Podcasts about prenons

  • 448PODCASTS
  • 1,020EPISODES
  • 30mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Jun 19, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about prenons

Show all podcasts related to prenons

Latest podcast episodes about prenons

Choses à Savoir
Qu'est-ce qu'un mot “proclitique” ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:06


Un mot proclitique est un mot grammatical qui ne peut pas être prononcé seul de manière autonome : il est phonétiquement attaché au mot qui le suit, comme s'il en faisait partie. Autrement dit, il se colle au mot suivant pour être prononcé, et forme avec lui une unité prosodique, c'est-à-dire une seule syllabe accentuée ou rythmique.Le terme vient du grec « pro » (avant) et « klínein » (incliner), ce qui signifie littéralement « incliné vers l'avant ». Le mot proclitique se place donc toujours devant un autre mot, sur lequel il s'appuie.En français, de nombreux mots sont proclitiques. Il s'agit notamment :– des articles définis : le, la, les → le chat, la maison– des articles contractés : du, des → du pain, des amis– des prépositions simples : de, à → de Paris, à Marseille– de certains pronoms personnels : je, me, te, se, le, la → je pars, me voilàPrenons un exemple : dans la phrase « le garçon arrive », le mot « le » ne peut pas être prononcé isolément de manière naturelle. On dit [ləgaʁsɔ̃], c'est-à-dire « le-garçon », comme une seule unité rythmique. Si l'on essaie de détacher le mot « le », il perd son sens et sa fluidité.Les proclitiques sont des mots outils : ils n'ont généralement pas de sens lexical fort, mais remplissent une fonction grammaticale essentielle. Ils servent à structurer la phrase, à introduire un complément ou à déterminer un nom. Surtout, ils n'ont pas d'accent tonique propre : l'accent tombe toujours sur le mot suivant. Cette absence d'accent les rend phonétiquement dépendants.Il ne faut pas les confondre avec les enclitiques, qui sont des mots qui se collent au mot qui les précède. En français, ce phénomène est plus rare, mais on peut le trouver dans des tournures anciennes comme « a-t-il », où le « -t- » joue un rôle enclitique. Les mots proclitiques ne doivent pas non plus être confondus avec les mots toniques, qui portent l'accent principal de la phrase.Le phénomène de cliticité (proclitique et enclitique) est répandu dans de nombreuses langues. En espagnol ou en italien, par exemple, les pronoms objets peuvent être proclitiques ou enclitiques selon la place dans la phrase.Comprendre ce qu'est un mot proclitique permet de mieux analyser la structure rythmique des phrases, d'enseigner la prononciation et de distinguer les mots de fonction des mots lexicaux. En résumé, un mot proclitique est un petit mot grammatical qui s'appuie phonétiquement sur le mot suivant. Il est indispensable pour parler naturellement, mais toujours discret. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Comment de la glace peut-elle se former dans le noyau très chaud des planètes ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:14


L'idée paraît contre-intuitive : comment imaginer de la glace au cœur brûlant d'une planète géante comme Jupiter ou Neptune, où les températures atteignent plusieurs milliers de degrés ? Et pourtant, les scientifiques ont découvert qu'une forme particulière de glace pourrait bel et bien exister dans ces profondeurs extrêmes.Voyons pourquoi.Tout repose sur la physique de l'eau et sur un concept clé : le rôle de la pression.Nous avons l'habitude de penser que la glace se forme quand la température descend en dessous de 0 °C. Mais c'est vrai uniquement à pression atmosphérique normale. Dès que la pression augmente, le comportement de l'eau change radicalement.Dans l'intérieur des planètes géantes, la pression est colossale : plusieurs millions, voire des centaines de millions de fois la pression terrestre. Par exemple, dans le manteau de Neptune ou dans les couches profondes d'Uranus, on atteint facilement des pressions de l'ordre de 500 GPa (gigapascals), soit plus de 5 millions d'atmosphères.Or, à ces pressions, l'eau adopte des phases exotiques de glace, appelées glace VII, glace X, ou même des phases dites "superioniques", qui n'ont rien à voir avec la glace que nous connaissons.Prenons la glace superionique, récemment étudiée par des équipes comme celle du laboratoire Livermore en Californie :Dans cette phase, les atomes d'oxygène forment une structure cristalline fixe, rigide comme un solide. Mais les protons d'hydrogène, eux, restent mobiles, circulant à l'intérieur de ce réseau.Résultat : une "glace" qui est à la fois solide dans sa structure et partiellement fluide dans son comportement électrique — un état totalement inédit !Cette glace peut exister à des températures de plusieurs milliers de degrés Kelvin (jusqu'à 5 000 K), tant que la pression est suffisante.C'est ce qui explique pourquoi, même sous une chaleur intense, l'eau compressée en profondeur dans une planète peut rester sous forme de glace.Ces phases de glace ont des implications majeures :Elles pourraient influencer le champ magnétique des planètes.Elles jouent un rôle dans la convection interne.Elles expliquent partiellement les anomalies de densité observées par les sondes spatiales.Ainsi, dans l'univers des planètes géantes, la glace n'est pas forcément froide : elle est le produit d'un équilibre entre température et pression extrêmes.Un merveilleux exemple de la diversité des états de la matière dans le cosmos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Stase
Vernis Rouge

Stase

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 26:05


Prenons le temps de discuter avec la chanteuse Vernis Rouge. L'occasion de parler de son dernier EP " Intro ", mais aussi de son enfance au Liban, ses premiers pas dans la musique et l'arrivée prochaine de son album.

Stase
Bamby

Stase

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 30:00


Prenons le temps de discuter avec Bamby. L'occasion de revenir sur la sortie de son premier album " MUSE ", mais aussi sur son parcours et ses aspirations, plutôt éloignées du dancehall.

Choses à Savoir
Doit-on rendre l'argent si le distributeur s'est trompé ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:13


Imaginez la scène : vous retirez 50 euros à un distributeur automatique, et la machine vous en donne 100. Un coup de chance ? Pas vraiment. En France, la loi est très claire : vous êtes dans l'obligation de rendre l'argent, même si l'erreur vient de la machine.Ce type de dysfonctionnement peut sembler rare, mais il arrive plus souvent qu'on ne le pense. Et il pose une question juridique simple mais essentielle : garder cet argent est-il un délit ? La réponse est oui. En droit français, profiter sciemment d'une erreur pour s'enrichir constitue ce qu'on appelle un “enrichissement sans cause”, et dans certains cas, cela peut même être requalifié en vol ou abus de confiance, passibles de poursuites pénales.Prenons un exemple concret : si vous retirez de l'argent à un distributeur défectueux qui vous remet une somme supérieure à celle que vous avez demandée, vous êtes censé signaler l'erreur et restituer l'excédent. À défaut, la banque peut vous réclamer l'intégralité de la somme perçue à tort, assortie de frais bancaires, parfois appelés commissions d'intervention. Et si vous refusez de coopérer, elle peut engager des poursuites devant les tribunaux civils ou même pénaux, notamment si l'intention frauduleuse est démontrée.La jurisprudence va dans ce sens : les juges estiment que le client a l'obligation morale et légale de corriger l'erreur, même si le ticket de retrait ou l'application bancaire n'indique pas d'anomalie. L'erreur matérielle de la machine ne dispense pas de restituer ce qui ne vous appartient pas.Et attention : les distributeurs sont presque tous équipés de caméras et chaque opération est traçable électroniquement. Ce qui signifie que même si vous quittez discrètement les lieux, la banque saura rapidement qui a retiré quoi et quand. Certaines affaires similaires ont déjà conduit à des peines de prison avec sursis ou à des amendes salées, notamment quand plusieurs retraits successifs ont été effectués avec la conscience du dysfonctionnement.Par exemple en 2020, un habitant de Montpellier se rend dans un distributeur pour retirer 20 euros. À sa grande surprise, le distributeur crache plusieurs billets, pour un total de 1000 euros. Au lieu de signaler l'anomalie, l'homme repart discrètement… mais revient plusieurs fois dans la journée pour tenter d'autres retraits.Ce qu'il ignore, ou feint d'ignorer, c'est que les distributeurs sont équipés de caméras de vidéosurveillance, et que chaque transaction est enregistrée numériquement. Très vite, la banque remarque l'erreur et remonte jusqu'à lui.Résultat : il est interpellé, poursuivi en justice pour vol, et contraint de rembourser l'intégralité des sommes indûment perçues. Le tribunal retient que le client avait conscience du dysfonctionnement et a agi de manière répétée, ce qui caractérise l'intention frauduleuse.En résumé, même si l'argent ne sort pas de la poche d'un guichetier mais d'une machine, le principe légal reste le même : ce qui ne vous est pas dû doit être rendu. La morale de l'histoire ? Si le distributeur se transforme soudain en Père Noël… méfiez-vous. En droit, l'erreur ne fait pas le bonheur, et encore moins une excuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH VERTE
Le label bas carbone débarque en rayon ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:10


Ce matin, parlons de ce qui se cache derrière les produits du quotidien. Farine, lait ou bière : ces aliments que l'on consomme presque sans y penser s'engagent désormais dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et tout commence à la ferme.Moins de passages de tracteurs, des sols vivants, une alimentation plus durable pour les troupeaux : la révolution agricole bas carbone est en marche. Ces pratiques repensées permettent de réduire les émissions, mais elles ont un coût. Car produire sans carbone ou presque, c'est plus cher, sauf rares exceptions. Pour accompagner cette transition, le gouvernement a lancé en 2019 le label bas-carbone, renforcé en 2021. Il ne certifie pas les produits, mais les démarches qui ont permis de réduire les émissions. Une sorte de label énergétique pour les pratiques agricoles.Prenons l'exemple de Leclerc, qui propose désormais une farine baptisée Récoltons l'avenir. Vendue 99 centimes, elle ne coûte que quelques centimes de plus qu'une version classique, et moins qu'une marque nationale. Un signal fort : rendre cette démarche accessible. Chez Candia, la mention « démarche bas carbone » est apparue sur certains produits. La marque pousse les éleveurs à réduire leur empreinte carbone de 20 % par litre de lait, grâce à des outils comme SelfCO2 ou CAP'2ER. Objectif : -50 % d'émissions dans ses laiteries d'ici 2030. Enfin, du côté de la bière, Kronenbourg s'engage aussi. Depuis janvier 2024, la moitié du malt utilisé dans sa 1664 est issue d'une filière responsable, avec l'ambition d'atteindre les 100 % en 2026. Le tout, en partenariat avec Malteries Soufflet. Une chose est sûre : nos choix de consommation peuvent peser… pour alléger le climat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Doit-on rendre l'argent si le disttributeur s'est trompé ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later May 28, 2025 2:13


Imaginez la scène : vous retirez 50 euros à un distributeur automatique, et la machine vous en donne 100. Un coup de chance ? Pas vraiment. En France, la loi est très claire : vous êtes dans l'obligation de rendre l'argent, même si l'erreur vient de la machine.Ce type de dysfonctionnement peut sembler rare, mais il arrive plus souvent qu'on ne le pense. Et il pose une question juridique simple mais essentielle : garder cet argent est-il un délit ? La réponse est oui. En droit français, profiter sciemment d'une erreur pour s'enrichir constitue ce qu'on appelle un “enrichissement sans cause”, et dans certains cas, cela peut même être requalifié en vol ou abus de confiance, passibles de poursuites pénales.Prenons un exemple concret : si vous retirez de l'argent à un distributeur défectueux qui vous remet une somme supérieure à celle que vous avez demandée, vous êtes censé signaler l'erreur et restituer l'excédent. À défaut, la banque peut vous réclamer l'intégralité de la somme perçue à tort, assortie de frais bancaires, parfois appelés commissions d'intervention. Et si vous refusez de coopérer, elle peut engager des poursuites devant les tribunaux civils ou même pénaux, notamment si l'intention frauduleuse est démontrée.La jurisprudence va dans ce sens : les juges estiment que le client a l'obligation morale et légale de corriger l'erreur, même si le ticket de retrait ou l'application bancaire n'indique pas d'anomalie. L'erreur matérielle de la machine ne dispense pas de restituer ce qui ne vous appartient pas.Et attention : les distributeurs sont presque tous équipés de caméras et chaque opération est traçable électroniquement. Ce qui signifie que même si vous quittez discrètement les lieux, la banque saura rapidement qui a retiré quoi et quand. Certaines affaires similaires ont déjà conduit à des peines de prison avec sursis ou à des amendes salées, notamment quand plusieurs retraits successifs ont été effectués avec la conscience du dysfonctionnement.Par exemple en 2020, un habitant de Montpellier se rend dans un distributeur pour retirer 20 euros. À sa grande surprise, le distributeur crache plusieurs billets, pour un total de 1000 euros. Au lieu de signaler l'anomalie, l'homme repart discrètement… mais revient plusieurs fois dans la journée pour tenter d'autres retraits.Ce qu'il ignore, ou feint d'ignorer, c'est que les distributeurs sont équipés de caméras de vidéosurveillance, et que chaque transaction est enregistrée numériquement. Très vite, la banque remarque l'erreur et remonte jusqu'à lui.Résultat : il est interpellé, poursuivi en justice pour vol, et contraint de rembourser l'intégralité des sommes indûment perçues. Le tribunal retient que le client avait conscience du dysfonctionnement et a agi de manière répétée, ce qui caractérise l'intention frauduleuse.En résumé, même si l'argent ne sort pas de la poche d'un guichetier mais d'une machine, le principe légal reste le même : ce qui ne vous est pas dû doit être rendu. La morale de l'histoire ? Si le distributeur se transforme soudain en Père Noël… méfiez-vous. En droit, l'erreur ne fait pas le bonheur, et encore moins une excuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Stase
Amel Bent

Stase

Play Episode Listen Later May 27, 2025 48:06


Prenons le temps de discuter avec Amel Bent. L'occasion de revenir sur la sortie de son album " Minuit Une ", sur sa carrière, mais également sur ses interrogations et ses angoisses. Nous parlons aussi de son enfance, de la relation avec sa famille et de son regard sur l'avenir.

Choses à Savoir
Pourquoi des milliers de villes ont changé de nom pendant la Révolution ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 23, 2025 2:15


Aujourd'hui, des villes françaises comme Valence, Nevers ou Châtillon sonnent familières à nos oreilles. Mais il fut un temps, à la Révolution française, où elles ne portaient pas les mêmes noms. Pourquoi ? Parce que plus de 3000 communes ont changé de nom entre 1790 et 1795.Un véritable tsunami toponymique, qui en dit long sur l'époque. Alors, que s'est-il passé ?La Révolution française, ce n'est pas seulement la chute de la monarchie. C'est une volonté de refaire la France, de fond en comble.Changer les lois. Changer les mœurs. Et même… changer les noms.Les révolutionnaires considéraient que les noms de villes portaient les stigmates de l'Ancien Régime : des références religieuses, royales ou féodales qui n'avaient plus leur place dans la République naissante.Alors, on a voulu épurer le territoire.Adieu "Saint-Quelque-Chose", "Ville-Royale", "Notre-Dame-de…"Prenons des exemples concrets :Saint-Étienne devient Armes-le-Républicain, en référence à son industrie d'armement.Montpellier est rebaptisée Mont-Libre.Châtillon-sur-Seine devient Montagne-sur-Seine, dans l'esprit des Montagnards révolutionnaires.Versailles, symbole absolu de la monarchie, devient… Berceau-de-la-Liberté. Un nom audacieux, voire ironique.Les saints disparaissent. On les remplace par des mots comme “liberté”, “égalité”, “montagne”, “république”, “la raison”… Toute une géographie nouvelle, façonnée par les idéaux révolutionnaires.Mais attention : ces changements ne sont pas tous imposés d'en haut. Beaucoup viennent des communes elles-mêmes, désireuses de prouver leur attachement à la Révolution, parfois pour échapper à la suspicion ou aux représailles.Certaines vont même plus loin que nécessaire, supprimant tout ce qui pourrait rappeler une croix, une abbaye ou un seigneur.Mais cette frénésie toponymique ne dure qu'un temps.Avec la fin de la Terreur en 1794, et surtout sous le Directoire, la ferveur radicale s'essouffle. Bon nombre de villes reprennent progressivement leurs anciens noms – parfois dès les premières années du XIXe siècle, parfois beaucoup plus tard.Alors non, ce grand nettoyage de la carte de France n'a pas duré. Mais il a laissé une trace. Il nous rappelle qu'un nom, ce n'est pas neutre. C'est un choix, une mémoire, une idéologie.Changer le nom d'un lieu, c'est essayer de changer ce qu'il signifie. Et pendant quelques années, la France a tenté de se renommer elle-même… pour réinventer son avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Les Romains pratiquaient-ils vraiment des orgies ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later May 20, 2025 2:06


Quand on pense à la Rome antique, un mot revient souvent… orgie.Dans l'imaginaire collectif, c'est une Rome décadente, peuplée de sénateurs lubriques, de festins sans fin, de fontaines de vin, et de corps dénudés sur des lits de banquet.Mais est-ce que les Romains pratiquaient vraiment des orgies ?Et surtout… de quoi parle-t-on exactement ?D'abord, remettons les choses à leur place.Le mot orgie vient du grec "orgia", qui désignait à l'origine des rites religieux secrets liés aux cultes de Dionysos, le dieu du vin et de l'extase.Ces cérémonies comportaient des danses, de la musique, du vin… et parfois, oui, des excès physiques ou sexuels.Mais à Rome, le mot a changé de sens.L'orgie devient synonyme de festin extravagant, où nourriture, vin et sensualité se mélangent.Alors, les Romains pratiquaient-ils de tels excès ?La réponse est : certains, oui… mais pas tous.Les orgies n'étaient ni la norme, ni le passe-temps habituel du citoyen romain.Elles étaient plutôt le privilège de l'élite, et parfois même de l'élite la plus corrompue.Prenons l'exemple de l'empereur Néron. Les sources antiques nous parlent de banquets qui duraient toute la nuit, de mets rares, de concours de boisson, de jeux érotiques…Le poète Juvénal, quant à lui, raille la décadence des nobles qui organisent des repas où l'on mange du paon farci au miel… avant de finir dans la chambre à coucher collective.Mais attention : ces descriptions sont souvent exagérées.Les historiens romains, comme Suétone ou Tacite, avaient un penchant pour le scandale.Accuser un empereur de mener une vie de débauche, c'était un moyen politique de le discréditer.Dans la réalité, les orgies existaient, mais elles étaient relativement rares, et réservées à une minorité.Les grands banquets aristocratiques pouvaient inclure des éléments sexuels, notamment avec la présence d'esclaves ou de courtisanes.Mais l'idée d'un peuple romain entier livré à la luxure tous les week-ends… relève plutôt du fantasme moderne que du fait historique.En somme, oui, des orgies ont existé dans la Rome antique, mais dans un cadre bien précis : celui du pouvoir, de la richesse… et parfois, de la propagande.La légende des orgies romaines en dit peut-être moins sur Rome… que sur notre propre fascination pour l'excès et la transgression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique Economique
Face à l'IA, les universités doivent se réinventer

Chronique Economique

Play Episode Listen Later May 20, 2025 4:41


À quoi bon l'université, si ChatGPT explique mieux, plus vite et gratuitement ? Loin de signer la fin de l'enseignement supérieur, l'IA l'oblige à se réinventer. Une chronique d'Amid Faljaoui qui bouscule, interroge, et pourrait bien déranger autant les étudiants que leurs professeurs. Avec ses grandes bibliothèques et ses auditoires en bois, l'université est une institution que l'on croit éternelle. Mais l'intelligence artificielle est en train de bousculer le monde académique. Prenons l'exemple concret de la traduction. Il y a encore dix ans, c'était une spécialité noble. Il fallait cinq années d'études, une grande rigueur grammaticale, une finesse culturelle. Aujourd'hui, une intelligence artificielle gratuite comme DeepL ou ChatGPT vous produit une traduction en quelques secondes. Bien entendu, cette traduction n'est pas parfaite mais dans 90 % des cas, elle est suffisante : correcte et fluide. Par conséquent, faut-il encore former des traducteurs comme auparavant ou faut-il désormais former des gens capables de collaborer avec les machines, de les entraîner et de les utiliser intelligemment ? C'est le premier petit pan de mur qui craque. Deuxième point de tension : les examens. Aujourd'hui, n'importe quel étudiant un peu débrouillard peut copier-coller son énoncé dans un chatbot et obtenir un devoir prêt à rendre. Faut-il revenir aux examens oraux ? C'est impossible dans un auditoire de 500 ou 800 étudiants. Certains parlent de revenir aux questions à choix multiples, mais ce type d'examen évalue surtout la mémoire et pas du tout l'intelligence. L'IA ne rend pas l'enseignement obsolète, mais elle rend obsolète une bonne partie de son infrastructure, de ses méthodes et de ses routines. L'IA révèle les failles qu'on ne voulait pas voir : des cours parfois trop théoriques, des évaluations parfois déconnectées et une croyance un peu naïve que le diplôme garantit le savoir. Pourtant, tout n'est pas perdu, car l'IA ne remplace pas l'essentiel : l'échange, le doute, le sens critique, la capacité à articuler une pensée. Elle ne remplace pas un professeur qui inspire, qui fait réfléchir, qui déstabilise aussi. L'université est toujours précieuse, mais à condition de ne pas devenir une cathédrale vide, à condition d'oser se réinventer. Mots-clés : Belgique, poésie, nuance, ironie, double sens, amélioration, tabou, fraude, triche, logistique, campus, smartphone, assistant, disponibilité, kodak, virage numérique, évolution, transmission, accompagnement, vérification, mise en perspective, connaissance, gratuit, entreprise, plateforme, nostalgie --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Stase
MC Solaar

Stase

Play Episode Listen Later May 20, 2025 29:11


Prenons le temps de discuter avec MC Solaar, l'occasion de revenir sur son triple album "Triptyque" ainsi que sur sa carrière.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi des milliers de villes ont changé de nom pendant la Révolution ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later May 18, 2025 2:15


Aujourd'hui, des villes françaises comme Valence, Nevers ou Châtillon sonnent familières à nos oreilles. Mais il fut un temps, à la Révolution française, où elles ne portaient pas les mêmes noms.Pourquoi ? Parce que plus de 3000 communes ont changé de nom entre 1790 et 1795.Un véritable tsunami toponymique, qui en dit long sur l'époque. Alors, que s'est-il passé ?La Révolution française, ce n'est pas seulement la chute de la monarchie. C'est une volonté de refaire la France, de fond en comble.Changer les lois. Changer les mœurs. Et même… changer les noms.Les révolutionnaires considéraient que les noms de villes portaient les stigmates de l'Ancien Régime : des références religieuses, royales ou féodales qui n'avaient plus leur place dans la République naissante.Alors, on a voulu épurer le territoire.Adieu "Saint-Quelque-Chose", "Ville-Royale", "Notre-Dame-de…"Prenons des exemples concrets :Saint-Étienne devient Armes-le-Républicain, en référence à son industrie d'armement.Montpellier est rebaptisée Mont-Libre.Châtillon-sur-Seine devient Montagne-sur-Seine, dans l'esprit des Montagnards révolutionnaires.Versailles, symbole absolu de la monarchie, devient… Berceau-de-la-Liberté. Un nom audacieux, voire ironique.Les saints disparaissent. On les remplace par des mots comme “liberté”, “égalité”, “montagne”, “république”, “la raison”… Toute une géographie nouvelle, façonnée par les idéaux révolutionnaires.Mais attention : ces changements ne sont pas tous imposés d'en haut. Beaucoup viennent des communes elles-mêmes, désireuses de prouver leur attachement à la Révolution, parfois pour échapper à la suspicion ou aux représailles.Certaines vont même plus loin que nécessaire, supprimant tout ce qui pourrait rappeler une croix, une abbaye ou un seigneur.Mais cette frénésie toponymique ne dure qu'un temps.Avec la fin de la Terreur en 1794, et surtout sous le Directoire, la ferveur radicale s'essouffle. Bon nombre de villes reprennent progressivement leurs anciens noms – parfois dès les premières années du XIXe siècle, parfois beaucoup plus tard.Alors non, ce grand nettoyage de la carte de France n'a pas duré. Mais il a laissé une trace. Il nous rappelle qu'un nom, ce n'est pas neutre. C'est un choix, une mémoire, une idéologie.Changer le nom d'un lieu, c'est essayer de changer ce qu'il signifie. Et pendant quelques années, la France a tenté de se renommer elle-même… pour réinventer son avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand-Est Éco
Peut-on encore parler de Bien Commun quand on parle d'entreprises ou d'économie

Grand-Est Éco

Play Episode Listen Later May 12, 2025 15:15


Prenons de la hauteur pour comprendre si la notion de Bien Commun a encore un sens aujourd'hui, quand on parle d'économie ou d'entreprises. Echange et réponse avec une philosophe et anthropologue qui a fait de cette question son sujet d'étude, Emilie TARDIVEL, chercheure et enseignante à la faculté de théologie catholique de Strasbourg.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
Apple va entrainer son IA sur votre iPhone discrètement ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:07


Chez Apple, on ne plaisante pas avec la confidentialité. Et cela se voit jusque dans sa toute nouvelle initiative en matière d'intelligence artificielle : Apple Intelligence. Lancée récemment, cette IA maison n'a pas vraiment brillé à ses débuts. Comparée à des géants comme ChatGPT ou Gemini, elle montre déjà ses limites. Mais la firme de Cupertino compte bien rattraper son retard – à sa manière.Car pour progresser, une intelligence artificielle a besoin de données. Beaucoup de données. Et là où d'autres géants du numérique n'hésitent pas à puiser dans les informations personnelles de leurs utilisateurs, Apple prend un virage très différent. La firme a dévoilé une nouvelle méthode d'entraînement basée sur des données synthétiques comparées localement aux données réelles, directement sur les appareils des utilisateurs. Prenons un exemple concret : un mail que l'IA doit résumer. Apple génère plusieurs e-mails fictifs, couvrant divers styles et scénarios – comme “Rendez-vous à 18h pour jouer au tennis.” Ces exemples sont transformés en “embeddings”, des représentations numériques qui incluent la longueur du message, le ton, le sujet, etc. L'iPhone de l'utilisateur compare ensuite ces données synthétiques à son propre e-mail réel – sans jamais envoyer ce dernier à Apple. Le seul signal transmis indique quelle version synthétique est la plus proche.Et pour brouiller encore plus les pistes, Apple applique ce qu'on appelle la confidentialité différentielle : des éléments aléatoires sont ajoutés pour rendre impossible toute identification précise. Résultat : Apple peut améliorer ses modèles en repérant les formulations les plus fréquentes, sans jamais lire vos messages ni savoir d'où viennent les données. Ce modèle respecte donc scrupuleusement la vie privée. Mais ce choix a un prix : le développement est plus lent. Siri, déjà en retrait depuis des années face à Alexa ou Google Assistant, a souffert du même dilemme. Et avec Apple Intelligence, l'histoire semble se répéter. Cupertino ne veut pas transiger sur la confidentialité – mais cela freine son avance dans la course à l'IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Truck Stop Quebec
17 avril 2025 Jean-Pierre Houle, Gaétan Légaré, Patrick Pinson et Yves Claval

Truck Stop Quebec

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 155:34


Dans la chronique de Jean-Pierre Houle, on parle d'imputabilité… Qui est responsable de quoi? Prenons l'exemple de la tragédie à Vallée-Jonction. Est-ce que la faute revient uniquement au conducteur? À l'entreprise? Au client? À l'expéditeur? Ou un peu à tout ce monde-là? De son côté, Gaétan Légaré, directeur général de l'ANCAI, prend la parole sur... The post 17 avril 2025 Jean-Pierre Houle, Gaétan Légaré, Patrick Pinson et Yves Claval appeared first on Truck Stop Québec.

Maintenant, vous savez
Nos e-mails polluent-ils vraiment ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:51


Dans une étude publiée par RFI et sourcée par l'ADEME, The Shift Project et Greenpeace, on apprend que le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Ce chiffre veut dire que si Internet était un pays, il serait le troisième consommateur mondial d'électricité, derrière les Etats-Unis et la Chine. De plus, le numérique est un émetteur de gaz à effet de serre plus important que…le transport aérien ! Rien que ça. Prenons un exemple d'utilisation du numérique qui nous concerne toutes et tous : les e-mails. Cité par le magazine GQ, Edouard Nattée, président de Foxintelligence, une start-up qui trie automatiquement les e-mails estime que “Chaque Français garde entre 10.000 et 50.000 mails non lus dans sa boîte de réception”. C'est quoi un data center ? Comment ça jusqu'en 2022 ? Donc les mails qui polluent ce sont des idées reçues ?  Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Que sont les “polluants éternels”, qui contaminent la France et l'Europe ? Qu'est-ce que la sobriété numérique ? Qu'est-ce qu'un capteur de CO2 ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 11/03/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Podcast Libre à vous !
Ne nous prenons pas trop au sérieux

Podcast Libre à vous !

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 7:00


Les références : Soutenir GeeVous pouvez mettre un commentaire pour l'épisode. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour mettre un commentaire ou une note, rendez-vous sur la page dédiée à l'épisode.Aidez-nous à mieux vous connaître et améliorer l'émission en répondant à notre questionnaire (en cinq minutes). Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Pour connaître les nouvelles concernant l'émission (annonce des podcasts, des émissions à venir, ainsi que des bonus et des annonces en avant-première) inscrivez-vous à la lettre d'actus.

NewGame+
NewGame+ #Bonus004 - Switch 2 - Retour sur son annonce

NewGame+

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 102:42


La Switch 2 - Aujourd'hui petite sortie de route avec l'équipe pour revenir sur son annonce, sommes nous craintifs ? enjoués ? ou au contraire plutôt critique ?Prenons une heure trente pour en débriefer tous ensemble, sans contrainte ni conducteur.Et vous

Choses à Savoir SANTE
Quel est le sport le plus sain pour le corps ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 2:09


Parmi tous les sports que l'on peut pratiquer, le tennis ressort souvent comme l'un des plus bénéfiques pour la santé globale. Et ce n'est pas qu'une impression : plusieurs études scientifiques appuient cette idée.Prenons une étude marquante publiée en 2018 dans le British Journal of Sports Medicine. Menée dans le cadre de la Copenhagen City Heart Study, elle a suivi plus de 8 500 personnes pendant environ 25 ans, en comparant les effets de différents sports sur l'espérance de vie. Résultat : les joueurs réguliers de tennis vivent en moyenne 9,7 ans de plus que les personnes sédentaires. C'est plus que les nageurs (+3,4 ans), les coureurs (+3,2 ans) ou les cyclistes (+3,7 ans). Pourquoi un tel écart ? Parce que le tennis combine les bienfaits de l'activité physique intense avec ceux des interactions sociales. Or, la recherche montre que l'isolement social est un facteur de risque comparable au tabagisme ou à l'obésité.Sur le plan physiologique, le tennis fait appel à tout le corps. Il renforce le système cardiovasculaire en améliorant l'endurance et la capacité respiratoire. Lors d'un match, la fréquence cardiaque peut facilement atteindre 70 à 85 % de la fréquence maximale, ce qui correspond à une activité aérobique intense, excellente pour le cœur. Il stimule également les muscles, notamment ceux des jambes, des bras, du tronc et du dos, grâce aux mouvements de course, de frappe, de rotation et d'équilibre.Mais ce n'est pas tout. Le tennis améliore la coordination œil-main, la concentration, la rapidité de réaction et même la mémoire, notamment à travers l'anticipation et la stratégie de jeu. Ces aspects ont un effet protecteur sur les fonctions cognitives, en particulier chez les personnes âgées.Sur le plan mental, le tennis est aussi un excellent régulateur de stress. Une étude publiée dans PLoS One en 2020 a révélé que les sports de raquette, comme le tennis, étaient associés à une meilleure santé mentale que les sports individuels. Ils réduisent les symptômes d'anxiété, améliorent l'estime de soi et favorisent un meilleur sommeil.Enfin, le tennis est un sport qui peut se pratiquer à tout âge, avec des règles adaptables et une intensité modulable. Il offre ainsi une activité physique complète, durable et socialement engageante — autant d'éléments qui expliquent pourquoi, selon la science, le tennis est l'un des sports les plus sains au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Les petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 3:21


Donald Trump poursuit la guerre commerciale qu'il mène à l'encontre de la Chine. Désormais, le pays est visé par des taxes douanières de 145  %. Cette escalade va frapper de plein fouet les petits producteurs chinois.  Ils sont des dizaines et des dizaines de milliers et représentent un secteur vital de l'économie de la Chine : les petits producteurs. Ce sont ces manufactures de taille moyenne qui produisent tout ou partie des biens importés depuis la Chine. On peut notamment penser à des fabricants de vêtements, de sacs, de machines ou encore d'équipements de cuisine. Ces structures, comme le précise le New York Times, ce sont des ateliers familiaux, voire semi-industriels et ils dépendent fortement de la demande internationale. Leur principal argument évidemment, c'est la production à très bas coût, mais avec des droits de douane de 145%, c'est toute la chaîne de production qui s'écroule de la Chine aux États-Unis ! À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marchéRentabilité minimale Prenons par exemple un t-shirt qui sort de ces ateliers chinois et qui est à destination de New York. La pièce va être produite, puis prendre un bateau direction les États-Unis. Disons que, symboliquement, tout cela coûte 10 dollars à l'exportateur. Sauf qu'il va devoir appliquer 145% de taxes. La valeur du t-shirt va donc augmenter et passer à 24,5 dollars. À ce montant, il faudra ajouter la marge du commerçant qui vendra ce t-shirt dans sa boutique de Brooklyn. Avec un tel prix, il va être difficile de trouver preneur.   Et c'est là que les producteurs chinois souffrent puisque les exportateurs vont essayer de rogner sur le prix du t-shirt. Mais ces structures sont déjà à la limite de la rentabilité, essorées par les grossistes qui tentent d'acheter au prix le plus bas. Ce qui se passe aujourd'hui, ce sont donc des commandes annulées par les importateurs américains. Résultat, la production est bloquée, les stocks s'accumulent sans trouver d'acheteurs. Bref, la perte est sèche pour ces ateliers, ce qui en bout de chaine implique des suppressions d'emplois. À lire aussiLa Chine sur une ligne de crête face à la politique douanière de Donald TrumpQuelles alternatives ? Ces producteurs peinent à trouver des solutions. L'une d'elles serait de se tourner vers le marché chinois. Mais c'est complexe. Le marché domestique est saturé, marqué par une demande en baisse. Difficile donc d'écouler les stocks. On peut imaginer en effet une recherche de nouveaux marchés, mais les volumes sont loin de compenser la perte du marché américain. Car on le précise, l'an passé, ce sont 440 milliards de dollars de produits fabriqués en Chine qui sont arrivés aux États-Unis. Et puis pour ne rien arranger, les entreprises chinoises sont déjà frappées par une surcapacité industrielle, leurs entrepôts débordent ! Pourtant, la Chine réplique aux mesures de Donald Trump. Symboliquement, difficile de rester sans répondre devant de telles décisions. Au niveau national, le gouvernement tente aussi de juguler la situation. L'État notamment vient de recapitaliser les grandes banques qui ne sont pas en forme. Les plans de relance ont permis de soutenir la croissance à court terme, mais la grande question, c'est de savoir comment tout l'écosystème industriel et manufacturier chinois va faire face durant les prochains mois.À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?

Investissement et Trading au quotidien
❌ Crash des marchés est-il sérieux ? Quelles conséquences à terme ? Prenons du recul !

Investissement et Trading au quotidien

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 26:07


Depuis plusieurs jours, les marchés financiers connaissent une forte turbulence, avec une chute marquée de Wall Street et un affaiblissement notable du dollar américain. Cette situation suscite de nombreuses inquiétudes parmi les investisseurs, les économistes et le grand public.Faut-il vraiment céder à la panique ? Quelles seront les conséquences concrètes de ce marché baissier à court, moyen et long terme ? Pour comprendre l'ampleur de ce phénomène, nous allons prendre du recul, analyser les causes de cette crise et explorer les scénarios possibles pour l'avenir.De la perte de confiance dans les marchés boursiers aux répercussions sur l'économie réelle, faisons le point sur ce qui se joue actuellement et ce qui pourrait en découler.

MorningBull
L'Arnaque du Siècle | Morningbull : le réveil marchés

MorningBull

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 14:54


Nous venons de vivre LE REVERSAL de ces trois dernières années et demain nous allons vivre l'annonce BIBLIQUE de Donald Trump. Prenons 15 minutes pour nous poser et réfléchir à ce que nous vivons, ainsi que les conséquences qui vont avec...

Stase
Ebony

Stase

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 19:28


Prenons le temps de discuter avec Ebony. L'occasion de revenir sur le Star Academy Tour, mais aussi sur son single "Unforgettable".

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Que vont doivent cacher les buralistes belges ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 2:10


Aujourd'hui, nous parlons d'une nouvelle mesure entrée en vigueur ce mardi 1er avril en Belgique. Elle ne touche pas directement votre portefeuille… mais bien vos yeux. Désormais, les paquets de cigarettes ne peuvent plus être exposés à la vue des clients dans les bureaux de tabac. Rideaux, vitres opaques, portes coulissantes : les buralistes doivent cacher tous les produits liés au tabac.L'objectif est clair : réduire l'attrait de la cigarette, notamment chez les plus jeunes. Mais cette stratégie est-elle vraiment efficace ? Et comment est-elle vécue sur le terrain ? C'est ce qu'on va voir ensemble.En Belgique, la lutte contre le tabagisme ne date pas d'hier. Et elle passe, entre autres, par une hausse régulière des prix.En novembre dernier, le prix du paquet est passé de 8 à 11,50 euros. Une augmentation significative qui aligne davantage la Belgique sur les tarifs français.Ce levier économique vise à dissuader la consommation, en particulier chez les plus jeunes, plus sensibles au prix. À noter que depuis 2016, le prix des cigarettes a globalement augmenté de plus de 40 % en Belgique.Malgré ces efforts, la Belgique reste un pays où l'on fume beaucoup.Selon la Fondation contre le Cancer, environ 24 % de la population fumait encore en 2022, dont 19 % quotidiennement. En moyenne, un fumeur belge consomme 14 cigarettes par jour.Des chiffres qui montrent que le chemin est encore long. Et c'est justement pour enrayer cette dynamique que les autorités misent désormais sur des stratégies comportementales, comme la réduction de la visibilité des produits du tabac.Sur le terrain, ce sont les buralistes qui doivent s'adapter. Et cette nouvelle règle change pas mal de choses dans leur quotidien.Prenons l'exemple de Maxence Provost, buraliste installé à Callicanes, à la frontière franco-belge. Il a anticipé la mesure en installant des vitres opaques pour cacher les paquets. Résultat : plus rien n'est visible côté client — ni les marques, ni les prix.Et cela complique le quotidien : « Il y a beaucoup de clients qui sont surpris », explique-t-il. « Maintenant, les prix, ils ne peuvent plus les voir. Ils ne peuvent plus voir la marque. »Cela implique aussi plus de pas à faire, plus de gestes, et beaucoup plus de questions à gérer : « Vous avez telle marque ? C'est à combien ? C'est en 20 ou 25 unités ? » Des informations qu'on pouvait deviner en un coup d'œil, et qu'il faut désormais demander.Certains buralistes, comme Maxence, s'interrogent : « On vend du tabac ici, alors pourquoi le cacher ? »Et les clients ne sont pas plus convaincus : « Ça ne change rien. Ceux qui fument continueront de fumer », estime l'un d'eux. D'autres vont jusqu'à trouver la mesure « un peu ridicule ».Pourtant, il faudra bien s'y plier, car l'amende en cas de non-respect est salée : au moins 2.000 euros. De quoi convaincre même les plus réticents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'AFFRANCHIE PODCAST
Le Château de mes sœurs

L'AFFRANCHIE PODCAST

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 50:58


Rencontre avec Blanche Leridon à l'occasion de la parution de son livre, Le Château de mes sœurs - Des Brontë aux Kardashian, enquête sur les fratries de sœursaux éditions Les pérégrines.AMOUR•ES AMOUR•ES // Comment dire ce qui n'est pas nommé ? Blanche Leridon s'interroge sur ce que cela veut dire d'être une fratrie de sœurs. Solange, Beyoncé, Kate et Pippa, Prue, Piper et Phoebe, on retrouve de nombreux crews de sœurs dans nos références de cultures populaires, que disent-elles de ces relations ?

L'entrepreneuriat, c'est du sport !
[REDIFF DU MERCREDI] : Thomas COURTOIS de NICKEL

L'entrepreneuriat, c'est du sport !

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 52:28


Se démarquer dans un secteur verrouillé, c'est possible.Prenons l'exemple du système bancaire. Des règles strictes et figées depuis longtemps. Mais, Thomas COURTOIS et Nickel révolutionnent le secteur bancaire :→ Un compte ouvert en 5 minutes,→ Accessible à tous, sans conditions,→ Un succès fulgurant avec plus de 3 millions de clientsComment y sont-ils arrivés ? En mixant agilité de startup et force d'un grand groupe. Ce pari audacieux, c'est aussi celui des fondateurs :→ Non-banquier, ils ont osé casser les codes,→ Inspirés par une vision d'accessibilité pour tous,→ Un produit simple, utile et bienveillantAujourd'hui, Thomas poursuit cette dynamique :→ Déploiement à l'international→ Des Innovations constantes,→ un élargissement vers l'épargne, le crédit, l'assurancePour Thomas, diriger c'est avant tout créer du collectif : « On compte tous un pour un. »Et vous, quelle frontière allez-vous oser franchir ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Centrafrique: un programme pour offrir une seconde chance scolaire aux jeunes de Berberati [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:28


C'est dans cette ville au sud-ouest de la Centrafrique, à Berberati, que l'Agence française de développement (AFD), en partenariat avec un consortium de quatre ONG et le ministère de l'Éducation nationale, a lancé mercredi 19 mars le projet « Éducation pour toutes et tous ». Ce programme vise à donner l'opportunité aux jeunes non scolarisés ou très peu scolarisés de finir leurs études primaires et leur permettre de rattraper leur cursus scolaire. De notre envoyé spécial à Berberati,Il est 10 heures, à l'école d'application préfectorale de Berberati. Ce matin-là, les élèves de CM1 (cours moyen 1) entonnent un chant qui prône les vertus de la discipline scolaire.Un sourire se dessine sur le visage de Caleb, 12 ans. Le jeune garçon est heureux de revenir sur les bancs de l'école : « Je suis content de revenir à l'école après les multiples sensibilisations. J'avais arrêté pour me consacrer aux activités diamantifères, je travaillais pour soutenir ma famille. Maintenant, je dois me concentrer sur l'éducation. »La cour de l'école grouille de monde à cette heure de la journée, contrairement à d'habitude où le silence règne à l'heure des cours. Comme Justine, plusieurs élèves font leur retour après avoir été convaincus du rôle crucial de l'école : « Prenons mon exemple : auparavant, je ne voyais pas l'importance de l'école. Dans notre région, beaucoup de filles sont forcées de se consacrer aux activités ménagères et champêtres sans être payées. Nous avons été sensibilisés par les ONG sur l'importance de l'école comme un levier de développement pour notre localité. »Cinq sous-préfectures de la République Centrafricaine sont concernées par le projet : Berberati, Gamboula, Sosso Nakombo, Dé-dé Mokouba et Carnot. Bruno Foucher, ambassadeur de France en Centrafrique, explique : « C'est un programme important parce qu'il va toucher 21 500 élèves, 50 écoles, tout ceci dans cinq sous-préfectures, et il va durer deux ans. Le coût du programme est de 13 millions d'euros. »À lire aussiCentrafrique: l'école de musique de Bouar continue ses activités malgré un calme précaireFormation des enseignants Treize millions d'euros, soit plus de huit milliards de francs CFA : ce projet est mis en œuvre par les ONG Merci Corps, Alima, Finn Church Aid et l'organisation des femmes centrafricaine (OFCA). Marcel Dyang Damba est le représentant de l'ONG Finn Church Aid. « Les quatre ONG vont procéder à la construction des salles de classe, la réhabilitation également des salles de classe. On aura la construction des forages dans ces écoles, la construction des latrines, la construction et l'appui des centres de santé scolaires pour la prise en charge médicale à travers l'ONG Alima. »Le projet « Éducation pour toutes et tous » prendra également en compte la formation des enseignants et le développement des activités génératrices de revenus. Le ministère de l'Éducation salue le programme et demande sa pérennisation dans toutes les régions du pays.À lire aussiCentrafrique: l'École professionnelle d'hôtellerie de Liton vient en aide aux jeunes chômeurs (3/3)

Les adultes de demain
L'apprentissage de l'habillage en autonomie - Pause éducative - Sylvie d'Esclaibes

Les adultes de demain

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 13:39


Enseigner à un enfant à s'habiller seul peut sembler simple, mais c'est une étape cruciale vers l'indépendance et la confiance en soi. Comment faire pour que cela devienne une véritable aventure éducative ?Dans cet épisode, Sylvie nous guide à travers les étapes et les outils essentiels pour aider les enfants de un à six ans à maîtriser l'art de s'habiller seuls. Quels vêtements choisir pour favoriser l'autonomie ? Comment soutenir et encourager chaque nouvelle compétence ? L'approche Montessori a-t-elle un rôle à jouer ? Au programme :→ L'importance de choisir des vêtements adaptés pour l'autonomie (01:07-03:52)→ Les étapes de l'apprentissage de l'habillage de 1 à 6 ans (03:52-07:10)→ L'utilisation des outils Montessori pour favoriser l'apprentissage (07:10-09:32)→ Comment préparer un environnement propice à l'autonomie (09:32-11:20)→ Les bienfaits de la routine et des jeux dans l'apprentissage (11:20-13:04)→ Encourager et valoriser les efforts des enfants (13:04-14:18)Du choix des vêtements à l'encouragement, chaque étape est une clé vers la confiance en ses compétences. Prenons du temps pour leur donner cette précieuse indépendance.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi les planètes gazeuses ne prennent-elles pas feu ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 1:56


On le sait, il existe deux sortes de planètes, les planètes telluriques, composées de roches et de métal, et les planètes gazeuses, composées, comme leur nom l'indique, de gaz légers, comme l'hélium ou l'hydrogène.On pourrait se demander si, du fait de leur composition, ces dernières planètes ne pourraient pas prendre feu ou même exploser. En effet, la plupart des gaz sont inflammables.D'après les spécialistes, une telle éventualité est impossible. Pourtant, il y a bien un combustible tout trouvé sur ces planètes : l'hydrogène, qu'on trouve en abondance sur Jupiter et Saturne, et sur d'autres planètes gazeuses, comme Uranus et Neptune.Ces deux dernières planètes recèlent aussi du méthane, qui peut aussi servir de combustible. Ce qui manque, en revanche sur ces planètes gazeuses, c'est le comburant, autrement dit une substance qui permet la combustion de l'hydrogène ou du méthane.Ainsi, l'oxygène est un excellent comburant, mais il n'y en a pas sur ces planètes gazeuses, sinon des quantités infimes. Faute de ce comburant, ces planètes ne peuvent donc pas exploser.Et s'il y avait un peu plus d'oxygène sur ces planètes gazeuses, que se passerait-il ? En plus d'un carburant et d'un comburant, en effet, il faut une étincelle pour mettre le feu aux poudres.Sur Saturne, par exemple, on pourrait la trouver dans les nombreux orages qui éclatent sur cette planète.Les curieux pourraient encore poser une autre question sur les planètes gazeuses : comment se fait-il que les gaz qui les composent ne se dissipent pas dans l'espace ? On sait à quel point, en effet, ils sont volatils.Prenons par exemple le cas de Jupiter, composée essentiellement d'hydrogène et d'hélium. À la place de la planète, on trouvait, au départ, un grand nuage de poussières, de gaz et de glace.Peu à peu, ces éléments se sont agglomérés pour former un agrégat plus dense, dont la gravité a commencé à attirer ce qui l'entourait, à commencer par les gaz. Et c'est la force gravitationnelle de la planète qui les retient dans son attraction, les empêchant de s'échapper dans l'espace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mourir Moins Con
Pourquoi dit-on que croiser un chat noir peut porter malheur ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 3:28


Comme d'habitude, une superstition aussi bien ancrée dans les croyances populaires ne peut trouver son origine que dans le passé. Prenons donc le livre poussiéreux de l'Histoire et tournons les pages jusqu'au Moyen-Âge. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Mario Lucio: «Aujourd'hui, les leaders africains ne donnent pas leur vie pour leur peuple»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 5:23


Prenons la direction de l‘archipel du Cap-Vert pour retrouver notre Grand invité Afrique du jour. Chanteur, poète, ancien ministre de la Culture, Mario Lucio était enfant en 1975 lorsque son pays est devenu indépendant. 50 ans plus tard, l'artiste vient de publier un nouvel album titré Indépendance : l'occasion de raconter en chanson ces souvenirs, ses valeurs, ses rêves. Mario Lucio répond à Guillaume Thibault.

Aujourd'hui l'économie
L'intelligence artificielle, moteur ou frein de l'activité boursière?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 2:55


L'intelligence artificielle a de nombreux effets sur les marchés boursiers mondiaux. Depuis plusieurs mois, ce sont les valeurs en lien avec l'IA qui font la pluie et le beau temps de ces marchés. Dernière illustration en date : la Bourse de Hong Kong qui a atteint son plus haut niveau depuis 2022, en raison précisément des titres de la tech. Décryptage. Promis, on va essayer de comprendre ce qui se joue en restant les plus concrets possible. Prenons l'exemple de la Bourse de Hong Kong dont la valeur a augmenté de 20% depuis le début de l'année. Une hausse en seulement deux mois poussée par une envolée des valeurs technologiques car ce sont elles qui tirent pour le moment l'indice de référence hong-kongais. Cela prouve que les marchés sont très sensibles à tout ce qui touche à l'IA. L'une des explications de cette augmentation notamment c'est que le gouvernement a annoncé investir dans le développement d'un pôle d'intelligence artificielle ! DeepSeek et Alibaba en grâce Il faut aussi préciser que les titres entretiennent cette tendance, comme par exemple DeepSeek. Le robot conversationnel chinois a bousculé le milieu il y a un peu plus d'un mois et rencontre un grand succès et témoigne d'une autonomie technologique de la Chine. Cela plait aux investisseurs. Et puis on peut aussi noter le retour en force d'Alibaba. Le groupe de e-commerce chinois continue sa remontada boursière depuis la semaine dernière. La raison est simple, c'est la réapparition de son patron Jack Ma qui en a profité pour présenter un plan d'investissement dans l'intelligence artificielle. C'est un peu le serpent qui se mord la queue. L'IA intéresse les entreprises et surtout, elle joue aussi un rôle essentiel à la dynamique du moment. À lire aussiDeepSeek intégrée dans de nombreux domaines en ChineUne crainte toujours vive Pourtant, les titres liés à l'intelligence artificielle ne sont pas toujours en hausse. Par exemple, Nvidia, le fabricant de puces électroniques et de semi-conducteurs indispensables à l'intelligence artificielle s'est fait peur le mois dernier en perdant 600 milliards de dollars de valeur boursière à New York en une seule journée, avant de reprendre des couleurs. La raison, c'est la présentation de DeepSeek qu'on évoquait à l'instant. Avant la présentation des chiffres de Nvidia cette semaine, sa valeur a encore chuté car ils craignaient que l'entreprise soit en difficulté. Ses investisseurs ont donc été rassurés, cela parce que le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 78% par rapport à 2023, preuve de l'intérêt pour le secteur. L'activité de Nvidia continue donc d'être stimulée par les investissements constants des plus grandes entreprises technologiques dans les centres de données.   De fait, toutes les Bourses dépendant notamment des valeurs liées de près ou de loin à l'intelligence artificielle, l'enjeu est de savoir si c'est un effet de court terme ou bien une tendance de fond qui pourrait dicter la vie boursière et financière des prochaines années ! 

Culture médias - Philippe Vandel
«Prenons notre temps» : le live des Poetic Lover dans Culture médias

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 7:50


Régulièrement dans Culture médias, Thomas Isle nous fait découvrir ses coups de coeur musicaux. Ce jeudi, les Poetic Lover offre un live du titre "Prenons notre temps" aux auditeurs d'Europe 1.

Aujourd'hui l'économie
Face à la Chine, les États-Unis à la recherche de métaux rares

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 3:16


C'est l'une des ambitions de Donald Trump : avoir accès aux minerais critiques en Ukraine. Ambition pour le moment balayée d'un revers de main par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais derrière tout cela, il faut comprendre que les États-Unis sont à la recherche de métaux stratégiques. Décryptage. Comme souvent, pour comprendre, quoi de mieux qu'un bref état des lieux. Quand on parle de ces métaux, sans pour autant être exhaustifs, on parle du lithium, du nickel, du cobalt, du graphite, du cuivre ou encore de terres rares. De tous ces métaux, c'est la Chine qui en est la principale productrice mondiale. Le secteur connait une croissance exponentielle depuis vingt ans : la demande a explosé avec des taux de croissance annuels à deux chiffres ! Des métaux rares utiles donc pour produire des batteries ou des panneaux solaires, mais pas que. Tous sont indispensables pour la téléphonie, les nouvelles technologies, l'espace mais aussi la défense et les systèmes de missiles, bref, tout ce qui est essentiel à l'industrie américaine et à son économie. Donald Trump veut d'ailleurs la stimuler voire la relancer via la production dans ces secteurs afin que les États-Unis soient compétitifs. Il faut importer Pourtant, il y a un problème pour les États-Unis. Ils ne sont pas autonomes en métaux stratégiques. Prenons l'exemple des terres rares. Si les Chinois sont très loin devant, ce sont les Américains qui sont en deuxième position sur ce marché. Donc il est aisé de se dire que les États-Unis sont capables de rivaliser mais si le pays sait extraire ces terres rares, il n'a pas les capacités de raffinage que la Chine peut avoir. Résultat, les Américains doivent exporter cette matière première brute pour qu'elle soit raffinée ailleurs, par exemple au Canada, avant de revenir aux États-Unis. C'est donc pour cela que Donald Trump veut sécuriser l'approvisionnement des États-Unis en métaux stratégiques. À lire aussiUkraine: les matières premières présentes dans les sols de plus en plus convoitées par les États-UnisDes accords tous azimuts En scellant des accords à la source, directement avec des pays producteurs. Avec l'Ukraine mais pas seulement. L'Australie est dans le viseur de Donald Trump. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si Washington fait preuve d'une certaine mansuétude à l'égard de Canberra concernant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium, parce que l'île-continent regorge de métaux stratégiques. Plusieurs gisements sont en cours de développement alors que 80% du pays n'a pas encore été prospecté. On pense aussi au Groenland, île de l'Atlantique-Nord objet de toutes les convoitises de Donald Trump, ou encore le Canada. Bref, des pays souvent menacés par le président américain, des menaces pour espérer obtenir quelque chose. À lire aussiMining Indaba: quel avenir pour la politique minière des États-Unis en Afrique?Le continent africain pourrait aussi connaitre un intérêt des Américains puisqu'il regorge de minerais essentiels à ces nouvelles technologies. Mais les relations avec les dirigeants du continent sont souvent complexes. Par exemple, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé ses homologues à refuser d'ouvrir leurs mines aux États-Unis. Un choix contre la décision de Donald Trump d'offrir l'asile aux Afrikaners.   La marge de manœuvre apparait finalement étroite pour le président américain car s'il ne parvient pas à trouver d'accord avec les pays producteurs, et malgré ses menaces, ce sont bien les États-Unis qui pourraient être perdants sur toute la ligne ! 

Monde Numérique - Jérôme Colombain
[Debrief Transat] Prenons un peu de recul sur le sommet de l'IA de Paris

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 16:01


Cette semaine, dans le débrief transatlantique, focus sur le sommet mondial de l'intelligence artificielle qui s'est tenu à Paris, vu de Paris et de Montréal. On retiend notamment la déclaration commune pour une IA « ouverte, inclusive et éthique » qui a été signée par de nombreux pays, mais pas paer les États-Unis et la Grande-Bretagne qui ont refusé d'y adhérer, jugeant la régulation européenne trop stricte. L'événement a aussi été marqué par des annonces d'investissements majeurs, dont 109 milliards d'euros pour des data centers en France et 200 milliards pour le développement de l'IA en Europe.Cependant, le sommet a paru trop fermé. Organisé dans un cadre institutionnel strict au Grand Palais, il a donné l'image d'un entre-soi éloigné du grand public. L'accès limité et la forte présence sécuritaire ont renforcé cette impression, contrastant fortement avec l'effervescence de Station F, où startups, investisseurs et entrepreneurs ont débordé d'enthousiasme, au point de saturer l'événement.Les débats ont mis en avant les risques liés à l'automatisation, mais aussi les avancées concrètes et les initiatives positives. Nous avons échangé avec des figures majeures du secteur, comme Aravind Srinivas (Perplexity AI) et Demis Hassabis (Google DeepMind), ainsi que des acteurs engagés dans l'intégration de l'IA dans l'éducation.-----------♥️ Soutenez Monde Numérique : https://donorbox.org/monde-numerique

Maintenant, vous savez
Manifestations : pourquoi les écarts de comptage sont-ils si importants ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 4:34


À chaque manifestation, on entend souvent deux chiffres différents : les estimations du nombre de participants par la police, et ceux des syndicats. Et souvent, l'écart est important. Prenons, par exemple, la manifestation du 13 avril 2023 pour lutter contre la réforme des retraites : 380 000 participants selon la police, contre plus de 1,5 million pour la CGT, près de quatre fois plus ! C'est un cas parmi tant d'autres, les chiffres ne s'accordent quasiment jamais… Mais comment expliquer cet écart ? Et les syndicats, comment font-ils ? Quel comptage est le plus précis ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le "quishing", cette arnaque de plus en plus fréquente ? Pourquoi les manifestants dansent-ils dans un cortège ? Que sont les manifestations anti-France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage Afrique
Congo-B: la voirie mal entretenue provoque la colère des habitants de Pointe-Noire

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 2:09


Deuxième ville du Congo, capitale économique d'où est extrait le pétrole, Pointe-Noire a un réseau routier dévasté. Pour le réaménager, les autorités ont lancé un vaste chantier début 2024. Mais, un an après leur démarrage, les habitants affirment que les travaux n'avancent pas. Le gouvernement évoque, lui, « des temps économiques durs ». De notre correspondant à Brazzaville,Nous sommes à quelques mètres de l'hôpital Congo-Malembé, dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, au Congo. Le véhicule qui nous embarque sous une fine pluie, qui prend de l'ampleur au fur et à mesure, traverse une zone pleine de nids de poules. Il débouche sur une voie dégradée, qui relie les quartiers du deuxième et du quatrième arrondissement. La voie est bloquée en partie par des travaux qui, visiblement, n'avancent pas, mais provoquent la colère des habitants.« Rien ne se fait. Je ne serais pas surpris de constater qu'il n'y aura jamais rien d'entrepris. Je ne sais pas si vous avez pris le temps de parcourir la ville, mais il n'y a plus d'avenues [praticables]. Tout est en lambeaux. Parfois, on prend un tracteur ou une niveleuse, on va la déposer quelque part pour montrer que les travaux ont commencé. Mais non, ça ne commence pas », dénonce cet habitant qui ne décolère pas.Plus loin, au bord d'une route, Junior, qui a arrêté momentanément de travailler, s'abrite sous le parapluie d'une vendeuse qui propose des beignets. Il cite pêle-mêle les routes qui nécessitent une cure de jouvence. « Prenons un peu la route de la ligne 8 [empruntée par les bus, NDLR], c'est tellement de gaspillage. Siafoumou, c'est la même chose. La route de Ngoyo, également. Finalement, nous les Congolais, où allons-nous circuler ? », interroge-t-il.Ses collègues chauffeurs n'ont pas grand espoir quant à la fin des travaux d'aménagement d'une ville dans laquelle pourtant coule l'or noir. « À Pointe-Noire, les routes n'ont plus l'image d'avant. Elles sont dégradées. Donc, on attend. Il n'est pas facile de circuler à Pointe-Noire. C'est difficile. Je suis chauffeur et chaque fois la suspension et les roues de la voiture se gaspillent. Voilà pourquoi nous demandons au gouvernement d'arranger les routes », dit l'un d'entre eux.« Le gouvernement nous a promis un changement, qu'il va y avoir des routes, qu'il va arranger les routes. Mais, jusque-là, je ne suis pas sûr qu'il va le faire », affirme un autre. Selon un officiel à Pointe-Noire, il est trop tôt pour évaluer les travaux en cours. Le gouvernement a lui promis de « faire beaucoup avec peu », en évoquant la crise économique actuelle.À lire aussiÀ Brazzaville, ces jeunes contraints d'étudier sous les lampadaires mis en lumière dans une exposition

Journal d'Haïti et des Amériques
Bertrand Monnet : « Les cartels ne sont pas des organisations terroristes... »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 30:00


Après le décret de Donald Trump, qui vient de placer les narcotrafiquants mexicains sur la liste des organisations terroristes étrangères, analyse de Bertrand Monnet, professeur à l'Edhec et spécialiste de l'économie du crime. Interrogé par Clotilde Dumay, Bertrand Monnet estime que, bien que ce décret puisse être appliqué, il présente des limites concrètes. Selon lui, les cartels ne sont pas des groupes terroristes au sens traditionnel, mais des organisations mafieuses motivées par l'argent. « Ce sont des extrémistes de l'argent qui ne travaillent que pour l'argent, pas pour une idéologie », souligne-t-il, peu convaincu par l'impact potentiel d'une action militaire américaine, notamment à cause de l'ancrage local des cartels et de la résistance du Mexique à toute intervention étrangère. « L'action militaire, même avec des forces telles que celles déployées par l'État mexicain, ne fonctionne pas car les cartels contrôlent des territoires immenses et l'armée ne peut pas les atteindre. »Bertrand Monnet fait valoir que le véritable défi réside dans la lutte économique et financière contre les cartels, en particulier à travers la lutte anti-blanchiment. D'autant plus depuis que les cartels ne se contentent plus de blanchir leur argent aux États-Unis, mais utilisent des paradis fiscaux pour dissimuler leurs gains. Les États-Unis, affirme-t-il, ont la capacité de mettre plus de pression sur ces zones opaques, car « si vous touchez à l'argent blanchi, cela leur fait beaucoup plus mal qu'un drone ».À la question de savoir si le décret signé par Donald Trump pourrait avoir un effet paradoxalement négatif aux États-Unis, Bertrand Monnet répond qu'il pourrait exacerber les liens entre les cartels et l'économie légale, puisque les narcotrafiquants ont investi massivement dans les tissus économiques américains et mexicains. Mais qu'il est nécessaire de lutter contre cette infiltration, même si cela pourrait ralentir une certaine forme de croissance économique. TPS aux États-Unis, les Vénézuéliens dans l'œil du cycloneC'est l'un des premiers actes du Département de la sécurité intérieure sous l'ère Trump 2.0, révélé par le New York Times : revenir sur l'extension du Temporary Protected Status (TPS) offerte aux Vénézuéliens. Ce dispositif à visée humanitaire, qui date des années 1990, offre des papiers à certains ressortissants étrangers déjà présents sur le sol américain et dans l'incapacité de rentrer chez eux en raison de la situation sécuritaire dans leur pays d'origine. Il leur ouvre le droit de résider et de travailler aux États-Unis pour une durée de 18 mois renouvelables et les met à l'abri des opérations de la police aux frontières.Le TPS s'appliquait jusqu'ici aux citoyens d'une quinzaine de pays, dont l'Afghanistan, Haïti, le Cameroun, le Liban, la Syrie ou l'Ukraine, et dans le cas du Venezuela, bénéficiait à plus de 600 000 personnes à la date du 10 janvier 2025. Joe Biden avait pris soin, à la toute fin de son mandat, de prolonger ce système jusqu'en octobre 2026, mais son geste n'aura pas tenu longtemps. La nouvelle ministre américaine de l'Intérieur, Kristi Noem, vient de révoquer cette extension, ce qui laisse potentiellement sur le carreau ces centaines de milliers de Vénézuéliens, désormais susceptibles d'être arrêtés à tout moment et reconduits dans leur pays dans le cadre de l'opération anti-migrants décrétée par Donald Trump le 20 janvier 2025..  Robert Kennedy Jr. devant le Sénat pour son audience de confirmationC'est le neveu de l'ancien président JFK, John Fitzgerald Kennedy, c'est aussi un avocat et militant antivax, qui a propagé de fausses rumeurs sur les questions sanitaires, et Donald Trump veut en faire son ministre de la Santé. Robert Kennedy Jr., qui passe sur le grill du Sénat aujourd'hui afin de faire valider sa nomination, vient de se faire taper sur la tête par sa cousine, Caroline Kennedy, la propre fille de JFK, liée au Parti démocrate : « Avant même qu'il ne soit nommé à ce poste, son dénigrement constant de notre système de santé et les demi-vérités conspirationnistes qu'il a dites au sujet des vaccins, notamment en rapport avec l'épidémie mortelle de rougeole de 2019 à Samoa, ont coûté des vies. Superviser l'ensemble de la chaîne sanitaire et les agences chargées de protéger les plus vulnérables d'entre nous, tout cela est une énorme responsabilité. Et Bobby n'est pas qualifié pour l'assumer ».D'autres membres de la famille, y compris sa sœur et son frère, se sont prononcés contre sa désignation après certaines de ses déclarations jugées « déplorables et mensongères ». Car devant le Sénat, Robert Kennedy Jr. va devoir répondre à des questions pimentées. Prenons le calcul du Washington Post qui a compulsé plus de 400 entretiens et discours donnés en public par Robert Kennedy depuis 2020. « À plus de 35 reprises, note le Post, il a établi un lien entre les vaccins et l'autisme, contredisant toute la littérature scientifique ». Il n'a cessé de critiquer le principe même de la vaccination, qui a, selon lui, « empoisonné une génération entière d'enfants américains ». Et même créé un lobby antivax pour appuyer son propos, Children's Health Defense, le Comité de défense de la santé des enfants. Mais, nomination oblige, Robert Kennedy Jr. se défend depuis quelques semaines de toute opinion définitive sur la question, assurant que s'il est nommé, il « fournira en toute transparence aux Américains un accès total aux données scientifiques, afin qu'ils puissent faire des choix éclairés pour eux et leurs familles ». Haïti frappée par l'arrêt des financements anti-sida américainsCatastrophe en Haïti après la suspension du programme PEPFAR, le plan d'urgence américain contre le sida, déployé dans plus d'une cinquantaine de pays. Reportage à lire dans le Nouvelliste, le grand quotidien de Port-au-Prince, auprès des patients et des praticiens de plusieurs hôpitaux de la capitale haïtienne. On y lit que « si la décision est maintenue au-delà de 90 jours, dès le mois de septembre 2025 au moment de valider le budget, le ministère haïtien de la Santé publique sera en très grande difficulté compte tenu du poids que représente l'aide externe dans la lutte contre le VIH/Sida en Haïti », et que des opérations de dépistage ont déjà été mis à l'arrêt, y compris à la frontière entre Haïti et la République dominicaine.La Fondation SEROvie, présente dans les dix départements d'Haïti, se voit elle aussi forcée d'arrêter son activité alors qu'elle accompagne 9 000 patients sous traitement. Le secrétaire général de l'Association médicale haïtienne rappelle que l'aide américaine représentait jusqu'ici 90% de l'aide externe en matière de santé et qu'en l'absence de réaction immédiate des autorités haïtiennes, une catastrophe sanitaire est toute proche. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreIl n'y a pas eu de miracle : les corps des quatre occupants du petit avion qui s'est écrasé en Dominique ont été localisés hier (28 janvier 2025), non loin de l'épave de l'appareil.

Entrez dans l'Histoire
L'affaire du collier de la Reine : les diamants maudits de Marie-Antoinette

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 21:12


C'est le feuilleton qui a secoué la monarchie française. Luxe, scandales et manipulations se sont invités à Versailles. Le vol d'un bijou à l'extravagance inouïe a enflammé le royaume, mêlant la Reine Marie-Antoinette à une machination dont elle ne ressortira pas indemne. Prenons la direction du 18ème siècle, celui des Lumières, pour revivre la sulfureuse affaire du collier de la Reine. Crédits : Lorànt Deutsch, Vincent Mottez Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !

Autour de la question
Comment la quête de vie extraterrestre nous ramène sur Terre ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 48:30


Il n'y a pas de planète B, les destins de la vie et de la terre sont intimement liés : c'est le message de l'astrobiologiste Nathalie Cabrol du Seti. Comment la recherche de vie, de formes de vie intelligentes ailleurs dans l'univers nous renvoie en miroir à nos responsabilités ? Prenons un peu de hauteur et changeons de perspective en réalisant à quel point l'aventure spatiale et surtout la quête de vie ailleurs dans l'univers, nous renvoie… sur Terre. Sur notre précieuse petite planète, ce minuscule point bleu, seul à ce jour à abriter la vie. Pourquoi la Terre est-elle la seule planète habitée et habitable et jusqu'à quand ? Comment les destins de la vie et de la Terre sont-ils si intimement liés Avec Nathalie A. Cabrol, directrice scientifique du Centre de recherche Carl Sagan à l'Institut SETI en Californie. Pour son ouvrage Inséparables :les destins croisés de la terre et de la vie paru chez Julliard.

Autour de la question
Comment la quête de vie extraterrestre nous ramène sur Terre ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 48:30


Il n'y a pas de planète B, les destins de la vie et de la terre sont intimement liés : c'est le message de l'astrobiologiste Nathalie Cabrol du Seti. Comment la recherche de vie, de formes de vie intelligentes ailleurs dans l'univers nous renvoie en miroir à nos responsabilités ? Prenons un peu de hauteur et changeons de perspective en réalisant à quel point l'aventure spatiale et surtout la quête de vie ailleurs dans l'univers, nous renvoie… sur Terre. Sur notre précieuse petite planète, ce minuscule point bleu, seul à ce jour à abriter la vie. Pourquoi la Terre est-elle la seule planète habitée et habitable et jusqu'à quand ? Comment les destins de la vie et de la Terre sont-ils si intimement liés Avec Nathalie A. Cabrol, directrice scientifique du Centre de recherche Carl Sagan à l'Institut SETI en Californie. Pour son ouvrage Inséparables :les destins croisés de la terre et de la vie paru chez Julliard.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi parle-t-on d'effet Tiffany ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 2:39


L'effet Tiffany est un phénomène fascinant qui illustre à quel point notre perception du passé peut être biaisée. Il se manifeste lorsqu'on croit, à tort, qu'un élément ou un concept appartient à une époque bien plus récente que celle où il a réellement émergé. Mais d'où vient ce nom de « Tiffany Effect » ? Eh bien, de Jo Walton, écrivain de science-fiction. C'est elle qui a inventé le terme, inspiré du prénom Tiffany. La plupart des gens pensent que Tiffany est un nom moderne alors qu'en réalité il vient de l'ancien nom Théophanie, dont les origines remontent au XIIe siècle. Prenons un autre exemple courant : les mammouths et les pyramides d'Égypte. Beaucoup de gens ont du mal à concevoir que des mammouths laineux, animaux emblématiques de la préhistoire, existaient encore lorsque les pyramides ont été construites. Pourtant, des mammouths vivaient sur l'île Wrangel, dans l'Arctique, jusqu'en 2000 av. J.-C., soit plusieurs siècles après la construction de la Grande Pyramide de Gizeh. Notre surprise face à cette coïncidence découle de l'effet Tiffany : nous avons tendance à compartimenter l'histoire en périodes distinctes, oubliant que certaines évolutions se chevauchent.Ce biais est en grande partie alimenté par nos systèmes éducatifs, nos récits culturels et nos représentations médiatiques, qui simplifient l'histoire pour mieux la rendre compréhensible. Nous imaginons souvent le passé comme une succession linéaire d'événements et d'époques bien délimitées. Mais la réalité historique est beaucoup plus complexe : des cultures et des phénomènes apparemment éloignés dans le temps ou dans l'espace peuvent avoir coexisté.L'effet Tiffany souligne l'importance de questionner nos intuitions historiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée du passé, où les catégories rigides cèdent la place à une vision plus fluide. Ce biais ne se limite pas à l'histoire ancienne : il peut s'appliquer à des concepts modernes, comme l'apparition des technologies ou des modes de pensée. Par exemple, les premiers brevets pour des voitures électriques datent du XIXᵉ siècle, bien avant l'ère des voitures à essence.En somme, l'effet Tiffany est une leçon d'humilité face à l'histoire. Il nous rappelle que nos certitudes peuvent être trompeuses et que le passé, loin d'être figé, est un enchevêtrement complexe où l'ancien et le moderne se croisent souvent de manière inattendue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi parle-t-on d'effet Tiffany ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 2:39


L'effet Tiffany est un phénomène fascinant qui illustre à quel point notre perception du passé peut être biaisée. Il se manifeste lorsqu'on croit, à tort, qu'un élément ou un concept appartient à une époque bien plus récente que celle où il a réellement émergé. Mais d'où vient ce nom de « Tiffany Effect » ? Eh bien, de Jo Walton, écrivain de science-fiction. C'est elle qui a inventé le terme, inspiré du prénom Tiffany. La plupart des gens pensent que Tiffany est un nom moderne alors qu'en réalité il vient de l'ancien nom Théophanie, dont les origines remontent au XIIe siècle. Prenons un autre exemple courant : les mammouths et les pyramides d'Égypte. Beaucoup de gens ont du mal à concevoir que des mammouths laineux, animaux emblématiques de la préhistoire, existaient encore lorsque les pyramides ont été construites. Pourtant, des mammouths vivaient sur l'île Wrangel, dans l'Arctique, jusqu'en 2000 av. J.-C., soit plusieurs siècles après la construction de la Grande Pyramide de Gizeh. Notre surprise face à cette coïncidence découle de l'effet Tiffany : nous avons tendance à compartimenter l'histoire en périodes distinctes, oubliant que certaines évolutions se chevauchent.Ce biais est en grande partie alimenté par nos systèmes éducatifs, nos récits culturels et nos représentations médiatiques, qui simplifient l'histoire pour mieux la rendre compréhensible. Nous imaginons souvent le passé comme une succession linéaire d'événements et d'époques bien délimitées. Mais la réalité historique est beaucoup plus complexe : des cultures et des phénomènes apparemment éloignés dans le temps ou dans l'espace peuvent avoir coexisté.L'effet Tiffany souligne l'importance de questionner nos intuitions historiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée du passé, où les catégories rigides cèdent la place à une vision plus fluide. Ce biais ne se limite pas à l'histoire ancienne : il peut s'appliquer à des concepts modernes, comme l'apparition des technologies ou des modes de pensée. Par exemple, les premiers brevets pour des voitures électriques datent du XIXᵉ siècle, bien avant l'ère des voitures à essence.En somme, l'effet Tiffany est une leçon d'humilité face à l'histoire. Il nous rappelle que nos certitudes peuvent être trompeuses et que le passé, loin d'être figé, est un enchevêtrement complexe où l'ancien et le moderne se croisent souvent de manière inattendue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique Economique
Quand Trump parle d'acheter le Groenland, on hésite entre éclat de rire et admiration

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 3:51


Donald Trump veut acheter le Groenland : coup de folie ou génie stratégique ? Rappelez-vous, en 2019 Donald Trump avait déjà fait parler de lui en suggérant eh oui, d'acheter le Groenland. C'est une idée farfelue ou, comme il le disait d'ailleurs, une grosse opération immobilière ? Figurez-vous qu'il n'a pas abandonné l'idée. Cette fois, il semble décidé à aller plus loin : visite diplomatique, menaces à peine voilées et même l'évocation d'une intervention militaire. Derrière ce coup de communication, y aurait il une véritable stratégie ou est ce juste un nouveau coup d'éclat à la Trump ? Acheter un territoire, c'est vrai, ce n'est pas inédit pour les Etats-Unis. Ils l'ont déjà fait avec la Louisiane, rachetée à la France, l'Alaska, et même la Floride. Alors, c'est vrai, pourquoi pas le Groenland ? Mais attention, ce n'est pas qu'un désert glacé. Derrière les icebergs se cachent des trésors : du pétrole, du gaz, des minerais rares et, surtout, une position géographique stratégique qui ferait rêver n'importe quel militaire. Mais est-ce vraiment nécessaire d'acheter ? Prenons exemple sur la Chine. Elle n'achète pas en Afrique. Elle investit, elle prête, elle construit des infrastructures et en échange, la Chine gagne ce qu'elle veut des matières premières, de l'influence géopolitique. Bref, c'est une stratégie efficace et subtile. Et donc Donald Trump pourrait s'en inspirer : louer des bases militaires, financer des projets d'exploitation, tout ça sans s'encombrer de la gestion d'un territoire aussi immense. Est-ce que ce ne serait pas plus malin ? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Haitian Helping Hands
C'EST L'HEURE DE LA PRIÈRE,PRENONS LA PLACE AVEC LES FRÈRES DE LA FAMILLE HHH

Haitian Helping Hands

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 31:56


C'EST L'HEURE DE LA PRIÈRE,PRENONS LA PLACE LES FRÈRES DE LA FAMILLE HHH --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/haitianhelpinghands/support

Chronique Economique
Que peut faire l'Europe pour ne pas être une sous-colonie des États Unis ?

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 3:52


L'élection de Donald Trump est un électrochoc. Mais comme le faisait remarquer Emmanuel Macron, ce n'est ni une catastrophe, ni un réveil salutaire. D'abord, parce que c'était prévisible, et ensuite, parce que l'administration Biden ne faisait pas de cadeau non plus à l'Europe. Et donc, au final, l'arrivée de Trump à la Maison Blanche est surtout une accélération de la pression sur notre vieille Europe – que faire ? A cette question, les Européens ont déjà une réponse, très documentée, le rapport de 400 pages rédigé par Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale et qui non seulement liste tous les problèmes de l'Europe, mais donne aussi des pistes de solution. Donc, on ne peut pas dire qu'on ne sait pas ce qu'il faut faire – que du contraire. Dans les bonnes nouvelles de ce rapport – disponible sur le web gratuitement – il y a le rappel que nous autres Européens avons des atouts : des talents, une épargne abondante, de l'énergie décarbonée, et un modèle social et démocratique solide. Mais regardons les talents : ils sont là, formés par le contribuable européen, mais les plus doués sont happés par les firmes technologiques américaines qui savent mettre sur la table le salaire qu'il faut et surtout l'écosystème motivant. Prenons le deuxième atout de l'Europe, son épargne : c'est simple, là aussi, elle part chaque année aux États-Unis, on parle de 300 milliards d'euros par an ! L'autre handicap de notre vieille Europe, c'est qu'elle n'aime pas le risque… Mots-clés : constat, riches, actions américaines, Atlantique, financer, Pire, racheter, fleuron industriel, hold-up, aggraver, Maison Blanche, mesures, confrères, Figaro, Henri de Castries, PDG, AXA, niveau mondial, manque d'appétit, risque, handicap, croissance, prise de risque, scientifique, industriel, nouveau, temps, réputation, ressources, probabilité, échec, facette, mortifère, perdre, chances de gagner, fou, innovation, nouveau produit, service, financer, projets, acheter, actions, société, constat, origine, développement de l'IA, étranger, vivre, travailler. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Prenons un café
REPLAY - SOLENNE - Soft skills : le secret de la réussite de nos enfants ?

Prenons un café

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 49:16


Est-il possible de réussir sa vie professionnelle tout en étant une mère épanouie ?Solenne, maman de trois garçons et entrepreneuse, nous partage son expérience dans cet épisode. Découvre comment elle a dépassé ses préjugés sur la maternité et a trouvé un équilibre entre vie pro et vie perso grâce à une culture d'entreprise favorable et un soutien familial fort.Solenne nous explique également comment la naissance de ses jumeaux et une réflexion sur les métiers du futur l'ont amenée à créer Soft Kids, une application mobile ludique qui aide les enfants à développer leurs compétences socio-comportementales, aussi appelées "soft skills". Confiance en soi, autonomie, persévérance, gestion des émotions... Autant de compétences essentielles pour s'épanouir et réussir dans un monde en constante évolution.Tu pensais être seul.e à galérer ? Mets tes écouteurs et Prenons un café------------------------------------------Tu es sur Prenons un café, le podcast qui parle des sujets de parle de parentalité, mais surtout d'humanité, sans tabou ni complexe. Je suis Elise Bultez, et chaque mardi, je te propose des conversations avec des humain.e.s concerné.e.s de près ou de loin par la parentalité. Nous échangeons sur des sujets importants de société, souvent éloignés des contes de fée, mais toujours criants d'actualité.➕ INSCRIS-TOI À LA NEWSLETTER : CLIQUE ICI ➕

Prenons un café
126 - FANNY - Devenir mère après un long parcours PMA : un rêve qui bouscule toutes les certitudes

Prenons un café

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 80:01


Aujourd'hui, je te propose de découvrir le parcours de Fanny. Son histoire débute avec une relation ambivalente au désir d'enfant, façonnée par sa culture familiale et son parcours de vie. Malgré son envie d'avoir un enfant à 30 ans, la vie en avait décidé autrement. Et puis, elle rencontre Mathieu… Dès leur rencontre, Fanny et Mathieu ont su qu'ils voulaient devenir parents et investissent très vite ce projet. Mais, après 15 mois d'essais et un diagnostic de SOPK, ils se retrouvent face à une infertilité inexpliquée. Leur parcours de PMA est éprouvant : entre traitements, rendez-vous médicaux, espoirs et déceptions, leur quotidien est mis à rude épreuve. Malgré tout, leur amour reste leur force.Après quatre ans d'essais, la première FIV fonctionne, et Suzanne, leur fille, vient enfin agrandir leur famille, suivi de Lucien, leur deuxième enfant, qui arrive deux ans plus tard après l'implantation du dernier embryon qui attendait bien au froid. Et puis enfin, la surprise Mahaut, conçue spontanément et pas tellement prévue au programme, vient tout chambouler sur son passage. Cette nouvelle maternité pousse Fanny à enfin affronter des difficultés maternelles enfouies depuis longtemps, avec notamment une dépression post-partum. Aujourd'hui, Fanny est doula et entrepreneure. Dans cet épisode, elle nous parle de son parcours, de l'importance du soutien à toutes les étapes de la vie, que ce soit pour la maternité, la parentalité, le couple, ou l'entrepreneuriat.Tu pensais être seul.e à galérer ? Mets tes écouteurs et... Prenons un café !TEST EPDS POUR AUTO-ÉVALUER UNE DÉPRESSION POST-PARTUM : https://www.maman-blues.fr/1000-jours-epds-widget/En cas de difficultés maternelles, contactez l'Association Maman Blues ------------------------------------------Tu es sur Prenons un café, le podcast qui parle des sujets de parle de parentalité, mais surtout d'humanité, sans tabou ni complexe. Je suis Elise Bultez, et chaque mardi, je te propose des conversations avec des humain.e.s concerné.e.s de près ou de loin par la parentalité. Nous échangeons sur des sujets importants de société, souvent éloignés des contes de fée, mais toujours criants d'actualité.➕ INSCRIS-TOI À LA NEWSLETTER : CLIQUE ICI ➕