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Six ans après sa mort, « Jeffrey Epstein est en train de semer la zizanie dans la coalition trumpiste, » écrit le Figaro. Le scandale couve depuis plusieurs jours, sans s'éteindre, au contraire : il semble s'étendre, et gagne la presse des deux côtés de l'Atlantique. Il faut dire, souligne le Guardian, que Donald Trump « peine à contenir la crise politique naissante au sein de sa base Make America Great Again, habituellement loyale ». En cause ? « Des soupçons, selon lesquels l'administration cache des détails des crimes d'Epstein », accusé de diriger un réseau de trafic sexuel pédocriminel avant de se suicider en prison. Et ce silence serait orchestré « pour protéger les riches élites avec lesquelles Epstein était associé, dont Donald Trump ». Au premier abord, l'affaire a tout de la « théorie du complot, » reconnaît le New York Times. Pourtant, on le sait désormais, c'est bien vrai : « parmi les associés d'Epstein se trouvaient beaucoup des personnes les plus puissantes de la planète ». Bill Gates, le couple Clinton, ou encore le prince Andrew en font partie. Au point, retrace le Figaro, de devenir « une obsession chez nombre de membres de la faction d'extrême droite trumpiste (…). C'est un des éléments fondateurs de la philosophie de leur mouvement : les élites dirigeantes sont capables du pire, puisqu'elles ont pris la défense d'un ramassis de pédophiles ». Le camp MAGA a donc réclamé sans relâche la publication d'une supposée « liste de clients » qui permettrait d'y voir plus clair. L'arroseur arrosé Après avoir remué le sujet pendant sa campagne et « généré une profonde paranoïa » chez ses soutiens, écrit le Guardian, voilà que l'administration du magnat « affirme qu'il n'existe pas de liste de clients d'Epstein à publier ». Conclusion, constate le Figaro : « Donald Trump est coincé : s'il n'y a réellement pas de liste, cela signifie qu'il a menti, et exploité une affaire sordide à des fins politiques ; si elle existe, cela laisse entendre qu'il veut cacher son contenu, car elle comprend des noms qu'il veut protéger – dont peut être le sien ». Par ailleurs, renchérit le Washington Post, si les électeurs « ultra » de Trump « pensent que Trump peut trahir leur confiance pour protéger ce qu'il y a dans les supposés "dossiers Epstein", ils pourraient commencer à se demander si [le président] leur a menti à d'autres sujets », là aussi dans l'objectif de protéger ses amis « riches et puissants ». Pendant un temps, Trump et son entourage ont espéré que « la controverse se calme avec le temps, » comme cela a toujours été le cas jusqu'à présent. Raison pour laquelle, rappelle le Guardian, le président a balayé les interrogations, déclarant par exemple qu' « il ne comprend pas pourquoi cette affaire plutôt ennuyante intéresserait qui que ce soit ». Sans succès. Une nouvelle stratégie Inspirée du célèbre dicton selon lequel la meilleure défense, c'est l'attaque, le président américain vise large : « il s'en est pris à ses propres supporters, raconte le Guardian, qu'il a qualifiés de "faiblards naïfs" ». Surtout, il fait ce qu'il sait faire de mieux : il s'en prend aux démocrates. « Dans son scénario, analyse ainsi le New York Times, les dossiers ne font plus partie d'un complot, mais sont en réalité un "canular" et une campagne de diffamation des démocrates à l'encontre de son administration ». La colère de ses soutiens ne serait plus liée à la gestion de l'affaire, mais, « un stratagème mijoté par la gauche ». Là encore, sans succès. Pour le Post, ce moment est crucial pour les démocrates qui ont l'occasion de « rappeler aux votants que le véritable populisme consiste à demander des comptes au pouvoir, même quand il réside au Bureau ovale » - et pour ce faire, les élus de gauche devraient, juge le titre, « traiter l'affaire Epstein comme un scandale de corruption orchestré par les élites » plutôt que « comme une théorie du complot ». La gauche pourra-t-elle, avec cette affaire, éloigner certains électeurs du camp MAGA ? Seul l'avenir le dira, mais, une chose est sûre, pour le Figaro : « des tensions sont apparues ces dernières semaines » et « pas seulement sur l'affaire Epstein ». Bref, « cette rébellion de la base ultra semble signer la fin de la lune de miel avec le président ».
Il y a eu la promesse d'envoyer des systèmes de défense anti-aérienne Patriot dimanche ; il y a eu hier, lundi, la rencontre avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ; bref, résume le Washington Post, le président américain « penche du côté ukrainien de la guerre contre la Russie avec plus de force que jamais », d'autant plus que Moscou risque à son tour « des droits de douane de 100% si la guerre fait toujours rage dans 50 jours. » Après des mois d'admiration non dissimulée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ces menaces représentent « un changement dramatique de la position américaine dans cette guerre », souffle le New York Times. En Belgique, le Soir reste assourdi par cette « salve médiatique (…) qui résonne (…) comme un coup de canon. » Pour un éditorialiste du Post c'est une preuve de plus, s'il en fallait, « qu'il est tout sauf prévisible », là où un auteur du Wall Street Journal soupire enfin : « ça lui aura pris six mois, mais Donald Trump semble avoir conclu que Vladimir Poutine ne veut pas de la paix en Ukraine. » Et pour ces quotidiens américains, cette décision « ouvre un nouveau chapitre dans l'histoire ukrainienne, un qui est porteur à la fois d'espoirs et de dangers. » À lire aussiCamille Grand: 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine, «une sorte d'ultimatum lancée à Vladimir Poutine» Encore des zones d'ombre Derrière un « discours de dur à cuire », se cachent « des doutes et des détails manquants », pointe le New York Times. Donald Trump a beau assurer que les systèmes de défense Patriot seraient « rapidement » envoyés et payés par l'Otan, pourtant, indique le journal, « des cadres du Pentagone ont affirmé que de nombreux détails étaient encore discutés. » Pour le Figaro, plus encore, « la faisabilité » de ce plan « reste à démontrer. » Car, explique le titre, l'Otan dispose certes d'une agence pour l'achat d'armement, mais cette dernière « ne livre pas (…) à des tiers, a fortiori un pays en guerre. » Et en plus de cela, « elle ne repose pas sur un budget fixe. » Surtout, il reste une inconnue majeure : « ce que les mots de Donald Trump valent vraiment », grimace le New York Times. Car de saute d'humeur en revirement, les changements d'attitude de Washington sont maintenant légion, se désole Le Soir : « les déclarations incohérentes de l'administration américaine mettent très souvent les nerfs de Kiev à vif. » Une fois de plus, s'agace le Figaro, « Trump vise surtout l'effet d'annonce (…), au détriment des ukrainiens qui dépendent toujours des livraisons américaines. » Beaucoup de bruit pour peu de changements, conclut, amer, un soldat ukrainien dans les colonnes du Soir : « tout ça ne change pas grand-chose à notre vécu depuis trente ans. C'est comme ça que l'on vit en Ukraine : dans l'incertitude. » Incertitude et chaos également dans les rues espagnoles. « Passages à tabac, émeutes et chasses à l'immigré », raconte El Mundo… voilà le triste spectacle dont les rues de Torre Pacheco, dans la région de Murcie, dans le sud-est du pays, sont devenues le théâtre. « Des dizaines d'hommes vêtus de noir, visages dissimulés et souvent armés de bâtons, raconte Le Soir, déambulent le soir dans les rues » à la recherche, disent-ils ouvertement, d'immigrés. Le déclencheur ? L'agression d'un habitant de la ville par trois jeunes hommes, apparemment d'origine marocaine. Mais en réalité, explique un journaliste spécialiste dans le quotidien belge, « l'ultra-droite attendait depuis longtemps ce genre d'incident pour attiser le racisme et provoquer ces chasses. » À lire aussiEspagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie D'ailleurs, signale El Pais, il existe, sur Telegram, un groupe, intitulé sans ambigüité « Expulsez les maintenant – Espagne ». On y retrouve 17 tchats différents, avec plus de 1.700 membres, « dans la majorité des hommes. » Sur cette conversation, « les utilisateurs s'organisent (…) pour rechercher et battre les immigrants » sans distinction : « je frapperai tout le monde », assène ainsi un participant. Certains répondent même avec des images d'Adolf Hitler, selon les images fournies par le quotidien. Et ces menaces n'en restent pas au stade d'élucubrations sordides sur une plateforme virtuelle, un reporter d'El Mundo raconte le calvaire de ce propriétaire de kebab d'origine marocaine : « un groupe de 30 à 50 radicaux d'extrême droite, vêtus de casques et de cagoules, sont apparus à la porte de son restaurant, qui a fini par être détruit », à coups de battes de baseball, jusqu'à ce que le restaurateur prenne la fuite. Ce dernier en tremble encore. « Si nous n'arrivons pas à nous échapper, ils nous tuent, j'en suis sûr. » À lire aussiEspagne: huit personnes interpellées après les violences racistes de Torre Pacheco
Les Criquets crinqués ont un faible pour le grunge des années 90, aussi pour le post-rock et le shoegaze. Surtout, on peut y entendre des primeurs, des ballades folk, du punk, du pop, de l'électro et même du black métal quand le cœur nous en dit ! C'est ça CISM, la liberté musicale à l'état pur, pour les gens ouverts d'esprit et qui désirent en découvrir davantage.
Il n'y a pas à dire, un festival c'est assez magique. Surtout quand on arrive avant l'ouverture comme ce fut notre cas hier… voir les campeurs sortir du train, s'installer, et enfin donner vie à ce site, ça n'a pas de prix. Quelle belle aventure depuis 2002 que ce festival qui offre au public de ce coin de campagne, aux portes de l'Avesnois dans le département du Nord, une programmation audacieuse qui n'oublie pas d'être aussi rassembleuse. Zaho de Sagazan, Kompromat, Jan Verstraeten… on bien dansé, souri, pleuré, crié hier soir dans cet Eden des Nuits Secrètes ! Aujourd'hui, Tsugi Radio est au milieu des bottes de paille, sous une boule à facettes, comme il se doit, on s'est installé sur un espace baptisé le Foin Fecret. On va recevoir Meute, les Allemands qui nous ont réconcilié avec la fanfare à coups de grosses montées techno, la reine du Shatta, la Martiniquaise Maureen dont Lison Berguer a pu enregistrer quelques titres du live hier, la découverte lilloise, Omar EK, un garçon qui emmène les sons gnawa sur un dancefloor new wave. Mais la marque de fabrique de ces petits cachotiers des Nuits Secrètes, c'est bien sûr, les parcours secrets. On embarque dans un bus, destination mystère pour aller découvrir des trésors cachés de la région, et des artistes coups de cœur du festival. Aujourd'hui c'est à la Grange de la Tête Noire que nous avons découvert le rock de Max Baby.
En ce mois de juillet, ils n'ont pas fini de se voir. Europe-Chine et Chine-Europe, les dirigeants des deux puissances mondiales consacrent ce début d'été à redéfinir le commerce qui les unisse. Le prochain sommet Chine-Europe aura lieu le 24 juillet à Pékin. Parmi les discussions, les exportations de minerais chinois. Ce sont ces terres rares, bien qu'elles soient en abondance, qui nourrissent l'impatience de Bruxelles. Début juillet, le commissaire européen au Commerce a sommé la délégation chinoise, en visite à Bruxelles, de faciliter les exportations d'aimants appelés aimants permanents et des minerais. Halte aux fausses idées. Les contre-vérités sur les terres rares ne sont pas rares. Surtout lorsque l'on parle de voitures et de véhicules thermiques et électriques. Si ces métaux se retrouvent bien dans les aimants permanents très utilisés dans la fabrication des petits moteurs d'accessoires automobiles électriques tels que les lève-vitre, boutons de portière etc, ils servent aussi et surtout à fabriquer les turbines de l'industrie pétrochimique, pour fabriquer de l'essence et du diesel, donc des voitures thermiques. Les aimants permanents monopole chinois L'ingénieur belge Bernard Deboyser, spécialiste mondial des énergies et du transport, est en colère. Trop de fausses idées circulent, selon lui, dans les médias et le grand public. La première contre-vérité est que les terres rares, un groupe de 17 minerais métalliques, se retrouvent toutes dans les batteries électriques. La seconde croyance : il est impossible de rivaliser avec la Chine, seule à posséder ce genre de métaux. La Chine possède 69% des terres rares dans le monde. Pour une raison simple, c'est qu'elle est l'un des rares pays à extraire ces minerais du sol tout en les raffinant. Puisqu'un minerai métallique sorti du sol ne sert à rien, ces métaux doivent être purifiés pour servir à l'industrie. En revanche, elle a un quasi monopole sur les aimants permanents. Elle en assure 90% de la production. L'industrie des terres rares en Chine est une industrie nationalisée donc l'État peut en restreindre les exportations. Ce qui est arrivé l'an dernier, et a obligé les grands constructeurs du monde entier à s'inquiéter des pénuries et des retards de livraisons. Cependant, on trouve des terres rares ailleurs dans le monde, en Russie, au Vietnam, au Brésil, au Portugal, en Serbie et en France, avec une grande usine récente à Lacq, dans le sud-ouest du pays. À lire aussiPourquoi les «terres rares» ne sont ni en terre, ni rares? Des aimants permanents sans terres rares Comparés à la Chine, il est vrai que les États-Unis ou l'Europe investissent moins dans la production de terres rares. Pour combler cette différence, les gouvernements américains et européens ont eu la même idée. Un stratagème très simple : se passer de terres rares. Aux États-Unis, l'idée a déjà abouti puisqu'à Minneapolis – dans l'État du Minnesota près de la frontière avec la Canada – une usine pilote, Iron Magnetics, a annoncé une ouverture en 2026. En Europe, le même concept d'aimants sans terres rares est confié à un groupe d'ingénieurs. Le projet s'appelle Projet Passenger. À lire aussiTerres rares: la France mise sur le recyclage, faute de gisements
C'est le titre choisi par le New York Times ce matin, après les pluies diluviennes de la semaine dernière. Le bilan des crues meurtrières qui ont suivi ne cesse d'augmenter : « près de 120 morts dans tout l'État », recense le Dallas Morning News, auxquels il faut ajouter les 173 personnes toujours portées disparues. « Les eaux ont monté, et monté, et monté encore ; (…) beaucoup ont péri dans l'obscurité, dans les eaux rageuses, entraînés hors de leurs voitures, de leurs cabines, maisons ou mobile-homes ». Dans les débris, les secours poursuivent leurs recherches : « à des kilomètres à la ronde, (…) les autorités (...), ainsi que des bandes de volontaires, fouillent la rivière, (…) retournant des gravats à la main, jetant des coups d'œil dans des voitures froissées pour trouver le moindre signe des disparus », raconte le Washington Post. Mais, comme l'explique un volontaire, l'espoir est mince : « on cherche surtout des dépouilles ou des parties de corps. (…) N'importe quoi pour permettre à ces familles de tourner la page ». Les habitants en quête de réponses « Qu'est-ce qui aurait pu être fait de plus, au niveau des alertes et des évacuations ? » Le Dallas Morning News s'interroge, car, relate-t-il, « les cadres locaux ont, de manière répétée, esquivé les questions sur le suivi de la météo et les mesures prises en avance ». Pire encore, dans certains comtés, il n'y a tout simplement pas de système d'alarme, malgré « des discussions, depuis des années, sur la nécessité d'un tel dispositif ». Surtout, l'absence d'une personne a peut-être tout changé, révèle le New York Times : « l'employé du service météo chargé de s'assurer de la diffusion des alertes, (…) a récemment pris sa retraite anticipée, sur fond de coupes budgétaires voulues par le Doge », le département chapeauté à l'époque par Elon Musk. Cet employé n'a pas été remplacé. « Pour un gratte-papier de Washington, cette perte avait peut-être l'air d'une soustraction minime, mais bienvenue, sur une feuille Excel géante ». Mais le résultat concret, « dans une région si propice à ces événements qu'elle est surnommée l'Allée des crues éclair » est, assène le quotidien, que, « alors que les eaux montaient, une voix, indispensable, restait silencieuse ». Le Texas est sous les eaux, et pendant ce temps, tout aussi violemment, les flammes ravagent le reste du monde : le Canada, l'Espagne, le sud de la France. Certains pays sont encore épargnés, mais en Belgique, Le Soir ne s'y trompe pas : « c'est ce qui nous attend », titre le quotidien. « Toute l'Europe sera bientôt touchée, explique un climatologue : avec des étés "très secs" et des forêts très malades, parce que les arbres ne sont plus adaptés aux fortes chaleurs ». Cette perspective est maintenant inévitable, alors, une seule solution pour cet expert : « cartographier les zones à risques », « équiper les pompiers », bref, « investir ». L'événement musical du moment La tournée du groupe britannique Oasis, réunion inespérée après 15 ans de brouille pour le moins rock'n'roll entre les frères Gallagher. Et cette série de concerts fait couler beaucoup d'encre… au Royaume-Uni, les journaux se gargarisent du retour de ce pur produit anglais ; en France, Libération se désole plutôt de « ces images des vieux crabes revenus faire "un tour de piste" et "du passé qui refuse de mourir" » Mais il y a une dimension, « moins commentée et plus douloureuse », grimace le titre : Oasis, c'est, au départ, surtout « des gamins issus de familles modestes et dysfonctionnelles parquées dans cités-dortoirs, promis à un non-avenir total ». Ces racines, aussi lointaines soient-elles, « ont eu de l'importance dans la construction du groupe », qui a « joué jusqu'à l'outrance de son image prolo ». Sauf que ces origines précaires n'existent plus sur la scène musicale actuelle. D'après Libé, « la proportion de musiciens issus de la classe ouvrière a été divisée par deux depuis les années 1970 ». Oasis se reforme parce que cela représente une manne commerciale, c'est certain ; parce que les fans le réclament à cor et à cri depuis 15 ans, sans doute ; mais surtout, conclut Libération amèrement, « Oasis se reforme parce qu'on vit dans un monde où les possibilités qu'émerge un nouvel Oasis sont minces ».
Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah
Kiev va-t-elle, oui ou non, bénéficier de plus d'armes américaines ? Lundi, Washington suspendu les livraisons de munitions. Donald Trump a finalement décidé l'inverse, mais ce « revirement n'est pas de nature à rassurer Kiev, écrit le Figaro, tant le président américain a soufflé le chaud et le froid depuis qu'il est entré en fonctions », humiliant un jour Volodymyr Zelensky, alpaguant violemment Vladimir Poutine quelques semaines plus tard, comme il l'a fait hier sur les réseaux sociaux. Surtout, il semblerait que l'administration américaine elle-même ne parvienne pas à accorder ses violons, puisque, rappelle le Washington Post, de tels arrêts et remises en route des livraisons « ont déjà eu lieu en février et en mai ». Une apparente confusion, qui « embarrasse le chef d'État tout en démontrant un manque de détermination à la Russie ». Pour redorer le blason américain, une seule option, juge le Post : « Donald Trump doit engager, de nouveau, les États-Unis dans la cause ukrainienne ». D'autant que, abonde le New York Times, « l'agacement [du président américain] vis-à-vis de Vladimir Poutine date d'avant cet épisode » et qu'en se montrant « prêt à laisser l'Ukraine sans défenses fortes, M. Trump s'est retrouvé avec peu de moyens de pression pour pousser M. Poutine à négocier ». Pendant ce temps, l'armée russe poursuit ses opérations… Cette nuit, l'armée russe a lancé une attaque massive de drones et de missiles contre plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev. Face aux tergiversations américaines, Moscou « gagne du temps pour profiter de son avantage sur le terrain », analyse le Figaro. Et après des mois d'hésitations, de frilosité, voire d'hostilité, à Kiev, la prudence reste de mise. Le Devoir, au Canada, raconte ainsi que « des élus et des analystes » de la capitale ukrainienne « ne s'attendent pas à un changement complet de cap en matière militaire : (…) l'Ukraine ne peut plus compter sur les dons d'armes des États-Unis, alors que la politique américaine se recentre sur le Moyen-Orient et la région indopacifique ». Un homme politique ukrainien, interrogé par le Devoir, se montre tout de même prudemment optimiste : « Trump comprend maintenant qu'il ne peut pas compter sur Poutine pour négocier sérieusement ». Deux hommes opposés et pourtant pas si différents C'est la théorie mise en avant par le Kyiv Independent dans un article qui se propose d' « observer la guerre à travers la lentille du narcissisme ». Car Donald Trump et Vladimir Poutine « ont tous les deux maîtrisé l'art de transformer des blessures collectives en mythologie » - « dans le cas de la Russie, la chute de l'Union soviétique a laissé une profonde cicatrice psychologique (…) et l'Ukraine, dans ce mythe, n'est pas un pays souverain, mais l'enfant mal éduqué d'un empire anciennement puissant ». Et dans le cas des États-Unis ? « La promesse trumpienne de "rendre sa grandeur à l'Amérique" n'était pas juste un slogan, c'était un baume discursif pour ceux qui se sentent abandonnés, invisibles, ou désorientés ». Car, psychoanalyse le journal, « le narcissisme, qu'il soit personnel ou collectif, ne naît pas dans l'arrogance – il naît dans la douleur ». Plutôt que de « retourner à une gloire passée » en espérant guérir, aussi bien les États-Unis que la Russie feraient mieux de rechercher « la communion avec les autres » et pas « le pouvoir sur eux ». Et puis, faut-il aller visiter le Machu Picchu ? C'est le Monde qui se le demande car « avec plus d'un million et demi de visiteurs annuels, le site (…) est le plus visité du Pérou ». Ce qui lui aurait « fait perdre de sa superbe » au point, raconte le quotidien, qu'une plateforme spécialisée dans le tourisme l'a classé en site « qui ne vaut plus la peine ». Et pour cause : « les visiteurs ne peuvent rester plus de quatre heures sur place », leur nombre élevé « provoquerait érosion et détérioration des chemins » et les prix sont « trop élevés » voire « complètement disproportionnés » : dans la région, pointe Le Monde, « il n'est pas rare de trouver un café noir vendu 5 euros, » le prix habituel d'un plat complet au restaurant. Bref, le Machu Picchu, Bali et Venise seraient désormais dans le même bateau… À Cuzco, on réfléchit donc « à des stratégies pour faire face au tourisme de masse », encore faut-il que les visiteurs fassent leur part… Or, grimace le Monde, « chez les touristes, le message ne semble pas encore passé ».
Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les Criquets crinqués ont un faible pour le grunge des années 90, aussi pour le post-rock et le shoegaze. Surtout, on peut y entendre des primeurs, des ballades folk, du punk, du pop, de l'électro et même du black métal quand le cœur nous en dit ! C'est ça CISM, la liberté musicale à l'état pur, pour les gens ouverts d'esprit et qui désirent en découvrir davantage.
durée : 00:02:31 - C'est mon boulot - C'est un passage obligé pour toutes les femmes. Entre 45 et 55 ans, elles entrent en ménopause. Certaines ont peu de symptômes. D'autres vivent un grand chambardement corporel. Au travail, c'est souvent la double peine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie
C'est une question qui fait à présent débat. Les développeurs informatique sont-ils, comme les bonobos, les pandas géants ou encore le thon rouge, une espèce en voie de disparition ?Sachez en tout cas que depuis quelques mois aux Etat-Unis les diplômés en ingénierie logicielle connaissent des taux de chômage plus élevés que des secteurs comme l'histoire de l'art.Et derrière cette statistique, plusieurs éléments méritent réflexion.Un marché en profonde mutationD'abord, on parle d'un marché en profonde mutation. L'industrie du logiciel, longtemps en croissance, semble à présent traverser une phase de recalibration.Pendant des années, la demande en développeurs a explosé, avec une montée en flèche des formations accélérées et des bootcamps pour répondre à ce besoin. Mais cette expansion a parfois conduit à des recrutements excessifs. Aujourd'hui, le marché semble moins demandeur, notamment à cause de l'évolution vers des systèmes autonomes et l'automatisation des tâches, avec des outils comme l'IA générative.Surtout, l'IA a déjà transformé une partie des tâches qui étaient autrefois l'apanage des développeurs juniors, comme la traduction de code ou l'écriture d'algorithmes simples.L'impact de l'IA sur le code est très puissantCar désormais l'impact de l'IA sur le code est très puissant. L'IA par exemple transforme le rôle des ingénieurs logiciels vers une collaboration entre l'homme et l'IA.Mais si des outils comme ChatGPT ou GitHub Copilot peuvent générer du code de manière autonome, il reste essentiel de conserver des talents capables de gérer, d'intégrer et d'améliorer ce code généré.En d'autres termes, l'avenir des ingénieurs logiciels réside dans leur capacité à travailler avec l'IA et non pas uniquement à réaliser des tâches de programmation basiques.Comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeurAlors comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur, et ne pas finir comme le dodo de l'Ile Maurice ? La clé semble résider dans l'adaptation continue. Il ne suffit plus de maîtriser un seul langage de programmation. Il faut privilégier des certifications pratiques, et démontrer à votre employeur votre capacité à résoudre des problèmes concrets.Mais aussi, l'accent doit être mis sur la compréhension globale de l'entreprise, et non plus uniquement sur les compétences techniques.Bref, il s'agit de devenir un "ingénieur" au sens large, et pas juste un développeur. Cela pourrait bien être la voie pour assurer sa place sur le marché, et non pas dans les livres d'histoire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans ce nouvel épisode, je suis tellement heureuse de recevoir Charles Pépin. Philosophe et romancier reconnu pour sa capacité à rendre accessibles les idées les plus complexes avec une simplicité déconcertante, il a accepté d'explorer avec nous le voyage sous un angle philosophique profond et résolument humain.Pourquoi ressentons-nous ce besoin irrépressible de partir à la découverte d'autres horizons ?Le voyage est-il égoïste ou un remède aux replis identitaires ?Comment les voyages forment-ils la jeunesse ?Avec une sincérité désarmante, tout en citant Freud et Voltaire il partage ses expériences personnelles, des marchés colorés de l'Inde aux paysages glacés d'Islande, en révélant comment ces périples l'ont transformé. Il nous explique pourquoi le "vrai voyage" est celui qui ne se déroule pas comme prévu et comment être "confortable dans l'inconfort" peut nous révéler à nous-mêmes.De la rencontre avec l'altérité aux souvenirs qui nous façonnent, en passant par l'importance des voyages pour nos enfants, cette conversation inspirante vous donnera envie de faire vos valises... ou peut-être de redécouvrir votre quotidien avec un regard neuf.Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Criquets crinqués ont un faible pour le grunge des années 90, aussi pour le post-rock et le shoegaze. Surtout, on peut y entendre des primeurs, des ballades folk, du punk, du pop, de l'électro et même du black métal quand le cœur nous en dit ! C'est ça CISM, la liberté musicale à l'état pur, pour les gens ouverts d'esprit et qui désirent en découvrir davantage.
Découvrez la double offre bienvenue de notre partenaire Winamax, qui donne à tous les nouveaux joueurs deux bonus exceptionnels :→ Bonus 1 : Winamax te rembourse ton premier pari en CASH si celui-ci est perdant, dans la limite de 100 € (Conditions de l'offre sont disponibles sur site)→ Bonus 2 : 10 € supplémentaires en cash avec le code promo ORLF1Vous pouvez vous inscrire sur Winamax et renseigner le code ORLF1 au moment de votre premier dépôt via ce lien : https://www.winamax.fr/registration/landing/offre_bienvenue?banid=69973 Conditions :Offre réservée uniquement aux nouveaux joueurs.Les 10 € vous seront crédités une fois que vous aurez finalisé votre inscription et effectué votre 1er dépôt. Cette offre n'est valable qu'une seule fois par utilisateur, terminal (ordinateur, tablette ou mobile), foyer ou compte bancaire. Elle est réservée aux joueurs n'ayant jamais créé de compte sur Winamax (y compris un compte qui a été fermé depuis).Ces deux offres sont cumulables.Rappels :Les jeux d'argent sont strictement interdits aux mineurs
“Ne faites jamais ça, NEVER !” C'est la phrase préférée de notre invité du jour, qui n'est autre que Dr NEVER, ce chirurgien-dentiste qui est devenu célèbre sur TikTok, puis sur Instagram et enfin sur YouTube. NEVER, Jérémie de son vrai nom, a accepté de répondre à toutes les questions qu'on n'ose pas poser à son dentiste. Il nous a appris que les cure-dents étaient en fait mauvais pour nos dents, qu'il ne fallait SURTOUT pas partager sa brosse à dents même avec sa mère. Il nous a aussi avoué qu'il se faisait une crise de bonbons une fois par an.Mais il nous a aussi donné toutes les bonnes habitudes à prendre pour avoir le meilleur sourire !Donc si vous voulez savoir comment garder vos dents blanches, propres et saines, foncez regarder cet épisode ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous explorons comment l'IA peut nous aider dans notre quotidien : organisation, achats, recettes, grammaire… Mais nous questionnons aussi ses limites, notamment pour le développement personnel et l'apprentissage des langues, où le lien humain reste irremplaçable. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Show Notes Chronique France Inter sur l'apprentissage des langues étrangères (https://www.youtube.com/watch?v=QDw0u3cjddA&ab_channel=FranceInter) Transcript Hélène: [0:17] Bonjour à tous ! Judith: [0:19] Salut Hélène ! Hélène: [0:20] Salut ! Comment ça va ? Judith: [0:22] Ça va et toi ? Hélène: [0:24] Ça va bien ! Ravie de te retrouver pour un nouvel épisode. Judith: [0:28] Alors aujourd'hui, on parle de quoi ? Hélène: [0:29] Aujourd'hui, nous allons parler de l'intelligence artificielle, qu'on appelle aussi IA en français. Donc on dit l'IA. Judith: [0:39] D'accord, vaste sujet. Hélène: [0:40] Ouais, et avant cela, nous avons reçu un charmant message et donc nous allons l'écouter ensemble. Judith: [0:49] Ok. Honoka: [0:50] Bonjour Hélène, bonjour Judith, moi c'est Honoka. Je suis née et j'ai grandi au Japon. J'attends toujours vos épisodes et vidéos avec plaisir. Je suis étudiante en master et je travaille dans le domaine de l'océanographie. J'étudie l'inflation entre le zooplancton et les bébés de poissons. Après le master, j'aimerais continuer mes études en doctorat pour devenir chercheuse. J'ai une question pour vous. Est-ce que vous préférez la mer ou la montagne? C'est une question très classique, n'est-ce pas? Moi, j'aime beaucoup la montagne pour aller loisir parce que je peux ressentir les changements de saison. Les fleurs, le vertissement, les fruits jaunes et rouges à l'automne. En revanche, la mer éveille toujours ma curiosité scientifique, car il y a encore beaucoup de choses inconnues. Donc, je ne peux pas choisir. J'aime bien les deux. J'ai hâte d'entendre votre réponse, peut-être avec quelques souvenirs à la mer ou à la montagne. Un jour, j'aimerais embarquer avec une équipe de chercheurs français pour faire des observations et des recherches en mer. Pour cela, je vais continuer à travailler mon français avec vous. Merci beaucoup. À bientôt. Judith: [2:13] L'accent japonais a quand même quelque chose d'assez mystérieux un peu. Hélène: [2:18] Ah ouais ? Tu dirais mystérieux ? Judith: [2:20] Captivant, je ne sais pas. Il y a quelque chose. Hélène: [2:22] Moi, je trouve ça extrêmement adorable. Judith: [2:26] Ouais. Hélène: [2:27] Attendrissant, mignon. J'adore cet accent. Surtout chez les femmes. Je trouve ça vraiment tellement, tellement mignon. et tellement doux. Judith: [2:37] Je vois ce que tu veux dire. Mais je ne sais pas, je trouve qu'il y a quelque chose de... Hélène: [2:41] Très exotique pour nous. Judith: [2:43] Non, j'allais dire comme si tout ce qu'elle disait devenait intéressant. Hélène: [2:47] Ah ! Judith: [2:48] Tu vois ? Hélène: [2:49] Ouais. Judith: [2:50] Alors Hélène, à la question, mer ou montagne, nous avons toutes les deux des avis très tranchés. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 25/06/2025, il est question du gouvernement qui ordonne l'immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires à cause de leurs airbags Takata défectueux. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:15 - Riccardo Del Fra (5/5) - par : Arnaud Merlin - De Rome à Paris, Riccardo Del Fra trace un chemin singulier entre jazz, écriture contemporaine et cinéma. Contrebassiste de Chet Baker, compositeur pour l'Ensemble Intercontemporain, il façonne une œuvre où l'improvisation dialogue avec la forme et la mémoire. - réalisé par : Arnaud Chappatte
Guyonne de Montjou est écrivaine et journaliste. Grand Reporter au Figaro Magazine, présentatrice de l'émission Libre à vous du Figaro Live, après avoir vécu des expériences très riches pour les rédactions de France Inter, de LCI, de BFMTV, la Revue des Deux Mondes, comme l'agence CAPA où elle était reporter, spécialiste des questions internationales. En 2006, Guyonne de Montjou a publié Mar Moussa, un monastère un homme un désert. Le fruit de sa rencontre avec Paolo Dall'Oglio, un homme extraordinaire et haut en couleurs. À la rencontre du désert, de l'Islam, de la Syrie, un Charles de Foucauld du 21ème siècle qui a consacré sa vie au dialogue entre les musulmans et les chrétiens. Guyonne de Montjou témoigne comment cette rencontre a bouleversé sa vie. Elle révèle comment la vie prépare souvent nos cœurs aux grandes rencontres qui nous attendent, en nous racontant les quêtes spirituelles de sa jeunesse, qui l'ont conduite dans des monastères bénédictins comme en Inde. Elle décrit un homme à la carrure d'ogre et au regard d'enfant. Un visionnaire en avance sur son temps, bousculant souvent des institutions religieuses trop lentes dans le dialogue avec les autres spiritualités, dans les réformes indispensables pour devenir moins centralisées, plus participatives et plus ouvertes aux femmes. L'histoire de Paolo Dall'Oglio est indissociable de celle de Mar Moussa. Au cœur de la Syrie, un monastère qui remonte aux premiers siècles du Christianisme, un lieu exceptionnel qui a transmis à Paolo toute « l'histoire de l'Orient blessé et béni ». Il a restauré ce monastère en ruine, réveillé des fresques aux couleurs admirables et d'une « abondance indécente au milieu du désert ». Surtout, avec sa vision d'un « monastère nuptial », il a recréé un lieu de culte et de prière avec le désir d'y accueillir ensemble des moines et des moniales, comme ce fut le cas jusqu'au XVème siècle. Débordante de vie, Guyonne de Montjou nous transmet ce feu ardent qu'elle a reçu de Paolo Dall'Oglio, le même qui continue d'animer aujourd'hui Mar Moussa, douze années après l'enlèvement du prêtre italien qui n'a jamais été retrouvé depuis. Avec elle, nous découvrons un homme et un lieu qui nous transmettent un message brûlant, alors que notre monde est la proie de plus en plus de tourments. Comme elle l'écrit, c'est pour nous aider à prendre « ces derniers mètres d'altitude avant l'immense horizon désertique. Comme pour protéger le vertical, interrompre le désert et différer la chute du monde » Pour lire Mar Moussa, de Guyonne de Montjou, cliquer ici. Quel été pour Zeteo ? Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Les habitués de notre podcast ne seront sans doute pas étonnés : en ce moment, l'honneur est aux femmes sur Zeteo. Cela n'a rien d'étonnant pour une chaîne qui se revendique volontairement féministe. C'est ce que nous avons cherché régulièrement à démontrer, en invitant tant de femmes passionnantes ! C'était bien évidemment le cas la semaine dernière avec Marie de Hennezel, qui exerce un si grand rayonnement depuis des décennies. C'est le cas aujourd'hui avec Guyonne de Montjou, qui témoigne avec feu de sa passion pour le désert, pour la vie spirituelle, et pour un dialogue entre l'Islam et le Christianisme où le Judaïsme occupe une place essentielle. Cela sera le cas la semaine prochaine avec le témoignage bouleversant d'une jeune femme que nous avons rencontrée aujourd'hui. Notre gratitude est immense pour le cadeau que nous avons reçu de Lorène, et que vous serez certainement nombreux à accueillir avec la même profonde émotion que nous. Cela sera encore le cas la semaine suivante avec Carole, une autre porteuse de lumière, une lumière très intérieure dans son cas… L'été qui vient de s'ouvrir officiellement à la date du 21 juin, commence fort pour Zeteo. Nous nous en réjouissons ! Nous sommes remplis d'étonnement en voyant les pages qui se tournent en cette sixième année depuis notre création. L'audience de Zeteo continue d'augmenter avec une dynamique à deux chiffres, ce qui est aussi une source d'étonnement et de gratitude. Notre programme estival est déjà plein, nous préparons les enregistrements à venir en espérant qu'ils apporteront le recul, l'apaisement, la joie et l'espérance, particulièrement à ceux qui en ont le plus besoin. Pour traverser cet été, comme nous l'écrivions déjà la semaine dernière, nous avons besoin du soutien financier de ceux qui peuvent contribuer à notre effort. Chaque été est d'autant plus long qu'il signifie souvent la vacance des donateurs. Pourtant, notre activité ne diminue pas. Surtout pas en une saison où les audiences toujours fortes confirment l'importance que cette activité continue, avec à chaque fois de nouveaux épisodes. Sur Zeteo, il n'y a jamais de rediffusions, ni de recyclages ! Nous adressons un appel à ceux qui vont pouvoir, par leur générosité, nous accompagner et nous permettre de traverser l'été. Nous avons besoin de vous ! D'avance, nous remercions ceux qui vont entendre cet appel en y répondant par un don. Et nous profitons de ce message pour remercier ceux qui ont répondu à nos appels précédents, Chaleureusement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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Et si face aux promesses de "progrès" on faisait plutôt preuve de discernement technologique ? On parle souvent d'inaction… mais que faire face aux verrous systémiques de la tech qui freinent l'action en faveur du climat ? Vous ne savez pas ce que c'est ? Pourtant, vous les subissez certainement en ce moment même. Surtout si vous travaillez en entreprise, et encore plus si vous êtes ce qu'on appelle des "décideurs" !Écoutez l'épisode complet Pourquoi le progrès technique nous mène droit dans le mur ou tapez directement "Trench Tech Bruno Markov" dans votre plateforme de podcastBruno Markov, ingénieur et essayiste, explore les impasses de l'accélération technologique. Son dernier ouvrage, De quel progrès avons-nous besoin ?, interroge notre culte de l'innovation technologique à l'heure des limites planétaires.(c) Trench Tech, LE podcast des « Esprits Critiques pour une Tech Éthique »Épisode enregistré le 23/05/2025---
C'est officiel, Jon Jones prend sa retraite ! Chris et Brian reviennent ensemble sur la Fight Night : Baku, mais vous parlent SURTOUT de l'avenir de la catégorie poids lourd ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un mot proclitique est un mot grammatical qui ne peut pas être prononcé seul de manière autonome : il est phonétiquement attaché au mot qui le suit, comme s'il en faisait partie. Autrement dit, il se colle au mot suivant pour être prononcé, et forme avec lui une unité prosodique, c'est-à-dire une seule syllabe accentuée ou rythmique.Le terme vient du grec « pro » (avant) et « klínein » (incliner), ce qui signifie littéralement « incliné vers l'avant ». Le mot proclitique se place donc toujours devant un autre mot, sur lequel il s'appuie.En français, de nombreux mots sont proclitiques. Il s'agit notamment :– des articles définis : le, la, les → le chat, la maison– des articles contractés : du, des → du pain, des amis– des prépositions simples : de, à → de Paris, à Marseille– de certains pronoms personnels : je, me, te, se, le, la → je pars, me voilàPrenons un exemple : dans la phrase « le garçon arrive », le mot « le » ne peut pas être prononcé isolément de manière naturelle. On dit [ləgaʁsɔ̃], c'est-à-dire « le-garçon », comme une seule unité rythmique. Si l'on essaie de détacher le mot « le », il perd son sens et sa fluidité.Les proclitiques sont des mots outils : ils n'ont généralement pas de sens lexical fort, mais remplissent une fonction grammaticale essentielle. Ils servent à structurer la phrase, à introduire un complément ou à déterminer un nom. Surtout, ils n'ont pas d'accent tonique propre : l'accent tombe toujours sur le mot suivant. Cette absence d'accent les rend phonétiquement dépendants.Il ne faut pas les confondre avec les enclitiques, qui sont des mots qui se collent au mot qui les précède. En français, ce phénomène est plus rare, mais on peut le trouver dans des tournures anciennes comme « a-t-il », où le « -t- » joue un rôle enclitique. Les mots proclitiques ne doivent pas non plus être confondus avec les mots toniques, qui portent l'accent principal de la phrase.Le phénomène de cliticité (proclitique et enclitique) est répandu dans de nombreuses langues. En espagnol ou en italien, par exemple, les pronoms objets peuvent être proclitiques ou enclitiques selon la place dans la phrase.Comprendre ce qu'est un mot proclitique permet de mieux analyser la structure rythmique des phrases, d'enseigner la prononciation et de distinguer les mots de fonction des mots lexicaux. En résumé, un mot proclitique est un petit mot grammatical qui s'appuie phonétiquement sur le mot suivant. Il est indispensable pour parler naturellement, mais toujours discret. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Téléphones, ordinateurs portables, enceintes connectées, perceuses, écouteurs sans fil, vélos ou trottinettes électriques... Chaque foyer possède en moyenne 19 appareils équipés de batteries lithium-ion, selon Assurance Prévention. Mais Il est essentiel de les utiliser correctement pour éviter tout risque de surchauffe, d'explosions et d'incendies. Armelle Lévy vous explique ce qu'il faut faire et surtout ne pas faire. Ecoutez Le conseil conso avec La rédaction de RTL du 19 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le drame de Nogent, en Haute-Marne, remet en lumière la forte présence d'armes blanches dans les sacs à dos des adolescents. Dans la région de Toulouse, ils sont plusieurs à se promener avec des lames de plusieurs centimètres, souvent pour se protéger d'une éventuelle agression. Du côté des parents, l'inquiétude règne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le drame de Nogent, en Haute-Marne, remet en lumière la forte présence d'armes blanches dans les sacs à dos des adolescents. Dans la région de Toulouse, ils sont plusieurs à se promener avec des lames de plusieurs centimètres, souvent pour se protéger d'une éventuelle agression. Du côté des parents, l'inquiétude règne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après un week-end de trois jours c'est toujours un peu l'instant de la réflexion. Surtout quand on sait que le reste du monde était plus ou moins ouvert, on a un peu l'impression d'avoir raté un truc. Pourtant les marchés américains et européens ont continué à vivre sans nous. Ce qui du coup, nous permet … Continued
En septembre 1944, les Alliés lancent l'opération Market Garden, un pari audacieux pour pénétrer rapidement en Allemagne par les Pays-Bas. Conçue par Montgomery, l'offensive repose sur la prise de cinq ponts stratégiques via des parachutages massifs et une progression au sol. La 101e Airborne, dont la Easy Company, se distingue au sud, mais les troupes britanniques, à Arnhem, se heurtent à une résistance féroce. Mal préparée, mal renseignée, l'opération s'enlise : mauvaise météo, retards logistiques, communications défaillantes. Surtout, deux divisions SS bloquent la route. À Arnhem, les paras britanniques, isolés, tiennent héroïquement avant de succomber. L'échec coûte la vie à des milliers de soldats et civils, précipite une famine aux Pays-Bas, et prolonge la guerre. Market Garden reste un symbole d'héroïsme… et d'imprudence stratégique. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Julien : Bon, j'ai suivi le compte d'une influenceuse spécialisée dans la mode, et visiblement les basiques sont de retour !Louise : Ah bah c'est parfait pour toi ça ! Toi qui n'aimes pas les trucs trop fous, tu vas enfin être tendance.Julien : Oui bah désolé de pas être du genre à vouloir me mettre en avant ! J'aime bien être simple.Louise : En vrai, c'est bien ! Surtout, c'est pas compliqué de te faire plaisir quand je vais faire du shopping ! Un rien te plaît ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:17 - Le Reportage de la rédaction - Deux anthropologues sonores cherchent à comprendre comment les hommes et les autres espèces cohabitent dans un milieu marin pour lequel nous ne sommes pas faits et où, pourtant, nous prenons toujours plus de place, du bruit des moteurs à la mode de la plongée en passant par le concert sur la plage.
C dans l'air du 4 juin 2025 - Trump / Musk : le premier clash ! Après un peu plus de cinq mois à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale, Elon Musk a officiellement quitté l'administration Trump. Mais si, vendredi dernier, les deux hommes affichaient encore une belle entente dans le Bureau ovale lors de la cérémonie de départ du DOGE, cette fois, la rupture semble bel et bien consommée. Sitôt parti de la Maison-Blanche, le milliardaire a violemment critiqué, sur son réseau social X, la grande loi budgétaire du président américain. Une "abomination répugnante. Honte à ceux qui ont voté pour : vous savez que vous avez eu tort. Vous le savez", a ainsi fustigé mardi l'homme le plus riche du monde.Présenté comme un catalogue de mesures visant à réformer le pays en profondeur, le texte n'a manifestement pas convaincu Elon Musk. "J'ai été très déçu de voir que le projet de loi augmentait le déficit budgétaire au lieu de le réduire et qu'il sapait le travail de l'équipe du DOGE. (...) Je pense qu'une loi peut être grande ou elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux", a aussi regretté le Sud-Africain sur CBS News, le 1er juin, accusant dans un autre tweet le Congrès de mettre "l'Amérique en faillite".La dette américaine s'élève actuellement à 36 200 milliards de dollars, soit 122 % du produit intérieur brut. Elle augmente d'environ 1 000 milliards de dollars tous les trois mois, mais cette cadence devrait s'accélérer avec le projet de loi fiscale promu par Donald Trump. Surnommé "THE ONE, BIG BEAUTIFUL BILL !" ("Le seul, grand et beau texte") par le président sur son réseau Truth Social, il prévoit par exemple 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes. Surtout, il concrétise la prolongation des baisses massives d'impôts accordées durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année. Ce qui fait dire à l'opposition qu'il s'agit du "plus grand transfert de richesse des pauvres vers les riches de l'histoire américaine", puisqu'il accentue le déficit budgétaire du gouvernement et gonfle la dette publique.La Chambre des représentants a adopté de justesse (215 voix contre 214) le "grand et beau" projet de loi de finances réclamé par le président américain. Mais, pour le faire adopter, Donald Trump a dû recourir aux pressions et aux menaces. Désormais, le texte doit être débattu au Sénat, où des républicains ont déjà exprimé des objections, alors que, sur les marchés, la dette américaine et plusieurs clauses du projet inquiètent.Pour l'heure, Donald Trump n'entend rien changer. Le président américain continue de se mettre en scène depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche : un jour artisan d'une violente guerre commerciale, en signant de nouveaux décrets faisant passer de 25 % à 50 % les droits de douane imposés aux importations d'acier et d'aluminium ; un autre, en imposant une nouvelle séance d'humiliation à l'un de ses invités devant des journalistes triés sur le volet. Après Zelensky, c'est le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a fait les frais, ces derniers jours, du dispositif organisé par l'ancienne star de télé-réalité.Mais tandis que Trump théâtralise sa présidence, les voyants économiques virent au rouge. Les marchés doutent, la récession menace, et la consommation des ménages fléchit, étranglée par l'inflation. Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, a récemment tiré la sonnette d'alarme : la politique économique actuelle pourrait déclencher une crise majeure de la dette américaine.Alors, quelles sont les raisons de la rupture entre Elon Musk et Donald Trump ? Faut-il craindre une crise majeure de la dette américaine ? Quelles en seraient les conséquences ? Quel est le bilan de la diplomatie-spectacle de Donald Trump ?LES EXPERTS :- Nicolas BOUZOU - Économiste – Auteur de La civilisation de la peur, chroniqueur à L'Express - Christine OCKRENT - Journaliste spécialiste des Affaires étrangères - France culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang
Julien : Je suis épuisé ce matin. J'ai à peine réussi à dormir 2 h cette nuit.Louise : Oula, qu'est-ce qui s'est passé pour que tu dormes aussi peu ? Surtout que tu es tout le temps fatigué pourtant !Julien : Je sais, c'est trop bizarre ! J'étais crevé mais je pense que j'avais trop de trucs en tête ! J'ai pas arrêté de me retourner dans le lit.Louise : Tu devrais peut-être consulter un médecin, ça se trouve tu as un problème de sommeil plus grave.Julien : Tu as pas tort ! Je vais prendre rendez-vous et en attendant je vais essayer de faire une sieste cet après-midi histoire de rattraper ça ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:38 - Le Reportage de la rédaction - Deux anthropologues sonores cherchent à comprendre comment les hommes et les autres espèces cohabitent dans un milieu marin pour lequel nous ne sommes pas faits et où, pourtant, nous prenons toujours plus de place, du bruit des moteurs à la mode de la plongée en passant par le concert sur la plage.
durée : 00:03:22 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Daniel ne supporte pas les invités en loge à Roland Garros... mais sur le terrain, il a trouvé son chouchou !
On ne peut pas tourner la page de la Nintendo Switch sans lui accorder un PNCAST THEMA entièrement dédié : Boris, Axfili et Valentin partagent leurs souvenirs autour de la console, et retracent les temps marquants de son histoire... et surtout parlent de ses jeux emblématiques.
durée : 00:03:22 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Daniel ne supporte pas les invités en loge à Roland Garros... mais sur le terrain, il a trouvé son chouchou !
En Tunisie, un nouveau festival de Jazz, Jazz'it Festival, s'est tenu du 31 mai au 1er juin, attirant plusieurs centaines de spectateurs. Au-delà des concerts de musiciens internationaux, les organisateurs du festival ont également voulu donner une chance aux jeunes talents tunisiens d'assister à des masterclass et de commencer à produire leur musique. Dans le pays, le jazz réunit une grande communauté de passionnés depuis les années 1960. Devant un public de jeunes musiciens tunisiens, le guitariste américain Mark Whitfield présente une masterclass. Au programme, conseils et exemples de composition. Pour Malek Lakhoua, musicien de jazz et organisateur du festival avec le label Jazzit Records, il s'agit de perpétuer une tradition de culture du jazz en Tunisie qui avait commencé avec le festival de jazz à Tabarka en 1968.« J'ai grandi dans cette ambiance de masterclass, "d'aftershow". Pour moi, c'est la liberté que véhicule cette musique, l'union. C'est ce que l'on veut véhiculer à travers ce festival », explique l'organisateur, qui souhaite aider la scène jazz tunisienne à se renforcer. « Pour nous, la scène n'est pas assez structurée, il n'y a pas de label. Les circonstances, l'environnement, il est presque hostile pour la création d'un label. Économiquement, c'est difficile, la distribution est très compliquée, le manque de festivals. Il y a beaucoup de défis par rapport à cela », regrette-t-il.« Je cherche toujours des masterclass ou des sessions de jam pour apprendre et m'inspirer. Surtout que, malgré les quelques maîtres tunisiens du jazz, ce n'est pas vraiment une musique qu'on apprend au conservatoire. Il n'y a pas de formation, c'est un apprentissage un peu autodidacte », estime quant à lui Neder, 24 ans, qui improvise avec ses camarades à la guitare.Si le jazz reste confidentiel en Tunisie, une jeune génération de musiciens, espère percer dans le pays, comme Ahmed Dridi 29 ans, originaire de Zaghouan au nord de la Tunisie. « On est motivés, même si la culture du jazz n'est pas hyper répandue. Mais c'est plus par ignorance que manque d'intérêt pour cette musique. Par exemple, moi, si j'invite des amis à voir des live de musiciens jazz, au début, ils viennent sans connaître nécessairement et après, ils reviennent. Avec les jeunes, une communauté d'amateurs se crée aussi », raconte-t-il.Et pour encourager cette dynamique, le jeune musicien Aymen Dhifaoui, 27 ans et originaire de Kairouan, est monté sur scène pour échanger quelques sons de guitare avec le légendaire Mark Whitfield à la clôture du festival.À écouter aussiL'épopée des musiques noires: David «Yacouba» Jacob revitalise ses origines béninoises
Une quête de paix et de spiritualité à travers les cultures, entre catholicisme et bouddhisme
Aujourd'hui, Didier Giraud, Emmanuel de Villiers et Joëlle Dago-Serry débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:25:05 - Jean Rondeau, claveciniste (2/5) - par : Judith Chaine - Dans ce 2ème volet de notre entretien, Jean Rondeau nous parle de son apprentissage auprès de Blandine Verlet et de la manière dont il aborde aujourd'hui la musique ancienne. - réalisé par : Arnaud Chappatte
C dans l'air du 23 mai 2025 : "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoilesUn "dôme d'or", reposant sur un réseau de satellites capables d'intercepter des missiles jusque dans l'espace : tel est le projet titanesque porté par Donald Trump pour renforcer la défense des États-Unis d'ici la fin de son mandat."Une fois opérationnel, le Golden dome pourra intercepter des missiles, même s'ils sont tirés depuis l'autre bout de la planète ou depuis l'espace", a déclaré le président des Etats-Unis mardi, lors d'un briefing médiatisé depuis le Bureau ovale.Le secrétaire à la Défense a ensuite précisé que le système visait à protéger le territoire américain contre toute attaque de missiles – qu'ils soient de croisière, balistiques, hypersoniques – ainsi que de drones, qu'ils soient armés de charges conventionnelles ou nucléaires.Ces annonces marquent un tournant dans la militarisation de l'espace, longtemps considérée comme un tabou. Elles suscitent scepticisme et inquiétudes. Les experts jugent le calendrier irréaliste, et le budget annoncé – 175 milliards de dollars – largement sous-estimé. Certains spécialistes estiment que le coût réel pourrait être multiplié par dix, vingt, voire trente. Certains redoutent déjà que ce Dôme d'or ne se transforme en "passoire dorée".L'Amérique se dirige-t-elle vers un "Dôme de fer" à l'image d'Israël ? Que recouvre précisément ce dôme d'or voulu par Trump ?Le projet rappelle le programme avorté de "guerre des étoiles" de l'ancien président Ronald Reagan, en 1983, à savoir le bouclier spatial qui devait détecter les missiles balistiques russes, et qui n'a jamais été mis au point. Mais les Soviétiques n'avaient pas pu suivre, à l'époque, cette course à l'armement, et cela avait marqué le début de la fin pour l'URSS. Surtout, le point commun entre les projets de Donald Trump et de Ronald Reagan, c'est une démonstration de force qui relance la course aux armements, impliquant cette fois une militarisation de l'espace et, potentiellement, la fin de la dissuasion nucléaire.Un "Dome d'or" qui symbolise aussi un recentrage des États-Unis sur eux-mêmes, alors que les négociations sur la guerre en Ukraine peinent à aboutir. Lors d'un appel avec des dirigeants européens, Donald Trump a admis que Vladimir Poutine ne cherchait pas la paix, convaincu de pouvoir encore remporter le conflit. Il a toutefois écarté toute nouvelle sanction contre Moscou.Dans le même temps, Donald Trump a pris ses distances avec Benjamin Netanyahu, en pleine tourmente internationale et confronté à une contestation grandissante en Israël.Ce vendredi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a appelé l'État hébreu à mettre un terme aux opérations militaires à Gaza, avertissant que plus de deux millions de personnes y sont "en danger de mort imminente".LES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Anne BAUER - Grand Reporter, en charge des questions spatiales et de défense – Les Echos - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Caroline BRUNEAU ( en duplex) – Journaliste Industrie – Aérospatium
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire de Maximilian Schmidt, alias Shiny Flakes, l'adolescent devenu millionnaire avec le plus gros site de vente de drogues en Allemagne. Un énorme business qui laisse des traces, suivies petit à petit par la police locale. Entre pilules colorées, boîtes aux lettres et cryptomonnaies, découvrez son fabuleux destin. Premières erreurs et colis perdus Aucune méthode n'est parfaite, même pas celle de Shiny Flakes. Les services postaux ont beau être assez peu surveillés, l'erreur est humaine : que ce soit le facteur ou Maximilian lui-même, quelqu'un se trompe parfois d'adresse pour envoyer ou livrer le courrier. Surtout quand on subit la fatigue de gérer seul une centaine de commandes par jour. Mais rien de bien grave pour Shiny Flakes : les colis sont récupérés dans les bureaux de poste, et disparaissent dans une pile de paquets perdus. Ou, au pire, ils sont confisqués par la police locale. Le problème, c'est que deux enveloppes on été trouvées par une jeune femme en juin 2014 et ont confirmé les doutes des agents de Leipzig. Même emballage, même petit paquet de bonbons… Il y a bien un réseau de livraison de drogue en Allemagne. Le commissariat transmet alors sa découverte à l'échelon d'au-dessus : la police criminelle de l'Etat fédéré de la Saxe. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : combat contre l'Apocalypse (1/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : la bombe mentale (2/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : massacres et sauvetages (3/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : l'ennemi public des braconniers (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Théo Sire Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw, est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Mourad Boudjellal et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Charles Consigny, Zohra Bitan et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La forteresse de Mimoyecques, située dans le Pas-de-Calais, fut construite par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale dans le but de mener une attaque massive contre Londres. Ce site souterrain, dissimulé dans une colline près de la Manche, devait abriter une arme aussi redoutable que révolutionnaire : le canon V3. Contrairement aux V1 (missiles volants) et V2 (premiers missiles balistiques), le V3 était un supercanon conçu pour frapper la capitale britannique à très longue distance, sans possibilité de riposte.L'objectif stratégique de la forteresse était clair : infliger à Londres des bombardements constants, à raison de plusieurs centaines d'obus par jour, dans l'espoir de briser le moral de la population et de forcer le Royaume-Uni à capituler. Pour cela, les ingénieurs allemands développèrent un système complexe de canons à chambres multiples. Le principe consistait à utiliser une série de charges explosives réparties le long du tube du canon, qui s'enclenchaient en séquence pour accélérer progressivement un projectile de 140 kg. La portée estimée atteignait 165 kilomètres — suffisante pour toucher le cœur de Londres depuis Mimoyecques.Le site fut choisi pour sa proximité avec la côte anglaise et pour ses caractéristiques géologiques favorables : le sous-sol crayeux permettait le creusement de galeries profondes, à l'abri des bombardements. Plusieurs galeries inclinées furent creusées pour accueillir les tubes du V3, avec un réseau logistique impressionnant de bunkers, de casemates et de voies ferrées souterraines.Mais le projet prit du retard en raison de difficultés techniques. Les premiers tests révélèrent des problèmes de stabilité et de précision. Surtout, les Alliés furent rapidement alertés du danger que représentait Mimoyecques grâce à des photos aériennes et des informations fournies par la Résistance française. La Royal Air Force lança plusieurs bombardements en 1944, dont l'un particulièrement efficace le 6 juillet, utilisant les bombes "Tallboy", capables de pénétrer profondément dans le sol. Une frappe frappa directement un puits de lancement et tua de nombreux ouvriers allemands, compromettant gravement le projet.L'invasion de la Normandie, en juin 1944, scella définitivement le sort de Mimoyecques. Avant même d'être opérationnel, le site fut abandonné. Le V3 ne tirera jamais sur Londres.En résumé, la forteresse de Mimoyecques a menacé Londres car elle représentait une base de lancement pour une arme conçue spécifiquement pour bombarder la ville de manière continue. Elle incarne une des tentatives les plus ambitieuses de la guerre psychologique et technologique menée par le régime nazi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.