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Invité Afrique
Bajabulile Swazi Tshabalala: «Nous devons repenser le financement du développement en Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 24, 2025 4:29


L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.

Le Feuilleton
"Les Malheurs de Sophie, une comédie musicale" de Sabine Zovighian et Michael Liot 5/5 : Sophie était gourmande

Le Feuilleton

Play Episode Listen Later May 23, 2025 27:32


durée : 00:27:32 - Lectures du soir - Sophie n'a pas le droit de manger entre les repas. Oui mais elle a faim ! Alors en secret, elle vole du pain. Elle se fait attraper et est privée de dîner. Heureusement, sa bonne partage avec elle toutes les gourmandises cachées dans son garde-manger. Sophie va en profiter… jusqu'à la nausée.

Invité Afrique
Jihadisme en Afrique de l'Ouest: dans la région, «il existe un risque d'effondrement d'un État»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 7:43


En cette année 2025, le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, constate l'Institut de recherche stratégique (IRS), qui est basé en Côte d'Ivoire. Les groupes jihadistes redoublent d'inventivité pour exploiter les failles des États et tenter de s'infiltrer dans le nord de pays comme le Bénin et la Côte d'Ivoire, précise l'IRS, qui publie cette semaine trois rapports détaillés sur ce phénomène. Son directeur, Lassina Diarra, est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Plus de 100 personnes tuées en avril par les jihadistes dans le nord-est du Nigeria. 54 soldats tués le 17 avril par les jihadistes dans le nord du Bénin. Est-ce que le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest ?Lassina Diarra : Oui, nous avons noté que, depuis l'arrivée des régimes militaires, la situation sécuritaire se dégrade considérablement. Aujourd'hui, on est dans une situation extrêmement difficile et la situation est inquiétante. Nous voyons effectivement qu'il y a un risque d'effondrement d'un État sahélien, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles sur les infrastructures sécuritaires, les politiques de sécurité des États du golfe de Guinée, dont certains commencent à être sous la pression des groupes terroristes.Est-ce à dire qu'il n'y a plus de coopération sécuritaire entre ces trois pays du Sahel et les pays côtiers ?Oui, la coopération est pour l'instant difficile, puisque la Cédéao n'arrive pas à incarner un leadership et l'initiative d'Accra, qui était aussi une réponse africaine face à la menace jihadiste, est totalement en panne actuellement. Il existe aussi des difficultés de coopération entre l'Alliance des États du Sahel, avec le Bénin, et aussi la Côte d'Ivoire. On est par conséquent dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les États se trouve dans des situations particulièrement difficiles.Est-ce qu'il y a, au nord du Bénin, le risque que des jihadistes réussissent à établir un sanctuaire, comme il en existe au Burkina Faso ?Selon les statistiques, nous avons vu, de mai 2019 à mai 2025, qu'il y avait eu 808 incidents terroristes au Bénin. Ce qui est problématique actuellement, c'est qu'il y a un processus d'endogénéisation qui est très avancé au Bénin. Vous avez des communautés où vous avez des citoyens béninois qui participent effectivement à des attaques. Et le processus d'endogénéisation s'accommode à une dynamique de sanctuarisation.Le processus d'endogénéisation, cela signifie qu'il y a maintenant des citoyens béninois qui sont devenus jihadistes, c'est ça ?Oui, c'est ce que ça veut dire. Cela veut dire également clairement que la menace cesse d'être exogène, elle devient vraiment endogène.Et quelle est la réponse à ce phénomène ?Il y a la stratégie par le bas qui va consister à travailler significativement avec les communautés, avec les couches sociales et aussi avec une présence effective de l'État en termes d'infrastructures, en termes de sécurité et aussi en termes de justice sociale. Il faut aussi faire monter l'armée en puissance. Je crois bien qu'ils sont dans ces processus-là. Puis, il faut discuter avec le Burkina Faso et le Niger.Y a-t-il le même risque d'endogénéisation, c'est-à-dire d'enracinement, du terrorisme dans le nord de la Côte d'Ivoire ?Nous n'avons pas encore observé cela parce que les attaques que la Côte d'Ivoire a connues, quand on les analyse effectivement, c'était un objectif d'endogénéisation. Mais la capacité réactionnelle des forces ivoiriennes, et aussi du gouvernement ivoirien, alliant la sécurité opérationnelle aussi à la question sociale, a permis effectivement de mettre la Côte d'Ivoire à l'abri de ces phénomènes.Dans le rapport que vous avez publié cette semaine, vous écrivez que les groupes terroristes font preuve d'inventivité aux frontières.Ce que nous avons remarqué, c'est que les groupes terroristes s'adaptent et exploitent toutes les vulnérabilités. Des éléments des Forces de défense et de sécurité rackettent parfois des populations parce que celles-ci ne sont pas dans des situations totalement régulières. On peut prendre l'exemple des motos. Certaines populations ne disposent pas de papiers pour une moto. C'est ce qu'on appelle le contrat d'arrangement en quelque sorte. C'est ce que nous avons vu.Et en quoi ce racket de la part de certains agents facilite la propagande des jihadistes ?C'est à plusieurs niveaux. Premier niveau, cela coupe le service de renseignement, qui pourrait récolter des informations auprès de la population. celle-ci se trouve un peu dans des situations hésitantes à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité. Pourtant, dans ce type de guerre, la collaboration est vraiment recommandée.Deuxième niveau, il y a des populations qui peuvent se sentir stigmatisées. Il y a donc un repli que les groupes terroristes peuvent éventuellement instrumentaliser.Il faut par conséquent une vraie stratégie contre l'infiltration du nord de la Côte d'Ivoire par ces groupes jihadistes ?Oui, je crois bien que la stratégie ivoirienne existe déjà. Ce qui serait intéressant, c'est de la réactualiser, de la réinterroger chaque fois que l'on constate l'évolution de la menace et la capacité des groupes à s'adapter.

Invité Afrique
Rencontre Trump-Ramaphosa: «L'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques pour réparer cette relation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 9:26


À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw,  est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.

C dans l'air
Béatrice Brugère - Cayenne: Darmanin veut-il le retour du bagne?

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2025 11:01


C dans l'air l'invité du 19 mai 2025 avec Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO, auteure de "Justice : la colère qui monte" (éditions de l'Observatoire).Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, un troisième quartier de haute sécurité sera construit d'ici 2028 dans la prison qui doit sortir de terre à l'entrée de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, territoire gangréné par le narcotrafic et où règne une forte surpopulation carcérale. En déplacement en Guyane, le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi la création de ce quartier au sein de la prison de 500 places attendue dans la deuxième ville la plus peuplée de la collectivité territoriale ultramarine. "J'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic", a déclaré le ministre au JDD. "Quinze places" seront également "dédiées aux islamistes/radicalisés" condamnés pour terrorisme jihadiste, a confirmé son cabinet à l'AFP.L'annonce de ce projet, en Guyane, a fait réagir les élus, en particulier locaux, en raison du choix du lieu. Interrogée sur BFMTV, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, s'est montrée critique : "Oui il faut des services publics en Guyane mais je ne pense pas que la priorité était ce projet de prison". "La symbolique qui consiste à installer en Guyane une prison pour des non-Guyanais et - les plus dangereux - est extrêmement problématique parce qu'on voit bien la référence historique au bagne de Cayenne", a-t-elle déploré.Béatrice Brugère, magistrate, nous donnera son sentiment sur la création de cette nouvelle rpuson de ahute sécurité. Elle partagera aussi avec nous ses solutions pour lutter contre la surpopulation carcérale.

Matin Première
« Oui, un ministre de la Culture, c'est essentiel. »

Matin Première

Play Episode Listen Later May 20, 2025 12:00


Élisabeth Degryse assume un discours de vérité budgétaire : « Il n'y a aucun tour de magie ». La ministre du Budget confirme un déficit de 1,2 milliard, avec 112 millions d'économies pour 2025, et annonce un travail « structuré, avec méthode et avec calme » jusqu'en 2026. Elle exclut de revoir la loi de financement mais fait appel à des experts pour dégager des pistes de recettes. « On fera notre maximum pour préserver l'essentiel », notamment l'éducation, la petite enfance ou la justice. Sur le tronc commun, elle soutient Valérie Glatigny, affirmant que les acteurs « étaient alignés sur la poursuite ». Concernant les universités belges en lien avec Israël, elle rappelle que « la Fédération n'a pas de rôle direct » mais suit de près le débat éthique et européen. Enfin, elle défend fermement la culture : « Oui, un ministre de la Culture, c'est essentiel », citant fièrement les films belges présents au Festival de Cannes. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Fragile, l'attractivité de la France ? Emmanuel Macron préside le sommet Choose France

Le débat

Play Episode Listen Later May 19, 2025 45:53


La France est-elle attractive ? Oui selon le baromètre EY : la France reste la première destination en Europe pour les investissements étrangers depuis 6 ans. Mais le nombre de projets a chuté de 14%  en 2024 - un recul inédit. C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron a lancé la 8e édition de Choose France à Versailles qui accueille 200 patrons étrangers. La moisson cette année devrait battre un record de 20 milliards d'euros de nouveaux investissements étrangers.

2030 Glorieuses
#139 : Lucie Anizon : “Donner à la presse les moyens de jouer pleinement son rôle démocratique."

2030 Glorieuses

Play Episode Listen Later May 18, 2025 51:53


Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Lucie Anizon, directrice de Coop-médias, une SCIC, une société non lucrative qui appartient à ses sociétaires. Son objectif : agir collectivement pour construire un paysage médiatique pluraliste, dynamique et engagé, qui soit un espace d'information et de décryptage d'intérêt public et démocratique. Ensemble nous parlerons du rôle des médias pour faire changer la société, d'infobésité, d'indépendance et d'esprit critique. Pour en savoir plus sur le travail de Lucie, je vous invite à vous rendre sur le site Web de Coop-médias. Pour continuer la lecture de Lucie, il s'agissait du livre “Mal entendus : Les Français, les médias et la démocratie” de Nina Fasciaux. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.

Travelling - La 1ere
Le journal de Bridget Jones (Bridget Jones's Diary), Sharon Maguire, 2001

Travelling - La 1ere

Play Episode Listen Later May 18, 2025 56:04


Aujourdʹhui jʹarrête de fumer, jʹarrête de boire, je fais du sport, je fais un régime, jʹarrête mon régime et surtout jʹarrête de faire des listes et je relis le Journal de Bridget Jones. Bridget Jonesʹs Diary, le Journal de Bridget Jones, est une comédie britannique réalisée par Sharon Maguire, sortie en 2001. Cʹest lʹadaptation cinématographique réussie du bestseller, le roman du même nom dʹHelen Fielding, publié lui en 1996. A lʹécran, Hugh Grant, utilisé à contre-emploi dans le rôle dʹun salaud séducteur et infidèle, Colin Firth en anglais morose et discret et surtout Renée Zellweger en Bridget Jones. Oui, une Américaine, une Texane qui plus est, qui incarne lʹAnglaise la plus pulpeuse du moment, voilà de quoi créer un mini scandale Outre-Manche. Mais la comédienne américaine se donne à fond, prend du poids, apprend à se comporter comme une anglaise, et ça marche. Crédible, elle rallie tous les suffrages et fait de cette comédie romantique un classique. Classique, le mot nʹest pas trop fort, car en 2001, chacune et chacun peut se retrouver dans ce personnage un peu pataud, qui rêve de grand amour comme une midinette tout en assumant un côté femme forte. Surtout, elle navigue courageusement dans sa trentaine entre désillusions amoureuses, régimes, boulot, parents envahissants et amitiés débordantes. Saura-t-elle maitriser le chaos de sa vie affective, et celui quʹelle provoque systématiquement, cʹest là tout lʹenjeu du livre et du film. Véritable phénomène de société, le Journal de Bridget Jones est un coup de maitre, le passage réussi dʹun livre à lʹécran. Entre 2001 et 2002, le films est sélectionné 40 fois dans divers festivals et remportera 8 récompenses trouvant ainsi sa place dans lʹhistoire du cinéma. Ne reste plus quʹà nous plonger dans le quotidien hilarant et déprimant de Bridget en comptant les mégots, les calories, les verres dʹalcool et les amants. REFERENCES Interview de lʹéquipe en 2001 https://www.youtube.com/watch?v=c1OwssmRRBY Le Journal de Bridget Jones, Universal Pictures, octobre 2001, Notes de production du film. Adaptation du journal de Bridget Jones https://www.dailymotion.com/video/xfed57

Sport Santé Nutrition Podcast
FAIRE DU SPORT ne suffit PAS pour PERDRE DU GRAS ! ( je t'explique ce qui marche vraiment)

Sport Santé Nutrition Podcast

Play Episode Listen Later May 18, 2025 18:10 Transcription Available


Salut les sportifs intelligents !Cette semaine, j'avais envie de te parler d'une idée reçue qui te freine peut-être dans ta perte de poids : faire du sport ne suffit pas pour maigrir.Oui, le sport est important. Mais si tu veux vraiment perdre du gras et relancer ton métabolisme, tu dois aussi comprendre ce qu'il se passe en dehors de la salle : alimentation, sommeil, stress, activité quotidienne…Dans cet épisode, je t'explique pourquoi ta perte de poids stagne malgré tes efforts, et surtout ce que tu dois changer pour avoir enfin des résultats durables.- Pour découvrir les liens utiles de l'émission, clique ici : https://linktr.ee/sportsantenutritionHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Hightailing Through History
101. Top 5 Oui-diculous Moments in French History and the Hunchback of Notre Dame

Hightailing Through History

Play Episode Listen Later May 16, 2025 115:58


Welcome back! We saved you your favorite spot in the Smoke Circle! Spark up and get curious as the sisters are back together for another themed episode. Kt requested French history for this episode and we have a lot of stories for you! First up, Laurel has a top 5 list of "Most Oui-diculous (get it?!) Moments in French History. Ranging from history's shortest monarchy to hallucinogenic bread, diamond scandals, blackmailed kings, a man who would eat LITERALLY anything. After the break, KT comes back with some literary history about one of her favorite places in the world: Notre Dame de Paris and the book by Victor Hugo which shares its name-- The Hunchback of Notre Dame! ~~~~~~~*The Socials and Patreon!Patreon-- ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠The Best Buds Club!⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠Instagram⁠ - ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠@HighTalesofHistory⁠⁠⁠⁠  TikTok⁠- ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠@HighTalesofHistoryPod⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠  YouTube-- ⁠⁠⁠⁠@High Tales of History⁠⁠⁠⁠Facebook⁠ -⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠High Tales of History or ⁠⁠@HighTalesofHistory ⁠Email—hightailingthroughhistory@gmail.com⁠ ~~~~~~~*Mentioned in the Episode:⁠Hunchback of Notre Dame by Victor Hugo"The Bells of Notre Dame" "Hellfire" ~~~~*Source Materials--Top 5 Oui-diculous French History--https://www.rct.uk/collection/405142/louis-antoine-duke-of-angouleme-1775-1844-0https://www.bbc.com/news/world-10996838https://www.smithsonianmag.com/arts-culture/how-deadly-bread-bewitched-a-french-village-123126177/https://www.history.com/articles/chevalier-d-eon-french-spy-man-womanhttps://www.britishmuseum.org/collection/desire-love-and-identity/chevalier-deonhttps://en.wikipedia.org/wiki/Chevali%C3%A8re_d%27%C3%89onhttps://www.history.com/articles/marie-antoinette-diamond-necklace-affair-french-revolutionhttps://en.chateauversailles.fr/discover/history/key-dates/affair-diamond-necklace-1784-1785https://www.bbc.com/future/article/20161014-the-man-who-couldnt-stop-eatinghttps://en.wikipedia.org/wiki/Tarrare#CITEREFBondeson2006Hunchback of Notre Dame--⁠~~~~*Intro/outro music: "Loopster" by Kevin MacLeod (⁠incompetech.com⁠) Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License ⁠⁠⁠⁠⁠⁠http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/

Invité Afrique
Pétrole: au Ghana «l'objectif, c'est de produire jusqu'à la dernière goutte»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 6:48


Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.

Hightailing Through History
101. Top 5 Oui-diculous Moments in French History and the Hunchback of Notre Dame

Hightailing Through History

Play Episode Listen Later May 16, 2025 115:58


Welcome back! We saved you your favorite spot in the Smoke Circle! Spark up and get curious as the sisters are back together for another themed episode. Kt requested French history for this episode and we have a lot of stories for you! First up, Laurel has a top 5 list of "Most Oui-diculous (get it?!) Moments in French History. Ranging from history's shortest monarchy to hallucinogenic bread, diamond scandals, blackmailed kings, a man who would eat LITERALLY anything. After the break, KT comes back with some literary history about one of her favorite places in the world: Notre Dame de Paris and the book by Victor Hugo which shares its name-- The Hunchback of Notre Dame! ~~~~~~~*The Socials and Patreon!Patreon-- ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠The Best Buds Club!⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠Instagram⁠ - ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠@HighTalesofHistory⁠⁠⁠⁠  TikTok⁠- ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠@HighTalesofHistoryPod⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠  YouTube-- ⁠⁠⁠⁠@High Tales of History⁠⁠⁠⁠Facebook⁠ -⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠High Tales of History or ⁠⁠@HighTalesofHistory ⁠Email—hightailingthroughhistory@gmail.com⁠ ~~~~~~~*Mentioned in the Episode:⁠Hunchback of Notre Dame by Victor Hugo"The Bells of Notre Dame" "Hellfire" ~~~~*Source Materials--Top 5 Oui-diculous French History--https://www.rct.uk/collection/405142/louis-antoine-duke-of-angouleme-1775-1844-0https://www.bbc.com/news/world-10996838https://www.smithsonianmag.com/arts-culture/how-deadly-bread-bewitched-a-french-village-123126177/https://www.history.com/articles/chevalier-d-eon-french-spy-man-womanhttps://www.britishmuseum.org/collection/desire-love-and-identity/chevalier-deonhttps://en.wikipedia.org/wiki/Chevali%C3%A8re_d%27%C3%89onhttps://www.history.com/articles/marie-antoinette-diamond-necklace-affair-french-revolutionhttps://en.chateauversailles.fr/discover/history/key-dates/affair-diamond-necklace-1784-1785https://www.bbc.com/future/article/20161014-the-man-who-couldnt-stop-eatinghttps://en.wikipedia.org/wiki/Tarrare#CITEREFBondeson2006Hunchback of Notre Dame--⁠~~~~*Intro/outro music: "Loopster" by Kevin MacLeod (⁠incompetech.com⁠) Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License ⁠⁠⁠⁠⁠⁠http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/

Invité Afrique
Tensions France-Algérie: «Le point de non-retour est coûteux pour les deux présidents»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 6:19


Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

La honte, c'est quoi exactement ? Il y a les petits moments embarrassants devant des inconnus

Choses à Savoir
Le sudoku permet-il vraiment de lutter contre le déclin cognitif ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 14, 2025 2:10


Oui, le sudoku peut contribuer à ralentir le déclin cognitif, mais ses effets doivent être nuancés. Plusieurs études scientifiques ont exploré l'impact des jeux cérébraux, dont le sudoku, sur la santé cognitive, notamment chez les personnes âgées.Une étude publiée en 2019 dans The International Journal of Geriatric Psychiatry a examiné l'effet des jeux de réflexion comme les mots croisés et le sudoku sur les capacités cognitives de plus de 19 000 participants âgés de 50 à 93 ans. Les résultats ont montré que ceux qui pratiquaient régulièrement ce type de jeux obtenaient de meilleurs scores dans des tests de mémoire, de raisonnement et d'attention. Plus spécifiquement, les performances cognitives de certains participants étaient équivalentes à celles de personnes 8 à 10 ans plus jeunes. Cela suggère une association positive entre la fréquence de ces activités et la préservation des fonctions mentales.Cependant, corrélation ne signifie pas nécessairement causalité. Une revue de la littérature menée par Simons et al. en 2016 (Psychological Science in the Public Interest) a mis en garde contre l'idée que les jeux cognitifs, dont le sudoku, puissent à eux seuls prévenir ou inverser le déclin cognitif. Selon cette analyse, si certaines études montrent des améliorations dans des tâches spécifiques après un entraînement cérébral, ces bénéfices ne se généralisent pas toujours à d'autres aspects de la vie quotidienne ou à la cognition globale.Cela dit, d'autres recherches appuient l'idée que maintenir une activité intellectuelle régulière — que ce soit via le sudoku, la lecture ou l'apprentissage d'une nouvelle compétence — est bénéfique pour le cerveau. L'étude ACTIVE (Advanced Cognitive Training for Independent and Vital Elderly), lancée aux États-Unis en 2002, a suivi plus de 2 800 personnes âgées. Elle a montré que des séances régulières d'entraînement cognitif pouvaient améliorer les capacités mentales et en ralentir le déclin pendant plusieurs années.Le sudoku, en particulier, mobilise plusieurs fonctions cognitives importantes : la mémoire de travail, la logique, l'attention et la vitesse de traitement. En le pratiquant régulièrement, on stimule ces fonctions, ce qui pourrait contribuer à maintenir la plasticité cérébrale. Mais pour que l'effet soit réel, l'activité doit être suffisamment complexe et renouvelée, afin de continuer à « challenger » le cerveau.En résumé, le sudoku ne constitue pas une solution miracle, mais s'intègre efficacement dans un mode de vie intellectuellement actif, qui, selon les données scientifiques, joue un rôle non négligeable dans la lutte contre le déclin cognitif lié à l'âge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mourir Moins Con
Comment est né le premier rond-point ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later May 14, 2025 2:27


En France, on a des fromages, des vins… et des ronds-points. Beaucoup de ronds-points. Un pour entrer dans la ville, un pour en sortir, un autre juste pour dire qu'il y a un rond-point. Et au milieu, des trucs improbables : une vache géante, un avion de chasse, une sculpture en tôle représentant… personne ne sait vraiment quoi.On en compte plus de 50 000. Oui, oui. La France est championne du monde du rond-point, avec environ un tous les 21 kilomètres. Mais d'où ça sort, ce truc ? Qui s'est dit un jour : “Tiens, on va faire tourner les voitures en rond, ça va les calmer” ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Mali: «On est dans une véritable dictature aujourd'hui, le droit est anéanti»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2025 5:40


Au Mali, le régime militaire du général Goïta supprime les partis politiques. Ce mardi 13 mai au soir, un ministre a lu, à la télévision, un décret présidentiel qui dissout tous les partis politiques. Cette annonce tombe au moment où le chef de la junte malienne veut se faire proclamer président de la République pour cinq ans, sans passer par des élections. Réaction de l'avocat Mamadou Ismaïla Konaté, qui a été ministre malien de la Justice et garde des Sceaux. Aujourd'hui, il est inscrit au barreau du Mali et au barreau de Paris. Maître Konaté répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous êtes surpris par la décision de dissoudre les partis politiques ? Mamadou Ismaïla Konaté : Une décision au forceps d'un régime militaire de transition ne surprend guère. Ceci d'autant plus qu'on l'a vu arriver. Ceux qui avaient encore le moindre doute doivent ouvrir les yeux et les oreilles et comprendre simplement que nous sommes dans le contexte du Chili de 1973 d'Augusto Pinochet.Alors pourquoi cette décision du général Assimi Goïta, que vous comparez au général Pinochet ? Est-ce que c'est pour pouvoir se faire proclamer, dans quelques jours peut-être, président pour un mandat de cinq ans sans passer par la case des élections ? Il a louvoyé dans le vœu d'être comme ses autres homologues dans le cadre de l'AES, c'est-à-dire d'être déclaré président de la République sans jamais passer par une élection. Je pense que, après le tour de table qui lui a permis justement de prendre contact avec la justice constitutionnelle, un certain nombre de juristes, pour savoir s'il pouvait aller avec son képi, ses galons et sa tenue comme candidat à la présidence de la République, je pense qu'il en a été dissuadé. Au point que, aujourd'hui, il a anéanti les partis politiques qui étaient les seuls acteurs politiques qui pouvaient vraiment le gêner. Là, aujourd'hui, il a le vent en poupe. Il a dégagé l'arène, il peut tout dire, tout se proclamer et se prendre pour tout ce qu'il n'est pas.Alors, vous dites que son modèle, c'est le général chilien Augusto Pinochet en 1973. Est-ce que ce n'est pas aussi le général malien Moussa Traoré qui a putsché en 1968 et qui a tenu le pouvoir pendant 23 ans ? Oui, mais le parallèle qui me vient à l'esprit, c'est quand même le général Pinochet, qui a renversé dans les mêmes conditions un régime légal, pour s'installer au pouvoir. Et sa démarche a consisté à saccager les institutions, à anéantir les libertés, à bannir les droits. Les partis politiques ont disparu, toute la vie politique a disparu. Et de ce point de vue-là, je pense que l'équivalent du général Assimi Goïta, c'est quand même Pinochet dans sa démarche d'anéantissement de l'État de droit, dans sa démarche justement de mépris de la démocratie et des démocrates. Il ne faut pas oublier que le 26 mars, dans ce pays, il y a eu du sang. Et le 26 mars, c'est quand même le point de départ d'un système de démocratie qui est l'option fondamentale du Mali et des Maliens, qu'aucune force vive ne peut venir aujourd'hui anéantir. Les Maliens doivent ouvrir les yeux, comprendre qu'on est dans une véritable dictature aujourd'hui et que le droit est anéanti. Ce n'est que la force militaire, la baïonnette, qui va désormais parler.À lire aussiMali: les partis politiques sont officiellement dissousOui, vous faites allusion au 26 mars 1991, le jour où la révolution malienne a fait tomber le régime militaire de Moussa Traoré. Mais est-ce que ce général, qui a gouverné 23 ans d'une main de fer, n'est pas le modèle d'Assimi Goïta ?S'il le prend pour modèle, à mon avis, il se trompe parce que les époques ne sont pas les mêmes. L'option de la démocratie est définitivement faite par le Mali et par les Maliens.Le 3 mai dernier, pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir des militaires, des centaines de Maliens ont défilé dans les rues de Bamako au cri de « Vive la démocratie ! », « À bas la dictature ! ». Est-ce que ce sont les prémices d'un réveil démocratique ? Ce sont des prémices et des prémices qui sont quand même indicateurs de la suite. Ça ne s'est pas passé qu'à Bamako. Dans plusieurs autres villes et localités du Mali, les gens ont pris conscience que cet ordre militaire ne pourrait pas s'imposer pendant très longtemps. Et j'estime simplement que ce qui vient de se passer est un tour de vis qui va encore davantage faire prendre conscience du danger, notamment chez les jeunes, chez les femmes. Et tous ceux qui sont épris de paix et de démocratie se disent aujourd'hui que le Mali est en danger.Oui, mais est-ce que le général Goïta ne dispose pas de la police, de l'armée, d'une machine qui peut réprimer et faire peur ? Avant lui, on en a vu d'autres, après lui, on en verra d'autres. S'il a les moyens d'exterminer 22 millions de Maliens, alors là, il décidera que l'autorité militaire doit s'imposer au détriment de la démocratie, au détriment de la liberté.Mais vous ne craignez pas une vague de répression à présent ? C'est le prix à payer, justement, lorsqu'on est en quête de droits, en quête de loi, en quête de démocratie. C'est le prix à payer face à une institution militaire comme celle-ci, qui viole le serment militaire, qui viole le règlement militaire, qui ne connait plus la doctrine militaire. Bien évidemment, ils peuvent prendre le risque de tirer sur les gens, mais cela se terminera contre leur gré et ce sont eux qui en paieront le prix.À lire aussiMali: l'inédite contestation de la transition du 3-4 mai peut-elle se poursuivre?

Folie Douce
La suite va vous surprendre

Folie Douce

Play Episode Listen Later May 14, 2025 4:31


Salut tout le monde,J'ai une petite annonce à vous faire, c'est pour ça que je fais ce message.Mais avant ça commençons par le commencement.Déjà je voulais prendre un moment pour vous dire merci. Grâce à vous, Folie Douce atteint bientôt les 1,7 millions d'écoutes en seulement un an et demi, et on est déjà près de 18 000 abonné·es sur la newsletter, sans oublier notre formidable communauté sur les réseaux sociaux. Franchement, c'est incroyable de voir tout ce que nous avons construit ensemble. C'est surtout génial de voir que les idées que je cherche à pousser prennent de l'ampleur et vous atteignent. Les messages engagés de mes invité·es, les réflexions parfois intenses que nous menons ici sur la santé mentale, le traumatisme, le soin, tout ça résonne en vous, vous êtes au rendez-vous. Je suis tellement fière de la communauté que nous avons constitué ensemble ces dernières années. Et il va falloir qu'on reste soudé·es et décidé·es parce que les fachos, eux aussi, il sont bien deter, donc on reste focus.Je voulais aussi, vite fait, vous faire visiter les coulisses de Folie Douce. Car, derrière ce podcast et derrière mon travail de journaliste indépendante, il y a une petite entreprise avec une équipe en or : Marie Laurence-Chérie, notre productrice et programmatrice de génie, Marion Emerit qui fait un boulot incroyable au montage et au mixage, Mélanie Vazeux qui gère les collaborations commerciales, et nos stagiaires, comme Lou qui est restée dans le coin pour produire les petites vidéos qu'on poste sur les réseaux sociaux et Adèle, en ce moment, qui nous apporte son énergie et son talent.Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que si Folie Douce existe, avec tous ces invité·es passionnant·es et ces discussions importantes, c'est aussi grâce aux annonceurs qui me font confiance. Oui, il y a de la pub dans Folie Douce, mais, vous le savez, ce sont toujours des annonceurs choisis avec soin, qui partagent mes valeurs et avec des messages écrits sur-mesure pour vous. Jusqu'à présent, les pubs étaient uniquement au début de chaque épisode, mais vous allez peut-être en entendre aussi désormais au milieu des épisodes. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours les passer si vous le souhaitez.Mais il y a aussi une autre option à laquelle j'ai pensée et que je suis toute frétillante de partager avec vous aujourd'hui : à partir de cette semaine, les abonné·es payant·es de Substack pourront écouter les épisodes sans aucune pub, et en avant-première, car on les mettra en ligne sur Substack la veille au soir de leur sortie sur les plateformes. Pour rappel, l'abonnement est à 5 euros par mois ou 50 euros par an. Et avec cet abonnement, vous accédez aussi à des textes inédits notamment des extraits en avant-première de mon prochain bouquin. C'est ma façon de remercier les plus fidèles d'entre vous et de vous offrir une expérience encore plus compète.Et pour info, comme tout ça c'est pas mal de travail pour l'équipe et pour moi, je vais passer l'abonnement à 6€ par mois à partir de la rentrée de septembre - donc si vous voulez vous abonner à 5€ c'est le moment. Vous pouvez aussi offrir l'abonnement à vos proches, c'est une chouette façon de transmettre nos idées et de soutenir mon taf.Je sais que ça saoule un peu de devoir parler de thunes et tout, et de vous mettre à contribution comme ça. Mais la réalité c'est qu'aujourd'hui les médias, les maisons d'édition, elles sont souvent entre les mains de gens qui partagent pas tout à fait nos valeurs. Donc créer des petites structures indépendantes, directement soutenues par les les lecterurices, les auditeurices, eh ben moi je pense que c'est l'avenir en fait, et que c‘est important pour la circulation, la survie même, des idées qu'on défend.Voilà voilà, franchement je suis pas payée pour dire ça mais Substack c'est vraiment un outil très chouette pour moi, pour les autrices indépendantes, et pour bien profiter de l'expérience, je vous recommande de télécharger l'application. C'est mieux pour écouter les podcasts, notamment.Alors, si vous avez envie de me rejoindre, c'est juste ici. C'est le moment let's go.Un immense merci pour votre soutien, prenez soin de vous, prenez votre temps on se retrouve très vite pour de nouveaux épisodes !➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan NoamDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Question du jour
Pensez-vous qu'un candidat LR peut gagner la présidentielle en 2027 ?

La Question du jour

Play Episode Listen Later May 14, 2025 13:03


Oui ou non ? À vous de voter ! Donnez votre avis et découvrez celui des autres internautes en répondant à la question du jour. Les résultats sont publiés sur la première page de notre quotidien Le Figaro. Vous retrouverez également sur cette page les autres questions posées par la rédaction numérique du Figaro pour débattre de l'actualité avec les lecteurs.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Activer l'économie circulaire
#83 - Comment faciliter l'adoption du réemploi par les familles ? avec Ma Bonne Etoile

Activer l'économie circulaire

Play Episode Listen Later May 14, 2025 48:20


Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Cette semaine, Justine vous partage le parcours d'Elisabeth et Nicolas Soubelet, un couple franco-américain qui a décidé de faire de l'impact positif leur moteur de vie et d'entreprise. Après des carrières variées – l'un ingénieur dans l'automobile, l'autre sage-femme – et une expérience de vie en Turquie qui a bouleversé leur rapport à la consommation et aux déchets, ils se sont lancés dans l'aventure entrepreneuriale il y a 12 ans avec Ma Bonne Étoile !Leur mission ? Aider les familles à réduire leurs déchets simplement à la maison. Tout a commencé avec un constat face aux poubelles familiales, débordantes de gourdes de compote à usage unique. Ils ont alors eu l'idée de créer la gourde à compote réemployable Squiz, un produit pratique conçu pour être ouvert, rempli, lavé et réutilisé encore et encore. Ils insistent sur le concept de réemploi, où le produit est pensé dès le départ pour un usage répété, privilégiant une production locale et des matériaux durables autant que possible.Au-delà de la gourde Squiz, qui s'est vendue à plus de 2 millions d'exemplaires et est restée leur produit phare pendant 8 ans, l'aventure s'est enrichie avec le développement de nouveaux contenants et accessoires bébé sous la marque Squiz, et la création de la marque FillGood pour des produits zéro déchet comme des lunchbox et gourdes en verre fabriquées en France, ainsi que des sacs à vrac.Ont-ils rencontré des embûches ? Oui naturellement !Pourquoi et comment ont-ils repensé leur modèle et même réduit la voilure ? Pourquoi et comment se sont-ils diversifiés, notamment vers le marché B2B des cadeaux d'entreprise et objets promotionnels ?Quelle est leur stratégie de communication unique pour convaincre les consommateurs ?Quel est le vrai problème entre l'usage unique et le matériau ?Parallèlement, ils ont développé une seconde activité avec 5 Étoiles Consulting, où ils agissent comme mentors, partageant leur expérience d'entrepreneurs à impact pour aider d'autres structures, notamment celles de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS), à devenir plus responsables et respectueuses.Cet épisode est bien plus qu'un simple récit d'entreprise. Il est riche en apprentissages pratiques, en réflexions profondes sur l'économie circulaire et l'impact, et en moments d'émotion sincère...Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi se parfume-t-on avec la “merde du diable” ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 13, 2025 1:56


L'ase fétide est une résine gummeuse extraite des racines de plantes du genre Ferula, principalement Ferula assa-foetida, appartenant à la famille des Apiacées (la même que le fenouil ou la carotte). Cette substance, de couleur brun rougeâtre à jaune pâle, est surtout connue pour une caractéristique… peu flatteuse : son odeur particulièrement nauséabonde, à mi-chemin entre l'ail pourri, le soufre et le gaz. D'où ses surnoms évocateurs : « merde du diable », ou encore devil's dung en anglais.Origine et propriétésL'asa fétide est récoltée en incisant les racines de la plante, souvent dans des régions arides d'Iran, d'Afghanistan ou du Turkménistan. La résine s'écoule lentement, durcit au contact de l'air, et est ensuite récoltée.Malgré son odeur initialement repoussante, cette résine est extrêmement précieuse depuis l'Antiquité. Les Romains l'utilisaient comme substitut au silphium, une plante aujourd'hui disparue, et elle figure aussi dans les traités médicinaux grecs, arabes et indiens.En cuisine : un goût qui transcende l'odeurEn Inde, l'ase fétide est connue sous le nom de "hing", et tient une place importante dans la cuisine végétarienne, notamment dans les plats ayurvédiques. Quand elle est chauffée dans de l'huile ou du ghee, son odeur piquante s'adoucit pour libérer un arôme proche de l'ail ou de l'oignon caramélisé. Elle est donc très utile comme exhausteur de goût, surtout pour ceux qui ne consomment pas d'ail ni d'oignon pour des raisons religieuses ou digestives.Usages médicinaux et autres fonctionsDans la médecine traditionnelle (ayurvédique, iranienne, tibétaine), l'ase fétide est utilisée pour traiter :les troubles digestifs (ballonnements, gaz),les infections respiratoires,certaines douleurs nerveuses.Elle possède des propriétés antibactériennes, antivirales, insecticides et même psychoactives à fortes doses. On la retrouve donc aussi dans des encens, des fumigations, voire des rituels magiques dans certaines traditions.Et en parfumerie… on s'en parfume vraiment ?Oui, étonnamment. Malgré son nom et son odeur brute, l'ase fétide est utilisée en très petites quantités dans certains parfums pour leur donner du caractère et de la profondeur. On la retrouve, par exemple, dans "Tendre Poison" de Dior, où elle apporte une note animale, cuirée, légèrement sale, qui accentue la sensualité du parfum. Elle sert aussi de fixateur, permettant à d'autres arômes de durer plus longtemps.En résuméRésine issue des racines du Ferula assa-foetidaOdeur pestilentielle, goût complexe après cuissonTrès utilisée en cuisine indienne et iraniennePropriétés médicinales, insecticides et même psychotropesPrésente dans certains parfums pour son effet fixateur et ses notes animalesParadoxe absolu : ce qui pue le plus peut aussi sublimer un plat… ou un parfum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Ousmane Diagana: «Les tensions géopolitiques freinent l'assistance financière aux pays qui en ont le plus besoin»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 13, 2025 15:05


En Afrique, l'assistance financière des pays riches diminue depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, c'est ce que reconnaît la Banque mondiale. Mais il y a quand même des pays qui vont afficher, cette année, un bon taux de croissance. Par ailleurs, la rupture entre les trois membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Cédéao n'est pas totale, constate la Banque mondiale, qui espère que l'interconnexion des réseaux électriques entre le Sahel et les pays côtiers va pouvoir se poursuivre. Ousmane Diagana est le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Banque mondiale affirme que l'incertitude obscurcit l'horizon. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ? Est-ce que c'est la hausse des droits de douane ? Est-ce que c'est la suspension de l'aide au développement ? Ousmane Diagana : Il est vrai que les dynamiques politiques qu'on observe à travers le monde et les tensions sur le plan géopolitique impactent sur la mobilisation de l'assistance financière pour les pays qui en ont le plus besoin. Et bien entendu, beaucoup de ces pays sont en Afrique de l'Ouest. Il est clair que, par conséquent, si l'assistance financière diminue la capacité de faire en sorte que les populations puissent avoir accès à de meilleurs services et que les pays se développent, cela devient problématique.Alors vous dites que l'assistance financière va diminuer… Pour cette année et l'an prochain, la Banque mondiale révise à la baisse de 0,5 point le taux de croissance des pays d'Afrique subsaharienne. Est-ce que c'est justement à cause de cette « tempête Donald Trump » ? Vous savez, les chocs exogènes divers qui se sont accumulés sur ces dernières années, leurs effets n'ont pas totalement disparu. Il est clair également aussi que, lorsqu'on parle d'une diminution de la croissance, ça varie d'un pays à l'autre. Il y a des pays, grâce aux réformes importantes qui ont été conduites récemment, qui ont vu leur taux de croissance augmenter. On peut donner le cas du Nigeria. On peut donner le cas de pays comme la Côte d'Ivoire, qui, sur ces six, sept dernières années, ont mis en place des réformes robustes qui voient également leur niveau de croissance augmenter. Par contre, il y a d'autres pays effectivement où ça stagne.Alors, vous soulignez les bonnes performances économiques au Nigeria et en Côte d'Ivoire. Mais d'après votre dernier rapport, je crois qu'il y a d'autres pays qui tirent leur épingle du jeu dans votre zone : le Sénégal, la Guinée-Conakry, le Bénin, le Niger, avec des taux de croissance supérieurs à 6 % cette année, c'est ça ? Exactement. Je n'ai cité que deux pays, mais en Afrique de l'Ouest, beaucoup de pays sont engagés résolument dans des réformes appropriées, qui produisent des résultats. On voit le développement des infrastructures, une classe moyenne qui se développe grâce aussi au dynamisme du secteur privé. Et notre approche aujourd'hui au niveau de la Banque mondiale, c'est de faire en sorte qu'on continue à renforcer les fondations, c'est-à-dire investir dans les infrastructures, investir dans l'agriculture et la transformation des produits agricoles, investir sur le capital humain. Et je pense que les pays que vous avez cités, parmi d'autres encore, sont ceux qui sont en train justement d'être sur cette voie.En Afrique subsaharienne, on sait que la Banque mondiale est l'une des principales sources de financement. En 2020, la Banque mondiale a mobilisé 38 milliards de dollars pour les 22 pays de votre zone. En 2023, grâce à votre action, elle est passée à 53 milliards de dollars. Aujourd'hui, on en est où ? Oui, on est presque à 58 milliards de dollars pour les 22 pays de l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale. Et finalement, c'est vraiment la promotion de l'intégration régionale qui est une solution de développement extrêmement importante pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre.Et du coup, la sortie des trois pays de l'AES [Alliance des États du Sahel] de la Cédéao, cela doit vous inquiéter, non ? Alors on avait toujours des projets régionaux, surtout pour ce qui concerne le développement des corridors d'infrastructures, mais également des programmes d'énergie qui sont des projets sous-régionaux. Et nous espérons que ces types de programmes vont continuer. Et je crois que tout le monde comprend que l'interdépendance entre des pays d'une même zone doit faire en sorte que les solutions de développement soient pragmatiques et que le dialogue et la coopération entre les différents pays soient poursuivis et renforcés.Donc, vous espérez que l'interconnexion des réseaux électriques va se poursuivre entre les douze pays actuels de la Cédéao et les trois pays nouveaux de l'AES ?Nous avons des projets en cours qui ont soutenu cela depuis très longtemps et nous avons l'intention de maintenir ce type de programme-là et de le renforcer. Donc oui, les financements régionaux, ce sont des solutions extrêmement efficaces et nous espérons que les pays vont, dans un esprit de partenariat et de solidarité, faire en sorte que ces types de programmes soient maintenus et renforcés.

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le "kama muta" ce sentiment qu'on éprouve tous sans le savoir ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later May 13, 2025 4:42


Vous voyez quelqu'un faire un acte de bonté sans rien attendre en retour… et paf, vous avez la gorge nouée, le cœur qui chauffe, peut-être même les larmes qui montent… Et bien ça, c'est le kama muta. Un terme sanskrit qui veut dire “être ému”, mais pas juste un peu, profondément touché, au point de ressentir une vague d'amour, de beauté ou de lien humain intense. Oui mais c'est plus précis que ça encore ! Le Kama Muta fait vraiment référence à une émotion qu'on sentirait dans un moment de connexion humaine intense. Bref, le kama muta se ressent dans le genre de situation qu'on résumerait par un “ça m'a chamboulé”. C'est une émotion qui te prend par surprise et te rappelle que l'humanité peut être belle, en gros. Si on la ressent tous, pourquoi on ne la connaissait pas avant cette émotion ?Qu'est-ce que ça peut m'apporter de connaître le kama muta ? Ecoutez la suite de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le point F, qui nous rend accro à la nourriture ? Pourquoi ne mange-t-on pas d'animaux carnivores ? Pourquoi devez-vous faire pipi après chaque rapport sexuel ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité Afrique
En RDC, «la situation se stabilise de plus en plus à Goma, mais la crainte est encore sur la table», dit Patrick Youssef du CICR Afrique

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 12, 2025 10:09


Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en janvier dernier, dans l'est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le directeur régional pour l'Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d'une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s'améliorent ? Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Évidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.À la fin du mois de janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l'ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d'après vous ? Ce que nous pouvons dire, c'est que nos équipes sur le terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n'ai jamais entendu un constat aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l'exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d'enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très très difficiles à avoir à ce stade.Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ? Beaucoup plus, je pense. C'était juste cette action-là. Mais je n'ai pas les chiffres, bien sûr.Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu'en pensez-vous ? Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d'intenses combats dans l'Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d'admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d'hôpital par le M23, disent les Nations unies. Est-ce que vous confirmez ? En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n'a aucune manière de contrôler l'accès aux hôpitaux qu'il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n'ont pas les moyens d'empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ? C'est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c'est le cœur de notre travail. C'est le but d'engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l'année ? Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d'accès et en termes de visites répétées par le CICR. C'est d'ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité international de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l'accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l'amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s'il y a d'autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.Depuis la prise de Goma au mois de janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Ce n'est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l'ensemble des parties et on espère effectivement que l'accès, qui n'est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s'améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ? À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de famille, selon les visites, bien sûr !Des familles congolaises ?Oui, bien sûr !Et des familles burundaises ?Je n'ai pas cette information.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi la maladie de La Peyronie déforme-t-elle le pénis ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later May 12, 2025 2:09


La maladie de La Peyronie est un trouble médical qui affecte le pénis et provoque une courbure anormale lors de l'érection. Cette affection, souvent source d'anxiété et de gêne, touche environ 1 homme sur 100, surtout après 40 ans, mais sa fréquence est probablement sous-estimée en raison du tabou qui l'entoure.Le nom de la maladie vient de François Gigot de La Peyronie, chirurgien du roi Louis XV, qui fut le premier à la décrire au XVIIIe siècle. Elle se caractérise par la formation de tissu cicatriciel, appelé plaque fibreuse, dans l'enveloppe du pénis, connue sous le nom de tunica albuginea.Comment cela fonctionne-t-il ?Le pénis est constitué de deux cylindres appelés corps caverneux, entourés par la tunica albuginea. Lors d'une érection, ces corps se remplissent de sang et s'élargissent, mais pour que le pénis se redresse correctement, la tunica doit rester souple et élastique.Dans la maladie de La Peyronie, des fibroses (zones de tissu durci) se forment dans cette enveloppe. Elles empêchent la tunica de s'étirer uniformément, ce qui entraîne une courbure, voire une déformation du pénis lors de l'érection. Plus la plaque est rigide ou étendue, plus la courbure est marquée.La direction de la courbure dépend de l'emplacement de la plaque :Si elle est sur la face supérieure : le pénis se courbe vers le haut.Si elle est sur le côté : il se penche latéralement.Dans de rares cas, la plaque se trouve tout autour, provoquant un rétrécissement en forme de "sablier".Quelles sont les causes ?La cause exacte reste inconnue, mais plusieurs facteurs de risque sont identifiés :Traumatismes répétés lors des rapports sexuels (même mineurs),Prédispositions génétiques,Maladies du tissu conjonctif, comme la maladie de Dupuytren (déformation de la main),Vieillissement naturel des tissus,Certaines carences en vitamines, comme la vitamine E, ont aussi été évoquées.Quelles sont les conséquences ?La maladie de La Peyronie peut provoquer :Douleurs lors de l'érection (surtout au début),Difficultés à avoir des rapports sexuels en raison de la déviation,Troubles de l'érection, dans environ 30 % des cas,Un impact psychologique important : honte, perte de confiance, dépression.Existe-t-il des traitements ?Oui, mais ils dépendent de la gravité. Les formes légères peuvent être surveillées. Des traitements médicamenteux, comme la collagénase, peuvent réduire la plaque. En cas de courbure sévère, une chirurgie correctrice est envisagée. Une prise en charge psychologique peut aussi être utile.En somme, la maladie de La Peyronie est une affection réelle, parfois handicapante, mais prise au sérieux par la médecine moderne, avec des options thérapeutiques disponibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dans la tête d'un CEO
#223 Clarisse Ferreres-Frechon (Agence Melchior) : réussir malgré l'étiquette "femme de"

Dans la tête d'un CEO

Play Episode Listen Later May 12, 2025 63:56


"On a la chance de choisir nos clients"Vidéo disponible iciJ'ai reçu l'exceptionnelle Clarisse Ferreres-Frechon, fondatrice de l'Agence Melchior.Oui c'est la femme du chef étoilé Éric Frechon - et justement on en parle.Clarisse me parle de son parcours atypique dans l'univers de la communication spécialisée dans l'art de vivre, de la gastronomie à l'hôtellerie.Une entreprise lancée sur un coup de tête - devenue une référence en 15 ans.Née d'une famille qui ignorait tout de l'entrepreneuriat, Clarisse a su naviguer l'incertitude avec une énergie débordante et une intuition hors norme. Loin des stratégies traditionnelles, elle nous invite à nous aventurer dans l'inattendu, à explorer sans carte et à faire confiance aux rencontres qui jalonnent notre route.Comment concilier perfectionnisme et sensibilité exacerbée ?Quelle est la place de l'art de vivre dans le monde économique actuel ?Avec Clarisse on parle de la vulnérabilité, l'importance de s'entourer des bonnes personnes, de communication (évidemment) et du succès qui réside souvent dans notre capacité à rêver et à persévérer.Bonne dégustation ;)

L'Heure H
Wernher Von Braun : De la SS à la NASA

L'Heure H

Play Episode Listen Later May 12, 2025 40:21


20 juillet 1969 : l'humanité marche sur la Lune. Derrière cet exploit, un nom : Wernher von Braun. Génie de l'ingénierie spatiale ? Oui. Mais aussi ancien membre de la SS, concepteur des redoutables V2 nazies. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a utilisé la main-d'œuvre des camps pour construire ses fusées meurtrières. Capturé par les Américains à la fin du conflit, il devient la tête pensante du programme spatial US. Effaçant son passé, il est érigé en héros. Pourtant, son histoire trouble interroge sur les limites de la morale face aux intérêts d'une nation. Von Braun a-t-il trahi par opportunisme ou conviction ? L'homme qui mit les Américains sur la Lune porta aussi les ombres du IIIe Reich dans ses bagages. Une biographie fascinante et glaçante. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans la tête d'un CEO
DEMAIN : avec Clarisse Ferreres-Frechon

Dans la tête d'un CEO

Play Episode Listen Later May 11, 2025 7:08


DEMAIN l'exceptionnelle Clarisse Ferreres-Frechon, fondatrice de l'Agence Melchior.Oui c'est la femme du chef étoilé Éric Frechon - et justement on en parle.Clarisse me parle de son parcours atypique dans l'univers de la communication spécialisée dans l'art de vivre, de la gastronomie à l'hôtellerie.Une entreprise lancée sur un coup de tête - devenue une référence en 15 ans.Bonne dégustation - la suite DEMAIN ;)

2030 Glorieuses
Extrait - La bascule vers les 2030 Glorieuses par Thomas Lemasle

2030 Glorieuses

Play Episode Listen Later May 11, 2025 3:15


Quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour faire advenir les 2030 Glorieuses ? C'est à cette question que tente de répondre dans cet extrait Thomas Lemasle, co-fondateur et CEO d'Oé, la marque activiste du vin. Ensemble nous parlerons du rôle de l'entreprise pour faire changer la société, d'ambition, d'imperfection et de régénération du Vivant. #2030Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org Le podcast est soutenu par La Nef - Finance éthique, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com

Plumluvfoods
Plumluvfoods on WICC ep 42 Matt Browning Oui Charcuterie

Plumluvfoods

Play Episode Listen Later May 10, 2025 88:01


Its all about the salami on this episode as we chat with Matt Browning from Oui Charcuterie! Plus Chef Plum gives us a recap of National Prostart this past weekend in Baltimore!

Invité Afrique
L'opposant congolais Martin Fayulu: «On ne peut pas signer un accord sans que les Congolais se mettent ensemble»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 8, 2025 15:47


En RDC, l'opposant Martin Fayulu ne réclame plus le départ du pouvoir de Félix Tshisekedi et se dit même d'accord pour faire équipe avec lui à certaines conditions. À la présidentielle de 2018, il avait crié au hold-up électoral après la victoire officielle de Félix Tshisekedi. Mais aujourd'hui, il change de stratégie. Le 1er mai dernier, avec les autres opposants Joseph Kabila, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, Martin Fayulu a signé une déclaration commune en faveur d'un dialogue national pour résoudre la guerre dans l'est du pays. De passage à Paris, le président du parti de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et de la plate-forme Lamuka répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Les ministres des Affaires étrangères du Congo et du Rwanda doivent finaliser d'ici à deux semaines un projet d'accord de paix. Puis, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame doivent se retrouver le mois prochain dans le bureau de Donald Trump à la Maison Blanche pour signer la paix. Est-ce que votre déclaration commune, ce n'est pas une façon de dire « ne nous oubliez pas, nous aussi, on existe ? »Martin Fayulu : Non, notre déclaration, c'est de dire qu'avant de signer cet accord, il faut que les Congolais se parlent et trouvent des solutions à la crise qui sévit au Congo. Tout accord, toute discussion tendant à aider le Congo à avoir la paix et la sécurité, nous sommes d'accord. Mais nous disons qu'on ne peut pas signer un accord sans que les Congolais se mettent ensemble dans ce que nous appelons la cohésion nationale.Mais si jamais les pourparlers avancent à Washington, si jamais il y a cet accord de paix le mois prochain à la Maison Blanche, qu'est-ce que vous allez faire ?Nous pensons que c'est quelque chose qui ne marchera pas. Tant que la plaie n'est pas soignée de fond en comble, on ne pourra pas avoir la paix. Et c'est pour cela que nous disons que nous ne sommes pas contre Washington. Nous ne sommes pas contre Doha, nous ne sommes pas contre l'Union africaine. Mais les solutions aux problèmes du Congo doivent d'abord venir du Congo.Alors, ce qui frappe dans votre déclaration commune du 1ᵉʳ mai, c'est de vous voir signer, Martin Fayulu, un document avec votre pire ennemi, Joseph Kabila, que vous accusez de vous avoir volé la victoire en 2018. Pourquoi cette volte-face ?Je l'ai accusé d'avoir fabriqué les résultats et d'avoir proclamé Tshisekedi parce qu'ils ont signé ce qu'on a appelé un compromis à l'africaine. Mais ce n'est pas mon ennemi. Moi, je n'ai pas d'ennemi. Et moi, j'ai signé avec Kabila comme demain je pourrais signer avec Tshisekedi pour sauver le Congo.Donc, ce que vous appelez le grand hold-up électoral de 2018, vous oubliez tout, vous pardonnez, c'est terminé ?Mais vous savez, on ne peut pas oublier. Ça existe. Mais maintenant, qu'est-ce que vous voulez que je continue à ressasser ça à longueur de journée, d'année en année ? Non, je dis que c'est une expérience. C'est pour cela que j'ai proposé cette réunion de vérité, réconciliation et cohésion nationale. On ne peut pas oublier ce qui s'est passé. Mais sur la base de ce qui s'est passé, nous pouvons construire l'avenir en toute sérénité.Dans votre déclaration commune, vous parlez de la guerre à l'est de votre pays, sans jamais citer le Rwanda. Pourquoi refusez-vous de nommer un pays que toute la communauté internationale désigne comme le principal soutien militaire des rebelles du M23 ?Oui, on ne le cite pas simplement parce que ce n'est pas l'objectif poursuivi. Cette déclaration avait pour objectif de dire aux amis de Washington et de Doha : « ce que vous faites, c'est bien, mais s'il vous plaît, faites attention, il y a des préalables ».Mais vous ne citez pas le Rwanda parce que Joseph Kabila a mis son veto ?Non, non, on n'a pas pensé à ça. On n'a pas pensé à citer un pays et nous savons ce que le Rwanda veut dans notre pays. On sait que le Rwanda veut les richesses du Congo et exploiter les ressources. Ça, on le dit et on le répétera.Depuis quelques semaines, le président Tshisekedi appelle l'opposition à rentrer dans un gouvernement d'union nationale. À quelles conditions pourriez-vous accepter un tel gouvernement ?On ne peut pas répondre à cette préoccupation de Félix Tshisekedi, parce que nous pensons que d'abord, il faut que les Congolais se mettent autour d'une table, autour des évêques catholiques et des pasteurs protestants, pour d'abord aller dans le fond sur les causes profondes de notre crise. Donc, on ne met pas la charrue avant les bœufs.Et si demain, il y a un dialogue national, et s'il aboutit... Est-ce que vous seriez prêts à faire équipe avec le président Tshisekedi ?Je suis Congolais, il est Congolais. J'accepterai les résolutions qui sortiront de ce dialogue parce que j'y contribuerai.Alors comme vous, les évêques de la CENCO et les pasteurs de l'ECC appellent à ce dialogue national, mais ils disent aussi vouloir respecter le mandat du président Tshisekedi jusqu'à la fin de celui-ci, c'est-à-dire jusqu'en 2028. Est-ce que vous êtes d'accord avec eux ou pas ?Écoutez, de fait, il est là ! Est-ce qu'il faudrait aller poser la condition qu'il doit partir avant de commencer la réunion ? Je ne pense pas. Je pense qu'il faut avoir des élections saines, crédibles en 2028. Il peut continuer à gérer le pouvoir.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: un avant-projet d'accord de paix attendu ce vendredi à Washington

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech
D'Échec Scolaire à Meilleur Vendeur du Monde - L'Histoire Incroyable de Pierre Gaubil

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech

Play Episode Listen Later May 7, 2025 84:38


Par Jupiter !
Une islamo-bouddhiste chez LFI

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Le livre-enquête « La Meute » sur LFI paraît aujourd'hui. Pour répondre à ses auteurs, que nous recevions hier, j'accueille une proche de Jean-Luc Mélenchon. Oui, je travaille régulièrement avec Jean-Luc. Et c'est vrai qu'il a mauvais caractère…

Le Billet de Charline
Une islamo-bouddhiste chez LFI

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Le livre-enquête « La Meute » sur LFI paraît aujourd'hui. Pour répondre à ses auteurs, que nous recevions hier, j'accueille une proche de Jean-Luc Mélenchon. Oui, je travaille régulièrement avec Jean-Luc. Et c'est vrai qu'il a mauvais caractère…

Invité Afrique
Présidentielle en Côte d'Ivoire: «Le pays n'a intérêt à basculer dans aucune forme de violence»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 7, 2025 7:56


En Côte d'Ivoire, Tidjane Thiam ne renonce pas. Deux semaines après sa radiation des listes électorales par un tribunal d'Abidjan, le président du PDCI, le principal parti de l'opposition ivoirienne, continue de croire en ses chances de pouvoir être candidat à la présidentielle d'octobre prochain. Mais quelle est sa stratégie ? Et que fera-t-il si ça ne marche pas ? Acceptera-t-il que le PDCI présente un autre candidat ? Ousmane Zina est professeur agrégé en sciences politiques à l'Université de Bouaké. En ligne de Côte d'Ivoire, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Alors, la justice ivoirienne se fonde sur le code de nationalité qui indique qu'on perd sa nationalité ivoirienne quand on acquiert une autre nationalité. Mais Tidjane Thiam réplique que cet article du code n'a jamais été appliqué et qu'à ce compte-là, la plupart des joueurs de l'équipe de football de Côte d'Ivoire ne pourraient pas jouer pour les Eléphants…Ousmane Zina : Bon, le fait qu'un texte existe, ou alors qu'une loi existe, ou une disposition existe et qu'elle n'ait jamais été appliquée, elle se trouve alors, cette disposition, dans une forme de silence. Est-ce que le silence de la disposition fait disparaître la disposition en soi ? Ça reste un débat juridique assez ouvert. La décision de justice, elle est là et on est obligé de l'observer en tant que tel.Depuis quelques jours, le PDCI parvient à mobiliser de plus en plus de partisans. Ils étaient plusieurs milliers samedi 3 mai dans les rues d'Abidjan. Une vingtaine de partis d'opposition appellent à un rassemblement le 31 mai. Est-ce que l'exclusion électorale de Tidjane Thiam ne va pas électriser le débat politique ?Oui, on n'est pas à la première expérience d'un jeu politique assez électrique en Côte d'Ivoire. Et je pense que la mobilisation qui est en train de se faire progressivement par le PDCI… Le PDCI est effectivement dans une disposition de combat, de combat politique. Maintenant, la question est de savoir quelle tournure pourrait prendre ce genre de tension. Et je pense que la Côte d'Ivoire n'a pas intérêt à basculer dans aucune forme de violence. L'appel à la violence ne serait pas le bienvenu dans ce contexte déjà fragile et ce contexte régional encore plus fragile.Autre stratégie de Tidjane Thiam, qui est en Europe depuis quelques semaines : pousser la communauté internationale, notamment la Cédéao et les pays européens, à prendre position en sa faveur. Qu'en pensez-vous ?Oui, je pense que c'est une stratégie diplomatique. Vous savez, on l'a vu dans le contexte ivoirien. Comment les accords politiques, les arrangements politiques, forgés à partir de relations avec la diplomatie africaine et la diplomatie internationale, ont pu changer de trajectoire… Et donc cela fait partie de la démarche d'un homme politique, qui a des ambitions présidentielles, de jouer sur ses réseaux, à la fois internes et internationaux, et d'espérer que la diplomatie, par ses actions, puisse faire bouger les lignes. Et l'idée ici, en passant par cette voie de la diplomatie africaine et internationale, l'idée, c'est de finalement trouver peut-être une solution politique à cette situation, à cette crise.« Le candidat du PDCI, en octobre prochain, ce sera moi ou personne », dit Tidjane Thiam. Comment analysez-vous cette stratégie ?Je pense que c'est dans la continuité de la démarche de Tidjane Thiam, qui est arrivé et qui a pris la tête du PDCI. Depuis qu'il a été désigné candidat du PDCI, il est dans cette démarche effectivement de conquête du pouvoir et donc je pense qu'il est dans cette démarche-là d'aller au bout. Et si éventuellement sa candidature n'est pas acceptée, la solution du seul plan qui existe va sûrement déboucher sur un boycott. Je pense que c'est cette impression que ça laisse présager.Si Tidjane Thiam ne peut pas y aller, si Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro ne peuvent pas y aller non plus, est-ce que la présidentielle dans six mois ne va pas perdre l'essentiel de sa légitimité ?On peut se poser effectivement cette question de la légitimité par rapport au poids des acteurs. Effectivement, la présence de ce type d'acteurs, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, donnerait en fait de la tonicité à cette élection présidentielle. Mais aller jusqu'à dire que leur absence délégitimerait cette présidentielle, je pense que le jeu démocratique compose avec ceux qui sont présents et ceux qui peuvent participer sur le plan juridique effectivement à des élections présidentielles.Du côté du parti au pouvoir RHDP, le président Alassane Ouattara ne dit toujours pas s'il va briguer ou non un quatrième mandat. Qu'est-ce qu'il va faire à votre avis ?(Rires) Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que le président Ouattara va faire. Ce que je sais, c'est que, en fin juin, il y aura un congrès et donc il garde le suspense. Il est, dans cette approche de l'horloge, la maîtrise du temps. Et puis l'effet surprise, on ne sait jamais. Est-ce qu'il y a un dauphin ? Pour l'heure, on ne peut pas penser à un dauphin qui émerge très clairement. On l'aurait su depuis plusieurs mois en arrière. On peut penser à quelques acteurs clés, des cadres qui ont des légitimités électorales par leur parcours. On peut imaginer effectivement ce scénario, mais désigner un dauphin à l'heure actuelle, je ne suis pas très sûr. Dans le contexte actuel, on ne voit pas poindre à l'horizon un acteur qui émerge.

Invité Afrique
Soudan: «Les Forces de soutien rapide (FSR) sont parfaitement identifiées comme des prédateurs»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 6, 2025 9:55


La Cour internationale de justice (CIJ) rejette la plainte du Soudan, qui accusait les Émirats arabes unis de complicité de génocide pour leur soutien militaire aux rebelles des Forces de soutien rapide (FSR). Mais est-ce que cela veut dire qu'il n'y a pas eu, l'an dernier, une tentative de génocide de la part des FSR contre la communauté masalit du Darfour occidental ? Marc Lavergne a été le coordinateur du groupe d'experts du Conseil de sécurité de l'ONU pour le Soudan. Aujourd'hui, il est directeur de recherches émérite au CNRS et a publié en mars 2025, dans le numéro 196 de la revue Hérodote Géopolitique de la Mer Rouge. RFI : Comment réagissez-vous au rejet de la plainte du Soudan contre les Émirats ? Marc Lavergne : Ce rejet était un petit peu attendu. Je pense que la Cour reste dans son champ de compétence en émettant évidemment quelques considérations humanitaires qui ne sont pas directement de son ressort. Mais elle est extrêmement prudente. Elle manque d'éléments très factuels. Mais également, l'enjeu est important puisqu'il s'agit d'incriminer les Émirats arabes unis dans leur soutien, plus ou moins avéré quand même, aux Forces de soutien rapide (FSR) qui affrontent l'armée soudanaise.Est-ce qu'on peut parler d'une victoire diplomatique des rebelles des FSR contre l'armée soudanaise ? Oui, c'est un petit peu un soulagement. Mais enfin, les FSR en question, elles ont sur le terrain, effectivement, des moyens d'affronter l'armée. Elles ne s'avouent pas vaincues, même si elles ont perdu la capitale. Mais elles sont soutenues par la plupart des pays africains qui entourent le Soudan et surtout par les Émirats arabes unis qui sont mus par l'intérêt qu'ils trouvent à exploiter les richesses aurifères du Soudan.Alors la Cour s'est déclarée incompétente pour des raisons juridiques, parce que, lorsque les Émirats ont adhéré en 2005 à la Convention sur le génocide, ils ont précisé qu'ils ne reconnaîtraient pas à la Cour le droit d'arbitrer un différend entre deux États…Oui, c'est-à-dire que finalement, ils ont signé, mais ils ne se sont engagés à rien.Mais malgré cette déclaration d'incompétence, la Cour précise qu'elle est profondément préoccupée par la tragédie humaine qui se déroule notamment dans le Darfour occidental…Oui, nous le sommes tous, j'imagine, mais je ne pense pas que ça ait un effet pratique, ni même des conséquences juridiques. Il faut pour ça qu'il y ait des preuves qui soient amenées par des experts sur place pour qualifier de « génocide » les exactions qui se déroulent au Darfour occidental, la région qu'habitent les Massalits à la frontière du Tchad, et qui provoquent des centaines de milliers de déplacés au Tchad même.Est-ce que cette plainte du Soudan n'a quand même pas eu le mérite de mettre en lumière les massacres de Massalits à el-Geneina, il y a un an, par les FSR ? Oui en effet, c'est une pierre de plus à apporter à l'édifice. Mais je pense que les FSR sont parfaitement identifiées comme étant des prédateurs, des pillards, des gens qui ne cherchent pas à fonder ou à remplacer un gouvernement, mais juste à se payer sur la bête. Parce que ce sont des gens qui sont eux-mêmes victimes de changement climatique, de problèmes de toutes sortes, qui font que, comme dans tout le Sahel, il y a une descente de ces nomades au détriment des sédentaires.Est-ce qu'on peut parler de nettoyage ethnique de la part des FSR contre les Massalits dans l'ouest du Darfour ? Oui, très clairement. C'est un nettoyage ethnique qui a une raison d'être. C'est-à-dire de s'approprier les terres de ces cultivateurs que sont les Massalits pour se sédentariser et trouver des sources finalement de survie autre que l'élevage des chameaux en périphérie du désert.Et est-ce qu'on peut parler du coup de tentative de génocide ? Oui, mais ce n'est pas un génocide, je dirais, sur une base de différences religieuses ou de différences idéologiques. Il s'agit d'un génocide, vraiment pour s'approprier des terres. Il n'y a pas de haine particulière des Rizeigat en particulier, qui sont à la manœuvre avec les FSR, contre les Massalits qui sont installés là en tant que sultanats partagés entre le Tchad et le Soudan.Deux ans après le début du conflit, est-ce que vous en voyez une issue ? Non, par épuisement d'un des deux combattants éventuellement. Mais on voit qu'il y a des soutiens de chaque côté. Le soutien des Émirats arabes unis n'est pas le soutien de tous les pays arabes. L'Égypte soutient l'armée. D'autres pays riverains du Soudan, pour des raisons très diverses, soutiennent les FSR. On pense à l'Éthiopie par son animosité à l'égard de l'Égypte autour du grand barrage de la Renaissance sur le Nil. Et les pays comme le Kenya, l'Ouganda, le Tchad soutiennent également de façon plus ou moins directe les FSR. Ce qui est assez paradoxal puisque ce sont des gens qui n'ont pas de projet d'État. Et quant à la population elle-même, elle a beaucoup de mal à choisir entre la peste et le choléra que sont l'armée et les FSR.Est-ce que vous croyez encore à une solution politique entre les deux belligérants ? Je crois à une solution politique à partir du moment où les robinets qui alimentent ces deux belligérants seraient coupés. Il faudrait que la communauté internationale intervienne de façon vraiment déterminée et efficace là-dessus. Alors le combat s'arrêterait. C'est-à-dire qu'il faudrait que le Soudan revienne à une transition démocratique soutenue effectivement et efficacement par les pays occidentaux. On est loin du compte.

Multiplayer Gaming Podcast
Final French-asy? Clair Obscur: Expedition 33 – Deep Dive | Gaming Podcast

Multiplayer Gaming Podcast

Play Episode Listen Later May 5, 2025 76:17


Gaming Hosts Josh, Ryan, and John are taking a deep dive into one of the most talked-about titles: Clair Obscur: Expedition 33. With its striking art style, deep story, and interesting spin on combat mechanics, this is one of the most unique gaming experiences in a long time. Does it live up to expectations? And more importantly—will this be the game that finally converts Ryan to the glory of turn-based combat? Tune in for our honest breakdown of why Expedition 33, and decide of yourself: Oui or Non! Your weekly hit of gaming insights, hot takes, and all the video games that matter—from the Video Gamers Podcast. Thanks to our MYTHIC Supporters: Redletter, Disratory, Ol' Jake, and Gaius Connect with the show: Support us on Patreon: patreon.com/videogamerspod Join our Gaming Community: https://discord.gg/Dsx2rgEEbz Follow us on Instagram: https://www.instagram.com/videogamerspod/  Follow us on X: https://twitter.com/VideoGamersPod  Subscribe to us on YouTube: https://www.youtube.com/@VideoGamersPod?sub_confirmation=1   Visit us on the web: https://videogamerspod.com/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité Afrique
Père Jean-Paul Sagadou: «Le pape François a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 5, 2025 13:06


C'est à partir d'après-demain mercredi 7 mai que les 133 cardinaux électeurs de l'Église catholique vont se réunir en conclave au Vatican pour élire le nouveau pape. L'Afrique représente 20% des catholiques dans le monde. Mais avec 17 cardinaux électeurs (ndlr : le cardinal John Njue du Kenya s'est désisté pour raisons de santé), elle n'a que 12% des voix au sein du conclave à venir. Pour la première fois dans l'histoire, verra-t-on cette semaine un pape africain ? Le Burkinabè Jean-Paul Sagadou est père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : En vue de ce conclave, beaucoup prédisent un retour en force des conservateurs après les douze ans de pontificat du réformiste François. Est-ce que vous partagez cette analyse ? Père Jean-Paul Sagadou : Je pense que le pape François nous a engagés sur une voie de la réforme. Moi, je souhaiterais plutôt qu'on continue dans ce sens. Le pape a écouté la base, il a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église. Moi, mon souhait, c'est qu'on puisse continuer dans ce sens et j'espère que l'esprit va souffler dans ce sens, à la fois dans l'esprit, dans le cœur et dans la tête des cardinaux.Donc, vous espérez que la réforme va continuer ? Oui.En décembre 2023, quand le pape François a autorisé la bénédiction des couples homosexuels, il y a eu une levée de boucliers en Amérique du Nord et surtout en Afrique. Est-ce que ce sujet ne va pas forcément provoquer des clivages au sein de ce conclave ? Oui, c'est possible. Bon, moi je considère que, lors de cette séquence-là récente, peut-être qu'il n'y a pas eu une très grande compréhension de part et d'autre. Moi, ce que je voulais souligner, c'est que les trajectoires historiques des peuples ne sont pas les mêmes. Les références culturelles sont assez différentes. Mais je pense qu'il est possible, malgré tout, de vivre la communion dans la différence. Et je pense que c'est possible de penser global, mais aussi d'agir local. Je pense que l'Afrique peut aussi agir à partir du continent et aussi continuer à penser avec le reste du monde, y compris sur ces questions très sensibles de morale.Quand les évêques africains ont protesté, le message a été porté personnellement à Rome par le cardinal archevêque de Kinshasa, Monseigneur Fridolin Ambongo. Est-ce à dire que sa voix va compter cette semaine au conclave ? Sa voix, oui, mais celle de tous les cardinaux. Je pense qu'ils sont au même niveau. Après, on attend de voir ce que chacun pourra apporter. Moi, je pense qu'il y a un travail d'écoute mutuelle et je pense que là, effectivement, sur ce travail d'écoute, c'est fait dans la dynamique de l'esprit du Synode sur la synodalité. C'est à chacun d'apporter sa pierre pour la construction de l'ensemble de l'Église.Est-ce que Monseigneur Ambongo pourrait être élu pape ? Là aussi, ça peut être lui, mais ça peut être aussi tous les autres.C'est-à-dire que c'est très ouvert en fait…Oui, parce que je pense que l'esprit, il ouvre, il ne ferme pas.Deux mille ans après sa naissance, est-ce qu'il est temps que l'Église se donne un pape africain ? Je ne pense pas que c'est une question forcément d'analyse liée à la temporalité. Bien sûr, les Africains seront contents s'il y a un pape africain, mais je pense qu'ils seront tout autant contents si c'est un pape d'une autre couleur, d'un autre continent. L'enjeu, me semble-t-il, se trouve ailleurs : c'est comment, ensemble, on essaie de répondre aux défis qui se posent à nous aujourd'hui, avec des responsables d'Église qui sont ouverts au monde, qui sont prêts à écouter. Et donc je pense que ce n'est pas une question de géographie, encore moins de couleur de peau, mais plutôt une dynamique d'écoute, de l'esprit d'aventure - on va dire, collective - dans les jours à venir.Mais quand vous voyez la déchristianisation en Europe et la vitalité au contraire de l'Église en Afrique, est-ce que vous ne vous dites pas qu'il serait temps que l'Afrique donne un pape à cette Église ? Oui, mais ce qui importe, je pense pour l'Église en Afrique à l'heure où elle se trouve aujourd'hui, c'est de dire : qu'est-ce que nous pouvons contribuer en termes d'imaginaire, en termes de spiritualité, en termes de théologie ? Mais il n'y a pas, là encore, à imaginer des stratégies pour faire valoir une figure du continent. Ça fait déjà longtemps que, sur le continent africain, le nombre de Chrétiens augmente, que le clergé est vivant. Mais cela n'équivaut pas à une forme de réclamation qu'on ait envie que désormais ce soit un pape africain. L'Église d'Afrique reste ouverte, disponible, à ce que l'esprit soufflera pour l'Église et pour le monde.C'est-à-dire que vous espérez qu'un jour il y aura un pape africain, mais vous ne le dites pas trop haut parce qu'il ne faut pas abattre ses cartes avant le conclave, c'est ça ? (Rires) Non, mais en fait, je pourrais dire que j'espère aussi que demain il y aura un pape asiatique, un pape d'autres espaces de notre monde. Je pense qu'il ne faut pas situer la chose du point de vue de la géographie, mais plutôt du point de vue de l'esprit. Et puis si demain c'est un pape africain, on va dire Gloire à Dieu !

Grand Plateau
Qui est le favori du Giro, premier Grand Tour de l'année ?

Grand Plateau

Play Episode Listen Later May 5, 2025 54:53


Après le temps des classiques voici venu l'époque des Grands Tours. Eh oui ce samedi en Albanie, pays visité pour la première fois par une course de ce niveau, le Giro d'Italia s'élancera pour sa 108e édition. Et bien malin celui qui pourrait nous annoncer le nom du dernier porteur du maillot rose de cette course le 1er juin prochain à Rome. Bien plus difficile à pronostiquer en tout cas que le Tour d'Italie 2024 qui avait vu Tadej Pogacar rafler 6 étapes et s'imposer avec plus de 10 minutes d'avance sur son dauphin le Colombien Martinez. Oui mais cette année Tadej n'est pas là et ses rivaux se frottent les mains espérant profiter de l'absence du grand méchant cannibale du cyclisme mondial. Alors, qui pour lui succéder ? Beaucoup de noms sont avancés dont celui de son équipier l'espagnol Ayuso ou encore du compatriote de Pogi, le slovène Primoz Roglic vainqueur en 2023 et qui malgré ses 35 printemps reste très performant et toujours aussi ambitieux. Mais aujourd'hui avec toute la bande de Grand Plateau nous verrons que la liste des prétendants est longue, très longue même. Une liste dans laquelle pourraient même figurer quelques coureurs français ? On verra ce que pensent nos experts des formes respectives de David Gaudu ou de Romain Bardet. Et puis nous étudierons également le parcours de ce Giro toujours aussi montagneux et qui pour finir franchira les portes du Vatican pour y rendre hommage au pape François récemment disparu. Avec Christophe Cessieux, Pierre-Yves Leroux, Pierre Koetschet, Yohan Bredow et Jérôme Coppel Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Vincent Cauchois

Maintenant, vous savez
Peut-on mourir de rire ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later May 5, 2025 4:41


Le 5 mai c'est la journée mondiale du rire et soyons honnêtes : on a tous déjà dit “je suis mort de rire”… mais est-ce qu'on réalise vraiment ce que ça veut dire ? Le rire, c'est ce petit réflexe qui nous rend la vie plus douce — et pourtant, il peut aussi, dans de très rares cas, nous jouer de sacrés tours… voire nous faire passer l'arme à gauche. Oui, littéralement. Car même s'il est souvent synonyme de bonheur, de détente et de partage, le rire mobilise tout le corps. Il secoue, contracte, relâche… et dans des cas extrêmes, il peut même entraîner un malaise, une crise d'asthme, voire un arrêt cardiaque. De quoi remettre en question cette expression qu'on utilisait jusqu'ici un peu à la légère. Mais faut-il vraiment s'inquiéter ? Alors, qu'est-ce qui se passe exactement dans notre corps quand on rigole ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Joanne Bourdin À écouter ensuite : Notre cerveau dit-il vraiment tout de nous ? Pourquoi faire du sport ne fait-il pas forcément maigrir ? Faut-il vraiment éviter de manger des féculents le soir ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage International
Apprendre l'hébreu à Ramallah: ces Palestiniens qui suivent des études israéliennes pour mieux «combattre» l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later May 4, 2025 2:39


Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ».  « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi… 

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 03 mai 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 3, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, deux grands reportages consacrés aux 100 premiers jours de la gouvernance de Trump aux États-Unis. En première partie, nous verrons quels en sont les impacts en Afrique australe, puis nous reviendrons, en deuxième partie, sur l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Avec nos envoyés spéciaux, revivons les espoirs de grâce, des pro-Trump les plus ultras, soulevés par le retour de leur idole à la Maison Blanche et le développement d'une véritable culture du 6 janvier. Trump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australeMercredi 30 avril 2025, cela fera 100 jours que Donald Trump gouverne les États-Unis, et au-delà qu'il fait frissonner la planète. Avec un tourbillon d'ordres et contre-ordres et de coups de balai. Licenciements massifs de fonctionnaires, coupes des aides internationales, augmentation des droits de douanes… des décrets signés presque quotidiennement. Stratégie du chaos pour le monde – Afrique comprise. Avant de se rendre à Maseru, capitale du Lesotho, royaume tourné en dérision par Donald Trump, direction l'Afrique du Sud, en pleine crise diplomatique avec Washington.Un Grand reportage de Valentin Hugues qui s'entretient avec Jacques Allix.Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardonPlus de trois mois d'interrogation, d'inquiétude, de bouleversement pour les États-Unis et le monde. Dès l'investiture du 20 janvier 2025, le ton était donné. Oui, le redevenu président allait tenir ses folles promesses de campagne. Et oui, ses milliers de partisans qui avaient pris d'assaut le siège du Parlement, sans qu'il réagisse, allaient être graciés. Cette prise de contrôle manu militari du Capitole du 6 janvier 2021 contestait ainsi la victoire du démocrate Joe Biden. Ce reportage est une rediffusion. Un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin qui s'entretiennent avec Jacques Allix.

Filthy Casuals with Tommy Dassalo, Ben Vernel and Adam Knox
Episode 496: Clair Obscur: Expedition 33 Review

Filthy Casuals with Tommy Dassalo, Ben Vernel and Adam Knox

Play Episode Listen Later May 1, 2025 72:38


What's this? ANOTHER surprise contender for Game of the Year so soon? And it's FRENCH!? Oui oui, Clair Obscur: Expedition 33 is here and we've been playing the hell out of it! Weird little guys, intricate combat and a melodramatic story - this game has it all. We also chat about the Oblivion remaster, 8BitDo no longer shipping to the US, and new "rumours" of a Playstation 6 on the horizon. Merci!Get an exclusive 15% discount on Saily data plans! Use code FILTHY at checkout. Download the Saily app or go to https://saily.com/filthy Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Grand reportage
Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 19:29


Demain cela fera 100 jours que Donald Trump est à la Maison Blanche. Plus de 3 mois d'interrogation, d'inquiétude, de bouleversement pour les États-Unis et le monde. Dès l'investiture du 20 janvier 2025, le ton était donné. Oui, le redevenu président allait tenir ses folles promesses de campagne. Et oui, ses milliers de partisans qui avaient pris d'assaut le siège du Parlement, sans qu'il réagisse, allaient être graciés. Cette prise de contrôle manu militari du Capitole du 6 janvier 2021 contestaient ainsi la victoire du démocrate Joe Biden. Ce reportage est une rediffusion. Avec David Thomson et Guillaume Naudin, revivons les espoirs de grâce, des pro-Trump les plus ultras, soulevés par le retour de leur idole à la Maison Blanche. Et le développement d'une véritable culture du 6 janvier. «Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon», un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin. 

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi le projet Blue Peacock était-il absurde ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 2:59


Londres, 1954. En pleine Guerre froide, la paranoïa s'infiltre jusque dans les salles stratégiques du ministère britannique de la Défense. Le monde est divisé entre l'Est et l'Ouest, entre l'OTAN et l'Union soviétique. Et dans les esprits occidentaux, une idée hante toutes les réflexions militaires : et si l'Armée rouge déferlait à travers l'Allemagne de l'Ouest ?Pour l'empêcher d'avancer, les Britanniques conçoivent un projet aussi secret qu'invraisemblable : le projet Blue Peacock.Le principe est simple… du moins sur le papier. Il s'agit d'enterrer des bombes nucléaires dans des zones stratégiques de l'Allemagne de l'Ouest – en Rhénanie notamment – pour que, en cas d'invasion soviétique, elles puissent être détonées à distance. L'objectif ? Créer une zone contaminée et dévastée, empêchant toute progression ennemie. Une sorte de barrage radioactif, aussi dissuasif que destructeur.Chaque bombe – ou plutôt chaque mine nucléaire tactique, comme on les appelait – devait être capable de produire une explosion d'environ 10 kilotonnes, soit environ les deux tiers de la puissance d'Hiroshima. Un impact suffisant pour anéantir des infrastructures, contaminer le sol pendant des années… et envoyer un message clair au Kremlin.Mais enterrer une arme nucléaire, ce n'est pas si simple. Les ingénieurs britanniques font vite face à un problème inattendu mais crucial : la température. L'hiver en Allemagne est rude, et une bombe enterrée dans le sol risque de geler. Or, le froid extrême pourrait endommager l'électronique interne de la bombe, la rendant inutilisable.Et c'est là qu'intervient l'un des détails les plus surréalistes de l'histoire militaire moderne.La solution envisagée… consiste à placer des poulets vivants à l'intérieur de l'enveloppe de la bombe. L'idée ? Leur chaleur corporelle – environ 40°C – suffirait à maintenir les composants à bonne température pendant environ une semaine. Ils seraient installés dans un compartiment séparé, avec de l'eau et des graines. Au bout de quelques jours, ils mourraient… mais la bombe, elle, serait toujours opérationnelle.Oui, vous avez bien entendu. Des poulets chauffants, pour préserver l'efficacité d'une bombe nucléaire. Une idée aussi britannique que baroque, entre logique implacable… et délire bureaucratique.Trois bombes ont effectivement été construites. Mais heureusement, le projet Blue Peacock n'a jamais été mis en œuvre. Pourquoi ? Pour des raisons évidentes : les conséquences humanitaires et politiques d'un tel usage de l'arme nucléaire sur le sol européen auraient été catastrophiques. Et surtout, comment expliquer aux alliés… qu'on était prêt à irradier une région amie pour "gagner du temps" face à l'ennemi ?Face aux protestations internes, le projet est finalement abandonné en 1957. Il reste classé secret-défense jusqu'à sa déclassification en 2004 par les Archives nationales britanniques. Ce jour-là, beaucoup ont cru à une blague. Et pourtant, tout était vrai.Aujourd'hui, Blue Peacock est souvent cité comme l'un des projets les plus absurdes de la Guerre froide. Mais il illustre surtout jusqu'où la peur de l'ennemi, le besoin de contrôle et la logique militaire peuvent pousser l'ingéniosité humaine… même au bord de l'absurde.Car oui, parfois, on se prépare à faire sauter la planète… avec un poulailler dans la bombe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Est-il possible de se marier avec une personne morte ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 2:11


Oui, il est juridiquement possible de se marier en France avec une personne décédée, dans un cadre très particulier. Cette pratique, appelée mariage posthume, est prévue par l'article 171 du Code civil. Mais attention : ce n'est ni une procédure courante ni automatique. Voici les conditions, la procédure et les implications de ce type d'union unique en droit français.1. Origine et cadre légalLe mariage posthume a été introduit en droit français par la loi du 31 décembre 1959, à la suite d'un drame national : la rupture du barrage de Malpasset, qui causa la mort de centaines de personnes. Parmi les victimes se trouvait le fiancé d'une femme enceinte. Touché par cette histoire, le général de Gaulle autorisa exceptionnellement leur mariage à titre posthume. Cette décision fit jurisprudence et donna naissance à l'article 171 du Code civil.2. Les conditions strictesPour qu'un mariage posthume soit autorisé, plusieurs conditions doivent impérativement être réunies :Il faut prouver que le défunt avait réellement l'intention de se marier. Cette intention peut être démontrée par une publication des bans, une demande en mariage officielle ou des démarches engagées auprès de la mairie.Le survivant doit adresser une demande motivée au président de la République, aujourd'hui généralement traitée par délégation par le ministère de la Justice.Il faut démontrer l'existence de circonstances graves justifiant la demande (comme un décès soudain ou tragique).Le mariage ne peut avoir lieu qu'après un décret présidentiel autorisant l'union.3. Les effets du mariage posthumeLe mariage posthume produit certains effets juridiques limités :Le conjoint survivant obtient le statut de veuf ou veuve légitime, ce qui peut avoir des conséquences symboliques importantes.En revanche, aucun droit à l'héritage n'est automatiquement ouvert au conjoint survivant, sauf dispositions testamentaires.Le mariage n'a pas d'effet rétroactif sur les régimes matrimoniaux, ni sur la filiation d'enfants (qui doit être établie séparément).4. Une procédure rare mais toujours en vigueurChaque année, quelques mariages posthumes sont célébrés en France, souvent dans des contextes dramatiques : accidents, décès en mission militaire, etc. C'est une pratique unique au monde, soulignant l'importance du devoir de mémoire et de la reconnaissance symbolique des liens affectifs.En résumé, oui, on peut se marier avec une personne morte en France, mais uniquement avec l'autorisation présidentielle et sous des conditions très strictes. Ce mariage a avant tout une valeur morale et symbolique, plus qu'une portée juridique complète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Les Romains vomissaient-ils vraiment entre les plats ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 2:15


C'est une image bien ancrée dans l'imaginaire collectif : celle du Romain repu, se faisant vomir entre deux plats gargantuesques pour continuer à festoyer. Mais est-ce vraiment historique… ou juste un mythe bien digéré ?Le cliché du "vomitorium"L'une des principales sources de confusion vient du mot "vomitorium", souvent interprété à tort comme une pièce où l'on allait vomir pendant les banquets. En réalité, un vomitorium est un couloir d'accès dans les amphithéâtres romains, permettant aux spectateurs d'entrer ou de sortir rapidement, comme "vomis" par la foule.Donc non, les vomitoriums n'étaient pas des salles dédiées aux excès gastronomiques !Et alors, vomissaient-ils vraiment ?La vérité est plus nuancée. Certains Romains pratiquaient bien le vomissement volontaire, mais ce n'était pas une norme culturelle générale, ni une partie ordinaire du rituel du repas. Cette pratique extrême était très marginale et associée à des comportements de luxe décadent, souvent critiqués par les moralistes et les auteurs de l'époque.Par exemple, l'historien Suétone, dans sa Vie de César, rapporte que l'empereur Claude mangeait et buvait jusqu'à se faire vomir — mais pour pouvoir continuer à boire encore. Ce type de comportement était considéré comme scandaleux, même par les standards de Rome.Une culture de l'excès… mais pas systématiqueIl est vrai que les banquets romains, surtout chez les élites, étaient souvent extravagants. Lors des convivia (repas aristocratiques), on pouvait servir des dizaines de plats, des mets rares comme des langues de flamant rose ou des loirs farcis. Le but ? Montrer sa richesse, son raffinement… et parfois, son absence totale de modération.Mais pour autant, la majorité des Romains ne se livraient pas à de tels excès. La plupart avaient une alimentation simple, à base de pain, légumes, légumineuses et un peu de viande ou de poisson selon les moyens.Le vomi comme symbole moralLes auteurs comme Sénèque, Pline l'Ancien ou Juvénal utilisaient la figure du vomissement comme critique morale : symbole d'une société décadente, d'un Empire qui perdait ses repères. Ce n'était pas tant un fait courant qu'une image exagérée, une caricature dénonçant la dérive de l'élite.En résuméNon, les Romains ne vomissaient pas systématiquement entre les plats.Oui, quelques-uns s'y livraient, mais c'était rare, marginal et mal vu.Le vomitorium n'avait rien à voir avec le vomissement.Cette idée vient surtout de caricatures morales antiques et d'un malentendu linguistique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.