Podcasts about donc

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Ça va Beaucoup Mieux
On est bien : Prendre soin de son colon

Ça va Beaucoup Mieux

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 3:22


Plusieurs réflexes peuvent améliorer votre transit. Déjà une bonne hydratation est indispensable pour ramollir les selles et ainsi faciliter le transit. Donc je vous conseille de prendre un grand verre d'eau le matin ca peut aider. Ensuite comme je l'expliquais juste avant, le transit se fait grâce à des contractions musculaires. On devine alors que l'activité physique participe à améliorer le transit. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Learn French with daily podcasts
Listening Practice - Blessé par un requin

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 2:34


Un biologiste marin connu, Mauricio Hoyos, s'est fait blesser par un requin.A well-known marine biologist, Mauricio Hoyos, was injured by a shark.Ça s'est passé pendant une mission scientifique super importante près de l'Île Cocos, un spot incroyable pour la vie marine.It happened during a super important scientific mission near Cocos Island, an incredible spot for marine life.Alors, premièrement, les faits.So, firstly, the facts.Mauricio Hoyos c'est un biologiste mexicain de 48 ans.Mauricio Hoyos is a 48-year-old Mexican biologist.Il a été sérieusement touché samedi dernier.He was seriously injured last Saturday.En gros, il essayait de marquer un requin, un beau spécimen d'environ 4 mètres pour pouvoir le suivre.Basically, he was trying to tag a shark, a beautiful specimen about 4 meters long, so they could track it.Et là, au large de l'Île Cocos, le requin l'a mordu à la tête, visage et bras.And there, off the coast of Cocos Island, the shark bit him on the head, face, and arm.Heureusement, on a pu le stabiliser avant de l'envoyer à l'hôpital à San José.Fortunately, they were able to stabilize him before sending him to the hospital in San José.C'était pas juste un touriste qui plongeait, hein, Hoyos, il était là pour une expédition de la One Ocean Worldwide Coalition.He wasn't just a tourist diving, you know, Hoyos, he was there for an expedition with the One Ocean Worldwide Coalition.Son truc à lui, c'est vraiment la protection des requins.His thing is really the protection of sharks.Et les responsables insistent, ce genre d'accident en recherche, c'est vraiment exceptionnel.And officials insist, this kind of accident in research is truly exceptional.Et finalement, parlons du lieu et de la rareté.And finally, let's talk about the location and the rarity.L'Île Cocos, c'est un Parc National, un vrai paradis pour les requins.Cocos Island is a National Park, a real paradise for sharks.Une quinzaine d'espèces différentes.About fifteen different species.Plein de plongeurs y vont, mais malgré tous ces requins, les attaques c'est rarissime là-bas.Lots of divers go there, but despite all these sharks, attacks are extremely rare there.La dernière fois qu'il y a eu un mort, c'était en 2017.The last time there was a death was in 2017.Donc ce qui vient de se passer, c'est vraiment une exception.So what just happened is truly an exception.Ça nous rappelle juste que bosser au plus près des animaux sauvages, même quand on est un pro, bah ça comporte toujours des risques imprévisibles.It just reminds us that working closely with wild animals, even when you're a pro, well, it always involves unpredictable risks. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Patrick Rajoelina: «Le président Rajoelina est la solution pour Madagascar car il a été élu démocratiquement»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 12:18


« La solution pour Madagascar, c'est le président Rajoelina, car il a été élu démocratiquement », affirme sur RFI son conseiller spécial Patrick Rajoelina, en réponse aux manifestants qui réclament la démission du chef de l'État. Le président Rajoelina est-il prêt à recevoir les jeunes leaders du mouvement populaire ? Et est-il certain que l'armée lui restera loyale ? De passage à Paris, son conseiller spécial en charge de la diplomatie et de la coopération internationale (qui est son homonyme mais qui n'a pas de lien de parenté avec lui) répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : De nombreux manifestants défilent aux cris de « Miala Rajoelina », ce qui signifie « Rajoelina, dégage ». Qu'est-ce que vous leur répondez ? Patrick Rajoelina : On leur répond que, comme l'a dit le président de la République, dialoguons d'abord pour voir quelles sont profondément les revendications de la jeunesse. Cette jeunesse, naturellement, que nous comprenons, nous comprenons la colère. Il y a un certain nombre de choses qui n'ont pas été faites suffisamment rapidement et qui posent de grands problèmes dans la vie quotidienne des Malgaches. L'accès à l'eau, l'accès à l'électricité, également un problème de désenclavement de zones rurales avec des routes. Donc, justement, le travail du président de la République, c'est de mettre en œuvre tous ces chantiers qui vont permettre la poursuite du développement de Madagascar. Outre les manifestants, il y a le numéro un de l'opposition, le député Siteny, qui dit « Andry Rajoelina doit comprendre qu'il n'est plus la solution » … Mais le président Rajoelina, quoi qu'il en soit et quoi qu'il dise, est la solution de Madagascar puisqu'il a été élu démocratiquement président de la République de Madagascar. « Pas d'augmentation de salaire depuis trois ans alors que l'inflation galope », déplore un porte-parole de la Solidarité syndicale de Madagascar. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je lui réponds que, en France, la grille des fonctionnaires n'a pas évolué depuis plus de dix ans. Et ce n'est pas propre à Madagascar que les salaires n'augmentent pas. Oui, mais l'inflation galope… L'inflation galope effectivement, à cause notamment de l'environnement international. Donc effectivement, cela grève les budgets des ménages malgaches. Mais voilà, cet environnement international est une des causes. Ce n'est pas la seule cause, bien sûr, mais c'est une des causes et une cause importante pour nos entreprises. Et encore une fois, ce sont les emplois les plus importants pour ce qui concerne le président de la République. Créer des emplois, créer un bon environnement et créer également ces infrastructures qui vont permettre de développer Madagascar, parce que notre combat, le premier combat, c'est le combat contre la pauvreté. La grève générale à laquelle appelle la Solidarité syndicale de Madagascar, le premier syndicat de la Grande Île, ça ne vous inquiète pas ? C'est toujours inquiétant. Une grève est toujours inquiétante, mais chacun a le droit de s'exprimer, y compris dans la grève et y compris dans les manifestations pacifiques. Mais vous ne voyez pas là le scénario d'une insurrection qui pourrait grandement fragiliser le régime, comme en 2009 l'a été le régime de Marc Ravalomanana ? Cela peut être une option qui n'est pas souhaitée, ni naturellement par le pouvoir, mais évidemment pas du tout par les entreprises et encore moins par les salariés. Donc, personne ne peut dire aujourd'hui la façon dont les gens se mobiliseront justement pour faire cette « grève générale ». Je n'y crois pas trop. Ou cette grève générale qui prendrait des proportions monstres, qui mettrait l'économie malgache à genoux une nouvelle fois et qui nous ferait repartir plusieurs années en arrière. En 2009, au terme de l'insurrection contre Marc Ravalomanana, l'armée a joué un rôle clé en faveur d'Andry Rajoelina. Est-ce que vous ne craignez pas que, cette fois-ci, l'armée intervienne à nouveau, mais contre Andry Rajoelina ? L'armée a un fonctionnement patriotique, un fonctionnement démocratique et un fonctionnement qui obéit à un chef qui est le chef de l'Etat, qui est également chef des armées. J'ai toute confiance dans l'armée. Et d'autre part, j'ai toute confiance dans le fonctionnement démocratique de toutes les institutions de Madagascar, jusque et y compris les forces de défense et de sécurité. L'un des proches du président Andry Rajoelina qui est le plus conspué dans la rue en ce moment, c'est Mamy Ravatomanga, qui est un puissant homme d'affaires malgache qui possède une milice privée très redoutée par beaucoup. Le président n'a-t-il pas intérêt à prendre ses distances avec Mamy Ravatomanga ? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Alors vous vous plaignez du fait qu'il n'y ait pas un vrai leader qui émerge clairement parmi les manifestants, ce qui permettrait, dites-vous, un échange plus structuré. Aujourd'hui, sur quelles actions concrètes le président Rajoelina est-il prêt à s'engager ? Je pense qu'ils ont été conviés par le président de la République, justement à un grand débat national avec cette génération de jeunes pour exprimer sereinement leurs revendications. Et encore une fois, le chef de l'Etat a souhaité les recevoir et il les recevra, si tant est qu'ils veuillent bien être reçus par le chef de l'Etat qui, encore une fois, est quelqu'un qui a été élu démocratiquement. Et ça a été validé par les instances malgaches, mais également par les instances de la communauté internationale.

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Dans cet épisode, on est avec Axel, chanteur de karaoké professionel, pour parler musique française, de Piaf à Stromae en passant par Bruel, Goldman ou Dalida. On échange sur nos chansons cultes, celles qui font danser en soirée, celles qu'on aime chanter (même faux !) et celles qu'on ne comprend pas toujours. Un épisode joyeux, nostalgique et plein de refrains dans la tête

Reportage International
Argentine: le système de santé publique en détresse face aux coupes budgétaires de Javier Milei

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 2:39


C'est un revers pour l'intransigeance budgétaire de Javier Milei et un soulagement pour le monde de la pédiatrie en Argentine. Le Parlement a définitivement rejeté, jeudi 2 octobre, le véto du président argentin à un texte débloquant une aide d'urgence pour les hôpitaux pour enfants. Elle doit notamment permettre de garantir le fonctionnement de l'hôpital Garrahan, prestigieux établissement pédiatrique au bord de l'effondrement. Un concert de casseroles pour dénoncer la casse du système de santé publique : sur le parvis de l'hôpital Garrahan, Gerardo Oroz, auxiliaire en pharmacie, décrit une situation critique. « Dans mon service, on a dû réduire le nombre de patients à qui on donne des médicaments, par manque de personnel et de moyens. Cela signifie qu'il y a des enfants qui sortent de l'hôpital sans que leur traitement soit garanti », confie-t-il. Asphyxié financièrement par les coupes budgétaires, l'hôpital est à bout de souffle en Argentine. Ces 18 derniers mois, le budget de l'établissement a été divisé par deux, et les salaires du personnel ont perdu 35% de son pouvoir d'achat face à l'inflation. « À cause de l'absence d'actualisation des salaires, chaque semaine, on apprend que des collègues, médecins, infirmiers ou techniciens ont démissionné ; 250 personnes en tout, plus les départs à la retraite non remplacés », souligne encore Gerardo Oroz. À lire aussiArgentine : le personnel de l'hôpital pédiatrique Garrahan dénonce l'intransigeance budgétaire de Milei Ceux qui restent peinent à assurer le fonctionnement de l'hôpital, qui reçoit de plus en plus de patients. Car la tronçonneuse de Javier Milei n'épargne aucun secteur. En moins de deux ans, le choc d'austérité du président ultralibéral a détruit plus de 230 000 emplois formels. Fabian Montanile est infirmier au service oncologie : « Avec cette vague de licenciements, beaucoup de gens ont perdu leur mutuelle et doivent se tourner vers le système de santé publique. Donc, on a beaucoup plus de patients, et moins de personnel. Ce n'est pas tenable. » Fleuron du système de santé publique, l'hôpital Garrahan traite chaque année des centaines de milliers d'enfants malades, dont 40% des cas de cancers infantiles du pays. Fabian Montanile ne comprend pas l'intransigeance budgétaire de Javier Milei : « Il y a une limite. Je ne pourrais jamais dire à un enfant qui a le cancer qu'on ne peut pas lui donner ses médicaments, car on a besoin de cet argent pour autre chose. Mais le gouvernement a d'autres priorités. » L'infirmier mentionne notamment la baisse des taxes sur les exportations agricoles et l'allègement de l'impôt sur la fortune. Pour l'auxiliaire en pharmacie Gerardo Oroz, le gouvernement vise le démantèlement du système de santé publique : « Le ministre de la Santé est très connecté avec le secteur de la santé privée. Et au fur et à mesure que les financements de l'hôpital public se réduisent, on se dirige vers une privatisation du système. » À son arrivée au pouvoir, Javier Milei a dérégulé le secteur des assurances de santé privée, qui ont vu leurs prix exploser. Selon l'office budgétaire du Congrès, plus d'un tiers des Argentins a recours au système de santé publique, faute de couverture santé privée. À écouter aussiArgentine : à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse

Invité Afrique
Madagascar: «Le limogeage du gouvernement est apparu improvisé»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 5:57


À Madagascar, les manifestants ont fait une nouvelle démonstration de force hier, notamment dans la capitale. Beaucoup continuent de réclamer le départ du président Rajoelina, malgré la décision de celui-ci de dissoudre son gouvernement. Quels sont les atouts politiques que le chef de l'État malgache conserve dans sa main ? Et quel rôle peut jouer l'armée dans ce moment de forte tension, qui a déjà provoqué la mort de 22 personnes selon l'ONU ? Il y a quelques années, chez Karthala, l'économiste et politologue Olivier Vallée a publié La société militaire à Madagascar. RFI : Beaucoup de manifestants réclament le départ du président Rajoelina, mais celui-ci a eu la souplesse de limoger son gouvernement et de faire un début de repentir. Est-ce que cela peut satisfaire une partie de la rue ? Olivier Vallée : Je ne crois pas, parce que ses réactions étaient quand même très lentes. Le limogeage du gouvernement est apparu quand même improvisé, dans la mesure où il demandait à ce qu'on lui envoie des CV pour constituer un nouveau gouvernement. Donc ça parait vraiment un peu comme une comédie un peu grotesque à la plupart des manifestants, et aussi à l'ensemble des observateurs politiques, y compris dans son camp. Avec le limogeage du gouvernement, le président Rajoelina se sépare du Premier ministre Christian Ntsay qui était en poste depuis sept ans et qui paraissait indéboulonnable. Est-ce que ce n'est pas une grosse perte pour lui ? Ce n'est pas une grosse perte dans l'immédiat, parce qu'il remplit pour la première fois son rôle de fusible. Mais par contre, c'est un poids lourd du système politique et ça va laisser effectivement dès maintenant le président en tête-à-tête avec les manifestants et avec les politiques, un tête-à-tête dans lequel il ne sera pas du tout à l'aise. Il a tendance plutôt à s'emporter, alors que son Premier ministre est certainement quelqu'un qui prépare ses coups sur la longueur. Les manifestants réclament aussi la mise à l'écart de l'homme d'affaires Mamy Ravatomanga. Mais vu que c'est un homme de l'ombre, comment le président Rajoelina pourrait-il mettre en scène sa disgrâce ? Je pense qu'il y a énormément de moyens et Mamy Ravatomanga, sa maison et certains de ses établissements ont été attaqués, mais il bénéficie d'une milice qui est presque aussi puissante que la police de Tananarive. Donc sa milice est responsable d'un certain nombre de morts. Et il faudrait que le président mette en cause justement cette milice et l'Académie de sécurité, dirigée par un Français, que Mamy Ravatomanga a créée et qui lui permet justement d'entretenir ces milices de sécurité privées. Il y a énormément de moyens d'ordre public de s'en prendre à son protecteur et bienfaiteur, sans mettre sur la place publique leurs relations financières qui datent de très longtemps. C'est un financeur de campagnes électorales, etc. Mais là, il s'est illustré pendant les manifestations par la brutalité de sa milice. À lire aussiMadagascar: des milliers de manifestants défilent et appellent à la démission de Rajoelina En 2009, quand le président Rajoelina a été porté au pouvoir par la rue, l'armée a joué un rôle clé en sa faveur. Quelle peut être la stratégie des militaires aujourd'hui ? Ce que l'on voit, c'est que l'armée qui est, comme je l'ai écrit dans mon livre, une agglomération de différentes tendances, de différentes unités… Andry Rajoelina n'avait été soutenu, lors de son coup d'Etat de 2009, que par une partie, une toute petite partie de l'armée qui se trouvait à Tananarive. Les autres unités ont rallié le coup d'Etat sans y participer vraiment. Donc aujourd'hui, ce à quoi on a assisté, c'est quand même une certaine passivité. L'armée a accueilli le président de la République quand il est revenu sur la base aérienne d'Ivato. À son retour de New York ? Oui, tout à fait. Et l'a transféré en hélicoptère dans son palais forteresse qu'avait créé Didier Ratsiraka, qui se trouve à peu près à une quinzaine de kilomètres du centre-ville. Mais ses bons offices en sont restés là. Le président a lui-même sa milice. Et les forces qui se sont déployées dans la capitale, ce sont essentiellement celles de la gendarmerie, qui continue à obéir et être sous l'influence d'un homme lige de Ange Rajoelina, qui s'appelle le général Ravalomanana, qui est à la fois au Sénat et l'animateur souterrain de la gendarmerie. Celle-ci joue la stratégie de la force. Ses hommes ont tiré. On a énormément de vidéos. Mais le reste de l'armée ne s'est pas engagée. Quant à la police, elle a été complètement passive pendant les pillages. Donc pour l'instant, l'armée est attentiste, c'est ça ? Oui, l'armée est attentiste. Donc c'est un moment difficile parce qu'il y a vraiment un mouvement de masse qu'on n'a pas toujours vu. En 2009, ce n'était pas un mouvement de masse, donc l'armée a laissé faire et ensuite a repris la main. Là, elle laisse faire, mais elle n'est pas sûre de reprendre la main et elle sait que, si elle se compromet, ça lui coûtera plus cher qu'en 2009. À lire aussiÀ Madagascar, la Gen Z en appelle à la génération X

Question de croire
Comment aborder les transitions?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 29:23


Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non?   Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes.    Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réfome: https://www.reforme.net/podcast/   Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com   Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org   * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission.   Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé.   Un déménagement pour Joan   [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée.   Les changements au travail   [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça.   Les transitions professionnelles   [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition.   Les transitions volontaires et involontaires   [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact.   Les transitions dans nos vies personnelles   [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi.   L'importance des temps d'arrêt   [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne.   Explorer ses temps de transitions   [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ.   Avoir une diversité de gens pour nous accompagner   [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous.   Ne pas fuir ses émotions durant les transitions   [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire.   Les multiples raisons derrières nos transitions   [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle.   Changer pour suivre son appel   [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place.   Faire des transitions pour demeurer authentique   [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là.   Transition en sororité   [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive.   Conclusion   [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.

L'appel trop con
La boulangerie du dimanche pas ouverte le dimanche

L'appel trop con

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 4:05


Martin a trouvé quelqu'un pour travailler dans une boulangerie le dimanche. Sauf que cette boulangerie n'est pas ouverte le dimanche. Donc, ça coince …

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Vinaigrette allégée, vinaigrette ultra-transformée

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:45


Donc pour faire une vinaigrette allégée, le premier ingrédient n'est plus de l'huile mais de l'eau. Problème : c'est évidemment trop liquide. Donc il faut épaissir tout ça... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Succession à la tête de l'Unesco: «Je suis candidat de toutes les nations», affirme le Congolais Firmin Édouard Matoko

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 11:07


« Je suis un homme du sérail, mais pas un apparatchik », affirme le Congolais de Brazzaville, Firmin Édouard Matoko, qui est haut fonctionnaire à l'Unesco depuis trente ans et qui brigue lundi prochain la succession de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture. RFI a également sollicité une interview auprès de l'autre candidat, l'ancien ministre égyptien de la Culture, Khaled El-Enany, qui, pour l'instant, n'a pas donné suite à notre requête. De passage à Paris, Firmin Édouard Matoko répond à Christophe Boisbouvier.  RFI : Quelle est la vision de l'Unesco que vous porterez si vous êtes élu ? Firmin Édouard Matoko : Alors, moi je pense que ce qu'il faut apporter comme réponse, c'est très vite des solutions pragmatiques à ce qui est reproché au système des Nations unies, son inefficacité, son extrême bureaucratisation et son extrême politisation. Alors, il n'y a pas assez d'opérations à vos yeux, vous voulez dire que, par exemple, l'opération de réhabilitation de Mossoul au nord de l'Irak par madame Audrey Azoulay, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant ? Non, c'est une opération d'ailleurs qui restera, je pense, dans les annales de l'Unesco, comme on en a connu pour Abou Simbel, Tombouctou, tous les sites du patrimoine que nous avons restaurés dans le monde. Non, je pense qu'on peut faire plus, on peut faire mieux. Moi, ce que je propose, c'est une réflexion sur la mission et le mandat de l'Unesco. C'est une agence technique, intellectuelle, ce n'est pas une agence conçue pour faire de la médiation politique. C'est une agence qui doit proposer des solutions techniques à des situations extrêmement complexes du point de vue politique. On l'a vu avec la guerre en Ukraine par exemple, on le voit à Gaza, on le voit dans des conflits qu'aujourd'hui on oublie malheureusement, au Soudan, en Haïti, en Afghanistan. Vous dites que l'Unesco manque de ressources. Or, ce n'est pas de chance, mais cette année, les États-Unis ont annoncé leur retrait. Ils contribuent à 20 %. Est-ce que vous avez quelque chose à répondre à Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? Écoutez, c'est une organisation universelle où toutes les voix ont leur importance. Et c'est une organisation intellectuelle, donc, nous, on admet la contradiction, le débat contradictoire. Je crois que ce qui est important, c'est qu'on arrive à un consensus sur cette thématique majeure. Nous ne sommes pas là pour trancher en faveur d'un courant ou d'un autre, mais nous donnons des espaces d'expression aux États membres, à la société civile sur des sujets majeurs. Donc, cette organisation, c'est un espace de dialogue et de solidarité. Vous êtes un haut fonctionnaire de l'Unesco depuis plus de 30 ans. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un apparatchik ? Ça existe encore ce mot « apparatchik » ? Je ne savais pas ça… Enfin… Disons que justement, du fait que je sois un homme du sérail, je préfère, qui a la connaissance de la maison, qui a été à des instances de direction au cours des quinze dernières années, je sais ce que l'on peut proposer, je sais où se trouvent les changements possibles et je sais ce qui peut se faire immédiatement. Alors votre adversaire, l'Égyptien Khaled El-Enany, il dit que lui, il vient de l'extérieur de cette organisation et qu'il a une expérience de terrain, puisqu'il a été ministre de la Culture de son pays. Est-ce que ce n'est pas une différence entre vous deux ?   Moi, j'ai été ministre des Relations extérieures, l'équivalent, je ne sais pas, de l'Unesco, pendant quinze ans, et de la priorité Afrique. J'ai visité, j'ai parcouru plus de 100 pays en apportant des solutions en temps de paix, en temps de conflit, en Irak, en Jordanie, en Syrie, en Haïti, au Cambodge, aux grands moments des conflits, en Somalie, au Soudan. Donc, je crois que je sais ce que c'est que le multilatéralisme. Nous avons proposé des solutions au Rwanda après le génocide, au Burundi, au Congo. Et donc je pense que c'est réduire mon expérience en parlant d'apparatchik. Vous n'êtes candidat que depuis six mois, alors que votre adversaire, il l'est depuis plus de deux ans et il a recueilli le soutien de nombreux pays dans le monde arabe, en Europe, etc. Est-ce que vous n'allez pas à cette bataille avec un gros handicap ? Non, moi je ne crois pas. Je peux vous dire que moi, je suis candidat depuis 30 ans, depuis le premier jour que je suis rentré à l'Unesco. J'ai eu l'ambition un jour, et je suis modestement un modèle pour beaucoup de collègues, parce qu'on peut effectivement concevoir qu'un ressortissant d'un petit pays du Sud, sans être péjoratif, formé à l'intérieur de l'Unesco, peut accéder aux instances dirigeantes. On n'a pas besoin d'avoir été ministre de son pays pour diriger cette organisation. Et je ne crois pas avoir été en retard. Certains sont trop en avance. Mais je crois en la sagesse, en la lucidité des Etats membres pour choisir le meilleur candidat pour cette organisation. Mais l'Union africaine a déjà donné sa préférence, c'est pour votre adversaire… L'Union africaine a entériné une candidature, mais selon la loi, les Etats membres, ici à l'Unesco, ne sont pas appelés à élire un candidat de l'Union africaine. L'Union africaine ne vote pas, sinon on aurait eu un candidat du Mercosur, un candidat de l'Union européenne. Et je pense que j'ai légitimement le droit de me présenter candidat. Et quand on vous dit que l'Égyptien Khaled El-Enany part favori, qu'est-ce que vous répondez ?   Ça ne me décourage pas, croyez-moi. Moi, je ne suis pas un candidat d'une région, d'un pays. Je suis candidat de toutes les nations, de tous les peuples. Et j'y vais avec la conviction parce que j'ai la passion de cette organisation et cette institution. 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Ça peut vous arriver
SECRETS DE LA CONSO - Vinaigrette allégée, vinaigrette ultra-transformée

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:47


Pour faire une vinaigrette allégée, le premier ingrédient n'est plus de l'huile mais de l'eau. Problème : c'est évidemment trop liquide. Donc il faut épaissir tout ça... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès
L'Appel Trop Con : La boulangerie du dimanche pas ouverte le dimanche

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 4:05


Martin a trouvé quelqu'un pour travailler dans une boulangerie le dimanche. Sauf que cette boulangerie n'est pas ouverte le dimanche. Donc, ça coince …

L'essentiel de Paul Arcand
Retard dans les chirurgies pour un cancer: «L'univers des top guns n'a pas donné l'effet escompté»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 23:35


À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand aborde les difficultés du système de santé, notamment les retards concernant les chirurgies pour un cancer. Selon The Gazette, en date du 23 août dernier, plus de 4 500 Québécois étaient toujours en attente d'une opération pour un cancer. De ce nombre, 579 dépassaient les délais médicalement acceptables. Le quotidien a d'ailleurs appris que le Québec prévoit plus de 69 000 diagnostic de cancer cette année, ce qui constituerait un record. Paul Arcand partage notamment les observations du Dr Gerald Batist de l'Hôpital général juif. «C'est toujours la même histoire, il y a eu des coupures budgétaires, on manque de ressources, on manque de personnel. Et depuis l'arrivée de Santé Québec, essentiellement, on a ajouté des délais et de la confusion. Donc, l'univers des top guns n'a pas donné l'effet escompté.» Autres sujets abordés: Les adolescents s'intéressent de plus en plus à la nicotine; Grève à Postes Canada: Ottawa pourrait forcer le retour au travail; Donald Trump veut imposer de nouveaux droits de douane; Combien êtes-vous prêt à payer pour regarder les matchs des Canadiens? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Invité Afrique
Nord du Mali: «Nos revendications sont politiques, c'est pour la population de l'Azawad»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 18:59


Au Nord-Mali, l'accalmie sur le terrain militaire est trompeuse, affirment les rebelles touaregs du FLA, le Front de Libération de l'Azawad. « C'est le calme avant la tempête », précise le porte-parole du FLA, Mohamed Elmaouloud Ramadane. Depuis la sanglante bataille de Tine Zaouatène, il y a 14 mois, qui a coûté la vie à plus de 80 paramilitaires russes de Wagner, les rebelles du FLA et l'armée malienne affûtent leurs armes. Comment les rebelles se procurent-ils des drones ? Quels sont leurs vrais liens avec les jihadistes du JNIM ? De passage à Paris, le porte-parole du FLA répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Mohamed Elmaouloud Ramadane, bonjour Mohamed Elmaouloud Ramadane, depuis plusieurs semaines, aucun combat n'est signalé dans la région de Kidal et de Tinzawaten, les fiefs du FLN au Nord du Mali. Est-ce qu'on peut parler d'une accalmie ? Mohamed Elmaouloud Ramadane : Non, moi je ne pense pas que c'est une accalmie. Je peux dire que c'est ce qu'on appelle le calme avant l'arrivée de la tempête. Donc les FLA (Forces de libération de l'Azawad) sont bien présentes sur le terrain, de leur côté, l'ennemi aussi, il est là-bas. Ils sont soit à Kidal ou bien à Tessalit. Ils sont dans les camps laissés par la Minusma ou bien la force Barkhane. Et surveillés en général par les drones. Ils n'arrivent pas à quitter en dehors de ces camps comme auparavant. Ils avaient l'habitude de quitter, d'aller un peu dans les hameaux, d'aller sur les puits, de massacrer et de piller les populations. Maintenant, ce n'est plus le cas. Donc par rapport aux opérations ou bien aux combats, c'est une question de temps. C'est le terrain qui commande. En juillet 2024, il y a eu cette bataille de Tinzawaten, tout près de la frontière algérienne, où vous vous êtes affrontés durement aux forces armées maliennes et aux paramilitaires russes de Wagner. Vous dites que vous avez gagné, mais est-ce que vous n'avez pas perdu aussi beaucoup de combattants ? Bon, on ne peut pas faire la guerre et faire des combats sans perdre des combattants. L'essentiel, c'est de gagner la bataille. Nous avons gagné parce que nous avons détruit toute cette unité de mercenaires russes de Wagner. Aucun combattant n'a pu s'échapper, aucune voiture n'a pu s'échapper. Donc c'était une lourde défaite pour ces mercenaires. D'ailleurs, je crois que c'est une première sur le continent africain. Donc c'est vrai, nous avons perdu des hommes. D'ailleurs, on a même fait un monument à Tinzawaten avec les noms de tous les martyrs. C'est une vingtaine de nos martyrs avec une quinzaine de blessés. Et du côté des Maliens et des paramilitaires russes, quel est le bilan des pertes ? Vous savez, nous avons recensé à peu près 85 à 87 cadavres des mercenaires de Wagner avec quelques militaires maliens. Mais la majorité, c'étaient les mercenaires de Wagner. Nous avons aussi des prisonniers russes et des FAMA prisonniers. Combien de prisonniers russes avez-vous aujourd'hui ? Deux. Deux prisonniers ? Deux prisonniers russes. Lors de cette bataille de Tinzawaten de l'année dernière, vos ennemis ont utilisé des drones, mais vous aussi vous avez utilisé des drones. Quels sont les pays amis qui vous ont livré ces engins ? Nous n'avons aucun pays ami qui nous a vraiment livré ou bien dont nous avons bénéficié de son aide matérielle. Les drones sont sur le marché noir. On peut les acheter. Donc, ce sont des choses qu'on achète et qu'on sophistique et qu'on modifie, une fois arrivées chez nous. Depuis plus d'un an, le torchon brûle entre Alger et Bamako. Est-ce que naturellement l'Algérie s'est rapprochée de vous et vous a peut-être aidé à vous livrer en matériel ? L'Algérie, sa position par rapport à la question de l'Azawad a toujours été claire et par rapport au Mali en général. Donc il n'y a aucun rapprochement entre nous et les autorités algériennes, que ce soit politique, que ce soit autre chose, aucun rapprochement. En tout cas, Bamako est persuadé que l'Algérie vous sert de base arrière. Vous savez, Bamako accuse tout le monde. Accuse la France, accuse l'Ukraine, accuse l'Algérie. Qui n'est pas accusé ? Accuse la Côte d'Ivoire, accuse le Sénégal, la Mauritanie. Personne n'échappe à son accusation. Donc, c'est la théorie du complot qui les a toujours prolongés dans cette crise, qu'ils sont en train de vivre. Au Nord Mali, Il n'y a pas que le FLA, il y a aussi les jihadistes du Jnim. Vous avez combattu ensemble l'an dernier à Tinzawaten contre les forces armées maliennes et Wagner. Est-ce à dire que vous êtes désormais des alliés sur le terrain militaire ? Le Jnim n'est pas que dans l'Azawad. Il est un peu partout dans le Mali et dans tous les pays du Sahel. Il occupe une grande partie du territoire du Mali. Aujourd'hui, il est autour de Bamako et de Kayes. Donc, c'est un acteur qui est sur le terrain que nous ne pouvons pas nier. Nous sommes, c'est vrai, sur le terrain où il y a la présence des hommes du Jnim sur le territoire aussi, mais il n'y a aucune coordination entre nous. Vous connaissez l'adage « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Du coup, puisque vous avez les mêmes ennemis, est-ce que vous n'êtes pas devenus amis ? Oui, « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », c'est vrai. Donc, on peut avoir un ennemi commun que nous combattons tous. Mais nous n'avons pas les mêmes objectifs. Le Jnim est présent un peu partout. Il a des revendications différentes des nôtres. Nous, nous sommes limités sur le territoire de l'Azawad. Nous n'avons pas d'autres combats en dehors de cela, nos revendications sont politiques. C'est seulement pour la population de l'Azawad. On ne veut pas aller au-delà de ça. Est-ce qu'il n'y a pas au moins, entre vos deux mouvements, un pacte de non-agression ?   Exactement. Il y a un pacte de non-agression. Ça, je vous le confirme parce que, après les combats qui ont eu lieu sur la frontière avec la Mauritanie, entre les FLA et le Jnim en avril 2024, suite à cela, il y a eu des initiatives menées par des chefs des tribus, des communautés, parce que c'est leurs fils qui sont dans le Jnim et qui sont dans les FLA. Donc, pour éviter des confrontations, ils ont mis un mécanisme pour un accord de non-agression et pour éviter les accidents et les accrochages. À lire aussiNord du Mali: les rebelles du CSP veulent «un statut politique et juridique» pour l'Azawad À lire aussiRebelles du FLA et jihadistes du Jnim envisagent de mener des opérations conjointes dans le nord du Mali

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Sans visa, ni débouché, la difficile exportation de la maroquinerie éthiopienne

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:27


Sept maroquiniers éthiopiens étaient récemment à Paris pour présenter leur travail. Objectif : se faire connaître, convaincre des acheteurs et franchir les obstacles qui freinent leur entrée sur le marché européen. « Je fabrique des sacs, des carnets, des ceintures et d'autres accessoires. Comme vous pouvez le voir, je crée aussi bien des articles féminins que masculins, ainsi que des produits mixtes et unisexes », raconte Milki Aberra, cofondateur de la marque Tibeb Leather Works. Il a un atelier de maroquinerie et deux boutiques à Addis-Abeba. Et, tout sourire, le voilà à Paris dans un salon de mode pour tenter de trouver des débouchés à sa production et valoriser enfin le cuir éthiopien. « Il est un peu difficile de trouver une clientèle régulière. Nous avons bien un client à l'export sur le marché américain, mais pas encore en Europe. C'est un peu compliqué, car il y a trop de normes et de spécifications à respecter avant de pouvoir exporter vers l'Europe. Donc oui, c'est assez difficile de pénétrer le marché européen », reconnait Milki Aberra. Une « marque-pays » nommée Éthiopie Impossible pour l'instant de trouver ses créations en Europe : elles ne sont pas distribuées. Pour que cela devienne une réalité, Milki Aberra et six autres maroquiniers éthiopiens sont appuyés par le Centre de promotion des importations des Pays-Bas. Une organisation gouvernementale où travaille Jan Willem Richelmann : « On retravaille le dessin pour réaliser le goût européen. Les collections se sont améliorées chaque année. Et aussi, quand ils viennent à Paris, le marché les reconnaît. Donc chaque fois, vendre "la marque-pays", ça marche mieux. Et ça se traduit en business. » Mais encore faut-il pouvoir venir. Le visa court séjour permettant l'entrée dans l'espace Schengen regroupant 29 États européens est très difficile à obtenir. Un frein supplémentaire à l'exportation pour les entrepreneurs africains. Sans visa, très peu d'achats « Pour les affaires en particulier, c'est très difficile, témoigne Milki Aberra, par exemple, moi, on m'a refusé deux fois, en 2023 et en 2024, je n'ai pas pu venir à ce salon. C'est la première fois que je viens. C'est important pour nous d'avoir des échanges en face à face pour trouver plus de clients ». Résultat de ce séjour parisien pour Milki Aberra : quelques contacts pris, mais, à ce jour, aucun client n'a confirmé de commande ferme. Si le cuir éthiopien reste très prisé par les grandes marques occidentales et chinoises, l'artisanat et la création locale peinent à percer en Europe. Reste les États-Unis, et malgré de nouveaux droits de douane de 10 % supplémentaires, les experts estiment que l'Éthiopie s'en sort plutôt bien face à ses concurrents, comme le Bangladesh ou le Vietnam. À lire aussiMode : comment développer le potentiel du secteur du cuir sur le continent ?

Reportage France
Lutter contre la solitude: le succès des applications de rencontres amicales

Reportage France

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:31


Dix-sept pour cent des Français se sentent souvent, voire toujours seuls, selon un sondage Ifop, fin 2024. C'est quatre points de plus qu'en 2018, avant l'épidémie du Covid-19. Depuis, les confinements et cette hausse de la solitude ont démocratisé le recours au numérique, pour créer du lien. De nouvelles applications de rencontres proposent ainsi de trouver, non pas l'amour, mais des amis. De plus en plus spécialisées, elles permettent à leurs membres d'organiser un repas, un concert, un cinéma, en groupe. Dix inconnus se retrouvent sur les quais de Paris, en milieu d'après-midi. Leur point commun : une partie de ping-pong, planifiée sur une application de rencontres. Elsa, l'organisatrice de 44 ans, apprécie ces sorties comme une solution pour les personnes isolées : « Je n'ai pas trop d'amis, parce que déjà mon fils me prend beaucoup de temps entre le travail, lui, l'école. Donc, j'ai un rythme déjà assez soutenu. Donc, voir, rencontrer de nouvelles personnes, je trouve que ça fait du bien. » Ces applications – Knokk, créée pendant le confinement, ou Frimake – représentent chacune plus de 500 000 utilisateurs. On peut y créer des salons numériques pour échanger et organiser des activités dans son quartier, cinémas, promenades. Stéphane, 42 ans, a découvert l'application pour un nouveau départ : « Moi, c'était après une rupture amoureuse, et je voulais me faire un bowling. On était en plein mois d'août, mes potes étaient en vacances et je ne sais plus pourquoi, j'ai fait une recherche sur internet, et j'ai fait une sortie comme ça au hasard. » Des hasards qui lui ont permis de sortir de la solitude, affirme Stéphane : « C'est de belles rencontres, des gens que je n'aurais pas rencontrés dans mon parcours normal et, oui, ce sont des gens intéressants quand tu t'intéresses à eux. ». Et quand on lui demande s'il les considère comme des amis aujourd'hui, il répond : « Ouais. On peut dire ça, ouais. » « Une société où la solitude est une véritable épidémie » Ellison, 23 ans, est arrivé à Paris il y a une semaine : « Comme je ne connaissais personne, je me suis dit que j'allais essayer, je vais voir s'il n'y a pas des applications qui permettent de rencontrer des gens, de faire des activités et tout. Cela fait quelques jours que je suis dessus, enfin presque une semaine maintenant. Et pour l'instant, j'ai pu faire pas mal de trucs. J'ai pu faire de l'ultimate, de la pétanque, du pique-nique, du badminton aussi ! » WeRoad organise des voyages avec des inconnus, Timeleft, des dîners. Il y a aussi des applications à swipe, où l'on fait glisser à droite ou à gauche les profils, selon s'il nous plaît ou non. Comme l'application Turn Up, qui se base sur les goûts musicaux. C'est grâce à elle que JC, 40 ans, a pu créer un groupe d'amis très soudés, qui se retrouvent très souvent : « On s'est retrouvés du coup trois mecs, quatre filles, et tout le monde s'est entendu. Et après, chacun a ramené des rencontres d'appli, ou de soirée. Au bout de deux mois, on était 35-40 dans notre groupe. Il y a eu un côté thérapeutique. Moi, j'ai eu une histoire l'année dernière où j'ai quitté un groupe de potes, et j'ai eu ce sentiment d'être seul en août. Et je pense que 90% des gens de ce groupe ont été exactement dans la même situation que moi. C'est ça qui crée le côté familial. » Face au succès de ces applications, Pascal Lardellier, professeur à l'université de Bourgogne, constate qu'on renonce à la spontanéité pour lutter contre cette solitude, un véritable phénomène de société : « On se sent seul parce que, n'oublions pas, nous sommes dans une société d'individualisme connecté, et ça, c'est un grand paradoxe. Nous sommes bardés de prothèses technologiques, mais nous sommes faiblement rencontrants et fortement communicants. C'est un paradoxe en effet d'une société où la solitude est une véritable épidémie, mais d'une société dans laquelle c'est sur les plates-formes, qui vont parfois fragmenter et archipelliser les communautés, que l'on rencontre des gens avec qui partager des passions... Nous sommes devenus des consommateurs relationnels. » À lire aussiLa puissance de l'amitié (Rediffusion)

Cnawak
L'ICEBERG des THÉORIES du COMPLOT et PHÉNOMÈNES INEXPLIQUÉS - Partie 2

Cnawak

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 79:06


On se retrouve pour continuer l'exploration de cet iceberg ultra massif, que son auteur a intitulé "The Chart of Truth" - l'iceberg de la vérité, en gros ! Il regroupe non seulement diverses théories du complots, mais aussi de nombreux mystères non résolus, phénomènes inexpliqués, légendes urbaines, théories de la fringe science, sans oublier une flopée de conspirations avérées. Dans cette vidéo, on se penche sur le niveau 2 de l'iceberg, celui intitulé "Deep Researcher", avec ses "sujets dignes de la Quatrième Dimension". Voici les timecodes de chaque segment : 00:00 Intro 00:02:08 Rêves lucides 00:07:10 MKUltra 00:13:48 Hypnose 00:16:05 Dangers du fluor 00:20:41 Calcification de la glande pinéale 00:22:01 Le McFly Code 00:23:36 L'amiral Byrd 00:27:44 Agartha 00:33:55 Contrôle du climat (HAARP) 00:41:36 L'énigme 23 00:42:59 Projection astrale 00:48:42 Les cosmonautes perdus 00:55:05 Col de Dyatlov 01:02:30 Documents déclassifiés 01:04:28 Succube 01:04:53 Philosophies orientales 01:06:07 Nephilim 01:10:11 Baguettes de sourcier 01:13:19 Cicada 01:14:24 Invocations 01:15:49 Tulpas Vous pouvez le voir, il y a une belle variété de sujets, et c'est un grand kif à traiter. Cela dit, certains sont controversés, et même complètement intraitables ici. Donc, si vous remarquez que l'un ou l'autre est absent, vous savez maintenant pourquoi ! Pour tous les autres, j'ai essayé dans cette vidéo de faire mieux que dans la partie 1, en évitant de les survoler. Cela ne fait toujours pas de moi un complotiste (et j'explique pourquoi dans la vidéo d'ailleurs), mais j'avoue que je trouve beaucoup de ces théories vraiment fascinantes. Après, libre à chacun d'y croire ou pas, et l'espace commentaire est là pour vous permettre d'apporter des compléments ainsi que vos opinions. Tout est bon à dire, du moment que ça reste civil et courtois !Je sais que cette vidéo sera haïe par certains, car elle ne valide pas leurs croyances. J'en suis désolé : son but est juste de divertir et informer sur ces différentes théories dont beaucoup n'ont jamais entendu parler. Alors sachant qu'elle risque d'être dislikée par principe par beaucoup, je t'en prie, si tu l'as apprécié, laisse un like et un commentaire, ça aide vraiment !Enfin, comme promis, voici la section dédiée aux débunks que je mentionne dans la vidéo, pour aller plus loin si vous le souhaitez :Base secrète en Antarctique : https://www.coolantarctica.com/Community/antarctic-mysteries-hitlers-secret-base.phpFaux journal de l'amiral Byrd : https://www.bibliotecapleyades.net/tierra_hueca/esp_tierra_hueca_20.htmhttps://www.bibliotecapleyades.net/tierra_hueca/esp_tierra_hueca_2d.htmHAARP : https://www.rmit.edu.au/news/factlab-meta/claims-us-military-project-manipulating-weather-are-nonsensehttps://moderndiplomacy.eu/2023/02/27/haarp-technology-debunking-conspiracy-theories-and-understanding-the-science/Voilà, si tu as lu jusqu'ici, je t'invite à me rejoindre sur la chaîne secondaire. Tu peux la trouver ici : https://www.youtube.com/@NawakVerse Et si tu as lu jusqu'ici, tu peux glisser dans un commentaire ce bout de phrase-clef connu de nous seuls : « … les meilleurs lisent jusqu'au bout ». ----------------------------Sur les internets :Reddit : https://www.reddit.com/r/cnawak/X / Twitter : https://twitter.com/c_nawakInstagram : https://www.instagram.com/cnawakman/Discord : https://discord.com/invite/SAq82QcYvnTwitch : https://www.twitch.tv/c_nawakPodcast : https://podcasters.spotify.com/pod/show/cnawakSite : https://www.cnawak.com/------------------Disclaimer: Tous les extraits utilisés dans cette vidéo sont libres de droits ou utilisés dans le cadre du droit de courte citation et de la Fair Use Copyright Law.

Km42 - Running - Trail - Lifestyle
La récupération c'est de l'entraînement — Les bases en course à pied #8

Km42 - Running - Trail - Lifestyle

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 28:21


La récupération est une base de l'entraînement. En fait elle est tout aussi importante que courir. Ou presque. Et pourtant elle est trop négligée. Et je le sais trop bien car je l'ai trop négligée à mes débuts. Donc aujourd'hui je voudrais vous donner quelques règles à réfléchir à cette partie que l'on peut ranger dans l'entraînement invisible.Pour aller plus loinLe Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolekm42Nouveau : La Stratégie FlowFit (tarif de lancement spécial) : https://go.soulier.xyz/flowfitkm42Le formulaire pour poser vos questions : https://tally.so/r/3yBqXWTous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/375Cet épisode est sponsorisé par Nutripure : Vous bénéficiez de 10% de réduction sur votre première commande avec le code HAMSTERS. Ou en cliquant sur le lien suivant : https://go.soulier.xyz/NutripureKm42La récupération fait partie de l'entraînement. Mais on la néglige trop souvent car on ne la considère pas comme une base de l'entraînement et qu'on ne sait pas trop à quoi elle correspond. Et non je ne considère pas que faire 2 étirements en buvant un verre de la Saint-Yorre soit de la récup. Tout comme vous n'avez pas besoin de vous plonger dans un bain froid ou enfiler des bottes de récup.La récupération sportive englobe tous les moyens permettant à l'organisme de restaurer son état physique et mental après l'effort, qu'il s'agisse d'un entraînement, d'une compétition ou de toute sollicitation intense. Et elle est donc très variable. Donc plutôt que parler de la récupération on devrait parler des récupérations adaptées aux entraînements et compétitions du moment.Dans cet épisode :à quoi sert la récupérationpourquoi le temps dédié à la récupération est une grande différence entre les athlètes pro et les amateursles différentes formes de récupération selon si on court un footing, sortie longue, trail, marathon, ultra…Quand sait-on qu'on a récupéré ?Quels sont les indicateurs que l'on peut mesurer : fréquence cardiaque au repos ou VFCComment récupérerPourquoi le mode de vie est essentielPourquoi la récupération commence avant la fin de votre séance. C'est validé par les études scientifiques.Nouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici

Reportage culture
À Paris, «Disney100: l'Exposition» revient sur les cent ans d'histoire de Disney

Reportage culture

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 2:44


Mickey Mouse, Cendrillon, Simba, Mary Poppins, Bambi ou encore les Aristochats… Ces personnages ont marqué des générations de millions d'individus à travers le monde. Coup de projecteur aujourd'hui sur Disney, le mastodonte du divertissement, dont l'exposition du centenaire fait escale à Paris jusqu'au 26 octobre, après avoir déjà tourné à Londres, Munich ou encore Séoul. C'est un contrat de 1923 qui signe les débuts officiels de l'entreprise créée par un jeune américain de 22 ans, Walt Disney et son frère Roy. « Ce qui marque la naissance de la Walt Disney Company, c'est le contrat que Walt et son frère Roy signent avec une distributrice de dessin animé, Margaret J. Winkler, raconte Sébastien Durand, expert français de Disney, Elle commande une première série de dessins animés, à ce jeune homme qui y est allé au culot. Elle lui commande six premiers cartoons. Il signe le contrat et c'est le 16 octobre 1923, et ça marque les débuts de ce qui est aujourd'hui la Walt Disney Company ». Un document que l'on peut voir dans la première salle de l'exposition, non loin des premières esquisses de Mickey Mouse. La célébrissime souris prendra vie cinq ans plus tard, explique Sébastien Durand : « Le cinéma parlant était tout nouveau et venait d'être inventé l'année précédente avec le chanteur de jazz. Walt Disney va tout miser sur cette idée de "on va sonoriser Mickey". Il va mettre sa maison en gage, il va hypothéquer tout ça parce que ça passe ou ça casse. Il a une toute petite équipe pour faire Mickey. Et la question qui va très vite se poser, c'est : qui va faire la voix de Mickey ? » C'est Walt lui-même qui prêtera sa voix à la souris les premières années. Autant de détails que l'on apprend dans cette exposition du centenaire. Et notamment la philosophie du fondateur, et parmi l'un de ses grands principes. La règle d'or, c'est l'art du récit, comme l'explique Becky Kline à la tête des archives Disney : « Dans tout ce que l'on fait, que ce soit une croisière, une attraction d'un des parcs, un film, une série télévisée, tout repose sur l'histoire que l'on raconte. Et cela, quelle que soit la forme choisie, que ce soit l'animation traditionnelle, en 2D, ou par ordinateur ou un livre, puisque l'on édite aussi des livres. On raconte des histoires. » On pourrait citer d'autres règles d'airains, comme l'importance de la musique et des chansons, ou le goût pour l'innovation. On peut voir, parmi les quelque 250 pièces, costumes ou accessoires exposés à Paris, une caméra spécialement conçue pour le premier long métrage d'animation de l'histoire, Blanche neige et les sept nains, en 1937. « Ils créent une caméra que l'on appelle la caméra multiplane, qui permet de mettre les différents plans verticaux. Et la caméra va se rapprocher. Vous savez, dans Blanche Neige, au début, on est dans la forêt, on s'approche du château, les arbres deviennent flous… Donc, il y a toujours eu ce mélange de technologie au service de l'histoire chez Disney, dès les débuts », analyse Sébastien Durand. Casques de Star Wars, robe rouge de Cruella, ou cheval de manège de Mary Poppins, des objets iconiques figurent également en bonne place, participant à la magie Disney jamais démentie depuis un centenaire. À lire aussiDisney, mastodonte du divertissement, célèbre son centenaire actuellement à Paris

Learn French with daily podcasts
Listening Practice - A propos de la Palestine

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:27


Alors voici l'essentiel du discours d'Emmanuel Macron à l'ONU sur la Palestine.So here is the essential part of Emmanuel Macron's speech at the UN about Palestine.Faut savoir qu'à l'ONU le président français a fait une annonce assez forte, hein.You should know that at the UN the French president made a rather strong announcement.Ça marque vraiment un tournant pour la France au Proche-Orient, surtout vu la situation hyper tendue là-bas.This really marks a turning point for France in the Middle East, especially given the extremely tense situation there.Premièrement, et ça c'est majeur, la France reconnaît officiellement l'État de Palestine.Firstly, and this is a major point, France officially recognizes the State of Palestine.Ouais, Macron l'a dit clairement, le temps de la paix est venu.Yes, Macron said it clearly, the time for peace has come.C'est symbolique, bien sûr, mais c'est important, ça aligne la France avec pas mal d'autres pays en fait.It is symbolic, of course, but it is important, it aligns France with quite a few other countries actually.Deuxième point clé, cet appel urgent pour un arrêt immédiat de la guerre à Gaza.The second key point is this urgent call for an immediate halt to the war in Gaza.Pour Macron, rien ne justifie de poursuivre la guerre.For Macron, nothing justifies continuing the war.L'idée, c'est d'avoir un cessez-le-feu pour après essayer de démanteler le Hamas politiquement.The idea is to have a ceasefire to then try to dismantle Hamas politically.Et enfin, pour lier tout ça, et bien cette reconnaissance, elle fait partie d'un plan de paix français plus large.And finally, to link all of this, this recognition is part of a broader French peace plan.Ça comprendrait une ambassade française en Palestine, mais attention, il y a des conditions.This would include a French embassy in Palestine, but be careful, there are conditions.Il faut la libération des otages et un cessez-le-feu qui tienne la route.The release of hostages and a sustainable ceasefire are needed.Avec une aide internationale pour reconstruire derrière.With international aid to rebuild afterwards.Donc voilà, en gros, la France mise sur la reconnaissance de la Palestine et ce plan de paix pour essayer de sortir du cycle de violence au Proche-Orient.So there you have it, basically, France is betting on the recognition of Palestine and this peace plan to try and get out of the cycle of violence in the Middle East. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
L'arrangement du jour - Flora Ghebali : "Les juges, quand ça vous arrange, ils sont de gauche, donc ils sanctionnent les gens de droite. Quand ça vous arrange, ils sont racistes, donc ils sanctionnent les Arabes..." - 26/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 2:10


Aujourd'hui, Charles Consigny, Emmanuel de Villiers et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
La gueulante du jour - Flora Ghebali : "Vous n'êtes jamais content de rien. La sécurité routière fait ses preuves en France. Donc désolé pour vos 100 € et vos points de permis. On a enfin une politique publique qui marche." - 26/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 2:49


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Invité Afrique
Cameroun: «Paul Biya est en pleine forme et à même de poursuivre ce qu'il a commencé», déclare Grégoire Owona

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 15:24


« Le président-candidat Paul Biya est en pleine forme de ses moyens et il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meetings avant la présidentielle », affirme le ministre camerounais du Travail Grégoire Owona, qui est aussi le secrétaire-général adjoint du parti au pouvoir RDPC. En vue de la présidentielle du 12 octobre, le candidat Paul Biya ne risque-t-il pas de perdre des voix après la démission de deux de ses ministres ? Et fera-t-il des réformes s'il est réélu ? En ligne de Yaoundé, l'un des hommes forts de sa majorité répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Grégoire Owona, quelles seront les deux premières priorités du président Paul Biya s'il est réélu ? Grégoire Owona : Mais le président Paul Biya, certainement, va mieux préciser ses priorités dans sa profession de foi qui va bientôt sortir. Mais je crois que si on devait parler des deux premières priorités en tant que RDPC qui soutient sa candidature, je prendrais la consolidation de la paix, de l'unité nationale et la sécurité en premier, et ensuite la promotion des jeunes et le renforcement du rôle de la femme. La grande inquiétude de l'opposition, c'est la fraude électorale. Même Bello Bouba Maigari affirme que les élections sont truquées au Cameroun et que c'est encore arrivé à la présidentielle de 2018. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je crois que tous ceux qui disent ça font un peu de la diversion. On ne peut pas appeler par exemple au boycott d'une élection locale, sachant qu'on déclare en plus pertinemment quelles sont les conséquences, à savoir l'exclusion à l'élection présidentielle, pour dire après que le système électoral n'est pas bon ou qu'il est mauvais. Donc, je crois qu'il faut faire très attention. Le dépouillement est public. Chacun des candidats ou des représentants des candidats rentrant avec un procès-verbal signé par tous. Quelle autre transparence peut-on vouloir dans un système électoral ? Et si le candidat Paul Biya est battu, est-ce qu'il reconnaîtra sa défaite ? Nous allons à une compétition dans un esprit démocratique. Nous sommes bien préparés, nous espérons gagner. Et si cela arrivait, on se comporterait comme des républicains. C'est-à-dire que le RDPC reconnaîtrait à ce moment-là, la défaite de son champion ? Mais absolument. Mais sur la base des résultats des urnes, pas sur la base des procès d'intention, des interprétations malsaines des lois. Ce 12 octobre, le président Paul Biya va être candidat pour un huitième mandat. Mais beaucoup estiment qu'à 92 ans, c'est une charge trop lourde pour lui. Qu'est-ce que vous en pensez ? J'ai entendu sur votre radio que quand on parle d'âge, c'est qu'on a plus d'arguments. J'ai entendu quelqu'un dire ça. C'est en effet ce qu'a dit Issa Tchiroma. Nous, on a des arguments. Notre candidat est en pleine forme de ses moyens, il conduit le pays, il est à même de poursuivre ce qu'il a commencé. Donc, je ne vois pas le problème que vous êtes en train de soulever sur cet aspect. Actuellement, le chef de l'Etat séjourne en Europe. Est-ce que vous savez quand est-ce qu'il va rentrer ? Mais c'est un court séjour privé. Quand il devra rentrer, on sera bien informé. Et quand il va rentrer, est ce qu'il va tenir un ou plusieurs meetings ? Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Je vous ai dit au début qu'il rendra publique sa profession de foi. Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Et je peux même vous dire que s'il faut faire des réformes, il se permettra de faire des réformes. Le départ du gouvernement de deux poids lourds du nord du pays Bello Bouba et Issa Tchiroma. Est-ce que cela ne va pas vous faire perdre des voix ? Les démissions de Bouba Bello et d'Issa Tchiroma, je peux vous dire qu'elles ne vont pas spécialement nous faire perdre des voix. Pourquoi ? Pour deux choses. Parce que d'abord, ces deux candidats se sont discrédités par leur façon de faire et par leur façon d'être. La deuxième raison, c'est que dans les zones où ils ont leur base, il y a de nouveaux alliés qui nous ont rejoints, que ce soit en termes de partis politiques ou en termes d'associations. Mais est-ce que nécessairement, et notamment à cause de ces deux ministres démissionnaires, vous n'allez pas faire un score inférieur à celui de 2018 ? Wait and see. Moi, je n'en suis pas du tout convaincu, parce que plusieurs candidats se sont discrédités par leur façon d'être, par leur façon de faire. Ils ont dit des choses et leur contraire en même temps. Ils ont eu des agissements qui font qu'on ne croit plus en eux. Et nous, nous sommes restés dans la même ligne politique et nous sommes crédibles. Notre candidat est crédible. Voulez-vous dire que Bello Bouba et Tchiroma ne sont pas crédibles parce qu'ils étaient encore avec vous il y a quatre mois et que ce ne sont pas de vrais opposants ? Ce n'est pas ça que j'ai dit, mais ils ont fait pire que démissionner. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ce n'est ni le lieu ni le moment de vouloir parler négativement des autres candidats. Nous, on est fair-play. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary

Reportage Afrique
La BD ivoirienne s'expose et lance un magazine en auto-édition pour gagner en visibilité

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 2:41


Depuis le 18 septembre, de jeunes auteurs de bande dessinée, illustrateurs et animateurs présentent leurs œuvres à l'Institut français d'Abidjan. Une initiative du collectif nouveau-né, Lumia, l'Union des Métiers de l'Illustration et de l'Animation. Et une vitrine nécessaire, dans un secteur encore balbutiant, où les opportunités d'édition manquent.  Reportage de notre correspondante à Abidjan, Les expositions ne sont pas rares à Abidjan. Mais celles consacrées à la bande dessinée, beaucoup plus. Pendant un mois, une vingtaine de jeunes artistes présentent des illustrations grand format, des planches de BD et même de courts films d'animation diffusés sur des écrans. À l'initiative du projet, l'illustrateur Nandy D. Diabaté, auteur de BD et directeur artistique des studios d'animation Bouya : « Le but est de faire voir leur talent, puisqu'ils sont hyper-talentueux, et de montrer ce que les jeunes font aujourd'hui : quelles sont les tendances, quels sont les styles graphiques qui dominent ? Créer une connexion entre eux, des éditeurs, des studios d'animation, pour qu'ils comprennent que c'est ce qu'il faut là, maintenant, à la Côte d'Ivoire, ce type de création. Il ne faudrait pas qu'on soit en retard sur notre temps, parce qu'on a déjà beaucoup de retard dans ces métiers-là. En vrai, en Côte d'Ivoire, on n'en vit pas. » La Côte d'Ivoire ne compte aucune maison d'édition de bande dessinée à proprement parler, regrette l'un des exposants, Stéphane Guy Lago, illustrateur et graphiste : « Il n'y a pas une industrie de la bande dessinée ici, donc il y a beaucoup à faire. Il y a beaucoup d'appréhension à imprimer de la bande dessinée ici, à éditer de la bande dessinée. Les maisons d'édition ne maîtrisent pas assez le marché ivoirien, en fait. On a vu plusieurs œuvres éditées, sans citer de nom, qui n'ont pas eu le succès qu'elles méritaient, parce qu'il n'y avait pas la bonne stratégie. » « On veut vraiment avoir des histoires qui nous ressemblent » Pourtant, la demande locale est là, insiste Polver, un autre exposant, illustrateur et auteur de BD : « Les gens se sont mis à consommer des produits qui venaient de l'étranger, parce que si tu es fan de bande dessinée en Côte d'Ivoire, et que tu n'as pas de bandes dessinées ivoiriennes, tu vas acheter peut-être des mangas, ou des webtoons, ou des comics. Ce qu'on a compris, c'est qu'il y a bien un marché qui existe. C'est juste qu'il n'y avait pas encore de produit adapté. On aime ça, mais on n'en a pas assez. Donc c'est l'occasion d'en faire ! » Le collectif Lumia prépare justement le lancement d'un magazine en auto-édition, Case 225. Un bimensuel, qui où seront publiées uniquement des BD écrites par et pour les Ivoiriens. Bilhal Ouattara, responsable marketing aux studios Bouya, et auteur de BD lui aussi : « On veut vraiment avoir des histoires qui nous ressemblent. Je travaille beaucoup sur des histoires traditionnelles, ou des histoires qui s'inspirent du folklore ivoirien. Parce que je trouve que sur le plan culturel, on n'a pas assez de représentation. Moi, ma BD dans Case 225 va parler des Gouros et de leurs alliés. Donc, on va faire de notre mieux pour montrer aux gens qu'il y a de l'intérêt, c'est juste que les histoires et les dessins n'étaient pas adaptés. » Lumia ambitionne de publier le premier numéro de Case 225 début 2026. En attendant, l'exposition Impact Frame restera visible à l'Institut français jusqu'au 18 octobre. À lire aussiCôte d'Ivoire: le dessin de presse face aux fake news, lors du Festival Cocobulles

Reportage culture
Germaine Acogny invoque Joséphine Baker et Pina Bausch au Théâtre des Champs-Élysées

Reportage culture

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:00


Affronter la scène à 81 ans pour incarner la fougueuse Joséphine Baker : c'est le pari audacieux relevé par la chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny. Dans un solo saisissant, la star de la danse afro-contemporaine s'empare des planches du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, exactement un siècle après que Joséphine Baker y a fait sensation avec sa Revue Nègre. Elle fait ensuite le lien avec Le Sacre du printemps de Stravinsky dans la version de Pina Bausch revisité par des danseurs de quatorze pays africains, tous formés à son École des Sables au Sénégal. Loin des clichés du music-hall, des grimaces et des ceintures de bananes, Germaine Acogny incarne une Joséphine Baker d'une dignité rare, poétique, mais tout aussi puissante. « Aux obsèques de Joséphine Baker, quelqu'un a dit : "Elle est morte, mais elle est immortelle". Donc, j'ai voulu donner vie justement à cette combattante, cette femme qui a lutté contre le racisme, qui a adopté des enfants du monde entier, les a élevés et d'une grande générosité. Même actuellement, des gens très riches ne vont jamais adopter douze enfants ! » Seule en scène, Germaine Acogny retrace en moins de 30 minutes la vie de cette star, mère, espionne et militante afro-américaine. Par touches subtiles, elle évoque un déhanché de charleston, mime le geste de tirer à l'arc et enfile un costume d'Amazone. « Je suis née au Bénin, j'ai grandi au Sénégal. Donc, les Amazones de mon pays, ce sont des guerrières. C'est à travers cette danse des Amazones que je montre la résistante, la combattante, celle qui a libéré les Noirs, les Mexicains, les Indiens et qui a libéré la France aussi ». Animée par l'esprit de Joséphine Baker, qu'elle a rencontrée à l'âge de 29 ans, Germaine Acogny poursuit aujourd'hui son combat pour les droits civiques : « Jusqu'à présent, ce racisme existe. Et dans les matchs de foot, il y a beaucoup d'Africains dans les équipes internationales qui jouent bien et on leur jette des peaux de bananes. Comme à des singes ! Eh ben, la banane, je l'ai jetée aussi. » Pour Germaine Acogny, icône de la danse africaine des temps modernes, amener le « Sacre du Printemps », ce rite païen aux rythmes saccadés, en Afrique était une évidence. À travers son école des Sables, cette chorégraphie sublime et tribale prend racine dans la terre.« Rien que ce nom, ça appelle beaucoup les ancêtres. Je me sens vraiment à la source, être en contact avec la terre, avec la communauté », réagit Aziz Zondi, danseur burkinabé. « C'est à la fois contemporain, à la fois doux – avec la douceur de la femme, l'énergie, la force des hommes », ajoute Manuela Hermine, danseuse ivoirienne. « Nous, on le redécouvre à chaque fois qu'on vient pour ce travail-là », renchérit Aziz Zondi. Déjà salué dans 17 pays, ce Sacre du Printemps plus universel que jamais n'a que rarement été applaudi devant un public aussi divers qu'à Paris. À lire aussiPour Germaine Acogny, «le corps des danseurs sera notre archive» des danses traditionnelles

Les Grandes Gueules
Le témoignage du jour - Jean-Louis, retraité : "J'ai 18 000 € en liquide. J'ai commencé à bosser à 14 ans et je travaille encore. Ma retraite, c'est une honte. Donc je bosse encore et je mets tout dans un bocal sous le matelas&q

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:39


Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Invité Afrique
Chute de Vital Kamerhé en RDC: «Le silence présidentiel a pesé lourd», estime Trésor Kibangula

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 7:37


Pourquoi Vital Kamerhé a-t-il démissionné lundi 22 septembre de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) ? Est-ce le signe que le président Tshisekedi et lui ne s'entendent plus et qu'après huit ans d'alliance entre les deux hommes, Vital Kamerhé va passer dans l'opposition ? Car sa chute a été en partie entraînée par une pétition, signée par une majorité de députés du parti au pouvoir UDPS. Trésor Kibangula est analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Trésor Kibangula, à l'origine de la chute de Vital Kamerhe, il y a une pétition signée par 262 députés, en majorité membres du parti au pouvoir UDPS. Pourquoi cette pétition ? Trésor Kibangula : Je pense que Vital Kamerhe a cumulé plusieurs fragilités. Vital Kamerhe a incarné un style trop personnel pour certains, presque solitaire, ce qui a fini par provoquer ou précipiter son départ. Et si la vraie raison est politique comme vous le dites, est-ce parce que le parti au pouvoir UDPS veut reprendre le contrôle de l'Assemblée nationale ? Ici, le timing, je pense, est révélateur parce qu'au début de la session, on a vu l'UDPS dire que le parti n'est pas le seul à être à l'initiative parce que les pétitionnaires se comptaient autour de 260. Donc, il y avait d'autres membres de l'Union sacrée qui voulaient aussi le départ de Vital Kamerhe. Donc l'UDPS essaye de se cacher derrière. Kamerhe l'a compris, il a demandé même pardon. Donc, c'était quand même le signe qu'il savait que son mandat vacillait. Et à ce moment-là, je pense qu'il aurait suffi d'un mot d'ordre du chef de l'Etat pour le maintenir. Or, ce signal n'est jamais venu. Donc, je pense que le silence présidentiel a beaucoup pesé, plus lourd que toutes les pétitions. Donc Félix Tshisekedi, qui est aussi chef de l'UDPS, n'a pas directement poussé Kamerhe dehors, mais il a choisi de ne pas le retenir. Alors, il y a quelques jours, lors de son déplacement à New York, le président Tshisekedi a dit qu'il n'était pour rien dans les problèmes de Vital Kamerhe et que c'était de la cuisine interne à l'Assemblée nationale. Vous pensez au contraire qu'il a laissé faire, voire même qu'il a initié cette démarche contre Vital Kamerhe ? Je pense effectivement que beaucoup de choses peuvent expliquer cette chute. On a vu l'échec ou la suspension du projet de la réforme constitutionnelle. En fin de l'année dernière, on parlait d'une possible révision de la Constitution pour permettre au chef de l'Etat de se représenter pour une troisième fois. Beaucoup ont reproché à ce moment-là à Vital Kamerhe de ne pas s'aligner sur le président Tshisekedi. Vital Kamerhe, par son profil indépendant et ses ambiguïtés stratégiques, devenait à mon sens un luxe que Félix Tshisekedi ne pouvait plus se permettre. Voulez-vous dire que, pour modifier ou changer la Constitution, il faut un feu vert du président de l'Assemblée et que Félix Tshisekedi n'était pas du tout certain qu'il aurait ce feu vert de la part de Vital Kamerhe ? Je pense que le président de la République et son camp se sont rendu compte que Vital Kamerhe ne se mouillait pas lorsqu'il y avait ces débats autour de la réforme constitutionnelle. Et il y a eu le fait qu'il n'a pas été suffisamment aligné avec le président de la République, notamment lorsque le président a tracé la ligne rouge de ne pas discuter avec les rebelles M23. Vital Kamerhe fait partie des premiers, un des rares hommes politiques à l'époque, au sein de la majorité, qui a dit que peut-être il fallait commencer à regarder la possibilité de discuter. Il a prôné le dialogue au moment où personne ne voulait entendre parler du dialogue. C'était la ligne rouge. Et aussi, une autre fragilité, c'est le fait de ne pas prendre des positions claires lorsqu'il fallait s'aligner sur la réforme de la Constitution. Ce n'est pas le premier revers pour Vital Kamerhe, il est déjà tombé du perchoir en 2009, du temps de Joseph Kabila. En 2020, il a fait un an de prison. En 2024, il a failli être assassiné à son domicile. Qu'est-ce qu'il peut faire à présent ? C'est très difficile. Je pense qu'il avait deux options immédiates. La première, c'était de dire « OK, je suis tombé, mais je reste dans la majorité ». Ou de se dire « OK avec mes députés, je m'en vais, je vais faire de l'opposition républicaine parce que j'exclus à ce stade un éventuel ralliement aux groupes rebelles ». S'il voulait le faire, je pense qu'il avait plusieurs occasions avec ses sorties répétées à l'extérieur du pays. Même avant l'ouverture de la session de septembre, il était à l'extérieur du pays et il n'a pas rejoint Goma. Donc, s'il est revenu à Kinshasa, sachant qu'il y avait cette épée de Damoclès sur sa tête, c'est parce qu'il veut jouer un rôle à Kinshasa. Ce sera quel rôle ? Pour l'instant, il a dit qu'il restait au sein de la majorité présidentielle parce que aussi, je pense qu'il y a un risque à prendre en décidant d'aller dans l'opposition, alors que vous avez des députés qui sont au sein de la coalition présidentielle. Il y a très peu de députés qui allaient le suivre. Donc il n'a pas voulu prendre ce risque. Aujourd'hui, on est en 2025, mais je pense qu'entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe, ce sont deux stratèges politiques, ils se regardent, ils savent qu'ils sont aujourd'hui alliés d'apparence, mais que demain, ils seront très probablement des adversaires politiques. En vue de la présidentielle de 2028 ? En vue de la présidentielle de 2028, effectivement. À lire aussiRDC: visé par une pétition, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne

L'appel trop con
Une tomate sans tomate

L'appel trop con

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 3:42


Martin a commandé une "tomate" dans un bar. Mais on lui a servi du pastis avec de la grenadine. Donc, il appelle le bar, pour se plaindre. Mais là, ça coince …

Les Grandes Gueules
L'aberration du jour - Antoine Diers : "On a inventé un truc français : l'entreprise publique. Ça ne peut pas exister. Soit c'est une entreprise et donc elle doit avoir des résultats pour payer ses salariés, soit c'est une ad

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 0:54


Aujourd'hui, Zohra Bitan, Charles Consigny et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Single Jungle
Ep.118

Single Jungle

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 56:41


"Avec mon père, la langue principale, c'est la distance et le silence." "J'ignore ce que le passé me réserve."C'est profond, hein ? Préparez-vous, épisode riche sur la masculinité, la famille, la transmission, l'amour, les non-dits... Il y a matière à réflexion dans cet épisode avec Sikou Niakate, réalisateur du documentaire "Dans le noir, les hommes pleurent", auteur/host du podcast "Jour noir", il a écrit et publié en mars dernier "Dans le noir, je crie", une plongée dans son enfance, son adolescence, sa vie de jeune adulte en construction."On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille On choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher.Être né quelque partÊtre né quelque part pour celui qui est néC'est toujours un hasard"Maxime Le Forestier Retrouvez Sikou Niakate sur les réseaux sociauxhttps://www.instagram.com/sikouniakate_/https://www.facebook.com/Sikou.Niakate.Malcom Son livre "Dans le noir, je crie" (éditions Stock) https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782234098282-dans-le-noir-je-crie-sikou-niakate/Résumé : Résumé« Je ne me sens chez moi que lorsque je suis au quartier. Un peu comme ce chien qui a toujours été en cage. Un jour, on lui ouvre la grille. Mais il ne connaît pas la vie en dehors de sa prison. Alors, après quelques pas à l'extérieur, envahi par la peur, il y retourne, puis referme la porte avec sa patte. Moi, je rêve de la quitter, ma cage. Mais personne ne me l'ouvre. L'extérieur ne me désire pas. L'extérieur est hostile avec moi, le pauvre du quartier. L'extérieur raconte que j'ai la rage, pour justifier la violence qu'il exerce sur moi. Et plus je subis, plus j'ai mal. Plus j'ai mal, plus je crie. Mais plus je crie, plus je donne raison au scénario de l'extérieur qui veut faire de moi un clebs enragé. »Grand, pauvre, noir, donc menaçant, le jeune Sikou se débat entre deux courants contraires : correspondre au stigmate ou s'en affranchir. Plus tard, devenu transfuge de classe, il comprend combien la masculinité noire l'assigne encore à un espace bien particulier, jusque dans l'intime.Un récit initiatique bouleversant qui raconte la difficulté de se constituer une identité propre lorsqu'on est sans cesse renvoyé au regard que le monde pose sur soi. Son documentaire "Dans le noir, les hommes pleurent."https://youtu.be/XI06Ntsh1yk?si=VeCOtoclfSDeJlV0"Imaginez si des hommes, dont moi, issus de quartiers populaires, s'installaient l'un après l'autre sur un canapé, afin de se livrer pour la première fois de leur vie, sans aucune concession, sur les obligations sociales masculines dont ils sont à la fois les interprètes et les prisonniers." Son podcast "Jour noir"https://podcasts.audiomeans.fr/jour-noir-5d21d58b"JOUR NOIR c'est le récit d'un homme noir, Sikou Niakate, qui, le jour de ses 30 ans, se pose la question de la paternité : “Suis-je prêt à devenir père ?” Il sent à ce moment-là̀ que son hésitation est liée à sa couleur de peau. Il nous plonge alors dans un profond état des lieux intime. Au cours d'une journée normale dans les rues de Paris, où s'enchaînent des situations à priori banales (marcher, faire ses courses, prendre le métro, un café en terrasse…), il s'enregistre et raconte le contrôle permanent de lui-même sur son corps, son comportement, la manière dont il s'habille, dont il parle et se déplace, pour ne surtout pas correspondre aux terribles stéréotypes accolés aux personnes noires. Tout sera - depuis l'intérieur - regardé, décortiqué, exprimé. Veut-il - peut-il - transmettre tout cela à son enfant ? JOUR NOIR un podcast en 3 épisodes à écouter dans l'ordre -- JOUR NOIR, un documentaire fiction de Sikou Niakate Une production StudioFact Audio Réalisation : Hélène Bizieau Musique : MiM Production : Camille Juzeau et Chloé Tavitian Illustration : Aurelia Durand Voix off titre : Assa Traore Merci à Gaëlle Senn d'avoir été là au tout début de ce qui n'était pas encore un podcast." Prochain épisode : le 8 octobre Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre) Vocabulaire** Une personne « racisée » désigne un individu susceptible d'être assigné à un groupe minoritaire, et d'être victime de discriminations : dans ce contexte, la « race » n'est pas considérée comme biologique, mais elle est une construction sociale qui sert à exclure certaines catégories qui subissent le racisme. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/31/racise-privilege-blanc-intersectionnalite-le-lexique-pour-comprendre-le-debat-autour-des-reunions-non-mixtes_6075153_4355770.html "Homme Soja" Soy boy (litt.« garçon-soja »), ou parfois homme-soja, est un terme péjoratif ou ironique, souvent utilisé en ligne, notamment par l'extrême droite[1], pour qualifier les hommes qui présentent des traits physiques, affectifs, ou comportementaux attribués d'accoutumée à la gent féminine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Soy_boy Livres "Mécanique du privilège blanc" d'Estelle Depris (Binge Audio éditions) https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782491260194-mecanique-du-privilege-blanc-comment-l-identifier-et-le-dejouer-estelle-depris/ "Pauvre petit blanc : le mythe de la dépossession raciale" de Sylvie Laurent (éditions Maison des sciences de l'homme) "Comme un million de papillons noirs" de Laura Nsafou (éditions Cambourakis) "Pourvu qu'il soit dur, chroniques sur ma masculinité" de Thomas Gravereau (éditions Albin Michel), épisode 64 de Single Jungle https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-64-thomas-gravereau-pourvu-quil-soit-dur-chroniques-sur-ma-masculinite "Lusted men : une collection de photographies érotiques d'hommes", ouvrage collectif, postface de Maïa Mazaurette (éditions Hoebeke "Les hommes hétéros le sont-ils vraiment" de Léane Alestra (éditions JC Lattès) "Retour à Reims" de Didier Eribon (éditions de poche "Champs essais") Vidéos, comptes Instagram, spectacle "Masculinités noires" de Christophe Boussambahttps://www.instagram.com/share/_1K9-syv8 Réflexions de femmes sur la taille du pénis des hommes https://www.instagram.com/reel/DOrYJrzDVb-/?igsh=X2FoRG5BNFBP "Démasculinisez-moi", performance artistique pluridisciplinaire de Pascal Beugre Tellierhttps://www.youtube.com/watch?v=Uu0QFCPKRxM AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service clientq n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en septembre 2025, à Paris, chez Isabelle, merci à elle et son chat pour leur hospitalitéPrise de son, montage et mixage : Isabelle FieldMusique : Nouveau générique ! Vous l'avez reconnu ? C'est le générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula. J'adore cette série, féministe, inclusive. Dédicace à Richard Gaitet (Arte Radio), auteur, fan inconditionnel aussi de cette série.Virgules sonores : Edouard JoguetLogo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud

L'appel trop con
Problème de gaz à la boucherie

L'appel trop con

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:39


Les laboratoires Martin enquêtent sur des problèmes de flatulences, dues à la viande… Donc, pour régler ça, il appelle une boucherie, avec une méthode un peu particulière.

Les Lueurs
Comment savoir si mon couple est fait pour durer ? Avec Soazig et Arnaud Castelnérac

Les Lueurs

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 49:14


"Les enfants viennent après le couple parce qu'ils viennent du couple. Donc ils trouveront leur équilibre si notre couple est équilibré. Chez nous, c'est toujours : d'abord le couple, ensuite les enfants." Mariés depuis 20 ans, Soazig et Arnaud ont connu un début d'histoire d'amour plutôt… chaotique. Lui n'était pas prêt à se marier, elle était trop prête. Pendant 10 ans, ils s'aiment et se quittent, vivent d'autres histoires d'amour, des drames familiaux… Et puis, deux ruptures de fiançailles plus tard , ils se marient (enfin). Il faut croire qu'ils étaient vraiment "faits l'un pour l'autre"...  Bonne écoute ! ❤️‍ Le parcours "Raviver la flamme | 4 étapes pour secouer son couple" est disponible sur toutes les plateformes d'écoute, notamment Spotify, Apple Podcasts, Deezer, Podcast Addict ou encore Amazon Music. Et pour faire le test (et recevoir votre e-book personnalisé), c'est par ici : leslueurs.fr/parcours  ❤️‍ Pour ne pas manquer les prochains épisodes des Lueurs, abonnez-vous à ce podcast

Fait main
{Rediff'} #111 Patrons les BG, la couture par et pour les hommes

Fait main

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 61:32


Episode soutenu par Promod Couture : un grand merci à eux ! Promod Couture nous propose de coudre nos propres vêtements avec des tissus issus de leurs fins de stocks, avec, en prime, les patrons de couture pour coudre les modèles de la marque ! Promod couture, la couture mode et durable :) Aujourd'hui, je reçois Olivier et David, les fondateurs des patrons les BG.Je n'ai pas choisi au départ de n'avoir quasiment que des invitées féminines, ça s'est fait assez naturellement, car l'univers du DIY est très très féminin ! Et puis progressivement, j'ai trouvé ça chouette de mettre particulièrement en avant le travail des femmes. Mais j'avais aussi envie de faire entendre des points de vue masculins. Donc après l'épisode 50 avec Zak a dit, voici un nouvel épisode avec des invités é s !Et à mes côtés, il y a aussi cette fois-ci Klem, une fidèle auditrice et qui a gagné le concours du 4e anniversaire du podcast, dans lequel je proposais d'enregistrer un épisode avec moi et ainsi poser ses propres questions !Dans cet épisode, on a parlé évidemment de la rencontre entre David et Olivier, des débuts de l'aventure des BG qui les réunit toujours après 7 ans d'existence, de ce qui les anime au quotidien, de leurs doutes, de la manière dont ils se répartissent le travail… C'était encore un très chouette moment de partage autour du DIY. Évidemment on aurait pu encore continuer longtemps la conversation !! Bonne écoute !Mélanie

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: «Je suis dans cette course pour changer ce système hypercentralisé», affirme Joshua Osih

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 13:20


Au Cameroun, l'opposant Joshua Osih annonce que, s'il se présente à la présidentielle du 12 octobre, ce n'est pas seulement pour mettre fin au long règne de Paul Biya, c'est aussi pour « en finir avec le régime hypercentralisé » dans son pays. Le président du Social Democratic Front (SDF), n'épargne pas non plus certains de ses partenaires de l'opposition, notamment le candidat Bello Bouba Maïgari. Pour lui, Paul Biya et Bello Bouba, « c'est blanc bonnet et bonnet blanc ». En ligne de Yaoundé, l'héritier de John Fru Ndi répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Joshua Osih, pourquoi êtes-vous hostile au principe d'un candidat consensuel de l'opposition ? Joshua Osih : Je ne suis pas hostile à un candidat consensuel. Je pense que les alliances devraient se faire avant le dépôt de candidature et pas après. Et donc, une fois que quelqu'un se porte candidat, il devrait aller jusqu'au bout. Je suis de ceux qui pensent que la démocratie est très importante et qu'il faut donner le choix aux Camerounaises et aux Camerounais de librement choisir leur candidat et de ne pas se faire imposer un candidat. Mais face au président sortant, Paul Biya, vous êtes onze candidats de l'opposition et il n'y a qu'un seul tour. Est-ce que mathématiquement, les voix de l'opposition ne vont pas se disperser ? Il n'y a pas d'opposition en tant que tel. Ce n'est pas un parti politique qui se présente, ni une famille politique. Il y a des gens qui votent à droite, d'autres qui votent à gauche, d'autres qui votent leur tribu, d'autres qui votent objectivement pour le meilleur projet politique. Et donc il faudrait respecter ces choix-là et laisser les gens faire le choix qui est le leur. Beaucoup disent que Paul Biya est trop âgé pour briguer un nouveau mandat de sept ans. Mais est-ce que de fait, il ne continue pas à gouverner, à signer des décrets, à recevoir des personnalités ? Je pense que vous avez vu, comme moi, que l'ensemble de l'oligarchie camerounaise est allé le voir pour le pousser à se présenter. Il n'a reçu personne. Il a fallu que l'ambassadeur de France arrive à la présidence pour qu'il sorte de sa chambre. Donc, si c'est comme ça qu'on gouverne un pays, je pense que ce n'est pas mon idée. Il est évident que, après 43 ans au pouvoir et surtout 65 ans aux affaires, il y a un burn-out qui existe. C'est inévitable, c'est biologique. Et donc, moi, je suis de ceux qui disent sans honte aucune qu'il n'a plus les capacités nécessaires à gouverner ce pays. Mais je ne suis pas dans cette course pour remplacer Monsieur Biya. Je suis dans cette course pour changer de système, parce que je pense que le problème fondamental du Cameroun, c'est celui d'un système hyper présidentialiste, hyper centralisé, qui tue toute opportunité au développement. Et donc il faudrait absolument revenir à ce que nous proposons depuis 1990, et c'est pour cela que je suis contre ce débat d'ailleurs, sur l'opportunité de mettre ensemble des candidatures, parce que je suis le seul qui porte le projet fédéral dans notre pays, c'est-à-dire un fédéralisme d'exécution où on remettrait le pouvoir au peuple et où le pouvoir irait du bas vers le haut et donc l'âge du président, son origine et les autres considérations des autres candidats ne m'intéressent que très peu, parce que je suis le seul candidat qui a cette offre sur la table. Alors, contre votre stratégie de rester candidat quoiqu'il arrive, jusqu'au 12 octobre, 27 cadres de votre parti SDF se sont regroupés et ont décidé de rallier le candidat UNDP Bello Bouba Maigari qui leur promet notamment s'il est élu, d'amnistier, tous les prisonniers de la crise anglophone. Est-ce que cela ne vous fragilise pas ? Alors j'aimerais bien qu'on me dise quand est-ce que ces cadres sont partis, parce que je me souviens que ce sont des gens qui n'ont pas pu gagner des élections locales et qui n'exercent aucune influence politique que ce soit. Et ça fait des années qu'ils ne sont plus dans le SDF. Et au moment où le Social Democratic Front, en mars 2023, présentait son programme politique et proposait l'amnistie dès le premier jour de tous les prisonniers liés à la crise anglophone qui n'ont pas du sang sur les mains, Monsieur Bello Bouba était encore un ministre d'État de Monsieur Biya. Et donc, c'est bien si avant même de devenir président, il essaie déjà de copier notre programme, c'est une très bonne chose. On ne veut pas avoir l'exclusivité de nos propositions. Si toute la classe politique peut s'inspirer de ce que je propose, je pense que j'aurai déjà réussi un des paris de cette élection. Donc, Monsieur Bello Bouba et Monsieur Biya, c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Monsieur Bello Bouba, nous savons très bien pourquoi il se présente à cette élection. Il veut faire passer son ami d'enfance, il veut absolument continuer comme ministre d'État. Nous avons dit que nous mettons fin à ce système politique là le 12 octobre, et nous sommes certains que nous allons vers une victoire le 12 octobre. Et quand vous dites que Bello Bouba est là pour faire gagner son ami d'enfance, vous voulez parler de Paul Biya, c'est ça ? C'est ce qu'il a fait en 1992. Et donc, en 2025, nous parlons d'un tout autre Cameroun qui a une maturité politique bien plus puissante que celle qu'on avait en 1992. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: «Je suis candidat pour gagner l'élection nationale», annonce Cabral Libii À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne

Reportage Afrique
Tchad: les habitant craignent des inondations à N'Djamena

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 2:27


Au Tchad, on approche de la fin de la saison des pluies et cette année les précipitations à N'Djamena sont en baisse par rapport à l'année passée. Moins de dégâts, mais la capitale tchadienne entre dans une nouvelle phase : celle des risques d'inondations fluviales. Dans le 9ᵉ arrondissement de N'Djamena, l'un des plus pauvres de la capitale tchadienne, les habitants autour de la digue surveillent de près la montée des eaux des fleuves Chari et Logone.  De notre correspondante à N'Djamena, Il a fallu parcourir quelques kilomètres à moto sur la digue pour arriver au quartier Kabé, le quartier le plus exposé aux inondations du 9ᵉ arrondissement. Ici, quelques 8 000 personnes habitent entre le Logone et la digue. « Chaque année, la zone est inondée. On est seulement dans l'eau. Quand ils ont fait les digues, l'eau va et vient. Mais cette année, on ne sait pas encore, raconte Kelly Nganda, une habitante de Kabé. J'ai peur même si l'eau de pluies n'est pas arrivée à nous. Je suis contente. Mais maintenant, j'attends l'eau salée. Est-ce qu'on va fuir ? On va rester ? Je ne sais pas encore. » À lire aussiTchad: la capitale Ndjamena n'est pas épargnée par les inondations Les habitants craignent la même catastrophe que l'année derrière Vont-ils fuirent, vont-ils rester ? C'est la question que se pose, Acyl Fassou Toukouna porte-parole de l'association Agir qui vient en aide aux sinistrés dans le 9ᵉ arrondissement. Régulièrement, il vient vérifier le niveau de l'eau dans la digue. « Le niveau d'eau est à 5,80 mètres et comparativement à l'année dernière, à la même date, nous étions à 6,11. Donc il y a une différence de plus d'un mètre. Donc pour le moment ça monte, mais pas avec une grande pression. Déjà, avec ce niveau, nous pensons que la menace n'est pas assez imminente, mais néanmoins, nous, nous restons encore sur nos gardes parce que ce n'est pas fini. » Mais pour Mangué Zoubé Nedjou, militaire et habitant de Walia, le souvenir des inondations de l'année passée sont encore vifs. « Nous sommes exposés. L'année passée, ici, tout était inondé. L'année dernière, l'eau était arrivée jusque-là. Il y a la marque sur le mur de la maison. L'année passée, à cette heure-ci là, l'eau était pleine déjà. On a eu beaucoup de pertes matérielles. Les maisons sont cassées, les rues englouties, même les animaux. On a beaucoup perdu des chèvres, même les volailles, tout est parti. On a eu beaucoup de pertes. Il faut que l'État fasse les digues au bord du fleuve, sinon cette année, on aura le même problème. Donc la solution, il faut que l'État fasse la digue au bord du fleuve. Comme ça on sera épargné. » À lire aussiLe Tchad sous les eaux: l'ONU craint une crise humanitaire Les prochaines semaines vont être décisives. La décrue ne devrait pas avoir lieu avant novembre.

Le français avec Yasmine
255. Pourquoi les sous-titres des films sont-ils différents de l'audio ? Avec Danielle Marques

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 54:15


En janvier 2022, j'arrive à Rio pour un mois initialement et je voulais rencontrer des personnes.Mon endroit de prédilection pour rencontrer des gens : les groupes Facebook à l'étranger. Je tape « digital nomads Rio », « gringos Rio », « expats Rio ». Je poste un message : « Salut, je m'appelle Yasmine, je suis à Rio et j'aimerais rencontrer des personnes qui sont aussi digital nomads ou aussi entrepreneurs. Je suis professeure, je parle français, anglais, espagnol, j'apprends le portugais ». Dans les réponses, il y a Danielle, française, qui est aussi dans le monde des langues étrangères. Donc j'organise un type d'apéro et Danielle est venue. Elle me parle de son parcours professionnel et de son travail que je trouve fascinant.Si tu aimes les films et que tu regardes des films en français, cet épisode va te plaire. Danielle, c'est la spécialiste des sous-titres dans les films et les documentaires. Son métier, c'est de traduire des vidéos et d'ajouter des sous-titres en français. Si tu as déjà regardé des films et que tu as constaté que l'audio n'était pas le même que le texte, que parfois les phrases écrites étaient différentes de l'audio, c'est qu'il y a des explications et c'est Danielle qui nous les donne.J'espère que tu vas adorer cette interview autant que moi j'ai adoré l'enregistrer. On a passé un super bon moment.Liens :« Human » : https://www.youtube.com/channel/UCDNQaVmuu2TyUXLELJuD1lQ « Woman » : https://www.youtube.com/watch?v=Ua_4B05bn2w LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/daniefm/Instagram : https://www.instagram.com/somedayslastlongerthanothers/ 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes, aux épisodes secrets, la newsletter privée et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord.https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les livres du podcast sont disponibles sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasmineRendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours : www.ilearnfrench.eu ➡️ Les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: «Je suis candidat pour gagner l'élection nationale», annonce Cabral Libii

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 12:51


À 45 ans, Cabral Libii est l'un des candidats les plus jeunes à la présidentielle du 12 octobre au Cameroun. Mais ce n'est pas un néophyte. Il y a sept ans, à la précédente élection, il était arrivé troisième. Et aujourd'hui, pour lutter contre la fraude électorale, il appelle tous les électeurs à surveiller leur bureau de vote le jour du scrutin, comme au Sénégal il y a 18 mois. Que pense-t-il de l'initiative en faveur d'Issa Tchiroma, désigné par certains comme le « candidat consensuel de l'opposition » ? De passage à Paris, le chef du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? Cabral Libii : Celle sans doute par laquelle je commencerai, c'est le recouvrement des 11,7 milliards que Glencore, qui a spolié le pétrole camerounais pendant dix ans, a accepté de payer. Le recouvrement est bloqué maintenant par la corruption de quelques agents publics qui empêchent le recouvrement de cet argent dont le peuple a besoin justement pour résoudre les urgences. Et ces urgences, elles sont de quatre ordres. Nous avons déjà annoncé qu'une fois élus, nous donnerions deux milliards de francs CFA à chaque commune du Cameroun pour régler les urgences, les infrastructures notamment routières, en permettant aux communes d'acquérir des engins pour le faire, les urgences hospitalières pour relever le plateau technique des hôpitaux dans les communes, les urgences numériques et scolaires, puis les urgences alimentaires. Face au président sortant Paul Biya et à la machine électorale de son parti RDPC, est-ce que vous ne partez pas battu ? Absolument pas. Cette fameuse machine n'est pas redoutable par son projet, son efficacité et ses résultats. Elle est redoutable par la fraude électorale qui s'est sophistiquée d'année en année. Il y a quelques jours, nous avons rendu publique et c'est encore visible sur notre site internet www.cabral2025.com, nous avons démontré qu'il y a une réserve de deux millions de voix qui a été fabriquée par des manipulations algorithmiques. Des voix fictives ? Des voix fictives par des manipulations numériques. Et pour contrecarrer cela, il y a une seule solution : engager la responsabilité individuelle des électeurs. Ce que le Sénégal nous a donné comme enseignement, c'est que c'est la responsabilité individuelle de l'électeur qui fait tomber de vieux régimes. Il faut que chacun fasse sa part. Faire sa part, c'est être dans le bureau de vote le jour de l'élection, voter et surtout que les uns et les autres se rendent disponibles bénévolement pour surveiller le vote. Parce que si on n'est pas dans les bureaux de vote, ils vont travestir le résultat des urnes. Samedi dernier, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary a été désigné « candidat consensuel de l'opposition » par un regroupement de partis dénommé Union pour le changement. Qu'est-ce que vous pensez de cette démarche ? Rien du tout. Pour nous, c'est un non-événement. Le mot consensus est un mot français qui signifie accord de volonté. Donc, vous et moi, dans ce studio, on peut faire consensus sur ce que nous voulons, mais encore faut-il que cela ait un impact réel. Ce que moi je sais, c'est que le projet que je porte fait consensus. Voilà le type de consensus que nous avons appelé « la vague orange », que nous avons soulevé au grand meeting de Kribi et qui a déferlé. Vous savez, nous sommes douze candidats. Je fais partie des cadets et l'une des choses que nous entendons constamment, c'est que : « Oui, vous les cadets, vous devez vous aligner derrière les aînés ». Nous leur disons d'accord, que les trois septuagénaires qui viennent juste après le nonagénaire s'entendent déjà, se coalisent déjà entre eux et puis nous aviserons. Ce d'autant que deux de ces septuagénaires sont issus pratiquement du même village, tout au moins du même département, celui de la Bénoué. À écouter aussi[Vos réactions] Présidentielle au Cameroun : quelle image vous renvoie l'opposition ? Vous pensez à Tchiroma et à Bello ? Absolument. Alors justement... Ils n'ont pas que ça en partage. Alors justement, cet appel que vous avez lancé aux trois septuagénaires, c'est-à-dire à Akere Mouna, Bello Bouba et Issa Tchiroma, ça n'a pas du tout plu à Issa Tchiroma, qui y a vu une façon de votre part de vouloir le mettre à la retraite. Il vous appelle à plus de respect, à plus d'humilité... Peut-on faire montre de plus d'humilité que de solliciter des aînés ? Qu'ils s'entendent déjà. C'est du respect. Tout ce que nous leur demandons, c'est que vous avez beaucoup de choses en partage. Certains d'entre eux ont servi le régime pendant 30 ans, d'autres durant 25 ans, puis ils décident à deux mois de l'élection présidentielle de se lancer. Ce n'est pas tout le temps que l'on voit des gens qui ont aussi servilement servi un régime se décider de le faire tomber deux mois avant une élection présidentielle. Et nous leur disons qu'il n'y a pas de soucis. Le peuple vous regarde parfois avec un regard suspicieux parce que ce n'est pas la première fois que vous allez de gauche à droite et que vous justifiez à chaque fois vos allées et venues. L'électeur camerounais, nous lui faisons confiance, est très lucide sur ce point. Mais vous le savez bien que Bello et Tchiroma, leur fief, c'est le nord et que le nord, ça compte un tiers des voix. Vous allez perdre des voix nécessairement, non, par rapport à 2018 où Bello et Tchiroma n'étaient pas candidats ? Écoutez, je sors de ce nord-là. Vous avez vu les milliers et les centaines de milliers de personnes qui sont venues à ma rencontre. Ces personnes-là ne suivent pas un nordiste. Ces gens-là m'ont dit : « Monsieur Libii, vous avez toujours été à nos côtés et à nos yeux, ce n'est pas parce que vous êtes né plus loin au sud que nous ne croyons pas en vous et pour nous, vous incarnez notre espérance et notre espoir ». Moi, je ne suis pas un ancien ministre avec de l'argent gardé ici ou là. Moi, je ne suis pas du vieux système où ils achètent des consciences et des voix, où ils payent des gens pour les réunir. Je suis donc conscient qu'il y a des gens qui sont candidats pour gagner le nord, mais moi, je suis candidat pour gagner l'élection nationale. À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi dit-on que le venin d'abeille peut lutter contre le cancer ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 2:17


Vous avez peut-être déjà entendu cette affirmation: le venin d'abeille peut tuer les cellules du cancer du sein… en seulement une heure ?Cette croyance circule beaucoup, mais qu'en est-il vraiment ? Mythe, exagération… ou piste scientifique sérieuse ?Les origines de l'idéeTout commence avec une étude australienne publiée en 2020 dans la revue npj Precision Oncology. Des chercheurs de l'Institut Harry Perkins ont testé le venin d'abeille, et plus précisément une molécule qu'il contient : la mélittine. Résultat : en laboratoire, cette substance a effectivement détruit des cellules de cancer du sein, y compris les formes les plus agressives, comme le triple négatif. Et cela, en moins d'une heure. Impressionnant, n'est-ce pas ?Mais attention…Avant de crier victoire, il faut bien comprendre : ces résultats viennent d'expériences in vitro. Autrement dit, les tests ont été réalisés sur des cellules cancéreuses isolées dans une boîte de laboratoire, pas dans le corps humain.Et là, c'est une nuance énorme. Parce que détruire des cellules cancéreuses en conditions contrôlées, c'est une chose. Mais répéter le même effet dans un organisme vivant, avec sa complexité, son système immunitaire, ses organes… c'en est une autre.Les limitesPremière limite : le venin d'abeille, à forte dose, est toxique. Il peut détruire les cellules cancéreuses… mais aussi des cellules saines. Deuxième limite : il serait impossible d'injecter du venin pur directement chez un patient, sans causer de dommages graves.C'est pour cela que les chercheurs se concentrent sur la mélittine, la molécule active. L'idée serait de l'isoler, de la modifier et de l'encapsuler, pour qu'elle cible uniquement les cellules tumorales. Mais nous n'en sommes pas là : il s'agit de recherches préliminaires, pas d'un traitement validé.Le message cléDonc, est-il vrai que le venin d'abeille “élimine 100 % des cellules du cancer du sein en une heure” ?Oui, c'est vrai… mais seulement dans une boîte de Petri, pas dans le corps humain. Présenter cela comme une “cure miracle” est donc trompeur.Ce qu'il faut retenir, c'est que le venin d'abeille ouvre une piste prometteuse. La mélittine pourrait, un jour, devenir la base de nouveaux traitements, peut-être combinés avec d'autres thérapies. Mais ce chemin est long : il faudra encore des années de recherche, d'essais cliniques et de validations avant d'envisager une application réelle.ConclusionAlors non, les abeilles ne détiennent pas aujourd'hui la solution miracle contre le cancer du sein. Mais oui, elles nous rappellent que la nature est une incroyable source d'inspiration pour la médecine de demain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Policiers, je vous salue", "Comment la colère s'invite dans les rayons" et "Hongrie, et maintenant, la préférence locale"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 16:23


Ruth Elkrief veut rendre hommage aujourd'hui aux policiers qui vont embrasser leurs enfants avant le coucher et qui se demandent s'ils ne seront pas à l'hôpital demain soir. Et pourtant, ils ne seront pas sur la frontière ukrainienne, ni à Gaza ni sur aucun front de guerre. Ils seront face à des centaines d'enragés, des Black Blocs qui n'ont d'autres buts que de détruire et de semer le chaos. Elle estime qu'il faut remercier ces policiers à l'avance, car ils vont permettre aux manifestants de défiler dans le calme. Pascal Perri a expliqué comment la colère diffuse, qu'on sent dans l'opinion, se matérialise dans les rayons des supermarchés. Il a rappelé, en passant, qu'une journée d'activité en France équivaut à 8 milliards d'euros. Donc, si demain, par exemple, on perd 10% de ce chiffre d'affaires, l'État aurait un manque à gagner de 800 millions d'euros. Depuis le début de l'année, la tendance à la consommation en quantité a augmenté, mais les Français n'ont toujours pas digéré les chocs d'inflation que nous avons subis. Pour Pascal Perri, les stratégies d'achat ont évolué. Il constate une fragmentation de la consommation aujourd'hui. Le 11 juin dernier, le Parlement hongrois a adopté une loi sur la protection de l'identité locale. Le texte était entré en vigueur le 1er juillet 2025. Elle donne à chaque municipalité le pouvoir de contrôler ceux qui peuvent s'installer sur son territoire. Selon le gouvernement Orban, cette loi vise à protéger les communautés locales contre les "niveaux incontrôlés d'immigration interne et d'acquisition immobilière à des fins d'investissement".  Abnousse Shalmani trouve que ce texte est tellement flou et se demande comment il va être appliqué. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Élections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 15:45


L'opposant camerounais Issa Tchiroma Bakary connait bien le président sortant Paul Biya, puisqu'il a été son ministre pendant 16 ans, avant de démissionner au mois de juin dernier. Le chef du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), a le vent en poupe, car il vient d'être désigné « candidat consensuel de l'opposition » par l'Union pour le Changement à la présidentielle du 12 octobre prochain. Mais aucun autre candidat de l'opposition ne l'a félicité : est-ce un trompe-l'œil ? En ligne de Yaoundé, l'ex-ministre Tchiroma Bakary répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Samedi dernier, une assemblée générale Upéciste vous a désigné comme « candidat consensuel de l'opposition » pour le 12 octobre. Quelle est votre première réaction ? Issa Tchiroma Bakary : Ma première réaction, c'est celle de la gratitude et des remerciements à ces hommes et femmes de la société civile comme de la classe politique, qui m'ont fait l'honneur et le plaisir de me désigner pour être le porteur du drapeau qui nous conduira vers l'élection présidentielle et puis vers la victoire inévitable du peuple. Le fait qu'aucun de vos dix partenaires, candidats de l'opposition, n'ait approuvé cette démarche de l'Union pour le changement et qu'aucun de vos partenaires ne vous ait félicité, est-ce que cela ne vous préoccupe pas ? Écoutez, les portes sont ouvertes, nous sommes en discussion. Nous demeurons ouverts et ma foi, j'annonce notre disponibilité à travailler avec tous ceux qui sont prêts pour que l'attente du peuple soit réalisée, à savoir la construction de ce changement. À écouter aussiAkere Muna: «Le Cameroun est dans un gouffre financier, moral, difficile à digérer» Donc, vous tendez la main aux dix autres candidats de l'opposition ? Je pense que non seulement je leur tends la main, mais je voudrais d'abord attirer l'attention des uns et des autres vers une vérité cardinale. C'est l'administration territoriale qui a la responsabilité de l'organisation de ces élections. Même si les dix autres candidats s'allient à Tchiroma pour que ça fasse onze, même si tous nous étions réunis, il est pratiquement impossible de penser que ce corps qui a la responsabilité d'organiser ces élections annonce des résultats différents de ce que le parti au pouvoir et son leader attendent. Donc, il faudrait que cette victoire soit un raz de marée comparable à rien d'autre, parce que la victoire sera massive, une victoire inexorable. Le candidat président de la République sortant face à la détermination du peuple. Je suis persuadé que le président ne fera pas 15 à 20%. C'est impensable. Pour qu'il y ait ce raz de marée, il ne faut pas qu'il y ait plusieurs candidats de l'opposition. Il faut qu'il n'y en ait qu'un seul et ce sera vous. C'est ça ? Ce n'est pas ce que j'ai dit. Ensemble, nous sommes en mesure d'avoir cette victoire écrasante. Elle est inexorable, elle est inévitable. Issa Tchiroma Bakary, vous avez été ministre de Paul Biya pendant seize ans. Vous avez été aussi notamment son porte-parole. Et puis au mois de juin dernier, vous avez démissionné. Pourquoi cette volte-face ? Ce n'est pas une volte-face. Le président de la République, aujourd'hui, à 93 ans. Après 43 ans de règne sans partage, à cet âge, le président de la République, qui aime sa nation, devrait comprendre que la fin est arrivée. Et comme on dit, il est préférable de quitter les choses avant qu'elles ne vous quittent. Vous avez des icebergs partout. Le commandant doit être à la barre et non gouverner par procuration. Et qui c'est qui gouverne alors ? Si ce n'est pas lui ? Mystère. Mais aujourd'hui, on peut dire que c'est une espèce d'oligarchie invisible, mais d'une puissance d'autant plus redoutable que vous ne savez pas qui fait quoi. Je profite de l'occasion pour dire, moi qui vous parle aujourd'hui, que j'ai fait l'objet d'une menace et d'emprisonnement et existentielle de la part des collaborateurs du président de la République qui sont venus me dire que c'est de sa part qu'il me parlait de cette manière. Et quand vous parlez de menace existentielle, c'est-à-dire qu'un collaborateur du chef de l'État vous a menacé dans votre propre vie, c'est ça ? C'est-à-dire qu'il m'a menacé d'emprisonnement. Et puisqu'il sait que je suis malade. Il suffit simplement que l'on m'emprisonne et que je reste deux mois sans médicaments et la suite sera connue. En vertu de quoi doit-on me menacer ? Vous dites qu'il faudra compter avec plusieurs autres candidats de l'opposition. Est-ce à dire qu'avec l'autre grand candidat nordiste, par exemple, l'ancien Premier ministre Bello Bouba Maigari, vous n'arriverez pas à vous mettre ensemble d'ici le 12 octobre ? Mettez ensemble tous les opposants, pas seulement Bello et autres. Il faut d'abord une victoire immense. Il faut absolument un raz de marée. À lire aussiCameroun: le ministre d'État Bello Bouba annonce sa candidature à la présidentielle Est-ce que vous vous parlez avec Bello ? Bien entendu. Bello n'est pas mon ennemi, mais moi je suis Tchiroma, il est Bello. J'incarne l'espoir de la jeunesse. Vous dites que vous incarnez l'espoir de la jeunesse, mais vous avez plus de 70 ans. Et le candidat Cabral Libii appelle les trois septuagénaires que vous êtes, Akéré Mouna, Bello Bouba et vous-même, à vous mettre ensemble et ensuite à créer une dynamique de l'unité. Il est libre de dire ce qu'il veut, mais qu'il fasse preuve d'humilité et de respect pour ce que nous sommes. Vous savez, j'ai plus de 70 ans, mais il y a des gens qui gouvernent les plus grandes puissances de ce monde qui ont 79 ans. Suivez mon regard. En politique, quand vous parlez de l'âge, c'est parce que vous êtes à court d'arguments. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne

Reportage Afrique
Les archives étonnantes sur les «années cachées» de la musique sud-africaine [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 2:39


Le fonds intitulé The hidden years of music, soit « les années cachées de la musique », est l'une des plus grosses collections d'enregistrements et de documents du pays qui relatent la vie musicale sous l'apartheid, en particulier dans les années 1970-1980. Tout cela a été rassemblé, à l'époque, par un passionné. De notre correspondante à Stellenbosch, Cet enregistrement de Johnny Clegg et Sipho Mchunu à leurs débuts fait partie des pépites dont le fonds des hidden years of music regorge. La conservatrice, Lizabé Lambrechts, a travaillé plusieurs années sur cette collection pour la réorganiser et en superviser la numérisation : « Il y a plus de 7 000 enregistrements sur vinyles, environ 30 000 photos, et quelque chose comme 7 à 8 tonnes de documents. Donc ce sont vraiment d'énormes archives. »  Ce trésor musical est désormais conservé à l'université de Stellenbosch, mais aussi en ligne, et on le doit à un homme : David Marks, compositeur, chanteur, ingénieur du son et producteur, qui a enregistré des heures et des heures de concerts. David Marks au festival de Woodstock de 1969 « David a travaillé au festival américain de Woodstock de 1969. Il y a rencontré Bill Hanley, qui lui a donné une partie du matériel de sonorisation pour le ramener en Afrique du Sud. Cela a permis à David d'organiser de grands concerts en plein air. Et il a enregistré tous ces événements, pris des photos, gardé les posters, et c'est comme ça que ces archives sont nées. Laissez-moi vous jouer un petit extrait… David a commencé à organiser ces concerts « Tribal Blues » à partir de 1971, et c'était parmi les seuls, en Afrique du Sud, à être interraciaux, en plein pendant l'apartheid. Donc c'étaient vraiment des moments magiques, imaginez comment cela devait être incroyable. » Lizabé Lambrechts conserve avec elle une petite partie de ces archives, pour achever son travail. Certains éléments ne sont pas toujours en bon état, car David Marks les a gardés dans son garage, sur la côte Est très humide. « Laissez-moi voir si je peux ouvrir ça ... Vous pouvez sentir cette légère odeur ? C'est une bobine du festival de musique pop de Monterey que David projetait lors de cafés-clubs qu'il organisait à Johannesburg et à Durban. Il voulait partager des films et de la musique pour que les gens connaissent ce qui se fait dans le monde. » De la contre-culture musicale face à l'apartheid Pour les chercheurs universitaires comme Ashrudeen Waggie, qui travaille sur les concerts organisés en Afrique du Sud pendant la période de boycott culturel, ce sont des documents rares : « C'est une très bonne source pour moi. Je pense que cela permet de mettre en avant une partie de l'histoire qui est restée cachée sous l'apartheid, donc c'est important. » Cette collection permet donc de redécouvrir la contre-culture musicale qui s'est construite face à l'apartheid et un pan de la résistance culturelle de l'époque. À lire aussi«Soweto Blues» de Miriam Makeba: une voix contre l'apartheid

Les Grandes Gueules
La triste réalité du jour - Mickaël, technicien, au 3216 : "Je veux embaucher mais si je fais ça je ne peux plus me payer moi. Donc j'ai géré tous les rôles en même temps et ça a failli me coûter ma famille, ma santé" - 15/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 1:37


Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Invité Afrique
Drogue: «L'Afrique de l'Ouest est devenue un centre névralgique pour le trafic mondial»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 8:25


Journée spéciale sur le commerce mondial de la drogue aujourd'hui sur RFI. Focus tout de suite sur l'Afrique avec Flore Berger, de L'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée. Elle est spécialiste du trafic de drogue en Afrique. Elle nous explique pourquoi les narcotrafiquants n'aiment pas les coups d'État. Et elle nous révèle quel rôle jouent ces trafiquants dans certaines libérations d'otages au Sahel. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi l'Afrique de l'Ouest est-elle devenue une plaque tournante pour la cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe ? Flore Berger : Oui, alors géographiquement c'est intéressant pour lier les deux zones. Mais aussi il y a des vulnérabilités importantes qui font que c'est devenu un centre logistique. Donc il y a moins de surveillance dans les territoires, un manque de ressources dans les ports principaux d'Afrique de l'Ouest, évidemment, des niveaux de corruption élevés. Donc, tout ça explique le fait que l'Afrique de l'Ouest soit devenue un centre névralgique pour le trafic mondial. Est-ce que les réseaux jihadistes d'Afrique de l'Ouest et du Sahel sont impliqués dans ce trafic ou dans celui d'autres drogues ? Alors pas spécialement. Déjà, il faut dire que la plupart des flux de cocaïne arrivent en Afrique de l'Ouest par les voies maritimes et repartent vers l'Europe par les voies maritimes. Mais il y a une partie qui est déchargée et qui prend la route, qui traverse notamment le Mali et le Niger en particulier, la Libye aussi. Et donc c'est sur ces routes de trafic qu'on a aussi la présence de réseaux jihadistes. Donc ce ne sont pas les acteurs principaux du trafic, ce ne sont pas ceux qui organisent ou ce ne sont pas les logisticiens, les intermédiaires… Mais comme ils ont une forte présence dans ces zones de transit, le long des routes, on sait qu'ils taxent la marchandise et taxent les trafiquants pour que ceux-ci puissent utiliser les routes qu'ils contrôlent. Donc on sait que les groupes jihadistes font ça pour tout type de biens licites et illicites. Donc les commerçants de carburant, les compagnies de transport, les éleveurs avec leurs animaux. Donc tout le monde qui veut utiliser leur territoire doit les payer. Donc, ce n'est pas spécifique au trafic de drogue. À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, le trafic de drogues s'accompagne désormais d'une consommation hors de contrôle Est-ce que le trafic de drogue en Afrique est plus important dans les pays instables et en guerre civile ? Pas forcément. Et on voit qu'il y a certains trafics, comme on vient de parler du vol de bétail, qui sont renforcés, qui augmentent lors de périodes d'intense violence ou d'instabilité. C'est aussi le cas du trafic d'armes ou de carburant, par exemple, qui sont des ressources clés pour les groupes armés. Mais pour la cocaïne, c'est différent dans le sens où ce trafic prospère plutôt dans des zones où il y a un équilibre assez délicat, c'est-à-dire que trop d'instabilité va compliquer les flux et désorganiser les réseaux. C'est quelque chose qu'on a vu après, par exemple, le coup d'État au Niger en juillet 2023. Il y avait des réseaux de protection établis entre les autorités et les trafiquants. Et donc ces réseaux ont été éclatés du jour au lendemain. Aussi avec les périodes de grands conflits comme on a vu au nord du Mali dans la deuxième partie de 2023. Toutes ces périodes d'instabilité ne sont pas très bonnes pour le business, parce que les réseaux doivent soit trouver de nouveaux itinéraires, soit de nouveaux intermédiaires, recréer des relations de protection, et donc trop d'instabilité n'est pas forcément bon pour ce trafic-là. C'est-à-dire que les trafiquants de drogue du Niger ont été déstabilisés par le putsch de juillet 2023 ? Oui, oui. Donc, on a vu une diminution du trafic au Niger après le coup d'État, notamment de certains intermédiaires clés qui étaient impliqués dans le trafic de drogue depuis longtemps. Donc, avec la protection des autorités, il y a même des trafiquants, par exemple un en particulier qui s'est reconverti, on va dire, dans l'orpaillage, le trafic de l'or, parce que voilà, les protections au niveau de l'État pour le trafic de cocaïne n'étaient plus en place. À lire aussiTrafic de drogues: le Kenya, de plateforme logistique à marché de consommation émergent Quelle est la répression la plus efficace ? Pour la répression, donc, on sait spécifiquement pour le trafic de cocaïne qu'il y a vraiment des intermédiaires clés qui souvent sont connus de tous, qui opèrent depuis des décennies, par exemple au Mali ou au Niger, et puis des réseaux étrangers qui viennent des Balkans, qui s'implantent en Afrique de l'Ouest. Et donc eux sont vraiment les acteurs clés de cet écosystème et ils sont difficiles à remplacer parce que ce sont eux qui ont les connexions, ce sont eux qui ont les relations haut placées, ce sont eux qui sont au cœur de la logistique et des opérations. Et donc si on focalise la répression sur eux, donc il y aura clairement un impact sur ce marché illicite, au moins dans le moyen terme, jusqu'à ce que d'autres prennent leur place. Vous parlez des chefs de réseau, notamment de ces réseaux balkaniques qui viennent de Bosnie, d'Albanie, du Monténégro. C'est ça ? Voilà. Et qui ont évidemment des interlocuteurs, par exemple au Mali, au Niger ou les pays côtiers. Et est-ce qu'il y a déjà eu des arrestations du côté de ces chefs de réseaux ou pas ? Alors c'est un peu ça le souci principal, c'est que ce sont souvent eux qui ont établi des liens de protection avec l'accord des autorités. Par exemple, au Mali, ce sont des personnalités qui sont bien connues des services de renseignement et qui sont même parfois utilisés par les autorités, par exemple, quand il y a des otages et qu'il faut se lier ou faire des négociations entre groupes armés et autorités. Donc ce sont ces mêmes personnes-là qui sont appelées, du fait de leurs capacités à parler et aux groupes armés sur le terrain et aux autorités. Et donc c'est assez rare que des poursuites à leur encontre voient le jour. À lire aussiDe la culture de la coca au dealer européen, qui contrôle le trafic de cocaïne?

Invité Afrique
Cheikh Lô: «La musique est sacrée pour moi, je pourrais même dire que c'est une religion»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 5:50


Légende de la musique en Afrique et bien au-delà, Cheikh Lô fête ce week-end ses 50 ans de carrière et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque son nouveau disque Maame sera publié le 26 septembre. Mais avant cette sortie, le chanteur, batteur et guitariste sénégalais a accepté de revenir sur des anecdotes de sa vie artistique. RFI : Vous célébrez 50 ans de carrière, 50 ans d'exploration musicale. Vous êtes un éternel optimiste. Quel est votre secret pour garder cette fraîcheur ? Cheikh Lô : Je vais fêter mes 70 ans ! Mais actuellement, j'ai 26 ans. Je me suis rendu compte que la musique nourrit l'âme. Ça te tient. Tu ne vieillis pas. C'est un environnement. Je ne sais pas comment l'expliquer. Va par exemple aux îles des Caraïbes ou Cuba, tu trouveras des vieux chanteurs qui jouent jusqu'à présent, parce que leur musique est positive, immortelle. Vous êtes né à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, de parents sénégalais en 1955. Comment est-ce que la musique vous a attrapé ? Au moment où je suis né, ce n'était pas le Burkina Faso, c'était la Haute-Volta. Je suis né là-bas. J'ai grandi là-bas. J'avais la chance, car à l'époque mon grand frère avait un tourne-disque. Il avait pratiquement toutes les musiques d'Afrique de l'Ouest avec les bagages et les ressources du Congo. Et en même temps, il y avait la radio à la maison. Donc, on écoutait beaucoup de Volta Jazz, l'orchestre de renommée à Bobo-Dioulasso qui était le plus grand orchestre de l'époque. Vous y avez commencé votre carrière en tant que batteur... À l'âge de 20 ans, j'avais des amis dans le même quartier qui avaient des guitares. On passait des heures là-bas. Un jour, à ma grande surprise, le bassiste même du Volta Jazz est venu. Il grattait vraiment bien. Il a commencé à jouer et j'ai commencé à chanter. Dans la foulée, vous allez passer une audition et intégrer le groupe... Pour une soirée. Mais avant que la salle soit pleine, j'avais un peu le stress. Mes pieds tremblaient un peu. J'avais chanté un morceau de Laba Sosseh qui s'appelle « Seyni ». Après avoir fini de chanter, le chef d'orchestre et saxophoniste Mustapha Maïga me dit : « Petit, tu es intégré dans le groupe à partir d'aujourd'hui. » Vous aimez tellement cette chanson que vous l'avez enregistrée des années plus tard. Votre carrière est immense. Vous avez joué dans des clubs, dans des hôtels. Vous avez été batteur dans des studios d'enregistrement en France. Mais arrêtons-nous sur un moment important, la sortie de l'album Né La Thiass. Ce n'est qu'après, en 1995, que j'ai réalisé l'album Né La Thiass en collaboration avec Youssou N'Dour. Né La Thiass, c'est la destinée. Youssou N'Dour était amoureux de ce morceau. Tout de suite, j'ai fait une tournée pour la promotion de cet album avec le groupe Né La Thiass, parce que je n'avais pas encore fondé mon propre groupe. Avec le Super Étoile de Youssou N'Dour, on a fait les répétitions à Dakar et puis une tournée européenne un mois plus tard. Quand les nouvelles générations viennent vous voir, que leur répondez-vous ? Qu'il ne faut jamais rien lâcher dans la vie ? Si ce sont des jeunes qui viennent, je leur dis : « Allez faire une formation ». Dans tout métier, pour savoir où tu poses les pieds. Tout est possible. Impossible n'est pas français, mais tout est possible aujourd'hui. Il faut y croire pour y arriver. Dernière question : dans un monde en tension, à quoi sert la musique ? À quoi sert votre musique ? La musique rapproche et même les montagnes. C'est un médicament. Cela adoucit les mœurs. La musique, elle est sacrée pour moi. On pourrait même dire que c'est une religion aussi. Il n'y a pas de mensonge en musique. À l'au-delà, nul ne peut mentir. Tu ne peux pas tricher avec la musique parce qu'il y a des conventions. C'est divin. Cheikh Lô Maame (World Circuit Limited) 2025 Facebook / Instagram / YouTube

Atelier des médias
Quand médias et ONG sont entravés par le droit : entretien avec Sophie Lemaître

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 28:25


La juriste française Sophie Lemaître publie Réduire au silence, un livre dans lequel elle décrit « comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG » dans des régimes autoritaires… mais aussi dans des démocraties comme la France. Sophie Lemaître, docteure en droit, dépeint un phénomène mondial, le lawfare, qui menace gravement la liberté d'expression et l'espace civique. Si ce concept vient du domaine de la guerre, il « se transvase très bien pour tout ce qui est atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d'expression et à la liberté d'association », explique-t-elle. Elle qualifie cette pratique d'« arme de dissuasion massive parce que le droit n'est plus à nos côtés, il est utilisé contre nous, contre la liberté d'informer et notre droit d'être informé ». Les cibles sont clairement identifiées : les journalistes et les défenseurs des droits humains. La stratégie est simple : « à partir du moment où vous travaillez sur des sujets qui dérangent des intérêts puissants, qu'ils soient politiques ou privés, on va utiliser le droit pour vous réduire au silence ». Les « poursuites bâillons » ou SLAPP (Strategic lawsuits against public participation) sont emblématiques de cette tactique. Leur objectif premier n'est pas de gagner le procès, mais d'« épuiser financièrement, émotionnellement, personnellement » la cible. Ainsi, dit-elle, « c'est la procédure qui vous étouffe ». La diffamation est la procédure la plus couramment travers le monde. Son danger réside dans le fait que « dans plein de pays, la diffamation est criminalisée. Donc, on peut avoir une une amende, mais on peut également aller en prison. » L'effet est « vraiment dissuasif. (...) Est-ce que vous allez continuer à écrire sur la corruption ou sur les atteintes dans l'environnement ? Vous allez peut-être vous poser deux fois la question avant de publier un article ou une enquête sur le sujet. » Sophoe Lemaître cite l'exemple du groupe français Bolloré qui a déposé « une vingtaine de plaintes en diffamation » dès qu'un article « pouvait déranger ». Les poursuites transfrontalières, où la plainte est déposée « non pas dans le pays dans lequel le journaliste vit mais à l'étranger », amplifient la difficulté : « Vous ne connaissez pas le pays, vous ne maîtrisez peut-être pas la langue. Clairement vous ne maîtrisez pas le système judiciaire. Donc ça va vous obliger à devoir trouver un avocat spécialisé et ça va vous coûter beaucoup plus cher. » Les États ne sont pas en reste. « Ils ont tout un arsenal disponible qu'ils peuvent utiliser contre les médias et les associations. » Les lois sur les « agents de l'étranger » en Russie, en Hongrie ou en Géorgie en sont un exemple typique. Les avocats qui défendent des journalistes deviennent eux aussi parfois des « cibles prioritaires ». Face à ces menaces, Sophie Lemaître souligne l'importance de la riposte et de l'union. Elle mentionne la « directive européenne contre les poursuites bâillons » comme un pas significatif. Pour les citoyens, l'action est cruciale : « une première chose que l'on peut faire, c'est de repartager quand vous voyez des enquêtes de journalistes, repartager leurs enquêtes. [...] alertez, parlez-en autour de vous. » Elle conclut sur le « sentiment d'urgence » qui l'a fait écrire ce livre : « On est à un point de bascule. On peut très facilement aller du côté d'une démocratie illibérale ou une autocratie. » Il est donc « essentiel de se mobiliser, de soutenir les associations, les journalistes, mais aussi les magistrats qui sont ciblés ».

Invité Afrique
Akere Muna: «Le Cameroun est dans un gouffre financier, moral, difficile à digérer»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 8:19


Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle

Choses à Savoir
Une pile vide pèse-t-elle moins lourd qu'une pile pleine ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 2:02


C'est une question que beaucoup se posent : quand une pile “s'use”, devient-elle plus légère ? Intuitivement, on pourrait croire que oui, puisque l'énergie qu'elle contenait a été “consommée”. Mais la réponse est surprenante : non, une pile vide ne pèse pas moins lourd qu'une pile neuve.Pour comprendre pourquoi, il faut rappeler comment fonctionne une pile. Une pile n'est pas un petit réservoir d'énergie comme une gourde qu'on vide. C'est en réalité un système chimique. À l'intérieur, deux électrodes — une anode et une cathode — baignent dans un électrolyte. Lorsque vous branchez la pile à un circuit, des réactions chimiques se produisent : des électrons circulent de l'anode vers la cathode à travers le circuit, et c'est ce flux qui alimente vos appareils.Ces réactions ne font pas “disparaître” de la matière. Elles transforment simplement certains composés chimiques en d'autres. Par exemple, dans une pile alcaline classique, le zinc de l'anode se transforme progressivement en oxyde de zinc, tandis que le dioxyde de manganèse de la cathode se réduit. Résultat : la pile perd sa capacité à fournir du courant, mais la masse totale des substances reste la même. Rien ne s'évapore, rien ne s'échappe.Et l'énergie consommée ? Là encore, elle ne “pèse” pas. L'énergie qui alimente votre télécommande ou votre lampe de poche correspond au mouvement d'électrons, à des transformations chimiques, mais pas à une perte de masse mesurable.En théorie, la fameuse équation d'Einstein, E = mc², nous dit que l'énergie et la masse sont équivalentes. Donc, si une pile délivre de l'énergie, elle perd effectivement une infime fraction de sa masse. Mais cette perte est tellement minuscule qu'elle est impossible à mesurer avec une balance. Pour vous donner un ordre d'idée : vider complètement une pile AA libère environ 10 000 joules d'énergie. Selon E = mc², cela correspond à une perte de masse de l'ordre de 10⁻¹³ kilogramme, soit un milliardième de milliardième de gramme. Autrement dit : rien du tout à notre échelle.En résumé : une pile “vide” ne pèse pas moins lourd qu'une pile neuve. Elle a simplement changé sa chimie interne, rendant la réaction électrique impossible. Sa masse reste la même, sauf pour une perte infinitésimale, théorique, liée à l'équivalence masse-énergie, mais qui n'a aucune importance pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes

Les matins
Le Premier ministre a donc vécu neuf mois de profond bonheur…

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 2:18


durée : 00:02:18 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - À l'avenir, nous serons peut-être tous Premiers ministres neuf mois ? - invités : Guillaume Erner Docteur en sociologie et producteur des Matins de France Culture

Sober Cast: An (unofficial) Alcoholics Anonymous Podcast AA

Don C is Native American and tells his story at the 15th Annual Sioux Empire Roundup held in Sioux Falls South Dakota in March of 2004. Support Sober Cast: https://sobercast.com/donate Email: sobercast@gmail.com Sober Cast has 3000+ episodes available, visit SoberCast.com to access all the episodes where you can easily find topics or specific speakers using tags or search. https://sobercast.com