Commune in Brittany, France
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REDIFF - Reims, c'est un peu "luxe calme et volupté", comme le disait Baudelaire. Enfin pour Reims, ce serait plus précisément "luxe calme et champagne". Parce que vous allez le voir, à travers les âges, c'est une ville qui a souvent fait le choix de la paix, de la stabilité et du développement. Une pacifiste du genre pragmatique... Tout l'été en podcast, Lorànt Deutsch vous raconte l'histoire de grandes villes de France. Retrouvez l'intégralité des épisodes dans le podcast "Entrez dans les Villes".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l'océan Indien occidental, c'est une mission scientifique de près de trois mois qui s'est achevée le 2 juillet dernier. Une quinzaine de chercheurs embarqués à bord du navire le Plastic Odyssée ont parcouru les mers entre l'île Maurice, Madagascar, les Seychelles et les Comores. Parmi les études menées, l'une, particulièrement importante pour la santé humaine, porte sur l'étude des bactéries pathogènes présentes sur les plastiques. Notre envoyée spéciale Sarah Tétaud a pu rencontrer Thierry Bouvier, le chef de cette grande mission océanographique. Cette mission, financée par l'Agence française de Développement et le Fonds français pour l'Environnement mondial, et pilotée par la Commission de l'océan Indien et l'IRD/CNRS, avait notamment pour objectif d'échantillonner les plastiques flottants en haute mer et dans les lagons ainsi que ceux échoués sur les plages pour mesurer précisément leur quantité, leur répartition, leur impact sur l'écosystème marin et leur dérive dans cette partie du globe. RFI : Thierry Bouvier, vous êtes actuellement en pleine campagne océanographique à bord du Plastic Odyssée avec toute une équipe de chercheurs. Vous-même êtes chercheur en microbiologie au CNRS et l'IRD pour le laboratoire Marbec. Vous êtes présentement affecté à l'Institut halieutique et des sciences marines à Tuléar à Madagascar. Sur quoi porte votre recherche actuellement ? Nous essayons de travailler sur les risques que présentent les plastiques en mer pour la santé humaine. Alors, il existe un certain nombre de risques, comme par exemple le risque chimique, puisque le plastique est connu pour relarguer les substances qui sont nocives pour notre santé. Mais il y en a d'autres, comme par exemple le risque microbiologique.Ce risque est un petit peu moins connu. Aujourd'hui, il y a plusieurs équipes dans le monde qui commencent à travailler sur son estimation. Et ça consiste en fait à essayer de voir si les micro-organismes qui se développent sur ces plastiques représentent un danger pour notre santé. Pourquoi est-il important de regarder ce risque associé au plastique en mer ? C'est intéressant parce que contrairement par exemple à des particules de bois sur lesquelles les bactéries se développent aussi, en mer, les plastiques, eux, ils ne vont pas se dégrader. Ils vont rester très très longtemps en mer et, en plus, ils vont circuler avec les courants marins. Donc en fait, si ces plastiques sont des véhicules, des sortes de radeaux à bactéries qui seraient dangereuses pour notre santé, ils pourraient les transporter sur de longues distances. Et bien sûr, il y a le risque pour la santé qui est le cœur de la question. Pourquoi ? Parce que ces plastiques, on sait que, et notamment les petits plastiques, sont ingérés par les animaux marins et donc ces bactéries qui se retrouveraient sur ces plastiques intégreraient la chaîne alimentaire jusqu'à la consommation humaine ? Alors, concrètement, comment vous procédez ? On met en œuvre plusieurs étapes. Évidemment, la première c'est de savoir si ces bactéries potentiellement dangereuses pour notre santé sont présentes sur le plastique. En quelle quantité sont elles-là ? Qui sont-elles ? Et puis aussi est-ce qu'elles ont cette capacité de rester vivantes et donc éventuellement d'être infectieuses. Donc ça, c'est un prérequis en fait à notre estimation du risque, de caractériser ces bactéries potentiellement pathogènes. Alors, il y a déjà des études qui ont montré que les bactéries qui vivent attachées sur des supports, sur des surfaces par exemple, bénéficient d'un environnement qui est un peu plus protecteur par rapport à leur vie libre, par exemple dans l'eau. Et donc on peut faire l'hypothèse que sur les plastiques, ces bactéries qui seraient potentiellement dangereuses pour l'homme, y trouveraient un refuge pour vivre ou survivre plus longtemps dans l'environnement marin. Lorsqu'on connaîtra leur identité, qu'on saura si elles sont vivantes ou mortes, et qu'elles sont potentiellement virulentes, on cherchera aussi à savoir si ces bactéries sont résistantes à certains antibiotiques qu'on utilise pour lutter contre les infections qu'elles peuvent nous provoquer. Sous combien de temps peut-on espérer avoir des résultats de ces expérimentations, de ces observations ? Les expérimentations sont en cours. Ça nécessite un certain nombre d'analyses qui prennent parfois un peu de temps. Mais disons que dans les six prochains mois, on aura déjà une bonne idée de ce qui se passe sur ces plastiques dans la région. Une autre étape, très importante, sera de savoir si ces bactéries qu'on va trouver éventuellement sur ces plastiques sont transférées vers les animaux qui consomment ces plastiques. Thierry Bouvier, votre équipe composée de 15 chercheurs et ingénieurs de toutes les zones océan Indien, à savoir de Madagascar, de la Réunion, Maurice, les Seychelles et la France métropolitaine, avait déjà obtenu certains résultats ? Oui, on a commencé déjà à avoir certains résultats et notamment aussi à travers le travail d'étudiants qui sont en thèse, notamment à Madagascar où on s'aperçoit qu'en fait ces plastiques hébergent certaines bactéries comme par exemple Escherichia Coli qui est bien connue pour provoquer des gastro-entérites ou par exemple aussi Staphylococcus Aureus aussi appelé staphylocoque doré, qui est connu pour créer par exemple des infections de peau. Et on a trouvé qu'en fait, ces bactéries sont à peu près une dizaine de fois plus abondantes sur les plastiques marins que dans l'eau de mer. Et un autre résultat majeur, c'est qu'on s'est aperçu qu'une fois que ces plastiques sont ingérés par exemple, par des poissons ou des holothuries (les concombres de mer), les bactéries se détachent des plastiques et se retrouvent dans la lumière intestinale et sur les parois intestinales de ces animaux. Et donc l'enjeu à venir sera de savoir si ces bactéries qui sont transférées vers les animaux restent dangereuses et infectieuses pour l'homme qui consomme ces animaux. Et on peut espérer avoir ces résultats sous combien de temps ? C'est un programme de recherche qui va durer à peu près trois à quatre années avec comme je disais tout à l'heure des étudiants qui sont en thèse. Et donc leurs résultats seront connus et publiés sous deux à trois ans. À lire aussiPollution plastique: le navire «Plastic Odyssey» fait escale aux Comores
Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier. RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ? Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme. Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ? Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer. Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ? Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment. Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain. Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture. Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ? Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun. Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ? Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Bruno Poncet et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Head to the Binny's at 3000 N Clark St in Lakeview to get your Parce. BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss the Cubs All-Star game selections and surprising omissions, talk about friends of the pod Scott Effross and Zack Short returning the bigs, plus Danny shares a hot take that turns out to be pretty mild and an old friend finally pays up a debt. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
Welcome baaaaaaack ! Aujourd'hui, on se parle français. Parce qu'il y a un truc que personne n'aime trop entendre… mais qui peut tout changer une fois que tu l'as compris : personne ne viendra te sauver.Pas de héros qui débarque, pas de moment parfait qui tombe du ciel. Et tu sais quoi ? C'est une putain de bonne nouvelle.Dans cet épisode, on discute de pourquoi c'est à toi de bouger, de décider, de créer ta propre chance. Et surtout, de pourquoi c'est la chose la plus puissante qui puisse t'arriver.Prends ton café, mets tes écouteurs, et viens qu'on parle de ce pouvoir que t'as entre les mains.enjooooy bb
Dans cet épisode, nous partageons nos conseils pour voyager en France : transports, logements, langue et coutumes. Nous évoquons les différences régionales et l'ambiance estivale. Et surtout, nous racontons pourquoi on aime voir Paris à travers les yeux des touristes. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/v1g2oli84xumbk28rt7x0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/v1g2oli84xumbk28rt7x0/easyfrenchpodcast152_transcript.html?rlkey=f953c5yoz23a4v75chd0z2m25&st=v4aichqz&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/w83z83bhzx22ntaqgaylv/easyfrenchpodcast152_transcript.pdf?rlkey=6rmd91di3bhzqalh3zaginiq4&st=8cf9tm7h&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/7tlyhu0048mm47ejx5gv3/easyfrenchpodcast152_vocab.txt?rlkey=wjarkf2uu5j0lno5u3x672b5k&st=7qzlmrwm&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/7tlyhu0048mm47ejx5gv3/easyfrenchpodcast152_vocab.txt?rlkey=wjarkf2uu5j0lno5u3x672b5k&st=kz0btkcz&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes
"Quand est-ce qu'on arrive ?” — Et si cette question devenait une occasion de se rapprocher ? Dans cet épisode, nous vous donnons des idées simples et ludiques pour transformer les kilomètres en souvenirs partagés. Parce qu'un trajet en famille, ça peut aussi rimer avec complicité (et même un peu de paix).Podcast réalisé en collaboration avec le réseau des parents**********Retrouvez le texte de l'épisode sur notre blog.En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur !En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d'astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine.Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez un bon de réduction de 5% sur notre site.Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d'être heureux !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'été arrive, il fait 34 degrés à l'ombre, le trottoir colle, tu transpires, et soudain… surprise : t'as pas faim. Même pas un petit sandwich. Même pas une quiche froide. Même pas des frites. T'as juste envie d'un truc : un verre d'eau géant et un melon entier dans un frigo.Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que la chaleur coupe l'appétit ? Parce que, soyons clairs, c'est pas par choix. C'est pas toi qui décides de devenir une version plus raisonnable de toi-même, toi qui mange 5 repas par jour, dès que le thermomètre dépasse les 30. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah
Ceci est un extrait de l'épisode 224 - Autopsie du couple parental, comment la coparentalité peut aider? avec le Professeur Nicolas Favez.Ici nous abordons les éléments qui jouent un rôle clés dans les difficultés au sein du couple à l'arrivée d'un enfant, mais l'épisode évoque d'autres points, voici la description complète et le programme de l'interview : Depuis quasiment 6 ans que ce podcast existe il y a un sujet qui vous anime particulièrement, c'est le couple et sa structure.Le couple parental peut prendre plusieurs formes : amoureux, séparés et en froid, séparés mais amis ou encore en construction à distance sans jamais n'avoir été un couple amoureux.Bref, cette construction peut revêtir une multitude de facettes et c'est spécifiquement ce à quoi s'est intéressé Nicolas Favez, professeur en psychologie à Genève et responsable de l'unité de recherche du centre d'étude de la famille.Dans cet épisode, on se penche sur la notion de coparentalité dans sa globalité, la coparentalité dans le couple en tant qu'équipe parentale mais aussi en cas de séparation. On évoque les difficultés récurrentes qu'affrontent les couples en devenant parents et pourquoi une grande majorité des couples passent par des périodes de turbulences à l'arrivée d'un enfant. Si vous voulez comprendre comment vos relations d'adultes impactent vos enfants, vous êtes au bon endroit.Parce que oui, nos baby clashs, nos disputes et nos difficultés ont une influence directe sur nos enfants.Le couple dans tous ses états… autopsie de la structure familiale dans toute sa splendeur.
Dans le métier, on les appelle les "clients en or" : ces nouveaux parents qui viennent d'accueillir leur premier bébé. Pourquoi des "clients en or" ? Parce que c'est à ce moment-là qu'ils vont changer leur façon de consommer et, souvent, de magasin principal pour leurs courses... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le chef de l'État camerounais sera-t-il candidat à la présidentielle d'octobre ? « C'est du 50/50 », a déclaré lundi sur RFI le porte-parole du gouvernement camerounais, le ministre René-Emmanuel Sadi. « Il n'y a aucun doute », le président Paul Biya sera candidat en octobre, affirme de son côté, toujours sur RFI, le porte-parole du parti au pouvoir RDPC, Jacques Fame Ndongo. Visiblement, il y a donc une divergence entre le gouvernement et le parti au pouvoir sur l'avenir politique du président camerounais. Jacques Fame Ndongo, qui est aussi ministre d'Etat et ministre de l'Enseignement supérieur, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Nous sommes à trois mois de la présidentielle et, à la différence des autres grands partis politiques, le RDPC au pouvoir n'a toujours pas désigné son candidat. Est-ce qu'aujourd'hui vous pouvez nous en dire plus ? Jacques Fame Ndongo : Le candidat du RDPC est désigné. Article 27, alinéa trois, des statuts du parti. Que dit cet article ? Le président national du RDPC est le candidat du parti à l'élection présidentielle. Il est le candidat et je le dis de manière catégorique. Mais formellement, comment le RDPC peut-il prendre une telle décision ? Est-ce lors d'un congrès ? Est-ce lors d'un comité central ? Est-ce lors d'un bureau politique ? On n'a pas besoin d'un congrès. On n'a pas besoin d'autres choses. Nous avons nos statuts. C'est le droit positif. C'est-à-dire, l'article 27 des statuts du parti ne laisse planer aucun doute. Le président national du RDPC est le candidat du RDPC, de ce parti-là donc, à l'élection présidentielle. Donc, il y a zéro chance qu'il y ait un autre candidat du RDPC à la présidentielle d'octobre ? Nos statuts sont clairs. Pour être candidat du RDPC à l'élection présidentielle, il faut être président national de ce parti. Or, je ne sais pas qu'il y ait un autre président national du RDPC. Donc, c'est le président national du parti, Son Excellence Paul Biya, qui est le candidat. C'est dans les statuts du parti. Mais le chef de l'État a fait savoir ces derniers temps qu'il répondrait en temps voulu à l'appel du parti qui lui demande d'être candidat. Il n'a pas encore formellement répondu à cet appel… Je vous dis qu'il est candidat. Mais qu'est-ce qui vous permet de savoir qu'il est candidat alors qu'il ne s'est pas exprimé lui-même ? Parce que, ayant critiqué toutes les sources, je peux vous affirmer de manière péremptoire qu'il est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle. Tout le reste n'est que supputation. C'est-à-dire que vous l'avez vu récemment ? Je ne peux pas répondre à cette question, mais je vous dis que j'ai procédé à toutes les vérifications possibles et réelles. L'information que je vous livre est puisée à très bonne source. Ce que tout le monde a envie de vous demander, c'est : est-ce que vous avez pu rencontrer ces dernières heures le président Paul Biya et est-ce qu'à l'issue de cette rencontre il vous a donné son accord pour que vous nous disiez ceci aujourd'hui ? Je ne le dirai pas, mais sachez qu'en 52 ans de haute administration, il m'est difficile de me jeter comme ça dans un tonneau des Danaïdes si je n'ai pas la certitude de ce que j'affirme. Je ne suis pas né de la dernière pluie, comme vous le savez bien. Donc, vous avez puisé à la meilleure source ? J'ai puisé à bonne source, c'est bien vérifié, c'est bien recoupé. Pas de doute là-dessus. Alors, formellement, par quel canal le chef de l'État va-t-il annoncer qu'il répond oui à l'appel des militants de son parti ? Oui, il le fera. Vous savez qu'il est maître du temps présidentiel. Il le fera par le canal qu'il jugera le plus opportun. Alors, ce lundi 7 juillet, sur RFI, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi, a affirmé que rien n'était décidé concernant la candidature ou non du président Biya à la présidentielle d'octobre. « C'est du 50/50 », a-t-il précisé… Oui là, c'est l'État. Moi, je parle au nom du parti. Vous êtes bien d'accord que ce sont quand même deux points de vue divergents ? C'est vous qui le dites. Et est-ce que cette divergence, ça ne crée pas une situation de cacophonie au sommet de l'État camerounais ? Il n'y a aucune cacophonie. L'un parle pour le gouvernement de la République et l'autre pour le parti au pouvoir. Il n'y a pas de parti État. Alors par ailleurs, vous êtes ministre de l'Enseignement supérieur, vous êtes donc un collègue de René-Emmanuel Sadi. Est-ce que vos propos ne risquent pas d'être perçus comme une sérieuse entorse au principe de solidarité gouvernementale ? Je parle au nom du parti, pas au nom du gouvernement. Le ministre Sadi, qui est un frère, un ami, parle au nom de l'État, au nom du gouvernement. C'est la première fois tout de même que l'on voit une divergence sérieuse de point de vue entre le parti au pouvoir et le gouvernement sur la question d'une candidature à venir du président Biya, est-ce que cela ne dénote pas un certain essoufflement, une certaine fragilité au sommet de l'État camerounais ? C'est vous qui parlez de divergence. Je ne critique personne. La solidarité gouvernementale existe bel et bien, mais moi, je m'exprime au nom du parti au pouvoir.
Avec Great Place to Work, nous avons posé une question toute simple sur LinkedIn :
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
Auditeurs du soir : Sophie 22h30-22h48 Sophie a été agressée par un contrôleur SNCF parce qu'elle avait du retard et qu'elle n'a pas pris le bon train. Il lui a hurlé dessus. Thierry 22h53-23h23 Thierry a travaillé pendant 30 ans en soins palliatifs. Il part à la retraite bientôt et se lance dans le stand up. Elisabeth 23h26-23h49 Elisabeth a eu un cancer du col de l'utérus et elle trouve qu'il n'y a pas assez de prévention auprès des femmes. Elle veut partager son expérience. Eloise 23h54-00h39 Eloise vit avec son mari depuis 22 ans. Il vient de lui annoncer il y a quelques semaines qu'il ne l'aime plus. Depuis elle se pose beaucoup de questions. Clothilde 00h45-00h Clothilde est comédienne seule en scène. Face à la difficulté de la solitude elle a créé un lieu de dialogue pour les femmes seules comme elle. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre série de reportages sur les objets de pouvoir en Afrique se poursuit. En Guinée, le premier président du pays, Ahmed Sékou Touré, se distinguait par un objet qui semble anodin : un mouchoir blanc, qu'il agitait devant les foules. Retour sur cet accessoire essentiel, dont la signification est débattue jusqu'à aujourd'hui. De correspondant à Conakry, L'image a marqué la mémoire des Guinéens. Sékou Touré en boubou agite son mouchoir blanc devant la foule lors d'un discours, ou à travers la vitre de sa Cadillac. Cette pratique n'est venue qu'après l'indépendance du pays, se souvient Madifing Diané, qui fut directeur des services de sécurité du premier président de la Guinée : « Il a vu dans sa maturité que le blanc est symbole non seulement de la pureté de l'âme, il est le symbole de la vérité. Le blanc, c'est aussi le symbole de la conviction sur ce qu'on entreprend. Des mouchoirs blancs, il en avait des dizaines. Chaque fois qu'il sortait, on pouvait en mettre deux ou trois avec lui. » Madifing Diané a lui-même conservé quelques-uns de ces mouchoirs. Il insiste pour dire que Sékou Touré était un pieu musulman, ce mouchoir ne serait donc pas un symbole mystique. Avant de choisir l'exil pour fuir la dictature, Boubacar Baldé a vu Sékou Touré agiter son mouchoir blanc. Pour lui, c'était avant tout un moyen de rallier les foules : « C'était un instrument d'hypnotisation des foules. Parce que Sékou Touré aimait être aimé, il adorait ça. Ça participait à sa séduction. Les foules pensaient même qu'il y avait de la magie dans ça. Ça faisait partie de ses outils de communication. » « Ce mouchoir incarnait une fonction mystique » Dans une ambiance de complot permanent où les dirigeants se sentaient menacés par des puissances étrangères, ce mouchoir avait aussi une fonction de protection, estime l'historien Mamady Bamba : « Ce mouchoir blanc incarnait une fonction mystique. Une fonction mystique parce que, pour le sens commun en Guinée, Sékou Touré n'était pas un homme ordinaire. Pour nous, ce mouchoir avait un caractère de protection de l'homme. Protection non seulement contre les forces maléfiques. Donc, il faut être protégé contre ces esprits, à travers les hommes peuvent s'infiltrer par des pouvoirs mystiques. » Ce symbole du mouchoir blanc a réapparu dernièrement. Le général Mamadi Doumbouya l'a brandi à plusieurs reprises, dans l'objectif clair d'établir une filiation avec le président de la première République.
Dans ce nouvel épisode, Mariette de Copeaux & Co reçoit Baptiste Benier, responsable Formation chez Kiloutou, et Thomas Olivier, responsable Grands Comptes chez Coverguard.Au programme : équipements de protection, formations qui sauvent, innovations utiles et bonnes pratiques à adopter. Des solutions concrètes pour travailler en sécurité, sans stress, ni surcharge.Parce qu'être artisan, c'est aussi savoir se préserver.À écouter sur toutes les plateformes !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ce début d'été, je vous propose une série spéciale Book Club : des conversations autour de livres qui donnent des clés concrètes pour agir.Aujourd'hui, je reçois Aurélien Rothstein, coach d'équipes et d'organisations, et co-auteur du livre Décupler le potentiel de votre équipe. Un titre qui sonne comme une promesse – mais ici, il ne s'agit pas de recettes miracles. Il s'agit de collectif. De vraie dynamique d'équipe. Et d'un changement de regard sur le rôle du manager.On y parle :– de coresponsabilité comme levier de performance durable,– de la posture du manager : non plus chef d'orchestre, mais architecte du cadre et de l'énergie collective,– et surtout, de ce que vous pouvez faire concrètement, dès demain, pour renforcer la puissance de votre équipe.Un épisode pour toutes celles et ceux qui sentent que leur équipe a du potentiel… mais que tout ne s'exprime pas encore.Un épisode à écouter si vous sentez que votre équipe a du potentiel… mais que tout n'est pas encore exprimé.Parce qu'activer le collectif, ce n'est pas naturel. C'est un travail. Mais c'est un formidable levier de sens et d'impact.Bonne écoute ! Lien d'inscription vers la newsletter gratuite : Le cercle des leaders de demain : https://lecercledesleadersdedemain.substack.com/?r=1t1xsv&utm_campaign=pub-share-checklistDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Abonnez-vous à ma newsletter pour recevoir tous les bonus, juste ici : https://charlyskitchen.substack.com/p/debutez-iciInscrivez-vous à notre Masterclass cet été ! Bienvenue dans LE rendez-vous de votre été : une série de 8 épisodes courts, concrets et rafraîchissants pour prendre soin de vous… sans vous prendre la tête.Parce que manger équilibré quand il fait chaud, qu'on est crevé.e, en vacances ou en plein tunnel pro, c'est tout sauf évident.Mais c'est aussi le moment idéal pour faire le point, tester des mini-changements, et remettre un peu de clarté dans l'assiette (et dans la tête). L'été, en général (je dis bien, en général), on s'autorise à lever le pied, un peu, beaucoup, passionnément ? En tous les cas, mes patientes me racontent toujours qu'elles se nourrissent un peu "différemment" pendant leurs vacances. Leur mot : "Ah oui, non, rien à voir". C'est justement ça que j'ai voulu explorer avec cette série d'épisodes. Dans cette série estivale de 8 épisodes, je vous propose un format un peu différent :
durée : 00:18:36 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "Trois cent ans de cinématographie, soixante ans de cinéma" : Paris Inter proposait un reportage sur l'inauguration de cette exposition de 1955 qui donnait à voir la fabuleuse collection réunie par Henri Langlois pour la Cinémathèque Française (1ère diffusion : 04/07/1955 Paris Inter). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Marcel L'Herbier Réalisateur (cinéma); Jean Grémillon
La métrologie, c'est la science de la mesure. Dit comme ça, cela paraît abstrait, voire anodin. Pourtant, sans elle, rien ne fonctionne : ni l'industrie, ni le commerce, ni la médecine, ni même le numérique. C'est elle qui garantit que le temps, le poids, la température, la tension électrique ou encore les doses de médicaments sont mesurés de manière fiable, reproductible… et surtout comparable d'un pays à l'autre.Mais pourquoi est-elle stratégique ? Parce qu'elle est à la base de toute technologie avancée. Prenons l'exemple des semi-conducteurs : graver des circuits de quelques nanomètres sur une puce exige des instruments de mesure d'une précision extrême. Même chose pour les satellites, les vaccins à ARN, les lasers industriels ou les réseaux électriques intelligents. Celui qui maîtrise la métrologie… maîtrise la technologie.Et cela, la Chine l'a bien compris. En mai 2025, Pékin a dévoilé un plan d'action ambitieux pour révolutionner sa métrologie d'ici 2030. Objectif : devenir leader mondial dans ce domaine discret mais fondamental. Baptisé « Plan pour une métrologie moderne et autonome », il vise à réduire la dépendance technologique vis-à-vis des standards occidentaux — en particulier européens et américains — et à imposer ses propres standards dans les échanges mondiaux.La Chine veut notamment :– renforcer ses laboratoires nationaux de métrologie ;– développer des instruments de mesure de nouvelle génération, basés sur la photonique ou la quantique ;– imposer ses références industrielles dans les secteurs clés : batteries, hydrogène, 5G, médecine de précision, IA embarquée…Mais au-delà de la souveraineté technologique, il y a un enjeu géopolitique. Aujourd'hui, les standards de mesure internationaux — ceux utilisés dans les échanges commerciaux ou dans les normes ISO — sont encore largement pilotés par des institutions occidentales, comme le Bureau international des poids et mesures (BIPM). En développant ses propres références, la Chine cherche à influencer ces règles… et donc à peser davantage dans le commerce mondial.C'est aussi une réponse à la fragmentation croissante du monde. À mesure que les blocs technologiques s'autonomisent, chaque puissance veut ses propres chaînes de valeur — et cela commence par ses propres instruments de mesure.La métrologie n'est donc plus une affaire de laboratoires poussiéreux. Elle est devenue une arme de précision dans la grande bataille pour la domination technologique du XXIe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie
C'est une question que beaucoup se posent en flânant dans les rayons : pourquoi les œufs, aliment fragile par excellence, ne sont-ils pas conservés au frais en supermarché ? Ce choix, loin d'être un oubli ou une négligence, repose en réalité sur des considérations sanitaires précises, et il existe une différence fondamentale entre l'Europe et d'autres régions du monde, comme les États-Unis.En France, et plus largement dans l'Union européenne, les œufs ne sont pas lavés après la ponte. Cela peut surprendre, mais c'est un choix délibéré. Lorsqu'un œuf est pondu, il est recouvert d'une fine pellicule naturelle appelée la cuticule. Cette couche protectrice imperceptible à l'œil nu joue un rôle crucial : elle empêche les bactéries, comme la salmonelle, de pénétrer à travers la coquille, qui est naturellement poreuse.Si l'on venait à laver les œufs, comme c'est le cas aux États-Unis, cette cuticule serait retirée, ce qui rendrait l'œuf plus vulnérable aux contaminations. C'est pourquoi, dans les pays européens, on préfère préserver cette barrière naturelle, à condition bien sûr que les œufs proviennent de poules élevées dans des conditions d'hygiène correctes.Mais alors, pourquoi ne pas tout de même les conserver au frais, par sécurité supplémentaire ? Parce que le froid, paradoxalement, peut augmenter le risque bactérien si la chaîne du froid est rompue. Lorsqu'un œuf froid est exposé à une température ambiante, de la condensation peut se former à sa surface. Cette humidité facilite le passage des bactéries à travers la coquille et les pores, ce qui augmente le risque de contamination. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas rompre la température de conservation d'un œuf : s'il a été stocké à température ambiante, il doit rester à température ambiante jusqu'à sa consommation.À l'inverse, aux États-Unis, les œufs sont lavés, désinfectés, puis réfrigérés immédiatement. Cela rend la chaîne du froid obligatoire, car sans la cuticule, la protection naturelle est perdue. Une fois sortis du réfrigérateur, les œufs américains ne doivent jamais être laissés à température ambiante trop longtemps, sous peine de favoriser la prolifération bactérienne.En résumé, en Europe, les œufs ne sont ni lavés ni réfrigérés afin de préserver leur défense naturelle et éviter toute condensation. Voilà pourquoi vous ne les trouvez jamais au rayon frais. Une fois chez vous, l'idéal est de les conserver dans un endroit sec, à température stable, à l'abri de la lumière et des variations thermiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Comores célèbrent ce dimanche 6 juillet le cinquantième anniversaire de leur indépendance. RFI propose à cette occasion une série de reportages et d'entretiens. Dans la capitale Moroni, et a fortiori dans le reste de l'archipel, l'accès à l'eau reste une préoccupation pour les Comoriens. La situation a même empiré entre deux générations. De notre envoyé spécial de retour de Moroni, « Là, on est dans ma cuisine, c'est le robinet. Voilà, tu vois que ça ne donne rien… rien du tout. C'est très gênant même, surtout quand on a eu une famille nombreuse. Si l'eau manque, comment vivre aisément ? C'est impossible. » La famille d'Ibrahim Selemane habite dans le quartier Bacha, au cœur de la capitale. À deux pas, même la borne fontaine publique qui garantissait auparavant de l'eau aux ménages les plus démunis est aujourd'hui à sec. Les Nations unies ont installé quelques citernes en plastique dans la ville, où les ménagères viennent remplir des bidons, qu'il faut ensuite porter. Sinon, une seule solution, pour ceux qui le peuvent : payer. « Tu vois, je suis obligé de remplir de l'eau ici. J'ai une énorme bassine. Une bassine que vous voulez acheter. Il faut remplir de l'eau pour pouvoir laver la vaisselle ». - Et où achetez-vous, l'eau ? « Il y a des voitures qui passent ici. On nous fait vendre à 200 francs le jerrican de 20 litres. » Et pour Ibrahim Selemane, de l'eau, il doit en acheter beaucoup : « Pour la préparation, laver les assiettes à la cuisine, à la douche, laver les vêtements, tout cela nécessite beaucoup d'eau quand même. Ça devrait être un service public. On nous le vend, mais on n'a pas le choix. » À lire aussiGrave pénurie d'eau à Moroni, aux Comores: «l'eau c'est la vie» Nasrat Mohamed Issa préside la Fédération comorienne des consommateurs. Elle-même a rénové la cuve que son père avait installée sur le toit de la maison familiale, qu'il avait cessé d'utiliser, et qui se révèle à nouveau indispensable. Après 50 ans d'indépendance, elle tire un triste bilan : « La situation s'est dégradée et se dégrade. Moi, je suis née avant l'indépendance, il y avait de l'eau dans les robinets. Ma fille, que j'ai eue en 2001, il y a des enfants de cette génération-là qui ne voient pas de l'eau courante. Il y a des infrastructures qui doivent être remises à neuf ou s'adapter à la population qui grandit. Parce que, en 50 ans, la population continue à grandir, les habitations continuent à pulluler. On nous chante plusieurs projets, il y a même des inaugurations, mais au bout, ça n'arrange pas les choses. » Les autorités se veulent pourtant rassurantes : Houmed Msaïdié, ancien ministre et conseiller spécial à la résidence : « Il y a des projets concrets. On voit les travaux qui se font pour régler cette question de l'eau à Moroni et ailleurs d'ici 2027. On travaille pour que 63% de la population comorienne ait accès à l'eau directement chez elle. On est en train d'installer les infrastructures nécessaires pour cela. » Plusieurs projets sont en cours, soutenus par les partenaires internationaux des Comores. À lire aussiComores: 50 ans après, sans Mayotte, une indépendance incomplète [1/4]
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 3 juillet et nous fêtons saint Thomas, Apôtre.Aujourd'hui l'Église fête saint Thomas, l'un des douze apôtres. Il est considéré comme l'évangélisateur de l'Inde. Il est surtout connu pour être celui qui, après avoir douté de la résurrection du Seigneur, a fait une extraordinaire confession de foi. Je demande la grâce de mettre, moi aussi, le Ressuscité au centre... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Reflections de Joseph Nimoh interprété par Joseph Nimoh - Reflections © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
Head to the Binny's at 1720 N Marcey St in Lincoln Park to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, Dakota takes the week off and the guys call in returning champion Justin Steele. Steeley updates on his injury, what it has been like watching from AZ and tells his draft story. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
Ça y est, les vacances approchent… et avec elles, cette fameuse étape qui peut transformer la maison en champ de bataille : préparer le départ.Entre la valise du petit dernier, les papiers qu'on cherche toujours à la dernière minute, les « et si jamais » qui engorge les valises… le stress qui monte en flèche… Les enfants énervés… Ce n'est pas toujours simple de garder le cap.Dans cet épisode, nous vous proposons de souffler un bon coup, de remettre un peu de légèreté dans cette préparation et – qui sait – peut-être même d'en faire un moment familial !Parce qu'organiser, oui. Dramatiser, non !Podcast réalisé en collaboration avec le réseau des parents**********Retrouvez le texte de l'épisode sur notre blog.En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur !En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d'astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine.Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez un bon de réduction de 5% sur notre site.Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d'être heureux !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités - Sophie Obadia, avocate - Gauthier le Bret, journaliste Cnews - Eliot Deval, journaliste - Fabien Onteniente, réalisateur Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:06:50 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - La motion de censure déposée par le Parti socialiste est examinée ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale. Éclairage avec le constitutionnaliste Benjamin Morel, invité de France Inter. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Entre 1996 et 2000, le Pérou a vécu l'un des épisodes les plus sombres et les plus méconnus de son histoire récente : des milliers de femmes, en grande majorité pauvres, indigènes et rurales, ont été stérilisées de force, dans le cadre d'un programme gouvernemental présenté comme… une politique de santé publique.À cette époque, le président Alberto Fujimori dirige le pays d'une main de fer. Officiellement, son gouvernement lance une vaste campagne de "planification familiale" pour réduire la pauvreté. L'idée semble simple : moins d'enfants, donc moins de misère.Mais derrière les slogans, une réalité bien plus brutale se met en place.Dans les villages reculés, souvent quechua ou aymara, des femmes sont convoquées dans des centres de santé. On leur promet une consultation gratuite, un vaccin, une aide financière… mais une fois sur place, elles sont emmenées en salle d'opération. Sans explication. Sans consentement. Parfois même sous la menace.On leur ligature les trompes. C'est irréversible.Au total, plus de 300 000 femmes ont été stérilisées. Certaines ont été attachées. D'autres anesthésiées à moitié. Des témoignages évoquent des douleurs atroces, des infections, et même des décès. Il y a eu aussi des cas d'hommes stérilisés de force, mais en bien plus petit nombre.Ce programme n'avait rien d'un choix éclairé : c'était une campagne de contrôle démographique ciblé, avec des quotas imposés aux médecins. Ceux qui ne "produisaient" pas assez de stérilisations étaient sanctionnés. Un véritable système, bureaucratisé, cynique.Pourquoi ces femmes ? Parce qu'elles étaient pauvres. Parce qu'elles parlaient peu ou pas l'espagnol. Parce qu'elles avaient peu de moyens pour se défendre, et que leurs voix avaient peu de poids dans les instances politiques.Pendant des années, ce scandale a été ignoré, minimisé, étouffé.Mais les témoignages ont fini par remonter. Des associations de femmes, des journalistes, des ONG ont documenté les faits, rassemblé des preuves, et porté plainte.Aujourd'hui encore, les victimes attendent réparation. Le procès contre Fujimori a été ouvert en 2021, mais traîne. Pour beaucoup, cette affaire n'est pas seulement une question de justice, mais de mémoire collective : rappeler que derrière les statistiques, il y avait des vies. Des mères. Des jeunes femmes. Et que tout cela s'est produit au nom de la lutte contre la pauvreté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un phénomène étrange. Vous êtes dans un stade, un concert, ou même un mariage un peu trop arrosé. Des milliers de gens entonnent le même refrain, parfois bras levés, parfois avec une bière à la main. Et là, surprise : ça sonne juste. Enfin... presque, mais en tout cas, ça passe crème.Mais comment c'est possible ? Parce que si on prend ces mêmes personnes, une par une, dans une salle d'audition, y'en a pas la moitié qui passe la première note de “Bohemian Rhapsody” sans faire pleurer un chat. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Cette newsletter va vous choquer car vous pensez savoir et vous allez réaliser que non. Notre téléphone est ce que nous touchons le plus dans notre vie avant même le corps de nos enfants ou de notre partenaire. Nous vivons une épidémie silencieuse d'addiction technologique, et contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, ce n'est pas de notre faute.Et voici mon tedx : https://www.youtube.com/watch?v=Vhzd2fPtduE&t=18s&pp=ygUJcG91eSB0ZWR4En 2014, il y a 11 ans, ma petite amie de l'époque m'offrait un livre intitulé « Se débrancher chaque jour pour une meilleure vie ».C'est à peu près à cette même époque que je lisais Eli Pariser et sa bulle de filtre.Bref, cela fait longtemps que j'ai un souci avec les écrans, et c'est évidemment lié à ma nature curieuse mais aussi à mon travail de créateur de contenus par définition (ou au moins, c'est l'excuse que je me trouve).Dix ans plus tard, force est de constater que le problème ne s'est pas arrangé. Bien au contraire. Il s'est développé, infiltrant chaque recoin de mon quotidien avec une efficacité terrifiante.Et les études me prouvent que c'est sans doute pareil pour vous.Le sentiment partagé d'une difficulté à s'en libérer est bien réel mais ce n'est pas un manque de volonté individuelle, mais un problème systémique et culturel, intentionnellement conçu.Comme me le rappelle Johann Hari, que j'ai eu la chance de recevoir récemment sur Vlan!, notre attention a été volée. Les réseaux sociaux sont délibérément conçus pour nous rendre complètement addicts.Parce que je suis de bonne volonté et que regarder les heures perdues sur ces réseaux m'effraient, je me suis mis une limite de temps et après 30 minutes quand je vais sur Instagram, LinkedIn ou TikTok, j'ai ce petit message qui me rappelle que « non Greg, c'est pas bien ».Ça me donne une illusion de contrôle, c'est bien mais inutile en réalité, je le passe d'un mouvement de pouce rapide et ferme.Comme tout le monde, je me suis fait manipuler.Je ne sais pas vous, mais je trouve ça frustrant de le savoir, de comprendre un peu près les impacts - et pourtant de ne pas réussir à reprendre le contrôle. Je n'aime pas cette « faiblesse » que j'observe chez moi.C'est terrible parce que je me vois faire et je peste parce que c'est plus fort que moi.Cette newsletter, c'est ma tentative de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, et surtout, comment nous pouvons nous en sortir - collectivement.Car il ne s'agit pas que de notre addiction compulsive à notre smartphone et de plus en plus à l'IA, mais de l'impact que cela peut avoir sur notre cerveau, notre Q.I., notre Q.E., notre capacité à réfléchir avec une pensée critique et à fonctionner avec d'autres.Après cette newsletter, vous allez vous observer vos usages de manière différente.La psychotherapeute Esther Perel parle d'une « atrophie sociale » - l'atrophie dans le corps, c'est quand un muscle n'est pas assez utilisé, alors il disparaît.ll semblerait qu'il se passe la même chose pour nous et qu'en réalité, cela va beaucoup plus loin que ça.Ne vous attendez pas à ce que je vous dise de faire çi ou ça ou que je sois vent debout contre les technologies.Je suis - vous l'aurez compris –un usager frénétique de mon mobile et de l'IA. Je serai donc mal placé pour vous donner des conseils que je ne mets moi-même pas en place ou vous dire que la technologie c'est mal.Néanmoins, je vais partager avec vous les pare-feux que j'essaie de mettre en place pour me prémunir de tout ce que je vais vous expliquer. C'est plus qu'urgent ! Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS-SERIE] Ce qu'on ne vous dit pas sur la guerre de l'attention? avec Yohann Hari (https://audmns.com/vgnINJm) [Hors-serie] Rewire your dopamine system with Anna Lembke (https://audmns.com/DLjKIPL) Vlan #40 Les relations amoureuses à l'ère digitale avec Esther Perel (https://audmns.com/FGuIRnh)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Voilà pourquoi la vie intérieure est si importante. Parce que si on ne travaille pas à s'aligner, alors le corps, qui est plus intelligent que tout, nous arrête."Dans cet épisode de la série « De l'enfant aux parents », Jonathan Langlois, fondateur du média Les Lueurs, nous partage son parcours intime. Des bancs de l'enfance à ses premiers pas de jeune papa, nous explorons la façon dont nos fragilités d'hier façonnent l'adulte – et le parent – de demain.Jonathan Langlois anime le podcast et média « Les Lueurs ». Il part à la rencontre de nos failles aussi bien que de nos aspirations profondes. Jonathan a transformé ses propres épreuves (burn-out, quête de sens, remise en question de la foi) en une capacité rare à interroger l'autre sur son cheminement intérieur. Aujourd'hui, il éclaire de sa sensibilité les récits de personnalités qui se livrent, chaque semaine, à son micro affuté et bienveillant.Au fil de l'entretien, Jonathan se confie sur :✨ Son enfance joyeuse, aussi marquée par l'exigence et le besoin de reconnaissance✨L'impact des blessures familiales sur l'adulte qu'il est devenu, et son travail intérieur pour rompre avec la quête de validation externe✨ La réconciliation avec son « enfant intérieur »✨ Ce qu'il souhaite transmettre en tant que parent, et son attachement à l'amour inconditionnel comme réservoir pour l'enfantAu programme :(00:00) Devenir papa : entre joie et humilité(03:46) L'impossible équilibre de la vie(06:36) Grandir dans une grande fratrie(08:48) Échec scolaire, perte de confiance et colère(14:12) L'influence familiale sur la vision du monde et la construction de soi(20:12) La transmission de la foi, la crise lors du divorce parental et la redéfinition de sa spiritualité(28:17) Burn-out, quête de reconnaissance et reconstruction intérieure(32:53) Les ressources pour rebondir : corps, cœur, âme et recours à l'accompagnement thérapeutique(36:58) Parentalité, transmission et la juste place du cadre éducatif(44:10) Ce que la parentalité apprend sur soi – et la trace à transmettre à son enfantRessourcesInstagram Jonathan LangloisInstagram Les Lueurs MédiaUn épisode profond qui interroge sur ce que nous faisons de notre passé et comment nous transmettons le meilleur.Peut-être y trouverez-vous votre propre lueur d'inspiration pour avancer.---------------------DE L'ENFANT AU PARENT (1 épisode par mois)Je vous propose une nouvelle série plus intime et personnelle où je pars à la rencontre d'artistes et personnalités publiques, pour explorer avec eux leur enfance et l'impact qu'elle a eu sur l'adulte et le parent qu'ils sont aujourd'hui. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !
Head to the Binny's at 7330 W North Ave (Route 64) in Elmwood Park, to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys look back at a wild weekend series at a very hot and windy Wrigley Field, Ian shares his thoughts on BABIP and a whole lot more! Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - La région Paca, dirigée par Renaud Muselier, fait pression sur des structures sociales ou culturelles pour qu'elles n'utilisent plus l'écriture inclusive. Les associations dénoncent un chantage à la subvention.
Quand tout devient prioritaire, plus rien ne l'est vraiment. Dans cet épisode, je reviens sur mon article "Manager : comment réussir à prioriser quand tout semble important", publié dans Welcome to the Jungle. Une réflexion qui résonne encore plus fort aujourd'hui, alors que l'épuisement des managers atteint des sommets. Cette fatigue, je la retrouve partout dans mes accompagnements : quand tout devient urgent, quand le contrôle semble s'échapper, quand on finit la journée avec une to-do list plus longue qu'au matin. Sans avoir pu travailler sur le fond, sans avoir été vraiment présent pour ses équipes. Au programme : • La différence fondamentale entre priorité et urgence (spoiler : on les confond constamment) • Pourquoi notre société cultive l'engrenage du "TTU" - Très Très Urgent• Les effets délétères de ces fausses urgences sur notre bien-être et celui de nos équipes • 3 conseils concrets pour reprendre la main sans perdre la tête L'objectif ? Vous aider à redéfinir ce qui compte vraiment, en posant des limites claires et en questionnant cette croyance toxique selon laquelle être toujours réactif serait synonyme de performance. Parce qu'entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Et dans cet espace réside notre liberté de choisir. N'hésitez pas à partager vos expériences et solutions sur LinkedIn ou en réponse à ma newsletter !Bonne écoute,SandraL'article en question : https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/managers-comment-prioriser-quand-tout-semble-important************************************************Merci de faire une place aux Équilibristes dans votre vie. Si vous voulez soutenir le podcast, prenez quelques instants pour dire pourquoi vous l'appréciez sur votre plateforme d'écoute préférée, en laissant 5 ⭐et un commentaire. Merci pour votre soutien !Numéros d'Equilibristes est la lettre que j'envoie 2 fois par mois - c'est là que je partage ressources, observations et analyses, dont le point de départ est souvent le quotidien ou mon travail avec mes clients. C'est là aussi que j'annonce en avant-première tous les événements et opportunités de travailler ensemble. Vous pouvez vous abonner ici.Découvrez mon livre, En Équilibre, qui déconstruit le mythe de l'équilibre vie pro vie perso et explore 4 grands besoins derrière celui de préserver son équilibre de vie.Pour découvrir comment travailler ensemble, rendez-vous sur www.conscious-cultures.comPour écouter tous les épisodes, rendez-vous sur www.lesequilibristes.comConnectons-nous sur les réseaux : https://www.linkedin.com/in/sandra-fillaudeau-23947ba/ et https://www.instagram.com/les_equilibristes_podcast/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - La région Paca, dirigée par Renaud Muselier, fait pression sur des structures sociales ou culturelles pour qu'elles n'utilisent plus l'écriture inclusive. Les associations dénoncent un chantage à la subvention.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - La région Paca, dirigée par Renaud Muselier, fait pression sur des structures sociales ou culturelles pour qu'elles n'utilisent plus l'écriture inclusive. Les associations dénoncent un chantage à la subvention.
Ceci est un extrait de l'épisode 220 avec Pr Nader Perroud, psychiatre. Voici le descriptif :Il y a bientôt un an, j'ai été diagnostiquée avec un TDAH qui est un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité et impulsivité.C'est une découverte qui a littéralement changé ma vie. Ça a été le début d'une longue recherche d'informations pour comprendre ce trouble, et c'est à ce moment-là que je suis tombée sur un professeur suisse spécialisé sur le TDAH et les femmes.Révélation.Nader Perroud est psychiatre, chercheur spécialisé dans ce trouble.Pourquoi est-ce que cet épisode est important? Parce que 5% de la population mondiale est touchée par cette atypie, ce qui représente en France pas moins de 3 400 000 personnes. Vous connaissez donc forcément quelqu'un qui souffre de ce problème. Et nous les femmes, sommes la catégorie la moins diagnostiquée.Dans cet épisode vous comprendrez comment se manifeste le TDAH, le lien avec nos hormones, la difficulté extrêmement présente d'être parent avec ce trouble, l'hérédité et bien plus encore.Si vous découvrez ce trouble ou si vous avez déjà des symptômes de ce trouble, le TDAH, alors cet épisode est fait pour vous.Si jamais ce n'est pas le cas mais vous vous posez plein de questions, alors cet épisode est fait pour vous.Si vous pensez avoir un ou une proche qui est atteint de ce trouble, alors cet épisode est fait pour vous. Si vous inquiétez simplement pour peut-être vous ou votre enfant, alors cet épisode est fait pour vous.Vraiment, vous allez découvrir pendant un peu plus d'une heure vingt ce monde incroyable du TDAH, de ses super pouvoirs, mais aussi des difficultés qu'il engendre dans la sphère familiale et la sphère professionnelle.
La TTV, pour Transit Timing Variation — ou en français, "variation du moment du transit" — est une technique de pointe qui permet de détecter des exoplanètes jusque-là invisibles aux méthodes classiques.Pour bien comprendre, rappelons d'abord la méthode dite du transit : quand une planète passe devant son étoile (vue depuis la Terre), elle bloque une petite partie de la lumière de cette étoile. En mesurant cette baisse de luminosité, les astronomes peuvent repérer la planète et déduire des informations comme sa taille et son orbite. C'est ainsi qu'ont été détectées des milliers d'exoplanètes.Mais certaines planètes échappent à cette méthode : elles ne passent pas exactement devant leur étoile, ou leur signal est trop faible. C'est là que la TTV entre en jeu.Voici le principe : dans un système avec plusieurs planètes, celles-ci s'influencent mutuellement par leur gravité. Résultat : la planète dont on observe le transit ne passe pas toujours devant son étoile au même moment précis à chaque orbite. Il peut y avoir de légères variations — par exemple, quelques secondes ou quelques minutes d'avance ou de retard par rapport au calendrier prévu.Ces infimes décalages révèlent la présence d'une ou plusieurs autres planètes dans le système, même si elles ne transitent pas elles-mêmes !En étudiant soigneusement ces variations de timing, les chercheurs peuvent déduire l'existence, la masse et même la position de ces planètes cachées.C'est précisément ce qu'a réussi une équipe de l'Académie chinoise des sciences en 2024. En utilisant la TTV, ils ont découvert une nouvelle exoplanète située dans la zone habitable d'une étoile semblable au Soleil — c'est-à-dire à une distance où l'eau liquide pourrait exister. Cette planète, sans la TTV, aurait été indétectable par les moyens classiques.Pourquoi cette méthode révolutionne-t-elle l'astronomie ? Parce qu'elle permet :de révéler des planètes non transitées, donc invisibles à la méthode du transit ;de mesurer leur masse, ce que le simple transit ne permet pas de faire directement ;de sonder des systèmes complexes, avec plusieurs planètes en interaction.En résumé, la TTV est un outil ultra-précieux pour explorer des mondes lointains et comprendre la dynamique des systèmes planétaires. Elle ouvre une nouvelle fenêtre sur des planètes jusque-là invisibles — et peut-être, un jour, sur des mondes habitables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce soir, vous avez choisi la radio pour vous informer, et c'est déjà une très bonne chose. Mais vous avez en plus choisi RFI. Et là, disons-le franchement : c'est encore mieux. Parce que ce soir, vous aviez le choix. Le choix d'aller chercher vos infos sur X, TikTok ou Instagram. Le choix de swiper entre une vidéo de guerre, un tutoriel de cuisine, une citation de Gandhi... Le choix de zapper, de cliquer, de commenter, de partager. Et c'est exactement ce que fait une majorité de jeunes Américains – près de 54%, selon le dernier Digital News Report du Reuters Institute, ne s'informent plus que par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que l'info y est plus courte, plus rapide, souvent plus ludique, plus incarnée. Parce qu'on peut s'informer comme on veut, quand on veut, sans ordre, sans filtre… enfin ça c'est ce qu'on pense. Mais voilà : cette information-là, aussi fluide soit-elle, est parfois incomplète, biaisée, ou pire : manipulée. Alors on pose la question ce soir, en toute franchise : - Les médias traditionnels sont-ils devenus obsolètes ? - Doivent-ils se réinventer, ou mourir dignement ? - Les réseaux sociaux sont-ils des caisses de résonance dans nos conflits ? Pour en débattre - Sophie Jehel, professeure en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris 8, au Laboratoire CEMTI (Centre d'études sur les Médias, les Technologies et l'Internationalisation), spécialiste des pratiques numériques et informationnelles des jeunes - Vincent Berthier, responsable du bureau technologies et journalisme chez Reporters sans frontières (RSF) - Fabrice Epelboin, entrepreneur, enseignant, spécialiste des médias sociaux.
Head to the Binny's at 790 Royal St. George Dr in Naperville to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss Ian's walk off hit on Father's Day and what it meant to him, the Rafael Devers trade and the impact on the league, Stanton returning to the Yankees and Ohtani returning to the mound and Danny's food related hot take! Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
Head to the Binny's at 3121 Thatcher Ave in River Grove, to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss Ian's homer binge in Philadelphia, the Cubs recent string of ejections, would you rather have prime Aaron Judge or Prime Mike Trout and Ian talks about what the US Open at Oakmont in Pittsburgh means to him. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices