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durée : 00:03:41 - Le Fil philo - Dire "oui" à la vie, même quand elle n'est pas parfaite ? Le philosophe Nietzsche répond : acceptez ce que vous avez vécu, le bon comme le mauvais, et dites un grand "oui" à votre existence. - réalisation : Benjamin Hû
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, cette semaine, découvrez une saison qui vous entraîne au cœur des contes et légendes. Cette semaine, plongez dans les mystères de Ragnar Lodbrok, de l'Homme au Masque de Fer, du monstre du Loch Ness, de Nicolas Flamel ou encore du Père Fouettard. Entre mythes, zones d'ombre et vérités oubliées, découvrez ces histoires qui défient le temps… et l'imagination. Nicolas Flamel, l'alchimiste à l'origine de la vie éternelle Plongez dans l'histoire d'un homme dont le mythe a parcouru les siècles. Vous avez peut-être déjà entendu son nom. Certainement dans la saga Harry Potter, le livre de JK Rowling. Dans les aventures du jeune sorcier, il est présenté comme l'inventeur de la pierre philosophale. Et dans la vraie vie ? Aussi ! Oui, car ce personnage a réellement existé dans la France du Moyen-âge. Son nom : Nicolas Flamel. Du Parisien dévot à ses secrets d'alchimiste les mieux gardés, découvrez son Fabuleux destin. Une production Bababam Originals Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pas de poignée de main, hier, jeudi 4 décembre, à Washington entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, malgré la signature d'un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les deux chefs d'État ont remercié leur homologue américain Donald Trump pour ses efforts en faveur de la paix, mais ont tenu des discours d'une grande prudence sur les chances de succès de cet accord. Zobel Behalal est expert senior à la Global Initiative Against Transnational Organised Crime (GI-TOC), c'est-à-dire l'Initiative mondiale contre le crime organisé transnational. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous avez pensé de cette cérémonie hier soir à Washington ? Zobel Behalal : Écoutez, le président Trump a réussi un grand coup diplomatique. Il a réussi à amener à Washington deux chefs d'État qui ne se sont pas rencontrés depuis longtemps. Mais on se rend aussi compte qu'il était le seul à être content dans cette salle, parce que les présidents congolais et rwandais, à travers leur langage corporel, ont montré qu'ils n'étaient pas très engagés pour cette signature. Apparemment, en tout cas, il n'y a pas eu de poignée de main entre les deux chefs d'Etat du Congo et du Rwanda ? Ça illustre le très peu d'engagement de ces deux chefs d'État, le très peu d'entrain à venir signer ces accords. On sait, à partir des sources dans les différents pays, que le président Tshisekedi et le président rwandais n'ont pas pu résister à la pression exercée depuis plusieurs mois par l'administration Trump. Et voilà le résultat que ça a donné, ce sentiment de défiance dans la salle, l'absence de poignée de main qui fait douter de la portée de cet événement du 4 décembre. Et visiblement, les deux chefs d'État s'évitaient du regard pendant toute la cérémonie. Alors, pendant son discours, le Rwandais Paul Kagame a dit : « Il y aura des hauts et des bas ». Est-ce à dire qu'il ne suffit pas de signer un accord pour que la paix revienne ? Absolument. J'ai envie de dire qu'il y aura un peu plus de bas que de hauts d'ailleurs. Lorsqu'on regarde le terrain aujourd'hui, avec la poursuite des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise, on a de grosses inquiétudes. Et malheureusement, les populations à l'est de la RDC ne vont pas se réveiller demain, la semaine prochaine, avec un horizon un peu plus apaisé. Le Congolais Félix Tshisekedi, dans son discours, a eu ce mot : « Nous espérons que le Rwanda fera preuve du même sérieux que nous »... C'est la raison pour laquelle, même si on peut se réjouir du fait que, et ça, c'est à mettre au crédit de l'administration Trump, que l'économie soit revenue au centre du jeu… On est aussi forcé à la prudence sur l'avenir de cet accord qui a été signé hier. Oui, parce que ce que sous-entendait le président congolais, c'était l'espoir que les Rwandais retirent leurs troupes du Congo ? Le président congolais ne cesse de le dire. Il a encore répété devant la diaspora congolaise lors d'une visite à Belgrade « Rien ne se fera tant que le Rwanda ne sera pas parti du Congo ». Et les Rwandais disent à leur tour que rien ne se fera tant que les Congolais n'auront pas combattu les FDLR. Et l'un des documents de cet accord dit clairement que le Cadre régional d'intégration économique ne sera pas mis en œuvre tant que ces mesures-là ne seront pas achevées. Donc, on est ici dans la satisfaction d'avoir eu les deux chefs d'État qui viennent à Washington pour le bonheur du président Trump, mais on est face aussi à l'inquiétude pour le quotidien des populations congolaises. Et quand le président burundais Evariste Ndayishimiye a déclaré « s'engager, c'est une chose, mettre en œuvre est une autre chose », est-ce qu'il n'a pas résumé l'opinion générale ? Absolument. On parle ici d'un président qui connaît bien la région, qui connaît bien les différents protagonistes, qui est d'ailleurs en froid, le Burundi est d'ailleurs en froid avec le Rwanda. Donc, ils sont tous conscients des difficultés énormes, de l'Himalaya vers lequel on s'engage aujourd'hui en signant cet accord. Mais prenons l'exemple de la mine de Rubaya, qui produirait 15 % du coltan mondial et qui se trouve actuellement sous le contrôle du M23. Est-ce qu'avec les accords signés hier, on va pouvoir tracer le coltan qui part de cette mine de l'est du Congo vers le Rwanda et ensuite vers le marché occidental ? La mine de Rubaya, depuis plusieurs années, est une source du financement du conflit. Les minerais qui sont exploités à Rubaya, déjà, avant la présence du M23 qui l'occupe aujourd'hui, étaient blanchis et continuaient à être blanchis au Rwanda. Les processus de traçabilité existaient déjà, mais les acteurs sur le terrain avaient réussi à les contourner. C'est vrai que, dans les accords qui ont été signés à Washington, il y a une dimension de traçabilité de ces minerais. Mais, je pense que si cette traçabilité n'a pas été efficace à 100 % avant, il n'y a pas de raison qu'elle le soit demain sans un changement radical. Le point sur lequel on veut insister, c'est la présence des réseaux du crime transnational organisé, qui ont intérêt à ce que ce désordre continue, parce que, grâce à ce désordre, ils peuvent s'enrichir. Donc, tant qu'on n'aura pas adopté des mesures tangibles pour lutter contre ces réseaux du crime transnational organisé, toutes les autres mesures seront inefficaces. Et quand je regarde les accords qui ont été signés, je n'ai pas l'impression qu'on se soit engagé vers cette logique-là. À lire aussiRDC-Rwanda: sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix
Les Panthers sont-ils une bonne équipe? Oui, une semaine sur deux. Bryce Young progresse, et semble avoir sauvé sa place. Mais l'effectif est-il suffisamment fort pour faire tomber les Buccaneers? Ils vont s'affronter deux fois d'ici la fin de la saison. L'occasion de faire passer un message.On se penche sur l'affiche de la semaine entre les Bears et les Packers mais aussi sur tous les matchs de cette semaine 14. Et on finit par les meilleures cotes sur la NFL avec notre partenaire Unibet. Victor Roullier et Raoul Villeroy sont au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine
On ne racontera jamais assez comment l'incroyable aventure des Beatles a failli cent fois prendre fin avant de trouver la voie du succès. Ainsi quand ces gamins rentrent quasiment les uns après les autres de leur première et longue série d'engagements à Hambourg. George Harrison qui n'était pas encore majeur a en effet été expulsé du territoire suite à une dénonciation aux autorités par le patron d'un bar avec qui ils s'étaient brouillés. Pete Best et Paul McCartney avaient été arrêtés peu de temps après, eux aussi, ils jouaient sans permis de travail, John Lennon et Stuart Sutcliffe, eux, étaient rentrés à Liverpool les derniers. C'est la débâcle. Paul voit les semaines passer sans nouvelles des autres. Personne ne semble appeler personne. C'est fini.Ne reste pas comme ça. Trouve-toi un job, dit le père McCartney. Alors Paul trouve un. Les jours passent, l'hiver est bien avancé quand John et George arrivent chez Massey and Coggins, trouvant Paul en train de balayer la cour.Tu viens ? On a trouvé un engagement au Cavern ? Le Cavern est alors un club de jazz ouvert quelques années plus tôt dans les sous-sols d'un entrepôt, près des quais. Les jeunes s'y rendent pour écouter des groupes jouer en soirée et sur le temps de midi, on y sert du café et de la soupe, l'endroit est glauque mais c'est mieux que rien. D'ailleurs la vie pour les jeunes à cette époque, c'est rien.J'peux pas, répond Paul, j'ai un job fixe maintenant. Je gagne 7 livres et 10 shillings par semaine, ils m'apprennent un boulot, j'peux pas rêver mieux.John et George traînent Paul jusqu'au Cavern. Tu devrais arrêter de faire tout ce que dit ton père, lui dit John, dis-lui d'aller se faire foutre. Il ne va pas te tuer, il est trop vieux pour ça.Paul sent la vibration du public, ce soir au Cavern Club. Et après avoir dormi dessus, il ne met plus un pied chez Massey and Coggins. Tant pis pour ce que son père va dire. Le Cavern Club a annoncé sur les affiches une représentation unique des Beatles avec, en sous-titre, « directement débarqué de Hambourg ». Mais vous parlez drôlement bien Anglais, leur disent des filles après leur prestation. Tu te rends compte Paul, elles nous prennent pour des Allemands, rit John Lennon. Oui, ce soir du 9 février 1961, les Beatles, que les trois quarts de la salle pensent être des Allemands, rencontrent leur premier vrai succès. Eux qui jusque-là, étaient le groupe de bal ou du bar, sont cette fois écoutés comme de vrais artistes, avec un public qui vient les voir après pour les féliciter. Et croyez-moi, ça fait du bien quand on sort de scène. Et oui, ils réalisent qu'ils ont changé en jouant six heures par soir durant trois mois sans interruption à Hambourg. Ils sont passés du bon groupe, comme les autres, à des gars qui font ce que personne ne fait. Hé les Beatles, bravo, hein, votre rock'n'roll, c'est autre chose que la bouillie de Cliff Richard, dit un Teddy Boy. Quant à leur nationalité allemande, il va falloir deux bonnes années pour que cette légende disparaisse, il faut dire que les Beatles vont encore retourner jouer plus de deux cents soirs à Hambourg. Et à chaque retour à Liverpool, le public sort du Cavern Club en se disant que non, décidément, personne ne met l'ambiance comme les Beatles.
L'arrivée de l'incroyable série Anthology sur Disney+, 22 ans après la sortie en box DVD du plus monumental “doc” rock jamais réalisé, va à n'en pas douter fasciner plusieurs générations de spectateurs. Car bien au-delà du triomphe commercial jamais égalé, c'est surtout l'histoire des quatre musiciens qui vaut la peine d'être racontée. Les Beatles, c'est le Seigneur des Anneaux, le Star Wars, les Chevaliers de la Table Ronde du rock'n'roll, en clair la plus grande légende du XX° siècle, foisonnante, touchante et truffée de rebondissements aussi inattendus que spectaculaires. Vrai, qui à la fin des années 40 aurait pu prédire un tel destin à ces gamins courant dans les rues pour jouer dans les “bombies” comme on les appelle à Liverpool. Oh ils ignorent ce que ça veut dire mais c'est dans ces terrains vagues, plaies béantes dans des quartiers bombardés durant la guerre qui les a vus naître, que ces mômes aux genoux écorchés et gelés ont trouvé leur terrain de jeu. Ils n'imaginent pas une vie en dehors de Liverpool, cette cité portuaire noircie par la pollution des usines et des bateaux qui y accostent venant du monde entier. Ils parlent d'ailleurs un Anglais très singulier, le scouse, que personne ne comprend une fois qu'on s'en éloigne de dix miles. Pourtant, à l'automne 1960, nous les retrouvons dans un autre port, Hambourg, une ville qui a bien des points communs avec la leur. Particulièrement ses quartiers mal famés, hantés par des marins ivres le soir, errant jusqu'au bout de la nuit parmi les putes, comme ils disent, et voguant de cafés en lieux de débauche où on apprécie les groupes britanniques, les seuls à pouvoir jouer cette musique américaine des Elvis Presley et autres Bill Haley qu'ils apprécient tant. Ils sont alors six Beatles à jouer dans les bars de Reeperbahn et ses rues voisines. Oui, on parle toujours du 5ème Beatle mais ils sont six à en avoir fait partie officiellement. John Lennon a fondé les Quarrymen en 1956 alors qu'il était à la Quarry Bank High School, rejoint par Paul McCartney l'année suivante, puis George Harrison et enfin, Stuart Sutcliffe et Pete Best. Ils sont donc cinq, quatre guitaristes et un batteur, c'est d'ailleurs la maman du dernier arrivé, Pete Best, qui en leur trouvant pas mal d'engagements a enfin apporté une stabilité au groupe. Sans la maman de Pete, les Beatles auraient peut-être disparu des radars. Et tant qu'on parle des Beatles, c'est John et Stuart qui ont trouvé ce nom en janvier 1960.Alors imaginez l'arrivée à Hambourg fin 1960 pour ces jeunes hommes qui n'ont jamais franchi les frontières de la Grande-Bretagne. Assis sur leur matos dans le mini-minibus de leur manager qui n'est autre que le patron du Jacaranda, un café de Liverpool, ils débarquent en fin de soirée après avoir traversé la Hollande. Le patron de la boîte où ils doivent jouer, l'Indra, pas très chaleureux, les loge dans une pièce en béton sans fenêtre avec des matelas par terre, dans un cinéma borderline, avec juste les water sans eau chaude pour se débarbouiller. Ces deux lieux aujourd'hui encore miraculeusement intacts, c'est là où les Beatles vont apprendre leur métier en jouant plusieurs heures toutes les nuits, et où ils vont croiser Ringo Starr, le futur sixième Beatle qui joue avec un autre groupe de Liverpool. Mais c'est surtout là qu'ils vont comprendre le contact avec le public mieux que leurs semblables british et développer leur art comme personne, faisant d'eux le groupe de scène le plus phénoménal qu'on ait vu, suscitant des émotions dans le public féminin comme plus jamais on en verra. Non, vraiment, quand quatre ans plus tard, les Beatles débarquent à New York, aucun Américain n'a vu et entendu jouer LEUR musique comme le font les Beatles. C'est sauvage, le public exulte, leurs parents sont horrifiés.
COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Saint Luc 10, 20-24À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m'a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
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« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International. Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition
Quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour faire advenir les 2030 Glorieuses ? C'est à cette question que tente de répondre dans cet extrait Ivan Chaleil, Président du Directoire de la Nef. Ensemble nous parlerons du rôle d'une banque qui construit les 2030 Glorieuses et de son rôle dans une époque troublée. Nous parlerons de puissance, de résistance et de nouvelles croissances. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Les artistes y comprennent-ils quelque chose à l'IA ?Oui, évidemment. Il existe même certains pionniers qui mobilisent l'intelligence artificielle depuis les années 90s comme Anna Ridler ou encore Mario Klingemann.Mais aujourd'hui, la plupart des autres artistes semblent encore découvrir l'outil. Son potentiel, et ses limites.Mais au-delà de l'IA comme outil d'aide à la production, ou à l'inspiration, quel rapport l'artiste entretient-il à la machine ?
durée : 00:00:58 - Oui ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Walid et Ogarit, c'est l'histoire d'un couple hors du commun, 40 ans d'amour et de militantisme pour la vie et pour la paix. Ensemble, ils ont fondé l'Académie universitaire pour la non-violence et les droits humains dans leur pays, le Liban. Ensemble, ils ont initié le combat pour l'abolition de la peine de mort, les droits civils et la justice sociale face à la guerre civile et aux violences interconfessionnelles, ensemble ils ont défendu inlassablement la laïcité et l'universalité. Un engagement récompensé de multiples fois par le Prix des droits de l'homme de la République française 2005, le Prix de la Fondation Chirac 2019 et le prix Gandhi pour la paix décerné en 2022 par la fondation indienne Jamnalal Bajaj, du nom du disciple du Mahatma Gandhi. Si Walid Slaybi s'en est allé en 2023, vaincu par la maladie, son œuvre et son héritage perdurent. «Oui à la résistance, non à la violence» est le message que continue de porter avec courage Ogarit Younan. Une philosophie conjuguée à un mode d'action dont les résultats sont là : reconnaissance de l'Université de la non-violence par l'État libanais, moratoire sur la peine de mort, proposition d'une Constitution laïque, des propositions soutenues par des ralliements toujours plus nombreux de personnalités de tous bords, motivées par la perspective non-violente d'un règlement juste et pacifique du conflit israélo-palestinien. (Rediffusion) - Le site de l'Université de la non-violence Aunohr à Beyrouth - Les livres de la bibliothèque de l'Université - Contacter l'Université Aunohr : P.O.Box 17 5772 Gemmayze, Beirut, Lebanon Tel/Fax: +961 01 445333 Mobile: +961 70 111382 - La fondation indienne Jamnalal Bajaj.
Pourquoi ce coup d'État en Guinée-Bissau ? Est-ce une machination pour empêcher l'opposition d'accéder au pouvoir au terme de la présidentielle de dimanche dernier ? Voici la réponse de Maurice Toupane. Il est chercheur principal au bureau de Dakar de l'ISS, l'Institut d'études de sécurité. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que les premières tendances et les résultats provisoires donnaient un score serré entre Sissoco Embalo et Fernando Dias ? Maurice Toupane : Les tendances semblaient donner une avance au candidat Dias. En tout cas, les partisans de Fernando Dias, y compris lui-même, réclamaient la victoire dès le premier tour. Alors, quels sont les rapports aujourd'hui entre le PAIGC et Fernando Dias d'un côté et l'armée de l'autre ? Alors, il faut dire que le leadership actuel du PAIGC a des relations un peu tendues avec certains officiers de l'armée bissau-guinéenne. Domingos Simoes Pereira, qui a été élu président du PAIGC depuis 2014, a voulu couper le lien ombilical entre le PAIGC et certains réseaux au sein de l'armée bissau-guinéenne. Donc l'objectif de Domingos Simoes Pereira était d'écarter l'armée du jeu politique afin d'inscrire la Guinée dans une dynamique de stabilisation à long terme. Alors pourquoi ce coup d'État à votre avis ? Alors, il y a beaucoup de flou autour de ce coup d'État. Il y a bien sûr l'hypothèse d'une machination qui serait organisée par le régime en place pour ne pas donner le pouvoir à Fernando Dias, le principal challenger du président Embalo. En effet, les motivations qui ont été avancées par le Haut commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale créent le doute auprès de beaucoup d'acteurs en Guinée-Bissau. Si c'était le cas, on aurait pu imaginer la mise en place de mécanismes qui auraient pu empêcher la survenance de cette tentative de déstabilisation et la poursuite du processus électoral. Donc, la déclaration de l'arrêt du processus électoral tend à accréditer l'hypothèse selon laquelle ce coup d'État a été effectivement organisé pour stopper le processus électoral et, bien sûr, empêcher l'accession au pouvoir de l'opposition. D'où l'arrestation ce mercredi de Domingos Simoes Pereira… Oui, effectivement, Domingos Simoes Pereira a été arrêté. D'ailleurs, le PAIGC et beaucoup d'acteurs politiques appellent à une mobilisation populaire pour demander sa libération. En revanche, Fernando Dias, les militaires n'ont pas réussi à l'arrêter ce mercredi ? Oui, il y avait eu une tentative d'arrestation, mais qui n'a pas prospéré. Il serait actuellement en lieu sûr d'après ses partisans et serait également recherché par les autorités militaires. Donc, l'hypothèse d'une entente entre l'armée et le président sortant Sissoco Embalovous paraît une hypothèse tout à fait sérieuse, c'est ça ? Alors, ce n'est pas la première fois que ce type de scénario se déroule en Guinée-Bissau. Rappelez-vous des élections en 2012, le coup d'État intervenu le 12 avril, alors qu'on se préparait à aller à un deuxième tour avec Carlos Gomez Junior qui était le favori devant Kumba Yalá. Donc, l'hypothèse d'une jonction entre des intérêts politiques et des intérêts militaires pour arrêter le processus actuel, pour moi, demeure crédible. Et déjà en 2012, l'armée avait interrompu le processus électoral… Tout à fait. Aux dépens de Carlos Gomez Junior du PAIGC… Aux dépens de Carlos Gomez Junior. Elle avait installé une transition de deux ans qui avaitdébouché sur l'organisation des élections générales. Le nouvel homme fort, le général Horta N'Tam, promet de rendre le pouvoir au bout d'un an de transition. Est-ce que c'est crédible ? C'est possible. Et il faut remarquer d'abord que, depuis le coup d'État de Nino Vieira dans les années 80, c'est la première fois que l'armée bissau-guinéenne perpètre un coup d'État et conserve le pouvoir. Après tous les autres coups d'État, le pouvoir était retourné aux civils à la suite de la mise en place d'une transition qui était dirigée par des acteurs civils. Mais là, on assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires. Je pense qu'il nous faudra prêter attention à la mise en place de cette transition, notamment pour les acteurs tels que la Cédéao, qui ont déjà appelé à un retour à l'ordre constitutionnel. Et qui peuvent peser quand même sur la transition actuelle… Oui, depuis 2012, la Cédéao a été le principal acteur du processus de stabilisation et donc la Cédéao a très peu de marge de manœuvre. Mais il y a une fenêtre d'opportunité pour s'impliquer davantage dans le processus de stabilisation du pays, soit en étant ferme sur la condamnation du coup d'État et en appelant à un retour à l'ordre constitutionnel et à la poursuite du processus électoral, soit en s'inscrivant dans une logique d'accompagnement de cette transition d'un an pour un retour très rapide à l'ordre constitutionnel.
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Aurélie a grandi sans tendresse dans une famille où l'argent manquait. À 5 ans, elle s'est promis de se sortir de là.À 44 ans, elle est prof de maths agrégée dans le supérieur, fonctionnaire à 70 000 € par an. Elle possède en outre une armée de sacs et de bijoux de luxe tout en suivant une stratégie patrimoniale millimétrée.Son goût du luxe, elle l'assume et le raconte au micro de Thune. Mieux, elle l'explique. C'est sa carapace, pour se distinguer et sentir alignée. Oui, car Aurélie pense qu'elle n'est "pas née dans la bonne classe sociale".Interview : Laurence VélyMontage : Frédéric FortunyVous êtes nombreuses et nombreux à contribuer au projet en soutenant Thune sur Tipeee. Merci de rejoindre la communauté.Vous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Thune ? Écrivez-nous : thunepodcast@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand il y a plusieurs origines ethniques, religions ou langues dans une même famille, c'est une grande source d'enrichissement, mais aussi de questionnements. Entre anecdotes personnelles et déconstruction des clichés, on vous partage notre expérience avec les familles multiculturelles. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Show Notes Episode du podcast "Kiffe ta race" sur les couples mixtes (https://www.binge.audio/podcast/kiffetarace/les-couleurs-des-sentiments) Episode du podcast "Parentalité(s) - Éduquer c'est comprendre" sur la famille multiculturelle (https://shows.acast.com/parentalite-s/episodes/la-famille-multiculturelle) Transcript Intro Hélène: [0:17] Salut les amis ! Salut Judith ! Judith: [0:20] Bonjour Hélène ! Hélène: [0:21] Bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Easy French. Alors aujourd'hui, nous allons parler, sur une suggestion d'un membre de la communauté Easy French, nous allons parler des familles multiculturelles. Judith: [0:37] Sujet très intéressant. Hélène: [0:39] Oui, enfin la personne avait suggéré les couples multiculturels et j'ai voulu élargir un peu et parler aussi des familles. Hélène: [0:47] Ok, alors si tu es prête, on va y aller, mais d'abord, on commence par un petit message à écouter. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership
Il est un peu plus de 14 heures, ce lundi 17 décembre 2012. Auffargis, petite commune des Yvelines, est plongée dans un climat anxiogène. Les forces de l'ordre s'y sont abattues comme une brume sèche sur un versant de montagne. La presse va bientôt se faire l'écho d'une agression barbare affreuse, celle de Maureen Kearney, responsable syndicale de la CFDT, élue en 2004 secrétaire du comité de groupe européen d'Areva. Un fait-divers bien vite transformé en affaire d'État tentaculaire, touchant à l'espionnage industriel, à la Chine, au nucléaire.Au cœur de la tourmente, il y a cette femme, rapidement évacuée d'Auffargis en ambulance. Une frange de cheveux blonds tombe comme un rideau juste au-dessus de ses yeux bleus, protégés derrière des lunettes. Aux pompiers, aux infirmiers, aux gendarmes qui essaient de lui parler, elle répond par bribes, à la fois consciente et ailleurs, en état de sidération. Elle dit qu'elle a des blancs dans la tête, des trous dans sa mémoire. Elle était seule chez elle, il était six ou sept heures du matin, son mari était déjà parti travailler. Elle se préparait dans la salle de bain, une silhouette a surgi dans son dos, lui a recouvert la tête avec un bonnet, avant de lui infliger les pires sévices. A-t-elle la moindre idée de qui a pu lui faire ça ? Elle réfléchit, puisacquiesce. Oui, elle a son idée.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Y aura-t-il une rencontre Kagame-Tshisekedi à Washington d'ici Noël ? Rien n'est moins sûr. « Il n'y aura la paix dans l'est du Congo que si les génocidaires FDLR sont neutralisés », affirme sur RFI le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui déplore le manque de volonté politique de Kinshasa pour lancer cette opération. Le ministre précise qu'une telle neutralisation des FDLR « ouvrira la voie à la levée des mesures de défense du Rwanda » au Congo. En ligne de Luanda, où il vient d'assister au septième sommet Afrique-Europe, le chef de la diplomatie rwandaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Où en sont les discussions entre votre pays et la République démocratique du Congo en vue d'une signature de la paix à Washington ? Olivier Nduhungirehe : La paix a déjà été signée le 27 juin à Washington. À Washington, les discussions de mise en œuvre se déroulent, il y a des progrès. Mais notre problème, c'est qu'il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise. Alors ce que tout le monde attend, c'est une rencontre à Washington entre le président Kagame et le président Tshisekedi. Quand est-ce qu'elle aura lieu ? Elle aura lieu dans quelques jours. Mais le problème, c'est qu'il y a des bombardements quotidiens de la part des avions de chasse et des drones d'attaque de l'armée congolaise, non seulement contre des positions de l'AFC/M23, ce qui est bien sûr en violation du cessez-le-feu, mais aussi, ce qui est plus grave, contre les villages Banyamulenge, ces Tutsi congolais du Sud Kivu, dans un contexte de montée des discours de haine. Alors, ce que disent les autorités congolaises, notamment par la voix de Patrick Muyaya, c'était sur RFI il y a quelques jours, c'est qu'il n'y aura de véritable paix que quand vous aurez renoncé à vos mesures de défense sur le territoire congolais… Et bien Patrick Muyaya devrait lire l'Accord de paix de Washington. Il n'y aura de paix que si les FDLR, les génocidaires FDLR qui sont soutenus, financés par Kinshasa et qui sont même intégrés dans l'armée, sont neutralisés, comme l'exige le Conops, le concept des opérations, qui a été signé dans le cadre de l'accord de paix de Washington. Et c'est la neutralisation de ces génocidaires FDLR, soutenus par Kinshasa, qui ouvrira la voie à la levée des mesures rwandaises de défense. Les autorités congolaises disent que le désarmement des FDLR a commencé… Mais on ne le voit pas, sauf si c'est dans une réalité parallèle. Les FDLR n'ont pas été neutralisés, comme cela est exigé par l'Accord de paix de Washington. Il y a eu, il vous souviendra, ce communiqué des FARDC qui a appelé les FDLR à déposer les armes. Et puis après il y a eu un communiqué des FDLR qui a prétendu qu'elles sont prêtes à déposer les armes au camp de la Monusco, mais qu'elles en sont empêchées par le M23. Et puis récemment, vous avez vu cette interview du porte-parole des FDLR qui a dit qu'elles ne déposeront jamais les armes, qu'elles vont se battre jusqu'au bout. Et donc les FDLR sont toujours soutenues par Kinshasa. Rien ne se fera sans qu'il y ait la bonne foi et la volonté politique de Kinshasa sur cette question des FDLR puisqu'on en parle depuis longtemps, mais à l'heure où on vous parle, les FDLR sont toujours intégrées dans l'armée congolaise. Elles sont toujours soutenues par Kinshasa. Mais franchement, la cartographie du déploiement des FDLR par les autorités congolaises, ce n'est pas la preuve que celles-ci sont de bonne foi ? Mais l'accord de paix de Washington parle de neutralisation des FDLR. C'est ce qui doit se passer. Ce n'est pas une cartographie, ce ne sont pas des communiqués, des appels à déposer les armes. C'est la neutralisation effective des FDLR. Et jusqu'à présent, on ne voit pas de neutralisation de ces génocidaires FDLR depuis le 27 juin qu'on a signé cet accord. Ça fait plus de cinq mois. Et si demain la neutralisation commence réellement, est-ce que vous, vous vous engagez à renoncer aux mesures de défense que vous avez prises sur le territoire congolais ? C'est dans l'Accord de paix de Washington. L'aspect sécuritaire parle de neutralisation des FDLR et de levée de mesures rwandaises de défense. Donc, si les FDLR sont neutralisées, le Rwanda va lever ses mesures de défense. Et ce serait l'affaire de quelques semaines, cela pourrait permettre un accord définitif d'ici Noël ? Je ne sais pas. Il y a un chronogramme qui est dans le Conops, les 90 jours. Mais de toute façon, il faut toujours la volonté politique de neutraliser ces FDLR. Et puis on va voir bien sûr quand et comment ça se fera. Mais sans volonté politique, rien ne se fera. Pendant ce sommet Afrique-Europe de Luanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères a demandé à l'Union européenne d'adopter de nouvelles sanctions contre votre pays. Quelle est votre réaction ? Oui. Ma collègue Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait que ça depuis février. Elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Mais maintenant, on est fin novembre. Un accord de paix est passé par là. C'est quand même assez curieux que ma collègue congolaise demande des sanctions contre un pays avec qui on a signé un accord de paix. J'étais avec elle le 27 juin pour signer cet accord. Au lieu de mettre en œuvre cet accord, elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Et puis, s'il y a des sanctions à demander, pourquoi ne demanderait-on pas des sanctions contre ceux qui affament des populations Banyamulenge et ceux qui bombardent ces populations, ceux qui collaborent avec un mouvement génocidaire et ceux qui répandent des discours de haine à travers les groupes Wazalendo qu'on a créés. Donc, à jouer à ce petit jeu de sanctions, je pense qu'on n'en sortirait pas. Il y a des accords qu'on a signés, à la RDC de les mettre en œuvre au lieu d'aller partout sans arrêt demander des sanctions. À lire aussiRDC-Rwanda: le processus, conduit en partie par Washington, doit déboucher sur la signature de trois accords
Merci à notre commanditaire ProCafetière : https://tinyurl.com/procafetiere-jerrPour obtenir le Café Whats Up :https://procafetiere.ca/collections/cafe-vrac/products/espresso-whats-up-cafe-vracUtilise le code JERR20 pour 20% de rabais sur le sac Whats Up ;)Cet été, le rapport Pelchat / Rousseau sur les enjeux de laïcité a suscité un vif intérêt médiatique. Aujourd'hui, j'ai eu le privilège d'accueillir l'un de ses cosignataires, Guillaume Rousseau, qui est venu nous exposer avec dynamisme les enjeux profonds et souvent méconnus, ainsi que les témoignages poignants relatifs à la présence de la religion au sein de nos services publics, de manière détaillée et sans contrainte de temps.Je profite également de son expertise en tant que professeur de droit à l'Université de Sherbrooke pour qu'il nous éclaire sur des dossiers brûlants, tels que la clause dérogatoire attaquée par le gouvernement fédéral, le projet de constitution de la CAQ, ainsi que le ''Peut-être'' ralliement de la droite au camp du OUI.Enregistré le 17 octobre 2025. Pour suivre Guillaume Rousseau :https://www.facebook.com/GuillaumeRousseau/Pour lui écrire à propos de l'université :https://www.usherbrooke.ca/droit/faculte/personnel/corps-professoral/guillaume-rousseau/Pour lire le rapport Pelchat-Rousseau :https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/org/secretariat-institution-democratiques/laicite/rapport-comite/rapport_laicite-bilan-perspectives-2025.pdfPour devenir membre et supporter le Whats Up Podcast : https://www.patreon.com/whatsuppodcast Merci les patreon !!Site web officiel :https://jerrallain.com/Pour suivre Jerr sur Instagram : https://www.instagram.com/jerr_allain/Pour suivre Jerr sur facebook : https://www.facebook.com/JerrAllainofficielContact : jerr.production@gmail.comPour vous abonner à mon Infolettre : http://eepurl.com/hvpnhj
Le détail qui change une vie - tes chaussures. Oui, vraiment by Rav David Touitou
Oui, le titre de cet épisode est au pluriel, car nous fêtons plusieurs anniversaires ! Tout d'abord celui de Micaela qui a fêté ses 20 ans ce week-end et dans 2 jours celui du podcast qui aura 19 ans ! Micaela a organisé une fête samedi soir chez nous, avec ses sœurs et ses amis. Alors, pendant ce temps-là, nous sommes allés au cinéma voir un film français qui vient de sortir. Est-ce que vous en devinerez le sujet? J'en parlerai davantage dans la lettre qui accompagne cet épisode. Et puis, il y a eu une sorte de cadeau de surprise ! Un cadeau blanc et floconneux, presque un mirage puisque le lendemain tout avait disparu. Pour un apprentissage du français en dehors des cours classiques, mais tout aussi efficace, je vous invite à découvrir mes lettres sur www.onethinginafrenchday.com
Oui, plusieurs études scientifiques ont montré une corrélation entre les pics de pollen dans l'air et une hausse du nombre de suicides. Ce n'est pas une relation de cause à effet directe, mais plutôt un facteur aggravant qui pourrait influencer la santé mentale, surtout chez les personnes déjà fragiles psychologiquement.Une étude publiée en 2025 dans le Journal of Health Economics intitulée « Seasonal allergies and mental health: Do small health shocks affect suicidality? » a analysé plus de dix ans de données aux États-Unis, couvrant 34 zones métropolitaines entre 2006 et 2018. Les chercheurs ont constaté qu'au cours des journées où la concentration de pollen était la plus élevée, le nombre de suicides augmentait d'environ 7,4 % par rapport aux jours où le pollen était au plus bas. Cette hausse atteignait même 8,6 % chez les personnes ayant déjà un suivi pour troubles mentaux. Une autre recherche publiée dans la revue BMJ Open en 2013 en Europe allait dans le même sens, confirmant que les jours de forte pollinisation étaient associés à un risque plus élevé de suicide.Pourquoi cette association ? Plusieurs mécanismes biologiques et psychologiques peuvent l'expliquer. D'abord, les allergies au pollen déclenchent une réaction inflammatoire dans l'organisme : le système immunitaire libère des cytokines et de l'histamine, substances qui peuvent influencer la chimie du cerveau et modifier l'humeur. Certaines études en neurosciences suggèrent que l'inflammation chronique pourrait jouer un rôle dans la dépression. Ensuite, les symptômes physiques liés aux allergies — nez bouché, toux, fatigue, troubles du sommeil — altèrent la qualité de vie et peuvent accentuer l'irritabilité ou la lassitude. À cela s'ajoute un facteur psychologique : au printemps, période souvent associée à la vitalité et au renouveau, certaines personnes souffrant de dépression ressentent un contraste plus fort entre leur état intérieur et le monde extérieur, ce qui peut accentuer leur détresse.Il faut cependant rester prudent : le pollen ne “provoque” pas le suicide. C'est un facteur parmi d'autres qui peut fragiliser l'équilibre psychique, notamment chez les individus vulnérables. Les chercheurs parlent d'un “petit choc environnemental”, un élément supplémentaire qui peut, dans certaines circonstances, faire basculer quelqu'un déjà en difficulté.En résumé, les jours où le taux de pollen est très élevé coïncident souvent avec une légère hausse des suicides. Le phénomène s'expliquerait par les effets combinés de l'inflammation, du manque de sommeil et de la vulnérabilité émotionnelle. Une donnée que la recherche en santé mentale commence désormais à prendre au sérieux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre invité Afrique ce lundi matin est le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Le 28 décembre prochain, il briguera un troisième mandat à la tête du pays, face à six autres candidats. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, accord avec les groupes armés, situation socio-économique, relations avec les Émirats arabes unis et la Russie… Il a abordé tous ses sujets avec François Mazet à Bangui. RFI : Monsieur le président, le 28 décembre, vous allez briguer un nouveau mandat à la tête de la République centrafricaine. Pour vous, cette candidature, c'était une évidence ? Faustin-Archange Touadéra : Effectivement, j'ai fait acte de candidature à cette élection. Le peuple centrafricain et ses communautés ont organisé des marches pour solliciter le fait que je puisse faire acte de candidature. Mais voyez-vous, cela fait suite à toutes les actions que nous avons menées pendant les deux derniers mandats, durant lesquels le pays était dans une très grande difficulté. Nous avons pu avoir des accords de paix avec les 14 groupes armés. Évidemment, en face de tout ça, le peuple centrafricain pense qu'aujourd'hui, il y a la paix qui est revenue. Il y a le déploiement de l'autorité de l'État à l'intérieur du pays, des avancées notables dans le sens du bien-être du Centrafricain. Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas, nous relevons la tête. Alors, on va revenir sur certains points de votre bilan. Mais d'abord, c'est fort de ce bilan que vous êtes convaincu, comme le dit la chanson qui tourne déjà, que ça sera le coup KO au premier tour ? (Il rit) Ben évidemment ! Pour nos compatriotes, beaucoup pensent que ce sera au premier tour. Nous sommes conscients, évidemment, que c'est un acte, une action démocratique ! Eh bien, le jeu est ouvert et chaque camp essaie de convaincre le plus de Centrafricains à voter pour lui. Vous aurez six adversaires. Évidemment, deux noms ressortent ceux de messieurs Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé qui, après des mois de conjectures, ont finalement été validés par le Conseil constitutionnel. Est-ce que c'est une bonne chose que cette élection réunisse quand même des personnalités d'importance qui peuvent venir remettre en cause votre leadership ? Je ne peux pas, en tant que candidat, émettre des avis sur la décision du Conseil constitutionnel. Je prends acte. Nous allons competir et on va demander aux Centrafricains de faire leur choix. Évidemment, les personnalités dont vous parlez ici ne sont pas inconnues. On verra bien le 28 décembre. En tout cas, messieurs Dondra et Dologuélé disent que jusqu'au bout, vous avez fait le maximum pour qu'ils ne puissent pas s'opposer à vous. Qu'est-ce que vous leur répondez ? Mais en faisant quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour m'opposer à leur candidature ? Nous avons des lois, chaque individu doit se conformer à nos lois, à nos textes. Et pour ça, il y a des juridictions. Donc, en quoi puis-je interférer ou faire quoi que ce soit pour empêcher qui que ce soit de se présenter ? La preuve, c'est qu'aujourd'hui, le Conseil constitutionnel a donné un avis. Je prends acte. Alors, justement, le 28 décembre, il y aura un quadruple scrutin. C'est historique en Centrafrique. Est-ce que vous êtes confiant dans la capacité des institutions d'organiser ces élections dans les meilleures conditions possibles ? C'est un grand challenge pour le pays et c'est important. Normalement, les élections locales devaient être organisées bien avant. Malheureusement, il y a eu des difficultés techniques quant à la disponibilité du fichier électoral, puisque c'est la base même d'une élection. C'est vrai, c'est un grand défi. C'est une première, mais nous faisons confiance aux hommes et aux femmes qui travaillent dans ces institutions pour que la République centrafricaine sorte de cela vraiment grandie. Je ne dis pas que tout est rose, qu'il n'y a pas de problème, il y a des difficultés. Nous avons par exemple des difficultés financières pour soutenir un certain nombre d'actions. On a eu des promesses qui n'ont pas été tenues dans le cadre de la mobilisation des ressources. Mais l'État fait face à ça, parce que c'est un enjeu important pour la démocratie. Pour vous, la date du 28 décembre, est-elle gravée dans le marbre ? Nous avons la Constitution. La date du 28 est constitutionnelle. Au-delà, il n'y aura que du désordre. Dès qu'on va dépasser cette date, ils vont commencer par parler de transition, ils vont parler de venir partager le gâteau... Nous ne pouvons pas prendre le risque. Notre pays a connu des moments très difficiles et il nous faut tenir ce délai pour renforcer notre démocratie, respecter nos textes. Sur la question de la sécurité, vous avez commencé à l'aborder. Vous avez signé ces derniers temps des accords avec plusieurs groupes rebelles, encore cette semaine avec le MPC. Est-ce que vous êtes confiant quant au fait que, cette fois, ces accords seront respectés par toutes les parties, pas comme en 2019, 2020 ? Nous allons tout faire pour tenir nos engagements. C'est moi qui leur ai tendu la main, ce sont des fils du pays et je leur ai dit : "Votre lutte, là, je ne comprends pas les objectifs." Eh bien, ils sont d'accord. Je pense que cette fois-ci, chacun des leaders a compris que ce n'est pas la peine de continuer la guerre, la violence inutile. Qu'est-ce qu'ils y gagnent ? Et je pense que, de leur côté, ils font des efforts. Et d'ailleurs, le processus de désarmement pour les groupes UPC et 3R se déroule normalement. Il y a quelques défis, comme la prise en charge d'un certain nombre de gens désarmés. Donc, j'ai donné les instructions pour qu'on les règle. Du point de vue économique et social, la population continue de souffrir du coût de la vie. Concrètement, qu'est-ce que vous proposez pour changer la donne après déjà deux mandats ? Vous utilisez des mots, des mots très forts, mais il faut les mettre dans leur contexte. Pour le peuple centrafricain, il y a eu des avancées certaines, indéniables. Ça ne veut pas dire que tout va bien. Je n'ai pas dit que tout est pour le meilleur des mondes, ici. Non. Et c'est pour ça que nous avons proposé un plan national de développement. C'est pour ça qu'aujourd'hui, nous demandons aux Centrafricains de nous donner encore un mandat pour continuer ce que nous avons fait, parce qu'on était vraiment dans le gouffre. Et c'est sur ces progrès que nous allons tabler pour poursuivre. Nous sommes confiants. Un des points principaux pour la population, pour les entreprises, c'est la question des carburants. Les coûts des carburants qui sont extrêmement chers en Centrafrique, le plus cher du continent, la structure des prix a fait l'objet de critiques de la part de la société civile, d'ONG internationales, du FMI. Est-ce qu'il va y avoir une réforme du marché des carburants en Centrafrique ? Nous ne sommes pas un pays producteur de pétrole, nous sommes un pays continental et il nous faut de l'énergie pour faire tourner l'économie. Quand le carburant arrive dans un port, ce n'est pas le même prix que lorsqu'il arrive ici, il faut le transporter. Soit par bateau, par barge. Il y a un coût et même si c'est par la route, il y a un coût. Notre objectif, ce n'est pas d'avoir du carburant cher. Donc, pour vous, il n'y a pas de surcoût inexplicable ? En Centrafrique, ce n'est pas la volonté du gouvernement de faire surenchérir, ce sont les réalités des prix, parce que le gouvernement n'a rien à gagner en augmentant les prix, bien au contraire. Il y a cette guerre civile chez votre voisin, le Soudan. Quelle est la situation exactement dans le nord-est du pays ? Et est-ce que vous craignez qu'avec la poursuite de ce conflit, il y ait un débordement chez vous ? Nous avons connu la guerre ici, nous savons ce que c'est et ça a détruit notre pays. Une partie de notre population dans le nord s'approvisionnait au Soudan. Ça devient difficile économiquement et socialement parlant. Avec ce conflit, il y a des personnes, des Soudanais, des frères Soudanais, hommes et femmes, qui veulent la paix et viennent se réfugier en République centrafricaine, ce qui va encore perturber la situation économique et sociale de cette région. Nous sommes dans toutes les réunions, on participe, nous donnons notre contribution. Dans ce conflit, il y a quand même un acteur extérieur dont tout le monde parle, ce sont les Émirats arabes unis. Et vos adversaires disent que vous vous rapprochez d'eux et se questionnent : est-ce que la Centrafrique va servir de base arrière ? La République centrafricaine est un pays ouvert. On ne va pas dire que nous ne devions pas travailler avec un pays avec un autre. Non, vous voyez, c'est ça ces actes de désinformation. Nous avons une coopération avec les Émirats arabes unis sur des projets précis et nous continuons à travailler dans l'intérêt bien compris des deux parties. Un autre partenariat qui évidemment fait beaucoup parler depuis plusieurs années, c'est celui avec la Russie. Il a été dit et écrit que des membres du groupe Wagner allaient partir et être remplacés par une nouvelle entité, Afrika Corps, qui est directement rattachée au ministère russe de la Défense. Est-ce que vous confirmez des discussions en cours avec Moscou ? Oui, vos confrères m'ont toujours posé ce genre de questions. J'estime que j'ai toujours répondu que ce n'est pas devant votre micro que je vais m'étaler sur toutes les questions, les discussions, que nous avons avec des pays amis. Non. Si nous nous accordons, nos discussions ne vont pas être rendues publiques. Vous disiez que nous sommes en discussion ? Bien sûr, nous sommes en discussion sur beaucoup de sujets, pas seulement sécuritaires ou remplacer telle force par telle autre… Nous avons beaucoup de discussions sur le plan de la défense, sur le plan économique, sur le plan de l'éducation, de la santé. On a beaucoup de programmes ensemble. Alors, les personnes du groupe Wagner n'avaient pas seulement une activité de sécurité, ils avaient d'autres activités. Ils ont une activité économique avec des entreprises. Si les personnes de Wagner en uniforme partent, est-ce que les entreprises liées à Wagner restent ? La République centrafricaine est un pays ouvert. Il y a un code minier qui existe. Une société, n'importe laquelle, qui se constitue en République centrafricaine, qui remplit les conditions et qui fait une requête, pour avoir un permis de recherche, un permis d'exploitation, et qui remplit les conditions, eh bien ce sont des secteurs qui sont libéralisés aujourd'hui, que ce soient les mines, que ce soient les eaux et les forêts. Tout ça, c'est libéralisé. Alors, pourquoi vous voulez indexer certaines normes de sociétés comme étant des sociétés Wagner ou autres ? Ce sont des sociétés pour nous qui sont normalement constituées, légalement je veux dire, et qui exercent sur le territoire centrafricain en respectant nos lois. C'est tout. Et il n'y a pas que les Russes. Donc aucun passe-droit ici pour aucune entreprise, tout le monde est soumis aux mêmes règles. Nos textes sont clairs, il n'y a pas de passe-droit. Vous pouvez demander au ministère des Mines : telle société a rempli les conditions. Voilà, et c'est de la manière la plus transparente. À lire aussiCentrafrique: la mission d'observation électorale tente d'endiguer la désinformation avant la présidentielle
Fluent Fiction - French: A Spring Market Journey: Trusting Instincts for Love's Gift Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-11-24-23-34-02-fr Story Transcript:Fr: C'est un matin doux de printemps.En: It's a mild spring morning.Fr: Le marché local bourdonne de vie.En: The local market buzzes with life.Fr: Les étals sont remplis de textiles colorés, d'épices aromatiques, et d'objets artisanaux.En: The stalls are filled with colorful textiles, aromatic spices, and handmade objects.Fr: Des rires résonnent, des clients négocient.En: Laughter resonates, and customers haggle.Fr: Luc, Chloé, et Émilie se promènent, explorant ce dédale fascinant.En: Luc, Chloé, and Émilie stroll around, exploring this fascinating maze.Fr: Luc est en mission.En: Luc is on a mission.Fr: Il veut trouver un souvenir parfait pour sa sœur.En: He wants to find the perfect souvenir for his sister.Fr: Elle aime les choses uniques, un peu comme lui.En: She likes unique things, a bit like him.Fr: Mais chaque étal semble encore plus attirant que le précédent.En: But each stall seems more enticing than the last.Fr: Avec tant de choix, Luc se sent dépassé.En: With so many choices, Luc feels overwhelmed.Fr: Ils s'arrêtent devant un stand de foulards.En: They stop in front of a scarf stand.Fr: Les couleurs sont vives, les motifs complexes.En: The colors are bright, the patterns complex.Fr: Luc est attiré par un magnifique foulard peint à la main.En: Luc is drawn to a beautiful hand-painted scarf.Fr: Mais le prix dépasse un peu son budget.En: But the price slightly exceeds his budget.Fr: "Que faire ?"En: "What to do?"Fr: pense-t-il.En: he thinks.Fr: Chloé remarque son hésitation.En: Chloé notices his hesitation.Fr: "Luc, c'est beau et spécial.En: "Luc, it's beautiful and special.Fr: Ta sœur adorera," dit-elle avec un sourire encourageant.En: Your sister will love it," she says with an encouraging smile.Fr: Émilie ajoute, "Oui, n'hésite pas.En: Émilie adds, "Yes, don't hesitate.Fr: C'est un geste d'amour."En: It's a gesture of love."Fr: Luc respire profondément.En: Luc takes a deep breath.Fr: Il sait que sa sœur mérite ce geste.En: He knows his sister deserves this gesture.Fr: Avec confiance, il se tourne vers le vendeur et sort son portefeuille.En: With confidence, he turns to the vendor and takes out his wallet.Fr: Il achète le foulard, se sentant léger et ravi.En: He buys the scarf, feeling light and delighted.Fr: Les trois amis continuent leur balade, le cœur joyeux.En: The three friends continue their walk, joyful at heart.Fr: Luc a pris une décision importante.En: Luc made an important decision.Fr: Un cadeau qui montre son amour, ça vaut vraiment chaque centime.En: A gift that shows his love is truly worth every penny.Fr: Tandis qu'ils quittent le marché, Luc sourit, imaginant la réaction de sa sœur.En: As they leave the market, Luc smiles, imagining his sister's reaction.Fr: Sans aucun doute, elle adorera ce foulard unique.En: Without a doubt, she will love this unique scarf.Fr: Ainsi, le voyage continue, enrichi d'un souvenir précieux et d'une leçon apprise.En: And so, the journey continues, enriched with a precious memory and a lesson learned.Fr: Parfois, se fier à son instinct est la clé.En: Sometimes, trusting your instincts is key. Vocabulary Words:the market: le marchéthe stall: l'étalthe textile: le textilethe spice: l'épicethe object: l'objetto resonate: résonnerto haggle: négocierthe maze: le dédalethe mission: la missionthe souvenir: le souvenirthe choice: le choixto overwhelm: dépasserthe pattern: le motifthe hesitation: l'hésitationthe smile: le sourireto encourage: encouragerthe wallet: le portefeuilleto deserve: mériterthe decision: la décisionthe gift: le cadeauthe lesson: la leçonthe instinct: l'instinctthe scarf: le foulardto imagine: imaginerthe reaction: la réactionunique: uniqueto trust: se fierthe journey: le voyageprecious: précieuxthe gesture: le geste
L'idée peut sembler absurde aujourd'hui : dans les années 1930, Benito Mussolini ordonne de redresser la tour de Pise. Oui, cette tour mondialement célèbre justement parce qu'elle penche depuis le Moyen Âge. Pourtant, pour le dictateur fasciste, ce geste n'avait rien d'anecdotique : il relevait de sa vision politique, idéologique et propagandiste de l'Italie.Pour comprendre cette décision, il faut d'abord se rappeler que Mussolini voulait bâtir une image d'une Italie forte, moderne et disciplinée, coupée des faiblesses supposées du passé. Dans cette logique, tout ce qui semblait imparfait, fragile ou « dégénéré » devait être corrigé ou éliminé. Pour lui, la tour de Pise, monument mondialement connu, représentait une gêne : sa position inclinée passait pour un symbole de déséquilibre, presque de décadence. Il fallait donc, selon Mussolini, la remettre dans l'axe… pour remettre l'Italie dans l'axe.À cette motivation idéologique s'ajoute la propagande. Le régime fasciste utilisait les grands chantiers comme manifestations spectaculaires de sa puissance. Redresser la tour de Pise aurait constitué un exploit technique, une preuve que l'Italie fasciste pouvait accomplir ce que personne n'avait osé tenter depuis sept siècles. Mussolini espérait ainsi offrir au monde une démonstration éclatante de la supériorité de son régime, à une époque où les dictatures rivalisaient de symboles.En 1934, les travaux commencent. Le plan est simple en théorie : injecter du ciment sous la base de la tour pour stabiliser le sol. Résultat ? Une catastrophe. L'opération aggrave l'inclinaison au lieu de la réduire, fragilisant dangereusement la structure. Les ingénieurs prennent peur : la tour risque littéralement de s'effondrer. On arrête tout, et l'affaire est discrètement mise sous silence.Cet épisode révèle un aspect essentiel du fascisme : la volonté constante de remodeler le réel pour qu'il corresponde à un récit idéologique, quitte à maltraiter l'histoire, la science ou le patrimoine. La tour de Pise, chef-d'œuvre médiéval, n'était pas pour Mussolini un héritage à préserver, mais un instrument de communication. Sa singularité millénaire importait moins que son potentiel propagandiste.Ironie de l'histoire, ce que Mussolini percevait comme un défaut – l'inclinaison – est aujourd'hui la raison même pour laquelle la tour est connue dans le monde entier. Le « problème » que le dictateur voulait effacer est devenu l'un des symboles les plus aimés de l'Italie… un monument qui a survécu, là où son régime, lui, s'est effondré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Ivan Chaleil, Président du Directoire de la Nef. Ensemble nous parlerons du rôle d'une banque qui construit les 2030 Glorieuses et de son rôle dans une époque troublée. Nous parlerons de puissance, de résistance et de nouvelles croissances. Pour en savoir plus sur le travail d'Ivan, je vous invite à vous rendre sur le site de la Nef. Pour continuer la lecture d'Ivan, il s'agissait du livre d'Aurélien Barrau : “L'hypothèse K : La Science face à la catastrophe écologique”. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Fluent Fiction - French: Émile and Lucie: Finding Inspiration in the Jardin des Plantes Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-11-23-23-34-02-fr Story Transcript:Fr: Émile aime le matin calme d'automne au Jardin des Plantes.En: Émile loves the calm autumn morning at the Jardin des Plantes.Fr: Pour lui, c'est comme un tableau vivant avec des touches de rouge et d'or.En: For him, it's like a living painting with touches of red and gold.Fr: Les feuilles craquent sous ses pas et l'air frais transporte une douce odeur de terre et de verdure.En: The leaves crunch under his feet, and the fresh air carries a gentle scent of earth and greenery.Fr: Aujourd'hui, c'est une sortie d'entreprise, un moment censé être de détente.En: Today, it's a company outing, a supposed moment of relaxation.Fr: Mais Émile pense à son travail.En: But Émile is thinking about his work.Fr: Il doit finir une présentation importante sur la biodiversité des plantes.En: He has to finish an important presentation on the biodiversity of plants.Fr: Lucie, sa collègue joyeuse et pétillante, se promène près de lui.En: Lucie, his joyful and bubbly colleague, walks near him.Fr: Elle aime la nature et les gens.En: She loves nature and people.Fr: Elle regarde Émile avec un sourire.En: She looks at Émile with a smile.Fr: « Émile, viens ! Profite un peu, c'est magnifique ici ! »En: "Émile, come on! Enjoy it a little, it's beautiful here!"Fr: Émile, légèrement perdu dans ses pensées, répond : « Oui, mais j'ai beaucoup de travail.En: Émile, slightly lost in his thoughts, replies, "Yes, but I have a lot of work.Fr: Je dois finir ma présentation. C'est crucial. »En: I have to finish my presentation. It's crucial."Fr: Lucie rit doucement.En: Lucie laughs softly.Fr: « Je comprends.En: "I understand.Fr: Mais le monde ne va pas s'arrêter parce que tu fais une pause.En: But the world isn't going to stop because you take a break.Fr: Tu peux toujours travailler plus tard, non ? »En: You can always work later, right?"Fr: Ils marchent ensemble sur les chemins du jardin.En: They walk together on the garden paths.Fr: Immédiatement, le contraste entre eux est visible.En: Immediately, the contrast between them is visible.Fr: Émile est ordonné et sérieux, tandis que Lucie marche avec énergie, s'arrêtant pour observer les plantes, souriant à chaque découverte.En: Émile is orderly and serious, while Lucie walks with energy, stopping to observe the plants, smiling at each discovery.Fr: Plusieurs collègues les dépassent, saluant joyeusement.En: Several colleagues pass them, greeting cheerfully.Fr: Lucie semble hésiter puis s'arrête au milieu d'un coin rare du jardin, entourée de plantes exotiques.En: Lucie seems to hesitate then stops in the middle of a rare spot in the garden, surrounded by exotic plants.Fr: Elle respire profondément.En: She breathes deeply.Fr: « Tu sais, Émile, parfois j'ai peur de ne pas réussir dans mon travail.En: "You know, Émile, sometimes I'm afraid of not succeeding in my work.Fr: La nature m'aide à apaiser cette peur. »En: Nature helps me soothe that fear."Fr: Émile lève les yeux de ses notes, un peu surpris.En: Émile looks up from his notes, a bit surprised.Fr: « Vraiment ? Tu sembles si confiante. »En: "Really? You seem so confident."Fr: « Eh bien, la vérité c'est que j'ai mes doutes aussi », admet-elle.En: "Well, the truth is that I have my doubts too," she admits.Fr: « Mais être ici, avec ces plantes, me rappelle que c'est normal de faire une pause, d'apprécier chaque moment. »En: "But being here, with these plants, reminds me that it's normal to take a break, to appreciate each moment."Fr: Émile est touché par son honnêteté.En: Émile is touched by her honesty.Fr: Il réalise que Lucie a raison.En: He realizes that Lucie is right.Fr: Passer du temps dans le jardin n'est pas seulement une pause du travail, c'est aussi une façon de renouveler son esprit.En: Spending time in the garden is not just a break from work; it's also a way to renew his spirit.Fr: Ils continuent à marcher ensemble, discutant des plantes autour d'eux.En: They continue to walk together, talking about the plants around them.Fr: Peu à peu, Émile se sent plus à l'aise.En: Gradually, Émile feels more at ease.Fr: Lucie, avec sa passion contagieuse, l'encourage à voir au-delà de son travail.En: Lucie, with her contagious passion, encourages him to see beyond his work.Fr: À la fin de la promenade, alors que le soleil commence à descendre, ils ont découvert une complicité inattendue.En: At the end of the walk, as the sun begins to set, they have discovered an unexpected camaraderie.Fr: Émile, inspiré par l'ouverture de Lucie, propose : « Et si on collaborait pour la présentation sur la biodiversité ?En: Émile, inspired by Lucie's openness, proposes, "What if we collaborated on the presentation about biodiversity?Fr: Tes idées pourraient apporter un nouvel angle. »En: Your ideas could bring a new angle."Fr: Lucie accepte avec enthousiasme.En: Lucie accepts enthusiastically.Fr: « Avec plaisir, Émile ! On pourrait vraiment faire quelque chose de spécial ensemble. »En: "With pleasure, Émile! We could really create something special together."Fr: Ils quittent le Jardin des Plantes, amis et collègues, unis par un amour partagé pour la nature et un respect mutuel.En: They leave the Jardin des Plantes, friends and colleagues, united by a shared love for nature and mutual respect.Fr: Émile a appris à voir le monde différemment, et Lucie a renforcé sa confiance.En: Émile has learned to see the world differently, and Lucie has reinforced her confidence.Fr: Ensemble, ils sont prêts à créer un projet qui reflète leurs nouvelles perspectives.En: Together, they are ready to create a project that reflects their new perspectives. Vocabulary Words:the morning: le matincalm: calmethe painting: le tableauthe leaf: la feuilleto crunch: craquerthe company: l'entreprisethe outing: la sortiethe colleague: le collèguejoyful: joyeuxbubbly: pétillantthe path: le cheminthe contrast: le contrasteorderly: ordonnéto greet: saluerto hesitate: hésiterrare: rareexotic: exotiqueto soothe: apaiserconfident: confiantthe truth: la véritéthe honesty: l'honnêtetéto realize: réaliserto renew: renouvelerto encourage: encouragerto collaborate: collaborerthe angle: l'anglespecial: spécialto discover: découvrirunexpected: inattenduthe perspective: la perspective
Oui, la musique peut réellement modifier nos souvenirs — pas seulement les raviver, mais aussi les transformer. C'est ce que montre une étude menée par des chercheurs de l'Institut de Technologie de Géorgie (Georgia Institute of Technology), publiée en 2023 dans la revue Nature Communications.Les neuroscientifiques y ont observé comment la musique influence la consolidation et la précision des souvenirs. L'expérience reposait sur un protocole simple : des volontaires devaient mémoriser des images pendant qu'ils écoutaient différentes séquences sonores — certaines musicales, d'autres neutres ou discordantes. Les chercheurs ont ensuite évalué, plusieurs heures plus tard, la fidélité des souvenirs associés à ces images.Résultat : la musique émotionnellement marquante modifiait la trace mnésique. Lorsqu'un morceau suscitait une émotion positive ou nostalgique, le souvenir devenait plus vivace, plus riche en détails. En revanche, une musique triste ou dissonante pouvait brouiller la mémoire d'origine, en y introduisant une coloration émotionnelle différente. Autrement dit, le souvenir se “réécrivait” partiellement, sous l'influence du ressenti musical.L'équipe dirigée par le Dr Caitlin Mullins a utilisé l'imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle) pour comprendre le mécanisme. Elle a observé une coopération accrue entre l'amygdale, qui traite les émotions, et l'hippocampe, le centre de la mémoire épisodique. Cette synchronisation neuronale, induite par la musique, favorise à la fois la réactivation et la “mise à jour” du souvenir. Le cerveau, en quelque sorte, reconsolide la mémoire en y intégrant l'émotion du moment présent.Les chercheurs comparent ce phénomène à un processus d'édition : chaque fois que l'on se remémore un événement accompagné de musique, on le réimprime avec une nouvelle encre émotionnelle. Cela explique pourquoi une chanson peut nous replonger dans un souvenir heureux, mais aussi pourquoi, avec le temps, ce souvenir peut se teinter d'une nuance différente selon notre état émotionnel.En conclusion, selon l'étude du Georgia Institute of Technology, la musique ne se contente pas d'être une bande sonore de nos souvenirs : elle en est aussi un outil de réécriture. À chaque écoute, le cerveau réactive, colore et modifie subtilement le passé, prouvant qu'en matière de mémoire, rien n'est jamais complètement figé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui on va rencontrer une femme avec qui je travaille, elle est drôle, elle est intelligente, très généreuse, elle est incollable sur la maternité, mais c'est de périménopause dont elle va nous parler aujourd'hui. Parce qu'elle commence à ressentir petit à petit les premiers symptômes !Allez, on y va ? Allez j'ose !Mais oui je suis sure que vous avez deviné !C'est à ma très chère collègue et amie Agathe Lecaron que je vais tendre mon micro ce matin pour cet épisode ! Ah lala Agathe ! C'est simple, cette femme c'est quand même très difficile de ne pas l'adorer.Croyez-moi c'est un vrai bonheur de travailler à ses côtés dans l'émission Bel&Bien, sur France 2 tous les samedis. Elle est toujours à l'écoute, pleine d'empathie et n'oublie jamais de rire d'elle même, et ça c'est quand même une énorme qualité ! Autrement dit, c'est la collègue qu'on aimerait tous avoir!Bon, faut-il le rappeler ? L'émission La maison des Maternelles, qu'elle présente depuis 2016, est une référence absolue pour toutes les mamans, et pas que d'ailleurs. Et son podcast EX est devenu un énorme classique ! Agathe Lecaron est aussi une jeune maman de 50 ans qui fait tout pour avancer le plus sereinement possible. Elle a accepté aujourd'hui de partager son regard sur la période bien particulière qu'elle traverse: la péri ménopause ! Oui, j'ai bien dit la périménopause. Vous voyez ? Ce moment un peu déroutant, dont on parle trop peu, où le dérèglement hormonal commence à se faire sentir, un peu comme une annonce de l'arrivée de la ménopause dans votre vie. La durée et les symptômes de cette étape varient beaucoup d'une femme à l'autre,alors comment ça se passe pour Agathe Lecaron ? On écoute ça tout de suite !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Washington, le Congrès américain doit examiner ce jeudi la requête de Donald Trump, qui veut intégrer le Nigeria à la liste des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse. Ce vote tombera 48 heures après l'attaque meurtrière d'une église de l'Ouest du pays pendant une messe retransmise en direct. Les chrétiens sont-ils vraiment persécutés au Nigeria ? Quelles seraient les conséquences d'un vote pro-Trump au Congrès ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherches à l'IRD, l'Institut de Recherche pour le Développement. Il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Marc-Antoine Pérouse de Montclos, est-ce que les chrétiens sont persécutés au Nigeria ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Il peut y avoir certaines zones où il y a des discriminations contre les minorités. Donc en l'occurrence confessionnelles, ça peut être des mouvements évangéliques ou même des catholiques, notamment dans le Nord à dominante musulmane. Mais il faut voir qu'à l'inverse, les musulmans peuvent aussi être victimes de ces discriminations dans des régions à dominante chrétienne, plutôt dans le sud-est par exemple. Alors il y avait une attaque qui avait frappé les esprits. C'était le jour de Noël de l'année 2012. C'était dans la région d'Abuja, à Matala Zuba précisément. Un commando armé avait attaqué une église en pleine messe de Noël. Le prêtre et cinq fidèles avaient été tués. Oui, il y a quelquefois des églises qui sont prises pour cible, notamment par des groupes jihadistes comme la mouvance Boko Haram dans le nord-est, qui là, en l'occurrence, avait frappé plus dans la région centrale autour de la capitale fédérale. Il faut savoir que dans les nombreuses violences qui agitent le Nigeria, il y a également des mosquées qui sont prises pour cible et qui vont être brûlées, qui vont être attaquées, pas forcément d'ailleurs par des chrétiens. Souvent, les groupes jihadistes s'en prennent d'abord aux musulmans, et l'essentiel des victimes, par exemple de Boko Haram, ce sont des musulmans, rappelons-le, parce que c'est mathématique. Ils agissent dans une région qui est surtout peuplée de musulmans. Leurs victimes sont essentiellement civiles et parmi leurs victimes, il y a aussi effectivement des chrétiens qui peuvent être ciblés comme chrétiens. Alors tout de même, c'était le 16 novembre dernier à Rome, le pape Léon XIV s'est adressé à la foule place Saint-Pierre, en dénonçant les persécutions des chrétiens à travers le monde, notamment « au Bangladesh, au Nigeria, au Mozambique et au Soudan ». Oui, alors il y a un index qui sort sur les persécutions des chrétiens dans le monde et qui donc fait état d'homicides en arguant que ces personnes sont tuées non pas pour être dépouillées, volées de leur voiture ou de leur portefeuille, mais bien à cause de leur dénomination chrétienne. En réalité, il y a des chrétiens qui sont ciblés au Nigeria dans le cadre de conflits fonciers, notamment dans la ceinture centrale du Nigeria, qui voient des éleveurs musulmans s'opposer à des cultivateurs chrétiens. Et là, effectivement, les églises peuvent être des marqueurs identitaires. Donc, on va brûler un village, on va aussi s'en prendre à une église. Ça peut être aussi des lieux de refuge. Et donc effectivement, là, on voit aussi des ciblages autour de lieux de culte qui visent explicitement les chrétiens. Mais derrière, les dessous de ces conflits ne sont pas fondamentalement d'ordre confessionnel. Ce n'est pas sur la manière de prier ou de croire. Ce sont d'abord des conflits fonciers, des conflits politiques, sur le partage du pouvoir, sur la compétition pour les ressources. Et puis, ne l'oublions pas, au Nigeria, plus de 200 millions d'habitants, il y a une pression démographique qui s'accroît. Et donc, dans certains cas, on voit que ces conflits fonciers opposent des chrétiens aux musulmans. Que pensez-vous de Donald Trump qui accuse le président Bola Tinubu de tolérer les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ? Oui, alors le point important, c'est qu'il n'accuse pas le gouvernement de commettre le génocide lui-même mais de laisser faire. Donc effectivement, il y a un gros problème au niveau de l'appareil coercitif du Nigeria avec une police qui, disons, ne performe pas, qui n'est pas professionnelle, qui tue énormément aussi beaucoup de civils. La même chose pour l'armée. Il se trouve qu'en plus il y a une configuration en ce moment politique au Nigeria qui fait que le président est musulman et le vice-président est également musulman. Or, d'habitude, il y a une règle non-écrite, ce n'est pas une règle constitutionnelle, mais qui veut que si le président est musulman, son vice-président sera chrétien et inversement. Donc là, on a une configuration un peu particulière qui va donner du grain à moudre aussi sur tous ces lobbys évangéliques qui s'en prennent aux musulmans, à l'élite musulmane du nord qui est accusée de laisser faire les « terroristes peuls », puisque les éleveurs peuls sont tous rangés dans la catégorie des terroristes, ce qui tend à donner une dimension très ethnique à ces conflits, quoi qu'il en soit de leur aspect confessionnel. Aujourd'hui, cette croisade en faveur des chrétiens du Nigeria est renforcée par une superstar du rap américain, Nicki Minaj. Est-ce que cela ne pèse pas dans l'opinion publique américaine et dans le vote à venir du Congrès américain ce jeudi ? Alors, le fait qu'il y ait des stars du rap qui s'engagent effectivement dans cette campagne va évidemment jouer en faveur des lobbys évangéliques du Nigeria qui pressent le Congrès de mettre en place des sanctions économiques. Alors eux demandent des sanctions économiques, ils ne demandent pas une intervention militaire. Et de toute façon, même les leaders chrétiens du Nigeria se sont opposés à l'éventualité d'une intervention militaire américaine qui, dans tous les cas, est complètement improbable. C'est le pays le plus peuplé d'Afrique. On ne voit pas très bien comment l'armée américaine pourrait intervenir dans un terrain plus que compliqué, puisque là, vous allez poster des soldats américains autour de chaque église de l'Etat du Plateau, dans le centre du pays. Ça n'a absolument aucun sens. À lire aussiLes propos de Trump sur le Nigeria sont «irresponsables et criminels», dit le prix Nobel Wole Soyinka
مدوّنة الأسرة فالمغرب، اللي كنسمّيوها بزّاف “المودّونة”، ماشي غير قانون… هي مراية ديال المجتمع: القيم ديالو، التناقضات ديالو، والطريقة اللي كنشوفو بها العائلة والعدالة والسلطة.فـ2004 قدّمات لينا “ثورة” فحقوق النساء، وبأنها غادي توفّق بين الحداثة والتقاليد. ولكن بعد 20 عام، بزّاف ديال الناس كيسوّلو: واش هاد القانون مازال كيردّ على الواقع ديال المغاربة؟كاينين مكتسبات مهمّين:– المرا الراشدة ما بقاتش محتاجة لولي فالزواج– الطلاق ولّى تحت مراقبة القاضي– إصلاحات فالحضانةولكن كاينين حتى تناقضات كبيرة:– التعدد مازال ممكن– زواج القاصرات مازال كيتدار بالتّرخيص– الحيف فالإرث– المساطر القضائية اللي كتضرّ خصوصاً النساء اللي فالهشاشةفهاد الحلقة، كنستضافو يسرى البرّاد باش نهضرو بصراحة على:- واش المودّونة مازال كتخدم العدالة؟- شنو اللي خاصّو يتصلّح؟- واش ممكن نبنيو قانون عائلة قائم على المساواة والكرامة؟حلقة معمّقة، صريحة، وكتطرح الأسئلة اللي كلشي كيهرب منها.
En Guinée, la nouvelle mine de fer de Simandou, dans le sud-est du pays, va-t-elle provoquer le même désastre écologique que les mines de bauxite, dans le nord-ouest ? C'est la grande inquiétude de nombreuses ONG et des riverains du chemin de fer de 650 kilomètres, qui doit relier le site de Simandou à la côte atlantique. Kabiné Komara a été le Premier ministre de la Guinée de 2008 à 2010. Aujourd'hui (aux éditions du Cherche Midi), il publie Notre biodiversité en danger – Guinée : Plaidoyer pour des actions salvatrices. Il vient aussi d'être élu lauréat 2026 du Trophée Miriam-Makeba pour son combat contre le réchauffement climatique. En ligne de Conakry, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que le patrimoine naturel de la Guinée est gravement menacé ? Kabiné Komara : Écoutez, j'ai vu au fil du temps combien de fois l'importante diversité guinéenne déclinait à une vitesse extrêmement inquiétante. Et c'est en cela que j'ai cru nécessaire, vraiment, de lancer ce cri d'alarme. Alors, vous rappelez comment les carrières de bauxite en Basse Guinée ont défiguré le paysage, et du coup, beaucoup de Guinéens sont très inquiets à l'idée que la même chose arrive avec l'exploitation du fer de la région de Simandou… Oui. Sachez que la Guinée détient pratiquement 40 % des réserves mondiales de bauxite, et notre exploitation de la bauxite se fait à ciel ouvert. À ciel ouvert, ça veut dire que vous devez décaper tout le sol, racler la couche arable, ensuite faire exploser les carrières pour que les minerais soient poudreux et que ça puisse être chargé sur des camions et envoyés au concassage. À lire aussiGuinée: les premiers chargements de minerai de fer de la mine de Simandou expédiés vers la Chine Alors ça veut dire qu'au fur et à mesure que l'exploitation augmente, vous déboisez, vous laissez la nature avec des trous béants qui sont susceptibles d'entraîner de la poussière, qui sont susceptibles d'entraîner des maladies, qui sont susceptibles de tarir les cours d'eau et empêcher la population d'avoir accès à des zones agricoles. Et c'est devenu un sérieux problème. Le gouvernement lui-même vient de prendre un décret pour annuler beaucoup de permis miniers, dont les pratiques n'étaient pas du tout vertueuses, et c'est déjà une bonne chose que la prise de conscience soit à ce niveau-là. Alors, vous posiez la question sur Simandou. Alors, justement, les mauvaises pratiques dans l'extraction de la bauxite ont attiré l'attention de toute la Guinée pour que le projet Simandou soit développé de manière vertueuse. Je ne crois pas que, dans l'histoire minière de la Guinée, il y ait un projet dont les aspects environnementaux ont été étudiés avec autant de minutie, autant de rigueur. Et sachez que le projet Simandou, c'est 650 kilomètres de chemin de fer qui traverse les quatre régions de la Guinée et qui comprend des mines en Guinée forestière et un port sur la côte. Donc, il y a un grand impact, il y a un grand risque d'attaque de la biodiversité. C'est en cela qu'il y a eu beaucoup, beaucoup de sensibilisation là-dessus et une grande rigueur pour que tous ces documents soient adoptés. Le reste maintenant, c'est de l'application. Je suis heureux de dire qu'il y a un comité qui a été mis en place récemment pour suivre à la lettre l'application de ce qui a été pris comme engagement environnemental. À lire et à écouteraussiLe minerai de fer de Simandou rebat les cartes sur le marché mondial Alors, c'est vrai qu'il y a ces études d'impact environnemental et social qui ont été mises en place par les autorités guinéennes, par le géant minier anglo-saxon Rio Tinto et par le groupe chinois Winning Consortium Simandou. Mais l'ONG Action Mines Guinée déplore, sur le tracé de ces 650 kilomètres de chemin de fer, de nombreuses pertes de terres agricoles et de nombreux cas de pollution des cours d'eau… Il faut savoir que l'exploitation minière, c'est un arbitrage entre deux choses. Comment faire en sorte que les richesses du sous-sol soient exploitées pour devenir un facteur de développement ? Et en même temps, comment compenser les pertes que cette exploitation va nécessairement impliquer sur le tracé ? Alors, sur ce chemin de fer, je dois vous dire que toutes les communautés ont été consultées. Il y a eu partout des comités de vigilance sur le tracé du chemin de fer, sur son exploitation et son impact sur la faune et la flore. Et puis il y a le site lui-même de Simandou, au sud-est de votre pays, la Guinée. Nécessairement, il va y avoir, comme vous le dites dans votre livre, d'immenses espaces rougis par les débris de fer, non ? Oui. Tout investissement minier responsable comprend un certain nombre d'étapes. Mais surtout, surtout, à la fin de l'exploitation, le retour des sites à l'état naturel, à l'état initial. Déjà, ils ont commencé à mettre en place une banque de semences pour que toutes les espèces végétales sur la zone soient recensées, afin que, par la suite, elles puissent être démultipliées. Et le plus intéressant, c'est que Rio Tinto et les Chinois sont convenus qu'ils appliquent les mêmes normes environnementales. Ça, c'est un grand, grand acquis pour la Guinée parce que, jusque-là, les gens étaient inquiets que la partie chinoise soit beaucoup plus légère en termes d'application des exigences environnementales. Le fait que les deux compagnies soient tombées d'accord pour que ce soit Rio Tinto, qui est beaucoup plus exigeante en terme environnemental, qui supervise l'application de toutes les normes environnementales, c'est un grand succès pour la Guinée. Mais tout de même, ce qui étonne beaucoup d'observateurs, c'est que la convention minière qui a été signée entre le pouvoir guinéen d'un côté, Rio Tinto et les Chinois de WCS de l'autre, cette convention ne soit pas publique ? Bien ça va l'être, parce que ce que je sais, même si je ne suis pas parmi les décideurs, c'est qu'il y a un système en accordéon. Au fur et à mesure que les choses vont continuer, y compris les négociations pour la transformation du minerai de fer sur place, eh bien ça va comprendre de nouvelles dispositions qui vont obliger donc à mettre dans le domaine public ce qui a été déjà convenu. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le méga-projet minier de Simandou
durée : 00:20:05 - Journal de 12h30 - Le prochain festival d'Angoulême aura-t-il lieu ? Oui, assurent ce matin les organisateurs. Non, répondent en revanche les principales maisons d'édition de BD en raison de la volonté des auteurs de boycotter l'édition 2026.
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En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition. Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.
durée : 00:03:19 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Depuis le début de la COP 30 au Brésil, des manifestants issus des peuples autochtones d'Amazonie tentent de se faire entendre. Oui car ils sont écartés des négociations. Ils étaient déjà écartés de leurs terres, ils ont l'habitude… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:19 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Depuis le début de la COP 30 au Brésil, des manifestants issus des peuples autochtones d'Amazonie tentent de se faire entendre. Oui car ils sont écartés des négociations. Ils étaient déjà écartés de leurs terres, ils ont l'habitude… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Nigeria est de nouveau dans le viseur de l'administration Trump. Le président américain a récemment menacé le pays d'une intervention militaire pour protéger les chrétiens du Nigeria, qui seraient victimes, selon lui, de violences ciblées sous l'œil indifférent des autorités. Le Nigeria a été réintégré à la liste américaine des « pays particulièrement préoccupants en matière de liberté religieuse », dont il était sorti en 2021. Avant cela, Washington avait déjà annoncé un durcissement considérable des conditions d'obtention de visas « non immigrants » pour les citoyens nigérians désireux de se rendre aux États-Unis. Fin octobre, l'écrivain Wole Soyinka a également révélé que son visa américain avait été annulé. RFI a rencontré, à Paris, le premier prix Nobel africain de littérature, en 1986, qui a toujours été une voix critique de la politique de Donald Trump. RFI : Pensez-vous retourner un jour aux États-Unis ? Wole Soyinka : J'en doute vraiment. C'est peu probable Récemment, vous avez annoncé que votre visa américain avait été révoqué. Pour quelles raisons exactement ? C'est un problème ancien qui remonte déjà à la première élection de Donald Trump. J'enseignais aux États-Unis et j'ai vu l'émergence de cette rhétorique politique à la fois raciste, exclusioniste, mais aussi égocentrique. Et en général extrêmement méprisant vis-à-vis des immigrés et même des étrangers. Rappelez-vous, quand il est arrivé au pouvoir, il a désigné un certain nombre de pays comme « des pays de merde », pardonnez l'expression. Je l'ai compris dès la campagne et j'ai promis que si cet homme arrivait au pouvoir, je déchirerais ma carte verte. C'est exactement ce que j'ai fait. Pourtant, après cela, vous avez quand même obtenu un autre visa pour les États-Unis ? Oui, parce que, peu après avoir déchiré ma carte verte, j'ai reçu un courrier de l'administration fiscale américaine, pour m'annoncer que j'allais avoir un contrôle fiscal. Donc, je suis allé à l'ambassade au Nigeria, je leur ai expliqué que j'avais détruit mon permis de résidence aux États-Unis, mais que je ne voulais pas être considéré comme un fraudeur ou un fugitif. J'ai demandé un nouveau visa pour répondre à cette missive. C'est ce visa qui vient d'être annulé ? Oui, c'est correct. Cette fois, je n'ai même pas pris la parole. J'ai été directement ciblé, comme d'autres gens. J'ai reçu une lettre générique du consulat, une lettre qu'ils ont aussi adressée à d'autres Nigérians – et j'en suis sûr, aux citoyens d'autres pays – pour me demander de me présenter à un entretien. Parce que, je cite, « il y a eu des changements depuis l'émission de votre visa ». Ils me demandaient de me présenter au consulat, avec mon passeport. Je suis trop occupé pour cela et je savais très bien qu'ils avaient déjà pris leur décision, donc je n'y suis pas allé. Depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir aux États-Unis, les immigrés sont ramassés dans la rue, au restaurant, et même dans les écoles. Je n'ai pas vraiment envie d'être associé à ce que cette société est devenue sous Donald Trump. Plus récemment, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations concernant le Nigeria. Selon lui, les Chrétiens seraient les victimes d'une violence ciblée dans le pays. Qu'en pensez-vous ? D'abord, c'est arrogant, mais c'est aussi profondément irresponsable. Je ne connais aucun pays à travers le monde qui ne connait pas de frictions. Bien sûr, il n'est pas question de nier l'existence d'extrémistes religieux au Nigeria et plus spécifiquement d'islamistes intégristes. Je le dis ouvertement. D'ailleurs, j'ai même écrit une pièce sur le meurtre d'une jeune étudiante, accusée de blasphème, qui a été lynchée et déshumanisée. On sait qu'il y a un problème. Mais c'est un acte extrêmement hostile lorsqu'une personne venue de l'extérieur exacerbe et exagère ce problème. Il y a des tensions, il y a des violences, notamment entre les fermiers et les éleveurs. Des centaines de personnes ont été tuées dans ce conflit. Parfois, la religion est en cause, mais souvent, c'est plutôt une question économique. Bien sûr, les enlèvements d'enfants contre rançon sont des actes criminels. Mais choisir un aspect du problème, et affirmer que c'est la religion qui est au centre de toutes ces violences, ce n'est pas seulement mauvais, c'est aussi criminel. Rappelez-vous les mots qu'il a utilisés pour menacer le Nigeria d'une intervention militaire. Il a dit que les américains attaqueraient « armes à la main » et que ce serait « rapide, vicieux et doux ». Est-ce vraiment le genre de déclarations que l'on attend d'un leader ? Un chef d'État n'a pas le droit d'être simpliste. Et surtout n'a absolument pas le droit de creuser encore les divisions qui existent déjà. Il n'y a pas de société sans tensions, même aux États-Unis. Pour finir, au mois d'octobre, le théâtre national de Lagos a rouvert ses portes sous le nom de Centre Wole Soyinka pour la culture et les arts créatifs. Appréciez-vous cette attention pour votre 90e anniversaire ? Oui, c'est évidemment un honneur. Mais celui-ci devait-il m'être attribué ? C'est une autre question. Notamment lorsque vous avez passé, comme moi, toute votre vie à traverser toutes sortes de dictatures, où les dirigeants donnent leur nom à tout et n'importe quoi, y compris à des toilettes publiques. Je suis indifférent à ce genre de chose. J'ai vécu ma vie, j'ai fait mon travail, je suis satisfait. À lire aussiDonald Trump en croisade pour protéger les chrétiens africains?
Imaginez s'il existait un film sur l'une de vos attractions préférées ? Oui bon OK Pirates des Caraïbes ou Phantom Manor c'est fait. Mais quid de Star Tours ? Bon OK, là c'est pire, c'est l'attraction qui est issue d'une saga gigantesque. SAUF QUE ! Un film basé uniquement sur l'ATTRACTION Star Tours existe désormais ! Ca s'appelle Star Tours - Last Launch ! Le réalisateur Mickael Plasse a eu la gentillesse de nous inviter à l'événement de découverte du film en avant-première, et avec Curien nous proposons donc ce podcast spécial pour en dire tout ce qu'on en pense ! On ne va pas spoiler, mais attention, on a mis un ptit bonus en post-générique... Où on spoile un peu plus ! En attendant la sortie de Star Tours - Last Launch d'ici décembre, bonne écoute ! Découvrez tout ce que notre association a à offrir et soutenez-nous sur Patreon ! TOUS les podcasts Élabète en UN SEUL podcast, c'est possible en cherchant "Élabète" dans votre appli préférée ! Ou sur http://elabete.lepodcast.fr
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
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REDIFF- Sainte Geneviève est la première grande femme de l'Histoire de France. Une sainte vénérée par les catholiques, mais pas que ! Depuis plus de 1 500 ans, Paris est sous la protection de cette femme remarquable. C'est chronologiquement la première grande femme de l'Histoire de France et son importance a été majeure, non seulement pour l'histoire de Paris, dont elle est la sainte patronne, mais aussi pour celle de toute la France, à l'aube de son existence. Oui, Sainte-Geneviève a eu un destin d'exception. Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ». Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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« Je suis né en 1910 à Tourcoing … Toute ma jeunesse s'est passée près des bords de l'Escaut », déclare Eugène Leroy, le peintre qui « voulait toucher la peinture comme la peinture vous touche ». La lumière du Nord, il la décrivait ainsi : « (…) envahissante, gourmande qui rend visible dans ses mirages d'eau et de fenêtres ce qu'il faut rendre visible. C'est une mère féconde et dominatrice. Lentement avec le temps, ai-je changé, vaincu, suis-je un homme ? Elle me laisse rêver davantage et puis elle est autour et au cœur des autres. Alors je suis dur, exigeant, ce n'est pas elle la plus forte, mais cet amour fou qui doit tout sauver et elle-même. Oui, le remède est dans l'action. Il s'agit d'être libre. » En 1998, car il est mort âgé, Leroy confiait à Jean Daive écrivain français, né à Bon-Secours en Wallonie, « Combattre avec l'ange comme Monsieur Delacroix, l'ange est un nigaud dans l'affaire, mais je peins avec mes yeux, corps et âme. » Eugène Leroy, un artiste passionnant mais longtemps oublié, malgré sa participation, de son vivant, à de nombreuses expositions et à quelques événements prestigieux. Pourquoi faut-il le redécouvrir ? Avec nous : Anne Hustache, historienne de l'art. sujets traités : Eugène Leroy, peinture, artiste, Tourcoing Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.