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CHANTS « Chants russes et bulgares » par le Choeur de Chambre de Plovdiv (Bulgarie) – ADN Editions – 1997. Nous vous recommandons le film sur St Joseph l’Hésychaste, le grand ascète du XX siècle. Pour le regarder cliquez ici. INTRODUCTION de Victor Loupan La gloire de l’homme, c’est le service de Dieu Et voici, chers auditeurs, la […]
Les chrétiens croient que Dieu s'est fait homme en la personne de Jésus Christ. Mais pourquoi Dieu aurait-il voulu devenir partager notre vie ? La réponse tient en deux mots : par amour. Cela ne cesse cependant d'interpeller les croyants. "Cette question résiste : que Dieu soit Dieu cela nous convient, que l'homme soit homme cela nous convient aussi : mais que Dieu ait pu devenir l'un de nous, cela pose problème", observe le P. Sylvain Gasser, auteur de "100 raisons de vivre en chrétien" (éd. Bayard). Si Dieu devient homme il nous faut "revenir sur notre propre humanité : quel est le sens de l'homme ? Qui suis-je au regard de Dieu ?" l'incarnation, quand Dieu nous dérange Nous serions donc prêts à accepter plus facilement l'idée d'un Dieu éloigné plutôt qu'un Dieu tout proche ? Quand il s'agit de croire que Dieu a pris notre condition, "ça dérange, parce qu'on a l'impression que quand on regarde sa propre humanité, sa propre chair, on en voit ses jouissances mais on en voit très vite ses défauts, ses souffrances, ses limites, ses faiblesses". L'incarnation est quelque chose de difficile à concevoir, même pour ceux qui se disent croyants, elle est sans cesse à méditer. Le Père Sylvain Gasser observe que la question "revient en force" ces temps-ci, mais que c'est une bonne nouvelle. "Essayer de concevoir que Dieu ait pu passer par la case de notre humanité, c'est-à-dire non seulement qu'il soit l'un de nous, mais qu'il ait pu éprouver tout ce que nous vivons, surtout dans la question de la souffrance, cela demeure une question qui devient de plus en plus grave." l'incarnation et L'énigme du mal Si la question de l'incarnation se pose avec gravité, c'est qu'elle nous renvoie directement à la question du mal et de la souffrance. Pourquoi le mal ? "On voudrait avoir une réponse, on n'en aura jamais." Et il est très difficle d'accepter qu'il n'y ait pas de réponse ! Dieu en devenant l'un de nous "va aussi entrer dans les affres de la douleur" et "devenir aussi une énigme par rapport à la question du mal : comment Dieu peut accepter cela ?" quel est le sens de l'homme ? Dans l'Ancien Testament, au livre d'Isaïe, il est dit : "La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme." (Is 52, 14) Non seulement Dieu devient l'un de nous, mais en plus on ne va pas le reconnaître. "Il va falloir revenir sur notre propre humanité : quel est le sens de l'homme ? Qui suis-je au regard de Dieu ? Et surtout qui suis-je au regard de mon semblable, mon frère, ma sœur, proche de moi ?" Émission d'archive diffusée en décembre 2018
La force d’agir Cette confidence, dirais-je cette confession, je l’ai entendue un jour où je visitais une vieille amie, si lasse, si lasse parfois. Je l’ai écoutée sans l’interrompre. Ayant reçu par son intermédiaire une parole de Dieu, je transcris, avec son autorisation, son expérience, aussi fidèlement que ma mémoire me le permet : Sept heures… Le réveil sonne. Il faut se lever. Elle soupire. Devant elle s’étend la grisaille du jour pareil à celui d’hier, pareil à celui de demain : la « mise en route » du matin, le déjeuner, le métro, les gros registres aux longues colonnes de chiffres… Non, elle n’a pas le courage. Une amie lui a bien donné une recette : répéter dix fois, vingt fois : cela va bien, cela va très bien… Décidément, cette méthode Coué ne lui apporte rien. Tant pis, elle se retourne dans son lit, l’effort est pour tout à l’heure ; maintenant elle ne peut que dire son découragement à Dieu… Et tout à coup lui revient à elle-même, réponse et ordre personnel, le mot du Seigneur à Gédéon : « Va avec cette force que tu as. » Je sais, elle est faible cette force, mais elle existe et le Seigneur tout puissant me soutiendra. Il l’a promis. Alors d’un bond elle se lève et va de l’avant. Désormais, chaque matin, elle reçoit l’ordre qui porte en lui-même la force de l’exécuter : Et l’Eternel se tourna vers lui, et dit: Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ? Juges 6 : 14.
Nos histoires: -L'influence de Jacob Peck- Sommes-nous responsable de nos actes lorsque l'on croit agir selon les enseignements de Dieu? Et quelle est la part de responsabilité du messager, incitateur de l'acte en question? N'est-ce pas paradoxal que de tuer au nom de Dieu? -Rituels funéraires (partie 2)- La suite de notre petite étude des rituels funéraires à travers l'histoire et les différentes cultures. Mettant en vedette Josian Neveu, Éric Maziade, Jean-Michel Berthiaume, Mélanie Michaud et Benoit Mercier. Merci à Pat Fornies pour sa composition originale "No Mercy". Réalisé par Simon PredjRecherchiste: Annie RichardCorrectrice: Janie Benoitwww.ArsMoriendiPodcast.ca
Qu'est-ce que le repos de Dieu ? Et en quoi cela nous concerne-t-il ? I. Le repos de Dieu II. Le repos en Dieu
Comment comprendre ce passage particulièrement difficile : "Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. Alors l’Eternel dit: Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans." (Gn 6:1-3) Qui sont ces fils de Dieu ? Et ces filles des hommes ? Et pourquoi donc est-ce mal qu'ils s'unissent ainsi ? Pourquoi Dieu semble-t-il prononcer un jugement à l'issue de cette section narrative ? Trois grandes interprétations ont été proposées dans l'histoire de l'Église : (1) L'interprétation des anges - Les "fils de Dieu" seraient en fait des anges qui se seraient unis à des filles humaines. Ici, c'est l'union "contre nature" qui est condamnée par Dieu (2) L'interprétation royale - Les "fils de Dieu" seraient des rois antédiluviens qui auraient forcé des femmes à rejoindre leurs harems, se livrant ainsi à la polygamie. Ici, c'est la faute morale qui est en vue. (3) L'interprétation "Sethite". Les fils de Dieu seraient les descendants de Seth, les filles des hommes celles de Caïn. La culpabilité reposerait alors sur les fils de Seth pour s'être unis avec des filles issues d'une lignée réprouvée par Dieu. Ecoutez ce podcast pour connaître la position de Guillaume ;) Et vous, qu'en pensez vous ? -- "Que dit la Bible ?" est l'émission hebdomadaire du blog Le Bon Combat + de ressources : www.leboncombat.fr