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Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l'origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ? La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte. Ne pas taire sa douleur sexuelle La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir. De multiples causes physiques ou non Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d'origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés. Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte. Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe. Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l'origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ? La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte. Ne pas taire sa douleur sexuelle La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir. De multiples causes physiques ou non Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d'origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés. Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte. Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe. Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
A 10h, ce mercredi 3 décembre 2025, les GG : Bruno Poncet, cheminot, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises et Fatima Ait Bounoua, professeure de Français, débattent de : Faut-il bannir certaines répliques célèbres de Miss France ?
Pourquoi, au Moyen Âge, certains nobles affichaient-ils des chaussures si longues et pointues qu'il fallait parfois les attacher au mollet avec une ficelle pour pouvoir marcher ? Ces chaussures ont un nom : les poulaines. Et elles racontent beaucoup plus qu'une simple mode extravagante.La polaine apparaît en Europe au XIIᵉ siècle, mais explose vraiment au XIVᵉ. C'est une chaussure dont l'avant se prolonge en une longue pointe, parfois de plusieurs dizaines de centimètres. Les chroniqueurs de l'époque en parlent avec amusement… ou indignation. Car ces chaussures ne sont pas là pour le confort : elles sont un symbole social.D'abord, la pointe longue signale que le porteur n'a pas besoin de travailler. Si vos journées sont faites de cheval, de guerre ou de labour, ce type de chaussure est totalement inutile, voire dangereux. En revanche, si vous êtes un noble qui ne marche qu'en intérieur, accompagné de serviteurs, la polaine devient un signe ostentatoire : elle dit au monde que vous appartenez à la classe oisive, celle qui peut se permettre d'être impratique. C'est, en un sens, l'équivalent médiéval d'un talon aiguille de vingt centimètres.Mais les poulaines deviennent aussi un terrain de compétition aristocratique. Plus la pointe est longue, plus elle indique le rang. Certaines sources évoquent des pointes de cinquante centimètres chez les nobles les plus fortunés. La mode devient tellement extrême que des villes, comme Paris ou Londres, tentent d'en limiter la longueur par des lois somptuaires. Elles craignent que cette extravagance ne brouille les distinctions sociales ou n'encourage une vanité jugée dangereuse.Il existe une autre dimension, plus symbolique : dans certaines iconographies, la chaussure pointue est associée au raffinement, à l'élégance, parfois même à une virilité sublimée. Pour les jeunes aristocrates, elle devient un marqueur séduisant, un signe de modernité et de bravoure.Cependant, cette mode attire critiques et satire. Certains religieux y voient une perversion morale, un signe d'orgueil ou même une « chaussure du diable » (à cause de la pointe, jugée trop agressive). Des sermons médiévaux dénoncent ces nobles qui peinent à s'agenouiller pour prier parce que leurs chaussures sont trop longues.Vers la fin du XVe siècle, la tendance disparaît, remplacée par les chaussures larges dites « à bec d'âne ». Mais les poulaines laissent une empreinte durable : elles montrent que la mode a toujours été un langage social puissant. Au Moyen Âge déjà, on affichait sa position non par les mots, mais… par la longueur de ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un matin calme de septembre 2025 à Hollywood, dans un garage de fourrière automobile, une odeur nauséabonde alerte des employés autour d'un véhicule de marque Tesla. Intrigués, ils inspectent la voiture, enregistrée au nom d'un certain David A. Burke, mieux connu du grand public sous le nom de scène D4vd, jeune chanteur indie pop américain en pleine ascension. En ouvrant le coffre, les agents de police font une découverte macabre, le corps d'une jeune femme, Céleste Rivaz, sévèrement décomposé et démembré, enveloppé dans un sac en plastique. Au cœur du mystère, quel est le lien entre Céleste et David, et surtout, quelle était la nature de leur relation? Suivez‑nous alors que les internautes tentent de repérer tous les indices et résoudre cette histoire. En coulisses, des démarches s'enchaînent, une perquisition dans une maison louée sur les hauteurs, des images de voisinage transmises aux enquêteurs, des analyses médico‑légales toujours en attente. Certaines traces évoquent un trajet nocturne loin de Los Angeles, d'autres brouillent la datation du décès. Rien n'est tranché, l'enquête se poursuit et la présomption d'innocence demeure. Suivez‑nous pour faire la part entre ce qui tient et ce qui reste à éclaircir.nordvpn.com/distorsion, Rabais exclusif sur ton abonnement + plus 4 mois gratuits! ÉrosEt Compagnie : 15% de rabais avec le code DistorsionObtenez 25 $ de rabais, 10 Go gratuits et 1 mois d'internet gratuit avec FIZZ! Code promo PODZZ sur fizz.caPatreonSite WebBoutique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Yves Camdeborde, cuisinier, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Entre robotaxis, robots humanoïdes téléopérés et compétition géopolitique autour de l'IA, Michel Lévy-Provençal raconte trois semaines au cœur des métropoles asiatiques les plus innovantes.Michel Lévy-Provençal, prospectiviste et dirigeant de BrightnessPourquoi avoir entrepris ce long voyage en Asie et qu'est-ce qui vous a le plus frappé à Shenzhen ?Je suis parti à la fois pour respirer et pour une opportunité professionnelle qui m'a conduit dans six métropoles asiatiques. À Shenzhen, j'ai reçu une véritable claque : une ville verte, silencieuse, largement électrifiée, bien loin des clichés de mégalopole polluée. Là-bas, tout repose sur l'écosystème mobile local. Sans WeChat, on ne peut strictement rien faire : payer, s'identifier, réserver un billet. Cette dépendance crée un mélange étrange de confort et d'oppression, renforcé par la biométrie systématique aux frontières et la surveillance omniprésente. Malgré cela, l'efficacité est bluffante. J'ai compris que Shenzhen est pensée comme une scène technologique destinée à montrer, très explicitement, la puissance numérique chinoise.Comment avez-vous vécu l'expérience des robotaxis et des robots humanoïdes ?Les robotaxis ont été une découverte spectaculaire. J'ai utilisé un taxi autonome de Pony.ai pour quelques euros à peine, une démonstration assumée de maturité technologique. Certaines voitures roulent totalement sans chauffeur, d'autres disposent d'un superviseur immobile, volontairement mis en retrait pour prouver la fiabilité du système. C'est fluide, précis, impressionnant. Du côté de la robotique humanoïde, j'ai visité les laboratoires d'Engine AI. Leurs robots marchent, courent, se rattrapent, dansent, manipulent des objets avec des gestes très crédibles. Mais tout est téléopéré : aucune autonomie réelle. Les vidéos virales que nous voyons montrent des machines pilotées à distance. La mécanique est brillante, mais la couche d'intelligence embarquée manque encore pour évoluer dans un environnement complexe.Quel regard portez-vous sur la compétition technologique entre la Chine, les États-Unis et le Japon ?La Chine mène aujourd'hui une offensive technologique assumée. En IA, des modèles comme Kimi cherchent clairement à rivaliser avec les modèles américains. En robotique ou en mobilité autonome, la communication est massive, calculée, internationale. À l'inverse, le Japon m'a semblé en retrait. Lors d'un échange avec l'ancien ministre de la Transformation Numérique, j'ai été frappé d'entendre Mistral cité comme exemple positif de stratégie souveraine. On voit bien que la compétition ne se joue plus seulement sur la performance brute mais sur la vitesse d'exécution, la frugalité, la cohérence stratégique et le récit.Qu'avez-vous observé en Asie concernant l'image de la France et ses opportunités ?J'ai été surpris par la puissance de la marque France dans toute l'Asie. À Séoul, Hong Kong ou Singapour, j'ai vu des dizaines de marques jouant la carte française, parfois sans lien réel avec la France. Notre imaginaire séduit : design, qualité, exigence, poésie. Nous sous-exploitons clairement ce potentiel. Des acteurs français comme Dassault Systèmes, Airbus ou TotalEnergies y jouissent déjà d'un immense respect. Je suis convaincu que nous pourrions créer bien plus de valeur en combinant technologies venues d'ailleurs et excellence française dans l'expérience, le software ou la conception. Le marché asiatique est une opportunité majeure.Brightness France : https://www.brightness.fr/-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Une récente étude, menée par le cabinet Empreinte Humaine en collaboration avec Ipsos BVA, met en lumière une dégradation continue et significative de la santé mentale au travail en France. Les chiffres sont éloquents : près de la moitié des salariés français (47%) se déclare en détresse psychologique, un taux qui a augmenté de deux points depuis mars 2025. Cette détresse englobe des symptômes d'épuisement ou de dépression qui peuvent déboucher sur des problèmes de santé plus sérieux, tels que des maladies psychosomatiques ou des troubles anxieux.Le niveau d'alerte est particulièrement élevé : l'enquête, réalisée auprès de 2 000 salariés, révèle que 14% d'entre eux sont en "détresse psychologique élevée". Ce constat est d'autant plus alarmant que le gouvernement a désigné la santé mentale comme Grande cause nationale en 2025.Un Lien Direct avec le Monde du TravailL'origine de ce mal-être est majoritairement attribuée à la sphère professionnelle. Sept salariés sur dix estiment que leur détresse est, au moins partiellement, liée à leur travail. Les indicateurs de risque s'accumulent : 32% des travailleurs sont désormais en risque de burnout, un point de plus qu'au printemps précédent, et 20% avouent "craquer" sous la pression du travail.Cette crise de la santé mentale s'accompagne d'une profonde perte de sens : seul un salarié sur deux perçoit que son travail lui permet d'accomplir des choses qui en valent la peine. Christophe Nguyen, psychologue du travail et président associé d'Empreinte Humaine, souligne que cette détérioration est un phénomène post-Covid. La reprise économique, exigeante, s'est opérée sur une population dont la santé mentale avait déjà été fragilisée par les confinements.Des Populations Plus Fragiles et des Conséquences PhysiquesL'étude révèle des disparités notables. Certaines catégories professionnelles sont plus touchées :Les employés (53%) sont plus en difficulté que les cadres (42%).Les femmes (54%) affichent un taux de détresse bien supérieur à celui des hommes (40%).Les salariés du secteur public (52%) sont plus concernés que ceux du privé (45%).Outre l'impact psychologique, la détresse se traduit par des répercussions directes sur la santé physique des employés, aggravant potentiellement l'absentéisme que le gouvernement tente de réduire. Parmi les salariés en détresse, on observe :58% souffrent de tensions et douleurs musculosquelettiques liées au travail.66% déplorent des problèmes de sommeil dus au stress.38% rapportent des maux de tête fréquents.Christophe Nguyen insiste sur le fait que, si la santé mentale est de plus en plus prise au sérieux par les entreprises, les actions concrètes et structurées pour préserver les employés tardent à être mises en œuvre. Une meilleure prise en charge par les employeurs est essentielle pour endiguer ce phénomène et ses conséquences délétères sur la santé individuelle et la productivité collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis 1948, des millions de Palestiniens vivent en exil et une partie de leur patrimoine aussi. Certaines de ces antiquités de Gaza ont trouvé refuge à Genève depuis près de 20 ans. Dans cet épisode, Fadel Al Otol, archéologue palestinien arrivé en Suisse en 2025, et Marc-André Haldimann, archéologue suisse, retracent le destin de ces objets sauvés de la guerre. Entre amitié, exil et urgence patrimoniale, ils racontent comment l'histoire de Gaza survit, loin de Gaza.
durée : 00:37:26 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Penser à sa retraite avant même qu'elle n'arrive est un exercice difficile. Certaines personnes, déjà dans cette situation, ne comprennent pas comment fonctionne le système français. Et vous ? On en discute avec François-Xavier Selleret, directeur général de l'Agirc-Arrco. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Imaginez ceci : votre cerveau et votre intestin discutent en coulisses, comme deux partenaires secrets. Lorsque vous imposez une période de jeûne intermittent à votre corps, cette conversation change. C'est exactement ce qu'a révélé une étude publiée en décembre 2023 dans Frontiers in Cellular and Infection Microbiology, menée sur 25 personnes obèses suivant un programme de restriction énergétique intermittente durant deux mois.Premier effet insoupçonné : le cerveau se réorganise. Les chercheurs ont utilisé l'IRM fonctionnelle pour observer l'activité de certaines régions. Résultat : les zones impliquées dans le contrôle des envies, la gestion des émotions et la perception de la nourriture voient leur activité diminuer. Le gyrus frontal orbital inférieur (lié au contrôle), le putamen (lié à l'apprentissage et à l'émotion) et le cortex cingulaire antérieur s'apaisent progressivement. Cela signifie que le jeûne intermittent ne modifie pas seulement le comportement alimentaire : il transforme la façon dont le cerveau réagit à la nourriture et au contrôle de soi.Deuxième effet étonnant : l'intestin change lui aussi. Le microbiote intestinal évolue vers un profil plus favorable. Les chercheurs ont observé une diminution d'Escherichia coli, souvent associée à un état inflammatoire, et une augmentation de bactéries bénéfiques comme Faecalibacterium prausnitzii, Parabacteroides distasonis et Bacteroides uniformis. Le jeûne intermittent semble donc remodeler la flore intestinale, améliorant potentiellement l'environnement métabolique de l'organisme.Troisième effet, et non des moindres : ces deux phénomènes sont liés. L'étude montre que les variations de certaines bactéries intestinales évoluent en parallèle des modifications d'activité de certaines régions du cerveau. C'est l'illustration directe de l'axe intestin-cerveau : un réseau de communication complexe où l'intestin influence le cerveau (via le nerf vague ou des métabolites), tandis que le cerveau, en retour, influence l'écosystème intestinal.Ce qui rend cette étude particulièrement originale, c'est son approche dynamique : les chercheurs n'ont pas observé seulement un « avant/après », mais la manière dont les changements apparaissent au fil du temps. Certaines bactéries bénéfiques augmentent fortement au milieu du protocole, puis reviennent presque à leur niveau initial à la fin, montrant que ces effets sont adaptatifs, peut-être transitoires.En résumé : le jeûne intermittent n'agit pas uniquement sur le poids. Il modifie l'activité cérébrale dans des circuits essentiels, transforme le microbiote intestinal et révèle un dialogue étroit entre l'intestin et le cerveau. Ces résultats, encore préliminaires, suggèrent que jeûner revient à réécrire, même temporairement, la manière dont votre cerveau et votre intestin se parlent. Une perspective fascinante pour comprendre le lien entre alimentation, cognition et santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tu manges bien. Tu bouges. Tu fais attention.Tu es en déficit calorique… et pourtant ton corps ne change pas.Ta balance stagne. Ton énergie chute.Et tu commences à douter de toi.Si tu te reconnais, cet épisode va te faire un bien IMMENSE.Aujourd'hui, on plonge dans un sujet qui touche des milliers de femmes :le rôle caché de la thyroïde dans la perte de poids.Et surtout : pourquoi un déficit calorique peut ne rien donner quand ta thyroïde fonctionne au ralenti — même si ta TSH est « normale ».Dans cet épisode, je t'explique simplement (et sans drame) :✨ pourquoi ton métabolisme dépend directement de ta T3✨ pourquoi une prise de sang “normale” ne veut rien dire✨ comment le stress, les carences, la digestion et la rT3 bloquent ta perte de poids✨ les signes que ta thyroïde ralentit — même si on te dit que c'est « dans ta tête »✨ ce qui affaiblit ta thyroïde sans que tu le réalises✨ ce que tu peux faire pour la soutenir naturellement (sans tomber dans le extrême)Si tu te sens découragée, si tu n'arrives pas à perdre malgré tous tes efforts, si ton énergie et ton humeur ne te ressemblent plus… Cet épisode est pour toi.Et… bonne nouvelle :Mon défi 21 jours BOSS commence le 1er décembre gratuit, déjà plus de 500 femmes inscrites
Pour lutter contre le réchauffement climatique, certains scientifiques ont imaginé une solution spectaculaire : renvoyer une partie des rayons du Soleil vers l'espace pour refroidir la Terre. Cette approche fait partie de la « géo-ingénierie solaire » et porte un nom : Solar Radiation Modification (SRM). L'idée semble simple : si la planète recevait un peu moins d'énergie solaire, elle se réchaufferait moins. Pourtant, malgré son apparente élégance, cette stratégie n'est pas utilisée — et pour de bonnes raisons.La Terre renvoie naturellement environ 30 % de la lumière qu'elle reçoit. En augmentant ce pourcentage, on pourrait réduire la température globale. Plusieurs techniques ont été proposées. La première consiste à éclaircir les nuages marins : en pulvérisant de fines gouttelettes d'eau de mer dans l'air, on rendrait ces nuages plus blancs, donc plus réfléchissants. Une autre option serait d'envoyer des aérosols dans la stratosphère, formant une couche diffuse renvoyant une partie du rayonnement solaire vers l'espace — un phénomène comparable à celui observé après de grandes éruptions volcaniques.Mais ces idées, souvent évoquées dans les négociations climatiques – comme à la COP 30 au Brésil – se heurtent à de grands obstacles techniques, climatiques et politiques. D'abord, les aérosols utilisés ne restent que peu de temps dans l'atmosphère. Pour maintenir un effet rafraîchissant, il faudrait en réinjecter en permanence, pendant des décennies voire des siècles. Si ce système s'arrêtait brusquement, la Terre rattraperait très vite le réchauffement « masqué » : on assisterait alors, en une ou deux décennies, à un bond de température brutal, bien plus dangereux que le réchauffement progressif actuel.Ensuite, les scientifiques s'accordent sur un point critique : le SRM ne règle pas les causes du réchauffement. Il réduit la chaleur reçue, mais laisse inchangé le CO₂ dans l'atmosphère. Cela signifie que l'acidification des océans continuerait, que les impacts sur les écosystèmes persisteraient, et que la concentration de gaz à effet de serre poursuivrait sa hausse silencieuse.Pire encore, les modèles climatiques montrent que cette méthode pourrait dérégler les précipitations dans certaines régions. Certaines zones pourraient recevoir moins de pluie, d'autres davantage, affectant agriculture, ressources en eau et stabilité géopolitique. Or personne ne peut garantir à l'avance quelles régions seraient gagnantes ou perdantes.En résumé, détourner les rayons solaires n'est pas une solution miracle. C'est une technologie encore incertaine, risquée, coûteuse à maintenir et incapable de traiter la cause principale du problème : nos émissions. Tant que celles-ci ne diminuent pas réellement, le SRM ne serait qu'un pansement fragile sur une blessure profonde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
POIMEN SERVICE ( Dix raisons pour lesquelles la dîme ne fonctionne pas pour certaines personnes ) 16-09-2025.
POIMEN SERVICE ( Dix raisons pour lesquelles la dîme ne fonctionne pas pour certaines personnes part 2 ) 23-09-2025
Au Sénégal, les grands chantiers se multiplient : routes, logements, chemins de fer… Derrière cette frénésie de construction, il y a une filière souvent méconnue, mais essentielle, celle des carrières : de sable, de calcaire, d'argile ou encore de basalte. Si la demande est forte et constante, le secteur doit encore composer avec des conditions de travail difficiles et un accès à l'électricité souvent limité. Sable, calcaire, argile… Le Sénégal est riche en matériaux de construction, indispensables aux chantiers qui pullulent dans le pays. « Là, c'est le sable siliceux qu'on peut utiliser dans la verrerie, détaille Bob Adama Dione, enseignant chercheur en géotechnique à l'École nationale des mines. Il y a aussi les sables utilisés dans la construction, qui sont des sables que l'on mélange avec le ciment. Ensuite les cailloux et enfin le béton. » La demande est constante pour les carrières du pays, comme celles de CSE Granulats, qui exploite du basalte. « Il y a de la demande, constate Mor Thiam, directeur des opérations. C'est du matériau très prisé. Nous, on est arrivé en 2018. On est à peu près les derniers arrivés. On a des concurrents, mais on a quand même réussi à se faire une place. » Peu d'automatisation Le secteur est dynamique, tiré par les projets d'envergure tels que le Train express régional. « La demande va beaucoup dépendre des gros projets de l'État, reconnaît Mor Thiam. Il y a eu le projet de la [ligne de train] TER pour le réseau ferroviaire, par exemple. Tout ce qui est ballast, ce sont des choses qu'on va produire pour les chemins de fer. Le port de Ndayane, qui est actuellement un gros projet pour l'État, a besoin de gros blocs. » Le travail en carrière reste difficile, poussiéreux et largement manuel. Malgré cela, les entreprises n'ont pas de mal à recruter, dans un pays où le chômage avoisine les 20 %. Certaines visent désormais une montée en gamme, avec l'automatisation progressive des activités. « Quand on prend l'exemple des carrières en France, qui sont plutôt automatisées, il faut dix ou quinze personnes pour faire tourner une carrière qui produit entre 300 et 600 000 tonnes l'année, compare Mor Thiam. Nous, dans nos carrières, on est quand même sur des centaines de personnes. » Problèmes d'électricité Un obstacle freine encore cette ambition : l'accès à une électricité fiable, indispensable pour alimenter des équipements plus modernes et réduire les coûts de production. Un enjeu suivi de près par la Société financière internationale, qui appuie la structuration du secteur minier. « On sait que le déficit énergétique en Afrique est important, concède Fatoumata Sissoko Sy, manager Infrastructures et ressources naturelles de la SFI pour l'Afrique de l'Ouest. Parfois, pour un projet minier, le coût de l'électricité peut représenter jusqu'à 35 % du coût total. C'est considérable. Les mines utilisent souvent des sources alternatives comme des générateurs diesel, des centrales électriques qu'elles-mêmes construisent. » Le secteur espère aussi tourner la page des difficultés traversées ces dernières années : les retards de paiement de l'État ont fragilisé de nombreuses entreprises du BTP, ralentissant les chantiers et la demande en matériaux.
(Premier épisode) 1996, des femmes sont attaquées dans Paris, en pleine rue ou bien dans des parkings. Elles sont frappées avec beaucoup de violence, parfois violées. Certaines en réchappent, d'autres non. L'enquête mène la police sur les traces d'un homme à l'enfance tourmentée. Lorsque celui-ci avoue les premiers faits, les enquêteurs décident de se pencher sur une liste d'affaires non-élucidées ayant eu lieu en région parisienne.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : France 2. Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité les ressources suivantes : “Au pays des ombres - Voyage au cœur de la folie” du Dr Laurent Layet ainsi que Le Figaro, L'Express, Libération et Le Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième et dernier épisode) 1996, des femmes sont attaquées dans Paris, en pleine rue ou bien dans des parkings. Elles sont frappées avec beaucoup de violence, parfois violées. Certaines en réchappent, d'autres non. L'enquête mène la police sur les traces d'un homme à l'enfance tourmentée. Lorsque celui-ci avoue les premiers faits, les enquêteurs décident de se pencher sur une liste d'affaires non-élucidées ayant eu lieu en région parisienne.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : France 2. Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité les ressources suivantes : “Au pays des ombres - Voyage au cœur de la folie” du Dr Laurent Layet ainsi que Le Figaro, L'Express, Libération et Le Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment survivre l'hiver, quand la nature offre peu de nourriture ? Certaines espèces ont trouvé la parade, en faisant des réserves de nourriture, et c'est même parfois utile à la biodiversité. (Redif du 24/02/2024) Quand vient l'hiver, en climat tempéré, quand la nature se met en veille, les ressources alimentaires se font rares, et les animaux ont trois solutions pour subsister. Migrer : l'Afrique est une terre d'accueil pour de nombreux oiseaux européens. Hiberner, même si on vient de voir un ours des Pyrénées sortir de sa tanière en février, trompé par des températures trop douces. Troisième solution : constituer des stocks, des réserves de nourriture avant l'hiver. Un animal est un grand spécialiste, à tel point qu'une banque française, la Caisse d'épargne, l'a choisi comme emblème. L'écureuil peut accumuler chaque automne plusieurs milliers de noix et de noisettes, des fruits à coques – coques en stock – cachés un peu partout. On a vu d'ailleurs des écureuils faire semblant d'enterrer des noisettes, pour tromper de potentiels voleurs. Parce qu'on s'espionne entre congénères… Un oiseau plante des arbres Spécialiste aussi des enterrements, le geai des chênes, est, comme son nom l'indique, grand amateur de glands, le fruit du chêne. Cet oiseau de la famille des corbeaux peut engloutir cinq ou six glands, avant d'aller les cacher dans la terre – jusqu'à 5 000 glands enterrés chaque année. Mais il a les yeux plus gros que le ventre. Il peut aussi en oublier, même si sa mémoire est remarquable. Alors ces glands abandonnés finiront par germer, et donneront des arbres. Le geai a un vrai rôle écologique. Il peut replanter, malgré lui, des forêts de chênes. Les fruits abandonnés ou oubliés par l'écureuil donneront, eux aussi, naissance à des arbres. La taupe, elle, accumule des centaines de vers de terre, soigneusement rangés dans des garde-manger souterrains. Les chouettes et les hiboux cachent leurs proies, des rongeurs, dans les arbres - c'est l'hiver, elles se conservent, pas besoin de frigo. Même les chiens enterrent leurs os Sous d'autres climats, des animaux cachent aussi leur nourriture, mais pour d'autres raisons. Les crocodiles peuvent immerger leur proie dans l'eau pour attendrir la viande. Une espèce de belette d'Amérique centrale planque les bananes vertes, et attend qu'elles murissent. Les chiens, vous l'avez peut-être remarqué, enterrent des os. Nos toutous tout bien nourris aux croquettes bio (oui, ça existe) n'ont pourtant nul besoin de faire des stocks. Mais voilà, c'est dans leurs gènes, du temps lointain où ils étaient des loups, pas encore domestiqués. La peur de manquer est inscrite dans leur ADN.
Starbucks gagne de l'argent même lorsque ses clients ne boivent pas de café, et cela repose sur deux mécanismes économiques très simples : l'argent non dépensé et l'argent immobilisé.D'abord, Starbucks vend énormément de cartes-cadeaux et de bons prépayés. Les clients y chargent par exemple 25, 50 ou 100 dollars. Dès que cet argent est chargé, Starbucks l'encaisse immédiatement, alors qu'aucun produit n'a encore été servi. C'est une avance de trésorerie : l'entreprise reçoit le paiement bien avant de fournir le café ou la nourriture.Ensuite, il existe un phénomène appelé “breakage”. Il s'agit de la partie des cartes-cadeaux qui ne sera jamais dépensée. Cela peut être une carte perdue, quelques dollars oubliés, un cadeau jamais utilisé ou un solde trop faible pour être récupéré. Dans le cas de Starbucks, on estime qu'environ 10 % des 2 milliards de dollars en circulation sur les cartes ne seront jamais utilisés. Cela représente environ 200 millions de dollars qui deviennent un bénéfice pur. Aucun café n'a été produit, aucune marchandise n'a été vendue, mais l'argent est bel et bien définitivement acquis par l'entreprise.À cela s'ajoute un autre avantage colossal : les intérêts. Tout l'argent chargé sur les cartes et l'application Starbucks reste sur les comptes de l'entreprise jusqu'à ce qu'il soit dépensé. Pendant ce temps, Starbucks peut utiliser ces milliards comme n'importe quelle trésorerie. Elle peut les placer sur des comptes rémunérés, les utiliser pour financer son activité ou réduire ses besoins d'emprunt. Cet argent immobilisé, appelé “float”, rapporte des dizaines de millions de dollars par an en intérêts.C'est exactement le même mécanisme que celui des compagnies aériennes avec leurs miles, de PayPal avec les soldes des comptes, ou d'Amazon avec les cartes prépayées. L'entreprise reçoit l'argent aujourd'hui et n'a pas besoin de fournir immédiatement le service. Certaines sommes ne seront jamais consommées et une partie génère de la valeur financière en attendant d'être utilisées.En résumé, Starbucks bénéficie d'un double avantage :l'argent jamais dépensé, qui devient un profit net,l'argent temporairement stocké, qui apporte des revenus financiers.Cela transforme les cartes-cadeaux et les recharges d'application en une source de revenus extrêmement rentable, parfois même plus lucrative que la vente de café elle-même. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour beaucoup d'adultes, le petit déjeuner n'est pas seulement un repas : c'est un rituel culturel, presque un ancrage quotidien. On dit souvent qu'il faut « donner du carburant au cerveau » dès le réveil pour penser clairement, mémoriser, se concentrer. Pourtant, une méta-analyse d'envergure, publiée récemment dans la revue Psychological Bulletin, vient sérieusement nuancer cette conviction.Cette méta-analyse, qui agrège des dizaines d'études menées sur plusieurs décennies, montre que l'impact cognitif du petit-déjeuner n'est ni simple ni universel. Contrairement à l'idée selon laquelle sauter le premier repas de la journée provoquerait systématiquement une baisse d'attention ou de mémoire, les auteurs concluent que les effets varient fortement selon les individus, leur état de santé, et même leur habitude alimentaire.Chez les enfants, les adolescents ou les personnes souffrant d'hypoglycémie ou de troubles métaboliques, prendre un petit-déjeuner peut effectivement améliorer l'attention et la mémoire immédiate. C'est logique : leur cerveau, plus sensible aux variations de glucose, bénéficie directement d'un apport énergétique stable dès le matin.Mais chez l'adulte en bonne santé, l'histoire est très différente. L'étude révèle que la qualité du fonctionnement cérébral dépend beaucoup moins de la présence d'un petit-déjeuner que de la régularité alimentaire globale, du sommeil, du niveau de stress et du métabolisme individuel. Autrement dit : sauter un repas de temps en temps – voire régulièrement, comme dans le jeûne intermittent – n'induit pas de déficit cognitif mesurable chez la majorité des adultes.Pourquoi ? Parce que le cerveau est extraordinairement adaptable. En l'absence d'apport immédiat en glucose, il puise dans ses réserves internes, mobilise d'autres sources d'énergie et maintient très bien ses fonctions essentielles. Certaines études incluses dans la méta-analyse montrent même une légère amélioration de la vigilance après un jeûne léger, possiblement liée à des mécanismes d'alerte et de mobilisation hormonale.En revanche, la méta-analyse souligne un point souvent négligé : ce n'est pas tant « sauter le petit-déjeuner » qui pose problème que la façon dont on compense ensuite. Les personnes qui ne mangent pas le matin mais se tournent ensuite vers des aliments très sucrés ou des prises alimentaires irrégulières montrent, elles, davantage de fluctuations d'humeur et de concentration.En résumé, le petit-déjeuner n'est pas le bouton ON du cerveau qu'on imaginait. Il peut aider certains profils, être inutile pour d'autres, et n'a en tout cas rien d'un passage obligatoire pour maintenir ses capacités cognitives. Ce qui compte réellement, ce n'est pas l'heure du premier repas, mais la stabilité de l'alimentation dans son ensemble. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'IA conversationnelle, l'arrivée des agents intelligents et leur intégration profonde dans Windows 11 transforment l'usage du PC, entre gain de productivité, sécurité renforcée et protection des données personnelles.Interview : Xavier Perret, Directeur Cloud Azure & IA, Microsoft FranceL'IA devient la nouvelle interface : qu'est-ce que cela change pour les utilisateurs ?L'IA transforme profondément la manière dont on interagit avec nos appareils. Comme le dit Satya Nadella, AI is the new UI. Concrètement, sous Windows 11, la barre de tâches devient un point d'entrée intelligent : plus besoin d'ouvrir l'application adéquate, je lui parle directement. Je peux lui demander de configurer mon PC, diagnostiquer un souci, lancer un agent de recherche ou créer un document. Et avec les nouveaux PC équipés de NPU, l'IA peut travailler en tâche de fond : je délègue une synthèse, une enquête documentaire, et pendant ce temps je fais autre chose. On entre dans un modèle beaucoup plus naturel et productif, pour les particuliers comme pour les entreprises.Pourquoi cette nouvelle génération d'agents IA est-elle plus pertinente ?Nous sommes arrivés à un stade de maturité où les agents ne se contentent plus de converser : ils agissent. Ce qui manquait auparavant, c'était l'ancrage dans le contexte. Aujourd'hui, grâce à des technologies comme Microsoft Fabric ou WorkIQ, on réconcilie données structurées et non structurées pour offrir une compréhension beaucoup plus fine. Les agents deviennent spécialisés et adaptés aux usages réels. Je me suis par exemple créé un agent dédié à la randonnée sur plusieurs jours : il calcule mes itinéraires, dénivelés, temps de marche… un vrai assistant expert. Cette pertinence change tout dans l'adoption.Comment garantir la sécurité, la confidentialité et éviter les dérives ?La confiance repose sur plusieurs piliers. D'abord, la sobriété des données : n'utiliser que ce qui est nécessaire. Ensuite, un cadre clair : les données des clients restent leurs données et restent en Europe, dans des infrastructures conformes comme Azure avec ses régions européennes. Mais l'enjeu majeur d'aujourd'hui, c'est l'observabilité : s'assurer que les agents font bien ce qu'on leur demande, pouvoir vérifier, auditer, détecter un jailbreak, ou une tentative malveillante. Nous intégrons désormais des gardes-fous natifs, y compris des IA qui surveillent les IA, au sein de plateformes comme Foundry. Et nous insistons sur un point : ne pas tomber dans la surconfiance. Un agent reste faillible ; il aide, mais il ne remplace pas le jugement humain, surtout dans les décisions à impact.Ces évolutions sont-elles déjà accessibles ?Pour beaucoup, oui. Certaines capacités de Windows 11 sont déjà disponibles, et les nouveaux PC avec NPU débloquent encore plus de scénarios. Les outils liés à Fabric ou à WorkIQ existent déjà dans les entreprises. Nous ne parlons pas d'une technologie futuriste à 5 ans : c'est un mouvement en cours, que chacun peut commencer à explorer dès maintenant à travers Copilot et les nouveaux agents IA.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
// Résumé de l'épisode : Un épisode touchant où Khadija raconte comment la confiance en Allah lui a donné la force d'un choix difficile et ouvert des chemins qu'elle n'imaginait pas.
C dans l'air du 24 novembre 2025 - Ukraine : le plan de paix de Trump, l'inquiétude des EuropéensUne semaine décisive s'ouvre pour l'Ukraine. Donald Trump a donné à Volodymyr Zelensky jusqu'à jeudi pour se prononcer sur son plan de paix. Mais en l'état, il est jugé inacceptable par Kiev, car il reprend toutes les exigences russes — territoriales notamment —, et par les Européens, qui y voient une capitulation forcée, avec un risque pour la sécurité de l'Europe. Les négociations ont donc repris dimanche en Suisse, en présence des Américains, des Ukrainiens et des Européens. Réunis à Genève, le secrétaire d'État américain et le négociateur de Kiev, Andriï Iermak, ont salué hier en fin d'après-midi les « bons progrès » dans les pourparlers.« Je pense que nous avons probablement eu la réunion la plus productive et significative jusqu'à présent dans tout ce processus », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, aux journalistes, sans donner plus de détails. L'un des membres de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, à la tête du Conseil de sécurité ukrainien, a estimé qu'une nouvelle version du texte « reflète déjà la plupart des priorités clés » de Kiev.Tout en s'accordant avec le Premier ministre britannique Keir Starmer sur la nécessité de « travailler tous ensemble en ce moment critique afin d'instaurer une paix juste et durable », selon les mots de Downing Street, le président Trump maintient la pression sur Volodymyr Zelensky, à qui il a reproché un manque de « gratitude », alors que son propre camp se déchire sur le plan de paix. Certaines voix, notamment au sein des républicains, estiment qu'il aurait été soufflé aux Américains par les Russes. « Cette administration n'est pas responsable de cette publication sous sa forme actuelle », a ainsi déclaré le républicain Mike Rounds, élu du Dakota du Sud.Depuis l'Afrique du Sud, où il représente la France au G20, Emmanuel Macron est revenu samedi sur le plan de Donald Trump, estimant qu'« il ne peut pas y avoir de paix en Ukraine sans les Ukrainiens et le respect de leur souveraineté ». En marge de ce sommet, le chef de l'État a également réitéré sa confiance au général Fabien Mandon, qui avait déclaré mardi que « la France doit accepter de perdre des enfants », estimant qu'il avait tenu devant les maires un « discours beaucoup plus élaboré que la phrase qu'on en a sortie ». Il a par ailleurs confirmé son intention de rétablir un service militaire volontaire dans le pays, face à la montée des périls sur le continent.Opérations de déstabilisation massives, propagande à grande échelle, attaques et tentatives d'ingérence russes se multiplient dans l'Hexagone et dans toute l'Europe. Nos journalistes se sont rendus en Lituanie où, ce lundi, la cour de justice de Vilnius a rendu son verdict dans l'affaire de l'incendie, en 2024, d'un magasin Ikea et a condamné un adolescent ukrainien à 3 ans et 4 mois de détention. Son acte a été requalifié de terroriste par la justice lituanienne. Selon le procureur, la Russie avait « connaissance » de ses intentions et il a agi « dans l'intérêt d'un service de renseignement militaire étranger ».Nos experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Elise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense au Monde- Laure MANDEVILLE - Grand reporter au Figaro, autrice de L'Ukraine se lève chez Talland éditions - Pierre HAROCHE - maître de conférences en politique européenne et internationale à l'université Catholique de Lille, auteur de « Dans la forge du monde. Comment le choc des puissances façonne l'Europe », publié aux éditions Fayard
Oui, plusieurs études scientifiques ont montré une corrélation entre les pics de pollen dans l'air et une hausse du nombre de suicides. Ce n'est pas une relation de cause à effet directe, mais plutôt un facteur aggravant qui pourrait influencer la santé mentale, surtout chez les personnes déjà fragiles psychologiquement.Une étude publiée en 2025 dans le Journal of Health Economics intitulée « Seasonal allergies and mental health: Do small health shocks affect suicidality? » a analysé plus de dix ans de données aux États-Unis, couvrant 34 zones métropolitaines entre 2006 et 2018. Les chercheurs ont constaté qu'au cours des journées où la concentration de pollen était la plus élevée, le nombre de suicides augmentait d'environ 7,4 % par rapport aux jours où le pollen était au plus bas. Cette hausse atteignait même 8,6 % chez les personnes ayant déjà un suivi pour troubles mentaux. Une autre recherche publiée dans la revue BMJ Open en 2013 en Europe allait dans le même sens, confirmant que les jours de forte pollinisation étaient associés à un risque plus élevé de suicide.Pourquoi cette association ? Plusieurs mécanismes biologiques et psychologiques peuvent l'expliquer. D'abord, les allergies au pollen déclenchent une réaction inflammatoire dans l'organisme : le système immunitaire libère des cytokines et de l'histamine, substances qui peuvent influencer la chimie du cerveau et modifier l'humeur. Certaines études en neurosciences suggèrent que l'inflammation chronique pourrait jouer un rôle dans la dépression. Ensuite, les symptômes physiques liés aux allergies — nez bouché, toux, fatigue, troubles du sommeil — altèrent la qualité de vie et peuvent accentuer l'irritabilité ou la lassitude. À cela s'ajoute un facteur psychologique : au printemps, période souvent associée à la vitalité et au renouveau, certaines personnes souffrant de dépression ressentent un contraste plus fort entre leur état intérieur et le monde extérieur, ce qui peut accentuer leur détresse.Il faut cependant rester prudent : le pollen ne “provoque” pas le suicide. C'est un facteur parmi d'autres qui peut fragiliser l'équilibre psychique, notamment chez les individus vulnérables. Les chercheurs parlent d'un “petit choc environnemental”, un élément supplémentaire qui peut, dans certaines circonstances, faire basculer quelqu'un déjà en difficulté.En résumé, les jours où le taux de pollen est très élevé coïncident souvent avec une légère hausse des suicides. Le phénomène s'expliquerait par les effets combinés de l'inflammation, du manque de sommeil et de la vulnérabilité émotionnelle. Une donnée que la recherche en santé mentale commence désormais à prendre au sérieux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins. Dans cet épisode, nous allons vous raconter l'histoire d'une île qui fait l'objet de nombreux mystères et fantasmes depuis sa découverte. Un petit caillou triangulaire, à peine plus grand que la ville de Nîmes, mais dont les statues moaï n'ont pas encore révélé tous leurs secrets : l'île de Pâques. Entre théories d'ingénieurs et effondrement d'une civilisation, découvrez son fabuleux destin. En avril 1722, Jakob Roggeveen déchante lorsqu'il met pied à terre. Les descriptions des autres explorateurs ne collent pas : autour de lui, au lieu du sable et des montagnes promises, il n'y a que de la roche volcanique et des grandes plaines sèches à perte de vue. Mais ce sont les statues de pierre qui l'intriguent le plus. Au-delà de leur corps assez peu détaillé, elles ont surtout un grand visage rectangulaire et allongé, un nez imposant, et une large arcade sourcilière qui projette toujours une ombre inquiétante sur leurs yeux. Certaines sont couchées sur le sol, mais celles encore debout sont immenses : jusqu'à 9 mètres de haut ! Et il y en a des centaines partout sur l'île... Un podcast Bababam Originals Ecriture : Théo Sire Voix : Andréa Brusque Production : Bababam (montage Raphaël Menou) Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certaines personnes semblent avoir un talent inné pour être systématiquement en retard. Cela peut irriter leurs proches et être assez problématique dans le milieu professionnel. Mais pour diverses raisons, ce retard chronique peut être difficile à éviter. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette faculté à ne pas savoir gérer son temps comme la personnalité, le perfectionnisme, l'égoïsme ou même les conséquences de certains troubles. Il est impossible pour ces personnes d'anticiper et de calculer le temps que vont leur prendre les tâches du quotidien. Mais il ne faut pas considérer le retard comme une fatalité, des astuces pour travailler sur sa ponctualité existent. À quoi est dû le retard chronique ? Est-ce surmontable ? Comment réussir à arriver à l'heure ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : septembre 2024. À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome de Cotard, ce trouble très rare ? Pourquoi le trouble de l'attention fait-il polémique ? Qu'est-ce que le trouble anxieux généralisé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À la 30è conférence des Nations unies sur le changement climatique, organisée en ce moment à Belém au Brésil, ce vendredi 21 novembre 2025 est officiellement le dernier jour de négociations. Mais en raison de désaccords et d'un incendie, qui s'est déclaré jeudi (20 novembre 2025) dans l'enceinte de la COP, les négociations pourraient se poursuivre jusqu'à samedi (22 novembre). Une légère odeur de brûlé flotte encore dans les couloirs des immenses tentes temporaires de la COP30, explique notre envoyée spéciale à Belém, Lucile Gimberg. Hier après-midi, (20 novembre) malgré les six heures de fermeture, certains pays et blocs de pays puissants ont continué à discuter, de manière extra-officielle, toute la nuit. Il est probable que la COP s'étende jusqu'à demain samedi (22 novembre). «La COP se terminera au moment opportun pour les négociations. L'objectif n'est pas seulement de respecter le calendrier, mais d'atteindre les résultats escomptés en matière de changement climatique», a assuré Marina Silva, la ministre brésilienne de l'Environnement. La présidence de la COP a publié, à l'aube, une série de nouveaux textes dont le principal, le dénommé «mutirao» (un terme autochtone au Brésil pour dire qu'une communauté se rassemble pour réaliser une tâche commune). Dans ce texte, la présidence appelle les pays développés à redoubler d'efforts pour fournir 120 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à résister aux catastrophes climatiques. Mais rien d'obligatoire, alors que c'est une demande forte des pays africains notamment. De plus, elle exhorte les pays qui n'ont pas publié de nouveaux plans climat à le faire rapidement. Une formulation trop timide, estiment certains, alors que le manque d'ambition dans les politiques pour freiner le réchauffement mondial se fait sentir un peu partout sur la planète, explique Lucile Gimberg. L'Union européenne, dont la France, est donc mécontente. D'autant que le document ne mentionne plus une éventuelle «feuille de route» qui expliquerait comment les pays peuvent mettre en œuvre l'objectif, adopté à Dubaï, il y a deux ans, de sortie des énergies fossiles. Des pays - notamment pétroliers - s'y opposent. En Amazonie brésilienne, de l'açaí sans pesticides Non loin de Belém, où se tiennent les négociations de la COP30, on cultive dans l'État du Pará un fruit appelé l'açaí. Ce «superfruit antioxydant», en vogue en Europe ou encore aux États-Unis, est récolté au sommet de palmiers en Amazonie. Il est cueilli par des familles de peuples traditionnels qui habitent au bord des fleuves, dans des zones marécageuses. Une agriculture sans pesticides, qui permet de protéger la forêt tout en générant des revenus pour ces familles. Certaines travaillent ainsi en agroforesterie, comme dans la communauté de Mupi, à une demi-journée de voyage de Belém. «À l'époque, ces terres n'étaient pas entretenues. C'était du simple açaí natif. Et quand on a vu qu'il pouvait y avoir un marché de l'açaí, on a changé d'attitude et on en récolte les fruits aujourd'hui. On peut dire que l'açaí, c'est la spécialité de la maison. Ça représente la plus grande partie de nos revenus», explique Leonilson de Reis Castro, président de l'association des producteurs d'açaí de Mupi, au micro de notre correspondante Sarah Cozzolino. Au sein de la coopérative, les producteurs d'açaí ont reçu plusieurs formations pour encourager la biodiversité et la fertilité des sols, à contre-courant de la monoculture d'açaí observée dans certaines communautés. «Les entreprises jouent un rôle important. Car notre marché exige de l'açai bio, [d'autant plus que] les regards du monde entier sont tournés vers l'Amazonie, témoigne Solène Guillot, agronome chez Nossa, une entreprise française qui exporte l'açaí des producteurs de Mupi. Donc si on veut pouvoir vendre un produit qui vient d'Amazonie en Europe, il faut montrer patte blanche. [Montrer que c'est] vertueux pour le territoire, pour l'environnement, et pour les populations. » Le ministère de la Justice «enterré» en Bolivie Le nouveau président bolivien de centre-droit Rodrigo Paz a annoncé ce jeudi 20 novembre la suppression du ministère de la Justice. «Nous allons l'enterrer pour de bon. C'en est fini du ministère de la persécution, c'en est fini du ministère de l'injustice, [...] c'en est fini du ministère qui était un moyen pour les politiques de faire du chantage. Aucun homme politique n'interférera plus jamais dans le système judiciaire», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Parmi les proches de Rodrigo Paz, au centre-droit mais aussi à droite, la suppression du ministère de la Justice est saluée, souligne le site d'information Vision 360. Le gouverneur de la province de Santa Cruz, par exemple, estime que l'ancien président Evo Morales et son parti (le MAS, le Mouvement vers le socialisme) s'en servaient pour mener une persécution politique contre l'opposition de l'époque. Mais chez les élus qui font aujourd'hui partie de l'opposition, c'est perçu comme un «mauvais signal», un signe «d'instabilité» envoyé aux Boliviens, estime un candidat déçu à la vice-présidence. Pour sa part, La Razon rapporte les craintes que cela suscite pour la protection des droits humains dans le pays. Cet épisode reflète déjà des tensions et des divisions au plus haut niveau de l'État : les désaccords entre Rodrigo Paz et son vice-président sont apparus au grand jour, explique le journal El Alteño. Le vice-président avait d'abord obtenu que soit nommé un de ses proches au ministère de la Justice. Avant que soit révélé, il y a quelques jours, que ce dernier avait un casier judiciaire, une condamnation au pénal pour des faits de corruption, lit-on dans El Deber. Ce qui a finalement poussé Rodrigo Paz à tenir sa promesse de campagne et (face à la polémique) à supprimer le ministère de la Justice... Malgré les protestations, sur les réseaux, de son propre vice-président, explique encore le journal. Dans le journal de «La 1ère» Caraïbes... Deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis à Paris contre le président de la Collectivité de Martinique Serge Letchimy, rapporte Benoît Ferrand.
L'idée peut surprendre : la prostitution existe-t-elle dans le monde animal ? Évidemment, il ne s'agit pas de prostitution au sens humain du terme, c'est-à-dire d'une activité consciente, socialement codifiée et liée à des notions de moralité ou d'échange économique. Mais il existe bel et bien, chez plusieurs espèces, des comportements où un acte sexuel est échangé contre une ressource, un avantage matériel, ou un service. Les biologistes parlent alors de “sexual trading”, ou échange sexuel intéressé.Le cas le plus célèbre est celui des manchots d'Adélie, que tu mentionnes. Chez eux, les nids sont construits avec des galets, une ressource rare et très convoitée. Certaines femelles, lorsqu'elles manquent de pierres, se rendent discrètement dans le territoire d'un mâle qui n'est pas leur partenaire. Elles s'accroupissent devant lui, adoptent la posture d'accouplement… et obtiennent un galet, parfois plusieurs, avant de retourner à leur nid. Fait intéressant : dans de nombreux cas observés par les éthologues, il n'y a même pas d'accouplement réel — la femelle mime l'offre, le mâle cède le galet, et chacun repart. Un échange symbolique, mais efficace.Ce n'est pas un cas isolé. Chez les bonobos, espèce de primates réputée pour utiliser le sexe comme outil social, des individus peuvent offrir des relations sexuelles pour obtenir de la nourriture ou pour apaiser des tensions. Ici, le sexe devient une monnaie d'échange, permettant d'accéder à des ressources ou d'améliorer sa position dans le groupe.Chez certaines araignées, des mâles offrent des “cadeaux nuptiaux” – généralement des insectes emballés dans de la soie – pour obtenir l'accès à la reproduction. Dans quelques espèces, des femelles feignent l'acceptation du cadeau, se nourrissent puis s'enfuient sans coopérer sexuellement. À l'inverse, certains mâles offrent des cadeaux vides, de simples cocons de soie, trompant la femelle pour obtenir une copulation rapide.Même dans le monde marin, le phénomène existe. Chez les dauphins tursiops, des alliances de mâles peuvent “offrir” protection et nourriture à une femelle, qui en échange reste sexuellement disponible pour eux. Ce comportement s'étend parfois sur des mois.Tous ces exemples montrent que le sexe peut constituer une véritable monnaie comportementale dans la nature. Les animaux n'ont pas conscience de prostituer leur corps — ils répondent simplement à des pressions écologiques où l'échange d'un acte reproducteur contre une ressource augmente leurs chances de survie ou de reproduction.En d'autres termes, il n'y a pas de prostitution au sens moral, mais il existe bel et bien des échanges sexuels transactionnels dans la nature. Un rappel fascinant que l'économie… commence parfois bien avant l'apparition des humains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un mystère que bien des automobilistes ont remarqué : certaines voitures semblent irrésistibles pour les oiseaux. Une étude britannique relayée par Gizmodo s'est penchée sur ce phénomène inattendu, et ses résultats sont aussi surprenants que savoureux pour la science.Menée par la société Halfords et publiée au Royaume-Uni, l'enquête a observé plus de 1 000 véhicules stationnés dans différents environnements — villes, zones côtières et campagnes. Objectif : déterminer si la couleur, la forme ou l'emplacement du véhicule influençaient la probabilité d'être bombardé de fientes. Verdict : oui, les oiseaux ont clairement leurs préférences.Les voitures rouges arrivent en tête, suivies de près par les bleues et les noires. Les véhicules blancs, argentés ou verts sont, eux, beaucoup moins visés. Les chercheurs ont proposé plusieurs hypothèses. D'abord, la couleur vive des carrosseries rouges ou bleues pourrait stimuler la vision des oiseaux, qui perçoivent les contrastes et les reflets bien mieux que les humains. Ces surfaces, très visibles depuis le ciel, serviraient de repères pour se poser — ou, plus souvent, de cibles faciles lors d'un vol digestif.Deuxième explication : les reflets produits par certaines peintures, notamment métalliques, perturbent la perception spatiale des oiseaux. Trompés par ces surfaces brillantes, ils pourraient confondre la carrosserie avec de l'eau ou un espace dégagé. C'est d'ailleurs une erreur fréquente : certaines espèces s'attaquent à leur propre reflet, croyant repousser un rival.L'étude montre aussi une influence du lieu de stationnement. Les voitures garées sous les arbres ou près des bâtiments abritant des nids sont évidemment plus exposées. Mais, à conditions égales, la couleur reste un facteur déterminant : une voiture rouge garée à découvert a statistiquement plus de risques d'être marquée qu'une blanche à la même place.Enfin, les scientifiques rappellent que la fiente d'oiseau n'est pas seulement une nuisance : elle est acide et peut abîmer la peinture en quelques heures. D'où le conseil ironique mais utile des chercheurs : mieux vaut laver souvent sa voiture que changer sa couleur.En somme, ce curieux phénomène relève moins de la malchance que de la biologie. Les oiseaux, sensibles aux contrastes et aux reflets, ne visent pas nos véhicules par méchanceté : ils réagissent simplement à ce que leur cerveau perçoit comme un signal. Et ce signal, pour eux, brille souvent… en rouge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La ménorexie, un terme encore peu connu du grand public, désigne un trouble alimentaire étroitement lié à l'obsession de la minceur et à la peur de la menstruation. Il combine les mécanismes psychologiques de l'anorexie mentale avec un objectif physiologique précis : faire disparaître les règles.Le mot vient de la contraction de ménorrhée (les menstruations) et anorexie. Il décrit le comportement de certaines femmes — souvent jeunes — qui restreignent volontairement leur alimentation afin d'atteindre un poids si faible que leur cycle menstruel s'interrompt. Cette disparition des règles, appelée aménorrhée secondaire, survient lorsque le corps n'a plus suffisamment de réserves énergétiques pour assurer une fonction reproductive normale. Le cerveau, via l'hypothalamus, réduit alors la production de gonadotrophines, les hormones qui contrôlent l'ovulation.Ce phénomène, décrit dans plusieurs études de médecine du sport et de psychologie clinique (notamment dans The Journal of Adolescent Health, 2022), touche particulièrement les jeunes femmes perfectionnistes, sportives ou soumises à une forte pression esthétique. Il s'inscrit dans ce que les chercheurs appellent parfois la triade de la femme athlète : troubles alimentaires, aménorrhée et baisse de densité osseuse. L'absence de règles devient pour certaines un signe de “succès” dans le contrôle du corps, renforçant un cercle vicieux psychologique.Mais cette privation n'est pas sans conséquences. Sur le plan biologique, la baisse du taux d'œstrogènes provoque une fragilisation osseuse (risque d'ostéoporose précoce), une fatigue chronique, des troubles du sommeil et une diminution de la fertilité. Le métabolisme ralentit, la température corporelle chute, la peau s'assèche. À long terme, le cœur et le système immunitaire peuvent aussi être affectés.Sur le plan psychologique, la ménorexie révèle souvent une relation profondément perturbée au corps. La disparition des règles est vécue comme une victoire sur la féminité biologique, mais aussi comme une fuite du passage à l'âge adulte. Les personnes concernées oscillent entre fierté du contrôle et peur panique de reprendre du poids ou de voir leurs règles revenir.Le traitement repose sur une approche pluridisciplinaire : prise en charge nutritionnelle, suivi hormonal et thérapie psychologique. L'objectif n'est pas seulement de restaurer le cycle menstruel, mais aussi de reconstruire une relation plus apaisée au corps et à la féminité.En résumé, la ménorexie n'est pas un simple “caprice alimentaire” : c'est un signal d'alarme physiologique et psychique, où le corps exprime par le silence des règles la violence du contrôle qu'on lui impose. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'exécutif européen doit présenter, ce mercredi 19 novembre, un projet de loi de simplification numérique. Une révision des textes en vigueur qui ont fait de l'Europe la superpuissance régulatrice des activités en ligne. Objectif affiché : relancer la compétitivité européenne et favoriser le développement de l'intelligence artificielle (IA). Mais les associations spécialisées craignent surtout une dilution de la protection de la vie privée des Européens sous la pression de Washington et des Gafam. Règlement général sur la protection des données (RGPD) en 2018, Digital Markets Act et Digital Services Act en 2022, toute première règlementation au monde sur l'intelligence artificielle en 2024 : à défaut de briller sur le plan de l'innovation, depuis bientôt dix ans l'Union européenne se présente comme la superpuissance régulatrice du numérique. Forte de son marché unique aux 500 millions de consommateurs, l'Europe est parvenue à imposer ses règles aux grandes plateformes du numérique, qu'elles soient américaines ou chinoises. Mais tout pourrait changer avec la proposition dite « Omnibus numérique » que la Commission doit présenter ce mercredi 19 novembre. Un projet de loi qui devrait de toute façon en passer par le Parlement européen et les États membres mais dont une première version a fuité une semaine avant sa présentation. L'exécutif européen y défend une série de mesures présentées comme le moyen de relancer la compétitivité européenne et notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle. Pour cela la Commission propose de réécrire tous les textes en vigueur pour en assouplir les règles ou laisser une plus grande place à l'interprétation. De quoi susciter l'inquiétude des associations spécialisées qui y voient une « dilution » de tout le bouclier réglementaire dont s'est dotée l'Union européenne ces dix dernières années. Mort à petit feu du parapluie réglementaire européen Par exemple, à l'heure actuelle la loi européenne empêche les acteurs du numérique d'exploiter les données personnelles d'un internaute, pour lui proposer de la publicité ciblée en fonction de son état de santé, son orientation politique ou sexuelle. Des données très sensibles mais qu'il est facile d'obtenir ou de deviner si vous avez accès à l'historique de navigation d'un internaute, à la liste des applications installées sur son téléphone, ce genre de chose. Avec les nouvelles règles proposées par la Commission au nom de la compétitivité, tant que l'internaute en question n'est pas directement identifié, les entreprises pourraient exploiter ces données personnelles : les vendre à des tiers ou les utiliser pour entraîner une intelligence artificielle. L'ONG autrichienne Noyb (pour « None of your business »), la référence en la matière, estime que ce projet de la Commission est de nature à tuer à petit feu tout le parapluie réglementaire qui protège la vie privée des Européens. La Commission se défend en expliquant vouloir ne pas vouloir freiner le développement des acteurs européens. Certaines entreprises se réjouissent par avance de la diminution de ce qu'elles considèrent comme un carcan administratif trop lourd. Mais les mesures proposées vont surtout servir les intérêts des géants américains, déjà en place : Google, Amazon, Meta, Open AI... Vassalisation numérique Alors pourquoi ce soudain volte-face européen ? Peut-être à cause d'un certain Donald Trump qui n'a de cesse d'accuser l'Europe de faire preuve de protectionnisme en citant son cadre réglementaire et en particulier numérique. Déjà mise en difficulté par les droits de douane l'UE semble vouloir donner des gages à Washington, quitte à devenir plus encore le vassal numérique des États-Unis.
Podcast horreur
Aujourd'hui, Didier Giraud, Bruno Poncet et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Il y a quelques années, j'ai remarqué un truc bizarre. Certaines personnes que je rencontrais me donnaient envie de les revoir. Sans raison. D'autres, pourtant brillantes sur le papier… me laissaient de marbre. J'ai commencé à observer… Qu'est-ce qui fait la différence ? Aujourd'hui, je te partage les 10 patterns que j'ai identifiés. Accède au récap ici → https://linktw.in/wmUNQbMERCI LES BIG BOSS Envie d'accélérer votre croissance et de rencontrer les bons partenaires ? Les BigBoss, c'est le club qui connecte décideurs et prestataires. — Matchmaking ciblé — Contenus exclusifs — Deal making convivial RDV ici pour nous rejoindre : https://linktw.in/XJRqWS
Après des mois de morosité, les consommateurs chinois se tournent à nouveau vers le luxe. Mais si le rebond est net, ce n'est pas encore une reprise complète tant attendue. Pourquoi cela ? Les tensions sur le marché immobilier et la baisse de la confiance des ménages ont pesé sur ces dépenses non essentielles ces dernières années. Et ce notamment chez les consommateurs à revenus moyens. Aujourd'hui, un vent nouveau souffle pour le secteur du luxe en Chine. On est certes encore loin de la période pré-Covid où la Chine était sur le point de devenir le premier marché mondial du luxe. Mais les résultats des grandes marques sont encourageants. Les ventes de Burberry ont progressé de 3% au dernier trimestre. Le géant suisse Richemont, propriétaire notamment de la marque Cartier, a vu ses ventes se stabiliser. LVMH, de son côté, renoue avec une légère croissance, mais croissance tout de même. Mais les grandes marques occidentales font face à un nouveau défi, l'émergence du luxe made in China. Celles-ci, en effet, observent la concurrence accrue de la part des marques chinoises. Les marques haut de gamme à des prix abordables Leurs noms ne vous disent probablement rien, mais leurs ventes explosent. Citons Laopu Gold, un joaillier chinois surnommé « le Hermès de l'or ». Fondé en 2009, par un ancien fonctionnaire, aujourd'hui installé dans de gigantesques centres commerciaux, le groupe a fait il y a un an son entrée en Bourse à Hong Kong et vient d'ouvrir sa première boutique à Singapour. Parmi d'autres marques on retrouve Songmont, un pionnier des sacs innovants présentés comme d'authentiques compagnons de vie. La marque a déjà défilé deux fois à la Fashion Week de Paris. Ou encore le magnat des cosmétiques haut de gamme Mao Geping. Récemment, cette maison a levé 280 millions de dollars. Le marché du luxe chinois pèse pour près de 50 milliards de dollars. C'est 15% du marché mondial du luxe. Ce dernier devrait peser pour 328 milliards de dollars en 2025. Certaines sociétés chinoises font le double du chiffre d'affaires des marques tricentenaires installées Place Vendôme à Paris. Alors qu'elles n'ont pas vingt ans d'âge. Les points forts du made in China Leurs ventes ont explosé grâce aux plateformes. Leurs chiffres d'affaires ont été multipliés par deux, par trois, voire par quatre ces derniers trimestres. Alors que les grands noms du luxe internationaux ont vu leurs ventes chuter de moitié pendant la même période. Ce qui compte pour les consommateurs et les consommatrices chinoises c'est l'esthétique orientale traditionnelle, l'approche responsable, les circuits durables ainsi que l'innovation. Une image haut de gamme à des prix abordables, cela compte aussi. Quelle sera la prochaine étape ? Sans doute l'expansion de ces acteurs à l'international. Mais pour y parvenir, ces entreprises devront assurer leur croissance. Notamment en renforçant leur gouvernance. Et en s'inscrivant dans une vision à long terme qui leur permettra de durer. À lire aussiLVMH, Gucci, Prada: le luxe touché par le ralentissement des achats touristiques
La candidate de la coalition de gauche, Jeannette Jara (issue du parti communiste) est arrivée légèrement en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Elle affrontera au second tour, le 14 décembre 2025, José Antonio Kast (extrême-droite), qui a de fortes chances de bénéficier d'un report important de voix des autres candidats des droites. Comme anticipé par les instituts de sondage, c'est bien Jeannette Jara qui a remporté le premier tour de l'élection présidentielle au Chili. Mais elle a obtenu un score un peu moins important qu'attendu (26,8%), tandis que la droite dans son ensemble a fait un très bon score. José Antonio Kast, nostalgique de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990) décroche son ticket pour le second tour (23,9%). Johannes Kaiser l'ultra-libertarien (d'extrême-droite lui aussi) est arrivé en quatrième position. À la cinquième place, Evelyn Matthei, la candidate de la coalition de droite traditionnelle est la grande perdante de ce scrutin. Ensemble, Matthei et Kaiser ont réuni environ 26% des voix. Tous deux ont appelé hier soir (16 novembre 2025) à voter pour José Antonio Kast, qui se positionne ainsi comme favori du second tour, explique notre correspondante à Santiago, Naïla Derroisné. «Ce sera l'élection la plus importante de notre génération. Ce sera un choix entre deux modèles de société, a asséné le candidat d'extrême-droite après l'annonce des résultats. Le modèle de l'actuel gouvernement et qui a conduit le Chili vers la destruction, la stagnation, la violence et à la haine. Et l'autre projet, le nôtre, qui parle de vérité, qui promeut la liberté, l'espoir et le progrès !», a-t-il martelé devant ses partisans. Pour Jeannette Jara en revanche, le scénario du second tour est beaucoup moins favorable. Car les autres candidats de gauche n'ont pas obtenu de résultats suffisants pour espérer un report de voix qui pèserait dans la balance face au bloc de droite. L'ancienne ministre du Travail du président Gabriel Boric va donc devoir adopter une nouvelle stratégie pour élargir sa base électorale. Elle pourrait annoncer sa démission du Parti Communiste (où elle milite depuis son adolescence) et qui n'a cessé d'être un frein lors de sa campagne, explique Naïla Derroisné. «Quasiment la moitié des Chiliens et des Chiliennes n'ont pas voté pour moi, c'est vrai. Mais ils et elles n'ont pas voté non plus pour Kast ! Et c'est à eux que dès demain nous irons parler et que nous écouterons attentivement», a réagi Jeannette Jara dimanche soir. Elle pourrait chercher à séduire notamment les électeurs du candidat populiste Franco Parisi, arrivé en troisième position (19%). En Haïti, le sort des familles contraintes de quitter Port-au-Prince à cause des gangs En Haïti, les gangs contrôlent près de 80% de la capitale, selon l'ONU, et imposent leur loi dans des zones comme Bas-Delmas, Croix-des-Bouquets, Mariani ou encore Gressier. Des milliers de familles sont donc forcées de fuir Port-au-Prince. Menacées par la violence, certaines ont trouvé refuge dans le département du Sud, où elles tentent tant bien que mal de reconstruire leur vie, expliquent-elles à notre correspondant Peterson Luxama. Si ceux qui retrouvent leur ville natale arrivent parfois à se réadapter, d'autres, sans attaches ni soutien, vivent dans des conditions extrêmement précaires. C'est le cas de Dany, un octogénaire qui erre dans la ville des Cayes et dort à même le sol à la belle étoile. La violence des gangs a coûté la vie à ses deux enfants. «Les bandits m'ont chassé et j'ai atterri ici. Je n'ai personne pour m'accompagner, je suis seul. Je fais mon petit lit à même le sol sur la place avec des draps que la mairie m'a offerts», témoigne-t-il. Face à l'afflux croissant de personnes déplacées venues de Port-au-Prince, le maire de Saint-Jean-du-Sud, Dupont Estimé, reconnaît l'ampleur de la crise et les moyens limités de la commune. «Certaines organisations ont l'habitude de soutenir les déplacés, salue-t-il. Elles exigent toutefois le respect de certains critères, comme la présentation d'une liste accompagnée des cartes d'identité des bénéficiaires», ce que n'ont pas toujours les déplacés. «Nous ne pouvons pas repousser ces personnes ni demander qu'on les chasse, poursuit le maire. Tant que ces personnes vivent paisiblement, elles resteront ici jusqu'à ce qu'un changement permette à tout le monde de rentrer chez soi», conclut-il. L'Équateur dit quatre fois «non» aux référendums proposés par le gouvernement «No», le mot s'affiche à la Une de la presse équatorienne... C'est la réponse des électeurs équatoriens aux quatre questions qui leur étaient posées, ce dimanche 16 novembre, par référendum, par le gouvernement de Daniel Noboa. Une «première défaite électorale», souligne Primicias. Un «net revers» pour le pouvoir en place, selon La Hora. Un «coup dur», même, pour le président de droite, estime le journal Expreso, qui souligne la forte participation : 80% des électeurs sont allés voter, notamment les jeunes. «Le pays ne cautionne pas le projet autoritaire de Noboa», estime le quotidien, pour qui les électeurs ont refusé de donner un chèque en blanc au président pour réformer la Constitution. Le site Vistazo rappelle que les électeurs devaient décider s'ils souhaitaient réduire le nombre de parlementaires (non à 53%), mettre fin au financement public des partis politiques (non à 58%), changer de constitution (non à 61%) et autoriser à nouveau les bases militaires étrangères dans le pays (non à 61%). Les États-Unis n'étaient pas mentionnés directement, mais c'est bien ce pays qui aurait pu être invité à réinstaller des bases militaires en Équateur, notamment pour lutter contre le trafic de drogue. C'est ce que souhaitait le président Daniel Noboa, allié de Donald Trump. Depuis les États-Unis, l'agence Bloomberg parle de son côté d'une «défaite cuisante» et «surprenante», car les sondages laissaient présager une victoire du «oui». Mais le journal La Hora n'y voit pas uniquement un succès de l'opposition, car le «non» a été soutenu par différents courants, analyse le journal dans un éditorial. Y compris par des jeunes qui se tiennent à l'écart «de l'influence des gourous du marketing politique», estime encore La Hora. qui questionne par la même occasion la stratégie de Daniel Noboa de communiquer presque uniquement via les réseaux sociaux. Dans les Outre-mer françaises Six femmes ont perdu la vie en Guadeloupe l'an dernier (2024), sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, explique Alex Leveillé de La 1ère.
Lorsqu'on mange un plat épicé, la principale responsable s'appelle la capsaïcine. C'est la molécule contenue dans le piment qui provoque cette sensation de brûlure. Contrairement à une idée reçue, elle ne chauffe pas réellement : elle trompe les récepteurs thermiques situés dans la bouche et le nez. Ces récepteurs, appelés TRPV1, détectent normalement la chaleur. Mais la capsaïcine les active artificiellement, comme si ta bouche était en feu. Ton cerveau interprète alors ce signal comme une agression thermique, et déclenche une série de réactions de défense.Par réflexe, ton organisme cherche à se protéger et à se refroidir. D'abord, les vaisseaux sanguins des muqueuses se dilatent. Ensuite, les glandes situées dans le nez et les sinus se mettent à produire davantage de mucus. Ce mucus, ou écoulement nasal, a pour but d'évacuer les substances irritantes — ici, la capsaïcine — et de calmer l'inflammation locale. C'est ce qu'on appelle une rhinorrhée gustative, un mot savant pour désigner ce nez qui coule lorsqu'on mange épicé.Ce réflexe est proche de celui déclenché par un rhume, mais les causes sont différentes. Dans un rhume, le nez coule à cause d'une infection virale : le système immunitaire libère des médiateurs chimiques pour combattre le virus. Ici, aucune infection : seulement une irritation chimique. C'est une réaction nerveuse et réflexe, pas immunitaire.Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à cette réaction. L'âge, la génétique ou la fréquence de consommation d'aliments épicés peuvent influencer la réponse du corps. Chez les amateurs de piment, une forme de tolérance se développe : leurs récepteurs TRPV1 deviennent moins sensibles, et le nez coule moins avec le temps.Enfin, ce phénomène n'est pas nuisible, bien au contraire. En stimulant les glandes salivaires et les muqueuses, la capsaïcine favorise la sécrétion de mucus, ce qui aide à nettoyer les voies respiratoires. En somme, si ton nez coule après un repas épicé, ce n'est pas un bug du corps, mais une réaction de protection parfaitement naturelle, héritée de millions d'années d'évolution pour nous défendre… des plats trop ardents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous en avez sûrement déjà fait l'expérience : apercevoir un visage sur une photo de paysage où il n'y a que des arbres. C'est ce qu'on appelle la paréidolie : une illusion d'optique troublante qui nous donne l'impression de distinguer un visage humain au beau milieu des nuages, dans un objet de la vie quotidienne ou dans un paysage. Comment est-ce possible ? Certaines personnes sont-elles plus touchées que d'autres ? Et est-ce que c'est grave ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Johanna Cincinatis. Première diffusion : novembre 2022. À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome de la vision artificielle ? Qu'est-ce que le syndrome des jambes sans repos ? Qu'est ce que l'anosmie ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Il vous est sûrement déjà arrivé d'écouter de la musique et de l'apprécier à un tel point que vous vous sentez étrangement bien et avez la chair de poule le temps d'un instant. Et c'est normal, et surtout, scientifiquement prouvé. Peu importe le style que vous préférez, la musique n'adoucit pas seulement les mœurs, elle a un véritable impact sur notre corps, qui est même capable de donner physiquement son appréciation d'une chanson. Que disent ces études ? Qu'est-ce qui provoque les frissons ? Pourquoi parfois, on a aussi la chair de poule lorsqu'un son nous déplaît ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : octobre 2024 À écouter aussi : La musique nous rend-t-elle vraiment plus productifs ? Est-il vraiment dangereux de s'endormir avec de la musique ? Comment savoir si on écoute la musique trop fort ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. L'élevage de poules en cage est critiqué depuis longtemps. En Slovaquie, il n'existe pas encore d'interdiction officielle, bien que son abolition soit a l'étude et que certains commerces se soient engagés a ne plus vendre d'oufs issus de ce type d'élevage. Le Président de la République slovaque Peter Pellegrini a appelé a soutenir le secteur de la peche slovaque. En matiere de sécurité alimentaire, il est préférable de miser sur la production nationale. Le 21eme anniversaire de la plus grande catastrophe écologique qui s'est abattue sur les Hautes Tatras et la population qui y vit depuis plus de 100 ans. Ce désastre a transformé et a dénaturé l'image des montagnes slovaques. Une catastrophe dont aujourd'hui encore l'on peut ressentir et ou l'on peut voir les graves conséquences.
Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.
Si certaines personnes adorent les films d'horreur tandis que d'autres les fuient, la raison se trouve en grande partie dans notre cerveau. Les neurosciences montrent que tout dépend de la manière dont chacun traite la peur, cette émotion universelle mais extrêmement variable d'un individu à l'autre.Lorsqu'on regarde une scène effrayante, l'amygdale, une petite structure située au cœur du cerveau, s'active. C'est elle qui déclenche la réponse de peur : accélération du rythme cardiaque, sécrétion d'adrénaline, contraction musculaire. En temps normal, cette réaction prépare à fuir ou à se défendre. Mais dans un cinéma ou sur un canapé, le cerveau sait qu'il n'y a aucun danger réel. Résultat : la peur devient une expérience contrôlée, une montée d'adrénaline sans risque, un peu comme les montagnes russes.Chez les amateurs de films d'horreur, cette activation de l'amygdale s'accompagne souvent d'une libération de dopamine, le neurotransmetteur du plaisir et de la récompense. Ils ressentent donc un mélange paradoxal de peur et d'excitation. C'est cette combinaison – la montée du stress suivie du soulagement – qui crée le frisson agréable. Des chercheurs de l'Université de Copenhague ont montré en 2020 que le cerveau des amateurs de films d'horreur alterne très vite entre état d'alerte et retour à la sécurité, un peu comme un entraînement émotionnel : ils apprennent à “jouer” avec leur peur.À l'inverse, certaines personnes ont une hyperactivité de l'amygdale ou une moindre régulation de cette zone par le cortex préfrontal, la région du raisonnement. Leur cerveau a plus de mal à distinguer la fiction du réel. Pour elles, les images d'horreur déclenchent un véritable état de stress, avec libération excessive de cortisol (l'hormone du stress), sueurs et anxiété prolongée. D'où le rejet total du genre.Enfin, le goût de la peur dépend aussi de la personnalité et du câblage neuronal. Les personnes curieuses, en quête de sensations fortes, ou dotées d'un système dopaminergique plus sensible (comme les amateurs de sports extrêmes) trouvent dans l'horreur une stimulation gratifiante. D'autres, plus anxieuses ou empathiques, activent plus intensément les circuits de la douleur et du dégoût.En résumé, aimer les films d'horreur, c'est une question de chimie cérébrale : pour certains cerveaux, la peur est un jeu excitant ; pour d'autres, c'est une alarme qu'il vaut mieux ne jamais déclencher. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery. Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller. Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait. La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.
Les personnes souffrant de diabète, d'obésité ou encore d'apnée du sommeil, ne pourront potentiellement plus obtenir un visa pour les États-Unis, selon une directive de l'administration Trump. Le Président américain pourrait bientôt permettre aux autorités de refuser des visas pour les candidats à l'immigration souffrant de certaines maladies. Écoutez RTL autour du monde du 12 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cette semaine, Pierre-Édouard Deldique reçoit Franz-Olivier Giesbert, un grand nom du journalisme en France, aujourd'hui écrivain. FOG publie «Voyage dans la France d'avant» (Gallimard), un chant d'amour à la France, entre colère lucide et gratitude nostalgique. Il clôt ainsi son cycle sur la Vè République avec une méditation personnelle sur l'identité française. «Confonds-je la capilotade de ma carcasse et celle du monde moderne qui se dérobe sous mes pieds», s'interroge l'auteur. «Voyage dans la France d'avant» s'inscrit dans la continuité de son «Histoire intime de la Vè République» en trois volumes dont nous avons parlé dans «Idées». Ce nouveau tome n'est pas un livre de souvenirs, ni une autobiographie, mais plutôt une fresque personnelle où l'auteur se penche sur la France comme on contemple un édifice en demande de restauration. Il y mêle colère, amour et mélancolie. Fils d'un soldat américain du Débarquement, élevé en Normandie, Franz-Olivier Giesbert revendique une identité hybride qui nourrit son attachement viscéral à la France. Il célèbre la grâce de la langue, la civilité, la gauloiserie, les paysages ordonnés, les prodiges de la gastronomie et la chanson qui a accompagné sa vie. Loin d'un passéisme béat, notre écrivain au franc-parler assume néanmoins le «c'était mieux avant». Certaines choses l'étaient, tout en reconnaissant les zones d'ombre du passé. Cela lui permet de critiquer la France contemporaine sans sombrer dans le ressentiment. Il évoque une nation fatiguée mais attachante, où les gouvernants «laissent tout filer». Son regard est celui d'un homme libre, qui «n'en fait qu'à sa tête», conseil qui lui a été donné par l'Alberto Giacometti, qui cherche à comprendre d'où nous venons pour savoir surtout où nous allons. Il relie les passions idéologiques, les haines recuites et la tentation de l'abîme à la crise actuelle de la société française. «Voyage dans la France d'avant» est l'œuvre d'un homme libre qui reprend le célèbre mot de Groucho Marx : «Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé» … Programmation musicale : - Joe Dassin Dans Les Yeux D'Emilie - Sly Johnson / Erik Truffaz Nature boy - Irène Duval Sonate pour violon et piano - Troisième mouvement (compositeur :Francis Poulenc) - Pascal Comelade L'argot du bruit.
C dans l'air du 7 novembre 2025 - Budget : pas de cadeaux à Noël…Aura-t-on un budget pour les fêtes de Noël ? À un mois et demi de la fin des débats sur le budget, le gouvernement s'échine à chercher des pistes pour réduire le déficit de la sécurité sociale (23 milliards d'euros). Dernière proposition polémique : diviser par deux l'enveloppe globale allouée à la prime de fin d'année pour les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA). Pour faire simple, les 1,2 millions de bénéficiaires du RSA sans enfants ne la toucheraient plus. La mesure est loin d'être adoptée, mais le gouvernement cherche à tout prix à tailler dans les dépenses depuis l'annonce de la suspension de la réforme des retraites. Mercredi, les députés ont cette fois adopté la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) de 9,2 à 10,6 %. Malgré l'échec de la taxe Zucman, rejetée par l'Assemblée, la gauche continue à négocier avec la majorité.Ancien héraut des socialistes, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2017, Benoît Hamon commente depuis quelques mois la crise politique qui frappe la France. PDG de l'association Singa et président de la Chambre d'économie sociale et solidaire, il dénonce les coupes budgétaires pour les associations. Selon une étude menée en septembre par le mouvement associatif, 40 % des associations ont déclaré réduire leur masse salariale, et 9 % procéder à des licenciements ou à un plan de sauvegarde. "Très concrètement, on fait une économie sur le retour à l'emploi et la possibilité de travailler de dizaines de milliers de personnes déjà vulnérables", s'indigne Benoît Hamon. L'ancien socialiste dénonce également la "faute morale" consistant à s'attaquer au budget des classes populaires (via le RSA par exemple), plutôt qu'à taxer davantage les plus riches : "C'est révoltant en termes sociaux, mais c'est révoltant aussi sur le plan moral."Si les débats s'annoncent toujours houleux à l'Assemblée nationale, une bonne nouvelle est arrivée fin octobre dans les bureaux de Bercy. La croissance française atteint 0,5 % au troisième trimestre, en hausse par rapport aux deux trimestres précédents. Le ministre de l'économie Roland Lescure s'est félicité d'une "performance remarquable" : "Malgré les soubresauts politiques et les incertitudes internationales, nos entreprises investissent, exportent et font progresser le pays." Certaines ont même décidé de renationaliser leur production, à l'image de la manufacture horlogère Yema, 15 millions d'euros de chiffre d'affaires et 50 salariés, dont une trentaine en Suisse. Depuis l'annonce des droits de douane américains de 39% sur les exportations Suisse, l'entreprise a décidé de se concentrer sur le made in France. Une équipe de C dans l'air est allée à la rencontre de son patron.Qui pourrait être touché par les nouvelles taxes votées sur l'épargne salariale des Français ? Comment expliquer le mal-être du secteur associatif en France ? Et comment expliquer le regain de croissance de l'économie française ?LES EXPERTS :- Bruno Jeudy - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Nathalie Mauret - Journaliste politique - Groupe EBRA- Benjamin Morel - Constitutionnaliste, professeur de droit public à l'Université Paris-Panthéon-Assas- Christine Kerdellant - Journaliste économique et essayiste