Podcasts about Toi

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Conversations with Toi
Stuck, Shutdowns, and Street Shenanigans

Conversations with Toi

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 51:07


In this episode of Conversations with Toi, I'm diving deep into what it means to feel stuck—emotionally, creatively, and collectively. From navigating the weight of a government shutdown to the everyday chaos that almost had me checking somebody's child in these Philly streets (yes, it got real), we're unpacking reactive behavior, emotional regulation, and the power of pause.This isn't just venting—it's a sensory-rich, emotionally honest conversation about reclaiming your calm, even when the world feels loud. Whether you're parenting through pressure, advocating through fatigue, or just trying to make it through the week without snapping, this one's for you.Follow me on all socials @Toitimeblog and tap into the blog at www.toitime.org for more resources, reflections, and real talk

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !
Évangile du jour & commentaire • mercredi 1er octobre : Et encore un sillon de raté !

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 2:42


Commentaire de L'Évangile du jour Luc 9, 57-62 En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »      Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n'est pas fait pour le royaume de Dieu. » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op)  Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur

Matcha Talk
Winter Arc : 90 jours pour te réinventer ❄️✨

Matcha Talk

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 18:15


Plonge dans ton Winter Arc et fais de cet hiver ton moment magique!! ❄️ ...image... 3 mois pour te recentrer, te renforcer et faire briller ta meilleure version : entre petites routines mignonnes, vibes cosy et doses de motivation

Question de croire
Comment aborder les transitions?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 29:23


Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non?   Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes.    Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réfome: https://www.reforme.net/podcast/   Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com   Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org   * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission.   Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé.   Un déménagement pour Joan   [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée.   Les changements au travail   [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça.   Les transitions professionnelles   [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition.   Les transitions volontaires et involontaires   [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact.   Les transitions dans nos vies personnelles   [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi.   L'importance des temps d'arrêt   [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne.   Explorer ses temps de transitions   [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ.   Avoir une diversité de gens pour nous accompagner   [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous.   Ne pas fuir ses émotions durant les transitions   [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire.   Les multiples raisons derrières nos transitions   [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle.   Changer pour suivre son appel   [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place.   Faire des transitions pour demeurer authentique   [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là.   Transition en sororité   [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive.   Conclusion   [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.

Cyclo-Topo : Voyage à vélo
E69 - Adélaïde - Voyager en famille sur la Loire à vélo et le canal de Nantes à Brest

Cyclo-Topo : Voyage à vélo

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 52:54


En 2021, Adélaïde et Quentin ont emmené leurs deux filles, Appoline et Eline, découvrir la Loire à vélo pour un premier voyage en famille. Deux ans plus tard, ils remettent ça sur le canal de Nantes à Brest, avec 400 km d'aventure à leur rythme.Dans cet épisode, Adélaïde partage leurs préparatifs, leurs joies, leurs galères et ses conseils pour voyager sereinement à vélo avec de jeunes enfants. Au cours de ce récit inspirant, nous parlons aussi de confort et de vélo électrique.Pour poursuivre le voyage avec Adélaïde et sa famille ⏬

L'Évangile du jour
Évangile du 1er octobre : « Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 0:59


Voici l'Évangile du mercredi 1er octobre 2025 : « Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62) En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Happy Nana, Happy Mama!
88. T'as vraiment pas le temps… ou t'as juste plus la force de décider ?

Happy Nana, Happy Mama!

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 12:19


Tu dis que t'as pas le temps.Et tu le penses vraiment.Mais entre nous, le temps… ce n'est pas toujours une question d'horloge.C'est une question d'énergie. De priorité. De charge mentale.Dans cet épisode, on parle de cette phrase qu'on répète toutes sans y penser :“J'ai pas le temps.”Mais derrière, il y a souvent autre chose :– De l'épuisement– Du trop-plein– Des décisions qu'on n'arrive plus à prendreUn épisode émotionnel, humain et vrai, inspiré d'un message reçu d'une abonnée (merci si tu passes par là

The Times of Israel Daily Briefing
Day 719 - ToI doc film event shows the other kinds of Israeli stories

The Times of Israel Daily Briefing

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 18:28


Welcome to The Times of Israel's Daily Briefing, your 20-minute audio update on what's happening in Israel, the Middle East and the Jewish world. Documentary filmmaker Yonatan Nir joins host Jessica Steinberg for today's episode. Ahead of the launch of season three of DocuNation, the online festival of Israeli documentary films for the Times of Israel Community, Nir discusses how the event got started in March 2020, during the initial outbreak of the coronavirus. At the time, Nir's screenings were canceled, and he turned to Zoom to offer free screenings and discussions about his films. DocuNation eventually included other Israeli documentary films that were screened for online audiences, with ToI offering the same concept for English speakers, with subtitled films or films that are mostly in English. Nir talks about the kinds of films screened, those showing Israeli life and society, the parts of life usually not shown in the news, offering a more uplifting look at life during difficult times. Check out The Times of Israel's ongoing liveblog for more updates. For further reading: Wilfrid Israel, an unsung Holocaust hero, gets his due In Arctic, polar bear is final frontier for famed Israeli wildlife photographer He ain’t heavy, he’s my sibling ‘Dolphin Boy’ gets picked up by Disney Subscribe to The Times of Israel Daily Briefing on Apple Podcasts, Spotify, YouTube, or wherever you get your podcasts. This episode was produced by Podwaves. IMAGE: Documentary filmmaker Yonatan Nir brings third season of DocuNation festival to ToI Community in October 2025 (Courtesy)See omnystudio.com/listener for privacy information.

Mourir Moins Con
Pourquoi TikTok s'appelle TikTok ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:21


Toi aussi, tu perds des heures à cause de storytimes d'inconnus ou de vidéos absurdes, parce que tu t'es fais aspirer l'âme dans un trou noir de contenu ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

KALIMANJARO - Le Podcast des ambitieux
#326 LA PROPHETIE ENTREPRENEURIALE DE SANKARA QUI REVOLUTIONNE LE BUSINESS Par Tanguy de Bangui

KALIMANJARO - Le Podcast des ambitieux

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 28:41


Si tu es entrepreneur(e) de la diaspora africaine et que tu t'es déjà demandé pourquoi le succès semble si difficile à atteindre... Si tu as déjà eu l'impression de devoir choisir entre ton identité et ton ambition... Si tu en as assez de jouer selon des règles qui ne t'avantagent pas... Cette analyse est pour TOI. Pourquoi regarder cette vidéo MAINTENANT ? Parce qu'en 1987, Thomas Sankara a prononcé une phrase qui contient la clé de votre liberté entrepreneuriale : "Nous devons accepter de vivre africain. C'est la seule façon de vivre libre et de vivre digne." Il ne parlait pas que de politique. Il prédisait l'avenir de l'entrepreneuriat. Ce que tu vas découvrir : ✅ Pourquoi l'assimilation fait perdre de l'argent ✅ Les 5 critères concrets pour transformer ton dentité en avantage concurrentiel ✅ Comment les diasporas chinoise, sri-lankaise et juive dominent économiquement en assumant leur culture ✅ Les 3 erreurs que 90% des entrepreneurs diasporiques commettent (et comment les éviter)

Happy Nana, Happy Mama!
87. Tu te crois désorganisée ? Et si c'était juste des croyances qui t'épuisent ?

Happy Nana, Happy Mama!

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 13:57


Tu fais tout bien.Tu ranges, tu planifies, tu anticipes…Mais y'a toujours ce petit truc qui cloche.Cette voix intérieure qui te dit :« T'aurais pu mieux faire. »« T'as oublié ça. »« C'est jamais assez. »Peut-être que t'as pas besoin d'un nouveau planning.Peut-être que t'as juste besoin d'une nouvelle manière de te regarder.Dans cet épisode, je déconstruis les fausses croyances autour de l'organisation qui te pèsent plus qu'elles ne t'aident.On parle de ces petites phrases que tu te répètes sans même y penser… et de tout ce que ça crée dans ta tête.

The Times of Israel Daily Briefing
Day 716 - ToI editor's surreal 48 hours in Damascus

The Times of Israel Daily Briefing

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 26:52


Welcome to The Times of Israel's Daily Briefing, your 20-minute audio update on what's happening in Israel, the Middle East and the Jewish world. Editor David Horovitz joins host Amanda Borschel-Dan for today's episode. Last week, ToI's founding editor took a whirlwind trip to Damascus as part of a small delegation of US Jewish leaders, scholars and rabbis, which was coordinated by the new Syrian government. In today's episode, we hear that getting there was just the beginning of the adventure. What would have ostensibly been a three-hour car drive with open borders for Jerusalem-based Horovitz took three flights -- from Tel Aviv to Athens, then to Istanbul, and finally, from Istanbul to Damascus. He describes how, at the Damascus International Airport, the group immediately launched into their packed itinerary, which had the simultaneous dual tracks of a Jewish roots tour and a "friendship visit" with high-level Syrian officials. Horovitz describes at length what sounds like the pinnacle of the tour, a rare visit to the Dura-Europos synagogue, a 2,000-year-old shul in eastern Syria that was rediscovered in 1932. We learn about the seven-meter-high, vividly-colored wall paintings that lined the walls of the synagogue’s assembly hall and their near miraculous survival. And finally, we learn what the Syrian government wished the delegation to take back home and pass on to their leadership -- American and Israeli. Check out The Times of Israel's ongoing liveblog for more updates. For further reading: 48 surreal hours in Damascus — an Israeli reporter’s travelogue from an enemy capital After years of war, world’s oldest synagogue paintings seen intact in Damascus Subscribe to The Times of Israel Daily Briefing on Apple Podcasts, Spotify, YouTube, or wherever you get your podcasts. This episode was produced by Podwaves. IMAGE: Times of Israel Editor David Horovitz and academic Jill Joshowitz stand near the Dura-Europos Synagogue wall paintings in the Damascus National Museum in Syria, September 16, 2025. (Times of Israel)See omnystudio.com/listener for privacy information.

IPNOSI DCS Vera e Professionale
BENEFICES COOL SOUS HYPNOSE ET TOI ENCORE PEUR DE L'HYPNOSE?

IPNOSI DCS Vera e Professionale

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 15:00


THE BLESSED PLACE
Jésus t'a choisi TOI pour tes compétences & ressources

THE BLESSED PLACE

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 9:49


Et si Jésus t'avais choisi TOI pour ton passé, tes compétences, ta beauté et tes ressources ?Quand Jésus est venu chercher Matthieu, il connaissait son expertise en termes de finance et de gestion ; compétences qu'il a renouvelé et utilisé pour sa gloire. Dieu peut faire la même chose avec toi.On en parle aujourd'hui dans cet épisode.______instagram : https://www.instagram.com/theblessedclub_/tiktok : https://www.tiktok.com/@theblessedclub_______le podcast est uniquement disponible sur ⁠Youtube (Constance | The Blessed Club)⁠, Apple Podcast et Spotify

Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
"Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu'elle a montré beaucoup d'amour." Lc 7, 36-50

Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025


Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 18 septembre.Seigneur, je viens me placer à tes pieds. Toi seul peux me donner la paix à laquelle j'aspire profondément. Que ce temps de prière vécu avec toi fasse grandir en... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Comme une biche de C.-E. Hauguel interprété par Communauté de l''''''''Émmanuel - Musiques pour prier n° 5: Symphonie pour Dieu © Éditions de l'Émmanuel ; Psaume 22 : Le Seigneur est mon berger de interprété par Gwenaëlle - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library.

Les Petits Plus Zen
Arrête de tout porter seule: une autre voie, sans tout changer! #179

Les Petits Plus Zen

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 8:27


Cyclo-Topo : Voyage à vélo
E68 - Marie-Liesse et Julien - La Great Divide aux Etats-Unis : sur les pistes de Fast Won't Last

Cyclo-Topo : Voyage à vélo

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 79:04


Dans cet épisode, Marie-Liesse et Julien nous racontent leur incroyable traversée des USA par la légendaire Great Divide Mountain Bike Route : les premiers tours de roue dans les Rocheuses, les grands espaces sauvages, les rencontres marquantes, les nuits sous la tente et les imprévus qui forgent un voyage. Un échange inspirant pour tous ceux qui rêvent de liberté, de grands espaces et de vélo-aventure. Pour poursuivre le voyage avec Marie-Liesse et Julien ⏬

Progrespagnol - Espagnol pro et de voyages

Comment progresser en espagnol quand ton agenda est déjà surchargé ?Pourquoi l'enseignement traditionnel en France ne permet pas vraiment de maîtriser une langue ?Et en quoi l'immersion peut transformer ton apprentissage ?Dans cet épisode, Elsa partage son expérience :✨ Comment elle a appris l'espagnol malgré une vie professionnelle intense en tant qu'indépendante.✨ Ses stratégies pour réussir une formation certifiante avec un examen final.✨ Comment elle intègre l'espagnol dans son quotidien en France grâce à l'immersion.Un témoignage inspirant, plein d'astuces pratiques et de bonne humeur

Happy Nana, Happy Mama!
86. Maman et débordée ? Voici ce que je referais si je devais tout recommencer

Happy Nana, Happy Mama!

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 16:03


Tu sais ce que je referais si je devais tout recommencer en tant que maman ?Je me foutrais la paix. Je respirerais un bon coup. Et surtout… je me pardonnerais d'être humaine.Dans cet épisode, je te raconte ce que j'ai compris avec le temps :ce que j'aurais aimé entendre plus tôt, ce que je referais différemment, et pourquoi aujourd'hui je choisis l'organisation non pas pour être “parfaite”, mais pour me sentir libre.

La Cohorte, le podcast qui rapproche les freelances
MM#176 – 670 euros/mois | revenu freelance, statut micro entrepreneur

La Cohorte, le podcast qui rapproche les freelances

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 8:10


Tu vis avec ta micro ? Ou tu survis ? C'est la question que je me suis posée en lisant l'étude “Emploi et revenus des indépendants – Édition 2025” publiée par l'INSEE. Un chiffre m'a arrêtée net :

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes

James Webb Space Telescope
Webb Space Telescope Reveals Cosmic Wonders: Stellar Nurseries, Exoplanets, and Galaxy Mergers Unveiled in Groundbreaking Discoveries

James Webb Space Telescope

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 6:54 Transcription Available


# Webb's Cosmic Frontiers: Latest Discoveries Reshape Our UniverseExplore the groundbreaking discoveries of the James Webb Space Telescope in this captivating episode of The Space Cowboy podcast. Journey through the cosmos as we unveil Webb's spectacular infrared imagery of the Lobster Nebula, where massive star formation reveals cosmic secrets within towering gas columns stretching over 5.4 light-years.Discover the puzzling "impossible planet" TOI-689b, whose unusual atmospheric composition challenges existing theories of planetary formation. Learn how Webb's observations of a rare five-galaxy merger nicknamed "Webb's Quintet" from just 800 million years after the Big Bang is transforming our understanding of galaxy evolution.The episode also examines Webb's collaboration with other observatories to study an interstellar comet with an extraordinary carbon dioxide to water ratio, potentially revealing its origins outside our solar system. We'll update you on the search for habitable exoplanets, including TRAPPIST-1e, and explore the engineering marvels that make Webb's cosmic observations possible.Whether you're a space enthusiast or casual stargazer, this comprehensive update on Webb's latest findings offers fascinating insights into our evolving understanding of the universe in September 2025.#JamesWebbTelescope #Astronomy #CosmicDiscoveries #Exoplanets #SpaceScience #AstronomyPodcast #GalaxyMergers #NebulaExplorationSome great Deals https://amzn.to/49SJ3QsFor more check out http://www.quietplease.ai

Musiques du monde
#SessionLive Mathieu Boogaerts + Albin de la Simone, touche française

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 48:30


#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ?  C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI  - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI.  Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale   Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI  - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI.  Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook   Réalisation : Hadrien Touraud.

Musiques du monde
#SessionLive Mathieu Boogaerts + Albin de la Simone, touche française

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 48:30


#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ?  C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI  - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI.  Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale   Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI  - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI.  Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook   Réalisation : Hadrien Touraud.

Conversations with Toi
Accountability, Character & Culture Shifts

Conversations with Toi

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 38:54


In this episode of Conversations with Toi, we're diving deep into the power of accountability and the role character plays in how we show up—in our homes, communities, and online. From parenting through the chaos of the first week of school to navigating the emotional weight of public figures making headlines, we're unpacking it all.

StarDate Podcast
Water III

StarDate Podcast

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 2:14


Water is the key ingredient for life on Earth. And as far as we know, it’s a key ingredient for life everywhere else in the universe as well. That shouldn’t be a problem, though, because there’s plenty of water to go around. Water is common in part because it’s made of two of the three most common elements in the universe – hydrogen and oxygen. They come together in the cold of deep space to make grains of ice. Some of those grains are found in the clouds of gas and dust that give birth to new stars and planets. Others form inside those clouds. In recent years, astronomers have found evidence of water in other star systems, and even in other galaxies. They’ve found grains of ice in the disks of material around newborn stars. They’ve seen giant belts of comets, which contain a lot of ice. They’ve discovered water vapor in the atmospheres of a few planets. And they’ve even found evidence that some planets could be covered in oceans of liquid water. One example is TOI 1452 b, which orbits a star that’s much smaller and fainter than the Sun. The planet itself is bigger and heavier than Earth. Given its details and its distance from the star, scientists say it could have a deep global ocean – a possible home for life. TOI 1452 is about a hundred light-years away, in Draco. The dragon twists high across the north at nightfall. But the star is much too faint to see without a telescope. Script by Damond Benningfield

Cyclo-Topo : Voyage à vélo
E67 - Laura - À vélo en France, du premier voyage en solo à l'aventure père-fille

Cyclo-Topo : Voyage à vélo

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 66:42


Pour ouvrir la saison 6 de Cyclo-Topo, Laura nous emmène en voyage en France !

Un jour, un problème
Comment supporter les mioches cet été ?

Un jour, un problème

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 11:41


Les vacances c'est pour tout le monde, comment désamorcer cette énergie de Goliath des gamins et profiter TOI ?! Un podcast Bababam Originals Ecrit par Hélène Vézier Retrouvez tous les épisodes de Madame Meuf ici. Première diffusion le 30/06/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Samoan Devotional
Aua nei faatagaina ni pa puipui i le Talalelei (Allow no barriers to the gospel )

Samoan Devotional

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 4:34


OPEN HEAVENSMATALA LE LAGI MO LE ASO GAFUA 1 SETEMA 2025(tusia e Pastor EA Adeboye) Manatu Autu: Aua nei faatagaina ni pa puipui i le Talalelei (Allow no barriers to the gospel ) Tauloto –  Isaia 61:1 “Ua i o‘u luga le Agaga o le Ali‘i le ATUA; Auā ‘ua fa‘au‘uina a‘u e le ALI‘I e tala‘i le tala lelei i ē ‘ua tigāina, ‘Ua ia ‘auina mai a‘u e fufusi i ē loto momomo, E tala‘i le sa‘olotoga i le tāfeaga ma le matuā tatalaina o ē ‘ua fusifusia.” Faitauga - Tusi Paia: 1 Korinito 9:16-17 E masani ona fesili tagata pe aisea e manuia ai le Ekalesia Redeemed Christian Church of God I le lalolagi atoa. O le mea moni o loo iai la matou Ekalesia i atunuu e matua tapu ai le fa'akerisiano. I nisi o nei atunuu, e faalilolilo ona papatiso tagata, ma a matou fia talanoa i le Totò o Iesu, e faapuupuu TOI. Ua telē le tulaga lelei i nei atunuu aua matou te lē faatagaina se mea e taofia i matou i le talai atu o le Talalelei. E fai matou aoga Tusi Paia i malae taalaelae ma e tutupu vavega. E iai taimi e omai ai faipule mai ia vaega o le atunuu i le po e auai ma talitonu, o lo matou Atua e malosi ma matautia. E iai se tamaitai faievagelia o se misionare foi sa galue i se nuu i Aferika. I le nuu lea, sa ia taitaia tagata uma e faaolaina. Ua iloa e tagata mea na faia e le Atua mo i latou ma ua ola le afi mo le Atua. Ona manatu lea o lenei tamaitai ia faaolaina le nuu tuaoi.  Na ia logo tagata i lona manatu, peitai sa lē lagolagoina. Na faapea mai, ‘e mafai ona e alu i seisi nuu ae aua lava nei e alu i le nuu tuaoi'. Na fesili le tamaitai pe aisea. Na tali mai, ‘e tele leona i le ala. O loo matou faalogo atu i a latou tagi, ma a tagi faapea, o lona uiga o loo fiaaai. Faamolemole aua e te alu latalata i le nuu le la'. Peitai na finau atu e tatau ona alu. Ona sau lea o se tamaloa matua e tino vale ma faapea mai, ‘afai e tatau ona e alu, e mafai ona tā ō'. Na fai atu le faievagalia ia te ia, ‘a osofaia mai se leona, e sili atu le mafai ona ou puipui a'u lava nai lo lou puipui o oe lava'. Ae tali le tamaloa, ‘e te lē malamalama, e le osofai mai ni leona pe a maoona. E faatoa osofai ma fasioti se tagata pe a fiaaai. O le mea la e tatau ona fai, ou te savali i ou luma, a osofai mai leona ma ‘ai a'u, ona avanoa lea o le ala mo oe'. O tagata o le nuu lea ua saunia e tuuina atu o latou ola mo le Talalelei ina ia oo atu iai latou e lei oo iai. Le au pele e, e lē fai atu le Atua ia te oe e faia se galuega tele e pei o le talai atu i lou pule. Peitai a e fefe i tei ua tuli oe ma le galuega ma musu e faia, o le a taofia le avanoa e faalogo ai se tagata e lei faaolaina i le Talalelei. Aua nei e faatagaina ni pa puipui e taofia oe mai le talai atu o le Talalelei; o loo faalagolago le Atua ia te oe e taofia le toatele o tagata mai le oo atu i le faafanoga. Ia e faaaogaina avanoa uma e talai atu ai Iesu i tagata, i le suafa o Iesu, Amene. 

The Times of Israel Daily Briefing
Day 690 - Hostages' families lead another nationwide protest

The Times of Israel Daily Briefing

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 17:17


Welcome to The Times of Israel’s Daily Briefing, your 20-minute audio update on what’s happening in Israel, the Middle East and the Jewish world. ToI founding editor David Horovitz joins host Jessica Steinberg for today’s episode. As protesters blocked major highways Tuesday and demonstrated in front of cabinet ministers’ homes in an effort to pressure the government to try to finalize a deal to bring home the 50 hostages remaining in Gaza, Horovitz discusses the despair of the hostages’ families, the price of an agreement, and the complexities surrounding the government’s stated goals of bringing home all the hostages, destroying Hamas and demilitarizing Gaza. Horovitz points out that the US seems to be taking a back seat lately in hostage negotiations, but could and should play a vital role in arranging talks between Israel and neighboring countries that have normalized ties with it regarding a mechanism for Prime Minister Benjamin Netanyahu’s stated goal of having non-Hamas and non-Palestinian Authority “Arab forces” governing a postwar Gaza. Following the IDF attack Monday on Gaza’s Nasser Hospital that reportedly killed 20 people, including several journalists, Horovitz notes that the army is still investigating the incident. He highlights that numerous released hostages have detailed the hospital’s functioning as a facility under Hamas oversight. Horovitz also talks about his recent visit to Kibbutz Nir Oz, a community of barely 400 people, a quarter of whom were killed or taken hostage by hundreds of Hamas-led terrorists on October 7, 2023. He discusses the ongoing trauma within the community adjacent to the Gaza border and its debate on how to memorialize its tragedies, as well as how to move forward. Check out The Times of Israel's ongoing liveblog for more updates. For further reading: Thousands demonstrate, block roads at start of nationwide day of protests for hostages Trump claims Gaza war to reach ‘conclusive ending’ in two to three weeks IDF strike on south Gaza hospital said to kill 20, including rescuers and journalists Subscribe to The Times of Israel Daily Briefing on Apple Podcasts, Spotify, YouTube, or wherever you get your podcasts. This episode was produced by Adina Karpuj. IMAGE: Protestors block Route One on August 26, 2025 at Shapirim Interchange (Credit: Barak Dor/Pro-Democracy Protest Movement)See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les Nuits de France Culture
Enquête téléphonique : quel est le mot le plus obscène que vous ayez entendu dans la bouche de votre mère ?

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 26:23


durée : 00:26:23 - Les Nuits de France Culture - par : Christine Goémé - "Toi, saleté, chienne, ascenseur (à cause du bouton), connasse, Tampax, peau de mes couilles, zut !" En 1978, Alain Veinstein appelle au téléphone poètes, psychanalyste, écrivains, peintres pour leur demander tout à trac quel est le mot le plus bas et le plus obscène prononcé par leur mère. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jean-Pierre Verheggen Ecrivain et poète; Viviane Forrester; Dominique Rolin Romancière franco-belge; Eugène Guillevic; Severo Sarduy Poète, dramaturge, peintre, critique d'art et collectionneur cubain; Joyce Mansour Poète; Jan Voss

La Cohorte, le podcast qui rapproche les freelances
REDIFF - MM#89 – Après le réconfort, l'effort | organisation freelance, gestion du temps, culpabilité

La Cohorte, le podcast qui rapproche les freelances

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 4:44


Dans ma tête, l'idée que le réconfort venait après l'effort était ancrée très profondément; C'est un principe que j'appliquais à tous les aspects de ma vie, tout particulièrement dans mon boulot. Sur le papier, cela paraît logique mais j'ai réalisé que c'était une auto-arnaque! Je te raconte cette prise de conscience. Toi? T'es plutôt “Réconfort first” ou “Effort first”? Pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin ou laisse-moi un mot sur le

Conversations with Toi
Living Loud with ADHD — A Real Talk with Ron Souers

Conversations with Toi

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 63:41


In this powerful and radically honest episode, LaToi sits down with Ron Souers—ADHD advocate, podcast host, and fierce kindness coach—to unpack the emotional truth behind living with ADHD. Ron doesn't just talk about ADHD—he lives it, breathes it, and helps others navigate it with compassion, clarity, and courage.Together, we explore:• The emotional weight of late diagnosis and masking• How ADHD intersects with identity, trauma, and self-worth• Why being honest about our neurodivergence is the first step toward healing• Practical tools for thriving in a world that wasn't built for our brainsThis isn't just an interview—it's a permission slip to be seen, heard, and celebrated. ADHD affects millions, but it doesn't have to define us. Ron reminds us that with the right support and mindset, ADHD can be a source of creativity, resilience, and connection.

SpaceTime with Stuart Gary | Astronomy, Space & Science News
Planetary Demise - Tracking the Death Spiral of TOI 2109b

SpaceTime with Stuart Gary | Astronomy, Space & Science News

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 31:57


In this episode of SpaceTime, we delve into the cosmic drama unfolding in our universe, featuring a doomed exoplanet, new revelations about Mars, and the latest crew aboard the International Space Station.The Death Spiral of TOI 2109bAstronomers are closely monitoring the death spiral of TOI 2109b, an exoplanet located over 870 light-years away. This gas giant, nearly five times the mass of Jupiter, completes an orbit around its host star in just 16 hours, making it the closest hot Jupiter discovered to date. Researchers from Macquarie University have found that the planet's orbit is decaying, leading to three potential end scenarios: being torn apart by tidal forces, plunging into its host star, or losing its gaseous envelope to intense radiation. These findings provide valuable insights into planetary evolution and the fate of gas giants in close orbits.New Insights into Mars's Ancient SurfaceA recent study has identified a new type of iron sulfate on Mars, suggesting significant geothermal and chemical activity on the planet's surface. Researchers have characterized this uncommon mineral, which may represent a new type due to its unique crystalline structure. The discovery sheds light on how heat, water, and chemical reactions have shaped Mars, and indicates that the planet may have been more geologically active than previously thought. This research enhances our understanding of Mars's potential to have supported life in its past.New Crew Arrives at the International Space StationNASA has successfully delivered a new crew to the International Space Station aboard a SpaceX Dragon capsule. The crew, consisting of two Americans, a Russian, and a Japanese astronaut, will replace colleagues who have been aboard since March. As NASA considers extending crew stays from six to eight months to reduce costs, the new team is set to contribute to ongoing research and operations in low Earth orbit.www.spacetimewithstuartgary.com✍️ Episode ReferencesAstrophysical Journalhttps://iopscience.iop.org/journal/1538-4357Nature Journalhttps://www.nature.com/nature/NASA's International Space Stationhttps://www.nasa.gov/mission_pages/station/main/index.htmlBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/spacetime-space-astronomy--2458531/support.00:00 This is space Time Series 28, Episode 97 for broadcast on 13 August 202500:42 Astronomers are tracking the death spiral of a doomed planet more than 870 light years away12:06 ToI 2109 is one of the most interesting systems that we've got17:06 Scientists have identified a new type of iron sulfate on the Red Planet23:47 NASA has delivered four new crew members to the International Space Station aboard SpaceX Dragon25:10 New study claims consuming three fries a week increases risk of developing type 2 diabetes26:13 Google about to offer AI study tools to college students for free29:53 You've got to check for updates on all your Apple devices

The Times of Israel Daily Briefing
Day 673 - Haviv Rettig Gur: When Temple Mount prayer is a call to settle Gaza

The Times of Israel Daily Briefing

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 36:18


Welcome to What Matters Now, a weekly podcast exploring key issues currently shaping Israel and the Jewish World, with host Amanda Borschel-Dan speaking with ToI's senior analyst Haviv Rettig Gur. During the Tisha B'Av fast on Sunday, National Security Minister Itamar Ben Gvir again made headlines for going up to the Temple Mount in the Old City of Jerusalem. There were two big differences this time: One, he led a prayer service out loud, and two, he called for the Jewish resettlement of the Gaza Strip. Both aspects of Ben Gvir's trip were highly documented, including his statement on the ongoing war in Gaza. Ben Gvir said, “I am saying, davka [intentionally] from here, from the Temple Mount — the place from which it was proven that it is possible to have sovereign rule — davka from here, we are relaying a message that from today on, we are conquering the entire Gaza Strip, announcing our sovereignty on the entire Gaza Strip, and taking down every Hamas member and encouraging voluntary emigration. Only in this way will we return the hostages and win the war.” Ben Gvir's semi-messianic vision may come partially true as Prime Minister Benjamin Netanyahu appears poised to announce an IDF operation aimed at conquering the entire Gaza Strip. Resettlement of the Palestinian enclave, says Rettig Gur, is a completely different matter. We hear how this latest publicity stunt is a disservice to the Temple Mount movement, which stresses that Jews may have freedom of worship at Judaism's most holy site. And so this week, we ask Haviv Rettig Gur, what matters now. What Matters Now podcasts are available for download on Apple Podcasts, Spotify, YouTube or wherever you get your podcasts. This episode was produced by the Pod-Waves. IMAGE: Haviv Rettig Gur (courtesy) / Illustrative: Jews visit the Temple Mount in Jerusalem's Old City, on Jerusalem Day, May 26, 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)See omnystudio.com/listener for privacy information.

Conversations with Toi
Navigating Your Personal Winter”

Conversations with Toi

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 59:10


In this week's episode of Conversations with Toi, we're diving deep into the emotional seasons of life—especially the chilling, isolating ones we often call our “personal winters.” ❄️ I'm sharing my own recent joys as a reminder that light does exist, even when the days feel dark. From journaling and therapy to intentional self-care, I'll walk you through the tools that have helped me survive and thrive during life's toughest moments.Plus, we're unpacking the TikTok story that's got everyone talking: a young woman's viral confession about falling in love with her therapist. What does it say about emotional vulnerability, boundaries, and the search for connection?Whether you're in a season of bloom or battling the frost, this episode offers warmth, wisdom, and a reminder that you're never alone..If this episode resonated with you, let's keep the conversation going! Dive deeper into self-care, emotional growth, and seasonal wellness over on the blog at www.toitime.org—your go-to space for intentional living and real talk.Follow me on all socials @toitimeblog for daily inspiration, behind-the-scenes moments, and updates on new content. Whether it's a podcast drop, a blog post, or a dose of motivation, I'm showing up for you—just like you show up for yourself.Let's grow through what we go through.

The Times of Israel Podcasts
What Matters Now to Haviv Rettig Gur: When Temple Mount prayer is a call to settle Gaza

The Times of Israel Podcasts

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 36:18


Welcome to What Matters Now, a weekly podcast exploring key issues currently shaping Israel and the Jewish World, with host Amanda Borschel-Dan speaking with ToI's senior analyst Haviv Rettig Gur. During the Tisha B'Av fast on Sunday, National Security Minister Itamar Ben Gvir again made headlines for going up to the Temple Mount in the Old City of Jerusalem. There were two big differences this time: One, he led a prayer service out loud, and two, he called for the Jewish resettlement of the Gaza Strip. Both aspects of Ben Gvir's trip were highly documented, including his statement on the ongoing war in Gaza. Ben Gvir said, “I am saying, davka [intentionally] from here, from the Temple Mount — the place from which it was proven that it is possible to have sovereign rule — davka from here, we are relaying a message that from today on, we are conquering the entire Gaza Strip, announcing our sovereignty on the entire Gaza Strip, and taking down every Hamas member and encouraging voluntary emigration. Only in this way will we return the hostages and win the war.” Ben Gvir's semi-messianic vision may come partially true as Prime Minister Benjamin Netanyahu appears poised to announce an IDF operation aimed at conquering the entire Gaza Strip. Resettlement of the Palestinian enclave, says Rettig Gur, is a completely different matter. We hear how this latest publicity stunt is a disservice to the Temple Mount movement, which stresses that Jews may have freedom of worship at Judaism's most holy site. And so this week, we ask Haviv Rettig Gur, what matters now. What Matters Now podcasts are available for download on Apple Podcasts, Spotify, YouTube or wherever you get your podcasts. This episode was produced by the Pod-Waves. IMAGE: Haviv Rettig Gur (courtesy) / Illustrative: Jews visit the Temple Mount in Jerusalem's Old City, on Jerusalem Day, May 26, 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)See omnystudio.com/listener for privacy information.

Conversations with Toi
Top Billin' and Top Laughs with Bill Bellamy

Conversations with Toi

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 47:20


In this can't-miss episode, Toi sits down with comedy legend and cultural icon Bill Bellamy—the original coiner of the phrase “booty call,” and star of films like How to Be a Player, Love Jones, and Any Given Sunday. From MTV fame to unforgettable stand-up moments, Bellamy shares reflections on his dynamic career and drops gems ahead of his Top Billin' Tour, making its way to City Winery Philadelphia.Grab your tickets for Saturday and SundayRemember there are 2 shows for those 2 days so get in the building and enjoy.Also follow Bill Bellamy on Instagram, Linktree, and his podcast, Top BillingBut this episode is more than laughs and legacy—Toi also dives into:• The great school supply debate: Who's responsible and why it hits deeper than expected• How to handle folks who try to humble you—with grace, boundaries, and a little fire• The mindset shift that sets the tone for back-to-school season and beyond. It's equal parts inspiration, insight, and entertainment—seasoned with Toi's signature storytelling. Whether you're chasing dreams, checking lists, or confronting low-key shade, this episode is your back-to-school vibe check. Follow me on all socials as @toitimeblog and on the blog.

Space Nuts
Interstellar Intrigue: 3I Atlas, Cosmic Probes & the Quest for Extraterrestrial Life

Space Nuts

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 29:02 Transcription Available


Interstellar Visitors and the Cosmic Connection: A Journey Through Space MysteriesIn this captivating episode of Space Nuts, hosts Heidi Campo and Professor Fred Watson explore the latest cosmic curiosities and fascinating astronomical phenomena. From the intriguing interstellar object 3I Atlas to the unexpected influences of space weather on ancient civilizations, this episode is filled with insights that will expand your understanding of the universe.Episode Highlights:- The Mystery of 3I Atlas: The episode kicks off with a discussion about the interstellar object 3I Atlas, which is hurtling through our solar system. Fred explains its origins, orbit, and the speculation surrounding its potential extraterrestrial origins, sparked by Harvard physicist Avi Loeb.- Space Weather and Human History: The conversation then shifts to how space weather impacts life on Earth. Fred shares insights from a recent interdisciplinary study that connects changes in the Earth's magnetic field with increased use of ochre by ancient peoples, suggesting a fascinating link between cosmic events and human behavior.- The Dramatic Fate of TOI 2108B: The hosts then discuss the dramatic fate of the exoplanet TOI 2108B, which is spiraling towards its parent star. Fred outlines the potential scenarios for its demise, including tidal disruption and atmospheric loss, highlighting the ongoing research surrounding this extreme world.- Interdisciplinary Connections: Throughout the episode, Heidi and Fred emphasize the importance of interdisciplinary research in understanding the cosmos and our place within it, showcasing how different fields of study can illuminate one another.For more Space Nuts, including our continuously updating newsfeed and to listen to all our episodes, visit our website. Follow us on social media at SpaceNutsPod on Facebook, X, YouTube Music Music, Tumblr, Instagram, and TikTok. We love engaging with our community, so be sure to drop us a message or comment on your favorite platform.If you'd like to help support Space Nuts and join our growing family of insiders for commercial-free episodes and more, visit spacenutspodcast.com/aboutStay curious, keep looking up, and join us next time for more stellar insights and cosmic wonders. Until then, clear skies and happy stargazing.Got a question for our Q&A episode? https://spacenutspodcast.com/amaBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/space-nuts-astronomy-insights-cosmic-discoveries--2631155/support.

RTL2 : Made In France
L'intégrale - Tibz, Hoshi, Superbus dans RTL2 Made In France (30/07/25)

RTL2 : Made In France

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 109:13


Tibz - Nation Jean-Louis Aubert - Les Plages Marguerite - Les Filles, Les Meufs Charlotte Cardin - Feel Good Dolly - Je n'veux pas rester sage Lamomali & M & Yamê - Totem Indochine - L'amour Fou Alain Souchon - La Ballade de Jim Zaz - Sains Et Saufs Vanessa Paradis - Tandem Simple Plan ; Marie-Mai - Jet Lag Eskobar & Emma Daumas - You Got Me Gérald De Palmas - J'en rêve encore Gauvain Sers - Dans Mes Poches Les Rita Mitsouko - Marcia Baila Mans Zelmerlow - Should've Gone Home Laurent Voulzy - Le Reve Du Pecheur Adrien Gallo & Billie - Sarah Sahara Pierre Garnier - Nous on sait Mickey 3D - Respire Hoshi - Nouveau Jour Patrick Coutin - J'aime regarder les filles Helena - Mauvais Garçon Marie-Flore - Promis Jure Louise Attaque - Léa Justin Nozuka Feat Zaho - Heartless Kaolin - Partons Vite Zazie - Zen Superbus - Strong And Beautiful Céphaz - Toi tu pars Raphaël - Cela nous aurait suffi si tu nous avais appris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Conversations with Toi
From Streets to Sanctuary: Politics, Philly Tea, and Personal Wins

Conversations with Toi

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 52:19


This week on Conversations with Toi, we're stirring the pot and sipping the truth. We dive into Trump's latest executive order targeting mental health, drug addiction, and homelessness—what does it mean for our communities, and how should we respond with compassion and clarity?Then we spill the tea on the Tea App, especially the Philly edition that's taken over the App Store. Why is everyone talking, and what does it say about our need for connection and drama?Plus, I'm sharing my wins of the week—because celebrating progress is part of the journey. And we'll explore how finding your inner sanctuary can unlock a deeper flow of joy in your life and ripple outward into the world.Tap into the Summer Abroad AR Tour for a global experience right from your phone:AppleAndroidFollow me everywhere @toitimeblog and catch all the latest on the blog: www.toitime.org#teaapp #phillyteaapp #trump #politics #mentalhealth

Hablando con Científicos - Cienciaes.com
Un planeta gigante donde no debería estar. Hablamos con Sebastián Zúñiga Fernández

Hablando con Científicos - Cienciaes.com

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025


¿Puede una estrella diminuta tener un planeta gigante? En el nuevo episodio de Hablando con Científicos hablamos con el astrofísico chileno Sebastián Zúñiga Fernández, quien acaba de anunciar, junto a su equipo, el descubrimiento de TOI-6894 b, un planeta del tamaño de Júpiter que no debería existir según las teorías actuales. Este mundo extraño orbita una estrella muy pequeña, de solo una quinta parte de la masa del Sol, lo que plantea un gran desafío para los modelos de formación planetaria. ¿Cómo pudo formarse? ¿Qué secretos esconde su atmósfera? ¿Y qué papel jugarán los grandes telescopios terrestres y el telescopio espacial James Webb en esta historia? La ciencia nos muestra, una vez más, que el universo es más extraño —y emocionante— de lo que imaginamos.

Cienciaes.com
Un planeta gigante donde no debería estar. Hablamos con Sebastián Zúñiga Fernández - Hablando con Científicos

Cienciaes.com

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025


¿Puede una estrella diminuta tener un planeta gigante? En el nuevo episodio de Hablando con Científicos hablamos con el astrofísico chileno Sebastián Zúñiga Fernández, quien acaba de anunciar, junto a su equipo, el descubrimiento de TOI-6894 b, un planeta del tamaño de Júpiter que no debería existir según las teorías actuales. Este mundo extraño orbita una estrella muy pequeña, de solo una quinta parte de la masa del Sol, lo que plantea un gran desafío para los modelos de formación planetaria. ¿Cómo pudo formarse? ¿Qué secretos esconde su atmósfera? ¿Y qué papel jugarán los grandes telescopios terrestres y el telescopio espacial James Webb en esta historia? La ciencia nos muestra, una vez más, que el universo es más extraño —y emocionante— de lo que imaginamos.

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »