Le gang se distingue aussi par sa longévité exceptionnelle. Alors que la plupart des groupes criminels disparaissent en quelques années, les 40 Elephants prospèrent pendant presque un siècle. Elles s'adaptent sans cesse : dans les années 1920, elles étendent leurs activités au cambriolage de maisons riches, au racket ou à la revente de marchandises sur un véritable marché parallèle.Enfin, leur singularité tient au contexte social. À une époque où les femmes ont peu de droits, peu d'argent et peu d'indépendance, ce gang représente un phénomène rare : un réseau féminin puissant, organisé et redouté, contrôlant une partie de la criminalité londonienne.Le gang des 40 éléphants reste ainsi unique : un mélange de ruse, d'audace, d'organisation et de résistance aux normes sociales. Un chapitre surprenant et encore trop peu connu de l'histoire criminelle européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand j'ai créé le concept de management bienveillant il y a quelques années, la remarque m'était souvent faite « mais Gaël, la bienveillance, ça ne peut pas s'apprendre, on l'est ou on ne l'est pas ». Au début, cette remarque me perturbait ; je ne savais trop quoi répondre. Puis, j'ai pensé à quelque chose d'autre : la politesse. Non, aucun enfant n'est poli par nature… il l'apprend. Au même titre que personne ne sait jouer du piano de façon innée. Alors certes, si je choisi 10 personnes au hasard pour leur apprendre La Lettre à Elise alors qu'elles n'ont jamais joué de piano, certaines seront géniales, et d'autres ne joueront qu'avec deux doigts… mais tout le monde y arrivera. Et bien la bienveillance, c'est pareil. Certaines personnes ont des prédisposition, mais tout le monde peut apprendre les bases, et ces bases tiennent en 2 points tout simples. 1️⃣ Ne faites jamais à autrui ce que vous ne souhaiteriez pas que l'on vous fasse2️⃣ Rappelez-vous des bonne leçon de politesse que vos parents vous ont apprises : dire bonjour, ne pas être en retard, respecter l'autre etc etcPour retrouver tout mon contenu, articles, vidéos, tests de personnalité =>>> www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/Certaines personnes te rendent fou… et tu ne sais pas pourquoi. Une belle-mère qui pique, un collègue passif-agressif, un voisin qui t'agace rien qu'en apparaissant : on connaît tous quelqu'un qui nous fait perdre notre sérénité.Dans cet épisode, je t'explique pourquoi certaines personnalités déclenchent autant d'émotions en toi — et surtout comment ne plus en souffrir. Si tu veux retrouver le calme intérieur, comprendre tes réactions et transformer tes relations difficiles, cet épisode va t'aider à respirer autrement.Au programme :Pourquoi certains comportements réveillent ta colère ou ton rejet, comment ton cerveau fabrique une image interne qui amplifie tes émotions, et comment la modifier pour retrouver de la paix.Je t'enseigne aussi un changement d'angle puissant : comprendre l'histoire invisible de l'autre pour adoucir ton jugement sans excuser ses actes.Enfin, on explore la technique la plus transformante : reconnaître en toi une trace de ce que tu détestes chez l'autre. Une pratique profonde qui libère, apaise et renforce ton pouvoir intérieur.Si tu veux vivre des relations plus douces, arrêter de ruminer et cesser de laisser les autres diriger ton humeur, cet épisode va devenir un vrai déclic. C'est un travail que je fais chaque jour avec les personnes que j'accompagne, et que tu peux commencer aujourd'hui, à ton rythme.
Une vaste étude menée par l'équipe de l'Université de Cambridge a analysé les cerveaux de 3 802 individus âgés de 0 à 90 ans grâce à de l'IRM de diffusion, afin de cartographier comment les connexions neurales évoluent tout au long de la vie. Les chercheurs ont identifié quatre points de bascule – vers 9, 32, 66 et 83 ans – qui marquent des transitions entre cinq grandes phases d'organisation cérébrale. Chaque point correspond à un changement marqué dans la façon dont les régions du cerveau sont connectées et dans l'efficacité globale du réseau neuronal.9 ans correspond à la fin de l'enfance et au début de l'adolescence cérébrale. Depuis la naissance, le cerveau a produit un excès de connexions, puis a procédé à une élimination massive, appelée « poda synaptique ». En parallèle, la matière grise et la matière blanche continuent de croître, ce qui améliore l'épaisseur corticale et stabilise les plis du cortex. Cette période optimise les fonctions fondamentales : langage, mémoire, coordination, apprentissages de base. Le passage vers 9 ans reflète un basculement global : le cerveau quitte la phase d'enfance et entre dans une adolescence prolongée sur le plan neuronal.32 ans marque l'entrée dans la pleine maturité adulte. Entre 9 et 32 ans, les connexions se renforcent, la matière blanche se densifie et les échanges entre régions distantes deviennent plus rapides et plus efficaces. Le cerveau affine son organisation interne, ce qui correspond au pic des performances cognitives : raisonnement abstrait, mémoire de travail, rapidité intellectuelle, flexibilité mentale. Autour de 32 ans se produit le changement le plus marqué de toute la vie : le réseau neuronal se stabilise et atteint un plateau structurel, caractéristique du cerveau adulte pleinement mature.66 ans correspond au début du vieillissement cérébral. Après plusieurs décennies de relative stabilité, la connectivité globale commence à diminuer. La matière blanche, essentielle aux communications longue distance dans le cerveau, montre des signes de dégradation. La conséquence est un ralentissement progressif de la vitesse de traitement, une diminution de la flexibilité cognitive et parfois une réduction de la mémoire de travail. Néanmoins, certaines capacités – comme les savoirs accumulés ou l'intelligence cristallisée – restent relativement préservées.83 ans marque l'entrée dans la phase de vieillesse avancée. À cet âge, le cerveau connaît une nouvelle reconfiguration : les réseaux deviennent plus fragmentés et s'appuient davantage sur des connexions locales. La communication globale perd en efficacité, ce qui augmente la vulnérabilité aux fragilités cognitives et aux maladies neurodégénératives. Certaines zones plus robustes peuvent compenser partiellement, mais l'organisation générale du réseau est moins stable et moins intégrée.En résumé, cette étude montre que le cerveau ne vieillit pas de façon linéaire. Il traverse cinq grandes phases, avec des changements profonds à 9, 32, 66 et 83 ans. Ces âges clés correspondent à des réorganisations profondes : apprentissage fondamental, maturité cognitive, entrée dans le vieillissement et vieillesse avancée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants – le plus souvent des bactéries lactiques ou des bifidobactéries – que l'on retrouve dans certains aliments fermentés ou sous forme de compléments. Lorsqu'ils sont consommés en quantité suffisante, ils peuvent interagir avec le microbiote intestinal, renforcer la barrière digestive et moduler certaines voies immunitaires. Leur rôle potentiel dans la prévention des rhumes vient précisément de cette capacité à influencer l'activité des cellules immunitaires présentes dans l'intestin, où se trouve près de 70 % du système immunitaire humain.Est-ce qu'ils préviennent réellement les rhumes ? Les données scientifiques sont intéressantes, mais nuancées.La synthèse la plus solide reste la méta-analyse Cochrane publiée en 2022. Elle regroupe 24 essais randomisés incluant environ 6 950 participants, enfants et adultes. Les probiotiques y réduisent d'environ 24 % le nombre de personnes ayant au moins une infection respiratoire aiguë, d'environ 18 % l'incidence globale des épisodes, et raccourcissent chaque rhume d'un peu plus d'une journée. Ils diminuent aussi le recours aux antibiotiques. Toutefois, la qualité globale des preuves est jugée de faible à modérée, notamment en raison de protocoles très différents d'un essai à l'autre.Chez l'enfant, l'effet est plus constant. Une méta-analyse portant sur 23 essais et plus de 6 000 enfants montre une réduction d'environ 11 % du risque d'avoir au moins un épisode respiratoire sur l'hiver, ainsi qu'une légère diminution du nombre de jours malades et des absences scolaires. En revanche, la durée de chaque épisode individuel ne diminue pas toujours.Certaines souches sont particulièrement étudiées. Lacticaseibacillus rhamnosus GG (LGG), par exemple, fait l'objet d'une revue systématique récente montrant une réduction modeste mais significative du nombre d'infections respiratoires, surtout chez les enfants ou les personnes sujettes aux rhumes fréquents. L'effet reste faible, mais reproductible.Chez l'adulte en bonne santé, les résultats sont plus variables. Un essai sur des employés de bureau consommant quotidiennement Lactobacillus casei Shirota a montré un net avantage : 22 % d'infections dans le groupe probiotique contre 53 % dans le groupe placebo. Mais d'autres essais, avec d'autres souches, ne retrouvent aucun effet, ce qui empêche de conclure de manière générale.En résumé : les probiotiques peuvent modestement réduire le nombre de rhumes et parfois leur durée, mais l'effet dépend fortement de la souche, de la dose et de la durée de consommation. Chez l'adulte, le bénéfice reste incertain ; chez l'enfant, il est plus probable. Dans tous les cas, ils ne remplacent ni le sommeil, ni l'hygiène, ni les mesures préventives classiques, mais peuvent être envisagés comme un petit complément, à condition de choisir des souches bien étudiées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les étoiles massives sont des géantes du cosmos. Ces astres grandioses font au moins douze fois la masse du soleil. Leur surface atteint des températures très élevées, parfois plus de 100 000 degrés. Elles brillent de mille feux dans le ciel. Certaines sont des millions de fois plus lumineuses que le soleil. Le vent solaire n'est qu'une brise, en comparaison des tornades qu'elles créent. Ces géantes vivent souvent en couple, valsant l'une autour de l'autre avec une grâce céleste. Et quand elles fusionnent, c'est l'explosion ! Est-ce de leurs réactions que provient l'or de nos bijoux ? L'astrophysicienne Yaël Nazé nous livre certains de leurs mystères au micro d'Axelle Thiry. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'affaire Adeline Piet est souvent résumée par les médias à l'horreur d'un aveu : celui de son époux, Benoit Piet, qui a fait disparaitre les restes de sa femme dans les flammes de son barbecue. Certaines sources mentionnent plutôt « un four à pain », mais le résultat est le même : une image d'horreur absolue, sur fonds de précarité et de famille nombreuse, un fait divers qui fait froid dans le dos, d'autant qu'il a fallu traverser de nombreuses fausses pistes pour arriver à l'ultime confession d'un homme sans doute dépassé par la violence qui l'habitait.CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies . Découvrez aussi Crimes en Montagne et Crimes en Provence !
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l'origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ? La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte. Ne pas taire sa douleur sexuelle La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir. De multiples causes physiques ou non Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d'origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés. Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte. Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe. Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l'origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ? La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte. Ne pas taire sa douleur sexuelle La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir. De multiples causes physiques ou non Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d'origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés. Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte. Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe. Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
Une loi pionnière en Colombie permet, depuis 2023, à des femmes cheffes de famille condamnées pour des délits mineurs de purger leur peine hors de prison, à travers des travaux d'utilité publique. Près de 200 détenues ont déjà bénéficié de ce dispositif, qui leur permet de rester auprès de leurs enfants. Reportage à Fusagasugá, près de Bogotá de notre correspondante Camille Bouju. Patricia Cortés, 23 ans, est l'un des visages de ce dispositif unique au monde : Incarcérée alors qu'elle était enceinte, elle a passé onze mois en prison avant d'être libérée grâce à cette réforme. Sa mère, Luisa Fernanda Ladina, raconte une vie marquée par la pauvreté et les violences domestiques, qui l'a poussée vers le trafic de drogue pour nourrir ses enfants. Un profil type pour les associations qui sont à l'origine de la loi. La réforme repose sur la double reconnaissance : les femmes commettent souvent ces délits pour subvenir aux besoins de leur famille. Et pour la première fois, le travail de soin est reconnu comme un critère juridique et ouvre la voie à une forme de justice plus réparatrice, susceptible d'inspirer d'autres pays, souligne notre correspondante Camille Bouju dans son reportage. Haïti : le bas Artibonite vit une situation de «chaos généralisé» C'est ce qu'estime en tout cas le Protecteur du citoyen, Jean Wilner Morin, qui a alerté le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé sur une violence armée accrue dans cette région. Dans une lettre datée du 2 décembre 2025, il décrit des communes comme Saint-Marc, Montrouis et Pont-Sondé sous la coupe de gangs, avec prises d'otages, assassinats, agressions sexuelles et actes criminels divers, le tout dans une impunité totale. Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous revenons sur ce sujet, tout comme sur les tensions au sein du CPT, tensions qui se sont «apaisées», selon Frinel Joseph, membre observateur au Conseil présidentiel de transition. Tension Caracas - Washington : Donald Trump à la recherche de la gloire militaire Pour le Washington Post, la posture agressive de Donald Trump envers le Venezuela ne s'explique pas seulement par la lutte antidrogue (c'est en tout cas l'explication officielle), l'accès au pétrole ou l'influence stratégique dans les Caraïbes. Le moteur le plus profond serait ailleurs, d'après l'éditorial : c'est la recherche de la «grandeur présidentielle». Donald Trump considère le dossier vénézuélien comme une occasion d'entrer dans l'Histoire à travers la guerre, un marqueur récurrent des présidents classés parmi les «grands» des États-Unis. Donald Trump, rappelle l'auteur, ne cesse de se comparer à Washington, Lincoln ou Roosevelt. Le problème, c'est que l'Histoire est souvent cruelle avec les présidents belliqueux. Si les guerres peuvent coûter des milliers de vies, elles ne garantissent en rien la gloire politique, tous les sondages le montrent. Et puis, le Washington Post souligne aussi ce paradoxe de Donald Trump, qui se targue d'avoir mis fin à des conflits tout en semblant prêt à en ouvrir un nouveau. Une issue politique du conflit est-il encore possible ? En tout cas, c'est ce que veut croire El Nacional. Le journal vénézuélien décrit le conflit qu'oppose Caracas et Washington comme «un jeu à somme nulle». Si Nicolas Maduro est écarté du pouvoir, Donald Trump pourra clamer victoire. Si, au contraire, le dirigeant chaviste que le journal qualifie d'illégitime parvient à se consolider malgré la pression, eh bien le triomphe sera le sien. À partir de ce panorama, poursuit El Nacional, la véritable nature de l'affrontement apparaît clairement : il ne s'agit pas d'une stratégie pour améliorer le sort des Vénézuéliens, mais d'un «duel» entre deux egos où chaque mouvement vise à empêcher l'autre de l'emporter. Mais le journal estime qu'il est encore temps d'éviter ce type d'intervention. Le journal relève que les deux dirigeants se sont parlé au téléphone. Ce simple échange, confirmé hier (3 décembre 2025) aussi par Nicolas Maduro révèle l'existence d'un canal direct entre Washington et Caracas, souligne le journal. «Et s'il existe un canal, il existe aussi la possibilité d'une issue qui restaure la liberté au Venezuela sans morts ni tragédie». Journal de la 1ère La Martinique bouleversée par un cas d'infanticide : un bébé a été retrouvé mort dans un réfrigérateur.
A 10h, ce mercredi 3 décembre 2025, les GG : Bruno Poncet, cheminot, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises et Fatima Ait Bounoua, professeure de Français, débattent de : Faut-il bannir certaines répliques célèbres de Miss France ?
L'ASMR, ces chuchotements, frottements doux ou tapotements qui déclenchent des sensations de picotements chez certaines personnes, est souvent présenté comme un antidote naturel contre l'anxiété. Mais que dit réellement la science ?D'abord, plusieurs études ont montré que l'ASMR provoque une véritable réponse physiologique de relaxation, du moins chez les personnes qui y sont sensibles. Dans une étude menée par Giulia Poerio et ses collègues, les participants « réceptifs » à l'ASMR présentaient une baisse mesurable de leur fréquence cardiaque pendant l'écoute, accompagnée d'une augmentation de la conductance cutanée. Cette combinaison paradoxale – détente avec une légère activation – correspond à un état calme, similaire à celui obtenu lors de certaines techniques de relaxation.D'autres travaux utilisant l'électroencéphalogramme ont observé une modification de l'activité cérébrale lors de l'ASMR. L'exposition aux stimuli semble augmenter les émotions positives, réduire l'humeur négative et induire un état de détente similaire à la méditation légère. Plusieurs participants rapportent également une sensation de chaleur, de bien-être et une diminution quasi immédiate du stress.Concernant spécifiquement l'anxiété, les études disponibles montrent une tendance cohérente : chez les personnes sensibles, l'ASMR réduit l'anxiété à court terme. Dans des expériences pré/post écoute, les participants déclarent une baisse de l'anxiété d'état, une amélioration de l'humeur et une meilleure capacité de concentration. Certaines recherches menées auprès d'étudiants ou de personnes souffrant d'insomnie indiquent que l'ASMR peut aussi aider à apaiser l'hyperactivation émotionnelle, notamment en fin de journée.Ces effets ont donné lieu à l'idée que l'ASMR peut servir de “coping tool”, un outil d'adaptation utile pour diminuer ponctuellement les tensions internes. Le mécanisme est probablement lié à l'activation du système nerveux parasympathique, responsable du ralentissement cardiaque et de la sensation de calme.Cependant, important : tout le monde n'est pas sensible à l'ASMR. Seule une partie de la population ressent ces picotements et les effets relaxants qui les accompagnent. Par ailleurs, la plupart des études étudient des effets immédiats, sur quelques minutes ou quelques jours. On manque encore de données solides sur son efficacité dans les troubles anxieux sévères ou sur le long terme.En résumé, l'ASMR semble réellement efficace pour diminuer l'anxiété ponctuelle chez les personnes réceptives, en déclenchant un état de relaxation physiologique et émotionnelle. C'est un complément utile, mais ce n'est pas un traitement de fond : il apaise, mais ne remplace pas les approches thérapeutiques validées comme la TCC ou certains traitements médicaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi, au Moyen Âge, certains nobles affichaient-ils des chaussures si longues et pointues qu'il fallait parfois les attacher au mollet avec une ficelle pour pouvoir marcher ? Ces chaussures ont un nom : les poulaines. Et elles racontent beaucoup plus qu'une simple mode extravagante.La polaine apparaît en Europe au XIIᵉ siècle, mais explose vraiment au XIVᵉ. C'est une chaussure dont l'avant se prolonge en une longue pointe, parfois de plusieurs dizaines de centimètres. Les chroniqueurs de l'époque en parlent avec amusement… ou indignation. Car ces chaussures ne sont pas là pour le confort : elles sont un symbole social.D'abord, la pointe longue signale que le porteur n'a pas besoin de travailler. Si vos journées sont faites de cheval, de guerre ou de labour, ce type de chaussure est totalement inutile, voire dangereux. En revanche, si vous êtes un noble qui ne marche qu'en intérieur, accompagné de serviteurs, la polaine devient un signe ostentatoire : elle dit au monde que vous appartenez à la classe oisive, celle qui peut se permettre d'être impratique. C'est, en un sens, l'équivalent médiéval d'un talon aiguille de vingt centimètres.Mais les poulaines deviennent aussi un terrain de compétition aristocratique. Plus la pointe est longue, plus elle indique le rang. Certaines sources évoquent des pointes de cinquante centimètres chez les nobles les plus fortunés. La mode devient tellement extrême que des villes, comme Paris ou Londres, tentent d'en limiter la longueur par des lois somptuaires. Elles craignent que cette extravagance ne brouille les distinctions sociales ou n'encourage une vanité jugée dangereuse.Il existe une autre dimension, plus symbolique : dans certaines iconographies, la chaussure pointue est associée au raffinement, à l'élégance, parfois même à une virilité sublimée. Pour les jeunes aristocrates, elle devient un marqueur séduisant, un signe de modernité et de bravoure.Cependant, cette mode attire critiques et satire. Certains religieux y voient une perversion morale, un signe d'orgueil ou même une « chaussure du diable » (à cause de la pointe, jugée trop agressive). Des sermons médiévaux dénoncent ces nobles qui peinent à s'agenouiller pour prier parce que leurs chaussures sont trop longues.Vers la fin du XVe siècle, la tendance disparaît, remplacée par les chaussures larges dites « à bec d'âne ». Mais les poulaines laissent une empreinte durable : elles montrent que la mode a toujours été un langage social puissant. Au Moyen Âge déjà, on affichait sa position non par les mots, mais… par la longueur de ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un matin calme de septembre 2025 à Hollywood, dans un garage de fourrière automobile, une odeur nauséabonde alerte des employés autour d'un véhicule de marque Tesla. Intrigués, ils inspectent la voiture, enregistrée au nom d'un certain David A. Burke, mieux connu du grand public sous le nom de scène D4vd, jeune chanteur indie pop américain en pleine ascension. En ouvrant le coffre, les agents de police font une découverte macabre, le corps d'une jeune femme, Céleste Rivaz, sévèrement décomposé et démembré, enveloppé dans un sac en plastique. Au cœur du mystère, quel est le lien entre Céleste et David, et surtout, quelle était la nature de leur relation? Suivez‑nous alors que les internautes tentent de repérer tous les indices et résoudre cette histoire. En coulisses, des démarches s'enchaînent, une perquisition dans une maison louée sur les hauteurs, des images de voisinage transmises aux enquêteurs, des analyses médico‑légales toujours en attente. Certaines traces évoquent un trajet nocturne loin de Los Angeles, d'autres brouillent la datation du décès. Rien n'est tranché, l'enquête se poursuit et la présomption d'innocence demeure. Suivez‑nous pour faire la part entre ce qui tient et ce qui reste à éclaircir.nordvpn.com/distorsion, Rabais exclusif sur ton abonnement + plus 4 mois gratuits! ÉrosEt Compagnie : 15% de rabais avec le code DistorsionObtenez 25 $ de rabais, 10 Go gratuits et 1 mois d'internet gratuit avec FIZZ! Code promo PODZZ sur fizz.caPatreonSite WebBoutique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Yves Camdeborde, cuisinier, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Depuis 1948, des millions de Palestiniens vivent en exil et une partie de leur patrimoine aussi. Certaines de ces antiquités de Gaza ont trouvé refuge à Genève depuis près de 20 ans. Dans cet épisode, Fadel Al Otol, archéologue palestinien arrivé en Suisse en 2025, et Marc-André Haldimann, archéologue suisse, retracent le destin de ces objets sauvés de la guerre. Entre amitié, exil et urgence patrimoniale, ils racontent comment l'histoire de Gaza survit, loin de Gaza.
durée : 00:37:26 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Penser à sa retraite avant même qu'elle n'arrive est un exercice difficile. Certaines personnes, déjà dans cette situation, ne comprennent pas comment fonctionne le système français. Et vous ? On en discute avec François-Xavier Selleret, directeur général de l'Agirc-Arrco. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, certains scientifiques ont imaginé une solution spectaculaire : renvoyer une partie des rayons du Soleil vers l'espace pour refroidir la Terre. Cette approche fait partie de la « géo-ingénierie solaire » et porte un nom : Solar Radiation Modification (SRM). L'idée semble simple : si la planète recevait un peu moins d'énergie solaire, elle se réchaufferait moins. Pourtant, malgré son apparente élégance, cette stratégie n'est pas utilisée — et pour de bonnes raisons.La Terre renvoie naturellement environ 30 % de la lumière qu'elle reçoit. En augmentant ce pourcentage, on pourrait réduire la température globale. Plusieurs techniques ont été proposées. La première consiste à éclaircir les nuages marins : en pulvérisant de fines gouttelettes d'eau de mer dans l'air, on rendrait ces nuages plus blancs, donc plus réfléchissants. Une autre option serait d'envoyer des aérosols dans la stratosphère, formant une couche diffuse renvoyant une partie du rayonnement solaire vers l'espace — un phénomène comparable à celui observé après de grandes éruptions volcaniques.Mais ces idées, souvent évoquées dans les négociations climatiques – comme à la COP 30 au Brésil – se heurtent à de grands obstacles techniques, climatiques et politiques. D'abord, les aérosols utilisés ne restent que peu de temps dans l'atmosphère. Pour maintenir un effet rafraîchissant, il faudrait en réinjecter en permanence, pendant des décennies voire des siècles. Si ce système s'arrêtait brusquement, la Terre rattraperait très vite le réchauffement « masqué » : on assisterait alors, en une ou deux décennies, à un bond de température brutal, bien plus dangereux que le réchauffement progressif actuel.Ensuite, les scientifiques s'accordent sur un point critique : le SRM ne règle pas les causes du réchauffement. Il réduit la chaleur reçue, mais laisse inchangé le CO₂ dans l'atmosphère. Cela signifie que l'acidification des océans continuerait, que les impacts sur les écosystèmes persisteraient, et que la concentration de gaz à effet de serre poursuivrait sa hausse silencieuse.Pire encore, les modèles climatiques montrent que cette méthode pourrait dérégler les précipitations dans certaines régions. Certaines zones pourraient recevoir moins de pluie, d'autres davantage, affectant agriculture, ressources en eau et stabilité géopolitique. Or personne ne peut garantir à l'avance quelles régions seraient gagnantes ou perdantes.En résumé, détourner les rayons solaires n'est pas une solution miracle. C'est une technologie encore incertaine, risquée, coûteuse à maintenir et incapable de traiter la cause principale du problème : nos émissions. Tant que celles-ci ne diminuent pas réellement, le SRM ne serait qu'un pansement fragile sur une blessure profonde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.