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Le chef de l'État camerounais sera-t-il candidat à la présidentielle d'octobre ? « C'est du 50/50 », a déclaré lundi sur RFI le porte-parole du gouvernement camerounais, le ministre René-Emmanuel Sadi. « Il n'y a aucun doute », le président Paul Biya sera candidat en octobre, affirme de son côté, toujours sur RFI, le porte-parole du parti au pouvoir RDPC, Jacques Fame Ndongo. Visiblement, il y a donc une divergence entre le gouvernement et le parti au pouvoir sur l'avenir politique du président camerounais. Jacques Fame Ndongo, qui est aussi ministre d'Etat et ministre de l'Enseignement supérieur, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Nous sommes à trois mois de la présidentielle et, à la différence des autres grands partis politiques, le RDPC au pouvoir n'a toujours pas désigné son candidat. Est-ce qu'aujourd'hui vous pouvez nous en dire plus ? Jacques Fame Ndongo : Le candidat du RDPC est désigné. Article 27, alinéa trois, des statuts du parti. Que dit cet article ? Le président national du RDPC est le candidat du parti à l'élection présidentielle. Il est le candidat et je le dis de manière catégorique. Mais formellement, comment le RDPC peut-il prendre une telle décision ? Est-ce lors d'un congrès ? Est-ce lors d'un comité central ? Est-ce lors d'un bureau politique ? On n'a pas besoin d'un congrès. On n'a pas besoin d'autres choses. Nous avons nos statuts. C'est le droit positif. C'est-à-dire, l'article 27 des statuts du parti ne laisse planer aucun doute. Le président national du RDPC est le candidat du RDPC, de ce parti-là donc, à l'élection présidentielle. Donc, il y a zéro chance qu'il y ait un autre candidat du RDPC à la présidentielle d'octobre ? Nos statuts sont clairs. Pour être candidat du RDPC à l'élection présidentielle, il faut être président national de ce parti. Or, je ne sais pas qu'il y ait un autre président national du RDPC. Donc, c'est le président national du parti, Son Excellence Paul Biya, qui est le candidat. C'est dans les statuts du parti. Mais le chef de l'État a fait savoir ces derniers temps qu'il répondrait en temps voulu à l'appel du parti qui lui demande d'être candidat. Il n'a pas encore formellement répondu à cet appel… Je vous dis qu'il est candidat. Mais qu'est-ce qui vous permet de savoir qu'il est candidat alors qu'il ne s'est pas exprimé lui-même ? Parce que, ayant critiqué toutes les sources, je peux vous affirmer de manière péremptoire qu'il est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle. Tout le reste n'est que supputation. C'est-à-dire que vous l'avez vu récemment ? Je ne peux pas répondre à cette question, mais je vous dis que j'ai procédé à toutes les vérifications possibles et réelles. L'information que je vous livre est puisée à très bonne source. Ce que tout le monde a envie de vous demander, c'est : est-ce que vous avez pu rencontrer ces dernières heures le président Paul Biya et est-ce qu'à l'issue de cette rencontre il vous a donné son accord pour que vous nous disiez ceci aujourd'hui ? Je ne le dirai pas, mais sachez qu'en 52 ans de haute administration, il m'est difficile de me jeter comme ça dans un tonneau des Danaïdes si je n'ai pas la certitude de ce que j'affirme. Je ne suis pas né de la dernière pluie, comme vous le savez bien. Donc, vous avez puisé à la meilleure source ? J'ai puisé à bonne source, c'est bien vérifié, c'est bien recoupé. Pas de doute là-dessus. Alors, formellement, par quel canal le chef de l'État va-t-il annoncer qu'il répond oui à l'appel des militants de son parti ? Oui, il le fera. Vous savez qu'il est maître du temps présidentiel. Il le fera par le canal qu'il jugera le plus opportun. Alors, ce lundi 7 juillet, sur RFI, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi, a affirmé que rien n'était décidé concernant la candidature ou non du président Biya à la présidentielle d'octobre. « C'est du 50/50 », a-t-il précisé… Oui là, c'est l'État. Moi, je parle au nom du parti. Vous êtes bien d'accord que ce sont quand même deux points de vue divergents ? C'est vous qui le dites. Et est-ce que cette divergence, ça ne crée pas une situation de cacophonie au sommet de l'État camerounais ? Il n'y a aucune cacophonie. L'un parle pour le gouvernement de la République et l'autre pour le parti au pouvoir. Il n'y a pas de parti État. Alors par ailleurs, vous êtes ministre de l'Enseignement supérieur, vous êtes donc un collègue de René-Emmanuel Sadi. Est-ce que vos propos ne risquent pas d'être perçus comme une sérieuse entorse au principe de solidarité gouvernementale ? Je parle au nom du parti, pas au nom du gouvernement. Le ministre Sadi, qui est un frère, un ami, parle au nom de l'État, au nom du gouvernement. C'est la première fois tout de même que l'on voit une divergence sérieuse de point de vue entre le parti au pouvoir et le gouvernement sur la question d'une candidature à venir du président Biya, est-ce que cela ne dénote pas un certain essoufflement, une certaine fragilité au sommet de l'État camerounais ? C'est vous qui parlez de divergence. Je ne critique personne. La solidarité gouvernementale existe bel et bien, mais moi, je m'exprime au nom du parti au pouvoir.
Et si je vous demandais… de trop manger ? Oui, oui. De sur-manger volontairement, le temps d'un exercice. Non pas pour se faire du mal, ni pour culpabiliser, mais pour observer, apprendre, ressentir. ps : le titre "manger moins" est inexact. " manger + ajusté" = mieux, mais personne ne cherche ce titre sur les internet !Retrouvez tous les bonus de cet épisode dans ma newsletter !Inscrivez-vous à notre Masterclass cet été ! Dans ce premier épisode des Cahiers de vacances de Dans la poire !, je vous propose une expérience inhabituelle et puissante pour vous reconnecter à vos sensations de rassasiement, comprendre pourquoi vous continuez parfois à manger sans faim, et surtout, apprendre à ajuster les quantités dans l'assiette… sans passer par un régime.
Le chef de l'État camerounais, Paul Biya, sera-t-il candidat à sa succession lors de la présidentielle du mois d'octobre prochain ? « C'est du 50/50 », répond ce lundi sur RFI le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Dans cette interview, le porte-parole du gouvernement camerounais réagit également à la démission récente de ses deux collègues, Bello Bouba Maïgari et Issa Tchiroma Bakary, et à l'annonce de leur candidature à la présidentielle à venir. « Au parti RDPC au pouvoir, les rangs sont en train de se resserrer », déclare-t-il. En ligne de Yaoundé, le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Les départs annoncés des ministres Bello Bouba Maigari et Issa Tchiroma Bakary de votre gouvernement, est-ce que ce n'est pas un coup dur à trois mois de l'élection présidentielle ? René-Emmanuel Sadi : Des alliés qui partent et non des moindres, effectivement, on peut forcément le regretter. Pour autant, nous ne croyons pas qu'il faille faire tout un drame de ces démissions de quelques membres du gouvernement, en l'occurrence des ministres appartenant au FSNC et à l'UNDP. Je le dis parce que le Cameroun est un pays de liberté et de démocratie et ceci est un acquis irréversible que nous devons incontestablement à l'engagement du président Paul Biya. Le RDPC, quant à lui, en prend forcément acte et le RDPC, fort de ses nombreux atouts et de son maillage territorial, reste debout et serein. C'est vrai que la concurrence sera sans doute un peu plus forte puisque nous avons perdu des alliés, mais le RDPC va s'organiser, les rangs sont en train de se resserrer et il est quasiment certain, de mon point de vue, que nous allons préserver cette position dominante que nous avons non seulement sur l'ensemble du pays, mais particulièrement dans la zone du septentrion. Enfin, pour ce qui est de la prétendue absence au sommet de l'État, il n'en est rien. Le président de la République conduit bel et bien les affaires de la République dans un style qui lui est propre, fait de discrétion et d'efficacité, sans tapage. Alors en effet, c'est Issa Tchiroma Bakary qui a parlé de l'absence de Paul Biya en tant que président de la République. Il a expliqué que, lors des réunions, le président ne s'exprimait plus, qu'il était absent et qu'il ne gouvernait plus. Qu'est-ce que vous répondez à cela ? Je pense que cette absence est une absence apparente. Cette absence apparente n'enlève rien à l'efficacité de l'homme et n'enlève rien à sa connaissance parfaite des dossiers. Il suit au quotidien tout ce qui se passe. Il est certainement l'homme le plus informé. Mais quand on a 92 ans, est-ce qu'il n'est pas normal qu'on ait quelquefois quelques absences ? Justement, à 92 ans, c'est un énorme mérite que de continuer à gouverner son pays. C'est un énorme mérite que de s'intéresser aux affaires de l'État, de suivre les dossiers. Je pense que la chance qu'on a, c'est que le président, à cet âge, a une mémoire phénoménale. C'est vrai, l'âge est là, il est important. Mais évidemment, quand on peut, malgré cet âge, continuer à suivre ses dossiers, c'est aussi un grand mérite qu'il faut saluer. Est-ce que le Secrétaire général de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh n'est pas quelquefois le vrai patron du pays, quand le président n'est pas en mesure de gouverner à chaque heure de la journée ? Non, non, je ne dirai pas la même chose. Le Secrétaire général de la Présidence peut donc, en tant que collaborateur le plus proche du président de la République, le connaissant, il peut anticiper. Je peux vous dire qu'il est tenu de rendre compte et, s'il a anticipé que la décision qu'il a eu à prendre n'est pas celle qui convenait, le chef de l'État est en mesure d'apporter les corrections nécessaires et, évidemment, il s'exécute dans ce sens-là. Alors, à trois mois de la présidentielle, tous les grands partis ont investi leur candidat, ou du moins ont annoncé qui sera leur candidat. Tous sauf le RDPC au pouvoir. Pourquoi ? Tout simplement parce que le RDPC connaît les dispositions de la loi. Nous avons encore suffisamment de temps pour que le RDPC se prononce et donc nous attendons dans les meilleurs délais possibles sous la conduite de son président national, le président Paul Biya. Nous entendons nous décider dans ce sens-là. Le chef de l'État lui-même a laissé entendre que, le moment venu, il dirait à ses militants s'il est candidat ou non. Quand Paul Biya s'exprimera, est-ce que vous êtes certain qu'il dira : « Oui, je suis candidat ? » ou est-ce qu'il y a une hypothèse où il pourrait dire : « Eh bien, non, je ne serai pas candidat, ce sera quelqu'un d'autre » ? Je ne suis pas un devin, pour vous dire. Il se prononcera en son âme et conscience. Et c'est un homme d'une très grande clairvoyance, d'une très grande sagesse. Il saura dire à ses compatriotes la position qui sera la sienne. Mais pour dire les choses familièrement, à votre avis, c'est du 50/50, ou il y a plus de chances qu'il dise oui ou qu'il dise non ? C'est du 50/50. Forcément, puisqu'il l'a dit, qu'il se prononcera le moment venu. Forcément, c'est du 50/50. Donc le jeu est ouvert ! Écoutez, c'est lui qui nous a dit qu'il va se prononcer le moment venu. Ses militants, beaucoup ont fait des appels au président et c'est à lui qu'il appartient de répondre à ses militants. Et il peut y avoir une surprise ? Bon, peut-être que ça peut être une surprise dans un sens comme dans l'autre. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: dans le sud-ouest anglophone, les élites du RDPC derrière Paul Biya
L'Olympique Lyonnais doit trouver 200M€ pour sauver sa place en Ligue 1. Dans le FC Stream Team, nos journalistes Maxime Dupuis et Cyril Morin s'interrogent sur la stratégie à suivre pour l'OL afin de sauver sa peau en Ligue 1.Dans le deuxième sujet, il est question de Ballon d'Or et d'Ousmane Dembélé. L'attaquant du Paris Saint-Germain peut-il voir la distinction lui passer sous le nez ? Oui selon Cyril alors que Maxime ne comprendrait pas qu'il ne lui revienne pas après avoir tout gagné avec son club.Enfin nos journalistes font un état des lieux du football féminin en France. Pourquoi la mayonnaise n'a-t-elle pas pris davantage après la Coupe du monde 2019 organisée sur notre territoire ? Plusieurs raisons expliquent cela. Ils en débattent.Enfin, comme vous en avez l'habitude, retrouvez le quiz de Quentin Guichard en fin d'émission... Bonne écoute ! Présentation : Maxime Dupuis et Cyril MorinGraphisme et quiz : Quentin Guichard (extraits en vidéo)Réalisation : Hadrien Hiault Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La coopération entre les États, ça continue de marcher en Afrique de l'Ouest, même après la rupture entre les trois États de l'Alliance du Sahel et la Cédéao. La preuve ? L'OMVS, l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal, qui réunit le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et le Mali. Mais attention, dit le Haut-Commissaire de l'OMVS, la vraie menace sur son organisation n'est pas politique. Elle est financière. Si les sociétés nationales d'eau et d'électricité ne payent plus leurs factures, les barrages vont tomber en ruine ! En ligne de Dakar, le Mauritanien Mohamed Abdel Vetah répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En octobre et novembre dernier, une crue exceptionnelle du fleuve Sénégal a provoqué plus de 50 000 déplacés et a inondé plus de 16 000 hectares de terres agricoles. Est-ce que c'est une fatalité ou est-ce qu'on peut y faire quelque chose ? Mohamed Abdel Veta : Les changements climatiques sont une réalité et le bassin du fleuve Sénégal n'y échappe pas. Les crues sont plus fréquentes et plus violentes. Effectivement, l'année dernière, nous avons connu l'une des pires inondations depuis un demi-siècle. Le fleuve a atteint des niveaux records. Les dégâts ont été importants, mais grâce à la coordination régionale, nous avons activé notre système d'alerte précoce. Nous avons opéré les barrages et travaillé main dans la main avec les États membres, jour après jour, pour limiter les impacts. Et ce que vous dites, c'est que, si vous n'étiez pas intervenu, cela aurait pu être pire ? Sur le fleuve Sénégal, il y a deux barrages importants, celui de Manantali et celui de Diama, et ils ont été opérés effectivement pour réduire l'impact de ces crues. Et notre rôle, c'est la préparation de notre plan, de notre système d'alerte précoce qui est là pour dire aux populations : attention, cette zone est inondable, il ne faut pas cultiver, il ne faut pas y habiter, ou attention, cette saison des pluies sera une saison particulièrement humide. Et quelles sont vos prévisions hydrologiques pour le fleuve Sénégal pour ce deuxième semestre 2025 ? Alors tout porte à croire qu'elles seront excédentaires sur le haut bassin, c'est-à-dire dans la zone Guinée et Mali. Et normale ou plutôt normale dans le reste du bassin. Et quand je dis excédentaire dans le haut bassin, cela veut dire effectivement qu'il y a des risques d'inondation parce qu'avec le temps, c'est la pluie qui vient dans le haut bassin qui vient se propager dans le reste du bassin. L'OMVS est un organisme de bassin transfrontalier qui réunit quatre pays, la Mauritanie dont vous êtes vous-même un ressortissant, le Sénégal, le Mali et la Guinée. Je vois que vous veillez à l'équilibre entre les quatre pays de votre organisation, mais est-ce que la rupture récente entre le Mali et la Cédéao ne complique pas les relations entre vos quatre pays ? L'OMVS, ce n'est pas la Cédéao. Et la bonne question, c'est plutôt : quelle est notre contribution pour que ce qui a fonctionné pendant 50 ans, 50 ans de dialogue, 50 ans de solutions qui ont bénéficié à nos populations, continue à fonctionner et à bénéficier à nos populations ? Notre conviction est que la coopération n'est pas un luxe. C'est une nécessité, surtout aujourd'hui face au changement climatique. Et l'eau, la sécurité alimentaire, aucun pays ne peut relever ces défis seul. Je crois qu'il y a trois priorités pour que cette coopération non seulement tienne, mais s'amplifie. La première, c'est de saisir l'opportunité du changement climatique pour trouver des financements pour pousser à l'innovation. La deuxième, c'est de maintenir un haut niveau de dialogue et d'engagement politique. Et c'est la force de l'OMVS à travers la conférence des chefs d'États et de gouvernements, c'est que le dialogue a toujours été maintenu entre nos États. Et la troisième, c'est de construire l'avenir avec les jeunes. Ce sont eux les vrais bâtisseurs de la résilience. Et au fond, c'est cela la diplomatie du concret, des projets visibles, partagés, utiles pour ces jeunes. Et nous y croyons et nous le faisons avec force. À l'heure de la rupture entre la Cédéao et les trois États de l'AES, est-ce que vous ne craignez pas tout de même que chacun des quatre États de l'OMVS ne soient tentés de se replier sur lui-même ? Alors, ce que je peux vous dire, c'est que nous avons lancé notre dernier programme d'adduction en eau potable dans les zones rurales qui ont été longtemps délaissées au profit des grands transferts vers les grandes villes comme Nouakchott, comme Dakar et comme d'autres grandes villes. Ces programmes vont permettre aux villageois autour du fleuve d'avoir accès à une eau potable. Et quand nous avons lancé ce programme, et bien nous avons vu l'engagement des quatre États de l'organisation pour ces projets. Et je vous parle de projets, là, qui ont été lancés dans les derniers mois. L'une des grandes vocations de l'OMVS, c'est de vendre de l'eau et de l'électricité aux grandes sociétés nationales. Mais est-ce que ces sociétés s'acquittent convenablement de leurs obligations financières ? Les ouvrages communs de l'OMVS, qui font notre fierté et symbolisent notre résilience, ces barrages qui éclairent nos foyers, irriguent nos terres, donnent à boire à nos populations et nous protègent face aux aléas climatiques, ces ouvrages fonctionnent parce que, depuis la création de l'OMVS, depuis plus d'un demi-siècle, chacun de nos pays a joué sa partition. Mais je dois le dire avec clarté, sans paiement régulier des obligations financières, ces infrastructures sont en péril. Ce que nos prédécesseurs ont construit avec courage et vision sera en péril. Je sais que la conjoncture est parfois difficile. Je ne porte aucun jugement, mais je garde une conviction. L'histoire de l'OMVS a montré que, chaque fois que nos pays se sont réunis autour de problématiques communes, des solutions visionnaires ont été trouvées. Donc, il faut qu'en Mauritanie, au Sénégal, au Mali, en Guinée, les sociétés nationales des eaux, les sociétés nationales d'électricité payent leurs factures. C'est ça ? Oui. Il faut que ces engagements financiers soient honorés parce que, sans ces engagements, la maintenance des ouvrages est une difficulté majeure et la continuité de service sera un risque. À lire aussiMali : inauguration du barrage de Gouina, sur le fleuve Sénégal À lire aussiSénégal: le barrage de Diama, un exemple de gestion partagée de l'eau
« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie
On parle beaucoup de santé mentale en ce moment ? Ou on parle enfin de santé mentale peut-être...En tout cas, entre les retombées du Covid et le livre de Nicolas Demorand, le sujet est sur la table, et forcément, à Thune, ça nous interpelle. Est-ce qu'on ne dit pas classiquement que "l'argent rend fou" ? Et en même temps, au quotidien, on voit bien que les galères de fric accompagnent souvent les galères psychiques, se nourrissant les unes les autres dans la douleur... au point qu'on espère parfois de l'argent qu'il nous protège, qu'il guérisse toutes nos blessures et nos fragilités, y compris immatérielles. Denis, lui, est devenu très riche. Et vous allez l'entendre, sa complexion mentale très particulière n'y est pas pour rien. Si vous cherchez à vous enrichir, ce grand bipolaire a certainement des conseils à vous dispenser. Est-ce que ça l'a rendu plus heureux ? Oui, mais pas pour les raisons que vous imaginez. Est-ce qu'il peut vous initier à la Bourse ? Absolument. Est-ce qu'il est complètement zinzin ? Lui répondrait "bien gratiné quand même" :^) Bonne écoute et bon voyage dans la psyché et les actifs d'un esprit hors norme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Il faut mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour le développement des pays du Sud », a déclaré, lundi 30 juin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'ouverture de la Conférence de Séville, aux côtés du Français Emmanuel Macron, du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et de cinquante autres chefs d'État. Mais à quoi sert cette Conférence de l'ONU sur le financement du développement au moment où le monde est en crise ? L'économiste italien Mario Pezzini a été le directeur du Centre de développement de l'OCDE. Il est aujourd'hui conseiller spécial à l'Unesco. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette conférence sur le développement s'est ouverte lundi 30 juin à Séville, en l'absence des Américains, qui avaient déjà dit il y a quinze jours qu'ils ne viendraient pas. Est-ce que ce n'est pas mauvais signe ? Mario Pezzini : Oui, c'est un problème sérieux parce que la coopération multilatérale, à travers ce signe, on le voit très clairement, est mise à rude épreuve. Un autre signe, si vous voulez, c'est aussi la réduction progressive des financements au développement. On est tous au courant du fait que les États-Unis ont décidé donc de réduire à zéro l'instrument principal de la coopération qu'on appelait USAID. Mais ce ne sont pas les seuls, les États-Unis ne sont pas le seul pays. Le Royaume-Uni réduit de moitié sa contribution, au point que la ministre du Développement a démissionné. Et aussi plusieurs pays européens ont fait le même. Entre autres, la France aussi a réduit. À mon avis, le problème n'est pas que le financement, c'est aussi : qu'est-ce qu'il faut faire avec ? Quelles capacités on doit mettre en place pour y arriver ? Pour la FEPS, la Fondation pour les études progressistes en Europe, vous proposez justement à l'Union européenne une nouvelle stratégie à l'égard des pays du Sud. Vous écrivez notamment : « l'incitation aux investissements privés en Afrique, c'est bien, mais cela ne suffit pas ». Mais oui, vous savez, dans ce monde, on voit apparaître une voix des pays du Sud qui appelle à une réforme de la gouvernance mondiale et à une coopération qui soit plus alignée avec les priorités des pays du Sud, pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique. Ces pays demandent un financement équitable, mais ils demandent aussi une voix, une voix autour de la table où on décide et on discute de « l'ordre mondial », comme on aime dire. Alors, à ce propos, l'Europe, que doit-elle faire ? Moi, je suis persuadé qu'il faut redéfinir son rôle parce que le monde, vous l'avez dit, est plus fragmenté, parce que l'Europe doit avoir des partenaires dans son action. Et donc là-dessus, nous, on propose, j'ai écrit l'article avec Stefano Manservisi qui a été le directeur de la coopération à l'Union européenne à deux reprises… Donc, nous, on propose une nouvelle alliance avec les pays du Sud. Il s'agit pour l'Europe d'avoir des interlocuteurs, compte tenu de la fracture atlantique, compte tenu des difficultés avec la Russie et la Chine. Donc l'interlocuteur naturel pour l'Europe, ce sont les pays du Sud. Regardez la Commission européenne, elle s'est déplacée entièrement pour la première fois dans son histoire et c'était en Inde. Voilà, c'est dans cette direction qu'il faut aller. Mais alors l'Europe, qu'est-ce qu'elle peut faire ? L'Europe, ça fait un certain temps qu'elle a changé son approche et a pensé qu'il fallait renforcer ses interventions avec des ressources privées. Mais pour le faire, il faut donner des garanties aux capitaux privés afin que les résistances à investir soient réduites. Donc, il faut le faire en créant une gouvernance partagée avec les pays du Sud. Il faut qu'il y ait une plateforme derrière ce type d'intervention, dans laquelle, autour de la table, il y a le Nord, l'Europe, et il y a le Sud, ensemble. Avec un ordre du jour commun et une sorte de copropriété ? Oui, vous savez, l'aide aujourd'hui est discutée, dans ses règles et dans son architecture, dans des comités dans lesquels il n'y a aucun pays du Sud. Donc c'est évident que le Sud veut y être aussi. Les pays du Sud ont déjà obtenu le fait d'être un membre permanent du G20. Donc, il faut aller davantage dans cette direction. « L'un des freins aux investissements privés en Afrique », écrivez-vous, « c'est l'évaluation du risque par des entrepreneurs qui sont souvent frileux ». Qu'est-ce que vous proposez pour rassurer ces opérateurs économiques ? Aujourd'hui, les investissements privés s'orientent sur la base des agences de notation et de la notation que ces agences donnent aux pays en développement. Or, ces notations sont construites sur la base de critères qui ne sont pas transparents, qui la plupart des fois sont subjectifs et qui tendent à pénaliser les pays du Sud. Je vous donne un seul exemple : quand on était au milieu de la crise du Covid-19, les pays qui souffraient le plus, qui étaient le plus atteints, étaient les pays du Nord. N'empêche que les agences de notation ont pénalisé dans ce moment-là les pays du Sud, bien plus que les pays du Nord. Il y a toujours une sorte de pénalisation, et ça, il faut le revoir. Alors la vraie question est comment est-ce qu'on va le faire ? L'Union africaine, différents acteurs africains, proposent de créer des agences africaines de notation. D'accord. C'est une hypothèse. Il faut aussi faire en sorte que les investisseurs regardent les notations de ces agences-là et pas celles des quatre agences privées, Fitch et compagnie, qu'on regarde toujours.
We're back with our sixteenth Leave The Light On episode where we recap the cases we covered in the previous month, discuss crime headlines from the month, and give you a sneak peek at what is coming up in the next month. If we know! References: CBS News, “Travis Decker, fugitive dad accused of killing 3 daughters, may have died while evading police, authorities say” CBS News, June 25 2025, https://www.cbsnews.com/news/travis-decker-dad-accused-killing-daughters-possibly-dead-authorities/, Accessed June 26 2025 “Victimly Insane: The Frank Jarvis Atwood Interview”, Amazon, https://www.amazon.com/Victimly-Insane-Jarvis-Atwood-Interview/dp/0991359186, June 29, 2025. “And the Two shall become One: The Frank J. Atwood & Rachel L. Atwood Story”, GoodReads, https://www.goodreads.com/book/show/40077422-and-the-two-shall-become-one, accessed June 29, 2025. Shrestha, Naman, “John O'Keefe: How Did He Die? Was He Killed?”, TheCinemaholic, Oct 17, 2024, https://thecinemaholic.com/john-okeefe/, accessed June 29, 2025. El-Bawab, Nadine; Murtha, Erin; Deliso, Meredith, “Karen Read found not guilty of murder in retrial on police officer boyfriend's death”, ABC News, June 18, 2025, https://www.msn.com/en-us/news/crime/karen-read-found-not-guilty-of-murder-in-retrial-on-police-officer-boyfriends-death/ar-AA1GYA93, accessed June 29, 2025. McColgan, Flint, “Not Guilty! Jury clears Karen Read of murder, leaves only OUI conviction”, Boston Herald, June 18, 2025, https://www.bostonherald.com/2025/06/18/karen-read-found-not-guilty-on-murder-manslaughter-guilty-on-oui/, accessed June 29, 2025. Dostal, Peter, “History of Sexual Assault”, The Criminal Law Notebook, https://criminalnotebook.ca/index.php/History_of_Sexual_Assault, accessed June 29, 2025. “Tougher Penalties for Child Predators Act”, Canada Justice Laws Website, June 6, 2015, https://laws.justice.gc.ca/eng/AnnualStatutes/2015_23/page-1.html, accessed June 29, 2025.
Épisode 1341 : Les réseaux sociaux jouent aujourd'hui un rôle déterminant dans la façon dont les voyageurs choisissent leurs destinations. Ils sont devenus aujourd'hui de puissants moteurs d'inspiration, de décision et parfois de déception.Oui, les réseaux sociaux influencent nos destination de vacances. Et pas qu'un peu.Selon une étude Opodo, près d'un tiers des Français (33%) déclarent être influencés par les contenus vus sur les réseaux sociaux pour choisir leur prochaine destination de voyage. Dans d'autres pays c'est encore pire : 49% des espagnoles choisissent leur destination voyage parce qu'is ont été influencé par les réseaux sociaux.Chez les Millennials français, 63% consultent les réseaux sociaux pour choisir leur destination, et 84% lisent les avis clients avant de réserver.Il ya des raison psychologiques qui expliquent que nous soyons influencés par les réseaux pour nos destination de voyageAussi étrange que cela puisse paraitre, voyager là où « tout le monde va » procure un sentiment d'appartenance et de validation sociale.—Des contenus Social Media qui façonnent les envies de voyagenous adorons depuis toujours partager nos souvenirs de voyages. Le plus vieux d'entre nous se souvient peut-être les soirées diapositives ou power point chez tonton et tata. Choisir une destination de voyage c'est un peu aussi choisir ce qu'on aura à raconter en rentrant.Selon un sondage d'eDreams Odigeo, 42% des touristes réservent leurs vacances en fonction du potentiel « instagrammable » d'une destination.Selon une étude Booking, 32% de ses utilisateurs privilégient les établissements photogéniques pour leurs vacances.A l'heure des réseaux sociaux, on parle même d'égo tourisme.L'égotourisme c'est le faut de partir pour une destination dans l'unique but de faire grimper sa propre popularité en ligne. Tel influenceur ou telle personne célèbre passe ses vacances en Grèce ? Je vais également partir en Grèce cet été car cela en fait une destination « tendance ».—TikTok a-t-il contribué à la popularité touristique de l'AlbanieCet été, la recherche incessante de spots cachés et bon marché a amené une avalanche de visiteurs sur ses plages aux eaux cristallines. En quelques années, l'Albanie a connu une explosion de sa fréquentation touristique, largement attribuée à l'exposition sur les réseaux sociaux.https://www.tiktok.com/@mgtbtravel/video/7494345412401237270?lang=fr&q=albanie%20voyage&t=1751005512080En juillet 2024, l'Albanie a connu une augmentation de 26 % du nombre de visiteurs étrangers. En Septembre 2024 c'est plus de 45% de touristes internationaux. TikTok a transformé l'image de l'Albanie, la faisant passer de destination confidentielle à “nouveau joyau européen”.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:19:46 - Lectures du soir - Sophie n'a pas le droit de manger entre les repas. Oui mais elle a faim ! Alors en secret, elle vole du pain. Elle se fait attraper et est privée de dîner. Heureusement, sa bonne partage avec elle toutes les gourmandises cachées dans son garde-manger. Sophie va en profiter… jusqu'à la nausée.
Comment êtes-vous habillé aujourd'hui ? Où ont été fabriqués vos vêtements et dans quelles conditions ? Ces questions prennent de plus en plus de place dans nos têtes avec la multiplication des reportages sur les coulisses de la fast fashion, ces enseignes de mode éphémère qui mettent en vente des milliers de modèles différents à des prix très bas. Nous avons tous vu ces montagnes de vêtements usagés aux abords de certaines villes africaines ou asiatiques… Oui mais acheter un vêtement, c'est un plaisir et quand il n'est pas cher, c'est accessible à tous ! En plus une véritable économie s'est développée dans les pays du Sud autour de ces surplus de vêtements occidentaux, comme vous le verrez dans un instant au Cameroun. Alors, les ONG multiplient les rapports, les pouvoirs publics tentent de légiférer, des entreprises développent des alternatives en France. Nous vous emmènerons en région Rhône Alpes découvrir la marque 1083 qui fabrique des jeans 100% français et l'usine Nouvelles fibres qui fabrique du tissu à partir de vêtements recyclés. Reportage de Clémentine Méténier. Avec l'éclairage de Hatem Sedkaoui, membre fondateur de la Fédération de la mode circulaire. Musique diffusée pendant l'émission BabySolo33 - Fashion Victime.
Cette semaine, je réponds à une question profonde qu'on m'a posée :→ Peut-on vraiment changer ?Je pense que OUI, absolument.Dans cet épisode de podcast, on parle changement intérieur, évolution personnelle, et surtout de ce moment flou où on ne se reconnaît plus vraiment...Tu sais, ce moment où tu n'es plus la version d'avant, mais tu ne sais pas encore qui tu es en train de devenir. Ni même qui tu VOUDRAIS devenir.
Le procès de Jésus est certainement l'un des plus connus au monde, mais personne ne s'étonne qu'il n'ait pas eu d'avocat ! Laurent Delvolvé, romancier et surtout avocat lui-même, a décidé de lui en donner un (« L'avocat de Jésus Téqui »). Nous voici entraînés à la suite de cet homme qu'il imagine juif et citoyen romain, comme Paul de Tarse, ayant fait de longues études de droit, comme Nicodème, et comme Cicéron, avocat et rhéteur devant les tribunaux romains. En suivant cet homme, on suit le Christ et sa Passion ; en écoutant sa plaidoirie, on se laisse emporter par le message de Jésus et on accepte avec humilité sa prochaine crucifixion. La Règle de saint Augustin s'est dotée il y a quelques semaines d'un avocat de prestige, en la personne du pape élu. Brève, simple et pratique, la Règle de saint Augustin est aussi juste : son auteur, qui a vécu en communauté, sait de quoi il parle. Mais cette règle monastique peut-elle intéresser un lecteur non religieux ? Oui, argumente l'auteur inspiré d'une brillante préface à cette Règle, qui aide chacun à grandir dans la concorde et la charité. François-Marie Humann, prémontré, a été élu en 2013, à 43 ans, quarante-huitième abbé de Mondaye depuis la fondation. Historienne de renom, Claire Reggio nous transporte à la fois dans le temps et dans l'espace pour revivre, une à une, les étapes décisives qui ont mené Constantin à prendre une décision fatidique : convoquer tous les évêques de l'Empire romain pour sauver la fragile paix de l'Église menacée par l'hérésie arienne (« Nicée, 1700 ans d'histoire, au Cerf »). Car, par-delà la doctrine trinitaire, Nicée marque aussi les débuts du droit canon, avec des décisions majeures touchant à la discipline ou la liturgie de l'Église comme le choix de fixer la date de Pâques. Une émission animée par Jean-Marie Guénois, coproduite par Le Jour du Seigneur, KTO et La Procure.
Watch the full coverage of the live stream on The Emily D Baker YouTube channel: https://youtube.com/live/6U-T0fjM5MMThe post-verdict statements from jurors in the Karen Read Retrial, emphasizing the importance of juror transparency and their reasoning for the "not guilty" verdict. The jurors were described as serious, conscientious, and respectful in their deliberations, focusing on the evidence and defining each charge. There are concerns that threats and harassment against jurors could discourage future citizens from serving, suggesting that juror lists should be sealed by default to protect their privacy unless they choose to come forward.The initial, withdrawn verdict was due to one male juror having doubts at lunch, asking if he could take back his vote, but later confirming "Okay, guilty of OUI."Juror #1 aka The Foreperson, stated there was no single moment that solidified guilt, and the evidence presented was "paper-thin," failing to bring comfort to the victim's family. He highlighted the struggle to reconcile sympathy for the victim's family with the lack of sufficient evidence for a conviction. He worked really hard to make sure that all of the jurors felt heard and confident with their decision.Juror #11, addressed accusations from "internet trolls," clarifying she is an attorney in Brazil but not the US, and her interest in true crime was focused on Brazilian cases, hence her unfamiliarity with the Read case before jury duty. She expressed happiness that Karen Read would not go to jail for something she didn't do, but also anger that John O'Keefe's fate remains unknown. She also confirmed they were largely unaware of the large crowds and chanting outside the courthouse due to precautions taken by jury officers and entering through the back. This reinforces that external pressure did not influence their deliberations.Juror #12 initially leaned towards "guilty" but changed her mind after reviewing the evidence, not finding a specific piece of information she was looking for. She wouldn't share what that evidence was.An anonymous juror spoke with the media and mentioned that during deliberations, they started making more progress when they got "huge poster board paper." They then worked with other members of the jury to write down the definition of every charge on the poster board, essentially workshopping the jury instructions.Despite the challenges, jurors' willingness to speak out fosters transparency and highlights that jurors genuinely strive to make the right decisions based on the evidence presented.RESOURCESJune 24 Live Stream - https://www.youtube.com/watch?v=i7IdKgUQoDUThe Ghislane Maxwell Case - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gL31tnzpu6Du3wLHoQRaIq8Foreperson on w/ Today Show - https://youtu.be/nE-a9MR1oUMJuror #12 on WCVB - https://youtu.be/-Tfoc0OvOf0Anonymous Juror on NBC 10 - https://youtu.be/Vi8bkGvciaIJuror #11 on WBZ - https://youtu.be/Qx9KONKG6REThis podcast uses the following third-party services for analysis: Spotify Ad Analytics - https://www.spotify.com/us/legal/ad-analytics-privacy-policy/Podscribe -...
En Afrique, il n'y a pas que le Nigeria qui développe l'industrie du cinéma. La Côte d'Ivoire veut aussi se lancer dans une production audiovisuelle ambitieuse. C'est l'enjeu du 3ᵉ SICA, le 3ᵉ Salon international du Contenu Audiovisuel, qui s'ouvre ce jeudi à Abidjan avec 300 professionnels de 25 pays différents. L'un des intervenants n'est autre qu'Alex Berger, le producteur du « Bureau des légendes », la série française de langue française la plus exportée dans le monde. À quand de grandes sociétés de production africaines ? En ligne d'Abidjan, le célèbre producteur français répond à Christophe Boisbouvier. RFI: Alex Berger, c'est la deuxième fois que vous venez au Salon international du contenu audiovisuel à Abidjan. C'est une fidélité au SICA ? Alex Berger : Alors d'abord, je salue l'initiative. Pour la première fois en octobre dernier, je me suis rendu à Abidjan et j'ai pu rencontrer des gens formidables, aussi bien les autorités gouvernementales qui avaient un souhait et une vision intéressante pour justement faire de la Côte d'Ivoire un carrefour ou un hub de production sur l'Afrique de l'Ouest. J'ai trouvé ça très intéressant. En tant que producteur indépendant, nous avons beaucoup de séries et donc, l'année dernière, j'ai pu exposer à beaucoup de gens, des universitaires, des élèves, des producteurs non seulement de la Côte d'Ivoire, mais, de l'ensemble de l'Afrique. Et j'ai trouvé ça franchement extrêmement intéressant. Alors évidemment, beaucoup de gens viennent vous voir pour que vous racontiez comment est arrivé le grand succès du « Bureau des légendes ». J'imagine que vous êtes assailli par plein de jeunes producteurs ivoiriens et de toute l'Afrique qui vous demandent comment on fait, non ? Alors, j'explique quelle était notre ambition, quel était notre processus, quelle était notre exigence. Et j'explique l'absolu incroyable alignement d'étoiles que nous avons eues pour une série française en langue française qui est aujourd'hui le champion de France de l'export dans 120 pays du monde et évidemment la première franchise historique de Canal+. Et au bout de dix ans, puisqu'on a fêté le 27 avril dernier les dix ans du « Bureau des légendes », on est toujours dans le top 10 des émissions, des feuilletons et des séries de Canal+. Donc voilà, entre 95 et 100 millions de vues juste en France. À lire aussiCinéma africain: des productions ivoiriennes en quête de débouchés à Ouagadougou Alors, vous dites votre exigence, ça veut dire qu'avec Éric Rochant, vous avez travaillé et travaillé, notamment sur le narratif, c'est ça ? Évidemment, le génie d'Éric Rochant est d'avoir un muscle particulièrement développé pour trouver le romanesque à l'intérieur d'un univers fait de géopolitique, d'espionnage, de renseignement. Et donc voilà. Est-ce qu'il y a aujourd'hui de jeunes producteurs africains qui ont envie de suivre ce modèle porté par Éric Rochant et vous-même, est-ce qu'il y a des success stories possibles en Afrique centrale, en Afrique de l'Ouest ? Oui, j'en connais. D'abord, je vais mettre de côté le Nigeria qui est déjà un endroit très sophistiqué. Il y a beaucoup de producteurs. C'est le succès de Nollywood, bien sûr ? C'est Nollywood et c'est apprécié. Alors, pour répondre à ce que vous avez dit, ce qui est important pour moi, ça a été de rencontrer des gens comme Alex Ogou, des gens comme Mamane [également chroniqueur à RFI] directement à Abidjan. De voir quel était l'incroyable richesse que pouvaient apporter ces producteurs. Ils sont très talentueux, ils sont en train de faire des choses incroyables. Je n'ai aucune leçon à leur apprendre. En fait, ils sont juste limités parfois par le manque de moyens que les grands diffuseurs et les premiers diffuseurs n'ont pas. Il y a besoin d'un peu plus de formation. Je parlais avec une productrice qui s'appelle Kimberley Azria, qui fait aussi beaucoup de choses, qui m'impressionne beaucoup sur ce qu'elle fait. Elle vient de signer un accord au Bénin pour une nouvelle série. Et donc c'est très excitant, pour un vieux producteur indépendant comme moi, de voir cette richesse et cette jeunesse qui est en train de tout casser. Moi, mon ambition, c'est d'essayer d'aider à créer une ou plusieurs séries avec des producteurs ivoiriens ou d'ailleurs. Mais en tout cas, c'est mon ambition. On me dit Alex Berger que, l'an dernier, lors de votre première visite au SICA, vous avez évoqué la possibilité de créer une version africaine du « Bureau des légendes ». C'est vrai ? Absolument. Nous sommes en train de développer une version localisée, en tout cas en Afrique de l'Ouest, du « Bureau des légendes ». On a écrit un script, on a des gens qui travaillent dessus et c'est n'est pas simple. Parfois la géopolitique va plus vite que nos scénaristes et donc on est obligé d'adapter. Mais en effet, il y a une version qui est en train d'être développée du « Bureau des légendes » et donc voilà. Et qu'on pourra voir d'ici combien de temps ? Alors, j'aimerais pouvoir vous répondre vite. Je pense que ce n'est pas réaliste de dire que ce sera à l'antenne avant 2027. Vous avez déjà le titre ou pas ? « Le bureau secret » ou « Le bureau Afrique ». À lire aussiAudiovisuel en Côte d'Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d'œuvre
Cinquante ans après l'indépendance du Mozambique, les uns se félicitent que la guerre civile soit terminée depuis 1992. Mais les autres déplorent que la démocratie et la prospérité, promises par Samora Machel en 1975, ne soient toujours pas au rendez-vous. À Maputo, Fernando Lima est le rédacteur en chef du média indépendant Zitamar News. En ligne de la capitale mozambicaine, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Fernando Lima, le drapeau du Mozambique présente l'image d'un fusil automatique Ak-47, pourquoi cette singularité ? Fernando Lima : C'est très simple, c'est parce que le fusil représente la lutte armée pour la libération des Mozambicains. Alors c'est pour ça qu'on a décidé de faire un drapeau comme ça. Même s'il y a présentement dans le pays des secteurs qui s'opposent à cette représentation, qui se maintient encore sur le drapeau national. Il y a maintenant des Mozambicains qui demandent à ce qu'on enlève le fusil du drapeau ? Mais oui, parce qu'une partie des Mozambicains sont très saturés des différentes guerres pendant les 50 années d'indépendance du pays. Alors, comme l'Angola, le Mozambique a conquis son indépendance en pleine guerre froide. D'où une guerre civile qui a duré jusqu'en 1992. Est-ce que le Mozambique d'aujourd'hui garde encore des stigmates de cette période de guerre fratricide entre le Frelimo et la Renamo ? C'est très clair que les signes sont là. On peut rappeler par exemple toutes les confrontations pendant les dernières élections générales, et même le sens des hostilités vers l'opposition et vers le principal leader de l'opposition, Venancio Mondlane. Et le parti Frelimo continue de refuser d'accueillir l'opposition au sein du gouvernement et des institutions officielles. C'est-à-dire que, 50 ans après l'indépendance, l'ancien mouvement de libération Frelimo continue de revendiquer le pouvoir sans partage ? Oui, à mon avis, c'est ça qui se passe. Il y a toujours ce sentiment d'un héritage du parti unique qui se maintient, même si la Constitution a changé. L'alternance démocratique n'existe pas encore au Mozambique. À écouter aussiMozambique : la promesse trahie de l'indépendance Alors, vous parliez de l'opposant Venancio Mondlane. À la présidentielle du mois d'octobre dernier, le candidat du Frelimo. Daniel Chapo a officiellement gagné avec 70 % des voix. Mais l'opposant Venancio Mondlane, qui a fait une grande campagne anti-corruption, a revendiqué la victoire et la répression des manifestations a causé la mort, selon l'ONG Plataforma Decide, de plus de 390 personnes. Comment sortir de cette crise aujourd'hui ? À mon avis, je pense qu'il faut parler et avoir un dialogue constructif avec Venancio, pas simplement d'une façon protocolaire ou d'une façon formelle. Mais il faut démontrer que des propositions de Venancio sont incluses dans un programme de gouvernement pour l'avenir du pays. Mais vous pensez que le Frelimo de Daniel Chapo pourrait un jour accepter de partager le pouvoir ? Je pense que, même s'il y a des secteurs au Frelimo qui ne sont pas d'accord avec ce partage pragmatique, le parti Frelimo va être forcé d'accueillir les partisans de Venancio parce que, s'il refuse, ça sera catastrophique et désastreux pour le pays. Depuis cinq ans, une insurrection jihadiste a causé la mort de plus de 6000 Mozambicains dans la province du Cabo Delgado, à l'extrême-nord de votre pays, est-ce qu'il y a une solution ? Oui, je pense qu'il y a des solutions. Le problème, c'est que jusqu'à présent, il y a seulement une solution militaire. À mon avis, il faut trouver d'autres mesures sociales et économiques qui assurent la stabilité de cette province, du Cabo Delgado en particulier. C'est-à dire-que le soutien militaire du Rwanda et de la SADEC, le soutien financier de l'Union européenne, tout cela, c'est bien, mais ça ne suffit pas ? Mais oui, il ne faut pas que la population soit seulement spectatrice de la situation dans cette province. Si tu peux y voir du développement, si ton fils va à l'école, si les familles peuvent avoir des médecins, des hôpitaux, alors ça peut améliorer la situation dans ce territoire. À lire aussiMozambique: 25 juin 1975, le crépuscule de cinq siècles de colonisation portugaise
On attendait le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye. C'est finalement le Sierra-Léonais Julius Maada Bio qui a été choisi pour présider pendant un an la Cédéao, l'organisation sous-régionale de l'Afrique de l'Ouest. La décision a été prise dimanche, lors d'un sommet à Abuja, au Nigeria. Pourquoi ce choix ? Quelles seront les priorités de ce président africain qui, à la différence de beaucoup de ses pairs, a promis de ne pas se représenter pour un troisième mandat ? Le chercheur sénégalais Pape Ibrahima Kane est un spécialiste des questions régionales en Afrique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : C'est le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye qui était fortement pressenti pour prendre la tête de la Cédéao au nom de l'alternance anglophone francophone. Mais finalement, c'est le Sierra-Léonais, Julius Maada Bio qui a été choisi. Pourquoi cette désignation surprise ? Bon, je sais que la Cédéao est dans une dynamique de négociation avec l'Alliance des États du Sahel, l'AES, un militaire parlant à des militaires, c'est peut-être une bonne méthode d'approche de la situation. D'autant plus qu'il y a beaucoup, beaucoup de méfiance entre la Cédéao et les États de l'AES. Ces éléments-là ont certainement dû jouer depuis un an. Les lignes commencent à bouger et il y a à peine dix jours qu'une réunion s'était tenue à Accra et qui avait réuni beaucoup, beaucoup d'acteurs, aussi bien des États de l'AES que des États de la Cédéao. Et les choses se sont très très très bien passées. Les lignes bougent. Rappelez-vous l'interview que le ministre des Affaires étrangères du Mali a récemment fait à une télévision togolaise. Mais l'approche était totalement différente de ce qu'il y avait il y a un an. Oui, dans cette interview, le ministre malien Abdoulaye Diop a déclaré que les trois États de l'AES entraient dans une phase d'apaisement et de réalisme avec la Cédéao. Il a appelé à la conclusion rapide d'un accord sur les questions commerciales et la libre circulation des personnes. Est-ce à dire que les trois États de l'AES veulent garder les avantages de la Cédéao tout en quittant l'organisation ? Tout à fait. Je pense que, avec la situation qui prévaut sur le terrain, notamment au plan sécuritaire et aussi au plan économique, les États de l'AES réalisent que les choses ne sont pas aussi faciles. Et je pense que la réunion qui s'est tenue à Bamako entre le président de la Commission et les ministres des Affaires étrangères a vraiment permis de déblayer le terrain. Et comme l'a dit le président Tinubu dans son discours, il pense que tôt ou tard, les trois pays reviendront dans la maison mère. Alors, vous l'avez dit, Julius Maada Bio est un ancien militaire putschiste qui s'est converti à la démocratie puisqu'il y a presque 30 ans, il a quitté volontairement le pouvoir, puis il a été élu deux fois démocratiquement et promet aujourd'hui de ne pas faire de troisièmes mandats. Est-ce à dire que sur les questions constitutionnelles, il sera vigilant avec les onze autres États membres de la Cédéao ? Il est obligé d'être vigilant parce qu'aujourd'hui, c'est lui qui est le gardien du respect de toutes les règles communautaires que la Cédéao s'est donnée en la matière. Vous avez rappelé qu'il a lui-même décidé de ne pas faire un troisième mandat et donc son rôle en tant que président en exercice, c'est de s'assurer au moins que la Cédéao respecte la démocratie et respecte les droits de l'homme. Et si, par exemple, Alassane Ouattara sollicite un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, est-ce que vous pensez que son homologue sierra-léonais fera une observation ? La communauté sera obligée de se prononcer sur cette question. Parce que si nous sommes là, c'est parce qu'un certain nombre de règles n'ont pas été respectées. C'est parce que beaucoup de présidents se sont donné la liberté de faire ce qu'ils voulaient. Maintenant, on va voir si Julius Maada Bio est le président de la Commission, M. Touré, vont être courageux pour mettre les dirigeants devant leurs responsabilités. Ce qui s'est passé au Togo, ces manipulations de constitution. Un président qui quitte le poste de président pour devenir Premier ministre, simplement pour rester au pouvoir, ce sont des choses qui ne doivent pas être acceptées dans une région. La Cédéao doit montrer cela aux dirigeants de manière à ce que le déficit de confiance qu'il y a entre la Cédéao et les populations, que ce déficit-là s'amenuise. Et si, contrairement à sa promesse initiale, le général Mamadi Doumbouya se présente à la future présidentielle en Guinée ? Est-ce que vous pensez que son voisin de Sierra Leone sortira le carton jaune ? Cette question ne relève pas seulement de la Cédéao, elle relève aussi de l'Union africaine. Si vous vous rappelez, il y a deux présidents militaires qui ont fait leur retour sur la scène africaine grâce à l'Union africaine. Il y a le président du Tchad qui a fait un coup d'État et qui maintenant est accueilli au sommet de l'UA. Vous avez le président du Gabon qui a fait un coup d'État et qui a été adoubé par ses pairs. Donc, ce n'est pas seulement une question de la Cédéao, c'est aussi une question de l'Union africaine. Il faut que l'on ferme définitivement l'ère des régimes militaires en refusant totalement cette civilisation des régimes militaires. Ce n'est pas dans l'intérêt des populations, ce n'est pas dans l'intérêt de l'Union africaine, ce n'est pas dans l'intérêt de la démocratie en Afrique. À lire aussiCédéao: les défis qui attendent le nouveau président Julius Maada Bio
En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara fait durer le suspense... Hier, à l'issue du congrès du parti au pouvoir RHDP, le président ivoirien a répondu ni « oui » ni « non » aux militants qui lui avaient demandé la veille, à l'unanimité, d'être candidat à un quatrième mandat présidentiel le 25 octobre prochain. Il a simplement dit qu'il prendrait sa décision « dans les jours qui viennent ». Pourquoi cette stratégie de l'attente ? Le chercheur ivoirien Geoffroy-Julien Kouao a publié récemment deux ouvrages, Faut-il désespérer de la Côte d'Ivoire ? et Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrate ?, aux éditions Kamit. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce 22 juin, tous les militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) attendaient qu'Alassane Ouattara leur dise tout simplement : « Oui, j'accepte d'être votre candidat. » Mais le chef de l'État n'a répondu ni oui ni non et s'est donné quelques jours de réflexion. Comment expliquez-vous cette non-réponse ? Geoffroy-Julien Kouao : Je m'y attendais un peu parce que le président de la République s'inscrit dans une stratégie qui consiste à voir la réaction de ses principaux opposants qui sont Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo. Dans tous les cas de figure et selon toute vraisemblance, il est fort possible que le président Ouattara accède à la requête de ses militants. Mais si Alassane Ouattara n'a fait que reporter de quelques jours l'annonce de sa candidature, pourquoi n'a-t-il pas profité dimanche de ce grand rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de ses militants pour galvaniser son parti ? C'est vrai que les rencontres du samedi et du dimanche étaient une véritable démonstration de force politique pour le RHDP. Mais le président de la République a d'autres occasions. Souvenez-vous que, en 2020, c'est à l'occasion de son discours pendant la fête nationale, le 7 août, qu'il a annoncé qu'il serait candidat. Il peut rester dans cette logique. Alors, quand vous dites qu'Alassane Ouattara ne dévoile pas tout de suite son jeu parce qu'il attend les réactions de ses principaux adversaires, que voulez-vous dire par rapport notamment à Laurent Gbagbo et à Tidjane Thiam ? Vous savez très bien que Monsieur Laurent Gbagbo et Monsieur Tidjane Thiam sont pour l'instant disqualifiés de la course présidentielle. Et ils se sont mis ensemble en créant un front commun pour leur réinscription sur la liste électorale. Et dans la foulée, Monsieur Laurent Gbagbo a annoncé qu'il s'opposerait à un quatrième mandat du président Ouattara. Donc, si le président avait annoncé sa candidature hier dimanche, cela aurait donné du temps à Monsieur Thiam et à Monsieur Gbagbo pour mettre en place une stratégie politique consistant à faire pression sur le régime d'Abidjan. Vous savez que le front commun entre Monsieur Thiam et Monsieur Gbagbo obéit à une logique, celle de leur réinscription sur la liste électorale. Et s'ils arrivent à mobiliser assez d'Ivoiriens autour de leur combat, cela pourrait peut-être influencer le régime d'Abidjan. Voulez-vous dire qu'Alassane Ouattara attend éventuellement le dernier moment pour dévoiler son jeu et pour annoncer sa candidature afin d'empêcher ses adversaires de mobiliser leurs partisans ? Monsieur Alassane Ouattara, il est évident qu'il connaît la capacité de mobilisation de Laurent Gbagbo et aussi de Tidjane Thiam. Et évidemment, devant la démonstration de force opérée par son parti le samedi et le dimanche dernier, il s'inscrit dans une stratégie qui consiste à court-circuiter l'opposition sur ses propres bases. C'est-à-dire qu'en n'annonçant pas tout de suite sa candidature, il laisse l'opposition dans l'incertitude, c'est ça ? Oui. Ça lui permet de voir quelle stratégie celle-ci va mettre en place, puisque bientôt ce sera le début des parrainages. Pour qu'il y ait parrainage, il faut qu'il y ait des noms proposés. Or, pour l'instant, l'opposition ne veut pas présenter de plan B. Et si les parrainages commencent, si l'ouverture des dépôts de candidatures débute, peut-être que l'opposition serait dans l'obligation de proposer d'autres noms que ceux de Monsieur Thiam et de Monsieur Laurent Gbagbo. Ce qui permettrait à Monsieur Ouattara d'apprécier objectivement la situation et peut-être lui aussi de proposer un plan B. Alors ce plan B, justement, est-ce qu'un autre cadre du RHDP pourrait porter les couleurs du parti le 25 octobre prochain ? Et qui pourrait être cet autre responsable ? Oui, il y a d'autres cadres et le premier que je vois en tant qu'analyste politique et observateur, c'est le vice-président de la République, Monsieur Tiémoko Meyliet Koné. Il y a aussi d'autres personnalités comme l'ancien Premier ministre Patrick Achi. On peut aussi penser au gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) [Jean-Claude Kassi Brou, NDLR]. Mais vous avez vu aussi le samedi et le dimanche à l'applaudimètre, on a vu que le ministre de la Défense Téné Birahima reste très populaire auprès des militants. Le frère du président ? Oui, le frère cadet du président de la République. Alors, si demain le président Ouattara propose un autre candidat pour le RHDP, il n'y aura pas des risques de divisions internes au RHDP ? Non, je ne le pense pas. Le congrès l'a montré, il y a une certaine cohésion autour des idéaux du parti et surtout de la personne d'Alassane Ouattara. Tant que la figure tutélaire d'Alassane Ouattara sera présente, je ne pense pas qu'il y ait des voix discordantes.
Depuis presque deux mois – le 6 mai 2025 –, Opella France est officiellement passée sous le contrôle du fonds américain CD&R. Sanofi, l'ancien propriétaire, a cédé 50 % de sa filiale santé grand public. Ce changement soulève une question : le Doliprane est-il vraiment devenu américain ?Un premier point important : la production du Doliprane reste française. Malgré le changement de propriétaire, toutes les boîtes vendues en France sont toujours fabriquées à Lisieux (Calvados) et à Compiègne (Oise). La nouvelle patronne d'Opella France, Ségolène de Marsac, a tenu à le rappeler clairement dans une interview à Franceinfo : « La fabrication du Doliprane continue en France, notamment à Lisieux et à Compiègne. »Elle insiste aussi sur l'importance du marché français pour Opella : « La France est notre deuxième plus grand marché », dit-elle. Pour elle, ce rachat est une opportunité de renforcer « notre rayonnement en France », en particulier grâce à des innovations à destination des patients et consommateurs. Et elle affirme que la France reste au cœur de la stratégie d'Opella, avec 1 700 collaborateurs mobilisés et deux sites industriels qui tournent à plein régime.Alors, faut-il s'inquiéter de ce changement de main ? Oui et non. Oui, parce que c'est bien un fonds d'investissement américain – CD&R – qui pilote désormais la société. Mais non, parce que les autorités françaises ont imposé certaines conditions : le maintien de la production sur le territoire et un droit de regard accru. L'État français détient même 2 % du capital et un siège au conseil d'administration. Le ministre de l'Industrie a d'ailleurs rappelé que la France resterait vigilante sur la question de la souveraineté sanitaire.Alors, le Doliprane est-il américain ? Si l'on parle du capital, la réponse est oui. Mais si l'on parle de la production, de l'emploi, ou de l'origine du médicament, la réponse est non. Le Doliprane reste fabriqué en France, par des ouvriers français, sur des lignes françaises. Il est donc, pour l'instant, bien plus français qu'américain.Ségolène de Marsac résume la position d'Opella : continuer à produire en France tout en se réinventant, grâce aux moyens apportés par le nouvel actionnaire. Reste à voir si cette promesse tiendra dans la durée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a quelques semaines, après une saison des classiques pour le moins décevante, on se désespérait du niveau de nos coureurs français incapables de briller sur ces courses d'un jour. Oui, mais depuis quelques jours avec le retour des courses par étapes, le soleil semble être enfin être revenu sur le peloton tricolore. Tour à tour Martinez, Seixas mais encore Grégoire, Alaphilippe et surtout Kevin Vauquelin nous ont rendu le sourire et donner des motifs d'espoir pour la grand-messe du mois de juillet qui s'annonce. Si malheureusement Kevin Vauquelin a perdu son beau maillot jaune lors de l'ultime étape du Tour de Suisse, le Normand a marqué les esprits cette semaine comme il l'avait fait l'an dernier sur le Tour de France en remportant une magnifique étape. Vauquelin garçon attachant, ouvert et talentueux. Et si c'était lui le leader de la jeune génération tricolore ?Également au sommaire de ce Grand Plateau les chpts de France qui débuteront ce jeudi aux Herbiers en Vendée sur un circuit sélectif. Une course particulièrement excitante cette année et qui attire la convoitise de toute la jeune classe française et pas seulement la jeune d'ailleurs.Enfin, la cerise sur le gâteau de Grand Plateau, ce sera la présence de celui qui va devoir rendre, ou non, son beau maillot bleu-blanc-rouge dimanche prochain après en avoir été le propriétaire pendant une année. Paul Lapeira le champion de France sortant sera avec nous dans quelques minutes pour répondre aux questions pointues, acérées, vachardes même de Christophe Cessieux, Jérôme Coppel, Pierre Yves le Roux et François de la Taille. Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Kevin Paugam
Elle est parmi les premières qui ont utilisé comme média d'influence le podcast, inutile de vous dire qu'avec Charlotte, elle était un peu notre idole ! Le truc des idoles, c'est qu'elles sont toujours inaccessibles… Du coup quand il y a deux ans, je lui ai proposé de venir faire un épisode, elle m'a dit qu'elle n'avait pas vraiment de nouvelles choses à raconter et qu'elle avait déjà beaucoup parlé de son exercice et de son activité et qu'elle préférait qu'on remette ça à plus tard. Dam … Comme je suis un tout petit peu obsessionnelle, deux ans plus tard, je lui ai reproposé (parce qu'elle est venue me voir à la suite d'une conférence que j'avais donnée) et elle a dit OUI !Le top ! J'étais trop contente ! C'est donc avec plaisir que nous recevons aujourd'hui dans ce nouvel épisode d'Avocats Génération Entrepreneurs, Karine De Luca.Mais elle a dit encore dits « Nous » ! Mais oui elle a dit, « Nous » Parce que à nouveau dans cet épisode, je suis accompagnée de l'homme à la voix la plus suave du barreau de Paris après évidement Jean Yves Le Borgne (ceux qui sont à Paris sauront de quoi je parle). Bref il est classé 97 dans les plus gros influenceurs du droit sur LinkedIn, The One and Only, Manuel MeneghiniHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour faire advenir les 2030 Glorieuses ? C'est à cette question que tente de répondre dans cet extrait Fiona Mille, Présidente de l'association de préservation de la montagne Mountain Wilderness France. Fiona est aussi consultante en résilience territoriale et gérante d'un gîte en Belledonne et vient enfin de publier “Réinventons la montagne. Alpes 2030 : un autre futur est possible” aux éditions du Faubourg. Ensemble nous parlerons de comment se projeter dans l'avenir avec lucidité et désir ! 2030Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org Le podcast est soutenu par La Nef - Finance éthique, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com
Chaque année, c'est la même chose. À la télé, on voit un type en ciré hurler face à des vents à 200 km/h, parfois le type se prend un poisson dans la gueule, c'est drôle, et le bandeau indique un mot au hasard : “typhon”, “cyclone”, “tornade”, “ouragan”... Et toi, t'es là, devant ton bol de céréales, à te demander : mais c'est pas un pareil ?Alors posons les choses. Parce que non, ce ne sont pas des synonymes. Oui, ils ont tous un point commun : ils te décoiffent, peuvent potentiellement détruire ta vie, mais chacun a son petit caractère. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
In this special episode of Creator Upload, recorded live from the 72nd annual Cannes Lions International Festival of Creativity, hosts Lauren Schnipper and Joshua Cohen feature a fantastic lineup of guests across the creator economy, including:Ed Davidson, Chief Growth Officer for Cannes Lions International Festival: Davidson discusses the growth of the creator track at Cannes Lions, now in its second year, highlighting the increasing integration of creators into the advertising industry and the festival's long-term commitment to this shift. Val DiFebo, CEO of DNY: DiFebo shares insights into how DNY is putting creators at the center of their work through their SOCI Studio offering. She discusses how creators are involved from the initial stages of campaigns and how this approach is opening new avenues for the agency. Shaina Zafar, Executive with the Next Gen Practice at UTA Marketing: Zafar, whose company JUV Consulting was acquired by UTA, talks about building intimate relationships with creators and facilitating brand deals. She also highlights the increasing presence and spontaneity of creators at Cannes this year. Sarah Potter, Global Dove Director – PR and Social Influencer, Unilever: Potter explains Dove's long-term partnerships with creators who align with the brand's values. She shares details about their #ShareTheFirst campaign, which leveraged creator-first content for a global reach. Potter emphasizes giving creators creative control and involving them in product innovation. Oui hope you enjoy!Creator Upload is your creator economy podcast, hosted by Lauren Schnipper and Joshua Cohen.Follow Lauren: https://www.linkedin.com/in/schnipper/Follow Josh: https://www.linkedin.com/in/joshuajcohen/Original music by London Bridge: https://www.instagram.com/londonbridgemusic/Edited and produced by Adam Conner: https://www.linkedin.com/in/adamonbrand
It's been one of the most talked-about stories in Massachusetts, and it's finally over. The trial of Karen Read has come to an end, with a single OUI charge out of a series of "not guilty" verdicts. Jack and Nate discuss the outcome! Also discussed: Hookers, strip clubs, and brothels - oh my! Embarrassing oneself before a member of the opposite sex The civil unrest in Los Angeles A follow-up to the "India Oven" commercial from last episode, featuring bad karaoke! FOLLOW and SUBSCRIBE! https://hardlyfocused.com/subscribe Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.
Jessie and Andie recap Karen Read's 2025 retrial, tracing the case from Officer John O'Keefe's death to Read's acquittal on homicide charges and lone conviction for OUI. The episode details key differences from the 2024 mistrial, the effect of intense media coverage, turning-point testimony, the jury's decision, reactions from both families, and what civil and administrative battles still lie ahead.Sources:https://www.npr.org/2025/06/18/nx-s1-5435406/karen-read-acquitted-trial-verdict-not-guiltyhttps://www.cnn.com/us/live-news/karen-read-trial-verdict-jury-06-18-25https://www.nytimes.com/2025/06/18/us/karen-read-trial-verdict.htmlhttps://www.vox.com/true-crime/411568/karen-read-retrial-updates-new-evidencehttps://people.com/karen-read-verdict-murder-trial-reaction-11757625Find LOVE MURDER online:Website: lovemurder.loveInstagram: @lovemurderpodTwitter: @lovemurderpodFacebook: LoveMrdrPodTikTok: @LoveMurderPodPatreon: /LoveMurderPodCredits: Love Murder is hosted by Jessie Pray and Andie Cassette, researched by Sarah Lynn Robinson and researched and written by Jessie Pray, produced by Nathaniel Whittemore and edited by Kyle Barbour-HoffmanSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Watch the full coverage of the live stream on The Emily D Baker YouTube channel: https://youtube.com/live/JaBePBtlqQADay 36 of the Karen Read Retrial happened on June 18, 2025 and a Verdict was reached! After 4 days of deliberation, the jury in the Karen Read murder retrial delivered their verdicts. Karen Read was found not guilty of second-degree murder (Count 1) and leaving the scene of an accident resulting in death (Count 3). She was found guilty only on the lesser included charge of operating under the influence (OUI) with a blood alcohol level of 0.08 or greater (Count 2), which is a misdemeanor.Immediately after the verdict, Karen Read was sentenced to one year of probation and a 24D program, which is a standard first-time OUI offer.Outside the courthouse, Karen Read addressed the crowd while standing next to her defense team, David Yannetti, Alan Jackson, and Elizabeth Little, and Robert Alessi. Karen Read thanked her supporters and stated that no one has fought harder for justice for John O'Keefe than she and her team. Her father also acknowledged the strength of Karen and the support of their extended family and the legal team.There was confusion during the reading of the verdicts, likely due to an initial incorrect verdict form. This form was sealed. The Commonwealth cannot appeal the not guilty verdicts. It's unlikely anyone else will be charged in John O'Keefe's death for the same crime, but if there are issues with the investigation itself, those could be charged separately. There is still the civil case against Karen read by the O'Keefe family which I will follow up on in the future but for now, .RESOURCESWhat You Need to Know About the Retrial - https://youtu.be/89Jpa8vz1RQ Karen Read Retrial Playlist - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKOJlfL__9F027hlETVU-vo Karen Read Trial - 2024 - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKUeCUzApgsEuQRXu5IXeTSThis podcast uses the following third-party services for analysis: Spotify Ad Analytics - https://www.spotify.com/us/legal/ad-analytics-privacy-policy/Podscribe - https://podscribe.com/privacy
(00:00) Zolak & Bertrand begin today's show by discussing yesterday’s news of the Karen Read verdict; Found guilty of OUI. (13:49) The guys discuss Craig Breslow’s comments on the Red Sox making moves at the trade deadline. (25:13) The guys touch on the Red Sox statement regarding them using AI chatbots for interviews. (36:45) Zolak & Bertrand finish off the hour taking calls and reactions on the Red Sox ownership and Rafael Devers.
After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. We spoke with criminal defense attorney Phil Tracy about the conclusion of Karen Read's series of tumultuous trials! Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. The lines were open for comment.Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
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After 21 hours of deliberations, the jury in the Karen Read murder trial found Karen Read not guilty of second-degree murder and manslaughter in the death of her boyfriend John O'Keefe. However, the jury did find Read guilty of OUI, which was a lesser charge that was added to the verdict slip for the second trial. Judge Beverly Cannone sentenced Read to one year probation after the verdict was announced. Read will be sentenced at a later court date. CBS Boston's Kristina Rex joined us to kick off the conversation about Karen Read's acquittal! Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.
Louez le Seigneur, êtes-vous prêts pour la parole de Dieu ? Oui, la semaine dernière, nous avons parlé de Zacharie, vous vous souvenez, et de la ville de Jéricho, la ville qui est maudite. Je veux poursuivre cet enseignement, mais je veux juste vous montrer comment ces récits s'enchaînent l'un...
On June 18, 2025, a Massachusetts jury found Karen Read NOT GUILTY of second-degree murder, manslaughter, and leaving the scene in the death of her boyfriend, Boston police officer John O'Keefe. However, she did receive one year of probation after being convicted of OUI. We're coming to CrimeCon Denver! Use our code CRIMEWEEKLY for 10% off your tickets! https://www.crimecon.com/CC25 Try our coffee!! - www.CriminalCoffeeCo.com Become a Patreon member -- > https://www.patreon.com/CrimeWeekly Shop for your Crime Weekly gear here --> https://crimeweeklypodcast.com/shop Youtube: https://www.youtube.com/c/CrimeWeeklyPodcast Website: CrimeWeeklyPodcast.com Instagram: @CrimeWeeklyPod Twitter: @CrimeWeeklyPod Facebook: @CrimeWeeklyPod
The Verdict is in!!! Karen Read was found not guilty of all major charges in the case, including: Second-degree murder, Involuntary manslaughter, and Leaving the scene of a fatal accident. The jury did find her guilty of OUI and she was sentenced to one year probation. Watch us live stream the verdict as it came in here: https://youtube.com/live/sSkxZF4TDjc
Watch the full coverage of the live stream on The Emily D Baker YouTube channel: https://youtube.com/live/1FQDyZVIbhoDay 35 of the Karen Read Retrial happened on June 17, 2025. We are on the 3rd day of Verdict Watch and the jurors had questions! 1) They asked about the specific time frame for the OUI (Operating Under the Influence) charge, whether it was 12:45 a.m. or 5:00 a.m. The court responded that the jurors have all the evidence and are the sole fact-finders.2) They asked if video clips of Karen Read's interviews were evidence and how they could consider them. The court affirmed that the videos are evidence and should be weighed like any other evidence. However, before considering any such statement, the jury must determine beyond a reasonable doubt that Read made the statement voluntarily, freely, and rationally.3) The jury asked if convicting on a sub-charge (specifically offense two, number five, referring to the OUI) would automatically convict on the overall charges. The court introduced and read an amended verdict slip to clarify the process.Later, the jury sent another question while the court was deliberating on how to answer the first 3 questions. 4) They were asking if finding "not guilty" on two charges but being unable to agree on a third, results in a hung jury on all three or just one. The court's initial inclination was to respond that it was a theoretical question and could not be answered, as jurors are not to be concerned with the consequences of their verdict. The defense objected, arguing that it was a question about how to report a verdict, not its consequences, and that the jury instructions already addressed this. Ultimately, the court decided to respond that it was a theoretical question and thus unanswerable.No Verdict was made at the end of day, we'll see what happens on Day 36.RESOURCESWhat You Need to Know About the Retrial - https://youtu.be/89Jpa8vz1RQ Karen Read Retrial Playlist - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKOJlfL__9F027hlETVU-vo Karen Read Trial - 2024 - https://www.youtube.com/playlist?list=PLsbUyvZas7gKUeCUzApgsEuQRXu5IXeTSThis podcast uses the following third-party services for analysis: Spotify Ad Analytics - https://www.spotify.com/us/legal/ad-analytics-privacy-policy/Podscribe - https://podscribe.com/privacy
À la fin du XIVe siècle, la chrétienté connaît la plus grave crise de son Histoire. Alors que le pape Grégoire XI meurt soudainement, un conflit s'ouvre au sein du collège cardinalice. À l'issue d'un conclave, un nouveau pape est élu à Rome. Oui mais… Quelques mois plus tard, c'est un autre pape qui est élu, siégeant, lui, à Avignon. Cet épisode est entré dans l'Histoire sous le nom de Grand Schisme d'Occident. Que trouve-t-on aux origines de cette rupture ? Quelles conséquences a-t-elle eu sur la vie religieuse au Moyen-Age ? Comment le grand schisme s'est-il achevé ? Pour en parler, Virginie Girod reçoit l'historien Agostino Paravicini Bagliani. Spécialiste de la papauté médiévale, il est professeur émérite de l'université de Lausanne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On the second full day of jury deliberations in the Karen Read trial, the jury came back and asked the judge presiding over the trial, Judge Beverly Cannone, four questions related to evidence and charges. The first question was about the time frame for the OUI charge. The second asked if Read's interviews are evidence and how they can be considered. The third question asked for clarity for convicting on a lesser charge. Then the fourth question was, "If we find not guilty on two charges but can't agree on one charge, is it a hung jury on all three charges or just one charge?" to which Judge Cannone said she could not answer. Stay tuned in to WBZ NewsRadio 1030 with the IHeart Radio app, online, in your car, or on your favorite listening device for the latest update on this developing story!Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
On the second full day of jury deliberations in the Karen Read trial, the jury came back and asked the judge presiding over the trial, Judge Beverly Cannone, four questions related to evidence and charges. The first question was about the time frame for the OUI charge. The second asked if Read's interviews are evidence and how they can be considered. The third question asked for clarity for convicting on a lesser charge. Then the fourth question was, "If we find not guilty on two charges but can't agree on one charge, is it a hung jury on all three charges or just one charge?" to which Judge Cannone said she could not answer. Stay tuned in to WBZ NewsRadio 1030 with the IHeart Radio app, online, in your car, or on your favorite listening device for the latest update on this developing story!Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
On the second full day of jury deliberations in the Karen Read trial, the jury came back and asked the judge presiding over the trial, Judge Beverly Cannone, four questions related to evidence and charges. The first question was about the time frame for the OUI charge. The second asked if Read's interviews are evidence and how they can be considered. The third question asked for clarity for convicting on a lesser charge. Then the fourth question was, "If we find not guilty on two charges but can't agree on one charge, is it a hung jury on all three charges or just one charge?" to which Judge Cannone said she could not answer. Stay tuned in to WBZ NewsRadio 1030 with the IHeart Radio app, online, in your car, or on your favorite listening device for the latest update on this developing story!Now you can leave feedback as you listen to WBZ NewsRadio on the FREE iHeart Radio app! Just click on the microphone icon in the app, and be sure to set WBZ NewsRadio as your #1 preset!
C’est la semaine de sortie de la Switch 2. En avait-on besoin ? Pas forcément. Y a-t-on joué ? Oui, plus qu’il ne le fallait. On parle aussi de blockbusters, notre backlog comme on dit, sans spoiler quoique ce soit. Mission Impossible, Thunderbolts et même un chouia Ballerina. On parle aussi du dernier Jason Statham et on s’amuse bien. Les recommandations (0:50:00) Daniel : le spécial de Sarah Silverman sur Netflix « post-port » Benjamin: des serre-livres Montage: Baptiste Bertrand Et on remercie comme toujours chaleureusement nos généreux Patreotes !
Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
We're here with the news we've all been waiting for, Karen Read is NOT GUILTY of 2nd degree murder and NOT GUILTY of any flavor of manslaughter that the Commonwealth tried to foist upon her. The one guilty verdict came on the OUI charge and we already know her sentence - one year of probation.Part one is done. Now for real justice for John O'Keefe.Follow us on Instagram @MAFPodcastShowEmail us at MAFPodcastShow@gmail.com
"Et si vous vous réveilliez un jour… dans un monde silencieux. Un monde vidé de ses habitants. Un monde où les rues sont désertes, mais où quelque chose rôde… à toute vitesse. Et si ce monde revenait... 28 ans plus tard ?..."Bonsoir à toutes et à tous… Bienvenue dans Dans Le Noir, le podcast qui transforme vos soirées en cauchemars éveillés.Ce soir, on ne va pas vous raconter une simple histoire. On va plonger ensemble dans l'un des univers les plus effrayants du cinéma britannique. Un virus. Un effondrement. Une rage incontrôlable. Vous l'avez compris : cet épisode est consacré à la sortie de 28 ans plus tard, le nouveau volet d'une saga devenue culte.
Fluent Fiction - French: Lavender Horizons: Finding Inspiration in the French Countryside Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-06-18-22-34-02-fr Story Transcript:Fr: Dans le doux murmure de l'été, le champ de lavande s'étendait à perte de vue.En: In the gentle whisper of summer, the lavender field stretched as far as the eye could see.Fr: Des vagues de pourpre roulaient doucement sous le soleil doré.En: Waves of purple rolled softly under the golden sun.Fr: L'air était lourd du parfum des fleurs, un mélange apaisant et vivifiant.En: The air was heavy with the scent of the flowers, a soothing and invigorating blend.Fr: Marc se tenait là, observant la scène avec des yeux remplis de rêves et d'incertainties.En: Marc stood there, observing the scene with eyes full of dreams and uncertainties.Fr: Il avait quitté la ville en quête d'inspiration, cherchant un nouveau départ dans ce coin tranquille de la campagne française.En: He had left the city in search of inspiration, seeking a fresh start in this quiet corner of the French countryside.Fr: Pour la première fois, Marc avait décidé de sortir de sa solitude en participant à un atelier de peinture.En: For the first time, Marc had decided to come out of his solitude by participating in a painting workshop.Fr: C'était là qu'il avait rencontré Sophie.En: It was there that he met Sophie.Fr: Elle était l'opposé de Marc.En: She was the opposite of Marc.Fr: Elle avait un sourire éclatant et riait souvent.En: She had a radiant smile and laughed often.Fr: Dès le début de l'atelier, elle avait su capter son attention.En: From the start of the workshop, she had managed to capture his attention.Fr: Son enthousiasme pour la peinture et sa joie de vivre étaient contagieux.En: Her enthusiasm for painting and her zest for life were contagious.Fr: « Bonjour, je suis Sophie », avait-elle dit avec un sourire chaleureux le premier jour.En: "Bonjour, I am Sophie," she had said with a warm smile on the first day.Fr: « J'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches.En: "I hope you find here what you're looking for."Fr: » Marc l'avait simplement regardée, hésitant.En: Marc had simply looked at her, hesitating.Fr: Mais sa présence était comme un vent frais, emportant peu à peu toutes ses réticences.En: But her presence was like a fresh breeze, gradually sweeping away all his hesitations.Fr: Chaque jour, ils peignaient côte à côte, échangeant quelques mots timides au début, puis des phrases plus confiantes.En: Each day, they painted side by side, exchanging a few shy words at first, then more confident sentences.Fr: Sophie le poussait doucement hors de sa zone de confort.En: Sophie gently pushed him out of his comfort zone.Fr: Un après-midi, alors que le soleil baignait le champ de couleurs éclatantes, Marc et Sophie s'arrêtèrent de peindre.En: One afternoon, as the sun bathed the field in vibrant colors, Marc and Sophie stopped painting.Fr: Ils contemplaient ensemble l'horizon, un silence complice entre eux.En: They gazed at the horizon together, a silent understanding between them.Fr: « La lavande est magnifique aujourd'hui, » chuchota Sophie.En: "The lavender is beautiful today," Sophie whispered.Fr: Marc hocha la tête, puis se surprit à répondre : « Oui, comme la vie peut l'être parfois.En: Marc nodded, then surprised himself by responding, "Yes, as life can be sometimes."Fr: » À cet instant, un lien invisible se forma entre eux, où les mots n'étaient plus nécessaires.En: At that moment, an invisible bond formed between them, where words were no longer necessary.Fr: Ils partagèrent leurs histoires.En: They shared their stories.Fr: Marc parla de ses doutes, de sa quête de paix et de beauté.En: Marc spoke of his doubts, his quest for peace and beauty.Fr: Sophie raconta comment elle voyait la vie comme une toile où chaque jour était une nouvelle couleur à ajouter.En: Sophie told how she saw life as a canvas where each day was a new color to be added.Fr: Ce fut un moment intense où leurs âmes semblaient vouloir se dire tellement plus.En: It was an intense moment where their souls seemed to want to say so much more.Fr: En quittant le champ ce soir-là, quelque chose avait changé en Marc.En: Leaving the field that evening, something had changed in Marc.Fr: Il avait trouvé non seulement l'inspiration qu'il cherchait, mais aussi une amitié précieuse, voire plus.En: He had found not only the inspiration he sought but also a precious friendship, perhaps more.Fr: Il se sentait prêt à embrasser la vie avec plus de courage et ouverture.En: He felt ready to embrace life with more courage and openness.Fr: Les jours suivants, il se montra plus confiant.En: In the days that followed, he showed more confidence.Fr: Il accueillit les défis avec un nouveau regard.En: He welcomed challenges with a new perspective.Fr: À travers ses peintures, il exprima enfin ce qu'il ressentait vraiment.En: Through his paintings, he finally expressed what he truly felt.Fr: Marc avait découvert que la véritable inspiration ne venait pas toujours de l'extérieur, mais aussi des connexions sincères établies avec les autres.En: Marc had discovered that true inspiration does not always come from outside but also from the sincere connections established with others.Fr: Il avait désormais Sophie à ses côtés, prête à colorer sa vie de ses éclats de rire et de couleurs vives.En: He now had Sophie by his side, ready to color his life with her bursts of laughter and vivid colors.Fr: La lavande continuait à fleurir, symbole d'une nouvelle plénitude dans le cœur de Marc.En: The lavender continued to bloom, a symbol of newfound fullness in Marc's heart. Vocabulary Words:the whisper: le murmurethe field: le champthe wave: la vaguesoothing: apaisantinvigorating: vivifiantthe uncertainty: l'incertitudethe solitude: la solitudethe workshop: l'atelierthe opposite: l'opposéthe start: le débutthe enthusiasm: l'enthousiasmethe zest: la joie de vivrethe hesitation: la réticencethe comfort zone: la zone de confortto bathe: baignerthe horizon: l'horizonthe bond: le lienthe quest: la quêtethe canvas: la toileto embrace: embrasserthe confidence: la confianceto express: exprimerthe inspiration: l'inspirationthe connection: la connexionthe laugh: l'éclat de rirethe fullness: la plénitudeto capture: capterto gaze: contemplerto nod: hocherthe understanding: la complicité
Les années Biya, c'est le titre du livre qui vient de paraître aux Éditions du Schabel. Dans cette enquête de 700 pages, bâtie sur des confidences et des archives inédites, l'essayiste camerounais Haman Mana raconte en détail les 42 années et demie du président Paul Biya à la tête du Cameroun. Les succès comme les échecs. Tour à tour journaliste à Cameroon Tribune, puis directeur de publication au journal Mutations, puis patron du journal Le Jour, Haman Mana a été le témoin de beaucoup d'évènements sous la présidence de Paul Biya. À quatre mois de la présidentielle, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Haman Mana, l'un des temps forts de votre livre, c'est la présidentielle d'octobre 1992. Paul Biya a dû accorder le multipartisme. Dans le pays d'à côté, le Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso vient d'être battu par Pascal Lissouba. C'est le vent du changement. Et pourtant, Paul Biya est officiellement réélu, mais avec seulement quatre points d'avance sur John Fru Ndi, un score très serré. Est-ce à dire que le parti au pouvoir RDPC était moins aguerri, moins fort qu'aujourd'hui ? Haman Mana : Le parti RDPC était moins sophistiqué dans sa capacité à manipuler les chiffres. À l'époque, je pense qu'il y a une grande mobilisation autour du Social Democratic Front. De John Fru Ndi ? De John Fru Ndi et il y a ce raz-de-marée vers les urnes qui fait que tout le monde est d'accord là-dessus aujourd'hui. C'est John Fru Ndi qui a remporté ces élections, mais ce n'est qu'en dernière minute, à la Commission nationale de recensement des votes, avec un afflux de votes venant tardivement de l'Extrême Nord, qu'on a dû corriger les résultats. J'en parle parce que je suis un témoin oculaire. J'étais jeune journaliste à Cameroun Tribune et c'est moi qui ai couvert non-stop. On a appelé ça la Commission nationale de recensement des votes. Non, je pense que le pouvoir n'était pas encore aguerri dans ces techniques de modification des résultats de vote. Voilà. Vous rappelez aussi qu'en octobre 1992, le Nordiste Bello Bouba Maigari arrive troisième avec 19 % des voix. Est-ce que l'opposition aurait gagné si Fru Ndi et Bello n'avaient pas été divisés ? Si l'opposition avait été unie, peut-être que John Fru Ndi aurait gagné. Mais maintenant, c'est sans compter avec la volonté absolue, la volonté claire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais et de Paul Biya de rester au pouvoir. Alors John Fru Ndi est décédé, mais Paul Biya et Bello Bouba Maigari sont toujours là. Est-ce que vous pensez qu'on va les revoir tous les deux comme candidats en octobre prochain ? Ecoutez, ça dépend de l'arithmétique. À l'heure actuelle, on sait que Bello Bouba, politiquement peut-être, n'est plus ce qu'il était à cette époque-là. Donc cela fera partie des calculs. Maintenant, il y a l'inconnue Maurice Kamto. Est ce qu'on acceptera sa candidature ? À ce qu'il me semble, peut-être que Bello Bouba Maigari n'est pas un protagoniste décisif dans l'élection de 2025, sauf s'il adoube Maurice Kamto. Autre temps fort dans votre livre, la querelle territoriale entre le Cameroun et le Nigeria sur la presqu'île de Bakassi. On est en 1994 et vous dites que là, c'est une réussite pour le régime de Paul Biya ? Oui, bien sûr. Mon livre est là pour rendre compte de ce qui s'est passé. Mon livre n'est pas là pour peindre en noir un régime. Non. Et ce qui me semble, tout le monde est d'accord là-dessus, Paul Biya a bien joué. C'est une carte qu'il a bien jouée par une forme de pondération, par une forme d'utilisation de ses relais internationaux et également par l'expertise juridique locale. C'est là où on retrouve Maurice Kamto. On savait déjà que Maurice Kamto n'était pas forcément quelqu'un de favorable au régime en place, mais compte tenu de son expertise, il était l'une des figures de proue de l'équipe et, après avoir remporté sur le plan juridique, Paul Biya a engagé une négociation politique pour pouvoir obtenir ce qu'il avait gagné juridiquement. Là, c'était bien joué. Pendant ces 43 années de présidence de Paul Biya, il y a dans votre livre plusieurs fils conducteurs, la corruption, la répression. Vous parlez notamment des plus de 100 jeunes émeutiers de la faim qui sont tués à Douala en février 2008. Pourquoi avez-vous tenu à faire le portrait de l'ancien Secrétaire général de la présidence, Marafa Hamidou Yaya, qui est en prison depuis 2012 ? Oui, c'est pour dire l'absurdité qui entoure la question de la succession de Monsieur Biya et ceci depuis le début des années 2000. C'est-à-dire qu'il est question de couper en réalité toutes les têtes qui dépassent. Voilà ! Oui, vous citez l'ambassadeur des États-Unis à Yaoundé qui dit que « Marafa est en prison parce qu'il a pensé au pouvoir ». Exactement. Ça, ce sont les fuites de Wikileaks qui ont mis cela dehors. Et voilà ce qu'il est advenu. Et puis, dans votre livre, vous dites : « Je raconte le long chemin sur lequel Paul Biya a mené le Cameroun au bord de l'abîme, non sans la complicité de ce peuple qui, paresseusement, s'est laissé choir. » Oui, je pense que c'est trop facile de dire que Paul Biya a fait ci, Paul Biya a fait ça. La société civile camerounaise, le peuple camerounais, se lie lui-même les mains dans un pacte de paresse, de corruption. Non, en réalité, chez moi, il est plus question de piquer l'orgueil des uns et des autres afin qu'ils se ressaisissent. En réalité, c'est un appel à la réappropriation du Cameroun par les Camerounais. À lire aussiCameroun: à 92 ans, Paul Biya investit les réseaux sociaux à cinq mois de la présidentielle
Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. - « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.