Commune in Brittany, France
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Mon tout-petit, Ma toute-petite, il n'y a pas de plus grand bonheur pour Moi que de pouvoir déverser Mon Amour dans le coeur de ceux et celles qui l'accueillent et qui sont désireux de le recevoir. Ma grande souffrance, et celle de Mon Père, c'est de voir le refus de Notre Amour par un grand nombre de personnes qui, souvent, se croient indignes de le mériter, ignorant que Notre Amour est gratuit, et qu'en l'accueillant plus rapidement, ils peuvent être transformés. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.
Petite perle précieuse, heureuse es-tu de Me permettre d'ouvrir les pétales de ton coeur pour admirer la perle enfouie dans la jolie fleur que tu es! Mon Coeur est brûlant d'Amour pour toi. Oui, Mon enfant, entends ce que Je murmure doucement dans ton coeur: Je t'aime, Je t'aime, Moi, ton Créateur, Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Wall Street rouvre aujourd'hui après la pause de Juneteenth, mais les marchés, eux, continuent de tourner en rond.Depuis des semaines, ça se cherche. Range, faux signaux, impatience, doute…
Hey salam alaykouuuuuum ! Cet été je reprends le podcast inchaAllah
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Mourad Boudjellal et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Mon enfant, il n'y a qu'un seul remède contre la souffrance morale de tes frères et soeurs: c'est l'Amour, toujours l'Amour, uniquement l'Amour, pas autre chose que l'Amour. Merci d'être à Mon école, celle de l'Amour. Tendrement, Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Head to the Binny's at 790 Royal St. George Dr in Naperville to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss Ian's walk off hit on Father's Day and what it meant to him, the Rafael Devers trade and the impact on the league, Stanton returning to the Yankees and Ohtani returning to the mound and Danny's food related hot take! Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
Épisode 1334 : La saison des festivals est lancée et avec elle les activations de marques immersives et personnalisées !Et de ces marques qui ne se contentent plus d'un stand : elles veulent créer des expériences.À l'heure où les marques cherchent à pousser ce curseur de l'expérience et de la création de contenu, les événements musicaux sont le terrain de jeu idéal pour tester, innover mais aussi rencontrer le public. —Les festivals, nouveau terrain de jeu préféré des marquesPendant longtemps, activer une marque sur un festival, c'était une bâche, un totem, un gobelet.Mais ça, c'était avant.Aujourd'hui, les marques veulent faire vivre une expérience.Elles veulent capturer l'attention du public festivalier.Et surtout, elles veulent donner envie de partager.Il n'existe pas de statistique officielle unique sur le nombre exact de publications par festivalier et par événement, mais les observations et analyses du secteur indiquent qu'un festivalier publie généralement entre 5 et 15 contenus sur les réseaux sociaux au cours d'un festival.Côté annonceur, c'est tout bénéf' : de l'UGC, du earned media et une proximité émotionnelle avec le public.—L'immersion comme levier d'engagementPlus l'activation est sensorielle, plus elle performe.La vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût : tout y passe.Espaces expérientiels :Aperol Spritz Piazza à Coachella : Aperol a conçu une « piazza » italienne photogénique avec un tramway de marque, des jeux interactifs et un dôme photo, créant un lieu de rencontre convivial et hautement partageable sur les réseaux sociaux—Mesurer le ROI d'une activation immersiveLes marques ne s'arrêtent plus à la visibilité.Elles veulent des chiffres.Et l'immersif peut en fournir :nombre de participants / taux de partage / mentions sociales / trafic redirigé vers leurs canaux—Parfois le ROI se mesure en chiffre d'affairePlusieurs festivals de musique intègrent désormais des espaces dédiés au shopping, offrant ainsi aux festivaliers une expérience lifestyle complète mêlant musique, mode, art et consommation responsable. We Love Green : propose un espace appelé la restylerie. On y trouve des stands de mode éthique, d'accessoires, de cosmétiques naturels, ainsi que des espaces dédiés à l'upcycling et à la seconde main. Mai spas que. Cette année Izipizi était présent avec un stand sur lequel vosu pouviez acheter vois lunettes de soleil.—Pourquoi ça marche ?Parce que c'est émotionnel.Parce que c'est Instagrammable.Et parce que ça fait vivre une marque dans la vraie vie.C'est aussi une réponse à une attente générationnelle.Les GenZ valorisent l'expérience plus que le produit.Selon EventTrack, 74% des Millennials préfèrent dépenser pour une expérience que pour un bien matériel.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
MINITEMPSY - Sortir de sa zone de confort… ou pas ! On entend souvent qu'il faut “sortir de sa zone de confort”. Mais est-ce que c'est forcément vrai ? Et surtout, pour qui ? Pour quoi faire ? Dans ce dernier Minitempsy de la saison, on interroge la pression à performer, à se challenger, à aller toujours “plus loin”. On parle d'équilibre, d'envies, d'anxiété, de réussite, et du droit de ne pas vouloir plus. Parce que rester dans sa zone de confort, parfois, c'est pas fuir. C'est se protéger. Et c'est très bien comme ça.
Mon enfant, laisse-toi aimer, laisse-toi combler de Mon Amour. Je veux te transformer par l'Amour. À ce moment seulement, tu peux commencer à accomplir la mission que Je t'ai confiée sur la terre. Laisse-toi façonner au Feu de Mon Amour. J'ai besoin de toi. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans cet épisode inspiré de l'approche de Simon Sinek, Karine Ruel partage 5 clés essentielles pour développer un leadership parental aligné, bienveillant et puissant. Parce qu'avant de bâtir des entreprises et des carrières, nous avons la possibilité — et la responsabilité — de bâtir un environnement familial où nos enfants peuvent s'épanouir pleinement. Vous découvrirez : Comment nourrir la sécurité intérieure de vos enfants par une écoute active Comment donner et recevoir du feedback en créant un climat de confiance Comment aborder les confrontations de manière saine et constructive Comment discipliner en développant l'autodiscipline plutôt que l'obéissance Comment poser des questions qui éveillent le leadership intérieur de vos enfants POINTS FORTS 00:00 Introduction au Leadership Parental 01:27 Développer le Leadership chez les Enfants 06:10 L'Importance de l'Écoute Active 12:07 Respecter le Timing et la Communication Non-Verbale 14:26 Conseils pour une écoute active et confrontations efficaces 18:49 Discipline constructive et leadership parental 24:03 Poser les bonnes questions pour le développement des enfants ✨ Ressource complémentaire gratuite : Pour prolonger cet épisode et nourrir le leadership intérieur de vos enfants au quotidien, je vous offre un guide exclusif :
La zone de confort. Un terme que l'on entends régulièrement. En général, il est précédé par le terme “sortir”.Comme si cette zone était l'endroit à éviter. Qu'elle n'était pas bonne pour nous, entrepreneures. Qu'une entreprise florissante ne peut l'être qu'en sortant de sa zone de confort.Vraiment ?Est-ce la seule option qui s'offre à nous ?Laure Dodier ne croit pas à cette injonction.Pour elle, la zone de confort n'est pas à quitter mais à exploiter, explorer.Parce que notre zone de confort nous permet d'avancer et atteindre nos objectifs sans s'oublier. Sans se cramer. Sans mettre sa santé entre parenthèse.Dans son livre “Exploite ta zone de confort”, elle nous explique étape par étape comment trouver la nôtre.Alors je l'ai invité à venir nous parler de sa zone de confort à elle. Comment elle l'a trouvé ? Comment elle l'exploite. Laure nous partage toute sa quête de sa zone de confort dans cet épisode.Pour te procurer le livre de Laure “Exploite ta zone de confort” : https://www.maslowboite.com/livre-exploite-ta-zone-de-confort/Pour retrouver Laure au quotidien : https://www.instagram.com/maslowboite/Tu peux me retrouver ici :✨ https://www.instagram.com/clementine.lavote/✨ https://clementinelavote.fr/
Cela fait des années que je suis Hari&Co.Une boîte que je trouve fascinante.Parce que tenir 10 ans en grande distrib, c'est déjà un exploit..Peu de boîtes y parviennent!!!Et le faire sans jamais trahir ses convictions… c'est encore autre chose.Alors quand Emmanuel Brehier a accepté de passer au micro, j'avais mille questions.Parce que derrière la success story qu'on connaît, il y a des zones d'ombre qu'on explore rarement :– Que se passe-t-il après un rachat ? (En l'occurence le groupe Avril)– Comment rester fidèle à ses engagements quand on quitte le bio sur certaines gammes ? (les pastas box)– Quelle vision pour demain dans un marché aussi tendu ? (le végétal)Emmanuel m'a répondu avec la plus grande sincérité.Sans filtre. Et avec beaucoup de lucidité.Vous souhaitez me retrouver ailleurs qu'en podcast?Vous avez l'embarras du choix!
Parce que… c'est l'épisode 0x601! Shameless plug 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Thierry St-Jacques-Gagnon Nora Boulahia Cuppens Berenice Alanis Frédéric Cuppens Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Propolys - Polytechnique Montréal
En quatre ans, le chiffre d'affaires des géants de la livraison explose. Il est passé de cent millions à six milliards de dollars. Et ce n'est qu'un début : il pourrait grimper jusqu'à quarante milliards d'ici à 2030. Mais derrière cette croissance fulgurante, des coulisses moins reluisantes du secteur : livreurs précaires, petits commerçants fragilisés. Ils filent à toute allure dans le chaos des routes encombrées de New Delhi. T-shirts rouges, oranges, assortis aux scooters. Dans leurs gros sacs : des fruits, un ordinateur, une robe… n'importe quoi peut être livré en moins de dix minutes. Naveen, lui, brave les 45 degrés sans s'arrêter. Il enchaîne les courses, infatigable. Une cinquantaine déjà, rien que cet après-midi. « C'est très difficile. Je n'ai pas vraiment de revenus. Les primes sont très faibles, par exemple 24 livraisons me rapportent seulement quatre ou dix euros. Ce n'est rien du tout. Si une meilleure opportunité se présente à l'avenir, je laisse tomber ce travail de livraison. Je veux trouver un emploi plus stable, moins fatigant. Parce qu'avec la chaleur, la pollution… c'est vraiment difficile ». Le succès des livraisons rapides a aussi ses revers. Les petits commerçants de rue, comme Navratan, qui tient un stand de fruits et légumes en bord de route, en ressentent les effets : « C'est vrai qu'on subit des pertes à cause des ventes en ligne. Et en ce moment, c'est surtout la chaleur qui nous pose problème : les produits s'abîment plus vite. La vente en ligne nous impacte déjà beaucoup, mais avec cette chaleur, les marchandises se détériorent encore plus. On perd beaucoup de ventes à cause de tout ça. Et qu'est-ce qu'on peut faire ? Ça nous affecte énormément. On n'arrive même plus à travailler correctement ». Pour Satish Meena, spécialiste des questions de consommation, le boom économique de ces plateformes de livraisons rapides s'explique principalement par l'implantation de « dark store », ces magasins fermés au public, utilisés exclusivement pour préparer des commandes en ligne : « Les clients sont désormais prêts à mettre le prix pour ce service. Les consommateurs sont passés des commerçants de quartier aux "dark stores". Ces "dark stores" permettent de mieux contrôler les stocks, de préparer les commandes plus rapidement, et d'avoir une visibilité en temps réel sur les produits disponibles. Le taux de satisfaction de la commande chez Zomato est aujourd'hui de 99,9 %. Les clients reçoivent presque toujours ce qu'ils commandent ». En Inde, la Confédération des commerçants, qui représente près de 90 millions de petites entreprises, appelle à un mouvement de protestation nationale contre la prolifération des « dark stores ». À lire aussiDark Kitchens: comment les influenceurs bousculent le monde de la restauration
"Si tu veux réussir en entrepreneuriat, c'est l'obsession client, c'est le service client."Je reçois Florian Boret - serial entrepreneur et fondateur d'Achille, sa troisième startup.On parle de son premier échec avec WeHome à la création de Wedoogift où il a appliqué religieusement les principes de Paul Graham et Y Combinator, et comment il en est venu à monter Achille.Achille c'est une startup qui mêle humain et IA pour gérer votre support client. Parce que selon Florian, si t'as un bon support client, t'es au max !Florian c'était mon boss chez Wedoogift (sa 2e startup, mon 2e stage lol) - et là-bas on était obligé de faire un peu de SAV justement.Il m'explique justement d'où lui vient ce customer obsession" à la française, et comment il a fait passer le NPS de Wedoogift de négatif à +40 en 3 ans.On parle aussi de sa stratégie "Do things that don't scale", de l'approche tech-enabled vs full IA, de ses "super agents" humains qui augmentent l'IA plutôt que d'être remplacés par elle - et évidemment, d'entrepreneuriat.Bonne écoute !
Dans cet épisode, je partage un enseignement profond :l'amour est l'énergie la plus puissante de la manifestation.Tu peux avoir toutes les stratégies, tous les rituels, toutes les croyances “positives”…si ton cœur est fermé, tu ralentis le flux.Ce que j'ai observé dans ma vie, c'est qu'à chaque fois que je suis tombée dans la colère, la rancune, la peur ou le ressentiment,mes manifestations ont ralenti, ou même cessé.Pourquoi ?Parce que l'énergie ne circule plus quand on est en résistance.Et la résistance, c'est souvent un cœur qui s'est refermé.Dans cet épisode, je t'invite à un exercice de guérison :Revoir les situations, les personnes, les douleurs non pardonnées.Et décider de les libérer avec de l'amour.Pas pour excuser.Mais pour te libérer.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous arrive-t-il de ne pas avoir envie de travailler, même quand votre to-do liste est bien remplie? Dans cet épisode, je vous partage un moment spontané où j'ai choisi d'écouter ma petite voix intérieure plutôt que de suivre ma planification à la lettre. Parce que oui, même quand on adore son travail, la motivation n'est pas toujours au rendez-vous ;-). Je vous explique pourquoi j'ai décidé de prendre une pause, comment ma planification claire m'a permis de le faire sans culpabilité, et ce que cette pause m'a apporté en retour. Je vous parle aussi de mindset, de croyances limitantes, et de cette pression invisible qu'on se met parfois pour « performer » à tout prix. Cet épisode est une invitation à ralentir, à remettre en question la productivité à tout prix, et à choisir une approche plus douce et consciente. Vous y découvrirez comment planifier peut devenir un outil puissant pour retrouver votre liberté… et non une cage rigide. >> Le résumé de cet épisode se trouve ici. LIENS ET RESSOURCES PARTAGÉS DANS CET ÉPISODE Épisode 39 : Est-ce que la slow productivité est viable? Découvrez mes outils : Bibliothèque de ressources gratuites RESTONS EN CONTACT Infolettre éducative Instagram Facebook YouTube Pinterest TikTok
Send us a textC'est quoi, le vrai bug de l'humanité ? Selon Marie Eloy, il est simple : l'absence des femmes dans les lieux de pouvoir.Dans cet épisode vibrant, authentique et engagé, Marie Eloy — entrepreneure, fondatrice des réseaux Bouge ta Boite et Femmes des Territoires, et autrice du livre "Les femmes sauveront-elles le monde ?" — bouscule les idées reçues.On a parlé de quoi ? → Du lien fou entre égalité et écologie → Des chiffres de l'égalité… inversés pour nous faire réagir → Du pouvoir de l'union et du collectif → Et de ce qui se passe vraiment quand les femmes prennent leur place.Un échange puissant, plein d'espoir, mais sans naïveté. Parce que oui, un autre modèle est possible. Plus humain, plus vivant, plus solidaire. Mais il se construira ensemble.Comme le dit Marie : "Individuellement, nous sommes une goutte d'eau. Ensemble, nous sommes un océan."Bonne écoute !→ Le livre de Marie Eloy : Les femmes sauveront-elles le monde ? (Éditions Eyrolles) → Suivre Marie Eloy : LinkedIn Marie Eloy, Instagram Marie Eloy ===================Comment soutenir ce podcast ? Le meilleur moyen de le faire est de vous abonner au podcast Shine! sur Apple Podcast, et d'y laisser votre avis en lui donnant 5 étoiles ! * Et bien sûr, n'hésitez pas à faire connaître Shine en le partageant à toutes les personnes qui vous sont chères et qui aspirent elles aussi à prendre le pouvoir sur leur vie et rayonner.=================== Aller plus loin ensemble ?Abonnez-vous à ma newsletter et recevez vos bonus exclusifs : https://www.christinelewicki.com/inscription/
Le colibri, ce minuscule oiseau aux reflets irisés, fascine les biologistes autant que les amoureux de la nature. Et pour cause : c'est le seul oiseau capable de voler en marche arrière. Mais comment un tel exploit est-il possible ? Et pourquoi lui seul en est capable ?Tout commence par une particularité de son anatomie. Contrairement aux autres oiseaux, le colibri possède des muscles pectoraux hyperdéveloppés : ils représentent près de 30 % de son poids total. Mais surtout, la structure de ses ailes est unique. Chez la majorité des oiseaux, l'articulation de l'épaule permet surtout un battement vers le bas, qui génère la portance nécessaire pour rester en l'air. En revanche, le colibri peut faire pivoter ses ailes à 180 degrés, réalisant un mouvement en forme de “8” horizontal.C'est ce battement si particulier qui lui permet de générer de la portance aussi bien vers l'avant que vers l'arrière. Lorsque le colibri veut reculer, il inverse simplement l'angle de ses ailes, modifiant l'orientation des forces aérodynamiques. Le résultat : il peut se déplacer en marche arrière avec une précision incroyable — un atout essentiel pour naviguer autour des fleurs.Mais ce vol à reculons n'est pas qu'un tour de magie. Il répond à un besoin vital. Le colibri se nourrit presque exclusivement de nectar de fleurs. Or, lorsqu'il plonge son long bec dans une corolle étroite, il doit pouvoir se dégager sans heurter la fleur ou perdre du temps. Le vol en marche arrière lui permet de reculer en douceur, prêt à passer à la fleur suivante. On estime qu'un colibri visite jusqu'à 1000 à 2000 fleurs par jour pour satisfaire ses besoins énergétiques énormes — il doit consommer l'équivalent de son poids en nectar toutes les 24 heures !Des études menées par l'Université de Californie à Berkeley ont filmé les colibris en vol ralenti et mesuré la dynamique de leurs ailes. Résultat : le vol en marche arrière est aussi stable et économe en énergie que le vol en avant — un exploit que même les drones modernes peinent à égaler.Pourquoi les autres oiseaux ne le font-ils pas ? Parce qu'ils n'en ont pas besoin. Leur style de vol est optimisé pour planer, battre des ailes en ligne droite ou se poser rapidement. Mais pour le colibri, maître du vol stationnaire et des manœuvres précises, reculer est un impératif évolutif.Ainsi, ce minuscule acrobate des airs rappelle que parfois, la nature avance… en reculant ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
DEMAIN je reçois Florian Boret - serial entrepreneur et fondateur d'Achille, sa troisième startup.On parle de son premier échec avec WeHome à la création de Wedoogift où il a appliqué religieusement les principes de Paul Graham et Y Combinator, et comment il en est venu à monter Achille.Achille c'est une startup qui mêle humain et IA pour gérer votre support client. Parce que selon Florian, si t'as un bon support client, t'es au max !Florian c'était mon boss chez Wedoogift (sa 2e startup, mon 2e stage lol) - et là-bas on était obligé de faire un peu de SAV justement.Il m'explique justement d'où lui vient ce customer obsession" à la française, et comment il a fait passer le NPS de Wedoogift de négatif à +40 en 3 ans.On parle aussi de sa stratégie "Do things that don't scale", de l'approche tech-enabled vs full IA, de ses "super agents" humains qui augmentent l'IA plutôt que d'être remplacés par elle - et évidemment, d'entrepreneuriat.Bonne écoute !
Dans cet épisode, je partage ma roadmap complète pour recommencer à zéro.Parce que parfois, tout s'écroule. On est perdu, on sait qu'il faut changer les choses mais on sait pas comment s'y prendre.Ce chaos mental, je l'ai vécu plusieurs fois.Au fil des années, j'ai construit et peaufiné ces 5 étapes pour me réaligner, repartir sur de bonnes bases et reconstruire un système plus aligné.J'espère que ça pourra vous aider si vous êtes en plein flou en ce moment.Ma chaîne YouTube : https://www.youtube.com/@adraikigaiInstagram : https://www.instagram.com/adra_ikigai TikTok : https://www.tiktok.com/@adraikigaiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Georges Renard-Kuzmanovic a travaillé pour la France insoumise de 2016 à 2018. Il était en charge des questions internationales. Mais il est vite parti. Pourquoi ? Parce que le revirement idéologique, stratégique et le management de Jean-Luc Mélenchon lui pose à ce moment-là de grands problèmes. 7 ans après, l'analyste en géopolitique nous raconte la rupture du parti avec l'histoire de la gauche historique.
L'océanographe Anita Conti l'avait écrit : « Le grand bleu est une masse vulnérable, pillée de manière sauvage c'est un géant qui ne peut plus se défendre ». Nous étions en 1952. « Mon océan saigne », lui a répondu, 73 ans plus tard, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako en ouverture du sommet de Nice. Les océans sont en danger, et la vie de ceux qui en dépendent également. Pourquoi en parler dans une émission de cuisine ? Parce que, « la cuisine est la plus puissante des armes, utile et révolutionnaire dont tout le monde dispose » brandit la cheffe catalane Maria Nicolau, « dans chaque casserole, réside la possibilité de créer le monde selon nos idéaux et nos sentiments ! Respecter les océans et les mers, préserver les ressources, chacun peut le faire, à son échelle. En cuisinant des poissons de saison, en renonçant au maquereau, au chinchard, à l'anguille aujourd'hui menacés, en cuisinant tout le poisson, arêtes et tête comprises, ça vous fera un bouillon bien goûteux ! La durabilité de la mer à l'assiette est à portée de chacun, chez soi, et en restauration ? Quelles sont les convictions des jeunes cuisiniers ? Quelle attention aux ressources de la mer et des océans ? Quelle est la philosophie enseignée dans les écoles ? Comment se traduit l'engagement en cuisine ? Qu'est-ce qu'un poisson durable ? Comment agir au quotidien pour la préservation des ressources de la mer ? ». Avec - Josselin Marie, chef cuisinier et fondateur du restaurant écologique et gastronomie La table de Colette, 17 rue Laplace à Paris - Nicolas Chiff à l'École Ferrandi Paris - Ilan Rosenberg, vainqueur du concours Olivier Roellinger cofondé par l'ONG Ethic Océan [Instagram] Ferrandi Paris et le Lycée de hôtelier de Dinard - Eulalie Russ, MOF poissonnière et écaillère à L'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. Engagée, Eulalie Russ informe ses clients, les conduit à changer leurs habitudes pour acheter du poisson et des coquillages durables. Jury du concours Olivier Roellinger, elle salue le travail d'Ilan Rosenberg, le lauréat 2025 pour avoir notamment travaillé tout le poisson lors de l'épreuve gastronomique. Pour aller plus loin - Extrait du discours du réalisateur Abderrahmane Sissako en ouverture du Sommet de l'Onu sur les Océans à Nice, le 9 juin 2025. - Le guide des espèces de Ethic Océan, l'application mobile et les fiches info - Cuisiner le poisson, des découpes à la maturation à sec, de Josh Niland, aux éditions Marabout - Leçon en pas à pas de poissonnerie, d'Arnaud Vanhamme et Joséphine Lacasse, aux éditions du Chêne - Vegetable, Forest, Ocean de René Redzepi, Mette Soberg, et Junichi Takahasho. Inside Noma 2.0, aux éditions Artisan. Programmation musicale : Again, de Roseaux et Anna Majidson.
À Nice, dans le sud de la France, ils sont 95 pays – dont la France – à avoir lancé un appel pour limiter la production de plastique et donc la pollution des mers. C'était cette semaine, lors de la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, qui s'achève ce vendredi 13 juin. Comment mieux protéger nos mers, qui recouvrent 70% de la surface du globe ? À l'heure du bilan, Ève Bazaiba Masudi se confie à RFI. Elle est ministre d'État et ministre de l'Environnement et du Développement durable en République démocratique du Congo. La cheffe de la délégation congolaise à Nice répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous retenez de cette troisième conférence de l'ONU sur l'océan ? Ève Bazaiba Masudi : Mais c'est vraiment une initiative très importante parce que ça nous permet de mobiliser davantage les soutiens politiques de très haut niveau en faveurs des initiatives africaines et surtout de susciter un élan de développement et d'accélérer les investissements sur les infrastructures portuaires, c'est ce qui nous manquait, et de renforcer la gouvernance océanique. Et en ce qui concerne la République démocratique du Congo, nous avons présenté le fait que la montée des eaux de la mer, par exemple où les pays insulaires sont en danger, c'est une conséquence logique du réchauffement de la planète. Donc, on ne peut pas dissocier la conservation, la protection des forêts et la gestion durable, donc, de nos mers. Et dans cette optique-là de partenariat gagnant-gagnant, la République démocratique du Congo, tout en étant victime de la situation dont elle n'est pas responsable, apporte une solution. Les forêts, les ressources en eau, les minerais critiques ou stratégiques et, de l'autre côté, les autres pays qui vont venir en partenariat avec nous vont apporter leurs fonds, leurs transferts de technologie, voilà un partenariat gagnant-gagnant qui va sauver l'humanité. Donc, il faut une coopération scientifique et des transferts de technologie ? Tout à fait, parce que les populations seront obligées de changer leurs habitudes. Nous qui sommes à la fois un pays forestier et un pays qui a accès à la mer, nous devons changer nos habitudes dans la conservation des forêts, dans la gestion durable des océans. Par exemple, la lutte contre la pollution plastique ; par exemple, la protection des mangroves ; par exemple, arrêter l'agriculture itinérante sur brulis, ne plus utiliser à outrance le bois comme énergie... Et ça demande des moyens, ça demande des fonds, parce que protéger la RDC, c'est sauver l'humanité. La RDC ne peut pas être un pays qui fait face à des conflits, par exemple, pour nous distraire. À l'est du pays, vous avez vu, il y a des vautours qui viennent pour l'exploitation illégale et illicite de nos ressources minières. Nous avons besoin de la paix et d'une paix durable. Ève Bazaiba Masudi, vous avez parlé de la pollution plastique. Alors, l'un des moments forts de cette conférence de Nice a été l'annonce que 95 pays soutenaient le projet d'adopter un traité ambitieux pour réduire la production de plastique et donc la pollution des mers. Qu'en est-il de la République démocratique du Congo ? Est ce qu'elle fait partie de ces 95 pays ? Nous soutenons ce traité tout en disant que c'est un processus. On n'est pas là pour les stopper directement, ces plastiques, nous allons y aller progressivement. C'est l'approche de la République démocratique du Congo. Il n'y a pas que des bouteilles en plastique, il y a plusieurs sortes de plastique, y compris des pneumatiques, n'est-ce pas ? En passant même par les jouets des enfants et autres ustensiles de cuisine, etc. La récupération, la transformation, le recyclage, et cetera, c'est comme ça que nous sommes dans ces processus dans notre pays. Est-ce que la RDC est dans les 95 ou pas ? Nous sommes dans les 95 pays, nous sommes dans ce processus-là. Nous l'avons commencé. Bientôt, il y aura les négociations qui vont continuer à Genève. Nous sommes là, nous faisons partie de cela. Le problème, madame la ministre, c'est que le plastique, il est fait à partir du pétrole et que beaucoup de pays pétroliers comme la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite sont opposés à cette limitation de la production de plastique. Vous savez, eux aussi, vivent le revers de la main de tous les procédés polluants qu'ils sont en train d'utiliser. Tout ce que nous allons faire, c'est la conscientisation. Parce que si nous ne prenons pas garde, nous risquons de vivre l'hécatombe, y compris dans ces pays-là. Alors, nous devons y aller étape par étape, leur demander par exemple d'appuyer le processus de récupération de ces plastiques, le processus des déchets et, étape par étape, lorsque nous allons stopper la consommation, lorsqu'il y aura plus de demande, l'offre ne viendra plus. Oui, mais ce que disent beaucoup, c'est qu'il ne suffit pas de gérer les déchets plastiques, il faut aussi réduire la production des plastiques. C'est ce que je dis, l'offre et la demande. Lorsque nous n'aurons plus de besoins de plastique, ils ne vont plus avoir l'intérêt à produire. Oui, c'est ça, il faut remplacer le plastique par autre chose ? Oui, par les matières biodégradables au niveau des emballages déjà, nous allons mettre des barrières sur la consommation des plastiques. Nous qui sommes des importateurs, nous allons arriver jusqu'à la limitation, donc, de l'entrée des plastiques dans notre pays, en commençant d'abord par exiger des plastiques recyclés localement. Je pense que la demande va diminuer, il n'y aura plus d'intérêt de fabrication, donc l'offre va s'arrêter de soi-même.
Dans cet épisode, nous brisons une idée reçue : celle qu'il faut être jeune pour apprendre une langue. À travers des réflexions personnelles, des exemples concrets et une analogie inspirante, on découvre que l'âge n'est jamais un obstacle à l'apprentissage. Que vous soyez débutant à 20, 40 ou 70 ans, vous avez toutes les chances de réussir. Pourquoi ? Parce qu'apprendre une langue, ce n'est pas une affaire d'âge, mais de motivation, de curiosité… et d'envie de découvrir le monde autrement.Bonne écoute, Virginie d'ehoui!Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, faites un don.
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Deborah Pardo, scientifique à impact et exploratrice engagée. Docteure en écologie des populations, elle commence sa carrière comme chercheuse en devenant la spécialiste de l'albatros, un oiseau fascinant qui, tu vas le voir, nous en apprend beaucoup sur notre monde et sur nous-mêmes.Parce qu'elle voit une limite à la recherche, en 2018, elle fonde Earthship Sisters, un accélérateur de leadership environnemental au féminin. L'aventure prendra fin… Mais Deborah, portée par une détermination et une résilience hors du commun, ne s'est pas arrêtée là.Elle s'est réinventée, toujours guidée par un "pourquoi" puissant et profondément incarné.Aujourd'hui, elle est conférencière professionnelle et autrice, et continue de semer des graines d'impact partout où elle passe.Je ne t'en dis pas plus… Je te souhaite la bienvenue dans l'univers inspirant de Deborah Pardo.Et évidemment d'écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !Dans ce podcast, Deborah Pardo, ancienne chercheuse devenue conférencière, entrepreneuse et fondatrice du mouvement Earthship Sisters, nous partage :Comment sa passion d'enfance pour les animaux l'a menée jusqu'aux colonies d'albatros de l'AntarctiquePourquoi elle a quitté une brillante carrière scientifique, malgré un article prêt à être publié dans NatureComment la naissance de son premier enfant a réveillé chez elle une puissance intuitive et un instinct animal qu'elle ignoraitNous avons également parlé de :Sa bascule du “publish or perish” vers le leadership environnementalSa vie de maman guidant chaque année des expéditions dans les mers australesCe qu'elle a appris en créant (et en fermant) un incubateur de femmes entrepreneures à impact
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Deborah Pardo, scientifique à impact et exploratrice engagée. Docteure en écologie des populations, elle commence sa carrière comme chercheuse en devenant la spécialiste de l'albatros, un oiseau fascinant qui, tu vas le voir, nous en apprend beaucoup sur notre monde et sur nous-mêmes.Parce qu'elle voit une limite à la recherche, en 2018, elle fonde Earthship Sisters, un accélérateur de leadership environnemental au féminin. L'aventure prendra fin… Mais Deborah, portée par une détermination et une résilience hors du commun, ne s'est pas arrêtée là.Elle s'est réinventée, toujours guidée par un "pourquoi" puissant et profondément incarné.Aujourd'hui, elle est conférencière professionnelle et autrice, et continue de semer des graines d'impact partout où elle passe.Je ne t'en dis pas plus… Je te souhaite la bienvenue dans l'univers inspirant de Deborah Pardo.Et évidemment d'écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !Dans ce podcast, Deborah Pardo, ancienne chercheuse devenue conférencière, entrepreneuse et fondatrice du mouvement Earthship Sisters, nous partage :Comment sa passion d'enfance pour les animaux l'a menée jusqu'aux colonies d'albatros de l'AntarctiquePourquoi elle a quitté une brillante carrière scientifique, malgré un article prêt à être publié dans NatureComment la naissance de son premier enfant a réveillé chez elle une puissance intuitive et un instinct animal qu'elle ignoraitNous avons également parlé de :Sa bascule du “publish or perish” vers le leadership environnementalSa vie de maman guidant chaque année des expéditions dans les mers australesCe qu'elle a appris en créant (et en fermant) un incubateur de femmes entrepreneures à impact
A l'occasion de la fête de la musique, l'équipe Bababam a sélectionné quatre histoires retraçant les destins tragiques de personnalités ayant marqué d'un fer rouge le monde de la musique. Connu pour ses prestations électrisantes et incontrôlables, il a révolutionné le monde de la musique en 4 ans, laissant derrière lui une foule de guitaristes qui l'adulent. Son nom : Jimi Hendrix. De l'interprète de génie à la carrière fulgurante découvrez son histoire. Un artiste sans limite L'horizon du petit Johnny Allen Hendrix, né le 27 novembre 1942, est terne et inquiétant. Ballotté entre des parents alcooliques et séparés et les services sociaux, il trouve quelques moments de réconfort lorsqu'il est seul dans la petite maison de Seattle. Pourquoi ? Parce qu'il écoute de la musique le plus fort possible, et qu'il joue de la guitare avec… un balai ! Comment est-il devenu l'un des meilleurs guitaristes du monde entier ? Et qu'est-ce qui l'a amené à sa perte ? Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 14 juin 2022. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous partez pour une sortie moyenne, une séance de CrossFit qui s'éternise, ou vous préparez votre premier semi-marathon… et là, une question s'impose :Que manger pour tenir sans exploser votre estomac ?
Vous croyez connaître le kir, mais êtes-vous bien certains que ce qu'on vous sert dans votre verre en est vraiment un ? Dans la majorité des cas… ce n'est pas le cas. Pourquoi ? Parce que non, un kir, ce n'est pas juste «du vin blanc avec de la crème de cassis». Ça, c'est un blanc-cassis. Et c'est pas tout à fait la même histoire.Le kir, le vrai, est une affaire 100% bourguignonne. Il porte le nom du chanoine Kir, résistant, député, maire de Dijon et grand promoteur du patrimoine local. Dans les années 1950, le chanoine a un objectif : mettre en valeur le bourgogne aligoté, ce vin blanc un peu rustique, pas toujours très sexy, mais bien de chez lui. Et là, plutôt que de chanoiner en rond, il trouve une idée brillante : le marier à une crème de cassis produite localement. Le résultat plaît, et devient rapidement l'apéritif officiel de la mairie de Dijon. Succès immédiat.Dans ce nouvel épisode de Parlons Vin, la journaliste Alicia Dorey vous aide à démasquer les faux kirs. Et n'oubliez pas : parlons peu mais Parlons Vin !Vous pouvez écouter cet épisode sur Figaro Radio, le site du Figaro et sur toutes les plateformes d'écoutes.Chronique et rédaction : Alicia DoreyMontage : Antoine Lion-RantyPrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Head to the Binny's at 3121 Thatcher Ave in River Grove, to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss Ian's homer binge in Philadelphia, the Cubs recent string of ejections, would you rather have prime Aaron Judge or Prime Mike Trout and Ian talks about what the US Open at Oakmont in Pittsburgh means to him. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
Aujourd'hui, je t'emmène avec moi dans un épisode très personnel et très attendu : comment j'ai réalisé mes rêves de vivre à Paris, New York et Rio de Janeiro… et pourquoi j'ai renoncé au Brésil.Cet épisode est un épisode privé disponible uniquement pour les membres du Club de Yasmine.
Il va bientot falloir poser 14 RTT, organiser un covoiturage, et trouver une colo qui ne coûte pas un SMIC la semaine. Parce qu'on est en juin, et que les grandes vacances, c'est dans quelques semaines.Mais du coup pourquoi les grandes vacances tombent-elles en été ? Qui a décidé que juillet-août, c'était le moment idéal pour lâcher les cahiers et partir construire des barrages en cailloux dans les rivières ?Alors, détrompez vous. Ce n'est pas pour aller à la plage. Ni pour bronzer. Ni pour faire des tournois de Uno à 10h du mat' en pyjama. Non. La vraie raison, elle gratte un peu sous les ongles. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Le tabac est l'une des premières causes de mortalité évitable dans le monde. Chaque année, il est responsable de plus de 75 000 décès en France, et environ 8 millions dans le monde. Mais concrètement, combien d'années de vie le tabagisme fait-il perdre à ceux qui fument régulièrement ? La réponse, confirmée par de nombreuses études, est saisissante : en moyenne, un fumeur régulier perd entre 10 et 15 ans d'espérance de vie par rapport à un non-fumeur.Cette estimation ne repose pas sur une intuition, mais sur des données solides issues d'études épidémiologiques de grande ampleur. L'une des plus citées est celle menée par le British Doctors Study, une recherche de long terme commencée en 1951 sur plus de 34 000 médecins britanniques. Elle a montré que ceux qui fumaient régulièrement mouraient en moyenne 10 ans plus tôt que leurs collègues non-fumeurs. Ces résultats ont ensuite été confirmés par d'autres recherches, notamment une étude publiée en 2013 dans le New England Journal of Medicine, qui montrait que les fumeurs chroniques (ceux qui commencent à fumer avant 20 ans et poursuivent au long de leur vie) perdaient jusqu'à 13 années de vie.Pourquoi une telle perte ? Parce que le tabac est un facteur de risque majeur dans de nombreuses pathologies chroniques. Il est impliqué dans plus de 80 % des cancers du poumon, mais aussi dans de nombreux autres cancers (bouche, œsophage, pancréas, vessie). Il favorise également les maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC), les bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO), et une multitude d'autres affections respiratoires et inflammatoires.Mais il y a aussi une bonne nouvelle : arrêter de fumer, même tardivement, peut prolonger considérablement l'espérance de vie. Toujours selon les données du New England Journal of Medicine, un fumeur qui arrête avant l'âge de 40 ans récupère en moyenne 9 des 10 années perdues, et ceux qui arrêtent à 50 ou 60 ans gagnent également plusieurs années par rapport à ceux qui continuent.Le message est donc clair : le tabac tue, mais l'arrêt peut inverser une partie des dégâts, même après plusieurs années de dépendance. En résumé, un fumeur régulier peut s'attendre à vivre 10 à 15 ans de moins qu'un non-fumeur, mais il n'est jamais trop tard pour arrêter et gagner en espérance de vie… et en qualité de vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.Quand j'ai décidé de me lancer dans la formation en ligne, j'étais pleine d'énergie, ultra positive et motivée. Ca faisait des années que je travaillais en marketing, j'avais une solide expérience : dans des grosses boîtes, des petites, chez l'annonceur, en agence de pub, en local et l'international. Bref, j'avais l'expérience qu'il faut pour transmettre. Donc je me lance, toute confiante que j'étais faite pour ça. Oui, sauf que le marché de la formation, c'était un tout nouveau marché pour moi. Et la formation en ligne encore plus. Et même si j'avais de solides compétences dans mon domaine d'enseignement, c'est-à-dire le marketing, et bien j'ai vite compris que tout n'était pas si simple. Parce que la formation en ligne a ses codes, ses méthodes, ses outils, son réseau, ses médias. Bref, c'était un peu le brouillard.Mais j'ai pris un raccourci. Pour être opérationnelle très rapidement, challenger mes idées, et me sentir confiante dans ma pédagogie. Et ce raccourcis, c'est d'avoir un mentor. Personnellement je pense que ma mentor m'a fait gagner 2 ans sur le business de la formation. En fait, je ne suis même pas sûre que j'aurais continué si je n'avais pas eu ses conseils. Ma mentor à moi est américaine, elle s'appelle Amy Porterfield et c'est LA boss de la formation en ligne aux Etats-Unis. Autant vous dire qu'elle avait 2 ou 3 trucs à m'apprendre sur le sujet
Comment raconter Gaza alors que l'enclave palestinienne reste fermée aux reporters étrangers et que le nombre de journalistes palestiniens tués dépasse désormais les 200, selon le syndicat des journalistes palestiniens ? Une tâche d'autant plus compliquée en Israël, qui semble rester bloqué au 7-Octobre. Un média détonne pourtant dans le paysage médiatique israélien, il s'agit du site d'information « +972 ». Il rassemble une vingtaine de journalistes israéliens et palestiniens, unis pour raconter au mieux l'actualité de cette terre qu'ils ont en partage. Du journalisme « from the river to the sea » comme ils aiment à dire. Depuis le 7-Octobre, l'affluence explose. De 20 000 lecteurs avant la guerre, les rédacteurs en chef du site d'information +972 disent être passés à 120 000 visiteurs par mois, avec des pics pouvant atteindre plus d'un million sur certaines enquêtes. Alors, à quoi ressemble le quotidien de cette rédaction mixte ? Est-ce un laboratoire ? Ou une utopie ? Amira Souilem est allée à la rencontre des équipes en Israël, mais aussi en Cisjordanie occupée.Ce soir encore à Tel Aviv, des centaines d'Israéliens manifestent pour demander la fin de la guerre à Gaza. Des photos d'enfants gazaouis à la main, ils espèrent créer un électrochoc dans l'opinion publique. Dans la foule, caché derrière son objectif, Oren Ziv, journaliste israélien : « La première semaine de la guerre, juste après le 7 octobre, le chef de la police a dit aux manifestants que si certains voulaient manifester en solidarité avec Gaza, il pouvait affréter des bus pour les envoyer là-bas. C'est important d'être là parce que cette mobilisation vise à faire en sorte que les Israéliens réalisent ce qu'il se passe à Gaza ». À lire aussiLes journalistes gazaouis réclament un statut de victimes à la Cour pénale internationaleOren Ziv travaille pour le site d'information +972, un clin d'œil à l'indicatif téléphonique d'Israël. Sa vocation est née pendant la seconde intifada au début des années 2000. Il cherche alors à comprendre pourquoi ses voisins jettent des pierres et s'engage dans une association israélo-palestinienne. L'engagement, c'est l'ADN de +972. Ses locaux sont basés à Tel Aviv. Ghousoon Bisharat, en est la rédactrice en chef. Elle est Palestinienne d'Israël. « Le génocide à Gaza et les atrocités du 7-Octobre, c'est du jamais vu. On n'a jamais vu autant de cruauté. On est tous encore traumatisés par ce qui se passe. On ne s'en remet pas encore. Je crois que la seule solution, c'est d'avoir un État, un État binational où Palestiniens comme Israéliens juifs vivent ensemble. Je sais que ça a l'air d'un rêve en ce moment, mais c'est dans cet endroit que j'aimerais que mes enfants vivent ». Le rêve de liberté pour tous semble bien loin pour le moment. À une centaine de kilomètres de là, en Cisjordanie occupée, Basel Adra est l'un des reporters palestiniens du site d'information. En mars dernier, il a remporté à Hollywood l'Oscar du meilleur documentaire pour son film No Other Land. Il y racontait le quotidien de son village soumis à la violence des colons israéliens. Parce qu'il travaille avec des Israéliens, le jeune homme a essuyé des critiques de la part de certains de ses compatriotes. Il tente de passer outre ces remarques qu'il juge déconnectées des réalités et binaires : « Hier, des activistes israéliens ont reçu des coups de la part de colons et la police n'a rien fait pour les protéger alors qu'ils sont Israéliens. Et ce type de militantisme qui tente de montrer la réalité, c'est important ».De Tel Aviv aux villages de Cisjordanie occupée, les membres de +972 continuent de penser que le cycle de la violence et de l'injustice peut être rompu. Eux, feront tout pour.À lire aussi«Ils ont vidé les maisons»: en Cisjordanie, l'armée israélienne détruit le village du film «No Other Land»À lire aussi«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s'aggrave
Décongeler de la viande à température ambiante, sur le plan de travail ou dans un évier, est une pratique encore courante… mais fortement déconseillée par les autorités sanitaires. Pourquoi ? Parce que cette méthode peut favoriser la prolifération de bactéries dangereuses, telles que Salmonella ou E. coli, responsables d'intoxications alimentaires parfois graves.Lorsque la viande congelée est laissée à température ambiante, la partie extérieure commence à se réchauffer bien avant que le cœur du produit ne soit décongelé. Cela crée un environnement parfait pour la multiplication des bactéries : entre 5°C et 60°C, ce qu'on appelle la « zone de danger ». Dans cette zone, les germes pathogènes peuvent doubler toutes les 20 minutes. Ainsi, même si la viande est ensuite bien cuite, certaines toxines produites par ces bactéries peuvent ne pas être totalement éliminées.La méthode la plus sûre : le réfrigérateurLa meilleure façon de décongeler de la viande, c'est lentement, au réfrigérateur. Cette méthode peut prendre plusieurs heures, voire une nuit entière pour un morceau épais, mais elle présente l'avantage de maintenir la viande à une température sûre (inférieure à 5°C), ce qui limite considérablement le risque de développement bactérien. De plus, elle permet à la viande de conserver une bonne texture et de ne pas perdre ses jus.D'autres options sûres existent :Le micro-ondes : en utilisant la fonction « décongélation ». Cette méthode est rapide, mais la cuisson peut commencer sur certaines parties si l'on n'est pas vigilant. Il est donc conseillé de cuire immédiatement la viande après l'avoir décongelée de cette manière.Le bain d'eau froide : en plaçant la viande dans un sac étanche, puis en la submergeant dans de l'eau froide (pas chaude !), en changeant l'eau toutes les 30 minutes. Cela permet une décongélation plus rapide qu'au réfrigérateur tout en restant relativement sûre si l'on respecte les consignes.À éviter absolument :Décongeler la viande au soleil, sur un radiateur ou dans de l'eau chaude.Recongeler de la viande crue qui a été décongelée à température ambiante.En résumé, décongeler de la viande à température ambiante est une mauvaise idée, car cela favorise le développement bactérien. La méthode la plus sûre reste la décongélation lente au réfrigérateur, qui allie sécurité alimentaire et qualité gustative. Une précaution simple mais essentielle pour préserver la santé des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.
Décoration, design, création, savoir-faire, ces mots vous parlent ? Alors vous êtes au bon endroit ! Tous les ans, IKEA mène une étude XXL pour mieux comprendre les différents modes de vie des habitants de différents pays pour ensuite adapter leur offre, notamment dans les magasins. Cette année le thème de ce "Life at home report" était la joie à la maison. Et figurez-vous que l'une des grandes conclusions serait que 1/3 des gens ne ressentent pas suffisamment de joie chez eux alors qu'ils en rêvent. Mais qu'est-ce que la joie à la maison ? Par quel biais entre-t-elle ? Comment la créer au quotidien sans tout bouleverser ? C'est ce qu'on va voir avec Enrica Magnalardo responsable France de l'inspiration et de l'aménagement. (Spoiler cuisiner peut tout simplement être une excellente source de joie...)Enrica nous explique ensuite comment cette étude infuse dans les magasins et auprès des clients. L'occasion d'en savoir plus sur leur fonctionnement, leur offre, leurs engagements, leur histoire... Parce que, qu'on y aille ou pas, on connait tous IKEA qui est un acteur incontournable de notre univers déco, mais on ne savait pas tout ça ! Si ce podcast vous plait n'hésitez pas
Johann Hari est journaliste et auteur de plusieurs best-sellers, dont Stolen Focus (traduit en français sous le titre On vous vole votre attention). Dans cet épisode en anglais, nous avons parlé ensemble d'un sujet qui nous concerne toutes et tous : la perte de notre capacité de concentration, cet effritement de notre attention auquel nous sommes confrontés au quotidien, sans vraiment comprendre pourquoi ni comment y faire face.Je dois dire que cette conversation m'a profondément marqué. J'ai découvert Johann à travers ses livres, mais surtout à travers sa rigueur journalistique et sa volonté sincère de comprendre les phénomènes qui bouleversent nos vies. Nous partageons cette curiosité commune, cette envie de creuser au-delà des évidences. Et c'est avec une immense joie que je l'ai accueilli dans Vlan pour explorer ce sujet brûlant.Dans cet épisode, je l'ai interrogé sur les causes profondes de notre distraction chronique. Pourquoi avons-nous tant de mal à lire un livre, à rester concentré sur une tâche ou à avoir une conversation profonde ? Est-ce notre faute ? Est-ce une question de volonté ? Ou sommes-nous les victimes d'un système bien plus complexe, bien plus insidieux ?Johann a voyagé à travers le monde, rencontré plus de 250 experts pour comprendre ce qui sabote notre capacité de concentration. Il identifie 12 facteurs majeurs qui nous volent littéralement notre attention : de la manière dont les réseaux sociaux sont conçus pour nous rendre accros, à l'impact du manque de sommeil, de l'alimentation industrielle, de la pollution de l'air, de l'hyperstress… Rien n'est laissé au hasard.Nous avons parlé de son filleul, devenu incapable de vivre sans ses écrans, de l'histoire édifiante d'un séjour à Graceland, et des ingénieurs de la Silicon Valley rongés par la culpabilité. Nous avons abordé les liens entre attention individuelle et attention collective, et donc les conséquences démocratiques de cette crise. Parce que oui, sans attention, il n'y a plus de débat, plus de dialogue, plus de démocratie.Enfin, nous avons exploré des solutions. Des gestes simples à adopter dans notre quotidien, mais aussi des actions collectives pour transformer le système. Johann appelle à une véritable "rébellion de l'attention", un mouvement pour reprendre le contrôle de nos vies mentales, de notre temps, de notre liberté intérieure.Un épisode puissant, lucide, documenté et profondément humain. À écouter absolument si vous avez le sentiment de perdre pied dans un monde qui va toujours plus vite.Citations marquantes"Votre attention ne s'est pas effondrée, elle vous a été volée.""On croit faire des choix, mais dans un environnement qui est truqué contre nous.""Être interrompu est deux fois pire pour votre QI que de fumer un joint.""Personne ne veut vivre dans le monde que les ingénieurs de la Silicon Valley ont créé.""Nous ne sommes pas des paysans médiévaux : nous pouvons reprendre le contrôle."10 questions poséesPourquoi avons-nous autant de mal à nous concentrer aujourd'hui ?Est-ce que les smartphones ont détruit une génération ?Sommes-nous collectivement malades en tant que société ?Pourquoi croyons-nous être multitâches alors que ce n'est pas possible ?Comment la technologie est-elle conçue pour capter notre attention ?Le monde s'accélère-t-il vraiment, et à quel prix ?Pourquoi le sommeil est-il fondamental pour la concentration ?Que fait l'industrie alimentaire à notre cerveau ?Comment agir individuellement contre la distraction ?Quel modèle économique alternatif pour les réseaux sociaux ?Timestamps clés pour YouTube00:00:00 : Introduction – pourquoi notre attention décline00:02:20 : L'histoire touchante de son filleul accro aux écrans00:08:50 : Smartphones et génération détruite ?00:13:00 : Le mythe du multitâche00:19:00 : L'accélération du monde00:23:30 : Le sommeil et ses effets invisibles00:30:00 : Les algorithmes et la colère comme business model00:38:00 : L'importance de l'oisiveté pour la démocratie00:50:00 : Le besoin d'un mouvement collectif01:04:00 : Changer le business model des réseaux sociaux Suggestion d'autres épisodes à écouter : #280 Addiction aux écrans : reprendre le contrôle avec Kenneth Schlenker (https://audmns.com/uOylwQa) #349 Le superpouvoir de la curiosité avec Alexandre Dana (https://audmns.com/fFNNHqm) Vlan #42 Les algorithmes au coeur de l'économie de l'attention avec Stéphan Eloise Gras (https://audmns.com/ATcgcQw)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Head to the Binny's at 7330 W North Ave (Route 64) in Elmwood Park, to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys recap the live show this past weekend at the Music Box Theatre in Chicago, then chat with Dave Phillips, the co-founder of the Titleist Performance Insititute about the new technology he has developed to advance baseball. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
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