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C'est l'heure de la table ronde pour discuter du bilan de saison de la LNH. Martin McGuire, Dany Dubé, Jean-François Chaumont, journaliste au LNH.com et Arpon Basu, journaliste à TheAthletic.com discutent de la finale de la Coupe Stanley et ce qui pourrait se produire cet été dans la ligue nationale. Nos panélistes abordent aussi de la formule gagnante des Panthers et de l’avenir incertain de Connor McDavid avec les Oilers. Quels sont les défis des Canadiens de Montréal pour améliorer l'équipe? Oui, Kent Hughes devra notamment ajouter un joueur de centre. Nos collaborateurs évoquent la difficulté de cette tâche due à la concurrence d'autres équipes de la Ligue nationale de hockey, cherchant à faire de même.Mario Langlois propose une solution pour ramener les Canadiens au sommet: aller chercher Sidney Crosby et Mitchell Marner. Un rêve inatteignable? Le repêchage arrive à grands pas. Quel joueur l'organisation des Canadiens rêve-t-elle d'aller chercher? En tour de table, la réponse est unanime: Caleb Desnoyers. La direction du tricolore échangera-t-elle ses deux choix de premier tour au prochain repêchage. Est-ce réaliste? Qui sont les quatre plus grands joueurs de hockey au Québec? Les auditeurs ainsi que nos invités de tour de table proposent leurs choix pour le mont Rushmore du hockey québécois. Quels noms reviennent le plus souvent? Est-il envisageable de ne pas y mettre Maurice Richard? Justin Carbonneau envisage de poursuivre sa carrière dans la LHJMQ plutôt que dans la NCAA, citant une meilleure opportunité de jeu et un environnement déjà familier avec l'Armada de Blainville.Il a exprimé dans une entrevue pour le balado Bon match! que la décision devient plus complexe avec le temps. Qu'en pensent nos invités en tour de table? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
It's been one of the most talked-about stories in Massachusetts, and it's finally over. The trial of Karen Read has come to an end, with a single OUI charge out of a series of "not guilty" verdicts. Jack and Nate discuss the outcome! Also discussed: Hookers, strip clubs, and brothels - oh my! Embarrassing oneself before a member of the opposite sex The civil unrest in Los Angeles A follow-up to the "India Oven" commercial from last episode, featuring bad karaoke! FOLLOW and SUBSCRIBE! https://hardlyfocused.com/subscribe Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.
Avec Lucas nous partageaons nos vies depuis 10 ans, on a emmenagé ensemble alors que l'on s'était rencontrés seulement 72h plus tôt, on est pacsés, on a deux entreprises en commun, un chien, une maison, un bébé, maiiiis, on n'est pas mariés ! Punaise, on est passé à "ça" du bingo parfait du trentenaire exemplaire !Pourquoi ne nous sommes nous pas dit OUI pour le meilleur et pour le pire ? Est-ce que j'attends désespérement que Lulu me fasse sa demande un genou à terre après avoir demandé ma main à mon père ? Et surtout, est-ce qu'un jour je m'appellerai Mme GARCIA ? Je vous raconte tout dans ce épisode.Ici Mathilde, de Dance With Him, et vous écoutez Radio Mama.Instagram : @dance_with_him Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Petite perle précieuse, heureuse es-tu de Me permettre d'ouvrir les pétales de ton coeur pour admirer la perle enfouie dans la jolie fleur que tu es! Mon Coeur est brûlant d'Amour pour toi. Oui, Mon enfant, entends ce que Je murmure doucement dans ton coeur: Je t'aime, Je t'aime, Moi, ton Créateur, Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Jessie and Andie recap Karen Read's 2025 retrial, tracing the case from Officer John O'Keefe's death to Read's acquittal on homicide charges and lone conviction for OUI. The episode details key differences from the 2024 mistrial, the effect of intense media coverage, turning-point testimony, the jury's decision, reactions from both families, and what civil and administrative battles still lie ahead.Sources:https://www.npr.org/2025/06/18/nx-s1-5435406/karen-read-acquitted-trial-verdict-not-guiltyhttps://www.cnn.com/us/live-news/karen-read-trial-verdict-jury-06-18-25https://www.nytimes.com/2025/06/18/us/karen-read-trial-verdict.htmlhttps://www.vox.com/true-crime/411568/karen-read-retrial-updates-new-evidencehttps://people.com/karen-read-verdict-murder-trial-reaction-11757625Find LOVE MURDER online:Website: lovemurder.loveInstagram: @lovemurderpodTwitter: @lovemurderpodFacebook: LoveMrdrPodTikTok: @LoveMurderPodPatreon: /LoveMurderPodCredits: Love Murder is hosted by Jessie Pray and Andie Cassette, researched by Sarah Lynn Robinson and researched and written by Jessie Pray, produced by Nathaniel Whittemore and edited by Kyle Barbour-HoffmanSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Watch the full coverage of the live stream on The Emily D Baker YouTube channel: https://youtube.com/live/JaBePBtlqQADay 36 of the Karen Read Retrial happened on June 18, 2025 and a Verdict was reached! After 4 days of deliberation, the jury in the Karen Read murder retrial delivered their verdicts. Karen Read was found not guilty of second-degree murder (Count 1) and leaving the scene of an accident resulting in death (Count 3). She was found guilty only on the lesser included charge of operating under the influence (OUI) with a blood alcohol level of 0.08 or greater (Count 2), which is a misdemeanor.Immediately after the verdict, Karen Read was sentenced to one year of probation and a 24D program, which is a standard first-time OUI offer.Outside the courthouse, Karen Read addressed the crowd while standing next to her defense team, David Yannetti, Alan Jackson, and Elizabeth Little, and Robert Alessi. Karen Read thanked her supporters and stated that no one has fought harder for justice for John O'Keefe than she and her team. Her father also acknowledged the strength of Karen and the support of their extended family and the legal team.There was confusion during the reading of the verdicts, likely due to an initial incorrect verdict form. This form was sealed. The Commonwealth cannot appeal the not guilty verdicts. It's unlikely anyone else will be charged in John O'Keefe's death for the same crime, but if there are issues with the investigation itself, those could be charged separately. There is still the civil case against Karen read by the O'Keefe family which I will follow up on in the future but for now, .RESOURCESWhat You Need to Know About the Retrial - https://youtu.be/89Jpa8vz1RQ Karen Read Retrial Playlist - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKOJlfL__9F027hlETVU-vo Karen Read Trial - 2024 - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKUeCUzApgsEuQRXu5IXeTSThis podcast uses the following third-party services for analysis: Spotify Ad Analytics - https://www.spotify.com/us/legal/ad-analytics-privacy-policy/Podscribe - https://podscribe.com/privacy
(00:00) Zolak & Bertrand begin today's show by discussing yesterday’s news of the Karen Read verdict; Found guilty of OUI. (13:49) The guys discuss Craig Breslow’s comments on the Red Sox making moves at the trade deadline. (25:13) The guys touch on the Red Sox statement regarding them using AI chatbots for interviews. (36:45) Zolak & Bertrand finish off the hour taking calls and reactions on the Red Sox ownership and Rafael Devers.
After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. CBS Boston's Kristina Rex joined us to kick off the conversation about Karen Read's acquittal! Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. We spoke with criminal defense attorney Phil Tracy about the conclusion of Karen Read's series of tumultuous trials! Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. The lines were open for comment.Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. The lines were open for comment.Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.
On June 18, 2025, a Massachusetts jury found Karen Read NOT GUILTY of second-degree murder, manslaughter, and leaving the scene in the death of her boyfriend, Boston police officer John O'Keefe. However, she did receive one year of probation after being convicted of OUI. We're coming to CrimeCon Denver! Use our code CRIMEWEEKLY for 10% off your tickets! https://www.crimecon.com/CC25 Try our coffee!! - www.CriminalCoffeeCo.com Become a Patreon member -- > https://www.patreon.com/CrimeWeekly Shop for your Crime Weekly gear here --> https://crimeweeklypodcast.com/shop Youtube: https://www.youtube.com/c/CrimeWeeklyPodcast Website: CrimeWeeklyPodcast.com Instagram: @CrimeWeeklyPod Twitter: @CrimeWeeklyPod Facebook: @CrimeWeeklyPod
The Verdict is in!!! Karen Read was found not guilty of all major charges in the case, including: Second-degree murder, Involuntary manslaughter, and Leaving the scene of a fatal accident. The jury did find her guilty of OUI and she was sentenced to one year probation. Watch us live stream the verdict as it came in here: https://youtube.com/live/sSkxZF4TDjc
Watch the full coverage of the live stream on The Emily D Baker YouTube channel: https://youtube.com/live/1FQDyZVIbhoDay 35 of the Karen Read Retrial happened on June 17, 2025. We are on the 3rd day of Verdict Watch and the jurors had questions! 1) They asked about the specific time frame for the OUI (Operating Under the Influence) charge, whether it was 12:45 a.m. or 5:00 a.m. The court responded that the jurors have all the evidence and are the sole fact-finders.2) They asked if video clips of Karen Read's interviews were evidence and how they could consider them. The court affirmed that the videos are evidence and should be weighed like any other evidence. However, before considering any such statement, the jury must determine beyond a reasonable doubt that Read made the statement voluntarily, freely, and rationally.3) The jury asked if convicting on a sub-charge (specifically offense two, number five, referring to the OUI) would automatically convict on the overall charges. The court introduced and read an amended verdict slip to clarify the process.Later, the jury sent another question while the court was deliberating on how to answer the first 3 questions. 4) They were asking if finding "not guilty" on two charges but being unable to agree on a third, results in a hung jury on all three or just one. The court's initial inclination was to respond that it was a theoretical question and could not be answered, as jurors are not to be concerned with the consequences of their verdict. The defense objected, arguing that it was a question about how to report a verdict, not its consequences, and that the jury instructions already addressed this. Ultimately, the court decided to respond that it was a theoretical question and thus unanswerable.No Verdict was made at the end of day, we'll see what happens on Day 36.RESOURCESWhat You Need to Know About the Retrial - https://youtu.be/89Jpa8vz1RQ Karen Read Retrial Playlist - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKOJlfL__9F027hlETVU-vo Karen Read Trial - 2024 - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKUeCUzApgsEuQRXu5IXeTSThis podcast uses the following third-party services for analysis: Spotify Ad Analytics - https://www.spotify.com/us/legal/ad-analytics-privacy-policy/Podscribe - https://podscribe.com/privacy
À la fin du XIVe siècle, la chrétienté connaît la plus grave crise de son Histoire. Alors que le pape Grégoire XI meurt soudainement, un conflit s'ouvre au sein du collège cardinalice. À l'issue d'un conclave, un nouveau pape est élu à Rome. Oui mais… Quelques mois plus tard, c'est un autre pape qui est élu, siégeant, lui, à Avignon. Cet épisode est entré dans l'Histoire sous le nom de Grand Schisme d'Occident. Que trouve-t-on aux origines de cette rupture ? Quelles conséquences a-t-elle eu sur la vie religieuse au Moyen-Age ? Comment le grand schisme s'est-il achevé ? Pour en parler, Virginie Girod reçoit l'historien Agostino Paravicini Bagliani. Spécialiste de la papauté médiévale, il est professeur émérite de l'université de Lausanne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On the second full day of jury deliberations in the Karen Read trial, the jury came back and asked the judge presiding over the trial, Judge Beverly Cannone, four questions related to evidence and charges. The first question was about the time frame for the OUI charge. The second asked if Read's interviews are evidence and how they can be considered. The third question asked for clarity for convicting on a lesser charge. Then the fourth question was, "If we find not guilty on two charges but can't agree on one charge, is it a hung jury on all three charges or just one charge?" to which Judge Cannone said she could not answer. Stay tuned in to WBZ NewsRadio 1030 with the IHeart Radio app, online, in your car, or on your favorite listening device for the latest update on this developing story!Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
On the second full day of jury deliberations in the Karen Read trial, the jury came back and asked the judge presiding over the trial, Judge Beverly Cannone, four questions related to evidence and charges. The first question was about the time frame for the OUI charge. The second asked if Read's interviews are evidence and how they can be considered. The third question asked for clarity for convicting on a lesser charge. Then the fourth question was, "If we find not guilty on two charges but can't agree on one charge, is it a hung jury on all three charges or just one charge?" to which Judge Cannone said she could not answer. Stay tuned in to WBZ NewsRadio 1030 with the IHeart Radio app, online, in your car, or on your favorite listening device for the latest update on this developing story!Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
On the second full day of jury deliberations in the Karen Read trial, the jury came back and asked the judge presiding over the trial, Judge Beverly Cannone, four questions related to evidence and charges. The first question was about the time frame for the OUI charge. The second asked if Read's interviews are evidence and how they can be considered. The third question asked for clarity for convicting on a lesser charge. Then the fourth question was, "If we find not guilty on two charges but can't agree on one charge, is it a hung jury on all three charges or just one charge?" to which Judge Cannone said she could not answer. Stay tuned in to WBZ NewsRadio 1030 with the IHeart Radio app, online, in your car, or on your favorite listening device for the latest update on this developing story!Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
We're here with the news we've all been waiting for, Karen Read is NOT GUILTY of 2nd degree murder and NOT GUILTY of any flavor of manslaughter that the Commonwealth tried to foist upon her. The one guilty verdict came on the OUI charge and we already know her sentence - one year of probation.Part one is done. Now for real justice for John O'Keefe.Follow us on Instagram @MAFPodcastShowEmail us at MAFPodcastShow@gmail.com
Fluent Fiction - French: Lavender Horizons: Finding Inspiration in the French Countryside Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-06-18-22-34-02-fr Story Transcript:Fr: Dans le doux murmure de l'été, le champ de lavande s'étendait à perte de vue.En: In the gentle whisper of summer, the lavender field stretched as far as the eye could see.Fr: Des vagues de pourpre roulaient doucement sous le soleil doré.En: Waves of purple rolled softly under the golden sun.Fr: L'air était lourd du parfum des fleurs, un mélange apaisant et vivifiant.En: The air was heavy with the scent of the flowers, a soothing and invigorating blend.Fr: Marc se tenait là, observant la scène avec des yeux remplis de rêves et d'incertainties.En: Marc stood there, observing the scene with eyes full of dreams and uncertainties.Fr: Il avait quitté la ville en quête d'inspiration, cherchant un nouveau départ dans ce coin tranquille de la campagne française.En: He had left the city in search of inspiration, seeking a fresh start in this quiet corner of the French countryside.Fr: Pour la première fois, Marc avait décidé de sortir de sa solitude en participant à un atelier de peinture.En: For the first time, Marc had decided to come out of his solitude by participating in a painting workshop.Fr: C'était là qu'il avait rencontré Sophie.En: It was there that he met Sophie.Fr: Elle était l'opposé de Marc.En: She was the opposite of Marc.Fr: Elle avait un sourire éclatant et riait souvent.En: She had a radiant smile and laughed often.Fr: Dès le début de l'atelier, elle avait su capter son attention.En: From the start of the workshop, she had managed to capture his attention.Fr: Son enthousiasme pour la peinture et sa joie de vivre étaient contagieux.En: Her enthusiasm for painting and her zest for life were contagious.Fr: « Bonjour, je suis Sophie », avait-elle dit avec un sourire chaleureux le premier jour.En: "Bonjour, I am Sophie," she had said with a warm smile on the first day.Fr: « J'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches.En: "I hope you find here what you're looking for."Fr: » Marc l'avait simplement regardée, hésitant.En: Marc had simply looked at her, hesitating.Fr: Mais sa présence était comme un vent frais, emportant peu à peu toutes ses réticences.En: But her presence was like a fresh breeze, gradually sweeping away all his hesitations.Fr: Chaque jour, ils peignaient côte à côte, échangeant quelques mots timides au début, puis des phrases plus confiantes.En: Each day, they painted side by side, exchanging a few shy words at first, then more confident sentences.Fr: Sophie le poussait doucement hors de sa zone de confort.En: Sophie gently pushed him out of his comfort zone.Fr: Un après-midi, alors que le soleil baignait le champ de couleurs éclatantes, Marc et Sophie s'arrêtèrent de peindre.En: One afternoon, as the sun bathed the field in vibrant colors, Marc and Sophie stopped painting.Fr: Ils contemplaient ensemble l'horizon, un silence complice entre eux.En: They gazed at the horizon together, a silent understanding between them.Fr: « La lavande est magnifique aujourd'hui, » chuchota Sophie.En: "The lavender is beautiful today," Sophie whispered.Fr: Marc hocha la tête, puis se surprit à répondre : « Oui, comme la vie peut l'être parfois.En: Marc nodded, then surprised himself by responding, "Yes, as life can be sometimes."Fr: » À cet instant, un lien invisible se forma entre eux, où les mots n'étaient plus nécessaires.En: At that moment, an invisible bond formed between them, where words were no longer necessary.Fr: Ils partagèrent leurs histoires.En: They shared their stories.Fr: Marc parla de ses doutes, de sa quête de paix et de beauté.En: Marc spoke of his doubts, his quest for peace and beauty.Fr: Sophie raconta comment elle voyait la vie comme une toile où chaque jour était une nouvelle couleur à ajouter.En: Sophie told how she saw life as a canvas where each day was a new color to be added.Fr: Ce fut un moment intense où leurs âmes semblaient vouloir se dire tellement plus.En: It was an intense moment where their souls seemed to want to say so much more.Fr: En quittant le champ ce soir-là, quelque chose avait changé en Marc.En: Leaving the field that evening, something had changed in Marc.Fr: Il avait trouvé non seulement l'inspiration qu'il cherchait, mais aussi une amitié précieuse, voire plus.En: He had found not only the inspiration he sought but also a precious friendship, perhaps more.Fr: Il se sentait prêt à embrasser la vie avec plus de courage et ouverture.En: He felt ready to embrace life with more courage and openness.Fr: Les jours suivants, il se montra plus confiant.En: In the days that followed, he showed more confidence.Fr: Il accueillit les défis avec un nouveau regard.En: He welcomed challenges with a new perspective.Fr: À travers ses peintures, il exprima enfin ce qu'il ressentait vraiment.En: Through his paintings, he finally expressed what he truly felt.Fr: Marc avait découvert que la véritable inspiration ne venait pas toujours de l'extérieur, mais aussi des connexions sincères établies avec les autres.En: Marc had discovered that true inspiration does not always come from outside but also from the sincere connections established with others.Fr: Il avait désormais Sophie à ses côtés, prête à colorer sa vie de ses éclats de rire et de couleurs vives.En: He now had Sophie by his side, ready to color his life with her bursts of laughter and vivid colors.Fr: La lavande continuait à fleurir, symbole d'une nouvelle plénitude dans le cœur de Marc.En: The lavender continued to bloom, a symbol of newfound fullness in Marc's heart. Vocabulary Words:the whisper: le murmurethe field: le champthe wave: la vaguesoothing: apaisantinvigorating: vivifiantthe uncertainty: l'incertitudethe solitude: la solitudethe workshop: l'atelierthe opposite: l'opposéthe start: le débutthe enthusiasm: l'enthousiasmethe zest: la joie de vivrethe hesitation: la réticencethe comfort zone: la zone de confortto bathe: baignerthe horizon: l'horizonthe bond: le lienthe quest: la quêtethe canvas: la toileto embrace: embrasserthe confidence: la confianceto express: exprimerthe inspiration: l'inspirationthe connection: la connexionthe laugh: l'éclat de rirethe fullness: la plénitudeto capture: capterto gaze: contemplerto nod: hocherthe understanding: la complicité
Les années Biya, c'est le titre du livre qui vient de paraître aux Éditions du Schabel. Dans cette enquête de 700 pages, bâtie sur des confidences et des archives inédites, l'essayiste camerounais Haman Mana raconte en détail les 42 années et demie du président Paul Biya à la tête du Cameroun. Les succès comme les échecs. Tour à tour journaliste à Cameroon Tribune, puis directeur de publication au journal Mutations, puis patron du journal Le Jour, Haman Mana a été le témoin de beaucoup d'évènements sous la présidence de Paul Biya. À quatre mois de la présidentielle, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Haman Mana, l'un des temps forts de votre livre, c'est la présidentielle d'octobre 1992. Paul Biya a dû accorder le multipartisme. Dans le pays d'à côté, le Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso vient d'être battu par Pascal Lissouba. C'est le vent du changement. Et pourtant, Paul Biya est officiellement réélu, mais avec seulement quatre points d'avance sur John Fru Ndi, un score très serré. Est-ce à dire que le parti au pouvoir RDPC était moins aguerri, moins fort qu'aujourd'hui ? Haman Mana : Le parti RDPC était moins sophistiqué dans sa capacité à manipuler les chiffres. À l'époque, je pense qu'il y a une grande mobilisation autour du Social Democratic Front. De John Fru Ndi ? De John Fru Ndi et il y a ce raz-de-marée vers les urnes qui fait que tout le monde est d'accord là-dessus aujourd'hui. C'est John Fru Ndi qui a remporté ces élections, mais ce n'est qu'en dernière minute, à la Commission nationale de recensement des votes, avec un afflux de votes venant tardivement de l'Extrême Nord, qu'on a dû corriger les résultats. J'en parle parce que je suis un témoin oculaire. J'étais jeune journaliste à Cameroun Tribune et c'est moi qui ai couvert non-stop. On a appelé ça la Commission nationale de recensement des votes. Non, je pense que le pouvoir n'était pas encore aguerri dans ces techniques de modification des résultats de vote. Voilà. Vous rappelez aussi qu'en octobre 1992, le Nordiste Bello Bouba Maigari arrive troisième avec 19 % des voix. Est-ce que l'opposition aurait gagné si Fru Ndi et Bello n'avaient pas été divisés ? Si l'opposition avait été unie, peut-être que John Fru Ndi aurait gagné. Mais maintenant, c'est sans compter avec la volonté absolue, la volonté claire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais et de Paul Biya de rester au pouvoir. Alors John Fru Ndi est décédé, mais Paul Biya et Bello Bouba Maigari sont toujours là. Est-ce que vous pensez qu'on va les revoir tous les deux comme candidats en octobre prochain ? Ecoutez, ça dépend de l'arithmétique. À l'heure actuelle, on sait que Bello Bouba, politiquement peut-être, n'est plus ce qu'il était à cette époque-là. Donc cela fera partie des calculs. Maintenant, il y a l'inconnue Maurice Kamto. Est ce qu'on acceptera sa candidature ? À ce qu'il me semble, peut-être que Bello Bouba Maigari n'est pas un protagoniste décisif dans l'élection de 2025, sauf s'il adoube Maurice Kamto. Autre temps fort dans votre livre, la querelle territoriale entre le Cameroun et le Nigeria sur la presqu'île de Bakassi. On est en 1994 et vous dites que là, c'est une réussite pour le régime de Paul Biya ? Oui, bien sûr. Mon livre est là pour rendre compte de ce qui s'est passé. Mon livre n'est pas là pour peindre en noir un régime. Non. Et ce qui me semble, tout le monde est d'accord là-dessus, Paul Biya a bien joué. C'est une carte qu'il a bien jouée par une forme de pondération, par une forme d'utilisation de ses relais internationaux et également par l'expertise juridique locale. C'est là où on retrouve Maurice Kamto. On savait déjà que Maurice Kamto n'était pas forcément quelqu'un de favorable au régime en place, mais compte tenu de son expertise, il était l'une des figures de proue de l'équipe et, après avoir remporté sur le plan juridique, Paul Biya a engagé une négociation politique pour pouvoir obtenir ce qu'il avait gagné juridiquement. Là, c'était bien joué. Pendant ces 43 années de présidence de Paul Biya, il y a dans votre livre plusieurs fils conducteurs, la corruption, la répression. Vous parlez notamment des plus de 100 jeunes émeutiers de la faim qui sont tués à Douala en février 2008. Pourquoi avez-vous tenu à faire le portrait de l'ancien Secrétaire général de la présidence, Marafa Hamidou Yaya, qui est en prison depuis 2012 ? Oui, c'est pour dire l'absurdité qui entoure la question de la succession de Monsieur Biya et ceci depuis le début des années 2000. C'est-à-dire qu'il est question de couper en réalité toutes les têtes qui dépassent. Voilà ! Oui, vous citez l'ambassadeur des États-Unis à Yaoundé qui dit que « Marafa est en prison parce qu'il a pensé au pouvoir ». Exactement. Ça, ce sont les fuites de Wikileaks qui ont mis cela dehors. Et voilà ce qu'il est advenu. Et puis, dans votre livre, vous dites : « Je raconte le long chemin sur lequel Paul Biya a mené le Cameroun au bord de l'abîme, non sans la complicité de ce peuple qui, paresseusement, s'est laissé choir. » Oui, je pense que c'est trop facile de dire que Paul Biya a fait ci, Paul Biya a fait ça. La société civile camerounaise, le peuple camerounais, se lie lui-même les mains dans un pacte de paresse, de corruption. Non, en réalité, chez moi, il est plus question de piquer l'orgueil des uns et des autres afin qu'ils se ressaisissent. En réalité, c'est un appel à la réappropriation du Cameroun par les Camerounais. À lire aussiCameroun: à 92 ans, Paul Biya investit les réseaux sociaux à cinq mois de la présidentielle
Il fut un temps où, si vous vouliez passer une soirée avec Coluche, c'était possible, et sans payer votre ticket de théâtre, quand il était à l'affiche. Si vous étiez copain avec lui, ou le copain d'un copain, il suffisait de sonner à la porte de sa maison, à Paris. Ah ils sont très nombreux à connaître la façade carrée de briques rouges du numéro 11 de la rue Gazan, avec la cour jardin sur le côté gauche, derrière une grille où on gare les motos et mobylettes.Oui, il a beau être devenu une star, Coluche a gardé le plaisir, l'instinct de vivre en meute. Il est d'ailleurs interdit de prendre rendez-vous, de demander l'autorisation de passer et obligatoire de s'asseoir, boire un coup et accepter la bouffe qu'on va vous servir. L'installation parle d'elle-même : la juxtaposition des divans devant la télé, la série de chaises de bistrot et de chaises longues vous appelle quand vous entrez dans la salle de séjour, très éclairée. Il y a beaucoup de chance que ce soit Gérard Lanvin qui soit venu ouvrir la porte. Oui, le comédien qu'on a tous vu dans le terrible film, Tir groupé, et qui nous a fait rire dans Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine. Gérard habite là. Car c'est Coluche qui l'a emmené dans le métier, l'a tiré des puces de St Ouen où il vendait un tas de trucs. Au début Gérard conduisait la voiture, la camionnette, décrochait le téléphone, faisait un peu tout. Puis il a construit un café théâtre avec d'autres potes, Le Point Virgule, c'est lui qui y a fait entrer tout le bois des banquettes et du balcon. Puis Gérard a fourni des vannes à Coluche, pour le spectacle mais aussi les émissions de radio. Et même quand Véro est partie, Gérard est resté, enfin, un temps, on ne va pas s'attarder. Mais suivons-le, entrons … Le coude sur la table, une cigarette à la main et un verre de whisky devant lui, c'est Eddy Mitchell, bien sûr, le grand pote, avec Renaud, pas loin, avec un demi ou un pastagard. C'est le cercle rapproché des chanteurs, car la musique, ça le botte, Coluche, il aurait tant voulu être chanteur. Il a même monté un studio d'enregistrement dans la maison. Pour lui, oui, et que les copains utilisent pour enregistrer leurs trucs, ah ils se démerdent entre eux, dit Coluche, j'loue pas, j'suis pas dans l'commerce, moi. On ne peut pas s'empêcher de s'attarder un instant sur les casques de motos sur l'appui de fenêtre. Pourquoi il y en a tant ? Un pour chaque moto ? Non, un pour chaque usage. Enfin bref, passons, le présentoir à lunettes est beaucoup plus fun. Ça a commencé bêtement parce qu'il les paumait, ses lunettes, alors il en avait toujours plusieurs paires. Et pour rigoler, un copain lui a un jour offert un présentoir qu'il s'est mis en peine de garnir complètement. Ah oui, tous ses potes lui apportent un tas de trucs quand ils viennent. Alors, il ne les jette pas, du moins tant qu'y viennent, comme il dit. Et comme il faut les distraire, tous ces camarades, il y a deux flippers sur lesquels Mick Jagger et même Jack Nicholson ont joué, oui monsieur, et puis la table de ping pong qui remplace la piscine dans laquelle on s'est bien marrés mais au bout d'un temps, on a fini par ne plus y aller. C'est comme tout, hein, on se lasse.Oui, ce soir, chez Coluche, on va encore parler, rigoler jusque tard dans la nuit. Demain n'existe pas quand on est une bande de jeunes et qu'on se fend la gueule …
Vous reconnaissez-vous dans ces situations ?
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Sébastien Spitzer pour son livre « Petite philosophie de la sieste » aux éditions de la Martinière À propos du livre : « L'homme qui ne voulait pas mourir » paru aux éditions Viviane Hamy Amateurs de siestes, réjouissez-vous : vous avez compris le vrai sens de l'existence. Oui, c'est en retournant vous coucher que vous pratiquez la plus sage des philosophies : celle qui consiste à respecter le rythme naturel de vos vies. Les grands génies le savent : la sieste est le secret des intelligences fécondes. Que serait l'humanité sans le repos de Newton sous son arbre ? La pomme tombe et lui donne l'idée de la théorie de la gravité ! Même sans nourrir d'aussi grandes ambitions, il est conseillé de s'adonner à la « métaphysique du hamac » : elle apaise corps et âme. Au travers d'une vingtaine de textes courts, Sébastien Spitzer nous confirme que rien ne sert de courir, il faut dormir à point. Sébastien Spitzer est écrivain, essayiste et enseignant à Sciences Po. Il est l'auteur de romans couronnés par de nombreux prix littéraires, dont Ces rêves qu'on piétine (Prix Stanislas du premier roman, Prix Emmanuel Roblès) ou Le Cœur battant du monde (finaliste du Prix Goncourt des lycéens). Il est un grand amateur de sieste.
Cette semaine dans ton podcast MLB préféré, on revient sur les séries marquantes des derniers jours, avec les enseignements clés à retenir.
Dans cet épisode, je te parle sans filtre : oui, on est toutes dépassées parfois. Oui, ta maison est sens dessus dessous, oui tu cries parfois trop fort… et alors ? Mieux vaut fait que parfait. Aujourd'hui, je te partage comment j'ai appris à lâcher prise, à avancer petit pas par petit pas, même quand c'est le chaos. Pas de recettes magiques : juste du vrai, du simple et du rassurant pour que tu te rappelles que tant que c'est fait, c'est déjà énorme. Respire, écoute, et reprends la main avec moi, une action imparfaite à la fois.
Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. - « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.
Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Fiona Mille, Présidente de l'association de préservation de la montagne Mountain Wilderness France. Fiona est aussi consultante en résilience territoriale et gérante d'un gîte en Belledonne et vient enfin de publier “Réinventons la montagne. Alpes 2030 : un autre futur est possible” aux éditions du Faubourg. Ensemble nous parlerons de comment se projeter dans l'avenir avec lucidité et désir ! Pour en savoir plus sur le travail de Fiona, je vous invite à vous rendre sur le site Web de Mountain Wilderness. Pour continuer la lecture de Fiona, il s'agissait du livre de Richard Wagamese “Starlight”. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Si vous pensez qu'il suffit de boire trois verres d'eau juste avant de partir courir pour être hydraté… vous risquez d'être surpris.Dans ce 5e et dernier épisode de NUTRITION & SPORT, je vous explique comment boire intelligemment avant, pendant et après l'effort – et pourquoi toutes les boissons ne se valent pas.
À Nice, dans le sud de la France, ils sont 95 pays – dont la France – à avoir lancé un appel pour limiter la production de plastique et donc la pollution des mers. C'était cette semaine, lors de la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, qui s'achève ce vendredi 13 juin. Comment mieux protéger nos mers, qui recouvrent 70% de la surface du globe ? À l'heure du bilan, Ève Bazaiba Masudi se confie à RFI. Elle est ministre d'État et ministre de l'Environnement et du Développement durable en République démocratique du Congo. La cheffe de la délégation congolaise à Nice répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous retenez de cette troisième conférence de l'ONU sur l'océan ? Ève Bazaiba Masudi : Mais c'est vraiment une initiative très importante parce que ça nous permet de mobiliser davantage les soutiens politiques de très haut niveau en faveurs des initiatives africaines et surtout de susciter un élan de développement et d'accélérer les investissements sur les infrastructures portuaires, c'est ce qui nous manquait, et de renforcer la gouvernance océanique. Et en ce qui concerne la République démocratique du Congo, nous avons présenté le fait que la montée des eaux de la mer, par exemple où les pays insulaires sont en danger, c'est une conséquence logique du réchauffement de la planète. Donc, on ne peut pas dissocier la conservation, la protection des forêts et la gestion durable, donc, de nos mers. Et dans cette optique-là de partenariat gagnant-gagnant, la République démocratique du Congo, tout en étant victime de la situation dont elle n'est pas responsable, apporte une solution. Les forêts, les ressources en eau, les minerais critiques ou stratégiques et, de l'autre côté, les autres pays qui vont venir en partenariat avec nous vont apporter leurs fonds, leurs transferts de technologie, voilà un partenariat gagnant-gagnant qui va sauver l'humanité. Donc, il faut une coopération scientifique et des transferts de technologie ? Tout à fait, parce que les populations seront obligées de changer leurs habitudes. Nous qui sommes à la fois un pays forestier et un pays qui a accès à la mer, nous devons changer nos habitudes dans la conservation des forêts, dans la gestion durable des océans. Par exemple, la lutte contre la pollution plastique ; par exemple, la protection des mangroves ; par exemple, arrêter l'agriculture itinérante sur brulis, ne plus utiliser à outrance le bois comme énergie... Et ça demande des moyens, ça demande des fonds, parce que protéger la RDC, c'est sauver l'humanité. La RDC ne peut pas être un pays qui fait face à des conflits, par exemple, pour nous distraire. À l'est du pays, vous avez vu, il y a des vautours qui viennent pour l'exploitation illégale et illicite de nos ressources minières. Nous avons besoin de la paix et d'une paix durable. Ève Bazaiba Masudi, vous avez parlé de la pollution plastique. Alors, l'un des moments forts de cette conférence de Nice a été l'annonce que 95 pays soutenaient le projet d'adopter un traité ambitieux pour réduire la production de plastique et donc la pollution des mers. Qu'en est-il de la République démocratique du Congo ? Est ce qu'elle fait partie de ces 95 pays ? Nous soutenons ce traité tout en disant que c'est un processus. On n'est pas là pour les stopper directement, ces plastiques, nous allons y aller progressivement. C'est l'approche de la République démocratique du Congo. Il n'y a pas que des bouteilles en plastique, il y a plusieurs sortes de plastique, y compris des pneumatiques, n'est-ce pas ? En passant même par les jouets des enfants et autres ustensiles de cuisine, etc. La récupération, la transformation, le recyclage, et cetera, c'est comme ça que nous sommes dans ces processus dans notre pays. Est-ce que la RDC est dans les 95 ou pas ? Nous sommes dans les 95 pays, nous sommes dans ce processus-là. Nous l'avons commencé. Bientôt, il y aura les négociations qui vont continuer à Genève. Nous sommes là, nous faisons partie de cela. Le problème, madame la ministre, c'est que le plastique, il est fait à partir du pétrole et que beaucoup de pays pétroliers comme la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite sont opposés à cette limitation de la production de plastique. Vous savez, eux aussi, vivent le revers de la main de tous les procédés polluants qu'ils sont en train d'utiliser. Tout ce que nous allons faire, c'est la conscientisation. Parce que si nous ne prenons pas garde, nous risquons de vivre l'hécatombe, y compris dans ces pays-là. Alors, nous devons y aller étape par étape, leur demander par exemple d'appuyer le processus de récupération de ces plastiques, le processus des déchets et, étape par étape, lorsque nous allons stopper la consommation, lorsqu'il y aura plus de demande, l'offre ne viendra plus. Oui, mais ce que disent beaucoup, c'est qu'il ne suffit pas de gérer les déchets plastiques, il faut aussi réduire la production des plastiques. C'est ce que je dis, l'offre et la demande. Lorsque nous n'aurons plus de besoins de plastique, ils ne vont plus avoir l'intérêt à produire. Oui, c'est ça, il faut remplacer le plastique par autre chose ? Oui, par les matières biodégradables au niveau des emballages déjà, nous allons mettre des barrières sur la consommation des plastiques. Nous qui sommes des importateurs, nous allons arriver jusqu'à la limitation, donc, de l'entrée des plastiques dans notre pays, en commençant d'abord par exiger des plastiques recyclés localement. Je pense que la demande va diminuer, il n'y aura plus d'intérêt de fabrication, donc l'offre va s'arrêter de soi-même.
Aujourd'hui, on parle d'un phénomène. D'un jeu qui a donné des sueurs froides à des millions de joueurs… et qui s'apprête désormais à faire trembler les salles obscures.Oui. Phasmophobia – le jeu de chasse aux fantômes le plus angoissant de ces dernières années – va être adapté au cinéma. Et ce n'est pas un canular.
À l'occasion de la 10e édition du Refugee Food Festival, cet épisode vous embarque pour une rencontre marquante avec un homme, un parcours, et un combat… En France, près de 70 000 personnes ont obtenu le droit d'asile en 2024. Parmi elles, nombreuses sont celles qui trouvent leur place derrière les fourneaux, dans les cuisines de nos restaurants. Mais que sait-on vraiment de leur quotidien, de leur réalité et de leur histoire ? Réfugié voilà un bien grand mot qu'on prend rarement le temps de contourner !Harouna Sow, est né en Mauritanie, il a grandi au Sénégal, s'est installé à Paris, et aujourd'hui, après s'être formé dans de grandes maisons, il est chef au sein de l'association Refugee Food . Il dirige une brigade dans un lieu emblématique : la Cité du Refuge, et cuisine chaque jour pour les résident·es et pour les banquets des entreprises qui font appel à l'association.Dans cet épisode, il partage son parcours atypique, sa découverte tardive de la cuisine, et tout ce que cela représente pour lui.Voici une invitation à changer de regard sur les personnes réfugiées, à comprendre le rôle fondamental qu'elles jouent dans notre société et particulièrement dans le secteur de la restauration et comment leur intégration peut être une chance pour chacun.Le Refugee Food Festival, c'est aussi des événements organisés dans une dizaine de villes françaises tout au long du mois de juin. Profitez-en pour découvrir des cuisines du monde à travers les quatre mains que les chefs et restaurateurs installés organisent avec des chefs réfugiés.Oui parce qu'au final, si la cuisine est un refuge pour tous, Harouna est un chef avant tout.Découvrez le festival, soutenez l'association, partagez l'épisode, et discutons en sur Instagram : @chefs_podcastPlus d'infos : www.refugee-food.orgPAARRTTTAAAAAGGGGGGEEEEEEEEEEEZZZZZZZZZZZ !!!!!!!!Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un peu d'auto-dérision, beaucoup de légèreté, et tout plein de bébêtes. Dans cette Minute Marine un peu WTF (et totalement improductive), je te parle… d'animaux totems. Oui, oui. Tout est parti d'un échange rigolo pour préparer la dernière édition la newsletter Le Club du Vendredi. J'ai demandé à mes copines clubbeuses de me dire quel animal représenterait leur posture d'entrepreneure. Et comme elles sont chics, elles ont joué le jeu. Moi aussi. Je t'explique pourquoi, si j'étais une bête, je serais une ocelot — et pourquoi, finalement, cette question n'est pas si idiote que ça. Et toi ? T'es plutôt galago du Sénégal, polatouche ou élan géant du canada?? (Pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin
Vous partez pour une sortie moyenne, une séance de CrossFit qui s'éternise, ou vous préparez votre premier semi-marathon… et là, une question s'impose :Que manger pour tenir sans exploser votre estomac ?
Au Burundi, les résultats des législatives du 5 juin sont sans surprise. Le parti au pouvoir CNDD-FDD est crédité de 96% des voix et rafle la totalité des 100 sièges de la nouvelle Assemblée nationale. Le président Évariste Ndayishimiye consolide donc son pouvoir au moment où la population s'inquiète de plus en plus de voir partir des soldats burundais au Congo, au risque de leur vie. Le Burundi risque-t-il d'être le grand oublié d'un éventuel accord entre le Rwanda et la RDC ? L'avocat congolais Reagan Miviri est chercheur sur les conflits à l'institut Ebuteli. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le pouvoir burundais voulait faire de ces législatives un plébiscite en sa faveur. Officiellement, c'est réussi. Mais qu'en est-il en réalité ? Reagan Miviri : En réalité, c'est un pouvoir qui est de plus en plus contesté, qui est confronté à une situation économique désastreuse et à une méfiance venant d'une population qui ne comprend pas l'implication militaire en RDC alors même qu'il y a de graves problèmes au Burundi, surtout des problèmes économiques. Le principal opposant, Agathon Rwasa, n'a pas pu présenter de candidat à ces élections. Est-ce le signe que le pouvoir se méfie encore de son poids politique ? On peut le dire ainsi. Je pense que le pouvoir, surtout dans ces moments de crise économique, se rassure de ne pas avoir une autre menace de plus. Et surtout toute personne qui peut mobiliser contre le régime est écartée. La société civile burundaise accuse le président Ndayishimiye de brandir exagérément la menace militaire du Rwanda et du M23 pour justifier une répression accrue contre les opposants. Mais n'y a-t-il tout de même pas une offensive des troupes rwandaises et du M23 depuis quelques mois ? Oui, bien sûr. Je pense que la question sécuritaire est réelle. Les M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont maintenant dans la plaine de la Ruzizi et ils se rapprochent beaucoup plus de la frontière burundaise, ce qui peut vraiment inquiéter le Burundi. Depuis l'accord de coopération militaire d'août 2023, il y a eu jusqu'à 10 000 soldats burundais qui ont combattu au côté de l'armée congolaise au Nord et au Sud-Kivu. Mais depuis la bataille de Ngungu en décembre dernier face aux troupes du Rwanda et du M23, est-ce qu'on a une idée des pertes subies par l'armée burundaise ? C'est difficile d'avoir des chiffres exacts mais les pertes pourraient aller jusqu'à des centaines, voire même peut-être un millier. Quand il y a des pertes, ça rajoute encore du mécontentement au point que le pouvoir, voyant les élections approcher, a vu qu'il fallait réduire un peu sa présence et son empreinte en RDC. Il y a eu aussi quelques contacts entre les sécurocrates burundais et rwandais. D'ailleurs à un moment, on parlait d'une sorte de pacte de non-agression et c'est depuis ces temps-là que l'on voit que dans la plaine de la Ruzizi, alors même qu'il y a encore des affrontements entre les M23 et les Wazalendo, les militaires burundais qui sont souvent dans les mêmes zones ne sont pas impliqués dans ces affrontements. À lire aussiLa RDC et le Burundi signent un accord de coopération sécuritaire Donc Gitega et Kigali se sont parlés pour ne pas s'agresser directement ? En tout cas, on peut confirmer qu'il y a eu des pourparlers. Depuis plusieurs semaines, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont fortement encouragés par les médiateurs à négocier en vue d'un accord à la fois politique et commercial. Est-ce que le Burundi ne risque pas d'être le grand oublié de cet éventuel accord à venir ? Oui, je pense. Si ça continue toujours dans le format Doha et Washington, il me semble que le Burundi – et pas que le Burundi d'ailleurs, il y a aussi l'Ouganda de l'autre côté – risquent d'être des parties qui vont se sentir un peu oubliées. Et je pense que ça, c'est un risque de ne pas avoir un accord durable parce que ça serait très difficile d'avoir un accord avec le Rwanda sans l'avoir avec le Burundi et l'Ouganda. Et c'est pour cela que beaucoup de voix s'élèvent, pour que les processus internationaux soient les plus inclusifs possibles. Si on n'a pas cette question sur la table et si elle n'est pas gérée, il y a risque que l'on résolve peut-être le conflit dans une partie du Congo, par exemple dans le Nord-Kivu, mais que les tensions continuent par exemple dans la plaine de la Ruzizi. Le Burundi possède des terres rares, donc si demain le Rwanda et la RDC sont autorisés à exporter plus de richesses minières vers les États-Unis, le Burundi voudra aussi y trouver son compte, c'est ça ? Oui. Je pense que, dans un deal sur le minerai, il faut prendre en compte tous les acteurs en tant que pays de production mais aussi de traitement, de transit, parce qu'on peut aussi parler par exemple de l'or du Sud-Kivu qui passait par le Burundi. Et qui maintenant passe par le Rwanda ? Oui, et ça, c'est quelque chose qui doit inquiéter le Burundi. Et le Burundi voudrait quand même aussi avoir sa part dans tous ces différents deals miniers. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée
La Sierra Leone est l'un des pays au monde les plus exposés à l'érosion côtière. Près de deux millions de personnes établies le long des côtes encourraient le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. La montée des eaux est particulièrement inquiétante pour ceux qui vivent sur les îles au large des côtes sierra-leonaises. Ainsi, sur l'île Plantain, située au sud de la capitale Freetown, des dizaines de bâtiments ont déjà disparu, la terre se réduisant chaque jour un peu plus. La terre sablonneuse semble avoir fondu à force d'être léchée par les vagues. Le rivage s'enfonce maintenant à pic dans l'océan. L'érosion de la côte a déjà emporté une partie de l'école de Plantain Island, en Sierra Leone. L'extrémité du bâtiment est détruite et frôle le vide. Le professeur Ibrahim Tarawally se remémore son arrivée sur place, il y a presque vingt ans : « Beaucoup d'entre nous sont venus ici depuis le nord, pendant la guerre civile. Maintenant, cette île est en train de disparaître, à cause de l'érosion et des intempéries. Oui, j'ai peur ! Regardez cette école... une salle de classe et le bureau du principal sont tombés dans la mer. Graduellement, l'île rétrécit de plus en plus. Et quand elle disparaîtra, il faudra bien partir. » La population était initialement de plus de 5 000 personnes, il n'en resterait que quelques centaines. En contrebas, les vagues turquoises viennent se briser à quelques mètres seulement d'une petite mosquée bleue. Autrefois, ce bâtiment se trouvait au centre du village. « Une partie des murs s'est déjà effondrée, donc les gens viennent encore prier, mais ils ont peur. Alors quand la marée est haute, les fidèles prient vite, vite, le plus vite possible avant de repartir », témoigne l'imam Djibril Alhaji Kamara, qui continue d'y diriger la prière. Une voisine s'approche. Kadiatou Diallo porte un long voile noir qui recouvre son corps sec. La vieille femme originaire de Côte d'Ivoire pointe la surface lisse qui a fait disparaître de nombreuses maisons. « Avant, on pouvait marcher jusqu'à la petite île, tout là-bas. Il y avait une route, des maisons et une autre mosquée, mais tout a disparu. Juste là, c'était ma maison. Nous vivions de manière très confortable. En fait, on ne pouvait même pas entendre les vagues quand on dormait. Il y a des années, on ne pouvait même pas deviner qu'on vivait sur une île quand on se tenait ici ! On ne voyait même pas la mer », se souvient-elle. L'agence pour la protection de l'environnement en Sierra Leone et l'Organisation internationale pour les migrations ont mené récemment une étude pour voir comment améliorer la vie des habitants sur place. « Pour ceux qui veulent rester sur l'île, il y a un besoin de prendre des mesures de protection. Par exemple, on réfléchit à la manière dont on pourrait restaurer les mangroves qui entourent l'île, car cette végétation permet de ralentir l'érosion et de protéger la côte », explique Henry David Bayo, consultant pour l'agence gouvernementale. Une bonne partie des habitants de l'île Plantain n'ont tout simple nulle part d'autre où aller, ni même les moyens de quitter leur habitat en plein déclin. À écouter aussi8 milliards de voisins: les villes côtières du continent face à l'érosion
Tu vas peut-être me trouver zinzin de dire ça… Oui, aujourd'hui, je vais te recommande d'arrêter d'écouter La Cohorte. Enfin… dans certaines situations bien précises: quand tu es dans une phase de doute, de questionnements, de remise en cause… → appuie sur l'interrupteur et coupe tout. Dans cette MM, je te parle : – d'un épisode d'En Route dans lequel Florence raconte comment l'injonction à créer une offre signature l'a presque poussée à retourner au salariat ; – d'une entrepreneuse de mon espace de coworking qui trace son chemin, sans newsletter ni podcast dans les oreilles ; – et de tous ces contenus bien intentionnés (y compris les miens !) qui, parfois, finissent par embrouiller plus qu'ils n'éclairent. Tu vis ce genre de saturation, toi aussi ? Tu t'es déjà demandé si tu devais couper tous les contenus pour y voir plus clair ? (Pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin
Hélène raconte son mariage express à Copenhague, une alternative prisée par les couples mixtes face aux démarches complexes en France. On vous raconte ensuite les traditions françaises : vin d'honneur, brunch, tenues chics… et même superstitions autour des dragées ! Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Show Notes Quatre mariages et une lune de miel (https://www.tf1.fr/tf1/4-mariages-pour-une-lune-de-miel) Transcript Hélène: [0:17] Bonjour tout le monde. Judith: [0:19] Bonjour Hélène. Comment ça va ? Hélène: [0:21] Ça va très bien. Et toi ? Judith: [0:23] Oui, ça va, ça va. Hélène: [0:25] Alors les amis, avant de commencer avec le sujet du jour, comme d'habitude, on écoute un petit message. Elena: [0:32] Bonjour Hélène et Judith. Je m'appelle Elena, je suis professeure de russe et d'anglais. Je suis russe et j'habite à Dubaï. Je voudrais partager avec vous mon histoire d'apprentissage du français. J'ai commencé à apprendre le français en 2016 aux Etats-Unis à Union College où je travaillais comme l'assistant de professeur de russe. Dans le cadre de mon progra mme Fulbright, je pouvais suivre trois cours et j'ai choisi le français. C'était très efficace, très intensif et vraiment génial d'être parmi les autres étudiants. Après un an là-bas, j'ai essayé de continuer les cours en ligne avec différentes enseignants, ainsi qu'à l'Alliance Française à Dubaï. Mais après 3-4 mois, ma motivation disparaissait et j'étais même contente quand le prof annulait le cours. Un jour, j'ai découvert les vidéos d'Easy French et j'ai commencé à étudier le français toute seule. Et maintenant, chaque fois que je suis dans un taxi, presque chaque jour, j'écoute vos podcasts. Merci beaucoup pour votre travail et au revoir. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership
Aujourd'hui, une petite histoire surprenante… Celle d'un poète anglais de la Renaissance… qui a changé notre quotidien sans que personne ou presque ne connaisse son nom. Il s'appelait John Harington. Et il est l'inventeur… de la chasse d'eau !Oui, vous m'avez bien entendu. Derrière ce geste anodin — tirer la chasse — il y a l'idée brillante d'un écrivain du XVIᵉ siècle. Mais revenons un peu en arrière.John Harington naît en 1560, dans une famille aristocratique. C'est un homme cultivé, proche de la reine Élisabeth Iʳᵉ. Il écrit des poèmes, des satires, il traduit Virgile… Bref, un pur esprit de cour. Mais un poète un peu trop espiègle : ses écrits licencieux lui valent d'être temporairement banni de la cour.Pendant cet exil, il se passionne pour un sujet bien plus terre-à-terre… l'hygiène ! Car à l'époque, les toilettes sont un véritable problème. On utilise encore des pots de chambre, des latrines puantes… même dans les palais royaux.Harington se dit qu'on peut faire mieux. Il conçoit alors un dispositif qu'il baptise malicieusement "Ajax" — un jeu de mots entre le héros grec et le mot anglais jakes, qui désigne les latrines.Le principe ? Simple et génial : une cuvette reliée à un réservoir d'eau. Quand on actionne un levier, une grande quantité d'eau est libérée… et nettoie la cuvette. Autrement dit : la première chasse d'eau moderne !Harington écrit même un livret détaillant son invention : A New Discourse upon a Stale Subject: The Metamorphosis of Ajax. Sous couvert d'humour, il décrit précisément le mécanisme.Séduite par l'idée, la reine Élisabeth elle-même fait installer un exemplaire dans son palais de Richmond. Mais à l'époque, les villes n'ont pas encore les réseaux d'égouts nécessaires. L'invention reste donc marginale.Ce n'est qu'au XIXᵉ siècle, avec l'essor de l'urbanisme moderne, que la chasse d'eau inspirée par Harington se généralisera dans les foyers.Alors, la prochaine fois que vous tirez la chasse, ayez une petite pensée pour ce poète-inventeur visionnaire. John Harington, l'homme qui a prouvé… qu'un esprit brillant pouvait vraiment s'intéresser à tout. Même… aux toilettes ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Oui, c'est tout à fait vrai — c'est un de ces petits épisodes insolites et méconnus de la guerre secrète menée par les Britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale.Les services secrets britanniques, notamment la branche des opérations spéciales connue sous le nom de SOE (Special Operations Executive), étaient passés maîtres dans l'art de la guerre non conventionnelle : sabotage, désinformation, gadgets… et même utilisation de poil à gratter !Le produit en question était effectivement fabriqué à partir de la poudre de graines de pois mascate (Mucuna pruriens), une plante tropicale dont les poils provoquent une démangeaison intense au contact de la peau. Les Britanniques appelaient cette poudre Itching Powder.Le but était de perturber le moral et le confort des marins allemands. La poudre était clandestinement répandue sur les vêtements, notamment sur les sous-vêtements, les chaussettes ou les uniformes. Pour cela, des agents et des résistants pouvaient intervenir dans les ports où les navires allemands faisaient escale, ou contaminer les lots de vêtements envoyés aux forces allemandes.Bien sûr, cette arme était plus psychologique que stratégique. On ne s'attendait pas à faire couler des navires avec du poil à gratter ! Mais il est avéré qu'au moins une fois, un navire allemand a été contraint de faire demi-tour vers le port pour que l'équipage puisse se débarrasser des vêtements contaminés, les démangeaisons étant insupportables et rendant la vie à bord invivable.Ces méthodes illustrent bien l'esprit d'innovation des Britanniques dans la guerre secrète. En parallèle des actions de sabotage plus classiques, ils expérimentaient des moyens de semer le désordre et le malaise chez l'ennemi, parfois avec une bonne dose d'humour noir.On ignore en revanche l'ampleur réelle de cette tactique : les archives et témoignages sur ces opérations restent rares. Mais ce fait est bien documenté dans les travaux d'historiens de la guerre secrète, et cité par exemple dans les livres sur les "gadgets" du SOE ou sur les techniques de guerre psychologique utilisées par les Alliés.Donc oui : c'est une histoire véridique… et un excellent sujet pour piquer la curiosité de tes auditeurs ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.Quand j'ai décidé de me lancer dans la formation en ligne, j'étais pleine d'énergie, ultra positive et motivée. Ca faisait des années que je travaillais en marketing, j'avais une solide expérience : dans des grosses boîtes, des petites, chez l'annonceur, en agence de pub, en local et l'international. Bref, j'avais l'expérience qu'il faut pour transmettre. Donc je me lance, toute confiante que j'étais faite pour ça. Oui, sauf que le marché de la formation, c'était un tout nouveau marché pour moi. Et la formation en ligne encore plus. Et même si j'avais de solides compétences dans mon domaine d'enseignement, c'est-à-dire le marketing, et bien j'ai vite compris que tout n'était pas si simple. Parce que la formation en ligne a ses codes, ses méthodes, ses outils, son réseau, ses médias. Bref, c'était un peu le brouillard.Mais j'ai pris un raccourci. Pour être opérationnelle très rapidement, challenger mes idées, et me sentir confiante dans ma pédagogie. Et ce raccourcis, c'est d'avoir un mentor. Personnellement je pense que ma mentor m'a fait gagner 2 ans sur le business de la formation. En fait, je ne suis même pas sûre que j'aurais continué si je n'avais pas eu ses conseils. Ma mentor à moi est américaine, elle s'appelle Amy Porterfield et c'est LA boss de la formation en ligne aux Etats-Unis. Autant vous dire qu'elle avait 2 ou 3 trucs à m'apprendre sur le sujet
La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver
Quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour faire advenir les 2030 Glorieuses ? C'est à cette question que tente de répondre dans cet extrait Jean-Yves Buron, historien de formation, auteur de "Le monde est moche, la vie est belle", impliqué dans plusieurs initiatives citoyennes à Liège en Belgique dont la Ceinture Aliment Terre qui fera l'objet de nos échanges à venir. Ensemble nous parlerons d'engagement citoyen, d'autonomie alimentaire et de pourquoi la vie est belle ! 2030Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org Le podcast est soutenu par La Nef - Finance éthique, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com
Cette semaine dans tech 45', on parle santé préventive avec Zoī, start-up lancée il y a moins de 2 ans par Paul Dupuy et Ismaël Emélien, ex-conseiller d'Emmanuel Macron. Après 18 mois de travaux à deux pas de la Place Vendôme, Zoī accueille ses membres dans un espace de 2000 m2 répartis sur 4 étages. La promesse ? Un check-up ultra complet en 4h, avec près de 200 biomarqueurs, ECG, imagerie avancée et un suivi digital sur 12 mois. Déjà 2500 check-ups réalisés et 95% des membres appliquent au moins une reco. Objectif : repousser l'espérance de vie en bonne santé, et démocratiser la médecine prédictive. C'est cher ? Oui "c'est un coût" me dit Paul dans le dernier tech 45', bonne écoute !Je suis Seb Couasnon, on se retrouve chaque semaine sur ta plateforme de podcast favorite. Une remarque ou une proposition pour mon prochain épisode, tu m'écris sur LinkedIn ou X et je te réponds