Commune in Brittany, France
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Poudre dans un shaker. Blanc de poulet grillé. Gros biceps.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, prof de philo, Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le Nigeria est de nouveau dans le viseur de l'administration Trump. Le président américain a récemment menacé le pays d'une intervention militaire pour protéger les chrétiens du Nigeria, qui seraient victimes, selon lui, de violences ciblées sous l'œil indifférent des autorités. Le Nigeria a été réintégré à la liste américaine des « pays particulièrement préoccupants en matière de liberté religieuse », dont il était sorti en 2021. Avant cela, Washington avait déjà annoncé un durcissement considérable des conditions d'obtention de visas « non immigrants » pour les citoyens nigérians désireux de se rendre aux États-Unis. Fin octobre, l'écrivain Wole Soyinka a également révélé que son visa américain avait été annulé. RFI a rencontré, à Paris, le premier prix Nobel africain de littérature, en 1986, qui a toujours été une voix critique de la politique de Donald Trump. RFI : Pensez-vous retourner un jour aux États-Unis ? Wole Soyinka : J'en doute vraiment. C'est peu probable Récemment, vous avez annoncé que votre visa américain avait été révoqué. Pour quelles raisons exactement ? C'est un problème ancien qui remonte déjà à la première élection de Donald Trump. J'enseignais aux États-Unis et j'ai vu l'émergence de cette rhétorique politique à la fois raciste, exclusioniste, mais aussi égocentrique. Et en général extrêmement méprisant vis-à-vis des immigrés et même des étrangers. Rappelez-vous, quand il est arrivé au pouvoir, il a désigné un certain nombre de pays comme « des pays de merde », pardonnez l'expression. Je l'ai compris dès la campagne et j'ai promis que si cet homme arrivait au pouvoir, je déchirerais ma carte verte. C'est exactement ce que j'ai fait. Pourtant, après cela, vous avez quand même obtenu un autre visa pour les États-Unis ? Oui, parce que, peu après avoir déchiré ma carte verte, j'ai reçu un courrier de l'administration fiscale américaine, pour m'annoncer que j'allais avoir un contrôle fiscal. Donc, je suis allé à l'ambassade au Nigeria, je leur ai expliqué que j'avais détruit mon permis de résidence aux États-Unis, mais que je ne voulais pas être considéré comme un fraudeur ou un fugitif. J'ai demandé un nouveau visa pour répondre à cette missive. C'est ce visa qui vient d'être annulé ? Oui, c'est correct. Cette fois, je n'ai même pas pris la parole. J'ai été directement ciblé, comme d'autres gens. J'ai reçu une lettre générique du consulat, une lettre qu'ils ont aussi adressée à d'autres Nigérians – et j'en suis sûr, aux citoyens d'autres pays – pour me demander de me présenter à un entretien. Parce que, je cite, « il y a eu des changements depuis l'émission de votre visa ». Ils me demandaient de me présenter au consulat, avec mon passeport. Je suis trop occupé pour cela et je savais très bien qu'ils avaient déjà pris leur décision, donc je n'y suis pas allé. Depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir aux États-Unis, les immigrés sont ramassés dans la rue, au restaurant, et même dans les écoles. Je n'ai pas vraiment envie d'être associé à ce que cette société est devenue sous Donald Trump. Plus récemment, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations concernant le Nigeria. Selon lui, les Chrétiens seraient les victimes d'une violence ciblée dans le pays. Qu'en pensez-vous ? D'abord, c'est arrogant, mais c'est aussi profondément irresponsable. Je ne connais aucun pays à travers le monde qui ne connait pas de frictions. Bien sûr, il n'est pas question de nier l'existence d'extrémistes religieux au Nigeria et plus spécifiquement d'islamistes intégristes. Je le dis ouvertement. D'ailleurs, j'ai même écrit une pièce sur le meurtre d'une jeune étudiante, accusée de blasphème, qui a été lynchée et déshumanisée. On sait qu'il y a un problème. Mais c'est un acte extrêmement hostile lorsqu'une personne venue de l'extérieur exacerbe et exagère ce problème. Il y a des tensions, il y a des violences, notamment entre les fermiers et les éleveurs. Des centaines de personnes ont été tuées dans ce conflit. Parfois, la religion est en cause, mais souvent, c'est plutôt une question économique. Bien sûr, les enlèvements d'enfants contre rançon sont des actes criminels. Mais choisir un aspect du problème, et affirmer que c'est la religion qui est au centre de toutes ces violences, ce n'est pas seulement mauvais, c'est aussi criminel. Rappelez-vous les mots qu'il a utilisés pour menacer le Nigeria d'une intervention militaire. Il a dit que les américains attaqueraient « armes à la main » et que ce serait « rapide, vicieux et doux ». Est-ce vraiment le genre de déclarations que l'on attend d'un leader ? Un chef d'État n'a pas le droit d'être simpliste. Et surtout n'a absolument pas le droit de creuser encore les divisions qui existent déjà. Il n'y a pas de société sans tensions, même aux États-Unis. Pour finir, au mois d'octobre, le théâtre national de Lagos a rouvert ses portes sous le nom de Centre Wole Soyinka pour la culture et les arts créatifs. Appréciez-vous cette attention pour votre 90e anniversaire ? Oui, c'est évidemment un honneur. Mais celui-ci devait-il m'être attribué ? C'est une autre question. Notamment lorsque vous avez passé, comme moi, toute votre vie à traverser toutes sortes de dictatures, où les dirigeants donnent leur nom à tout et n'importe quoi, y compris à des toilettes publiques. Je suis indifférent à ce genre de chose. J'ai vécu ma vie, j'ai fait mon travail, je suis satisfait. À lire aussiDonald Trump en croisade pour protéger les chrétiens africains?
Hello la BMC Family ! Le foot, c'est plus qu'un sport. C'est une bulle. Une école de la vie… mais parfois, une prison dorée. Dans cet épisode, on reçoit Habib Bellaïd, ancien international, aujourd'hui directeur technique et coach à Tremblay. Avec lui, on parle sans langue de bois :
Je ne sais pas si vous avez vu la trend du Winter Arc sur TikTok.Certains en parlent comme d'un mouvement pour ralentir, d'autres comme d'une énième mode.Dans cet épisode, j'avais envie de décrypter ce concept et de partager ma vision d'une saison plus simple, plus douce, sans pression ni performance.Parce qu'on n'a pas toujours besoin de se transformer pour aller mieux, parfois on a juste besoin de se reposer.Si cet épisode t'a plu, dis le moi en commentaire ou viens poursuivre la conversation sur Instagram : @lalaamisaki.Si t'as aimé cet épisode, partage-le à ta pote qui en a besoin.Et pour continuer la discussion, rejoins-moi sur Instagram @lalaamisaki Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Xavier Melki, maire de Franconville (95) et conseiller régional d'Île de France. - Véronique Jacquier, journaliste politique à CNEWS. - Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce dimanche 16 novembre 2025 se déroule le premier tour de l'élection présidentielle au Chili. Damien Larrouqué, maître de conférences en science politique et membre du Centre de recherche multidisciplinaire de l'université de Cergy, est l'Invité international de la mi-journée. RFI : Avant d'aborder les points précis de cette élection, pouvez-vous nous présenter un cadre général de ce scrutin, avec les forces en présence et les enjeux ? Damien Larrouqué : Tout à fait. Il y a huit candidats en lice, mais quatre qui vont véritablement compter. En premier lieu, la favorite pour le premier tour, qui est Jeannette Jara, qui est issue du Parti communiste, qui a été ministre du gouvernement de Gabriel Boric et qui incarne donc cette coalition de centre-gauche Unité pour le Chili. Vous avez ensuite, à droite, Evelyn Matthei, qui est la candidate de la droite conservatrice – dont le père était l'un des cadres du régime militaire – et maire d'une commune importante de la région de Santiago. Et vous avez ensuite deux candidats à l'extrême droite. José Antonio Kast, qui est un partisan d'une ligne à la fois ultra-libérale sur le plan économique et ultra-conservatrice sur le plan des mœurs – frère lui aussi, par ailleurs, d'un des cadres du régime militaire – qui était membre des fameux économistes « Chicago Boys » et dont c'est la troisième présidentielle, vraisemblablement, au second tour. Et vous avez ensuite le dernier en lice, Johannes Kaiser, qui est, lui aussi, un candidat de la droite ultralibéral, partisan d'un libertarianisme à la Miller et un peu le trublion qu'on n'attendait pas de dernière minute. Mais qui a eu une ascension assez exceptionnelle au cours des quelques dernières semaines et qui risque aussi d'avoir un impact sur cette élection. L'extrême droite pourrait revenir au pouvoir pour la première fois depuis la fin de la dictature de Pinochet. Qu'est-ce qui explique cette progression et son attrait auprès d'une grande partie de la population ? Les thèmes de campagne qui ont été mobilisés, in fine. On y reviendra peut-être, mais les questions d'insécurité, de l'immigration. Il faut savoir que le Chili a connu une immigration massive, notamment de migrants vénézuéliens, à la suite de la faillite de l'État du Venezuela. Cela entretient un certain nombre de frustrations vis-à-vis d'eux, parce qu'on accuse les Vénézuéliens de non seulement récupérer des emplois et de concurrencer les Chiliens sur le marché du travail, mais aussi, bien sûr, d'entretenir une forme de criminalité. Alors certes, cela a augmenté, il ne faut pas le nier, mais cela reste quand même monté en épingle par des médias dans un pays qui est historiquement assez tranquille sur ces questions. Pour aussi répondre à votre question, ce sont les contrecoups de cette grande révolte sociale qui a eu lieu en 2019 et 2020, juste avant le Covid. Une révolte dont l'objectif était de mettre à terre le système néolibéral qui est, au Chili, un modèle international. Parce qu'il faut savoir que sous Pinochet, c'est avec un mandat législatif d'avance sur Reagan et Thatcher que Chili a mis en place les premières mesures de néo-libéralisation échevelée. Le pays n'en est toujours pas sorti. Il y a eu une révolte sociale en 2019 et 2020, puis un processus constituant. Aujourd'hui, le jeu électoral se fait sur ces différents rebondissements de ces dernières années. Criminalité, immigration, deux thèmes importants au cours de la campagne. Il y a aussi la question fiscale qui semble primordiale au Chili, où le taux d'imposition est très faible. Les candidats se saisissent-ils de cette question ? Effectivement, c'est un enjeu qui est fondamental, mais totalement absent de la campagne alors qu'il est déterminant. Le problème du Chili, ce n'est pas son niveau de criminalité. Ou même le niveau d'immigration, qui n'a rien à voir, par exemple, si on le compare, avec la Colombie, voisine du Venezuela, qui, elle, a absorbé massivement cette immigration économique et politique vénézuélienne. On n'est pas du tout sur ces ordres de grandeur. En revanche, le Chili est malade de ses inégalités sociales. C'est l'un des pays où les inégalités sociales et socio-économiques sont les plus grandes au monde. C'est un pays où l'élite économique ne paye pas d'impôts, il faut le dire clairement. Un impôt qui est résiduel. La charge fiscale par rapport à la production, au PIB, à la richesse nationale est de l'ordre de 22 ou 23 %. Avec cela, vous financez les activités régaliennes et peu ce qui pourrait être l'éducation publique, le système de santé, etc. C'est un système fiscal qui est largement régressif, c'est-à-dire que le budget de l'État est supporté par les classes populaires, en particulier sur la TVA. Toutes les mesures qui auraient dû être conduites depuis le retour à la démocratie ne l'ont jamais été. Si bien que c'est un pays qui reste structurellement inégalitaire et économiquement fragile. À lire aussiLes Chiliens élisent un successeur à Gabriel Boric, gauche et extrême droite en tête des sondages
Wedding Divan - Le Podcast des pros du mariage (par Magaly ZARKA)
Hello Hello le gang ✌️J'espère que tu vas bien.Aujourd'hui, on ouvre un vrai dossier.Le genre “réalité brute que tout le monde vit mais personne n'en parle vraiment”.
Après des années à pratiquer, explorer, tomber, recommencer… j'ai compris que le vrai progrès ne se voit pas toujours. Il se glisse dans l'invisible — dans une respiration plus fluide, une pensée plus douce, une confiance qui s'installe sans prévenir. Le progrès, ce n'est pas tant ce que ton corps accomplit sur le tapis, mais ce que ton être devient à travers la pratique.Dans ce nouvel épisode, j'avais envie de te parler de cette transformation subtile, celle qui naît quand on apprend à redéfinir sa vision du succès, encore et encore, au rythme de ce que l'on vit, de ce que l'on traverse, de ce que l'on apprend. Ce mois-ci sur le studio, je te guide dans Evolve, un programme de 4 semaines tous niveaux autour de l'équilibre sur les mains. Un espace bienveillant dans lequel nous nous challengeons physiquement comme mentalement, et explorons ensemble l'infini de notre potentiel — toujours avec écoute, patience et contentement pour ce qui est.Si tu te sens découragée, comme si tu stagnais ou régressais sur ton tapis… Si tu as tendance à te juger incapable, à douter de ton chemin, de tes progrès… alors cet épisode est pour toi. Il est une invitation à faire confiance à ce qui grandit en toi, même si tu ne le vois pas encore. Parce qu'au fond, le progrès est un murmure, avant même d'être un mouvement...
Comme promis, voici une deuxième salve de réponses aux questions que vous nous avez adressées. On parle de foot, de musique et bien sûr de basket et de NBA dans ce nouvel épisode de Hoop Culture spécial FAQ.Parce que la culture basket ne s'arrête pas aux lignes du terrain, retrouvez chaque semaine Pierre-Armand Samama et Théophile Haumesser pour parler de tout ce qui fait vibrer le monde du basket en dehors du parquet.Commandez le Mook REVERSE #17 spécial French Touch https://www.basketsession.com/produit/mook-reverse-17-french-touch/Nos émissions sur YouTube https://www.youtube.com/@BasketSessionREVERSELa playlist Hoop Culture : https://www.deezer.com/fr/playlist/13950694081Hangtime Radio Show : https://linksta.cc/@HangtimeKelan Phil Cohran & Legacy "White Nile" https://youtu.be/1472WCmlDfI?si=sPuQhZos_i402deoKofi Stone "Cactus" https://youtu.be/FvBYdseRrY8?si=cdoz4jI-nOgmIPSVNathaniel S. Butler "Courtside" https://www.editionsepa.fr/produit/530/9782376717591/nba-40-ans-de-basket-ball-en-photos"Highschool Radical" https://www.arte.tv/fr/videos/RC-026860/high-school-radical/Toute l'actualité de la NBA et du basket 7 jours sur 7 ➡️ https://www.basketsession.com/Suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/hoopcult/ BlueSky ► https://bsky.app/profile/hoopcult.bsky.social Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Roumanie, l'Otan a montré sa solidarité stratégique face à la Russie. L'exercice « Dacian Fall » commencé le 20 octobre 2025 s'est achevé ce 13 novembre. Et c'est une première, une brigade multinationale sous commandement français a multiplié les manœuvres à grande échelle pour valider la capacité de l'armée française et de ses alliés à se déployer vite en cas de crise. Pour Lignes de défense, Franck Alexandre était en Roumanie, où dans la boue des Carpates, il a observé les soldats de l'Otan s'entraîner, comme en Ukraine, aux combats de tranchées. Exercices d'attaque et de défense. C'est à tour de rôle pour les 3 000 soldats déployés dans les montagnes du nord de la Roumanie. Dix nations sous commandement français pour un exercice de très grande ampleur, non loin de l'Ukraine. Nous sommes sur le camp de Cincu, à flanc de colline. Un front fictif avec le colonel Edward Dupleix : « Là, ils sont au contact. Les Français tiennent la crête et les Roumains qui mènent l'assaut se réarticulent et vont percer sur la défense du bataillon français. Nous allons rejoindre cette ligne de défense et voir comment le bataillon français manœuvre pour retarder ou empêcher cette attaque du bataillon ennemi. » Se préparer à la guerre de haute intensité, à la lumière du conflit ukrainien, c'est réapprendre le combat de tranchées. Nous entrons dans ce réseau solidement défendu par la compagnie du capitaine Benjamin : « Le réseau de tranchées qui est derrière moi, c'est un réseau qui fait environ 300 mètres de largeur sur 300 mètres de profondeur, qui est creusé à plus de deux mètres, ce qui permet de se protéger du risque artillerie. C'est une position qu'on peut tenir longtemps face à un ennemi qui arrive en masse et dans lequel on peut s'enterrer, si jamais les obus arrivent et que l'on est harcelé par la menace aérienne. On glisse beaucoup, beaucoup de boue, c'est très humide, surtout en ce moment avec l'hiver qui commence. » S'enterrer pour durer Des barbelés à foison, un boyau creusé en zig-zag. Nous voilà en première ligne. La section du lieutenant Sanson l'occupe depuis deux jours. « L'endroit est rustique. Mais il nous permet de durer. Vous voyez, on a des filets de camouflage pour tout ce qui est protection, lutte anti-aérienne et drone. Ça nous permet de nous camoufler, de nous disperser et surtout de durer sur le temps. Parce que l'objectif d'un réseau comme ça, c'est de rester plusieurs jours, plusieurs semaines pour pouvoir défendre un compartiment de terrain clé », explique-t-il. À intervalles réguliers, des créneaux de tir très camouflés équipés de minimi, des mitrailleuses à canon court. « Cette arme a une grosse puissance de feu, donc je ferai baisser les têtes. Ce sera difficile de passer », dit avec beaucoup d'assurance en soldat du 92e régiment d'Infanterie de Clermont-Ferrand. Un signalement stratégique de l'Otan Depuis 2022, la France est nation-cadre pour défendre en Roumanie le flanc est de l'Otan. Un signalement stratégique, car intégrer plusieurs nations dans une brigade otanienne est un défi militaire au niveau des procédures, mais aussi de la diffusion des ordres, souligne le général Maxime Do Tran, commandant la septième brigade blindée déployée pour Dacian Fall. « À partir de Cincu, je vais coordonner des tirs de plus de neuf nations européennes, des Piranhas portugais qui vont tirer avec des Leclerc français survolés par des F-16 roumains et montrer que, à la fois concernant la manœuvre et les tirs, il y a une vraie interopérabilité. C'était le message envoyé à nos compétiteurs que nous sommes prêts d'emblée. Nous sommes prêts au feu et rapidement si besoin se faisait sentir », clame-t-il. Projeter 3 000 hommes et leur équipement en quelques semaines seulement en Roumanie, ce fut l'autre défi de « Dacian Fall », exercice que l'Otan veut renouveler à une échelle plus large, celle d'une division multinationale, dès 2027. À lire aussiEn Suède, des bunkers pour se protéger en cas de guerre
Mon enfant, chaque fois que tu es préoccupé, au lieu de chercher les solutions, reviens à l'intérieur de toi, reviens à ton impuissance, à ta petitesse, et l'Amour agira, soit par les gens autour de toi, soit en t'inspirant clairement. Toi, tu n'auras qu'à rendre grâce au Père. Apprends à te laisser guider par l'Amour. Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Et si on vous disait que vous faites tout comme il faut — à la maison comme au bureau — et que vous n'avez aucune raison de culpabiliser ? Que ce n'est pas votre faute si vous gagnez moins, si vous avez revu vos ambitions pour préserver votre famille ?Ces « choix », en réalité, vous ne les avez jamais vraiment eus. Parce que le monde du travail trahit les femmes en leur faisant croire qu'elles peuvent tout faire — à condition de s'adapter sans jamais broncher.Dans son essai Les Méritantes (éditions Les Liens qui libèrent), la journaliste et autrice Lucile Quillet démonte les rouages d'un système pensé par et pour les hommes : un monde du travail où les femmes se contorsionnent pour s'intégrer, jusqu'à l'épuisement ou au renoncement. Elle y dévoile une vérité dérangeante : ce n'est pas un manque d'ambition qui freine les femmes, mais un environnement biaisé, qui les évalue, les paie et les attend différemment.Alors, que faire ? Et si, au lieu de chercher à « mieux s'adapter », les femmes exigeaient enfin que le monde du travail change ? Que les entreprises, les managers, les institutions prennent leurs responsabilités ? Le monde du travail peut-il vraiment se réinventer et comment ?C'est ce dont on parle dans cet épisode avec Lucile Quillet.Cet épisode de Mères est co produit par My Louves, le programme qui accompagne les entreprises sur les sujets liés à la parentalité et aux carrières féminines. Parce que 89% des salariés sont AUSSI des parents, ce sujet est primordial pour la performance des organisations et le bien-être des équipes.Parlez de My Louves à vos managers, directeurs ou responsables RH ; contactez-nous via la page Linkedin My Louves, et découvrez nos services sur MyLouves.com/entreprises.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:09 - Le Fil pop culture - Êtes-vous à l'aise dans vos baskets ? Les filles, savez-vous pourquoi elles ne sont pas vraiment faites pour vous ? Parce qu'elles sont conçues… pour des pieds d'hommes. Rétrécies, rosées, pailletées : bienvenue dans le design "Shrink it, Pink it". - réalisation : Colin Gruel
durée : 00:03:09 - Le Fil pop culture - Êtes-vous à l'aise dans vos baskets ? Les filles, savez-vous pourquoi elles ne sont pas vraiment faites pour vous ? Parce qu'elles sont conçues… pour des pieds d'hommes. Rétrécies, rosées, pailletées : bienvenue dans le design "Shrink it, Pink it". - réalisation : Colin Gruel
Mon tout-petit, Ma toute-petite, tu es à l'école de l'Amour. Je t'ai choisi/e; J'ai besoin de toi. Ce n'est pas ce que tu fais ou dis qui est important, mais bien l'Amour qui habite ton coeur. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui. À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes
"Les livres qu'on sème", le nouveau podcast Cultura à écouter en famille pour découvrir des livres pour enfants racontés par des enfants... Parce que les enfants sont sans doute les meilleurs prescripteurs de livres pour enfants, nous sommes allés à la rencontre de jeunes lecteurs et lectrices pour qu'ils nous racontent leur plaisir de lire ! Ecoutez-les parler avec passion, humour et émotion de leurs livres préférés, des endroits et des moments où ils aiment lire et des personnages qui les font vibrer… Et vous, quel est votre livre jeunesse préféré ? “Les Livres qu'on sème“ est un podcast proposé par Cultura et produit par Création Collective. Les enfants se sont confiés au micro de Brune Bottero et les épisodes ont été réalisés par Anna Buy. Une initiative issue du programme "Tous à la lecture !" de Cultura. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le scénario est souvent celui-ci : Il pleure. Sa voix tremble. On devine les sanglots étouffés d'un jeune homme en détresse. Il dit s'appeler Lucas, il dit avoir eu un accident. Il a besoin d'aide. Et vous, à l'autre bout du fil, vous n'avez aucun doute : c'est bien la voix de votre neveu. Vous la reconnaissez. Sauf que… Lucas n'a jamais décroché son téléphone. Ce n'est pas lui. C'est une IA.Autre scénario, et qui a vraiment eu lieu celui-ci, en 2023, Jennifer DeStefano, une mère de famille américaine, reçoit un appel paniqué : sa fille de 15 ans, Briana, pleure, supplie qu'on vienne la sauver. En arrière-plan, des voix masculines hurlent qu'ils vont lui faire du mal si elle ne paie pas une rançon. Jennifer est tétanisée : la voix est celle de sa fille, les intonations, les sanglots, tout y est. Mais la police découvrira plus tard qu'il s'agissait d'une copie vocale générée par IA à partir de quelques secondes de vidéos postées sur TikTok. L'arnaque n'a duré que quelques minutes, mais elle a suffi à plonger une famille entière dans la terreur. Depuis, les experts en cybersécurité tirent la sonnette d'alarme : les IA vocales émotionnelles savent désormais imiter non seulement la voix, mais aussi la peur, la douleur, la tendresse. Bref les émotions ! En moins d'une minute d'enregistrement, un logiciel peut ainsi créer une fausse conversation chargée émotionnellement et d'une authenticité glaçante.C'est ce qu'on appelle des “arnaques émotionnelles IA” et elles se multiplient : faux appels d'urgence, fausses vidéos de proches, voire faux amoureux numériques sur des sites de rencontre, capables de vous parler des heures avant de réclamer une aide financière.Le danger, vous l'avez compris, et c'est là toute la nouveauté, c'est l'émotion. Ces IA savent exactement où frapper : dans le réflexe humain de compassion. Pourquoi ? Parce que ace à une voix qui pleure, notre cerveau perd en rationalité. Il baisse la garde. Une étude neuro-cognitives publiée en 2024 dans Nature Communications montre ainsi que lorsqu'une voix émotive (pleurs, détresse) parvient à un auditeur, la réponse cérébrale de celui-ci priorise le signal affectif plutot que la rationnalité— ce qui réduit la vigilance et favorise une décision impulsive.La solution ? La protection numérique.Toujours vérifier, toujours rappeler via un autre canal. Et s'équiper d'outils capables de repérer les signaux d'alerte : comme les antivirus et les solutions de protection contre les arnaques d'Avast, qui soutient cet épisode. La version payante d'Avast identifie et bloque les appels frauduleux, permettant aux utilisateurs de choisir entre répondre, ou ignorer ses appels.D'ailleurs faites particulièrement attention aux arnaques liées aux achats de fin d'année. Une récente étude d'Avast révèle que 22 % des consommateurs français affirment en avoir été victimes pendant les fêtes l'année dernière. A cette période, nous avons tendance à baisser la garde en ligne et les escros le savent. Les arnaques vont donc se multiplier et seront toujours plus sophistiquées.Aussi je vous invite à tester l'Antivirus Gratuit d'Avast qui offre une protection complète contre les virus, les malwares et les escroqueries en ligne sur PC, Mac, et smartphones (iOS et Android). A télécharger depuis depuis Google Play et l'App Store d'Apple ou en cliquant directement sur le lien suivant:https://www.avast.com/fr-fr/lp-free-av?full_trSrc=mmm_ava_tst_008_470_g&utm_source=codesource&utm_medium=referral&utm_campaign=mid-funnel_mmm_ava_tst_008_470_g&utm_content=mid_audio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le parcours de Mimoun El Alami pourrait sortir tout droit d'un film de Scorsese ou Spielberg.Une ascension fulgurante, une chute brutale, puis une renaissance spectaculaire.Passé par la banque d'affaires chez Rothschild, il quitte la finance à 25 ans pour lancer Findrive, sa première startup dans le secteur des VTC.À l'époque, il veut être millionnaire avant 30 ans et le devient, en dettes.Mais là où beaucoup auraient arrêté, lui décide d'apprendre.Apprendre du chaos, de la faillite, des échecs.Parce que la résilience, il la tient de son père, entrepreneur lui aussi, tombé après la réussite.Huit ans plus tard, Mimoun revient plus fort, avec Stairling.Un modèle clair, humain et redoutablement efficace : permettre aux chauffeurs VTC d'être indépendants tout en bénéficiant de la sécurité du salariat.Ils sont déjà 1 200 chauffeurs, 1 000 candidatures par mois, et une croissance éclair, de 1 à 7 millions d'euros d'ARR en un an.Stairling n'est pas une plateforme de plus, c'est un label de qualité, une vision sociale du travail et une revanche sur un marché qu'il connaît par cœur.Son ambition, dépasser 100 millions de valorisation, tout en gardant les pieds sur terre.Dans cet épisode, Mimoun raconte les illusions, les coups durs, les paris audacieux et cette foi inébranlable dans sa vision.Un récit de résilience, de revanche et de business.L'histoire d'un visionnaire qui a traversé la fosse aux lions pour réussir a dompter la jungle.Bonne écoute !===========================
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Booste ton activité de marchand de biens avec Le Cercle MDB
« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
Aux États-Unis, le mot shutdown désigne littéralement « la fermeture » du gouvernement fédéral. Mais derrière ce terme se cache un mécanisme bien particulier du système politique américain, lié à la manière dont le pays vote et dépense son budget.Chaque année, le Congrès américain – composé de la Chambre des représentants et du Sénat – doit adopter les lois de finances qui fixent les dépenses de l'État fédéral : salaires des fonctionnaires, fonctionnement des agences, programmes sociaux, armée, justice, etc. Si, pour une raison politique, le budget n'est pas voté à temps, alors les administrations concernées ne peuvent plus être financées. Résultat : elles ferment temporairement. C'est ce qu'on appelle le shutdown.Concrètement, lorsque le Congrès échoue à adopter un nouveau budget avant la date limite, une partie du gouvernement cesse de fonctionner. Les services jugés « non essentiels » ferment : les musées, les parcs nationaux, les bureaux administratifs, certaines recherches scientifiques. Des centaines de milliers de fonctionnaires sont placés en congé forcé, sans salaire. Les autres – policiers, militaires, contrôleurs aériens, hôpitaux publics – continuent de travailler, mais sans être payés immédiatement.Un shutdown ne concerne pas tout l'État américain, mais uniquement les activités dépendant du budget fédéral. Les services locaux (écoles, pompiers, police municipale) continuent, car ils relèvent des États ou des villes. En revanche, plus le shutdown dure, plus ses conséquences économiques s'accumulent : retards de paiement, chute de confiance, baisse de la consommation, blocage administratif pour des millions de citoyens.Pourquoi cela arrive-t-il ? Parce que, contrairement à d'autres pays, les États-Unis reposent sur un équilibre strict entre le pouvoir exécutif (le président) et le pouvoir législatif (le Congrès). Quand les deux ne s'entendent pas – par exemple, si la Maison Blanche et la Chambre des représentants appartiennent à des partis opposés – le budget peut devenir un instrument de pression politique. C'est souvent le cas : un camp bloque le financement pour obtenir des concessions sur un autre sujet, comme l'immigration, la dette ou les dépenses militaires.Depuis les années 1980, les États-Unis ont connu une vingtaine de shutdowns. Certains ont duré quelques heures, d'autres plusieurs semaines, comme celui de 2018-2019, resté le plus long de l'histoire avec 35 jours d'arrêt partiel du gouvernement.En résumé, le shutdown est une arme politique autant qu'une crise budgétaire : c'est la conséquence directe d'un désaccord entre les pouvoirs américains, qui paralyse temporairement l'administration et rappelle la fragilité du compromis au cœur du système fédéral américain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lors d'une conférence, j'ai demandé à la salle :« Qui parmi vous a été formé à la psychologie du travail ? » Sur une centaine de managers, deux mains se sont levées. Deux.Et pourtant, tous géraient des équipes, des personnalités, des émotions, des tensions… chaque jour.C'est de là qu'est née la question de cet épisode de Happy Work :
Head to the Binny's at 790 Royal St. George Dr in Naperville to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, Ian Happ is off traveling for the Gold Glove awards, so we make a call to bullpen and bring back returning champions Zack Short and Scott Effross to talk World Series, Gold Gloves, Kyle Hendricks' retirement and some football. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
Imaginez une petite fille, huit ans à peine, assise sur un tapis. Devant elle, un bol immense de lait de chamelle, une assiette débordante de bouillie. Elle n'a plus faim. Mais sa mère la regarde avec insistance. Dans la culture de sa région, refuser de manger, c'est refuser son avenir. Cette pratique a un nom : le leblouh.Le leblouh, c'est une tradition encore présente en Mauritanie, et dans certaines communautés touarègues. Elle consiste à gaver les jeunes filles de force pour qu'elles prennent du poids, beaucoup de poids. L'objectif ? Les rendre plus belles, plus désirables, et donc… plus faciles à marier.Cette idée ne vient pas de nulle part. Dans ces sociétés sahéliennes, l'histoire a façonné un idéal de beauté très différent du nôtre. Autrefois, être ronde, c'était incarner la richesse, la fertilité, la prospérité. Une femme forte prouvait que son mari avait les moyens de bien la nourrir. À l'inverse, une femme mince évoquait la pauvreté, la maladie ou le manque d'amour.Alors, pour “préparer” leurs filles, certaines mères les soumettent à ce rituel dès l'enfance. Chaque jour, elles doivent avaler des litres de lait, des kilos de bouillie, du beurre, des dattes. Jusqu'à 15 000 calories par jour. Si la fillette refuse, on la punit. Parfois même, on lui pince les doigts entre deux bâtons. Le corps devient un champ de bataille où se joue la valeur d'une vie future.Mais le prix de cette tradition est terrible. Les médecins mauritaniens alertent depuis longtemps : hypertension, diabète, douleurs articulaires, dépression. Les victimes de leblouh paient souvent, à l'âge adulte, le poids d'une beauté imposée.Pourtant, cette pratique résiste encore, surtout dans les zones rurales. Parce qu'elle est intimement liée à la notion d'honneur, de réussite et de mariage. Et parce que les mères, souvent, le font par amour, persuadées d'assurer un avenir meilleur à leurs filles.Depuis quelques années, le gouvernement mauritanien et plusieurs ONG locales, comme l'Association des femmes chefs de famille, mènent campagne pour changer les mentalités. Dans les villes, une nouvelle génération rejette le leblouh. Les réseaux sociaux, la scolarisation, l'accès à l'information font reculer cette coutume.Mais dans les villages reculés, elle persiste, transmise comme un héritage. Et derrière chaque bol de lait avalé de force, il y a une fillette qui rêve, peut-être, d'un autre avenir : celui où la beauté ne pèsera plus des kilos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dormir avec la lumière allumée semble anodin, mais c'est en réalité un geste lourd de conséquences pour la santé. Une vaste étude publiée le 27 octobre 2025 dans la revue médicale JAMA Network Open vient de le confirmer : l'exposition à la lumière artificielle pendant la nuit augmente de 56 % le risque d'insuffisance cardiaque et de 47 % celui d'infarctus, par rapport aux nuits les plus sombres.Les chercheurs ont suivi plus de 89 000 adultes pendant presque dix ans. Chaque participant portait un capteur mesurant la lumière ambiante pendant le sommeil. En croisant ces données avec les dossiers médicaux, les scientifiques ont observé que ceux qui dormaient dans des chambres fortement éclairées développaient beaucoup plus souvent des maladies cardiovasculaires : infarctus, insuffisance cardiaque, fibrillation auriculaire ou accident vasculaire cérébral.Mais pourquoi la lumière la nuit est-elle si nocive ? Parce qu'elle perturbe notre horloge biologique, le fameux rythme circadien. Ce mécanisme interne régule la température du corps, la tension artérielle, le métabolisme et la production de mélatonine, l'hormone du sommeil. En présence de lumière, même faible, le cerveau interprète la situation comme une prolongation du jour : la sécrétion de mélatonine diminue, le rythme cardiaque augmente, la pression artérielle reste plus élevée et les processus de réparation cellulaire sont retardés. Sur le long terme, ces déséquilibres favorisent l'inflammation et l'usure du système cardiovasculaire.L'étude montre aussi que le problème ne vient pas seulement des lampes de chevet : l'écran de télévision allumé, la veille d'un téléphone ou d'un réveil, voire la pollution lumineuse extérieure peuvent suffire à dérégler le sommeil. À l'inverse, les personnes exposées à une forte lumière le jour, mais dormant dans l'obscurité totale la nuit, présentaient une meilleure santé cardiaque. Cela confirme que notre organisme a besoin d'un contraste marqué entre le jour lumineux et la nuit noire pour fonctionner correctement.Les chercheurs recommandent donc de dormir dans une pièce aussi sombre que possible : éteindre toutes les sources lumineuses, éviter les écrans avant le coucher, utiliser des rideaux opaques et des ampoules à lumière chaude si un éclairage est nécessaire.En résumé, laisser la lumière allumée la nuit n'affecte pas seulement la qualité du sommeil, mais augmente aussi le risque de maladies graves. Pour préserver son cœur, la meilleure habitude reste sans doute la plus simple : dormir dans le noir complet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Laura Warton Martinez, sophrologue, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
La suite de notre série de reportages dans les îles où vit la communauté Akuak, dans les marais de la plaine du Nil, au nord de Bor, au Soudan du Sud. Une région ravagée par le changement climatique, qui a provoqué ces cinq dernières années des inondations bien plus importantes que les crues saisonnières du fleuve. Mais les Akuak résistent face à l'eau, construisant des îles artificielles pour maintenir leurs maisons hors de l'eau, sans soutien extérieur, et avec comme unique source de subsistance, la pêche. De notre correspondante de retour des îles Akuak, Dans les marais au bord du Nil, derrière les hautes herbes et les papyrus, on entrevoit un abri d'où s'élève de la fumée. C'est là que des pêcheurs Akuak ont installé leur base, une petite île couverte d'une bâche en plastique, où une casserole est sur le feu. Trois canoës sont amarrés. Debout dans l'eau, les hommes démêlent et mettent leurs filets en ordre avant de repartir pêcher. Ajith Nyangeth Riak a 40 ans et dit avoir appris à pêcher dès l'âge de cinq ans : « J'ai appris à naviguer en canoë avec mon grand-père, puis avec mon père, donc je suis très à l'aise, car ça fait partie de notre quotidien de piloter ces pirogues. Nous avons deux méthodes de pêche, selon que nous pêchons dans les marais ou dans le Nil. Lorsque nous pêchons dans les marécages, après avoir préparé nos filets, nous devons chercher des endroits où personne n'est encore allé. Nous coupons l'herbe pour nous frayer un chemin avec nos canoës et installer nos filets là où nous pourrons capturer beaucoup de poissons, en les laissant en place jusqu'au lendemain matin. Et l'autre méthode, c'est sur le Nil. Là aussi, il faut chercher un endroit calme pour tendre nos filets afin d'attraper le plus de poissons possible. » « Chez les Akuak, tout tourne autour de la pêche » À l'église de la paroisse Akuak, bâtie sur une grande île artificielle, il y a toujours une marmite de poisson sur le feu pour offrir à manger aux visiteurs. Ici, chez les Akuak, tout tourne autour de la pêche, explique Nyalueth Abuoi Ngor, une ancienne de la communauté, qui fume la pipe à l'ombre du mur en bambou de l'église : « Toute notre vie dépend du fait d'avoir des filets de pêche. Car quand nous parvenons à attraper du poisson, nous en vendons une partie, ce qui nous permet d'acheter de la farine et d'autres aliments, ainsi que des médicaments lorsque quelqu'un est malade. Sans ces filets de pêche, nous serions complètement désœuvrés. » Un panneau métallique rouillé traîne devant l'église, sur la berge que l'eau commence à recouvrir. C'est l'enseigne de la toute première école de la communauté Akuak, qui avait ouvert en 2018 et a fermé à cause des inondations en 2020. Si Philip Jok Thon, 18 ans, pêche et construit des îles comme tout un chacun ici, il ne cache pas sa frustration : « Les inondations ont chassé notre école, et donc nous n'étudions pas. Mais nous souhaitons que notre école revienne. Parce que nous voulons faire des études et apprendre des choses sur le reste du monde. » Philip Thon Jok aimerait partir, aller étudier à Bor, mais sans personne chez qui aller vivre là-bas en ville, il reste comme prisonnier de ces îles et du mode de vie ancestral des Akuak. À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3]
Dans cet épisode du SWEET PAPI PODCAST, on plonge dans le sujet touchant du don d'organes et son immense portée humaine. Donner après la mort, c'est permettre à la vie de circuler encore, c'est un acte d'amour et de transmission. Je t'invite simplement à en parler avec tes proches, sans crainte ni tabou : exprime ton choix, écoute les autres, laisse une trace. Le don, c'est plus qu'un geste médical, c'est un souffle d'humanité qui continue bien au-delà de nous. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles
Après 8 années de sommeil haché, je vois enfin le bout… et au lieu de vous parler du sommeil de mes enfants, j'ai eu envie de vous parler de mon sommeil.Parce qu'à m'être focalisée sur le sommeil de mes filles j'en ai oublié le mien et mes immenses difficultés.Je suis rentrée dans la case de ce qu'on appelle les dyssomnies.Ces troubles ont un impact spécifique sur la durée du sommeil et/ou sa qualité.Après avoir compris les besoins de mes filles en fonction de leur particularité, j'aurais absolument dû apprendre à me concentrer sur moi. La première fois que j'y ai pensé c'est en lisant le livre d'Anna Roy sur le baby clash où elle explique que nos troubles du sommeil sont à prendre au sérieux. Avant ça j'étais tellement dans le dur que je ne voyais que la galère des nuits à cause de mes enfants.Mais au final, les nuits hachées ont créé chez moi des petits troubles qui ont eu des effets très néfastes sur ma santé.La maternité m'a aussi appris ce qu'était l'hypervigilance et je m'en serai bien passé.A l'automne 2022, mon monde s'écroule. Mon mari décide de se séparer et je me retrouve seule avec 3 enfants qui ne dorment pas.Le choc émotionnel dû à ma séparation m'a fait prendre du xanax pour baisser mon anxiété et arriver à dormir…Mais ce type d'anxiolytiques vous empêche d'avoir accès à un sommeil réparateur.J'étais dans un état de fatigue extrême. J'ai demandé à un moment à me faire interner. Je n'ai pas honte de le dire. Il n'y avait pas de places pour moi et ça ne s'est pas fait mais j'étais dans une grande détresse.Chaque nuit je dormais moins de 4h, de manière ininterrompue en permanence, avec des réveils toutes les 30 minutes. Je vivais une situation que j'ai assimilée à de l'enfer. Les réveils de mes filles se sont estompés, j'en parlerai dans un autre épisode. Ce que j'ai mis en place pour les aider et les accompagner. Ça a pris beaucoup de temps, mais j'y suis arrivée. En revanche, mon sommeil est resté abimé par cette période extrêmement délicate de ma vie.J'avais donc du pain sur la planche pour prioriser mon hygiène du sommeil.Et puis j'ai passé 35 ans… mes hormones ont changé et les réveils nocturnes à 3h du matin sont arrivés sans que je ne comprenne ce qu'il se passait.A cette époque j'ai reçu dans mon podcast le Professeur Pierre Philip qui est un des plus grands spécialistes français du sommeil qui explique tout ce qu'il faut mettre en place pour que notre hygiène de sommeil soit au top.Ça m'a beaucoup aidé. A recadrer les choses. L'épisode c'est le 176.Je vous donne ce que moi j'ai mis en place et comment je l'ai mis en place. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J'ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu'urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu'Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l'IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J'ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l'opinion, le techno-féodalisme, l'inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l'IA mais également du paradoxe de Solow.C'est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l'Europe disparaîtra en tant qu'acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L'IA n'est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu'un rêve parfait.”10 questions posées pendant l'interviewPourquoi l'Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu'est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l'IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l'impact réel de l'IA sur la productivité ?L'IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l'Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu'est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L'impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l'Europe n'a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L'Europe : autostoppeur ou puissance d'avenir ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J'ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu'urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu'Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l'IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J'ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l'opinion, le techno-féodalisme, l'inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l'IA mais également du paradoxe de Solow.C'est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l'Europe disparaîtra en tant qu'acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L'IA n'est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu'un rêve parfait.”10 questions posées pendant l'interviewPourquoi l'Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu'est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l'IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l'impact réel de l'IA sur la productivité ?L'IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l'Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu'est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L'impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l'Europe n'a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L'Europe : autostoppeur ou puissance d'avenir ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : #348 I.A. entre mythes et réalités avec Tariq Krim (partie 1) (https://audmns.com/cNpkHUt) #302 Quand la technologie se transforme en arme de guerre avec Asma Mhalla (https://audmns.com/oBtUPgb) #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Olivier Dauvers vous raconte l'histoire de ce qui est une méga opération promotionnelle en Chine et qui arrive lentement mais sûrement en France. Cette opération c'est le "singles day", en Français la journée des célibataires. Parce qu'on est le 11 novembre. Donc le 11.11. Il y a donc quatre 1 dans la date. Et le 1 est le symbole des célibataires depuis les années 1990, au point que le 11 novembre est devenue une journée de fête pour les célibataires en Chine, par opposition à la Saint-Valentin, le 14 février... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 11 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
J'ai eu un manager brillant.Compétent. Rigoureux. Toujours au courant de tout. Mais… je n'ai jamais eu envie de lui ressembler.Et j'en ai connu un autre, beaucoup moins “parfait”. Il doutait, faisait des erreurs, n'avait pas toujours réponse à tout.Mais il m'a donné envie d'apprendre, de progresser, de croire en moi.Lui, il m'a inspiré.
Olivier Dauvers vous raconte l'histoire de ce qui est une méga opération promotionnelle en Chine et qui arrive lentement mais sûrement en France. Cette opération c'est le "singles day", en Français la journée des célibataires. Parce qu'on est le 11 novembre. Donc le 11.11. Il y a donc quatre 1 dans la date. Et le 1 est le symbole des célibataires depuis les années 1990, au point que le 11 novembre est devenue une journée de fête pour les célibataires en Chine, par opposition à la Saint-Valentin, le 14 février...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un cristal temporel, c'est un peu comme un cristal ordinaire… mais qui se répète non pas dans l'espace, mais dans le temps. Dans un cristal classique – un diamant, un sel ou un flocon de neige – les atomes s'alignent selon un motif régulier, qui se répète dans les trois dimensions de l'espace. Dans un cristal temporel, le motif ne se répète pas dans l'espace, mais dans le temps : les particules reviennent périodiquement à la même configuration, comme si elles oscillaient sans jamais s'arrêter.Ce concept, proposé en 2012 par le physicien américain Frank Wilczek, défie notre intuition. Dans la physique classique, lorsqu'un système atteint son état fondamental – c'est-à-dire l'état d'énergie minimale – il est censé être au repos. Rien ne bouge. Mais dans un cristal temporel, même dans cet état stable, quelque chose continue à évoluer, à vibrer, à osciller à un rythme fixe, sans apport d'énergie extérieure. C'est ce qui rend le phénomène si fascinant : il semble créer un « mouvement éternel » sans violer les lois de la thermodynamique.Comment est-ce possible ? Parce que ces oscillations ne produisent pas d'énergie utile : elles ne constituent pas une machine à mouvement perpétuel. Ce sont des oscillations internes du système, dues à des interactions collectives entre particules. C'est un comportement purement quantique, qui n'a pas d'équivalent direct dans le monde macroscopique.Sur le plan théorique, les cristaux temporels brisent une symétrie fondamentale de la physique appelée « symétrie de translation temporelle ». En d'autres termes, les lois de la physique sont les mêmes aujourd'hui qu'elles le seront demain, mais un cristal temporel, lui, introduit une périodicité : son état se répète à intervalles réguliers. C'est une rupture de symétrie, un peu comme un cristal spatial brise la symétrie d'un liquide homogène.Depuis 2016, plusieurs expériences ont permis de créer de véritables cristaux temporels, notamment avec des ions piégés ou sur des processeurs quantiques. Ces systèmes, isolés de leur environnement et pilotés par des lasers ou des champs magnétiques, ont montré ces oscillations périodiques stables dans le temps.Pourquoi cela intéresse-t-il les chercheurs ? Parce que cette stabilité temporelle pourrait servir de base à de nouvelles formes de mémoire ou d'horloge pour les ordinateurs quantiques. Le cristal temporel est donc une nouvelle phase de la matière, étrange mais bien réelle, qui remet en question notre manière de penser le temps et le mouvement au niveau le plus fondamental. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a des noms d'acteurs qui convoque tout de suite une forme de nostalgie des samedis soirs en famille dans les années 90, devant ces films d'action avec une légère tension érotique, typique de ces années-là, qui faisait qu'on était tous un peu gênés sur le canapé. Michael Douglas fait partie de ceux qui incarnent tout de suite ça, vous trouvez pas ? Avec Liaison fatale, Basic Instinct, Harcèlement, ce genre de films, il a longtemps été cet homme viril et un peu brut qui se laisse entraîner par ses pulsions - très souvent sexuelles. Et je sais pas vous, mais moi je me suis un peu arrêtée là, sur un bon acteur de thriller érotique. Sauf que si j'avais creusé un peu plus, j'aurais réalisé que tout était un peu plus compliqué que ça. Et plus intéressant, du coup. Parce que Michael Douglas, il n'a pas été ce personnage qu'à l'écran, il a vraiment été ce type-là, à vif, ultra vulnérable, très enclin aux addictions en tout genre. Des problèmes qui trouvent leurs origines dans l'enfance dorée mais malheureuse de l'acteur, et qu'il a dû faire soigner tout au long de sa vie… Des problèmes qui ont représenté des obstacles énormes dans sa vie amoureuse. Vous vous souvenez peut-être de toute l'histoire autour de son cancer de la langue, dû à une pratique excessive du…cunnilingus. Dans cet épisode, au micro de Scandales se succèdent :Marc Eliot, biographe américain, qui a signé la bible sur la vie de Michael DouglasJessa Crispin, critique culture, rédactrice en chef de The Culture We Deserve et auteure de What is Wrong With MenChris Donahue, thérapeute et sexologue américain Scandales est un podcast de Madame Figaro, écrit et présenté par Marion Galy-Ramounot, et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Camille Lamblaut a été chargée d'enquête. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média. Cet épisode est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes : Apple Podcast, Spotify, Deezer et Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Le nouveau maire de New-York, le démocrate anti-Trump Zohran Mamdani, n'est pas seulement de nationalité américaine. Il est aussi de nationalité ougandaise, car c'est à Kampala qu'il est né, il y a 34 ans. Et sa solidarité avec le peuple palestinien tient beaucoup à l'engagement de ses parents à la fois contre l'apartheid et pour la Palestine. Quel rôle ont joué son père et sa mère, Mahmood Mamdani et Mira Naïr, dans ses choix politiques d'aujourd'hui ? Abdoulaye Bathily est l'envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour les affaires internationales. Il est ami avec la famille Mamdani depuis quarante ans. En ligne de Dakar, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un vieil ami de Mahmood Mamdani, le père de Zohran Mamdani, qui vient d'être élu à New York. Vous l'avez rencontré où, Mahmood Mamdani ? Abdoulaye Bathily : J'ai rencontré Mahmood Mamdani à Dar es Salam en 1979. Il était professeur au département de sciences politiques de l'Université de Dar es Salam, et il était à l'époque, comme beaucoup d'intellectuels ougandais, réfugié à Dar es Salam pour fuir la dictature de Idi Amin Dada qui, avec son slogan xénophobe, avait chassé tous les Asiatiques de l'Ouganda. Mais il avait aussi chassé tous les intellectuels, tous les opposants, militaires comme civils. Donc toute l'élite ougandaise s'est retrouvée à Dar es Salam. Il y avait également Yoweri Museveni, qui était étudiant là-bas, qui va par la suite former le Mouvement national de résistance contre la dictature de Idi Amin et qui va recruter des jeunes réfugiés rwandais comme Paul Kagame. Alors nous nous retrouvions souvent dans des espaces publics après les cours, après les conférences, pour discuter de l'avenir du continent, de la lutte contre l'apartheid, de la lutte contre le colonialisme. Et vous étiez tous des freedom fighters, contre l'apartheid ? Contre l'apartheid qui était soutenu à l'époque, il faut le rappeler, par Israël. Et on verra comment, en fait, le jeune Zohran, par la suite, suivra les traces de son père dans cette lutte pour le soutien à Gaza, le soutien à la Palestine. Alors, après la chute de Idi Amin Dada en 1979, Mahmood Mamdani peut rentrer en Ouganda. Et quand Mahmood Mamdani et Mira Naïr se marient et quand nait leur enfant, Zohran en 1991, la petite famille est toujours en Ouganda. Et le deuxième prénom que choisissent les parents pour leur enfant, c'est le prénom Kwame. Est-ce que c'est tout un symbole ? Mahmood Mamdani est un militant de la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, ce qu'on appelle aujourd'hui un panafricaniste. Et pendant qu'il enseignait en Ouganda, il était régulièrement au Sénégal parce qu'il était membre actif du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, le Codesria. Il venait souvent à Dakar et d'ailleurs, en 2007, il est venu ici avec sa famille, avec le petit Zohran. Je me rappelle, ils sont venus ici à la maison. Et Zohran lui-même, il a vécu dans cette ambiance militante. Comme son prénom l'indique, puisque Kwame, c'est Kwame Nkrumah. Mais aussi Zohran a fait sa thèse sur Frantz Fanon et sur Jean-Jacques Rousseau. Donc vraiment, c'est le fils de son père. Quand Zohran nait à Kampala en 1991, sa maman, Mira Naïr, est déjà une personnalité très connue puisqu'elle a sorti « Salaam Bombay ! », un film à succès qui sera primé partout. Est-ce que Mira Naïr est aussi une femme aux convictions politiques ? Oui, elle a des convictions politiques affirmées. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à Kampala, mais également à New York et ils sont venus ici à Dakar. Ils ont visité l'île de Gorée avec leur fils Zohran, et ils sont vraiment engagés à la fois pour les causes de l'Afrique, pour les causes de l'Asie, pour les causes de la Palestine et du monde progressiste en général. En 2018, Zohran Mamdani a été naturalisé citoyen américain et pour autant, il n'a pas abandonné sa nationalité ougandaise. Comment interprétez-vous cela ? Mahmood Mamdani, son père, est profondément attaché à l'Ouganda et à l'Afrique. Donc, cet attachement à l'Afrique, ce n'est pas quelque chose d'artificiel chez eux. Et puis leur foi musulmane également, c'est une donnée importante. C'est un couple de militants qui a donné naissance à un militant engagé pour les causes justes. Et aujourd'hui, est-ce que Mahmood Mamdani continue d'entretenir des relations avec des hommes politiques africains en dehors de vous-même ? Oui, Mahmood continue de parcourir le continent. Il est en contact avec tous nos amis d'il y a 50 ans. Donc c'est un internationaliste, Mahmood Mamdani. Et Zohran est né dans cette ambiance-là. Et est-ce que Mahmood Mamdani est toujours en contact avec Yoweri Museveni ? Oui je pense qu'ils sont en contact, mais peut-être leur chemin, en tout cas du point de vue des idées, ont divergé. Parce que malheureusement, nous avons vu que notre ancien camarade et ami Museveni aujourd'hui est au pouvoir depuis 1986, et ce n'est pas de notre goût.
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, vibrez avec notre saison spéciale Légendes de la musique. Six destins hors du commun, entre gloire, tourment et mélodies éternelles. Jimi Hendrix, un génie sans limite L'horizon du petit Johnny Allen Hendrix, né le 27 novembre 1942, est terne et inquiétant. Ballotté entre des parents alcooliques et séparés et les services sociaux, il trouve quelques moments de réconfort lorsqu'il est seul dans la petite maison de Seattle. Pourquoi ? Parce qu'il écoute de la musique le plus fort possible, et qu'il joue de la guitare avec… un balai ! Comment est-il devenu l'un des meilleurs guitaristes du monde entier ? Et qu'est-ce qui l'a amené à sa perte ? Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Une production Bababam Originals Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On a parfois tendance à mélanger dans notre vocabulaire quotidien fatigue, déprime, coup de mou… mais derrière ces termes se cachent pourtant des réalités bien plus complexes.Dans cet extrait, le professeur en psychiatrie Michel Lejoyeux nous explique comment distinguer une baisse de moral passagère d'une vraie dépression. Il partage la règle simple des 4E qui permet de reconnaître les signaux d'alerte et d'apprendre à écouter ce que notre corps nous dit.Parce que la dépression n'est pas un manque de volonté, ni une faiblesse : c'est une maladie qu'on peut identifier, comprendre et soigner. Un passage essentiel pour mieux nommer ce qu'on ressent et se libérer de la culpabilité d'aller mal.Si vous avez aimé cet extrait retrouvez notre conversation intégrale ici : https://shows.acast.com/inpower/episodes/les-secrets-dun-cerveau-en-bonne-sante-avec-le-psychiatre-mi Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Head to the Binny's at 7175 N Lincoln Ave (US 41) in Lincolnwood to get your Parce this week! BRUCE BOLT - Texas-based designer of premium batting gloves: Look good. Hit dingers. https://brucebolt.us/?afmc=HAPP On this week's episode of the Compound Podcast with Ian Happ, the guys discuss the fantastic 2025 World Series, how it stacks up all-time and discuss the heroics of Rojas, Yamamoto and Vladdy. Plus, the guys congratulate and break down Ian's fourth consecutive gold glove award. Check out full video episodes on Marquee every Thursday and on YouTube on the Marquee Sports Network channel. To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices