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Commune in Brittany, France

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parce

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PolySécure Podcast
Spécial - Red teaming et évolution de la cybersécurité - Parce que... c'est l'épisode 0x615!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 61:27


Parce que… c'est l'épisode 0x615! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Dans ce podcast approfondi, Charles Hamilton partage sa vision du red teaming moderne et de l'évolution de l'écosystème cybersécurité. L'échange révèle les complexités d'un marché en constante mutation et les défis qui touchent tant les professionnels que les organisations. Le paradoxe du red teaming moderne Hamilton souligne un phénomène fascinant : les red teamers ciblent principalement des entreprises matures en sécurité, créant un écart croissant avec la réalité des attaques criminelles. Cette sophistication forcée des équipes rouges s'explique par la nécessité de contourner des solutions de sécurité avancées pour accomplir leurs missions d'évaluation. Paradoxalement, cette expertise finit par être publique et influence les techniques des vrais attaquants, créant un cycle où les défenseurs doivent constamment s'adapter. Les véritables cybercriminels, quant à eux, privilégient l'opportunisme au détriment de la sophistication. Ils concentrent leurs efforts sur des cibles plus vulnérables, rendant leurs techniques souvent moins raffinées mais plus pragmatiques. Cette approche business-oriented explique pourquoi on retrouve encore des outils anciens comme Mimikatz dans les incidents réels, alors que les red teamers développent des techniques d'évasion complexes. L'écart entre recherche et réalité opérationnelle L'expérience d'Hamilton illustre comment les innovations du red teaming finissent par être récupérées par les attaquants réels. Il raconte l'anecdote d'un code qu'il avait publié il y a plus de dix ans et qui fut récemment réutilisé par un groupe d'attaquants, devenant soudainement une “nouvelle backdoor” aux yeux des analystes. Cette récupération démontre que les criminels puisent largement dans les ressources publiques plutôt que de développer leurs propres innovations. Cette dynamique soulève des questions importantes sur l'équilibre entre le partage de connaissances défensives et les risques d'armement involontaire des attaquants. Hamilton défend néanmoins la publication de recherches, arguant que ces techniques finiraient par être découvertes de toute façon, et que leur divulgation permet aux défenseurs de mieux se préparer. La sophistication technique face à l'efficacité pratique Un point central de la discussion concerne l'appréciation des outils techniques. Hamilton insiste sur l'importance de comprendre la complexité sous-jacente d'outils comme Mimikatz, développé par Benjamin Delpy. Cet outil, souvent perçu comme “simple” par les utilisateurs, représente en réalité des centaines d'heures de recherche sur les structures internes de Windows. Cette incompréhension de la sophistication technique conduit à une sous-estimation de la valeur des outils et des compétences nécessaires pour les développer. Il établit un parallèle avec Metasploit, framework qui a démocratisé l'exploitation de vulnérabilités. Beaucoup d'utilisateurs peuvent lancer un exploit sans comprendre sa mécanique interne, comme l'exemple historique de MS08-067, exploitation particulièrement complexe impliquant des services RPC, des buffer overflows et des techniques de contournement de protections mémoire. La collaboration entre équipes rouges et bleues Hamilton prône une approche collaborative à travers les “Detection Capability Assessment”, exercices où red teamers et blue teamers travaillent ensemble. Ces sessions permettent aux défenseurs de voir les techniques en action et de développer des règles de détection appropriées. Cette collaboration bidirectionnelle enrichit les deux parties : les red teamers comprennent mieux les traces qu'ils laissent, tandis que les blue teamers apprennent à identifier des indicateurs subtils. Cette approche collaborative reste malheureusement rare, particulièrement au Québec où les budgets cybersécurité sont plus limités. Le recours massif aux services managés crée également une opacité problématique, où l'intelligence de détection développée reste propriété du fournisseur plutôt que de l'organisation cliente. Les défis de la détection moderne La conversation aborde la transition des signatures antivirales vers la télémétrie moderne. Cette évolution, bien que techniquement supérieure, reste mal comprise par de nombreux professionnels. La télémétrie génère d'importants volumes de données qui nécessitent une analyse contextuelle sophistiquée pour identifier les activités malicieuses. Hamilton illustre ce défi avec l'exemple d'un utilisateur non-technique exécutant soudainement PowerShell et effectuant des requêtes LDAP. Individuellement, ces actions peuvent sembler bénignes, mais leur combinaison et le contexte utilisateur révèlent une activité suspecte typique d'outils comme BloodHound. Cette contextualisation reste difficile à automatiser et nécessite une compréhension fine de l'environnement organisationnel. Critique des métriques de vulnérabilité L'expert critique vivement l'utilisation systématique du système CVSS pour évaluer les risques. Dans le contexte du red teaming, une vulnérabilité “low” selon CVSS peut devenir critique si elle constitue le maillon manquant d'une chaîne d'attaque vers des actifs sensibles. Cette approche contextuelle du risque contraste avec les évaluations standardisées des tests d'intrusion traditionnels. L'exemple de Log4J illustre parfaitement cette problématique. Plutôt que de paniquer et patcher massivement, une compréhension du vecteur d'attaque aurait permis de mitiger le risque par des mesures réseau, évitant le stress des équipes pendant les vacances de Noël. L'industrie de la cybersécurité et ses travers Hamilton observe une tendance préoccupante vers la sur-médiatisation et le marketing dans la cybersécurité. Les vulnérabilités reçoivent des noms accrocheurs et des logos, les groupes d'attaquants sont “glorifiés” avec des noms évocateurs et des représentations heroïques. Cette approche marketing dilue les vrais messages techniques et crée une confusion entre communication et substance. Il dénonce également la prolifération de contenu généré par IA sur les plateformes professionnelles, particulièrement LinkedIn, qui noie les discussions techniques pertinentes sous un flot de contenu vide mais bien formaté. Cette tendance marginalise les voix techniques expertes au profit de “cyber-influenceurs” qui recyclent des concepts obsolètes. Formation et transmission des connaissances Malgré ces défis, Hamilton continue de former la prochaine génération de professionnels. Il insiste sur l'importance de comprendre les fondamentaux plutôt que d'utiliser aveuglément des outils. Cette philosophie éducative vise à créer des professionnels capables d'adaptation et d'innovation plutôt que de simples utilisateurs d'outils. Il encourage également la publication de blogs techniques, même sur des sujets déjà connus, comme moyen de développer les compétences de communication essentielles dans le domaine. La capacité à documenter et expliquer son travail s'avère aussi importante que l'expertise technique elle-même. Vers une industrie plus collaborative La conversation se conclut sur un appel à plus de collaboration et moins de compétition stérile dans l'industrie. Hamilton plaide pour des échanges constructifs entre professionnels techniques et dirigeants, entre red teamers et blue teamers, entre chercheurs et praticiens. Cette vision d'une communauté unie contraste avec la réalité actuelle d'écosystèmes cloisonnés qui peinent à communiquer efficacement. Il partage son expérience personnelle des critiques et de la toxicité parfois présente dans la communauté cybersécurité, tout en réaffirmant son engagement à partager ses connaissances et à contribuer à l'évolution positive du domaine. Son parcours, depuis les débuts dans les années 2000 jusqu'à aujourd'hui, témoigne de l'évolution rapide du secteur et de l'importance de l'adaptation continue. Cette riche discussion révèle les multiples facettes d'un domaine en constante évolution, où l'équilibre entre technique et communication, entre offensive et défensive, entre innovation et pragmatisme, définit l'efficacité des approches sécuritaires modernes. Collaborateurs Charles F. Hamilton Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Northsec

Les Investisseurs 4.0
253 - Le sommeil décrypté : mythes, biorythmes et vraies solutions, avec Charles De La Personne (MySommeil, Di&Care)

Les Investisseurs 4.0

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 68:42


Thune
Van life : vivre en vacances, c'est du boulot !

Thune

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 57:01


Ca faisait longtemps que j'avais envie de faire cette interview : de comprendre ce qui pousse les gens à embrasser ce rêve de la "van life", la vie de nomade moderne au volant de son camion aménagé. Je me suis toujours demandé au fond si c'était un grand luxe, un truc assez bourgeois de gens qui n'avaient pas à s'inquiéter vraiment de la thune et pouvaient se permettre d'aller se balader au gré de leurs envies, ou à l'inverse si cette frugalité et ce minimalisme ne cachaient pas une forme de précarité. Philippe Douteau, qui documente sa chaîne Youtube "Voyage voyages" à ce sujet, en parle sans tabou et éclaire bien ce mélange curieux autour d'un mode de vie que partagent aussi bien des retraités que des jeunes alternos, des décroissants, des fans de mécanique ou des fondus de nature.Et alors c'est rigolo parce que lorsqu'on a enregistré c'était il y a quelques mois, et le côté "vacances éternelles" de son mode de vie avait quelque chose d'enviable tandis que tout le monde trimait autour de lui. En le réécoutant en plein coeur de l'été, alors que se déploient les campings cars des estivants, je trouve que son témoignage éclaire aussi un aspect moins connu de ce nomadisme contemporain, auquel même les vacanciers doivent faire face. Parce qu'en fait, vivre en van, c'est embrasser une vie de perpétuelle anticipation, de prévoyance, d'organisation. C'est prévoir ses déplacements, ses trajets, ses arrêts, son chauffage, son eau, son essence... c'est gérer les contraintes météo, les embouteillages, l'affluence. Et si en plus il faut gagner de l'argent parce qu'on en a fait son mode de vie, alors le burn out n'est pas forcément très loin. Ca m'interroge : la van life, du coup, le voyage, la liberté... c'est des vacances ou du boulot ? Et au fait d'ailleurs, c'est quoi pour vous "les vacances" ? Perdue sur la route des questions, j'attends vos retours avec impatience !C'est important : vous êtes déjà nombreux.se.s à nous faire un don mensuel sur Tipeee. Il nous manque encore un peu d'argent pour que le podcast puisse continuer en toute indépendance. Si vous trouvez notre projet utile et souhaitez nous soutenir, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The Compound - MLB Player Podcast
Remembering Ryne Sandberg, and Trade Deadline Predictions!

The Compound - MLB Player Podcast

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 75:27


Head to the Binny's at 7330 W North Ave (Route 64) in Elmwood Park, to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. ⁠⁠https://brucebolt.us/?afmc=HAPP⁠ On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss and honor Ryne Sandberg, a Cubs legend. After that, they discuss the MLB trade deadline, MiLB all-star games and more. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices

Happy Work
#2437- Le moment où l'on se dit : “Ce job n'est plus moi”

Happy Work

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 5:46


Choisis de Jésus - Pensée du Jour
Pensée du Jour - 30 juillet 2025 - Ta mission est simple

Choisis de Jésus - Pensée du Jour

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 0:47


Mon enfant, ta mission est simple: il s'agit d'accueillir Mon Amour, de te laisser transformer par lui; devenir ce canal où Mon Amour circule librement et en abondance, afin qu'il puisse rejoindre la multitude qui t'est confiée dans l'invisible, mais aussi dans le visible. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!  

Jasons Business
#271: Discussion avec Marc Trépanier

Jasons Business

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 77:26


Dans cet épisode, on discute avec Marc Trépanier, aujourd'hui conseiller en sécurité financière chez iA Groupe financier (Industrielle Alliance), qui a fait un virage de carrière majeur après des années dans le domaine de la mécanique automobile.Marc nous partage son cheminement, ses réflexions et ce qui l'a poussé à troquer les moteurs pour les finances. Il raconte avec transparence comment il a su transférer ses compétences d'écoute, d'analyse et de rigueur dans une profession où la relation humaine est au cœur de tout. Son approche : accompagner les gens dans leurs projets, les aider à mieux comprendre leur situation financière et leur offrir une tranquillité d'esprit à long terme.Au programme :

Everything Happens For A Reason
[Rediff] • interview • Créer son propre business model, avec India Mahdavi

Everything Happens For A Reason

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 56:39


Outre le rythme habituel d'un nouvel épisode le 15 de chaque mois, cet été j'avais envie de rediffuser certains épisodes phares — à découvrir ou réécouter à l'envi ✌️Ça s'appelle les mercredis de l'été, et j'inaugure ce rendez-vous hebdomadaire estival avec la toute première invitée du podcast, l'architecte et designer India Mahdavi.J'ai choisi cet épisode pour plusieurs raisons :♟️ Parce qu'il fait sens par rapport à mon histoire et mon évolution professionnelle ;♟️ Parce que c'était la première fois qu'India avait l'opportunité de répondre à des questions axées sur le business, le management ;♟️ Pour notre complicité et l'agilité dont nous avons toutes deux su faire preuve en 9 ans de collaboration. J'ai également réalisé un recap en anglais, que vous pouvez retrouver ici

PolySécure Podcast
Spécial - IA, GenAI et la confusion généralisée - Parce que... c'est l'épisode 0x614!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 43:26


Parce que… c'est l'épisode 0x614! Shameless plug 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast explore les réalités et malentendus entourant l'intelligence artificielle, avec Mickael Nadeau, expert du domaine depuis plusieurs années. La discussion révèle les confusions actuelles entre les différents types d'IA et l'importance cruciale de la transparence dans cette technologie. L'expertise précoce face à la popularisation récente Mickael Nadeau travaillait déjà dans l'intelligence artificielle appliquée à la cyberdéfense en 2021, bien avant l'explosion populaire de ChatGPT. Cette expérience lui donne une perspective unique sur l'évolution du secteur. Il observe aujourd'hui que “tout le monde est rendu des experts en IA”, alors que la réalité de la compréhension technologique est bien différente. Cette popularisation soudaine a créé une situation où les termes “IA”, “machine learning” et “intelligence artificielle générative” sont constamment confondus et utilisés de manière interchangeable. La confusion terminologique généralisée L'un des problèmes majeurs identifiés est la tendance à réduire l'IA à ChatGPT ou aux chatbots génériques. Pour beaucoup, l'IA s'arrête à ces outils conversationnels, alors qu'elle englobe en réalité de nombreux segments d'algorithmes différents, conçus pour répondre à des besoins spécifiques. Cette confusion se manifeste particulièrement dans les appels d'offres gouvernementaux, où Nadeau a récemment dû répondre à des questions “sidérantes” mélageant concepts d'IA générative, de stockage de données, de métadonnées et de propriété intellectuelle. Ces questions semblent inspirées du RGPD européen, le Québec tentant de suivre cette approche réglementaire. Cependant, elles révèlent une incompréhension fondamentale des différences entre les types d'IA et leurs implications techniques. Les rédacteurs de ces documents mélangent l'entraînement des modèles, l'hébergement cloud, et les différents types d'algorithmes, créant un “amalgame” de préoccupations légitimes mais mal contextualisées. L'IA traditionnelle versus l'IA générative La distinction entre l'IA traditionnelle (machine learning classique) et l'IA générative (GenAI) est cruciale mais mal comprise. L'IA existe depuis des décennies dans nos appareils quotidiens : la prédiction de texte sur nos téléphones, les algorithmes de recommandation de Netflix, la correction automatique, ou encore les moteurs de recherche Google utilisent tous des formes d'intelligence artificielle. Ces applications sont ciblées, efficaces et consomment relativement peu d'énergie. En revanche, les grands modèles de langage (LLM) comme ChatGPT sont des outils généralistes comparables à “faire du trail avec un char de ville”. Ils peuvent produire des résultats dans de nombreux domaines, mais au prix d'une consommation énergétique massive et avec des risques d'erreurs ou d'hallucinations. Cette différence fondamentale explique pourquoi Google et Apple n'ont pas initialement développé de chatbots grand public : ils utilisaient déjà l'IA de manière spécialisée et efficace. L'évolution technologique et les capacités actuelles Ce qui a véritablement changé récemment, ce ne sont pas les algorithmes eux-mêmes, mais la puissance de calcul disponible. Les concepts statistiques sous-jacents au machine learning existent depuis des décennies. Cependant, l'accès démocratisé aux serveurs puissants, aux cartes graphiques spécialisées et aux capacités cloud a permis de traiter des volumes de données impensables il y a encore cinq ans. Cette évolution technologique a également permis l'émergence de nouveaux paradigmes, comme les MCP (Model Context Protocol), qui agissent comme des coprocesseurs spécialisés. Ces systèmes permettent de combiner plusieurs agents IA spécialisés plutôt que de s'appuyer sur un seul modèle généraliste. Cette approche modulaire, déjà utilisée par Apple et Google sur leurs téléphones, représente probablement l'avenir de l'IA pratique. Les défis de qualité et de fiabilité Un problème récurrent avec les outils d'IA générative concerne la qualité et la fiabilité des résultats. Nadeau partage des exemples frustrants de personnes envoyant des courriels clairement générés par IA, contenant des erreurs ou des “hallucinations” que l'expéditeur n'a même pas pris la peine de relire. Cette paresse révèle une confiance aveugle dangereuse envers ces outils. Pour le développement de code, les modèles généralistes produisent souvent du code non maintenable, inventent des bibliothèques inexistantes, ou créent des solutions partiellement fonctionnelles. En revanche, les modèles spécialisés comme Claude Code, entraînés spécifiquement sur du code de qualité, produisent des résultats significativement meilleurs. Cette différence illustre l'importance de choisir l'outil approprié pour chaque tâche. La question cruciale de la transparence Le défi majeur identifié par Nadeau concerne la transparence des systèmes d'IA. Contrairement aux LLM qui fonctionnent comme des “boîtes noires”, les systèmes d'IA spécialisés peuvent être conçus pour expliquer leurs décisions. Dans leur solution de cyberdéfense, ils indiquent le degré de confiance du modèle dans chaque décision et expliquent le raisonnement sous-jacent. Cette transparence devient un avantage concurrentiel majeur. Elle permet aux utilisateurs de comprendre pourquoi une décision a été prise, d'évaluer la fiabilité du résultat, et de prendre des décisions éclairées. Cette approche contraste avec la mentalité “trust me bro” de nombreuses solutions actuelles qui demandent une confiance aveugle dans leurs résultats “magiques”. Les enjeux géopolitiques et de confidentialité La discussion révèle également les préoccupations géopolitiques autour de l'IA. L'interdiction de TikTok aux États-Unis, les amendes contre ByteDance en Europe, et les questions sur l'envoi de données en Chine illustrent ces tensions. Cependant, les intervenants soulignent l'hypocrisie de ces préoccupations : les mêmes questions auraient dû être posées depuis longtemps concernant le cloud computing, les applications mobiles, et les services web en général. OpenAI a été forcé de conserver indéfiniment les conversations ChatGPT par les tribunaux américains, mais Google conserve déjà toutes nos recherches. Cette situation révèle un “réveil tardif” face à des pratiques existantes depuis des années. L'IA générative a simplement rendu visible des problématiques de confidentialité préexistantes. L'avenir : spécialisation et orchestration L'avenir de l'IA semble s'orienter vers des écosystèmes d'agents spécialisés orchestrés intelligemment. Plutôt qu'un seul modèle généraliste tentant de tout faire, nous verrons probablement des “essaims” de petits agents, chacun expert dans un domaine particulier. Cette approche, déjà visible dans les dernières versions de ChatGPT et Gemini qui intègrent des modules de recherche web, promet des résultats plus fiables et plus efficaces. Conclusion : éducation et transparence Le podcast se termine sur l'importance de l'éducation et de la transparence. La confusion actuelle autour de l'IA résulte largement d'un manque de compréhension des différentes technologies et de leurs implications. Les consommateurs, régulateurs, et entreprises doivent développer une meilleure compréhension de ces outils pour les utiliser efficacement et en toute sécurité. La transparence devient non seulement un impératif éthique mais aussi un avantage concurrentiel. Les entreprises capables d'expliquer clairement le fonctionnement de leurs systèmes d'IA, leurs limites, et leurs garanties de confidentialité auront un avantage significatif dans un marché de plus en plus méfiant face aux “boîtes noires” technologiques. Cette évolution vers plus de transparence et de spécialisation pourrait finalement résoudre de nombreux problèmes actuels de l'IA, tout en réalisant son véritable potentiel dans des applications pratiques et fiables. Collaborateurs Mickael Nadeau Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm

La petite voix
[REPLAY] Changement de vie et expatriation en Nouvelle-Zélande - Olivia

La petite voix

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 32:00


Qui n'a pas un jour rêvé de tout plaquer pour aller s'installer au bout du monde ?Olivia fait partie de ces gens-là. Elle a eu envie prendre la route pour découvrir de nouveaux horizons.Un rêve qui va devenir réalité, presque par hasard. Parce qu'un jour, en voyage de noces, l'amour frappe -encore- à leur porte : elle et son mari ont un coup de foudre pour la Nouvelle-Zélande. Ce sera là, et pas ailleurs.15 ans plus tard, la Franco-Suisse a ajouté une 3ème nationalité à son palmarès de voyageuse! Elle et sa famille sont désormais de vrais kiwis.Elle et sa famille savent surtout tout ce que la vie d'expatrié au bout de monde a d'extraordinaire, malgré quelques turbulences !Bienvenue dans un épisode lumineux et inspirant, comme Olivia !Avec Olivia, nous allons parler de ce pays qu'elle ne voulait vraiment pas visiter, des débuts qui ont demandé de s'accrocher, et de tout ce que cette longue expatriation lui a fait apprendre sur elle-même.RÉSUMÉ DE L'ÉPISODE AVEC OLIVIA, EXPATRIÉE EN NOUVELLE-ZÉLANDE(00:00) Une promesse de mariage : vivre un jour sur une île(01:34) Le deuil de sa mère comme moteur d'un départ(04:54) Premier choc culturel à Montpellier, premiers détachements(06:52) Le coup de foudre inattendu avec la Nouvelle-Zélande(14:44) Cinq ans d'attente et un départ à l'aveugle avec deux enfants(17:55) Des débuts difficiles, entre naïveté et espoir(22:59) Naissance de leur fille néo-zélandaise, symbole d'un enracinement(28:52) Quand réaliser un rêve en appelle un nouveauexpatriation famille • appel du large • nouvelle-zélande • changement de vie • vivre à l'étranger • changer de vie en famille • nouvelle vie à l'étranger • oser l'expatriation • famille nomade • vie en Nouvelle-Zélande • vivre son rêve à l'étranger • s'installer à l'autre bout du mondeSi vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci

EntrepreneuRES - En transparence
Aimer une entrepreneure : ils disent oui

EntrepreneuRES - En transparence

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 75:23


Dans cet épisode tout en douceur, vulnérabilité et humour, on ouvre une nouvelle porte sur l'univers entrepreneurial… en donnant la parole à ceux qui partagent notre quotidien : nos conjoints.Pour une fois, ce ne sont pas nous, les entrepreneures, qui sommes au cœur du micro, mais bien ceux qui vivent chaque jour à nos côtés.Ils nous racontent, sans filtre, ce que ça signifie d'aimer, de soutenir — et parfois de s'adapter à — une femme ambitieuse, passionnée, souvent surchargée, mais toujours habitée par une vision.On jase de la réalité derrière les coulisses : les défis de la conciliation, la charge mentale, les fiertés, les sacrifices… mais surtout, l'amour, la patience et la complicité qui permettent à tout ça de fonctionner.Un échange vrai, touchant, et rempli de clins d'œil à toutes celles (et ceux!) qui vivent l'entrepreneuriat en couple.

Choisis de Jésus - Pensée du Jour
Pensée du Jour - 29 juillet 2025 - Demande cette grâce de la petitesse

Choisis de Jésus - Pensée du Jour

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 0:41


Mon enfant, fais-toi petit, demande cette grâce de la petitesse. Les petits sont très près de Mon Coeur. Je les comble. Je les serre sur Mon Coeur. Au contact de Mon Coeur, leurs coeurs sont transformés. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!    

Soleil sur toi
Tu ne leur parleras plus jamais

Soleil sur toi

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 33:28


Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de ces décisions qu'on prend sans retour en arrière. Parfois, la coupure est nécessaire. Parfois, tu réalises qu'il n'y a plus rien à dire. Que rester, c'est trahir ton évolution. Que pardonner ne veut pas toujours dire reconnecter.Je te parle de ces moments où tu choisis de ne plus jamais répondre. Non pas par haine, mais par respect pour toi. Je partage avec toi des réflexions et des citations qui m'ont aidée à faire la paix avec ces silences définitifs. Parce qu'on ne guérit pas toujours en recollant — parfois, on guérit en se retirant.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette conversation honnête et nécessaire.Rappelle-toi : dire stop peut être un acte d'amour envers soi.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire

Le Brief
43. Comment décrocher un job en UX writing ? | Yohann Elmaleh, Senior UX writer & Formateur @Nexton

Le Brief

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 58:58


Soyons honnêtes : trouver un job en UX writing n'est pas facile.Le secteur digital/de la tech est en tension depuis quelques temps, et cela touche tous les métiers,l'IA gagnant du terrain, les équipes ont besoin de structurer leurs process de travail pour l'utiliser efficacement,peu d'entreprises recrutent des UX writers, les offres ne courent pas les rues,quand elles le font, l'objectif prédominant est d'avoir un, voire deux, maximum trois UX writers, pour accompagner les designers,et généralement, elles souhaitent recruter des seniors.Ok, 5 arguments qui peuvent faire peur. Mais ça, c'est la partie émergée. Parce qu'il est plus que possible de trouver le job qui vous correspond, même si vous êtes junior.Dans cet épisode de podcast, Yohann Elmaleh nous partage les clés pour décrocher un entretien puis le job tant attendu, entre compétences à développer et posture à adopter.Il évoque sa propre expérience, et insiste sur le fait qu'il a, lui aussi, été junior, qu'il a essuyé des refus et passé pas mal d'entretiens infructueux avant d'arriver chez Nexton - où il exerce l'UX writing depuis 4 ans.Il parle du process de recrutement spécifique à Nexton, qui - rappelons-le - a l'une des plus grosses équipes d'UX writers en France et est la première agence à avoir misé sur cette discipline (et elle a bien fait).Yohann nous apporte de précieux conseils sur les compétences à développer, les qualités essentielles d'un·e UX writer, et les clés de réussite pour un bon entretien de recrutement.Bonne écoute !-L'épisode est aussi accessible en format écrit sur ⁠⁠⁠⁠⁠⁠le ⁠⁠⁠⁠blog⁠⁠⁠⁠ de Lorem UX writing⁠⁠⁠⁠⁠⁠. Vous y trouverez les points clés, mes apprentissages et les ressources citées.Pour être au courant de la sortie des nouveaux épisodes, n'hésitez pas :à vous abonner, sur la plateforme d'écoute de votre choixou à me suivre sur ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠LinkedIn⁠⁠⁠

Le Gratin par Pauline Laigneau
Syndrome de l'imposteur, collègues passifs-agressifs : deux poisons silencieux au travail - #308

Le Gratin par Pauline Laigneau

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 40:12


“Je ne suis pas à la hauteur.”C'est une phrase que j'ai souvent entendue. Trop souvent.De collaborateurs brillants mais aussi d'entrepreneurs pourtant en pleine réussite. Et, je l'avoue, parfois… de moi-même.Dans cet épisode solo, j'ai eu envie de prendre le micro pour parler de deux poisons discrets qui freinent tant de talents :le syndrome de l'imposteur, cette petite voix qui nous fait douter, même quand tout va bien,et les comportements “passifs-agressifs”, ces remarques déguisées, ces petites piques anodines en apparence, mais qui abîment l'estime et brouillent notre élan.Je vous raconte comment j'ai traversé ces épreuves, ce que j'en ai compris, et ce que j'ai mis en place pour ne plus laisser ces ombres dicter ma trajectoire, en m'appuyant sur mes expériences personnelles, celles de mes équipes, mais aussi sur plus de 300 épisodes de podcast, des recherches en psychologie et des échanges marquants avec des invités comme Nicolas Dufourcq, DG de Bpifrance.Un épisode sans filtre, pour tous ceux qui avancent avec une boule au ventre, mais qui avancent quand même.Parce que non, le courage ce n'est pas l'absence de peur.C'est décider d'agir, malgré le doute.Et ça, c'est déjà immense, bonne écoute !Chapitrage00:00 – Introduction : deux sujets brûlants à décortiquer04:01 – La peur de mal faire : un poison silencieux au travail05:20 – Le syndrome de l'imposteur : mon expérience personnelle12:45 – Et si on échouait ? Dédramatiser le pire scénario18:00 – Les 4 stratégies simples pour surmonter la peur22:35 – Le second combat : comment désamorcer le passif-agressif28:50 – Portrait d'un comportement qui nous rend fous33:30 – Mes 3 clés concrètes pour rester diplomate38:00 – Ce que j'ai compris (et appliqué) après 300 épisodes de podcast40:20 – Mot de la fin : et vous, comment gérez-vous tout ça Notes et références de l'épisode Pour les appli / conseils :DISCPour retrouver les livres cités : La fabrique du bonheur de Martin SeligmanLa force de l'optimisme de Martin SeligmanVaincre l'agressivité passive de Tim Murphy(liens affiliés Fnac) #discipline #gestiondesémotions #confianceensoi #leadershipféminin #routinesquotidiennes #developpementpersonnel #maîtrisedesoi #clarte #calmeintérieur #mindsetpositif #ambitionféminine #motivationquotidienne #selfleadership #intelligenceémotionnelle #résilience #réussiteauféminin #concentration #entrepreneuriatféminin #alignement #pouvoirpersonnelVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Histoire Vivante - La 1ere
L'Arctique (1/5) : Les premiers pas avec Léonie

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 31:02


Depuis quelques années, l'Arctique est partout, dans les romans, les séries, les rubriques de géopolitiques. Parce que la fonte de la banquise inquiète, parce que les appétits commerciaux et stratégiques s'aiguisent, parce que la région est devenue un décor d'intrigue de fiction qui font un carton en librairie. Dans cette nouvelle série, on explore son histoire pour comprendre comment l'Arctique est devenue cette immense surface de projection de toutes les angoisses de notre temps. L'Arctique est d'abord un milieu hostile et étrange, une région extrême, loin du confort des grandes capitales, un exotisme tout au Nord de l'Europe. Dans la première moitié du XIXème siècle, l'Arctique fait l'objet d'un enthousiasme scientifique, un défi pour les navigateurs, une destination pour les aventuriers. Alessandra Carcreff a réédité le récit de Léonie d'Aunet, un voyage en 1938 au Spitzberg, une île de l'archipel du Svalbard à près de 700 km au Nord de la Scandinavie dans la Mer arctique. Alors commençons comme des touristes sans avion, sans Gore Tex et sans 5G, sans même les femmes à l'exception d'une, notre héroïne du jour : Léonie.

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :
Protéines, Lipides, Glucides : Le Guide Simple pour Composer des Repas Équilibrés au Quotidien (4/8)

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 6:57


Et si mieux manger était bien plus simple (et plus fun) que ce que vous croyez ?Je suis Charles Brumauld, diététicien-nutritionniste, et tout l'été, je vous guide à travers les cahiers de vacances de « Dans la poire ! » : huit semaines, huit expériences concrètes pour reprendre confiance dans votre façon de manger, sans pression ni prise de tête.Pour aller + loin dans les bonus : c'est dans ma newsletter sur ce post !Téléchargez votre cookbook juste ici : https://brumauld.systeme.io/cookbook-magnifique-ete-miam-miam

La vie en rose
Comment se faire respecter

La vie en rose

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 28:20


Tout le monde mérite d'être respecté, oui, mais encore faut-il savoir comment poser ses limites et affirmer sa valeur…

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ancien président colombien Alvaro Uribe fixé sur son sort

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 30:00


La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien.     Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême.   Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé.   Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos.   Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il.   Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné.   Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.

PolySécure Podcast
Spécial - RETEX sur une première expérience en pentest physique - Parce que... c'est l'épisode 0x613!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 37:03


Parce que… c'est l'épisode 0x613! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast présente le témoignage d'Antoine Vacher, auditeur technique chez Cyblex Consulting, qui partage son retour d'expérience sur ses premières missions d'intrusion physique. Cette discussion révèle les défis, apprentissages et méthodologies d'un professionnel de la cybersécurité découvrant un nouveau domaine d'expertise. Contexte et approche initiale Antoine Vacher travaille comme pentester dans une petite société française de cybersécurité. Lorsqu'un client manifeste son intérêt pour une mission d'intrusion physique, l'équipe décide de se lancer malgré leur manque d'expérience dans ce domaine. Cette transparence avec le client constitue un élément clé de leur approche : ils informent clairement qu'il s'agit de leur première expérience tout en exprimant leur motivation à relever ce défi. Première mission : société de développement monétique La première mission concerne une entreprise de développement de systèmes monétiques répartie sur deux bâtiments. Les objectifs sont clairement définis et géographiquement précis : accéder à différents étages, prendre un café au troisième étage, visiter le bureau du directeur, accéder aux salles serveurs, passer un appel depuis un téléphone interne et évaluer la possibilité de vol de modules HSM (Hardware Security Modules). Phase de reconnaissance et préparation L'équipe commence par une phase d'OSINT (Open Source Intelligence) pour collecter des informations utiles. Ils recherchent des noms d'employés, des événements, des marques d'équipements informatiques ou de machines à café, toute information pouvant servir de prétexte pour justifier leur présence. Bien que cette recherche ne produise pas énormément de résultats exploitables, ils parviennent à identifier et vérifier la présence en ligne du facility manager, information qu'ils comptent utiliser. Première approche : reconnaissance nocturne et tentative matinale L'équipe adopte une approche en deux phases. La première consiste en une reconnaissance nocturne pour évaluer la sécurité physique des bâtiments. Ils découvrent que la barrière de sortie du parking est cassée en position ouverte, facilitant l'accès véhiculaire. Cependant, toutes les portes et fenêtres sont correctement sécurisées. Le lendemain matin, ils exploitent une particularité architecturale : un des bâtiments appartient entièrement au client, mais un étage est loué à une société tierce. En sonnant à cette société sous prétexte de livraison, ils obtiennent un accès immédiat au bâtiment sans argumentation. Une fois à l'intérieur, ils découvrent qu'ils peuvent accéder aux cages d'escalier grâce aux normes de sécurité incendie, et qu'une porte d'étage n'est pas correctement verrouillée. Cette intrusion leur permet de valider plusieurs objectifs : photographier des HSM abandonnés, passer un appel au donneur d'ordre depuis un téléphone interne. Pour accéder à un autre étage, ils utilisent l'ingénierie sociale en tapant à une vitre séparant la cage d'escalier d'une salle de pause. Un employé leur ouvre après qu'ils aient inventé une histoire de mesures WiFi. Deuxième approche : professionnalisation du prétexte Sur le second bâtiment, l'équipe se fait remarquer et décide de reporter l'intrusion. Pour la deuxième tentative, ils développent un scénario plus élaboré en exploitant le passé professionnel d'un collègue, ancien ingénieur en acoustique. Équipés de véritables micromètres de mesure sonore, ils se présentent à l'accueil comme une équipe de mesures acoustiques mandatée par le facility manager. Cette approche s'avère remarquablement efficace. La réceptionniste leur délivre des badges temporaires sans vérification préalable, révélant un défaut procédural majeur. Quand elle tente de contacter le facility manager, celui-ci ne répond pas comme convenu, et elle s'absente pour le chercher, leur laissant le champ libre. L'expertise technique du collègue ajoute une crédibilité naturelle à leur couverture. Pendant qu'il effectue de véritables mesures acoustiques dans chaque bureau, Antoine note fictement les résultats. Cette méthode leur permet d'accéder systématiquement à tous les espaces, y compris un bureau gérant les badges où Antoine parvient à subtiliser des badges (qui s'avéreront malheureusement désactivés). Pour la salle serveur, ils demandent simplement à un employé de leur ouvrir l'accès pour effectuer des mesures, requête qui est satisfaite sans difficulté. Cependant, leur succès trouve ses limites quand un employé plus vigilant vérifie effectivement auprès du facility manager, mettant fin à leur mission sur cet étage. Deuxième mission : structures publiques départementales La seconde mission concerne des bâtiments publics : les archives départementales et un centre de solidarité avec PMI (Protection Maternelle et Infantile). Les objectifs sont plus larges, incluant une dimension informatique légère avec l'accès à une session utilisateur et l'installation d'un C2 (Command and Control). Reconnaissance dans les espaces publics L'équipe commence par une reconnaissance dans les zones accessibles au public. Un collègue visite la PMI en prétextant chercher des informations sur les modes de garde pour sa femme enceinte. Cette visite révèle une information cruciale : l'imprimante est en panne. Parallèlement, la visite des toilettes (décrite comme “la base” en reconnaissance) permet de découvrir une salle technique contenant des équipements réseau non sécurisée. Exploitation de l'information collectée Antoine exploite l'information sur l'imprimante défaillante en appelant l'accueil en se faisant passer pour le service technique départemental. Non seulement il obtient un rendez-vous, mais la réceptionniste lui propose spontanément de venir le lundi matin pendant la fermeture au public, facilitant considérablement leur mission. Le jour J, l'accès se déroule sans encombre. Antoine demande à la réceptionniste d'ouvrir sa session informatique et de lui prêter son badge, requêtes satisfaites sans questionnement. Cette complaisance permet de valider immédiatement les objectifs informatiques : accès session et installation du C2 sans résistance du système de sécurité. Pour justifier leur déplacement dans le bâtiment, ils utilisent des antennes WiFi basiques, prétextant effectuer des mesures de qualité réseau. Cette couverture leur permet d'explorer l'intégralité des locaux sans être questionnés, découvrant une seconde salle technique non sécurisée. Enseignements et apprentissages Variabilité des réactions humaines L'expérience révèle la grande diversité des réactions humaines face aux intrus. Certaines personnes ouvrent immédiatement sans poser de questions, d'autres appliquent spontanément des procédures de vérification inexistantes mais efficaces. Cette variabilité suggère qu'une approche patiente, avec plusieurs tentatives à différents moments et avec différentes personnes, peut surmonter les refus initiaux. Importance du prétexte et de la crédibilité La différence d'efficacité entre les approches improvisées et préparées est frappante. L'expertise technique réelle du collègue en acoustique apporte une crédibilité naturelle impossible à simuler par de simples recherches internet. Cette expérience souligne l'importance de s'appuyer sur de véritables compétences techniques pour construire des scénarios crédibles. Exploitation des informations collectées Les missions démontrent l'importance de la phase de collecte d'informations, même apparemment anodines. L'information sur l'imprimante en panne, recueillie lors d'une visite publique légitime, devient le pilier d'une intrusion réussie. Cette approche illustre comment transformer des détails opérationnels en opportunités d'accès. Défaillances procédurales systémiques Les missions révèlent des défaillances procédurales récurrentes : délivrance de badges sans vérification, absence de procédures claires pour les employés face à des visiteurs suspects, complaisance excessive des personnels. Ces failles suggèrent que les problèmes de sécurité physique relèvent souvent plus de l'organisation que de la technologie. Aspects légaux et déontologiques Antoine insiste sur l'importance du cadre légal et déontologique. Chaque mission nécessite des autorisations formelles, une notification aux forces de l'ordre, et les auditeurs portent une lettre de mission attestant de la légitimité de leur présence. Le donneur d'ordre doit être disponible pour confirmation en cas de contrôle. Cette approche professionnelle protège à la fois les auditeurs et les organisations testées. Communication des résultats Les rapports adoptent une approche narrative, racontant chronologiquement le déroulement des intrusions avec photos à l'appui. Cette méthode, qualifiée “d'article de magazine”, permet aux clients de comprendre concrètement les techniques utilisées et les failles exploitées. Les recommandations portent sur la sensibilisation, la définition de procédures claires, et l'adaptation des mesures de sécurité physique aux menaces réelles. Réception par les clients Les réactions clients varient selon leur niveau de conscience préalable des vulnérabilités. Le premier client, bien que déçu, n'était pas surpris par certaines défaillances. Le département public montrait plus d'inquiétude concernant l'accès aux archives sensibles, mais restait pessimiste sur la sécurité de la PMI. Recommandations pour les futurs praticiens Antoine encourage la prise de risque mesurée et l'exploration de nouveaux domaines, tout en insistant sur la transparence avec les clients concernant le niveau d'expertise. Il souligne l'importance de l'honnêteté professionnelle : mieux vaut avouer son manque d'expérience que de se présenter faussement comme expert. L'expérience démontre qu'un niveau d'expertise modeste peut suffire à révéler des vulnérabilités significatives. Si des novices parviennent à atteindre leurs objectifs, cela révèle un niveau de sécurité préoccupant nécessitant des améliorations. Cette expérience illustre parfaitement comment aborder un nouveau domaine professionnel avec méthode, transparence et éthique, tout en tirant des enseignements précieux pour l'amélioration continue de la cybersécurité organisationnelle. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Antoine Vacher Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par BreWskey Pub

Choisis de Jésus - Pensée du Jour
Pensée du Jour - 28 juillet 2025 - Je serre ton coeur tout contre le Mien

Choisis de Jésus - Pensée du Jour

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 0:52


Mon enfant, Je serre ton coeur tout contre le Mien et Celui de Ma Sainte Mère. Je l'enflamme au Feu de Mon Amour Feu. Heureux es-tu car, à travers ton coeur, une multitude de coeurs seront enflammés au Feu de Mon Amour Feu. Je danse de joie, mon amour. Follement et tendrement, Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!  

Reportage France
Héritage des JO 2024: malgré les discours, le bilan social est quasi-inexistant [7/10]

Reportage France

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:38


Il y a un an, Paris vibrait à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques. Un événement sportif que les organisateurs voulaient inclusifs, avec un héritage social à la clef : des places d'hébergement pérennes pour les sans-abris qui occupaient certains quartiers de la capitale. Les personnes à la rue ont été évacuées pour laisser place aux lieux de célébration. Ce qui avait été dénoncé comme une opération de nettoyage social visant à les invisibiliser. RFI s'est rendue sur l'un des campements démantelés il y a un an. Aujourd'hui, comme le redoutaient les associations, les personnes sans abris se sont réinstallées, faute de structure disponible pour les accueillir. Sous le métro aérien, boulevard de la Chapelle à Paris, les tentes et les matelas qui jonchent le sol peinent rester au sec alors que la pluie tombe averse. C'est là que chaque lundi, l'ONG Médecins du monde vient garer son camion de permanence médicale. « Ici, on est dans un lieu de campement où il y a environ une quarantaine de tentes. À peu près le double d'habitants dorment ici – ou survivent – sur une période plus ou moins longue, en attendant de pouvoir entamer des procédures d'asile ou accéder à des hébergements d'urgence. Il y a un premier accueil, avec les médiateurs et les médiatrices qui vont pouvoir récolter les demandes, tisser un lien de confiance, discuter avec les personnes. Après, elles vont leur remettre un ticket et la personne pourra voir le docteur », détaille Milo Borsotti, chargé de mission de programme santé pour Médecins du monde. Dans la file d'attente, Nelson, 29 ans, attend son tour. Arrivé du Soudan il y a trois ans, il devrait bénéficier d'un hébergement pour demandeurs d'asile le temps que l'OFPRA étudie son dossier, mais faute de place, il se retrouve ici, sous le pont. « Ici, on est les uns sur les autres, au milieu des déchets. Il y a constamment une odeur de pourriture. Mais on n'a pas le choix. On ne peut pas éviter les puces non plus. On est obligé de dormir dans ces conditions », regrette-t-il. Le cercle infernal des campements s'est pourtant arrêté une fois. Il y a un an quasiment jour pour jour, plus aucune tente en vue sur le boulevard. « Au moment où les Jeux olympiques débutent, on est juste une semaine après une opération massive de ce qu'on a identifié comme un nettoyage social. Toutes les personnes à la rue ont été hébergées pour un temps en Île-de-France. On a reçu un grand discours sur les questions d'héritage social. Nous, dans les faits, on n'a jamais vu cet héritage social », explique Milo Borsotti. Un an plus tard, les places miraculeusement sorties de terre à la veille des Jeux se sont volatilisées. Les matelas sont revenus et avec eux, une épidémie que Médecins du monde ne parvient pas à endiguer. « On a un phénomène de gale qui se propage. Le matériel de quelqu'un est contaminé, il va le passer à un autre qui vient d'arriver, ils vont partager une tente, etc. Parce qu'ils n'ont pas accès à du matériel propre et à des lieux d'hébergement. On pourrait pourtant l'arrêter facilement si on décidait d'héberger les personnes dans des centres adaptés et de leur proposer le traitement adéquat », déplore le chargé de mission. Pour tout héritage social des JO, la Préfecture Île-de-France – qui n'a pas répondu à nos sollicitations – met en avant 250 places pérennes, réservées aux « grands marginaux », des sans-abris coupés des dispositifs d'insertion depuis longtemps. Des places qui ne concernent donc pas les exilés qui survivent dans les campements.  À lire aussi«Pour eux, les jeux sont faits»: le collectif Les morts de la rue alerte sur le nettoyage social avant les JO

Reportage International
En Cisjordanie occupée, le scepticisme de Palestiniens avant la conférence à l'ONU sur la solution à deux États

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:33


Les ministres des Affaires étrangères d'une quarantaine de pays se réunissent ce lundi et mardi à New York. Objectif : discuter de la solution à deux États, l'un israélien, l'autre palestinien. Une séquence de préparation avant l'Assemblée générale de l'ONU qui doit se tenir en septembre et au cours de laquelle la France va reconnaître l'État de Palestine. Mais les ambitions diplomatiques affichées sont-elles compatibles avec la réalité sur le terrain de l'occupation ? À Ramallah, nous avons posé la question aux jeunes Palestiniens de Cisjordanie occupée. De notre correspondante à Ramallah, Installée à la terrasse d'un café du centre-ville, Hala inhale de grandes bouffées de tabac à chicha. La jeune femme, férue de géopolitique, n'attend rien de la réunion à New York aujourd'hui. « Il est possible que l'on assiste à une représentation théâtrale, mais à rien de vrai. Les pays arabes et les pays du monde entier poursuivent des intérêts similaires à ceux d'Israël. Ici, nous n'avons aucune confiance », exprime-t-elle. Elle pointe notamment les liens économiques et militaires entre l'Occident et Israël : « L'occupation nous oppresse depuis une centaine d'années. S'ils avaient voulu créer un véritable État palestinien, cela se serait produit il y a 80 ou 90 ans. Cela nécessite des actions plus importantes que de simples conférences. » Sur le terrain, en Cisjordanie, les raids de l'armée israélienne, les arrestations, se multiplient. Une accélération de l'occupation qui inquiète Rami. « Il y a bien sûr le génocide en cours à Gaza et ces derniers jours, ce vote de la Knesset en faveur de l'annexion totale de la Cisjordanie. Ce qui implique l'abandon d'une solution à deux États, une fin complète et radicale », redoute-t-il. « En réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie » Mercredi dernier, le Parlement israélien a effectivement voté une motion symbolique en faveur de l'annexion du territoire palestinien. « C'est un texte symbolique qui n'a pas de valeur. Mais en réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et  annexe des parties de la Cisjordanie », affirme Rami. De toute façon, de nombreux Palestiniens refusent la solution à deux États, la cohabitation avec un État israélien. « En tant que palestinienne, je ne pense pas que la solution à deux États soit la solution appropriée pour nous. Parce qu'à la fin, c'est notre terre et nous voulons notre terre. Je suis désolée, mais cette idée des deux États, je ne peux pas la soutenir », explique Shatha. À lire aussiConflit israélo-palestinien: «Reconnaître l'État de Palestine, c'est changer de prisme» Les discussions à New York porteront aussi sur la démilitarisation des territoires palestiniens occupés. Une mesure que Mohammed, ingénieur informatique, considère dangereuse. « L'objectif d'Israël est de désarmer les Palestiniens, comme cela, après 5 ou 10 ans, ils pourront nous exterminer, nous bombarder, faire un génocide sans aucune sorte résistance. Leur cible principale pour l'instant, c'est Gaza. Quand ils auront fini avec Gaza, ils feront la même chose avec la Cisjordanie », estime-t-il. Depuis le 7 octobre 2023, près d'un millier de Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l'armée israélienne et les colons, selon l'ONU. À lire aussiAmande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi le Tour de France est un jackpot pour les marques et les collectivités?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 3:00


Alors que la Grande Boucle s'achève ce week-end, le Tour de France confirme son statut d'événement sportif majeur et de levier économique d'envergure. Marques, collectivités et tourisme : chacun y trouve son compte dans une mécanique bien rodée. Décryptage. Si vous regardez une étape du Tour de France, ne serait-ce qu'une minute, vous serez frappé par la densité de marques à l'écran. Entre les sponsors affichés sur les maillots des coureurs, les logos diffusés en direct ou les produits portés par les spectateurs, ce sont des dizaines de noms qui s'invitent dans le paysage. À cela s'ajoutent les coupures publicitaires et les commentaires des journalistes, eux aussi ponctués de mentions de partenaires. Diffusé dans 190 pays, le Tour est une vitrine de choix pour les marques, qui profitent d'une exposition exceptionnelle. Sur les routes également, la visibilité est maximale grâce à la célèbre caravane publicitaire. Il s'agit là d'un cortège de 150 véhicules représentant plus de 35 enseignes, distribuant des dizaines de milliers de goodies. Symbole de ce phénomène, Cochonou écoule chaque année sept tonnes de saucisson pendant la course, et voit son chiffre d'affaires bondir de 25 % à cette occasion. Un investissement rentable pour les sponsors Certaines entreprises vont encore plus loin en associant leur image aux maillots distinctifs. Leclerc, sponsor du maillot à pois, investit plusieurs millions d'euros chaque année pour figurer sur le Tour. Pourquoi ? Parce que cette présence renforce leur proximité avec le public français, et donc leur base de clients potentiels. L'événement représente une opportunité unique de communication de masse, avec une image positive, familiale et populaire. La logique est simple, plus de visibilité, plus d'adhésion, et in fine, plus de ventes. À écouter aussiVélos, sponsors et soft power : l'économie sur la route du Tour de France Les villes aussi y gagnent Accueillir une étape du Tour de France a un coût : 65 000 euros pour un départ, plus de 100 000 euros pour une arrivée. Mais cela ne décourage pas les communes, bien au contraire. Chaque année, plus de 200 d'entre elles postulent. Car si l'investissement est conséquent, les retombées économiques sont réelles. Exemple à Brest, ville de départ en 2021, où chaque euro investi aurait généré trois euros de bénéfices : hébergements complets, restaurants remplis, animations locales et surtout, une exposition médiatique mondiale. Le Tour agit ainsi comme un moteur de tourisme, avec des visiteurs qui consomment, dorment sur place, et font tourner l'économie locale bien après le passage des coureurs. Le Tour de France est ainsi bien plus qu'un événement sportif. Il s'agit d'un véritable phénomène économique itinérant, qui profite autant aux entreprises qu'aux collectivités. Grâce à lui, c'est tout un pays qui se vend et se montre, chaque été, aux yeux du monde entier.

Ma passion Mon job
Ep 36 - Andréa, 102 ans et les âges de la vie !

Ma passion Mon job

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 33:32


 Cette semaine, je reçois sur le podcast une invitée VIP : Andréa, 101 ans, qui n'est autre... Ma grand-mère !  Parce que la question de l'âge me taraude depuis un moment, j'ai demandé à Andréa ce qu'elle pense des âges de la vie.  Elle m'a répondu en toute franchise, avec son légendaire franc parler et vous verrez qu'elle dézingue carrément le sujet

The Compound - MLB Player Podcast
All-Star Game Reflections, Ian vs. Scotty and the Trade Deadline Looms

The Compound - MLB Player Podcast

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 59:15


Head to the Binny's at 1720 N Marcey St in Lincoln Park to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. ⁠⁠⁠https://brucebolt.us/?afmc=HAPP⁠⁠⁠ On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys return to talk about the All-Star Game and Home Run Derby, Seiya Suzuki's surprising snub, Ian's at-bat against friend of the pod Scott Effross and talk about the upcoming MLB trade deadline. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Dans cet épisode, Judith retrouve Cyrielle, son amie d'enfance devenue bibliothécaire passionnée

La Matrescence
Les 7 types de mères toxiques, Clémence Biel

La Matrescence

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 14:10


Ceci est un extrait de l'épisode 249 - Et si c'était votre mère le problème ? de Clémence BielIci nous développons les 7 types de mères toxiques, mais l'épisode évoque de nombreux points, voici la description complète et le programme de l'interview : Derrière le titre provocateur de son livre, “Et si c'était votre mère le problème ?” Clémence Biel a voulu mettre en lumière une problématique encore taboue de notre société: les relations difficiles entre mères-filles. La filiation entre une mère et sa fille n'est pas toujours une filiation saine, derrière ce lien peut se cacher beaucoup de comportements toxiques, manipulateurs et dévastateurs.Dans cet épisode on s'interroge avec Clémence sur la pression que subissent les mères, la pression de la société qui les mettent parfois dans des postures toxiques. Parce que derrière ce lien tabou, se cache aussi une structuration patriarcale qui conditionne les femmes à se détester.Alors est-ce vraiment votre mère le problème ? Quel lien peut-elle avoir avec votre vie d'adulte aujourd'hui ? Quel type de relation entretenez-vous avec elle et comment vous aider à vous en libérer ?En tant que mère de 3 filles, cet épisode m'a vraiment inspiré à chérir ce lien privilégié que je veux garder avec elles. Je vous souhaite une très bonne écouteLES LIENS UTILES :Et si c'était votre mère le problème ? Clémence BielProgramme Become Your Own Mama

Reportage International
Avoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:36


25 ans, le travail et moi. Garoua, la capitale du Nord Cameroun, est également la capitale de la région cotonnière du pays. Ici, cette activité draine un grand nombre d'emplois et de ressources. Les autorités estiment que plus de deux millions de personnes vivent dans la région grâce au coton. Portrait d'Amadi Babil, jeune cotonculteur. Rassemblement de cotonculteurs d'une coopérative à Pitoa, localité située à une quinzaine de kilomètres de Garoua, au nord du Cameroun. Babil Amadi a répondu présent. À 25 ans, il possède une petite parcelle qu'il cultive lui-même. Une activité transmise de génération en génération. « Ce sont mes parents qui m'ont appris à cultiver le coton, explique-t-il. Cela fait environ six ans que je m'y suis mis. J'ai mon propre champ au pied de la montagne. » Le jeune homme est très timide. Il n'ose pas s'exprimer en français et préfère l'aide de quelqu'un pour traduire ses propos. Un professeur est présent et offre ses services. Amadi Babil a quitté l'école de manière précoce, comme beaucoup dans cette région rurale et chez les cultivateurs. « Je suis allée à l'école, mais j'ai dû arrêter, car ma famille n'avait plus les moyens », regrette-t-il. En plus du coton, il cultive des oignons, du maïs ou encore des arachides. « Mais la base, c'est le coton », insiste-t-il. Des rêves d'évolution Des passe-temps, il n'en a pas vraiment. « En dehors du champ, je fais aussi de la maçonnerie et d'autres petites activités pour subvenir aux besoins de ma famille », détaille Amadi Babil. Le jeune homme s'est marié il y a peu et a deux enfants. Il a construit sa maison lui-même et en est très fier. Malgré les difficultés qui entourent la culture du coton, Amadi Babil y trouve des avantages. « Ce qui me plaît avec cette culture, lors de la récolte, tu es payé cash et en une fois pour toute ta récolte », met-il en avant. À 25 ans, quand certains jeunes rêvent de notoriété, de carrière sportive ou de voyages, Babil Amadi a lui pour horizon le coton et sa société cotonnière, la Sodecoton : « Je rêve de devenir cadre à la Sodecoton, avoir un grand poste. Parce que je vois que les gens de la Sodecoton s'épanouissent et ça me fait envie ». Une activité qu'il espère transmettre à ses enfants. « Je veux que tous mes enfants apprennent et grandissent dans la culture du coton, puisque c'est très bénéfique. » Dans cette zone de l'extrême nord du pays, enclavée entre le Nigeria et le Tchad, fortement touchée par le chômage, il est difficile de rêver d'autre chose que de coton. À lire aussiLe coton camerounais sous pression malgré des bons rendements   À écouter aussiGrand reportage: Cameroun, nuages sur l'or blanc À lire aussiCameroun: à Garoua, la réhabilitation du port fluvial vivement souhaitée

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :
Oppressions : ces règles invisibles qui dictent ce que vous mangez (et comment s'en libérer) (3/8)

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 12:03


Et si vos choix alimentaires n'étaient pas vraiment les vôtres ?Pour aller + loin dans les bonus : c'est dans ma newsletter sur ce post !Téléchargez votre cookbook juste ici : https://brumauld.systeme.io/cookbook-magnifique-ete-miam-miamEt si votre manière de manger était façonnée… par des règles invisibles ? Par des injonctions si ancrées que vous ne les remettez même plus en question ?Dans ce 3e épisode des Cahiers de vacances de Dans la poire !, on met les pieds dans le plat : ce que vous mangez, comment vous mangez, pourquoi vous culpabilisez… tout ça est rarement neutre.Je suis Charles Brumauld, diététicien-nutritionniste. Cet été, je vous propose huit expériences concrètes pour mieux comprendre vos comportements alimentaires. Aujourd'hui, on s'attaque à l'oppression alimentaire.Manger, ce n'est pas juste une bouchée de plus ou de moins. C'est aussi une réaction à des pressions sociales, genrées, esthétiques, morales ou culturelles.Dans cet épisode, je vous guide pour commencer à identifier les voix héritées qui influencent vos choix alimentaires : celles qui vous disent quoi manger, quoi éviter, quand s'arrêter, comment "bien" se tenir à table, et surtout… pourquoi culpabiliser : Pourquoi on attend des femmes qu'elles mangent moinsComment la minceur est présentée comme un devoir de santéEt comment tout ça pèse, littéralement, sur notre quotidien

Outils du Manager - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le management sans jamais oser le demander !
463 - Discipline, un problème de définition - Journal d'un dirigeant

Outils du Manager - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le management sans jamais oser le demander !

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 15:15


Pour aller plus loin, je t'ai préparé une série d'email intitulée "Organisé pour le plaisir" : https://www.formactions.outilsdumanager.com/inscription-mailsorp***Découvre ce que nous avons créé pour t'aider à aller plus loin :Des formactions pratiques et concrètes pour manager efficacement, quel que soit ton rôle ou ton secteur.Une communauté unique en ligne, le CIEL, où dirigeants et cadres dirigeants, s'entraident pour réussir ensemble.L'offre exclusive du moment pour t'aider à passer à l'action dès aujourd'hui.Clique ici pour explorer le catalogue ODM : https://www.formactions.outilsdumanager.com/cataloguecomplet***

Nouvel Œil
"Préserver sa santé mentale" - Alexandre Dana (Fondateur de Live Mentor)

Nouvel Œil

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 44:42


[REDIFFUSION]Si l'entrepreneuriat peut être un chemin pour se connaître, on l'idéalise aussi comme un ticket aller sans retour vers la liberté.  Mais il peut autant être aliénant, ce ticket là. Parce qu'il y a un mécanisme, souvent inconscient, qui fait que tout est construit sous l'identité de l'entrepreneur. Alors on sert les dents, on se dit que ça va passer, et puis ça déborde, ça craque et c'est trop tard. Alexandre Dana a vécu ces craquages et les prévient maintenant. Mieux encore, il aide à éviter les débordements des autres.  Quel équilibre trouver quand notre passion se mêle à notre vie ? Comment jongler entre autant de passions qui s'entrecroisent ? Avec Alexandre dans cet épisode, on parle d'émotions, de santé mentale et d'équilibre.  J'espère que cette écoute t'aidera à cultiver tes identités. Belle écoute ! ☀️ ---Cette saison de podcasts est soutenue par Nouveau Monde, un fonds de dotation qui facilite l'accès à la méditation et à la pleine conscience, en France.Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: «Quiconque observe la scène politique s'attendait à une candidature de Paul Biya»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 4:31


Il l'a annoncé dimanche 13 juillet par un simple tweet : Paul Biya sera candidat le 12 octobre prochain pour un huitième mandat présidentiel au Cameroun. Le chef de l'État a ainsi mis fin à un faux suspense. À 92 ans et après 42 ans au pouvoir, il sera donc candidat à sa propre succession. Cette nouvelle candidature a aussitôt été dénoncée par l'opposition, qui y voit « un mépris pour le peuple » et un président qui s'accroche au pouvoir. Comment analyser cette nouvelle candidature ? Peut-elle encore rassembler ? Brice Molo est sociologue et historien, docteur à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l'Université de Yaoundé. Il est l'invité de Pierre Firtion. RFI : À 92 ans, Paul Biya a donc annoncé dimanche 13 juillet se porter candidat à un huitième mandat. Comment analysez-vous cette candidature ? Ce n'est pas vraiment une surprise ? Brice Molo : Non, pas vraiment. Il y a eu un petit moment d'attente. Mais quiconque observe la scène politique camerounaise s'attendait à une candidature de Paul Biya. Il y a déjà eu par le passé, même en 2018, un petit moment de latence. Mais la déclaration, elle, finit toujours par arriver à peu près au même moment de l'année, à chaque fois. Ce qui diffère cette fois avec 2018, c'est que sa candidature, on pourrait dire, a suscité quelques tensions au sein du camp présidentiel. Comment est-ce que vous les analysez ? Paul Biya avait laissé une sorte d'incertitude sur sa candidature en annonçant que le moment venu, il dirait s'il rentre au village ou s'il se présente pour un nouveau mandat. Cette phrase-là a été plusieurs fois reprise à la fois par des proches du régime, comme des analystes, en disant qu'il y avait quand même comme une incertitude là-dessus. Tout cela s'inscrit aussi dans un climat politique assez particulier, avec la démission annoncée de deux ministres, avec le décès de membres du gouvernement, et donc avec l'impression aussi, au sein de l'opinion, qu'il y a une forme d'érosion du pouvoir et d'usure même aussi due à l'âge de Paul Biya et à ses apparitions de moins en moins nombreuses dans l'espace public. L'absence de Paul Biya est compensée par l'hyper présence du secrétaire général de la présidence de la République [Ferdinand Ngoh Ngoh, NDLR], dont quelques observateurs ont dit que c'était lui le véritable porteur, ou en tout cas profiteur de la nouvelle candidature de Paul Biya. À lire aussiCameroun: Paul Biya annonce sa candidature à la présidentielle pour un huitième mandat Le président camerounais est apparu mardi à la télévision alors que l'opinion, et vous en parliez, s'interroge un peu sur son état de santé. Est-ce pour justement rassurer la population ? Est-ce qu'il y a là la volonté de faire passer un message ? De mon point de vue, il y a la volonté de faire passer un message. On estime que Paul Biya n'est pas là ou que c'est une candidature qui est portée par des personnes qui veulent se servir de son image et de son corps pour se maintenir au pouvoir ou profiter du pouvoir ou encore garder des positions de pouvoir. À travers les images qu'on a vues de Paul Biya recevant le nonce apostolique, il y a aussi la volonté de faire passer le message selon lequel il est et qu'il reste. À 92 ans et après 42 ans au pouvoir, Paul Biya peut-il encore rassembler selon vous ? Paul Biya rassemble. Son nom est encore associé aux instruments qui permettent de gouverner. L'administration publique camerounaise est restée jusqu'ici assez loyale. Donc Paul Biya rassemble encore. Pourquoi ? Parce qu'il a encore la possibilité de rétribuer et de punir. Et cela ne nécessite pas d'être toujours présent. On a vu, il n'y a pas si longtemps, des mouvements au sein de l'armée avec la nomination des généraux et la nomination au ministère de la Défense. Tant que Paul Biya aura la capacité de rétribuer et de punir, il sera souverain. Et donc Paul Biya pourra rassembler et rassemblera toujours autour de lui. Il ne manque pas de personnes en quête de notabilité, en quête de prébendes ou en quête de position de pouvoir au Cameroun. À lire aussiCameroun: les interrogations qui entourent la candidature à la présidentielle de Paul Biya Côté opposition, plusieurs leaders se sont déjà portés candidats. Est-ce qu'une candidature unique est-elle encore possible à vos yeux ? Certains rapprochements sont beaucoup plus faciles et envisageables que d'autres. Il est envisageable de voir une coalition entre Cabral Libii et Joshua Osih. Je pense que sur la question du fédéralisme, il y a des passerelles entre les deux. Mais une coalition entre Cabral Libii par exemple et Maurice Kamto est beaucoup moins envisageable parce qu'idéologiquement, on a quand même affaire à deux oppositions radicales. Donc il peut y avoir des coalitions, il faut analyser les compositions possibles et celles qui seraient beaucoup plus de l'ordre de l'impossible. À lire aussiÀ la Une: l'indéboulonnable Paul Biya au Cameroun

The Compound - MLB Player Podcast
Compound Live with Pete Crow-Armstrong!

The Compound - MLB Player Podcast

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 79:40


Head to the Binny's at 3000 N Clark St in Lakeview to get your Parce. BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. ⁠⁠⁠https://brucebolt.us/?afmc=HAPP⁠⁠⁠ On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, it is the recording from our live show at the Music Box Theatre in Chicago, featuring All-Star Pete Crow-Armstrong! To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices

cami's hotline
loin de sa famille, proche de la culpabilité ❤️‍

cami's hotline

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:04


Dans cet épisode, je te parle de ce sentiment qu'on connaît trop bien quand on vit loin de sa famille : la culpabilité. Parce qu'être loin, ce n'est pas toujours une question de kilomètres. Parfois, c'est juste avoir choisi une autre vie, d'autres priorités… et se demander si on n'est pas un peu égoïste.On parle de ces petites phrases qui restent en tête, comme “Tu nous manques…” ou “Tu as changé…”, la liberté qu'on recherche, mais qui peut parfois peser lourd, la pression qu'on se met à vouloir être partout à la fois, et comment trouver un équilibre entre nos envies et ceux qu'on aime ... Si toi aussi tu ressens cette culpabilité quand tu construis ta vie, cet épisode est pour toi. Parce que choisir ta vie ne fait pas de toi une mauvaise personne.enjooooy bb

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

Invité Afrique
Etienne Fakaba Sissoko: «Les militaires ne vont pas aux élections parce qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 6:57


Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ?  Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako

PARENTALITÉ(S) - Éduquer c'est comprendre.

Épisode 28 : Le burnout parentalDans cet épisode, nous parlons d'un sujet aussi délicat qu'essentiel : le burnout parental.Un épuisement profond, souvent silencieux, qui touche de plus en plus de parents et reste pourtant encore trop mal compris.Pour en parler, j'ai le plaisir de recevoir Moïra Mikolajzak, professeure de psychologie, chercheuse, et spécialiste du burnout parental, à qui l'on doit de nombreuses études majeures sur le sujet. Ensemble, nous explorons : les facteurs de risque de l'épuisement parental, les signes qui doivent alerter, les conséquences sur les enfants et le couple, mais aussi les leviers pour s'en sortir ou s'en protéger.Un épisode pour mieux comprendre ce qui se joue, déculpabiliser, et trouver des clés concrètes pour alléger le quotidien.Parce qu'éduquer, c'est aussi apprendre à prendre soin de soi.Bonne écouteÉcoutez Parentalité(s) sur Deezer, Apple Podcast et Spotify.Retrouvez et suivez Parentalité(s) sur instagram Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Beau Voyage
[NOS FAVORIS ❤️ ] - Caroline de Benoist : changer de vie à 40 ans, sa passion pour l'Inde et Jaipur by night

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 63:20


Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode de Beau Voyage ! Aujourd'hui, j'ai le privilège de vous présenter Caroline de Benoist, une femme dont le parcours va certainement vous captiver et vous inspirer. Si son nom ne vous est pas familier, il est fort probable que son univers vibrant et ses bijoux éblouissants aient déjà illuminé votre fil Instagram.Imaginez un instant : une carrière stable de salariée, une vie bien rodée, puis... À 40 ans, Caroline prend une décision audacieuse qui va tout bouleverser. Pourquoi ? Parce que l'appel de l'aventure est devenu irrésistible, et que les dimanches soir ont commencé à perdre de leur éclat.Au cœur de cette transformation : l'Inde. Un pays qui a littéralement embrasé son imagination et révolutionné sa perception du monde. Dans cet épisode, Caroline nous ouvre les portes de sa nouvelle existence avec générosité. De la création de sa marque de bijoux à ses voyages réguliers au pays des maharadjas, elle nous dévoile tout : les succès, les défis, les doutes... et ce fameux syndrome de l'imposteur qu'elle a dû surmonter.Nous explorerons ensemble comment l'Inde est devenue sa seconde maison, un pays qui l'a envoûtée par ses couleurs éclatantes, ses parfums enivrants et sa cuisine épicée. Caroline nous raconte comment ce pays est désormais au cœur de son quotidien et de son entreprise, avec ses voyages en solo trois fois par an, jonglant entre création de bijoux, découvertes culinaires et rencontres inspirantes.De salariée à entrepreneuse passionnée, Caroline est la preuve vivante qu'il n'est jamais trop tard pour réinventer sa vie et poursuivre ses rêves. Que vous ayez 30, 40 ou 50 ans, si vous commencez à appréhender vos dimanches soir, cet épisode est fait pour vous.Êtes-vous prêts à vous laisser transporter dans les ruelles colorées de Jaipur et à découvrir comment un pays peut transformer une vie ? Ne ratez pas cette épisode pépite !**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur Spotify ou un commentaire sur Apple Podcasts. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !Retrouvez-nous sur @beauvoyage pour encore plus de contenu !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Outils du Manager - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le management sans jamais oser le demander !

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⚡PODCAST NUTRITION⚡ :
Image corporelle : l'exercice body positive qui change (vraiment) votre rapport au corps (2/8)

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 14:15


Pour aller + loin dans les bonus : c'est dans ma newsletter sur ce post !Téléchargez votre cookbook juste ici : https://brumauld.systeme.io/cookbook-magnifique-ete-miam-miamDans cet épisode, je vous propose de prendre un pas de recul. De vous poser, et d'explorer un sujet qui nous traverse tou·tes : le rapport au corps.

The Compound - MLB Player Podcast
All-Star Snubs, ZS38 and Scotty E Updates, and the Yanks' meltdown!

The Compound - MLB Player Podcast

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 62:36


Head to the Binny's at 3000 N Clark St in Lakeview to get your Parce. BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. ⁠⁠https://brucebolt.us/?afmc=HAPP⁠⁠ On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss the Cubs All-Star game selections and surprising omissions, talk about friends of the pod Scott Effross and Zack Short returning the bigs, plus Danny shares a hot take that turns out to be pretty mild and an old friend finally pays up a debt. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices

cami's hotline
personne ne vient te sauver

cami's hotline

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 20:15


Welcome baaaaaaack ! Aujourd'hui, on se parle français. Parce qu'il y a un truc que personne n'aime trop entendre… mais qui peut tout changer une fois que tu l'as compris : personne ne viendra te sauver.Pas de héros qui débarque, pas de moment parfait qui tombe du ciel. Et tu sais quoi ? C'est une putain de bonne nouvelle.Dans cet épisode, on discute de pourquoi c'est à toi de bouger, de décider, de créer ta propre chance. Et surtout, de pourquoi c'est la chose la plus puissante qui puisse t'arriver.Prends ton café, mets tes écouteurs, et viens qu'on parle de ce pouvoir que t'as entre les mains.enjooooy bb

La Matrescence
Comprendre ce qui fragilise le couple à l'arrivée d'un enfant, et comment y remédier.

La Matrescence

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 11:08


Ceci est un extrait de l'épisode 224 - Autopsie du couple parental, comment la coparentalité peut aider? avec le Professeur Nicolas Favez.Ici nous abordons les éléments qui jouent un rôle clés dans les difficultés au sein du couple à l'arrivée d'un enfant, mais l'épisode évoque d'autres points, voici la description complète et le programme de l'interview : Depuis quasiment 6 ans que ce podcast existe il y a un sujet qui vous anime particulièrement, c'est le couple et sa structure.Le couple parental peut prendre plusieurs formes : amoureux, séparés et en froid, séparés mais amis ou encore en construction à distance sans jamais n'avoir été un couple amoureux.Bref, cette construction peut revêtir une multitude de facettes et c'est spécifiquement ce à quoi s'est intéressé Nicolas Favez, professeur en psychologie à Genève et responsable de l'unité de recherche du centre d'étude de la famille.Dans cet épisode, on se penche sur la notion de coparentalité dans sa globalité, la coparentalité dans le couple en tant qu'équipe parentale mais aussi en cas de séparation. On évoque les difficultés récurrentes qu'affrontent les couples en devenant parents et pourquoi une grande majorité des couples passent par des périodes de turbulences à l'arrivée d'un enfant. Si vous voulez comprendre comment vos relations d'adultes impactent vos enfants, vous êtes au bon endroit.Parce que oui, nos baby clashs, nos disputes et nos difficultés ont une influence directe sur nos enfants.Le couple dans tous ses états… autopsie de la structure familiale dans toute sa splendeur.

The Compound - MLB Player Podcast
Justin Steele calls in from AZ! Plus, Tucker's return to Houston!

The Compound - MLB Player Podcast

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 58:57


Head to the Binny's at 1720 N Marcey St in Lincoln Park to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. ⁠⁠https://brucebolt.us/?afmc=HAPP⁠⁠ On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, Dakota takes the week off and the guys call in returning champion Justin Steele. Steeley updates on his injury, what it has been like watching from AZ and tells his draft story. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices