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Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
J'ai été manager pendant plus de 20 ans chez TF1, CANAL+, NRJ, l'INA et j'ai remarqué quelque chose : Certaines personnes demandent sans cesse et d'autre ne demandent jamais rien.Devinez qui obtient des choses ? Celle qui demandent... et oui, c'est évident, mais dans la vraie vie, ce n'est pas toujours aussi simple que ça d'oser demander, surtout si c'est à son supérieur hiérarchique.Je faisais partie des gens qui ne demandaient pas : ben oui, mon talent devait être reconnu sans que j'ai à me mettre en avant... ERREUR… En fait, si vous pensez mériter quelque chose : DEMANDEZ LE… mais pas n'importe comment et c'est l'objet de cet épisode de Happy Work.Essayez d'abord de comprendre comment fonctionne votre manager, d'anticiper ce qui pourrait le pousser à vous dire non. Une demande, cela se prépare ! Arriver la fleur au fusil pour faire une demande à votre hiérarchie, c'est le meilleur moyen de ne rien obtenir. Plus vous serez préparé.e, plus vous aurez anticipé... plus vous obtiendrez ce que vous souhaitez !Bonne écoute.GSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On pourrait croire que la négociation est une discipline despécialiste, qui ne sert dans la vie quotidienne qu'en de rares occasions, comme au moment de demander une augmentation. Et si je vous disais qu'il n'enest rien ? Qu'en réalité, la négociation est une compétence relationnelle cruciale, qui contribue à tisser nos relations de tous les niveaux ? Plus surprenant encore, mon invité de ce Dialogue m'en a convaincu : bien négocierest une des clés profondes de la bienveillance et de la compassion. C'est dans Dialogues, et c'est passionnant ! Le dernier livre de Marwan :https://www.editions-eyrolles.com/livre/negocier-l-impossible Mon site : https://www.fabricemidal.comFacebook Fabrice Midal :https://www.facebook.com/FabriceMidalFacebook du podcast Dialogues :https://www.facebook.com/dialogues.fmInstagram Fabrice Midal :https://www.instagram.com/fabricemidalInstagram du podcast Dialogues :https://www.instagram.com/fabricemidal_dialogues/Tiktok : https://www.tiktok.com/@fabricemidal Mes trois chaînes YouTube :Mes vidéos : https://www.youtube.com/@fabricemidal1Les Dialogues : https://www.youtube.com/@dialoguesfmLes méditations guidées :https://www.youtube.com/@mediteravecfabricemidal Mes podcasts :Le podcast de Fabrice Midal (toutes mes vidéos en versionaudio) :
Pendant plus de 50 ans, le clan Assad a fait de la Syrie un État carcéral. On pouvait se retrouver en prison pour un mot de trop, pour un homonyme, pour une jolie voiture ou une avance déclinée. Certaines de ces prisons étaient de véritables abattoirs humains où la torture était pratiquée sur les hommes, les femmes et même les enfants. Le 8 décembre 2024, le jour de la chute et de la fuite de Bachar el-Assad, Arthur Sarradin s'est rendu sur place. Avec notre invité : Arthur Sarradin, journaliste, auteur de «Le Nom des ombres. Sortir de l'enfer concentrationnaire syrien», éditions du Seuil.
Parce que… c'est l'épisode 0x658! Shameless plug 8 et 9 novembre 2025 - DEATHcon 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 14 au 17 avril 2026 - Botconf 2026 28 et 29 avril 2026 - Cybereco Cyberconférence 2026 9 au 17 mai 2026 - NorthSec 2026 3 au 5 juin 2025 - SSTIC 2026 Description Dans cet épisode spécial du Policure, l'animateur et Alexandre Fournier explorent un scénario à la fois inquiétant et réaliste : que se passerait-il si nous perdions l'électricité de façon prolongée ? À travers une discussion riche en exemples concrets et en recommandations pratiques, les deux interlocuteurs examinent notre vulnérabilité face à une panne électrique généralisée. L'exercice de mise en situation Le podcast débute par un exercice d'imagination : vous vous réveillez, votre alarme n'a pas sonné, tout est sombre. Vous vous cognez l'orteil, cherchez l'interrupteur qui ne fonctionne pas, constatez que votre téléphone n'a plus que 2 % de batterie. Pas de café, pas de télévision, pas d'ordinateur. Cette mise en situation, familière pour les Québécois habitués aux pannes hivernales, prend une dimension plus inquiétante lorsqu'on en explore toutes les ramifications. Une société hyperdépendante Alexandre Fournier souligne notre dépendance extrême à l'électricité et au numérique. Sans électricité, impossible d'utiliser sa carte de crédit pour faire le plein d'essence ou acheter de la nourriture. Les adolescents, constamment sur TikTok et Instagram, vivraient une véritable angoisse. L'exemple de la panne de Rogers en 2022 est particulièrement révélateur : même le 911 était inaccessible, passant par les systèmes de l'opérateur. Le télétravail, désormais omniprésent, deviendrait impossible. Les centres informatiques, malgré leurs génératrices, ne peuvent fonctionner indéfiniment sans entretien. C'est tout le tissu économique qui risquerait de s'effondrer, avec des conséquences en cascade sur les clients, partenaires et l'ensemble de l'activité. Les impacts sur la santé et la sécurité Les répercussions sur la santé seraient dramatiques. Les personnes dépendant d'appareils respiratoires risqueraient leur vie. En Espagne, lors d'une récente panne, plusieurs décès ont été attribués à cette cause. Les pharmacies ne pourraient renouveler les prescriptions, privant de nombreuses personnes de médicaments essentiels. L'espérance de vie, que la médecine moderne a réussi à doubler, dépend d'une infrastructure énergétique fiable. Les hôpitaux, fonctionnant sur groupes électrogènes, seraient rapidement saturés. Sans feux de circulation opérationnels, les déplacements deviendraient chaotiques, compliquant l'acheminement de carburant pour alimenter les génératrices. La vie quotidienne bouleversée En hiver québécois, l'absence de chauffage devient rapidement une question de survie. Le froid extrême peut causer engelures et gelures en quelques heures. L'eau courante disparaîtrait également, car elle dépend de pompes électriques. Alexandre conseille de savoir où trouver de l'eau d'urgence : réservoir des toilettes (8 litres), chauffe-eau (150-200 litres), et même les radiateurs. L'alimentation pose un autre défi majeur. Sans électricité, impossible d'acheter avec une carte de crédit. Les épiciers refuseraient de donner leur marchandise gratuitement. Une étude citée indique qu'à Londres, 48 heures sans électricité suffiraient à déclencher des émeutes généralisées. La formule est claire : “Chacun pour soi et Dieu pour tous.” Les leçons de l'histoire Le verglas de 1998 au Québec constitue un cas d'école. Certaines régions sont restées privées d'électricité pendant 32 jours. La solidarité s'est organisée, avec des familles hébergeant leurs voisins, des gymnases transformés en refuges. HydroQuébec fut débordée, l'armée déployée, mais impossible de tout couvrir. Des solutions créatives ont émergé, comme l'utilisation d'une locomotive sur remorque pour alimenter un hôtel en électricité. Au Texas, une vague de froid récente a révélé le manque de préparation : des gens ont brûlé des parties de leur maison pour se chauffer, causant de nombreux décès par intoxication. À Mayotte, après le cyclone Chido en décembre 2024, les infrastructures détruites ont laissé la population sans eau potable ni services de base, causant 1800 morts. L'ouragan Katrina a également démontré les limites de l'État dans ces situations critiques. La préparation individuelle : la clé de la résilience Face à ces constats, Alexandre insiste sur l'importance de la préparation personnelle. Le “sac 72 heures” recommandé par la sécurité civile devrait contenir eau, nourriture, lampes et alimentation électrique d'urgence. Mais 72 heures représentent le minimum légal d'intervention de l'État. Il conseille plutôt de viser 96 heures, voire une semaine complète d'autonomie. Il est crucial de comprendre que les secours ne viendront pas immédiatement. Ils prioriseront les services essentiels (hôpitaux, pharmacies) et les personnes vulnérables. De plus, les secouristes sont eux-mêmes des humains avec des familles à protéger, ce qui peut retarder leur intervention. La solidarité locale, premier filet de sécurité Au-delà de la préparation individuelle, la solidarité de quartier s'avère indispensable. Alexandre encourage à discuter avec ses voisins, même au risque de passer pour un “illuminé”, afin de coordonner les préparatifs. Un quartier préparé collectivement évite les tensions et les conflits pour les ressources, créant plutôt un réseau d'entraide. Exercices pratiques et défis Le podcast propose trois défis concrets : vérifier ses réserves alimentaires et d'eau, noter cinq numéros de téléphone importants sur papier, et identifier un lieu de repli hors de la ville. L'invitation à simuler une demi-journée sans électricité permet de prendre conscience de nos vulnérabilités réelles. Conclusion Cette discussion soulève une question fondamentale : sommes-nous prêts à tenir 72 heures seuls ? Dans un monde où les pannes peuvent survenir suite à des tempêtes, des cyberattaques ou même des éruptions solaires, la résilience commence chez soi. Notre société moderne, forte et développée, ne tient que si chaque citoyen peut assurer son autonomie de base. La préparation n'est pas du survivalisme extrême, mais du simple bon sens face à des risques bien réels et documentés. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Le Magnifique Alexandre Fournier Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Quand les températures chutent, la motivation aussi. Vous vous dis peut-être : “Il fait trop froid, je vais tomber malade…” ou “Je n'ai pas envie de sortir, je vais geler.”Pourtant, courir en hiver peut être une expérience géniale — à condition d'être bien équipé. Le froid, le vent et l'humidité ne sont pas des ennemis, si vous apprenez à vous habiller intelligemment. Savoir vous équiper, c'est garder le plaisir, et surtout ne pas casser votre régularité. L'hiver devient alors une période de progrès, pas d'arrêt.Avec l'expérience j'ai compris ce qui était indispensable et ce qui l'était moins. Et je me suis rendu compte que je n'avais finalement pas besoin de tant de choses que ça.Liens :La méthode pour imaginer et planifier ton année sportive : https://go.soulier.xyz/plan26 (38% de réduction)Gratuit : La méthode SAM en 2 minutes : https://go.soulier.xyz/oksamkm42Le Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolekm42La Stratégie FlowFit : https://go.soulier.xyz/flowfitkm42Rejoindre le Hamsters Running Club : https://km42.soulier.xyz/hrcTous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/386Je me souviens de mes premières sorties hivernales… Je n'avais aucune de comment m'habiller. Une fois j'avais trop chaud, une fois j'avais froid, une autre fois je regrettais de ne pas avoir pris mes gants… ou de les avoir pris Jusqu'au jour où j'ai compris quelques grandes principes. Certaines questions reçues ces derniers jours me montrent que c'est aussi votre préoccupation. Et puis moi-même j'ai commencé à faire le tour de mes placards à la recherche de l'équipement adapté pour aller courir tôt le matin quand il fait 5-6 degrés.Dans cet épisode identifier les parties du corps qui craignent le pluspourquoi chez moi c'est le coula technique de l'oignon et des 3 couchescomment ajuster en fonction des conditions et de votre activitépourquoi la veste est peut-être le choix le plus difficilepourquoi le risque en hiver n'est paradoxalement pas d'avoir froid mais d'avoir trop chaud pourquoi il faut faire attention à la déshydratationune petite question à vous poser sur le froid et l'hiverNouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici
Un peu de poésie et de mystére dans ce monde de brut ! Alex' embarque Zephiriel en terres inconnues et onirique pour un voyage en 75 énigmes. Jusqu'où iront les deux comparses ? La Clef - Astolie Par Fanélia & Taharn Illustré par Fanélia Édité par Fanelia Art De 1 joueuse Pour 14 ans et + Pour 240 minutes Description : La Clef - Astolie est un livre d'énigmes illustrées avec de l'encre invisible. Sur chaque double page, une énigme demande à être résolue ! Il y a 75 énigmes en tout ! Il n'y a pas d'énoncé, vous devrez trouver ce que le texte et l'image peuvent cacher. Certaines énigmes vous demanderons de vous balader dans le livre ou feront référence à d'autres. Emission présentée par Alex & Zephiriel Générique par Adrien Larouzée Twitter @ledefausse Instagram Le Dé Faussé Facebook Le Dé Faussé Envie de nous soutenir ? Vous pouvez, si vous le souhaitez, grâce au Patreon de notre collectif, le Vaisseau Hyper Sensas ! patreon.com/vaisseauhypersensas Découvrez également notre site vaisseauhypersensas.fr Rejoignez nous sur Discord! https://discord.gg/uGxNp6n
Bon.. au moment où j'écris ces lignes, le texte a changé.Dans le cadre du débat parlementaire, la fameuse "taxe holdings" a étéprofondément transformée. Elle ne vise plus les actifs financiers ou immobiliers comme prévu initialement, mais désormais uniquement les biens de luxe détenus par des sociétés : bijoux, œuvres d'art, voitures de collection, yachts…❌ En clair, une taxe sur le patrimoine ostentatoire logé dans des structures à l'IS.Mais attention : si le Projet de Loi de Finances (PLF) n'est pas voté, le gouvernement pourrait revenir, par ordonnance, à la version d'origine — celle d'une véritable taxe sur la fortune des sociétés. Et il serait naïf de croire que le sujet est clos.J'ai reçu pour en parler Philippe Donneaud avocat associé chez CMS Francis Lefebvre Avocats, dans Une Cession Presque Parfaite. Et selon lui, ce changement n'est qu'un ajustement politique, pas une renonciation. L'idée de fond reste intacte : faire contribuer le capital considéré comme improductif, autrement dit la richesse qui ne travaille pas.
Pour écouter cette série complète de Mécaniques du Vivant : https://bit.ly/France-Culture-MDV.NB : la totalité des 8 séries n'est dispo que sur l'appli Radio France.___Marc Mortelmans nous embarque dans une 5ème saison de la collection de podcasts “Mécaniques du vivant” et explore avec nous l'un des plus grands bonds évolutifs de l'humanité : la domestication ou plutôt les domestications.Notre monde serait très différent sans les animaux, sans les plantes et sans oublier les microbes comme les levures du pain, de la bière et du vin que nous avons domestiqués.Certaines espèces ont pu être domestiquées, d'autres non. Pourquoi ? Quelle différence entre apprivoisé et domestiqué ? Il est en effet possible d'apprivoiser un animal sauvage non domestiqué. Pour être domestiqué, il faut qu'il y ait un contrôle de la reproduction et une modification morphologique sur la descendance. L'apprivoisement n'est donc pas suffisant pour parler de domestication.Aux côtés de Jessica Serra, éthologue, Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de l'environnement et Jean-Denis Vigne, archéozoologue, Marc Mortelmans revient sur l'ensemble des processus qui caractérisent le phénomène de domestication.___
Parmi les plus mystérieux trésors archéologiques découverts au XXᵉ siècle figure un objet singulier : le Rouleau de cuivre. Il fait partie des célèbres manuscrits de la mer Morte, retrouvés entre 1947 et 1956 dans les grottes de Qumrân, au bord de la mer Morte, en Israël. Mais contrairement aux centaines d'autres rouleaux faits de cuir ou de parchemin, celui-ci a été gravé… dans du cuivre pur. Et son contenu n'a rien de religieux : c'est une carte au trésor.Découvert en 1952 dans la grotte n°3, ce rouleau se présentait sous la forme de deux cylindres verdâtres, corrodés par les siècles. Trop fragiles pour être déroulés, ils furent découpés en bandes à l'aide d'une scie fine à l'université de Manchester. Ce n'est qu'alors que les archéologues purent lire les inscriptions gravées en hébreu ancien sur le métal. À la différence des autres manuscrits de Qumrân, composés de textes bibliques, le Rouleau de cuivre énumérait… des lieux et des quantités d'or et d'argent.Le texte, long d'environ 60 colonnes, répertorie 64 caches de trésors : lingots, pièces, vases sacrés, objets précieux, pour un total estimé à plusieurs tonnes de métaux précieux. Certaines cachettes seraient dissimulées sous des marches de temples, d'autres dans des grottes ou des citernes, aux alentours de Jérusalem et du désert de Judée. Si ces chiffres étaient authentiques, le trésor aurait une valeur inestimable.Mais à qui appartenait-il ? Les hypothèses se multiplient depuis plus de soixante-dix ans. Pour certains chercheurs, il s'agirait des richesses du Temple de Jérusalem, dissimulées juste avant sa destruction par les Romains en l'an 70. Pour d'autres, le texte aurait été rédigé par la communauté des Esséniens de Qumrân, qui aurait voulu protéger ses biens religieux. D'autres encore pensent à un document symbolique ou à une liste fictive, destinée à nourrir un enseignement spirituel.Aucune des caches décrites n'a jamais été retrouvée. Les indications géographiques sont trop vagues, les paysages ont changé, et il est possible que le trésor ait été pillé ou détruit depuis des siècles. Pourtant, le mystère demeure. Le Rouleau de cuivre, avec son allure de plan codé, fascine archéologues et aventuriers. C'est un texte unique au monde, entre mythe et archéologie, qui témoigne d'une époque troublée où les fidèles tentaient de sauver ce qu'ils avaient de plus précieux — leurs richesses, mais aussi leur foi. Et peut-être, quelque part sous les sables de Judée, dorment encore les trésors qu'il évoque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partons à la découverte de Mons à travers trois légendes qui continuent de faire vibrer la ville. Certaines se devinent dans la pierre, d'autres se nichent dans les croyances populaires. La première a laissé son empreinte sur les pavés, la seconde porte bonheur à qui caresse la tête du fameux Singe du Grand Garde, et la troisième raconte un miracle céleste, celui des anges apparus dans le ciel montois. Trois récits entre histoire et mystère, contés par Gérard Bavay et Fanny Cuisset. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - La France menace d'interdire Shein après la vente en ligne de poupées à caractère sexuel sur la plateforme chinoise. Et pourtant, le groupe asiatique n'est pas le seul géant du web à commercialiser des objets pédopornographiques.
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Lecture par Raphaëlle Saudinos Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos Interprète : Manuela Corigliano Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, racontent le mal qui rôde et les monstres qui surgissent au beau milieu de l'ordinaire. L'une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L'autre voit son visage s'effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D'autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l'horreur aux plus hauts niveaux littéraires. À lire – Mariana Enriquez, Un lieu ensoleillé pour personnes sombres, trad. de l'espagnol par Anne Plantagenet, éd. du sous-sol, 2025.
Le syndrome de la pédanterie grammaticale est un trouble du comportement linguistique, à la frontière entre la psychologie et la sociolinguistique. Il ne s'agit pas d'une pathologie reconnue dans les manuels médicaux comme le DSM-5, mais d'un phénomène comportemental observé chez certaines personnes ayant un besoin compulsif de corriger les fautes de langage ou d'orthographe des autres — souvent de manière inappropriée ou insistante.Une obsession linguistiqueLes personnes atteintes de ce syndrome éprouvent une irritation disproportionnée face aux erreurs grammaticales ou syntaxiques. Qu'il s'agisse d'une faute d'accord, d'un accent oublié ou d'un anglicisme, elles ressentent le besoin irrépressible de corriger. Cette réaction peut survenir aussi bien dans une conversation écrite que parlée, et dépasse souvent le simple réflexe de précision linguistique : elle devient un mécanisme de contrôle et d'anxiété.Une forme de rigidité cognitiveSur le plan psychologique, la pédanterie grammaticale s'apparente à une forme de perfectionnisme rigide. Certaines études ont suggéré que les personnes qui en souffrent présentent parfois des traits obsessionnels-compulsifs légers : besoin d'ordre, de structure, et faible tolérance à l'ambiguïté. Corriger les fautes leur procure un sentiment de maîtrise et de soulagement temporaire, comparable à celui ressenti par une personne maniaque après avoir rangé un objet déplacé.L'origine du termeLe terme “Grammar Pedantry Syndrome” est popularisé par un article humoristique du BBC Magazine en 2013, avant d'être repris dans divers blogs de linguistes. Le phénomène a toutefois une base cognitive réelle : une étude de l'Université du Michigan publiée dans PLOS ONE (2016) a montré que les personnes les plus sensibles aux fautes grammaticales dans les e-mails étaient souvent moins ouvertes et plus consciencieuses, selon les cinq grands traits de personnalité (Big Five).Une question de tolérance linguistiqueLe syndrome pose aussi un enjeu social : la correction permanente peut être perçue comme une forme de snobisme intellectuel ou d'agressivité passive. Les linguistes rappellent qu'une langue est vivante et que ses “fautes” sont souvent le moteur de son évolution. En d'autres termes, corriger n'est pas toujours enseigner : cela peut aussi briser la communication.En somme, la pédanterie grammaticale n'est pas une maladie, mais une manière anxieuse et rigide de gérer le désordre linguistique. Elle interroge notre rapport à la norme, à la culture, et à l'identité : vouloir préserver la langue, oui ; mais au risque d'oublier qu'elle appartient d'abord à ceux qui la parlent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme : le procès des cyberharceleurs de Brigitte Macron s'est ouvert cette semaine / plus d'un tiers des foyers déclarent avoir du mal à payer certaine factures de gaz ou électricité ces douze dernières mois
Ce mois-ci, les invités de Jean-Marie Guénois convoquent les grandes voix et sagesses passées, afin d'aider notre époque à résister au Mal. Anne-Marie Pelletier, au Cerf, médite avec Vassili Grossman. L'immense romancier, mort en 1964 en paria du régime soviétique, aide à déchiffrer la politique actuelle du Kremlin associant agression et terreur ; le lire, nous dit l'auteur, c'est surtout éprouver la force bienfaisante d'un regard, d'une compassion, d'une intelligence du coeur qui ne cessa de protester en faveur de l'humanité. Dans « Tous hérétiques », au Seuil, Denis Moreau se demande si les hérésies d'hier ne ressurgissent pas ; le donatisme, dans la tentation du repli identitaire ; le gnosticisme, dans le rejet de l'universalisme ; le pélagianisme, dans l'obsession de l'autonomie individuelle... Certaines idées modernes s'éclairent autrement, et aussi la pensée chrétienne, qui irrigue, souvent à notre insu, nos discussions les plus actuelles. Didier Rance initie magnifiquement au nouveau docteur de l'Église dans « John Henry Newman, maître et guide spirituel », chez DDB. L'anglican converti devenu cardinal a vu, comme Nietzsche, advenir la société sans Dieu ; mais il a cru dans la sainteté quotidienne, dans l'Église pècheresse et corps du Christ, dans le service de la vérité, qui, à la fin, vaincra le Mal. Une émission coproduite par KTO, Le Jour du Seigneur et La Procure, et animée par Jean-Marie Guénois.
L'intelligence artificielle n'est pas qu'un outil de productivité ou d'innovation technologique. Elle s'impose désormais comme un levier potentiel — mais aussi un risque — pour la responsabilité sociétale des entreprises, la fameuse RSE. C'est le principal enseignement du Baromètre RSE 2025, publié le 23 octobre par le cabinet Wavestone et l'Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse).« L'IA ouvre des perspectives inédites », reconnaît Cédric Baecher, associé chez Wavestone, tout en rappelant la nécessité d'un “cadrage rigoureux et d'une vigilance éthique renforcée”. Car si les opportunités sont vastes, les risques ne le sont pas moins. Seuls 37 % des responsables RSE en France estiment que plus de la moitié des collaborateurs de leur entreprise comprennent les enjeux de l'IA générative. C'est deux fois moins qu'au Royaume-Uni (83 %) et bien en dessous de l'Allemagne (65 %).Pour l'heure, aucune application ne domine clairement. L'usage de l'IA reste en phase d'expérimentation. Mais les tendances se dessinent : 59 % des entreprises s'en servent pour mesurer et communiquer leur performance ESG, 38 % pour automatiser leurs rapports, 34 % pour collecter les données et 33 % pour sensibiliser leurs salariés. Certaines expérimentent déjà des outils très concrets : scan des plateaux-repas pour limiter le gaspillage, optimisation énergétique des bâtiments ou encore logiciel d'aide à la conduite écologique pour les trains à la SNCF.Le baromètre souligne aussi une réalité : lorsque les directions RSE sont impliquées, les projets IA intègrent trois fois plus souvent un critère environnemental. Là où elles sont absentes, cette dimension disparaît presque totalement. Mais un autre enjeu monte en puissance : celui des risques psychosociaux. L'étude montre que 45 % des entreprises identifient la peur du remplacement de l'humain par la machine comme une source majeure de stress, suivie de la perte de reconnaissance professionnelle et du manque de transparence des décisions prises par l'IA. En somme, la course à l'intelligence artificielle ne pourra être durable que si elle s'accompagne d'une intelligence humaine éthique et responsable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Amazon a annoncé la suppression d'environ 14 000 emplois, principalement dans ses équipes dites « corporate ». Ces coupes représentent environ 4 % de ses effectifs de bureau, mais elles traduisent surtout un changement profond dans la stratégie du géant américain. Le groupe fondé par Jeff Bezos n'est pas en crise ; il se réorganise pour affronter une nouvelle ère : celle de l'intelligence artificielle et de la rentabilité post-pandémie.Pendant la crise du Covid-19, Amazon avait embauché massivement pour répondre à l'explosion du commerce en ligne. Mais une fois la croissance revenue à un rythme plus normal, l'entreprise s'est retrouvée avec une structure lourde, coûteuse et parfois redondante. Andy Jassy, le PDG, l'a reconnu : Amazon veut devenir plus agile, avec « moins de couches hiérarchiques » et une organisation plus fluide. En clair, l'entreprise fait le ménage dans ses équipes de management intermédiaire et dans certaines fonctions administratives.Mais la raison principale de cette vague de licenciements tient à l'essor de l'intelligence artificielle. Amazon investit des milliards dans ce domaine, notamment avec son modèle d'IA maison, ses outils d'automatisation interne et ses services cloud. Certaines tâches de gestion, de planification ou de support peuvent désormais être réalisées plus vite et plus efficacement grâce à des systèmes d'IA générative. Andy Jassy l'a dit sans détour : « Nous aurons besoin de moins de personnes pour certains métiers, et de plus pour d'autres. »Derrière ce discours, on trouve aussi une logique financière. Les marchés veulent des marges plus élevées. Pour rassurer les investisseurs et absorber le coût colossal des nouveaux data centers et du développement de l'IA, Amazon cherche à réduire ses dépenses. Et le personnel « corporate », moins directement lié aux ventes, est souvent la première variable d'ajustement.Les équipes les plus touchées sont celles des services administratifs, du marketing et de la publicité, ainsi que certaines divisions du retail et des appareils électroniques. En revanche, les postes d'entrepôt et de livraison ne sont pas concernés à court terme, même si l'automatisation pourrait aussi y modifier le travail demain.Cette restructuration illustre une tendance de fond dans le secteur technologique : après des années de croissance effrénée, les géants cherchent désormais à devenir plus efficaces, plus légers et plus rentables. L'IA ne détruit pas encore des millions d'emplois, mais elle redessine déjà les contours du travail de bureau. Chez Amazon comme ailleurs, la révolution ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le patron du laboratoire français Kyutai détaille les avancées spectaculaires de ses IA vocales open source : interaction fluide, traduction en temps réel et synthèse vocale à la volée.Interview : Patrick Pérez, directeur général de KyutaiUn laboratoire à but non lucratif pour une IA ouverteKyutai est un centre de recherche sur l'intelligence artificielle à but non lucratif, fondé en 2023 grâce au mécénat de Xavier Niel, Rodolphe Saadé et Eric Schmidt, ancien CEO de Google.L'objectif : faire progresser la recherche fondamentale sur les grands modèles d'IA et partager les résultats en open source, du code aux modèles, pour stimuler l'écosystème scientifique mondial.Patrick Pérez, son directeur, le souligne : « nous ne faisons pas de produit, mais de la science ».Moshi : la première IA vocale vraiment naturelleLe premier projet emblématique de Kyutai, Moshi, est une IA conversationnelle sans tour de parole imposé. Elle comprend et répond en temps réel, peut couper la parole à bon escient et saisit les nuances émotionnelles de la voix.Une innovation majeure : Moshi ne passe pas par une transcription textuelle, préservant ainsi le timbre, l'émotion et les intonations. Open-sourcé en 2024, le modèle a déjà été téléchargé plusieurs millions de fois et inspire de nouveaux projets comme Sésame, qui réutilise certaines de ses briques.Ibiki : la traduction simultanée façon interprèteDévoilé au Sommet mondial de l'IA au Grand Palais en 2025, Ibiki traduit une conversation en simultané, tout en préservant la voix originale de l'orateur.Ce modèle, capable de fonctionner sur un smartphone, représente une avancée majeure face aux systèmes propriétaires comme Meta AI ou OpenAI.Encore au stade de prototype, Ibiki démontre la maturité de la recherche française en matière d'IA vocale temps réel et de traduction instantanée expressive.Unmute : la synthèse vocale à la voléeAvec Unmute, Kyutai repousse encore les limites : la synthèse vocale s'effectue en même temps que le texte est généré par un modèle de langage (LLM).Ce procédé permet une réponse instantanée et naturelle, sans latence perceptible. Ces avancées ouvrent la voie à de nouvelles expériences immersives — assistants vocaux, médias parlants ou interfaces interactives.C'est aussi l'un des chantiers clés de l'IA « multimodale », qui marie texte, son et vision dans un même flux de communication.Le futur : multimodalité et accessibilitéKyutai poursuit ses recherches sur la multimodalité, visant à créer des IA capables d'interpréter voix, texte, images et vidéos en temps réel.Certaines de ces briques sont déjà utilisées par le média La Provence pour convertir ses articles en audio expressif.Une application concrète de la mission de Kyutai : rendre la recherche ouverte, utile et inclusive, tout en démontrant que l'innovation européenne peut rivaliser avec les géants américains.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Manifeste électoral : « un an après la présentation, certaines mesures phares, jugées indispensables, n'ont pas reçu l'attention nécessaire » souligne Faizal Jeerooburkhan by TOPFM MAURITIUS
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ecoutez RTL Midi avec Amandine Bégot du 28 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur presque toutes les représentations de la crucifixion, au sommet de la croix du Christ, un petit écriteau porte quatre lettres : INRI. Ces initiales, gravées ou peintes, intriguent depuis des siècles. Elles renvoient à une inscription latine mentionnée dans les Évangiles : “Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum”, autrement dit « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».Selon le récit biblique, cette phrase aurait été ordonnée par Ponce Pilate, le gouverneur romain qui présida le procès de Jésus. Après avoir cédé à la pression des autorités religieuses juives, Pilate aurait voulu marquer son autorité — ou son ironie. En affichant cette mention au-dessus du supplicié, il signifiait : voici le “roi” que vous avez livré à la mort. Une manière de tourner en dérision à la fois le condamné et ceux qui le réclamaient.Les Évangiles précisent aussi un détail important : l'inscription fut rédigée en trois langues — hébreu, grec et latin —, les trois grandes langues du monde méditerranéen d'alors. Ce trilinguisme n'est pas anodin. Il symbolise la diffusion universelle du message du Christ : son supplice, exposé à tous, n'était pas un drame local mais un événement à portée universelle.Au fil des siècles, l'acronyme INRI s'est imposé comme un symbole chrétien à part entière. Dans l'art médiéval, il apparaît sur les crucifix, les tableaux, les calvaires et les vitraux. Il résume en quatre lettres toute la tension du récit évangélique : un homme, proclamé “roi”, humilié comme un criminel, mais reconnu par les croyants comme le véritable souverain spirituel.Le sens théologique de l'inscription a évolué. Ce qui était au départ une moquerie politique est devenu une proclamation de foi : Jésus est bien “roi”, non d'un territoire terrestre, mais d'un royaume spirituel. Certaines traditions mystiques ont même donné à chaque lettre une signification symbolique — par exemple : Iesus Nazarenus Rex Iustitiae (“Jésus de Nazareth, roi de la justice”).Aujourd'hui encore, ces quatre lettres demeurent familières aux fidèles du monde entier. Elles rappellent la dimension historique du supplice, mais aussi la portée spirituelle du message chrétien : le triomphe du pardon sur la dérision, et de la foi sur le pouvoir. Derrière ce simple acronyme se cache donc une profession de foi millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur presque toutes les représentations de la crucifixion, au sommet de la croix du Christ, un petit écriteau porte quatre lettres : INRI. Ces initiales, gravées ou peintes, intriguent depuis des siècles. Elles renvoient à une inscription latine mentionnée dans les Évangiles : “Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum”, autrement dit « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».Selon le récit biblique, cette phrase aurait été ordonnée par Ponce Pilate, le gouverneur romain qui présida le procès de Jésus. Après avoir cédé à la pression des autorités religieuses juives, Pilate aurait voulu marquer son autorité — ou son ironie. En affichant cette mention au-dessus du supplicié, il signifiait : voici le “roi” que vous avez livré à la mort. Une manière de tourner en dérision à la fois le condamné et ceux qui le réclamaient.Les Évangiles précisent aussi un détail important : l'inscription fut rédigée en trois langues — hébreu, grec et latin —, les trois grandes langues du monde méditerranéen d'alors. Ce trilinguisme n'est pas anodin. Il symbolise la diffusion universelle du message du Christ : son supplice, exposé à tous, n'était pas un drame local mais un événement à portée universelle.Au fil des siècles, l'acronyme INRI s'est imposé comme un symbole chrétien à part entière. Dans l'art médiéval, il apparaît sur les crucifix, les tableaux, les calvaires et les vitraux. Il résume en quatre lettres toute la tension du récit évangélique : un homme, proclamé “roi”, humilié comme un criminel, mais reconnu par les croyants comme le véritable souverain spirituel.Le sens théologique de l'inscription a évolué. Ce qui était au départ une moquerie politique est devenu une proclamation de foi : Jésus est bien “roi”, non d'un territoire terrestre, mais d'un royaume spirituel. Certaines traditions mystiques ont même donné à chaque lettre une signification symbolique — par exemple : Iesus Nazarenus Rex Iustitiae (“Jésus de Nazareth, roi de la justice”).Aujourd'hui encore, ces quatre lettres demeurent familières aux fidèles du monde entier. Elles rappellent la dimension historique du supplice, mais aussi la portée spirituelle du message chrétien : le triomphe du pardon sur la dérision, et de la foi sur le pouvoir. Derrière ce simple acronyme se cache donc une profession de foi millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:08 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - C'est la question posée par Anatole, huit ans et demi, au répondeur des P'tits bateaux. L'historien Bruno Collin lui répond au micro de Camille Crosnier. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 22 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Certaines maladies chroniques peuvent affecter la vision. C'est le cas du diabète, de l'hypertension artérielle ou de la sarcoïdose. Grave complication du diabète, la rétinopathie diabétique constitue aujourd'hui une cause majeure de cécité à l'échelle de la planète. D'autres maladies inflammatoires, comme la maladie de Crohn ou le lupus peuvent également se traduire par des atteintes oculaires (uvéite, sécheresse oculaire). Comment les prévenir ? À quelle fréquence faut-il faire un examen ? Un suivi ophtalmologique pour ces patients est-il nécessaire ? Pr Matthieu Robert, chirurgien ophtalmologiste à l'Hôpital Necker-Enfants malades. Professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Paris Pr Assumpta Bella, professeur émérite d'ophtalmologie. Précédemment coordonnateur du programme national de lutte contre la cécité du Cameroun. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur l'étude de cohorte menée par des chercheurs (Inserm, INRAE, Université Paris Cité, Université Sorbonne Paris Nord, CHRU de Tours et CHI de Créteil) sur les effets à long terme du contact peau à peau chez les grands prématurés. Interview du Dr Ayoub Mitha, pédiatre néonatologue au Centre hospitalier régional universitaire de Tours et chercheur Inserm au Centre de Recherche en Epidémiologie et Statistiques, à Paris. Programmation musicale : ► Victoria Monet – Jaguar ► Mbosso feat. Dogo Paten – Ungewezaje.
Certaines maladies chroniques peuvent affecter la vision. C'est le cas du diabète, de l'hypertension artérielle ou de la sarcoïdose. Grave complication du diabète, la rétinopathie diabétique constitue aujourd'hui une cause majeure de cécité à l'échelle de la planète. D'autres maladies inflammatoires, comme la maladie de Crohn ou le lupus peuvent également se traduire par des atteintes oculaires (uvéite, sécheresse oculaire). Comment les prévenir ? À quelle fréquence faut-il faire un examen ? Un suivi ophtalmologique pour ces patients est-il nécessaire ? Pr Matthieu Robert, chirurgien ophtalmologiste à l'Hôpital Necker-Enfants malades. Professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Paris Pr Assumpta Bella, professeur émérite d'ophtalmologie. Précédemment coordonnateur du programme national de lutte contre la cécité du Cameroun. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur l'étude de cohorte menée par des chercheurs (Inserm, INRAE, Université Paris Cité, Université Sorbonne Paris Nord, CHRU de Tours et CHI de Créteil) sur les effets à long terme du contact peau à peau chez les grands prématurés. Interview du Dr Ayoub Mitha, pédiatre néonatologue au Centre hospitalier régional universitaire de Tours et chercheur Inserm au Centre de Recherche en Epidémiologie et Statistiques, à Paris. Programmation musicale : ► Victoria Monet – Jaguar ► Mbosso feat. Dogo Paten – Ungewezaje.
Le gène p53 est sans doute le plus étudié de tout le génome humain, et pour une raison majeure : il est surnommé le « gardien du génome », tant son rôle est crucial dans la prévention du cancer.Découvert dans les années 1970, p53 code une protéine du même nom qui agit comme un chef d'orchestre de la sécurité cellulaire. Chaque jour, notre ADN subit des milliers d'agressions — causées par les rayons UV, des substances chimiques, ou simplement des erreurs de copie lors de la division cellulaire. Le rôle du gène p53 est de détecter ces anomalies et de décider de la marche à suivre : soit il déclenche la réparation de l'ADN, soit il ordonne à la cellule de cesser de se diviser, soit, en dernier recours, il provoque son autodestruction (l'apoptose).En d'autres termes, p53 empêche les cellules endommagées de devenir cancéreuses. C'est un frein biologique fondamental. Mais lorsqu'il est muté — ce qui arrive dans environ 50 % de tous les cancers humains — ce garde du corps cellulaire cesse de fonctionner. La cellule devient alors libre de se multiplier sans contrôle, d'accumuler d'autres mutations, et de former une tumeur.Cette importance explique pourquoi p53 a fait l'objet de dizaines de milliers de publications scientifiques. Les chercheurs veulent comprendre son mécanisme exact, sa structure, et surtout comment le réactiver lorsqu'il est défaillant.Ce gène n'agit pas seul : il appartient à une famille de gènes apparentés (p63 et p73) qui participent aussi à la régulation de la croissance cellulaire et à la mort programmée. Ensemble, ils forment une véritable armée de surveillance anti-cancer.Au-delà de l'oncologie, p53 est aussi impliqué dans d'autres domaines : le vieillissement, par exemple. Son hyperactivité peut empêcher les cellules de se renouveler correctement, accélérant la sénescence des tissus. C'est donc un équilibre délicat : trop peu de p53, c'est le risque de cancer ; trop, c'est le vieillissement prématuré.Enfin, p53 est devenu une cible thérapeutique majeure. De nouvelles molécules cherchent à restaurer son activité dans les tumeurs où il est muté, ou à imiter ses effets. Certaines thérapies géniques expérimentales tentent même d'introduire une version saine du gène dans les cellules cancéreuses.Ainsi, p53 fascine les chercheurs car il résume à lui seul la complexité de la vie cellulaire : un simple gène capable de décider entre la survie et la mort d'une cellule, et donc, en partie, entre la santé et la maladie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La cybercinétose, aussi appelée « mal du virtuel », est une forme moderne du mal des transports. Elle survient lorsque nous utilisons un casque de réalité virtuelle, jouons à certains jeux vidéo ou regardons des images en mouvement immersives. Le cerveau reçoit alors des signaux contradictoires : les yeux perçoivent un déplacement, mais le corps, lui, reste immobile. Ce désaccord sensoriel suffit à provoquer des symptômes physiques bien réels : nausées, vertiges, sueurs froides, maux de tête, voire désorientation.Pour comprendre ce phénomène, il faut revenir à la manière dont notre cerveau gère l'équilibre. Celui-ci repose sur trois sources d'information : la vision, l'oreille interne (ou système vestibulaire) et la proprioception — c'est-à-dire la perception de la position de notre corps dans l'espace. En temps normal, ces signaux sont cohérents. Mais en réalité virtuelle, par exemple, vos yeux voient un mouvement que votre oreille interne ne ressent pas. Le cerveau interprète ce conflit comme une anomalie — parfois même comme un empoisonnement — et déclenche des réactions de défense, comme les vomissements.Les chercheurs se sont penchés sur ce trouble depuis l'essor de la VR. Des études, notamment celles menées par la NASA dès les années 1990, ont montré que la cybercinétose touche jusqu'à 60 % des utilisateurs de casques immersifs, selon la durée d'exposition et la sensibilité individuelle. Certaines personnes y sont très résistantes, d'autres tombent malades en quelques minutes.Les symptômes peuvent apparaître dès que la fréquence d'image est trop basse (moins de 90 images par seconde), que le champ de vision est trop large ou que les mouvements à l'écran ne correspondent pas parfaitement à ceux de la tête. Les jeux vidéo de course, de tir ou de vol sont particulièrement concernés. Les développeurs tentent donc de réduire le phénomène en stabilisant l'image, en limitant les accélérations ou en introduisant des repères visuels fixes (comme un cockpit virtuel).Les scientifiques espèrent mieux comprendre pourquoi certains individus s'adaptent avec le temps. Il semble que le cerveau puisse, à force d'exposition, recalibrer ses repères sensoriels — un peu comme lorsqu'on s'habitue à la mer ou à un simulateur de vol.En somme, la cybercinétose illustre les limites actuelles de l'immersion numérique : notre corps, lui, reste encore bien ancré dans le monde réel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Roland Pérez décrypte la trêve hivernale, en vigueur du 1er novembre 2025 au 31 mars 2026. Pendant cette période, aucune expulsion locative ne peut avoir lieu, sauf exceptions : relogement adapté, immeuble dangereux, violences familiales ou squatteurs.L'expert rappelle aussi que les loyers restent dus, et que les coupures d'électricité et de gaz sont interdites durant l'hiver. Il invite locataires et propriétaires à privilégier le dialogue et la responsabilité pour anticiper la fin de la trêve.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:50 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Une nouvelle étude menée au Puy-de-Dôme révèle la présence de pesticides dans des nuages. Certaines de ces substances sont interdites sur notre territoire, signe qu'elles peuvent voyager sur de longues distances, bien au-delà des zones d'épandage.
Pendant des siècles, un mal de dents n'était pas seulement une douleur : c'était, croyait-on, l'œuvre d'un petit intrus terrifiant… le « ver de dent ».Cette croyance est l'une des plus anciennes de l'histoire de la médecine. On en trouve la trace chez les Sumériens il y a plus de 5 000 ans, mais aussi chez les Mayas, dans les textes hindous, et même en Europe, où elle s'est maintenue jusqu'au XVIIIᵉ siècle. Partout, l'idée était la même : si une dent fait mal, c'est parce qu'un ver minuscule s'y est installé et la ronge de l'intérieur.Les symptômes semblaient confirmer cette théorie. Une rage de dents donne l'impression que quelque chose creuse et gratte à l'intérieur. Et comme on ne pouvait pas voir ce qui se passait réellement, l'explication du ver était la plus logique. Certaines descriptions anciennes affirment même que l'on pouvait apercevoir le ver en retirant un morceau de dent cariée… en réalité, il s'agissait souvent de nerfs ou de débris de tissus, mal interprétés.Cette idée du « ver de dent » a influencé les pratiques médicales pendant des siècles. Dans de nombreuses cultures, les guérisseurs tentaient de chasser le parasite à l'aide de rituels, de plantes, ou même de fumigations censées faire sortir le ver de sa cachette. En Europe médiévale, on pouvait appliquer sur la dent malade des mélanges de miel, de cendres ou d'herbes, dans l'espoir d'« étouffer » le coupable.Il faut attendre l'essor de la médecine moderne et surtout l'invention du microscope, au XVIIᵉ siècle, pour que la théorie soit sérieusement remise en question. On découvre alors que les véritables responsables ne sont pas des vers, mais des bactéries, qui dégradent l'émail et provoquent des caries. Au XVIIIᵉ siècle, la science finit par balayer la vieille croyance, même si elle reste encore vivace dans certaines régions du monde.Aujourd'hui, l'histoire du « ver de dent » peut nous sembler naïve. Mais elle illustre bien une constante : quand la science ne peut pas encore expliquer un phénomène, l'imagination prend le relais. Et dans le cas du mal de dents, il fallait bien trouver une raison à cette douleur insupportable.En résumé, si nos ancêtres ont cru si longtemps aux vers de dents, c'est parce que la douleur était réelle, mais les moyens d'observation manquaient. Une croyance universelle, qui rappelle à quel point la médecine a parcouru un long chemin pour comprendre et traiter la douleur dentaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« C'est confirmé, s'exclame Midi Madagascar. Le président Andry Rajoelina n'est plus au pays et se trouve désormais dans un lieu sûr et sécurisé. Il a lui-même annoncé cette information hier soir lors d'une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux. (…) Les propos du président n'ont pas été diffusés sur la télévision et la radio nationales. Et pour cause, les militaires du CAPSAT l'ont interdit. (…) Andry Rajoelina n'a pas confirmé ni infirmé l'information selon laquelle il avait été exfiltré par un avion de l'armée française, pointe encore Midi Madagascar. Il a toutefois indiqué avoir choisi de partir pour éviter un affrontement entre Malgaches et particulièrement entre militaires. (…) Le chef de l'État a confirmé l'existence d'un projet de coup d'État assorti d'une prise du palais présidentiel qui devait avoir lieu vendredi dernier, ainsi que d'une tentative d'assassinat à son encontre. » Rajoelina à Dubaï ? Rappelons que plusieurs sources, dont RFI, affirment qu'Andry Rajoelina a quitté Antananarivo dimanche 12 octobre. Le président malgache est parti en hélicoptère pour Sainte-Marie, une île située sur la côte orientale de Madagascar, avant de monter à bord d'un avion militaire français à destination de la Réunion. « Cette opération, bien que discrète, aurait été rendue possible grâce à un accord bilatéral entre les Présidents Macron et Rajoelina, affirme Afrik.com. Malgré cette implication logistique, les autorités françaises insistent : il ne s'agit pas d'une intervention militaire ou politique. Paris se veut ferme sur un point : il n'est pas question de s'immiscer dans les affaires internes malgaches, ni de soutenir un changement de régime. » Andry Rajoelina n'est pas le seul à avoir fui. « Une bonne partie des hauts responsables du pays semblent avoir plié bagages », affirme Madagascar Tribune. Le quotidien malgache cite un ancien Premier ministre, des députés, des sénateurs, des gouverneurs et des hommes d'affaires. Dont certains auraient d'ores et déjà demandé l'asile politique à la France. Le vide au sommet de l'État En tout cas, la « situation est embarrassante et inquiétante, s'alarme l'Express, autre quotidien malgache. Le président est parti ailleurs pour sauver sa peau, mais n'a pas démissionné. Au contraire, il affirme tenir la barque et détenir le commandement. (…) Mais sur le terrain, les militaires maîtrisent la situation. À preuve, son discours n'a pas pu passer sur la chaîne nationale. (…) Néanmoins, poursuit L'Express, les militaires n'ont pas en réalité pris le pouvoir, sachant pertinemment qu'un coup d'État militaire est sans issue. Mais il est clair qu'ils le poussent à la démission ou, à la rigueur, à accepter un compromis politique. Dans ce cas, le président resterait à sa place avec un pouvoir réduit et un Premier ministre civil qui ferait l'unanimité. La question est de savoir s'il en existe un. » En attendant, constate encore l'Express, « la situation reste totalement floue (…). Il y a un vide au sommet de l'État. Le Premier ministre ne peut pas réellement gouverner avec trois ministres. La solution doit être politique sinon la situation risque d'empirer. C'est bien d'avoir une volonté de tout changer, de mettre un terme aux injustices et à la corruption, aux mauvaises conditions de vie, mais c'est mieux de préparer au préalable des alternatives. Sinon la victoire ressemble à un cadeau empoisonné. » Vers une « sortie de crise honorable » ? Alors, justement, relève le Monde Afrique, « des discussions se sont engagées entre les militaires du CAPSAT, le nouveau chef d'état-major des armées et un groupe de députés pour explorer ce que pourrait être une “sortie de crise honorable“. Plusieurs options sont sur la table, allant du constat de vacance du pouvoir par l'Assemblée nationale si Andry Rajoelina, sous la pression, se résolvait à démissionner, au vote d'une motion d'empêchement du chef de l'État, ce qui suppose de réunir une majorité qui aujourd'hui n'est pas acquise. “Dans tous les cas, il s'agit de parvenir à la nomination d'un gouvernement qui fasse consensus, affirme un acteur de l'ombre cité par le journal, pour accompagner un dialogue national sous l'égide du FFKM (le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes) et conduire une transition jusqu'à la tenue d'élections dans des conditions acceptées par tous. Certaines voies peuvent paraître tirées par les cheveux sur le plan du droit, mais elles sont défendables. Et toutes valent mieux qu'un coup d'État“, affirme encore cette source pour qui “la priorité doit être d'éviter à Madagascar un nouveau saut dans le vide“. »
durée : 00:59:57 - Bonnes questions - par : Nathalie Piolé - ❓ Ce soir, dans Banzzaï, toutes les questions sont bonnes à poser ! Certaines, par contre, n'ont pas de réponse... - réalisé par : Fabien Fleurat Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les Yéniches, persécutés au cours de l'histoire et marginalisés dans les discours et les espaces publics, sont pourtant reconnus comme une minorité nationale et leur culture est inscrite dans la liste des traditions vivantes de Suisse. Pourquoi leur place semble-t-elle si difficile à trouver dans notre société ? En 1926, la Fondation Pro Juventute crée l'oeuvre d'entraide "Les enfants de la grand-route". Sous prétexte de les protéger du "mal du vagabondage", près de 600 enfants d'origine yéniche et manouche sont enlevés à leurs familles, sédentarisés de force en institutions, en foyers ou en familles d'accueil. Certaines victimes sont même internées en prison et en hôpital psychiatrique, d'autres sont stérilisées contre leur volonté. Pendant cinquante ans, Pro Juventute et le responsable de ce programme, Alfred Siegfried, bénéficient de soutiens politiques et financiers de la part de la Confédération et de certains cantons et communes. Jusqu'aux révélations du magazine alémanique Der Schweizerische Beobachter en 1972. Le programme de Pro Juventute prend fin l'année suivante. Avec l'historien Thomas Huonker, spécialiste des persécutions subies par les communautés nomades en Suisse. Une série de Pierre Jenny, réalisée par Samuel Morier Genoud.
✨ Suis-moi sur Instagram : instagram.com/laurita.socaliente/ Venez je vous fais gagner 10 ans de thérapie en 20 minutes, avec un podcast décousu, comme on les aime ! On aborde divers sujets, vous trouverez forcément votre bonheur. - Parfois, c'est une bénédiction de ne pas comprendre quelqu'un. - Certaines personnes aiment leurs problèmes - Out, les gens qui vous font vous questionner sur si vous êtes ami(e)s - Si vous avez les mains gelées, l'eau froide paraît chaude - Les gens marrants ont grandi dans des environnements "pas marrants" - Vous êtes une personne différente pour chaque personne que vous rencontrez. - Ceux qui veulent te voir gagner, t'aident à gagner. - Comment juger le choix de quelqu'un quand on ne connaît pas ses options ? - Arrêtons de négocier avec la version la plus faible de nous-même Et bien d'autres réflexions. A tout de suite ;)
Parfois, on retombe sur des extraits de débats cultes : des intellectuels qui s'affrontent, des idées qui fusent, des clashs devenus légendaires. Et on se dit peut-être que tout ça a disparu. Aujourd'hui, le débat a changé. Certaines idées ne trouvent plus leur place que dans un certain type de médias. D'autres affrontements paraissent incontrôlables, comme si plus rien ne pouvait être canalisé. Et parfois, on assiste à des débats qui n'en sont plus vraiment. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Était-ce vraiment mieux avant ? Le débat a-t-il encore sa place en France ?
Quand on pense aux châteaux forts médiévaux, on imagine tout de suite des murailles épaisses, des ponts-levis et des tours de guet. Mais un détail, souvent oublié, intrigue les visiteurs : ces petites excroissances en pierre, perchées au-dessus du vide, parfois à plusieurs mètres de hauteur. Ce sont les latrines suspendues, ou garde-robes, un élément aussi essentiel qu'ingénieux de la vie quotidienne au Moyen Âge.Pourquoi donc construire les toilettes… à l'extérieur des murs ? La réponse tient à un subtil mélange de praticité, d'hygiène et de défense.D'abord, la question de l'évacuation. Les châteaux abritaient parfois des centaines de personnes : seigneurs, soldats, domestiques. Il fallait bien gérer les besoins naturels sans transformer les salles en cloaques insupportables. En plaçant les latrines en encorbellement au-dessus des fossés ou de la pente extérieure, les déchets étaient directement rejetés à l'extérieur du bâtiment. Un seau ou un simple conduit permettait d'évacuer tout cela par gravité. Pas très élégant, mais rudement efficace.Ensuite, l'hygiène relative. Les conceptions médicales de l'époque n'avaient rien de moderne, mais on comprenait que les miasmes — les mauvaises odeurs — pouvaient rendre malade. Mettre les latrines hors des murs limitait les nuisances et les risques de contamination. Certaines forteresses utilisaient même les fossés remplis d'eau pour entraîner les déchets, créant une forme primitive d'égout.Enfin, l'architecture défensive n'était jamais loin. Dans certains cas, les conduits des latrines donnaient directement sur les fossés, ajoutant aux eaux stagnantes une couche supplémentaire de répulsion pour l'ennemi. Et il arrivait que les assaillants tentent d'utiliser ces ouvertures pour s'infiltrer : d'où la présence de grilles ou de pierres escamotables, preuve que même les toilettes faisaient partie de la stratégie militaire.Bien sûr, le confort restait sommaire. Les sièges étaient en bois, percés d'un simple trou, parfois partagés. Les nobles pouvaient bénéficier de latrines privées attenantes à leur chambre, mais les soldats et les serviteurs se contentaient d'espaces collectifs. Le mot garde-robe lui-même vient de cette habitude d'y suspendre les vêtements : les odeurs fortes repoussaient naturellement les mites et autres parasites du tissu.En somme, ces latrines suspendues sont un symbole du pragmatisme médiéval. Ni luxe, ni raffinement, mais une réponse concrète aux défis d'hygiène et de logistique posés par la vie en autarcie derrière les murailles. La prochaine fois que vous verrez ces petites tourelles en surplomb, rappelez-vous : elles étaient le signe d'une architecture qui pensait autant à l'ennemi qu'aux besoins les plus quotidiens de ses habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les joueurs de l'équipe d'Italie Espoirs portaient chacun un bandeau couvrant un de leurs yeux à l'entraînement. Une méthode appliquée par le nouveau sélectionneur, Silvio Baldini. La pratique, également utilisée en boxe, aurait pour vertu de limiter la fatigue et les alertes physiques pendant les rencontres. Jérôme Rothen, Emmanuel Petit et Benoit Boutron commentent cette pratique.
durée : 00:38:18 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Couronnée par un prix Nobel en 2019, la découverte de la première exoplanète a révolutionné le monde de l'astrophysique. 30 ans plus tard où en est la connaissance scientifique ? Que nous ont appris les milliers d'exoplanètes découvertes depuis? Certaines abritent-elles des formes de vie? - invités : Guillaume Hébrard, Hervé Cottin - Guillaume Hébrard : Directeur de recherche CNRS à l'Institut d'Astrophysique de Paris et à l'Observatoire de Haute Provence, Hervé Cottin : Astrochimiste - réalisé par : Jérôme BOULET Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Afrique, Occident, Pacifique, Asie, Nord/Sud, Orient, Europe… autant de grands ensembles qui permettent de parler du Monde en le découpant. Pourtant aucun n'est naturel, aucun n'est neutre. S'ils peuvent isoler, stigmatiser, servir à fonder une identité, ce sont avant tout des représentations, historiquement datées, et aujourd'hui en plein mouvement. L'Orient est un rêve colonial évanoui, et l'Occident ne semble pas avoir plus de sens. Les continents sont une fiction qui n'a rien de réel, les aires de civilisations sont plus que suspectes…Certaines parties du Monde s'effacent de notre vocabulaire, comme l'Océanie. D'autres prennent une signification nouvelle, comme l'Asie. D'autres encore se veulent identitaires, tout en échouant à se définir, comme l'Europe. Personne ne justifie plus le couple Nord/Sud, mais il hante encore le discours économique.Toutes ces visions géographiques, qui sont autant de grands récits du Monde, sont issues du regard que les Européens ont porté sur les autres pour mieux se définir eux-mêmes. Christian Grataloup reconstruit leur genèse, les superpose, les articule, analyse et critique leurs dynamiques pour proposer une nouvelle lecture de l'espace de l'Humanité.L'auteur, Christian Grataloup, géohistorien, est avec nous en studio pour une super interview, et confrontation d'idées !!Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Certaines matières sont synonymes de puissance et d'énergie, comme le pétrole ou le charbon, tandis que l'or symbolise la richesse. D'autres, plus ordinaires, restent invisibles au regard. Le caoutchouc appartient à cette catégorie de matières omniprésentes et pourtant invisibles. À travers une histoire qui parcourt la planète et ses forêts, Manuel Charpy, historien spécialisé dans l'histoire des objets du quotidien, nous explique comment la sève de l'hévéa, source du caoutchouc, est devenue une obsession.
Quand on pense aux châteaux forts médiévaux, on imagine tout de suite des murailles épaisses, des ponts-levis et des tours de guet. Mais un détail, souvent oublié, intrigue les visiteurs : ces petites excroissances en pierre, perchées au-dessus du vide, parfois à plusieurs mètres de hauteur. Ce sont les latrines suspendues, ou garde-robes, un élément aussi essentiel qu'ingénieux de la vie quotidienne au Moyen Âge.Pourquoi donc construire les toilettes… à l'extérieur des murs ? La réponse tient à un subtil mélange de praticité, d'hygiène et de défense.D'abord, la question de l'évacuation. Les châteaux abritaient parfois des centaines de personnes : seigneurs, soldats, domestiques. Il fallait bien gérer les besoins naturels sans transformer les salles en cloaques insupportables. En plaçant les latrines en encorbellement au-dessus des fossés ou de la pente extérieure, les déchets étaient directement rejetés à l'extérieur du bâtiment. Un seau ou un simple conduit permettait d'évacuer tout cela par gravité. Pas très élégant, mais rudement efficace.Ensuite, l'hygiène relative. Les conceptions médicales de l'époque n'avaient rien de moderne, mais on comprenait que les miasmes — les mauvaises odeurs — pouvaient rendre malade. Mettre les latrines hors des murs limitait les nuisances et les risques de contamination. Certaines forteresses utilisaient même les fossés remplis d'eau pour entraîner les déchets, créant une forme primitive d'égout.Enfin, l'architecture défensive n'était jamais loin. Dans certains cas, les conduits des latrines donnaient directement sur les fossés, ajoutant aux eaux stagnantes une couche supplémentaire de répulsion pour l'ennemi. Et il arrivait que les assaillants tentent d'utiliser ces ouvertures pour s'infiltrer : d'où la présence de grilles ou de pierres escamotables, preuve que même les toilettes faisaient partie de la stratégie militaire.Bien sûr, le confort restait sommaire. Les sièges étaient en bois, percés d'un simple trou, parfois partagés. Les nobles pouvaient bénéficier de latrines privées attenantes à leur chambre, mais les soldats et les serviteurs se contentaient d'espaces collectifs. Le mot garde-robe lui-même vient de cette habitude d'y suspendre les vêtements : les odeurs fortes repoussaient naturellement les mites et autres parasites du tissu.En somme, ces latrines suspendues sont un symbole du pragmatisme médiéval. Ni luxe, ni raffinement, mais une réponse concrète aux défis d'hygiène et de logistique posés par la vie en autarcie derrière les murailles. La prochaine fois que vous verrez ces petites tourelles en surplomb, rappelez-vous : elles étaient le signe d'une architecture qui pensait autant à l'ennemi qu'aux besoins les plus quotidiens de ses habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on imagine un pilote d'avion, on pense souvent à quelqu'un doté d'une vue d'aigle, capable de distinguer chaque détail dans le ciel. Mais en réalité, les choses sont plus nuancées. Les autorités aéronautiques n'exigent pas une vision “parfaite”, mais une vision suffisamment bonne, quitte à être corrigée par des lunettes ou des lentilles.Aux États-Unis, par exemple, la FAA impose que les pilotes de ligne obtiennent une acuité visuelle de 20/20 de loin dans chaque œil, mais cela peut être avec correction. Autrement dit, si un pilote a besoin de lunettes, il est tout à fait autorisé à voler, tant que sa vision corrigée atteint le seuil. Pour la vision de près – indispensable pour lire les instruments – une acuité de 20/40 est suffisante. En Europe, sous l'autorité de l'EASA, les règles sont similaires : l'important n'est pas d'avoir une vue naturellement parfaite, mais de pouvoir atteindre les normes grâce à une correction optique. Les pilotes qui portent des lunettes doivent simplement emporter une paire de secours dans le cockpit.Bien sûr, certaines conditions sont encadrées de près. Les lentilles de contact sont admises, mais pas la “monovision” (un œil corrigé pour le loin, l'autre pour le près), car elle perturbe la perception de la profondeur. La chirurgie réfractive, comme le LASIK, est également acceptée, à condition que la vision soit stabilisée et qu'il n'y ait pas de séquelles gênantes, comme des halos lumineux la nuit.Un autre point crucial est la vision des couleurs. Impossible de piloter sans distinguer clairement le rouge, le vert et le blanc : ce sont les couleurs des feux de navigation, des signaux lumineux ou encore des systèmes d'approche visuelle. Les candidats qui échouent aux tests classiques peuvent parfois prouver en situation réelle qu'ils reconnaissent bien ces signaux, mais sinon des restrictions s'appliquent, comme l'interdiction de voler de nuit.Enfin, la vision binoculaire et la perception de la profondeur sont indispensables pour estimer les distances, surtout lors des phases critiques comme l'atterrissage. Certaines pathologies, comme un strabisme important ou une perte du champ visuel, peuvent être éliminatoires.En somme, non, il n'est pas nécessaire d'avoir des yeux parfaits pour devenir pilote. Ce qui compte, c'est de respecter des normes précises, atteignables avec une bonne correction et un suivi médical. Et cela explique pourquoi de nombreux commandants de bord que nous croisons dans les avions de ligne portent… tout simplement des lunettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, je te propose un nouvel épisode privé dans le Club de Yasmine et tu vas l'a-do-rer ! C'est le 9e épisode privé et franchement, je suis trop contente. Si tu n'as pas vu passer l'information, dans le Club de Yasmine, tu as accès à toutes les transcriptions du podcast au format PDF que je te recommande vivement d'imprimer quand tu écoutes cet épisode. Jusqu'à présent, les membres du Club ont eu comme épisodes privés : 1️⃣Comment réseauter en français 2️⃣Comment apprendre le français familier 3️⃣Comment apprendre le français avec ChatGPT 4️⃣Une mini formation sur les liaisons en français 5️⃣Une formation sur les DOM-TOM 6️⃣Un guide complet pour complimenter en français 7️⃣Pourquoi j'ai renoncé à m'installer au Brésil 8️⃣Les définitions du mot “bilinguisme” Pour ce 9e épisode, je t'emmène au restaurant. Je t'ai préparé un guide complet pour aller au restaurant en France et en français. Certaines règles s'appliquent même aussi à la Belgique. Dans ce guide, tu vas découvrir :
La question n'est pas seulement esthétique : la mousse joue un rôle clé dans l'expérience sensorielle, en libérant des arômes et en influençant la texture en bouche. Et la science vient d'apporter une réponse plus précise grâce à une étude publiée en 2025 par une équipe conjointe de l'Université technique d'Eindhoven (Pays-Bas) et de l'École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse).Les chercheurs ont identifié une molécule particulière comme facteur décisif : une protéine issue du malt d'orge, baptisée PTL1 (protéine de transfert de lipides). Cette protéine possède une structure qui lui permet de se fixer à l'interface entre l'air et le liquide, stabilisant ainsi les bulles formées lors de la fermentation et du service. En d'autres termes, elle agit comme une sorte de “colle biologique” qui empêche les bulles de s'effondrer trop rapidement.Le rôle de PTL1 a été mis en évidence par l'analyse de plusieurs variétés de bières, avec des teneurs différentes en protéines. Les résultats montrent que les bières riches en PTL1 conservent une mousse dense et persistante, parfois plus de 20 minutes après le service, tandis que celles qui en contiennent peu voient leur mousse disparaître en moins de cinq minutes.Pourquoi une telle différence entre bières ? Tout dépend du processus de brassage et des matières premières utilisées. Le maltage et la torréfaction de l'orge influencent directement la quantité et l'activité de la protéine PTL1. De plus, certains procédés industriels de filtration ou de pasteurisation peuvent réduire sa présence, au détriment de la tenue de la mousse. À l'inverse, des bières artisanales peu filtrées ou brassées avec des malts spécifiques conservent davantage de protéines actives, d'où une mousse plus stable.Un autre facteur clé est la présence de lipides et de détergents résiduels, souvent apportés par les verres mal rincés. Les graisses ont un effet destructeur sur la mousse car elles rompent les films protéiques autour des bulles. C'est pour cette raison qu'un verre parfaitement propre est indispensable pour apprécier une bière mousseuse.Au-delà de l'aspect visuel, cette découverte a des applications pratiques. Les brasseurs disposent désormais d'un marqueur biologique clair, la PTL1, qu'ils peuvent suivre et optimiser pour améliorer la qualité sensorielle de leurs bières. À terme, cela pourrait même conduire à la création de nouvelles variétés de malt spécialement sélectionnées pour leur teneur en protéines stabilisatrices.En résumé, la mousse d'une bière n'est pas qu'une question de hasard ou de style : elle repose sur un mécanisme biochimique précis, où la protéine PTL1 issue du malt d'orge joue le rôle central. Grâce à cette avancée scientifique, le mystère de la mousse persistante est désormais levé… et chaque gorgée de bière bien mousseuse devient aussi une leçon de biologie appliquée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La théorie de Darwin dit que toutes les espèces vivantes descendent d'ancêtres communs. Or, dans chaque génération, apparaissent des variations individuelles. Certaines de ces différences offrent un avantage — par exemple une meilleure adaptation au milieu — et augmentent les chances de survie et de reproduction. Progressivement, ces traits bénéfiques se répandent dans la population : c'est la sélection naturelle. Au fil du temps, ce mécanisme produit des transformations profondes, jusqu'à l'apparition de nouvelles espèces. Darwin avait déjà réuni l'essentiel de ses observations et réflexions sur l'évolution dès les années 1830, à son retour du voyage du Beagle. Pourtant, il garda sa théorie dans ses tiroirs pendant plus de vingt ans. Pourquoi une telle hésitation ?D'abord, pour des raisons scientifiques. Darwin savait que sa thèse — l'idée que les espèces se transforment par sélection naturelle — allait à l'encontre du paradigme dominant de l'époque : la fixité des espèces, soutenue par la majorité des naturalistes et par l'Église. Il voulait donc accumuler des preuves irréfutables. Il passa des années à étudier la botanique, l'élevage de pigeons, la géologie ou encore la distribution des espèces pour consolider son argumentaire.Ensuite, pour des raisons personnelles et sociales. Darwin était conscient que sa théorie allait heurter les croyances religieuses profondes de la société victorienne. Lui-même, issu d'une famille anglicane, redoutait de choquer son entourage, notamment son épouse Emma, très croyante. Publier une telle idée risquait aussi de ternir sa réputation et d'entraîner des polémiques violentes.Un autre facteur est lié à son tempérament. Darwin était méthodique, perfectionniste et souvent hésitant. Il réécrivait sans cesse ses notes, cherchant à rendre son raisonnement inattaquable. Il parlait de sa théorie comme d'un “crime” à confesser.Ce n'est qu'en 1858, lorsqu'il reçut un manuscrit d'Alfred Russel Wallace — jeune naturaliste qui, de son côté, avait abouti à la même idée de sélection naturelle — que Darwin fut contraint d'agir. Ne voulant pas être devancé, il accepta de publier ses travaux en même temps que ceux de Wallace lors d'une présentation commune à la Société linnéenne de Londres.L'année suivante, en 1859, Darwin fit paraître L'Origine des espèces. L'ouvrage connut un immense retentissement, déclenchant débats, controverses et enthousiasmes.En résumé, Darwin n'a pas tant hésité par manque de conviction que par prudence. Il voulait à la fois renforcer la solidité scientifique de sa théorie et se protéger des tempêtes sociales et religieuses qu'il pressentait. Wallace, en quelque sorte, fut l'élément déclencheur qui le poussa à franchir le pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certaines personnes semblent venues au monde pour faire le bien autour d'elles ; c'est le cas du fondateur, en 1833, de la Société de Saint-Vincent-de-Paul : Frédéric Ozanam . Ce fils de médecin, avocat puis professeur à Lyon et à Paris est mort bien jeune, à 40 ans seulement – il n'empêche : son œuvre est immense, et son rayonnement intact si on en juge par les dizaines de milliers de bénévoles qu'il inspire encore et continue de motiver tous les jours. C'est ce saint laïc, homme d'action autant que de prière, c'est cet ami des pauvres et qui devait transformer la charité que vous allez rencontrer avec cet épisode.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.